PCF Finistère

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PCF Finistère : « Faire échec à l’extrême-droite » – Trois questions à Ismaël Dupont – Ouest-France, 9 décembre 2024

Débat public sur le fret SNCF à Brest le lundi 9 décembre à 18h, Maison des Syndicats, à l’initiative de la CGT

Décembre 1924: Le maire communiste de Douarnenez, Daniel Le Flanchec, destitué pour soutien à la grève des sardinières (Ouest-France, 8 décembre 2024)

Les luttes des Penn sardin, quelques souvenirs… – par Piero Rainero

Les luttes des Penn Sardin, quelques souvenirs….

Ma mère Marie-Thérèse Moulac avait 14 ans à l’époque et travaillait aux Établissements Bézier. Le Bézier qui était alors le responsable du syndicat patronal des industriels de la conserve et dont le Préfet du Finistère, dans une note au Ministère du Travail qui fut rendue publique par le journal « Le Temps » , disait qu’il était « Le plus impopulaire et détesté de tous. »

Ma mère, comme les autres Penn Sardin, n’avait rien oublié.

Elles parlaient toutes de ce mouvement avec une légitime fierté. Évoquant « les conditions de travail très dures », les « petits salaires » et « la misère des gens », « l’autoritarisme flirtant avec la violence du patronat », leur participation aux manifestations, aux confrontations avec les gendarmes à cheval dans les petites rues du port, la tentative d’assassinat du maire communiste, Daniel le Flanchec, par des malfrats recrutés à Paris et grassement payés par les industriels pour semer le désordre dans la ville, les meetings aux Halles et les chants entonnés en chœur dans les usines et qu’elles chantaient encore, 50 ans après, avec la même émotion et la même colère qu’au temps de leur jeunesse. Je me souviens d’une réunion de la section du PCF de Douarnenez, au tout début des années 70, où une Penn Sardin entonna plusieurs de ces chansons reprises par l’assemblée dont le maire Michel Mazéas.

Lorsque certaines d’entre elles étaient surprises dans les ateliers à chanter, elles étaient immédiatement « mises à la porte ». Dans le pays bigouden, des chefs d’entreprise allaient jusqu’à faire signer des engagements à ne pas chanter des chansons comme par exemple ce chant ouvrier né dans le Nord de la France dans la seconde moitié du 19ème siècle et devenu emblématique de la lutte des sardinières :

« Saluez, riches heureux,

Ces pauvres en haillons,

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions. »

Lorsque la fatigue et le manque de sommeil font tomber les paupières, que les gestes mécaniques ininterrompus, mille fois répétés pendant des heures, engourdissent les doigts et rendent les mains maladroites, chanter faisait oublier la dureté du travail dans le froid, l’humidité, le bruit incessant des machines, et les odeurs âcres, irritant les yeux et la gorge, de l’huile de friture et des viscères de poissons qui imprégnaient les vêtements.

Chanter donnait de l’énergie, de l’espoir, faisait vivre la solidarité, la confiance, comme un support, un moteur, de la conscience entre ces ouvrières, tout en étant l’affirmation d’une forme de résistance.

Le chant est un moyen d’expression universel pour porter la colère, la tristesse, la joie, l’espérance.

Les esclaves noirs chantaient dans les champs de coton aux USA.

«  On se battait pour notre dignité, tout simplement, et la dignité c’était pour nous des salaires décents qui nous permettent de vivre normalement et des conditions de travail plus humaines. » Combien de fois n’ai-je pas entendu cela dans les propos de ces Penn Sardin douarnenistes que j’ai rencontrées. Le mot qui revenait le plus dans leurs récits était celui de « dignité ».

Cette grève dont on parlait peu jusque dans les années 70, sinon que dans les familles de ses derniers acteurs et témoins, eut en son temps, un grand retentissement national.

Marcel Cachin alors député de la Seine et directeur de « L’Humanité » se déplaça à Douarnenez où il s’adressa aux grévistes en breton. Ma mère et d’autres s’en souvenaient très bien. Une ouvrière me dit un jour à ce propos : « Ça nous avait marqué un Parisien qui parlait breton. » Elles ignoraient alors que Marcel Cachin était un Breton bretonnant de Paimpol.

Ce mouvement des Penn Sardin est, depuis quelques années, l’objet d’études et de travaux universitaires. Sociologues, historiens, chercheurs, étudiants publient livres et articles qui rencontrent un large écho. Des journalistes recherchent les documents d’époque pour en faire des documentaires. Des conférences sont organisées, des cercles culturels montent des spectacles, de jeunes musiciens écrivent des chansons sur lesquelles dansent les générations nouvelles.

Il n’y a pas de plus bel hommage qui puisse être rendu à toutes ces combattantes pour le respect des droits humains qui ont écrit, il y a un siècle, cette belle page des luttes ouvrières en Bretagne.

Au front du profit « des capitalistes de la conserve » ainsi que Marcel Cachin nomma dans une intervention à la tribune de l’Assemblée Nationale les patrons d’usines de Douarnenez, elles opposèrent, pendant 46 jours, le front uni des luttes sociales pour la justice et le progrès.

Et elles furent victorieuses.

Piero Rainero.

Vente solidaires de légumes au Relecq-Kerhuon avec la section PCF ce 7 décembre 2024

Un succès pour notre vente solidaire de légumes ce samedi matin rue Fleming au Relecq-Kerhuon. Pour le PCF, il faut assurer à tous une alimentation de qualité, abordable et des prix rémunérateurs pour les producteurs. La même vente était aussi menée ce jour par nos Camarades à Landerneau. Ces opérations seront renouvelées…

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon et élu communiste au Relecq-Kerhuon

Vente solidaire de légumes avec la cellule PCF de Landerneau ce 5 décembre 2024

C’était samedi la nouvelle vente solidaire de légumes de la cellule du PCF de Landerneau:

 TOUT A ÉTÉ VENDU A 1 euro le kg :
– 50kg de pommes de terre.
– 5kg de patates douces.
– 10kg de carottes.
– 40kg d’oignons.
– 10 kg de pommes.
A 1 euro la pièce :
– 15 potimarrons.
– 15 têtes de choux fleurs.
Et des œufs (1 euro les 6).

Quelques photos de l’AG des communistes finistériens du 7 décembre 2024 et résolution pour la conférence nationale du samedi 14 décembre 2024 à Paris

Assemblée générale des communistes finistériens à Pont-de-Buis les Quimerc’h ce samedi 7 décembre
La force du travail en commun: « là où il y a une volonté, il y a un chemin » disait Lénine.
Photos de Jean-Luc Le Calvez et d’Ismaël Dupont de notre belle AG du PCF Finistère qui a réuni 60 camarades et permis à au moins 20 d’entre eux de s’exprimer durant 4h de débat le matin et l’après-midi du samedi 7 décembre, afin de préparer notre conférence nationale à 500 délégués le 14 décembre place du Colonel Fabien à Paris.
Notre AG s’est achevée par un appel fait par Christian Beaumanoir à la solidarité avec Cuba affamée par le blocus américain.
L’AG a aussi donné lieu à un temps de partage et un repas chaleureux autour d’un savoureux Kig ha farz du Relecq-Kerhuon agrémenté de vins bretons du pays nantais.
Voici quelques extraits de la résolution que les communistes finistériens ont adopté à leur AG départementale en vue de la conférence nationale du 14 décembre, résolution adoptée à l’unanimité des 60 camarades présents, représentant les 12 sections finistériennes du Parti communiste:
Résolution du PCF Finistère pour la conférence nationale du PCF du 14 décembre 2024
Avec le 38e congrès, nous nous sommes dotés d’une nouvelle stratégie pour présenter des candidatures clairement communistes aux élections nationales en 2019, 2022 et 2024. Elle nous a permis de mieux porter nos idées dans les grands médias, de retrouver de la visibilité, mais elle a été décevante en termes de résultats : autour de 2,5%, même si on augmente notre nombre de voix entre les présidentielles 2007 et celles de 2022, et entre les européennes de 2019 et celles de 2024. Dans ce contexte, les communistes finistériens attendent beaucoup de cette conférence nationale.
Les dernières élections européennes, comme celles de 2019 et les présidentielles de 2022, ont produit un résultat frustrant pour le PCF.
Plusieurs raisons sont avancées :
– le poids des aliénations liées à la société capitaliste et ses médias
– le poids du vote utile
– le poids des résultats antérieurs du PCF
– le taux d’abstention aux européennes lié au fonctionnement peu démocratique de l’Union Européenne qui est préjudiciable aux communistes
– le rapport de force électoral préexistant déjà avec la FI et la social-démocratie qui mordent largement sur notre électorat potentiel
(…)
En même temps, la sympathie que les porte-paroles du parti communiste suscitent dans l’opinion, au-delà des gens qui votent effectivement pour nous, nous a permis d’être à la table des discussions du Nouveau Front populaire. Les communistes en juin et juillet dernier ont été à la hauteur de la gravité des enjeux, face à la progression terrible et extrêmement inquiétante de l’extrême-droite, et ont contribué à cette unité à gauche qui a permis une victoire relative pas forcément attendue aux élections législatives. Les communistes finistériens considèrent que le Parti communiste français doit jouer tout son rôle pour ancrer et développer cette unité de la gauche, notamment pour les prochaines élections législatives et présidentielles, car il n’y a pas d’autres voies si on veut avoir une chance de mettre en échec le RN, plus près du pouvoir que jamais. Ce Nouveau Front populaire doit être approfondi, sur l’aspect des discussions de contenu, de la participation syndicale, associative et populaire, en refusant toute hégémonie d’une formation politique.
Nous devons aussi œuvrer pour obtenir un accord aux législatives dans le cadre d’une union de la gauche qui nous apportera davantage que 50 circonscriptions et qui nous permettra d’étoffer notre groupe communiste et GDR. Un groupe que nous n’aurions pas maintenu sans l’union de gauche aux législatives.
Nous avons conscience que la porte est étroite pour échapper au cauchemar de l’accession au pouvoir d’un parti raciste et autoritaire dans le pays de la Révolution et des Droits de l’homme. Aujourd’hui, toute une partie des milieux capitalistes et de la bourgeoisie, comme des médias qu’ils contrôlent, font le choix du pire, installant un climat irrespirable dans un monde où les nationalismes et populismes d’extrême-droite triomphent ou progressent dans de nombreux pays.
Pour progresser, il nous faut redéfinir notre conception du monde du travail, comprendre en marxistes du 21e siècle comment le capitalisme exploite et aliène les travailleurs aujourd’hui, au travers de techniques modernes qu’il nous faut apprendre à combattre. Le monde du travail a changé : temps partiels, télétravail, horaires décalés, sous-traitance, intérim, l’exploitation du statut des cadres dans les sociétés privées, uberisation, périodes de travail entrecoupées de périodes de chômage. Combien de femmes, d’hommes aujourd’hui, ont perdu tout pouvoir sur leur vie, sur leur travail ?
Les communistes doivent faire œuvre de présence au plus près de la population : au pied des tours, dans les quartiers, dans les marchés, dans les initiatives de solidarité concrète. Nous nous devons de reprendre contact avec les salariés des entreprises, leurs syndicats pour prendre en compte leurs vécus de salariés, leurs revendications dans leur lieux d’exploitation. Le monde du travail n’a jamais été aussi morcelé. La question que tous les camarades se posent, c’est : comment être plus efficaces, en étant à la fois présents et non distancés sur les réseaux sociaux, les médias numériques, utilisés par un grand nombre, notamment les jeunes, mais aussi au contact de toutes les catégories de travailleurs et de classes populaires, des bourgs ruraux et péri-urbains aux quartiers HLM des grandes villes ?
Les idées marxistes, porteuses du commun et de l’émancipation de l’individu doivent se répandre partout où nous sommes, l’entreprise, mais aussi les lieux de vie sociale où s’exercent la solidarité, l’entraide, l’éducation populaire et le construire ensemble. Face à un capitalisme plus offensif que jamais durant ces dernières décennies, des réponses marxistes doivent sortir de cette conférence, seules capables d’endiguer la vague brune qui noie l’Europe, et la planète, comme elle l’avait déjà fait progressivement dès le tout début du 20ème siècle et on connaît trop bien les suites.
Nous devons intégrer pleinement les enjeux de la crise écologique et climatique, du plan climat du PCF, à notre projet, notre communication politique et notre travail militant. La montée des préoccupations écologiques (climat, biodiversité, pollutions, et impact sur la santé humaine…) est un terrain de rencontre de nos concitoyens et nos propositions originales ne peuvent être absentes du débat d’idées. Il faut que le Parti communiste donne plus de place à notre action dans ces domaines, en impulsant des initiatives nationales, en produisant des matériels spécifiques. Le plan Climat est une très bonne base de travail qu’il faut faire mieux connaître dans notre parti car elle donne une orientation générale à suivre et des pistes pour des actions concrètes, ce dont notre parti a besoin pour se déployer efficacement.
Il nous faut trouver les moyens de reparaître comme un parti porteur d’avenir, de résistances efficaces mais aussi d’un projet émancipateur crédible contre les méfaits du capitalisme, de l’impérialisme, de la guerre, un parti ancré dans son héritage internationaliste, humaniste et pacifiste. « 
Claude Bellec, Enzo De Gregorio, Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Taran Marec, Sergine Le Fief Le Bohec, seront les délégués qui porteront la voix des communistes finistériens à la conférence nationale du PCF à Paris le samedi 14 décembre.

 

Pemp real a vo ! – retour de Shirley Wirden dans Communistes sur la mobilisation du 30 novembre à Douarnenez

 

Publié le 04 décembre 2024

« A toutes les vaillantes, à toutes les audacieuses qui surent entrainer leurs camarades et faire durer la grève jusqu’à la victoire. »

Cette déclaration de Lucie Colliard, militante féministe communiste, est imprimée sur les murs de la ville de Douarnenez.

Samedi 30 novembre, le PCF était présent à la commémoration de la grève victorieuse des sardinières de Douarnenez. 7 semaines de grève pour faire respecter le droit du travail et obtenir une augmentation de salaire. Une mémoire qui résonne avec les conditions de travail inacceptables que vivent les ouvrières encore aujourd’hui. Les chants qui permettaient aux sardinières de tenir face à la fatigue ne sont plus autorisés aujourd’hui à l’usine Chancerelle.

Nous avons rencontré des syndicalistes des usines de sardines, des aides-soignantes de l’hôpital et de l’EHPAD de Douarnenez, toutes dénoncent des cadences infernales rythmées par un management à l’américaine qui ne laisse aucune place à l’humain. Se ruinant la santé, elles trouvent leur force dans la solidarité syndicale et politique, dans l’exigence de nourrir sa famille. Elles continuent à utiliser la grève pour se faire entendre. Nous étions des centaines à défiler en mémoire de celles qui font la fierté de la ville de Douarnenez pour avoir montré une détermination sans faille face à un patronat s’enrichissant sur leur dos et qui méprisaient et méprisent encore aujourd’hui le travail des femmes parce qu’elles sont des femmes.

Les femmes ne connaissent pas le doux parfum de l’acquis : chaque jour est une conquête à mener et à préserver. Les luttes d’hier nourrissent celles d’aujourd’hui. Comment ne pas penser à la grève des ouvrières de Vertbaudet dans le Nord de la France ? Comment ne pas penser à la lutte des femmes de chambre des hôtels ? Avec le PCF nous soutiendrons toujours toutes les femmes en lutte pour leur apporter la force et la solidarité dont elles ont besoin pour faire face au patronat allié au patriarcat.

S. W.

Article publié dans CommunisteS, numéro 1021 du 4 décembre 2024.

