PCF Finistère

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Distribution du journal santé du PCF A cœur ouvert à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 19 février 2025

Distribution de journaux  » A cœur ouvert », journal santé du PCF, du 1er trimestre 2025, ce mercredi 19 février à l’hôpital de Morlaix, avec Fabienne Cyriaque, Arnaud Kermarrec, Jean-Luc et Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, Roland Bagnis et Ismaël Dupont. 

Nous avons eu de très bons échanges, un excellent accueil de la part des usagers et professionnels de l’hôpital de Morlaix, comme à chaque fois.

Des distributions sont également prévues ces prochains jours à l’hôpital de Lanmeur, à l’hôpital de Plougonven, et à Perharidy à Roscoff pour ce qui est de la section PCF du Pays de Morlaix.

Voir le journal A coeur ouvert: A coeur ouvert, Journal santé du PCF, février 2025 – « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)

Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République – Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025

Élection de Richard Ferrand à la tête du Conseil Constitutionnel: une honte pour la République
Communiqué du PCF Finistère – 20 février 2025
La candidature de Richard Ferrand à la présidence du conseil constitutionnel a été approuvée à une voix près, après un « accord du Parlement » de 39 voix pour, 58 voix contre, qui retire d’emblée toute légitimité à l’ami politique de Macron, sèchement battu aux législatives de 2022 par Mélanie Thomin, candidate de la Nupes, dans la 6e circonscription du Finistère, en dehors même du soupçon résiduel d’enrichissement personnel et familial par abus de position qui subsiste après l’affaire des Mutuelles de Bretagne. 
Une élection honteuse avec l’abstention bienveillante du Rassemblement National. Sachant que le 31 mars sera rendu le jugement de nombreux cadres du Parti dont Marine Le Pen dans l’affaire des assistants parlementaires européens, le parquet ayant requis une peine d’inéligibilité contre Marine Le Pen, et que le Conseil Constitutionnel doit trancher prochainement la constitutionnalité d’une telle sanction, après avoir été saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité par un élu mahorais. « Le sort de Marine Le Pen sera donc dans les mains de Richard Ferrand » a souligné Fabien Roussel le 19 février. « Quel est donc le deal caché, l’accord de couloir, le marchandage d’arrière-cuisine qui s’est noué pour aboutir à cette abstention de l’extrême-droite? » s’est lui demandé le porte-parole du Parti communiste et sénateur communiste de Paris Ian Brossat qui a auditionné Richard Ferrand ce mercredi 19 février. 
La Ripoublique a de beaux jours devant elle! 
Quelle honte et quel discrédit pour cette institution du Conseil Constitutionnel importante et nécessaire démocratiquement qui ne saurait désormais se prévaloir d’être un contre-pouvoir honnête et impartial à l’abri des tripatouillages du président Emmanuel Macron et de ses complices du jour du Rassemblement National.
Marine Le Pen et ses supplétifs dévoilent leur vrai visage, leur opposition n’est qu’une façade pour mieux berner les  gens qui croient que le RN répondra à leur mal vivre. Leurre que tout cela !
Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère du Parti communiste français

Calendrier du PCF Finistère – février et mars 2025

Calendrier non exhaustif du PCF Finistère et se complétant au fur et à mesure : 

Mercredi 19 février: exécutif départemental à Brest à la fédération

Lundi 24 février: Conseil départemental à Châteaulin, salle du foyer, rue de l’église, à 18h

Samedi 1er mars: Assemblée Générale du PCF Finistère à Kernevel, salle polyvalente du Bourg, de 9h30 à 16h30 (inscription auprès de la fédération pour le repas le midi).

Mercredi 5 mars: Réunion de la Commission Fête de l’Humanité au Relecq-Kerhuon

Tribune: l’audiovisuel public est un trésor, préservons-le! – Signée par près de 2000 élus locaux et territoriaux à l’initiative des syndicats de journalistes de l’audiovisuel public

Ouest-France, 19 février 2025

 

Nous sommes nombreux, élus locaux communistes, du Finistère, de Bretagne, et de France, et de toutes tendances politiques, à avoir signé cette tribune des syndicats de journaliste de l’audiovisuel public (SNJ CGT, SUD, SNJ) contre les réorganisations en cours et baisses de moyens pour l’audiovisuel public.

En ce 19 février, date de parution de la tribune dans les journaux Ouest-France, Le Poher, La Marseillaise, on compte 1888 signatures d’élus locaux mais il est toujours possible de signer.

https://elus.sauvonslaudiovisuelpublic.fr/

L’audiovisuel public est un trésor, préservons-le !

L’audiovisuel public a 85 ans et son existence a toujours été un enjeu culturel et démocratique de premier plan. De l’ORTF et sa tutelle étatique sur l’information à la loi de démantèlement du monopole en 1974, de la privatisation de TF1 à la sanctuarisation de la concurrence privée en 1986, la place et la vocation de l’audiovisuel public ont toujours dû être âprement défendues. Si l’on regarde l’attachement des Français, l’audiovisuel public ne s’est jamais aussi bien porté. Depuis cet automne, deux radios publiques, France Inter et France Info sont en tête des audiences, devant toutes les stations privées. Sur l’année écoulée, le réseau France Bleu a gagné environ 87 000 auditeurs, et France Culture franchit le cap des deux millions d’auditeurs.

Du côté de la télévision, selon une étude auprès des téléspectateurs commandée par France Télévisions en 2022, les antennes de France 3 en régions se trouvent très largement devant TF1, M6, et même devant France 2 et France 3 National sur les sujets suivants : la confiance, l’équilibre, le plaisir à regarder, l’absence de parti pris, la diversité, le lien entre les citoyens, l’indépendance vis à vis des pouvoirs politiques et économiques ou encore la différence par rapport à ce qu’on peut regarder sur les autres chaînes.

Un véritable plébiscite, qui reflète également l’importance de l’audiovisuel public pour les enjeux démocratiques dans notre société. Les antennes de France 3 et France Bleu offrent un maillage territorial sans équivalent, permettant d’apporter à chaque citoyen une information de proximité, attrayante et fiable. Outre la radio et la télévision, ce réseau régional offre également, pour chacune de ses antennes, de véritables sites d’information de référence en accès libre et gratuit.

A l’heure où l’on assiste à la prolifération de fausses informations sur les réseaux sociaux, et même à l’apparition de contenus générés par l’intelligence artificielle, ce journalisme de terrain est le meilleur des antidotes pour pouvoir continuer à partager ensemble une même réalité. Aussi, nous vous mettons en garde contre les nombreux risques que comporterait une fusion ou une holding afin de “rationaliser” la gouvernance de l’audiovisuel public.

Un projet initialement étudié au printemps 2024, dont le retour à l’agenda parlementaire, prévu au mois de décembre, a été ajourné par la chute du gouvernement Barnier. Depuis, la ministre de la culture, Rachida Dati, a annoncé que l’examen de la proposition de loi devrait se faire mi-mars. Or nous considérons que l’objectif de « rationalisation » de l’audiovisuel public constitue une mauvaise piste et une fausse solution si nous voulons vraiment renforcer nos médias sur le plan national et international.

“Rationaliser”, cela signifie en général, réduire les effectifs. Le 6 novembre dernier, lors des auditions des président.es des entreprises de l’audiovisuel public sur les contrats d’objectifs et de moyens, ces dernières ont alerté sur les trajectoires “de sacrifice” qui leur sont demandées avec des budgets impossibles à tenir sans abandonner une partie des missions.

Sur les territoires que nous représentons, moins de moyens, cela peut signifier moins de présence sur le terrain. Moins d’espaces pour relayer les sujets, les débats qui animent nos communes, nos départements, nos régions. Moins de temps d’antenne pour que les artistes, les acteurs associatifs, les élus, et toutes celles et ceux qui font vivre nos communautés puissent s’exprimer et exister.

La chasse aux économies qui accompagnerait inévitablement tout projet de fusion ou de holding aurait également de sérieuses conséquences sur l’emploi, alors que l’audiovisuel public représente 17 000 salariés, et 108 000 emplois indirects. Il fait vivre 4500 entreprises et crée de la richesse, partout sur nos territoires : un rapport européen estime qu’un euro investi dans l’audiovisuel public rapporte en moyenne 3 euros pour l’économie française.

La télévision et la radio publiques représentent également 500 millions d’euros d’investissements dans le cinéma, la musique, la fiction, les documentaires ou encore les séries. Ce sont des programmes qui mettent en valeur notre patrimoine, notre culture et nos régions, et qui ne trouvent pas d’équivalent sur les chaînes privées. Souhaitons-nous les voir s’amenuiser ou disparaître ?

Sans parler du coût financier : décidée en 2000, la création de la holding France Télévisions, qui rapprochait les chaînes France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO a pris 10 ans, engloutissant 189,2 millions d’euros d’argent public dans les différents processus d’adaptation de ses structures. Dans l’immédiat, un regroupement des entreprises de l’audiovisuel public ne permettrait donc pas de réaliser des économies, mais il ferait aussi peser un véritable danger sur ce qui constitue un des garants de la vitalité démocratique dans notre pays.

En juin dernier, les antennes de France 3 en région et celles de France Bleu ont été exemplaires, organisant des débats et parvenant, le temps d’une campagne éclair qui n’a duré que 3 semaines, à informer les citoyens sur la plupart des candidats aux élections législatives.

N’oublions pas non plus les risques de pressions, politiques ou économiques, qui pourraient s’exercer sur la présidence d’une holding qui regrouperait tout l’audiovisuel public. Voulons-nous vraiment concentrer tant de pouvoirs entre les mains d’une seule personne ?

Une fusion ou une holding comporterait inévitablement des risques d’affaiblissement du projet éditorial des médias publics, dont la force repose justement sur la pluralité de l’offre et la complémentarité des contenus qu’ils adressent à des publics variés. Dans le contexte d’une fusion, l’effacement du média radio serait inévitable, alors même que Radio France fait figure d’exemple européen.

Si nous souhaitons que les entreprises de l’audiovisuel public puissent continuer à s’adapter aux défis de notre époque, si le respect du pluralisme et de la diversité éditoriale, la création et l’indépendance de l’information sont toujours des enjeux, nous devons leur offrir une vraie stabilité, à la fois financière mais aussi dans leur périmètre et dans leur organisation.

Comme l’hôpital ou comme l’éducation, l’audiovisuel public, fondé sur le triptyque « informer, cultiver, divertir », constitue l’un des services essentiels au fonctionnement de notre société.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous appelons les parlementaires à rejeter tout projet de fusion ou de holding de l’audiovisuel public.

Prochaine vente solidaire du PCF Pays de Morlaix: le samedi 8 mars (10h-12h) dans le quartier de la Vierge Noire

Hôpital de Carhaix: Suite à la réunion des élus bretons avec Catherine Vautrin, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé – Compte rendu de Delphine Alexandre, élue régionale communiste

Lundi 17/2 -Paris
Réunion ce matin avec Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles
 Suite au courrier du président Loïg Chesnais Girard alertant le ministère de la santé sur la situation aiguë de nombreux hôpitaux publics bretons, nous avons été reçus ce jour.
Composition de la délégation :
Loïg Chesnais-Girard (Président de Région Bretagne)
Mélanie Thomin (députée)
Nadège Havet (sénatrice)
Maël de Calan (président du CD 29)
Christian Troadec (maire de Carhaix)
Guillaume Robic (conseiller régional et représentant du Pays COB)
Jean-Pierre Hémon (référent santé du conseil de développement du Pays COB)
Et moi-même (Vice-présidente de Région en charge notamment de la santé).
 La situation de l’hôpital de Carhaix a été longuement évoquée lors du tour de table.
Tout un panel de propositions, élaboré par les acteurs du territoire, a été présenté.
Sur la situation précise de Carhaix, un protocole sortie de crise a été signé en octobre 23. Mais si certaines avancées, tangibles, sont réalisées ou en passe de l’être, la situation des urgences ( régulation depuis deux ans) reste à l’identique. L’Etat doit répondre à ses engagements, c’est une question d’équité territoriale.
Plus globalement, la Bretagne enregistre un déficit de 700 médecins pour atteindre la moyenne nationale ( moyenne nationale étant elle-même détériorée et ne répondant déjà pas aux besoins). La double contrainte de cette carence de médecins de ville et de délitement du système hospitalier génère une difficulté d’accès aux soins sur une grande partie de la Bretagne. Sans minorer la situation nationale, la difficulté d’accès aux soins prend une acuité particulière en Bretagne, avec territoires particulièrement fragilisés.
 Réponse de la ministre :
. Accord sur notre diagnostic et volonté affirmée de répondre à cette nécessaire équité territoriale.
. Le panel de propositions a été envisagé très sérieusement ( à soumettre à expertise cependant, notamment pour éviter des écueils juridiques)
. Le ministre Yannick Neuder se rendra dans quelques semaines sur le site de Carhaix pour présenter sa stratégie après analyse et éventuels réajustements des propositions portées par les élus et acteurs locaux.
Globalement, les échanges ont été de grande qualité et appréciés comme tels par l’ensemble de la délégation.
En conclusion, Loïg Chesnais Girard a signifié que l’application du protocole de sortie de crise doit être effective mais que la venue du ministre devait comprendre une perspective plus globale, avec l’analyse de l’ensemble des territoires de santé bretons en souffrance.
Delphine Alexandre, vice-présidente à la région Bretagne chargée santé / qualité de l’eau, membre du groupe des élues communistes de Bretagne

Marché artisanal de Morlaix-Wavel – AJPF – au profit du peuple palestinien à Plourin-les-Morlaix le 16 mars: venez nombreux!

