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Communiqué du PCF Finistère – Mardi 21 octobre

Conférence de presse du PCF Finistère. 21 octobre 2025

Le gouvernement Lecornu 2, imposé par un président de la République disqualifié et qui a évité de justesse la censure, va désormais défendre un budget à l’image de ces 8 dernières années : dur pour le monde du travail et les services publics, doux pour le capital et les plus riches.

Nous, communistes, sommes convaincus qu’il faut renforcer les recettes de l’État, par la taxation des fortunes et des hauts revenus : rétablissement de l’ISF, plus progressif (+15 milliards d’euros), taxe Zucman pour les 2 % de foyers dont la fortune est supérieure à 100 millions d’euros (+ 15 milliards d’euros), réduction des exonérations d’impôt sur les héritages via le pacte Dutreil et la transmission de biens familiaux d’entreprises (+4 milliards d’euros), taxation des revenus du capital et taxes sur les superdividendes. Il faut également s’attaquer au scandale des 210 Milliards d’euros par an d’aides publiques aux entreprises sans conditionnalité. Le capitalisme français est de plus en plus assisté par l’État. Il nourrit une croissance affolante des inégalités et une société où l’appauvrissement d’une grande partie de la population nourrit les privilèges exorbitants d’une minorité. L’argument de la dette pour s’attaquer aux dépenses publiques et sociales est malhonnête, c’est Macron qui a renforcé de 1135 milliards d’euros la dette de l’État, notamment avec sa politique pro-riches et de cadeaux aux grands groupes.

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » disait Hugo.

Jugez plutôt… Le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France représente 1228 milliards d’euros, deux fois plus qu’en 2017. En 1996 le patrimoine des 500 plus grandes fortunes en France était de 80 milliards d’euros, représentant 6,4 % du PIB. En 2024, il a atteint 1228 milliards d’euros, soit 42 % du PIB !!! Le mois dernier, une étude a montré également qu’en 20 ans, la richesse des 10% de français les plus riches a été augmentée de 91%, celle des 10% de français les plus pauvres a baissé de 54% en euros constant, en tenant compte de l’inflation, tandis que les 500 plus grandes fortunes françaises ont vu leur richesse multipliée par 14.

Les milliardaires ont un pouvoir d’influence médiatique et politique considérable. Ils ne s’en cachent plus et ils mettent en orbite de manière éhontée la droite et l’extrême-droite qui servent leurs intérêts. Voyez les courbettes de Jordan Bardella à l’université d’été du MEDEF, qui promet aux patrons de ne pas remettre en place l’ISF, de ne pas instaurer la taxe Zucman, de diminuer encore les impôts des riches et les cotisations des entreprises.

Nous nous employons à combattre cette domination des politiques capitalistes, au Parlement avec nos deux groupes parlementaires, présidés par Stephane Peu (GDR, 17 députés) et Cécile Cukierman (CRCE-K, 18 sénateurs), comme dans la rue !

Grâce aux mobilisations et face à la colère de plus en plus forte de nos concitoyen, les représentants zélés de la finance ont dû annoncer une suspension de la réforme des retraites. Nous jugerons sur les actes car rien n’est encore gagné et l’indexation de cette suspension de la réforme des retraites au vote du projet de loi de finances de la sécurité sociale qui comporte des mesures de régression sociale crapuleuses comme le doublement des franchises médicales ne présage rien de bon. Les communistes continueront à se battre pour l’abrogation totale de la réforme des retraites.

Mais nous utiliserons autant que possible le débat parlementaire pour porter nos exigences : augmenter le pouvoir d’achat par la hausse des salaires et des retraites, pour faire gagner la baisse de la CSG, le retour de l’ISF, la taxe Zucman, la fin des franchises médicales, le 100 % sécu, l’augmentation des moyens financiers des collectivités, un plan de relance de l’industrie et le développement des services publics, la mise en place de critères sociaux et environnementaux pour les aides publiques aux entreprises, une réelle politique du logement.

Un sursaut populaire inédit est nécessaire pour remettre le progrès social à l’ordre du jour et changer notre destin collectif. Nous appelons toutes les forces syndicales, associatives et citoyennes à y participer. Le peuple doit reprendre la main.