 

Préparation de la conférence nationale – Assemblée générale des Communistes Finistériens le samedi 7 décembre de Quimerc’h à la MPT de Pont de Buis les Quimerc’h

Nous vous rappelons la tenue d’une Assemblée générale du Parti communiste finistérien le samedi 7 décembre de 9h30 à 17h à la Maison Pour Tous de Quimerc’h, sur la commune de Pont-de-Buis les Quimerc’h (mais au bourg du village de Quimerc’h près de l’église et sur la route principale).
Nous avions en début de semaine 55 participants inscrits et nous avons réservé le repas au traiteur pour 65 (kig-ha-farz + dessert cheese cake ou tarte aux pommes). Pour les camarades qui ne seraient pas déjà inscrits individuellement ou via leurs sections, merci d’envoyer un mail à la fédération pour vous inscrire: federation@29.pcf.fr
L’AG aura pour ordre du jour le débat sur l’ordre du jour de la conférence nationale qui aura lieu le 14 décembre au siège du PCF place du Colonel Fabien à Paris, en présence d’un peu moins de 500 délégués, dont 6 de la fédération du Finistère du PCF. 
Une deuxième AG départementale devrait être convoquée en février pour discuter davantage d’enjeux départementaux en même temps que de l’évolution de la situation politique et sociale.
Des débats riches ont déjà eu lieu dans les sections, les cellules, au Conseil Départemental du PCF et un certain nombre de contributions collectives (compte rendus d’AG de sections, de réponses aux questionnaires de  camarades dans les sections) et individuelles sont remontées des camarades finistériens et serviront de base à l’introduction de nos travaux avec un débat qui portera sur 3 questions principales posées dans le cadre de la conférence nationale:
– Notre lecture des dernières séquences électorales européennes et législatives pour le PCF et le pays et les enseignements et conclusions qu’on en tire.
– Comment faire reculer l’extrême-droite et les politiques capitalistes?
– Quelles campagnes prioritaires menées pour le Parti communiste et enjeu d’organisation pour répondre à ces défis?
Merci à tous les camarades qui ont déjà participé aux échanges et donné leur avis dans les sections par rapport à cette situation compliquée que l’on vit collectivement et qui nous amène tous à nous interroger sur nos moyens à disposition pour être plus efficaces et mieux entendus avec nos valeurs et le projet communiste  dans un monde devenu particulièrement dangereux, inégalitaire et brutal du fait de la domination des logiques capitalistes et impérialistes.

Communiqué du PCF Finistère – 5 décembre 2024 : Après la censure du gouvernement Barnier, toutes et tous mobilisé.e.s pour exiger un changement de politique!

(Une de L’Humanité, 5 décembre 2024: La débâcle)

Communiqué du PCF Finistère – 5 décembre 2024

Soyons très nombreux présents dans les manifestations de ce jeudi 5 décembre dans le Finistère pour défendre nos services publics, biens communs, et la fonction publique.

Pour dire halte au mépris des fonctionnaires, et stop à ces gouvernements de réaction qui réservent leurs coups à nos services publics et à leurs agents, nos collectivités locales, tandis qu’ils épargnent la finance et les grandes fortunes, les communistes finistériens appellent à faire front, usagers et agents, pour défendre et améliorer nos services publics.

Le gouvernement et le premier ministre ont été censuré ce mercredi 4 décembre. C’est leur marché de dupes avec le RN qui est en échec en même temps que l’approfondissement d’une politique néolibérale et inégalitaire qui n’a que trop duré depuis 7 ans. C’est la conséquence logique du choix irresponsable du président de la République et du Premier ministre de porter un budget contre le monde du travail et les catégories populaires. Nous formons le vœu que cela ouvre une nouvelle étape : la gestion du pays doit être assumée sur d’autres bases, par les forces républicaines et progressistes, appelées au sursaut. C’est du côté de la gauche, du côté du Nouveau Front populaire, que se trouvent les solutions.

Les forces du Nouveau front populaire et l’ensemble des forces de gauche ont la responsabilité de contribuer à une alternative politique qui s’appuie sur les exigences qui grandissent dans le pays en travaillant à la construction des convergences nécessaires avec les salariés et leurs organisations syndicales, le monde associatif et l’ensemble des forces vives du pays.

Après la censure, amplifions la mobilisation sociale pour un changement de politique !

Le PCF appelle les travailleurs et travailleuses, les étudiants, la jeunesse, les retraités, les élus locaux engagés pour le service public, à agir ensemble, à refuser la dictature des marchés financiers et à construire des rassemblements populaires et majoritaires pour gagner un changement de politique. Il appelle à participer massivement aux prochaines journées d’action syndicales : dès demain, le 5 décembre aux côtés des agents publics, le 11 décembre avec les cheminots, le 12 décembre avec les salariés mobilisés pour l’emploi.

Ensemble, mobilisons-nous pour battre la politique mise en œuvre au sommet de l’État par les forces de droite et d’extrême droite et gagner la mise en place d’un gouvernement capable de construire des majorités sur la base des propositions que le Nouveau front populaire a défendu pendant les élections législatives qu’il a gagnées. Dès maintenant, le PCF appelle à la prise de mesures d’urgence, fortes et indispensables, répondant aux attentes de nos concitoyens et concitoyennes :

– Abroger la réforme des retraites

– Augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité professionnelle femmes-hommes

– Un plan de pré-recrutement dans les services publics (santé, éducation, transports, sécurité, justice…)

– Un plan d’urgence pour l’emploi et le développement de l’industrie française et de l’agriculture

– Baisser de 30% le coût de l’énergie, geler les loyers et relancer les politiques climatiques

– Renouer avec une action diplomatique de la France pour la paix.

C’est le chemin que propose le Parti communiste français pour faire refluer la résignation et la division du monde du travail, combattre l’escroquerie de la politique du Rassemblement national, aboutir à la reconquête d’une majorité politique de transformation sociale et écologique.

Pour discuter de tous ces enjeux, faire le point sur les mobilisations et préparer notre conférence nationale du Parti communiste à 500 délégués le 14 décembre à Paris, les communistes finistériens tiendront une Assemblée générale le samedi 7 décembre à la MPT de Pont-de-Buis les Quimerc’h de 9h30 à 17h.

Brest, le 4 décembre 2024.

La fédération du Finistère du Parti communiste

Sur le stand du PCF Finistère à la fête de l’Humanité Bretagne 2024

 

Le stand du PCF Finistère de la fête de l’Humanité n’a pas désempli du week-end, du samedi 23 novembre 12h au dimanche 24 novembre 18h, pour cette 33e édition de la fête de l’Humanité Bretagne en 2024.

Il accueilli la nouvelle directrice de la fête de l’Humanité, Sofia Boutrih, accompagnée par la direction de l’Humanité, ainsi que Fabien Roussel et les dirigeants régionaux du Parti Communiste, et le chanteur Cali le samedi soir après son concert, ainsi que plusieurs centaines de convives.

Merci à tous nos militants présents sur la fête,  et qui tout particulièrement aux militants et bénévoles qui ont travaillé au stand, au chargement, au montage, à la cuisine, au service, aux caisses, à la plonge, au bar, au démontage, pour accueillir dans les meilleures conditions nos invités.

Grand merci donc à la trentaine de bénévoles du stand: Ronan Tanguy, Catherine Flageul, Alain Flageul, Michel Prigent, Roland Bagnis, Patrick Béguivin, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Jean-Philippe Le Deunf, Fabien Tudo Deler, Amaury Mathieu, Lionel Picart, Colette Le Noac’h, Sylvain Araldi, Marie-France Monery, Patricia Paulus, Marie-France Goussé, Denis Huet, Morgane Le Guyader et Yann, Yves Peuziat, Michel Pibouleau, Michel Lespagnol, l’autre Michel de Ploujean, Malou Corre, Thomas Therin, Philippe Van Acker , Daniel Ruffier, Isabelle, Bernard Jasserand, Patrick Gambache, etc, et les camarades bigoudens qui ont préparé et emmené le far, ceux de Morlaix qui ont chargé et déchargé le camion …

Au menu: Huîtres, crevettes, encornets à l’armoricaine, et pommes de terre grenailles et échalotes de Roscoff saucisses de Molène puis far maison du pays bigouden ou gâteau au chocolat maison – crème anglaise.

Merci à Denis Sellin pour le prêt de ses belles photos des ports du sud-Finistère qui ornaient le stand.

Nous avons tous eu pendant le week-end des pensées d’amitié pour notre ami et camarade Michel Tudo Deler actuellement hospitalisé et à qui nous souhaitons un rapide rétablissement.

Plus de photos à venir…

Non au budget Macron – Barnier. Faisons entendre les exigences du monde du travail pour le progrès et la paix !

Publié le 30 novembre 2024

Résolution du Conseil national du PCF – 30.11.2024

Avec l’élection de Trump aux États-Unis, et dans le contexte de la nouvelle étape majeure que connaît la crise mondiale du capitalisme, le monde entre dans un moment particulièrement dangereux de tensions aiguës, d’accélération des confrontations entre fractions du grand capital, de militarisation grandissante et de guerres.

En France, dans le même temps, la crise politique s’intensifie de jour en jour et voit les forces de droite et macroniste, soumises aux exigences du Rassemblement national, s’orienter vers des solutions brutales de régression sociale et d’étouffement de la démocratie, comme l’illustrent les débats parlementaires sur le projet de budget du gouvernement Barnier.

Partout, comme dans notre pays, le capital engage une offensive généralisée contre le monde du travail et de la création et les catégories populaires, afin de sauver ses profits à tout prix. Cela plonge le pays dans une crise renforcée qui ne cesse de s’approfondir. Il mobilise tous les pouvoirs dont il dispose et ses leviers idéologiques, agitant la dette publique comme un spectre alors qu’il s’en nourrit, s’appuyant notamment sur la pression qu’exercent sur notre pays les marchés financiers et leurs agences de notation, ainsi que la Commission européenne.

Michelin, Valeo, Auchan, Vencorex, ArcelorMittal… les annonces de plans de licenciements s’ajoutent à un nombre déjà record de faillites d’entreprises, le tout représentant plus de 300 000 emplois menacés. Il faut interdire ces licenciements boursiers et gagner un droit à des contre-propositions alternatives par les salarié·es et les populations, appuyés par une mobilisation du pôle public bancaire pour un crédit en faveur de ces contre-propositions.

La libéralisation toujours plus grande, telle la volonté du pouvoir de démanteler Fret SNCF, les accords de libre-échange, tel l’accord UE-Mercosur, doivent aussi être mis en échec tant ils aggraveraient encore la crise sociale et écologique par la concurrence généralisée avec des conséquences catastrophiques pour les peuples, le climat, l’agriculture et le vivant.

Les politiques impérialistes, la fuite en avant guerrière de leurs dirigeants, doivent cesser ! Ces politiques qui ont conduit à la guerre en Ukraine et aux massacres de masse à Gaza et au Liban, sont de véritables boucheries qui mobilisent des milliards en armements, toujours plus sophistiqués et destructeurs et font peser le risque d’un embrasement mondial.

Les grands pays capitalistes se sont unis pour refuser une mobilisation massive des financements mondiaux en faveur de la transition écologique, parce qu’elles protègent le monopole du dollar et la gouvernance du FMI au service de l’accumulation du capital.

Dans ce contexte, le PCF s’oppose au projet de budget 2025 porté par le gouvernement qui prévoit de faire encore davantage les poches de nos concitoyens et concitoyennes et de dégrader nos services publics. Nous dénonçons l’imposture du Rassemblement national qui, tout au long du débat budgétaire, se sera opposé à nos propositions en faveur des travailleurs, de la hausse des salaires au développement de la sécurité sociale.

Nous refusons la hausse des tarifs de l’électricité et des loyers, le gel des pensions, la suppression de milliers de postes d’enseignants et l’ensemble des coupes dans la culture et les dépenses publiques, notamment celles faites sur le dos des malades, avec un moindre remboursement des médicaments, d’autant plus au regard de la poursuite des exonérations qui privent la sécurité sociale de ressources.

Nous refusons l’appui aux profits par-dessus tout, au nom d’une « politique de l’offre », alors qu’ils démolissent l’offre productive en France, alors qu’il faut transformer les productions pour une tout autre offre qui doit s’appuyer avant tout sur les capacités des femmes et des hommes de notre pays, c’est à dire l’emploi, la formation, avec un investissement efficace.

Nous refusons également l’attaque sans précédent contre l’investissement public des villes et des villages, intercommunalités, départements, régions qui se mobilisent pour répondre aux besoins des populations et agissent pour la transition écologique.

Cela donne sa pleine actualité à notre campagne contre l’austérité, pour l’emploi et la formation dans l’industrie et les services publics. Nous entendons la déployer pleinement, en l’organisant dans l’ensemble du pays et dans la durée. Nous voulons ainsi redonner confiance aux forces du travail, aux catégories populaires, à la jeunesse, contribuer à changer le rapport des forces politiques en désignant l’adversaire – le capital – et en faisant monter la mobilisation autour de revendications politiques, ancrées dans les exigences concrètes de terrain, pour obtenir des victoires.

Nous amplifierons notre mobilisation partout en France aux côtés des salarié·es du privé dont l’emploi est menacé et de l’ensemble des agents publics de l’État, de l’hôpital public et des collectivités locales, aujourd’hui attaqués et méprisés par un ministre et un gouvernement, soutenus par le RN, qui ne leur permettent d’exercer leurs métiers et leurs missions au service de l’intérêt général et des populations de nos villes et villages partout en France.

Au-delà de la nécessaire censure du gouvernement Barnier qui porte ce programme de combat contre le monde du travail, le PCF appelle les travailleurs et travailleuses du privé et du public, les étudiants, la jeunesse, les retraités, à agir ensemble, à construire des rassemblements populaires et majoritaires pour gagner un changement de politique. Les forces du Nouveau front populaire et l’ensemble des forces de gauche ont la responsabilité de contribuer à cette mobilisation, en travaillant à la construction des convergences nécessaires avec les organisations syndicales, le monde associatif, les salarié·es, la jeunesse. Il s’agit de battre la politique mise en œuvre au sommet de l’État par les forces de droite et d’extrême-droite au service du capital et, de cette manière, de gagner le changement politique et social indispensable, d’ouvrir la voie à une alternative à la hauteur des attentes du pays.

Le président de la République porte une lourde responsabilité dans la situation d’instabilité politique dans laquelle se trouve notre pays. Il doit accepter le résultat des urnes. Les Français et les Françaises ne veulent plus de sa politique. Il doit nommer un gouvernement capable de construire des majorités sur la base des propositions que le Nouveau front populaire a défendu pendant les élections et capable de conjurer la crise économique, de répondre aux exigences populaires et de relever les défis sociaux, écologiques, économiques, politiques et internationaux qui sont devant nous.

Dès maintenant, le PCF appelle à la prise de mesures d’urgence, fortes et indispensables, répondant aux attentes de nos concitoyens et concitoyennes :

  1. Abroger la réforme des retraites,
  2. Augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité professionnelle femmes-hommes,
  3. Un plan de pré-recrutement dans les services publics (santé, éducation, transports, sécurité, justice…),
  4. Un plan d’urgence pour l’emploi et le développement de l’industrie française et de l’agriculture,
  5. Baisser de 30% le coût de l’énergie, geler les loyers et relancer les politiques climatiques,
  6. Renouer avec une action diplomatique de la France pour la paix.

Il propose les moyens politiques et financiers de mettre en œuvre ces mesures.

C’est le chemin que propose le Parti communiste français pour faire refluer la résignation et la division du monde du travail, combattre l’escroquerie de la politique du Rassemblement national, aboutir à la reconquête d’une majorité politique de transformation sociale et écologique.

La crise actuelle est le résultat de choix politiques et économiques du pouvoir et des actionnaires qui privilégient quoi qu’il en coûte le capital, les dividendes. Alors que la France souffre du chômage et des bas salaires, c’est bien à ce coût du capital, au coût de l’énergie et au coût de la guerre auxquels il faut s’attaquer pour mener une politique qui permette de répondre aux besoins sociaux et de relever le défi climatique. La France est aujourd’hui soumise à une véritable dictature des marchés financiers capitalistes qui s’exerce au détriment de l’investissement dans nos outils de production, l’emploi, la formation, les salaires. Cette dictature vise à empêcher toute alternative de gauche par la menace permanente d’une hausse des taux de financement sur les marchés. Ses dégâts atteignent un tel degré, dans le monde entier et particulièrement en Europe, qu’une seule issue s’impose : émanciper nos économies de leur dépendance envers les marchés financiers en imposant une autre utilisation de l’argent des banques et des banques centrales, au service du développement des capacités de tous les êtres humains, et non plus de la rentabilité du capital.

