PCF Finistère

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Une très belle université d’été du PCF 2025 à Montpellier

Une nouvelle fois, l’université d’été du PCF, associée au Campus des élu.e.s communistes, républicains, citoyens au Corum de Montpellier, aura été un grand moment de fraternité, de partage des savoirs et des questionnements, d’apprentissage et de rencontres entre 900 communistes de toute la France. L’occasion aussi d’entendre le message politique en cette rentrée sociale et politique de nos dirigeants nationaux, notamment Fabien Roussel qui a assuré le discours du samedi soir et Ian Brossat qui a réalisé le discours de clôture.

Merci à nos camarades de l’Hérault pour l’accueil et l’organisation comme à toute l’équipe de permanents et bénévoles du Parti qui ont assuré la gestion et la préparation de ce bel évènement.

Pour écouter le discours de clôture de l’université d’été par Ian Brossat:

Ian Brossat !https://youtu.be/68OjOPbURQE?si=nEcCltcUTYwPLYwe

Cette année, entre le Campus des Elus, au même endroit, et l’université d’été du PCF c’est 12 camarades du PCF Finistère qui ont décidé d’y participer: Erwan Rivoalan, Yann Foucher, Enzo De Gregorio, Taran Marec, Paul Mongault, Camille Pager-Latger, Lucienne Nayet, Marie-France Monery, Claude Bellec, Jeannine Daniel, et pour le Campus des élus et les formations organisées par le Cidefe avec les élu.e.s communistes Gladys Grelaud et Ismaël Dupont

A Brest et Morlaix, les communistes mobilisé.e.s les 22 et 23 août pour stopper le génocide à Gaza et l’épuration ethnique en Cisjordanie

Brest le 23 août, Morlaix le 22 août, des communistes étaient des présents avec l’AFPS et d’autres organisations solidaires du peuple palestinien dans les rassemblements de solidarité avec le peuple palestinien pour arrêter les massacres à Gaza, stopper le génocide, la famine organisée, et empêcher la prolongation du nettoyage ethnique en Cisjordanie. Mais 150 personnes à manifester à Morlaix comme à Brest ce week-end, c’est trop peu pour mettre la pression sur Macron et notre gouvernement pour sanctionner Israël réellement, et par rapport à l’étendue du cauchemar vécu par les Palestiniens.

Photos de Jacqueline Héré et de l’AFPS centre-Finistère

Interview du secrétaire national du PCF Fabien Roussel dans La Marseillaise du 22 août 2025

Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, intervient ce samedi à l’occasion de l’Université d’été du parti à Montpellier. Il revient sur les enjeux de la rentrée, des mobilisations sociales aux municipales en passant par la défense de la paix.

La Marseillaise : Vous commencez par intervenir ce samedi, aux universités d’été du PCF à Montpellier, sur le parti pris du travail. Pourquoi ce thème ?

Fabien Roussel : C’est l’actualité, pour beaucoup de salariés la vie est de plus en plus dure, année après année, budget après budget. D’un côté, les riches s’enrichissent, de l’autre, les travailleurs, les salariés, les retraités voient leur pouvoir d’achat fondre. Le pire, c’est que même ceux qui travaillent n’arrivent plus à payer leurs factures, et ne reçoivent en réponse du gouvernement que du mépris. Des leçons de la part de ministres millionnaires ! Il y a vingt ministres millionnaires dans ce gouvernement, qui voyagent avec chauffeur, qui gagnent 20 000 à 30 000 euros par mois et disent aux Français de faire des sacrifices supplémentaires ! Alors oui, la question de la dignité du travail, de la vie chère sera au cœur de la rentrée pour nous, avec le parti pris de la paix.

Sur la question du travail, une petite musique oppose les travailleurs à ceux qui ne travaillent pas, qu’ils soient sans emploi ou retraités…

F. R. : C‘est le cœur de mon livre. Justement, j’ai bien entendu ces derniers mois combien tout est fait pour diviser les Français, entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas, et même les opposer en fonction de leur génération, entre public et privé, la campagne et les banlieues, leur couleur de peau, leurs origines… Tout est fait pour fracturer le peuple, abîmer la République. Et pendant que nous nous divisons, les financiers comptent leurs billets. C’est pour cela que j’appelle à ce que le monde du travail, qu’on ait un boulot ou pas, s’unisse et se mobilise, que l’on puisse enfin mettre les richesses que nous produisons au service du bien commun. Nous voulons vivre de notre travail, c’est cette campagne que nous voulons mener.

Les appels syndicaux se multiplient pour la rentrée, que ce soit dans l’énergie, la santé, mais il y a aussi cet appel à bloquer la France le 10 septembre. Est-ce que vous y appelez ?

F. R. : Il faut partir de la situation des Français qui souffrent, à qui on demande encore plus d’efforts. Et en face, les 500 familles les plus riches de France voient leur fortune augmenter, année après année. Il n’y a jamais eu autant d’inégalités dans notre pays et le gouvernement propose un budget encore plus dur. Il demande plus de sacrifices aux mêmes, toujours aux mêmes ! C’est bien légitime dans ce contexte-là que la colère monte de partout. C’est pour cela que nous serons de toutes les mobilisations, de celles des syndicats, des énergéticiens, des personnels de santé, des cheminots, de cette intersyndicale qui va se réunir le 1er septembre. Nous serons très attentifs à l’appel qu’elle lancera, pour le rejoindre. Et puis il y a aussi cette mobilisation citoyenne lancée avec ce slogan « bloquons tout ». C’est bien légitime que des citoyens appellent à se mobiliser. Bien sûr nous que nous en serons ! Nous serons de toutes les mobilisations qui appellent à la justice sociale, fiscale, climatique.

On entend parler de blocages, de retraits d’argents, de manifestations… Quelles modalités suivre pour ce 10 septembre ?

F. R. : C’est dans chaque lieu, dans chaque ville que chacun déterminera ses modes d’action. C’est pour cela que je suis plus attaché à soutenir l’appel des syndicats qui ont des modes d’action et revendications concrètes, discutées entreprise par entreprise, secteur par secteur. Quand il s’agit d’un mouvement citoyen, c’est plus vague. Mais ce n’est pas parce que cela reste vague qu’il ne faut pas le soutenir. Il faut respecter ce peuple qui se cherche, ne se retrouve pas dans les syndicats, les partis. Il vaut mieux l’accompagner que lui faire la leçon et le regarder avec défiance.

Cette défiance est aussi très vive dans ces groupes Telegram, dans leurs assemblées générales vis-à-vis des syndicats, des partis…

F. R. : Cette défiance existe depuis longtemps… Tout est fait pour creuser le fossé entre les salariés et les syndicats, les Français et les partis. C’est pour cela que la démocratie va mal. On a besoin de partis, de syndicats, de citoyens qui s’engagent. Appeler à s’engager dans l’action, même en dehors d’un syndicat ou d’un parti, c’est déjà un pas vers l’engagement. C’est pour cela que je soutiens cette démarche. Ce n’est pas au PCF de soutenir ce mouvement, mais à chaque citoyen engagé, y compris les militants communistes dans leur ville s’ils se retrouvent dans les mots d’ordre.

La principale cible de ce mouvement, c’est le budget du Premier ministre, qui dit qu’il faut être responsable face à la dette…

F. R. : La dette, la dette, la dette ! C’est le mistigri agité devant tous les Français pour leur demander de nouveaux sacrifices ! Ça fait aujourd’hui huit ans depuis que Macron est élu, huit ans qu’il nous demande des efforts toujours plus importants, travailler plus longtemps, gagner moins, payer plus les factures ! Et au final, la dette se creuse et les riches s’enrichissent. Nous ne croyons plus à leurs discours. Le remède qu’ils proposent d’affaiblir encore plus l’État est le pire des remèdes, celui qui peut conduire le pays à la récession. Ce dont le pays a besoin, c’est d’un État fort qui planifie l’économie, la transition écologique, la réindustrialisation, réinstalle des services publics, embauche, forme des jeunes. Nous avons besoin d’un bazooka d’investissements ! Nous proposons, nous, un choc d’investissements de 500 milliards d’euros sur cinq ans, pour répondre à tous les besoins du pays. Mais nous n’y arriverons pas juste avec une taxe Zucman ou un rétablissement de l’ISF comme le proposent d’autres à gauche. Il faut sortir le bazooka monétaire, utiliser l’argent des banques, de la banque centrale européenne.

Ce vendredi, l’ONU a déclaré l’état de famine à Gaza alors qu’Israël se prépare à une occupation. Comment arrêter cela ?

F. R. : Il faut faire plus ! Et ce n’est pas difficile, tellement peu a été fait. Ce qui se passe sous nos yeux aujourd’hui à Gaza nous horrifie tous. Ces massacres vont traumatiser toute une partie de la jeunesse de notre planète. Il y a un deux poids, deux mesures des chefs d’États de l’Union européenne notamment. Eux qui sont prêts à envoyer des soldats en Ukraine laissent mourir des enfants en Palestine. L’État de Palestine va être enfin reconnu, mais tellement tardivement qu’Emmanuel Macron risque de reconnaître un cimetière si on n’agit pas plus vite. Je demande à la France de mettre fin aux accords commerciaux avec Israël et d’arrêter d’importer des produits venant des territoires occupés, à l’Union européenne de mettre fin à l’accord de libre-échange avec Israël. Il faut aussi faire pression sur ces militaires appelés par le gouvernement raciste israélien à commettre ce génocide, faire appel à leur conscience. Les manifestations en Israël sont impressionnantes aujourd’hui pour demander le cessez-le-feu, le retour des otages et la fin de la guerre. La France devrait aussi menacer les soldats franco israéliens d’être convoqués au tribunal s’ils participaient à l’établissement de nouvelles colonies en Cisjordanie ou au massacre à Gaza.

Le Parlement israélien a approuvé mercredi la création d’une nouvelle colonie, ce ne sera pas trop tard pour une solution à deux États ?

F. R. : C’est pour cela que je dis qu’il y a urgence ! Le gouvernement israélien fait tout pour rendre impossible la solution à deux États, ils mettent en œuvre leur projet d’une nation juive éradiquant le peuple palestinien. Il faut accélérer, empêcher cette colonie dont l’objectif est d’expulser 5 000 Palestiniens de leur maison, de leur terre natale. Il y aura des communiqués pour condamner, mais que feront tous ces pays pour l’empêcher ? Il faut arrêter avec les déclarations, il faut agir.

On a aussi en tête les images du ministre israélien d’extrême droite Ben Gvir narguant le leader palestinien Marwan Barghouti en prison…

F. R. : Nous qui demandons depuis le début de cette guerre la libération des otages, nous réclamons aussi depuis des années la libération de Marwan Barghouti Nous en avons produit, des affiches et des tracts ! C’est un représentant de l’Organisation de libération de la Palestine, celui qui peut reconstruire un État de Palestine, unifier les Palestiniens. La France doit exiger sa libération. Vingt-sept ans en prison, c’est un prisonnier politique de la même dimension que Nelson Mandela. Sa libération permettra la réconciliation et la construction d’un État Palestinien.

