Category: Vie du parti

Brest + 500 personnes manifestent pour les droits des femmes le 8 mars 2024

Nos camarades de la JC et du PCF nombreux dans la manif du 8 mars à Brest pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes à l’initiative de l’intersyndicale. Photos Jean-Paul Cam et Articles du Ouest-France et du Télégramme.
Ouest-France – 8 mars 2024
VIDÉO. À Brest, environ 500 personnes mobilisées contre les inégalités de salaires femmes-hommes
Des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Une manifestation organisée par l’intersyndicale.
Entre 200 et 300 personnes se sont réunies, ce vendredi 8 mars 2024, sur la place de la Liberté, à Brest (Finistère), à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Des manifestants rejoignent le cortège, qui atteint environ 500 personnes au total.
Cette première manifestation, qui se tient depuis 15 h 40, est particulière car elle commencé à l’heure précise où les femmes travailleraient gratuitement, en raison de l’écart de salaire entre les hommes et les femmes. Une mobilisation nationale, lancée par l’intersyndicale.
Des salaires inférieurs à ceux des hommes
Cette dernière rappelle que 62 % des personnes payées au Smic (salaire minimum interprofessionnel de croissance) sont des femmes. Elles touchent également des salaires un quart inférieur à ceux des hommes.

Brest : trois heures après le rassemblement syndical, près de 400 personnes manifestent pour les droits des femmes

Par David Cormier – Le Télégramme

Ce vendredi, 350 à 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Seulement quelques heures après le rassemblement de l’intersyndicale.

Vers 18 h, ce vendredi 8 mars 2024, entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
Vers 18 h, ce vendredi 8 mars 2024, entre 350 et 400 personnes se sont rassemblées place de la Liberté, à Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. (Photo Le Télégramme/David Cormier)

Après les 300 personnes rassemblées ce vendredi 8 mars 2024 en milieu d’après-midi, à l’appel des syndicats, entre 350 et 400 personnes ont marché en début de soirée, au centre-ville de Brest, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, à l’appel de diverses associations. Un cortège plus jeune, aux slogans plus virulents : « Nous sommes fortes, sommes fières et féministes et radicales et en colère », ou « Mon corps, mon choix et ferme ta gueule ! »

 

Ouest-France, 17-18 février 2024: Rosporden-Kernevel. Les enjeux européens débattus au PCF

Européennes, mardi 26 mars : Meeting régional avec Léon Deffontaines et Fabien Roussel à Quimper, salle Dan ar Braz, à 19h30

Photos de la conférence régionale du PCF Bretagne – 24 février 2024

Conférence régionale du PCF Bretagne ce samedi 24 février de 9h30 à 16h30 à Lanester, à la salle du Ponton devant le Quai n°9: 

Plus de 40 camarades du Parti communiste breton, fédérations du Morbihan, des Côtes d’Armor, d’llle-et-Vilaine et du Finistère réunis pour échanger sur les Européennes et la fête de l’humanité Bretagne.

Le midi une conférence de presse a eu lieu pour présenter la démarche de notre liste aux Européennes, avec Amar Bellal et Taran Marec, candidats aux Européennes, et Gladys Grelaud, porte-parole régionale du PCF Bretagne, en présence de dirigeants des 4 fédérations bretonnes (Elsa Koerner, Aurélien Guillot, Marc Bacci, Guenola Le Huec, Yannick Le Cam, Ismaël Dupont) et du responsable départemental de LRDG Morbihan Jean-Philippe Olivieri.

10 camarades représentaient la fédération du Finistère du PCF à cette conférence régionale à Lanester: Michel Tudo Deler, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Gladys Grelaud, Taran Marec, Jean-Louis Pascal, Denis Huet, Sergine Le Fief, Yannick Le Bohec, et Ismaël Dupont

La dernière conférence régionale du PCF Bretagne avait eu lieu précédemment à Grâces le 17 juin 2023.

 

Panthéonisation de Manouchian: Communiqué du PCF Quimper

 

Ouest-France, 23 février 2024

 

À Manouchian, la France reconnaissante.

Les communistes du pays de Quimper saluent avec émotion l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian et de sa femme Mélinée, et à travers eux celle des résistants communistes de l’Affiche rouge et de la FTP-MOI, Arméniens, Polonais, Roumains, Hongrois, Tchèques, Espagnols, Italiens, et même des Bretons… Beaucoup étaient juifs. Avec cet hommage national c’est la Résistance communiste et celle des « Étrangers et nos frères pourtant » qui sont enfin reconnues dans leur rôle essentiel pour la Libération de notre pays.

Nous nous félicitons que la ville de Quimper participe à cette reconnaissance nationale par la décision de ses élus lors du conseil municipal du 1er février de donner le nom de Missak et Mélinée Manouchian à un rond-point du Boulevard de France, c’était une demande portée de longue date par les communistes de notre ville.

La France, ce pays qu’ils avaient fait leur pour ses idéaux issus de la Révolution française, mais qui ne leur a pas accordé sa nationalité.

Face à la montée du fascisme, Missak et Mélinée Manouchian s’engagent en 1934 au parti communiste. C’est aussi l’année de leur mariage.

Front Populaire, écrasement de la République espagnole, invasion de la France par les armées nazies…

Interné comme communiste, puis libéré, Missak reprend ses activités clandestines.

En février 1943 il prend sous la direction de Joseph Epstein, la tête d’un détachement de résistants communistes FTP -MOI, Francs-tireurs et partisans Main d’œuvre immigrée.

Sabotages, exécution du colonel allemand Ritter responsable en France du STO…leurs actions font mal à l’Occupant.

Mais ce sont des policiers français des brigades spéciales qui vont mener la traque pendant de longs mois et faire tomber tout le groupe.

Joseph Epstein arrêté en même temps que Manouchian ne sera jamais identifié et sera fusillé plus tard sous le nom de Joseph Estain.

Torturés par la police française, remis à la Gestapo, à nouveau torturés, les 23 membres du groupe sont condamnés à mort par un tribunal de guerre allemand, 22 fusillés le 21 février 1944 au Mont Valérien, Olga Bancic sera guillotinée en Allemagne.

Les nazis veulent en faire une opération de propagande en désignant avec l’Affiche rouge la Résistance comme l’Armée du crime, aux mains des étrangers, des judéo-bolcheviques…

Opération qui échoue lamentablement.

L’histoire du groupe Manouchian popularisée par le poème d’Aragon mis en musique ensuite par Léo Ferré fait résonner encore aujourd’hui les valeurs de liberté, de fraternité, d’engagement.

Les lettres qu’ils ont laissées parlent de paix et de bonheur pour ceux qui vont survivre.

En ces temps où la question de la nationalité fait l’objet de graves remises en cause, où les traditions d’accueil et de solidarité sont battues en brèche, pour le plus grand profit des porteurs des idées de haine et de xénophobie, écoutons Manouchian devant le tribunal de guerre allemand, s’adressant aux collaborateurs français présents :

« Nous avons combattu pour la France, pour sa Libération. Vous avez hérité de la nationalité française, nous nous l’avons méritée »

Comme ils ont mérité leur place au Panthéon.

Le 11 avril prochain, aux Halles St François , les communistes du pays de Quimper auront le plaisir de recevoir pour une conférence publique Gérard Streiff auteur du livre « Missak et Mélinée Manouchian. Un couple en Résistance » préfacé par Didier Daeninckx. »

Yvonne Rainero

co-secrétaire de la section PCF du pays de Quimper, élue communiste de la ville

Crise de la pêche: Pas de fatalité, d’après le Parti communiste du Pays bigouden – Article de Steven Le Cornu, Le Télégramme, 23 février 2024

Pas de fatalité. Un choix politique.

Pas de fatalité à la crise de la filière pêche, c’est le résultat d’une politique nationale et européenne bien pesée.

Certes le réchauffement climatique, les pollutions terrestres impactent grandement les écosystèmes mais bien moins que la pêche industrielle.

De puissantes multinationales de la pêche ont mis la main sur la plupart des quotas en investissant dans d’immenses chalutiers automatisés, en rachetant ou en fusionnant avec d’autres entreprises de pêche moins performantes.

Ces mastodontes des mers se livrent à un véritable pillage des océans en toute légalité grâce aux quotas que leurs attribue L’UE et les victimes en sont les pêcheurs artisans. Ainsi, entre 2013 et 2019 la flotte européenne a perdu 5505 navires tout en conservant le même niveau de captures de poissons.

Chaque année, la Commission Européenne fixe un total admissible de captures (TAC) pour chaque espèce en se basant sur les recommandations des scientifiques. Ensuite ce TAC est réparti entre les Etats membres avant d’être à nouveau divisé au sein de chaque Etat selon des règles nationales.

La réunion au niveau européen pour décider de la répartition de ces quotas se déroule à huis clos et lors de cette étape s’effectue un gros travail de lobbying de la part des multinationales pour récupérer un maximum de quotas au détriment de la pêche artisanale.

Certains quotas sont achetés par ces mégas sociétés au même titre qu’une action boursière. Parlevliet-Van der Plas et Cornelis Vrolijk, sociétés néerlandaises, possèdent ainsi des quotas en Allemagne, au Royaume-Uni ou en France. Parlevliet- Van der Plas a ainsi racheté les sociétés françaises Euronor et La Compagnie des Pêches de St Malo, Cornelis Vrolijk possède la société France Pélagique à qui appartient le Scombrus, le tout en captant au passage les fameux quotas.

Ces deux sociétés néerlandaises font partie des plus puissantes et des plus influentes en Europe, leur ascension est le fruit d’un contexte politique très favorable à l’essor de la pêche industrielle.

L’UE tient un double discours, d’un côté elle prône une pêche responsable, durable et de l’autre elle favorise le développement de ces mégas sociétés.

Le Parti Communiste Français condamne ces petits arrangements au niveau européen. Ces tractations opaques induisent des choix politiques assumés qui ont un impact conséquent sur nos pêcheries locales et nos territoires, diminution de la ressource, réduction de la puissance de pêche par la destruction de navires, règlementation inappropriée, diminution des apports sous criée, fermeture d’entreprises, mareyage, mécanique, construction navale … La filière est donc en crise et ce n’est pas nouveau.

Comment peut-on en arrivé là ? Est-ce à dire qu’un maillon manque à la chaîne de réflexion, de décision au sein des métiers de la mer pour peser aussi peu ?

Pourtant les marins disposent de deux instances reconnues pour les représenter, le CNMPEM et les Organisations de Producteurs dont pêcheurs de Bretagne. Les responsables de l’une sont élus par leurs pairs avec un taux de participation faible des marins et ceux de l’autre simplement désignés par les adhérents-cotisants.

Ces instances sont légitimes pour réfléchir, anticiper et prendre les décisions qui s’imposent afin d’éviter les situations de blocage.

Certes le rôle des comités est de représenter les intérêts de la profession, d’encadrer les pêcheries, de participer à l’élaboration des réglementations françaises et européennes, mais il leur appartient aussi de proposer un projet, une vision d’avenir pour les pêcheries. La remarque vaut aussi pour les organisations de producteurs dont le rôle est l’organisation de l’activité de la pêche artisanale, fileyeurs, ligneurs, côtière, hauturière sur le plan économique, notamment dans la répartition des quotas et la garantie d’un prix minimum de marché.

Malheureusement on peut craindre qu’elles ne soient devenues que de simples courroies de transmission des directives décidées en amont au niveau de la commission européenne, du parlement européen et du ministère français sans concertation ni dialogue avec la base.

De ce fait une véritable crise morale touche le milieu maritime, une impression d’impuissance face aux contraintes et obligations, avec de surcroît le sentiment d’avoir perdu la maîtrise de leur professionnalité.

Et pourtant le savoir-faire des pêcheurs artisans fait qu’ils sont les mieux à même de connaître les écosystèmes, d’utiliser des méthodes de pêche raisonnées à faible impact et de privilégier les poissons destinés à la consommation humaine plutôt qu’à des usages industriels.

Il devient vital pour les professionnels de la filière qu’ils se réapproprient collectivement leur destin au sein d’instances démocratiquement élues, à l’instar du mouvement qu’ont initié l’Interpro de Loctudy et Demain Saint Gué en présentant une réflexion réaliste de leur activité suivie de propositions concrètes.

On ne peut se satisfaire d’aller de PAI en PAI. Celui concernant les bateaux vient de s’achever, se profile probablement un plan de soutien aux entreprises de mareyage qui manquent d’apport depuis déjà plusieurs semaines. C’est tout l’équilibre social, économique, culturel du territoire qui est en jeu.

En France on assiste à un dilemme notoire avec d’un côté la pêche industrielle et de l’autre la protection de la pêche artisanale associée à la protection des océans.

Le gouvernement français nie l’existence de navires usines en zone protégée et pourtant les méga chalutiers européens et français comme le Scombrus, Le Prince Bernard pêchent librement au large de Calais dans la zone natura 2000 du banc des Flandres, du Cap Gris Nez et dans le parc marin de la Côte d’Opale toutes les semaines toute l’année. En dix minutes ces navires peuvent pêcher 100 tonnes de harengs, cela représente pour un artisan une activité pendant 15 ans.

Ces méga chalutiers auraient pu être exclus de la bande côtière mais le 18 janvier 2024 les eurodéputés français de droite et de renaissance ont rejeté un amendement qui demandait l’interdiction aux navires de plus de 25 m de pêcher dans les eaux de l’union jusqu’à 12 000 marins des côtes. C’est le cas du chef de file LR aux élections européennes Fr Xavier Belami et de l’eurodéputé renaissance P Karleskind président de la Commission Pêche du Parlement Européen.

Ces deux députés et une majorité de leurs collègues du même bord ont rejeté un autre amendement favorable à l’élimination du chalutage dans les AMP.

La doctrine du gouvernement français est donc de laisser les gros navires pêcher massivement dans ces zones au détriment des pêcheurs artisans et de la bonne gestion de la ressource.

LE PCF PAYS BIGOUDEN

Discours d’hommage d’Ismaël Dupont pour le PCF Finistère à Missak et Mélinée Manouchian et aux 23 FTP-MOI du groupe Manouchian le 21 février 2024 à Brest et Morlaix pour l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée

 

« Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes

Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants

L’affiche qui semblait une tache de sang

Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles

Y cherchait un effet de peur sur les passants »

Sur l’AFFICHE ROUGE de la Propagande Nazie, au-dessus des images d’attentats, d’un corps criblé de balles, de déraillements, et d’armes censées identifier les résistants à des criminels, les visages et les noms de dix camarades arrêtés à la mi-novembre 1943.

Dix sur vingt-trois du groupe Manouchian qui furent condamnés à mort, dont 21 exécutés avec Missak, leur commandant militaire, le 21 février 1944, au Mont Valérien, il y a 80 ans, jour pour jour.

A l’affiche en haut, de gauche à droite:

Szlama Grzywacz : 35 ans, juif polonais, de Wolomin, communiste depuis 1925, qui logeait chez les Krasucki avant guerre, de la même ville que la famille de Henri Krasucki.

Thomas Elek : 20 ans, juif hongrois, né à Budapest, dans une famille d’intellectuels communistes qui émigre en France en 1930. Il quitte le lycée Louis Le Grand pour s’engager dans la Résistance en 1941.

Wolf Wajsbrot: 19 ans, juif polonais né à Krasnik. Apprenti mécanicien engagé dans les FTP-MOI en 1942.

Robert Witchitz, 20 ans, né dans le département du Nord, d’une famille juive polonaise. Le jeune homme milite à la Jeunesse communiste et travaille comme ajusteur.

Moska ou Maurice Fingercweig dit « Marius ». Né à Varsovie en 1923. Ouvrier tapissier, militant de la Jeunesse communiste, il s’engage dans le 2e détachement juif des FTP-MOI et prend part à des actions armées.

Son père et ses deux frères sont morts en déportation.

Plus bas :

Joseph Boczov: 38 ans. Juif hongrois, c’est un chimiste, spécialiste des explosifs. Communiste depuis longue date, ancien des Brigades Internationales, il devient chef du détachement FTP-MOI, qui se spécialise dans le déraillement de trains transportant des troupes et du matériel de guerre allemands.

A sa droite :

Spartaco Fontano, 22 ans, fils d’antifascistes italiens réfugiés en France après sa naissance. Il interrompt ses études à l’École des arts et métiers en 1942 pour rejoindre les FTP.

A son père, sa mère, sa sœur, il écrit : « Ma mort n’est pas un cas extraordinaire, il faut qu’elle n’étonne personne et que personne ne me plaigne, car il en meurt tellement sur les fronts et dans les bombardements qu’il n’est pas étonnant – que moi, un soldat, je tombe aussi. »

Célestino Alfonso, 28 ans, menuisier, espagnol, responsable des Jeunesses Communistes à Ivry, Combattant et commissaire politique dans les Brigades Internationales où il a dû croiser notre Henri Tanguy, devenu Rol-Tanguy suite à la mort de son copain Rol pendant la Guerre d’Espagne.

« La mort n’éblouit pas les yeux des partisans », le vers des Strophes pour ce souvenir d’Aragon, poème chanson sous le nom de l’Affiche Rouge avec Léo Ferré, s’applique si bien à sa dernière lettre de condamné à mort, écrite le 21 février 1944 à ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et son fils :

« Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France.

Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même: ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier.

Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue.

Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais encore le premier. »

et Marcel Rajman, 21 ans, juif polonais, ouvrier du textile, tricoteur, jeune communiste engagé dans la Résistance depuis le début de l’occupation dans les « Bataillons de la Jeunesse » sous la direction d’Albert Ouzoulias, qui écrit ses paroles étranges et pleines d’euphorie à sa mère dans sa dernière lettre, lui l’auteur de « 13 attentats » de la Résistance (mettons des guillemets), et de l’exécution du Patron SS du STO Julius Ritter :

« Excuse-moi de ne pas t’écrire plus longuement, mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m’est impossible quand je pense à la peine que tu ressens. Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. »

Sa maman sera gazée à Auschwitz.

Et enfin

Missak MANOUCHIAN, arménien, qui signe sa dernière lettre à Mélinée, son orpheline bien aimée, une lettre signée « Manouchian, Michel ».

Missak le poète, l’animateur d’une revue culturelle et politique arménienne, Zangou, l’ouvrier, l’amoureux, le militant communiste infatigable depuis 1934, le rescapé du Génocide arménien, qui a grandi dans des orphelinats, en Syrie et au Liban, avant d’arriver en France, à Marseille, à 18 ans, comme son amour, Mélinée Soukémian, née à Constantinople (Istanbul) et ayant été éduquée dans des orphelinats à Smyrne, et à Thessalonique et Corinthe en Grèce, après le massacre de ses parents dans le Génocide de 1915, qui coûta la vie à 1,200 000 Arméniens au moins.

Avec eux, et ils ne figurent pas sur l’Affiche Rouge, furent arrêtés, jugés, et  moururent:

Roger Rouxel, ouvrier tourneur, 18 ans, réfractaire du STO

Georges Cloarec, 21 ans, d’origine bretonne, mais né en Eure-et-Loir, ouvrier agricole, refractaire du STO

Rino della Negra, 21 ans, footballeur talentueux du Red Star né dans le Pas-de-Calais et d’origine italienne

Jonas Geduldig, juif polonais, ancien des Brigades Internationales, 25 ans

Emeric Glasz, juif hongrois, mécanicien, 22 ans

Léon Goldberg, juif polonais, 20 ans

Stanislas Kubacki, bûcheron communiste polonais, ancien des Brigades Internationales, 36 ans

Cesare Luccarini, italien, 22 ans

Antonio Salvadori, ouvrier du bâtiment, 23 ans

Amadeo Ussiglio, terrassier carreleur, 32 ans

Willy Schapino, juif polonais, 33 ans

Arpene Tavitian, arménien soviétique, 49 ans, l’aîné du groupe.

Et la belle Olga Bancic seule femme du groupe Manouchian des 23, même si les femmes étaient très nombreuses dans la FTP MOI, dont beaucoup d’autrichiennes, de polonaises, de tchèques, de hongroises, de roumaines germanophones, qui faisaient du renseignements et un travail de propagande auprès des troupes d’occupation.

Elle fait partie du groupe des 23 de Manouchian, mais n’a pas fusillée le 21 février 1944 contrairement à ses camarades mais est décapitée le jour de son trente-deuxième anniversaire, le 10 mai 1944 en Allemagne, à Stuttgart, après avoir été affreusement torturée.