L’heure est en effet à initier des ruptures avec les logiques capitalistes.

Organisons une planification démocratique, décentralisée et l’appropriation sociale et collective de la production pour relever les défis sociaux et écologiques – énergie, climat, biodiversité – et garantir notre souveraineté énergétique et alimentaire.

Construisons un service public de l’énergie, nationalisé et démocratisé, pour garantir un mix énergétique décarboné à un prix accessible à tous. Initions un grand programme de construction de logements sociaux et de rénovation énergétique.

Agissons pour conquérir de nouveaux pouvoirs d’interventions des salarié·es. Face à la casse sociale organisée par les multinationales, les salarié·es et leurs représentant·es doivent pouvoir imposer leurs propositions alternatives, avec, pour permettre leur réalisation, un droit de tirage sur des crédits bancaires à faibles taux d’intérêt.

Cessons d’utiliser les 200 milliards d’aides publiques aux entreprises pour soutenir les profits. Ce sont de tout autres critères économiques, sociaux, écologiques qui doivent les guider ! Créons un pôle bancaire public pour orienter le crédit vers le développement de l’emploi, de la formation, des services publics, avec les investissements matériels nécessaires à ce développement.

Nous proposons également de créer un Fonds de développement pour les services publics et d’organiser les pré-recrutements nécessaires dès 2025 dans la santé, l’action sociale, l’éducation, la recherche, la justice, la police de proximité et de soutenir l’investissement public des collectivités locales. Dans une société en crise de sens, nous avons également besoin de politiques culturelles puissantes, d’une multiplicité de gestes de création et de représentation.

Nous appelons à l’action de la France pour stopper les guerres et construire des solutions diplomatiques en Ukraine pour l’avenir des peuples ukrainiens et russes ainsi qu’à Gaza avec la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. C’est le sens du lancement par l’OLP et le PCF d’une campagne large de solidarité à l’échelle européenne et française pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien.

Paris, le 30 novembre 2024

L’urgence de la solidarité avec Cuba: un appel relayé par le PCF Finistère

URGENCE SOLIDARITÉ CUBA

Depuis des dizaines d’années, notre parti entretien des liens étroits avec CUBA et soutient bien sûr la voie socialiste révolutionnaire du peuple Cubain.

CUBA est un pays pauvre des caraïbes, de 11 millions d’habitants mais qui applique une politique très sociale.

  • L’accès à la santé, à l’éducation, le sport, la culture, aux hautes études sans condition de ressources, sans discrimination.
  • Malgré de faibles ressources financières dues au blocus des Etats-Unis d’Amérique, ce pays a été capable de développer trois vaccins contre la Covid alors que la France a été dans l’incapacité dans produire un seul. Nombre de pays pauvres ont pu profiter de ces vaccins.
  • la solidarité sanitaire de Cuba n’est plus à démontrer, elle met de nombreux médecins à disposition des pays en difficulté.
  • Cuba, malgré tous ses problèmes économiques, est un pays qui respecte le mieux du monde le développement durable. Ce sont les institutions internationales qui le démontrent en croisant l’empreinte écologique avec l’indice du développement humain.

Depuis 62 ans CUBA subit l’embargo des Etats-Unis qui depuis le 3 Février 1962, s’est amplifié.

Cet embargo porte sur les moyens économiques, financiers nécessaires au peuple Cubain. Au fil des ans l’embargo s’est transformé en blocus par des lois extraterritoriales qui s’imposent aux états ayant des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique, notamment aux pays de l’Union Européenne.

Depuis son élection en 2021, TRUMP a mis CUBA sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme. Sa nouvelle élection en 2025 va encore accentuer les difficultés de vie des Cubains. Sa politique impérialiste veut par tous les moyens, renverser le régime socialiste, solidaire des cubains.

Outre ce contexte économique, l’état du réseau électrique cubain est défaillant eu égard au manque de carburant pour le faire fonctionner, à sa vétusté, ce qui provoque de nombreuses coupures d’électricité auxquelles il faut rajouter cette année, le passage de l’ouragan OSCAR ainsi qu’un tremblement de terre.

La situation de CUBA et de tous les cubains est dramatique :

  • Manque de certains médicaments, de matériel médical, pénurie alimentaire notamment de lait pour les enfants, de moyens matériels pour produire de l’énergie renouvelable, de produits d’hygiène etc…

Pour répondre à l’urgence de solidarité, le PCF, la CGT, des associations de solidarité ont organisé la 19éme rencontre de solidarité Européenne avec CUBA au siège de notre parti les 23 et 24 Novembre :305 délégué-es de 28 pays représentant 108 associations et organisations.

Cette conférence a décidé de mener la bataille, politique, idéologique pour une coopération économique et sociale, pour lutter contre le silence dont fait l’objet le blocus et contre la désinformation qui entoure CUBA et sa révolution.

Elle s’appuie entre autre, pour son aide matériel, sur CUBA CCOPERATION dont le président d’honneur est notre camarade André Chassaigne, auteur du livre « CUBA cette étoile dans la nuit »

Les dons financiers peuvent être adressés :

-Au siège de notre parti, 2, place du colonel Fabien 75019 Paris, chèque à l’ordre de ANF PCF avec au dos du chèque la mention CUBA.

-A l’association « CUBA COOPERATION FRANCE » 32 Rue de Lénine 94 200 Ivry sur Seine.

Chèque à l’ordre de Cuba Coopération France, en indiquant au dos du chèque ou sur le courrier, si vous le souhaitez, le choix de votre don, en ce moment l’association privilégie l’envoi de lait et les équipements d’énergie renouvelable.

La fédération du Finistère émet le souhait de réunir un groupe de travail motivé pour la création d’une association cuba coopération, rejoignant ainsi les 18 Fédérations de notre parti dont celle des côtes d’Armor.

Dans l’attente, nous appelons les camarades à s’inscrire dans cet appel à la solidarité avec Cuba. 

pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre notre camarade Christian Beaumanoir

Par mail : christian.beaumanoir@orange.fr

Pour le PCF Finistère, Christian Beaumanoir.

Publié le 27 novembre 2024

Ce weekend le PCF accueillait à son siège les 19e rencontres de solidarité européenne avec Cuba : 305 délégué·es de 28 pays représentant 108 associations et organisations.

À l’heure où le blocus n’a jamais été aussi violent, empêchant le pays d’avoir accès aux biens et produits de première nécessité, cette conférence co-organisée par les associations françaises de solidarité, le PCF et la CGT, est la plus grande initiative de solidarité avec Cuba depuis des années en France, la plus grande depuis des décennies au siège de notre parti. C’est donc avec une grande fierté que nous voyons notre organisation retrouver une place centrale dans la défense de Cuba, contre l’impérialisme états-unien.

Cette conférence nous oblige !

La bataille politique et idéologique, la coopération économique, solidaire et touristique, la communication pour lutter contre le silence dont fait l’objet le blocus et contre la désinformation qui entoure Cuba et sa Révolution sont autant de thèmes débattus ce weekend. Un mot d’ordre a irrigué l’ensemble de nos travaux : unité !

Unité dans les actions que nous pouvons mener à l’échelle européenne avec Cuba. Unité dans la campagne politique et les argumentaires juridiques que nous devons développer face au blocus. Unité y compris pour l’envoi de matériel comme celui du lait en poudre proposé par Cuba Coopération.

Le travail que nous avons entamé avec l’ensemble des associations de solidarité en France doit être prolongé au quotidien dans la campagne politique et de solidarité concrète avec Cuba. Le comité d’organisation de la conférence pourrait maintenant devenir un Comité de coordination de campagne pour Cuba en France.

À l’heure ou Donald Trump s’apprête à retourner à la Maison-Blanche, avec comme secrétaire d’État Marco Rubio, un anticastriste primaire, nous ne pouvons plus laisser les États-Unis décider de la politique étrangère de la France. Ensemble, nous pouvons forcer nos gouvernements à prendre leur responsabilité et mettre en échec l’obsession des États-Unis de détruire la révolution et le peuple cubains.

Viva Cuba Socialista ! Venceremos !
#CubaNoEstaSola #TumbaElBloqueo

Charlotte Balavoine, Vincent Govelet
et Rachel Ramadour 
pour la coordination de campagne du PCF.

Triste nouvelle – décès de notre camarade de Riec-sur-Belon Jean-Claude Corre

Nous avons appris cette semaine le décès de notre camarade Jean-Claude Corre, de Riec-sur-Belon, et de la section PCF de Moëlan, désormais intégrée à la section de Quimperlé.
Jean-Claude Corre qui a longtemps milité dans les Côtes d’Armor, à Ploufragan, était militant du PCF et du SNES-FSU. C’était un ancien professeur de l’enseignement technique et de mathématiques et il avait 87 ans.
Il était le frère de José Corre, notre camarade du Relecq-Kerhuon, décédé il y a quelques années.
Jean-Claude était encore très impliqué dans le suivi de l’actualité politique, l’expression publique pour répondre à ce qu’il percevait comme des oublis ou des travestissements de la réalité historique et politique, et nous envoyait régulièrement des courriers et des courriels pour nous faire part de ses analyses, ainsi qu’à un nombre conséquent de correspondants avec qui il partageait ses points de vue politique argumentés.
Il cherchait également à coller des affiches et distribuer des tracts pour faire vivre les idées du parti dans son secteur du sud-Finistère.
Il participait à tous les comités de soutien du PCF – tout dernièrement celui de la liste emmenée par Léon Deffontaines aux Européennes – et était un relais efficace pour les étoffer en contactant lui-même les camarades et sympathisants.
Il vendait également la vignette de nos fêtes de l’Humanité. Et venait régulièrement aux AG du PCF Finistère, aux Jeudis Rouges du PCF Pays de Quimperlé, aux réunions de section.
 Au nom du Parti communiste du Finistère, nous exprimons notre reconnaissance pour les décennies d’engagement de Jean-Claude, notre tristesse d’apprendre son décès et notre solidarité avec sa compagne, notre camarade Arlette Samson, son fils Sylvain, secrétaire de section du PCF dans les Côtes d’Armor (à Ploufragan), à toute sa famille, ses camarades et ses amis, dans ce moment douloureux.
Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère
***
Riec-sur-Bélon (29)Ploufragan (22)Saint-Brieuc (22)

Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Jean-Claude CORRE

survenu le mardi 26 novembre 2024, à l’âge de 87 ans.
De la part de :
Arlette, sa compagne;
Sylvain, son fils et Marcelle;
Maëva, Clara, ses petites-filles;
Cathy, Valérie, Lionel,
et toute sa famille.
Pensées pour Nadia, sa fille.
Un dernier hommage lui sera rendu le lundi 2 décembre à 12h au centre funéraire de Kerlétu à Lorient

La fête de l’Humanité Bretagne accueille Fabien Roussel et des milliers de participants

Publié le 27 novembre 2024

La 33e édition de la Fête de l’Humanité Bretagne, au parc des expositions de Lorient à Lanester, a réuni 5 000 personnes sur 2 jours, les samedi 23 et dimanche 24 novembre.

Des débats au cœur de l’actualité politique et sociale ont eu lieu tout le week-end : sur la résistance des Ehpad publics avec Xavier Compain et Philippe Jumeau ; sur la santé et la défense des hôpitaux et maternités de proximité, le combat pour pouvoir faire appel aux médecins cubains, avec l’atelier citoyen santé, et Jean-Marc Durand, un débat sur la sécurité sociale de l’alimentation ; la Palestine et la solidarité des villes jumelées avec les camps de réfugiés palestiniens avec l’AJPF ; sur l’agriculture et le « modèle agricole breton » avec Jonathan Dubrulle, responsable de la commission Agriculture, pêche, forêt du Parti communiste ; sur le plan climat du PCF avec Amar Bellal, responsable de la commission Écologie ; et sur les enjeux actuels du Nouveau Front populaire, avec quatre parlementaires bretons des principaux partis composant le NFP, dont Gérard Lahellec, sénateur communiste des Côtes-d’Armor.

Après la visite de Sofia Boutrih, nouvelle directrice de la Fête de l’Humanité, et de la direction de l’Humanité, un très beau concert de Cali le samedi soir et une soirée très festive, c’est Fabien Roussel qui a été l’invité vedette du dimanche. Il a d’abord effectué, avec les dirigeants du Parti communiste en Bretagne, une visite de nombreux stands, rencontrant des militants du comité Armor Cuba Coopération, de l’AFPS, des militants de l’auto-détermination du Sahara occidental, de l’association « Avec les grecs », de SOS Méditerranée, des militants communistes turcs et kurdes, les dirigeants de la CGT et d’autres syndicalistes présents sur la fête, ainsi que des centaines de camarades avec qui Fabien a pu échanger quelques mots, des sourires, et beaucoup de chaleur humaine, cinq ans après sa dernière venue à la Fête de l’Humanité Bretagne.

Puis il a passé une heure trente d’une rencontre très appréciée et fraternelle avec les syndicalistes et ouvriers de Michelin et de la Fonderie de Bretagne, qui travaille essentiellement pour Renault, mais aussi des syndicalistes des services publics. Tapant du poing sur la table par rapport au manque d’honnêteté des patrons de Michelin et sa stratégie de délocalisation en Pologne et Roumanie avec l’aide de l’argent public du CICE, Fabien Roussel a marqué les esprits et fait les gros titres de la presse régionale, Ouest-France et Télégramme, qui ont salué son écoute des ouvriers. « Enfin quelqu’un qui nous entend », a salué le délégué syndical de Michelin à Vannes, où près de 300 emplois sont sur la sellette : « Quand on touche 28 milliards de profits, comment peut-on choisir de fermer et laisser les travailleurs sur le carreau ? »

Fabien Roussel, après le discours de la présidente de la Fête de l’Huma Bretagne Catherine Quéric, a pu défendre le principe de l’interdiction des licenciements boursiers, des luttes contre les délocalisations liées à la course aux profits financiers maximums pour servir les actionnaires, et du contrôle des aides publiques aux entreprises et de leur remboursement quand elles ne profitent pas à l’emploi et à l’activité productive, comme aux travailleurs.

Mots d’ordre qui ont aussi émaillé son discours sur la grande scène à 16 h le dimanche, un meeting centré sur le travail, la lutte contre l’exploitation capitaliste, pour la défense de l’industrie et des services publics, pour la paix et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à être protégés de l’oppression coloniale, en Palestine, pour les Kurdes et les Sahraouis, et en Ukraine où la France et l’Europe doivent construire les voies d’une négociation et d’une paix rapide pour mettre fin à un conflit barbare qui a déjà fait des centaines de milliers de morts plutôt que d’entretenir l’escalade guerrière.

La fête s’est magnifiquement terminée avec le cabaret chanté de la joyeuse troupe des Goguettes, tandis que Cédric Villani faisait un carton à l’espace culture et à sa dédicace, l’espace librairie ayant été pris d’assaut cette année.

Carrefour de la gauche bretonne, des associations solidaires et internationalistes, des forces vives du syndicalisme, de la culture, du cinéma et des musiques dans leur diversité, cette Fête de l’Humanité Bretagne, qui a débuté par une formation du Cidefe sur la gratuité des transports, fut décidément un très bon cru, avec de nombreuses adhésions au Parti communiste pour couronner le tout.

Ismaël Dupont
membre du CN

Article publié dans CommunisteS, numéro 1020 du 27 novembre 2024

Après la tempête Ciaran, note sur le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Après la tempête Ciaran, note sur le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Il y a 1 an, du 1er au 2 novembre 2023, la tempête Ciaran a entrainé des coupures d’alimentation électrique pour 280 000 usagers (50% des clients).

