Category: Vie du parti

Congrès de la section PCF de Brest ce samedi 11 mars

3h30 de débat fraternel pour le Congrès de section PCF de Brest ce samedi 11 mars à la Maison des Syndicats avant un repas convivial.

Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan ont été élus co-secrétaires de section, et Claude Bellec trésorière de section à l’issue des débats et du vote des amendements sur la base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».

 

 

 

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars – Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars
Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Mardi 7 mars ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, qui se sont mobilisé·es, par la grève et/ou la manifestation, près de 85 000 manifestants dans le Finistère: un record depuis au moins 20 ans.

Une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces mobilisations. Ces manifestations sont historiquement énormes.

Car les travailleuses et travailleurs de notre pays ont bien compris que derrière les pseudo arguments comptables, le véritable objectif du gouvernement et du Medef n’est pas l’équilibre du système par répartition mais son extinction et sa privatisation.

Ils et elles ont bien compris qu’il s’agissait d’un choix de civilisation, la retraite représentant ce que le patronat déteste, un temps de vie libéré du marché du travail, duquel il ne peut tirer de bénéfices.

Le mouvement contre cette réforme est aussi le catalyseur d’une colère plus profonde qui trouve ses racines entre l’hyper-concentration des richesses dans les mains d’une minorité et les difficultés quotidiennes pour un nombre toujours plus grand de nos concitoyen·nes alors que notre pays n’a jamais créé autant de richesses !

Le tableau se fait en effet chaque jour plus précis : alors qu’en pleine crise les PDG du CAC 40 ont doublé leur rémunérations, que l’homme le plus riche du monde est français, que les dividendes versées n’ont jamais été aussi élevés en France, et que d’un autre coté, nos hôpitaux, nos écoles, l’ensemble de nos services publiques sont mis à mal.

Le bras de fer est donc engagé et depuis le 7 mars, le mouvement est entré dans une nouvelle phase.

Enfin, également sans doute dans notre capacité à ce que fasse irruption dans le débat notre conception de la démocratie. Comme le disait notre sénateur Fabien Gay  » Le jour où le peuple se lève en masse pur dire son refus de la reforme des retraites , l’article 38 est dégainé pour écourter le débat au Sénat. »

Le refus est profond, lucide. Ne pas l’entendre nous placerait dans une situation explosive, comme le rappelle l’intersyndicale dans son communiqué du 7 mars.

C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.

La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.

On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.

La fédération PCF du Finistère soutient les appels de l’intersyndicale  aux  journées de mobilisation interprofessionnelle du samedi 11 mars et du mercredi 15 mars .

Soyons encore plus nombreux  à manifester samedi 11 mars sur les différents lieux de rassemblement et de manifestation du département. 

Manifestation pour les droits des femmes le 8 mars à 18h à BREST – Journée internationale des droits des femmes – Photos Marion Francès

1500 présentes étaient présentes pour la manif pour la défense des droits des femmes à Brest à 18h ce mercredi 8 mars 2023

Avec le PCF Finistère – Visite guidée de l’exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven. Samedi 6 mai, à partir de 10h- Suivie d’une conférence avec Renaud Faroux

Exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven.

Samedi 6 mai, à partir de 10h:

Dans le cadre de ses sessions de formation et d’éducation populaire autour de l’art et de ses enjeux politiques et sociaux, le PCF Finistère organise deux visites commentées d’une heure de l’exposition Willy Ronis à la suite, de 10h15 à 11h15 puis de 11h15 à 12h15 pour deux groupes constitués de 20 personnes maximum, soit 40 places en tout.

Réception des inscriptions: papin.sylviane@orange.fr

Cette visite de l’exposition Willy Ronis sera suivie par une Conférence de Renaud Faroux au port de Brigneau à Moëlan sur Mer

Renaud Faroux notre conférencier historien et critique d’art préféré nous éclairera sur les thèmes Photographie et Humanisme – Les communistes et la photographie – la photographie dans les journaux progressistes et communistes: Regard, Vu, Ce Soir, L’Humanité…

Chacun amène son pique-nique et on partagera.

Pour l’inscription il faudra préciser impérativement l’heure choisie pour la visite guidée à Pont Aven

 

Rose Zehner , militante CGTU , membre du PCF . Photographie prise en mars 1938 par Willy Ronis dans l’atelier de sellerie des Usines Citroën , Quai de Javel , à Paris

Mardi 7 mars: une passionnante conférence d’Amar Bellal pour les Mardis de l’éducation populaire à Morlaix

Mardi 7 mars, 18h-20h30.

Conférence débat d’Amar Bellal pour les mardis de l’éducation populaire du PCF pays de Morlaix: l’énergie, bien commun, entre enjeux sociaux, écologiques, de solidarité internationale.

Une soirée énergie et climat ce soir à Morlaix avec une revue des problèmes globaux (ressources, climat, besoin et droit à l’énergie) pour arriver à la contribution que peut avoir la France pour la résolution du défi climatique. Amar Bella s’est appuyé sur les travaux du GIEC, les conclusions des conférences internationales sur le Climat et les scénarios de RTE 2050 pour parvenir à une France neutre en carbone en 2050.

2h non stop d’une conférence dense et passionnante suivie de 30 minutes d’échanges de questions-réponses où on a essayé de balayer ce sujet d’une actualité brûlante à la fois politique, scientifique, industriel et économique.

Photos Patrick Gambache et Ismaël Dupont – Mardis de l’éducation populaire, Mardi 7 mars.

Fabien Roussel, 7 mars: « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. »

Retraites : « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. » (Fabien Roussel)
Fabien Roussel manifestait dans le Doubs ce 7 mars 2023
Avec plus de 300 cortèges recensés, un record, le mouvement social prend désormais racine partout, il s’élargit en nombre, il s’élargit dans ses formes d’actions avec des blocages de rocades, de ronds-points, de lieux de travail, il s’ancre profondément dans le monde du travail.
En cette journée du 7 mars, la mobilisation a été historique.
On estime que 3,5 millions de personnes ont défilé dans les rues de centaines de villes de France.
Des millions de femmes et d’hommes sont entré·es en grève dans la fonction publique et dans le privé. Et 7 fédérations professionnelles, les cheminots, les énergéticiens, les raffineurs, les dockers, les verriers, les salarié·es du bâtiment et du textile appellent d’ores et déjà à la grève reconductible. Les organisations de jeunesse amplifient la mobilisation dans les lycées et les universités.
Je salue une nouvelle fois l’intersyndicale et le rôle déterminant de tous les militants et militantes des syndicats qui organisent ces mobilisations. Par leur unité et leur détermination, ils font une démonstration exceptionnelle de leur force. Ils redonnent de la dignité et de l’espoir au monde du travail et font preuve de responsabilité dans une situation grave pour le pays.
C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.
La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.
On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.
Alors que le texte est débattu au Sénat, les parlementaires communistes sont pleinement mobilisés pour combattre cette réforme.
J’appelle solennellement le Président de la République à prendre la mesure du moment politique que vit notre pays, à retirer sa réforme ou à la soumettre à referendum pour que le peuple décide.
Pour répondre à l’enjeu de jours heureux au travail et d’une vie de bonheur après le travail, je propose l’ouverture d’un Grenelle des retraites et de l’avenir du travail.
Avec tous les salarié·es, gagnons le progrès social, la paix et la prospérité pour la France.
Paris, le 7 mars 2023.
Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF

Brest: 40 000 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron. Nouvelle manifestation record!

Nouvelle mobilisation extrêmement puissante à Brest ce mardi 7 mars pour exiger l’abandon de la réforme des retraites Macron: 40 000 manifestants (et 85 000 dans le Finistère sur l’ensemble des localités où l’on manifestait: 20 000 à Quimper, 8000 à Quimperlé, 2500 à Carhaix, 15 000 à Morlaix). Un record depuis le début du mouvement, et depuis sans doute 30 ans.

Photos MJCF 29, Gladys Grelaud, UL CGT Brest

Brest – 600 tracts du PCF distribués au marché de Saint-Louis pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars

600 tracts Mars Attaque de distribués ce matin au marché St Louis avec Jean-Paul, Jacques et Erwan pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars!

Congrès de section de Morlaix ce samedi 4 mars 2023 de 9h à 17h

Photos du Congrès de section de Morlaix par Patrick Gambache et Ismaël Dupont – 4 mars 2023

Une vingtaine de camarades de la section de Morlaix du Parti communiste français, intégrant désormais la section de Roscoff (93 adhérents à jour de cotisation, 105 adhérents en tout) ont participé toute la journée ce samedi 4 mars au Congrès de la section de Morlaix, avec le matin un débat riche sur des amendements proposés sur la base commune du 39e congrès du parti communiste: « Une ambition communiste pour de nouveaux « jours heureux » et un débat sur l’organisation et l’activité de la section après un repas convivial, et l’élection du Comité de section, des Secrétaires de section et secrétaires de section adjoint, des trésoriers et trésoriers adjoints, des représentants de la section, titulaires et suppléants (ils seront 15) au Congrès départemental du PCF dans le Finistère le Dimanche 26 mars à Pont-de-Buis, et de nos camarades proposés pour participer au prochain Conseil Départemental du PCF.

Les travaux du Congrès de section avaient été préparés par une AG de section qui avait réuni 21 camarades le 24 février.

Les communistes du Pays de Morlaix sont prêts à s’engager dans l’activité pour les mois et les années à venir.

19 camarades ont été élus au nouveau Comité de section.

Et voici les camarades élus aux tâches de responsabilité exécutive pour la section du Pays de Morlaix du PCF:

– Daniel Ravasio, secrétaire de section (renouvelé dans son mandat)

Michel Lespagnol, secrétaire de section adjoint

– Jean-Luc Le Calvez, trésorier de section (renouvelé dans son mandat)

– Roland Bagnis, trésorier de section adjoint (renouvelé dans son mandat)

Notre comité de section se compose des camarades suivants:

Roland Bagnis

Patrick Béguivin

Martine Carn

Fabienne Cyriaque

Ismaël Dupont

Patrick Gambache

Mariane Gauthier

Roger Héré

Andréa Lauro

Jean-Luc Le Calvez

Yvan Le Gall

Michel Lespagnol

Marie-France Monery

Lucienne Nayet

Jean-Claude Postic

Pascal Pouillet

Daniel Ravasio

Valérie Scattolin

Jean-François Vérant

 

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt! – Communiqué du PCF Pays de Morlaix

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt!