Les communistes finistériens restent toujours également pleinement engagés pour la Paix, contre l’économie de guerre et l’augmentation très importante des dépenses d’armement et notamment dans le domaine des armes nucléaires avec une stratégie de la tension qui ne nous semble pas la plus à même de protéger de protéger de la guerre les citoyens l’Europe et de la France.

Nous sommes également engagés dans la solidarité internationale avec les peuples opprimés, notamment par l’impérialisme états-unien et le régime d’extrême-droite d’Israël qui est son protégé et son serviteur. Nous pensons à Cuba, où un de nos camarades s’est rendu récemment, Taran Marec, avec une délégation de la JC, au Venezuela et d’autres pays d’Amérique latine menacés par des politiques d’agression et d’ingérence de D.Trump, aux voisins d’Israël et bien sûr au peuple palestinien.

Nous nous félicitons de l’arrêt des bombardements et du génocide à Gaza mais ne voulons pas d’un futur de Gaza qui se fasse sans les Palestiniens, et leur droit à l’auto-détermination sur leur terre, et qui fasse l’impasse sur la nécessaire poursuite judiciaire contre les auteurs des crimes de guerre et contre l’Humanité commis par le Hamas comme par les dirigeants politiques et militaires israéliens. Nous demandons la libération de Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, et de tous les prisonniers politiques palestiniens, la fin de la colonisation et le démantèlement des colonies de Cisjordanie, l’arrêt des violations des droits humains contre les palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et en Israël. Nous voulons la coexistence de deux peuples dans la Paix, la liberté, l’égale dignité et le droit à l’existence de chacun, Israéliens et Palestiniens. Cela passe par la création d’un véritable Etat palestinien dont Netanyahou et son gouvernement d’extrême-droite ne veulent à aucun prix.

Ce soir, mardi21 octobre, nous avons une rencontre internationale avec le Parti communiste palestinien et le parti communiste israélien en viséo-conférence dans le cadre de notre campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine/ 1000 à l’échelle du PCF Finistère, qui nous a permis déjà de réunir 6700 euros avec un objectif de 10 000 euros au mois de décembre pour planter 1000 oliviers.

Pour les Municipales de mars 2026, nous plaidons partout pour nous mettre en situation de gagner à gauche, pour un rassemblement de la gauche et des écologistes sur des projets locaux construits avec toutes les forces politiques de gauche et les citoyens qui défendent le pouvoir d’achat, les services publics, l’égalité d’accès aux droits, de tous les citoyens, dans le domaine des transports, de l’école, du logement, etc. Nous voulons des municipalités qui protègent les citoyens, et notamment ceux aux revenus les plus modestes, dans un environnement de plus en plus brutal et anxiogène. Les communistes ont actuellement 55 élus (à 60 en comptant les sympathisants) dans le Finistère et nous souhaitons au minimum garder cet ancrage, et continuer à gérer à gauche dans l’intérêt des habitants les municipalités où nous sommes présents déjà dans des exécutifs d’union de la gauche et nous pensons pouvoir afficher un bon bilan : Brest, Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Rosporden, Plouigneau, Briec, Guimaëc, etc. Et nous voulons aussi de nouvelles conquêtes municipales pour la gauche dans le Finistère comme à Landerneau, où la conseillère régionale Gladys Grelaud conduira une liste d’union de la gauche, Douarnenez, Concarneau, etc.

Municipales 2026 : le PCF du Finistère veut poursuivre l’union à gauche – Le Télégramme, David Cormier, 21 octobre 2025

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF 29, sur le plateau de Tébéo. (Photo d’archives Le Télégramme/Julie Sicot)

