Les élu.e.s communistes de BREST (7), auxquels il faut ajouter ceux du Relecq-Kerhuon (8).
Juil 04 2023
Les élu.e.s communistes de BREST (7), auxquels il faut ajouter ceux du Relecq-Kerhuon (8).
Juil 03 2023
Cette nuit, le domicile de Vincent Jeanbrun, Maire de l’Hay-les-Roses a été attaqué à la voiture bélier. Sa famille a été blessée.
Je lui ai adressé un message de soutien et de solidarité.
J’ai aussi échangé avec d’autres maires qui ont subi des menaces et ont déménagé avec leur famille.
Cette violence, cette haine n’ont pas de place dans notre République.
Ni les appels à la révolte, à entrer en guerre, qui poussent à ces actes odieux.
Je tiens à exprimer mon total soutien aux élus qui sont en première ligne pour défendre les habitants et sont aujourd’hui les premières cibles des émeutiers.
La voie de l’apaisement doit être trouvée au plus vite.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
Le 2 juillet 2023.
Juil 03 2023
Les Signataires :
RIO Philippe, Maire de Grigny, 91
BESSAC Patrice, Maire de Montreuil, 93
LECLERC Patrice, Maire de Gennevilliers, 92
BARRE Stéphane, Maire de Oissel, 76
BONNEFOY Cyrille, Maire de La Ricamarie, 42
BELSOLA Laurent, Maire de Port-de-Bouc, 13
BELHOMME Jacqueline, Maire de Malakoff, 92
QUENNESSON Julien, Maire de Somain, 59
ROSSO Georges, Maire de du Rove, 13
FAVERJON Christophe, Maire d’Unieux, 42
CHARROUX Gaby, maire de Martigues, 13
BONY Vincent, maire de Rive de Gier, 42
MOISE Joachim, Maire de Saint-Etienne du Rouvray, 76
BOUYSSOU Philippe, Maire d’Ivry sur Seine, 94
CORZANI Olivier, Maire de Fleury-Merogis, 91
DAUMIN Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue, 94
MARION Joel, Maire de Compans, 77
AUZOU Jacques, Maire de Boulazac-Isle-Manoir, 24
OLLIVIER Corinne, Maire de Vierzon, 18
SULLI Renzo, Maire de Echirolles, 38
HAUTIN Maryvonne, Maire de Saran, 45
AMIABLE Marie-Hélène, Maire de Bagneux, 92
BLANDIOT-FARIDE Charlotte, Maire de Mitry-Mory, 77
PRAT Claude, Maire de Glenat, 15
BEURIOT Valéry, Maire de Brionne, 27
ANDRE Sylvain, Maire de Cendras, 30
PARNIERE Jean-Claude, Maire de Soumans, 23
GINIES Michel, maire de Damparis, 39
LEPROUST gilles, Maire d’Allonnes, 72
MORETTO Richard, Maire de Le Sautel, 09
CERCEL Agnès, Maire de Tourville-la-Rivière, 76
PETIT Arnaud, Maire de Woincourt, 80
FOURNIES Valerie, Maire de Fresnes-sur-Escaut, 59
FOURNIER Maryline, Maire d’Arques-la-Bataille, 76
BARRIER jean François, maire de Velzic, 15
DE WINTER Damien, Maire de Giberville, 14
COUSSEAU Helene, Maire de Lesperon, 40
ALBIN Noël, Maire de Touët de l’Escarène, 06
LUCAS Maryline, Maire de Guesnain, 59
ALBIN Noël, maire de Touët de l’Escarène, 06
CHAMPIRE Christian, Maire de Grenay, 62
THOUVENIN Daniel, maire de Villorceau, 45
MUZETTE Thierry, maire de Sainte-Anne Saint-Priest, 87
BOUVIER Gilbert, Maire de Gilhac et Bruzac, 07
DASSA Emmanuel, Maire de Briis-sous-Forge, 91
POUX Gilles, Maire de La Courneuve, 93
CORBIER Emile, Maire de Chamborigaud, 30
ABATE Patrick, Maire de Talange, 57
LEON Jean-Marc, Maire de Joudreville, 54
SICOT Olivier, Maire de Varennes Vauzelles, 58
PICARD Michelle, Maire de Vénissieux, 69
LANGLOIS Nicolas, Maire de Dieppe, 76
PICANDET Nicole, Maire de Vieure, 03
TORDJMAN Patricia, Maire de Gentilly, 94
TALLET Maud, Maire de Champs-sur-Marne, 77
SARRABEYROUSE Olivier, Maire de Noisy-le-Sec, 93
SASSO Marc, Maire de Chambon, 30
BARBIER Michel, Maire de la ville d’Eu (76)
LEBOUC Michel, Maire de Magnanville, 78
BRUNEAU Alban, Maire de Gonfreville l’Orcher, 76
SPIZAK Pierrick, Maire de Villerupt, 54
MOURARET Maire de Dives-sur-Mer, 14
AUBREE Pascal, Maire de Bussy-lès-poix, 80
ESTIENNE Claude, maire du Chaffaut-Saint-Jurson, 04
GAUTHIER Jean-Marc, Maire de Vaulnaveys-le-Bas, 38
SERPEDES Claude, Maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, 30
NEDJAR Djamel, Maire de Limay, 78
CLEMENT Bernard, Maire de Domessargues, 30
LOPEZ DUBREUIL Julie, Maire de Saint-jean-du-Pin, 30
BOUIS Florence, Maire de Molières-sur-Cèze, 30
PERRON Patrick maire d’Algrange, 57
BEUILLE Michel, Maire d’Aussonne, 31
SAN ANDRES Thierry, Maire de Saint Benoit de Carmaux, 81
BONNARGENT Alexis, Maire de Vidouze, 65
CHAMBON Denis, Maire de Saint Alban, 38
MOLINO André, Maire de Septeme-les-Vallons, 13
QUEIROS David Saint Martin d’Hères, 38
MORERE André Maire de Saint-Hilaire, 31
BONNERY Alain, Maire de Nebias, 11
BOISSET Francois, Maire de Riom, 15
THOUVENIN Daniel, Maire de Villorceau, 45
BASQUIN Alexandre, Maire d’Avesnes-les-Aubert, 59
RENOIR Gilles, Maire de Fays La Chapelle, 10
BENEZECH Patrick, Maire de Mus, 30
PEREZ Jean-Pierre, Maire de Vendres, 34
COLBAC Francis, Maire de Trélissac, 24
COHARD Roger, Maire du Cheylas, 38
RANNOU Jacques, Maire de Kernével, 29
ANDRIUZZI Jean-Michel, Maire de Montpezat, 30
MERCIER Michel, Maire du Martinet, 30
GARCIA Nicolas, Maire d’Elne, 66
JACQUES Laurent, Maire du Tréport, 76
MOREL Christine, Maire d’Harfleur, 76
GAUTRAIS Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois, 94
SONREL Christophe, Maire de Damelevières, 54
ASSENSI François, Maire de Tremblay-en-France, 93
GARZON Pierre, Maire de Villejuif, 94
BOSINO Jean-Pierre, Maire de Montataire, 60
OZTORUN Dénis, Maire de Bonneuil-sur-Marne, 94
Juil 03 2023
Bonjour,
Je voudrais revenir sur les évènements des dernières nuits avec un focus sur la situation des quartiers en Bretagne.
Pour vous donner une idée, les quartiers politique de la ville en Bretagne c’est 90 000 habitants équivalent à une troisième ville bretonne. C’est un tissu des quartiers très diverses. Ceux de Brest et Rennes bien sur avec de gros quartiers comme celui de Pontanezen et le Blosne qui ont subi de fortes dégradations mais aussi des quartiers de plus petites tailles comme ceux de Saint Brieuc par exemple touchés aussi pour des violences inouïes ces dernières nuits.
Le fait est nouveau pour nous, c’est qu’en Bretagne, généralement, ces évènements sont toujours très très minoritaires.
Pas cette fois.
Et même plus, ces faits étaient inexistants dans des quartiers prioritaires de plus petites tailles. Mais aujourd’hui, cela arrive aussi comme à Saint Brieuc. Ils s’avèrent que ces quartiers sont menacés par la disparition des aides politique de la ville de l’Etat en cours de redéfinition. Il y a aussi de celui de Lannion, Ker Fontaines.
Il s’avère que je termine (dans le cadre de mon mandat régional) un « tro breizh », comme on dit en Bretagne, un tour de Bretagne des 32 quartiers politique de la ville , où j’ai rencontré un à un les acteurs, les habitants, les maires et le constat est effarant.