Des milliers d’usagers sont restés de 5 à 14 jours sans électricité, sans lumière, sans chauffage.

Cette tempête a révélé la vulnérabilité de notre réseau Basse Tension constitué de 2953 Kms de fils nus représentant encore 19,7% du réseau BT. Ils sont générateurs d’incidents du fait de leur caractère non isolé et de leur vétusté (âge moyen de 56 ans). Malgré la situation géographique du Finistère, très exposé aux aléas climatiques, ils sont 2,5 fois plus présents que sur le réseau national.

L’objectif de résorption complète que se fixe Enedis à l’horizon 2050 n’est pas à la hauteur des enjeux, ces fils nus BT doivent être éradiqués au plus vite et remplacés par du câble torsadé isolé aérien, beaucoup plus fiable.

Tous les travaux de canalisations par un concessionnaire (eau, gaz, électricité, téléphonie) doivent comprendre la pose de fourreaux en réservation pour préparer les passages en souterrain à moindre coût.

Des investissements importants doivent donc être engagés par Enedis pour assurer un service public de qualité en renforçant les réseaux électriques du Finistère.

Le réseau de moyenne tension HTA encore majoritairement aérien doit aussi être l’objet d’une forte campagne d’enfouissement, car là encore le Finistère est en dessous du taux national d’enfouissement HTA.

La tempête Ciaran a aussi révélé les difficultés engendrées par la fermeture en 2021 des 3 agences d’exploitation Enedis de proximité, Douarnenez, Pont l’Abbé et Quimperlé.

Complémentaires à la base Enedis de Quimper, ces 3 agences étaient des points d’appui bien implantés sur le territoire pour intervenir au plus vite dans notre péninsule bretonne sur un réseau essentiellement aérien où nous faisons souvent face à des événements climatiques violents. Elles permettaient de disposer à plusieurs endroits d’un camion poids lourd nacelle, de fourgons et de véhicules légers pour assurer l’astreinte et d’un magasin avec tout le matériel électrique nécessaire, qui n’était pas seulement utilisé par le personnel de l’agence mais aussi par les agents Enedis de passage.

Mettre en sécurité, réparer rapidement, rénover et développer les réseaux, nécessitent d’avoir une grande proximité et une parfaite connaissance du terrain. Assurer l’astreinte en dehors des heures ouvrables de jour comme de nuit, implique aussi que l’on habite près de sa zone de travail.

Les conséquences de ces fermetures pour la base Enedis de Quimper sont très fortes.

Celle-ci doit aujourd’hui assurer l’alimentation d’un territoire de 93 communes sans les 3 agences de proximité. C’est le plus étendu de la Direction Régionale Enedis Bretagne,115 km d’Ouest en Est, 50 km du Nord au Sud

Il recouvre une large partie de la Cornouaille, dont les communes de QBO. Les allongements de temps de déplacement entravent la capacité de réaction de la structure qui se retrouve privée des moyens humains et matériels rapidement accessibles. Dans ce contexte, les temps de coupure et les délais d’intervention pour les usagers durant et après la tempête ne peuvent que s’allonger.

L’obligation de revenir systématiquement à la base Enedis de Quimper pour récupérer le matériel nécessaire au dépannage a objectivement compliqué les opérations et allongé les temps de coupure durant la tempête.

Le vœu adopté par le Conseil Communautaire de QBO le 17 juin 202, sur proposition des élus communistes, conserve aujourd’hui toute sa force. *

Nous avons besoin de la présence des structures opérationnelles d’exploitation Enedis de proximité. Elles doivent être reconstruites et dotées des moyens nécessaires à une bonne qualité de service public.

Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier à Quimper, membre du Conseil Départemental du PCF Finistère et de la commission énergie du PCF

*Vœu adopté le 17 juin 2021 ; 

Les élus du conseil communautaire de QBO réunis en séance le 17 juin 2021, demandent au directeur territorial d’Enedis le maintien des agences d’exploitation de Douarnenez, Pont l’Abbé et de Quimperlé en leur donnant les moyens humains et matériels nécessaire au service public de l’électricité.

Déclaration commune de solidarité OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et le Parti communiste français

Déclaration commune de solidarité OLP-PCF

Publié le 29 novembre 2024

Le peuple palestinien subit la plus grande catastrophe de son histoire. Le gouvernement israélien d’extrême droite veut détruire tout espoir d’émancipation du peuple palestinien. Les massacres de masse, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, le génocide, dont il est coupable ont été condamnés par la Cour Internationale de Justice et ont donné lieu à l’émission de mandats d’arrêt de la part de la Cour Pénale Internationale. Nous dénonçons également la politique d’épuration ethnique de l’armée et des colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupées.

Nous réaffirmons le droit inaliénable du peuple palestinien à la réalisation de ses droits légitimes nationaux, en toute indépendance, en application du droit des peuples à l’autodétermination, et à vivre en paix et en sécurité, dans le cadre d’un État souverain et démocratique, aux côtés du peuple israélien. Seule une solution politique et l’application du droit international permettra une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Nous exigeons donc, en application des résolutions de l’ONU :

  • Un cessez-le-feu immédiat et permanent pour l’ensemble de la région
  • La mise en jugement des criminels de guerre en application de l’arrêt de la CPI
  • La protection du peuple palestinien contre les attaques de l’armée et des colons israéliens
  • La reconnaissance par la France et l’Union Européenne de l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale
  • La libération des prisonniers politiques palestiniens et des otages israéliens
  • Le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et la fin de l’occupation
  • La levée du blocus de Gaza
  • L’exercice du droit au retour des réfugiés.

Telle est la voie pour établir une relation pacifique entre les peuples palestinien et israélien.

Nous demandons à l’UE et à la France de condamner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par le gouvernement israélien. Elles doivent faire appliquer les arrêts de la CPI. Nous appelons à la suspension de l’accord de libre-échange UE-Israël tant que l’État d’Israël ne se plie pas au droit international, et à la fin immédiate de toute livraison d’armes, de matériel militaire et de la coopération militaire entre les pays européens et l’État d’Israël.

Alors que l’extrême droite israélienne a annoncé l’annexion unilatérale et illégale d’une partie de la Cisjordanie pour 2025, qui s’ajouterait à l’annexion illégale de Jérusalem-Est, il y a urgence à agir !

En cette Journée internationale de solidarité envers le peuple palestinien, le PCF et l’OLP annoncent donc s’engager dans la construction d’une campagne large de solidarité à l’échelle européenne et française pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien.

Ramallah et Paris, 29 novembre 2024
Parti Communiste Français
Organisation de Libération de la Palestine


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Je signe la pétition pour la reconnaissance de l’État de Palestine

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024

 

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024
Le parti politique « Les Républicains » du Finistère met en demeure le PCF, en tant que parti composante du Nouveau front populaire, de sortir d’une prétendue « ambiguïté » vis-à-vis des positions de la France Insoumise à l’Assemblée Nationale sur la suppression du délit d’apologie du terrorisme, utilisé à des fins politiciennes, d’amalgame et de restriction de la liberté d’expression politique sur des sujets internationaux.
La fédération du Finistère du Parti communiste leur répond que leur communiqué vise essentiellement à aller dans le sens de la diabolisation de la FI, particulièrement forte et malhonnête depuis octobre 2023, sous prétexte que la FI, comme le Parti communiste, condamne vigoureusement le génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie, et défend le droit à l’existence et à la protection contre la colonisation illégale, les crimes de l’occupation militaire, l’apartheid dont est victime le peuple palestinien de la part de l’Etat d’Israël, dirigé par une coalition d’extrême-droite.
A l’inverse, les députés Républicains à l’Assemblée Nationale soutiennent Israël et ont fait souvent de ses méthodes de « gestion du terrorisme » (en réalité de la lutte des Palestiniens contre l’occupation) un modèle pour la France. Ils font partie de la grande alliance des réactionnaires et des partis de droite et d’extrême-droite avec le régime de Netanyahou.
Ils sont de plus très mal placés pour nous donner des leçons de défense de la République. Leur secrétaire national Eric Ciotti n’a t-il pas rejoint le Rassemblement National au moment le plus grave et menaçant pour notre pays, en juin dernier, quand l’extrême-droite menaçait de conquérir une majorité et d’arriver au gouvernement suite au résultat des européennes et à la dissolution? Le premier ministre Barnier, membre des Républicains, ne gouverne t-il pas avec la complicité et les votes des députés d’extrême-droite pour empêcher que la gauche puisse gouverner le pays, même arrivée en tête des élections législatives en juillet? Les Républicains ne font-ils pas de la surenchère avec le RN pour détruire le droit d’asile, nourrir les fantasmes contre une immigration qui remettrait soi-disant en cause l’identité nationale et la sécurité, ou encore pour défendre l’école privée encore et toujours contre le principe de promotion de la laïcité?
Pour ce qui est des communistes, nous sommes partisans d’une République sociale, laïque, et féministe, qui correspond à l’idéal républicain porté par la gauche, de la Commune de Paris à Jean Jaurès. Nous sommes aussi anticolonialistes et partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous n’avons aucune sympathie pour toute forme d’islamisme ou d’autre extrémisme politique voulant faire d’une religion une norme politique et installer un régime théocratique contre les libertés individuelles et l’égalité et la souveraineté des citoyens.
Nous avons condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sans ambiguïté et sommes pour une solution à deux états dans la Paix reconnaissant au peuple palestinien, comme au peuple israélien, leur droit à l’existence dans les frontières de 1967, conformément au droit international.
Par contre, nous dénonçons aussi l’abus de l’usage de l’expression et de l’accusation d' »apologie du terrorisme » pour essayer d’intimider des opposants politiques, qui soutiennent les droits du peuple palestinien. Nous défendons l’État de droit, pas l’intimidation des opposants politiques par un gouvernement qui aujourd’hui avec Macron voudrait assurer une immunité à Netanyahou, contre lequel le tribunal pénal international a requis un mandat d’arrêt pour organisation d’un crime de génocide et crimes contre l’humanité.
Le PCF Finistère – 29 novembre 2024
***
Pour mémoire; Articles parus dans la presse (Ouest-France et Le Télégramme) le 27 novembre 2024
Délit d’apologie du terrorisme : « la gauche finistérienne doit sortir de l’ambiguïté »
Dans un communiqué de presse, le groupe Les Républicains du Finistère dénonce la position de La France insoumise qui souhaite « supprimer le délit d’apologie du terrorisme ». Le groupe presse « les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté ».
Pierre Garrec est président du groupe Les Républicains du Finistère.
Publié le 27/11/2024 Ouest-France
Le groupe Les Républicains du Finistère – présidé par Pierre Garec – s’est fendu d’un communiqué de presse, fustigeant la position de La France insoumise (LFI) concernant le délit d’apologie du terrorisme.
« Fragiliser notre arsenal pénal »
« Alors que les actes antisémites sont en très forte augmentation, comme jamais depuis 80 ans, et que la pression du terrorisme islamiste s’accentue sur la France dans le contexte du conflit israélo-palestinien, les Républicains du Finistère apportent leur soutien au ministre de l’intérieur Bruno Retailleau dans son rejet catégorique de la proposition de loi de La France insoumise (LFI) visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme. »
Le groupe finistérien poursuit : « Au moment où trois parlementaires LFI font actuellement l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre état de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques. »
« À ce titre, et face au silence assourdissant de leurs dirigeants nationaux qui traduit l’emprise et l’hégémonie de LFI au sein du NFP, nous pressons les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste. »
« Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser. »
***
Pour Les Républicains du Finistère, « le PS, les Écologistes et le PC doivent sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI »
Le 27 novembre 2024 Le Télégramme
Après la polémique sur la proposition de loi de La France Insoumise visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme, les Républicains du Finistère demandent à la gauche finistérienne « de sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI ».
Félix Briant, secrétaire départemental des Républicains, cosigne ce communiqué avec le président départemental Pierre Garrec.
« Au moment où trois parlementaires LFI font l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre État de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques », dénoncent Les Républicains du Finistère dans un communiqué.
Dans ce même texte, ils pressent les fédérations du Finistère des autres partis membres de la coalition du Nouveau front populaire (PS, Les Écologistes, le PCF) « de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste ».
Et de s’interroger : « Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser ».

Photos de la vente solidaire de légumes du PCF Morlaix ce samedi 30 novembre 2024

Vente solidaire de légumes à Bakounine avec les militants et sympathisants du PCF Morlaix.

Après être allés la veille chez l’agriculteur chercher les légumes, nous étions 8 camarades et sympathisants du PCF à tenir boutique dans le quartier de la Boissière pour une vente de légumes frais de saison à prix doux et coûtant de 9h45 jusqu’à 12h30 ce samedi 30 novembre et tous les légumes (+300 kg) sont partis!!!

Nous reviendrons dans un mois, au début du mois de janvier, pour une nouvelle vente solidaire de légumes de saison de Roscoff et Plougoulm.

Payer cher pour manger sain n’est pas une fatalité – Vente solidaires de légumes avec le PCF Morlaix (Le Télégramme, 27 novembre)

30 novembre, on fête les 100 ans de la grande grève des sardinières à Douarnenez – Mobilisation à Douarnenez à l’appel de la CGT avec la JC et le PCF et d’autres composantes du nouveau front populaire et de la gauche

Nos camarades du PCF et de la JC ont manifesté à Douarnenez avec la CGT et toute la gauche pour commémorer les 100 ans de la révolte des sardinières et de leur victoire, avec les membres de la commission féminisme nationale du PCF avec Gladys Grelaud, Shirley Wirden, Elsa Siffert, Sigrid Gérardin pour la commémoration du centenaire de la grève victorieuse des sardinières de Douarnenez.

La commission féministe du Parti communiste communiste a également organisé des rencontres avec des femmes syndicalistes à Brest et Douarnenez.

Une mémoire des sardinières qui résonne avec les conditions de travail inacceptables que vivent les ouvrières encore aujourd’hui. Les femmes ne connaissent pas le doux parfum de l’acquis: chaque jour est une conquête à mener et à préserver. Les luttes d’hier nourrissent celles de demain.

Nous porterons la mémoire des sardinières qui ont fait la grève durant 7 semaines pour obtenir une augmentation de salaire et le respect du droit du travail, nous soutiendrons toutes les femmes en lutte pour leur apporter la force et la solidarité dont elles ont besoin pour faire face au patronat allié au patriarcat.

Le soir les Jeunesses Communistes organisaient un concert dans un bar du port de Douarnenez dans le cadre de cette journée de commémoration.

Photos Marion Frances, Michel Lespagnol, Shirley Wirden, Gladys Grelaud

Lire aussi:

A Douarnenez, on célèbre les 100 ans de la grève des sardinières

 

Toutes et tous à la fête de l’Humanité Bretagne les samedi 23 et dimanche 24 novembre à Lanester

Toutes et tous à la fête de l’Humanité Bretagne le week-end prochain.

La fête de l’Humanité Bretagne commence samedi prochain à Lanester au parc des Expositions du pays de Lorient.