Olga Bancic est une juive roumaine née en 1912 en Bessarabie, alors province russe, ouvrière et communiste depuis ses 16 ans, qui fut arrêtée et maltraitée par la dictature fasciste en Roumanie avant d’arriver en France et de reprendre le combat avec la MOI, le PCF, et la Résistance.

Sous le pseudonyme de « Pierrette », elle était chargée de l’assemblage des bombes et des explosifs, de leur transport et de l’acheminement des armes avant et après les opérations. Elle a ainsi participé indirectement à une centaine d’attaques contre des allemands et des collaborateurs.

A sa fille Dolorès, appelée ainsi en hommage à la passionaria Dolores Ibarruri, elle écrit :

« Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi. »

On ne peut pas ne pas citer non plus Joseph Epstein, communiste juif polonais, « Colonel Gilles, arrêté avec Missak Manouchian à la sortie de la gare d’Evry Petit-Bourg le mardi 16 novembre 1943. C’était le grand chef politique des FTP-MOI.

Le 16 novembre 1943, 68 partisans FTP-MOI sont arrêtés par la police française, ses brigades spéciales et renseignements généraux, qui les traquaient depuis des mois.

En tout, en quatre rafles l’année 1943, 200 résistants de la FTP MOI auront été arrêtés en région parisienne entre mars et début décembre. L’organisation combattante qui organisait des attentats à Paris est très affaiblie et la lutte armée dans la capitale ne reprendra vraiment qu’au moment de l’insurrection.

Cette histoire vient de loin :

Les résistants d’origine étrangère engagés dans les FTP MOI pour beaucoup fuient des pays où ils ont été persécuté par le racisme, l’antisémitisme, le fascisme, et lui ont parfois mener la guerre aussi, une guerre qu’ils reprennent en France. Avant d’être des patriotes français, ce sont des antifascistes, des communistes, des militants internationalistes, des révolutionnaires. Leur combat est politique au sens plein.

Manouchian meurt sans « haine en lui contre le peuple allemand » comme il l’écrit dans sa lettre à Mélinée parce qu’il est anti-nazi et pas anti-allemand. Il est pour l’union des travailleurs et des peuples dans un objectif de révolution et d’émancipation sociale et humaine. Voir des nationalistes d’extrême-droite héritiers de la collaboration s’associer à l’hommage national à Missak et Mélinée Manouchian, deux militants qui ont sacrifié leur vie à combattre ces idées racistes et xénophobes, et autoritaires, est un scandale !

Beaucoup des militants FTP-MOI ont milité dans un PCF et une JC alors que les militants communistes étaient traqués, arrêtés, après la Pacte Germano-Soviétique, avant même l’installation de Vichy, puis après la débâcle, les communistes étant la cible privilégiée de Vichy avec les Juifs et les Franc-maçons. Cela a été le cas du jeune Guy Môquet, livré ensuite aux allemands comme « otage » subversif et interné politique et fusillé à Châteaubriant le 22 octobre 41.

La MOI – Main d’œuvre Immigrée – est une des structures créée par le PCF dans les années 1920 (d’abord sous le nom de Main d’œuvre étrangère) pour organiser par groupe de langues les ouvriers immigrés appelés en nombre pour la reconstruction de la France après la première guerre mondiale.

La MOI dépendait directement de la direction centrale du PCF et visait à faire progresser son influence dans le prolétariat d’origine étrangère afin de favoriser les objectifs révolutionnaires et d’émancipation.

Dans la clandestinité, la MOI joue un rôle important dans la participation des immigrés et étrangers – juifs persécutés et entrés dans la clandestinité et la résistance, anciens des Brigades internationales, arméniens, exilés antinazis allemands et autrichiens, prisonniers de guerre soviétiques – à la Résistance.

La MOI a également édité en France une presse en langue étrangère et de nombreuses publications communautaires et antiracistes.

A partir de l’été 1941, sur la base d’une Organisation Spéciale et d’un entraînement militaire déjà donnés à des Jeunesses Communistes clandestins, le Parti communiste s’engage dans la lutte armée contre l’occupant nazi et ses collaborateurs à Paris et dans tout le pays. Le signal de ce déclenchement de la lutte armée contre l’occupant est donné sur le sol de France par Pierre Georges, Colonel Fabien, quand il tue l’officier de marine Allemand Moser à la station Barbès-Rochechouart en août 1941 pour venger à la fois les crimes abominables de l’armée nazie en Union Soviétique et l’exécution de ses camarades de la jeunesse communiste, Henri Gautherot et Samuel Tyszelmann, fusillés le 19 août 1941 par les Allemands suite à la manifestation patriotique du 11 août 1941.

Auparavant les communistes, et singulièrement les communistes juifs de la FTP MOI avaient dénoncé les rafles dites du billet vert des juifs étrangers d’Ile-de-France en mai 1941 – plus de 4000 juifs étrangers raflés et qui iront presque tous en déportation à Auschwitz quelques mois plus tard.

Et beaucoup de jeunes ouvriers juifs, notamment originaires d’Europe centrale et de l’est, ont à ce moment rejoint la rejoint la Résistance communiste.

Et parmi les 522 otages fusillés d’août 1941 à juin 1942 par les Allemands, 124 étaient juifs, soit 20%, et la plupart étaient communistes. Parmi ces résistants juifs MOI figuraient notamment le père du chanteur Jean-Jacques Goldman, Albert Goldman.

Les MOI comptent environ 300 militants d’origine juive étrangère, mais aussi de nombreux italiens, espagnols, polonais, et arméniens, etc.

Ce sont ces résistants d’origine étrangère organisés dans l’action directe contre l’occupant et ses collaborateurs par le Parti Communiste qui sont honorés par la Nation avec l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, Mélinée décédée en 1989 à qui l’on doit la publication des œuvres poétiques de Missak Manouchian qui était une grande âme « ivre de liberté » et d’amour en même temps qu’un grand Résistant, le premier honoré d’une entrée au Panthéon parmi d’autres résistants communistes qui auraient pu y prétendre aussi :

Marie-Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumaux, Danielle Casanova, Rol-Tanguy, Henri et Cécile, Guy Môquet, Croizat, Marcel Paul, etc. Cela viendra peut-être un jour. Il ne faut désespérer.

En tout cas c’est un oubli et une injustice réparés, celui infligés au combat des communistes pour le progrès humain et social en France, se traduisant par de grandes conquêtes sociales (La Sécurité Sociale et les retraites par répartition, les congés payés, la limitation du temps de travail, les services publics, EDF, le statut de la fonction publique), un héritage que tente de détruire et d’effacer le président Macron et l’idéologie néo-libérale qu’il sert, comme celui de la tradition d’accueil de notre pays, et du droit d’asile, battu en brèche par la récente loi immigration.

C’est ce qui rend cet hommage à Missak et Mélinée Manouchian si important, au moment où la peste brune, le racisme et la guerre reviennent dans le monde, en Europe, et où l’extrême-droite est banalisée et plus forte que jamais en France.

« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». écrivait Manouchian dans sa dernière lettre. Soyons dignes de lui et de son sacrifice !

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.

Morlaix – Photos de l’hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux résistants des FTP MOI à Morlaix, place Rol Tanguy, ce mercredi 21 février 2024

 

Hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux combattants de la Résistance des FTP MOI et du parti communiste et des jeunesses communistes à Morlaix place Rol Tanguy à la gare de Morlaix à l’occasion de l’entrée de Missak et Melinee Manouchian au Panthéon, qui accueille pour la première fois des ouvriers et des personnalités communistes en son sein.

Un moment d’une grande intensité avec Roger Heré chantant l’affiche rouge avec sa voix magnifique, Patricia Paulus lisant la lettre à Mélinee, les discours de Marc Corbel pour la CGT, de Daniel Ravasio pour la section PCF pays de Morlaix, de Taran Marec pour les jeunesses communistes du Finistère, et celui d’Ismaël Dupont sur l’histoire du groupe Manouchian et des FTP Moi pour le PCF Finistère.

Merci à tous les participants à ce bel hommage, notamment nos camarades du PCF Carhaix Huelgoat et des Jeunesses communistes et à Pierre-Yvon Boisnard et Daniel Laporte pour leur reportage photo.

Une cinquante de personnes était présente à cet hommage qui s’est terminé en déposant une gerbe et des fleurs en l’honneur de Missak et Mélinée Manouchian et en chantant la Marseillaise et l’Internationale.


Morlaix le PCF rend hommage à Missak et Mélinée Manouchian mercredi 21 février 2024 – photos Pierre-Yvon Boisnard
https://youtu.be/KgC7zzFEK0k

A Brest, ce 21 février, on célébrait la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
La date de ce mardi 21 février 2024 restera gravée par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, héros et héroïne de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. A côté de leur caveau au sein de la nécropole républicaine, sont aussi inscrits en lettre d’or le nom des 22 communistes arméniens FTP-MOI et celui de Joseph Epstein, chef des FTP-MOI, toutes et tous fusillés par les nazis au Mont-Valérien en 1944. 80 ans plus tard, cette panthéonisation marque la juste reconnaissance de la Nation à la Résistance communiste et étrangère, à son apport dans l’histoire nationale de notre pays.
Aux côtés des organisations politiques et syndicales, dont le PCF, le MJCF et la CGT, des associations patriotiques, du député de la circonscription de Brest centre et de plusieurs collègues élus et élues de la majorité municipale, les élus communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon étaient présents au rassemblement organisé ce mercredi midi  à Brest au Monument aux Morts pour rendre hommage à l’engagement héroïque des Manouchian, résistant et résistante communiste, militant et militante internationalistes et antifascistes.
Une cérémonie d’hommage émouvante ponctuée de discours, chant et lecture, qui s’est conclue par le dépôt d’une gerbe et de roses.
Au travers ces gestes mémoriels essentiels, c’est une certaine idée de la France, celle des Droits de l’Homme, celle d’un projet politique d’émancipation et universel hérité de la Révolution et des Lumières, celle d’une France de l’accueil, qui est aujourd’hui consacré.
Plus de cent personnes à l’hommage brestois en l’honneur de Missak et Mélinee Manouchian, de leur entrée au panthéon et plus généralement en hommage au combat pour la Libération nationale et contre le nazisme et Vichy des combattants communistes étrangers des FTP MOI.
Un très bel hommage organisé par la section PCF de Brest et où sont venues plusieurs personnalités politiques (Jean-Charles Larsonneur le député de Brest, Pierre-Yves Cadalen de la FI), syndicales, associatives, des militants de la JC et du PCF, de la CGT, d’autres organisations de gauche, que nous remercions pour leur présence.
Jean-Paul Cam, pour la section PCF de Brest, Ismaël Dupont pour la fédération PCF du Finistère, Taran Marec pour la Jeunesse Communiste, Fabienne Bodin pour la CGT ont pris la parole. Guy Abgrall a lu la lettre a Mélinee et Hervé Thomas a magnifiquement chanté l’Affiche Rouge, la chanson de Ferre avec les paroles des Strophes pour se souvenir d’Aragon.
Photos groupe des élus communistes de Brest – et Ismaël Dupont

17 février – Formation des Jeunesses communistes du Sud Finistère à Quimper

17 février 2024
Première réunion et formation de la toute nouvelle union de ville du sud Finistère du MJCF 29.
Le MJCF se développe au-delà des métropoles

PCF Morlaix -17 février 2024 – Vente de l’Humanité Magazine et distribution du flyer des Mardis de l’éducation populaire

Comme chaque semaine depuis octobre 2023, nous avons procédé à la vente militante de L’Humanité Magazine ce samedi. Ils ont tous été vendus (6). Et nous avons en avons profité pour distribuer le flyer pour nos conférences d’éducation populaire du PCF pays de Morlaix ouvertes à tous des mois de février et de mars ce samedi matin sur le marché de Morlaix, et pour annoncer notre initiative pour commémorer les FTP-MOI, Missak et Mélinée Manouchian à 17h le mercredi 21 février à la gare, place Rol Tanguy, à l’occasion de leur panthéonisation.

Photos Pierre-Yvon Boisnard, samedi 17 février 2024

 

Un Vœu pour la paix au Proche-Orient reposant sur la demande d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la reconnaissance par la France d’un État de Palestine adopté à Morlaix-Communauté et au Conseil Municipal de Morlaix

Une initiative politique forte de nos collectivités locales.
Un vœu pour la paix au Proche Orient, et pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin de la colonisation illégale, le respect du droit international, la libération des otages israéliens, a été adopté au Conseil de Communauté du 12 février avec unanimité des votants pour ce vœu – et au conseil municipal de Morlaix avec un vote à la majorité moins une voix contre et deux abstentions à droite.
C’est un acte symbolique important pour la paix au Proche-Orient, pour la solidarité avec nos amis palestiniens. C’est aussi une manière de mettre la pression sur la France et sa diplomatie pour œuvrer réellement à la fin des massacres et à une solution politique.

Vœu pour la paix au Proche-Orient

Vœu pour la paix au Proche-Orient reposant sur la demande d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la reconnaissance par la France d’un État de Palestine

Le 7 octobre 2023, le Hamas a déclenché une opération terroriste armée dans le sud d’Israël, visant des zones militaires et civiles. Des centaines de morts ont été déplorés. Actuellement, des otages israéliens sont encore retenus par le Hamas. Nous condamnons l’attaque des civils et leur prise d’otage dans cette guerre. Nous demandons leur libération rapide. Des familles sont endeuillées par la perte d’êtres chers et nous partageons leur peine.

Israël n’a pas tardé à riposter par l’application d’une punition collective contre toute la Bande de Gaza : les bombardements des quartiers résidentiels et des hôpitaux ont fait ainsi plus de 28 000 morts dont plus de 12 000 enfants.

Nous condamnons aussi les crimes de guerre israéliens, qui ne font qu’alourdir e bilan de ce conflit. Aucune guerre ne justifie la mort de civils, qu’ils soient israéliens ou palestiniens.

Depuis plusieurs années, de nombreuses collectivités françaises ayant des partenariats avec des institutions, des villes et des camps palestiniens en Cisjordanie dont Jérusalem-Est, ont alerté à maintes reprises le gouvernement français sur la dégradation politique et humanitaire en Palestine. L’occupation et l’oppression continue sur la population palestinienne, le morcellement du territoire palestinien causé par une colonisation et une annexion intensifiée, le blocus inhumain sur la bande de Gaza depuis 16 ans, les exactions et violences arbitraires à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, toutes ces actions perpétrées par l’armée israélienne ou les colons en toute impunité sont contraires au droit international.

La France qui s’est toujours tenue aux côtés du droit international en s’attachant aux résolutions des Nations Unies, doit aussi dénoncer fermement tous les crimes de guerre. La France doit fermement tenir sa position historique : fin de la colonisation et établissement d’un État de Palestine avec Jérusalem comme future capitale des deux États. Le Président Emmanuel Macron doit tenir la ligne historique de la diplomatie française.

Nous sommes profondément convaincus que c’est par le courage et par l’action politique franche et résolue de la France et de toute la communauté internationale que la paix sera rétablie au Proche-Orient.

Considérant la catastrophe humanitaire dans la Bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023 ;

Considérant les liens étroits entre la ville de Morlaix, Morlaix Communauté et le camp de Jalazone, dans le cadre de la coopération décentralisée ;

Considérant la résolution 181 du 29 novembre 1947 de l’Assemblée générale des Nations Unies, prévoyant la création de deux États, israélien et palestinien ;

Considérant la résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations Unies, relative au droit au retour des réfugiés palestiniens ;

Considérant la résolution 242 du 22 novembre 1967 du Conseil de sécurité des Nations Unies condamnant l’« acquisition de territoires par la guerre » et demandant le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés » ;

Considérant la résolution 446 du 22 mars 1979 du conseil de sécurité qui exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967» ;

Considérant les résolutions 476 et 478 du 30 juin 1980 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la préservation du statut de Jérusalem et déclarant nulle et non avenue la décision d’Israël de modifier le statut de Jérusalem ;

Considérant que le Parlement a invité « le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit » le 2 décembre 2014 ;

Considérant la résolution 2334 du 23 décembre 2016 du Conseil de sécurité, condamnant la colonisation israélienne ;

Considérant la position de la diplomatie française, portée par le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères,

Le Conseil de communauté réuni le 12 février 2024 demande à l’État français de :

  • D’exiger un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza, un accès sans restriction des zones sinistrées aux organisations humanitaires afin de venir en aide aux civils,

  • D’exiger le respect par l’État d’Israël des mesures conservatoires arrêtées par la Cour Internationale de Justice le 26 janvier

  • D’agir pour la libération sans délais des otages

  • De Réaffirmer le respect du droit international et des résolutions des Nations Unies en faveur du peuple palestinien

  •  De Reconnaître l’État de Palestine.

Découvrez la proposition de liste soumise au vote des adhérents du PCF les 8-9-10 mars pour les Elections européennes et rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de Léon Deffontaines

Cher.e.s camarades,
Le 3 février, le Conseil National du PCF a validé à près de 80 % une proposition de liste aux élections européennes constituant un nouveau rassemblement à gauche. Cette proposition sera soumise au vote de tous les adhérents de notre parti du 8 au 10 mars prochain. Un courrier partira la semaine prochaine aux adhérents avec la proposition de liste et la lettre d’accompagnement de la fédération et celle de Fabien Roussel, ainsi qu’avec un bulletin de souscription pour ceux qui souhaiteraient participer financièrement au financement de notre campagne européenne.
Pour la fédération, nous avons eu la satisfaction qu’un camarade du Finistère soit retenu sur la liste: Taran Marec, 25 ans, secrétaire fédéral de la Jeunesse communiste du Finistère, élu à Brest, délégué à la langue bretonne. Taran est en 61e place.

Les autres candidats bretons sont Amar Bellal, notre spécialiste des questions du climat et de l’énergie (du 35) à la la 17e place, Katja Krüger, conseillère régionale communiste travaillant dans le monde de la culture et du spectacle vivant (du 35) à la 26e place, Florian Marteau, agriculteur du 56, à la 47e place, et Christian Brice, médecin urgentiste du 22, à la 69e place.

La liste conduite par Léon Deffontaines comporte 50 % de candidatures d’ouverture, à l’image des dix premières places ou quatre personnalités communistes seront aux côtés de responsables d’autres formations politiques et de militants du monde du travail engagés dans des combats syndicaux.

Elle rassemble ainsi des candidatures de trois autres formations politiques : la Gauche républicaine et socialiste (GRS) avec la candidature d’Emmanuel Maurel, député européen sortant, en 3e position ou encore celle de Sophie Camard, Maire du premier arrondissement de Marseille, en 20e position ; l’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg, avec Samia Jaber en 6e position ; Les radicaux de gauche (LRDG) avec Isabelle Amaglio-Terisse en 10e position. Murielle Ressiguier, ancienne députée insoumise de l’Hérault est également présente sur la liste.

Après le grand mouvement sur les retraites qui a remis la question sociale au premier plan en France, alors que les luttes pour gagner les augmentations de salaires se multiplient, cette liste rassemble également de nombreuses candidatures issues du monde du travail et des luttes sociales, telle Sigrid Gérardin, syndicaliste enseignante, en 2e position, Fabien Gache, ex-délégué central de Renault en 7e position sur la liste, Marylène Faure du secteur de l’énergie en 12e position ou encore Manon Ovion, figure syndicale de la lutte dans l’entreprise Vertbaudet, et bien d’autres secteurs professionnels.

Parmi les candidatures communistes, André Chassaigne, Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et député reconnu pour son combat pour les agriculteurs, sera en 5e position, accompagné sur la liste de plusieurs dirigeant·es et élu·es du PCF. Hélène Bidard, militante féministe et adjointe à la Maire de Paris en charge de l’égalité femme-homme, de la jeunesse et de l’éducation populaire, Fatima Khallouk, militante des droits des personnes en situation de handicap et adjointe au Maire d’Alfortville en charge de la jeunesse et plusieurs parlementaires dont Cécile Cukierman, Présidente du groupe CRCE – Kanaky au Sénat et Fabien Roussel, en dernière position sur la liste.

Ce rassemblement de citoyens et citoyennes engagés, de républicains, d’acteurs du mouvement social, de quatre partis de gauche a vocation à s’élargir à tous ceux et celles qui à gauche partagent notre ambition pour reprendre la main sur l’avenir de la France et de l’Europe.