Le PCF a signé un accord avec l’OLP, qu’est-ce que cela a permis ?

F.R. : Cet accord vise à ce que le PCF, avec les forces de gauche, les associations, organise des mobilisations pour une solution à deux États, le plus rapidement possible. C’est le sens de l’appel que je vais lancer ce samedi, aux Universités d’été. Nous allons proposer aux forces de gauches, aux associations, aux syndicats le plus rapidement une marche à Paris la plus large possible pour exiger la solution à deux États et des actes forts de la France pour empêcher le gouvernement Netanyahou de mettre en œuvre ses projets criminels.

La paix, c’est aussi en Ukraine, en particulier depuis la rencontre de Trump et Poutine en Alaska. Comment garantir cette paix ?

F. R. : C’est d’abord ne pas laisser deux dirigeants nationalistes se partager les territoires, les richesses qui se trouvent en Europe et sur la planète. Cette poignée de main entre ces deux hommes, c’est la pire image depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Deux dictateurs en puissance qui décident de s’asseoir sur les droits des peuples ! Nous appelons à ce que les nations européennes se réunissent rapidement pour créer leur propre traité de sécurité collective, garantissant la sécurité de chacun, jusqu’à la Russie. De Brest à Vladivostok, nous vivons sur la même terre, c’est à nous de créer les conditions d’une paix durable. Cela veut dire qu’il ne faut pas entrer dans des logiques de confrontation, et encore moins dans une économie de guerre qui conduit à accumuler des armes et à faire du continent européen une véritable poudrière. Ces centaines de milliards d’euros devraient plutôt être investis dans l’émancipation des peuples.

Il a justement eu cette autre poignée de main, entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, pour notamment importer des armes étatsuniennes…

F. R. : C’est une trahison. Ce fut la douche froide de l’été de voir la présidente de la Commission européenne signer un accord avec Trump qui vassalise chaque nation et qui surtout risque d’appauvrir encore plus nos différentes économies. Nous refusons cet accord, et la France doit décider de le mettre à l’ordre du jour du Parlement, le soumettre au vote des députés, voire au vote du peuple français par un référendum, car les conséquences sont graves. Et nous appelons à ce que la France dise non à un tel accord et qu’il ne soit pas mis en œuvre.

Un autre chantier de cette rentrée politique, c’est la préparation des municipales. Quelles sont les ambitions du PCF, en France et en particulier dans le Sud ?

F. R. : L’élection municipale est une élection importante, parce que la commune est le dernier lieu de démocratie dans lequel les Français se retrouvent encore. Nous voulons prendre soin de présenter des programmes qui répondent le plus possible aux attentes des habitants, à construire les listes les plus larges possibles à gauche, avec des citoyens, dans chaque commune, chaque ville. Nous voulons montrer en quoi nous, communistes, sommes utiles. Il y a mille exemples que nous pourrions citer. Ici à Montpellier, nous sommes à l’initiative de la gratuité des transports ! Et c’est une proposition que nous portons dans toutes les grandes villes.

On voit les insoumis, parfois les écologistes qui veulent faire cavalier seul, au risque de voir des villes de gauche tomber…

F. R. : Je regrette ces choix. C’est leurs choix, c’est à eux qu’il faut poser les questions sur ce qui motive ces choix. Les Français ont besoin de voir des gens dans leurs communes prêts à s’unir, à travailler ensemble, même si peut-être nationalement des choses les séparent. Mais localement, il faut travailler ensemble pour la population. J’appellerai ce samedi aux rassemblements les plus larges au service des villes, des habitants. Nous voulons être utiles à ces rassemblements.

Les écologistes dans leur Université d’été plaident pour une primaire pour 2027. Quelle réponse vous leur donnez ?

F. R. : Ce n’est pas d’actualité.

L’unité à gauche, c’est peine perdue ?

F. R. : C’est en 2027 ! C’est dans deux ans, nous sommes aujourd’hui préoccupés par la dureté de la vie, le budget très dur que le gouvernement nous impose. Et les prochaines élections dans huit mois sont des élections locales, alors travaillons à cela. Empêchons que ce budget d’austérité soit mis en œuvre, et faisons en sorte que les meilleures listes l’emportent aux municipales.

Ce samedi, le maire LR de Saint-Raphaël inaugure un monument aux « 100 millions de morts du communisme ». Quelle a été votre réaction ?

F. R. : J’ai soupiré. Nous connaissons d’où viennent ce genre d’initiatives. La dernière fois que des stèles aux victimes du communisme ont été inaugurées en France, c’était sous Pétain. Cette initiative vient de la part d’un maire qui est soutien de Marine Le Pen, et donc d’un parti qui vient du Front national, créé par un ancien waffen-SS, par des collabos, dont le slogan c’est de « casser des métèques et tuer des communistes ». Cette stèle est une manière de réhabiliter l’extrême droite française et de pointer du doigt les communistes alors que les communistes français, eux, étaient du bon côté de la barricade. C’est aux habitants de Saint-Raphaël maintenant de s’exprimer, je ne vois pas ce que vient faire cette stèle avec les deniers de leur commune.

Propos recueillis par Yves Souben

Urgence pour l’Humanité: avec 875 000€ récoltés cet été 2025, nous y sommes presque – Fabien Gay dans L’Humanité du 23 août 2025

« Urgence pour l’Humanité » : avec 875 000 euros récoltés, nous y sommes presque !   Depuis le lancement de la campagne de souscription pour le journal, vos dons et témoignages nous sont allés droit au cœur. Nous devons atteindre le million d’euros avant la fin du mois d’août. À ce jour, nous avons recueilli 875 000 euros de dons. Ce soutien est précieux et inestimable et je vous remercie d’avoir répondu à notre appel pour faire face à notre besoin de trésorerie en vue de la préparation de la Fête de l’Humanité. Les équipes sont déjà à pied d’œuvre avec l’aide des prestataires et surtout des bâtisseurs et des bâtisseuses. Elle n’existe que grâce à l’investissement des militantes et militants communistes, mais aussi syndicaux, associatifs, politiques. Nous tenons à remercier aussi les services de l’État, des transports de la RATP et de la SNCF et les élus de Cœur d’Essonne dont le président Éric Braive pour bâtir cet événement dans les meilleures conditions. Cet argent nous est indispensable, non seulement pour que la Fête de l’Humanité soit à la hauteur des enjeux du moment, mais aussi pour que votre journal puisse continuer à vous informer chaque jour, à enquêter et à participer à la féroce guerre idéologique que mènent les droites extrêmes et l’extrême droite coalisées. L’extrême droite est très active, partout, pour faire progresser ses obsessions, diviser le peuple et mettre à mal tous les acquis sociaux. Alliée du capital, elle s’attaque aux plus vulnérables, aux libertés, aux droits, aux services publics, pour mettre le pays en miettes en réécrivant notre histoire, mais aussi en désinformant. Notre Fête de l’Humanité est d’ailleurs attaquée régulièrement par celles et ceux qui rêvent de nous faire taire et nous faire disparaître. Pour notre part, nous restons mobilisés pour faire échec au projet antisocial de François Bayrou, préparer la rentrée aux côtés des syndicats qui se réuniront le 1er septembre, de toutes les actions populaires qui voudront transformer la colère en mobilisation sociale porteuse de changement et d’espoir, dont le 10 septembre soutenu par l’ensemble des forces de gauche. La Fête de l’Humanité qui se tiendra dans la foulée sera l’occasion de poursuivre cet esprit de résistance, mêlant citoyens et citoyennes, partis politiques, associations, syndicats. Elle sera un lieu de rassemblement pour toutes les forces sociales et écologiques, avec la paix comme fil rouge pour que ce monde ne soit plus celui des marchands de canon et de l’économie de guerre. D’ici la 90e édition de la Fête de l’Humanité, nous pouvons atteindre le 1 million d’euros nécessaire. C’est pourquoi, j’en appelle encore à vous dans cette dernière ligne droite. Faisons vivre la souscription et vendons partout en France le bon de soutien en invitant largement à la Fête de l’Humanité les 12, 13 et 14 septembre. Je compte sur vous.   Fabien Gay  

https://www.humanite.fr/politique/fete-de-lhumanite-2025/urgence-pour-lhumanite-avec-875-000-euros-recoltes-nous-y-sommes-presque

Convivialité et débats à la fête de Loctudy le 20 août – Compte-rendu et photos.

Débat sur le travail à la fête du travailleur bigouden de Loctudy du 20 août 2025

Débat sur la Paix, la solidarité internationale, la Palestine, avec des représentants de l’AFPS, du Mouvement de la Paix, de l’AJPF à la fête du Travailleur Bigouden de Loctudy le 20 août 2025

Des concerts, des stands politiques et des discussions à la fête du Travailleur Bigouden

Un grand merci à tous les bénévoles auxquels on doit cette belle fête !

Un débat sur le travail,

Compte-rendu des débats de la Fête
du Travailleur bigouden, Loctudy

Deux débats se sont succédé au cours de l’après-midi de la Fête du Travailleur bigouden à Loctudy le mercredi 20 août. Le premier a abordé la question du travail, le second celui de la paix.

Animé par Yves PEUZIAT-BEAUMONT, membre de la section du Pays Bigouden, la première question a interrogé la conception du travail dans la perspective des « Jours heureux », ambition des Communistes exprimée lors de leur dernier Congrès et thème central du livre de leur secrétaire national, Fabien Roussel, « Le parti-pris du travail » publié en avril 2025. Ce débat, dont la problématique de la pêche dans le Pays Bigouden a été le point d’ancrage, a donné la parole à Jean-Jacques CARIOU, responsable départemental santé de la fédération CGT « Santé, action sociale », Camille MONGIN, secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes, Ismaël DUPONT, secrétaire fédéral du Parti communiste dans le Finistère et Conseiller départemental.

Entre la conception capitaliste et la conception communiste du travail l’écart est abyssal. Chacun a montré que si la première génère des souffrances pour les travailleuses et travailleurs en ayant aujourd’hui comme unique boussole le profit et la rentabilité dans l’ensemble des secteurs d’activité, associatifs, publics ou privés, la seconde privilégie leur bien-être, leur émancipation et leur épanouissement. Pour y parvenir des formations qualifiantes sont indispensables. La proposition emploi-formation va dans ce sens a rappelé Ismaël DUPONT. De même la réindustrialisation en France, portée par la campagne du Mouvement des Jeunes communistes présentée par Camille MONGIN, est incontournable pour du travail pour toutes et tous, en particulier les jeunes. Travail dont les cotisations sociales sont à la base de notre protection sociale (sécurité sociale, retraite…).

Le public a pris part à ce débat. En portant la contradiction, en particulier avec le questionnement essentiel de la difficulté à penser le travail sans une perspective de gains financiers importants comme motivation fondée sur la concurrence interpersonnelle, les jeunes présents sont allés au cœur des points durs d’une émancipation individuelle et collective que l’éducation et la formation doivent permettre de dépasser.