Marché artisanal le 16 mars à Plourin-les-Morlaix, salle du Cheval Blanc, organisé par Morlaix – Wavel (camp palestinien du Liban), adhérente à l’AJPF, Association de Jumelage Palestine/ France, avec de la restauration rapide (sandwich, crêpes, gâteaux). Venez nombreux!

A cœur ouvert, 1er trimestre 2025, journal santé du PCF: « Ouvrir ensemble un chemin d’espoir » (Fabien Roussel)

Cet exemplaire de « A cœur ouvert » daté de février 2025 sera distribué à 2000 exemplaires dans les hôpitaux, centres de santé, maisons de retraite du Finistère par les militants du PCF Finistère.

Journal Plein Temps du PCF pour les Retraités – février 2025 – Dossier sur les 80 ans de la Sécurité sociale

60 camarades présents au repas de section du PCF Le Relecq-Kerhuon ce vendredi 7 février 2025

C’était ce vendredi 7 février 2025 le traditionnel repas du mois de février de la section du PCF Relecq-Kerhuon à la maison des associations Germain Bournot. Après le discours du secrétaire de section Pierre-Yves Liziar qui a évoqué l’état du monde, les responsabilités de la gauche, et la riche activité de la section en 2024 avec ses objectifs pour 2025, nous avons partagé l’apéritif et un repas délicieux du traiteur local dans une ambiance chaleureuse et en présence d’une soixantaine de camarades et de sympathisants, du Relecq et de Brest principalement. Bravo aux camarades du Relecq-Kerhuon pour l’organisation!

L’élu communiste de Carhaix Pierre-Yves Thomas « salue » le vote de la censure par la députée – Ouest-France, 8 février 2025

 

Ouest-France

Publié le

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal PCF à Carhaix (Finistère), félicite, dans un communiqué, la députée socialiste Mélanie Thomin qui a voté la censure dans le cadre de l’étude du budget.

Pierre-Yves Thomas salue le « courage politique » de la députée de la sixième circonscription du Finistère. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Dans un communiqué transmis vendredi 7 février 2025, le conseiller municipal communiste Pierre-Yves Thomas « salue le courage politique de Mélanie Thomin » pour avoir voté la censure du budget présenté par le gouvernement du Premier ministre François Bayrou « par conviction en respect de ses valeurs l’honore ».

La députée socialiste a expliqué son choix dans un communiqué mercredi 5 février. « Le refus de faire contribuer les Français les plus fortunés est un problème », soulignait-elle notamment.

« Il n’est jamais facile au sein d’un parti, d’un groupe, d’avoir une attitude dissonante de la majorité, relève Pierre-Yves Thomas. Oui ce budget est austéritaire et va peser lourd dans le quotidien des Françaises et Français. Ce budget épargne de mettre à contribution les plus fortunés et, dans la continuité du budget de Barnier, met à mal les services publics. »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/lelu-communiste-de-carhaix-pierre-yves-thomas-salue-le-vote-de-la-censure-par-la-deputee-d8ed383a-e5f9-11ef-a721-b0bb668bdebd

Assez de morts sur les routes de migration et de l’exil – Commémor’action à Morlaix sur le parvis de Dialogues ce samedi 8 février 2025

Commémor’action sur le marché de Morlaix devant Dialogues pour dénoncer les tragédies humaines créées par les politiques migratoires de la France et de l’UE, les morts dans la Manche et la Méditerranée, sur les routes migratoires, de nos frères humains, ces exilé.e.s fuyant la guerre, la dictature, la persécution, la misère et à qui l’humanité et l’asile sont refusés. 

Il y avait des représentants de Morlaix Libertés, de l’CACAT, du collectif de solidarité avec les migrants, de la LDH, Amnesty international, Cent pour 1 toit, de l’école alternative des monts d’Arrée, de SOS Méditerranée, des militants politiques et des citoyens (des militants du PCF étaient présents aussi).

Des témoignages bouleversants ont été entendus, notamment celui de Majid, réfugié iranien très bien intégré à Morlaix qui a raconté la violence du passage des frontières en Hongrie, en Croatie, en Roumanie, et ceux lus par Paulette Gentet sur des parcours d’exilé.e.s qu’elle a soutenus depuis plusieurs années. 

Puis les noms des 80 morts dans la Manche en France en 2024 ont été lus un à un, beaucoup de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans, de Soudanais, etc, avec les circonstances de leur mort en mer quand elles sont connues. 

Il faut en finir avec cette politique criminelle et rétablir une politique d’accueil digne et humaine pour les réfugiés!

Les associations morlaisiennes se réunissent pour rendre hommage aux migrants

Plusieurs associations du Pays de Morlaix se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Elles ont rendu hommage aux migrants, aux hommes, aux femmes et aux enfants qui ont fui la guerre ou la faim, pour trouver la mort ou la misère.

Des associations du Pays de Morlaix (Finistère) se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix, pour rendre hommage aux migrants, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. | OUEST-FRANCE

Une cinquantaine de personnes se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, juste devant la librairie Dialogue de la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Des associations se sont rassemblées pour revendiquer un accueil digne des enfants, des femmes et des hommes fuyant la guerre pour trouver une vie meilleure.

« Des êtres humains avec une histoire »

Environ 30 000 personnes sont mortes en traversant la Méditerranée, entre 2014 et 2024, selon l’OIM (Organisation internationale pour les migrations). « Ce ne sont pas des chiffres, insiste Paulette Gentet. Ce sont des êtres humains avec une histoire . »

Des fleurs ont été distribuées pour rendre hommage à ces destinées meurtries, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières du 6 février.

https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/les-associations-morlaisiennes-se-reunissent-pour-rendre-hommage-aux-migrants-53dc830e-e62f-11ef-a721-b0bb668bdebd

PCF Morlaix – Vente de l’Humanité Magazine et distribution d’un tract pour l’abrogation de la réforme des retraites Borne-Macron sur le marché de Morlaix ce samedi 8 février 2025

Nos camarades Daniel Ravasio, Paul Mongault et Enzo de Gregorio sur le marché de Morlaix pour vendre l’Humanité magazine avec un dossier spécial Gaza et distribuer un tract national du PCF pour abolir la réforme des retraites Borne Macron. C’était ce matin au même moment que notre vente de légumes solidaire à la vierge noire

Grand succès pour la 4ème vente solidaire du PCF Pays de Morlaix à La Vierge Noire ce samedi 8 février 2025

Gros succès pour notre vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire près de Zoé Puyo et du centre social Carré d’As.

400 kg de légumes partis en deux heures et plus de 35 à 40 personnes passés sur le stand du PCF Morlaix avec Pascal Pouillet, Marie-France Monery, Paulette Peron, Lucienne Nayet, Rémy Joly, Colette Loiseau, Roger Héré, Mariane Gauthier et Ismaël Dupont qui étaient là pour le service.

Prochaine vente solidaire du PCF Morlaix à la Vierge Noire: dans un mois le samedi 8 mars de 10h à 12h au même endroit.

VENTE SOLIDAIRE DE FRUITS ET LEGUMES
PCF MORLAIX à LA VIERGE NOIRE 8 FEVRIER

Légumes frais de Roscoff et Plougoulm, en direct du producteur – SARL Terroirs de Roscoff, Gilles et Ronan Cabioch

Qualité et fraîcheur. Légumes sains et de saison.

Pommes de terre Charlotte : 0,80€ le kilo

Pommes de terre Bintje : 0,80€ le kilo

Carottes : 1€ le kilo

Botte de Poireaux : 1€20 pièce

Oignons rosés : 1€ le kilo

Oignons rouges : 1,50€ le kilo

Échalotes : 1€ le kilo

Betterave crue : 0,50€ / unité

Céleri : 1,50€/ unité

Potimarron vert: 1,50€ l’unité

Courge Spaghetti : 2€ l’unité

Tranche de potiron : 1€ l’unité

Choux de Bruxelles : 2€ le kilo

Radis noir : 0,80€ l’unité

Panais : 0,40€ unité

Navet boule d’or : 0,40€ l’unité

Chou rouge : 1,50€ l’unité

Rutabaga : 1€ l’unité

Chou pomme : 1,20€ l’unité

Choux fleurs : 1,50€ l’unité

Le PCF Carhaix-Huelgoat s’alarme du possible retour des néonicotinoïdes (Ouest-France)

À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers (Ouest-France, Baptiste Le Rouzic, 9 février 2025)

Ouest-France

À Morlaix, le PCF organise une vente de légumes à prix coûtant et s’engage auprès des quartiers

Baptiste LE ROUZIC.

Publié le

Le Parti communiste organisait, samedi 8 février 2025, une vente solidaire de légumes dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix (Finistère). L’occasion de faire marcher les circuits courts, de proposer un mode de consommation alternatif et d’agir auprès des quartiers populaires.

Le PCF organisait une vente solidaire de légumes, samedi 8 février, dans le quartier de la Vierge noire, à Morlaix. | OUEST-FRANCE

 

Samedi 8 février 2025, à 10 h, dans le quartier de la Vierge noire, les Morlaisiens remplissent leur panier. Le Parti communiste français organise une vente de légumes, juste devant la maison de quartier Zoé-Puyo. C’est la quatrième en quatre mois. Les sympathisants du parti ne distribuent pas seulement des pommes de terre, ils réalisent une action militante. « On ne se rémunère pas, explique Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste dans le Finistère. Nous vendons à prix coûtant. » Près de 400 kg de pommes de terre, carottes, poireaux, oignons et potimarrons sont écoulés, en deux heures seulement.

Les légumes viennent du coin, du Pays de Léon, près de Roscoff, où les producteurs ont même accepté de baisser le prix pour la bonne cause. Les trois dernières ventes, à Bakounine (Morlaix), ont rassemblé entre 20 et 25 acheteurs. Ici, aux alentours de 10 h 30, on en compte déjà autant. « C’est la première fois que je vois autant de monde », explique Ismaël Dupont. Parmi eux, Juliette Resenterra est venue chercher la qualité des produits, mais surtout la bienveillance. « La gentillesse et le service sont imbattables », sourit-elle.

« Faire marcher les circuits courts »

Les sourires se distribuent et s’échangent au rythme des billets et des sacs remplis de produits locaux. Les gens se connaissent : « Comment vont les enfants ? Cela faisait longtemps ! Tu passeras prendre un café. » C’est une manière de faire la politique : rassembler les gens. « C’est important de rester connecté au quotidien des gens, à leurs problèmes, explique le secrétaire départemental du PCF Finistère. Mais aussi d’être dans l’action. Le pouvoir d’achat des Morlaisiens chute depuis la crise sanitaire. Il faut réagir. »

Le PCF veut aussi montrer qu’il est possible de consommer autrement. « C’est important de faire marcher les circuits courts, continue Ismaël Dupont. On supprime les intermédiaires. Tout de suite, ça devient beaucoup moins cher ! » 80 centimes le kilo de pommes de terre, 1 € le kilo d’oignons et 1,50 € le potimarron. Difficile de trouver moins cher ailleurs. « Si je pouvais, je viendrais ici tous les jours, c’est beaucoup moins cher qu’au marché, précise Juliette Resenterra. En plus, la qualité des produits est incroyable ! »

Agir auprès des classes populaires

Laurence, elle aussi, est satisfaite des produits et du prix. Elle n’a pas eu à se déplacer bien loin, elle habite dans le quartier. « J’ai découvert le stand grâce à la presse, raconte-t-elle. Mais des tracts ont également été distribués aux habitants. » Le choix des quartiers Bakounine et la Vierge noire comme points de vente n’est pas le fruit du hasard. « C’est une priorité d’aller dans les quartiers populaires, témoigne le secrétaire départemental du PCF Finistère. On voit que l’extrême droite progresse dans les coins où la population se sent délaissée, chez les travailleurs, les classes populaires. Nous montrons que nous sommes là. »

Juliette Resenterra s’impatiente déjà de la prochaine vente de légumes. Pas d’inquiétude, la prochaine arrive bientôt, au mois de mars. « Nous serons là le mois prochain, s’enthousiasme Ismaël Dupont. Exactement au même endroit ! »

https://www.ouest-france.fr/politique/parti-communiste/a-morlaix-le-pcf-organise-une-vente-de-legumes-a-prix-coutant-et-sengage-aupres-des-quartiers-7a06be58-e5f5-11ef-a721-b0bb668bdebd

Le PCF Morlaix poursuit ses ventes de légumes à prix coûtant (Ouest-France, 4 février 2025)

La fédération du Finistère du parti communiste français exprime son soutien à Claude Isaac Borreda et à toutes les victimes d’actes et propos antisémites.

La fédération du Finistère du parti communiste français exprime son soutien à Claude Isaac Borreda et à toutes les victimes d’actes et propos antisémites.

Ces actes d’intimidation sont révoltants et particulièrement inquiétants.

Les communistes ne banaliseront jamais de tels actes!