Je mets volontairement de côté ceux de Brest et Rennes qui ont subi de très très fortes violences mais où les politiques de gauche des maires, Nathalie Apperé et François Cuillandre et des équipes municipales où sont présents les communistes, portent fortement les quartiers malgré les difficultés évidentes bien sûr.
Donc je reviens sur les quartiers des ville moyennes qui ont vu, comme les autres, leurs aides à la présence humaine se réduire, au fur et à mesure des années, à peau de chagrin, j’entends par là le financement de postes pour les centre sociaux, les activités culturelles d’éduc pop, pour les femmes….
J’ai rencontrée des professionnels épuisés, des communes, des maires et de leurs équipes extrêmement en difficulté, à courir après des appels à projet pour 3000 € par ci par là pour monter une animation dans le quartier…. Comme à Redon ou Concarneau.
En ce moment, les préfets convoquent les maires pour réduire d’un tiers les quartiers prioritaires de Bretagne sous prétexte de plancher de 1000 habitants. Je porte en ce moment le dossier avec les maires et présidents des EPCI concernés de tous bords politique pour mettre en lumière les besoins criant des habitants qui sont invisibles depuis trop longtemps …. Et qui rejaillissent ces derniers jours…
Au parti, nous devons continuer à porter la richesse des habitants des quartiers, et de défendre un investissement très lourd pour ces quartiers et pas uniquement sur l’habitat (qui est essentiel bien sûr), et inversement à ce que l’Etat propose dans ce qui se dessine dans les futurs contrats de ville pour 2024. Il nous faut de l’argent pour plus de sécurité et de services publics pour tous des quartiers des métropoles et des villes moyennes.
Juin 23 2023
Séance plénière du Conseil Départemental du Finistère
Intervention Politique Personnes âgées/ Commission de l’action sociale – Ismaël Dupont
22 juin 2023
Bonjour à toutes et tous,
Le financement de la perte d’autonomie des personnes âgées correspond à 1/6 environ des dépenses du budget départemental. Donner et trouver les moyens pour une prise en charge la plus humaine et bien-traitante possible des personnes âgées en perte d’autonomie en structures ou à domicile fait partie des responsabilités fortes de notre collectivité.
Convenons-en d’abord, l’augmentation de l’espérance de vie moyenne de la population est une chance, un progrès spectaculaire à l’échelle historique, un acquis lié à la sécurité sociale, à la richesse globale de notre société, aux conditions de vie et au pouvoir d’achat des retraités, aux évolutions de la prise en charge médicale, aux progrès de la science, de la prévention.
Des personnes âgées qui vivent plus longtemps, c’est le signe d’une société scientifiquement, médicalement et matériellement développée, mais aussi + solidaire et égalitaire socialement et économiquement.
Néanmoins, ces progrès sont réversibles, et comme souvent, ne sont pas sans poser d’autres problèmes et soulever d’autres défis comme le financement de la Sécurité sociale et de la solidarité inter-générationnelle quand dans une population il y a proportionnellement moins de jeunes et d’actifs, ou la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes et des problèmes médicaux.
Réversibles car le recul de l’âge de départ à la retraite par exemple, les crises écologiques, climatiques, sanitaires, les crises économiques et de solidarité font que la tendance peut toujours s’inverser, comme on l’a vu aux États-Unis ces dernières années, qui ont déjà une espérance de vie moins élevée qu’en France du fait du caractère + inégalitaire du pays et de son accès à la santé et à la protection sociale. En 2016, l’espérance de vie en France atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Selon le Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), une personne née aux États-Unis en 2021 a actuellement une espérance de vie de 76,1 ans. En additionnant les reculs de 2020 et de 2021, cela fait un total de 2,7 années de moins, le plus gros déclin en un siècle.
Aujourd’hui, c’est tout le secteur de l’accompagnement du vieillissement, des personnes âgés et de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie qui est en tension, et au bord de la rupture faute d’une anticipation des difficultés par l’État et les pouvoirs publics, malgré tous les et de la construction de solutions de financement pérennes et solidaires.
Le secteur des personnes âgées souffre depuis trop longtemps d’une forme de délaissement et de sous-investissement de la part des pouvoirs publics.
Les milliards attendus pour consolider le secteur, les EHPAD publics et à but non lucratif, les services d’aide à domicile, et renforcer et élargir les missions de la Sécurité Sociale universelle pour garantir à tous le droit à l’autonomie, se font attendre.
On ne peut que s’insurger, quand on voit les conséquences pour le quotidien de millions de personnes âgées, et de professionnels du secteur, sur la faiblesse des politiques publiques en matière d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie. Le gouvernement avait annoncé une grande loi pour l’autonomie dès 2017, qu’il a repoussée d’année en année et, finalement, passé à la trappe.
Bernard Gouadec l’a dit – Selon l’Insee, les Français en perte d’autonomie du fait du vieillissement de la population passeront de 2,5 millions à quatre millions d’ici 2050. 100 000 Finistériens ont plus de 75 ans aujourd’hui, ils seront plus de 200 000 en 2050 selon les prospectives.
Sur 16 millions de retraités, 2,2 millions ont 85 ans ou +. C’est l’âge moyen d’accès aux EHPAD. 548 000 de ces + 85 ans entreront en EHPAD pendant 3 ans et demi en moyenne. Les résidents en EHPAD cumulent en moyenne 8 pathologies. 9/10 présentent des affections neuro-psychatriques acquises pendant leur activité.
Aucun gouvernement n’en a tiré la conséquence que ces dépenses relèvent bien de l’assurance maladie. Le financement péréenne du Droit à l’autonomie, et de la prise en charge de la perte d’autonomie, devrait à notre sens dépendre de la Sécurité Sociale.
Dans le cadre de la loi de Finances de la Sécurité Sociale 2022, le gouvernement refuse de mettre un budget conséquent pour que les personnes âgées puissent vivre dans le respect et la dignité dans les EHPAD, pour alléger les souffrances des personnels et de nombreuses personnes âgées en EHPAD.
Pas moins de six rapports commandés ces deux dernières années ont mis en lumière les moyens à mettre en œuvre. Le rapport Libault de 2019 chiffrait à neuf milliards d’euros les financements nécessaires d’ici à 2024 et jusqu’à 2030. On est loin du compte.
Les dépenses publiques pour les personnes âgées et en situation de handicap ne sont en fait augmentées de manière très insuffisante pour faire face à l’inflation et aux premiers efforts de revalorisation des rémunérations des personnels pour tenter de compenser la perte d’attractivité des métiers et les difficultés de recrutement.
Au niveau des EHPAD du Finistère, à grande majorité des EHPAD à but non lucratif, qu’ils soient de statut public, communal ou hospitalier, ou hospitalier, la situation est vraiment difficile aujourd’hui sur le plan financier.
Si au niveau national 75 % des EHPAD sont en déficit, au niveau départemental la situation est également très tendue sur le plan financier.
Cela s’explique par plusieurs facteurs :
– l’impact de l’inflation, de l’explosion des prix de l’énergie, diversement ressentie en fonction des contrats, mais qui malgré le bouclier tarifaire, et les versements reversés rétroactivement, se traduit par un reste à charge.
– mais surtout les difficultés de recrutement et l’impact des coûts liés à l’intérim des personnels médicaux : par exemple, à l’EHPAD de la Boissière à Morlaix, le déficit provoqué principalement par le coût de l’intérim médical est de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros ces 6 premiers mois. C’est la deuxième année de déficit.
On subit aujourd’hui très fortement et violemment l’impact de l’épuisement des personnels médicaux et du secteur médico-social, lié à des conditions de travail dégradées. Les démissions d’infirmiers et d’infirmières sont légion.
La réforme de ParcoursSup et du mode de recrutement des IFSI a également été catastrophique sur le recrutement des infirmières et des infirmiers. Il y a beaucoup plus de démissions en route.
Les EHPAD reçoivent de moins en en moins de CV à la sortie d’école, peine à recruter sur des contrats stables ou même de courte durée des infirmiers et des aides-soignants.
Il est nécessaire que l’État repense toute la problématique de la formation-des conditions de travail et de reconnaissance des personnels du secteur médical et médico-social.
L’attractivité de l’intérim pour les personnels qui pourraient sans peine trouver des contrats de travail durables est aussi un vrai problème : à l’EHPAD municipal de Morlaix, un poste d’infirmier en intérim nous coûte 8500 euros, un poste d’infirmier en CDI nous coûte 3500 euros en salaire chargé.
Il devient urgent de légiférer sur le sujet de l’intérim si on ne veut pas renforcer les difficultés financières des EHPAD et des établissements médico-sociaux.