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Pour ce qui est du second débat, celui portant sur la paix, animé par Ismaël DUPONT, la situation internationale et tout particulièrement celle du conflit Israélo-Palestinien a été le point d’appui. Il a donné la parole successivement à Noëlle PEOC’H porte-parole départementale du Mouvement pour la Paix, Maryse ROUSSEAU et Mireille CACHEREUL membres de l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS), Patrick GAMBACHE, 1er adjoint à Morlaix et Martine PIVARD, membre de L’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises.

Noëlle PEOC’H a rappelé combien le combat pour la paix et le désarmement nucléaire, le refus de la course aux armements et aux logiques d’escalade militaire restait actuel 80 ans après Hiroshima et Nagazaki et tous les intervenants ont rappelé l’importance comme socle de la paix du respect du droit international, complètement bafoué aujourd’hui, du droit à l’auto-détermination des peuples et du refus du fait accompli colonial.

L’AFPS a fait part d’un texte d’Yves JARDIN, son responsable Cornouaille, résumant parfaitement la situation de la Palestine et de la position très hypocrite et timorée de la France par rapport à l’ambition du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou de régler une fois pour toute la question palestinienne par l’annihilation, l’effacement, l’extension coloniale et le remplacement de population.
Maryse ROUSSEAU a également lu le bouleversant courrier de Raed, un agriculteur communiste de Cisjordanie, évoquant la vie quotidienne des Palestiniens en juillet dernier, et le fait que l’oppression des Palestiniens n’avait pas débuté le 7 octobre.

Patrick GAMBACHE, a évoqué la vie quotidienne dans les camps de réfugiés, la destruction des camps de réfugiés de Jenine, de Tulkarem et de Nur Shams, les jeunes tués chaque mois dans un camp comme celui de Jalazone, 16 000 habitants, avec lequel Morlaix et Morlaix-Communauté ont un partenariat fort basé sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement. Martine PIVARD a développé la problématique de l’aide à la souveraineté économique des Palestiniens et du développement d’un jumelage entre Quimper et le camp de Balata à Naplouse.

Tous ont dit l’urgence de sauver le peuple palestinien face à la fuite en avant fasciste, génocidaire et ultra colonialiste des autorités en place en Israël qui sont aussi le symptôme d’une division et d’une crise morale profonde de la société israélienne qui est plus divisée qu’il n’y paraît mais dont les extrémistes au pouvoir profitent au maximum de l’alignement des planètes favorables dans le sens de leurs intérêts avec le soutien des Etats-Unis et l’inertie ou la complicité des pays arabes et des européens.

Lu sur le blog du PCF Pays Bigouden: https://pcbigouden.fr

Entretien avec Jacqueline Héré, maire de quartier à Bellevue à Brest, pour Rouge Finistère

 

Entretien avec Jacqueline Héré, maire de quartier à Bellevue à Brest, pour Rouge Finistère

Jacqueline Héré est conseillère départementale du Finistère (élue avec Kevin Faure sur le canton de Brest-1), maire adjointe du quartier de Bellevue et membre de l’exécutif de la majorité de François Cuillandre depuis plusieurs mandats, auparavant élue avec Pierre Maille. Militante communiste, élue disponible et centrée sur l’humain, elle est extrêmement connue et appréciée à Bellevue, un quartier en pleine mutation, où elle a une action de proximité au quotidien. 

Comment t’es-tu épanouie dans ton rôle de maire de quartier ?

Très facilement. J’ai eu la chance d’arriver dans un quartier en pleins travaux, notamment avec la nouvelle ligne de bus en site propre et l’inauguration d’une nouvelle patinoire. 

J’ai rapidement eu des contacts réguliers avec les habitants lors des visites de quartier avec une règle bien établie : toujours une réponse à leur demande, qu’elle soit positive ou négative en expliquant pourquoi ce n’est pas possible.

J’ai très vite rencontré toutes les forces vives du quartier – associations, institutions, écoles, collège – afin de faire un point sur leurs actions et leurs besoins.

J’ai toujours travaillé en confiance avec le maire, les élus et les services.

Comment vois-tu les transformations de la ville de Brest et du quartier de Bellevue qu’a apporté la gauche en responsabilité à Brest ?

Très positivement. La Ville s’est transformée avec de beaux projets comme le Conservatoire Botanique et le Vallon du Stangalard, les travaux de rénovation énergétique dans les établissements publics mais aussi dans les copropriétés privées, grâce à des aides financières. 

La ville bénéficie désormais de nouveaux moyens de transports, le Téléphérique, la première et deuxième ligne de TRAM, mais aussi des travaux pharaoniques liés aux 3 ponts. 

Notre quartier Bellevue vit actuellement une nouvelle ère de transformations, l’Opération de renouvellement urbain à Kerbernier (démolition et réhabilitation) et la rénovation des équipements scolaires et de loisirs. Les espaces publics attendus vont redonner une vie à notre quartier, avec par exemple la construction du nouveau centre social et culturel.  

De quoi es-tu la plus fière ou satisfaite dans ton action d’élue ?

Le renouvellement qui concerne le secteur prioritaire de Bellevue (7000 habitants sur 17000) s’inscrit dans un temps long, depuis les premiers échanges en 2017 jusqu’à la livraison des chantiers, ce projet nous amène jusqu’en 2030. Ce travail a pu être mené à bien grâce à un collectif de partenaires (dont le Centre social et culturel, Longueur d’ondes et Bonjour Paroles, la Médiathèque, les photographes de Grand Angle de la Maison de quartier, le service des Archives et Graft Compagnie) en lien avec la Mairie de quartier et les services de la collectivité qui ont effectué un travail autour de la mémoire et l’histoire du quartier avec les habitants de Kerbernier. 

Dans ce quartier, je pense pouvoir être fière du travail effectué avec les partenaires associatifs, institutionnels et éducatifs. Nous avons su travailler ensemble pour le quartier et ses habitants. Après plusieurs années de concertation et en lien avec le Tram, c’est un nouveau quartier que nous construisons avec les habitants.

En tant que maire de quartier, les temps partagés avec les habitants sont une nécessité. 

Pour moi, la participation doit continuer et se développer, nous devons toujours donner plus de place aux habitants sur les projets portés par la collectivité. Mais aussi prendre en compte les demandes d’aménagements ou développer les projets qu’ils portent eux-mêmes.  

Derrière toutes les actions, il y a de l’humain, et ça il ne faut pas l’oublier.

Qu’est-ce qui te manquera le plus à l’heure de raccrocher aux prochaines municipales ?

Il est toujours difficile de raccrocher, surtout dans un quartier où tout le monde travaille dans le même sens au service des habitants.

D’autant plus quand on sait que le chantier de renouvellement urbain va s’étaler jusqu’à 2030. Toujours difficile quand on quitte des collègues de travail ultra-compétents, sur lesquels on peut s’appuyer… Difficile aussi de quitter la mairie de quartier, une mairie de quartier, c’est une petite famille où l’on travaille et l’on vit ensemble en partageant tous les moments de la vie.

Mais heureuse d’arrêter car la charge de travail est très importante, une élue de quartier doit être disponible à tout moment.

Je suis heureuse d’avoir créé de nombreux contacts avec les habitants, les associations que je garderai, puisque je reste à Bellevue. Peut-être qu’un jour, je reviendrai en tant que bénévole.

Je vais désormais pouvoir prendre le temps de vivre, de faire du sport, de découvrir la France, j’ai peu voyagé pendant toutes ces années, et de faire quelques voyages à l’étranger. Je vais également pouvoir me consacrer à ma famille…

Entretien pour le prochain Rouge Finistère, septembre-octobre 2025, journal du PCF Finistère 

 

Décès de Jean-Pierre Jeudy:

Une figure de la gauche bretonne et Finistère nous a quittés.

Le PCF Finistère lui rend hommage. 

 

Jean-Pierre Jeudy,  ancien maire de Carhaix de 1977 à 1995 et ancien conseiller général, militant et dirigeant communiste entre 1966 et 1987, avant de quitter le parti pour des différends de ligne, a œuvré à la transformation de sa ville, Carhaix, et à la défense de valeurs d’égalité et de justice sociale comme d’idéaux internationalistes, pour la Paix, la reconnaissance des droits du peuple palestinien, des idéaux qu’il a continué à défendre jusqu’au bout dans ses engagements associatifs notamment en étant à l’origine et acteur de liens très forts entre Carhaix et le centre-Finistere et la Palestine, le camp de réfugiés d’El Arroub entre Bethléem et Hébron.
Il a aussi milité inlassablement pour le désarmement nucléaire.
Un désaccord avec le positionnement de Georges Marchais sur la centrale nucléaire de Plogoff et la manière dont la direction nationale du PCF avait à l’époque soutenu le projet de Plogoff alors que les élus locaux et régionaux et directions départementales du PCF avaient commencé à exprimer leurs réserves critiques et à présenter des alternatives avait commencé à le mettre dans une position de réserve vis-à-vis de la direction de son parti, confirmée ensuite dans le moment des « rénovateurs » et par un soutien à la campagne présidentielle de Pierre Juquin.
Personnellement j’ai toujours eu plaisir à rencontrer Jean-Pierre Jeudy, à partager avec lui des moments de manifestation, de réunions publiques pour la paix, la Palestine, la gauche, à défendre avec lui les orientations politiques du Front de Gauche du temps de son existence. 
C’était resté jusqu’au bout un lutteur.
Un très bon orateur aussi avec une culture et un sens politique et humain développés.
Son départ me peine ainsi que de nombreux autres camarades qui l’ont connu et apprécié et la fédération du Finistère salue sa mémoire et des années d’engagement au service du parti communiste même si l’histoire avec sa complexité nous a éloignés un peu politiquement pendant quelques années.
On continuait à se retrouver sur l’essentiel.
 
Je me permets de citer une partie du message de Piero Rainero ancien dirigeant du parti communiste finistérien qui est de la génération de Jean-Pierre Jeudy, comme mon camarade de Morlaix et ami Alain David, trop tôt disparu lui aussi, qui m’en parlait aussi souvent, et qui l’appréciait.
 
 
. Toutes mes condoléances à la famille de Jean-Pierre Jeudy et à ses amis, aux carhaisiens pour qui il était une figure aimée et appréciée. Il restera dans la mémoire des communistes du Finistère et du parti communiste dans le Finistère et en Bretagne comme l’a écrit Piero Rainero.  
 
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère. 
 