La réception d’une lettre injurieuse anonyme à son domicile, avec ses mots odieux « Sale juif » qui rappellent une des pires périodes de notre histoire, est un acte odieux, lâche et méprisable !
Nous tenons au nom des communistes du Finistère à dire notre révolte face à un tel acte. Toute notre histoire est celle d’un combat constant contre l’antisémitisme et toute forme de racisme, pour les valeurs d’une République laïque, fraternelle, d’égalité des droits et de tolérance.
Nous exprimons à Claude Isaac Borreda toute notre sympathie, et la détermination des communistes à dénoncer toute forme d’antisémitisme et à refuser toute banalisation en la matière.
Nous remercions Claude Isaac Borreda, enfant et petit-fils de déportés, d’avoir l’abnégation et le courage de continuer à passer la mémoire de la déportation, de la résistance au nazisme et à l’antisémitisme, en ces temps troublés et inquiétants où ce travail de mémoire est si indispensable face au retour de la bête immonde.
La fédération du PCF du Finistère, le 5 février 2025

Nos camarades à la manifestation de Guingamp pour l’hôpital public en Bretagne ce 1er février 2025

Les camarades du PCF Morlaix, du PCF Carhaix et Brest et de la JC Finistère et du comité de défense de l’hôpital du pays de Morlaix à Guingamp ce samedi après-midi 1er février 2025 pour défendre les hôpitaux publics en Bretagne.

Communiqué pour appeler à la manifestation du 1er février 2025 à Guingamp.
Le collectif Initiative Urgence Armor Santé Yec’hed Mat, organise une manifestation à Guingamp le 1er février 2025. Les communistes de Carhaix-Huelgoat, le PCF Finistère et le PCF Bretagne s’associent à cette initiative pour défendre notre service public de santé.
Les hôpitaux bretons, comme malheureusement beaucoup dans l’hexagone, sont victimes d’une politique libérale qui met à mal notre système de santé.
La gestion comptable, au détriment de l’humain, étant le credo du gouvernement et de son ministère de la santé. Soyons nombreux à dire non à cette politique de casse.
Soyons nombreux à réclamer l’ouverture des urgences et les moyens humains et financiers d’une politique de soins de qualité pour toutes et tous.
Le PCF Bretagne appelle à manifester à Guingamp samedi 1er février à 14h00 pour l’accès à la santé pour tout.e.s en Bretagne !

Ensemble, nous appelons toutes celles et tous ceux qui se sentent concerné-es par la santé à se mobiliser pour répondre aux besoins de santé de la population, assurant de bonnes conditions de travail de tous les personnels hospitaliers et à construire des mouvements convergeant dans l’action au niveau départemental et régional.

Organisée par Initiative Urgence Armor Santé-Yec’hed mat ! Soutenue par : Gaël Roblin : Conseiller municipal à Guingamp – Dr Christian Brice : Association des Médecins Urgentistes (AMUF) – Christiane Caro : Atelier Citoyen santé de Bretagne PCF

Témoignage – L’itinéraire de Michel Tanguy, instituteur morlaisien communiste en Algérie pendant la guerre d’Algérie

Michel Tanguy est né le 3 février 1930 sur la commune de Ploujean, aujourd’hui intégrée à Morlaix. A sa naissance, ses parents habitent dans une maison qu’ils ont fait construire sur un terrain de 800 m2 Avenue de la République, à Coat-Serho, sur la colline surplombant le port de Morlaix.

Sa mère originaire de l’île de Batz, née le 30 mai 1895, détentrice du brevet élémentaire, est institutrice, et son père, né en 1888, natif de Plouégat-Guerrand, est le bras droit du directeur des affaires maritimes (à l’époque Inscription maritime). Il travaillera un moment au Havre où la famille de Michel Tanguy déménagera quand il était petit, pour y vivre deux ans, avant de retrouver le Finistère, Brest, Bourg-Blanc, où sa mère obtient un poste d’institutrice en 1938, puis Morlaix, où Michel Tanguy, qui a quitté la ville à deux ans, revient à onze ans, en pleine occupation.

Les Allemands occupent le collège (Tristan Corbière, Kernéguès aujourd’hui). Qui se replie sur l’école du Poan-Ben. Michel Tanguy a en 6ème un professeur d’anglais jugé mauvais et violent, Monsieur Darcel, qui sera arrêté à la libération pour faits de collaboration. Par contre, Monsieur Vazel, le professeur de français, est très apprécié de ses élèves, et Michel Tanguy l’aime beaucoup. Il enseigne aussi en classe de philo. A la rentrée 1942, les Allemands occupent aussi l’école du Poan-Ben. Les enfants n’ont plus de classe de doivent recevoir leurs cours par correspondance, puis au collège des filles. C’est là que retentit la sirène le 29 janvier 1943 pour le bombardement du Viaduc qui fera 70 morts à Morlaix, dont 42 enfants et leur maîtresse à l’école Notre-Dame-des-Anges. Après le bombardement du Viaduc, Michel Tanguy continuera son collège à Lanmeur, les écoles morlaisiennes étant fermées.

Il retrouve le collège des garçons en octobre 1944, et ira jusqu’à la Terminale, à Kernéguès, à l’ancien lycée Tristan Corbière, aujourd’hui reconverti pour les Services techniques de la ville de Morlaix.

A la sortie du lycée, en 1949, il a 19 ans. Il aurait bien voulu continuer ses études, mais la faculté étant à Rennes, et le logement difficile à trouver et à payer, il doit y renoncer.

A l’époque leurs salaires étaient bas: une institutrice partant en retraite gagnait 1000 francs par mois tandis qu’un chauffeur aux Ponts et Chaussée pouvait gagner 3000 francs par mois à ses débuts. Les parents n’avaient pas fini de plus de payer la maison rue de la République à Coatserho, près de l’ancienne clinique Lejeune.

Michel Tanguy doit donc vivre et cherche un poste d’enseignant suppléant ou bien de surveillant et il trouve effectivement un poste de surveillant à Pont-de-Buis.

Cela lui permet d’obtenir un sursis de 5 ans pour son service militaire, jusqu’à ses 25 ans. Il se plaît à Pont-de-Buis, loin de sa mère, qu’il décrit comme « un véritable dragon ».

Celle-ci lui découpe un un jour un article de journal: on cherchait des instituteurs en Algérie.

Michel Tanguy comprend qu’il peut faire son école normale pendant un an en 1950 à Alger et décide de tenter l’aventure. Un peu plus tard, ce sera au tour de ses futurs amis, normaliens, et instituteurs et militants communistes en Algérie, Guy Drouillard, de Gironde, avec sa femme Suzanne, et André Castel, avec sa femme Annick.

Sa future femme, Marie-Thérèse Sizun, travaillait aux PTT, elle était communiste depuis ses 17 ans. Son père, Pierre Sizun, était responsable communiste et secrétaire de la CGT à la poudrerie de Pont-de-Buis, un proche de François Tanguy, secrétaire départemental de la CGT, qui deviendra plus tard proche aussi avec Michel Tanguy.

Après un emploi d’été en colonie de vacances, Michel Tanguy arrive à Alger, se fait accueillir à la brasserie « La Lorraine », un des meilleurs restaurants d’Alger situé non loin du port, par les époux Thorillec, les patrons, des bretons chaleureux (Monsieur Thorillec est originaire d’Irvillac), chouchoutant tous les bretons expatriés en Algérie dans leur établissement avec vue sur mer.

Tout de suite, Michel s’étonne de voir les européens d’Algérie, souvent d’origine espagnole, italienne, maltaise, très bien habillés, tout en contraste avec une population arabo-berbère musulmane avec des allures plus misérables.

Après cette agréable réception chez les Thorillec, Michel Tanguy prend le bus pour Bouzaréah, à 10 km d’Alger en haut de la colline, où se trouve l’école normale d’Alger.

Il y a quatorze bretons à l’école normale d’Alger, sur 136 élèves. Dans la petite commune de la banlieue d’Alger où se trouve l’école normale, Michel Tanguy trouve une famille de bretons de Saint-Pol-de-Léon, M. et Mme Bernard, qui accueillent à bras ouvert tous les bretons.

« Des gens formidables, catholiques très pratiquants: lui était prof à Alger dans une école libre ».

A Alger, Michel Tanguy fait partie de l’association des bretons d’Alger. « On se réunissait tous les samedis après-midi, on dansait, on chantait, on a même été filmés par les actualités cinématographiques pour la Saint Yves ». Nous avons été invités à la foire exposition de Blida, à 50 km d’Alger, au stand des Bretons, pour une fête organisée par la municipalité. On y a chanté le « Bro Goz Ma Zadou », on y défile au biniou en ville: même les gendarmes se sont mis au garde-à-vous. Le jour de la Saint-Yves, le cercle celtique réédite ses chants et danses dans la banlieue d’Alger, à Kouba, et se fait filmer par les actualités cinématographiques.

« Toute l’année j’ai été hanté par le fait que je devais me marier en rentrant en France. Et trouver un poste pour moi dans l’enseignement et pour Marie-Thérèse dans les PTT. Je connaissais un morlaisien et une morlaisienne en Algérie, un ami de mon frère, de huit ans de plus que moi, que j’avais connu enfant à Coatserho. Il avait un poste important dans les PTT au gouvernement de l’Algérie. Ensemble on a parlé à un inspecteur de l’enseignement primaire d’Alger. J’ai réussi à la sortie de l’école normale à avoir un poste à Khenchela, où il y avait un bureau de Poste. Mais ma femme n’a pas pas réussi à l’obtenir. Elle a pris un congé pour convenance personnelle de 6 mois et a trouvé un poste de secrétariat pour un ingénieur des Ponts et Chaussées, chef de chantier. Au bout de 6 mois, elle a redemandé un congé mais le receveur des Postes l’a dénoncée à la direction de Quimper, arguant qu’elle travaillait aux Ponts et Chaussées. Marie-Thérèse a été « démissionnée » d’office par le directeur des Postes de Quimper, malgré ses 4 ans d’ancienneté. Elle a fini aux Ponts et Chaussées. »

 

Photo de mariage de Michel Tanguy avec Marie Thérèse (Sizun)

 » On est partis en Renault 4 CV depuis Pont-de-Buis à la fin des vacances scolaires après mon école normale.

Trois jours de route pour arriver à Marseille. Arrivée à 7h du soir, à Marseille, pour déclarer la voiture. A l’arrivée au port, on apprend que la CGT de la compagnie générale transatlantique fait grève. On a dû partir en avion. Notre fils Ronan n’avait que 14 jours en quittant Pont-de-Buis. Nous avons pris l’avion entre Marseille et Philippeville. Puis un autre avion pour Constantine, et, de là, un car. Une voiture nous est d’ailleurs rentrée dedans. Arrivés à Khenchela, nous n’avons trouvé personne pour garder le bébé. On s’est trouvé dans une merde épouvantable. Je gagnais 36 000 F par mois mais j’avais 25 000 F de remboursement par mois pour ma 4 CV, et je devais en plus débourser 6 000 F pour nous loger. Une famille juive nous sous-louait deux pièces dans un meublé. Il restait 5 000 F pour vivre à 3, une misère…. »

Khenchela est dans le Massif des Aurès, à 150 km au sud de Constantine, une commune de 14 000 habitants avec un bourg de 4000 habitants, dont 500 européens, une communauté juive importante et une communauté musulmane, composée principalement de Kabyles, les Chaouias berbères des Aurès.

On était l’année scolaire 1950-1951. En Algérie, il y avait l’école indigène et l’école européenne.

L’ancienne école indigène ne recevait aucun européen. L’autre école recevait des enfants européens et des petits algériens, principalement des juifs et des enfants de notables musulmans.

Le directeur était raciste vis-à-vis des petits musulmans. Dans sa classe, son chouchou était le fils de administrateur. C’était un chaouch, un sergent, qui venait le chercher le soir, ou sa mère… Il ne faisait rien de ce qu’on demandait aux autres, mais c’était le directeur qui entendait le dispenser de toute obligation, au regard de la condition de ses parents. Je ne l’entendais pas ainsi et je voulais que le petit monsieur participe aux tâches collectives, comme les autres.

Le directeur s’exclama:

– M. Tanguy est là depuis trop peu de temps pour savoir qu’ici il y a des règles.

Je lui ai répondu:

– Avec moi, Monsieur Cohen, il n’y a jamais deux poids, deux mesures.

L’administrateur en personne est venu me serrer la main et me féliciter ».

A Khenchela, il y avait de petites entreprises du bâtiment. Les ouvriers algériens demandèrent de l’aide à Guy Drouillard pour fonder un syndicat.

« Tout le monde se syndiquait à la CGTA, depuis que Guy Drouillard avait fondé l’UL CGTA de Khenchela. Ils ont déclenché une grève dans la plus grosse entreprise de Khenchela.

Même l’inspecteur du travail s’est déplacé. Il n’y avait pas de fiche de paye. Il a fallu payer les salariés avec effet rétroactif ».

En Algérie, Michel Tanguy devient ami intime avec Guy Drouillard, futur élu communiste de Perros Guirec et secrétaire de section PCF à Perros, qui restera pour lui le meilleur militant communiste qu’il ait pu connaître, un  instituteur d’origine bordelaise arrivé en Algérie déjà encarté communiste, et qui vend le journal du parti communiste algérien, « Liberté », sur le marché à Khenchela, ce qui, outre ses activités d’organisation syndicale, lui vaudra d’être suspect aux yeux des colons et de l’administration coloniale, et d’être arrêté au lendemain du soulèvement du 1er novembre 1954, qui touchera Khenchela plus que toute autre ville algérienne, avec un policier et un militaire tués, une prise d’assaut de bâtiments représentant les forces de répression. Guy Drouillard sera le seul européen arrêté préventivement parmi 19 suspects.