L’augmentation des taux directeurs pour le forfait hébergement dans les EHPAD était une bonne chose, pour faire face à leurs problématiques financières.
Mais ce n’est pas encore suffisant dans le contexte actuel.
Et pourtant les EHPAD sont pris entre le marteau et l’enclume, entre des jeux de contraintes contradictoires car dans de nombreuses structures, c’est le cas sur le pays de Morlaix, les tarifications pour les usagers et leurs familles augmentent fortement ces dernières années, surtout quand il y a eu des travaux ces derniers mois dans les structures pour améliorer le confort des résidents.
Par exemple à l’EHPAD de la Boissière on est passé de 1600€ à 2200€ / mois en 10 ans. C’est beaucoup pour des petites retraites et les familles des résidents.
Ces difficultés financières sont aussi celles des structures médicaux sociales : près de 3 à 4 millions d’€ de déficit attendu pour les Genêts d’Or en 2023, 1, 5 millions d’euros en 2022, 1,6 millions d’euros de déficit pour Don Bosco (1000 ETP). Là aussi l’augmentation du taux directeur de 1,5 % à 3,5 % décidé par le département ne compense qu’à 50 % l’impact financier lié aux revalorisations des personnels à l’issue de la crise sanitaire liées au Segur, de l’inflation et des dépenses d’intérim.
Les Genêts d’Or – association vieille de 60 ans, 2400 personnes accompagnées, + 1500 professionnels, jeunes, adultes porteurs de handicap, personnes âgées en perte d’autonomie – atteste d’un déficit de 2 millions d’€ lié à des compensations insuffisantes du département.
L’impact immédiat, renoncement sur le moment et report de certains investissements pour améliorer le confort de structures d’accueil pour les personnes porteuses de handicap.
L’emploi associatif représente 10,5 % de l’emploi salarié de l’ensemble du secteur privé du département. Il y a de vrais risques de mise en péril de ces structures qui sont au cœur des compétences centrales du département – personnes âgées/ personnes handicapées – sans solution de rechanges.
Le département ne pourra pas compenser la totalité de ces difficultés financières sur fonds propre mais il doit prendre sa part et aussi peser très fort pour faire bouger les lignes sur le plan du volontarisme de l’État dans le domaine de l’accompagnement et de l’aide à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.
Juin 23 2023
Beaucoup de choses sont dites et écrites concernant les rapports du cinéaste anticolonialiste René Vautier avec le Parti Communiste Français. Je veux donner mon témoignage portant sur plus de 40 ans de rencontres, d’échanges, d’amitié.
Je fis la connaissance de René Vautier en 1972, alors que j’étais l’un des responsables des Jeunesses communistes du Finistère. Il nous avait sollicités pour apporter notre soutien à la diffusion de son film « Avoir 20 ans dans les Aurès » qui venait de sortir et déclenchait la colère de ceux qui n’avaient pas accepté l’indépendance algérienne.
Ce film, qui reçut le prestigieux Prix de la Critique Internationale du Cinéma à Cannes, était l’objet de manifestations violentes de la part de nostalgiques des guerres coloniales.
Les JC participèrent avec enthousiasme, avec le concours de militants de la JOC, à sa popularisation.
Le 1er janvier 1973, René Vautier engagea une grève de la faim dans les locaux de l’UPCB (Union de Production Cinématographique de Bretagne) qu’il avait créée et dont le siège était situé à Plomelin près de Quimper dans le Finistère.
Il voulait ainsi protester contre la censure dont était l’objet le film documentaire de son ami Jacques Panigel, « Octobre à Paris », qui témoignait du massacre des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris par la police agissant sous les ordres du Préfet Maurice Papon ; plus de 300 morts et disparus selon le FLN.
Dès le 2 janvier il téléphona au siège de la fédération du PCF du Sud-Finistère à Quimper pour me faire part de sa décision, et de sa détermination, me demandant d’en informer Roland Leroy, alors responsable de la politique culturelle à la direction nationale du PCF.
Le jour même, j’avertis le secrétaire de la fédération communiste du Sud-Finistère, Paul le Gall, qui prit aussitôt contact avec Roland Leroy.
Roland Leroy nous demanda de faire savoir à René qu’il avait le plein soutien du PCF dans sa dénonciation de la censure, et de lui transmettre ses amitiés.
Il souhaitait aussi que nous assurions un contact amical permanent avec lui.
Ce contact fut établi par Jean-François Hamon, alors secrétaire de la section de Quimper du PCF et moi-même. C’est ainsi que nous nous rendîmes le jour même à Plomelin pour assurer René Vautier du soutien et de l’amitié des communistes.
Il apprécia particulièrement cette démarche, nous disant : « Je sais que je peux compter sur le parti ».
Plusieurs fois par semaine, tout au long de sa grève de la faim, Jean-François et moi allèrent donc le rencontrer. Nos échanges étaient parfois brefs, il était souvent entouré de beaucoup de monde, mais il arrivait que nous puissions, lorsqu’il était seul, parler plus longtemps ensemble ; de cinéma, de ses films, de la censure, de son passé de jeune lycéen résistant à Quimper, de son soutien à la résistance algérienne, « avec des copains du coin comme Michel Mazéas »
Michel Mazéas, élu maire de Douarnenez en 1971, me raconta plus tard qu’il recevait à l’époque de la guerre d’Algérie des lettres sur lesquelles étaient dessinées des cercueils portant son nom. Si ces missives étaient courageusement anonymes, leur contenu signait l’identité de leurs auteurs : l’extrême-droite et les terroristes de l’OAS.
René aimait aussi à évoquer la projection mouvementée en décembre 1950, « en première mondiale » , de son film anticolonialiste « Afrique 50 » au gymnase municipal de Quimper rue Jean Jaurès, dans une salle archi-comble, avec le concours de plusieurs organisations de jeunesse – JC, JOC, Scouts de France – sous la protection des militants communistes. « On avait prévu une seule projection mais comme la salle était trop petite pour accueillir tout le monde on en fit 2 dans la même soirée » rapportait-il. Il nous apprit aussi que le commentaire du film devait être porté par le grand comédien Gérard Philippe mais que des contraintes de tournage ne lui permirent pas d’ y participer .
« Afrique 50 », réalisé sur commande de la Ligue Française de l’Enseignement, qui prit ensuite ses distances, avait été, dès sa sortie, interdit de diffusion en France et valut à son réalisateur d’être condamné à 1 an de prison. Le ministre de la France d’Outremer était alors François Mitterrand.
Le film n’obtint son visa de distribution qu’en 1996.
J’ai entendu par la suite plusieurs communistes quimpérois, Jean le Berre, Louise Tymen, Étienne Perchec, qui avaient participé à cette « première mondiale », raconter le déferlement de violence ce soir-là d’une poignée de parachutistes de la caserne de la ville qui voulaient empêcher la diffusion du film.
Mais force était restée à la démocratie et à la liberté d’information.
Nos visites à René se faisaient d’abord dans les locaux de l’UPCB à Plomelin puis au siège d’une association d’artisans à Quimper, située rue de la Fontaine, où il avait souhaité poursuivre son mouvement.
Parmi les proches qui l’entouraient il y avait Nicole et Félix le Garrec, très attentionnés, ainsi que son frère Jean avec qui Jean-François et moi eurent plusieurs échanges.
Alors que les jours passaient nous constations combien son organisme s’affaiblissait, il s’amaigrissait, il nous dit un jour souffrir de crampes à l’estomac, mais il restait toujours déterminé, allongé sur un lit de camp, des bouteilles d’eau posées près de lui. Son état était tel que Nicole et Félix le Garrec voulaient le faire hospitaliser.
Paul le Gall informa Roland Leroy de sa santé qui se dégradait.
Roland lui dit alors son inquiétude car il connaissait bien René Vautier, son courage et sa détermination : « René a encore trop de choses à créer, il ne doit pas se laisser partir, le monde de la culture et du cinéma ont besoin d’un homme de cette qualité. »
Jean-François et moi en firent part dans la journée à René, Jean Vautier était présent. Il y fut très sensible et nous dit: « Ces gens là ne me feront pas crever, je vais gagner»
Quelques jours plus tard, le Ministre de la culture, Jacques Duhamel, dans un courrier au député de Quimper, Marc Bécam, écrivit que « les critères politiques n’entreraient plus en ligne de compte dans les décisions de la commission de contrôle du cinéma. »
René Vautier arrêta alors sa grève de la faim , elle avait duré 31 jours, et « Octobre à Paris » obtint peu après son visa d’exploitation.