Communiqué du PCF pays de Morlaix

Photo Pïerre-Yvon Boisnard

Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses député-es, de bafouillages en contre-vérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.

Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.

Oublieux aussi des catastrophes réelles celles-là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant en faveur du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.

La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…C’est aujourd’hui !

Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…

Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer ! Nous ne pouvons pas accepter cette contre-réforme qui va réduire considérablement le niveau des pensions de retraite de nos concitoyens et les faire travailler plus pour gagner moins (à la retraite), et perdre de l’espérance de vie en bonne santé et du temps de vie libéré en bonne santé. Une réforme qui pénalise tout particulièrement les femmes.

On peut gagner

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche mobilisée au Parlement contre cette réforme. Mobilisons-nous pour faire plier le gouvernement des riches (19 millionnaires au gouvernement, avec à sa tête Macron, fondé de pouvoir de l’oligarchie, qui veut encore réduire les droits sociaux conquis par les travailleurs et du temps de vie libérée, pour servir ses amis du monde capitaliste).

Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.

Rendez-vous le 7 mars à 11h place de la Barrière à Saint-Martin-des-Champs

Le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars à 17h au Sew à Morlaix, participons au collage participatif pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes avec l’association La Lanterne et le festival voies/voix de femmes.

La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF, le cheminot résistant Pierre Sémard

La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF.

Rendez-vous à Quimperlé mardi 7 mars à 10h30 Place de la gare – Section PCF du pays de Quimperlé, le 4 mars 2023

Mettons la France à l’arrêt !
Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par
son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses députées, de bafouillages en contrevérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.
Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du
Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.
Oublieux aussi des catastrophes réelles celles
là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant au bénéfice du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.
La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de
l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…
C’est aujourd’hui
!
Alors oui, mettons la France à l’arrêt, faisons en sorte que les grèves, les
manifestations, les mobilisations soient plus fortes encore.
Le
monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire, c’est au capital de
payer.

Toutes et tous ensemble, on peut gagner
!
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement dans l’unité
pour contraindre Macron à retirer sa réforme.
R
endezvous à Quimperlé mardi 7 mars à 10h30 Place de la gare
Section PCF du pays de Quimperlé, le 4 mars 2023

Communiqué de la section PCF de Brest pour le 7 mars 2023 – Manifestation contre la réforme des retraites, et les mobilisations des jours suivants

Mettons la France à l’arrêt
Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…
Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer !
On peut gagner
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche l’est aussi, alors mobilisons-nous pour faire plier le
gouvernement.
Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.
Rendez-vous :
 
le 7 mars à 10 h 30 place de la Liberté à Brest à l’appel de l’intersyndicale
le 7 mars à 14 h 30 à la gare de Brest nous rendrons hommage à Pierre Sémard ancien responsable de la CGT Cheminots et du PCF fusillé par les nazis le 7 mars 1942
 
le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes
le 8 mars  Rendez vous à 15 h 40 place de la Liberté à Brest  pour la grève féministe
et à 18 h place de la Liberté pour la manifestation du collectif féministe
 
Les communistes seront présents aux manifestations  avec les tracts ci joints et :
-Dimanche 5 mars au marché St Louis à partir de 10 h 30
-Lundi 6 mars à midi devant les restaurants universitaires
fraternellement
Jean-Paul Cam
 
Calendrier

Une réunion publique sur le thème « Femmes et retraites » se tiendra samedi 4 mars  à 14 h 30, à la salle des syndicats, à Brest  avec Delphine Colin, secrétaire nationale de l’Union fédérale des syndicats de l’État CGT, sur les moyens disponibles pour lutter en faveur de droits à une retraite à égalité des hommes.

Mardi 7 mars journée de grève  et de manifestation contre la réforme des retraites
 
Mercredi 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes
 
Samedi 11 mars 9 h à 18 h congrès de la section du Pays de Brest du PCF à la salle des syndicats
 
Dimanche 26 mars congrès départemental de la fédération du Finistère du PCF
 
7/8/ 9 avril congrès national du PCF

Congrès de section de la section PCF du Pays de Brest le samedi 11 mars 2023

L’énergie, un bien commun essentiel qui doit être soustrait au marché et aux logiques de spéculation – Vœu approuvé à l’unanimité par les élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix du 2 mars 2023

Vœu approuvé à l’unanimité par les élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix –

Conseil Municipal du jeudi 2 mars 2023

Rapporteur: Ismaël Dupont

Flambées des coûts de l’énergie: En finir avec la spéculation sur ce bien essentiel qu’est l’énergie. Revenir à des prix régulés et à une maîtrise publique.

Depuis quelques mois, les coûts de l’énergie explosent, mettant en grande difficulté les particuliers, les entreprises, mais aussi les collectivités.

Pour certains ménages, la situation est déjà dramatique: les deux tiers des ménages en électrique sont en tarif réglementé et un quart seulement des ménages pour le gaz. Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché, et ce d’autant plus que les commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller démarcher des publics vulnérables aux revenus modestes, souvent des personnes âgées. Et pensons au fait que le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été…

Nous sommes aussi inquiets des difficultés des artisans, choqués par les fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation brutale du coût de l’énergie.

Or, il nous semble que le gouvernement refuse jusqu’ici de s’attaquer aux causes réelles du problème.

 
Les « chèques énergie » pour les particuliers ne sont pas demandés par tous ceux qui y auraient droit et sont financés par nos impôts, et donc par les usagers eux-mêmes, sans toucher aux super-profits des distributeurs d’énergie. Les dotations compensatoires aux collectivités confrontées à des fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité ont des critères d’octroi peu lisibles, complexes et limitatifs, qui les rendent restrictives et très difficiles à prévoir sur leur existence à venir et sur leur montant. Dans le meilleur des cas, elles ne financeront qu’une partie des surcoûts de prix de l’énergie pour les collectivités qui en bénéficient.

Des solutions d’économies de consommation, de productions plus autonomes, plus durables et écologiques, des plans de sobriété, sont bien sûr à construire et inventer, mais il restera toujours des besoins à satisfaire mobilisant des consommations d’énergie importantes pour les communes et collectivités territoriales dans leur ensemble.

La conséquence, c’est qu’en ce moment même, les communes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leurs budgets 2023 dans un contexte très éprouvant. A la baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, s’ajoute des factures énergétiques, souvent non prévisibles, qui plombent littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement.

Déjà mises à mal précédemment par des années de baisses de dotations d’état aux effets cumulatifs affectant durablement le montant annuel de la DGF, et aussi dès la deuxième partie de l’année 2022 par le poids inédit de l’inflation sur les coûts des denrées et des travaux, les collectivités sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts. Collectivités en proximité avec les citoyens et leurs besoins, engagées au service de la vie quotidienne des habitants, elles essayent néanmoins de maintenir la qualité des services publics rendus aux citoyens dans un contexte de plus en plus compliqué et tendu. 

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution, restés stables, qui entraînent la flambée des prix, mais bien le fait que l’énergie, tombé dans l’escarcelle du marché, est devenu matière à enrichissement des actionnaires et à spéculation.

Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique dans notre pays, il est aujourd’hui primordial de revenir à des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution. Il faut en finir avec l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

En effet, comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui? Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005. Depuis le 1er juillet 2007, le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence pour les particuliers. En 2010, c’est la la loi NOME (Organisation du Marché de l’Électricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce système fait obligation à EDF de revendre un quart de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits: ainsi le prix de revente de l’électricité d’EDF est de 42 euros à 46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€. 

Le bilan de ces opérations se fait sentir aujourd’hui. La guerre en Ukraine n’est que le révélateur des conséquences d’un système qui fait désormais la part belle à la finance et à la spéculation au détriment des besoins sociaux.

Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire jusqu’à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, par exemple, Total Énergies revend son électricité d’origine nucléaire achetée à prix réduit à EDF dans le cadre de l’Arenh entre 180 et 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés. Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Il faudrait retrouver un tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités.

Il en est tout autrement quand le gouvernement promet aux PME, aux petits commerçants de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh. Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydraulique.

Dans le secteur de l’énergie, la mise en concurrence et les privatisations ont déstructuré un champ d’activité d’intérêt stratégique et public et n’ont pas conduit à une révision à la baisse des prix pour les usagers, bien au contraire.

Nous pensons que les collectivités auraient tout à gagner au retour à une maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec deux EPIC EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

Les élus de la ville de Morlaix souhaitent interpeller l’État sur le besoin de se doter à nouveau d’outils de production, de souveraineté et de contrôle dans le domaine de l’alimentation en énergie et en électricité, qui permettent de contenir les prix et de les stabiliser, aussi bien pour tous les usagers, particuliers, entreprises, collectivités.  

Amar Bellal invité des Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 7 mars: Flambée des prix de l’énergie, sortie des logiques de privatisation et de spéculation, transition écologique pour faire face au réchauffement climatique

Amar Bellal

sera le prochain invité des Mardis de l’éducation populaire,

Le Mardi 7 mars de 18h à 20h, au local du PCF Pays de Morlaix, 2 petite rue de Callac à Morlaix

Conférence-débat suivi d’un apéritif convivial

Ouverte à toutes et à tous, Gratuit.

L’énergie est un bien essentiel, qui conditionne grandement notre qualité de vie et la satisfaction de tous nos besoins en touchant des secteurs stratégiques tel que le transport, l’agriculture, l’industrie et le logement.
Confié au privé, l’énergie est l’objet de spéculation et de stratégie de pénurie organisées à l’échelle européenne afin de la rendre de plus en plus cher et de plus en plus rare.
Comment extraire ce secteur des lois du marché pour qu’il reste en France un service public afin que les usagers paient leurs factures à un prix coûtant de production et non au prix fort de la spéculation du marché?
Et comment produire et consommer cette énergie en tenant compte du défi climatique et du défi de l’épuisement des ressources?
Nous partirons de la problématique climatique sur la base des rapports du GIEC pour en venir à la contribution de la France, nous aborderons les scénarios possible énergétiques possibles pour atteindre une France zéro carbone d’ici 2050, ainsi que le coût de cette transition, la nécessité alors d’avoir un service public fort ainsi que le renforcement de nos filières industrielles.
la revue Progressistes (science, travail et environnement)
Le blog personnel de Amar Bellal
environnement-energie.org

39e Congrès du PCF : Les réunions de section prévues en mars avant le Congrès départemental du dimanche 26 mars à Pont-de-Buis.