Contact pour achat des vignettes : à la Fédération du Parti communiste à Brest ou bien au 06 20 90 10 52
Samedi 23 novembre:
Le samedi matin il y aura une formation d’élus sur la gratuité des transports animée entre autre par Roger Héré, premier adjoint communiste de Plouigneau et vice-président transport de Morlaix-Communauté. Puis  à 13h45, un débat sur le « modèle agricole » breton avec Arnaud Lecuyer, vice-président de la région Bretagne, Jonathan Dubrulle, responsable de la commission agriculture du PCF, Damien Girard, député les écologistes – NFP du Morbihan. A 15h: une table ronde sur les EHPAD publics en présence de Xavier Compain, maire de Plouha et initiateur du mouvement EHPAD publics en résistance. A 16h une présentation du plan climat du PCF « empreinte 2050 » par Amar Bellal, responsable de la commission Ecologie du Parti. Et à 18h, un débat sur « La sécurité sociale de l’alimentation ».
Le concert de Cali sera à 20h. Il avait fait un concert extraordinaire en 2017 à la fête de l’Humanité Bretagne.
Et le dimanche 24 novembre:
à 11h, Agora: l’atelier citoyen santé Bretagne avec Christiane Caro, Gaël Roblin, Jean-Luc Malestras, Jean-Marc Durand (Hôpital, santé: la force des alternatives, les propositions immédiates, les médecins cubains).
Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, arrivera sur la fête à 12h et mangera sur le stand du Finistère du PCF.
De 14h à 15h30 il rencontrera des syndicalistes sur la fête de l’Huma Bretagne.
A 13h45, débat sur le « nouveau front populaire » et ses défis avec des parlementaires  LFI, Les écologistes, PCF, PS de Bretagne et un élu UDB.
Dimanche à 16h aura lieu le meeting avec Fabien Roussel.
Des milliers de participants sont attendus.
Le Finistère aura son stand comme chaque année avec le restaurant (huîtres, crevettes, saucisses de molène – pommes de terre grenailles, et encornets à l’armoricaine – pommes de terre grenaille, fromages, desserts: fars, gâteaux) et le bar.
Pour s’inscrire comme bénévole, pour donner un coup de main, ou pour un co-voiturage: federation@29.pcf.fr

La Fête de L’Huma Bretagne rempile pour une 33e édition à Lanester – Le Télégramme, 1er novembre 2024

La Fête de L’Huma Bretagne rempile pour une 33e édition à Lanester

Par Hélène Bielak

Concerts, conférences, expos, films… La 33e édition de la Fête de L’Humanité en Bretagne se tiendra à Lanester, les 23 et 24 novembre.

C’est la petite sœur de la grande. La Fête de L’Huma version bretonne revient cette année au parc des expositions de Lanester, près de Lorient, pour une 33e édition, les 23 et 24 novembre. « C’est le grand rassemblement de la gauche de Bretagne », rappelle Catherine Quéric, conseillère départementale et présidente de l’association Fête de L’Humanité Bretagne. En clin d’œil à la formation, cet été, du Nouveau Front populaire (NFP), les organisateurs ont choisi de mettre sur leur affiche des militants du Front populaire de 1936, poings levés.

Cali et Les Goguettes en tête d’affiche

Sur scène, six groupes sont programmés, dont deux têtes d’affiche : le chanteur Cali et les Goguettes, le groupe qui s’est fait connaître sur YouTube, pendant le confinement, avec ses reprises parodiques de tubes de variété française. Trois groupes lorientais seront également de la partie le samedi soir : Sub Dub Connexion, DJ Moff et Dinky funky. Enfin, la Cie Soleil de Nuit proposera, dimanche après-midi, un cabaret lyrique.

Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, participera au meeting, à 16 h 30, dimanche. En amont, plusieurs débats sont organisés pendant le week-end, sur l’alimentation, le NFP, le modèle agricole breton, la santé, etc. Des personnalités politiques de gauche y participeront, dont le député lorientais Les Écologistes Damien Girard, le conseiller régional UDB Gaël Briant ou encore le sénateur costarmoricain PCF Gérard Lahellec. Tout le week-end, des expositions et documentaires sont également proposés.

Pratique

33e édition de la Fête de L’Humanité Bretagne les 23 et 24 novembre au parc des expositions de Lorient agglomération, à Lanester. Tarifs en prévente : 20 € pour le pass 2 jours, 14 € le pass journée, 10 € tarif solidaire (étudiants, minima sociaux). Gratuit pour les moins de 18 ans. Réservations sur HelloAsso, Leclerc, Fnac.

Rassembler « la Bretagne des bourgs » et « la Bretagne des tours » – Tribune de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, dans le Télégramme du 13 novembre 2024

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement – Communiqué du PCF Finistère, 17 novembre 2024

Les locaux du Parti Communiste à Brest (fédération du Finistère et section de Brest) victimes de dégradations répétées et d’un véritable harcèlement

Communiqué de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français

Depuis le mois d’août, les locaux du Parti communiste à Brest, au 5 rue Henri Moreau et au 6 rue André Berger, dans la rue perpendiculaire, sont victimes de dégradations répétées avec des injections de colle dans nos serrures de porte d’entrée qui obligent à chaque fois à changer nos serrures sur deux portes d’entrée avec un professionnel pour pouvoir entrer dans nos locaux et vaquer à nos occupations politiques.

Cela s’est produit la dernière fois le vendredi 15 novembre au soir, mais aussi le samedi 9 novembre, le samedi 2 ou le dimanche 3 novembre, le samedi 26 octobre, et deux fois à la fin du mois d’août. Soit 4 fois en un mois, chaque semaine, et 6 fois depuis 3 mois.

A chaque fois, nous avons au moins 300€ de préjudice, non pris en charge par notre assurance, pour changer nos serrures, nos clefs, etc. Et cela occupe le temps et l’énergie de nos bénévoles et de notre salariée.

Nous savons que nous n’avons pas que des amis, et c’est normal que nos idées dérangent certains car elles contredisent le vent fasciste, réactionnaire et xénophobe que certains groupes veulent faire souffler.

Nous avons porté plainte et signalé ces dommages à la police de Brest qui s’est montré coopérative et très professionnelle. Nous l’en remercions.

Nos locaux à Brest ont déjà été victimes à une dizaine de reprises depuis 4 ans de dégradations : croix gammées peintes sur notre vitrine, inscriptions insultantes, racistes et antisémites, anticommunistes autocollants d’extrême-droite, affiches décollées de force avec intrusion intempestive dans nos locaux de militants d’extrême-droite, etc.

Collectivement, il faut que nous réagissions face à cette dégradation du climat politique dans notre région qui menace notre vie démocratique et ne correspond pas à la tendance dominante des débats politiques en Bretagne et dans le Finistère, qui permet d’exprimer des désaccords et des contradictions sans violence et dans le respect des femmes et des hommes. 

Il faut que nous rappelions que les partis politiques sont essentiels pour faire vivre notre démocratie, nos institutions, nos collectivités locales, et qu’ils visent à représenter les citoyens et porter leur voix en faveur de l’intérêt commun, chacun avec leurs idées propres héritées d’une histoire sociale dont nous sommes tributaires. 

Rappelons aussi que les moyens du Parti communiste à travers ses locaux – nombreux dans le Finistère comme partout en France – sont le fruit du reversement d’indemnités de ses élus (qui ne s’enrichissent pas avec leur mandat) et des cotisations et dons de ses adhérents, très nombreux, et motivés avant tout par un idéal de paix, de fraternité humaine, de justice sociale et climatique, de redistribution des richesses.

Nos locaux sont aussi le bien et l’outil de la défense des intérêts des travailleurs et des exploités, des plus démunis.

Nous n’acceptons pas la violence politique, les dégradations de locaux politiques, les attaques verbales ou physiques contre les élus, et nous demandons à ce que harcèlement contre notre parti, à l’origine d’un grand nombre des conquêtes sociales en France, cessent immédiatement. 

Nous demandons à la police, à la préfecture et aux services de l’État, et aux citoyens qui pourraient être témoin de ces méfaits, de nous aider à ne plus être victimes à l’avenir de ces dégradations et malveillances qui pourrissent notre vie politique.

La fédération du Finistère  du Parti communiste français, 17.11.2024

Municipales à Brest: Eric Guellec, président du groupe communiste, pour l’union la plus large possible (Le Télégramme, 9 octobre 2024)

Mobilisation générale pour l’hôpital de Carhaix le samedi 12 octobre à 11h30 (Communiqué du PCF Finistère)

La Fédération du Finistère du PCF appelle, tout comme la section communiste de Carhaix-Huelgoat, les citoyens et l’ensemble de la population à se mobiliser très largement samedi 12 octobre à 11h pour défendre l’hôpital de Carhaix et l’hôpital public en général, notamment les hôpitaux de proximité dans leur polyvalence de services.

Depuis plus d’un an, les urgences de l’hôpital de Carhaix sont régulées, pour ne pas dire quasiment fermées.

L’hôpital de Carhaix n’est pas le seul dans ce cas. Partout en France cela devient la règle. L’attaque orchestrée depuis de nombreuses années contre nos services publics, dont notre service de santé, résulte d’une volonté politique néolibérale, de casse des services publics au profit du privé.

Les orientations du gouvernement Barnier, violemment austéritaires et capitalistes, risquent d’aggraver encore la qualité de l’accès à la santé et à l’hôpital public pour les citoyens, et ceci malgré le dévouement et le professionnalisme des soignants, soulignés par tous.

Le 12 octobre les communistes seront présents au rassemblement pour défendre nos hôpitaux et notre service public de santé. Le problème est national et pas seulement régional.

La gestion du service public de la santé est un domaine régalien du gouvernement. Demander à la Région de le gérer n’est donc pas la solution. L’État doit mettre les moyens indispensables, partout, dans tous les territoires, afin d’assurer à toutes et à tous la prise en charge nécessaire à une bonne qualité de soins.

La santé, c’est également les EHPAD publics et à but non lucratifs en grave situation de déficit du fait d’un sous-financement par l’État du champ du vieillissement et de manques de ressources de sécurité sociale pour la perte d’autonomie. Notre camarade Xavier COMPAIN, maire de Plouha, est à l’origine avec d’autres élus costarmoricains et finistériens du mouvement de colère des maires, sur le déficit des établissements.

Après la manifestation les communistes et leurs sympathisants se retrouveront pour un banquet des jours heureux déjà prévu à 13h aux Halles de Carhaix, place des Droits de l’Homme. Il y a déjà 80 réservations et les réservations sont closes pour le repas. Mona Jaouen et Gilles Grall assureront la partie musicale.

Vente solidaire de fruits et légumes au Voaz Glaz Landerneau le 5 octobre avec la cellulle de Landerneau du PCF

Vente solidaire de ce matin plus de 100 kilos de légumes partis!
Au Voaz Glaz à Landerneau
Merci à notre agriculteur bio du Nord Finistère!
Et sinon, en bas @MichelBarnier , les travailleurs, les retraités disent qu’ils n’ont pas de trou supplémentaire à la ceinture
Avec Aline, Christian, Jean-René, Patrick, Gladys …

Prochain Jeudi Rouge du PCF Pays de Quimperlé le 17 octobre 2024 à Moëlan, à l’Ellipse/ Brigneau, avec Alain Guichard:  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »

Nos désormais traditionnels JEUDIS ROUGES reprendront le 17 octobre 2024 avec Alain Guichard, grand fiscaliste devant l’éternel comme on dit et qui nous détaillera les ressorts économico-politiques des politiques fiscales et s’interrogera avec nous sur  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »

Mais attention!

Nos JEUDIS ROUGES se tiendront à Moelan pour le dernier trimestre de l’année 2024, salle Brigneau à l’Ellipse .

Le quartier de Coat Kaer  où la ville de Quimperlé met à notre disposition la salle Isole sera inaccessible jusque la fin de l’année en cours. Et cerise sur le gâteaux, rien que pour nous ou presque, l’ascenseur sera entièrement rénové . Mais la salle que utilisions servira de base chantier.

Donc nous retrouverons la salle Isole au mois de janvier 2025

A vous retrouver à Moëlan !

 

Morgan Large invitée du mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 15 octobre 2024, 18h, 2 petite rue de Callac à Morlaix

Calendrier du PCF Finistère: octobre – novembre – décembre 2024

CALENDRIER PCF 29
Le samedi 5 et dimanche 6 octobre a lieu la formation de base des nouveaux adhérents à Brest (37 nouveaux adhérents déjà cette année 2024 au mois d’octobre) rue Berger, avec des formateurs nationaux et Erwan Rivoalan à la coordination.
Le samedi 12 octobre, c’est le Banquet des Jours heureux du PCF Carhaix-Huelgoat aux Halles de Carhaix, à 13h.
Apéritif suivi d’un repas (Couscous-Fromage-Dessert)-(Possibilité Végétarien)- Claude Couamme accompagné à la guitare par Dominique Robineau (interprète de Jean Ferrat, Léo Ferré, Alain Leprest, Serge Reggiani….) assurera la partie musicale. Une participation de 16 euros (Boisson Comprise) pour les adultes et 8 euros pour les enfants vous sera demandée.

Inscription par courriel: pcfcarhaixhuelgoat@gmail.com Par Téléphone à Patricia  : 06 38 04 47 33

Auparavant, à 11h, il y aura la manifestation pour l’hôpital de Carhaix et tous les hôpitaux de proximité bretons dont les services et les moyens doivent être sanctuarisés à laquelle le PCF Finistère et Carhaix appellent aussi.

Le Mardi 15 Octobre, il y a un Mardi de l’éducation populaire avec Morgan Large à Morlaix au local du PCF à 18h autour de la thématique de l’agriculture, des lobbies de l’agro-alimentaire breton et des algues vertes.
Le Jeudi 17 octobre, il y a un Jeudi Rouge à Moëlan, organisé par le PCF pays de Quimperlé, à la salle de l’Ellipse à Brigneau avec Alain Guichard, grand fiscaliste devant l’éternel comme on dit et qui nous détaillera les ressorts économico-politiques des politiques fiscales et s’interrogera avec nous sur  » Quelle politique fiscale au service du progrès social ? »
Le samedi 19 octobre il y a un Conseil National du PCF à Paris
Le mercredi 23 octobre, nous avons prévu une réunion de préparation de la fête de l’Humanité Bretagne à partir du début d’après-midi, suivie d’une réunion de bilan de la fête de l’Huma 2024 de Bretigny-sur-Orge/ Plessis-Paté à 17h30-18h, suivie d’un repas convivial.
Réunions ouvertes à tous nos bénévoles, monteurs et piliers de la fête.
Le mercredi 6 novembre à 18h il y aura un Conseil Départemental du PCF 29 à la MPT de Quimerc’h
Samedi 16 novembre: visite collective à 10h de l’exposition Cartier Bresson à Landerneau (35 places, il y a déjà 30 réservations) suivie d’une conférence avec notre critique et historien d’art préféré Renaud Faroux (on peut y accueillir d’autres personnes intéressées), à l’origine des grandes expositions d’art contemporain présentées à Colonel Fabien, suivie d’un pique nique convivial.
Merci de vous inscrire auprès de Marion à la fédération soit par mail federation@29.pcf.fr soit par téléphone au 02 98 43 47 78
Le samedi 23 novembre – et le dimanche 24 novembre: fête de l’Humanité Bretagne au parc des expositions de Lanester. Il y aura Fabien Roussel qui viendra pour le meeting du dimanche.
Samedi 30 novembre – Manifestation et défilé festif à Douarnenez pour les 100 ans de la grève des sardinières. Rencontre de la commission féministe avec des femmes salariées et syndicalistes du Finistère (et également la veille à Brest). Soirée JC dans un bar sur le port de Douarnenez avec un groupe de musique.
Samedi 7 décembre: Assemblée Générale des Communistes à la MPT de Quimerc’h de 9h30 à 16h30 sur les enjeux de la conférence nationale du 14 décembre (après examen du calendrier, il nous a semblé compliqué de l’avancer). Cette AG sera précédée par des débats en section sur l’ordre du jour de la conférence nationale dont les compte rendus pourront être remontés au CD. Cette AG comprendra des temps d’ateliers participatifs.
Mercredi 11 décembre: exécutif départemental du PCF à Brest
Samedi 14 décembre: Conférence nationale du PCF  (modalités à préciser)
Mercredi 18 décembre: Conseil départemental du PCF 29 à Quimerc’h
Nous envisageons une cérémonie de vœux du PCF 29 tôt en janvier à Douarnenez pour célébrer les 100 ans de la victoire de la grève des sardinières.
Voilà pour les dates qui sont déjà positionnées. Cela ne concerne pas tous les évènements et réunions, et initiatives organisées par les sections, ni celles de la JC, de la coopérative des élu.e.s, des commissions de travail du PCF 29. Le calendrier sera complété et mis à jour en cours de route.