Voici la liste qui a fait l’objet du vote du CN du 3 février et qui sera soumise au vote des adhérents du 8 au 10 mars:

1. Léon Deffontaines – 27 ans ; Porte-parole du PCF, originaire d’Amiens, ancien res ponsable d’une association de jeunesse (80)
2. Sigrid Gérardin – 54 ans ; Enseignante en lycée professionnel, secrétaire générale d’un syndicat d’enseignant en lycées professionnels (75)
3. Emmanuel Maurel – 50 ans ; Député européen, fondateur de la Gauche républicaine et socialiste (GRS) (95)
4. Hélène Bidard – 42 ans ; Fonctionnaire territoriale, adjointe à la Marie de Paris en charge de l’égalité femmes hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire (75)
5. André Chassaigne – 73 ans ; Principal de collège retraité, député du Puy-de-Dôme, président du groupe GDR à l’Assemblée nationale (63)
6. Samia Jaber – 56 ans ; Cheffe d’entreprise, conseillère départementale du Territoire de Belfort, porte-parole de L’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg (90)
7. Fabien Gache – 61 ans ; Electromécanicien retraité de chez Renault, syndicaliste pour les droits de retraités (72)
8. Fatima Khallouk – 47 ans ; Chargée de mission plaidoyer santé et citoyenneté, militante pour les droits des personnes en situation de handicap, adjointe au Maire d’Alfortville déléguée à la jeunesse (94)
9. Candidat MRC (si pas d’accord avec le MRC : Simon Riffault (LRDG))
10. Isabelle Amaglio Terisse – 55 ans ; Contrôleuse générale économique et financière, co-présidente du parti Le radicaux de gauche (LRDG) (78) (si pas d’accord avec le MRC :
Marylène Faure)
11. Pierre Lacaze – 58 ans ; Infirmier, conseiller régional d’Occitanie, conseiller municipal de Toulouse, conseiller communautaire. (31)
12. Marylène Faure – 51 ans ; Agente EDF, déléguée syndicale (33) (si pas d’accord avec le MRC : Héloïse Dhalluin)
13. Frédéric Boccara – 59 ans ; Economiste, syndicaliste du service public de statistiques, membre honoraire du Cese (92)
14. Héloïse Dhalluin – 45 ans ; Agent de maîtrise à la SNCF, syndicaliste, élue au CSE du Fret (59) (si pas d’accord avec le MRC : candidature PCF)
15. Ary Yee-Chong-Tchi-Kan – 74 ans ; Enseignant retraité, dirigeant du PCR (97-4)
16. Sandra Blaise – 50 ans ; Juriste en droit social, conseillère prud’hommale, conseillère régionale Grand-Est (88)
17. Amar Bellal – 48 ans ; Professeur en IUT, responsable de la commission Ecologie du PCF (35)
18. Haby Ka – 26 ans ; Elue municipale de Montreuil déléguée à la réussite lycéenne et étudiante (93)
19. Sylvain Amrate – 37 ans ; Vendeur, délégué syndical de son groupe du secteur alimentaire et dirigeant départemental (45)
20. Sophie Camard – 51 ans ; Maire du 1er secteur de Marseille, conseillère départementale (GRS) (13)
21. Laurent Sachot – 37 ans ; Syndicaliste du commerce, élu local (76)
22. Candidate PCF ou personnalité.
23. Anthony Gonçalvès – 53 ans ; Médecin oncologue (13)
24. Candidate MRC (si pas d’accord avec le MRC : Isabelle Amaglio-Térisse (LRDG))
25. Simon Riffault – 44 ans ; Secrétaire général LRDG (57) (si pas d’accord avec le MRC :candidature PCF)
26. Katja Krüger – 47 ans ; Comédienne, dramaturge, assistante de mise en scène, conseillère régionale de Bretagne. (35)
27. Laurent Miermont – 48 ans ; Collaborateur du Parlement européen (GRS) (75)
28. Amandine Liard – 30 ans ; Coordinatrice d’un réseau européen de solidarité sociale militante féministe. (27)
29. Yvan Garcia – 65 ans ; Cadre de la fonction publique, administrateur du conseil d’administration du Centre National de la Fonction Publique Territoriale et mandaté au conseil supérieur de la fonction publique territoriale (34)
30. Véronique Paolantoni – 51 ans ; Consultante en ressources humaines, cheffe d’entreprise (L’Engagement) (75)
31. Guillaume Dumoulin – 40 ans ; Directeur d’une coopérative de presse, syndicaliste, conseiller municipal de Feyzin (69)
32. Violette Folgado – 69 ans ; Retraitée de la fonction publique territoriale, militante pour les droits des Palestiniens (24)
33. Sébastien Gautheron – 51 ans ; Employé d’Arcelor-Mittal, délégué syndical (71)
34. Fatiha Mellah – 59 ans ; Salariée transfrontalière (Luxembourg), syndicaliste dans le commerce (57)
35. Marc Dorel – 60 ans ; Ingénieur syndicaliste Thalès, expert en questions de Défense nationale (38)
36. Céline Piot – 53 ans ; Universitaire, historienne, élue municipale de Mont-de-Marsan (GRS) (40)
37. Karim Boukhachba – 41 ans ; Ouvrier d’État au ministère des Armées, adjoint au Maire de Creil (60)
38. Candidate LRDG ou MRC ou personnalité.
39. Bora Yilmaz – 44 ans ; Enseignant, adjoint au Maire de Nancy délégué à la vie des quartiers, conseiller régional Grand-Est (54)
40. Manon Ovion – 30 ans ; Préparatrice de commande à Verbaudet, syndicaliste (59)
41. Eddie Jacquemart – 59 ans ; Président d’une association nationale pour le droit au logement, conseiller municipal de Lille (59)
42. Sophie Hervé – 50 ans ; Salariée d’Enedis, syndicaliste, militante pour l’accès à la culture pour tous (37)
43. Brahim Jlalji – 53 ans ; Agent territorial, conseiller régional Nouvelle-Aquitaine (17)
44. Catherine Collinet Jung – 49 ans ; Fonctionnaire territoriale et maire d’Ancemeont (LRDG) (55)
45. Candidat GRS.
46. Jeannine Erbland – 69 ans ; Ancienne aumônière des hôpitaux, militante pour la laïcité et la paix (03)
47. Florian Marteau – 43 ans ; Boulanger paysan, membre d’un réseau de recherche sur les semences paysannes (56)
48. Chloé Petat – 26 ans ; Cheffe de projets (GRS) (93)
49. Emmanuel Boutterin – 66 ans ; Magistrat, membre du conseil supérieur de la prud’homie, membre du bureau national Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (L’Engagement) (13)
50. Manon Delorme – 26 ans ; Ouvrière dans l’agro-alimentaire, syndicaliste (06)
51. Hervé Rivière – 53 ans ; Ouvrier de l’agro-alimentaire, syndicaliste (58)
52. Elisabeth Jutel – 43 ans ; Artiste et traductrice (GRS) (79)
53. Jean-Marc Durand – 69 ans ; Inspecteur des finances publiques retraité, syndicaliste (26)
54. Aurore Artigues – 42 ans ; Accompagnatrice éducative et sociale, syndicaliste, militante des droits sociaux (65)
55. Soulé N’Gaïdé ; Directeur d’un pôle social, adjoint au Maire des Ulys, militant pour les droits des migrants et des réfugiés (91)
56. Anne Saouter – 57 ans ; Anthropologue, enseignante-chercheuse vacataire, adjointe au Maire d’Oloron-Sainte-Marie (64)
57. Marc-Antoine Leroy – 22 ans ; Médiateur scolaire, syndicaliste, militant de la cause palestinienne (20)
58. Edith Pugnet – 52 ans ; Cadre à l’Aide sociale à l’enfance, Maire de Cabestany (66)
59. Christophe Lime – 62 ans ; Vice-président du Grand Besançon, président d’un réseau d’opérateurs publics de services d’eau et d’assainissement, syndicaliste (25)
60. Brigitte Blanc ; GRS (57)
61. Taran Marec – 25 ans ; Informaticien, conseiller municipal de Brest délégué à la langue bretonne (29)
62. Camille Pétron – 34 ans ; Cadre dans le milieu associatif, adjointe au Maire de Laval chargé de la vie des quartiers, conseillère départementale de la Mayenne (53)
63. Lionel Lerogeron – 54 ans ; Professeur en lycée professionnel, dirigeant syndical (50)
64. Fleur Laronze – 43 ans ; Enseignante-chercheuse, conseillère départementale de la collectivité européenne d’Alsace (67)
65. Jean-Michel Guérineau – 62 ans ; Enseignant retraité, adjoint au Maire de Bourges (18)
66. Christine Mequignon – 47 ans ; Agente SNCF, syndicaliste, membre du Ceser, conseillère municipale de Pont du Château (63)
67. Julien De Benito – 46 ans ; Cuisinier, adjoint au Maire d’Avignon (84)
68. Candidate MRC (si pas d’accord avec le MRC : candidature PCF)
69. Christian Brice – 50 ans ; Médecin urgentiste des hôpitaux publics (22)
70. Marie-Claire Cailletaud – 66 ans ; Ingénieure-chercheuse, syndicaliste, membre honoraire du Cese (92)
71. Patrick Malavieille – 61 ans ; Vice-président du Conseil départemental du Gard, en charge de la culture (30)
72. Marianne Margaté – 52 ans ; Cadre de la fonction publique, sénatrice de la Seine- et-Marne (77)
73. Pierre Ouzoulias – 60 ans ; Chargé de recherche au CNRS, vice-président du Sénat, conseiller départemental des Hauts-de-Seine (92)
74. Muriel Ressiguier – 46 ans ; Ex députée LFI (34)
75. Manu Blanco – 60 ans ; Salarié de l’industrie pharmaceutique, syndicaliste spécialiste de la politique du médicament (60)
76. Candidate Outre-Mer.
77. Candidat MRC (si pas d’accord avec le MRC : candidature L’Engagement ou GRS)
78. Cathy Apourceau-Poly – 59 ans ; Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais (62)
79. Vincent Guibert – 64 ans ; Secrétaire général de L’Engagement (92)
80. Cécile Cukierman – 44 ans ; Professeure d’histoire-géographie, sénatrice de la Loire, présidente du groupe CRCE-Kanaky au Sénat (42)
81. Fabien Roussel – 54 ans ; Journaliste, député du Nord, secrétaire national du PCF (59)

Merci à tous les camarades qui le peuvent et qui ne l’ont pas encore faitr de s’inscrire sur la liste publique, régulièrement mise à jour, du comité de soutien à cette liste de Léon Deffontaines.

Nous en sommes à 215 soutiens mais notre nombre d’adhérents devrait nous permettre de dépasser sans difficulté les 500 soutiens publics et d’aller en chercher 500 autres.
Notre capacité à faire élire des députés européens communistes (4 si nous faisons 5%) dépendra de notre mobilisation à toutes et tous.
Merci d’envoyer vos soutiens avec votre commune, âge, qualités, engagements, profession par mail:
dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr
Ismaël Dupont, secrétaire départemental PCF Finistère
***

Comité de soutien finistérien à Léon Deffontaines et à la liste du PCF pour les élections européennes.

Vous aussi, aidez à porter haut les idées communistes aux élections européennes et à faire rentrer au Parlement Européen des députés européens communistes et partageant un même projet pour l’Europe, rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste de rassemblement à gauche conduite par Léon Deffontaines et soutenue par le PCF.

Pour cela, envoyez vos noms et qualités

(profession, engagements, âge, commune) à:

dupont.ismael@yahoo.fr / federation@29.pcf.fr

Comité de soutien à la liste Européennes du PCF conduite par Léon Deffontaines

215 soutiens déclarés à ce jour, 17 février 2024

ABGRALL Guy, comédien, auteur, Brest

ALLOUARD Philippe co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, secrétaire de l’UL CGT, Mellac

ANDOLFATTO Yvette, retraitée éducation nationale Plougastel-Daoulas

ANDRÉ Catherine. Retraité de l’hôpital, militante syndicale et politique. Morlaix

BAGNIS Roland retraité ,éducateur spécialisé section de Morlaix St Pol-de-Léon.

BAL Gérard retraité Education Nationale, Section du PCF bigouden, Plonéour Lanvern

BARGAIN Pascal retraité cheminot Treffiagat

BEAUMANOIR Christian cheminot retraité , syndicaliste CGT, ancien Maire adjoint communiste de Maurepas (Yvelines), Crozon

BEAUMONT-PEUZIAT Patrick, Maraicher bio, chef d’entreprise retraité, conseiller municipal, section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

BEGUIVIN Patrick chauffeur miroitier Conseiller municipal à Plouigneau

BESCOU Alain retraité fonction publique territoriale, Plouhinec

BESCOU Martine retraitée fonction publique territoriale, Plouhinec

BERGOT LE CALVEZ Annie retraitée des Finances. Ancienne élue de Morlaix de 1983 à 2008. Morlaix.

BERNARD André proviseur retraité, ancien élu et responsable PCF- Quimper

BERNARD Marie-Andrée, retraitée de la MGEN, syndicaliste, Quimper

BLANCHET Véronique Formatrice professionnelle d’adultes. Secrétaire Amicale Laïque de Pont-l’Abbé Ancienne vice présidente de la communauté de commune. Ancienne adjointe maire 2008-2014 Pont-l’Abbé

BLOYET Bernard Militant syndical Retraité 63 ans Motreff

BONNET Joëlle retraitée PLOBANNALEC

BOUARD Jeannine Retraitée PCF Pays Bigouden Pont l’Abbé

BOUDARD-JASSERAND Sylvie Enseignante retraitée de l éducation nationale,Militante Syndicale au SnuIpp, DDEN ( déléguée départementale de l éducation nationale)  Quimper.

BOULIC Claude militant associatif , cheminot retraité , membre du PCF, Crozon

BOURNOT-GALLOU Claudie, Adjointe au maire du Relecq-Kerhuon, Conseillère métropolitaine

BOURVEN Michèle, retraitée de la fonction publique hospitalière, militante communiste, Morlaix

BOUTILLIER Gaëtan 19 ans Étudiant Engagement à l’UEC Finistère, Brest.

BRAIRE Jacqueline cadre supérieure de santé retraitée Le Guilvinec

BURLOT Maéla, Conseillère municipale déléguée à Morlaix, Coordinatrice

CAM Denise retraitée des Finances Publiques Brest

CAM Jean-Paul retraité des Finances Publiques, syndicaliste, Brest

CANN Mélinda 20 ans, étudiante, militante MJCF, Brest

CARIOU Jean-Claude professeur retraité, militant syndicaliste, vice-président départemental de l’ANACR (Mémoire de la Résistance), Logonna

CARIOU Mimi retraitée, Loctudy.

CARN Martine, 3 mandats d’ adjointe au maire dans la commune de Plougonven (de 1995 à 2014), conseillère municipale dans l’opposition depuis 2020, retraitée de la fonction hospitalière, Plougonven

CARQUET Philippe retraité de l’arsenal de Brest, Gouesnou

CARRIOU Alain militant syndical et politique Scaër

CAUMENT Albert retraité fonction publique hospitalière militant syndical et PCF CAMARET SUR MER

CHAPALAIN Karine, 20 ans, étudiante en Licence d’histoire et en CDI étudiant entant que secrétaire aux urgences de Keraudren, active au sein de l’association Eskell An Elorn à Landerneau.

CHARLOT Nelly retraitée Lesconil

CLEUZIOU Anne-Catherine, 40 ans, Professionnelle de santé, Conseillère municipale à Brest

COÏC Albert, retraité, Beuzec-Cap-Sizun

CONDETTE Bernard retraité,  Ancien Conseiller Général de la Drôme. Tregunc

CORRE Jean-Claude retraité éducation nationale Riec-sur-Belon

CORRE Malou retraitée de l’hôpital, Morlaix

COSSEC Stéphane militant syndical santé privée action sociale Plonéour Lanvern

CRAFF Thierry retraité, bénévole dans le social sur plouguerneau, ancien responsable syndical CGT Plouguerneau

CREACH Michèle militante CGT FAPT, Sympathisante Communiste, Guilers

DAGUERRE Maxime Cheminot agent de maîtrise, syndicaliste (secrétaire à la formation au niveau de la CGT), 34 ans. Brest

DANIEL Jeannine ancienne élue (2008-2014) à Scaër, présidente de « Bretons solidaires, on agit » (aide aux migrants), présidente du comité local et trésorière départementale de L’ANACR (mémoire de la Résistance), Scaër

DAVILLERS CARADEC Eugène 24 ans Assistant d’éducation en collège à Morlaix Conseiller municipal délégué à l’urbanisme à Morlaix, membre du PCF et de la JC

DAUMONT Paul, Directeur chez BpiFrance (OSEO), retraité, PCF Crozon, Telgruc sur mer.

DEBARNOT Louis, retraité de l’Arsenal, bénévole associatif, syndicaliste, Brest

DE GREGORIO Enzo chargé de mission – ancien secrétaire fédéral du MJCF 29 – militant associatif – Carantec

DELANNEE Christian ancien maire adjoint de Concarneau, économiste de la construction en retraite. Morlaix

DEMAIMAY Jean-Pierre, Douarnenez

DENIS Jean-François retraité Saint-Renan

DERRIEN Jean Jacques assistant social retraité Brest

DESMAREST Gérard 65 ans, retraité, militant CGT et Parti communiste, Carhaix

DESMARET Monique 66 ans, retraitée, militante CGT, Membre du Parti communiste, Carhaix

DILHUIT Yves retraité de la CNAMTS Lannédern

DUBREULE Murielle, 70 ans, retraitée du CNRS, Saint Renan

DUIGOU Norbert Militant Syndical et politique, ancien conseiller municipal de Bannalec, Candidat du  PCF aux élections cantonales de 1998 et 2011.

DUPONT Aloys, 22 ans, nouvel adhérent PCF Morlaix, étudiant en Master 1 de Philosophie à Rennes 1

DUPONT Ismaël professeur documentaliste en collège, Conseiller départemental du Finistère, Conseiller municipal délégué et communautaire, secrétaire départemental PCF Finistère, Morlaix

ELLIOT Justin 19 ans Agent SNCF Brest

FEYSSEL Floriane, 30 ans, secrétaire, militante PCF Section de Brest

FLAGEUL Catherine retraitée de l’éducation nationale , militante du PCF et du Mouvement de la Paix   Rosnoën

FONTAINE Zoé, 19 ans, étudiante, militante MJCF et UEC, Brest

FOUCHER Yann directeur d’école primaire publique, Conseiller départemental du Finistère suppléant, co-secrétaire de la section de Quimper du PCF, Quimper

FRANCES Marion 39 ans secrétaire administrative Brest

FREY Cyrille 44 ans cheminot militant syndical Brest

GAGOU Christian mécanicien Ajusteur retraité de la Réparation Navale Landerneau

GAMBACHE Michèle enseignante retraitée de l’Éducation Nationale. Membre du Parti Communiste.

GAMBACHE Patrick 1er adjoint à la Mairie de Morlaix. Membre du Parti Communiste.

GONTIER Dominique, co-secrétaire de la section du Pays de Quimperlé, militant associatif, Moëlan sur Mer

GOULIAN Bruno cheminot retraité, Guipavas

GOUSSÉ Marie France, retraitée, comptable, ancienne adjointe au maire à Concarneau, participante au projet TZCLD de Concarneau et à la création d’un centre de santé

GRALL Gilles musicien syndicaliste intermittent du spectacle Plounéour-Menez

GRELAUD Gladys conseillère régionale de Bretagne, membre de la direction nationale du PCF (CEN et CN), Animatrice du Comité régional PCF Bretagne et de la Coopérative des élus communistes du Finistère

GRIMARDIAS Muriel trésorière Section PCF de Lanmeur

GUEGUEN Dominique  Brest

GUEGUEN Simone ancienne conseillère muncipale – Brest

GUEGUEN Sophie retraitée Kergloff

GUELLEC Dominique, auxiliaire de vie sociale, Brest

GUELLEC Eric, enseignant, adjoint au maire de Brest, président du groupe des élues et élus communistes de Brest et Brest métropole

GUIAVARCH Suzon Plouguerneau

HAMON Jean-Christophe Conducteur de trains, Brest.

HENAFF Gérard délégué Syndical Alcatel CGT Conseiller du salarié Secrétaire général de UL CGT Issy-les-Moulineaux de 2003 à 2014. Retraité en 2006.

HENAFF-DEMARTY Maïté éducatrice spécialisée retraitée du CG 92. Ancienne secrétaire générale CGT du CG 92. Ancien membre de la CE de l’UD CGT 92. Section PCF Brest. Domiciliée à Saint-Pabu.