Dans le cadre du 39e congrès du PCF, les sections du Finistère débattent du texte national et de leur organisation et activité:

– Pour la section de Brest, Réunion le jeudi 2 mars à 18h15 et Congrès de section le samedi 11 mars de 9h à 18h

– Pour la section de Quimper, Congrès de section le samedi 11 mars de 13h30 à 20h30 salle des Ursulines esplanade François Mitterrand à Quimper

– Pour la section de Morlaix, Réunion le 24 février à 17h30 et Congrès de section le samedi 4 mars de 9h à 18h

– Pour la section du Relecq-Kerhuon, congrès de section le samedi 4 mars à 10h30 au local du PCF, 5 boulevard Gambetta

– Pour la section de Carhaix, Congrès de section le samedi 4 mars à 10h

– Pour les sections du secteur de Quimperlé, congrès de section le samedi 11 mars à Mellac de 10h à 12h30

– Pour les sections de Crozon-Châteaulin, congrès de section le samedi 11 mars

– Pour la section de Rosporden, congrès de section le jeudi 2 mars à 18h (salle de la Boissière, centre des permis de conduire à Kernevel)

– Pour la section du Pays Bigouden, le dimanche 12 mars, à 9h30 à la MPT-Centre social de Pont l’Abbé

Congrès départemental le dimanche 26 mars de 9h à 18h à la salle F.Mitterrand à Pont-de-Buis

Sont attendus au Congrès départemental, au moins 75 délégués des sections du Finistère: 2 pour Audierne-Cap Sizun, 16 pour Brest, 4 pour Carhaix-Huelgoat, 3 pour Crozon-Châteaulin, 3 pour Concarneau, 3 pour Douarnenez, 3 pour Fouesnant, 5 pour Le Relecq-Kerhuon, 3 pour Lanmeur, 10 pour Morlaix-Roscoff, 7 pour le Pays Bigouden, 5 pour Quimper, 5 pour Quimperlé-Moëlan, 4 pour Rosporden, 2 pour Scaër.

8 mars 2023 – Grève féministe : Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Mercredi 8 mars à Quimper « Roland Gori, une époque sans esprit » et Jeudi 9 mars – Invitation Marie-Aline Lagadic – Le Chant des Sardinières – par nos camarades du PCF Quimper, à 18h aux Halles Saint François

Deux rendez-vous à Quimper qui peuvent vous intéresser :
1) le jeudi 9 mars à 18h aux Halles St François de Quimper notre section PCF invite Marie-Aline Lagadic, auteure du Chant des sardinières (livre et CD ) avec sa fille Klervi Rivière à évoquer les luttes historiques des sardinières du pays bigouden et de Douarnenez. Cette conférence-débat en lien avec la journée des Droits des femmes s’inscrit dans la suite des conférences de Quimper Rouge – Kemper Ruz. Elle a été déplacée au jeudi 9 pour des raisons de salle.
2) le mercredi 8 mars est projeté au Katorza à 20h15 en présence de son réalisateur, et suivi d’un débat, le film de Xavier Gayan « Roland Gori, une époque sans esprit » consacré à Roland Gori, psychanalyste, initiateur de l’Appel des appels (qui a fédéré les appels de soignants, d’enseignants…).
En lien avec la commission nationale santé-protection sociale, j’ai été sollicitée par Xavier Gayan pour que notre section PCF accompagne cette projection ( le PCF et les amis de l’Humanité soutiennent la diffusion du film au plan national).
« Aujourd’hui nous vivons dans un monde où la logique de rentabilité s’applique à tous les domaines. Les lieux dédiés aux métiers du soin, du social, de l’éducation… sont gérés par des managers ou des experts pour qui seuls comptent les chiffres, niant les besoins humains. Le psychanalyste Roland Gori se bat depuis des années contre le délitement de notre société. Ce film est un portrait de sa pensée, de son engagement. »
De beaux sujets de réflexion en perspective !
Yvonne Rainero

La section de Morlaix prépare son Congrès de section ce vendredi 24 février 2023

Vendredi soir, il y avait une réunion de section PCF Morlaix, associée désormais aux camarades de Roscoff qui ont fait le choix d’intégrer la section du Pays de Morlaix, pour préparer notre congrès de section du samedi 4 mars.

21 camarades étaient présents sur les 93 cotisants à jour et la centaine d’adhérents que compte notre section du PCF pays de Morlaix et des débats sur toutes les dimensions de notre organisation et la mise en perspective de notre base commune: « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », désormais adoptée par une large majorité des adhérents et soumise aux enrichissements et propositions d’amendements.

Daniel Ravasio, secrétaire de section, a introduit la réunion et avec Lucienne Nayet il a présenté les lignes de force du texte de Base Commune « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » adopté par les adhérents et les enjeux du congrès du 4 mars pour la section, Ismaël Dupont introduisant lui quelques premiers débats généraux sur la question du rassemblement.

 

Les camarades du PCF Relecq-Kerhuon distribuent un tract sur le marché sur l’impact de la réforme des retraites et la question des inégalités professionnelles et face à la retraite entre les femmes et les hommes

Hier matin, samedi 25 février, sur le marché au Relecq-Kerhuon, les camarades de la section PCF du Relecq-Kerhuon ont eu de bons échanges avec les habitants sur la mobilisation contre la retraite Macron pour un autre choix de société à commencer par l’égalité professionnelle !

 

 

Photos section PCF Relecq-Kerhuon, Pierre-Yves Liziar, 25.02.2023

 

 

Lanester, 1er mars, 18h – Mobilisation pour nos retraites – Meeting unitaire de la Nupes avec les parlementaires Pierre Dharréville (PCF), Mélanie Thomin (PS), Marianne Maximi (FI), Daniel Salmon (EELV)

Suite à la proposition du PCF Morbihan de tenir un meeting unitaire au sujet du projet de réforme des retraites en débat parlementaire actuellement, les forces de la NUPES seront présentes mercredi 1er mars à partir de 18 h 00, dans les docks de Quai 9 à Lanester, avec la présence et participation de :

– Marianne Maximi, (LaFI), députée de la 1ére circonscription du Puy de Dôme
– Mélanie Thomin, (PS), députée de la 6ème circonscription du Finistère
– Daniel Salmon (EELV), sénateur d’Ille et Vilaine
– Pierre Dharréville, (PCF), député de la 13ème circonscription des Bouches du Rhône

Toutes les organisations de l’intersyndicale ont été invitées à être présentes, voire à intervenir sous la forme qu’il leur semblera appropriée à l’occasion des prises de parole des parlementaires.

Cette réunion publique est ouverte à toutes et tous, elle sera aussi destinée à préparer de manière unitaire les mobilisations des 7 et 8 mars prochains.

Préparation du Congrès du PCF dans le Finistère: les décisions du Conseil Départemental du 15 février

Le Conseil Départemental du 15 février réuni à la MPT de Quimerc’h à Pont-de-Buis a voté à l’unanimité pour une liste composée à parité de 5 camarades femmes et de 5 camarades hommes pour se rendre au Congrès national du PCF:

Voici les 10 camarades qui viendront au Congrès de Marseille du 7 au 10 avril pour y représenter la fédération du Finistère :

Claude Bellec (Brest), Jeannine Daniel (Scaër), Paul Daumont (Crozon-Chateaulin), Ismaël Dupont (Morlaix), Catherine Flageul (Crozon-Châteaulin), Gladys Grelaud (Brest/Landerneau), Jacqueline Héré (Brest), Taran Marec (Brest), Erwan Rivoalan (Brest), Pierre-Yves Thomas (Carhaix-Huelgoat)

Organisation du Congrès départemental :

CONGRES DÉPARTEMENTAL – le dimanche 26 mars Salle François Mitterrand à Pont-de-Buis, 9h-18h

Samedi 25 février – 9h30-12h30, commission Finances au local de la fédération suivie d’un repas convivial

Commission ouverte aux trésoriers et secrétaires de section, aux membres du CD intéressés. Merci de s’inscrire auprès de Marion à la fédération et de dire si vous rester déjeuner ensuite.

Les Congrès de section auront lieu les 4-5 mars et les 11-12 mars.

Commission Texte examinant les amendements présentés par les camarades et émanant des congrès de section sur le texte de Base commune du 39e congrès du PCF : « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » : le mardi 21 mars à 18h à BREST.

La commission texte sera présidée et animée par Claude Bellec

Commission de Candidature chargée de proposer une liste commune pour le nouveau Conseil Départemental du PCF à l’issue du Congrès départemental et de réfléchir à l’activité et au travail du Conseil Départemental: le mercredi 22 mars à Pont-de-Buis, 17H30

Le Conseil Départemental a décidé par ailleurs:

– D’un courrier des sections PCF aux Parlementaires sur la réforme des retraites

– D’une campagne départementale du PCF sur la question de l’inflation des prix

– D’une campagne départementale du PCF sur la question des prix de l’énergie et des raisons de leur flambée avec plusieurs exigences fondamentales: retour aux tarifs régulés pour les particuliers, les entreprises, les collectivités, sortie de l’Arenh, retour à une maîtrise publique de l’énergie avec EDF-GDF 100% publique, sortie du marché européen de l’énergie. Distribution départementale de tracts sur cette question, courrier aux Parlementaires et au Préfet, Conférence de Presse et demande d’audience au Préfet, Voeux dans les Conseils municipaux et Communautaires

Envolée des prix de l’électricité et du gaz, marché de l’énergie: l’immense gabegie!

La crise énergétique bat son plein. Les coûts de l’énergie explosent mettant en grande difficulté les particuliers, comme les entreprises et les collectivités. Le gouvernement fait mine d’aider, un peu et de manière insuffisante, tout en refusant de s’attaquer aux causes réelles du problème.

Pour certains ménages, la situation est dramatique: les 2/3 des ménages en électrique sont en tarif réglementé et 1/4 des ménages pour le gaz.

Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché et ce d’autant que les démarcheurs commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller dans les quartiers populaires depuis la libéralisation car cela leur est plus facile de convaincre de changer d’opérateurs et d’abonnement chez les personnes âgées, ou chez les personnes aux revenus les plus modestes, ou encore par téléphone. Et le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été.

Citons l’exemple d’une dame à Brest qui a une facture de régularisation 2022 de Total énergie de 6000€ (elle a déjà payé 2000 euros) alors qu’elle travaille en temps partiel subi. Son KwH est à 50 centimes TTC et 18 centimes pour le tarif réglementé sans même avoir 18 degrés dans son logement.

Pensons aussi au cortège de drames des fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation faramineuse du coût de l’énergie, et au chômage qui peut suivre.

Le coût de l’énergie en France qui devient plus élevé que les coûts salariaux aura des effets dissuasifs pour les investisseurs.

Les conséquences catastrophiques de cette gabegie sur notre société toute entière sont à relever, avec l’inflation généralisée des prix et des répercussions sur les particuliers, l’économie, les collectivités, les industries et l’artisanat, le chômage, l’écologie…

La guerre en Ukraine n’étant qu’un prétexte révélateur et la cause véritable la spéculation capitaliste qui a trouvé un espace de profitabilité extrême dans le secteur de l’énergie privatisé et libéralisé.

Le PCF vous aide à y voir plus clair!!! 

Comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui?

Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Les pouvoirs politiques qui se sont succédé depuis se sont appliqués à démanteler EDF et à libéraliser le secteur de l’énergie.

Ces directives s’appuient sur le Traité de Maastricht (1992), puis le Sommet européen de Lisbonne (2002). Le but: satisfaire les appétits des capitalistes en privatisant les secteurs publics très rentables dans le domaine de l’eau, des transports, des télécoms et de l’énergie notamment.

Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005.

Depuis le 1er juillet 2007 (présidence de Nicolas Sarkozy) le marché de l’électricité est ouvert à la concurrence pour les particuliers.

En 2010, Nicolas Sarkozy et François Fillon font adopter la loi NOME (Organisation du Marché de l’Electricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), Nicolas Sarkozy qui n’hésite pas à endetter EDF de 7 milliards d’euros!

Ce système fait obligation à EDF de revendre 1/4 de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits (le prix de revente de l’électricité à prix cassé d’EDF est de 42 euros-46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€!). Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, Total revend son électricité nucléaire acheté à prix bradé à EDF dans le cadre de l’Arenh 180, 200, 300, 400, 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés et de la loi de l’offre et de la demande, sachant qu’on est plutôt en manque d’électricité en ce moment, ayant fragilisé les capacités d’investissement et de maintenance d’EDF sur son parc. C’est ainsi que Fabien Roussel, responsable du PCF, estime que Total Energies a volé entre 6 et 8 milliards à EDF, une part non négligeable des 36 milliards de bénéfices de Total Energies, alors que la facture énergie bondit pour les particuliers et les familles, les entreprises, les collectivités.

Ces concurrents qui se devaient au bout de 12 ans de produire leur propre électricité… ne produisent toujours rien, ou si peu. Ils se gavent sur le dos d’EDF et spéculent sur le dos des consommateurs.

Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Aujourd’hui, c’est le cours de la bourse, avec la spéculation qui l’accompagne, qui entraîne la flambée des prix!

Désormais, c’est la Commission de régulation de l’électricité (CRE) qui propose le montant des TRV à l’Etat et ce ne sont plus les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix! C’est donc bien le cours de la bourse de l’électricité, la hausse des taxes et les marges exorbitantes des fournisseurs privés aux mains des actionnaires exigeant le meilleur rendement qui font s’envoler les tarifs.

Le PCF réclame le retour au Tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités. Au lieu de vagues promesses, véritables opérations de com sans réalité effective substantielle, de chèques énergie, de boucliers tarifaires… Les opérateurs financiers alternatifs n’ont plus à se faire du beurre sur le dos d’EDF et le nôtre.

Que penser d’un gouvernement qui promet aux PME, aux petits commerçants, de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh.

Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydrolique.

Le PCF demande à ce que l’on puisse s’extraire du marché européen de l’énergie quand les prix sont trop en décalage avec les réalités de la production et du prix de production. Nos voisins espagnols et portugais ont obtenu une dérogation de la commission européenne sur l’énergie: nous pourrions agir avec eux.

Il faut en finir avec le racket de l’Arenh qui subventionne des acteurs alternatifs qui ne produisent rien et qui accumule les profits.

Regagnons ensemble notre maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

La nationalisation d’EDF-GDF qui a permis à la France de bénéficier d’une souveraineté énergétique partielle, et d’une électricité accessible et peu chère, a été l’œuvre du programme du Conseil National de la Résistance, mis en œuvre dans ce domaine par le ministre communiste Marcel Paul, ancien enfant de l’assistance publique, paysan puis ouvrier, dirigeant syndical CGT, résistant et déporté, qui deviendra ministre de la Production industrielle à la Libération. Le combat de sa vie fut la création de l’entreprise publique EDF GDF et du programme de production d’électricité par la réalisation de grands équipements hydro-électriques et nucléaires.

Aujourd’hui, les villes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leur budget 2023 dans un contexte de baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, et d’une facture énergétique qui plombe littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement. Ces collectivités peinent à construire leur budget 2023 sans dégrader le service public. Elles sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts.

Ainsi, Quimper QBO doivent faire face à une augmentation de 5 millions d’€ de leur facture d’énergie, Morlaix de 1,2 million d’euros, Plomelin de 128 000€, etc.

Dans les lycées de la région Bretagne, l’impact sur les factures d’électricité est de + 480%, parfois plus, et pour les factures de gaz de + 70%. Les établissements ont vu leur facture multipliées par 4 ou 5 entre 2021 et 2022, et ce n’est pas fini.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché pour retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Sortir du marché ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

 

Communiqué de Presse – Ukraine : Agir pour la Paix, en priorité (Fabien Roussel)

Communiqué de Presse – Ukraine : Agir pour la Paix, en priorité (Fabien Roussel)
Il y a un an, le régime nationaliste de Vladimir Poutine prenait la décision criminelle de lancer une guerre à grande échelle contre l’Ukraine. Depuis un an, se multiplient les bombardements de populations civiles et les crimes de guerre. Des centaines de milliers de victimes, civils et militaires, ont payé de leur vie cette agression contre la souveraineté du peuple d’Ukraine.
Comme nous le faisons depuis le premier jour, nous condamnons radicalement Poutine, responsable de cette tragédie.
Après tant de sang versé, cette folie guerrière doit être stoppée et la Paix mise à l’ordre du jour de toutes les discussions !
Tout doit être mis en œuvre pour trouver le chemin d’un règlement politique, sous l’égide de l’ONU, permettant de restaurer la souveraineté de l’Ukraine, d’établir des garanties de sécurité pour tous les pays de la région, pour l’Ukraine, pour la Russie, et de réunir les conditions d’une paix juste et durable et d’une sécurité collective sur tout le continent européen.
La Paix et le progrès social en Europe sont intimement liés. Car la guerre est une raison de plus, utilisée par les classes dirigeantes, pour imposer des politiques d’austérité et des sacrifices toujours plus importants au monde du travail. Ce sont toujours les mêmes qui en paient le prix fort.
C’est pourquoi refusons, contrairement à d’autres, d’inscrire cette guerre dans un temps long. Nous refusons de suivre les appels de ceux qui veulent nous entraîner dans une guerre contre la Russie au risque de plonger l’Europe dans le chaos d’une guerre mondiale.
Nous appelons la France à choisir le camp de la paix et à retrouver une diplomatie indépendante et constructive en arrêtant de s’aligner systématiquement sur l’OTAN et les Etats-Unis.
Le PCF appelle ainsi le gouvernement français à répondre positivement aux appels pour la paix du secrétaire général de l’ONU, du pape François et aux propositions des pays du Sud qui, lors de la conférence de Munich ont appelé à la création d’un groupe de contact pour la paix sous l’égide de l’ONU. Créons un groupe de pays, incluant de grandes nations comme le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Colombie, le Mexique et tant d’autres en faveur de la paix et pour un désarmement global et multilatéral.
Membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la France dispose d’une voix forte qu’elle doit mettre au service d’un message universaliste. Notre pays doit en finir avec une politique soufflant alternativement le chaud et le froid. Il doit se mettre au service de la recherche d’un règlement politique pour mettre fin aux souffrances et aux destructions et pour stopper la marche à la guerre.
Car pour trouver une issue politique et diplomatique à cette guerre en Europe, il faudra aussi accepter de discuter des choix politiques faits en Europe ces trente dernières années, qui n’ont eu de cesse d’étendre les bases militaires de l’OTAN aux portes de la Russie, contrairement aux engagements pris lors de la chute de l’URSS. Il faudra bien aussi travailler à la réunion d’une conférence pan-européenne de sécurité collective, dépassant la logique de blocs portée par l’OTAN.
Depuis un an, si les pays de l’Union européenne ont déclaré apporter leur soutien à l’Ukraine par la livraison d’armes défensives, ils ont aussi pointé des lignes rouges à ne pas franchir afin d’éviter toute extension du conflit et l’embrasement de toute l’Europe.
Mais ces lignes sont sans cesse franchies. Des armes offensives, susceptibles d’atteindre le sol russe sont désormais fournies au gouvernement de l’Ukraine. Pour quels objectifs ?
Sous injonction de l’OTAN, les pays européens annoncent des plans de réarmement massifs, qui vont bien au delà des besoins de leurs défenses nationales. La France et la Pologne font exploser leur budget militaire. L’Allemagne se réarme également, rompant avec sa tradition pacifiste adoptée après la défaite du nazisme.
Ces logiques de surarmement, de livraison d’armes offensives sont extrêmement dangereuses. Jusqu’où iront ces surenchères aventureuses ? Les pays de l’Europe, nos armées, nos enfants doivent-ils se préparer à entrer en guerre contre la Russie ?
Les Français doivent savoir. Pour le PCF, il est urgent de stopper cet engrenage.
C’est pourquoi nous appelons à l’ouverture dans les plus brefs délais, au Parlement, d’un débat sur les objectifs de la diplomatie française dans ce conflit et sur la livraison d’armes à l’Ukraine.
Le PCF appelle à participer partout en France aux manifestations pour la paix, organisées par le collectif national des Marches pour la paix les 24 et 25 février dans de nombreuses villes de notre pays. Il est solidaire des manifestations pour la Paix qui ont lieu au même moment en Europe et dans le monde.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
Le 23 février 2023.