En avril 1955, alors que les opérations de répression contre les Algériens ont commencé, Guy Drouillard s’est présenté aux élections pour le Conseil Général avec le PCA, le Parti communiste algérien, qui soutenait l’indépendance algérienne, ce qui lui a valu d’être interdit de séjour dans le secteur de Constantine.

En 1954, Michel Tanguy rencontre aussi à Khenchela André Castel, instituteur de Carantec avec sa femme Annick Pailler Castel, ancienne employée de mairie à Carantec.

Les Drouillard, les Castel, les Tanguy se fréquentent et sont des instituteurs unis par leurs idées progressistes et leur critique du colonialisme et de son cortège de racisme et d’humiliation.

André Castel est muté par l’inspection académique à Babar à 1 200 mètres d’altitude, à 40 km au sud de Khenchela, dans les Aurès, les seuls civils blancs au milieu des Aurésiens, et ils se démènent pour l’assistance aux familles désargentés du village, réclamer l’accès aux soins pour eux.

Les Castel viennent en aide aux familles algériennes pour que les enfants puissent fréquenter l’école ; quand l’école est fermée pour congés ou par force, ils ne trouvent contacts et refuge qu’auprès du petit groupe de syndicalistes progressistes autour de l’instituteur Guy Drouillard qui tient l’Union locale CGT de Khenchela.

Pour les services aussi bien civils que militaires, Guy Drouillard est « Le communiste » ; au reste il est chassé du département de Constantine (tout l’Est à l’époque).

André et Annick deviennent rapidement suspects aux yeux des quelques Français et Européens du district et bientôt des militaires qui, avec le début des opérations de guerre, s’installent près de l’école, et y torturent, enchaînant des suspects torturés aux grilles de l’école, des parents d’élèves, à la grande indignation de André et Annick. La buanderie et le garage de l’école de Babar servent de lieux d’interrogatoire et de torture ; l’école et leur logement sont occupés par militaires et gardes mobiles occupés à leurs opérations de « pacification ». André Castel adresse un rapport à l’Inspection académique. Plus de doute, le couple est communiste. Ils sont déplacés d’office. Guy se retrouve sans travail, rentre en vacances en métropole et décide de revenir en Algérie avec Annick et sa fille Martine. Il reprend des études à l’université d’Alger où il se lie d’amitié avec des étudiants communistes et rentre dans le soutien au mouvement indépendantiste et l’ALN. Annick travaille comme secrétaire pour la CGT et pour un avocat algérois. Les deux sont arrêtés et torturés par les paras à l’été 57. Annick est même violée comme d’autres détenues algériennes.

André Castel deviendra d’ailleurs premier secrétaire du Ministère de l’Industrie du FLN sous Boumediene sous le nom de Mourad.

Michel Tanguy, revenu en France à l’été 54, est incorporé pour son service militaire le 1er novembre 1954, le jour de la Toussaint sanglante qui apparaît aujourd’hui comme le déclenchement de la guerre d’Algérie et qui touche particulièrement Khenchela.

Il est affecté à l’école des mousses de Loctudy. Il cherche à tout prix à éviter le départ en Algérie pour combattre les Algériens. A l’école des mousses, il enseigne aux futurs marins avec un prof de sciences. Lui enseigne le français et l’histoire-géo. Cela dure 30 mois.

En 1957, libéré de ses obligations militaires, il doit retourner prendre un poste d’instituteur en Algérie, car il avait encore des années à y faire suite à sa titularisation en Algérie après l’école normale d’Alger.

Michel Tanguy a bien pensé démissionner de l’éducation nationale, rejoindre une usine de radio en région parisienne. Ou bien obtenir une ordonnance de complaisance pour un congé psychiatrique grâce à une relation familiale mais l’académie de Constantine n’est pas dupe et lui enjoint de revenir immédiatement, sous peine d’être licencié de son poste d’instituteur.

Il demande avec un copain, Maurice Le Guellec, de la région de Douarnenez, marié à une institutrice, une nomination à Constantine.

Mais alors que des postes sont non pourvus à Constantine, ils sont mutés d’office aux « cent mille diables » dans la région de Sétif, à Ouled Ali Ben Atmane. Le bourg le plus proche est La Fayette.

L’école toute neuve reçoit 450 garçons. Un instituteur appelé fait classe, des kabyles qui ont travaillé en France et ont un petit niveau aussi. L’école est en zone opérationnelle pour les militaires. Des combats y ont eu lieu. Des officiers se sont fait tirés dessus alors qu’ils jouaient au tennis. Une vaste opération de ratissage contre les combattants algériens a eu lieu. Un village à côté de Ouled Ali Ben Atmane a été rasé.

Le responsable du syndicat national des instituteurs de Sétif conseille à Michel Tanguy de ne pas accepter le poste, dans une région dangereuse, de faire grève.

Michel Tanguy et son ami essaient de faire grève et de voir le résultat. Cela n’a duré qu’une semaine: s’ils ne réintègrent pas leur classe, ils sont considérés comme démissionnaires.

Tout de suite, le responsable des Renseignements du poste militaire et le lieutenant mettent la pression sur Michel Tanguy, lui demandant ce qu’il pensait de la torture en lui tendant un dossier de l’Express de Servan-Schreiber dénonçant la torture. Michel Tanguy demande à ce que l’on constitue une classe de filles, et c’est Michel Tanguy qui la prend.

Michel Tanguy voit des algériens déplacés loin de leurs villages, dans des zones sans eau. Ses amis Castel et Drouillard ont été interdits d’enseignement dans le constantinois et André et Annick Castel ont participé à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie dans le département d’Algérie, défiant Massu et ses paras. Quand André Castel est arrêté avec sa femme et que leur jugement a lieu avec les paras: on propose à Michel Tanguy de témoigner pour eux, mais des Algériens le dissuadent d’aller au Procès. Michel Tanguy a fait une déclaration avec ce qu’il savait que la population arabe connaissait de lui. L’avocat d’André Castel a lu la déclaration écrite au procès.

En avril 1957, Michel Tanguy a adhéré au PCF, convaincu par Guy Drouillard. Son père était un militant SFIO avec sa carte, un socialiste de guerre froide, anticommuniste. Quand Michel Tanguy a rencontré sa femme Marie-Thérèse en 1949, lui aussi était anti-communiste et a été sur le point de ne pas sortir avec elle à cause de cela.

En 1953, à Khenchela, aux Municipales Guy Drouillard avait été candidat communiste avec la femme de Michel Tanguy, Marie-Thérèse Tanguy, née Sizun. Michel Tanguy avait été tenté de les rejoindre. Ils sont déjà très amis. Guy et sa femme, Suzanne, avaient été invités à Pont-de-Buis en 53 chez les Sizun, les beaux-parents de Michel Tanguy. Les Castel eux avaient invité les Drouillard à Carantec.

Le 1er janvier 1958, Michel Tanguy revient à Khenchela. Des ouvriers lui sautent au cou, ils se souviennent de lui et de Guy Drouillard. Michel Tanguy enseigne désormais dans l’école indigène qui contient 20 classes. C’est le seul enseignant titulaire et le seul instituteur européen avec des jeunes algériens qui n’ont souvent que le brevet des collèges.

Le directeur, un juif arabe, devient copain avec Michel Tanguy. Michel et lui causent beaucoup en rentrant de l’école et en faisant les cent pas, se donnent rendez-vous au café maure. Michel refuse désormais d’aller dans les cafés tenus par les pieds-noirs, les trouvant trop racistes.

« Il y avait à Khenchela beaucoup de juifs des Aurès, des descendants des compagnons de la Kahina. La fille d’un rabbin Eliane fréquentait un catholique débaptisé, un collègue instit qui avait une classe en dehors du village. Sa famille la séquestrait chez elle, ses frères la battaient. Ils comptaient la marier à un vieux juif de Constantine. Ils la conduisaient à l’école, allaient la chercher. L’inspecteur primaire de Guy Drouillard voulait l’enlever la veille des vacances de Pâques. Ma 4 CV a servi à l’enlèvement et à la libération de la fille du rabbin qui a pu se rendre à Philippeville puis gagner la France en avion. Heureusement car ses frères attendaient son retour avec des fusils. Cela a fait un scandale épouvantable. Le rabbin a dû quitter Khenchela et les juifs conservateurs ne pouvaient plus nous voir ».

La fréquentation des instits pieds noirs, racistes pour beaucoup, est compliquée dans le moment. La population européenne de Khenchela juge Michel suspect, de fréquenter les « arabes ». Début 1958, Khenchela est devenu un camp retranché, avec un aérodrome, entouré de barbelés.

Michel Tanguy donne cours en CP en apprenant à lire à 50 enfants algériens. Ils vont en classe à mi-temps, en effectuant des rotations à la mi-journée. A noël, les enfants savaient déjà lire couramment. Il devient complice avec un vieil instituteur qui fait classe d’initiation, pourvu simplement d’un certificat d’étude.

Quand il se promène dans la commune, Michel sent qu’il est mal vu par les pieds-noirs. Il est convoqué aux Renseignements généraux. On lui demande s’il est communiste. Il nie. On le cuisine. Michel s’en sort en montrant une lettre datée de 1954 venant d’un inspecteur des renseignements généraux de sa connaissance. Quelques jours à près, c’est le coup de force en Algérie des Salan, Soustelle, Massu. Le lien avec la France est coupé: plus un avion, plus un bateau. Les partisans de l’Algérie française et de la répression à tout crin triomphent. L’ambiance était épouvantable à ce moment-là pour Michel et Marie-Thérèse: ils avaient peur. Peu de temps avec le coup d’État, les ultras de l’Algérie française avaient organisé une manifestation. Les jeunes instituteurs algériens avaient conseiller à Michel Tanguy d’y participer. Ils filtraient et retenaient le nom des participants, établissaient des listes de ceux qui ne s’étaient pas joint au mouvement.

Au bout d’une dizaine de jours, un collègue apprend à Michel qu’une réunion du SNI a lieu le jour même. Seuls sont convoqués les pieds noirs ainsi que quelques algériens. La colère s’empare de Michel et il décide de s’y rendre.

« Il est évident que j’y suis indésirable. L’objet de cette réunion est de faire adopter par la sous-section du SNI « les thèses du 13 mai ». L’idée principale étant la cession d’avec la métropole. Je les laisse exposer leurs arguments et je prends la parole pour exprimer mon désaccord. En fait, je n’exprime rien d’autre que la position officielle du gouvernement qui est soutenue par tous les groupes de l’Assemblée Nationale. Résultat du vote: 12 pour, 8 contre (les 7 collègues algériens et moi-même). Ils ne pourront pas dire que les « thèses » ont été adoptées à l’unanimité. Ils sont fous de rage!

En ce qui me concerne, je suis on ne peut plus heureux d’avoir saboté leur réunion. Cependant, je suis informé qu’un rapport à mon encontre rédigé par Rivière et Saval, deux fachos, a été adressé au CSP.

Les choses ne traînent pas. Deux jours plus tard, je suis convoqué ainsi que Saï au Deuxième bureau à 11h. Impossible de ne pas obtempérer, les militaires ont tous les pouvoirs! Nous sommes reçus par le capitaine Desgeorges en présence d’un lieutenant au crâne rasé. L’accueil est glacial. Le capitaine nous dit être au courant de nos découvertes spéléologiques et voudrait qu’on lui montre ces grottes. Je lui fais remarquer que lorsqu’il se rend au poste d’Haman Knif, il passe devant des ouvertures énormes. Non, il n’a rien vu! Saï dément avoir jamais fait de spéléo, ce qui est vrai. Le capitaine coupe court et me dit: « Nous irons vous chercher. Vous viendrez nous montrer ces grottes.

Ces propos sont alarmants. L’après-midi, en classe, je n’ai pas l’esprit au travail. Je suis inquiet: « Que puis-je faire? ». La solution du maquis ou encore d’une cache comme on le propose à Mithée (Marie-Thérèse Tanguy, son épouse), ne me satisfont pas. Ce serait me mettre dans l’illégalité. Je pense au Docteur Benzaïem. Il a beaucoup de relations. A la sortie de la classe, je me rends à son cabinet. Il me reçoit immédiatement. Mis au courant, il téléphone au commissaire de police adjoint (métropolitain) et lui demande de venir le voir. Il arrive presque aussitôt. Je lui raconte ce qu’il se passe. Je me souviens presque mot à mot du dialogue qui suit.

Sa réponse:

– Vous êtes condamné à mort. Vous n’avez pas 24h à perdre, il faut partir tout de suite

– Mais j’ai une femme et deux enfants

– Votre femme ne craint rien, c’est vous qui êtes en danger.

-Je peux aller voir le sous-préfet ou l’administrateur.

– Ils n’ont plus aucun pouvoir, c’est l’armée qui dirige.

– Je vais demander au Capitaine Desgeorges de jouer cartes sur table et de me dire ce qu’il me reproche.

– Je le connais, il est inhumain. Il a décidé de vous descendre et il vous descendra. Il faut que vous partiez au convoi demain matin. Vous allez demander un laisser passer au commissariat. Il est plus de 18h, si on vous le refuse, j’arrive juste derrière vous et je le signe. Mais on ne se connaît pas, on ne s’est jamais vu.