Urgence solidarité Liban – Agissons concrètement pour financer l’aide d’urgence avec le PCF Finistère.

Urgence solidarité avec les sinistrés et réfugiés du Liban, victimes des bombardements israéliens :

Agissons concrètement pour financer l’aide d’urgence avec le PCF Finistère.

 

La situation du Liban était très difficile, elle devient apocalyptique, avec des centaines de milliers de déplacés liés à l’agression israélienne.

Une proche amie de notre camarade Gladys Grelaud appelle à l’aide pour financer l’organisation des secours et de l’aide vitale aux déplacés dans sa ville suite aux bombardements israéliens contre le Liban.

Merci à tous ceux qui le peuvent et le souhaitent d’envoyer un don au profit de l’aide d’urgence aux civils libanais de Doha el Hoss, une commune à 5km de Beyrouth:

un chèque à l’ordre de l’ADF PCF 29, envoyé à la Fédération du Finistère du Parti communiste Français, 5 rue Henri Moreau, 29 200 BREST.

La fédération du PCF Finistère a fait un premier versement en avance de 1000 euros. Mais c’est bien plus d’argent qu’il faut pour faire face à tous les besoins des déplacés.

Il y a besoin de dizaines de milliers d’euros pour les réfugiés qui se pressent à Doha el Hoss, victimes des bombardements du régime d’extrême-droite de Netanyahou.

Charlène, notre contact sur place, explique dans un appel à l’aide et un témoignage poignant:

 » Nous sommes une famille française expatriée au Liban depuis 14 ans. Nous habitons Doha el Hoss (entre Khalde et Damour), petite ville d’environ 4.000 habitants en temps normal.

Bien que proche de Dahyé (banlieue sud bombardée de Beyrouth) à vol d’oiseau (environ 5km au sud), notre localisation est une zone résidentielle non stratégique et donc préservée. Aussi, depuis la semaine dernière, les raids se sont intensifiés tout d’abord sur le Sud Liban, puis sur Dahyé, et maintenant sur d’autres territoires encore, ce qui entraîne crescendo de plus en plus de déplacés. Aussi, notre zone est devenue  »zone tampon » et donc zone d’affluence.

Aujourd’hui environ 30.000 personnes se sont dirigées dans notre quartier et y cherchent à se loger car ils n’ont plus nulle part où aller. Et l’affluence continue.

Nos priorités immédiates sont donc de loger et nourrir ces 30.000+ déplacés (ceux dans un rayon de 2km autour de nous !) qui n’ont plus aucun moyen de subsistance.

Vous ne pouvez imaginer nos petites rues bondées, des voitures garées tout le long des bas-côtés, les gens qui n’ont pas encore de logement dorment dans leurs voitures, ceux qui ont un peu plus de chance sont souvent  »entassés » à plusieurs familles (30 à 50 personnes +) dans un seul appartement; non meublé et dorment à même le carrelage pour la grande majorité.

La solidarité existe, ce qui fait chaud au cœur  : un bon nombre de propriétaires d’appartements vides ouvrent leurs portes (ceci-dit la plupart demandent un loyer), des dons en matériel, en nourriture, en vêtements sont également faits… Malheureusement, comme dans toute guerre, les profiteurs ont les dents longues, et l’inflation est impressionnante.. pour exemple, une pièce de 12m2 à louer passée de 50 dollars à 300$ ! ou encore ces matelas tout fins (7cm en mousse) qui font tant défaut sont passés de 10$ initialement à 15, 20 jusqu’à 40 chez certains vendeurs..au gros.
C’est un travail de titans.. on essaie de trouver tous les moyens pour répondre à la situation.

Grâce à nos dons individuels, nous avons pu donner des matelas à des déplacés mais on estime qu’il reste 90% des personnes qui dorment à même le carrelage! En plus de matelas, ils ont besoin d’un minimum : des oreillers et des couvertures, les produits d’hygiène de premières nécessités notamment.

Pour ce qui concerne la nourriture, une première initiative de grande cuisine organisée par les femmes du quartier a démarré mercredi dernier. Nous parvenons à produire un repas par jour, pour environ 1500 personnes (en y passant une grande partie de la journée, à 50 minimum), c’est formidable, mais tellement insuffisant! et surtout, c’est épuisant, c’est évident que pour pallier à l’urgence, c’est nécessaire, mais que ce ne sera pas soutenable dans le temps !

Nous sommes en manque évident d’équipement, ustensiles, de bonbonnes de gaz et de matières premières…

Nous sommes lancés pour créer en parallèle un réseau de plus petites cuisines de rue qui pourront éventuellement assurer 2 repas par jour, et qui évitent l’excès de déplacements, qui répondent quasi localement à l’urgence, et permettent d’à moyen terme, former des équipes de déplacés qui pourront à tour de rôle s’occuper de cuisiner eux-mêmes..

Et comme on aimerait bien que la « réputation safe » de notre quartier le reste durablement, cette idée de « cuisines de quartier » permet notamment aussi d’éviter les grands rassemblements (cibles privilégiées de bombardements comme vu ailleurs depuis le 07/10/2023)  !

Comme vous vous en doutez, tout cela exige des moyens que nous ne réussissons pas à trouver suffisamment localement.

Alors que les ONG avaient récolté des millions en quelques heures lors de l’explosion du port de Beyrouth (qui en comparaison ne représentait que peu de déplacés, 2 ou 3 milliers), nous n’avons aujourd’hui le soutien d’aucune association sur le terrain!

A titre de rappel, aucune association n’opère dans notre zone et nous sommes aujourd’hui très organisés et bien renseignés sur le nombre, la localisation et les besoins des familles ici présentes.

Merci de prendre en considération notre mobilisation pour répondre à cette urgence humanitaire d’une rare ampleur au Liban.

Charlène ANGUIS »

 

La fédération du PCF Finistère – le 6 octobre 2024

Fête de l’Humanité du 13-14-15 septembre 2024 : libérons l’énergie populaire (Fabien Gay)

Fête de l’Humanité : libérons l’énergie populaire

Le contexte politique exceptionnel que nous connaissons nécessite une grande Fête de l’Humanité. Prétextant une « stabilité institutionnelle », le président de la République veut poursuivre un agenda politique libéral et autoritaire au service du capital. Passé la trêve olympique, qu’il a décidée seul et qui n’a pas entamé son impopularité, Emmanuel Macron continue de piétiner la volonté populaire et le résultat des urnes. Les consultations des formations politiques auront été une belle démonstration de parodie et de faux-semblants.

À l’heure de la post-vérité, le scrutin du 7 juillet aurait donné lieu à un match nul où chaque formation aurait perdu. Pourtant, ces élections ont donné un résultat et envoyé un message clair : la politique du président de la République est désavouée et rejetée. Les électeurs ont également refusé l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Le Nouveau Front populaire (NFP), coalition des forces de gauche et de l’écologie porteuse d’un programme de progrès social et écologique, est arrivé en tête. N’en déplaise aux libéraux et aux réactionnaires, de plus en plus agressifs sur les plateaux télévisés : il y a donc un vainqueur et des vaincus.

Lucie Castets est prête à animer une équipe gouvernementale au service des intérêts populaires. La gauche est la seule légitime pour gouverner. Le capital n’en a cure et, par la voix du Medef, veut faire pression sur les salaires, aller plus vite pour détricoter la protection sociale et surtout franchir une nouvelle étape sur les retraites, notamment avec la capitalisation. La « menace » d’un gouvernement NFP ne serait plus seulement la France insoumise, mais toute la gauche et son programme. La diabolisation des forces de gauche, des mobilisations sociales et écologiques depuis des mois, n’était donc pas un hasard mais un choix politique pour discréditer toute idée d’alternative.

On voit que la perspective de revenir sur la mère des réformes, la retraite à 64 ans, fait trembler les forces de l’argent. C’est la brèche pour ouvrir un espoir réel de rupture. Seules la mobilisation populaire, l’organisation de comités NFP ou d’autres formes de collectifs d’action, des manifestations peuvent permettre de continuer à garder la main. Il en va du caractère démocratique des institutions, qui sont menacées d’un péril grave. D’ores et déjà, l’extrême droite se frotte les mains et se présente en partenaire respectable auprès du capital pour mettre de l’ordre.

La rentrée sociale doit être éruptive, fédérative et unitaire. Il nous faut tracer ce chemin d’espoir. La Fête de l’Humanité sera ce rendez-vous pour réunir l’ensemble des composantes qui veulent participer à cette dynamique qui doit s’amplifier et en être partie prenante. Elle sera une étape incontournable pour le rassemblement populaire. Nous mettrons au cœur de nos débats l’urgence de paix, des réponses sociales et écologiques, mais aussi la question d’une nouvelle démocratie.

Les initiatives locales se démultiplient partout pour diffuser le bon de soutien disponible auprès des militants communistes. Ce bon de soutien est une marque d’engagement et de participation. Cette édition de la Fête de l’Humanité doit faire date pour construire les nécessaires rapports de force et conquérir les victoires sociales que nous appelons de nos vœux.

Fabien Gay, éditorial de L’Humanité, 31 août 2024

 

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Une Fête de l’Humanité pour « construire les victoires de demain »

À Paris, les dirigeants et militants communistes se sont retrouvés au siège de leur parti pour sonner la mobilisation dans la vente des bons de soutien pour les trois jours de fraternité dans l’Essonne. L’édition qui démarre le 13 septembre se veut le « grand rendez-vous du Nouveau Front populaire » et du respect de la démocratie en cette rentrée.

Diego Chauvet

« Nous avons décidé de cette initiative exceptionnelle parce que la situation est exceptionnelle. » Devant le parvis du siège du PCF, place du Colonel-Fabien à Paris, une centaine de militants sont réunis pour la « guinguette d’avant- fête », mercredi 28 août en fin de journée.

La responsable nationale du collectif du bon de soutien à l’Humanité, Nathalie Simonnet, rappelle le contexte inédit dans lequel se déroule cette année la Fête de l’Humanité, les 13, 14 et 15 septembre, au Plessis-Pâté, dans l’Essonne. À ses côtés, le directeur du journal, Fabien Gay, et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel.

« Le Nouveau Front populaire est arrivé en tête, et le président de la République refuse de nommer une première ministre qui soit issue de ses rangs », souligne la responsable communiste, qui appelle à faire de la Fête « un grand rendez-vous du NFP » face à l’insupportable déni démocratique d’Emmanuel Macron.

Une nouvelle République en débat dans la Fête

« Je vous avoue que j’aurais bien aimé vous parler ce soir avec une première ministre, Lucie Castets, nommée avec un gouvernement de gauche et écologiste à la tête du pays, ajoute Fabien Roussel. Quelle Fête de l’Huma nous aurions faite ! Malheureusement, ce n’est pas ce qui se dessine, et la rentrée va être chaude », prévient le secrétaire national du PCF.

« Ils ne veulent pas de ce programme », dit-il également à propos des macronistes qui rejettent les mesures proposées par le NFP. Il balaie les arguments « fallacieux » de l’ex-majorité présidentielle selon lesquels la gauche ne voudrait mettre en place que le seul programme du NFP.

« Celui que nous voulons mettre en œuvre sera discuté avec les parlementaires, amendé, construit à partir de majorités », même s’il est issu des propositions de la coalition de gauche. « Nous voulons construire un gouvernement ouvert sur la société civile et à celles et ceux prêts à s’engager dans une démarche nouvelle et pour un projet complètement différent de celui de Macron. »

« Nous allons devoir continuer à nous battre, à pousser, à faire tout ce qu’il faut pour réaliser ce que les Français ont demandé : de la justice sociale, fiscale, climatique. » Et la Fête de l’Humanité peut être un formidable accélérateur pour y parvenir.

Le directeur de l’Humanité, Fabien Gay, fustige lui aussi le « coup de force démocratique » d’Emmanuel Macron. « Cette Ve République bourgeoise n’est plus en mesure d’assurer la stabilité institutionnelle, et permet à un pouvoir autoritaire et libéral d’enjamber la volonté du peuple », dénonce-t-il. Le sénateur communiste met au cœur de l’agenda de la Fête un débat sur l’avenir institutionnel du pays.

« La question d’une nouvelle République sera à l’ordre du jour, et il faut que nous invitions le plus grand nombre à venir débattre avec nous ! » lance-t-il aux militants réunis devant le siège du PCF. Il souhaite que la Fête soit « le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui ont mené la bagarre avec le NFP ». « Il faut les faire venir, pour leur dire que rien ne retombe et qu’il faut continuer à se rassembler et échanger pour construire les victoires de demain », ajoute le directeur de l’Humanité.

Les militants promettent une « Fête de lutte incroyable »

« Il faut se donner à fond, reconnaît Adrien Kahmyr, jeune adhérent ayant rejoint le PCF il y a quelques mois. J’espère qu’on va réussir à se battre pour que la candidate de la gauche soit nommée à Matignon. » Cécile, militante dans le 18e arrondissement de Paris, a rejoint le Parti communiste après le premier tour des élections législatives. Elle attend, dit-elle, « des prises de parole collectives sur la Fête et que la gauche dépasse les conflits entre personnalités, car on en discute parfois plus que des idées de fond », regrette la jeune militante.

Salaires, retraites, services publics, climats, paix: mobilisons-nous les 7 septembre et 1er octobre pour gagner des avancées!

Jean Dréan, militant au Parti communiste français, est décédé (Ouest-France, 1er septembre 2024)

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Ouest-France

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français, est décédé

Publié le

Jean Dréan, militant morlaisien au Parti communiste français (PCF), est décédé, le 31 août 2024. Encarté au PCF depuis 1953, il s’était investi dans la vie locale morlaisienne et avait été élu à Plouigneau (Finistère).

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024.

Jean Dréan, militant morlaisien au PCF, est décédé, samedi 31 août 2024. | ARCHIVES PCF

Jean Dréan, une figure du militantisme morlaisien, est décédé le 31 août 2024, à Quimper, au sein de l’Ehpad où il résidait depuis 2014. Il était un membre de longue date de la section morlaisienne du Parti communiste français (PCF). La section, dans un courriel adressé à la rédaction, « rend hommage à ce militant infatigable et charismatique ».

Au PCF depuis 1953

Jean Dréan est né en 1933 et était devenu cheminot en 1949. Il avait adhéré à la CGT et au PCF en 1953. Il avait participé « à la grande grève générale des Cheminots pendant la guerre d’Indochine et la guerre froide, en 1953, contre le décret du gouvernement Laniel supprimant le statut des cheminots », indique le PCF.

Il a commencé à militer en 1972 à Morlaix au sein de la CGT, avec les cheminots, et le Parti communiste. Il était « particulièrement actif sur le secteur de Plouigneau et Guerlesquin, au côté des syndicalistes et salariés de l’usine Tilly. Dans les années 1980, Jean Dréan s’est impliqué avec la CGT Cheminots pour l’avenir de la ligne Morlaix-Roscoff. Il a aussi fait plusieurs mandats municipaux à Plouigneau, dans l’opposition de gauche. Il s’est impliqué pour la défense de la Poste de Plouigneau, et de l’hôpital public. »

Engagé pour une meilleure prise en charge des seniors

Depuis les années 2010, il interpellait différents acteurs « pour une vraie prise en compte des enjeux du vieillissement ». Le Parti communiste « salue les décennies d’engagement de ce militant remarquable, fraternel, doté d’un solide sens de l’humour et qui était apprécié par des femmes et des hommes de différents bords politiques ».

Ses obsèques auront lieu vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Meilh Stang Vihan). Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106, avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi 2 septembre dans l’après-midi, accès libre de 9 h à 18 h.

https://www.ouest-france.fr/necrologie/jean-drean-militant-morlaisien-au-parti-communiste-francais-est-decede-b77cc6de-6881-11ef-9827-8f066c8ca511

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août (Ouest-France, 31.08.2024)

Ouest-France

À Morlaix, une centaine de personnes mobilisées pour « un gouvernement de gauche », samedi 31 août

Sarah HUMBERT. Publié le

Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre.