HERE Jacqueline Maire-adjointe de quartier à Brest (Bellevue), Conseillère départementale du Finistère

HERE Roger PCF 1er adjoint à Plouigneau et vice président aux mobilités de Morlaix Communauté

HUET Denis instituteur retraité militant associatif et syndical, membre du PCF depuis 1970. Quimperlé

JADÉ Yves-Marie retraité militant syndical à la FSU DDEN (délégué départemental de l’Education Nationale) Douarnenez

JAOUEN Mona artiste chanteuse Plounéour-Menez

JASSERAND Bernard maire adjoint de Quimper, Conseiller communautaire Quimper Bretagne Occidentale, Quimper

KHALFA Colette, retraitée de la fonction publique, Carhaix

LAINE Jeremy, 44 ans, technico-commercial, maire-adjoint à Guimaëc

LAPORTE Daniel retraité, militant syndical, Carhaix

LAURO Andrea, 48 ans, animateur centre de ressources pour les associations, salarié et bénévole associatif, Morlaix

LE BELLEC Etienne ancien conseiller municipal de Guilvinec

LE BERRE Annie-Noëlle, professeur agrégée de lettres en lycée et à l’Institut de Formation des Maîtres E.R., adhérente du PCF depuis 1974

LE BERRE Yves, Professeur émérite des universités, ancien adjoint au Maire de Brest (chargé de la culture), syndicaliste, membre du PCF, Brest

LE BIHAN Véronique 56 ans éducatrice spécialisée conseillère municipale au Relecq-Kerhuon

LE BOHEC Sergine Militante Associative PCF Pays Bigouden

LE BOHEC Yannick PCF Pays Bigouden

LEBLOND Eric Technicien énergie renouvelable 30 ans Membre du Parti communiste français Guiler-sur-Goyen

LE CALVEZ Jean-Luc retraité de la Manufacture de Tabac, ancien élu PCF, trésorier de la section PCF Pays de Morlaix, Morlaix

LE CLOAREC Jacqueline, retraitée de l’enseignement, Guilvinec

LE CLOAREC Robert, retraité de l’enseignement, Guilvinec

LE CORRE Jean, retraité de la Poste, Roscoff

LEDUC Romaric, Agent Territorial, Militant syndical, 46 ans, Brest – Pont de Buis

LE DUFF Georges, Ingénieur, retraité – LANMEUR (85 ans)

LE DUFF Suzanne, Professeure des écoles retraitée – LANMEUR (84 ans)

LE GOFF Valérie Secrétaire médicale PCF Relecq-Kerhuon

LE GUEN Marie-Hélène, retraitée de la poste. Militante syndicale et politique. Morlaix

LE GUENNOU Thierry retraité ancien adjoint mairie de Baye (29 300)

LE GUENIC Roger, Retraité fonction publique hospitalière, Syndiqué CGT Santé, Brest

LE GUERN Brieuc membre du bureau de la JC Finistère et adhérent PCF, Plounévézel

LE GUERN Gaëtan Ancien adjoint à la culture de la ville de Brest Responsable syndical Professeur en Communication Ecole Nationale d’Ingénieurs de Brest Conservatoire National des Arts et Métiers

LE MOAL Karen 46 ans Agent Commercial SNCF Adjointe au Maire à Rosporden/Kernével

LE MOIGNE Jacques cheminot retraité Plouguerneau

LESPAGNOL Michel, Retraité France Télécom, secrétaire de section adjoint PCF à Morlaix

LE LORC’H Jean Michel Vice-Président Brest Métropole Brest

LE ROUX André, Retraité de la fonction publique (Douanes), Syndicaliste, Ancien secrétaire de la section PCF du Pays Bigouden

LE ROUX Michel, retraité Education Nationale, militant associatif, Le Relecq Kerhuon

LE ROUX Sandra, Conseillère municipale de Brest, Sports et quartiers

L’HELGOUALC’H  Marie Rose, militante CGT et PCF, Pays bigouden

L’HELGOUALC’H  Yves, militant CGT et PCF, Pays bigouden

LINTANF Gisèle, retraitée, syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

LIZIAR Pierre-Yves. Conseiller municipal délégué au handicap de la ville du Relecq-Kerhuon. Professeur des écoles. Syndicaliste

MAILLARD Mathilde Médecin généraliste, adjointe au maire de la ville de Brest en charge de la politique du bien vieillir et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Conseillère Brest métropole

MAREC Taran. Conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest, informaticien, 25 ans

MASSIEU Julie, 39 ans, psychologue-neuropsychologue exerçant auprès de personnes vulnérables vivant à domicile, militante syndicale CGT élue au sein de l’UD29 et négociatrice nationale dans la branche de la santé et de l’action sociale associative.

MESSAGER Alexiane Étudiante (2eme année licence philosophie, UBO) Brest

MEVELLEC-SITHAMMA Monique, Professeur en retraite, élue municipale, Le Relecq-Kerhuon

MORAND Titouan 16 ans Engagement syndical à l’Union lycéenne finistérienne Brest

MOREAU Philippe retraité Penmarc’h

MORVAN Pierig, 40 ans, facteur, membre de la commission consultative de Kernével, Kernével

MOYSAN Michel retraité engagé dans l’aide à la personne âgée, Concarneau

MULLEMAN Suzanne, retraitée, section PCF Pont l’Abbé

NAYET Lucienne ancienne élue de Champigny-sur-Marne, militante associative autour de l’histoire de la Résistance, Locquénolé

NIOCHE Françoise, enseignante retraitée , Conseillère Municipale Rosporden-Kernevel

OUVRARD Raymonde Crozon

PAGET-LATGER Camille 18 ans membre de la MJCF et de l’UEC à Brest

PARET Michèle  Militante associative – PCF Douarnenez

PAUL Maxime militant mutualiste, Plougastel-Daoulas

PAULUS André Retraité de l’éducation nationale Morlaix

PAULUS Patricia Retraitée de l’éducation nationale Morlaix

PENVEN Brigitte, retraitée, La Feuillée

PENVEN Jean-Jacques, retraité RATP, La Feuillée

PERON Paulette syndicaliste, membre du PCF, Plouénan

PERROT Jean-Claude retraité de la Poste. Conseiller municipal de Briec. Président du Club des retraités de Briec

PETER, Michael, artisan à la retraite, Rosporden, membre du PC section Rosporden-Kernevel

PEUZIAT-BEAUMONT Yves, Professeur agrégé de sciences de la vie et de la Terre, Inspecteur régional pédagogique retraité, syndicaliste « SUI-FSU », section du Pays Bigouden, Plogastel Saint Germain

PHELEP Gilbert Retraité, Militant syndical et politique, membre de la CCAS de St YVI, investi à la banque alimentaire et au secours populaire

PIBOULEAU Marie-Laure, syndicaliste et militante, Guipavas

PIBOULEAU Michel, Syndicaliste, Militant associatif Brest

PICART Lionel, ingénieur retraité de l’énergie, Douarnenez

POSTIC Jean-Claude, staffeur ornemaniste, ancien élu, Plouégat-Guerrand

POTIER Fréderic Boulanger Militant syndical et associatif Carhaix

POUILLET Pascal, retraité, Conseiller culturel de Bretagne, vice-président d’une fédération d’associations de défense de la langue et de la culture bretonnes. Locquénolé

PLOUGONVEN Pierre retraité PCF Crozon

PRIMA Marie-Renée Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Claire Moëlan-sur-Mer

PRONONCE Pierre Moëlan-sur-Mer

RAFFAELLY Jan retraité PTT, PCF Morlaix, CGT fapt, SIZUN

RAINERO Piero Ancien Maire adjoint de Quimper et Conseiller Régional de Bretagne. Secrétaire fédéral du PCF de 1982 à 2000. Membre du Comité Central de 1987 à 2000. Secrétaire du CRAC PCF (Comité Régional d’Action et de Concertation) de 1996 à 2002.

RAINERO Yvonne, professeure agrégée en retraite, conseillère municipale de Quimper déléguée à la santé, conseillère communautaire

RANNOU Jacques, maire délégué de Kernevel, Vice-président du syndicat départemental d’électrification du Finistère, Conseiller communautaire Concarneau Cornouaille Agglomération, Membre du Bureau de Concarneau Cornouaille Agglomération. Cheminot retraité, Rosporden-Kernevel

RAVASIO Daniel, Enseignant retraité, Syndicaliste, secrétaire de la section PCF Morlaix-Roscoff, ancien élu, Saint-Thégonnec Loc-Eguiner

RÉA Larry Adjoint au maire chargé de l’urbanisme et travaux, Le Relecq-Kerhuon

RELOUZAT Dimitri technicien territorial QBO Quimper

RENEAUD Gilberte retraitée , militante syndicale Lesconil

RENEAUD Jacques retraité SNCF Lesconil

RICHARD Anita, enseignante retraitée de l’éducation nationale, conseillère municipale à Kernével Rosporden.

RICOU Hervé, cadre EDF, militant CGT, Locmaria-Berrien

RIVIÈRE Guy retraité de la fonction publique territoriale, syndicaliste membre du bureau de l’IHS CGT du Finistère. Locmaria Plouzané

RIVOALAN Erwan, bibliothécaire, militant syndical, co-secrétaire section de Brest du PCF

ROBIN Pierre retraité ATOS Brest

ROLLAND Nicole, retraitée FP, personnel non enseignant

ROLLAND Yves, retraité SNCF, ancien responsable régional syndical CGT Région de Lyon et ancien candidat PCF

ROPARS Philippe 59 ans facteur adhérent PCF et CGT Saint-Martin-des-Champs

ROPERS Alexis, 20 ans, étudiants, militant PCF MJCF UEC, Brest

ROUCHY Ilias, 21 ans, étudiant en master, Crozon

ROUE Michel syndicaliste retraité BREST

ROUE Valentin 17 ans étudiant

ROUSSEAU Maryse, secrétaire de section PCF Pays Bigouden, Plomeur

RUFFIER Daniel, retraité de l’enseignement public, Quimper

SALAUN Remi Syndicaliste mandaté Sécu Administrateur structure médico-social Brest

SAMSON Arlette Riec-sur-Belon

SANQUER Brieuc, 27 ans, médecin généraliste en milieu pénitentiaire, membre du PCF

SAUNIER Loeis 19 ans, étudiant, militant JC, Brest

SAVINA Joël retraité militant syndical et associatif Saint Hernin

SCATTOLIN Valérie, maire-adjointe à Morlaix (Commerce- Centre-Ville) et Conseillère communautaire

SCHMITT Gil, retraité de la Fonction Publique, Plomodiern

SECHET Gérard retraité RATP, 66 ans, Militant Communiste, Militant syndical CGT, Rosporden

SECHET Malika retraitée Conseillère Mutualiste. Elue Municipale Communiste  de 1989 à  2008 à Herblay Val d Oise. Maire Adjointe Communiste  de 1995 à 2001 Herblay. Militante Syndicale CGT. Rosporden

SELLIN Denis retraité et ancien élu Moëlan-sur-Mer

SERIZEL Jacques Professeur des Universités à la retraite. Chercheur en Sciences de l’Education, Philosophie et Communication. Brest

SERVONNET Timothée, étudiant en L2 Histoire/Sciences Politiques, Brest

SÉVÉRAC Marceline, infirmière retraitée de la Fonction Publique Hospitalière, militante CGT, DOUARNENEZ

SINQUIN Gilbert, cheminot retraité, militant syndical, Châteaulin

SINQUIN Ronan, conseiller municipal de Quimper, militant syndicaliste

TANDÉ Guy, retraité , syndicaliste santé, Saint-Martin-des-Champs

TANGUY Michel, 93 ans, instituteur retraité, Brest

TANGUY Ronan, ancien syndicaliste CGT du secteur bancaire, trésorier départemental du PCF Finistère, ancien élu au Relecq-Kerhuon

THIBERT Georges, 78 ans, ingénieur retraité de la SNCF, bénévole au Secours Populaire Français, Sibiril.

THIOU Pierre responsable UEC Brest, 21 ans, Étudiant Salarié, membre de la CGT, Brest

THOMAS Hervé Cheminot Retraité. Militant dans une association altermondialiste. Brest

THOMAS Pierre-Yves, Retraité de l’industrie, Conseiller municipal d’opposition à Carhaix, Secrétaire de la section PCF de Carhaix-Huelgoat

TREMEL Julien 23 ans Étudiant en philosophie Conseiller municipal de Quemperven (22) Militant MJCF, UEC et PCF

TUAL Jo retraité, ancien conseiller municipal ( 2 mandats)- DDEN- adhésion auPCF en 1976 Ouessant.

TUDO DELER Fabien, 36 ans. Section PCF de Quimper Contrôleur technique automobile

TUDO DELER Michel, Secrétaire de section PCF Lanmeur, Section retraités CGT Cheminots de Morlai

TYTECA Willy retraité, ex syndicaliste Air Inter et Air France, 74 ans, Moëlan sur mer.

VILLARD Jacques retraité, syndicaliste CGT, ex-secrétaire du syndicat retraités CGT de Pont L’Abbé

WEBER Jean-Louis Retraité (ancien cadre bancaire) militant syndicaliste et militant politique

Photos de l’AG du PCF Finistère à Kernével ce samedi 10 février 2024 en présence de Vincent Boulet

Une chaleureuse assemblée générale de la fédération du Finistère du Parti communiste français (860 adhérents, dont 63 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère en 2023) à Kernevel ce samedi 10 février, en présence de Vincent Boulet, dirigeant national du PCF, responsable du secteur International et coordonnateur du Projet du PCF pour les Européennes de juin 2024. 70 camarades y ont participé. L’AG avait été ouverte par Jacques Rannou, maire délégué de la commune associée de Kernevel (première commune à faire élire une femme maire dans le Finistère, et elle était communiste: Marie Mahé, ancienne résistante) et secrétaire de la section de Rosporden. Le maire de Rosporden, Michel Loussouarn, par ailleurs notre collègue dans le groupe de gauche au Conseil Départemental, nous a fait le plaisir de nous saluer le midi pour l’apéritif. Merci à notre camarade de la section du PCF Carhaix-Huelgoat Hervé Ricou pour ses photos et merci à tous les camarades qui ont pu se rendre disponible à cette assemblée générale du PCF Finistère dans le sud-Finistère et à Vincent Boulet pour ses exposés très clairs, riches et stimulants sur les enjeux des élections européennes et de la situation internationale.

 

Intervention d’Isabelle Maugeais au Conseil Départemental du Finistère du 8 février 2024 sur la précarité étudiante

Monsieur le Président, chères collègues.

La précarité étudiante dans notre pays s’intensifie jour après jour. Le Finistère, bien que préservé sur certains points n’y échappe pas.

Dans les structures d’aides alimentaires dite « classique » les files d’attentes s’allongent et se rajeunissent. Les épiceries solidaires étudiantes ouvrent un peu partout sur notre territoire avec parfois des pics de fréquentation allant jusqu’à 90 passages par jour !

Nous devons répondre à cette pauvreté précoce qui frappe notre jeunesse et qui accentuent les fragilités et les inégalités. Près de 64 % des étudiants qui se présentent dans les épiceries solidaires, ou ailleurs, ne bénéficient pas du repas à 1€.

40 % sont par ailleurs salariés et travaillent jusqu’à 12H par semaine en complément de leurs études.

Nous devons faire en sorte que cette précarité ne s’installe pas ! Nous devons abonder de manière importante dans un dispositif spécifique qui permettent à ces structures qui accueillent ces étudiants de pouvoir répondre à leurs sollicitations. Ils ne méritent pas cette précarité qui est un obstacle pour leur réussite et celle de notre territoire.

Isabelle Maugeais, conseillère départementale du Canton de Pont-de-Buis (groupe Finistère & Solidaires, adhérente et élue PCF)

Suppression de 65 classes dans le premier degré dans le Finistère – La fédération du PCF du Finistère dénonce vigoureusement cette fragilisation de nos écoles et soutient le mouvement de contestation

 

Mardi 13 février 2024, des parents et des enseignants seront mobilisés pour défendre l’école publique qui est une nouvelle fois violemment attaquée, en particulier dans le Finistère. La fédération du PCF du Finistère dénonce vigoureusement la fermeture prévue de 65 classes du département et soutient ce mouvement de contestation. Les indicateurs sociaux montrent que le fossé se creuse entre le privé et le public, et le seul moyen de réduire cette fracture sociale organisée est de diminuer les effectifs dans les classes des écoles publiques.

Cette année, comme déjà l’année passée, la DASEN a pris le parti de mentir sur les effectifs réels des écoles publiques pour s’arroger le droit de fermer des classes. La confiance est rompue, halte au mépris !

Une pression intenable va continuer de s’installer dans les écoles publiques, directement en concurrence avec le privé, devant la concentration progressive de toutes les difficultés sociales dans le public, fracturant un peu plus à chaque carte scolaire notre société.

Le PCF29 se tiendra aux côtés des parents et des syndicats qui appellent à la grève (SUD éducation, CGT éduc’action et SNUipp29) mardi 13 février à 11h devant la DSDEN du Finistère pour dire STOP ! Reprenons la main sur notre école!

Conseil départemental du 8 février 2024 – Intervention d’Ismaël Dupont sur les collèges et la mixité sociale à l’école

Conseil départemental du 8 février 2024 – Intervention d’Ismaël Dupont (groupe Finistère & Solidaires) sur les collèges et la mixité sociale à l’école

L’actualité récente a été marquée par l’ouverture ou plutôt le renforcement de débats et d’interrogations intenses sur l’école traduisant le malaise profond des personnels et des interrogations sur son rôle et son efficacité, ses moyens. Contrairement à ce qu’a pu laisser penser le discours d’investiture de Gabriel Attal comme premier ministre, ce n’est pas avec des coups de menton que l’on va répondre au défi du partage et de la démocratisation des savoirs et de l’éducation pour les nouvelles générations.

La récente polémique créée par la légèreté des propos de l’éphémère nouvelle ministre et désormais nouvelle ex-ministre de l’Éducation Nationale a au moins eu un mérite : poser la question du séparatisme scolaire et social et celle d’un manque de soutien à l’école publique, d’un recul du choix de la mixité sociale à l’école.

Toutes les études internationales montrent que la France parvient insuffisamment à contrecarrer l’impact des inégalités sociales sur la réussite et l’orientation scolaire, malgré l’engagement des personnels.

Les raisons en sont multiples, et il ne s’agit pas là de toutes les énumérer : un sous-investissement chronique conduit à avoir les classes chargées par rapport au défi de l’inclusion et de la réussite de tous, une multiplication des réformes généralisées sans bilan, une conception libérale et concurrentielle de l’enseignement, une perte d’attractivité des métiers d’enseignants … La France est aussi le seul pays à entretenir avec de l’argent public une concurrence faussée entre un réseau public naturellement soumis à toutes les obligations de mixité sociale et un réseau privé financé très majoritairement par l’État et les collectivités locales mais qui est autorisé à choisir ses élèves sans objectif de mixité.

Le syndicat enseignant majoritaire a récemment sorti un rapport sur la mixité sociale dans les collèges en Bretagne.

L’analyse des IPS (indicateurs de position sociale) des établissements en Bretagne le montre, tant que cet état de fait perdure, toute tentative d’amélioration de la mixité scolaire dans l’intérêt des élèves et des familles est limitée. Parmi les IPS les plus favorisés de l’académie, 5 sont publics et 15 sont privés. Sur les 385 collèges bretons, parmi les 5% ayant l’IPS le plus élevé, 80 % appartiennent au réseau privé. Le rôle du privé dans une forme de ségrégation sociale à l’école apparaît ainsi particulièrement dans les grandes agglomérations. Juste un exemple, dans la ville de Brest, le collège public Kerhallet-Joséphine Baker, dont l’IPS est le plus faible de l’académie (66,7), n’est pas classé en REP+ alors qu’il jouxte un collège privé, Sainte Anne, dont l’IPS est le plus fort du département (135,8). Proximité géographique et grand écart social…

Pour notre part, nous sommes convaincus de l’importance de la mixité sociale à l’école, pour la cohésion sociale comme pour la meilleure réussite scolaire de tous, et du rôle déterminant de l’école publique dans la réduction des inégalités.

Or, il faut que l’école publique ait des moyens pour assurer sa mission. Comment ne pas s’indigner des 67 fermetures de classes de primaire envisagées dans le Finistère et de la suppression envisagée de 30 postes dans le premier degré ? Là où pour la rentrée de septembre 2024, 40 postes de profs pourraient être supprimés dans le secondaire public.

Nous entendons votre dénonciation de la carte scolaire Monsieur le Président et nous ne doutons pas que vous voterez contre cette proposition en CDEN présidé par la Dasen ?