Hommage à Jean-François Pibouleau, notre camarade de la CGT Renault et du PCF, par Ronan Tanguy

Photo NVO CGT

           Texte d’hommage à Jean-François Pibouleau par Ronan Tanguy, trésorier de la fédération PCF Finistère, à l’occasion de ses obsèques à Guipavas.              

Jean-François PIBOULEAU

C’est avec une forte émotion que je rends hommage à Jean-François aujourd’hui.

L’annonce de son décès a fait remonter tout un tas de souvenirs dont les premiers datent de 1979 ; c’est cette année-là que j’ai fait la connaissance de Paul et Maguy et de leur famille. Jean-François avait 13 ans à cette époque et ça fait donc 44 ans que nous nous sommes rencontrés et cette rencontre aura duré au fil de temps, notamment quand j’ai exercé mon activité d’employé de banque à Guipavas. Jean-François était un des clients que je tâchais de conseiller au mieux jusqu’à lui accorder le prêt immobilier lui permettant d’acquérir son appartement en région parisienne.

Ce moment de nos relations est loin d’avoir été le seul puisque nous avions tous les deux les mêmes engagements, politique et syndical, à la CGT et au PCF.

Lorsqu’il est entré chez RENAULT, en 1990, Jean-François a adhéré à la CGT et au Parti Communiste dans le même mouvement et il n’a jamais renié ce double engagement qui était aussi celui de ses parents.

S’il est resté depuis cette date un militant communiste, Jean-François a choisi de renforcer ses responsabilités au sein de la CGT jusqu’à devenir délégué syndical central de RENAULT en 2020, après avoir exercé les mandats d’élu délégué du personnel, au CHSCT, au CE et au CCE. Membre de la Commission Exécutive de la Fédération CGT des Métaux, il a, dans le même temps assumé des responsabilités au sein de l’Union des Syndicats de la Métallurgie parisienne, ainsi qu’à l’Union Fraternelle des Métallos et s’est investi dans le groupe de protection sociale Humanis.

Je ne passerai pas sous silence la passion sportive qui l’animait dans la lutte bretonne dont il fut un champion reconnu et respecté.

Pas question de suivre de loin la scolarité de ses enfants, donc Jean-François a aussi milité au sein de la FCPE.

Une vie bien remplie, c’est évident, mais beaucoup, beaucoup, beaucoup trop courte.

Quelle immense tristesse accompagnée d’un effet coup de poing à l’estomac d’apprendre son décès si brutal. Tellement inattendu. Et, du coup , les souvenirs se bousculent, dans le désordre, comme celui de la dernière rencontre, il y a seulement quelques semaines dans une manif à BREST. La rencontre précédente, tout à fait fortuite s’est déroulé dans un super marché de Plouarzel quand j’ai vu, au bout d’un rayon, apparaître un caddie dans lequel l’Huma était délicatement posé. Bien sûr , c’était Jean-François, en vacances au camping, en famille, comme tous les étés,  comme du temps de Paul et Maguy.

Comme d’hab, nos bises furent fraternelles parce qu’on était toujours contents de se voir.

Parler de Jean-François sans évoquer La Famille PIBOULEAU serait totalement anachronique, tant ce groupe a toujours été soudé, indissociable les uns des autres. Il faut dire que les malheurs renforcent les liens et les malheurs n’ont pas épargné Les Pibouleau, je m’abstiendrai d’en faire le récit.

Alors, après l’annonce du départ de Jean-François, on cherche une sorte de réconfort pour atténuer notre tristesse et on se rassure un peu en se disant qu’il dormait et qu’il n’a pas vu venir la faucheuse qui fabrique tant de peine.

Je revois son regard qui pétillait quand il allait sortir une plaisanterie, on sentait venir le bon mot, le moment de déconnade.

Tu nous manques déjà Jean-Fanch, mon ami, mon camarade et tu nous manqueras pour toujours. Alors, bien sûr, le temps fera son œuvre et le chagrin laissera place aux souvenirs des bons moments de vie partagés.

Regardez, Monsieur Macron, votre idée de retraite à 64 piges, il y a des travailleurs qui ne la verront pas, ils seront morts avant, comme Jean-François qui s’en est allé à seulement 57 ans.

Justine, Gaétane et Loïc, vous êtes, plus que n’importe qui, noyés de tristesse mais vous garderez dans vos cœurs et dans vos pensées, bien au chaud, le papa et l’homme honnête et droit qu’il fut.

Je te salue au nom de tous, ici, mon ami Jean-François, je ne suis pas le seul à être content d’avoir croisé ta route. Tu aurais mérité de la continuer plus longtemps.

 

Contre la réforme des retraites Macron, rejoins le PCF comme 850 nouveaux adhérents depuis le début de l’année 2023

La dynamique créée par la campagne présidentielle se prolonge avec celle du mouvement social. Et le nombre d’adhésions à notre parti s’amplifie.

Les raisons d’adhésions sont très diverses : envie de s’engager face à l’amplification des crises, d’agir concrètement contre l’extrême droite qui menace, la volonté de soutenir des propositions crédibles à gauche comme celles que nous portons sur le travail ou l’énergie…

Notre forte visibilité dans les manifestations, notre présence médiatique nouvelle avec Fabien Roussel, le tour de France qu’il a entrepris dans lequel chaque étape se termine par une réunion publique où chacun peut lui poser ses questions, lui donner un témoignage, l’implication de tous nos élu·e·s dans le mouvement social et la dynamique unitaire que nous avons impulsée…, tout cela contribue à éveiller l’intérêt pour notre parti.

Pour l’occasion, nous avons édité un bulletin d’adhésion dédié à notre combat contre la réforme des retraites. Tu peux le télécharger ici. (https://assets.nationbuilder.com/…/document_Bulletin…)

Chaque camarade doit avoir avec lui un bulletin d’adhésion à disposition et/ou relayer la page pour adhérer : =AT2qpDK0W5igTw3FMilhQQClc5WArkXPFIuG9q-gHQCLaSXXiWfoZJ5M_yxyLpfMP3VfJoGpp1n2L1xQD_bfcSzSfvRzvWJc-9DN46ztzyJ5LyLUG0l2cdCS2mNKZ2snjGtFamaNLaPCraaMrU_QqViGlLdBeYvf4c__3GVTM_rOvhfSUTzvDWjYsMwcNOGcYLEIVrbIr8tu" target="_blank" rel="nofollow noopener">pcf.fr/adhesion.

« Soyons le nombre et nous serons la force », Émile Zola.

Réforme des retraites – Mars Attaque! – Tous dans la mobilisation le mardi 7 mars et au-delà

Une deuxième manifestation contre la réforme des retraites regroupe 300 personnes à Crozon le samedi 18 février

2ème manif contre la réforme des retraites avec défilé dans les rues de Crozon, organisée par le collectif des citoyens, la ligue des droits de l’homme et la CGT, de nombreux camarades de la section PCF étaient présents. la manif une nouvelle fois a réunie
près de 300 personnes ,un vrai succès, avec des articles de presse dans le télégramme, et ouest france. Photo et commentaire Christian Beaumanoir

 

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Le Télégramme: Une nouvelle mobilisation a rassemblé, ce samedi matin, dans les rues de Crozon, entre 250 à 300 personnes. Le mot d’ordre ? Le retrait du texte pour la réforme des retraites !

Mobilisation constante, ce samedi 18 février 2023, en matinée, à Crozon, où 250 à 300 personnes se sont rassemblées pour manifester contre la réforme des retraites. Munis de banderoles aux couleurs de la CGT ou de pancartes plus personnelles, des familles, des travailleurs et des retraités formaient le cortège coloré et en voix pour déambuler de la place de la Mairie à celle de l’Église, en passant par la rue Poulpatré, le boulevard de la Pralognan ou encore la rue Alsace-Lorraine.

Soutien du PCF Finistère et Carhaix-Huelgoat aux journalistes intimidés et menacés par l’extrême-droite et appel à manifester samedi à Carhaix, 11h30, devant la rédaction du Poher

La fédération du PCF du Finistère et de la section du PCF Carhaix-Huelgoat appellent à manifester très nombreux samedi 25 février devant la rédaction du Poher à Carhaix à 11h30 à l’appel de plusieurs syndicats et du SNJ, pour dénoncer et demander que l’État prenne au sérieux les menaces et tentatives de déstabilisation graves subies par les journalistes et employés du journal Le Poher et une journaliste de France 3 de la part de militants d’extrême-droite.
Nous considérons qu’après les intimidations à son encontre lors de la manifestation de Callac, l’extrême droite montre son vrai visage.
Ce sont les mêmes personnes, très actives sur les réseaux sociaux et très certainement aussi dans des réseaux actifs plus obscurs de la fachosphère bretonne, qui ont été à la manoeuvre avec les méthodes les plus répugnantes et les arguments les plus délirants pour empêcher le projet d’accueil des réfugiés à Callac, en intimidant notamment des élus et des habitants solidaires, défendant l’accueil des réfugié.e.s.
Il est intolérable, en démocratie, que de telles menaces soient proférées. Les communistes finistériens sont inquiets et attentifs à la banalisation qui est faite de l’extrême droite et des agissements de ces groupuscules fascisants.  Jamais nous ne minimiserons le danger qu’ils représentent pour les valeurs humaines fondamentales et la démocratie.

Nous demandons que l’État, la justice et la police, prennent la mesure du danger de l’extrême-droite radicale pour la démocratie, les valeurs de la République et nos vies, et mènent sérieusement et avec des moyens l’enquête pour trouver et condamner les auteurs des menaces de mort contre les journalistes du Poher.

Nous voulons aussi par là-même exprimer notre soutien à l’ensemble des journalistes de la presse régionale et nationale dans leur travail pour produire une information honnête, indépendante, basée sur l’objectivité et les faits.