De retour à l’appartement, je mets Mithée au courant. Le départ a lieu à 5h du matin; mais cette nuit là nous ne dormirons guère. Nous convenons de dire que je suis déprimé. Je pars voir un médecin à Constantine. Dès que les communications avec la France seront rétablies, nous partirons. Mais pour quitter l’Algérie, il faut impérativement une autorisation de congé de l’administration et une permission des UT. Nous communiquerons par l’entremise de Bougouffa, chauffeur de taxi, en qui nous avons toute confiance. Mithée est très inquiète mais pendant cette période grave elle saura rester forte et réagir au mieux.

A Constantine, je rends visite à mon ancien inspecteur Guyot et lui explique ma situation. Il juge préférable de voir lui-même l’inspecteur d’académie et me donne rendez-vous à 17h dans un café. L’inspecteur d’académie veut rester en dehors de cette affaire. Je dois me rendre à son domicile le lendemain matin, un dimanche, porteur d’une lettre de ma sœur m’annonçant que ma mère est mourante. Je rédige un faux écrit de la main gauche et me rends comme convenu chez l’inspecteur d’académie. Il me remet une autorisation de congé ainsi qu’une autorisation d’absence de douze jours. Il reste maintenant à obtenir une permission des UT. Mithée doit s’en occuper et voir Gaillebeau, lequel exige un certificat médical.

Le troisième jour à Constantine, une manifestation monstre est organisée pour la venue de Massu, Salan, Soustelle. La foule évaluée à 50 000 personnes est composée en grande partie d’algériens que l’on a fait venir en car sans leur demander leur avis. C’est ce qu’on appelle la fraternisation. Il règne une véritable hystérie fasciste parmi les français d’Algérie. Je me mêle à la foule.

Je me suis mêlé à la foule, ça sentait mauvais. Un jeune arabe est venu jusqu’à moi: « Bonjour monsieur Tanguy. J’ai su que vous aviez des ennuis. J’ai votre femme chez Maître Gaillebeau, puis au deuxième bureau. Elle est inquiétée, elle aussi ».

Je me suis dit: « Il faut que je rentre à Khenchela ».

La nuit tombait quand j’ai trouvé un taxi pour rentrer à Khenchela. A ce moment-là arriva un militaire qui devait rentrer au même endroit. « .

Lorsque j’arrive chez nous, je me sens vidé physiquement et moralement: l’inquiétude, augmentée du fait que je n’ai presque rien mangé depuis trois jours. Mithée m’explique: elle a dû se rendre au Bureau Militaire. C’est un quartier de baraques, d’où la confusion du khenchelois. Pour obtenir la permission des UT, il faut un certificat médical. Je me rends donc immédiatement chez le docteur Benzaïem qui me délivre le papier indispensable.  Je tiens à dire toute la reconnaissance que nous portons à ce médecin. Je lui explique que Saï ne veut plus que l’on aille chez lui dans la journée; seulement la nuit sans allumer la lumière dans l’escalier et sans bruit. Il me répond: « Pourtant, on peut bien mourir pour une amitié ». Phrase admirable qui me fait monter les larmes aux yeux et que je n’oublierai jamais.

Une semaine après notre départ, ce docteur, inquiété lui aussi, doit à son tour quitter l’Algérie. Nous ne le reverrons jamais, mais nous avons correspondu jusqu’à sa mort.

Grâce à ce certificat, Mithée obtient le lendemain la permission des UT. Désormais, nous possédons les documents nécessaires pour pouvoir quitter l’Algérie. Nous nous mettons immédiatement à ranger nos affaires dans des caisses. Les droits collègues, Idir, Khélif, et Kherbache passent la soirée à nous aider. C’est eux qui par la suite nous les expédient et se chargent de vendre frigo, gazinière, canapé… Le réfrigérateur était acheté depuis seulement une dizaine de jours. Le lendemain, nous partons à 5h. Malgré l’heure matinale nos trois jeunes instituteurs sont venus nous dire au revoir.

Des types formidables que j’ai revus par la suite.

En 1978, l’un d’entre eux est devenu islamiste malheureusement.

Nous sommes partis à Constantine. Nous avons cherché un hôtel pas cher.

Ma femme avait acheté des billets d’avion.

On a eu le premier avion pour partir.  Nous avons dû attendre le 30 mai pour voir les communications rétablies et prendre l’avion pour Paris avec un immense soulagement.

Derrière nous, il y avait des militaires, on les entendait dire: « ceux qui ne sont pas d’accord, une bastos dans la nuque ». A Khenchela, ils avaient une caserne où je savais qu’on torturait. Toute personne algérienne qui arrivait, on ne la revoyait plus. Après l’indépendance de l’Algérie, une fillette à trouver un os qui dépassait du sol. Ils ont trouvé un millier de cadavres, ils ont dû arrêter les fouilles. Il y avait des instruments de torture dans la fosse. Dans les mechtas, les femmes étaient violées, c’était le déshonneur absolu! Il y a eu des dizaines ou des centaines d’Oradour-sur-Glane commis par l’armée française en Algérie.

Au retour d’Algérie, je suis au siège du SNI à Paris, j’ai un entretien avec Pierre Desvalois et des dirigeants du SNI. Je leur ai raconté. Il m’a demandé: « es-tu communiste? » Reviens demain à la même heure, je vais voir au ministère.  J’apprends le lendemain que deux inspecteurs d’académie veulent bien m’accueillir à l’autre bout de la France, dans le département de la Saône et Loire notamment.

Je suis rentré dans le Finistère cependant, où l’Académie a accepté de me prendre en situation irrégulière. Vers le 10 juin 58, je suis nommé en CE2 à la pointe finistérienne. Le directeur de l’école n’est pas content de me recevoir. Une suppléante était là depuis la rentrée. Il a téléphoné à l’académie pour dire que je pouvais aller n’importe où. L’année suivante, je suis nommé à Saint Hernot, où j’ai enseigné à une classe de garçons puis de fille.

Mes enfants, Ronan, avait 6 ans, Erwan, qui est devenu diacre, n’avait pas un an. Ce sont les élections. J’ai tenu le bureau de vote en tant que directeur d’école.

De Gaulle, qui s’est servi des ultras de l’Algérie française et a été leur homme à ce moment, revient au pouvoir. Il bloque les salaires. En France mon salaire d’instituteur avec une femme et deux enfants ne suffisait pas. Dans mon logement de fonction et mon poste à l’école de Saint Hernot classé « poste déshérité », sous un maire notaire de droite qui se moquait de l’école publique, il fallait pomper l’eau au dehors. Il n’y avait aucun confort. Puis j’ai demandé Brest. A l’époque un instit en ville gagnait plus que dans les campagnes. A Saint-Hernot, pendant mes 3 ans à l’école, j’ai sympathisé avec Claude Yvenat, le futur maire socialiste de Crozon. A l’époque il assistait aux réunions de cellule du PCF à Crozon. A Saint Hernot, je faisais classe l’été gratuitement aux enfants.

A Brest, j’arrive à l’école du Point du Jour, au Polygone, immense quartier de baraques de Brest. Il n’y avait plus grand monde dans ce quartier inconfortable, surtout des familles pauvres et marginales. Les enfants mangeaient à la cantine gratuitement.

En mai 68, quand on a fait une grève prolongée, avec notre bande d’instits, on continuait à nourrir les enfants le midi. Avec 3 couples, on a fait 3 semaines de grève et de manifs à Brest en 68. On distribuait des tracts tous les 3 jours, on allait en manif tous les jours.

Je militais à la cellule de Kerargoat à Brest. On se réunissait chez un copain instituteur. C’était auprès de Gabriel Paul que j’avais demandé ma carte d’adhésion à une réunion de cellule à Pont-de-Buis. Un grand pas que j’avais réalisé. Qui le mesurait?

Puis je suis entré, pour arrondir les fins de mois, à la direction de « Tourisme et travail » à l’île de Ré, un camp familial pour les comités d’entreprise. Il y avait des bungalows, des caravanes, une épicerie, une librairie. J’étais levé très tôt l’été, couché très tard le soir, pendant mes vacances scolaires. Je perdais des tas de kilos. Au bout de trois ans, il me fallait arrêter ça sinon j’y perdais ma santé. J’ai rejoint ensuite un camping tenu par la FSGT en Isère, dépendant d’une usine fabriquant des moteurs d’avion.

En 64 j’ai été proposé pour être secrétaire de section de la rive droite de Brest mais j’ai dû décliner. J’avais trop de travail, j’étais déjà épuisé. Par la suite, j’ai été co-secrétaire adjoint de section, avec Yvonne Lagadec notamment. A Brest, on vendait l’Huma dimanche tous les dimanches avec Marie-Thérèse place Stalingrad. C’était un ancien déporté de Kerourien, Jean Ansquer, qui s’occupait d’organiser la distribution pendant 24 ans. Il avait fait les marches de la mort avec Pierre Berthelot, qu’il avait retrouvé à Brest, et Georges Abalain, le frère d’Albert Abalain, résistant communiste brestois fusillé au mont Valérien.

Souvenirs de Michel Tanguy, le papa de Ronan Tanguy, ancien secrétaire de section du Relecq-Kerhuon et actuel trésorier départemental du Parti communiste

Témoignage oral recueilli par Ismaël Dupont en août 2023

Autres sources:

Souvenirs de Michel Tanguy (2011), Autobiographie: du nouveau né à l’arrière grand-père

Mémoires d’Algérie de Guy Drouillard

A Khenchela, les colonialistes ont arrêté un instituteur français à titre d’otage – Marie Perrot, L’Humanité, 11 novembre 1954

Pour la retraite, pas pour le travail à perpet – signez la pétitition du PCF

Pour la retraite…
Pas pour le travail à perpet’
Je signe la pétition pour l’abrogation de la réforme des retraites : https://www.pcf.fr/petition_retraite

Je signe pour l’abrogation ! Une bonne retraite est possible

Nous avons été des millions de Françaises et de Français à nous mobiliser en 2023 contre une réforme des retraites profondément injuste qui reculait l’âge de départ à 64 ans, allongeait la durée de cotisation et pénalisait d’abord les femmes, les carrières longues et les travailleurs exerçant un métier pénible.

Il aura donc fallu une censure du Gouvernement Barnier – une première depuis 1962 ! – pour que le nouveau Premier ministre François Bayrou, sous la pression des forces de gauche, d’une Assemblée nationale majoritairement hostile à cette réforme, et des forces syndicales annonce son souhait de remettre « en chantier » la question des retraites imposée par Emmanuel Macron et Elisabeth Borne qui avait refusé de respecter l’expression démocratique de l’Assemblée nationale en faisant usage du 49-3.

Un nouveau temps de débat s’ouvre. Ne laissons pas les organisations syndicales en tête à tête avec le MEDEF !

Alors que nous disposons d’une majorité dans le pays, nous appelons le Premier Ministre à abroger la réforme Borne des retraites et à permettre un débat et un vote sans 49-3 au Parlement sur un nouveau projet de loi basé sur les propositions pour améliorer notre système de retraites par répartition.

Pour abroger la réforme des retraites, je signe la pétition.

Pour les communistes, une réforme pour une bonne retraite est nécessaire. Nous proposons de rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75% du revenu net d’activité. C’est possible à condition de :

➡️ Développer l’emploi, donc la base de création de richesses, et l’assiette de la cotisation en créant une surcotisation pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, la formation, la masse salariale et n’appliquent pas l’égalité professionnelle.

➡️ Mettre immédiatement à contribution des revenus financiers des entreprises et des banques (522 milliards d’euros selon l’INSEE), aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait plus de 50 milliards d’euros par une cotisation au taux de 10%

Pour une politique de paix internationale: bilan de la visite en France du Prix Nobel de la Paix japonais 2024 pour le désarmement nucléaire (Ismaël Dupont et Vincent Boulet, Communistes, 29 janvier 2025)

Grande manifestation du samedi 1er février 2025 à Guingamp pour la défense des hôpitaux bretons

Communiqué pour appeler à la manifestation du 1er février 2025 à Guingamp.

Le collectif Initiative Urgence Armor Santé Yec’hed Mat, organise une manifestation à Guingamp le 1er février 2025. Les communistes de Carhaix-Huelgoat, le PCF Finistère et le PCF Bretagne s’associent à cette initiative pour défendre notre service public de santé.
Les hôpitaux bretons, comme malheureusement beaucoup dans l’hexagone, sont victimes d’une politique libérale qui met à mal notre système de santé.
La gestion comptable, au détriment de l’humain, étant le credo du gouvernement et de son ministère de la santé. Soyons nombreux à dire non à cette politique de casse.
Soyons nombreux à réclamer l’ouverture des urgences et les moyens humains et financiers d’une politique de soins de qualité pour toutes et tous.
Le PCF Bretagne appelle à manifester à Guingamp samedi 1er février à 14h00 pour l’accès à la santé pour tout.e.s en Bretagne !

Ensemble, nous appelons toutes celles et tous ceux qui se sentent concerné-es par la santé à se mobiliser pour répondre aux besoins de santé de la population, assurant de bonnes conditions de travail de tous les personnels hospitaliers et à construire des mouvements convergeant dans l’action au niveau départemental et régional.