René fut accueilli, au terme de cette épreuve, chez des amis dans une villa proche de Quimper, au bord de la mer à l’Ile-Tudy, où nous lui rendions visite, et où il reprit très rapidement des forces.
A partir de cet évènement nos relations devinrent plus fréquentes et des liens d’amitiés se nouèrent entre nous.
J’ai toujours les lettres qu’il m’adressait alors.
René répondait toujours présent à nos sollicitations, pour un débat, une conférence, une projection, un appel, une pétition à signer où à écrire, un conseil, une demande d’information.
En décembre 1979 avec 6 autres militants communistes je fus traduit devant le tribunal de Quimper, pour avoir avec de nombreux amis stoppé des trains afin de défendre les lignes et gares de proximité de Bretagne sud. Nous étions poursuivis au titre d’une loi de 1942 édictée pour réprimer les résistants.
René Vautier fut l’un des témoins cités par les avocats de la défense, Roland Weyl et Claude Larzul.
Il déclara sa surprise de voir traîner devant un tribunal en application d’une loi de Pétain, « un collabo condamné à mort », des jeunes qui avaient manifesté pacifiquement dans une gare alors que ses amis résistants avaient été décorés pour avoir fait sauter des trains ! Il ponctua son propos, tourné vers nous, en disant : « vous devriez être remerciés et félicités », provoquant l’ire du Procureur de la République.
Il fut également le président de mon comité de soutien lorsque je fus candidat aux élections législatives en 1988 et en 1993 dans la 1ère circonscription du Finistère.
Quelques années plus tard, alors que j’étais engagé dans des missions de solidarité aux côtés du peuple palestinien, en Israël, au Liban et en Palestine occupée, il avait évoqué le projet d’un film sur la situation dans les camps de réfugiés. Il était enthousiasmé par cette idée. Mais sa santé ne lui permit pas de la réaliser.
René Vautier s’est éteint le 4 janvier 2015 à Cancale des suites d’une maladie implacable. Il me fut demandé de prononcer une allocution lors de ses obsèques, le 8 janvier, à la Maison Funéraire de Saint-Malo. Un témoignage d’amitié de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, empêché d’être présent, fut lu lors de la cérémonie. L’Ambassadeur de la République Algérienne en France M. Amar Bendjama lut des messages du Président Abdelaziz Bouteflika ainsi que du Ministre des Moudjahidines, M. Tayeb Zitouni.
Un hommage fut rendu à René Vautier par la direction nationale du PCF, place du Colonel Fabien à Paris, les 25 et 26 mars 2016 avec la participation de l’historien Alain Ruscio, de Jean Salem (le fils d’Henri Alleg), de Dominique Noguères de la LDH, de plusieurs cinéastes. Je fus invité à témoigner lors de cet hommage sur le parcours en Bretagne de René Vautier.
René Vautier, avant d’être le cinéaste mondialement connu, avait été un jeune élève du Lycée la Tour d’Auvergne à Quimper, résistant à 15 ans.
Il avait participé, dès décembre 1940, avec son groupe des Éclaireurs de France à de nombreux actes de résistance aux nazis et à leurs collaborateurs : aide à l’évasion d’aviateurs tombés dans la région, sabotages (rail, lignes téléphoniques et électriques…), renseignements divers (notamment sur la localisation précise des blockhaus du mur de l’Atlantique).
La ville de Quimper, pour rendre hommage à ces jeunes résistants, dont René et son frère aîné Jean, a érigé en 2008 une stèle à proximité du lieu où ils avaient étudié.
À noter que le Clan des Éclaireurs de Quimper est la seule unité scout à avoir été décorée de la Croix de guerre.
En octobre 2011 René Vautier avait fait don aux archives de la ville de Quimper de divers documents cinématographiques dont l’un de ses films : « Et le mot frère, et le mot camarade » inspiré d’un poème de Paul Eluard.
Piero Rainero.
22 / 06 / 2023
Lire aussi:
Disparition de René Vautier, cinéaste militant communiste et anti-colonialiste: article du Monde
1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)
René Vautier, le porteur de drapeau à droite, en 1945. Le scout de Quimper a effectué de nombreuses « missions », l’année où il préparait son bac: c’était lui qui représentait le clan des Eclaireurs lors des cérémonies officielles (collection René Vautier – repris par Philippe Chapleau et l’équipe du livre « Des enfants dans la Résistance », Ouest-France)
Juin 18 2023
Une joie de découvrir ensemble la magnifique exposition Banksy aux Capucins à Brest avec Philippe Rio, maire de Grigny, la ville de la genèse de cette exposition avec la Constellation et la modeste collection Banksy de Beru, et un groupe d’une quinzaine de camarades communistes finistériens.
Le PCF BREST a fait un don de 500 euros à SOS Méditerranée à l’issue de la visite accompagnée de l’exposition de la star anglaise du street art engagé, une star paradoxale puisqu’on ne connaît d’elle que ses œuvres!
Parce que la solidarité avec les réfugiés et exilés est un devoir politique et moral, parce qu’on ne peut que voir la mort de notre idée de la civilisation et d’une Europe humaniste dans ces centaines de personnes qui meurent chaque année en Méditerranée à cause de la politique répressive et anti immigration de nombre d’États européens (avec des degrés dans l’abjection), et du business des passeurs qui profitent de la misère, parce qu’il faut aider ceux qui sauvent des vies, il faut aider SOS Méditerranée. Bravo aux concepteurs de cette exposition engagée et citoyenne du grand artiste anglais mondialement connu d’avoir ainsi associé les associations solidaires à cette exposition et merci à nos guides et médiatrices pour cette exposition gratuite encore visible jusqu’au 25 juin 2023!
Juin 18 2023
Ce 17 juin 2023, après leur participation à la très belle manifestation de Guingamp, les représentants choisis dans les fédérations des communistes bretons se sont retrouvés le midi et l’après-midi pour évoquer les enjeux de l’animation politique régionale du CRAC (Comité régionale de coordination et d’action du PCF Bretagne), le bilan de la séquence des 3 ans passés, les enjeux et priorités de l’avenir, les dossiers thématiques à continuer à travailler – fête de l’Humanité Bretagne, santé en Bretagne, ferroviaire et mobilités, vigilance antifasciste, formation, lien avec les élus régionaux et les dossiers du Conseil Régional, etc.
Un nouvel exécutif de 16 membres de l’animation régionale du PCF Bretagne a été élu avec pour le Finistère, qui avait 10 délégués présents samedi à Grâces, la présence dans cet exécutif régional du CRAC du PCF Bretagne de 4 camarades: Gladys Grelaud, Ismaël Dupont, Judith Quentel, Taran Marec.
Pour le Finistère, les délégués présents à cette première conférence régionale après nos congrès départementaux de mars (une autre devrait suivre à l’automne) étaient Marie-France Monery, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud, Erwan Rivoalan, Taran Marec, Pierre Thiou, Quentin Ligen, Brieuc Le Guern, Gilbert Sinquin, Ismaël Dupont
Merci aux camarades des Côtes d’Armor pour leur bel accueil après la manifestation de Guingamp pour les hôpitaux publics à laquelle plus de 200 camarades ont participé (3000 à 4000 participants en tout!).
Juin 18 2023
Samedi 17 juin, 18h à 20h, dans les locaux de la section PCF de Brest Rue Berger – Rencontre avec Philippe Rio, maire de Grigny, Président de la coopérative des élus communistes, meilleur maire du monde élu en 2021, par les élus brestois, finisteriens du PCF, les militants communistes et les jeunes communistes sur Brest. Un très bel échange tournant autour du rôle de la Coopérative des élu.e.s, des enjeux travaillés par le maire de Grigny (lutte contre la pauvreté, l’habitat indigne, pour le développement économique dans le respect de l’eau, de la santé publique, de l’économie, etc), et des ambitions programmatiques et problématiques de mandat de nos élu.e.s. Notre élue régionale, nos trois élus départementaux, et des élus de Brest, Le Relecq-Kerhuon, Morlaix, Carhaix, Pont-de-Buis étaient présents à cette rencontre chaleureuse et utile!
Juin 17 2023
Après une participation collective à la manifestation régionale de Guingamp pour la santé et les hôpitaux publics, les représentants des communistes des 4 départements de la Bretagne administrative (Ille-et-Vilaine, Morbihan, Côtes d’Armor, Finistère) se retrouvent à Grâces près de Guingamp ce samedi 17 juin pour leur conférence régionale.