Municipales 2026 : le PCF du Finistère veut poursuivre l’union à gauche
Par David Cormier
Le Télégramme, le 21 octobre 2025 
Les communistes finistériens entendent poursuivre leur participation à des listes d’union de la gauche aux municipales de mars 2026. À Brest, les discussions se poursuivent avec les autres composantes de la gauche.Le Parti communiste français, « dans un pays fragmenté », plaide pour « le rassemblement le plus large possible de la gauche et des écologistes dans les villes du Finistère » dans lesquelles il compte des élus (ils sont une soixantaine, dont 55 dans l’exécutif), à l’occasion des élections municipales de mars 2026. Le parti compte présenter « au moins 80 à 90 candidats dans le Finistère » et espère une soixantaine d’élus. La communiste Gladys Grelaud sera même tête de liste d’union de la gauche à Landerneau. Il n’y a qu’à Brest où les adhérents n’ont pas encore arrêté leur choix. « Les échanges se poursuivent avec les différentes composantes de la gauche », explique, ce mardi 21 octobre 2025, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.
« Nous souhaitons que la gauche reste en responsabilité à Brest, avec un bon bilan de la majorité à laquelle nous participons, sur le plan de la dynamique de la ville, de la politique sociale, scolaire, associative… », poursuit-il. Rappelons que LFI a déjà désigné une tête de liste, Cécile Beaudouin et que le PS tranchera dans quelques semaines entre François Cuillandre et Yohann Nédélec.À noter que le PCF prépare la Fête de l’Huma de Bretagne, qui aura lieu les 29 et 30 novembre au Parc des Expos de Lanester (56).

Mardi 10 à Brest, Quimper et Morlaix tous dans la rue pour défendre les services publics !

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Communiqué du PCF Finistère : appel à la mobilisation pour la journée d’action dans la Fonction Publique le 10 octobre au côté des syndicats, personnels et usagers des services publics.

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la fonction publique (gel de la valeur du point indice, retour à la journée de carence, menace de 120 000 suppressions d’emploi…). Ces mesures vont dégrader le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics et fragiliser les services publics rendus aux usagers.

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La Fédération du Finistère du Parti communiste se félicite que que l’ensemble des syndicats soient tombés d’accord pour contrer ces mesures régressives.

Pour le PCF il faut, à l’inverse de ce que fait le gouvernement du président Macron, un service public répondant aux besoins de la population. Cela passe obligatoirement par la remise en cause de l’austérité budgétaire, le renforcement du maillage territorial, en particulier en secteurs suburbains et ruraux, et des plans d’investissement pour assurer l’ensemble des missions de service public dans les fonctions publiques d’état, territoriale et hospitalière (formation, création de postes sous statut et la titularisation des personnels précaires…)

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Pour ces raisons la fédération du Finistère du PCF appuie pleinement les initiatives d’action menées par les agents des services publics et leurs syndicats, et entend contribuer activement au succès des manifestations qui auront lieu dans le département le mardi 10 octobre, à 10h30 : à Brest, place de la Liberté ; à Quimper, place de la Résistance et à Morlaix, place des Otages.

À Brest le 5 octobre 2017

Fédération du PCF du Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29200 Brest

Lettre ouverte du PCF 29 à Richard Ferrand

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Les communistes du Finistère à

Monsieur Richard FERRAND

Député de la 6éme circonscription du Finistère

Président du groupe LRM de l’Assemblée Nationale

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Monsieur le Député et président du Groupe LRM,

Les communistes, leurs élus de la 6éme circonscription et du département, souhaiteraient que vous receviez une délégation à votre permanence, pour échanger avec vous sur la mise en œuvre localement des différents textes législatifs qui s’appliquent ou vont s’appliquer portant sur :

  • Les ordonnances réformant le code du travail
  • L’augmentation de la CSG
  • La réduction des APL
  • La baisse drastique des contrats aidés qui, bien qu’insuffisants financièrement, permettaient aux collectivités, EHPADS, associations diverses de maintenir des services à la population
  • Les moyens financiers des collectivités territoriales
  • Le devenir des services publics sur notre département: transports, éducation nationale, santé, personnes âgées etc…
  • Les conséquences pour les chantiers du port de Brest de la cession de STX à Saint-Nazaire à l’italien Fincantieri

Autant de sujets qui concernent et préoccupent nos concitoyens finistériens, et sur lesquels la politique du gouvernement nous inquiète par ses conséquences prévisibles.

Pariant sur votre attachement au débat, à l’échange politique et citoyen, nous vous proposons de vous rencontrer à votre permanence de Châteaulin, en fin de semaine, à une date qui pourrait se situer dans le courant du mois d’Octobre.

Dans l’attente d’une réponse favorable, nous vous prions de croire Monsieur le Député et Président de groupe en nos meilleurs sentiments républicains.