Organisée par Initiative Urgence Armor Santé-Yec’hed mat ! Soutenue par : Gaël Roblin : Conseiller municipal à Guingamp – Dr Christian Brice : Association des Médecins Urgentistes (AMUF) – Christiane Caro : Atelier Citoyen santé de Bretagne PCF

Un beau rassemblement pour le désarmement nucléaire au port du fret avec la délégation japonaise prix Nobel de la Paix ce dimanche 26 janvier

Nous étions rassemblés, bravant les intempéries, ce dimanche 26 janvier face à la plus grosse concentration de force atomique militaire d’Europe à l’île longue avec le Prix Nobel de la Paix, Nihon Hidankyo, association de survivants des bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki.

La Paix est notre bien le plus précieux! Garantir l’avenir de l’Humanité et de la planète face à cette menace d’annihilation globale que constitue une guerre nucléaire est le premier impératif des gens lucides et sensés!

Les pluies et les vents à 130 et 150 kmh sur la pointe du Finistère n’ont pas découragé 250 à 300 personnes venues des 4 départements bretons d’ accueillir le prix nobel de la paix 2024 face à la base de sous-marins nucleaires de l’île longue et de lancer une pétition mondiale pour l’élimination totale des armes nucléaires.

Une réunion avec la délégation japonaise, les représentants régionaux de la CGT Bretagne, les représentants nationaux du Mouvement de la paix, a eu lieu pour le désarmement nucléaire pendant une heure trente, avec des témoignages poignants, notamment celui d’un survivant du bombardement nucléaire de Nagasaki il y a 80 ans le 9 août 1945, Tanaka Shigenmitsu, vice-président de Nihon Hidankyo, reçu plus tôt par la ville de Rennes, et notamment notre collègue élue communiste régionale Katja Kruger, et à Paris par Philippe Rio, président de la coopérative des élus communistes, , pendant une heure trente.

Les deux tiers des gens n’ont pas pu assister à l’échange à l’intérieur car il n’y avait pas assez de place dans la salle. Étaient représentés la CGT, le mouvement de la paix, le PCF (+ 50 camarades de toute la Bretagne et de tout le Finistère, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine faisaient venir des cars), les Insoumis (présence du député de Brest Pierre-Yves Cadalen), les Écologistes, l’UDB, le NPA, l’université européenne de la paix, le CIAN 29, Greenpeace, des associations d’irradiés du nucléaire militaire.

Notre camarade Roland Nivet a introduit les débats pour le mouvement de la paix. Ismaël Dupont a pris la parole dans le débat au nom du PCF, et en tant que Conseilller départemental communiste du Finistère et élu de Morlaix ayant fait voter un vœu solennel pour faire partie du groupe des villes pour le désarmement nucléaire le 16 décembre 2021. Un autre membre du Conseil National du PCF est intervenu, l’élu de Grâces (22) Pascal Bonneau, et Pierre-Yves Cadalen, député Insoumis-NFP de Brest, a transmis le soutien de son collègue de la commission défense, le député communiste Jean-Paul Le Coq.

Ensuite on s’est rendus sur la jetée en face de l’île longue pour faire une photo de groupe et lire des textes internationaux et japonais pour le désarmement nucléaire.

La section locale PCF Crozon-Châteaulin du parti avec Christian Beaumanoir a été mise à contribution pour l’organisation de l’évènement au fret et les aspects techniques.

L’évènement a été un évènement fraternel et important de solidarité internationale et une vraie réussite!

Photos Yvonne et Piero Rainero, Paul Daumont, Thierry Trimaille, Véronique Blanchet, Lucienne Nayet et Ismaël Dupont.

Article du Télégramme, 27 janvier 2025

PCF Quimper: Voeux de la section du PCF Quimper ce 25 janvier et inauguration de la fresque Nathalie Le Mel par le graffeur Hoz

Ce samedi 25 janvier c’était la présentation des vœux conjoints de la section PCF du pays de Quimper, de ses élu-e-s et des Jeunesses communistes de Quimper, devant une belle assistance. 70 personnes avaient répondu à l’invitation malgré les agendas chargés et la grippe! Camarades et amis, représentants des partis politiques de gauche, des associations et syndicats.
Ce fut l’occasion d’inaugurer le portait de Nathalie Le Mel, héroïne de la Commune, représentée sur la façade de notre local PCF quimpérois par notre ami le graffeur Hoz.
Nous avions en effet choisi de baptiser notre salle de réunion du nom de cette bretonne née à Brest, fille d’ouvrier du port, qui a tenu 12 ans à Quimper, rue Kéréon puis rue St François, une librairie et un atelier de reliure, avant de partir pour Paris.
Cette soirée très conviviale a été animée par Marie-Aline Lagadic qui a interprété des chants des sardinières en lutte (l’Internationale, Le drapeau rouge, Saluez riches heureux) car en ce mois de janvier nous fêtions aussi le centenaire de la victoire des sardinières douarnenistes en janvier 1925 !
Yvonne Rainero, co-secrétaire de la section du PCF Quimper

Couscous – Repas de la section PCF du Relecq-Kerhuon le vendredi 7 février à la Maison municipale des Associations Germain Bournot

Pour notre repas du vendredi 7 février, nous vous accueillerons à partir de 19h dans la salle polyvalente de la Maison Municipale des Associations Germain Bournot au 2 rue Gay Lussac au Relecq-Kerhuon.
Nous vous proposons un apéritif qui sera suivi d’un couscous préparé par Ronan Toudic, de réductions au dessert, du fromage avec vin et boissons comprises pour 15 € par personne, 8 € pour un enfant.
Le règlement se fera par chèque à l’ordre de ADF PCF 29 avec possibilité de régler sur place.
Il faudra s’inscrire pour le 31 janvier au plus tard auprès de Gilles 06 15 31 02 15 ou de moi-même Pierre-Yves 06 80 85 94 23.
Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon

Solidarité avec nos camarades du PS frappés par l’incendie de leur local de Carhaix dans un incendie criminel la nuit du 21-22 janvier 2025

 

Solidarité totale avec nos camarades socialistes finistériens et du centre-Finistère suite à l’incendie et la dégradation de leur local dans le centre-ville de Carhaix.

Ces comportements violents rappellent les pires heures de l’histoire et empruntent à des méthodes fascistes.

Au nom des communistes finistériens je veux exprimer ma profonde indignation face à cet acte et mon souhait que ses coupables soient retrouvés et jugés rapidement.

Les désaccords et oppositions en démocratie n’ont jamais légitimé l’usage de la violence. Incendier le local d’un parti démocratique, de gauche ou de droite, c’est prendre pour cible la démocratie elle-même, et la République.

Au nom des communistes finistériens j’ai témoigné de notre émotion et de notre totale solidarité à Tristan Foveau, le secrétaire fédéral du PS dans le Finistère. 

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti Communiste Français –  fédération du Finistère.

22 janvier 2025

Photo Le Télégramme

Une délégation du Japon dimanche avec le Prix Nobel de la Paix japonais contre l’arme nucléaire – Le Télégramme, 21 janvier 2025

Dimanche 26 janvier : tous au port du Fret à Crozon pour ouvrir un processus de désarmement nucléaire et montrer notre volonté de Paix !

 

Dimanche 26 janvier : tous au port du Fret à Crozon pour ouvrir un processus de désarmement nucléaire et montrer notre volonté de Paix !

Communiqué du PCF Finistère

Un rassemblement pour le désarmement nucléaire aura lieu au Fret, à Crozon dimanche 26 janvier prochain de 14h à 17h, à l’initiative du Mouvement de la Paix et de la CGT, et en présence du CIAN 29, de plusieurs partis et associations engagés pour la paix, et du Prix Nobel de la Paix japonais : Nihon Hidankyo, organisation japonaise des Hibakusha (survivants des bombardements de Hiroshima et Nagasaki en 1945) et prix Nobel de la paix 2024 .

La fédération du Finistère du Parti Communiste français appelle ses militants, sympathisants, et plus généralement les Finistériennes et Finistériens à participer nombreux à ce rassemblement pour le désarmement nucléaire. Il appelle la France à ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Une partie non négligeable des puissances nucléaires est gouvernée par des pouvoirs autoritaires, nationalistes, néo-fascistes dans un contexte de montée des tensions internationales et de risque d’embrasement de la guerre qui touche déjà une quarantaine de régions dans le monde. L’élection de Donald Trump est un facteur de risque supplémentaire.

Il faut engager des processus de désescalade de la menace d’annihilation que représenterait une guerre nucléaire. La France doit ratifier le Traité d’interdiction des armes nucléaires adopté à l’ONU en décembre 2023.

Ce traité d’interdiction est le fruit de l’action commune des organisations de la société civile regroupées dans la campagne internationale ICAN, de certains États particulièrement actifs dans le domaine du désarmement nucléaire et des institutions onusiennes dédiées au désarmement.

Voté à l’Onu le 7 juillet 2017 par 122 pays sur 192, le Traité interdit la mise au point, l’essai, la production, le stockage, le transfert, l’utilisation et la menace d’utilisation d’armes nucléaires, en raison des conséquences cataclysmiques qu’entraînerait leur utilisation.

Il complète l’article 6 du Traité de Non Prolifération qui fait obligation aux États dotés d’armes nucléaires de négocier un traité de désarmement ; le TIAN prévoit pour ces États un processus assorti d’un calendrier, conduisant à l’élimination vérifiée et irréversible de leur programme d’armes nucléaires.

À une époque où le risque de guerre nucléaire n’a jamais été aussi grand depuis la crise des missiles de Cuba, à l’heure où les neuf États nucléaires construisent de nouvelles armes nucléaires et augmentent leur arsenal pour la première fois en 35 ans, il est vital de renforcer le mouvement mondial pour éliminer les armes nucléaires.

A nous d’ouvrir en grand le débat sur les dangers et les faux-semblants de la dissuasion nucléaire, son coût social et militaire, et d’ouvrir une voie de mobilisation citoyenne pour libérer la planète des armes nucléaires, armes de destruction massive, à nous d’être les porteurs des idées de paix !

La fédération PCF du Finistère, le 24 janvier 2025

 

Vente solidaire de légumes du PCF Morlaix rue Bakounine ce 11 janvier 2025: 400 kg de légumes vendus à midi en deux heures de vente à prix coûtant!

Un grand succès pour la 3e vente de légumes solidaire en 3 mois à Bakounine ce samedi 11 janvier

Vente de légumes solidaire du PCF pays de Morlaix rue Bakounine à la Boissière ce samedi 11 janvier avec Pascal Pouillet, Michel Lespagnol, Mariane Gauthier-Destable, Marie Oster, Roger Héré, Manu Audigou et Ismaël Dupont + 400 kg de légumes sains à petit prix de la région de Roscoff vendus!

Prochaine vente le samedi 8 février à la vierge noire devant à proximité du centre social

Voeux de la section PCF Carhaix-Huelgoat le Vendredi 31 janvier 2025 à 18h salle Paul Simon à Carhaix-Plouguer

  Les communistes de la section de Carhaix-Huelgoat vous souhaitent, ainsi qu’à vos proches, une bonne année 2025.

L’année 2024 a été politiquement très riche et socialement très dure. Les communistes, militant(e)s et élu(e)s, y ont pris toute leur part pour résister autant que possible et porter l’espoir de jours meilleurs, avec intensité, avec sincérité et avec combativité.

En ce début d’année où planent tant d’incertitudes, la présence des élu(e)s et des militant(e)s communistes, au cœur de toutes les luttes, reste un point de repère essentiel pour les travailleuses et travailleurs, et pour toutes celles et ceux qui cherchent courageusement, eux-aussi, à construire les jours heureux.

Grâce à la force que nous constituons, grâce à l’énergie que nous déployons ensemble, les victoires sont possibles.

Alors, en 2025 comme en 2024, les communistes seront de tous les combats, pour la Paix, pour l’emploi, pour le climat, pour la démocratie partout en France aux côtés de celles et ceux qui luttent et ne se résignent pas.

Nous pensons qu’il est important de prendre le temps du partage, de la convivialité et de la fraternité, c’est pourquoi nous vous invitons

 

le Vendredi 31 janvier 2025 à être des nôtres

à l’occasion des vœux des communistes du centre Bretagne,

salle Paul SIMON à Carhaix-Plouguer, à 18h.

 

Ces vœux se feront en présence d’Ismaël DUPONT secrétaire de la fédération PCF du Finistère et de Gladys GRELAUD conseillère régionale PCF.

Voeux de la section PCF de Quimper le samedi 25 janvier à 17h30 place de Locronan à Quimper

Nous avons le plaisir de t’inviter à la présentation des vœux de la section du parti communiste, des élu-e-s, et des jeunesses communistes du pays de Quimper :

                           samedi 25 janvier 2025 à 17h30
                            5 place de Locronan à Quimper

Ce moment de convivialité et de fraternité sera l’occasion d’inaugurer le portrait par notre ami Hoz de la bretonne Nathalie Le Mel, héroïne de la Commune de Paris, dont notre salle de réunion porte le nom.