Dans nos Conseils d’administration de collèges, professionnels et parents votent des motions très fermes contre la mise en place sans aucune concertation et à l’opposé des préconisations des pédagogues et scientifiques de l’éducation de la réforme des groupes de niveaux en Français et en Mathématiques. Les chefs d’établissement s’arrachent les cheveux pour comprendre comment appliquer cette réforme sans désorganiser complètement leurs établissements.

Ces groupes de niveaux vont accentuer dès la fin du CM2 le tri et l’orientation précoces des élèves, là où à l’inverse l’entraide entre pairs de niveaux scolaires différents est un facteur de meilleure réussite pour tous. La mise en place des groupes de niveaux risque également de conduire à la suppression de nombreuses options dans plusieurs petits collèges, ou collèges ruraux et populaires, et donc de renforcer les déséquilibres territoriaux en matière scolaire.

Favoriser la mixité sociale à l’école et la réussite de tous les enfants, faire de l’école un outil d’émancipation, cela suppose à notre sens de concentrer des moyens importants sur l’école et les collèges publics. Nous attendons que le Conseil départemental soutienne plus fortement les actions éducatives, les séjours d’intégration, qu’il active tous les leviers pour améliorer le bien-être des collégiens, la cohésion sociale, l’ouverture d’esprit…. Nous regrettons qu’avec votre majorité, l’effort financier ne soit pas davantage fléché vers les établissements garantissant la mixité sociale. Nous continuons à déplorer, le système de soutien à la cantine et de bouclier tarifaire pour les élèves boursiers, qui profite deux fois plus en volumes financiers aux établissements privés alors que ceux-ci comptent deux fois moins d’élèves boursiers.

Pour rappel : 75 986€ d’aide à la restauration pour les écoles publiques  pour 17 148 collégiens en 2023 et 165 924€ pour les écoles privées pour 14 665 collégiens en 2023 toujours.

Intervention d’Ismaël Dupont au Conseil Départemental du 8 février 2024 sur la politique RSA

Intervention d’Ismaël Dupont sur le RSA au conseil départemental du Finistère le 8 février 2024:

La réforme de l’assurance chômage, la réforme des retraites, la suppression annoncée dernièrement de l’ASS ne vont faire qu’amplifier la prise en charge financière des Départements pour les allocations versées à nos concitoyens les plus précaires, plutôt que de faire contribuer l’économie et les entreprises, et de chercher véritablement à sécuriser les contrats et parcours professionnels.
Les Départements de France ont fait part récemment de leur « stupéfaction » devant la décision de Gabriel Attal de supprimer l’ASS sans « aucune concertation ». Il s’agit à l’échelle nationale d’une perte de droits pour plus de 300 000 personnes qui ont besoin de cette allocation. A l’échelle nationale, ce transfert de l’ASS vers le RSA est chiffré à 2,1 milliards d’euros par les départements. L’Etat transforme à grande vitesse les Départements en simple services déconcentrés de l’État, en transférant les charges financières de la solidarité vers les collectivités territoriales, dont les moyens financiers sont déjà en tension depuis des années. Transferts qu’il ne compense que très insuffisamment. Compte tenu de cette réalité budgétaire et de la situation sociale, nous dénonçons la malhonnêteté intellectuelle et l’irresponsabilité dont fait preuve le gouvernement.
Il en va de même pour le conditionnement du RSA aux 15 heures d’activité obligatoires que vous souhaitez expérimenter avant l’été dans le Finistère, devançant ainsi l’appel du gouvernement. Vous permettant de faire figure de bon élève.
Il y a cette idée bien stigmatisante et populiste selon laquelle les allocataires du RSA se complaisent dans l’inactivité et une forme de paresse et qu’il faut leur rendre la vie plus difficile pour qu’ils se mettent activement à chercher un emploi. Conditionner le RSA à des heures d’activité et durcir les conditions de versement risque d’avoir un effet contreproductif, en « amplifiant du non-recours aux droits ».
La logique qui préside aux dispositions gouvernementales touchant les chômeurs sous Macron est de faire culpabiliser la personne sans emploi et de la rendre coupable au lieu de responsabiliser et d’interroger la société sur les freins à l’accès au travail (inégalités, handicap, mobilité, garde d’enfants, formation, parcours de vie et santé) ainsi que sur la juste rémunération et la juste reconnaissance des métiers.
Ce gouvernement, s’il voulait vraiment réduire la pauvreté, devrait à notre sens :
– élargir le bénéfice possible du RSA à la jeunesse et aux – de 25 ans, comme le demandent aujourd’hui une quinzaine d’organisations de jeunesse.
– Ou encore travailler sur le non recours au droit. Depuis 2010, nombreuses sont les études qui démontrent que le taux de non-recours au RSA s’élève à plus de 30 %. Manque d’information, démarches administratives longues et complexes, refus de dépendre d’une aide sociale, etc, la lutte contre ce phénomène est un enjeu de long terme pour diminuer les coûts sociaux et économiques de la pauvreté.
L’urgence doit être à notre sens à un projet politique ambitieux pour accompagner les plus précaires d’entre nos concitoyens dans une réinsertion socio-professionnelle source d’émancipation.
Les services publics départementaux de l’action sociale participent à cette mission et il est normal d’écouter ce que les agents ont à dire sur leurs conditions de travail et de les recevoir. Plusieurs d’entre eux sont présents devant la Maison du Département et ils n’ont pas que des revendications sur les retraites ou le Ségur.

Pour une politique sociale coordonnée du logement en Pays Bigouden – contribution de la section PCF du Pays Bigouden

 

OBJET : PLUI-H, contribution de la section PCF du Pays Bigouden

Madame la Présidente de la communauté de commune du Haut Pays Bigouden,
Monsieur le Président de la communauté de commune du Pays Bigouden Sud,
Mesdames, messieurs les maires des municipalités du Haut Pays Bigouden et du Pays Bigouden Sud,

Depuis 2017, Emmanuel Macron, Président de la République et ses gouvernements successifs ne cessent de fragiliser l’offre publique de logement. Nous pouvons évoquer :
·       La baisse des APL ;
·       La taxation des bailleurs sociaux ;
·       L’augmentation de la TVA liée à la construction des logements sociaux ;
·       Et à venir, la modification de la loi SRU proposant d’intégrer le logement intermédiaire dans le quota de logement social des villes concernées.

Cette politique de mépris des plus pauvres et des plus fragiles est un mépris de classe que nous, communistes, combattons.  

Elle a pour conséquence une diminution de la construction de logements sociaux. 125 000 financés en 2016 / 93 000 en 2022 (-30%), alors qu’il en faudrait 150 000 par an (chiffres de la fondation Abbé Pierre). Et pourtant la demande est là : en Bretagne il y a 8,24 demandes pour une attribution.

En lien avec cette politique et l’évolution du contexte socio-économique, cette situation du logement va de pair avec une crise plus spécifique qui sévit dans le Pays Bigouden. Plusieurs raisons à celle-ci :
·       La faiblesse de l’offre de logement social (environ 5% de l’habitat) ;
·       La pression grandissante de l’offre touristique ;
·       Le renchérissement du foncier, de la construction et du crédit.

L’élaboration des PLUI-H (valant programme pour l’habitat) dans le HPB et le PBS est l’occasion, pour nous communistes de la section du Pays Bigouden, d’exprimer auprès des élus et de la population notre vision politique en la matière et nos propositions (contribution jointe). 

Bien cordialement

Le comité de section du PCF Bigouden

 

***

NOTRE CONTRIBUTION

Pour une politique sociale coordonnée du logement en Pays Bigouden

Contribution de la section du PCF du Pays Bigouden à l’élaboration des Plans Locaux d’urbanisme intercommunaux valant programme local de l’habitat (PLUI-H)

Pour les classes populaires comme les classes moyennes, habiter dans le Pays Bigouden à l’année est de plus en plus difficile. La presse locale en fait écho régulièrement. Les militants de la section bigoudène du Parti communiste le constatent tous les jours : le droit constitutionnel au logement pour toutes et tous sur notre territoire de vie est à défendre. L’Etat comme les collectivités locales en sont garants. Après quelques éléments d’un état des lieux de la situation, cette contribution de la section rappelle les propositions communistes et invite les élus locaux et les citoyens à s’en emparer.

Dans la communauté de commune du Pays Bigouden Sud (CCPBS), de 2014 à 2021, le prix de vente médian des maisons, appartements et terrains à construire a augmenté, selon le bien concerné, de 30 à plus de 40%. De 2019 à 2022, le nombre d’annonce de AirBnb a progressé de 31%, celui de résidences secondaires de 47% en 20 ans. Dans le Pays Bigouden Sud, celles-ci représentent 33% de l’habitat pour 18% dans le Haut Pays Bigouden. Pour sa part, sur l’ensemble de notre territoire, le logement social équivaut à environ 5% de l’habitat.

Coût de plus en plus élevé à l’achat comme à la location, orientation de l’habitat vers des locations de courte durée (Type AirBnb), faiblesse des offres de logements sociaux, sont autant de facteurs pénalisant pour se loger. La vitalité économique de notre territoire repose sur les épaules de ceux qui y vivent et y travaillent. Aujourd’hui ils sont contraints de vivre à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de travail avec des incidences sur leurs conditions de vie et l’environnement (empreinte carbone).

Pour les communistes du Pays Bigouden, face à cette situation, c’est d’abord en prenant en compte ces habitants indispensables à une vie socio-économique dynamique que doit être pensée une politique de l’habitat équilibrée, propice à une mixité sociale, au bien-être et à l’épanouissement de chacun et chacune.

Cette vitalité est fondée sur les ressources mêmes du Pays Bigouden, son activité économique basée sur la pêche, l’agriculture, le tourisme qui le caractérise ainsi que la richesse de son tissu d’artisans et de commerçants et de tous les professionnels indispensables pour vivre, apprendre et se soigner au plus près de chez soi.

Dans cette perspective, une politique globale du logement doit être la préoccupation majeure de nos élus. C’est ainsi que la définition en cours des Plans Locaux d’urbanisme communal et intercommunal valant programme local de l’habitat (PLUI-H) doivent avoir pour priorité la question du logement.

Cette politique doit être soutenue en irrigant toutes les échelles des responsabilités politiques : communale, inter-communale, départementale, régionale et nationale. Pour nous les communistes, elle passe par la création d’un service public national et décentralisé du logement : condition pour disposer de moyens de
financement, de suivi et de contrôle pour conduire cette politique globale prenant en compte la situation des foyers les plus modestes et les parcours de vie.

C’est un tel service qui permettra de suivre et d’accompagner les politiques mises en place dans notre territoire en prenant en compte ses besoins et son histoire.

Pour ce faire, plusieurs leviers existent qu’il faut coordonner au plus près des besoin• Des leviers fiscaux (taxes d’habitation sur les résidences secondaires en zones tendues, taxes sur les logements vacants, taxes sur les locations de courte durée…). Ils doivent permettre de viser une justice sociale en fléchant ces rentrées fiscales vers une politique sociale du logement local.

Des leviers relatifs à l’encadrement des loyers et à l’établissement de quotas (résidences secondaires, location de courte durée…). Ils doivent à la fois préserver le pouvoir d’achat des plus modestes et conduire à une mixité sociale et une vie sociale économique dynamique, tout au long de l’année. Le développement non contrôlé des hébergements touristiques conduit à la désertification des territoires, à la disparition des écoles et des services publics.

Des leviers en termes de production d’une diversité de logements accessibles à toutes les catégories sociales. Ils doivent être favorisés par une politique nationale d’aide financière publique à la construction, la réhabilitation de l’habitat pour tous, et à la préemption (ex : friche industrielle).

Une telle politique publique globale fondée prioritairement sur la prise en compte des situations des plus fragiles dans une perspective d’émancipation impose de s’affranchir du libéralisme économique promue par nos élus nationaux à qui nous devons une diminution de l’effort public sur le logement, passé de 2010 à 2022 de 2,2% du PIB à 1,5%.

A défaut d’être initié par la représentation nationale actuellement majoritaire (députés et sénateurs), les militants communistes seront vigilants à ce que des éléments structurants de cette politique sociale, se mettent en place localement, dans le Pays Bigouden.
Janvier 2024

Ci-joint le texte en PDF (cliquer ici)

vendredi 2 février – Galette des rois de la section PCF Carhaix-Huelgoat

Avec les camarades de la section PCF Carhaix-Huelgoat pour la galette des rois de début d’année ce vendredi 2 février. Nous étions plus d’une quinzaine à partager un moment d’échange et de fraternité et Patricia Paulus a pu animer ce matin par ses très belles et émouvantes chansons politiques après les propos introductifs de Pierre-Yves Thomas et Gérard Desmarest. Nous avons aussi pu présenter et vendre le livre de Gérard Streiff sur Missak et Mélinee Manouchian, panthéonises le 21 février 2024.

Avec Vincent Boulet, responsable du secteur International du PCF – Assemblée générale du PCF Finistère le samedi 10 février à Kernevel (9h30-16h30)

Européennes, comité de soutien du PCF et de la liste de Léon Deffontaines : mobilisons-nous !

Cher.E.s camarades,

Nous êtes chaleureusement convié.e.s

le samedi 10 février : 9h30/16h30 :

à l’Assemblée Générale du PCF Finistère avec Vincent Boulet, responsable du secteur international du PCF et coordonnateur du projet pour les Européennes.

Soyons nombreux pour débattre et approfondir sur le projet communiste pour l’Europe.

Inscription pour ajuster le nombre de repas : federation@29.pcf.fr

C’est à Kernavel, dans la salle polyvalente, place de l’église

Léon Deffontaines, notre tête de liste Européennes, sera normalement présent le mercredi 27 mars dans le Sud-Finistère dans le cadre de la campagne Européennes (visite d’un port du pays bigouden, inauguration du local de Quimper, et meeting à Quimper).

Merci à tous ceux qui le peuvent et le souhaitent de s’inscrire sur la liste du Comité de soutien public à la liste de rassemblement conduite par le PCF et Léon Deffontaines pour les élections européennes du 9 juin. Notre résultat dépendra de notre mobilisation collective.  Inscription avec noms prénoms – qualités/profession – commune : federation@29.pcf.fr / dupont.ismael@yahoo.fr

La liste des Européennes fera l’objet d’un vote au Conseil National du PCF ce week-end, le samedi 3 février et d’un vote des adhérents dans les sections les 8, 9, 10 mars.

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental

 

AG du PCF Finistère à Kernevel en 2021 (70 personnes y avaient participé)

Une grande ambition pour la jeunesse et pour l’école – Rompons avec les logiques des gouvernements de Macron !

Mouvement social des agriculteurs – communiqué de presse des élus communistes de Brest Métropole (25 janvier 2024)

COMMUNIQUE DE PRESSE
Brest, le 25 janvier 2024
Comme partout en France, des opérations de blocage et de filtrage routiers sont organisées en ce moment au sein de l’agglomération brestoise, par les agriculteurs notamment, afin d’exprimer leur colère face à la flambée des prix. Oui, il est urgent de protéger nos agriculteurs face à l’inflation, face à la concurrence déloyale permise par les traités de libre échange de l’Union Européenne, qui les placent aujourd’hui au bord de l’asphyxie. Oui, il est urgent de changer de politique nationale et européenne pour construire une véritable souveraineté alimentaire. C’est pourquoi, élus communistes de la Ville de Brest et de Brest métropole, nous apportons notre soutien aux agriculteurs qui manifestent et nous demandons au gouvernement Attal de les entendre et de les respecter. Localement, notre collectivité Brest métropole agit au travers son Projet Alimentaire Territorial pour soutenir les filières agricoles locales et offrir des solutions. Mais face à l’ampleur du phénomène de la flambée des coûts, plutôt que de conforter les profits des industriels et des distributeurs, l’État doit agir avec force pour instaurer des prix qui soient dignement rémunérateurs pour les paysans producteurs, pour accompagner sérieusement les nécessaires besoins d’investissements en matière agricole. Tous les agriculteurs, tous nos concitoyens, doivent vivre décemment de leur travail.

Voeux des élu.e.s communistes de Brest et Brest-Métropole: discours de Eric Guellec, président du groupe – 20 janvier 2024 au Vauban

Mesdames et messieurs, chers camarades, chers amis,

Nous sommes très heureux de vous retrouver au Vauban, ce lieu emblématique de notre Ville de Brest.

Nous saluons les élus communistes du Relecq-Kerhuon qui se tiennent à nos côtés, ainsi que les représentants du Parti Communiste Français, Ismaël Dupont, Jean-Paul Cam, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, saluer aussi Camille Mongin et le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Je souhaite aussi remercier l’ensemble de nos partenaires de la majorité municipale et métropolitaine présents parmi nous.

Rappelons d’emblée que notre mission publique, notre engagement politique, au service des habitantes et des habitants de notre territoire, seraient impossibles à réaliser sans l’appui des agents du Service Public.

La gestion de la tempête Ciaran l’a une nouvelle fois démontré. Bien préparés, les agents du service public ont fait preuve d’une grande réactivité et d’une mobilisation déterminante. Merci à eux.

Cela témoigne au fond du caractère absolument indispensable d’un service public de qualité, conséquent en effectif.

Permettez-nous donc de vous adresser pour cette nouvelle année 2024 des vœux de Paix, d’Egalité et d’Amitié.

Un vœu de Paix, tout d’abord. Oui, la Paix, c’est ce que nous souhaitons le plus pour cette nouvelle année 2024…

Jean Jaurès disait que « La Paix est le plus grand des combats ».

Et rappelons-nous que c’est la lutte pour la Paix qui a présidé à l’élaboration de notre parti, pendant la première guerre mondiale, pour aboutir à sa naissance en 1920.

Dans un moment où nombre de conflits font rage dans le monde, il est indispensable que cette voix de la paix, du partage et de la solidarité continue à se faire entendre et trouve une expression diplomatique forte, que doit porter notre pays.

Face aux logiques destructrices que subissent les populations d’Ukraine et du Proche-Orient, nous devons multiplier les initiatives qui imposent la Paix comme l’unique solution, le seul horizon envisageable, synonyme d’avenir, de vie, d’humanité, et donc de bonheur, pour les peuples de ces régions.

Bien sûr, à la Ville de Brest, nous agissons avec la tradition d’hospitalité, de solidarité internationale et de fraternité entre les Peuples qui nous caractérisent depuis tant d’années.

Nous soutenons financièrement plusieurs associations humanitaires mandatées pour intervenir sur le théâtre de ces conflits.

La Ville a également accueilli en fin d’année dernière, au groupe scolaire du Forestou, 24 enfants ukrainiens pour leur offrir une période de répit et de réconfort…

Elus communistes, nous souhaiterions d’ailleurs voir se renouveler ce type d’initiative de solidarité. Notamment pour de jeunes gazaouis.

Soyons très clairs sur le drame qui se déroule en ce moment même au Proche-Orient : le droit du Peuple Israélien à vivre en sécurité est crucial. Les attaques terroristes dont il a été victime de la part du Hamas sont effrayantes, monstrueuses.

Mais il n’autorise pas le gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyaou à massacrer des civils innocents et à étouffer le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien, le droit de celui-ci à disposer de lui-même.

Avec nos collègue de la majorité, nous avons accueilli l’été dernier Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, emprisonné en Israël des années durant, sans jugement. Nous échangions avec lui sur les lois et les pratiques arbitraires du gouvernement d’extrême droite israélien, ainsi sur nos espoirs de paix dans la région, cette petite flamme qui ne doit pas s’éteindre.

Oui, le Gouvernement français doit agir diplomatiquement pour le règlement pacifique du drame qui est en train de se jouer, cela dans l’intérêt des Palestiniens, comme des Israëliens.

D’ici là, oui, nous souhaitons que la Ville de Brest reste une ville refuge pour toutes celles et ceux qui doivent fuir l’horreur, la guerre, le terrorisme.

Et n’en déplaise à l’extrême droite et à ses abonnés aux sales besognes, totalement décomplexés, qui viennent taguer les locaux de la maison du peuple, du PCF à Brest ou ailleurs, agresser des élus, qui défilent, cagoulés, équipés de barres de fers.

Cette extrême droite, elle ne peut qu’être galvanisée par la loi Asile-Immigration, la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen si vous préférez, symbole de l’alliance des droites et des extrêmes droites, inscrivant la préférence nationale dans la loi.

Honte à la Macronie d’avoir cédé aux sirènes racistes!

Demain, nous serons présents Place de la Liberté à 11 heure, aux côtés des organisations syndicales, afin de marcher pour la liberté, l’égalité, la fraternité et demander au Président de la République que cette loi ne soit pas promulguée.