Pour les Communistes du Finistère,

Ismaël DUPONT, secrétaire départemental du PCF Finistère

À Brest le 2 octobre 2017

Avenir de Tilly Sabco Lettre ouverte à Marylise Lebranchu

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Avenir de Tilly Sabco,
Lettre ouverte de Daniel Ravasio pour la section PCF de Morlaix à Marylise Lebranchu

Madame la députée,

Je tiens par la présente, au nom de la section de Morlaix du PCF, à vous faire part de notre extrême inquiétude quant à la situation de l’entreprise Tilly Sabco Bretagne des graves conséquences en résultant pour les salarié-e-s, pour l’activité de l’agroalimentaire dans le pays de Morlaix, et pour l’économie locale.

Vous n’ignorez probablement pas que le 13 mai dernier, l’assemblée des actionnaires qui était prévue n’a pas eu lieu et a été reportée sine die pour des raisons qui n’ont pas été communiquées.

Ce nouvel avatar fait suite aux diverses péripéties entre actionnaires intervenues depuis fin 2014, date de la décision du tribunal de commerce de Brest de confier à « l’entente » MS FOODS/OLMIX/CCI de Morlaix les rênes de l’entreprise Tilly Sabco.

Malgré les promesses, avec effets de manche, de réorientation de l’activité, rien de concret n’a été fait pour relancer l’activité.

Depuis 18 mois les salariés ne travaillent réellement qu’une seule journée par semaine (voire deux dans le meilleur des cas) au service de l’entreprise. Le reste du temps ils sont, soit en formation professionnelle, soit au chômage partiel, c’est-à-dire en fait rémunérés pour l’essentiel au moyen de fonds publics.

Depuis 18 mois, les 200 salariés restants de l’entreprise sont littéralement baladés de promesses, toutes dénuées de tout commencement de réalisation par l’un ou l’autre des actionnaires.

Le 7 novembre 2015 dans une lettre ouverte à M. Chapalain, président de la CCI de Morlaix, la section de Morlaix du PCF constatait qu’un an après la reprise acceptée par le tribunal de commerce les engagements pris par la direction, SAS Tilly Sabco Bretagne dans son ensemble, n’avaient pas été respectés, et que l’on ne voyait se dessiner aucune perspective sérieuse de réorientation de l’activité,

La section de Morlaix du PCF faisait état de sa vive préoccupation, et des graves conséquences, en premier lieu pour les salariés de l’entreprise Tilly Sabco Bretagne eux-mêmes dont l’emploi n’était pas garanti, mais aussi pour le secteur de l’agroalimentaire, ou de ce qu’il en restait, et bien entendu pour toute la vie économique et sociale de Guerlesquin et, au-delà, de la région.

C’est pourquoi elle interpellait le président de la CCI pour qu’il apporte publiquement un éclairage sur la situation exacte et les difficultés éventuelles rencontrées par l’entreprise, et pour qu’il indique les dispositions concrètes qu’il comptait prendre pour réaliser les investissements promis et redémarrer l’activité dans la direction qui était projetée.

Comme prévu le président de la CCI n’avait pas daigné répondre à cette demande, mais avait même fait savoir son agacement quant au fait d’être ainsi invité à mettre le problème sur la place publique, a fortiori quand cette interpellation émanait en plus du PCF.

De son côté, Ismaël Dupont, conseiller PCF-Front de Gauche, interpellait le président de Morlaix communauté lors du conseil communautaire du 16 novembre 2015 pour alerter sur la situation préoccupante de l’entreprise. La réponse qui lui a été faite alors consistait à lui dire que, certes la question qu’il posait était importante, mais que son inquiétude n’était pas justifiée.

Pourtant le jour-même, 16 novembre 2015, suite à des «désaccords» entre actionnaires, la société OLMIX qui possédait 33 % des parts revendait celles-ci à la CCI de Morlaix pour un montant de 500 000 €, soit exactement à la même valeur que le montant de son apport lors de la constitution de la nouvelle société Tilly Sabco Bretagne (TSB) en 2014.

Dans un communiqué la CCI de Morlaix justifiait le retrait de OLMIX par l’absence d’une « vision commune des associés sur la stratégie de l’entreprise ».