A l’ordre du jour:
– bilan de notre activité régionale depuis le 38ème congrès. Introduction par Philippe Jumeau
– quelles thématiques on veut travailler régionalement dans les mois à venir?
– Quel fonctionnement de notre comité régional, quelle animation ?
– Information sur les projets en terme de formation (Aurélien Guillot)
– Élection du comité régional (16 membres)
Éventuellement, élection de 1 ou 2 porte-paroles/animateurs du comité régional.
Juin 17 2023
Il avait reçu en 2021 la distinction de meilleur maire du monde récompensé par la Mayor World Award. Ce choix était motivé par le fait que le maire de Grigny « a développé une vision positive mais pragmatique dans son combat contre la pauvreté et l’exclusion sociale », pour son volontarisme en matière « d’éducation et de culture » et pour son investissement dans « les énergies renouvelables ».
Philippe Rio est le président de la Coopérative des élus communistes et républicains.
Il est également membre du groupe international Mayors for Peace.
Il participera, avec des élus communistes locaux et régionaux (par exemple l’élue de Callac qui s’était battue pour le maintien du projet Horizons de lieu d’accueil de réfugiés dans sa ville), à différentes rencontres sur l’originalité de l’action et des propositions communistes dans les collectivités locales et sur la protection nécessaire des élus de la République face aux menées violentes, xénophobes, racistes, sexistes des groupes d’extrême droite.
Juste avant son retour à Paris, nous proposons à la presse locale de venir le rencontrer lundi 19 juin à 9h30 dans les locaux de la section PCF de Brest rue André Berger.
De 8h30 à 9h30, il aura rencontré et échangé avec des actrices et acteurs locaux associatifs et syndicaux.
Sa venue est l’occasion de rappeler que des forces associatives, syndicales, politiques peuvent travailler ensemble pour défendre la paix, les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, la nécessité d’accueillir les réfugiés dans la dignité, la nécessité de défendre et promouvoir les services publics locaux.
Brest, le 15 juin 2013.
Juin 17 2023
Photo Christine Prunaud – Exposition Bansky à Brest, espace des Capucins
Notre camarade Philippe Rio maire de Grigny (qui a été élu « meilleur maire du monde » par la City Mayors Foundation, une organisation à but non lucratif) sera présent sur Brest. C’est dans sa ville de Grigny qu’a eu lieu la première exposition de la « Banksy Modeste Collection »
En sa compagnie nous pourrons visiter l’expo ce dimanche à 11 h aux ateliers des Capucins à Brest
Nous disposons de 30 places seulement et d’un coupe fil ! Donc merci de vous inscrire
Le rendez vous sera à 10 h 45 au passage des arpètes à l’étage
Banksy Modeste Collection
Passage des Arpètes – Salle des expositions
Du 10/06/2023 au 25/06/2023
11h-19h
Nocturnes les samedis 10 et 24 juin jusqu’à 22h.
Plongée dans l’univers engagé et humoristique de l’un des artistes d’art urbain les plus emblématiques de sa génération.
2007, Béru se retrouve au hasard dans l’atelier d’un graffeur à Londres. Quelques semaines plus tard, il réalise qui il a rencontré. Les œuvres, l’esprit, les combats de l’artiste résonnent en lui. Il décide de collecter tout ce qui est à sa portée : stickers, dessous de verres, billets d’expos, pochoirs, affiches d’expositions, cartes postales, dessins ou encore sérigraphies à faible tirage… Au fil des années, il constitue la collection exceptionnelle qui est présentée ici.
Les œuvres de Banksy sont des invitations à casser les clivages, à nous confronter à nos contradictions et à regarder poétiquement le monde. Et si Banksy préserve le mystère de son identité, c’est aussi sans doute pour mieux rendre visible les combats qu’il mène, ceux d’un artiste engagé et pacifiste.
C’est pourquoi, au-delà de l’évènement culturel, cette exposition se veut aussi un acte solidaire. Comme toujours aux Ateliers des Capucins, l’entrée est gratuite, car l’accès de tous à la culture n’est pas une option. Mais les visiteurs sont invités à faire un don selon leur envie et leurs moyens. Celui-ci sera reversé à des associations qui agissent pour un monde plus humain et plus juste.
Entrée gratuite – Pas de réservation possible
Pas de visites guidées – Médiateurs présents sur place au cours de la visite
Les visiteurs auront la possibilité de soutenir des associations partenaires locales impliquées dans le champ de la solidarité à travers des dons.
Avec : Banksy Modeste Collection, Marc Echafaudages, La Recyclerie Un peu d’R, La Cimade, SOS Méditerranée, Ligue des Droits de l’Homme, Secours Populaire français, Cent pour un toit, MPT Valy-Hir, APF France Handicap, La Halte, ADÉ (Aide aux droits des personnes étrangères), ADJIM (Accompagnement des jeunes migrants), A.J.D (Amis de jeudi dimanche).
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com
Juin 15 2023
Juin 11 2023
Nos camarades de la commission Fête du PCF Finistère, Ronan Tanguy, Claude Bellec, Gilles Dusautiez, Jeannine Daniel étaient a Brétigny sur Orge Plessy Pâte pour repérer l’emplacement du PCF Finistère pour la prochaine fête de l’huma, verser les premières ventes de la vignette bon de soutien et prendre les informations sur la fête de l’humanité 2023. Accueil sur site à 9h30 le 10 juin, dans l’Essonne, discours de Nicolas Condovillier, directeur technique de la Fête, présentation de la fête par Thibault Weiss, de la programmation par Maud Vergnol, et des aspects techniques par Théo Serfaty, avant le discours de Fabien Gay, directeur du journal L’Humanité, et de la reconnaissance de l’emplacement du stand Finistère in situ. Il nous tarde d’y être, et maintenant 400 vignettes bon de soutien à vendre dans le Finistère au prix de 40 euros, ouvrant droit aux 3 jours de la Fête de L’Humanité, les 15, 16, 17 septembre 2023.
Juin 11 2023
Malgré la pandémie qui nous a frappés en 2020, partout en France les fermetures des hôpitaux continuent !
Si nous avons pu faire face à la pandémie ce fut grâce à l’investissement de nos personnels soignants qui sortent aujourd’hui exsangues à cause des moyens humains et financiers qui ont fait défaut.
Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, est sans aucun doute dans la droite ligne de la politique néo-libérale du gouvernement. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, l’annonce qui est faite est ressentie, à juste titre, comme une injustice supplémentaire par la population.
Cette politique est dévastatrice pour l’ensemble du secteur de la santé. Notre région Bretagne, comme malheureusement bien d’autres, est confrontée à cette logique comptable qui a pour conséquence la non prise en compte des besoins des populations. Elle renforce à juste titre le sentiment de délaissement.
C’est notre santé qui est en danger avec un accès aux soins qui se réduit jour après jour comme peau de chagrin !
Sous le dernier quinquennat, plus de 17 000 lits ont été fermés dont 5 400 en 2020 en pleine pandémie ! Depuis 2008, ce sont 10 000 postes qui ont été supprimés par an !
Nous avons besoin d’une mobilisation unitaire de toutes les organisations politiques, syndicales, associatives, citoyennes pour la défense de nos hôpitaux et structures de santé.
La fermeture annoncée ou possible des maternités, comme celles de Guingamp, Carhaix, Lannion, Ploërmel et Redon, ou encore Landerneau est la pierre angulaire à la fermeture des hôpitaux de proximité.
Les Fédérations du Parti Communiste Français de la Région Bretagne sont solidaires des personnels de ces hôpitaux, de la population, qui luttent pour maintenir un accès aux soins de qualité dans un environnement assurant une prise en charge rapide.
Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au secteur privé et aux profits, notre système de santé et donc, notre Sécurité Sociale, immense progrès de civilisation portée par Ambroise Croizat, ministre communiste du travail.
Il est temps de dire stop !
Face à la colère qui ne cesse de grandir dans les établissements sanitaires et sociaux, le personnel et les usagers exigent l’arrêt des fermetures, la réouverture des lits fermés et l’accès pour toutes et tous à l’offre de soins publics.
Le PCF propose un grand service public de santé et d’action sociale :
L’arrêt des restructurations hospitalières
L’embauche de 300 000 emplois dans le secteur
L’augmentation généralisée de tous les salaires des professionnels
Les fédérations de Bretagne du PCF appellent à participer au rassemblement le 17 juin à Guingamp, aux côtés du personnel hospitalier, des organisations syndicales, des partis politiques, des associations, de la municipalité.