 
« Je viens d’apprendre avec tristesse que Jean Pierre Jeudy était décédé. C’est un camarade et un vieil ami qui nous quitte . Nous nous connaissions depuis près de 60 ans. Depuis que nous avons participé tous les deux à un stage fédéral d’une semaine au Guilvinec en 1969 puis à un nombre incalculable de réunions et de congrès. Nous avons ensemble mené tant et tant de combats; pour le programme commun et l’union de toutes les forces de gauche, contre la droite et l’extrême droite, pour les services publics, pour la paix et contre l’arme nucléaire, pour les droits du peuple palestinien.
Jean Pierre avait fait, en 1987, pour les élections présidentielles, un autre choix que celui des adhérents de notre parti dont il était alors membre. Mais nous avons tous les deux gardé des relations amicales et avons continué à partager bien des engagements, comme celui de la solidarité avec le peuple palestinien.
Il m’avait fait part de ses problèmes de santé qui le contraignaient à réduire ses activités.
Jean-Pierre a été longtemps membre du comité fédéral du PCF dans le Finistère, puis maire communiste de Carhaix et conseiller général du Finistère. En 1999 il apporta son soutien à la liste communiste pour les européennes.
C’est une personnalité politique sincère, généreuse, ayant joué un rôle important dans notre département qui nous quitte, il restera dans la mémoire des communistes, et de tous ceux qui l’ont connu.
A Marie Claire son épouse, à ses enfants j’adresse mon témoignage d’amitié. »
 
Piero Rainero ancien secrétaire départemental du PCF Finistère et membre du conseil national, ancien conseiller régional PCF et adjoint à Quimper.
 
 

Jeudy Jean-Pierre

Né le 26 janvier 1944 à Condé-sur-Huisne (Orne) ; instituteur puis PEGC ; militant syndicaliste du SNI ; militant communiste, maire de Carhaix-Plouguer, conseiller général du Finistère.

Ses parents étaient des militants communistes à Argenteuil (Seine-et-Oise). Son père, lithographe, après avoir participé à la Résistance, resta dans l’Armée jusqu’à sa démission au début de la guerre d’Indochine. Permanent communiste en Seine-et-Oise puis journaliste à La Renaissance de Seine-et-Oise, après avoir travaillé pour l’éditeur de musique « Chant du monde », il tint un commerce de restauration à Aubervilliers. Sa mère, institutrice, utilisait la pédagogie Freinet, et mourut en 1955. Leurs trois enfants effectuèrent un an de scolarité dans l’école Freinet à Vence et participèrent, en 1949, au tournage du film de Jean-Paul Le Chanois L’école buissonnière, retraçant l’expérience de Célestin Freinet.

Jean-Pierre Jeudy. élève du cours complémentaire Paul Vaillant-Couturier à Argenteuil, entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Versailles en 1959. Il se maria en juillet 1963 à Carhaix-Plouguer (Finistère) avec une institutrice. Le couple eut deux filles.

Nommé d’abord instituteur à Carhaix-Plouguer, il devint professeur d’enseignement général au collège de Carhaix où il enseigna jusqu’à sa retraite en 1999. Il effectua son service militaire dans l’infanterie de marine à Vannes (Morbihan) et le termina avec le grade d’officier.

Jean-Pierre Jeudy fut membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs dans les années 1970. Il adhéra au Parti communiste français en 1966 et devint le secrétaire de la section communiste de Carhaix. Il entra au comité de la fédération communiste du Finistère en 1968 et devint membre du bureau fédéral en 1970, membre de la commission du travail en direction des paysans, puis de l’éducation. Il suivit l’école centrale du PCF d’un mois en 1972. À partir de 1977, il fut le responsable des questions municipales et cantonales.

Élu conseiller général en 1973, il fut candidat aux élections législatives dans la sixième circonscription (Châteaulin-Carhaix) la même année. Il arriva en tête des candidats de gauche avec 10 270 voix sur 58 554 inscrits et réunit 18 630 voix au deuxième tour. Candidat en 1978, il obtint 12 529 voix puis 22 543 voix au deuxième tour sur 62 875 inscrits. Il fut à nouveau candidat en 1981. Il ne fut pas réélu conseiller général en 1979, ni en 1985.

En mai 1975, Jean-Pierre Jeudy fut un des organisateurs d’une importante fête au cours de laquelle fut célébrée à Carhaix le 300e anniversaire de la révolte des bonnets rouges. Yvon Garlan et Claude Nières*, universitaires rennais, membres du PCF, y présentèrent leur récent livre paru aux Éditions sociales devant près de 300 personnes. Une rencontre eut lieu le lendemain avec Jacques Chambaz, membre du bureau politique du PCF, responsable du travail en direction des intellectuels.

Jeudy, en tête d’une liste d’union de la gauche, fut élu maire de Carhaix-Plouguer en 1977. Il fut réélu en 1983 et en 1989. Pendant ses mandats, furent créés notamment une salle de cinéma associative, une bibliothèque municipale, une école municipale de musique. Plusieurs innovations en Bretagne intervinrent : des usines relais, le premier crématorium de Bretagne, un groupe scolaire de conception architecturale d’avant-garde. La création de la communauté de communes du Poher impulsa aussi la construction d’une usine intercommunale d’incinération d’ordures ménagères et la reconstruction du centre hospitalier. La radio locale permit la retransmission des séances du conseil municipal. La commune accueillit le festival des « Vieilles Charrues » à partir de 1995. En 1995 également, fut créée une pépinière d’entreprises pour dynamiser les initiatives économiques locales.

En 1979, le secrétaire général du PCF Georges Marchais, lors d’un meeting à Carhaix dans le cadre des élections cantonales, critiqua les manifestations contre le projet d’installer une centrale nucléaire à Plogoff, auquel s’opposaient les fédérations communistes de Bretagne. Jeudy exprima son désaccord avec cette position. Les deux fédérations communistes du Finistère connaissaient des tensions. Dans la période suivante, en désaccord avec la rupture de la politique de l’union de la gauche, il participa aux mouvements de contestation des orientations de la politique de la direction du PCF, appelant à soutenir les propositions des « reconstructeurs » puis des « rénovateurs ». Il fut exclu du PCF en 1987 pour avoir été un des signataires soutenant la candidature de Pierre Juquin à la présidence de la République.

Lors des élections municipales de 1995, la gauche se présenta divisée. Jean-Pierre Jeudy conduisait une liste de gauche, alors que les communistes présentaient une liste qui obtint un faible résultat et se retira pour le deuxième tour. Mais la liste qu’il conduisait n’obtint que 43 % des voix. Il fut élu seulement conseiller municipal d’opposition. En 2001, il se représenta à la tête d’une liste « divers gauche », qui arriva en troisième position et fusionna avec l’autre liste « divers gauche », qui la précédait, conduite par Christian Troadec, le président du Festival des Vieilles charrues. Élu conseiller municipal, Jeudy présida la communauté de huit communes dite « Poher- communauté » jusqu’en 2008, année où il ne se représenta pas aux élections municipales de Carhaix-Plouguer, estimant qu’il fallait laisser la place aux jeunes.
Pour les élections européennes de 2008 et pour les élections régionales de 2010, il appela à voter pour les listes présentées par le Front de Gauche.

Responsable de l’Association France-Palestine pour le Centre-Finistère, il écrivit au Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, en 2016, pour dénoncer les poursuites contre des militants appelant au boycott des produits israéliens.

 

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Décès de Jean-Pierre Jeudy: l’hommage la section communiste de Carhaix-Huelgoat (Ouest-France, 21 août 2025)

Suite au décès de Jean-Pierre JEUDY les communistes de Carhaix ont envoyés ce texte de communiqué aux médias, partiellement repris dans le Ouest-France du 21 août.


Communiqué.
Les communistes de Carhaix saluent la mémoire de Jean-Pierre JEUDY, maire de Carhaix de 1977 à 1995 et adressent leurs sincères condoléances à sa femme et sa famille.
Jean-Pierre, homme de gauche convaincu, défenseur de valeurs d’égalité et de justice sociale, de paix et infatigable combattant de la cause Palestinienne, aura marqué de son empreinte la vie de notre citée. Carhaix d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Sa faconde nous manquera car Jean-Pierre était un excellent orateur. Bien que n’étant plus adhérent au PCF nous avions de très bonnes relations, il apporta son soutien en 1999 à la liste communiste aux Européennes. C’est une personnalité sincère et généreuse, qui aura joué un rôle important dans notre département qui vient de nous quitter.

Une belle fête du travailleur bigouden à Loctudy ce mercredi 20 août 2025

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Avec la Batoucaloc, les Boulinerien, Celestino Lopez pour la partie musicale, une structure gonflable, de magnifiques jeux en bois et pour enfants et joueurs en général animés par Yann Foucher, des jeux de palets animés par Yoann Daniel, un délicieux repas frites-merguez/saucisses et moules de la criée de Loctudy, des stands de la CGT, du Mouvement de la Paix, de l’AFPS et de l’AJPF, de la JC et du PCF, un bar, nous avons vécu une très belle fête du travailleur bigouden de 12h à 19h ce mercredi 20 août 2025, avec la participation de plusieurs centaines de personnes, et de nombreux bénévoles. Merci à tous les camarades du Finistère (et notamment aux bénévoles) et du Morbihan qui sont venus à la fête, dont la direction de fête de l’Humanité Bretagne, Joël Gallais et Catherine Queric et à nos partenaires et amis de la gauche présents. Merci à toute la belle équipe de la section du PCF pays bigouden et ses bénévoles pour son engagement formidable sur cette fête! 

La journée s’est terminée par deux débats de qualité sur le travail avec la secrétaire nationale de l’UEC Camille Mongin, Jean-Jacques Cariou de la CGT (Fondation Massé trevidy, fédération CGT Santé privé) et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, débat animé par Yves Peuziat Beaumont et un deuxième débat sur la Paix et la Solidarité Internationale, la solidarité avec la Palestine avec Maryse Rousseau et Mireille pour l’AFPS Cornouaille, Patrick Gambache et Martine Pivard pour les comités locaux de l’AJPF Morlaix-Wavel et Quimper-Balata, et Noëlle Péoc’h, porte parole départementale du Mouvement de la Paix, débat animé par Ismaël Dupont. 

Cette année la fête du travailleur bigouden de Loctudy était organisée conjointement par la fédération du PCF Finistère et les camarades de la section PCF du Pays Bigouden avec les bénévoles habituels de la fête.  

Photos Ismaël Dupont, Roberte Saint-jalmes, Jean-Philippe Le Deunf  

Samedi 23 août, 11h place de la Liberté à Brest: Stop au génocide à Gaza, stop à la famine, stop au blocus (collectif pour une paix juste et durable au Proche Orient).

Présentation du film « Quand passent les cigognes » à Saint -Rivoal par le Mouvement de la Paix le dimanche 31 août

Dimanche 31 août, à 17h, salle des fêtes de St Rivoal,
le comité finistérien du Mouvement de la paix, en partenariat avec le P’tit Seize, vous invite à voir ou revoir
QUAND PASSENT LES CIGOGNES un film de Mikhaïl Kalatozov réalisé en 1957 palme d’or au Festival de Cannes 1958.PRIX LIBRELe film sera suivi d’un débat.Synopsis:Moscou, 1941. Veronika et Boris sont éperdument amoureux.Mais lorsque l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage etpart sur le front. Mark, son cousin, évite l’enrôlement et resteauprès de Veronika qu’il convoite. Sans nouvelle de son fiancé,dans le chaos de la guerre, la jeune femme succombe auxavances de Mark.Espérant retrouver Boris, elle s’engage comme infirmière dansun hôpital de Sibérie.« Quand passent les cigognes » parvient à prendre aux tripeset à faire ressentir à la fois l’horreur de la guerre, la veuleried’un cousin amoureux et lâche mais aussi la force intérieurepuis extérieure de Veronika, la figure centrale du film
Amitié Pacifique  le bureau du Mouvement de la Paix Finistère 

20 septembre, midi : Banquet des Jours Heureux à Carhaix organisé par la section PCF de Carhaix, avec Claude Couamme

comme en 2023 et 2024 … 

La section du PCF Carhaix-Huelgoat organise 

son banquet convivial, fraternel et combatif 

le 20 septembre 2025 à midi 

aux Halles de Carhaix – Place des Droits de l’homme 

A 12h: Apéritif suivi d’un repas à 13h (Couscous, fromage, dessert, avec formule végétarienne à la demande). 