Les communistes seront toujours du côté de ceux qui défendent les valeurs démocratiques et pratiquent la liberté d’informer contre l’obscurantisme haineux, d’où qu’il vienne.

Plan de sortie de la flotte : d’abord défendre l’activité économique de la pêche en Pays Bigouden – Communiqué du parti communiste du Pays Bigouden

Communiqué du parti communiste du Pays Bigouden

Plan de sortie de la flotte : d’abord défendre l’activité économique de la pêche en Pays Bigouden

Depuis de trop nombreuses années, les gouvernements successifs et leurs représentants ont ignoré la spécificité de la pêche en Pays Bigouden.

Déjà en tension avec l’instauration des quotas de pêche décidée par l’Union Européenne peu sensible à la situation des pêcheurs, des filières qu’ils alimentent et des populations qui vivent des retombées économiques de la pêche, le Brexit est un tournant dans la dégradation de la situation de la pêche en Pays Bigouden. L’accord signé en décembre 2020, lié à la sortie du Royaume Uni de l’Europe – sortie qui aurait d’ailleurs pu être évitée si la préoccupation de nos dirigeants n’avait pas seulement été de nature économique – se fait aujourd’hui gravement ressentir.

Alors que le flou sur le devenir de la réglementation de la pêche dans les eaux britanniques, représentant 20% des prises des bateaux français, était source d’inquiétude, il faudra attendre janvier 2021 pour que les parties s’accordent sur le principe de disposer de licences pour accéder à ces eaux. Mais, faute d’une véritable politique française de la pêche, les négociations seront rudes : le nombre de licences octroyé sera bien en de ça de ce qui était imaginé par le gouvernement Français et de surcroît, elles le seront uniquement sur preuve d’une activité des bateaux dans les zones concernées depuis 2017. L’inquiétude des marins pêcheurs se transforme alors en colère.

Aujourd’hui, au pied du mur d’une sortie d’une part conséquente de la flotte, domine l’amertume. Et, elle est grande. A qui la faute ? A des négociations ratées ? Non ! A des négociations pipées. Car dès le début c’est bien la défense d’un système économique privilégiant la grande pêche industrielle qui a prévalu, jamais l’intérêt des marins pêcheurs ni celui des territoires qu’ils font vivre.

Bien que certains armateurs se félicitent d’être accompagnés pour détruire leurs bateaux, il ne faut pas oublier que cette destruction conduira au chômage bon nombre de marins pêcheurs et de salariés de la filière. Car, ce plan d’accompagnement individuel de sortie de la flotte, ne se préoccupe pas de la population. Au-delà d’un plan de soutien à l’activité économique réclamé et promis par les élu.e.s, qu’adviendra-t-il de l’économie de la pêche en Pays Bigouden ? Nous craignons fort que notre région soit également, comme beaucoup dans cette situation, sacrifiée au profit du tourisme.

Pour les communistes du Pays Bigouden, des réunions en préfecture ne suffiront pas. Une négociation globale, sous l’égide d’un véritable ministère de la mer de plein exercice, sur l’avenir de la pêche, tout particulièrement artisanale, est nécessaire. Les propositions du rapport* de la mission d’information parlementaire relative à l’état de la pêche en France déposé en octobre 2019 en fournissent les bases. Il est urgent de s’en emparer en reconnaissant, ainsi, les spécificités de la pêche artisanale et en organisant une juste répartition des droits de pêche et des quotas dont une part de ces derniers doit lui être réservée… Des exigences, comme le propose le rapport, à mettre en œuvre de façon pérenne dans le cadre d’un dialogue constructif associant administration, marins pêcheurs, scientifiques, associations et usagers au niveau local comme au niveau régional.

En appelant et en prenant part à la manifestation de ce samedi 25 février, à 11h place de la République à Pont l’Abbé c’est cette approche globale, sociale, économique et environnementale, que les communistes du pays bigouden défendront pour répondre aux besoins de toute la population et non aux intérêts politiques et économiques de certains.

*https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion-eco/l15b2293_rapport-information#

Réforme des retraites – Pierre Dharréville : « La seule issue raisonnable, c’est le retrait » (L’Humanité, interview avec Julia Hamlaoui, 17 février 2023)

Pierre Dharréville : « La seule issue raisonnable, c’est le retrait »

À l’issue d’un débat à l’Assemblée nationale, tronqué par la Macronie, le député communiste Pierre Dharréville invite la majorité à réfléchir aux conséquences d’un passage en force d’une réforme massivement rejetée.

Publié le

Vendredi 17 février 2023

L’ambiance à l’Assemblée nationale a fait couler beaucoup d’encre. Quel regard portez-vous sur les échanges des deux dernières semaines ?

Le gouvernement veut imposer son projet au pays. Et il a choisi le passage en force avec une procédure budgétaire qui lui donne la possibilité de couper court au travail parlementaire, quitte à légiférer par ordonnances. De notre côté, nous avons souhaité à la fois éclairer la réalité du projet, derrière sa publicité mensongère, et manifester notre opposition frontale.

Icon QuoteL’exécutif et la majorité utilisent tous les incidents possibles pour renvoyer à d’autres la responsabilité qui est la leur.

C’est le sens des amendements que nous avons déposés : contester, démasquer, proposer. Nous ne voulons pas que ce texte acquière de la légitimité à l’Assemblée. Pour autant, nous ne pouvons nous satisfaire de la tournure des discussions.

L’exécutif et la majorité utilisent tous les incidents possibles pour renvoyer à d’autres la responsabilité qui est la leur : celle d’un débat qui n’est pas serein parce que, dans le pays, une grande colère s’exprime. Ils tentent de se dédouaner et de renverser l’opinion, de démobiliser celles et ceux qui manifestent. C’est assez limpide et voué à l’échec. Nous avons retiré nos amendements, le 16 février au matin, pour faire cette démonstration.

« Le gouvernement n’a cessé de faire des concessions », prétend Bruno Le Maire. Presque au terme de l’examen, avez-vous relevé des modifications significatives ?

En réalité, la majorité n’accepte pas de ne pas tout décider toute seule et veut mener son projet à terme « quoi qu’il en coûte ». La semaine dernière, elle a quitté l’Hémicycle parce qu’elle allait être battue. Nous essayons de leur faire entendre raison : la seule issue raisonnable, c’est le retrait.

Icon QuoteLe gouvernement a une obsession, une promesse faite à Bruxelles : il veut deux ans de plus de travail, deux ans de moins de droit à la retraite pour tout le monde et une accélération de la réforme Touraine, qui augmente la durée de cotisation.

Le gouvernement a une obsession, une promesse faite à Bruxelles : il veut deux ans de plus de travail, deux ans de moins de droit à la retraite pour tout le monde et une accélération de la réforme Touraine, qui augmente la durée de cotisation. Le reste, ce sont des décorations inutiles, de l’habillage pour tenter de faire avaler le cœur du projet. C’est le cas, par exemple, de l’index des seniors, une disposition complètement inefficace. Les minces « concessions » s’adressent aux « Républicains », dont ils essaient d’obtenir le vote favorable.

Emploi des seniors, pénibilité, petites pensions… Ce sont des sujets importants, mais le prix qu’ils exigent pour de maigres améliorations, souvent hypothétiques à l’instar des soi-disant 1 200 euros minimum, est inacceptable. Il ne peut pas y avoir une discussion sur des contreparties quand le refus porte sur le cœur de la réforme. La retraite est un formidable geste de solidarité, de partage, de civilisation. Nous voulons l’améliorer.

L’examen se termine ce 17 février. Quelles propositions entendez-vous défendre ?

Nous avons défendu des propositions de financement alternatif face à un gouvernement qui prend prétexte d’un déficit qu’il a largement contribué à fabriquer. C’est un peu les Dalton qui crient « Au voleur ! ». Il faut arrêter d’assécher les finances de la Sécurité sociale et en finir avec les exonérations massives de cotisations sociales et le contournement du salaire.

Icon QuoteDepuis le premier centime, la finance juge que nos retraites lui coûtent trop cher.

Alors qu’il prétend qu’il n’y a pas d’alternatives, nous avons toute une batterie de propositions, et même une proposition de loi que nous avons présentée la semaine dernière dans l’Hémicycle. Assurer un vrai droit à la retraite par la répartition solidaire, c’est une question de classe : qui finance les retraites ? Depuis le premier centime, la finance juge que nos retraites lui coûtent trop cher. Certains membres de la majorité se font les chantres du système par répartition, mais en réalité leur projet consiste à le réduire à peau de chagrin pour faire de la place à la capitalisation qu’ils ont encouragée dès la loi Pacte, le premier étage de leur fusée.

Comment réagissez-vous à la motion de censure déposée par le Rassemblement national ?

C’est une gesticulation inutile pour essayer d’exister dans le débat et faire de la récupération. Elle est complètement à contretemps et vouée à l’échec. La question du dépôt d’une motion se posera pour nous, mais l’heure est à batailler contre ce projet.

Si les macronistes et LR s’entendent lors d’une commission mixte paritaire après l’examen du texte au Sénat, celui-ci ne sera pas réexaminé à l’Assemblée. Avez-vous encore des cartes en main ?

L’Assemblée aura à voter si tel est le cas. Ensuite, nous réfléchissons à des initiatives parlementaires qui permettraient de continuer à contester ce projet et à un recours devant le Conseil constitutionnel. Celui-ci est fondé, puisqu’il ne s’agit pas en réalité d’un budget rectificatif : il y a une tromperie manifeste et une instrumentalisation de dispositions constitutionnelles.

Icon QuoteLe mouvement puissant qui se développe montre l’aspiration très forte au progrès social et le rejet des politiques néolibérales.

Mais ce que nous souhaitons, c’est que ce projet soit retiré avant. Le mouvement puissant qui se développe montre l’aspiration très forte au progrès social et le rejet des politiques néolibérales. Au-delà même des retraites, les effets d’un passage en force et la crise politique qu’il alimenterait devraient inquiéter.

Le 7 mars, avec les syndicats: Mobilisation générale!