Juin 10 2023
Afin de nous retrouver nous proposons d’organiser un grand pique-nique avec barbecue des sections du Pays de Brest et du Relecq-Kerhuon le 2 juillet à partir de midi à la salle de la MMA au Relecq-Kerhuon entre camarades et amis pour passer un moment de convivialité
Merci de réserver cette date et de nous indiquer dès à présent le nombre de personnes intéressées.
Il est prévu d’y organiser en plus un tournoi de pétanque .
inscriptions sur pcf.sectionbrest@gmail.com
Juin 10 2023
A Brest, le 08 / 06 / 2023
Communiqué du PCF Finistère : De la liquidation du Fret SNCF aux 140 ans de la ligne Morlaix – Roscoff, mobilisons-nous pour la défense du rail!
En application des traités de Maastricht et Lisbonne, suivant avec zèle les injonctions des directives européennes libérales de laisser faire les marchés capitalistes, nos gouvernements successifs ont progressivement libéralisé nos services publics.
Ainsi, le fret ferroviaire a été ouvert à la concurrence en 2006 en France sous la mandature de Nicolas Sarkozy.
De 2002 à 2018, les volumes transportés par le train sont passés de 50 milliards de tonnes.km (GTK) à seulement 33 GTK. L’essentiel du tonnage abandonné ou perdu par la SNCF est allé directement à la route.
Depuis 20 ans. la part modale du transport ferroviaire sur l’ensemble des marchandises transportées en France est passée de 14,6 % en 2002 à 10,7 % en 2021 et, la part modale du transport routier de marchandises est aujourd’hui de 94% en Bretagne. Fondés sur une politique libérale (dérégulation, baisse des coûts), Fret SNCF a perdu plus de 10 000 emplois sur la même période et il ne reste plus aujourd’hui que 15 agents pour toute la Bretagne !!!
Les plans de relance (2003, 2007, 2009, 2011, 2016, 2021) se sont révélés totalement stériles du fait des spécificités ferroviaires et de la distorsion de concurrence persistant avec le mode routier qui fait supporter ses coûts à la collectivité (infrastructures, pollution…) et qui conduit les marchés à choisir le moins-disant social et environnemental.
Après les deux réformes du ferroviaire en 2014 et 2018 portant prétendument déclinaison des différents paquets ferroviaires, la Commission européenne a ouvert, le 18 janvier dernier, une procédure contre l’État français relative au prétexte de soutien financier dont Fret SNCF aurait bénéficié sur la période 2007–2019.
Loin des discours de façade et des bonnes intentions affichées, le gouvernement et la direction de Fret SNCF, anticipant une décision défavorable, se préparent à renoncer à une partie conséquente de l’activité de Fret SNCF et à créer une nouvelle structure juridique pour que la Commission conclue à une transformation majeure de l’entreprise et donc à la discontinuité.
Cette procédure pourrait conduire à une faillite du transport ferroviaire de marchandises en France, en portant un coup fatal à l’opérateur public avec de nouvelles suppressions massives d’emplois et un nouveau report des trafics ferroviaires sur la route.
Après 15 ans de libéralisation du Fret ferroviaire, le verdict est sans appel : les marchés ont choisi le transport routier !
Pour le PCF cette situation est inacceptable et les attaques contre l’opérateur public Fret SNCF doivent prendre fin immédiatement !
L’État ne peut définitivement abandonner Fret SNCF et laisser le secteur entre les mains du marché. Dans notre pays le secteur du transport représente le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) avec 30 % d’ émissions de CO2. De fait, l’objectif de la neutralité carbone à l’horizon 2050, telle que reprise dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), est inatteignable sans diminuer l’impact des transports.
Fret SNCF est d’utilité publique et doit se développer pour répondre à l’intérêt général ! Nous réclamons une politique et des subventions dédiées pour répondre à l’urgence climatique et sanctuarisées dans un budget de programmation ferroviaire jusqu’en 2050. Le fret ferroviaire nécessite une action publique forte pour sortir de la rentabilité immédiate.
L’entreprise publique ne doit pas être démantelée mais protégée des aléas et du court-termisme du marché et des mesures sérieuses et incitatives urgentes pour la relance du transport ferroviaire doivent être prises le plus rapidement possible.
Les modes de transports (rail, routes, voies fluviales, aérien) doivent être, organisés, régulés sans distorsion de concurrence, complémentaires selon les tonnages, les distances, les délais, et un engagement sérieux en liaison avec les Régions doit être pris pour relier les infrastructures stratégiques entre elles (MIN, ports, grands sites logistiques…) et réorienter les flux de marchandises vers des solutions ferroviaires.
Concernant notre département, les ports en eau profonde de Brest et de Roscoff doivent être inscrits et raccordés au réseau européen RTE-T.
La ligne Morlaix – Roscoff, dont nous célébrons les 140 ans ce samedi 10 juin à Saint-Pol-de-Léon, doit être rénovée entièrement, inscrite au prochain contrat Etat-Région avec une participation financière de l’Europe compte tenu de la liaison maritime la plus proche avec l’Irlande.
L’histoire des 140 ans de la ligne Morlaix – Roscoff l’a démontré, la zone légumière du Léon, très importante ou principale région productive de légumes d’hiver d’Europe, doit pouvoir être raccordée à nouveau par le ferroviaire au MIN de Rungis et pourquoi pas bénéficier en hiver du train des primeurs Perpignan-Rungis qui lui circule principalement au printemps et en été. D’autres liaisons ferroviaires étant possibles selon les besoins, comme la ligne Landerneau-Quimper via Nantes , afin de desservir le sud de la France, l’Espagne , l’Italie…
Par la mobilisation des citoyens et la volonté politique, avec l’aide de l’État le Perpignan-Rungis a été relancé. Un train Roscoff-Rungis est également possible très rapidement.
Juin 10 2023
Les retraité.e.s ont le droit aux jours heureux STOP aux politiques qui maltraitent les retraité∙e∙s.
Aujourd’hui, les retraité.es subissent de plein fouet les effets délétères de l’inflation. Face à une inflation à 2 chiffres, notamment sur l’énergie et les produits alimentaires, la réponse de ce gouvernement c’est la politique des petits chèques. De mars 2022 à mars 2023, l’Indice des prix à la consommation a augmenté de 7,3 %, et les prix des produits alimentaires ont grimpé de 15,8 %. Cela contraint les retraités à se nourrir de moins en moins bien avec un impact réel sur leur santé!
Pour le droit à l’autonomie.
La mobilisation des salarié∙e∙s et des retraité∙e∙s est indispensable pour imposer l’intégration du droit à l’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité sociale, financé par les cotisations sociales, au sein d’une Sécurité sociale intégrale.
Dans le cadre d’une nécessaire loi sur le grand âge et l’autonomie, gagnons la mise en place d’un grand service public de l’autonomie, en établissements ou à domicile avec 200.000 embauches dans les EHPAD et 100.000 dans le secteur de l’aide à domicile.
La retraite un choix de société.
Chacune et chacun doit pouvoir faire valoir ses droits à une retraite à taux plein à 60 ans, avec un revenu de remplacement net équivalent à 75 % du revenu net d’activité (primes incluses), calculé sur la base des dix meilleures années primes comprises, et indexé sur les salaires.
Une autre réforme des retraites est possible en agissant pour la création d’emplois et l’augmentation des salaires et en faisant contribuer le capital.
La fédération du Finistère du PCF appelle les retraité.e.s à participer nombreux au rassemblement le 15 juin à 11 h Place de la Résistance à Quimper et au dépôt de motion à 11 h 30 à la préfecture. ( Pique nique revendicatif sur le plateau de la déesse)
Juin 02 2023
Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère se sont rassemblés devant la préfecture à Quimper. Ils pointent « l’urgence d’agir » sur les prix de l’énergie en forte augmentation. | OUEST-FRANCE
Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère s’est rassemblée devant la préfecture à Quimper pour aborder la problématique de la crise énergétique.
Mercredi 31 mai 2023, à 16 h 30, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère se sont rassemblés devant la préfecture à Quimper. Ils pointent « l’urgence d’agir » sur les prix de l’énergie en forte augmentation.
« On a demandé à être reçu par le préfet pour parler de la crise énergétique et de la souffrance du pays par rapport à cette situation, introduit Bernard Jasserand, maire adjoint de la mairie de Kerfeunteun, à Quimper. On vient avec des analyses et des propositions concrètes. Ce que l’on souhaite, c’est une sortie du marché spéculatif de l’énergie et européen et revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec nos deux historiques : EDF et gaz de France. Avec un accès aux tarifs réglementés du gaz et de l’électricité pour tous avec une TVA à 5,5 %. » Pour rappel, les tarifs réglementés du gaz devraient prendre fin le 1er juillet 2023.