Claude Couamme

interprète de Ferrat, Ferré, Alain Leprest, Serge Reggiani

accompagné à la guitare de Dominique Robineau assurera la partie musicale

(En 2023 c’était Erik Marchand et ses musiciens, Jérôme Soulas, Pauline Willerval. qui avaient assuré la partie musicale et en 2024, en présence de 90 personnes, Mona Jaouen, Patricia Paulus, Brigitte Le Corre et Yvinig)

En présence des associations partenaires et amies invitées: Mouvement de la Paix, AFPS Centre Finistère, etc. 

Participation au Repas de 16 euros (8 euros pour les enfants). 

Inscriptions par courriel: pcfcarhaixhuelgoat@gmail.com

ou par Téléphone et SMS à Patricia: 06 38 04 47 33  Inscriptions souhaitées avant le 12 septembre pour adapter la commande auprès du traiteur

Voir aussi: 

90 participants au banquet des Jours Heureux de la section du Parti communiste de Carhaix-Huelgoat ce samedi 12 octobre 2024

Et les photos de 2023, un banquet des Jours Heureux en présence de 80 participants. 

Photos du banquet des Jours Heureux du PCF Carhaix-Huelgoat ce samedi 9 septembre à Carhaix, à la salle des Halles

Triste nouvelle: décès de Danielle Cotty, ancienne membre du PCF, adjointe communiste à Quimperlé de 2001 à 2008

Danielle COTTY ,ancienne membre du PCF ayant exercé un mandat d’adjointe à QUIMPERLÉ de 2001 à 2008 est décédée à MOELAN commune qu’elle avait rejointe  suite à son départ en retraite.

Elle avait quitté nos « rangs » comme beaucoup d’autres après un parcours de militante très engagée.

La fédération du PCF du Finistère exprime sa reconnaissance à Danielle Cotty pour ses années d’engagement au service des idéaux du Parti communiste et sa sympathie et ses condoléances à sa famille, ses proches, ses camarades

Calendrier prévisionnel du PCF Finistère – Août/ Septembre/ Octobre 2025

Mercredi 20 août : 12h-19h: Fête du Travailleur Bigouden à Loctudy organisée par le PCF Finistère et le PCF Pays Bigouden

Vendredi 22- Dimanche 24 août: Université d’été du PCF à Montpellier: 12 camarades du Finistère y participent

Samedi 23 août: présence des communistes sur le marché de Morlaix

Mardi 26 août: réunion de préparation de la fête de l’Humanité pour le stand du Finistère au local du PCF à Morlaix à 10h

Mercredi 27 août: Conseil Départemental du PCF à 18h en simultané par viséo-conférence à Brest, 6 rue André Berger, et à Quimper, 5 place de Locronan

Samedi 30 août: présence des communistes sur le marché de Morlaix

1er Septembre: Sortie du journal Rouge Finistère pour septembre-octobre 2025

Mercredi 3 septembre: AG des communistes à Morlaix

Jeudi 4 septembre: AG des communistes à BREST. Avec à l’ordre du jour le programme porté par les communistes pendant les élections municipales

Vendredi 5 septembre: Réunion du PCF à Carhaix – Préparation de la réunion publique sur la santé du 3 octobre et du Banquet républicain du 20 septembre

Samedi 6 septembre: Conseil National

Samedi 6 septembre: Présence des Communistes sur le Marché de Morlaix et Vente solidaire de légumes et fruits en direct du producteur à Saint-Martin des Champs

Lundi 8 septembre: Chargement du matériel pour la fête de l’Humanité. Départ d’une équipe de 10 monteurs pour la fête de l’Humanité

Vendredi 12 septembre – Dimanche 14 septembre: fête de l’Humanité au Plessis-Pâté/ Bretigny-sur-Orge dans l’Essonne avec une Stand Restaurant Bar du PCF avec environ 75 à 80 bénévoles

Samedi 20 septembre: Banquet des Jours Heureux du PCF Carhaix aux Halles de Carhaix à 12h

Samedi 27 septembre: Manif pour la gare de Hanvec à 17h30

Vendredi 3 octobre à partir de 18h : Réunion publique sur l’accès à la Santé à Carhaix

Université d’été du PCF à Montpellier: 12 camarades de la fédération du PCF Finistère y participeront ! un record!

Les 22, 23, 24 août aura lieu l’Université d’été du PCF à Montpellier.

Entre le Campus des Elus, au même endroit, et l’université d’été du PCF c’est 12 camarades du PCF Finistère qui ont décidé d’y participer cette année avec le soutien de la fédération, profitant de ce grand moment d’échanges, de formation, d’éducation populaire, de découverte de la diversité du parti et de fraternité communiste.

Erwan Rivoalan, Yann Foucher, Enzo De Gregorio, Taran Marec, Paul Mongault, Camille Pager-Latger, Lucienne Nayet, Marie-France Monery, Claude Bellec, Jeannine Daniel, et pour le Campus des élus et les formations organisées par le Cidefe avec les élu.e.s communistes Gladys Grelaud et Ismaël Dupont

L’université d’été du PCF aura lieu du vendredi 22 août (13h) au dimanche 24 août (13h).


LE PROGRAMME

Le programme une partie est déjà en ligne !

En attendant, tu peux lire cet article de Guillaume Roubaud-Quashie, le directeur de l’Université, paru dans Communistes.

Triste nouvelle: décès de notre camarade de Brest Yvette Andolfatto

Notre camarade de la section de Brest Yvette Andolfatto est décédée à l’âge de 80 ans.

La section de Brest du PCF et la fédération du Finistère du PCF expriment leur tristesse face au décès d’Yvette, notre camarade, et notre sympathie et nos condoléances, à sa famille, ses amis et ses proches.

Les funérailles seront célébrées à la salle de cérémonie de Ti ar menez à Plougastel Daoulas le mercredi 20 août à 14h30.

Le PCF exprime sa reconnaissance à Yvette pour ses années d’adhésion et d’engagement au service de l’égalité sociale, de la fraternité humaine et d’une société meilleure.

la fête du travailleur bigouden de Loctudy s’affiche (15 août 2025)

Nos banderoles sont en place pour annoncer la fête du travailleur bigouden de Loctudy le mercredi 20 août de 12h à 19h. Photo de Sergine et Yannick Le Bohec en action avec Alain Corfmat.

Stoppons Netanyahou: vie sauve pour Marwan Barghouti

Stoppons Netanyahou !

Vie sauve et libération pour Marwan Barghouti

Le plan Netanyahou pour « prendre le contrôle » de Gaza-Ville, marque une nouvelle étape dans sa politique d’épuration ethnique des territoires palestiniens. Cette annonce intervient alors que la famine continue de sévir dans l’ensemble de la bande de Gaza, du fait du blocus israélien et que, sous les ordres de ce Premier ministre et de son cabinet d’extrême droite, les massacres de masse, les crimes de guerre et crimes contre l’humanité se poursuivent. Dans le même temps, la colonisation s’intensifie en Cisjordanie, en violation de toutes les résolutions des Nations unies.Pourtant, alors que les pressions internationales se multiplient, l’opposition à cette politique criminelle ne cesse de grandir en Israël. Après les familles d’otages, les responsables d’organisations humanitaires, les mouvements citoyens agissant pour la paix, des intellectuels en nombre croissant, des centaines d’anciens hauts responsables de l’armée ou des services de sécurité, c’est le chef des forces armées qui vient de s’opposer au plan de Netanyahou. Une grève générale est appelée pour le 18 août.C’est dans ce contexte que les forces suprémacistes intensifient leur fuite en avant abominable. Hier, le ministre d’extrême-droite israélien Ben Gvir est allé menacer de mort Marwan Barghouti dans la cellule où il est retenu, faisant apparaître ce dernier méconnaissable, affaibli et amaigri. Marwan Barghouti représente la continuité du combat laïc du mouvement national palestinien. Il porte une voix légitime, représentée par son long passé de combat en faveur des droits nationaux du peuple palestinien et d’une solution politique au conflit israélo-palestinien sur la base de deux États vivant côte-à-côte. Il est aujourd’hui l’une des principales voix reconnues par le peuple palestinien. C’est à cela que s’attaque le gouvernement israélien.Les menaces du ministre Ben Gvir doivent être prises au sérieux. Aujourd’hui responsable de la sécurité nationale dans le gouvernement Netanyahou, cet individu est réputé en Israël pour son comportement de voyou fasciste. Il a été inculpé des dizaines de fois pour incitation à la violence et au terrorisme. La dernière personnalité qu’il avait menacée de mort fut effectivement assassinée : c’était en 1995, Yitzhak Rabin.

La communauté internationale doit de toute urgence faire savoir au gouvernement Netanyahou qu’elle ne permettra pas l’élimination d’une des grandes voix palestiniennes combattant en faveur de la justice et du droit.La France a une responsabilité historique et un rôle décisif à jouer pour mettre fin à l’horreur infligée à la population palestinienne, pour rétablir la justice et le droit international. Comme viennent d’y appeler de très nombreux anciens ambassadeurs de France, en revendiquant sa place et sa voix unique sur la scène internationale, la diplomatie française a l’opportunité d’agir concrètement et sans délai pour ouvrir de réelles perspectives pour une paix juste et durable au Proche-Orient.Elle doit agir pour : Apporter une aide humanitaire à la population civile de Gaza, sous contrôle de l’ONU, de l’UNRWA et des organisations humanitaires internationalement reconnues. Une condamnation sans équivoque des violations du droit international. La France doit porter à l’ONU une résolution condamnant fermement et sans réserve les crimes commis par le gouvernement israélien. Le gouvernement doit convoquer l’ambassadeur d’Israël pour lui signifier son opposition et rappeler l’ambassadeur de France en Israël pour consultation. Des sanctions immédiates contre l’actuel gouvernement israélien.