Communistes, nous ne nous accommoderons jamais ni de l’extrême droite, ni du racisme.

Les élections européennes qui se tiendront le 9 juin prochain avec la liste soutenue par le Parti Communiste Français, conduite par Léon Deffontaines, seront aussi une belle occasion de démontrer que face à l’escroquerie d’extrême droite Jordan Bardella, que face au mirage Gabriel Attal, il existe bien une autre voix, progressiste, capable de transformer la colère en espoir.

Les élections européennes, avec Léon Deffontaines, seront donc l’occasion de dire qu’il n’y a pas deux France antagonistes, comme le prétendent les promoteurs du choc des civilisations, mais bien un peuple désireux d’une existence digne et heureuse, tous ensemble, dans l’égalité.

C’est le sens du deuxième vœu que nous vous formulons pour cette nouvelle année 2024 : Un vœu d’égalité!

Ce vœu d’égalité pour notre Ville, il ne pourra être assuré sans le maintien et le toujours nécessaire développement de services publics forts. Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, a coutûme de dire le maire de Brest ici présent. C’est la réalité.

Ici à Brest, nous avons su patiemment et collectivement construire au fil du temps, avec l’ensemble de nos partenaires politiques, ce niveau de service public qui caractérise notre ville.

Si les réalisations collectives à mettre à l’actif de notre équipe plurielle ces dernières décennies sont nombreuses, les futurs projets existent et sont pour certains déjà sur les rails pour continuer à transformer notre agglomération dans un sens de progrès social et écologique affirmé.

J’évoquerai deux sujets, celui des mobilités et celui des solidarités…

Les mobilités… Oui en 2024, ici à Brest, nous allons continuer d’agir en faveur du droit à la mobilité pour tous.

Cela passe par une action résolue pour renforcer le réseau de transports publics collectifs de notre métropole.

C’est le projet « Mon Réseau Grandit », un projet d’intérêt général, avec une nouvelle ligne de Bus à Haut Niveau de Service et une deuxième ligne de Tram.

C’est aussi pour le groupe des élus communistes, la poursuite de son engagement pour rendre plus accessible le réseau de transports publics avec la progression des tarifs solidaires, et avec la mise en place progressive de de la gratuité des transports en commun, dans laquelle une première étape pourrait, c’est notre proposition, concerner les jeunes, de 0 à 26 ans.

A l’étude par notre collectivité, comme prévu par le programme de la liste Brest Au Cœur de 2020, le groupe des élus communistes affirme la pertinence politique d’une telle mesure, sur le plan social, sur le plan écologique, sur le plan de l’attractivité de notre ville, de notre métropole.

Nous allons poursuivre notre mobilisation sur le sujet, avec l’appui des militants de la section, avec l’appui des JC, autour d’une campagne locale sur l’intérêt de cette mesure.

Vous pourrez signer sur la table au fond de cette salle, la pétition initiée par nos amis des JC.

Et puis le 2ème sujet, et c’est directement lié, ce sont les solidarités…

A Brest, nous jouons collectif et solidaires. Les solidarités, nous les avons chevillées au cœur de notre engagement d’élus communistes. Elles se retrouvent dans nombres de projets qui sont menés et qui vont continuer d’être menés :

La rénovation de la Maison des Associations à Pen Ar Créac’h, avec une meilleure accessibilité des personnes en situation de handicap, avec des espaces modernisés pour le quotidien des acteurs associatifs de notre ville, qui sont à Brest le terreau de notre démocratie.

La rénovation du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’un lieu d’Accueil des Victimes en Centre-Ville et la restructuration d’un nouveau Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale.

L’extension de l’Ehpad de Kerlévenez, à Bellevue, pour accueillir une unité Alzheimer et la création d’un nouveau projet intergénérationnel à Recouvrance, regroupant une résidence autonomie municipale pour personnes âgées, une crèche municipale et une résidence étudiante.

Le refus de financement du Conseil Départemental et de l’ARS pour le projet de rénovation des Ehpads d’Antoine Salaun et Louise Le Roux a en effet contraint les administrateurs du CCAS à faire évoluer le projet initial vers ce nouveau projet intergénérationnel.

La poursuite des grandes opérations d’envergure de renouvellement urbain à Bellevue et à Recouvrance : restructuration des espaces publics, rénovation des bâtiments mais aussi création de logements sociaux et très sociaux, avec notre bailleur HLM BMH, afin de répondre à la crise de logement qui évidemment n’épargne pas Brest.

Les solidarités, enfin, elles se retrouvent aussi dans tous les dispositifs que les équipes du CCAS déploient au quotidien.

Elles se retrouvent dans les temps forts que nous organisons ou que nous soutenons (Brest Assos, Festi Sol !, le Congrès National Ville Amie des Ainés qui se tiendra à Brest en 2024, Deus ta ! etc, etc),

Elles se retrouvent dans notre soutien aux associations du secteur social, plus que jamais mobilisées en raison de l’inflation, de la stagnation des pensions et salaires et donc des problématiques de pouvoir d’achat.

Oui, les prix augmentent, nous le constatons à chaque passage en caisse, à chaque prélèvement, à chaque facture, à chaque plein d’essence!

C’est pourquoi nous nous battons pour soutenir tous les projets qui permettent d’alléger le cout de la vie pour les habitants de notre Ville, notamment les plus modestes, tout en respectant – et c’est essentiel dans le projet d’émancipation que défendons, tout en respectant la dignité des personnes.

C’est pourquoi, nous nous mobilisons plus que jamais pour aider les familles à faire face au prix des dépenses d’énergie, d’eau.

C’est pourquoi, communistes, nous revendiquons la non hausse de loyers actuellement dans le parc public.

C’est pourquoi, je le disais tout à l’heure, nous nous mobilisons pour rendre plus accessibles les transports publics.

Soyez assurés que les élus communistes continueront d’agir dans un but de justice et de progrès social .

Nous ne soulignerons enfin jamais assez la force du collectif et la nécessité du rassemblement.

C’est cette force du collectif, dans lequel les singularités loin de d’effacer, s’enrichissent les unes des autres, dans lequel l’exigence loin de se conformer s’avère constructive, c’est cette force du collectif, qui a permis à une Gauche ainsi réunie, rassemblée, sur des bases solides, de transformer la Ville depuis 35 ans, et d’accomplir ce qu’elle a accomplie pour les Brestoises et les Brestois, pour Brest, ces 35 dernières années.

Et nous sommes persuadés que c’est l’exigence d’un rassemblement, fort d’un programme exigeant, ambitieux, crédible, sur le plan social et écologique, qui lui permettra de continuer et d’accélérer notre action à l’avenir. Car il reste encore beaucoup de travail à accomplir en faveur des populations !

C’est le sens de notre troisième vœu, un vœu d’amitié pour l’année 2024, et là je serai très bref.

Chers amis, chers camarades, je vous invite en effet maintenant à poursuivre vos échanges autour du verre de l’amitié.

Nous comptons sur vous pour mener ces combats de progrès à nos côtés comme vous pouvez compter sur les élus communistes de Brest et de Brest métropole pour continuer à porter notre projet de société dans les Assemblées municipale et métropolitaine, en 2024.

Excellente année 2024 à toutes et à tous! Merci de votre attention

Vœux des élus communistes de Brest et Brest Métropole ce samedi 20 janvier au matin au Vauban

Vœux des élus communistes de Brest et Brest Métropole ce samedi 20 janvier au matin au Vauban avec un excellent discours d’Eric Guellec, président du groupe, et beaucoup de monde et de partenaires de la gauche présents.

Mesdames et messieurs, chers camarades, chers amis,

Nous sommes très heureux de vous retrouver au Vauban, ce lieu emblématique de notre Ville de Brest.

Nous saluons les élus communistes du Relecq-Kerhuon qui se tiennent à nos côtés, ainsi que les représentants du Parti Communiste Français, Ismaël Dupont, Jean-Paul Cam, Erwan Rivoalan, Gladys Grelaud, saluer aussi Camille Mongin et le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Je souhaite aussi remercier l’ensemble de nos partenaires de la majorité municipale et métropolitaine présents parmi nous.

Rappelons d’emblée que notre mission publique, notre engagement politique, au service des habitantes et des habitants de notre territoire, seraient impossibles à réaliser sans l’appui des agents du Service Public.

La gestion de la tempête Ciaran l’a une nouvelle fois démontré. Bien préparés, les agents du service public ont fait preuve d’une grande réactivité et d’une mobilisation déterminante. Merci à eux.

Cela témoigne au fond du caractère absolument indispensable d’un service public de qualité, conséquent en effectif.

Permettez-nous donc de vous adresser pour cette nouvelle année 2024 des vœux de Paix, d’Egalité et d’Amitié.

Un vœu de Paix, tout d’abord. Oui, la Paix, c’est ce que nous souhaitons le plus pour cette nouvelle année 2024…

Jean Jaurès disait que « La Paix est le plus grand des combats ».

Et rappelons-nous que c’est la lutte pour la Paix qui a présidé à l’élaboration de notre parti, pendant la première guerre mondiale, pour aboutir à sa naissance en 1920.

Dans un moment où nombre de conflits font rage dans le monde, il est indispensable que cette voix de la paix, du partage et de la solidarité continue à se faire entendre et trouve une expression diplomatique forte, que doit porter notre pays.

Face aux logiques destructrices que subissent les populations d’Ukraine et du Proche-Orient, nous devons multiplier les initiatives qui imposent la Paix comme l’unique solution, le seul horizon envisageable, synonyme d’avenir, de vie, d’humanité, et donc de bonheur, pour les peuples de ces régions.

Bien sûr, à la Ville de Brest, nous agissons avec la tradition d’hospitalité, de solidarité internationale et de fraternité entre les Peuples qui nous caractérisent depuis tant d’années.

Nous soutenons financièrement plusieurs associations humanitaires mandatées pour intervenir sur le théâtre de ces conflits.

La Ville a également accueilli en fin d’année dernière, au groupe scolaire du Forestou, 24 enfants ukrainiens pour leur offrir une période de répit et de réconfort…

Elus communistes, nous souhaiterions d’ailleurs voir se renouveler ce type d’initiative de solidarité. Notamment pour de jeunes gazaouis.

Soyons très clairs sur le drame qui se déroule en ce moment même au Proche-Orient : le droit du Peuple Israélien à vivre en sécurité est crucial. Les attaques terroristes dont il a été victime de la part du Hamas sont effrayantes, monstrueuses.

Mais il n’autorise pas le gouvernement israélien d’extrême droite de Netanyaou à massacrer des civils innocents et à étouffer le droit à l’auto-détermination du peuple palestinien, le droit de celui-ci à disposer de lui-même.

Avec nos collègue de la majorité, nous avons accueilli l’été dernier Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, emprisonné en Israël des années durant, sans jugement. Nous échangions avec lui sur les lois et les pratiques arbitraires du gouvernement d’extrême droite israélien, ainsi sur nos espoirs de paix dans la région, cette petite flamme qui ne doit pas s’éteindre.

Oui, le Gouvernement français doit agir diplomatiquement pour le règlement pacifique du drame qui est en train de se jouer, cela dans l’intérêt des Palestiniens, comme des Israëliens.

D’ici là, oui, nous souhaitons que la Ville de Brest reste une ville refuge pour toutes celles et ceux qui doivent fuir l’horreur, la guerre, le terrorisme.

Et n’en déplaise à l’extrême droite et à ses abonnés aux sales besognes, totalement décomplexés, qui viennent taguer les locaux de la maison du peuple, du PCF à Brest ou ailleurs, agresser des élus, qui défilent, cagoulés, équipés de barres de fers.

Cette extrême droite, elle ne peut qu’être galvanisée par la loi Asile-Immigration, la loi Darmanin-Ciotti-Le Pen si vous préférez, symbole de l’alliance des droites et des extrêmes droites, inscrivant la préférence nationale dans la loi.

Honte à la Macronie d’avoir cédé aux sirènes racistes!

Demain, nous serons présents Place de la Liberté à 11 heure, aux côtés des organisations syndicales, afin de marcher pour la liberté, l’égalité, la fraternité et demander au Président de la République que cette loi ne soit pas promulguée.

Communistes, nous ne nous accommoderons jamais ni de l’extrême droite, ni du racisme.

Les élections européennes qui se tiendront le 9 juin prochain avec la liste soutenue par le Parti Communiste Français, conduite par Léon Deffontaines, seront aussi une belle occasion de démontrer que face à l’escroquerie d’extrême droite Jordan Bardella, que face au mirage Gabriel Attal, il existe bien une autre voix, progressiste, capable de transformer la colère en espoir.

Les élections européennes, avec Léon Deffontaines, seront donc l’occasion de dire qu’il n’y a pas deux France antagonistes, comme le prétendent les promoteurs du choc des civilisations, mais bien un peuple désireux d’une existence digne et heureuse, tous ensemble, dans l’égalité.

C’est le sens du deuxième vœu que nous vous formulons pour cette nouvelle année 2024 : Un vœu d’égalité!

Ce vœu d’égalité pour notre Ville, il ne pourra être assuré sans le maintien et le toujours nécessaire développement de services publics forts. Le service public, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas, a coutûme de dire le maire de Brest ici présent. C’est la réalité.

Ici à Brest, nous avons su patiemment et collectivement construire au fil du temps, avec l’ensemble de nos partenaires politiques, ce niveau de service public qui caractérise notre ville.

Si les réalisations collectives à mettre à l’actif de notre équipe plurielle ces dernières décennies sont nombreuses, les futurs projets existent et sont pour certains déjà sur les rails pour continuer à transformer notre agglomération dans un sens de progrès social et écologique affirmé.

J’évoquerai deux sujets, celui des mobilités et celui des solidarités…

Les mobilités… Oui en 2024, ici à Brest, nous allons continuer d’agir en faveur du droit à la mobilité pour tous.

Cela passe par une action résolue pour renforcer le réseau de transports publics collectifs de notre métropole.

C’est le projet « Mon Réseau Grandit », un projet d’intérêt général, avec une nouvelle ligne de Bus à Haut Niveau de Service et une deuxième ligne de Tram.

C’est aussi pour le groupe des élus communistes, la poursuite de son engagement pour rendre plus accessible le réseau de transports publics avec la progression des tarifs solidaires, et avec la mise en place progressive de de la gratuité des transports en commun, dans laquelle une première étape pourrait, c’est notre proposition, concerner les jeunes, de 0 à 26 ans.

A l’étude par notre collectivité, comme prévu par le programme de la liste Brest Au Cœur de 2020, le groupe des élus communistes affirme la pertinence politique d’une telle mesure, sur le plan social, sur le plan écologique, sur le plan de l’attractivité de notre ville, de notre métropole.

Nous allons poursuivre notre mobilisation sur le sujet, avec l’appui des militants de la section, avec l’appui des JC, autour d’une campagne locale sur l’intérêt de cette mesure.

Vous pourrez signer sur la table au fond de cette salle, la pétition initiée par nos amis des JC.

Et puis le 2ème sujet, et c’est directement lié, ce sont les solidarités…

A Brest, nous jouons collectif et solidaires. Les solidarités, nous les avons chevillées au cœur de notre engagement d’élus communistes. Elles se retrouvent dans nombres de projets qui sont menés et qui vont continuer d’être menés :

La rénovation de la Maison des Associations à Pen Ar Créac’h, avec une meilleure accessibilité des personnes en situation de handicap, avec des espaces modernisés pour le quotidien des acteurs associatifs de notre ville, qui sont à Brest le terreau de notre démocratie.

La rénovation du Centre Communal d’Action Sociale, la création d’un lieu d’Accueil des Victimes en Centre-Ville et la restructuration d’un nouveau Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale.

L’extension de l’Ehpad de Kerlévenez, à Bellevue, pour accueillir une unité Alzheimer et la création d’un nouveau projet intergénérationnel à Recouvrance, regroupant une résidence autonomie municipale pour personnes âgées, une crèche municipale et une résidence étudiante.

Le refus de financement du Conseil Départemental et de l’ARS pour le projet de rénovation des Ehpads d’Antoine Salaun et Louise Le Roux a en effet contraint les administrateurs du CCAS à faire évoluer le projet initial vers ce nouveau projet intergénérationnel.

La poursuite des grandes opérations d’envergure de renouvellement urbain à Bellevue et à Recouvrance : restructuration des espaces publics, rénovation des bâtiments mais aussi création de logements sociaux et très sociaux, avec notre bailleur HLM BMH, afin de répondre à la crise de logement qui évidemment n’épargne pas Brest.

Les solidarités, enfin, elles se retrouvent aussi dans tous les dispositifs que les équipes du CCAS déploient au quotidien.

Elles se retrouvent dans les temps forts que nous organisons ou que nous soutenons (Brest Assos, Festi Sol !, le Congrès National Ville Amie des Ainés qui se tiendra à Brest en 2024, Deus ta ! etc, etc),

Elles se retrouvent dans notre soutien aux associations du secteur social, plus que jamais mobilisées en raison de l’inflation, de la stagnation des pensions et salaires et donc des problématiques de pouvoir d’achat.

Oui, les prix augmentent, nous le constatons à chaque passage en caisse, à chaque prélèvement, à chaque facture, à chaque plein d’essence!

C’est pourquoi nous nous battons pour soutenir tous les projets qui permettent d’alléger le cout de la vie pour les habitants de notre Ville, notamment les plus modestes, tout en respectant – et c’est essentiel dans le projet d’émancipation que défendons, tout en respectant la dignité des personnes.

C’est pourquoi, nous nous mobilisons plus que jamais pour aider les familles à faire face au prix des dépenses d’énergie, d’eau.

C’est pourquoi, communistes, nous revendiquons la non hausse de loyers actuellement dans le parc public.

C’est pourquoi, je le disais tout à l’heure, nous nous mobilisons pour rendre plus accessibles les transports publics.

Soyez assurés que les élus communistes continueront d’agir dans un but de justice et de progrès social .

Nous ne soulignerons enfin jamais assez la force du collectif et la nécessité du rassemblement.

C’est cette force du collectif, dans lequel les singularités loin de d’effacer, s’enrichissent les unes des autres, dans lequel l’exigence loin de se conformer s’avère constructive, c’est cette force du collectif, qui a permis à une Gauche ainsi réunie, rassemblée, sur des bases solides, de transformer la Ville depuis 35 ans, et d’accomplir ce qu’elle a accomplie pour les Brestoises et les Brestois, pour Brest, ces 35 dernières années.

Et nous sommes persuadés que c’est l’exigence d’un rassemblement, fort d’un programme exigeant, ambitieux, crédible, sur le plan social et écologique, qui lui permettra de continuer et d’accélérer notre action à l’avenir. Car il reste encore beaucoup de travail à accomplir en faveur des populations !

C’est le sens de notre troisième vœu, un vœu d’amitié pour l’année 2024, et là je serai très bref.

Chers amis, chers camarades, je vous invite en effet maintenant à poursuivre vos échanges autour du verre de l’amitié.

Nous comptons sur vous pour mener ces combats de progrès à nos côtés comme vous pouvez compter sur les élus communistes de Brest et de Brest métropole pour continuer à porter notre projet de société dans les Assemblées municipale et métropolitaine, en 2024.

Excellente année 2024 à toutes et à tous! Merci de votre attention

Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 20 janvier à BREST

Quelques photos des voeux de la JC Finistère ce samedi 20 janvier à 18h à BREST, rue Berger. 

Merci à Camille Mongin pour son beau mandat de secrétaire de la JC Finistère, dans la suite d’Enzo de Gregorio, et tout le travail accompli en quelques temps (Camille va maintenant travailler au niveau de l’UEC nationale) et félicitations à Taran Marec, par ailleurs plus jeune élu de la ville de Brest, délégué à la langue bretonne, pour son élection comme secrétaire départemental du MJCF Finistère et merci à Léna Raud la secrétaire nationale de l’UEC pour sa présence à Brest.

Toute l’année 2023, la JC n’a cessé de croître dans le Finistère et est maintenant en mesure de mener des campagnes d’ampleur comme sur la gratuité des transports, pour les jeunes de 0 à 26 ans dans un premier temps, campagnes relayées par les élu.e.s du Parti communiste.

 

Rassemblement contre la loi immigration à Carhaix le 20 janvier 2024, 11h devant la statue des soeurs Goadec

Samedi à Carhaix, mobilisation contre la loi immigration, 11h, devant les statues des soeurs Goadec, avec le PCF Carhaix-Huelgoat et un collectif de partis, d’associations, de syndicats. Dans la presse du jour: Télégramme et Ouest-France.