Budget régional de la Région Bretagne – Communication de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, aux communistes finistériens

Cher.e.s camarade.s finistérien.ne.s,

Au nom des élu.e.s de la région du groupe Communistes et Progressistes, je souhaite te faire part de l’importance sociale de ce budget et pour lequel nous nous sommes mobilisées dans cette période de crise inflationniste qui touche fortement le budget des ménages bretons pour la nourriture, les déplacements, le chauffage et bien d’autres.

Compte tenu du contexte, construire un budget est d’autant plus politique que le groupe communistes et progressistes a voté pour un budget de gauche d’1,86 milliards d’euros pour l’année 2023 qui s’est donné pour priorité de maintenir ses services publics quand d’autres collectivités sont contraintes de les réduire. Un budget de gauche, dont il nous a semblé utile de vous faire parvenir quelques éléments de sa compréhension au nom du groupe des élu.e.s communistes et progressistes.

Pas d’augmentation de la cantine des lycées et du transport scolaire

C’est un budget d’ « amortisseur social » que nous avons voté en pleine crise économique et qui traduit le volontarisme de la région à protéger celles et ceux qui en ont le plus besoin.

En premier lieu nous choisissons de ne pas augmenter le prix des cantines des lycées et des transports scolaires. Des cantines scolaires qui bénéficient depuis la rentrée dernière d’une tarification solidaire et unique pour laquelle les élues communistes se sont mobilisées et qui sera maintenue malgré la hausse des prix des repas due à l’inflation pour la collectivité. La progression du bien manger y progresse pour y atteindre 28% de denrées consommées sous label, dont 18% issu du bio.

Vis-à-vis des transports scolaires, notons aussi qu’il y a plusieurs mois la majorité a fait le choix de mieux rémunérer les conducteurs via une indemnité complémentaire dont bénéficient 1 500 conducteurs et qui peut atteindre 150€ brut supplémentaires par mois. Pour financer ce dispositif salué par les élues communistes, le Conseil Régional de Bretagne a budgété 10 millions d’euros durant les 3 prochaines années.

773 millions € pour investir dans les lycées publics  

C’est un budget qui traduit aussi un niveau d’investissement record pour Région Bretagne, avec un seuil de 773 millions d’euros atteint en 2023. Un effort sans précédent en direction des lycées publics de Bretagne pour faciliter les conditions d’apprentissage des lycéennes et des lycéens de Bretagne, avec 110 millions d’euros d’investissements pour construire un nouveau lycée à Ploërmel et en rénover dans l’ensemble de nos 4 départements. Notons aussi que 40 millions d’euros sont prévus pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des lycées, afin de couvrir le tiers des besoins en électricités de nos lycées.

Pas d’augmentation de Breizhgo pour les jeunes et les plus fragiles

15% du budget de fonctionnement de la région est consacré aux mobilités, sujet cher aux élues communistes. La majeure partie des hausses des prix dues au choc énergétique (60 millions d’euros) est absorbée par la région Bretagne et n’est pas répercutée pour que les usagers les plus fragiles ne soient pas impactés. Ainsi les tarifs du transport pour les cars interurbains, les TER pour les jeunes, et pour les détenteurs de la carte BreizhGo Solidaire ne connaîtront pas d’augmentation.

En parallèle la région investit pour l’achat de 6 nouvelles rames de TER et poursuit sa politique de modernisation du réseau ferroviaire via l’aménagement de la gare de Quimper, la rénovation de celle de Lamballe (52 millions d’euros). Les travaux de renouvellement de l’infrastructure Dinan-Lamballe ont démarré début 2023 et se termineront en septembre 2024.

Ce budget est ainsi un budget qui ne fléchit pas, qui reste fidèle au programme sur lequel notre majorité a été élue. La presse se fait abondamment l’écho de l’abstention du groupe centriste qui a permis à notre majorité relative de voter ce budget. Pour garder toutes proportions d’échelles, rappelons que l’amendement majeur porté par le groupe centriste et accepté par notre majorité porte sur un soutien d’1 million d’euros aux artisans et commerçants de Bretagne, pour soutenir leurs investissements de sobriété énergétique.

En espérant que cet éclairage te sera utile, nous souhaitions Katja KRUGER, Delphine ALEXANDRE, Gaby CADIOU et moi-même t’en informer. 

Fraternellement,

Gladys GRELAUD 

Conseillère régionale 

Groupe communistes et progressistes

gladys.grelaud@betagne.bzh

Intervention de Gladys Grelaud pour le groupe des élues communistes et progressistes à la Région Bretagne sur la réforme des retraites

Voir la vidéo You Tube de l’intervention de Gladys Grelaud:

https://youtu.be/0QfnTsOjAd4

Intervention de Gladys Grelaud sur la réforme des retraites au Conseil Régional de Bretagne au nom du groupe des élues communistes et progressistes

 

Intervention de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste finisterienne, au Conseil régional de Bretagne: Vote Budget Région Bretagne en amortisseur social ds la période 👉 pour préserver le pouvoir d’achat des familles : tarifs inchangés cantine et internat des lycées – tarifs inchangés transports scolaires et réseau TER BreizhGo pour les jeunes et les plus modestes.
Et deux amendements portés par la majorité Michaël Quernez sur l’importance des mobilités du quotidien et par Fanny Chappé pour une politique de régulation de l’immobilier en =AZXKQjSSdXCNm1egyas94eCf9EfopnEg3lpp3yNUizmlcOFjd4XM1ORlZM59-uE5OSm9XQY7eL8WEufc-MQEhXuFpNZ8rKETyARBjLHlIVYBGfRovKONR-s1XXbi_xxSMxPlRCFCCC0MRWDCCJK4pcDY39hnRG9xrP1zvxztRQzASw&__tn__=*NK-R">#Bretagne
Et pour terminer, politique générale au nom du groupe communistes et progressistes en remplacement temporaire de Katja Krüger:
Intervention de politique générale de Gladys Grelaud au nom du groupe des élues communistes et progressistes à la région Bretagne:

Monsieur le Président, mes chers collègues.

Permettez-moi à mon tour, au nom du groupe des élues Communistes et Progressistes, de m’associer aux mots de solidarités déjà prononcés ici, et de penser aux peuples Turc et Syrien.

Dans un tout autre contexte, je tiens à saluer l’importante mobilisation des 4 derniers jours de manifestation contre le projet de réforme des retraites à l’appel des organisations syndicales. En Bretagne comme partout en France, les Françaises et les Français sont massivement descendus dans la rue pour exprimer leur refus de cette réforme qui n’est ni juste, ni efficace.

Il suffit de regarder les sondages d’opinion pour se rendre compte que plus ce gouvernement essaie de faire preuve de pédagogie, plus les Françaises et les Français expriment leur refus de voir cette réforme s’appliquer.

Et parmi celles et ceux qui se mobilisent il y a notamment la jeunesse, qui le fait par solidarité pour ses aînés et pour son propre avenir. Ils savent aussi que maintenir en emploi plus longtemps les seniors, c’est aussi réduire mathématiquement les opportunités d’embauche qui pourraient s’ouvrir à eux quand ils ont déjà du mal à trouver un premier emploi, ou même un premier stage.

Les femmes se retrouvent encore une fois pénalisées et les grandes perdantes de ce projet de réforme. Elles devront en effet travailler 7 mois de plus en moyenne contre 5 mois pour les hommes, une réforme qui les pénalise « un peu » pour reprendre les mots du Ministre Franck Riester. Malgré les moyens de communication déployés, ce gouvernement refuse toujours d’agir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes.

Et puisque nous allons parler budget de la Région bretagne aujourd’hui, nous relayons cette alerte lancée par les associations d’élus. En effet le projet de réforme comprend aussi une mesure surprenante et prise sans concertation : celle d’augmenter le niveau de cotisation des employeurs territoriaux à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, alors même que le gouvernement s’était engagé à ne pas le faire. Une mesure qui coûterait 460 millions d’euros par an pour l’ensemble des collectivités territoriales et dont l’État s’est épargné lui-même, et dont il a également épargné l’ensemble des employeurs privés au titre qu’il ne faudrait pas non plus impacter la compétitivité des entreprises.

Nos dépenses de fonctionnement, tout comme celles des autres régions, sont pourtant déjà en tension et cette mesure relèverait de la double peine pour les collectivités employeuses puisque l’allongement de l’âge de départ à la retraite aura des conséquences financières très concrètes pour nous. Nous devrons en effet assumer les charges induites par l’emploi de travailleuses et de travailleurs plus âgées et donc plus à même de tomber malades en raison de leur état de santé, de leur fatigue, et notamment dans les catégories C où se trouvent majoritairement les métiers les plus pénibles.

Rappelons par la même occasion qu’à la région Bretagne nous avons fait le choix l’année dernière d’augmenter les salaires des agents des catégories B et C, en complément de la revalorisation du point d’indice décidée par le gouvernement. Nous avions ainsi fait le choix d’investir pour protéger nos agents de l’inflation galopante et d’aider celles et ceux qui gagnent le moins, à atteindre la fin du mois.

Pendant ce temps-là, TotalEnergies a annoncé la semaine dernière un bénéfice net de 20,5 Milliards d’euros pour 2022, une hausse de 28% par rapport à 2021, soit le plus grand bénéfice réalisé par Total.

Historique.

Un résultat permis par la flambée des cours de l’énergie, cette même flambée qui pousse certaines collectivités à restreindre leurs services publics mais qui profite aux actionnaires qui pourront ainsi bénéficier de dividendes exceptionnels.

Pourtant, pas besoin d’être prix Nobel d’économie pour se dire que :

Si on augmente les salaires, on équilibre les retraites.

Si on paye les femmes autant que les hommes, on équilibre les retraites.

Si on taxe les profits financiers, on équilibre les retraites.

Si on fait les 3, on baisse l’âge de départ à la retraite

Je vous remercie.