Elle doit œuvrer pour que l’UE suspende l’accord d’association avec Israël. Elle peut elle-même décider immédiatement de rompre toute relation commerciale avec Israël et de mettre fin à l’importation de produits provenant des colonies et des territoires occupés. Elle peut prendre la tête d’une coalition de tous les États disposés à prendre des sanctions contre les dirigeants israéliens. Décréter un embargo total sur les armes à destination d’Israël. Aucune livraison d’armes, de munitions, de technologies ou de composants électroniques ne doit être autorisée. Les soldats et colons franco-israéliens impliqués dans les massacres doivent être poursuivis en France pour crimes contre l’humanité. Intervenir auprès du gouvernement israélien pour exiger le respect du droit international et des droits des détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Cela passe, en tout premier lieu, par la libération de Marwan Barghouti et des prisonniers politiques palestiniens, dont beaucoup détenus sans jugement. Exiger la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza Décider d’appliquer les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale à l’encontre de Benyamin Netanyahou et Yoav Gallant, dont les crimes innommables ne peuvent rester impunis. C’est aux dirigeants israéliens d’être arrêtés, non à Marwan Barghouti !

Soutenir la création d’un État palestinien, membre à part entière des Nations unies, en reconnaissant publiquement la bande de Gaza comme une partie indissociable de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, partie intégrante du futur État de Palestine. Elle agirait ainsi en accord avec les orientations de l’Organisation de libération de la Palestine, seule représentante légitime du peuple palestinien.L’avenir de la région dépend de la justice et du respect des droits du peuple palestinien. Le PCF appelle à une mobilisation massive pour que la France assume pleinement son rôle dans la construction d’une paix juste et durable entre israéliens et palestiniens. Il appelle à faire monter la pression citoyenne en faveur de la libération de Marwan BarghoutiLe PCF réaffirme sa solidarité avec les forces de paix qui se mobilisent en Israël. Toutes ces voix doivent être entendues de la communauté internationale. Le Parti communiste français leur apporte sa solidarité et il appelle toutes les forces éprises de paix, de justice et de démocratie à se mobiliser à leurs côtés et aux côtés du peuple palestinien sous la terreur.

Le PCF appelle sur ces bases à participer au rassemblement mardi 19 août, 18h30, place Saint-Michel à Paris.

Paris, le 15 août 2025

Parti communiste français.

Loctudy – La fête du travailleur bigouden, mercredi 20 août de 12h à 19h: Ouest-France.

Signez la pétition intersyndicale: Monsieur Bayrou, écoutez la voix des salarié·es

Le PCF salue la riposte intersyndicale au projet de budget 2026 par le lancement de la pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit » qu’il invite à signer largement.

JE SIGNE LA PÉTITION

Nous partageons le constat d’un budget d’« une brutalité sans précédent » contre les travailleurs et les travailleuses du pays et l’idée qu’« il existe des solutions qui intègrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises ».

Le Premier ministre et le gouvernement doivent entendre ce message. Le pays a besoin d’un autre budget.

Le PCF se tient aux côtés des organisations syndicales pour contribuer, dans le respect de nos rôles respectifs, à une riposte populaire d’ampleur à ce projet de budget. Nous appuierons toute date de mobilisation décidée par les organisations syndicales.

A l’opposé de la politique du pouvoir, nous proposons d’augmenter les salaires et les pensions, baisser le prix de l’électricité, garantir tout de suite l’égalité professionnelle, l’emploi et la formation pour tous et pré-recruter des dizaines de milliers d’agents pour nos écoles, nos hôpitaux, nos trains, nos commissariats et nos tribunaux, développer l’industrie et l’agriculture pour répondre aux besoins, relever les défis énergétique, climatique et alimentaire, et agir pour la paix par la diplomatie et le respect du droit international, en Ukraine et à Gaza !

Face au braquage inédit de nos richesses, l’heure est à prendre le pouvoir sur l’argent et sur les choix des entreprises et du pays :

  • Nationaliser ou mettre en coopérative les grandes entreprises stratégiques, avec des pouvoirs d’intervention de l’Etat, des collectivités, des salariés et de leurs représentants qui doivent avoir un droit de veto et de contre-propositions
  • Créer un pôle public bancaire
  • Instaurer des critères et un contrôle sur les 211 milliards d’aides aux entreprises
  • Faire davantage contribuer le capital et les grandes fortunes
  • Engager un réel plan de lutte contre la fraude fiscale.

Paris, le 23 juillet 2025

Parti communiste français

14 août à Pont l’Abbé: réunion de préparation de la fête du travailleur bigouden le 20 août à Loctudy

En réunion de travail et conférence de presse pour préparer la fête du travailleur bigouden le mercredi 20 août à Loctudy de 12h à 19h, avec repas, concerts, stands, jeux pour jeunes et enfants, débats politiques. Dans les starting-blocks à Pont l’abbé ce matin avec une partie de l’équipe de bénévoles et organisateurs du PCF pays bigouden et de ses sympathisants.

Mercredi 20 août, 12h-19h - Fête du Travailleur bigouden à Loctudy organisée par le PCF Finistère avec les camarades du PCF Pays Bigouden

La fête du Travailleur bigouden de Loctudy, c’est le mercredi le 20 août, et c’est organisé par le PCF Finistère cette année conjointement avec nos camarades adhérents et sympathisants de la section du PCF Pays Bigouden impliqués sur cette fête installée dans le paysage à Loctudy depuis les années 60.     Notez bien la date dans vos agendas!   N’hésitez pas à nous contacter si besoin de renseignements complémentaires ou pour être bénévole. Contact: 06 20 90 10 52 / federation@29.pcf.fr   *** Programme: Stands PCF – JC, CGT, Mouvement de la Paix, AFPS, AJFPJeux en bois / Structure gonflable pour les enfants / paletsBar/ restaurant de plein air: 

Saucisses / Merguez ou Moules – Frites

Fars/ kouigns du pays bigouden

12h – 12h45 Batoucada « Tambours d’Eckmül »

13h30 -15h : Chants de Marins « Boulinerien »

15h-16h45 Batteur et chanteur cubain « Celestino Lopez »

17h-18h30 : Temps politique. Agora et Carrefour des luttes. 

Échanges sur le travail, l’emploi, les services publics de 17h à 17h45 

Échanges sur la Palestine, la solidarité internationale, la Paix, de 17h45 à 18h30

Mercredi 20 août – Fête du travailleur bigouden à Loctudy de 12h à 19h

La fête du Travailleur bigouden de Loctudy, c’est le mercredi le 20 août, et c’est organisé par le PCF Finistère cette année conjointement avec nos camarades adhérents et sympathisants de la section du PCF Pays Bigouden impliqués sur cette fête installée dans le paysage à Loctudy depuis les années 60.  

Notez bien la date dans vos agendas!
N’hésitez pas à nous contacter si besoin de renseignements complémentaires ou pour être bénévole.Contact: 06 20 90 10 52 / federation@29.pcf.fr
***Programme: 
Stands PCF – JC, CGT, Mouvement de la Paix, AFPS, AJFP
Jeux en bois / Structure gonflable pour les enfants / palets
Bar/ restaurant de plein air: 

Saucisses / Merguez ou Moules – Frites

Fars/ kouigns du pays bigouden

12h – 12h45 Batoucada « Tambours d’Eckmül »

13h30 -15h : Chants de Marins « Boulinerien »

15h-16h45 Batteur et chanteur cubain « Celestino Lopez »

17h-18h30 : Temps politique. Agora et Carrefour des luttes. 

Échanges sur le travail, l’emploi, les services publics de 17h à 17h45 

Échanges sur la Palestine, la solidarité internationale, la Paix, de 17h45 à 18h30

Halte aux dépassements d’honoraires des médecins spécialistes.

Un article de Camille Stromboni dans le journal Le Monde du 10 août interpelle sur les progrès des motivations vénales dans les professions médicales, notamment chez les spécialistes, profitant aussi de la tension au niveau de l’offre (que leurs syndicats corporatistes ont parfois eux-mêmes organisée).  

Il paraît bien loin le serment d’Hippocrate pour certains praticiens! 

56 % des médecins spécialistes sont désormais installés dans le secteur 2 permettant les dépassements d’honoraires.

Le montant des dépassements d’honoraires est passé de 2,6 milliards en 2004, à 4,5 milliards en 2024, 20 ans plus tard, malgré l’augmentation significative du prix forfaitaire de la consultation de base, à 31,50 euros.

Un médecin ORL témoigne dans Le Monde de ce dimanche 10 août pratiquer allègrement les dépassements d’honoraires pour asseoir ses revenus de 30 000 euros par mois, sans aucun problème de conscience, ayant été suffisamment « exploité » pendant ses années d’internat.

Il semble que les pouvoirs politiques sont faibles face aux appétits financiers de ces médecins alors que tout le système devrait reposer sur la Sécurité sociale, un principe d’égalité d’accès au droit à la santé et de rémunération juste mais sans excès des compétences et du travail médical.

Or, l’envolée des dépassements d’honoraires ne peut que conduire à une médecine à deux vitesses, à une augmentation du prix des mutuelles et complémentaires santé et du renoncement aux soins. 

Ismaël Dupont

Pendant l’été, la vente de l’Humanité magazine continue à Morlaix, assurée par les militants du PCF Morlaix, comme ce samedi 9 août

Nos camarades de la section PCF pays de Morlaix Jean-Luc Le Calvez et Martine Carn étaient sur le marché de Morlaix ce samedi 9 août pour vendre l’Humanité Magazine, ils en ont vendu 7 et tout était parti à 11h! Même l’été les communistes sont présents dans les actions militantes.

Ce 6 août 2025, nous militions au Faou et au Menez Hom pour l’abolition des armes nucléaires à l’occasion des 80 ans du largage des bombes de Hiroshima et Nagasaki – des militants communistes étaient présents avec le CIAN 29 et le mouvement de la Paix

Le Télégramme 3 août 2025. Rassemblement contre l’arme nucléaire prévu mercredi, avec le soutien du PCF membre du Cian 29 et partenaire du Mouvement de la Paix

Le Télégramme, 31 juillet 2025

Ambroise Croizat, le père oublié de la Sécu – par Emmanuel Dufouloy, Le Canard enchaîné

Il y a 80 ans, la Sécu mise au vote – Article de l’Humanité, 31 juillet 2025, Emmanuel Defouloy

Distribution du Rouge Finistère de l’été ce samedi 12 juillet au marché de Carhaix

Ce samedi 12 juillet matin, distribution de Rouge Finistère sur le marché de Carhaix par les camarades de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, notamment Yannick Rain, Daniel Laporte, Xavier Perchec. Bon accueil…

Six cent Rouge Finistère distribués ce dimanche 10 août au marché Saint Louis par la section PCF Brest

600 Rouge Finistère distribués ce dimanche 10 août au marché St Louis et plein de discussions! Erwan Rivoalan et Jean-Paul Cam, co-secrétaires de section de la section PCF pays de Brest, sur la photo.

Mobilisation contre les fermetures de classe dans les écoles publiques du Finistère, nos collèges et nos écoles élementaires

Manifestation au Faou le 27 juin contre les fermetures de classe dans les collèges, et notamment celle de la 3ème sixième du collège Collobert de Pont-de-Buis: Isabelle Maugeais, conseillère départementale communiste et élue à Pont de Buis, et Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, ont manifesté pour le maintien de la classe au collège de Pont-de-Buis avec Pascal Prigent, maire de Pont-de-Buis, et Mélanie Thomin, députée socialiste de la circonscription, et d’autres maires et élus locaux et tous les parents d’élèves et équipes des collèges du Faou et de Pont-de-Buis, pour la maintien de la 3ème classe de 6ème du collège Collobert de Pont-de-Buis.