Une délégation a été reçue vers 17 h par le directeur de cabinet du préfet, Denis Revel. Outre Bernard Jasserand, elle était composée d’Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF. Mais aussi Jacques Rannou, maire-délégué de Kernevel, Patrick Gambache, premier adjoint de Morlaix, Taran Marec, conseiller municipal à Brest et Gladys Grelaud, conseillère régionale.
Juin 02 2023
Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère s’est rassemblée devant la préfecture à Quimper pour aborder la problématique de la crise énergétique.
« On a demandé à être reçu en préfecture pour parler de la crise énergétique et de la souffrance de la population par rapport à cette situation ». Ces quelques mots, prononcés par Bernard Jasserand, adjoint à la maire de Quimper, expliquent la présence de cette quinzaine d’élus et militants communistes, ce mercredi 31 mai, devant la préfecture du Finistère. Vers 17 h, le directeur de cabinet de Philippe Mahé était ainsi chargé d’accueillir une délégation et d’entendre ses doléances.
« On veut que le secteur énergétique français sorte du marché spéculatif européen, pour revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec les deux historiques, EDF et Gaz de France », ajoute l’élu quimpérois. Autres requêtes : « Un accès au tarif réglementé pour tout le monde (l’État doit renoncer à sa suppression au 1er juillet) et une TVA à 5,5 % comme tous les produits de première nécessité ». L’élu communiste de ponctuer : « On est capable en France de revenir à des tarifs beaucoup plus bas. Et c’est ce que l’on est venu dire au préfet ».
Juin 02 2023
Rencontre de M. REVEL Directeur du cabinet du Préfet du Finistère.
Quimper le 31 mai 2023.
Présentation de la délégation d’élus communistes finistériens qui m’accompagne ;
Ismaël DUPONT, secrétaire départemental du PCF et Conseiller départemental du Finistère.
Gladys GRELAUD, Conseillère Régionale de Bretagne (Excusée)
Jacques RANNOU, Maire délégué de Kernével.
Patrick GAMBACHE, 1er Maire-Adjoint de Morlaix.
Taran MAREC, Conseiller Délégué de Brest.
Bernard JASSERAND, Maire-adjoint de Quimper.
La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement et c’est tout le pays qui souffre :
Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des associations qui restreignent leurs activités, des artisans menacés par la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Cette situation n’est plus supportable !
La grave crise énergétique qui frappe le pays, qui s’ajoute à une inflation record subie par la population, n’est pas une fatalité. Les militants et élus communistes interviennent pour avancer des analyses et porter des propositions. Quimper, Morlaix, le Relecq-Kerhuon, Briec, …dans la période récente nous sommes à l’origine de plusieurs vœux ou motions adoptés le plus souvent à l’unanimité par les conseils municipaux.
On nous avait pourtant promis une ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité qui allait faire baisser les factures.
Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat gaz de longue durée stabilisée, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre ¼ de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42 € le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500 €.
L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 15 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle, elle est structurelle. Il faut en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et abolir la loi Nome.
C’est dans ces conditions, dans une situation de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, que les collectivités locales ont construit leur budget 2023. A Quimper, ville où je suis élu, nous devons faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 millions d’€ (+320 % sur 2022) qui vient littéralement plomber nos finances ? Je suis également conseiller communautaire de Quimper Bretagne Occidentale qui est dans la même difficulté. Hormis certaines communes concernées par le bouclier tarifaire, c’est l’ensemble des villes et des collectivités territoriales qui connaît cette situation, les élus qui m’accompagnent pourront en témoigner.
J’entends actuellement le gouvernement qui disserte sur la reconquête de notre industrie, mais comment engager son développement avec un tel coût de l’énergie ? Duralex, Arc, Arcelor Mittal, le groupe Vert Marine et d’autres ont réduit leurs productions ou fermé des installations.
Et c’est dans cette période difficile que le gouvernement entend supprimer au 1er juillet le tarif réglementé du Gaz, alors que ces tarifs sont essentiels pour protéger les plus fragiles, qui ont besoin d’une visibilité et d’une stabilité sur leurs dépenses énergétiques pour pouvoir vivre décemment. Ils permettent également une transparence dans la fixation des tarifs empêchant les fournisseurs de pratiquer des tarifs excessifs pour les plus modestes.
La fin des tarifs réglementés du gaz au 1er juillet 2023 s’accompagnera de la fin du « bouclier tarifaire » prévue également à cette date. Ainsi 2,6 millions ménages vont se retrouver dans la jungle du marché, livrés au caractère volatil et imprévisible des marchés financiers, où seuls les spéculateurs en tous genres sont les maîtres des factures.
Nous n’acceptons pas que le pouvoir d’achat des Français, nos emplois et nos services publics soient sacrifiés sur l’autel de la libéralisation de l’énergie. L’ensemble des TPE, PME, des collectivités et syndics de copropriétés, exclues des tarifs réglementés en 2020, doivent pouvoir re-souscrire à ce mécanisme alors qu’elles sont aujourd’hui confrontées à des prix de marché vertigineux.
Ecoutez l’ensemble des associations de défense des consommateurs et les organisations syndicales de GRDF, qui alertent sur les risques encourus par les usagers du gaz avec la fin des tarifs réglementés.
Nous demandons au Gouvernement de renoncer à la suppression des tarifs réglementés du gaz.
Il est aujourd’hui primordial de maintenir ces tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution.
A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.
Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.
L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner, c’est un secteur stratégique à extraire des griffes du marché, des intérêts privés et des logiques de concurrence.
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Nous demandons donc au Gouvernement :
Juin 01 2023
Rassemblement d’élus et de militants communistes ce 31 mai devant la préfecture du Finistère à Quimper avant la réception d’une délégation en préfecture pour dénoncer l’explosion des prix de l’énergie pour les particuliers, les entreprises et les collectivités, l’installation de logiques spéculatives, de profits financiers sur ce bien commun essentiel qui mérite des prix à hauteur des coûts réels de production de l’électricité et un retour à des tarifs régulés, une sortie du marché européen et des logiques néo-libérales, pour garantir l’accès à l’électricité et au gaz pour tous, le droit au chauffage et le pouvoir vivre des citoyens. Nous avons rappelé les motions et vœux pour un retour à une maîtrise publique complète de l’énergie que les élus communistes avaient portés dans plusieurs collectivités, et qui avaient été très largement approuvés par les conseils municipaux: à Quimper, Morlaix, Briec, Le Relecq Kerhuon, etc.
A la suite d’une demande formulée il y a un mois environ, une délégation d’élu.e.s PCF conduite par Bernard Jasserand, adjoint au maire à Quimper, avec Ismaël DUPONT Conseiller départemental, responsable du PCF du Finistère, Jacques RANNOU Maire délégué de Kernével, Taran MAREC Conseiller délégué de Brest, Patrick GAMBACHE 1er Maire-adjoint de Morlaix, était reçue en préfecture par le directeur de cabinet du Préfet M. Revel le mercredi 31 mai à 17h.
Flambée des factures énergétiques.
Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des artisans qui redoutent la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Ce n’est plus supportable !
C’est tout le pays qui souffre.
Et c’est dans ce contexte que le gouvernement veut supprimer le Tarif Régulé de Vente de Gaz au 1er juillet et le bouclier tarifaire qui protègent les particuliers.
Ainsi 2,6 millions ménages pourraient se retrouver demain dans la jungle du marché.
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Rassemblés le 31 mai devant la préfecture de Quimper pour exiger :
Le Vœu de notre camarade Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier (élu PCF) à Quimper, a été adopté à l’unanimité (avec l’abstention de la droite) au Conseil Municipal de Quimper le 30 mars 2023.
Voici ce vœu important.
Un vœu comparable travaillé déjà avec Bernard Jasserand dans le cadre d’une campagne départementale sur l’énergie avait été voté à l’unanimité au Conseil Municipal de Morlaix 2 mars 2023
https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/conseil-municipal-de-morlaix-ismael-dupont-exprime-le-voeu-de-la-majorite-de-revenir-a-une-maitrise-publique-de-l-energie-03-03-2023-13289697.php
Vœu.
Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.
Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.
Conseil Municipal de Quimper du 30 mars 2023.
Vœu sur l’énergie.
Comme l’ensemble des villes et des collectivités territoriales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, Quimper construit difficilement son budget 2023 devant faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 Millions d’€ qui vient littéralement plomber ses finances. (1,5 million € en 2022, 4,7 millions € en 2023).
La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement les particuliers, les familles, les associations, les entreprises et les collectivités, c’est tout le pays qui souffre.