En fait cela met objectivement un peu plus en évidence que l’union des trois actionnaires de fin 2014 s’apparentait davantage au mariage de la carpe et du lapin.

Cela montre aussi la considération de l’actionnaire CCI de Morlaix à l’égard de Morlaix communauté, son cautionnaire dans cette affaire, qu’on avait manifestement omis d’informer de ces changements très importants en ce sens que les orientations stratégiques prévues dans le plan de reprise approuvé par le tribunal de commerce de Brest s’en trouvaient automatiquement modifées.

Que s’est-il ensuite passé de novembre 2015 à mai 2016 : rien … ou presque !

À l’exception cependant d’un nouveau débat entre les deux actionnaires restants, la CCI de Morlaix (devenue majoritaire) et la société anglaise MS Foods.

Cette fois le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Morlaix annonce que la CCI va céder 42 % de ses parts à MS Foods Limited pour un euro symbolique, et qu’elle a obtenu un accord signé avec le patron de la holding anglaise du groupe dont fait partie l’entreprise MS Foods.

Curieux accord dont on aimerait d’ailleurs lire très précisément le contenu.

Ainsi, selon ce plan, la CCI cèderait gratuitement à MS Foods les parts rachetées pour 500 000 € à OLMIX quelques mois auparavant, plus une partie de celles qu’elle détient depuis son apport au capital de TSB pour le même montant, soit un cadeau de 630 000 €, au bas mot, qu’elle ferait ainsi à MS Foods ? (sans tenir compte d’une revalorisation éventuelle des actifs à opérer par rapport à leur valeur comptable, sachant que, selon la presse, les bâtiments ont été évalués, à 23 M€ , ainsi que de la valeur de la marque commerciale Tilly Sabco).

La société britannique deviendrait ainsi actionnaire majoritaire, à hauteur de 76 %, l’acquisition se faisant vraiment à vraiment moindre coût.

En contrepartie de ce cadeau on nous dit que MS Foods injecterait trois millions d’euros dans l’entreprise, un million pour recapitaliser et deux millions pour investir dans une nouvelle ligne de frais.

Et le président de la CCI d’annoncer une assemblée générale des actionnaires le 13 mai 2016.

Loin d’être rassurés par ces nouvelles annonces, les employé-e-s, au chômage partiel depuis mi-février, se sont dit sceptiques lors de cette annonce. « On attend l’assemblée générale des actionnaires du 13 mai. Il doit entériner ces décisions. Nous serons soulagés quand l’argent sera là », ont déclaré plusieurs élus du CE.

Les salarié-e-s avaient raison d’être sceptiques. En effet, le 13 mai, au jour convenu, les salarié-e-s ont eu la désagréable surprise de constater que les actionnaires étaient absents et que l’assemblée générale des actionnaires prévue était reportée sine die, et sans en connaître la raison.

Mais, en attendant, pour ce qui est de l’activité c’est toujours rien !… on est toujours au point mort !

Assiste-t-on du coup à une deuxième partie de poker menteur, qui vient d’être entamée entre la CCI de Morlaix et MS Foods après une première qui avait conduit à l’élimination de la société OLMIX ?

C’est totalement insupportable ! L’inertie de la direction met clairement en péril l’activité de l’entreprise, qui n’en avait vraiment pas besoin.

Ce sont les 200 salarié-e-s qui sont les premières victimes de la situation, mais cela concerne aussi, bien entendu, toute l’économie locale.

Il est grand temps de tout mettre sur la place publique , car l’argent public appartient à l’ensemble des citoyens, dont l’intervention dans ce dossier est légitime.

Pour cette raison, au nom de la section de Morlaix du PCF, je vous demande d’intervenir, dans le cadre de vos prérogatives, pour que ce dossier soit évoqué publiquement et qu’un débat ait lieu pour trouver une issue à la relance nécessaire de l »acctivité économique de cette entreprise.

Ne doutant pas que vous prendrez notre demande en considération, et vous remerciant par avance de nous tenir informés de la situation et de ses évolutions, je vous prie d’agréer, Madame la députée, l’assurance de ma considération distinguée ainsi que celle de mes camarades.

Daniel Ravasio

Secrétaire de section