Taran Marec (PCF et MJCF 29) invité à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste sur Tébéo, Bonjour Bretagne, le mercredi 25 janvier

Taran Marec était invité de Tébéo pour un débat de jeunes militants de sensibilité différente sur la Réforme des Retraites pour l’émission de Pauline Fercot et Fréderic Lorenzon – Bonjour Bretagne – le mercredi 25 janvier à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste.
Il a été très bon.
Vous pouvez aller revoir l’émission Bonjour Bretagne du mercredi 25 janvier sur le lien suivant:
J’étais présent sur Tébéo ce mercredi pour représenter les jeunes communistes du Finistère ! =AZXaELgO7TSB6nIma10VkA7cy8xoQ91mmAKfvnDD8Ui9coPxSnF5SMh-uOdt0BKXnQZHaefrcYUdaI86fggePLau22GkogSedp5oIPofVVn3JUbPsojIxsvJ5LGsu5acjCKRE7cMimGp_dXpRU1eXhm8TSwhgRcrauf3hsv7zeBOoWaR7fjtJp2HfPaQQBXZqSPo6KFEGi1skY7nBe_4fUR4&__tn__=-]K-y-R" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">MJCF Finistère

Interview de Taran Marec, jeune militant communiste brestois et élu, en breton sur France 3 à propos de la réforme des retraites – 8 février

En breton aussi, les jeunes communistes finistériens sont passées dans An Taol Lagade sur France 3 pour porter la voix des jeunes finistériens qui manifeste contre la réforme des retraites. ✊

Par la voix de Taran Marec, le plus jeune élu du Conseil Municipal de Brest, membre de la section PCF Brest et du MJCF.

Ar gomunourien yaouank penn ar Bed zo tremenet e Brezhoneg en abaden An Taol Lagade war France 3 evit mouezhiañ ar yaouankiz o manifesti e Penn-ar-Bed
https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/france-3…

Entre 3500 à 4000 manifestants à Morlaix ce 16 février pour l’acte 5 de la mobilisation contre la réforme des retraites (photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont)

Les syndicats ont annoncé entre 3500 et 4000 manifestants ce 16 février à Morlaix, entre la place Puyo et la mairie.

Il y avait encore beaucoup de monde pour cet acte 5 de la mobilisation contre la réforme des retraites malgré les vacances.

La presse annonce elle 2500 manifestants.

À Brest, les manifestants étaient 8 000 selon les syndicats. Selon la CGT, 1 300 personnes ont défilé à Carhaix. Ils étaient 2 000 à Quimperlé, bien en deçà des 6 000 personnes rassemblées samedi 11 février, et entre 3 500 et 4000 à Morlaix, selon les syndicats (ils étaient 8 000 le 11 février). Une manifestation a également eu lieu sur l’île d’Ouessant, où 125 insulaires se sont rassemblés.

A venir diaporama de Pierre-Yvon Boisnard
Morlaix jeudi 16 février 2023 réforme des retraites encore beaucoup de monde dans la rue

PCF: Journal d’information et de décryptage sur la réforme des Retraites Macron

 

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

COMMUNIQUE de la Fédération PCF du Finistère

Le 11 février 2023 marquera une nouvelle date majeure de la mobilisation sociale du pays avec plus de 2,5 millions de Françaises et de Français participant aux manifestations, et près de 80 000 manifestants dans le Finistère
Ce mouvement social inédit, à l’appel de toutes les organisations syndicales, est soutenu par 90 % de l’opinion publique.
Le Gouvernement, le président de la République, les députés,les sénateurs doivent entendre, écouter, les millions de grévistes, de manifestants, qui, depuis le 19 janvier, expriment en masse leur refus de cette réforme.
La France du travail s’est à nouveau levée avec un message : « Le peuple ne veut pas de cette réforme ! »
Cette mobilisation est exemplaire, puissante et déterminée à mettre en échec un projet insupportable pour l’immense majorité des salarié·es du pays.Ne pas entendre le message des cortèges serait irresponsable.
Face à cette mobilisation massive, une seule solution doit s’imposer à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait de la réforme !
Le pays a besoin d’un tout autre projet pour une France des jours heureux, une France au service du monde du travail et pas du capital. Une France qui garantie la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés.
La fédération du Finistère du PCF appelle à l’amplification de la mobilisation les 16 février et 7 mars prochains pour le retrait de la réforme.

REFORME DES RETRAITES :
Après une 4ème journée de mobilisation exceptionnelle, 2.5 millions de manifestants en France dont plus de 80 000 sur le Finistère,  La lutte continue, on ne lâche rien !

Manifestations du 16 février à 10h30
Brest : place de la Liberté
Carhaix : place du champ de foire
Quimper : place de la résistance
Quimperlé : devant la gare

Manifestations du 16 février à 11H00  
Morlaix Place Puyo
A noter également :

  • marche aux flambeaux le 15 février à 18h30 à Pont l’Abbé avec un départ de l’Union Locale 10 rue de la Madeleine 29120 Pont L’Abbé
  • manifestation samedi 18 février à 10h30 à Crozon, rdv devant la mairie puis manifestation en ville de Crozon.
Toutes et tous ensemble pour le retrait et pour des Jours heureux après une vie de travail !

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! – Signez la pétition Bretagne Zone tendue

 

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! BRETAGNE ZONE TENDUE !

L’année 2022 a été riche en mobilisations sur le thème de la crise du logement et des solutions pour tenter de la réduire. Pas une semaine sans que les médias ne se fassent l’écho des difficultés d’accès au logement en Bretagne. En effet, partout dans les campagnes, sur la côte et les îles, dans les métropoles, même en Centre-Bretagne qui semblait protégé : La crise du logement est là !

Aujourd’hui, il est très difficile de rester vivre, de venir ou de revenir en Bretagne pour une large majorité de la population. Des communes et des quartiers se vident et se transforment en musée. L’offre de logements à l’année est réduite et partout, les prix des loyers et à l’achat flambent. Cela oblige à s’éloigner des lieux de sociabilité et de travail, ou à accepter de perdre en pouvoir d’achat pour rester. Les conséquences directes sont une augmentation des pollutions liées aux déplacements et un accroissement des inégalités et de la concentration des richesses.

Les causes en sont bien identifiées :

– L’excès de résidences secondaires sur certaines zones.

– Le développement exponentiel des Locations de Courte Durée (L.C.D ) et saisonnières.

– La baisse du financement du parc de logement social public.

– Le manque de politique volontariste pour résorber les logements vacants, indignes et insalubres.

Des solutions à mettre en place existent pourtant : Nous réclamons l’extension de la zone tendue à toute la Bretagne ce qui permettra d’appliquer un certains nombres de mesures : encadrement des loyers, limitation des locations de courte durée, surtaxation des résidences secondaires et vacantes.

Par ailleurs d’autres mesures complémentaires sont nécessaires :

Refinancer le logement social public à hauteur des besoins et augmenter les APL.

– Informer, inciter, imposer aux différents acteurs du parc immobilier privé et public, l’obligation de rénovation et réhabilitation des logements vacants, indignes, insalubres et passoires énergétiques

– Supprimer les niches fiscales sur les locations de courte durée.

– Assurer et structurer le développement de l’habitat coopératif, du principe de co-location, de l’habitat léger et du foncier solidaire et anti-spéculatif.

– Alors que 3,5% de la population détient 50% des logements locatifs, une politique fiscale ambitieuse doit lutter contre la surconcentration exercés par les « maxi-propriétaires ».

Pour Agir Ensemble contre cette crise du logement, dès lors réclamons :

1) Aux élu.es des collectivités locales ( communes, intercommunalités, départementales ) de solliciter dés maintenant toutes instances pour disposer, utiliser au mieux des outils de régulation et être accompagné.e.s dans leur démarche .

2) Au Conseil Régional de Bretagne de demander officiellement à l’Etat l’autorisation de bénéficier du Droit à l’expérimentation dans le domaine de l’Habitat et du Logement et le classement de la Bretagne en Zone tendue .

3) Au Gouvernement de répondre favorablement aux demandes du Conseil Régional.

4) Aux député.es et sénatrices / sénateurs de « profiter » notamment de la loi rectificative de finances pour introduire et rajouter des éléments de loi plus favorables à la résorption de la crise du logement.

Se loger est un droit pas un privilège, signons la pétition, rejoignez nous.

Premiers signataires : Douarnenez Droit à la Ville, Tregor Argoat Goelo Zone Tendue, Collectif Tous et Toutes un Toit Lorient , Comité Logement du pays de Morlaix, PCF Finistère…

Logement. Des milliers de signatures pour classer la Bretagne en zone tendue

Ouest-France, Tanguy Homery, 13 février 2023

Pour encadrer la flambée des prix de l’immobilier en Bretagne, l’idée d’un classement de toute la région Bretagne en « zone tendue » avance. Plus de 4 000 personnes ont signé une pétition à ce sujet, qui a pris de l’ampleur ce lundi 13 février. Le lendemain, mardi 14 février, une réunion est organisée à Paris au ministère de la Transition écologique à ce sujet.

C’est une pétition qui prend de l’ampleur et qui pourrait s’inviter dans les débats du conseil régional de Bretagne. Depuis ce lundi 13 février matin, plus de 5 000 personnes ont signé une pétition réclamant le classement de toute la région en « zone tendue ». Et depuis ce lundi matin aussi, tous les élus du conseil régional de Bretagne sont réunis à Rennes pour trois jours de session plénière.

Mais de quoi s’agit-il ? Une commune classée en « zone tendue » est autorisée par le gouvernement à utiliser des dispositifs spéciaux pour éviter la spéculation immobilière. Elle peut notamment encadrer les loyers et surtaxer les résidences secondaires. Depuis 2013, un décret classe environ 1 100 communes de France en « zone tendue ». Mais aucune n’est située en Bretagne.

Une demande au conseil régional

Fin 2022, un amendement au projet de loi de finances a ouvert la possibilité d’ajouter entre 4 000 et 5 000 nouvelles communes à cette liste. C’est le gouvernement qui fixera la liste dans un décret à paraître « d’ici à la fin du printemps », a indiqué la semaine dernière le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.

Mais plutôt que de classer seulement certaines communes en « zone tendue », un mouvement de fond se fait entendre pour que la totalité de la région soit classée. Et c’est le message transmis par la pétition, signée par 5 300 personnes ce lundi (chiffre arrêté à 20 h 15). Elle souhaite que le conseil régional de Bretagne demande « officiellement à l’État l’autorisation de bénéficier du droit à l’expérimentation dans le domaine de l’habitat et du logement et le classement de la Bretagne en zone tendue ».

Plusieurs élus du conseil régional ont déjà signé la pétition : Gaël Briand (UDB), Claire Desmares (EELV), Gladys Grelaud (PCF)…