Rassemblement unitaire contre la loi immigration à Quimperlé ce dimanche 21 janvier 2024 (voir tract unitaire)

Quimperlé. Contre la loi immigration, nouveau rassemblement, dimanche 21 janvier, place de Gaulle

A l’appel de plusieurs partis politiques, syndicats, associations et collectifs, un nouveau rassemblement contre la loi immigration est prévu, dimanche 21 janvier 2024, à Quimperlé (Finistère).

La section locale de la Ligue des droits de l’Homme de Quimperlé-Concarneau, Cent pour un toit, Babellium, les Soulèvements de la terre pays de Quimperlé, l’union locale CGT, l’union locale CFDT, la CNT STAF 29, l’union locale Solidaires 29 Quimperlé, le Parti communiste, le Parti socialiste, la France Insoumise.

(Ouest-France, 20 janvier 2024)

Le groupe des élu.e.s communistes de Brest nous présente ses vœux pour une belle année 2024 le samedi 20 janvier à midi au Vauban

Dans le Finistère, le Parti communiste enregistre de nouvelles adhésions (Ouest-France, 18 janvier 2024)

Dans le Finistère, le Parti communiste enregistre de nouvelles adhésions

Mercredi 17 janvier 2024, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste français (PCF) du Finistère, a convié militants et sympathisants pour les vœux du parti, dans le nouveau local situé place de Locronan, à Quimper (Finistère).

De gauche à droite : Ismaël Dupont, Quentin Ligen, Yvonne Rainero et Yann Foucher lors des vœux du PCF Finistère. | OUEST-FRANCE

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, a convié militants et sympathisants pour les vœux du parti, dans le nouveau local situé place de Locronan à Quimper, mercredi 17 janvier 2024. Yvonne Rainero (PCF Quimper), Yann Foucher (PCF Quimper) et Quentin Ligen (Jeunes communistes du Sud-Finistère), l’ont épaulé dans cette mission.

57 nouveaux adhérents

« En 2023, le PCF Finistère a enregistré 57 nouveaux adhérents, pour un total de 860 encartés actuellement », s’est d’abord félicité Ismaël Dupont. Puis il est entré dans le vif du sujet, en évoquant les élections européennes du 9 juin 2024. « Nous plaçons ces élections autour de valeurs centrales, notamment la paix. Un mot d’ordre qui est plus que jamais d’actualité avec la guerre en Ukraine. »

À moins de cinq mois de l’échéance, le secrétaire départemental a souligné l’importance du thème de l’écologie dans les débats à venir. « Le Parti communiste a sorti, en fin d’année dernière,, un plan très ambitieux pour faire face à la crise climatique et aux enjeux du réchauffement climatique : la production et la consommation énergétique – nous sommes pour le mix énergétique – les moyens de transport, l’agriculture, l’économie… On ne peut plus dire que le PC n’a pas de projet écologique.

« Scandalisé par la loi immigration »

Si le parti a indiqué, durant ces vœux, être « scandalisé par la loi immigration », il n’a cependant pas oublié d’évoquer une préoccupation majeure des Français : le pouvoir d’achat. Sur ce point, Ismaël Dupont a rappelé le combat mené par le secrétaire national du parti, Fabien Roussel. « Il a obtenu que le chèque énergie puisse être étendu aux locataires vivants dans des HLM. »

Chaleureuse soirée à Quimper ce mercredi 17 janvier pour les vœux du PCF Finistère et de la section PCF de Quimper

Vœux du PCF Finistère et du PCF Quimper ce 17 janvier dans le nouveau local du parti communiste place de Locronan à Quimper. Une ambiance joyeuse et chaleureuse.

Yann Foucher, co-secrétaire de section de Quimper a pris la parole d’abord, puis Ismaël Dupont, secrétaire départemental, et Yvonne Rainero co-secrétaire de section du PCF à Quimper.

Merci à tous les participants, à nos partenaires présents (PS, UDB, LRDG, AFPS, CGT, élus…)  à la section de Quimper pour l’organisation et à nos superbes chanteuses et chanteurs du jour:Marie-Aline Lagadic et Kleri Rivière, Bernard Rest. Marie-Aline Lagadic et Klervi Riviere ont chanté en français et en breton la lutte des sardinières de Douarnenez et du pays bigouden: « Saluez, riches heureux »: Saluez, riches heureux, ces pauvres en haillons, saluez, ce sont eux qui gagnent vos millions »… Une chanson anarchiste de la belle époque qui aurait été chantez dans la région de Carmaux dans les années 20, puis appropriée comme chant de lutte grâce aux syndicalistes CGTU accompagnant Charles Tillon par les ouvrières de Douarnenez. Notre camarade de l’UDB de Quimper, Bernard Rest, a chanté Jean Ferrat et Aragon qu’il a traduit en breton.  C’était magnifique!

Et belle année 2024 à toutes et tous malgré la dureté des temps présents.

Photos Ismaël Dupont, Roberte Saint-James, et notre camarade élu du PS, adjoint à Quimper et conseiller départemental, Matthieu Stervinou

 

Le PCF lance une opération Vérité sur les salaires – Envoyez votre fiche de paye

Opération vérité sur les salaires !

La campagne est lancée !

Depuis que Macron est au pouvoir, règne une France des bas salaires pour les travailleuses et travailleurs de notre pays.
Comment payer nos factures, quand tous les prix grimpent en flèche : électricité, gaz, loyers, produits de première nécessité ?

Tout augmente sauf nos salaires !

C’est pourquoi le PCF lance une grande campagne sur les salaires pour interpeller le Président Emmanuel Macron et son Premier ministre, Gabriel Attal, et leur rappeler que les “essentiels” de la société, celles et ceux qui la font tourner, sont trop souvent méprisés et sous payés…

Comme annoncé par Fabien Roussel, Secrétaire national du PCF, envoyez-nous vos fiches de paie et nous irons les porter au Premier Ministre le 3 février pour le mettre face à la réalité que vive des millions de salariés de ce pays.

À envoyer à salaires@pcf.fr

 

***

 

En ce début d’année 2024, le pouvoir d’achat demeure la priorité des Français.

Ces dernières années, sous les coups de l’inflation et en l’absence d’une véritable politique salariale, la France s’est « smicardisée ».

Alors qu’en 2021, 12% des travailleurs étaient payés au SMIC, ils sont aujourd’hui 17,3%. La France compte ainsi, en ce début d’année, 3.1 millions de salariés payés au SMIC dont 58% de femmes travaillant dans des secteurs économiques essentiels.

Cette France condamnée aux petits salaires, c’est le résultat d’une politique économique sciemment mise en œuvre par le Gouvernement reposant sur l’exonération de cotisations sociales sur les bas revenus et le refus d’indexer l’ensemble des salaires sur l’inflation.

En ce début d’année 2024, ce que veulent les Françaises et les Français, c’est voir leur pouvoir d’achat augmenter et vivre dignement de leur salaire.

C’est pourquoi, le PCF interpelle le futur Premier ministre sur cette réalité inacceptable que le Gouvernement semble ignorer et lance, dans le cadre de sa campagne pour le pouvoir d’achat et contre la vie chère, « l’opération vérité sur les salaires, les retraites et les revenus du capital ».

Le PCF invite ainsi les salarié·es à lui envoyer leur fiche de paie, en masquant leur nom et informations personnelles et en indiquant leur ancienneté, ou tout élément qu’ils souhaitent témoignant de la faiblesse des salaires ou des inégalités salariales, à l’adresse suivante : salaires@pcf.fr.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF et les deux présidents des groupes parlementaires, André Chassaigne et Cécile Cukierman, demandent à être reçus à Matignon le 3 février prochain, afin de  remettre au Premier ministre l’ensemble de ces fiches de paie ainsi que les dizaines de milliers de pétitions déjà signées exigeant l’indexation des salaires sur l’inflation.

Parti communiste français,

Paris, le 9 janvier 2024.

La France doit s’engager pour un cessez-le-feu à Gaza (PCF, janvier 2024)

Tentative d’incendie de la mosquée de Saint-Martin des Champs: Un acte abject et criminel que nous condamnons! Solidarité avec les musulmans du pays de Morlaix et du Finistère.

Tentative d’incendie de la mosquée de Saint-Martin des Champs:
Un acte abject et criminel que nous condamnons! Solidarité avec les musulmans du pays de Morlaix et du Finistère.
Après l’échec de la tentative de brûler leur lieu de culte, nous tenons à exprimer toute notre solidarité aux musulmans de Saint-Martin des Champs, Morlaix, et de la région. Et notre douleur que ce type d’évènement puisse arriver dans notre région.
La tentative d’incendie de la mosquée, produit d’années d’efforts patients, de travaux et de dons des musulmans du pays de Morlaix est un acte scandaleux et abject qui paraît signé par ceux qui cherchent à faire monter la haine islamophobe à l’extrême-droite.
C’est un acte d’autant plus choquant qu’il est inédit dans notre région marquée plutôt par des traditions de tolérance, de fraternité, d’attachement au vivre ensemble dans le respect des différences et de la liberté de croyance comme de la laïcité. Néanmoins, nous nous souvenons que cette mosquée de Morlaix avait déjà fait l’objet d’attaques et d’intimidations de l’extrême-droite: accrochage de saucisses, tracts diffamatoires à l’époque où il était envisagé qu’elle s’installe rue Gambetta.
Depuis quelques mois, le climat social et politique s’alourdit dangereusement et devient de plus en plus inquiétant, avec une extrême-droite de plus en plus entreprenante: des tracts racistes et néo-nazis reçus par des mairies et des élus, dans des boîtes aux lettres, des menaces contre des élus, des journalistes, des militants, des campagnes de déstabilisation racistes et violentes dans l’affaire de Callac ou de Saint-Brévin-les-Pins il y a quelques mois, ou d’autres dégradations de bâtiments, signes néo-nazis écrits sur des édifices, et même des agressions de militants antifascistes à Saint-Brieuc. En France, les actes islamophobes sont nombreux, comme les actes et injures racistes et xénophobes, et les actes antisémites, même si à chaque fois ils sont le fait d’une minorité qui cherche à créer la division et le rejet de l’autre. 
Cet incendie volontaire a été déclenché le matin à l’heure de la prière alors qu’il y avait des personnes à prier dans la mosquée.
Il y aurait donc pu y avoir des victimes humaines, ce qui rend l’acte encore plus grave. 
Heureusement que cet incendie a été contenu et n’a pas fait plus de dégâts mais l’intention qui l’animait était clairement criminelle. 
Il n’y a pas de place pour l’obscurantisme raciste, intolérant dans notre région, encore moins pour la violence politique.
Notre attachement commun, et largement consensuel, au cadre de la République et de la laïcité, c’est un attachement à la liberté de croire ou de ne pas croire, à la liberté de conscience, à la liberté de culte, à la tolérance et au respect entre des citoyens qui ont des convictions et des croyances diverses.
La Bretagne et la région de Morlaix ne doivent pas devenir des terres d’élection pour ces obsessions identitaires et xénophobes. 
Nous condamnons  fermement cet acte criminel dont l’auteur et ses complices potentiels doivent être retrouvés, jugés et condamnés.
Nous faisons confiance à l’État, la police, et la justice pour y parvenir.
Rappelons aussi que de tels actes se produisent d’autant plus facilement dans un contexte de banalisation des idées d’extrême-droite et des discours racistes et islamophobes, nourrie par certains hommes et femmes politiques et certains médias de grande diffusion.
Nous sommes tous concernés! C’est l’avenir de notre société qui est en jeu. Il faut réagir! 
La section PCF du Pays de Morlaix et la fédération PCF du Finistère, 14 janvier 2024.

57 adhésions au Parti communiste dans le Finistère en 2023

Cette année 2023 a été un bon cru pour le nombre de nouvelles adhésions au Parti communiste français dans le département du Finistère: 57 nouveaux camarades nous ont rejoint! Merci et bravo à eux: ensemble et organisés nous serons plus forts et efficaces pour nous battre pour un monde plus juste et plus humain !

Invitation aux vœux de la JC Finistère le samedi 20 janvier à 18h à Brest

Les Jeunes Communistes du Finistère vous invitent à leurs vœux de bonne année samedi 20 janvier à 18h, au local du PCF rue André Berger à Brest.

Nous y tiendrons un bar de soutien où y seront vendus des boissons et à manger.

jeunes.communistes29@gmail.com

 

 

Vœux du PCF Finistère pour une belle année 2024

Chers camarades, chers amis,

Au nom de la fédération, du Conseil départemental du PCF Finistère et de son exécutif départemental, nous vous souhaitons à vous et à vos proches une année 2024 avec la santé et de la joie.

Nous espérons pour vous une année 2024, avec de nombreux moments de partages, de fraternité et d’amitié, et une résolution intacte à porter l’espoir du progrès humain et social, et à lutter pour un monde meilleur dans ces temps qui sont difficiles et angoissants à de nombreux niveaux.

2023 a été une année bien remplie pour la fédération, les sections et les adhérents du PCF Finistère.

De très nombreuses mobilisations contre la réforme des retraites, avec un mouvement de masse que l’exécutif a méprisé souverainement, avec ses recours systématiques au 49-3 pour faire passer sa loi inégalitaire et de régression sociale, des actions contre la loi immigration, en solidarité avec Gaza et la Palestine, pour la Paix et le désarmement nucléaire, contre la vie chère, l’augmentation des tarifs du gaz et de l’électricité, la crise dans les Ehpad et le secteur de l’aide à l’autonomie, pour les dessertes ferroviaires de proximité, l’accès au logement pour tous dans le Finistère et la défense du logement public.

Nous avons eu aussi à préparer nos congrès de section et notre congrès départemental en mars 2023 avant le Congrès national de Marseille, le 39e congrès du PCF en avril 2023. Des formations militantes ont eu lieu à l’échelle régionale et départementale. Plusieurs camarades ont participé à l’Université d’été du PCF à Strasbourg en août.

Et bien sûr il y a eu comme chaque année ces deux temps forts mobilisateurs de beaucoup d’énergie et d’investissement des camarades et sympathisants que sont la fête de l’Humanité début septembre dans l’Essonne, et la fête de l’Humanité Bretagne fin novembre. Et les camarades ont aussi mis beaucoup de cœur et de travail à préparer les fêtes d’été et du travailleur de la mer du PCF dans le Pays Bigouden, la fête du 1er Mai à Morlaix, des fêtes du PCF à Brest, au Relecq-Kerhuon, à Carhaix, etc. Nos conférences-débat d’éducation populaire continuent dans plusieurs sections (Quimperlé, Quimper, Morlaix, …).

En 2023 nous avons eu aussi la grande joie de pouvoir acquérir conjointement avec la section de Quimper et la Fédération, et avec l’aide de la section de Brest, un beau local du PCF à Quimper, place de Locronan, un bel outil pour déployer nos activités et nous renforcer à Quimper. Le local est désormais tout beau et bien visible avec un accès à la rue relooké. Nous espérons pouvoir l’inaugurer en présence de Léon Deffontaines en début d’année 2024.

Cette année 2023 a été une nouvelle année d’implantation et de renforcement pour la JC, particulièrement active à Brest, et dont plusieurs jeunes camarades ont choisi d’intégrer aussi le PCF. Cette année 2023 aussi, nous avons eu 57 nouvelles adhésions au PCF Finistère.

Merci à tous nos nouveaux adhérents d’avoir fait le pas de l’adhésion ! Avec 536 adhérents cotisants, la fédération du PCF Finistère la 21 ème fédération en nombre d’adhérents au niveau national.

Un grand remerciement à tous les camarades qui se sont investis dans toutes ces actions et initiatives politiques, et dans bien d’autres encore, qu’il serait trop long d’énumérer. Remerciements aussi à nos élu.e.s communistes et apparentés, une soixantaine dans le département, qui travaillent à faire résonner nos valeurs et objectifs politiques, et si possible à les traduire en actes pour la population, dans les collectivités : Communes, Communautés de communes et d’agglomération, Département du Finistère, Région Bretagne.

En 2023, suite à la campagne des élections présidentielles, Fabien Roussel se confirme comme une des personnalités politiques les plus appréciées des Français, la 5ème et la 1ère à gauche selon plusieurs sondages.

Bien sûr nous savons qu’il y a souvent un écart entre le potentiel de sympathie et la décision du vote mais il est important de souligner que le Parti communiste a retrouvé une visibilité politique nationale et qu’il a l’écoute de la population, autant que d’autres forces politiques à gauche, même si la gauche dans son ensemble est très affaiblie, ce qui nous préoccupe tous, avec des forces de droite extrême et d’extrême-droite qui sont aux portes du pouvoir, dans notre pays. On a le sentiment que Macron et son gouvernement leur déroulent souvent le tapis rouge, sans parler des médias détenus par les milliardaires qui font le jeu du Rassemblement National et de la montée de la xénophobie.

C’est dans ce contexte que vont se dérouler les élections européennes du 9 juin 2024. Le PCF a validé le 13 novembre dernier à une très large majoritéla candidature de Léon Deffontaines, 26 ans, ancien dirigeant des Jeunesses communistes, comme tête de liste, et est actuellement en discussion avec d’autres composantes politiques de gauche pour travailler à une liste de rassemblement qui nous permette de faire élire des députés européens communistes, ce qui suppose que notre liste fasse 5 %.

Atteindre cet objectif demandera un effort de tous nos militantes et militants. Nous travaillons actuellement à un plan de travail pour pouvoir déployer notre activité sur le territoire finistérien.

Si vous voulez faire partie du comité de soutien de la liste du PCF conduite par Léon Deffontaines aux élections européennes, comité de soutien qui compte actuellement 184 personnes, envoyez un message à federation@29.pcf.fr / dupont.ismael@yahoo.fr ou bien un SMS à Ismaël Dupont (avec vos noms et qualités, votre commune) : 06 20 90 10 52

Les vœux de la fédération PCF Finistère, joints à ceux de la section PCF de Quimper et de la Coopérative des élu.e.s communistes finistérien.ne.s, ouverts à tous les camarades qui peuvent être présents auront lieu à Quimper au local du PCF 5 place de Locronan à 18h le mercredi 17 janvier.
Merci si vous souhaitez participer à l’apéritif qui sera offert à l’issue des courtes interventions d’accueil de vous signaler par avance auprès de Marion à la fédération pour ajuster nos provisions et pouvoir anticiper: federation@29.pcf.fr
L’assemblée générale du PCF Finistère aura elle lieu le samedi 10 février de 9h30 à 16h30 dans une salle polyvalente à Kernevel commune associée à Rosporden, Kernevel dont notre camarade Jacques Rannou est le maire. Cette AG sera centrée en particulier sur la campagne Élections Européennes.

Tous nos vœux de bonheur pour 2024.

Ensemble, construisons l’espoir.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère

le 5 janvier 2024.

Soutien au mouvement des EHPAD publics en résistance – EHPAD: il y a urgence ! – Déclaration du PCF Finistère

 

Soutien au mouvement des EHPAD publics en résistance

EHPAD: il y a urgence !

Comme les hôpitaux, comme le domaine général de la santé (fermetures d’urgences, de maternités, manque de médecins, pénurie de médicaments…), les EHPAD sont en grande difficulté.

Depuis des mois, les maires, les élu.e.s, président.e.s de CCAS, directrices ou directeurs d’établissements d’EHPAD publics, dans un mouvement parti des Côtes d’Armor puis du Finistère, alertent et sont mobilisés dans le Finistère comme dans d’autres départements bretons pour réclamer à l’État d’agir avant qu’il ne soit trop tard, pour sauver nos EHPAD de la faillite financière, d’éventuelles fermetures ou rachats à l’euro symbolique par le secteur privé lucratif.

Ces difficultés de gestion ne sont pas nouvelles mais, elles se sont aggravées depuis la crise du COVID. Plus de huit EHPAD publics sur dix sont aujourd’hui en situation de déficit (déficit moyen supérieur à 100 000€).

Quel que soit le statut, les EHPAD publics rencontrent des difficultés croissantes liées à l’inflation, de taux d’occupation dégradés, de financements insuffisants, de recrutement et d’épuisement des personnels. Sur 28 EHPAD publics ayant répondu à une consultation du collectif des élus en lutte, 22 manquent de personnels. Les démissions sont nombreuses, le recrutement difficile entraînant des recours à l’intérim médical et une augmentation des coûts supplémentaires.

À cela s’ajoutent des factures de gaz et d’électricité exorbitantes, nourries par la déréglementation du marché de l’énergie, l’ouverture à la concurrence et la spéculation; un seul trimestre pouvant représenter l’équivalent de la facture de l’année précédente. Les augmentations de facture d’électricité peuvent aller jusqu’à + 500%. Idem pour le gaz. Bouclier tarifaire insuffisant, conditions d’octroi nébuleuses et incertaines; critères du gouvernement incompréhensibles, aucune possibilité de faire une projection budgétaire assurée.