Une centaine de personnes se sont mobilisées le 31 août 2024 à Morlaix, pour dénoncer le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. | OUEST-FRANCE

Les dernières semaines avant les congés d’été 2024 ont été animées, avec les élections législatives anticipées, et la reprise ne s’annonce pas plus calme.

Ce samedi 31 août 2024 à 15 h à Morlaix (Finistère) plusieurs organisations politiques qui font partie du Nouveau front populaire (Europe écologie les verts, la France Insoumise, Génération.s, Nouveau parti anticapitaliste et Parti communiste français), ont appelé à la mobilisation, place des Otages.

Plus de 50 jours après les élections législatives anticipées de juillet 2024, le nouveau gouvernement n’a toujours pas été formé. Face à cela, les partis de gauche de Morlaix (Finistère), s’agacent et avaient appelé à la mobilisation. | OUEST-FRANCE

Les partis dénoncent, notamment, le refus du président Emmanuel Macron de nommer Lucie Castets Première ministre. Le Nouveau front populaire souhaitait la voir accéder à ce poste. Ils parlent même d’un « déni de démocratie ».

Des partis qui dénoncent un « mépris des électeurs »

Face à environ une centaine de personnes, une prise de parole à plusieurs voix a eu lieu. Pour les partis : « Le président continue de nier le résultat des urnes en écartant la candidature de Lucie Castets. En fermant la porte à un gouvernement de gauche, Emmanuel Macron envoie un signe de mépris total du choix des électeurs », appuient-ils.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, a pointé : « L’urgence, c’est la fin de la réforme des retraites, l’égalité femmes hommes, la justice fiscale, plus de moyens pour les services publics, un grand plan de transition écologique… », a-t-il énuméré.

Une nouvelle mobilisation est déjà prévue le 7 septembre 2024 à 15 h, place des Otages. Le secrétaire départemental appuie : « Ne nous laissons pas confisquer notre victoire, il y va de l’intérêt des classes populaires et de l’ensemble de la population. On a vraiment besoin d’un gouvernement de gauche et pour ça il faut qu’on s’y mette tous. »

L’UDB convié, mais qui ne souhaite pas être présente (…)

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-une-centaine-de-personnes-mobilisees-pour-un-gouvernement-de-gauche-samedi-31-aout-95cd38e2-678d-11ef-9d50-2c54e32f1f3d

Diaporama : Morlaix Rassemblement du PCF, de La France Insoumise, des Ecologistes EELV du Pays de Morlaix…

Mobilisation unitaire du 31 août à Morlaix pour un gouvernement Nouveau Front Populaire et Lucie Castets à Matignon (Photos Pierre-Yvon Boisnard)

« Les citoyens ont répondu à l’appel à la mobilisation lancé par plusieurs partis politiques à Morlaix (Finistère), samedi 31 août 2024, place des Otages. Ces membres du Nouveau front populaire dénoncent notamment « un déni de démocratie » du président de la République qui refuse de nommer Lucie Castets Première ministre. »

Plus de 100 participants ce samedi 31 août à ce rassemblement pour que Macron cesse de nier la défaite de la droite et nomme Lucie Castets à Matignon.

On se retrouve samedi 7 septembre, à l’occasion d’une journée d’action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages. Le Parti communiste, les Ecologistes, la France Insoumise, le Parti Socialiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste, la Gauche indépendantiste y appellent comme pour la manifestation du 31 août.

Photos et diaporama Pierre-Yvon Boisnard

Voici le texte commun qui a été lu par des représentants des Ecologistes, de la France Insoumise, de Génération.S, du NPA, et du Parti communiste français ce 31 août:

Le samedi 7 septembre, à l’occasion d’une journée d’action nationale décidée par les organisations de jeunesse, accompagnées par la majorité des partis de la gauche et du nouveau front populaire, à 15h, place des Otages.

***

Le 30 juin et le 7 juillet, la mobilisation des Françaises et des Français pour les élections législatives a été sans précédent.

52 jours ont passé. Le président de la République continue de nier le résultat des urnes et les attentes exprimées par les Français.

En écartant la nomination de Lucie Castets comme Première Ministre issue du Nouveau front populaire, il s’apprête à mettre en place un gouvernement soutenu par le parti présidentiel, la droite républicaine et le rassemblement national, au profit du Medef et des marchés financiers.

Pour empêcher qu’un programme de progrès, d’écologie et de justice sociale puisse s’appliquer, Emmanuel Macron entend contourner le vote des français aux élections législatives et empêcher la coalition de gauche arrivée en tête, avec 193 députés élus, de gouverner et d’appliquer son programme, cela alors même que les élections législatives et européennes ont montré que l’adhésion à la politique d’Emmanuel Macron était minoritaire dans le pays.

Le Chef de l’État a dit lundi refuser l’hypothèse d’un gouvernement du nouveau front populaire au nom de la stabilité institutionnelle.

Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.

Il faut mesurer à quel point Emmanuel Macron met en danger la République.

Le Président de la République a fait un choix extrêmement grave qui renforcera le Rassemblement national pour deux raisons :

– La première raison est un enjeu de majorité pour gouverner. Sans la gauche, il ne peut y avoir de majorité à l’Assemblée nationale qu’avec l’accord du Rassemblement national puisque le parti présidentiel et ses alliés, même avec la droite républicaine en renfort, ne disposent pas de majorité.

Macron a annoncé que un gouvernement de Lucie Castets et du nouveau front populaire serait censuré immédiatement. Mais c’était sous-entendre une alliance pour leur motion de censure entre le RN et le camp présidentiel. Sinon il leur manquerait 47 députés pour leur motion de censure.

Comment penser que le RN ne va pas se saisir de cette situation pour imposer ses conditions ?

– La seconde raison est qu’en fermant la porte aussi brutalement à un gouvernement de gauche, en le censurant à la place même des députés, il envoie un signal de mépris total le choix des électeurs, qui s’est fait sur un programme de rupture social et écologique, exigeant un vrai changement pour le pays.

Et si le Président agit ainsi, c’est pour une raison fondamentale : le capital, les marchés financiers ne veulent pas prendre le risque d’un gouvernement de gauche même pour une courte période leurs intérêts seraient directement menacés !

Derrière ce choix, c’est donc le choix d’une classe sociale qui s’apprête à donner les clés du pays à l’extrême droite.

L’ensemble des femmes et des hommes qui sont attachés à la République et à la démocratie sont invités à se mobiliser contre ce choix. Il en va de l’avenir de la République et de notre démocratie.

La Droite et les députés fidèles à Macron, sous l’œil bienveillant de l’extrême-droite, veulent garder le pouvoir coûte que coûte et favoriser, toujours, les plus puissants, la finance, les plus riches, par une politique néo-libérale brutale la grande majorité des citoyennes et citoyens.

Leur programme est connu : imposer l’austérité au peuple avec des milliards d’euros de coupes dans les dépenses publiques et continuer à faire des cadeaux à des hauts revenus et des multinationales.

L’Assemblée nationale est complètement muselée par le président Macron qui incarne jusqu’à la caricature la dérive monarchique de la cinquième république, en ne respectant pas la séparation des pouvoirs prévue par la Constitution.

Nous appelons nos concitoyens et concitoyennes du pays de Morlaix à se mobiliser pour faire exiger que le Président de la République cesse ce déni de démocratie.

Mobilisons-nous notamment le samedi 7 septembre à la même heure, 15h, ici même, place des Otages, à l’occasion de l’appel national des étudiants et de nos formations politiques.

L’urgence, c’est:

– l’abrogation de la réforme des retraites

– l’augmentation des salaires et des pensions, l’égalité professionnelle femme-homme et le développement de l’emploi

– la justice fiscale

– des moyens pour nos services publics, notamment la santé et l’éducation

– le blocage des prix de première nécessité pour le soutien au pouvoir d’achat

– et un grand plan de transition écologique pour faire face aux crises écologiques multiples (réchauffement climatique, érosion de la biodiversité, épuisement des ressources, crise énergétique, pollutions, … )

– remettre de la police de la proximité et des moyens pour la sécurité des citoyens

– œuvrer pour la Paix, la diplomatie, et la reconnaissance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nos diverses organisations se sont réunies jeudi 29 août pour travailler d’un commun accord pour ce rassemblement.

Il y avait les Écologistes, la France Insoumise, la Gauche Indépendantiste, Génération.S, le Nouveau Parti Anticapitaliste,, le Parti communiste, et des citoyens du nouveau front populaire, rassemblement également soutenu, comme celui du 7 septembre prochain, par le Parti socialiste.

L’appel a été relayé également auprès de nombreuses associations et des organisations syndicales.

Ne nous laissons pas confisquer notre victoire !

Triste nouvelle: décès de notre camarade Marcelle Bizien, militante de la cellule de Bellevue à Brest

C’est avec une grande tristesse que je viens d’apprendre le décès dans la nuit de vendredi 23 août au samedi 24 août 2024 de notre camarade Marcelle Bizien qui était militante de la cellule de Bellevue.
Marcelle résidait depuis quelques années à l’Ehpad de Douarnenez.
La section présente ses sincères  condoléances à ses enfants Sylvie et Gaby , ses petits enfants et arrières petits enfants et toute la famille.
Une pensée pour son époux notre camarade Charles Bizien décédé en 2019 ancien maquisard du bataillon Stalingrad.
Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF pays de Brest

Triste nouvelle: décès de Jean Dréan, notre camarade cheminot de la CGT et du PCF

Notre ami et camarade Jean Dréan vient de décéder à Quimper ce samedi 31 août 2024 à l’âge de 91 ans (il était né en 1933). 

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Le corps de Jean Dréan reposera à la chambre funéraire 106 avenue de Ty Bos à Quimper à partir de lundi après-midi: accès libre de 9 h à 18 h.