Défendons les moyens de nos écoles publiques finistériennes pour la qualité de l’éducation de nos enfants !

Macron a supprimé 9000 postes d’enseignants depuis son premier mandat. L’Éducation nationale, en particulier l’école publique, n’est clairement pas une priorité pour lui. Il est vrai que beaucoup de ministres, à l’image de François Bayrou avec Bhétarram ou d’Amélie Oudea Castera avec Stanislas, préfèrent mettre leurs enfants dans les établissements privés réactionnaires de la bourgeoisie plutôt que de les mêler aux fils et filles du peuple. Les moyens de l’école publique sont donc honteusement sacrifiés.

En juin et juillet dernier, dans tous les secteurs du Finistère et de très nombreuses communes, en juin, les mobilisations des parents d’élèves, équipes éducatives et pédagogiques des écoles, enfants, élus locaux ont été fortes contre les suppressions de postes et de classes dans les écoles et les collèges publics.

Pour la rentrée de septembre 2025, 17 postes devraient être supprimés dans les écoles publiques du premier degré. Au total, une cinquantaine de classes vont fermer et une quinzaine ouvriront.

Dans les collèges, dans de nombreux cas, la Dasen, plutôt que de conserver trois classes de 20 ou 21 élèves, juge bon de regrouper ces élèves dans seulement deux classes de 31, ce qui est trop et dégrade les conditions d’enseignement, surtout avec l’hétérogénéité des niveaux des élèves, la nécessité de s’adapter aux besoins particuliers, à des élèves en situation de handicaps. Les demandes légitimes des parents d’intégration de leurs enfants au collège de leur choix sont refusés pour justifier l’absence d’ouverture de classe, le maintien d’effectifs à 28 ou 30 élèves en 6ème ou en 3ème.

Or, on sait très bien que des classes surchargées nuisent à la mise en réussite de tous les élèves, particulièrement dans des écoles avec un recrutement d’élèves de parents aux revenus modestes dans des territoires marqués par des difficultés sociales.

Des collèges comme ceux de Plounéour-Menez, Sizun, Pont-de-Buis, etc ont été impactés par ces fermetures de classes injustifiées.

Isabelle Maugeais, conseillère départementale communiste et élue à Pont de Buis, et Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, ont manifesté pour le maintien de la classe au collège de Pont-de-Buis avec Pascal Prigent, maire de Pont-de-Buis, et Mélanie Thomin, députée socialiste de la circonscription, et d’autres maires et élus locaux et tous les parents d’élèves et équipes des collèges du Faou et de Pont-de-Buis, pour la maintien de la 3ème classe de 6ème du collège Collobert de Pont-de-Buis.

Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste de Morlaix, avec son binôme, la conseillère départementale Gaëlle Zaneguy, membre comme lui du groupe Finistère & Solidaires a également écrit à l’inspection académique et au rectorat pour le maintien de la 3ème classe de 3ème de Plounéour Menez, à l’image de l’engagement de nombreux élus et militants communistes du département pour la qualité de l’éducation à l’école publique.

Une lettre ouverte de notre camarade Yves Peuziat Beaumont à l’inspectrice d’académie contre la fermeture d’une classe à l’école de Plogastel Saint-Germain, qui a fait l’objet d’une manifestation le 24 juin 


 » Lettre ouverte à Madame la Directrice académique du Finistère
En cette fin du mois de juin, vous annoncez la fermeture d’une nouvelle classe à l’Ecole publique de Plogastel Saint Germain, après une précédente fermeture l’an passé. Comme moi, Inspecteur d’Académie-Inspecteur Pédagogique Régional retraité, vous savez en votre qualité d’inspectrice de l’éducation nationale combien la réussite de nos élèves est fortement corrélée au nombre d’élèves par classe et ceci dès le plus jeune âge, en classe de maternelle.

Par cette éventuelle fermeture, vous répondrez aux économies budgétaires imposées par notre
gouvernement au détriment de toute logique éducative fondée sur la priorité donnée à l’Humain.

Vous exercerez là votre loyauté administrative propre à tout fonctionnaire.
Pour autant, madame la Directrice académique, ancien collègue, je me permets de noter ici qu’il est aussi de votre devoir de faire appel à la loyauté critique que tout fonctionnaire doit exercer en prenant en compte la parole citoyenne, celles des habitants de Plogastel dont je fais partie, des parents, des professeurs.

Lors de la rentrée dernière, alors que vous veniez d’être nommée dans le Finistère, vous affirmiez dans la presse « votre attention aux spécificités du Finistère, notamment son caractère rural » (Le Télégramme du 2 septembre 2024), madame la Directrice académique, au côté des parents d’élèves et des habitants de Plogastel Saint Germain aujourd’hui, nous vous demandons de joindre vos actes à vos paroles.

Yves PEUZIAT-BEAUMONT
Habitant de Plogastel Saint Germain
Inspecteur d’Académie-Inspecteur pédagogique Régional retraité
Doyen (2017-2020) honoraire du Collège des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux de l’académie de Rennes
Ancien secrétaire national adjoint du SIA (Syndicat des inspecteurs d’académie), aujourd’hui membre du SUI-FSU (syndicat unitaire de l’inspection pédagogique – Fédération syndicale unitaire) » 

Vers une énième réforme de l’assurance chômage dégradant les droits des chômeurs

Ouest-France, 11 août 2025

Non content de vouloir imposer
– la remise en cause de deux jours fériés, voire de la cinquième semaine de congés payés- une réduction de 5 milliards d’euros des dépenses de santé par de nouvelles coupes dans les moyens des hôpitaux et des déremboursements dans le cadre de la Sécurité sociale qui vont se répercuter sur une augmentation du coût des complémentaires santé- augmentation du coût des abonnements d’électricité et de gaz- une nouvelle baisse des droits et indemnisations pour les chômeurs et privés d’emploi à hauteur de 2 milliards d’euros économisés sur le dos des précaires – 5,3 milliards d’euros demandés aux collectivités

Le premier ministre François Bayrou demande une énième réforme de l’assurance chômage pour dégrader les droits de ceux qui sont privés et ont perdu leur emploi. 2 milliards d’euros retirés aux chômeurs, c’est le but de ce premier ministre spectral et sans vision, à l’image d’une fin de règne macronienne crépusculaire et plus dure que jamais pour les précaires et les droits sociaux.

C’est dans le Ouest-France du jour, 11 août 2025

Fabien Gay et Fabien Roussel dénoncent l’explosion de la fortune et du patrimoine des plus riches révélée par Challenges aussi bien que par un rapport d’Oxfam

« Le dernier classement des 500 grandes fortunes de Challenges ressemble à un rapport Oxfam France : En 1996, il y avait 16 milliardaires contre 145 en 2024. Leur capital a été multiplié par 14 (de 80 à 1128 Milliards d’€) Leur fortune représentait 6 % du PIB en 1996 contre 42 % en 2024. »   Fabien Gay, directeur de l’Humanité et sénateur communiste***Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, dénonce: 

« Le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France est au plus haut depuis 1996 ! Avec 1128 milliards d’euros de patrimoine, les 500 fortunes de France, souvent des familles qui transmettent leur patrimoine de génération en génération, n’ont jamais été aussi riches. Les caisses de l’État sont à sec mais la France reste la championne d’Europe des millionnaires avec 2,9 millions de millionnaires, devançant même l’Allemagne et la Grande Bretagne !

La nausée devant des chiffres qui illustrent comment ces fortunes explosent depuis 2017 en bénéficiant de toutes les largesses que le président des riches et tous ses gouvernements ont mis en place depuis : ils ont siphonné les caisses de l’Etat avec la suppression de l’ISF, la baisse des impôts sur les dividendes, sur les revenus financiers, les niches fiscales au profit des plus riches.

Pire, ces 500 familles sont celles qui bénéficient le plus de toutes les aides publiques aux grandes entreprises estimées à 211 milliards d’euros par an comme l’a révélé la commission d’enquête parlementaire de notre camarade sénateur Fabien Gay ; non seulement elles payent moins d’impôts que les autres ménages mais en plus, l’État leur verse de l’argent par milliards ; certaines d’entre elles se félicitent même que la France devienne un vrai paradis fiscal ! 

Oui, tout cela donne de la nausée car cette fortune est indécente quant la pauvreté augmente en France, quand les travailleurs pauvres se développent, quand nos étudiants font la queue pour l’aide alimentaire. »

Photos de la vente de la 9ème vente de légumes solidaire du PCF Morlaix en 9 mois ce samedi 12 juillet

C’était la 9ème Vente solidaire de légumes et de fruits en 9 mois réalisée par les militants du PCF Morlaix  en direct du maraîcher de Roscoff à Pors ar Bayec de 10h à 12h ce samedi 12 juillet.

Pascal Pouillet, Colette Loiseau, Paulette Peron, Lucienne Nayet, Enzo de Gregorio assistés de quelques jeunes qui ont donné un coup de main de manière très sympathique ont assuré cette vente solidaire qui a été une réussite. 

La prochaine vente solidaire de légumes du PCF Morlaix devrait avoir lieu le samedi 6 septembre de 10h à 12h à Saint-Martin-des-Champs, au pied des bâtiments, à l’angle de la rue Ty Nevez et de l’impasse Matilin an Dall, en face du monument aux morts et du cimetière, en descendant après le collège Tanguy Prigent et l’école Jules Ferry. 