                    Bonne et heureuse année 2025 – Bloavezh mat

 

Le samedi 18 janvier au Vauban: voeux des élu.e.s communistes de Brest et Brest Métropole et discours d’Eric Guellec

Vœux des élus.e.s communistes de Brest et Brest-Metropole ce midi au Vauban à Brest avec le discours du président du groupe Éric Guellec, accompagné de Jacqueline Héré, Mathilde Maillard, Claudie Bournot Gallou, Jean-Michel Le Lorc’h, Anne-Catherine Cleuziou, Sandra Le Roux, et Taran Marec, d’autres élus communistes du Relecq-Kerhuon étant dans la salle comme le maire PS du Relecq-Kerhuon Laurent Peron, le maire de Brest François Cuillandre, Yoann Nedellec, de nombreux adjoints et élus brestois, le président du groupe d’union de la gauche au département Finistère et Solidaires Kevin Faure, Frédérique Bonnard Le Floch, conseillère départementale, toutes les tendances de la gauche brestoise, Gladys Grelaud, de nombreux syndicalistes. Un discours plein de fond et de maîtrise de Éric Guellec qui a mis en avant les réalisations sociales de l’année et la méthode des élus communistes pour construire le projet municipal des communistes aux municipales de 2026.

 

Discours d’Eric Guellec, président du groupe communiste des élus de Brest et Brest-Métropole,

Mesdames et messieurs, Chers amis, Chers camarades,

Merci d’être venus nombreuses et nombreux partager ce moment fraternel et politique ce midi, ici au Vauban.

Merci au Vauban de nous accueillir, lieu historique et emblématique de Brest dont les plus belles pages restent à écrire, c’est notre souhait en ce début d’année.

Merci donc à Charles Muzy et à ses équipes de nous ouvrir leurs portes, cette année encore.

Merci pour leur présence aux représentants des forces politiques avec qui nous travaillons quotidiennement, guidés par cet objectif de construire une société plus juste. Au premier rang desquelles les forces politiques des majorités locales.

Je tiens à saluer les représentants des syndicats présents ce midi à cette présentation des vœux. Notre groupe a des habitudes de travail avec le mouvement social, car nous avons la volonté de nous poser en relais et en point d’appui des travailleurs et des travailleuses.

Merci enfin aussi à nos camarades élus communistes du Relecq-Kerhuon qui nous accompagnent à la tribune ainsi que les représentants et dirigeants, nationaux et locaux, du Parti Communiste Français, Gladys Grelaud, Ismaël Dupont et Erwan Rivoalan (j’en profite pour excuser Jean-Paul Cam, en déplacement). Je remercie Taran Marec, élu de notre groupe, qui représente également le Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Chers amis, chers camarades,

Au nom du groupe des élus communistes de la Ville de Brest et de Brest métropole, je souhaite à chacun et chacune d’entre vous, tous nos vœux de bonheur, de joie et de paix.

Je ne saurais ouvrir cette présentation des vœux sans adresser un message de solidarité et de fraternité chaleureuses aux habitants et aux habitantes de Mayotte terrassés par un cyclone et plusieurs tempêtes successives.

Saluons toutes celles et ceux qui s’engagent et qui se mobilisent aujourd’hui auprès des Mahoraises et des Mahorais dans des actions de solidarité concrète.

……………………………

Chers amis, chers camarades, 2025 s’annonce être une année particulièrement chargée et mouvementée socialement et politiquement.

En 2024, nous aurons vécu une situation inédite avec une dissolution de l’Assemblée Nationale décidée par le Président de la République précipitant des élections législatives anticipées.

Au soir du second tour de ces élections, c’est la coalition de Gauche qui est arrivée en tête.

La circonscription de Brest-Centre a été regagnée par la Gauche, nous nous en félicitons.

Nous avons dénoncé le déni démocratique que constitue le choix d’Emmanuel Macron de ne pas tenir compte du résultat des urnes.

Les communistes se sont fermement opposés à la poursuite des politiques libérales du gouvernement de Michel Barnier, jusqu’à censurer ce Gouvernement.

Pour autant, en responsabilité, fidèles à notre culture politique du dialogue et de la négociation comme moyen d’être utile aux populations, conscients aussi de la situation politique et budgétaire du pays, conscients enfin de l’impasse dans laquelle Emmanuel Macron plonge les populations, les communistes ont fait le choix d’investir tous les espaces de discussion mis en place par le nouveau Gouvernement pour y défendre nos propositions.

Quelles sont-elles, nos propositions ?

Un budget socialement juste,

L’abandon immédiat de la réforme des retraites,

Un plan de réindustrialisation de notre pays,

Une indexation des salaires sur l’inflation,

Des services publics augmentés,

Des collectivités territoriales accompagnées et soutenues.

Mais, dans son discours de politique générale prononcé cette semaine, le Premier Ministre a énoncé une feuille de route qui poursuit une politique d’austérité.

Que ce soit sur la réforme des retraites, sur le pouvoir d’achat, sur les salaires, sur l’emploi, sur les services publics !

Cette politique d’austérité qui protège la finance et le capital au détriment des besoins du plus grand nombre, nous la combattons et nous continuerons de la combattre, aux côtés des salariés, des forces syndicales, des associations, des citoyens et des citoyennes.

Mais ce combat pour la justice sociale et écologique, nous le mènerons d’autant plus efficacement en étant unis dans nos messages, à Gauche, car nous désirons constituer une force capable de gouverner.

Une force prête à bâtir des avancées concrètes et immédiates pour la population. Notre objectif de répondre immédiatement aux besoins des populations ne doit pas se diluer dans l’unique objectif d’un hypothétique Grand soir présidentiel.

Ce n’est pas la stratégie du Parti Communiste Français, qui a toujours porté une vision et une action révolutionnaires tout en entrant dans des espaces de discussions et de décisions pour arracher des avancées sociales au quotidien.

Nous allons donc continuer à nous engager sur tous les sujets : l’abrogation de la réforme des retraites, la hausse des salaires, un plan pour l’industrie et le soutien aux services publics, et nous poursuivrons les discussions avec le Gouvernement en amont du choix de la position que nous prendrons quand il s’agira de voter le budget.

A Gauche, nous n’attendrons pas les prochaines échéances électorales pour agir !

Néanmoins, si demain le PCF devait repartir en campagne, comme il l’a récemment fait dans la 5ème circonscription du Finistère lors des dernières élections législatives, avec le soutien du Nouveau Front Populaire, nous sommes prêts.

Nous y avons mené une belle et forte campagne et je salue ici l’excellent score de notre camarade Gladys Grelaud et de son suppléant Laurent Péron, maire socialiste du Relecq Kerhuon.

On peut les applaudir !

Nous serons prêts sur cette circonscription pour l’emporter, comme nous serons prêts ailleurs, sur d’autres terrains, pour que la gauche l’emporte.

Car il y a une urgence sociale dans le pays !

La suppression de 1200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2400 postes chez Auchan, la cessation de paiement des Fonderies de Bretagne, la fermeture de Saupiquet dans le Finistère Sud, ne sont que des exemples de la masse des licenciements que connaissent les travailleurs et les travailleuses de notre pays.

Nous en échangions avec Sophie Binet, secrétaire nationale de la CGT, lors de son récent passage à Brest.

Notre territoire n’échappe pas à la casse sociale. A Brest, Géant Casino a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.

Aucun secteur, aucun territoire, n’est épargné.

Les communistes soutiennent les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.

Face à une situation sociale tendue à l’échelle nationale, le politique a en effet une grande responsabilité, notamment pour protéger l’ensemble du monde du travail.

Au sein des collectivités dans lesquelles nous siégeons, et malgré la diminution des moyens de la part de l’Etat qui rendent de plus en plus compliquée la construction de nos budgets, c’est-ce que nous nous évertuons à réaliser, collectivement, avec l’ensemble des forces de Gauche qui ont souhaité s’inscrire dans une dynamique d’Union qui depuis plus de 35 ans à Brest et sur la Métropole a fait ses preuves.

Dans un esprit volontariste, ensemble, avec nos partenaires de la Gauche municipale et métropolitaine, nous nous attachons au renforcement des solidarités et de services publics locaux forts.

Année après année, depuis plus de 35 ans, avec Pierre Maille, avec François Cuillandre (que je salue également s’il est arrivé), l’union de la Gauche a su patiemment, méthodiquement et collectivement transformer notre territoire.

Communistes, nous sommes fiers de ces réalisations collectives qui sont à mettre à l’actif de toute notre équipe plurielle, dans sa diversité.

Ce niveau de service public est une richesse que nous devons continuer à garantir et promouvoir, en 2025 et dans les années qui suivront, dans toute la métropole, dans toute la Ville, au bénéfice de tous les habitants et de toutes les habitantes de celles-ci.

Avec toute la majorité de Gauche qui dirige la Ville de Brest, les communistes, qui constituent le deuxième groupe de la majorité municipale en nombre d’élus, agissent pour améliorer concrètement et sensiblement le quotidien des habitantes et des habitants en menant ces politiques de progrès social.

Depuis 2 ans, nous avons ainsi décidé d’un gel des tarifs jeunes et d’une diminution de 3% des tarifs solidaires dans les transports en commun. Peut-être est-ce là un pas supplémentaire vers la gratuité des transports publics ?

C’est du moins notre souhait, à nous communistes, et il nous revient de continuer à convaincre ces prochains mois chacun et chacune de la pertinence d’une telle mesure, pour le climat, pour les solidarités, pour l’attractivité de notre Ville, pour le soutien à la jeunesse et à nos retraités.

La section du Pays de Brest du PCF et le MJCF 29 organiseront au printemps prochain une soirée thématique publique sur le sujet de la gratuité, en présence d’intervenants qui ont mis en œuvre cette mesure dans des grandes agglomérations françaises, de plus de 100 000 habitants. Vous y serez bien sûr invités.

Je referme la parenthèse…

Autre exemple … Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir pour rendre davantage accessibles les biens vitaux comme l’eau. Tout récemment, notre collectivité octroyait à plusieurs milliers de bénéficiaires un chèque de 20€ pour alléger les factures d’eau. Ce dispositif est élargi pour 2025 et nous agissons pour, à moyen terme, construire une véritable tarification sociale de l’eau.

Soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi agir sur le tarif des repas de la restauration scolaire. Dernièrement, c’est la diminution du prix de la cantine qui a profité à 3 familles sur 4, à Brest. 15% des familles bénéficient déjà de la gratuité de la cantine.

Notons que la Ville de Brest a fait le choix de mettre un terme à la gestion déléguée de ce service de la restauration collective scolaire par des grands groupes privés.

Nous avons acté au dernier Conseil Municipal du principe d’un retour dans le giron public de la restauration collective, au moyen d’une Société Publique Locale.

Enfin, soutenir le pouvoir d’achat, c’est aussi répondre à crise du logement et de l’énergie, le montant des aides octroyées pour le paiement des factures d’énergie et des loyers a également été augmenté de 50% l’an dernier.

Nous avons pour objectif de produire toujours plus de logement public social et de logement très social dans toute les communes de la Métropole et ce malgré la défaillance honteuse de l’Etat sur ces politiques publiques de logement.

C’est notre leitmotiv : veiller à ce que les services publics locaux se déploient sur tout le territoire, en proximité, dans tous les aspects de la vie quotidienne car c’est là un impératif.

Deux axes notamment, ils ne sont pas les seuls, devront être encore approfondis selon nous :

L’éducation au sens large, en premier lieu. Nous avons fait le choix au moment du reconventionnement avec elles d’augmenter sensiblement le soutien octroyé aux associations d’éducation populaire qui interviennent dans les 22 équipements de quartiers de la ville, dans tous les quartiers de Brest. Ce sont lieux d’émancipation individuelle et collective.

Il faut continuer de renforcer les associations. Elles sont l’expression de la démocratie mais aussi sa garantie.

Ancre Après une succession de crises violentes qui ont insécurisé nos concitoyens et nos concitoyennes, cette richesse associative, marque de fabrique de notre Ville, est une force.

Les solidarités concrètes développées et l’engagement militant dans la dynamique d’éducation populaire portée par nombre d’associations brestoises sont essentiels pour former des citoyens libres et responsables, émancipés, acteurs d’un projet de société de progrès social.

Le deuxième axe d’approfondissement de nos politiques publiques, c’est celui de la sécurité. Chaque habitant et chaque habitante doit pouvoir vivre dans la sécurité et la sérénité. Face aux incivilités, notre collectivité a créé une brigade de tranquillité urbaine dont les effectifs ont augmenté pour davantage de présence sur l’espace public.

Nous en ferons le bilan prochainement mais je veux d’ores et déjà insister sur le fait que le sujet de la sécurité est une préoccupation majeure de la population et en premier lieu des habitantes et des habitants des quartiers populaires qui subissent les phénomènes de délinquances et d’incivilités.

Selon nous, concernant ce sujet, tout doit être mis sur la table et il ne doit pas y avoir de sujet tabou dans les discussions que nous aurons ces prochains mois concernant les évolutions à apporter au plan local.

A côté de ces politiques du quotidien, les grands chantiers de transformation de notre agglomération se poursuivent !

Le Quartz a été entièrement rénové !

La Maison des Associations l’a également été !

Le Projet Mon Réseau Grandit, avec la 2nd ligne de Tram et la ligne de BHNS va cette année arriver à son terme.

Le CCAS a été modernisé.

Les Opérations de Renouvellement Urbain, à Bellevue et Recouvrance, continuent de se déployer

Océanopolis poursuit sa « Métamorphose ».

En matière de réindustrialisation, notre collectivité développe une stratégie volontariste, autour de la modernisation et de la reconstruction de filières, permettant la mise en œuvre de processus de relocalisation, créateurs d’emplois :

Ce sont nos investissements pour les EMR avec la création du nouveau Polder où de nouvelles activités s’installent.