L’inflation touche aussi tous les consommables, les denrées alimentaires (+18%), les produits d’hygiène… Les augmentations salariales nouvelles instaurées par l’État depuis la crise sanitaire (Ségur, prime Grand Age, revalorisation du point d’indice), essentielles pour les personnels et l’attractivité des métiers, ne sont pas compensées par des dotations financières correspondantes et entraînent des déficits supplémentaires.

Plus de 63% des établissements n’ont pas reçu les financements d’État ni de l’ARS correspondant aux revalorisations salariales du Segur 1 et du Segur 2.

Difficultés financières, ruptures de paiements, tensions RH, 18,6 % des EHPAD et résidences autonomie ont encore été contraints de fermer des lits, 92,3 % d’entre eux estiment qu’ils seront déficitaires fin 2023, 50 % des directeurs d’EHPAD envisagent de quitter leur poste à court ou moyen terme…

La charge supportée par les établissements est de plus en en plus lourde et fragilise en particulier le modèle breton qui privilégie les EHPAD à but de non lucratifs, qu’ils soient associatifs ou publics.

En refus de ce constat de faillite et d’absence de mesures à la hauteur de la part de l’État, un mouvement transpartisan « EHPAD publics en résistance » à été initié en mai 2023 par des Maires des Côtes d’Armor, notre camarade Xavier Compain, maire de Plouha, notamment, et du Finistère Nord, s’étendant maintenant à l’ensemble du Finistère et des départements bretons. Des mouvements identiques se développent dans plusieurs régions de France et sont rejoints par la Fédération nationale professionnelle des directeurs d’établissements et de services pour personnes âgées (FNADEPA) qui alerte également depuis longtemps de la situation.

Une délégation des Maires des Côtes d’Armor et du Finistère Nord à rencontré la Ministre des Solidarités Aurore BERGER, le 31 août dernier. Celle ci a partagé le constat et s’est engagée à mettre en place des commissions départementales et un travail en lien avec les parlementaires avant la fin de l’année, pour une loi « Grand âge » à venir.

A l’appel de la FNADEPA, lors d’une journée d’action « Les vieux méritent mieux!», le 4 octobre dernier, près de 20 000 professionnels du grand âge, personnes âgées, familles, élus et bénévoles se sont rassemblés dans les EHPAD de France pour tirer la sonnette d’alarme face à l’aggravation des difficultés auxquelles sont confrontés les établissements et services pour personnes âgées et réclamer des mesures d’urgence et une loi Grand âge structurelle.

En Bretagne, des rassemblements d’élus et de responsables d’EHPAD se sont déroulés à Plourin-les-Morlaix (29), Bégard (22), Châteauneuf-du-Faou (29), Cléguérec (56). Certains édiles décidant de suspendre ou d’arrêter de payer les factures d’énergie. Un collectif de maires réfléchissant à lancer un recours en justice.

Le président du département du Finistère a également rencontré la Ministre des Solidarités , Aurore BERGER, pour obtenir des moyens d’urgence pour les EHPAD du département, en difficulté financière. Il a obtenu 8 millions d’euros d’aide venant s’ajouter au 2 millions d’euros déjà attribués dans le cadre du fond d’aide national. Cette allocation sera accordée, via l’ARS avant la fin d’année, à la plupart des 120 EHPAD publics et privés finistériens.

Mais, ces 10 millions d’euros d’aide versés par l’État sont loin de faire le compte face au déficit de 30 millions d’euros des EHPAD du Finistère. C’est mieux que rien mais, c’est une cautère sur une jambe de bois .

En conséquence ou contrepartie le président du département du Finistère décide d’une nouvelle augmentation pour l’année 2024, jusqu’à 5% du tarif d’hébergement pour les résidents des EHPAD du Finistère et, également d’appliquer une tarification différenciée pour les plus aisés nouveaux entrants, tout en disant vouloir rester un des départements aux tarifs les moins cher de France !

Des tarifs différenciés pour de mêmes prestations, prise en charge et soins identiques, c’est injuste, inégalitaire, particulièrement dans les EHPAD publics.

Des tarifs différenciés ajoutant également de la concurrence entre EHPAD et des disparités de gestion supplémentaires dans les établissements, pouvant entraîner des dérives comme dans les EHPAD privés.

En 2023 dans le Finistère, une augmentation tarifaire d’hébergement de 3 % avait déjà été appliquée, ainsi qu’à nouveau 2,5 % au 1er juillet, devenant insupportable pour les résidents et les familles victimes eux même de l’inflation. Les pensions de retraites n’ayant augmenté que de 0,8 % au 1er janvier 2023 et l’annonce du gouvernement d’augmenter les pensions de base, reste insuffisante compte tenu des retards accumulés et, ne fera qu’accroître les écarts différentiels. Depuis la désindexation des pensions sur les salaires et sur l’inflation, les retraités ayant perdus un mois de pension par an !

Le président du département du Finistère se défend d’avoir les tarifs d’hébergement des EHPAD restant parmi les moins chers de France mais, sait-il qu’ils sont déjà très largement supérieurs aux pensions des résidents. Ces tarifs d’hébergements, auxquels il faut ajouter en plus, un reste à charge supplémentaire important pour la dépendance, représentant au total plus du double des pensions moyennes des résidents et surtout des résidentes, en grande majorités dans les EHPAD. Il y avait le moyen pour limiter l’augmentation du coût des EHPAD pour les résidents tout en réduisant les déficits des EHPAD de jouer sur la valeur du point GIR dépendance. Ce moyen qui aurait sollicité davantage les finances du département n’a pas été activé. Le coût d’hébergement des EHPAD a augmenté de plusieurs centaines d’euros par mois dans beaucoup d’établissements, atteignant des tarifs de plus en plus élevés et insupportables. Il n’est pas raisonnable de faire supporter indéfiniment aux familles et aux résidents ces augmentations de charges quand on sait que les retraites et les retraites n’augmentent pas. Ce serait aggraver les inégalités sociales face à la perte d’autonomie liée au vieillissement qui est d’abord un problème de santé publique, devant être couvert par la solidarité nationale. Pour le PCF, il est inacceptable que les résidents et les familles soient à nouveau, au final, les victimes de cette variable d’ajustement d’un système dysfonctionnel et injuste du manque de financement des EHPAD par l’État, contraire aux principes de la Sécurité Sociale.

Les EHPAD, publics ou associatifs à but non lucratif, ne sont pas des lieux de villégiature , ce sont avant tout des établissements de de santé, de soins de personnes vulnérables, d’accompagnement de fin de vie où l’on rentre le plus tard possible, après hospitalisation, en perte d’autonomie, quand le maintien à domicile n’est plus possible. 

Il est impensable également de consentir à une dégradation de la qualité d’accueil pour les résidents d’EHPAD, quand on sait que les temps de disponibilités des personnels pour les personnes âgées en structure sont déjà limités ; si les personnels absents ne sont plus remplacés pour des raisons budgétaires, ce serait encore aggraver cette situation.

Nous sommes aujourd’hui au bord de la rupture.

Et pourtant, les associations d’usagers, de familles et les associations de directeurs d’ EHPAD ne cessent d’alerter depuis des années sur le besoin de trouver un financement solidaire pérenne de la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées. Ils et elles ont besoin d’accéder à une alimentation de qualité, à des animations, des sorties, des toilettes et des douches dans de bonnes conditions, des soins esthétiques et de confort.

Il y a une irresponsabilité terrible dans les reports successifs pour de bien mauvaises raisons d’une véritable « loi grand âge » assurant de nouveaux financements durables pour le secteur de la prise en charge des personnes âgées, notamment avec une intégration dans le cadre d’une nouvelle branche et de nouvelles recettes pour la sécurité sociale. Nous constatons que, pour l’instant, l’État, le gouvernement n’a toujours pas compris car, pour 2024, la prévision du budget de la Santé en France se situe au 20ème rang, avec 2,3 milliards d’euros programmés, en recul par rapport à 2023 ( 3,3 mds € ), alors que tout le monde sait que c’était déjà très insuffisant par rapport aux besoins grandissant liés au vieillissement de la population et à la désorganisation du système médical accumulé depuis plusieurs décennies ( à comparer du budget de la Défense, au 2ème rang, avec 47,2 milliards d’euros, en augmentation par rapport à 2023 )

Idem pour la projet de loi du budget de finance de la Sécurité Sociale ( PLFSS 2024 ) en recul par rapport à 2023. C’est inadmissible !

Nos anciens ont travaillé toute leur vie, créé les richesses de la société dont nous bénéficions, cotisé à la Sécurité Sociale. Ils méritent reconnaissance, respect, considération et prise en charge à la hauteur de leur besoins.

Nous réclamons des mesures et des financements pérennes et structurées dans une loi « Grand âge » intégrée dans la 5ème branche de la Sécurité Sociale, par la création d’un réel service public de l’autonomie et du grand âge, couvert à 100% par la Sécurité Sociale (branche maladie).

– Reconnaître l’utilité et toute la place de nos à EHPAD publics en favorisant l’autonomie de nos aînés avec un ratio d’encadrement d’ 1 soignant pour un 1 résident.

– Recruter, dès cette année, 100 000 emplois/an sur 3 ans dans nos EHPAD

– Revaloriser les salaires des personnels selon un coefficient multiplicateur d’utilité et de responsabilité médico-sociale.

Comment financer ces mesures et trouver des ressources pour la Sécurité Sociale ?

Les moyens existent.

C’est une question de volonté et de choix politiques. Le gouvernement n’a t’il pas fait voter récemment 413 milliards € pour la loi de programmation militaire  et, en 2008 attribué 600 milliards € pour sauver les banques lors du crac financier!

On évalue dans notre pays à 100 milliards € de fraude – évasion fiscale tous les ans (scandale des paradis fiscaux) et, rien est fait pour l’enrayer et récupérer cet argent !

Selon l’observatoire européen de la fiscalité, l’évasion mondiale globale des multinationales se chiffrait à 650 milliards de dollars en 2016 , 900 milliards de dollars en 2019, 1000 milliards de dollars dépassés en 2021 et 2022 !

L’État a bien trouvé les moyens d’aider le groupe d’ EHPAD privé ORPEA (1 milliards €), via la Caisse des dépôts, rendu tristement célèbre par la sortie du livre d’enquête « Les Fossoyeurs », mais n’a pas de solution pour les établissements publics !

Rien n’est fait pour mettre sous tutelle les EHPAD privés qui bénéficient d’un financement public et stopper les dérives tarifaires et de gestion. (1 millions/an de salaire pour la DG du groupe Korian).

Une « contribution solidarité » (CASA-ACT) des actionnaires à hauteur de 2% des dividendes (2 milliards en 2021) pourrait être votée et mise en place rapidement (par exemple)…

Pour réaliser des économies de gestion, réguler et interdire l’intérim social et médical dans les hôpitaux et les EHPAD, publics comme privés. La santé n’est pas une marchandise.

De même, afin de réduire les charges d’énergies, sortir le gaz et l’électricité du marché et de la spéculation et revenir à l’EDF-GDF nationalisé, 100 % public, comme cela à existé depuis 1946 jusqu’au début des années 2000.

Dans notre pays, à la démographie vieillissante, on ne peut donc faire l’économie, au niveau départementale comme national, d’une ambition forte pour résoudre et pérenniser la situation dans les EHPAD. C’est un enjeu de civilisation essentiel.

Nous appelons à faire voter en ce sens des vœux dans les communes et collectivités territoriales et enfin, une loi « Grand âge » ambitieuse pour notre pays, parmi les plus riches au monde !

Soutien et encouragement au mouvement des EHPAD publics en résistance

Déclaration du PCF Finistère- 4 Janvier 2024

Intervention de Gladys Grelaud sur la politique logement au Conseil Régional de Bretagne – 14 décembre 2023

Intervention de Gladys Grelaud sur le logement au conseil régional jeudi dernier pour soutenir la feuille de route de la région Bretagne pour une foncière et ce que nous finançons, le parc public à la ville comme à la campagne au delà de nos compétences pour répondre à notre niveau à cette crise

👉 https://youtu.be/YIrt0I1VZ7k?si=_MBxul6vjot0EG0v

 

 

A propos de la petite entreprise révisionniste d’Yves Mervin qui réhabilite l’Abbé Perrot et salit la mémoire de la Résistance

Nous ne laisserons pas l’extrême-droite salir la mémoire de nos camarades engagés dans la Résistance.

Yves Mervin, ancien militaire, reconverti « historien » de propagande, sympathisant d’un nationalisme breton de droite anti-communiste ou d’extrême-droite, a récemment publié un livre contre la Résistance et à la gloire du prêtre nationaliste breton collaborateur « Jean-Marie Perrot, 12 décembre 1943, un crime communiste ».

Il a encore fait publier cette semaine dans le Ouest-France et le Télégramme un droit de réponse sur un article du 8 décembre sur sa conférence d’hommage à l’Abbé Perrot et à son combat pour la collaboration avec l’occupant nazi.

L’auteur parle de la part de la résistance d’« assassinats y compris de jeunes enfants, de viols« , accomplis par la Résistance. Les communistes mangeurs d’enfants, ça rappelle des souvenirs…

Yves Mervin avait déjà cherché à salir la Résistance pour blanchir a contrario les partisans de la collaboration dans un livre publié chez Coop Breizh intitulé « Le joli mois de mai 1944 ».

Un livre où il défendait que « la Résistance a fait plus de morts chez les Bretons que chez les Allemands » et que « globalement, la Résistance a été plus nuisible qu’utile » (propos relatés dans un article de Ouest-France).

La conférence d’Yves Mervin pour dénoncer « le crime communiste » qu’aurait représenté selon lui l’exécution de l’Abbé Perrot, le 9 décembre dernier à Quimper, dans une salle du diocèse à la Chapelle Saint-Laurent, a justement alimenté la polémique, suscitant l’indignation de plusieurs associations et personnalités comme l’élue communiste de Quimper Yvonne Rainero qui avait également réagi dans un communiqué publié sur le site internet du PCF Finistère, « Rouge Finistère » et que nous citons à nouveau ici:

« ll est choquant, en ces temps où une extrême-droite décomplexée trouve un écho complaisant pour ses discours de haine et de xénophobie, d’apprendre que, sous le patronage de l’évêché, va se tenir dans une chapelle de Quimper, ville qui porte jusque dans sa préfecture le souvenir de Jean Moulin, une conférence dont l’objet est clairement de réhabiliter la collaboration et de salir la Résistance. Le site d’extrême-droite Breizh-info qui la sponsorise ne s’y est pas trompé. Il ne s’agit pas ici d’apaiser la mémoire, mais bien de revisiter l’histoire. Ce n’est pas un hasard si la sinistre milice armée bretonne constituée pour combattre la Résistance a pris en 1943 le nom de Bezen Perrot en hommage à cet abbé qui exprimait sa sympathie pour les régimes amis d’Hitler en Europe centrale et dont la proximité avec la collaboration ne fait aucun doute. La Bezen Perrot incorporée dans la SS hitlérienne a semé la terreur et la mort en Bretagne, poursuivant son parcours sanglant jusque dans sa fuite avec les armées nazies à la Libération. L’un des acteurs de cette réécriture de l’histoire n’hésite pas à traiter d’assassins les résistants communistes. C’est la résistance au nazisme dans son ensemble qu’il prend pour cible. La résistance communiste y a joué un rôle essentiel, le Finistère en a été un bel exemple. La tenue de cette conférence est une insulte à la mémoire des deux jeunes communistes Pierre Jolivet et Émile Le Page, premiers résistants fusillés à Quimper par les Allemands, ils avaient 19 et 20 ans, cela s’est passé au champ de tir de La Tourelle, à proximité de la chapelle Saint-Laurent.

Elle est une insulte à la mémoire de tous les résistants communistes de ce département, et dont beaucoup étaient bretonnants. Elle est aussi une insulte à la mémoire de ceux qui se sont engagés dans les combats de la Résistance au nom de leur foi comme le frère Joseph Salaün du Likès.

Ne laissons pas les héritiers des mouvements racistes et antisémites qui proclamaient dès 1938 « La France aux Juifs, la Bretagne aux Bretons » répandre leurs idées malsaines.

Yvonne Rainero, élue communiste de Quimper »

Rappelons que si en effet l’abbé nationaliste Jean-Marie Perrot a bien été exécuté par un jeune résistant communiste à Scrignac, c’était suite à une décision prise conjointement par les services de la France Libre à Londres (et donc la Résistance gaulliste) et la Résistance intérieure pour plusieurs raisons:

– L’Abbé Perrot était un ami politique et personnel de nombreux nationalistes bretons promouvant la collaboration politique et militaire avec les Nazis, Olivier Mordrel, Célestin Lainé, Raymond Delaporte, Yann Bricler, Debauvais, etc, et il les recevait dans son presbytère à Scrignac, comme du reste de nombreux officiers allemands avec lesquels pour certains il entretenait des relations avant la guerre. Cette présence d’officiers allemands et de collaborateurs dans une région acquise à la Résistance, et tout particulièrement à la résistance FTPF et communiste, était un danger pour les patriotes.

– Cet abbé avait dénoncé à des collaborateurs bretons alliés aux nazis les activités patriotiques de Résistants et militants communistes de Scrignac, telle Mme Duperrier, sympathisante communiste, et son mari, communiste, qui avaient fait diffuser « La Marseillaise » par un haut-parleur de la place de Scrignac le jour du débarquement allié en Afrique du Nord et qui mobilisaient la population contre les Allemands. Jean-Marie Perrot publiait aussi de nombreux articles anticommunistes dans la revue Feiz Ha Breiz tenu par son ami Herri Caouissin, futur adhérent du Front National, alors que la répression de la police française de collaboration, des milices, et de l’armée d’occupation allemande et nazie faisaient rage contre la Résistance communiste, et que le discours de croisade contre le bolchevisme était un des ressorts idéologiques les plus utilisés du soutien au nazisme et à la collaboration.

– A l’occasion des obsèques de l’Abbé Perrot, célébrées sous la garde des soldats allemands et en présence des dirigeants nationalistes collaborateurs bretons, Lainé et son ami Ange Péresse firent serment de le venger et de baptiser l’unité de supplétifs SS rattachée à la police de répression anti-résistante allemande qu’ils avaient créée et qui s’appelait le Bezen Cadoudal, du nom du chef chouan morbihannais qui combattit ardemment la République et la Révolution, du nom de Bezen Perrot. Rappelons que ce Bezen Perrot, où sévirent une soixantaine de jeunes militants nationalistes bretons d’extrême-droite, fut responsable de plusieurs centaines d’arrestations, de tortures, d’exécutions sommaires ou de déportations en camps de concentration contre des Résistants bretons dans les mois de la Libération de la Bretagne.  Les résistants du village de Scrignac et des environs, dans les Monts d’Arrée, furent parmi les premières victimes du Bezen Perrot, et du Kommando de Landerneau et de la répression nazie l’année 1944. Plusieurs résistants de Scrignac ont été arrêtés et fusillés par les Allemands : Jean Priol, Jean-Marie Le Fur, Joseph Salaun, Joseph Salaun, les frères Paul et Valentin Poher, Francis Kervoelen et André Édouard Guillou, Robert Boucher. D’autres sont morts en déportation comme François-Marie Coant. Mais ceux-là n’intéressent pas Yves Mervin.

Le devoir de mémoire concernant la collaboration bretonne et les crimes de ces centaines de collaborateurs bretons nationalistes ne doivent pas masquer que la Bretagne fut avant tout une grande terre de Résistance: on parle de 2 700 résistants bretons fusillés, de 1 000 résistants bretons tués au combat, de 3 743 déportés pour actes de Résistance dans les cinq départements bretons.

Et au sein de cette Résistance populaire intérieure qui appuya considérablement la Libération du territoire et la progression alliée en Bretagne et permit de fixer les troupes allemandes en Bretagne pour faciliter la progression alliée en Normandie, la résistance populaire F.T.P.F organisée par le Parti communiste clandestin composa le principal mouvement de Résistance en effectifs, et celui qui engagea le plus tôt la lutte armée contre l’Occupant fasciste, nazi, et ses collaborateurs d’extrême-droite, partisans de Vichy, des groupes collaborationnistes, dont ceux de la mouvance nationaliste bretonne.

La Fédération du PCF Finistère, 23 décembre 2023.