Fermeture d’une classe à l’école de Plogastel Saint Germain, lettre ouverte d’Yves Peuziat Beaumont à l’inspectrice d’académie

Plogastel Saint Germain, le 23 juin 2025


Lettre ouverte à Madame la Directrice académique du Finistère
Madame la Directrice,


En cette fin du mois de juin, vous annoncez la fermeture d’une nouvelle classe à l’Ecole publique de Plogastel
Saint Germain, après une précédente fermeture l’an passé.
Comme moi, Inspecteur d’Académie-Inspecteur Pédagogique Régional retraité, vous savez en votre qualité
d’inspectrice de l’éducation nationale, ancienne conseillère de madame la ministre de l’éducation nationale
et de la jeunesse, Nicole Belloubet, combien la réussite de nos élèves est fortement corrélée au nombre
d’élèves par classe et ceci dès le plus jeune âge, en classe de maternelle.
Par cette éventuelle fermeture, vous répondrez aux économies budgétaires imposées par notre
gouvernement au détriment de toute logique éducative fondée sur la priorité donnée à l’Humain. Vous
exercerez là votre loyauté administrative propre à tout fonctionnaire.
Pour autant, madame la Directrice académique, ancien collègue, je me permets de noter ici qu’il est aussi de
votre devoir de faire appel à la loyauté critique que tout fonctionnaire doit exercer en prenant en compte la
parole citoyenne, celles des habitants de Plogastel dont je fais partie, des parents, des professeurs. Cette
loyauté, qui, en votre qualité d’adjointe de madame la Rectrice de la Région académique Bretagne nommée
en Conseil des ministres, vous invite à alerter ces supérieurs sur cette fermeture qui affecterait,
inévitablement, la réussite de tous les élèves mais également la sérénité d’une école construite seulement il
y a 6 ans.
Lors de la rentrée dernière, alors que vous veniez d’être nommée dans le Finistère, vous affirmiez dans la
presse « votre attention aux spécificités du Finistère, notamment son caractère rural » (Le Télégramme du 2
septembre 2024), madame la Directrice académique, au côté des parents d’élèves et des habitants de
Plogastel Saint Germain aujourd’hui, nous vous demandons de joindre vos actes à vos paroles.
Comptant sur votre engagement pour une École au service de la réussite de tous les élèves, recevez,
madame, mes cordiales salutations.
Yves PEUZIAT-BEAUMONT
Habitant de Plogastel Saint Germain
Inspecteur d’Académie-Inspecteur pédagogique Régional retraité
Doyen (2017-2020) honoraire du Collège des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux de l’académie de Rennes
Ancien secrétaire national adjoint du SIA (Syndicat des inspecteurs d’académie), aujourd’hui membre du SUI-
FSU (syndicat unitaire de l’inspection pédagogique – Fédération syndicale unitaire)

La prochaine fête de l’Humanité Bretagne aura lieu les 29 et 30 novembre 2025, avec comme programmation musicale Mathilde, Les Hurlements d’Léo, Sidi Wacho, etc

La fête de l’Huma Bretagne c’est de la musique mais pas que.
Plusieurs écrivains et personnalités viendront présentés leurs derniers livres pour y débattre et échanger avec le public.

André Chassaigne, membre du PCF depuis 1979, ancien député de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme et président du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale, sera un des invités d’honneur de la fête de l’Humanité Bretagne 2025 

Il est actuellement adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine

Il viendra présenter son livre « Cuba, une étoile dans la nuit » le dimanche 30 novembre à 16h. Un temps d’échange est prévu avec le public

Le local du PCF à Quimper aux couleurs de la solidarité avec la Palestine

Le local du parti communiste à Quimper est aux couleurs de la solidarité avec la Palestine.

Yvonne Rainero

Une délégation de la JC à Cuba avec notre camarade Taran Marec

Ils se sont envolés pour Cuba le 6 août avec une délégation de 20 jeunes communistes venus de tout le pays : Maine-et-Loire, Haute-Garonne, Vienne, Paris, Seine-Saint-Denis, Nord, Finistère (notre camarade de la JC et du PCF élu à Brest et secrétaire départemental de la JC Taran Marec), Tarn…
Pendant 10 jours, ils vont rencontrer des jeunes cubains, participer à des échanges politiques, découvrir des projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture ou encore de la transition énergétique.Cette délégation, c’est aussi un acte de solidarité. Ils apportent des valises de médicaments et iront aider de jeunes agriculteurs dans leur travail quotidien, fortement entravé par le blocus imposé par les États-Unis. Ce blocus, illégal en droit international, est chaque année condamné par l’ONU à une écrasante majorité. Il affame et isole un peuple qui n’a jamais cessé de résister.Depuis la France, cap sur Cuba : pour témoigner, pour agir, pour faire vivre la solidarité internationale.#MJCF#Cuba#Solidarité#SolidaritéInternationale#StopBlocus

Vente de la vignette de la fête de l’Humanité – 45 € les 3 jours – au local du PCF à Brest

Du 28 juillet au 11 septembre 2025

Vente de vignettes de la fête de l’Humanité

Tarif 45€ Fédération du PCF
5, rue Henri-Moreau 29200 Brest Du 28 juillet au 11 septembre 2025

Du 12 au 14 septembre 2025 : 90e fête de l’Humanité – la Base 217 du Plessis-Pâté (91)

Événement culturel, politique, populaire, cette fête est l’événement majeur de la rentrée politique française. Trois jours durant lesquels vous pourrez débattre et parler politique, chanter, danser, apprendre, rencontrer des amis, des camarades, rêver d’un monde meilleur. L’humain et la planète d’abord !

  • Culturel : plus de 50 grands concerts, des expositions, art, cinéma, du théâtre, des livres.
  • Politique : événement engagé qui vise à promouvoir des valeurs d’égalité, de solidarité, de paix, de partage et de justice sociale. De nombreuses organisations présentes
  • Populaire : un prix d’entrée au plus juste, et ce malgré l’inflation, pour être accessible au plus grand nombre

Toute la programmation : https://fete.humanite.fr/

Pas de réindustralisation sans travailleurs – Tribune de Gladys Grelaud et Loïc Hénaff, Le Télégramme, 30 juillet 2025

« Pas de réindustrialisation sans travailleurs »
Alors que nous venons de célébrer le centième anniversaire de la grève des ouvrières de Douarnenez, il importe de souligner que la réindustrialisation demeurera une chimère si notre société ne prête pas une attention soutenue à ces femmes et à ces hommes qui font tourner nos usines.
Tribune co-écrite par Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne communiste et Loïc Hénaff conseiller régional de Bretagne

À Pont-l’Abbé, le rejet d’une motion sur la Palestine suscite « l’incompréhension » de l’opposition

Le Télégramme

Par Guirec Flécher Le 23 juillet 2025 

Mardi 22 juillet, la majorité municipale de Pont-l’Abbé a décidé, à l’unanimité, de ne pas soumettre à délibération une motion intitulée « Urgence de la paix et reconnaissance de l’État de Palestine ». Une décision qui suscite colère et incompréhension dans les rangs de l’opposition.

La motion proposée par les groupes Pont-l’Abbé au Cœur et Pont-l’Abbé verte et solidaire (ici en photo) sur la Palestine, a été rejetée par la majorité municipale. (Le Télégramme/Guirec Flécher)

De la déception et de « l’incompréhension ». Ce mardi 22 juillet 2025, la majorité municipale de Pont-l’Abbé a décidé, à l’unanimité, de ne pas mettre à délibération une motion dénommée « Urgence de la paix et reconnaissance de l’État de Palestine ». Celle-ci avait été proposée par mail, mercredi 16 juillet, par les groupes d’opposition Pont-l’Abbé au Cœur et Pont-l’Abbé verte et solidaire. Après en avoir pris connaissance, le groupe majoritaire a estimé que le texte était trop « politisé » pour être examiné au sein du conseil municipal. Le maire, Stéphane Le Doaré, ayant invité les élus de l’opposition à « saisir les parlementaires, dont c’est le rôle ».

« Le texte est factuel »

Mardi soir, cette position a été vivement contestée par les élus, porteurs de la motion. « Le texte est factuel et à aucun moment vous ne verrez apparaître dans celui-ci le terme de génocide, alors que c’est ce terme qui peut aujourd’hui faire débat », a indiqué Frédéric Le Loc’h. Ce dernier a rappelé l’ampleur de la crise à Gaza (60 000 morts, principalement des civils), la mobilisation citoyenne, et le fait que d’autres communes, de droite comme de gauche, avaient adopté des motions similaires. « Retirer la possibilité de délibérer de cette motion, parce que vous en avez décidé en amont de ce conseil, permettez-moi de vous dire que ce n’est pas très démocratique », a tonné l’élu du groupe Pont-l’Abbé au Cœur.

Stéphane Le Doaré a réaffirmé que le texte « n’était pas présentable » en l’état. « Ça n’enlève en rien le fait que l’ensemble de ce conseil municipal -et Pont-l’Abbé doit en être fière- participe à la solidarité internationale », a-t-il argumenté. Ce dernier a également reproché à l’opposition de ne pas être revenu vers lui pour une contre-proposition.

Une motion alternative espérée

De son côté, Véronique Blanchet, conseillère de la liste Pont-l’Abbé verte et solidaire, a exprimé sa déception : « En refusant cette motion, j’étais pratiquement persuadée que vous en proposiez une autre. Je l’aurais volontiers signée ». « Mais le mandat n’est pas fini », a conclu le maire, laissant entendre que le débat pourrait être relancé ultérieurement.

Fin de l’article du Télégramme

 

L’opposition de gauche au Conseil municipal de Pont l’Abbé: Photo Le Télégramme

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Un conseil municipal nauséabond

Par Véronique Blanchet, élue communiste de l’opposition (liste verte et solidaire) Pont-l’Abbé. 26/07/2025

Mardi 22 juillet, lors du conseil municipal, nous savions déjà que la motion proposée, pour l’urgence de la paix et reconnaissance de l’état de la Palestine, serait rejetée. En effet, nous avions reçu un mail du premier magistrat de la ville nous stipulant qu’il avait réuni le groupe de la majorité qui avait décidé à l’unanimité dixit : « ce texte trop politisé n’avait pas sa place dans notre instance »…nous vous invitons à saisir les parlementaires dont c’est le rôle ».

La motion rejetée est en lecture ci-dessous. Au-delà de son contenu qui ne peut être contesté et rédigée de façon à faire consensus, de l’épouvantable quotidien de la population gazaouie, de l’intensification des violences dans toute la Cisjordanie, menaçant et affamant les enfants, ma stupéfaction et ma colère restent entières. Je suis repartie de ce conseil sans réponse à mes questions : comment cette majorité municipale a pu rester muette et insensible à nos appels répétés et argumentés de longues minutes, en début de séance ?

Comment peut-on nous dire que notre texte est trop politisé quand des milliers d’enfants innocents sont tués par l’armée de Nettanyahou ou meurent de faim ?

Comme je l’ai dit, je m’attendais à ce qu’une motion soit présentée par la majorité municipale. Peut-être plus à leur gout, moins « politisée » pour reprendre leur thème, en tout cas, je m’attendais à une réaction de leur part, au moins un appel solennel à la paix, un arrêt des massacres, un signe d’humanité au moins ! Rien, pas un regard, pas un mot, le néant abyssal !

C’est terrible ce monde où plus rien n’émeut, ne touche, où on a tellement envie d’être que tranquille qu’on en devient glaçant et insensible. Après tout, Gaza c’est loin…Un peu plus que l’Ukraine, c’est vrai.

Depuis, le président de la République vient d’annoncer que la France reconnaitra l’Etat de Palestine en septembre. En espérant que cette annonce soit suivie immédiatement de faits concrets, pour aider la population avant qu’il ne soit trop tard et que des mesures sanctionnant Israël politiquement et économiquement soient prises.

J’aimerais quand même savoir ce qu’ont pensé mes collègues de la majorité après avoir pris connaissance de cette annonce. Ont-ils continué de penser que tout cela ne les concernait pas, comme mardi soir ? Ah oui, lors de ce conseil affligeant, cette même équipe d’élus majoritaires, souhaitant mettre en place un système de vidéoprotection, a voté pour (moins une abstention), l’appel à projets « sécurité-pacte Finistère 2030 » permettant d’obtenir du Conseil Départemental le financement de 50% des dépenses dans la limite de 50000€. A Pont-l’Abbé, la priorité est la tranquillité, pas la paix, c’est trop politique !