Cette situation n’est pas une fatalité.
Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrats gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre 1/4 de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42€ le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500€ a considérablement affaibli l’entreprise publique.
L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, qui avait commencé bien avant la guerre en Ukraine, montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle mais structurelle.
Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.
A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger aux directives européennes pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.
Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.
L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.
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Vœu.
Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.
Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.
Mai 27 2023
A la suite d’une demande formulée il y a un mois environ, une délégation d’élu.e.s PCF conduite par Bernard Jasserand, adjoint au maire à Quimper, avec Ismaël DUPONT Conseiller départemental, responsable du PCF du Finistère, Gladys GRELAUD Conseillère régionale de Bretagne, Jacques RANNOU Maire délégué de Kernével, Taran MAREC Conseiller délégué de Brest, Patrick GAMBACHE 1er Maire-adjoint de Morlaix, sera reçue en préfecture par le directeur de cabinet du Préfet M. Revel le mercredi 31 mai à 17h pour tirer la sonnette d’alarme et proposer des réorientations sérieuses sur le contrôle des prix de l’énergie, dans la logique des vœux et motions que les élues communistes, avec leurs alliés de gauche, ont fait voter dans les Conseils municipaux de Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Briec, notamment.
Flambée des factures énergétiques.
Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des artisans qui redoutent la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Ce n’est plus supportable !
C’est tout le pays qui souffre.
Et c’est dans ce contexte que le gouvernement veut supprimer le Tarif Régulé de Vente de Gaz au 1er juillet et le bouclier tarifaire qui protègent les particuliers.
Ainsi 2,6 millions ménages pourraient se retrouver demain dans la jungle du marché.
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MERCREDI 31 MAI 2023 à partir de 16h00 devant la Préfecture de Quimper
Rassemblons-nous devant la préfecture de Quimper pour exiger :
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Le Vœu de notre camarade Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier (élu PCF) à Quimper, a été adopté à l’unanimité (avec l’abstention de la droite) au Conseil Municipal de Quimper le 30 mars 2023.
Voici ce vœu important.
Un vœu comparable travaillé déjà avec Bernard Jasserand dans le cadre d’une campagne départementale sur l’énergie avait été voté à l’unanimité au Conseil Municipal de Morlaix 2 mars 2023
https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/conseil-municipal-de-morlaix-ismael-dupont-exprime-le-voeu-de-la-majorite-de-revenir-a-une-maitrise-publique-de-l-energie-03-03-2023-13289697.php
Vœu.
Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.
Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.
Conseil Municipal de Quimper du 30 mars 2023.
Vœu sur l’énergie.
Exposé des motifs.
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Comme l’ensemble des villes et des collectivités territoriales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, Quimper construit difficilement son budget 2023 devant faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 Millions d’€ qui vient littéralement plomber ses finances. (1,5 million € en 2022, 4,7 millions € en 2023).
La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement les particuliers, les familles, les associations, les entreprises et les collectivités, c’est tout le pays qui souffre.
Cette situation n’est pas une fatalité.
Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrats gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre 1/4 de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42€ le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500€ a considérablement affaibli l’entreprise publique.
L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, qui avait commencé bien avant la guerre en Ukraine, montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle mais structurelle.
Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.
A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger aux directives européennes pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.
Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.
L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.
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Vœu.
Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.
Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.
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Mai 24 2023
Mai 24 2023
Mai 18 2023
Des vignettes bons de soutiens offrant droit à l’entrée sur les 3 jours de la fête à vendre auprès des militants communistes au prix de 40 euros. Inscription pour être bénévole sur le stand du FINISTERE: federation@29.pcf.fr – PCF FINISTERE 5 Rue Henri Moreau, 29200 Brest 02 98 43 47 78
DECOUVREZ LA DEUXIEME VAGUE D’ARTISTES
Nous sommes tellement heureux.ses de pouvoir enfin vous dévoiler les 14 nouveaux noms qui enflammeront la Fête de l’Humanité
Vous retrouverez les frères toulousains Bigflo et Oli, les inséparables Djadja & Dinaz, la rockstar des Balkans Goran Gregovic, la poétique Souad Massi, le duo décalé Caballero et JeanJass, la voix singulière de Zaho de Sagazan, la drill de Ashe 22, la New-Yorkaise Suzanne Vega…
Mai 18 2023
Mai 18 2023
Brest, le 17 mai 2023
Objet : Proposition de loi organique visant à indexer la dotation globale de fonctionnement sur l’inflation
Madame la Maire, Monsieur le Maire, cher-e collègue,
Le 4 mai dernier, dans le cadre de la journée parlementaire réservée au groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine où siègent les députés communistes, 7 textes ont été inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale dont la proposition visant à indexer la dotation globale de fonctionnement sur l’inflation.
Cette proposition de loi reprend une recommandation partagée par l’ensemble des associations d’élus et relève du bon sens économique.
La DGF n’est pas une aumône de l’État envers les collectivités locales. Bien au contraire, elle est un dû et représente une véritable reconnaissance du rôle majeur joué par ces dernières dans l’accomplissement de leurs missions de service public, et ce, en dépit des contraintes budgétaires et de l’inflation qui pèsent sur elles.
Cependant, malgré un avis favorable de la commission des lois, le gouvernement et sa majorité relative ont entravé les débats afin de faire échouer l’adoption de cette proposition au nom de « l’efficacité de la dépense publique », et nient le rôle-clé des collectivités locales pour l’investissement et la croissance.
La posture adoptée par le gouvernement envers cette proposition largement consensuelle témoigne d’un manque de responsabilité politique et de considération envers les collectivités locales, qui ne peuvent plus continuer à être traitées comme une variable d’ajustement. Il est pourtant crucial d’agir et de tout mettre en œuvre pour les soutenir.
Le Parti Communiste Français sur notre département du Finistère souhaitait vous en faire part et vous pouvez compter sur la détermination de nos députés, en premier lieu, le Président du groupe André CHASSAIGNE et le Député du Nord Fabien ROUSSEL qui restent mobilisés sur cette question.
Nous vous prions de recevoir, Madame la Maire, Monsieur le Maire, cher-e collègue, nos salutations les plus cordiales.
Ismaël DUPONT Secrétaire départemental PCF Finistère
Gladys Grelaud, Référente de la Coopérative des élus communistes dans le Finistère
Mai 14 2023
« On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels ». La phrase célèbre d’Anatole France pourrait-elle servir de devise à la politique annoncée par Emmanuel Macron ?
Emmanuel Macron a annoncé le 20 janvier à Mont de Marsan, lors de ses vœux aux armées, l’octroi d’une enveloppe de 413 milliards d’euros supplémentaires aux budgets de la Défense pour l’exercice 2024-2030, soit une augmentation de plus de 100 milliards d’euros par rapport à loi de programmation militaire 2019-2024.
Il faut mettre en relation cette augmentation substantielle avec les 12 milliards que le gouvernement dit chercher désespérément pour justifier son projet de réforme des retraites! La question qui est posée à l’humanité, est celle des conditions et gestes à produire pour emprunter la seule voie possible pour notre avenir commun : celle des résolutions diplomatiques des conflits existant ou à venir.
La paix est un projet politique au cœur des luttes émancipatrices. Le politique doit primer sur la force pour que la paix devienne un projet global pour l’humanité. La paix répond à l’urgence climatique et à l’exigence de justice pour bâtir des logiques de coopération, de partage, d’entraide et de solidarité. Cela ne peut pas se concevoir sans démilitarisation du monde et une diminution drastique des dépenses d’armement.
Dans ces luttes, les peuples ont besoin de l’Organisation des Nations Unies, du multilatéralisme et d’une culture de la paix pour remettre en cause le commerce des armes, dissoudre l’OTAN et mettre en place des cadres communs de coopération et de sécurité collective. La France doit ratifier le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaire (TIAN) pour un monde sans armes nucléaires.
La fédération du Finistère du PCF appelle à participer massivement au rassemblement du dimanche 21 mai à 14 h au Fret, face à l’île longue à l’initiative du Mouvement de la Paix : « Pour la paix, le désarmement nucléaire, le climat et la justice sociale, la diminution des dépenses d’armement »
Ce rassemblement revêt une importance particulière puisque le lendemain s’ouvrira à l’Assemblée nationale le débat sur la loi de programmation militaire, et plus nous serons nombreux plus nous aurons de chances d’être entendus .De plus, le même jour le président de la république sera à Hiroshima au sommet du G7 et il est important que les citoyens fassent entendre leurs voix sur le thème du désarmement nucléaire
Mai 08 2023