Nous pensons fort à sa famille, sa fille Hélène, ses petits-enfants qu’il aimait tant, ses beaux-enfants, ses amis et camarades endeuillés de la CGT et du PCF. Nous leur exprimons notre solidarité et partageons leur tristesse au départ de notre camarade et ami, une grande figure militante, un grand bonhomme.
Daniel Ravasio avec toute la section de Morlaix et Ismaël Dupont au nom de la fédération du Finistère du PCF expriment toute leur reconnaissance pour les décennies d’engagement total de notre ami et camarade au service de nos idéaux communs et d’une société plus humaine, plus égalitaire, plus fraternelle.
Jean vivait depuis 2014 à l’EHPAD Thérèse Rondeau-Kernisy à Quimper, où il a avait dû déménager depuis sa maison de Saint Didy à Plouigneau pour accompagner son épouse bien aimée Annick, malade et en perte d’autonomie.
Il était toujours adhérent au PCF, dans la section de Morlaix et la fédération du Finistère. 
Il avait adhéré à la CGT et au PCF pendant la guerre d’Indochine en 1953. Son père était déjà communiste. Un jeune commandant, fils d’un cheminot communiste, lui évitera de faire la guerre d’Algérie. Il ira en coopération en Algérie en tant que cheminot après les accords d’Évian pour aider le jeune état indépendant à utiliser ses infrastructures ferroviaires.
Jean était une grande figure de la CGT Cheminots, du Parti communiste finistérien et de la région de Morlaix, un militant infatigable, doté d’un solide sens de l’humour, d’une gouaille et d’une détermination sans faille, malicieux, généreux, fraternel, toujours passionné et solide dans ses convictions sans être sectaire.
Il savait toujours aider les personnes dans le besoin, discrètement.
Homme de caractère, franc-tireur, il n’avait peur de rien ni de personne, et il parlait à tous d’égal à égal, avec bienveillance et gentillesse, mais aussi exigence pour ceux qui avaient des responsabilités.
Il écrivait régulièrement à ses camarades, aux ministres, aux députés, à ses secrétaires nationaux du Parti (Marie-George Buffet, Pierre Laurent, Fabien Roussel), à Patrick Le Hyaric, au secrétaires généraux de la CGT pour interpeller sur la situation de la santé, du grand âge, des EHPAD, sur l’absence de prise en compte des enjeux du vieillissement et du droit à une vie digne jusqu’au bout de tous les citoyennes et citoyens.
A son arrivée à la maison de retraite Thérèse Rondeau allée de Kernisy à Quimper, l’aumônier, Louis Biannic, est venu le saluer au bout de deux jours. « Tu es communiste, j’ai été curé à Huelgoat. Mon meilleur ami était le maire communiste Alphonse Penven, député-maire à la Libération. Une page d’histoire ».
En 2019, la mère supérieure de l’EHPAD remet à Jean, qui reçoit l’Humanité et le journal de la CGT, comme les lettres du Parti communiste, chez les religieuses, le journal du diocèse, sous l’égide de l’épiscopat, avec un entretien avec le père Louis Biannic, en EHPAD, sous le titre: « Je vis mon ministère avec le handicap ».
L’aumônier rendait à Jean Dréan un vibrant hommage:
 » Comment votre ministère de prêtre a t-il évolué avec votre situation dans un EHPAD?
Jusqu’à présent, j’étais reconnu comme l’aumônier, je pouvais parler avec les gens, même ceux qui n’étaient pas chrétiens. Maintenant, je suis pensionnaire, je vis mon ministère avec le handicap. C’est d’abord une fraternité de misère. Ceux qui sont un peu plus valides viennent en aide. Mon grand copain est un ancien Cégétiste qui est là (* Jean note sur l’article du diocèse qu’il m’a envoyé: il est toujours cégétiste et communiste). Il est toujours attentif à la moindre personne qui a besoin. C’est lui qui apporte mon chariot jusqu’à ma chambre. Il est formidable. On découvre les gens quand on est soi-même atteint, on découvre des richesses qui passaient inaperçues avant » (le prêtre Louis Biannic).
C’est Louis Biannic qui a assuré les obsèques religieuses d’Annick en 2018, de belle façon. Il savait qu’elle était catholique, quoique également adhérente communiste.
***
Voilà un récit autobiographique (encore très partiel, car il y aurait tant à dire) qui avait été publié il y a quelques années sur Jean et ses engagements dans Le Chiffon rouge:
Né en 1933, Jean Dréan, l’homme à la haute stature solide de breton taillé dans le roc et au collier de barbe à la mode des certitudes anciennes, personnalité haute en couleurs que nombreux, de tous bords, connaissent et apprécient à Morlaix et à Plouigneau, vient d’intégrer une maison de retraite à Quimper pour accompagner son épouse dont les problèmes de santé s’opposaient à un retour à la maison.
Cela a été un choix douloureux pour ce pilier de la section communiste et de la CGT de Morlaix, un franc-tireur plein de crânerie, d’esprit d’indiscipline d’humour malicieux et d’intelligence, un obstiné prêt à soulever ciel et terre pour que son parti, sa CGT, ses parlementaires et ministres œuvrent enfin pour la prise en compte des enjeux du vieillissement et la mise en place d’une civilisation de la personne âgée basée sur la Sécurité Sociale Universelle et le partage des richesses.
Jean Dréan a encore toute sa lucidité, sa vivacité d’esprit, sa mémoire et des tonnes d’histoires plus ou moins exemplaires, mais souvent drôles et passionnantes, à nous raconter. Voici déjà quelques unes d’entre elles, écrites une nuit sans sommeil à la maison de retraite.
Chacun sait ce qu’il gardera de cet homme généreux et rebelle qui a su rester curieux et ouvert pour les jeunes et la nouveauté, mais son vécu n’est pas connu de tous et intéressera sans nulle doute. Il éclaire en particulier ses attaques verbales courageuses il y a quelques mois face à une Marine Le Pen méprisante et ses menaçants nervis du service d’ordre du Front National venus sonder le terrain d’une région traumatisée par la crise de l’agro-alimentaire sur le marché de Guerlesquin: s’il devait n’en rester qu’un, ce serait encore lui, n’en doutons pas, qui ferait barrage aux héritiers du fascisme et de l’OAS.
Le vécu d’un modeste citoyen engagé
Notre génération a connu des turbulences: les camps de concentration, le goulag, Oradour, la torture en Algérie, Dien Bien Phu la capitulation. Aujourd’hui tout le monde musulman est en ébullition: parfois sanguinaire, cruel, barbare. On viole, on égorge à tour de bras. Dans une indifférence coupable. Certes avec quelques réactions.
Aujourd’hui le camarade Ismaël me sollicite pour expliciter une tranche de vie, certes modeste, mais trop souvent absente de l’évolution de notre Pays, de son histoire. Le refus des guerres coloniales, le traité d’Evian. Son contenu, entre autre la coopération découlant de ce traité.
Pour expliciter, comprendre un temps soit peu mon engagement citoyen de toujours, quelques rappels.
Durant la guerre 39-45, quoique très jeune, j’ai pratiqué la débrouillardise, le chapardage, le hors la loi. Il fallait survivre: on allait mon frère et moi traire les vaches pendant la nuit, étrangler les poules. Père cheminot – il entretenait les voies près de Rosporden – il a modestement participé au sabotage de son outil de travail. Ma mère était garde-barrière: les trains ravitaillant la troupe allemande à Brest s’arrêtaient devant chez nous: des cheminots complices nous indiquaient les wagons intéressants à piller: nous récupérions de l’huile, des matières premières que nous échangions ensuite avec les paysans, parfois contre des cochons que nous envoyons en boîte de conserve à des camarades de résistance parisiens. En 44, mes parents nous envoyaient mon frère et moi avec nos deux chiens ravitailler le maquis avec une brouette: en arrivant dans les bois auprès des résistants, quelle n’a pas été ma surprise en voyant que leur commandant était mon instituteur, Mr Le Corre. Celui-ci n’a même pas eu besoin de me faire promettre de garder le secret. L’ennemi: le boche. Les cheminots résistants de toujours ont été les premiers a déclencher la Grève insurrectionnelle.
1947: ils ont continué la lutte. Soutien aux mineurs en grève en bloquant les trains de charbon. Les champions de la trahison permanente entraient en action: Jules Moch créait les CRS pour gazer les mineurs en grève.
1949: entrée à la SNCF, école d’apprentissage.
1953: adhésion à la CGT. Participation à la grève historique contre les prétentions d’une droite revancharde. Le fameux président du Conseil Laniel prétendait casser le statut de cheminot, massacrer le service public ferroviaire (déjà!). Un mois d’une grève dure. Le pays paralysé. Démission de Laniel. Décrets abrogés. Interdit du droit de grève (j’étais hors statut), j’ai été licencié. Soupe populaire à Clichy. Adhésion au PCF (mon père était déjà communiste) puis réintégration à la SNCF.
1954: Appel sous les drapeaux. Mont Valérien. La guerre d’Indochine fait rage. Les fellaghas s’agitent. Le canal de Suez s’enflamme. Nationalisé par Nasser. La France et l’Angleterre se précipitent dans une action de représailles coloniale. Les Nations Unies condamnent. La France capitule.
L’Algérie à son tour s’enflamme: les forces progressistes appellent au refus. Avec trois appelés, trois cheminots, une nuit nous inondons les murs de la Caserne d’affiches fourrnies par les cheminots communistes des ateliers de la Garenne . « Paix en Indochine, Paix en Algérie ».
Le lendemain matin, le commanbdant sonne le tocsin. Tout le monde consigné. Arrivée de la police militaire. Silence dans les rangs. Dénoncés deux mois plus tard par des « nostalgiques des colonies » du contingent comme nous. Jugement sans sommation: cellule-prison. Le commandement était désorganisé en France: les cadres de l’armée opérant en Indochine, en Algérie. Surprise un matin. Appelé au commandement de la compagnie qui m’adresse un message très particulier: « vous disparaissez du paysage, je ne veux plus entendre parler de vous ».
Destination Centre de sélection de Guingamp. Comme Testeur. Pourvu du BEPC, je faisais passer des tests aux appelés. Inespéré et hasard de son engagement.
Dix ans plus tard m’a été explicité la vérité sur ce miracle. Ce jeune commandant, rappelé à l’époque, était tout simplement le fils d’un cheminot communiste. Il avait abusé de son autorité.
Le dénouement: Ho Chi Minh triomphait, Ben Bella franchissait la frontière tunisienne avec ses troupes. La France capitulait dans la débâcle et les attentats de l’OAS.
Toutes ces péripéties digérées, je répondais à un Appel des Accords d’Evian: coopération technique en Algérie. Détaché de la SNCF à la « SNCFA ». Mon épouse acceptait un détachement d’enseignement. Bien sûr, c’était une décision d’importance. L’aventure dans un monde sortant d’une guerre salie par la torture.
Quel accueil dans ce pays meurtri, saccagé, méprisé? Embarquement Marseille pour Annaba (ex Bône). Voyage superbe en première classe (les arabes étaient entassés dans les cales) !!! Débarquement le lendemain. Quelle surprise: un pays grouillant d’arabes!!! Du soleil. Puis train pour Souk Arhas. Gros centre ferroviaire. 600 cheminots. Accueil par un cadre cheminot algérien. Qui pour me saluer me tend la main gauche. J’ai appris quelques mois après par lui-même – sans rancoeur ni haine- qu’il avait été torturé par les Paras de Le Pen.
Seul européen parmi 600 cheminots algériens. Vraiment surpris et interrogatif sur la qualité des installations ferroviaires: ce qui était manuel en France était mécanisé là-bas. C’était l’effet du plan de modernisation de Constantine. J’ai dû me former rapidement en prenant des cours du soir pour me mettre à niveau par rapport à ces installations modernes. Le monde à l’envers: c’était moi qui était censé apprendre aux autres. Le plan de Constantine et ce chemin de fer moderne était surtout là pour acheminer le fer, le phosphate, le pétrole sur l’Europe. Pas pour le bonheur du peuple algérien.
Rapidement au boulot. Accompagnateur de 8 jeunes algériens. Jeunes surpris de voir un européen en bleu de travail, sac à outils sur le dos. Moi-même, j’étais surpris du niveau de connaissance de ces jeunes algériens, des musulmans qui n’hésitaient pas à puiser une bière dans le frigo présent en permanence dans le 4/4 sur rail qui servait à nous déplacer, frigo approvisionné par mes soins.
Là aussi surprenant. Aucune rancoeur, aucun rejet de l’ordre donné, de l’engagement volontaire.
Notre parcours de travail s’étendait sur 200 km le long de la frontière tunisienne. Des paysages superbes, le maquis, le sable des montagnes. Une multitude de Djellabas. Le terrain propice à la pénétration de fellaghas dans l’Algérie Française. Là aussi, je fus surpris par l’accueil dans un monde que nous avons bafoué, massacré, traité au Napalm. J’ai visité avec le commandant de la place de Tebessa des galeries de mine qu’ils utilisaient à la barbe du colon pour franchir la frontière (technique à la Hamas).
Je passerais sur les villages de montagne passés au Napalm, les défoliants pour dénuder les caches des fellaghas.
Rien d’exceptionnel pour une guerre de pacification. Accueil dénué de tout esprit de revanche. Ce qui prouve bien comme avec le camarade Ho Chi Minh du Vietnam qu’il eut été possible d’instaurer un climat de coopération économique profitable aux peuples. De quoi écrire un roman.
Je terminerai sur quelques anecdotes.
A chaque voyage retour nous avions la possibilité de ramener une voiture neuve entièrement détaxée. Personnellement et pour cause, j’alimentais le chef de la police de Souk Arhas et le patron des douanes, ceci prouvant s’il en était besoin la tendance à la mise en place d’une Mafia qui a conduit progressivement l’Algérie à sa situation d’aujourd’hui. Ces personnages me gratifiaient de leur carte de visite. Bien utile. Par exemple, au cours d’une ballade en montagne (50° à l’ombre), dépourvu de tout papier d’identité, j’ai été embarqué brutalement par une patrouille. Mis à l’ombre. Soudain me vient l’idée de demander au chef de poste d’appeler le numéro du chef de la police sans lui dire à qui ce numéro appartenait. Garde à vous au téléphone: mille excuses et retour à la maison avec la jeep de la patrouille. La raison: entre l’Algérie et la Tunisie existait un fort trafic de Kif. Quatre anglais étaient signalés dans la montagne. Il y eut confusion à notre dépens.
Je m’appelle Dréan. A 50 km de Souk Arhas, il y avait une ville s’appelant « Drean », le nom d’un martyr de l’ALN. Les contrôles de police étaient légion, à chaque entrée de localité. Un jour, je me trouvais dans une file de contrôle. Se présente un policier. Je lui confie mon passeport: il l’ouvre, se met au garde à vous et me fait déboîter de la file, le nom l’ayant certainement impressionné. Un autre jour, un tapis que j’avais commandé arriva au bureau de poste de Drean tandis que je l’attendis chez moi pendant quatre mois.
Mon épouse, institutrice détachée, pendant 5 ans, le temps de ma coopération, fit la leçon à 40 jeunes algériens (qu’elle avait troqué contre 8 élèves français dans son école de village des Côtes du Nord). Le matin 40, l’après-midi une foule aussi impressionnante. Un silence, une discipline tout aussi surprenante. De jeunes palestiniens sortant des grandes écoles américaines – interdits de rentrer en Palestine – enseignaient l’arabe aux jeunes algériens. Coopérants, nous avions droit au consulat d’acheter du Ricard, du Porto détaxé. Ces jeunes palestiniens se faisaient un plaisir d’en déguster à la maison. Bien que musulmans m ais fortement teintés laïques. Après deux ou trois coups, le débat sur le colonialisme ressurgissait. Cordialement. Mais prévoyant et réaliste. « Ce que vous avez fait dans vos ex colonies et ailleurs, vous le paierez cher, très cher, pendant longtemps ». Un constat sans haine. Aujourd’hui nous y voilà.
J’ai connu de retour en France 20 ans après des Algériens sans pays. Après guerre, les nombreux algériens engagés dans l’Armée Française contre les nationalistes vietnamiens en Indochine ont reçu l’ordre de déserter en Indochine. Condamnés en France. Pourchassés en Algérie. Des vies brisées.
Le plus sanguinaire. Le Parti Communiste Algérien (PCA), soutien du FLN pendant la guerre de libération, y compris avec des ressortissants européens, d’ailleurs désavoués par le PCF même si celui-ci demandait la clémence pour les militants anti-colonialistes arrêtés et condamnait tortures et exécutions clandestines, était fortement implanté chez les cheminots. J’avais lié connaissance avec eux. Boumediene exile Ben Bella. Prend le pouvoir. Constatant la disparition de plusieurs camarades du P.C.A dans les gares environnantes, je m’en inquiète auprès d’un camarade de l’UGTA. Réponse: t’occupe pas de ça, c’est pas ton affaire. Huit jours après, dix d’entre eux étaient retrouvés égorgés dans un oued. Une multitude de drames affreux. J’ai connu tous les 15 jours l’atterrissage d’un Boeing américain à Annihi. Repartant avec 500 jeunes algériens pour l’Afghanistan traquer les russes. Que sont-ils devenus aujourd’hui? Irak, Syrie, Mali….
Jean Dréan

Portrait de Jean DREAN paru dans « LE TELEGRAMME » (29 Octobre 2010).

Cheminot depuis 1949, il adhère en 1953 à la CGT et au Parti communiste.

Son premier combat a lieu cette année-là. Les cheminots font grève pour la défense de leurs retraites. Déjà. Il a 20 ans. « Un vendredi matin, au Journal officiel, sort un décret sur la suppression du régime particulier des cheminots. À midi, plus un seul train ne roulait. À l’époque, 80% des cheminots étaient à la CGT. La grève a duré un mois. Le pays, totalement bloqué. Joseph Laniel, président du Conseil à l’époque, a démissionné et le décret n’est pas passé !».

Ce premier combat remporté le marque à tout jamais du fer rouge du militantisme. « Tout le monde partait en grève. On n’avait pas vraiment le choix ».

Depuis, Jean a toujours été sur les rails de la contestation. Militant et activiste De militant à activiste il n’y a qu’un pas. « Je faisais mon service militaire à la caserne du Mont-Valérien (92) au moment de la guerre en Algérie. Avec des militants du FLN on l’a recouverte d’affichettes (« paix en Algérie, paix en Indochine »). Au bout de trois mois, on a été dénoncé par des camarades du contingent. On s’est retrouvé quatre mois en prison. Avec l’aide d’un fils de cheminot, on a été transféré à Guingamp. J’ai été prié d’arrêter mes activités de militants ». « Je devais m’écraser » En 1964, deux ans après la fin de la guerre, Jean est envoyé en Algérie. « Sur 500 cheminots algériens, j’étais le seul Européen ». Il y travaille pendant cinq ans et devient spectateur passif de la bataille de mai 68. « De là-bas, on avait l’impression que le pays était à feu et à sang », se souvient-il.

De retour en France en 69, il est transféré à Trappes (78). L’homme n’a pas froid aux yeux. Pour revenir en Bretagne, il écrit au président du Conseil. « Quinze jours après, j’étais transféré à Morlaix où j’ai pu rejoindre les camarades ».

D’autres batailles Parmi les « milliers » de manifestations à son actif, voici les plus marquantes : 1970, il se bat pour la défense de la ligne Morlaix/Roscoff. « On a fait grève trois semaines en décembre ». 1986-87: il lutte avec les cheminots. « On bloquait des trains en gare de Morlaix. À l’époque on était 300 ». 2010 : les retraites.

« Plus tard, je ne veux pas être à la charge de mes enfants. Or, la situation dans les maisons de retraite est désastreuse. Et tout se fait dans l’indifférence générale. J’ai interpellé notre députée Marylise Lebranchu. Mais sans réponse ». Militant jusqu’au bout de la barbe, Jean ne renoncera pas.

En attendant le prochain combat, il ira comme chaque matin regarder passer les trains, acheter Le Télégramme, Ouest France et L’Humanité.

Ses obsèques auront lieu le vendredi 6 septembre avec une cérémonie d’hommage à 13 h 30 avant la crémation (Crématorium Quimper : 15 Allée Mail Stang Vihan).

Un covoiturage devrait être organisé pour les camarades souhaitant être présent à ses obsèques

MERCREDI 4 SEPTEMBRE LE « DRAPEAU DE LA LIBÉRATION » FAIT ÉTAPE À MORLAIX

 

Info AFPS Pays de Morlaix – initiative dont le PCF Morlaix est partenaire

MERCREDI 4 SEPTEMBRE LE « DRAPEAU DE LA LIBÉRATION » FAIT ÉTAPE À MORLAIX
L’AFPS Pays de Morlaix appelle tous-tes les ami-es de la Palestine à Morlaix, à répondre à l’invitation du « Collectif des Blouses Blanches pour Gaza » d’accueillir dans notre ville de la manière la plus large et la plus unitaire possible UN RELAIS DU DRAPEAU PALESTINIEN À TRAVERS LA France.
Le drapeau venant de Nantes, fait étape à Morlaix, avant de continuer vers Rennes en train, pour demander l’arrêt des bombardements sur la Bande de Gaza et en solidarité avec le peuple Palestinien dans le cadre d’un parcours national. A Morlaix il s’agit d’une déambulation en vélo, en trottinette… ou à pied.
RV MERCREDI 4 SEPTEMBRE 2024 à 16h30 précise Place Puyo à Morlaix pour les roulants et au bas de la venelle de la Roche pour les piétons. Prises de parole prévues à 17h 15 place des Otages, d’où le Drapeau palestinien repartira vers Rennes par le train de 17h 50.
Avec le soutien de : FSU, Solidaires, LDH, Amnesty International, ACAT, AJPF-Morlaix Wavel, L’Âmarrée, Morlaix-libertés, Les Écologistes, LFI, NPA, Gauche indépendantiste, UDB, PCF…