Ce sont nos investissements pour la cyber sécurité, pour la maintenance navale avec Damen, pour le Port de Brest qui va bénéficier d’1 Milliard d’€ d’investissement, tous partenaires confondus.

Récemment, nous célébrions les 50 ans de la Métropole.

Cet anniversaire a marqué un temps où nous avons pu mesurer tout le chemin parcouru par notre territoire, avec dans son sillage notamment l’émergence de projets d’envergure qui ont servi l’attractivité de notre métropole, son accessibilité, sa qualité de vie !

2025 s’ouvre, notre enjeu est de maintenir et de développer une perspective et un chemin de progrès social et écologique : c’est le projet politique de notre équipe majoritaire de Gauche, ici à Brest et à Brest Métropole.

Mais 2025 va être une année de préparation des élections municipales durant laquelle il nous reviendra de construire les victoires à venir.

D’aucun se prépare, avance plus ou moins masqué. Vous avez lu la presse d’hier…

Pour nous, l’heure n’est pas au casting, ni aux candidatures, mais bien au projet !

La Conférence Nationale de notre Parti Politique a décidé d’une feuille de route concernant ces élections municipales, que nous allons décliner, ici à Brest et dans la Métropole.

A compter de cette rentrée de janvier 2025, notre formation politique se met en ordre de marche pour préparer les prochaines échéances municipales, avec la volonté de conforter les Villes où la Gauche gouverne, Brest et Le Relecq Kerhuon, et avec la volonté d’en gagner de nouvelles, dans notre Métropole.

Sur la base de ce que nous avons construit collectivement depuis plus de 35 ans avec nos partenaires, notre section PCF va écrire un programme municipal pour notre territoire.

Cela, en associant tous les adhérents et les adhérentes qui le souhaitent dans des groupes de travail, en sollicitant aussi les forces vives du territoire, les habitantes et les habitants des quartiers, pour écrire un projet qui réponde au plus juste aux besoins de nos concitoyennes et nos concitoyens.

Je l’ai dit, nous ne partons pas d’une feuille blanche au regard de tout ce que nous avons construit depuis plus de 35 ans au sein de l’Union de la Gauche, de toutes ces réalisations collectives, qui sont à mettre à l’actif de notre équipe.

Nous allons bien sûr en faire le bilan. Ce projet municipal communiste que nous allons écrire pourra ainsi s’appuyer sur une base solide tout en proposant de nouveaux axes de développement ambitieux du service public local, dans une dimension de progrès social et écologique.

Ce programme municipal sera un projet émancipateur, exigeant et cohérent.

Ce projet municipal, nous le verserons aux discussions que nous tiendrons avec l’ensemble de la Gauche. Nous le ferons aussi vivre dans le débat public, au travers les rencontres que nous organiserons dans les quartiers, avec les Brestois et les Brestoises, aux travers de réunions thématiques. J’évoquais tout à l’heure celle concernant la gratuité des transports. Je pense aussi au logement, à la sécurité. Notre volonté est d’apporter des réponses justes et solidaires.

Au printemps prochain, et c’est l’un des axes de notre feuille de route nationale, notre section désignera un ou une cheffe de file pour animer tout ce travail et pour porter cette dynamique collective en vue des élections municipales de 2026.

Bien sûr, nous examinerons et déciderons de tout cela dans le détail en Assemblée Générale, les adhérentes et adhérents communistes étant souverains, mais soyez convaincus de la détermination et de l’ambition des communistes à aller jusqu’au bout, à s’engager dans la bataille, à prendre leurs responsabilités, au sein d’une Union de la Gauche la plus large possible, sur un programme ambitieux, pour faire gagner la Gauche.

Chers amis, chers camarades, j’en ai fini, merci de votre attention, je vous invite maintenant à boire le verre de l’amitié et de la fraternité

Vive Brest en 2025, vivement 2026 !

Vœux du MJCF 29 ce samedi 18 janvier à Brest – Retour sur une année 2024 bien remplie pour les Jeunes communistes du Finistère et projection sur 2025

Vœux du mouvement des jeunes communistes du Finistère ce samedi 18 janvier à Brest avec une belle intervention des vœux de son secrétaire départemental Taran Marec, en présence de camarades du PCF (Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Jacqueline Héré, Anne-Marie-Alayse, Claude Bellec, Paul Yves Savina, Cyrille Frey, Marion Francès, Sergine Le Fief Le Bohec, Yannick Le Bohec), des camarades de la gauche brestoise (FI et POI notamment), et du député insoumis-NFP Pierre-Yves Cadalen, accompagné par Erwan Seys et Christophe Oswald. 

Encore une belle année 2025 en perspective pour le MJCF 29.

Photos Jacqueline Héré et Ismaël Dupont.

Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest (Ouest-France, 18 janvier 2025)

Ouest-France

Plainte de P.-Y. Cadalen contre M. de Calan : le PCF apporte « tout son soutien » au député de Brest

Publié le

Qualifié de « factieux et antisémite », le 27 décembre 2024, par le président du Département du Finistère, le député insoumis de Brest a déposé plainte contre Maël de Calan. Le chef des communistes finistériens, Ismaël Dupont, dénonce « des attaques malhonnêtes » contre LFI.

« J’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes. » Dans un communiqué envoyé samedi 18 janvier 2025, Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste et secrétaire départemental du PCF, réagit à la plainte déposée par Pierre-Yves Cadalen, député insoumis de Brest, à l’encontre de Maël de Calan, qui l’avait qualifié, dans une émission, de « factieux et antisémite ».

Selon Ismaël Dupont, « ces attaques visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis ».

« Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire. La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision. »

https://www.ouest-france.fr/societe/antisemitisme/plainte-de-p-y-cadalen-contre-m-de-calan-le-pcf-apporte-tout-son-soutien-au-depute-de-brest-8824c324-d586-11ef-ba2d-4caba193000f

« Le communisme y a laissé une empreinte très forte » : le PCF du Finistère a choisi Douarnenez pour exprimer ses vœux (Le Télégramme, 18 janvier 2025)

Les organisations de gauche, syndicales et associatives, les élus de la gauche douarneniste étaient invités aux vœux du PCF Finistère à la maison Charles-Tillon 18 rue Anatole France à Douarnenez vendredi. (Le Télégramme, 18 janvier 2025)

Les communistes du Finistère ont opté, cette année, pour Douarnenez pour organiser leur cérémonie des vœux, vendredi 17 janvier.

« C’est la première fois depuis que je suis secrétaire départemental du PCF Finistère, c’est-à-dire dix ans, que nos vœux se tiennent à Douarnenez », indique Ismaël Dupont. Vendredi 17 janvier, une soixantaine de personnes étaient réunies à la maison Charles-Tillon. « Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre « On chantait rouge » paru en 1977 », a souligné le secrétaire départemental. Il a choisi Douarnenez cette année, d’abord en raison du moment historique précité et célébré actuellement mais aussi car « c’est une des premières villes communistes de France avec Sébastien Velly en 1921 » et que « le communisme y a laissé une empreinte très forte ».

« La bataille politique est rude »

« Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout, nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique », a-t-il analysé, lucide, face aux organisations de gauche, syndicales et associatives.

Face aux propos diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen, notre soutien au député NFP de Brest

Face aux attaques odieuses et diffamatoires de Maël de Calan contre Pierre-Yves Cadalen dans l’émission « Café du commerce » de Tébéo du 27 décembre 2024, où le Président de droite du département du Finistère a osé qualifier le député insoumis et Nouveau Front Populaire de Brest de « factieux et d’antisémite » parce qu’il défend la solidarité avec le peuple palestinien dans le contexte où celui-ci est visé par une entreprise génocidaire et de nettoyage ethnique internationalement reconnue, j’apporte tout mon soutien à Pierre-Yves Cadalen et aux camarades de la France Insoumise régulièrement visés par ces attaques intellectuellement, politiquement et moralement malhonnêtes, attaques qui visent en réalité à disqualifier la solidarité avec le peuple palestinien et la critique de la politique guerrière et colonialiste du gouvernement d’extrême-droite israélien et des complicités de cette politique en Europe et aux États-Unis.

L’usage détourné et manipulatoire du procès d’intention en antisémitisme affaiblit le véritable combat contre l’antisémitisme et toute forme de racisme en général qui est plus que jamais nécessaire.

Quant à qualifier un député de la République de la gauche de « factieux », outre que c’est ridicule, cela s’apparente justement à un procédé qui rappelle les heures sombres de notre histoire.

La démocratie, c’est la possibilité d’exprimer une diversité des points de vue sur la politique internationale de notre État et gouvernement, pas de se ranger tous comme un seul homme derrière une seule vision, et encore moins derrière un soutien à la politique d’extrême-droite de Netanyahou.

Pierre-Yves Cadalen a eu bien raison de porter plainte pour diffamation et au nom du Parti communiste du Finistère et en mon nom personnel je lui assure publiquement, et je lui ai assuré personnellement ce matin, de ma solidarité et de mon plein et entier soutien dans cette démarche.

Ne nous laissons pas intimidés par les propos de surenchères et d’outrances, et les manipulations de l’histoire, d’une certaine droite qui a perdu le cap et qui, au mépris de la tradition gaulliste et même chiraquienne, pour mieux soutenir Israël et sa politique coloniale, disqualifie la solidarité avec le peuple palestinien dont les droits les plus élémentaires sont niés depuis 80 ans.

Déclaration d’Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste , secrétaire départemental du Parti communiste, 18 janvier 2025

Je rappelle mon intervention il y a 6 mois en Conseil Départemental du Finistère quand déjà le président De Calan attaquait gratuitement et de manière outrageusement malhonnête la FI en bloc pour ses positions prétendument antisémites:

« Intervention d’Ismaël Dupont (PCF, Finistère & Solidaires), en introduction du Conseil Départemental du Finistère du 19 juin:

« Monsieur de Calan, M. le Président,

Vous prétendez incarner un combat de la raison et de la modération contre la violence politique et les « extrêmes », mais c’est bien vous qui tenez un propos outrancier, d’extrême caricature et d’extrême clivage, en agitant des peurs et des fantasmes qui ne correspondent pas à la réalité. Alors oui la progression de l’extrême-droite avec son racisme est porteuse d’une lourde menace pour les valeurs démocratiques et de notre République sociale et laïque bâties notamment par le gouvernement de rassemblement du Conseil National de la Résistance au sortir de la guerre alors que l’extrême-droite française et une partie de la droite s’étaient discréditées dans la collaboration avec les nazis. La colère populaire vis-à-vis de la politique d’E.Macron et la banalisation des idées d’ extrême-droite par de nombreux grands médias expliquent en partie ce vote, avec une propension depuis le 10 juin dans une ambiance de véritable hystérie de tout faire pour salir et discréditer le Front populaire. « Plutôt Hitler que le Front populaire », c’est un mot d’ordre que semblent de nouveau prendre à leur compte une partie des élites médiatiques et politiques, en 2024 comme en 1936, signe que les possibilités de victoire d’une gauche unie sur un programme social ambitieux dérangent. On diabolise désormais la FI, le Front populaire, alors même que l’on normalise le Rassemblement National dont il faut se souvenir que le parti source, le Front national a été créé par des anciens nazis de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, des anciens collaborateurs, et beaucoup d’antisémites notoires. Et à l’opposé du spectre politique, du côté de ce Front populaire que vous mettez dos à dos comme « extrême » avec l’extrême droite, que trouvons-nous comme mesures radicales? Des propositions qui correspondent aux aspirations et attentes populaires: le retour de l’ISF, la taxation des profits, la lutte contre l’évasion fiscale, le blocage des prix de première nécessité, le retrait de la réforme des retraites et de la réforme de l’assurance chômage, l’augmentation des salaires et des pensions, la revalorisation des APL, la relance de la construction du logement social, etc. Comme argument pour dénoncer une alliance “contre nature” et dangereuse à travers le front populaire, vous dénoncez ici dans votre introduction et dans votre lettre aux maires un prétendu antisémitisme de la France Insoumise. Je m’inscris en faux contre ce procès en antisémitisme que j’estime malhonnête quand il vise des gens dont le tort essentiel est de plaider pour une plus grande solidarité avec le peuple palestinien. J’ai parmi mes amis, mes connaissances, les journalistes et essayistes que je lis, plusieurs juifs français, israéliens, américains qui critiquent la politique de Netanyahou, inspirée par l’extrême-droite raciste, colonialiste et suprématiste juive. Cela ne les rend pas antisémites. C’est bien Netanyahou qui à l’inverse collabore internationalement avec des gouvernements d’extrême droite antisémites européens ou avec des personnalités d’extrême droite américaine. Ce n’est pas être antisémite de plaider comme ces centaines de milliers jeunes et moins jeunes partout dans le monde pour le cessez-le-feu immédiat à Gaza, la fin des crimes de guerre et crimes contre l’humanité contre les Palestiniens, de défendre le droit international, les résolutions de l’ONU, mais aussi les préconisations et qualifications de la Cour pénale Internationale, de défendre la Paix, la solution à deux états, la reconnaissance par la France de l’état de Palestine, le droit à l’auto-determination des palestiniens, leur droit à l’existence dans la coexistence avec le peuple israélien. L’utilisation à tort et à travers pour disqualifier toute critique d’Israël du terme d’antisémitisme est dangereuse, car on enlève de la force à ce terme qui qualifie aussi une forme de racisme bien réelle et dangereuse. Je vous encourage à lire à ce sujet le remarquable essai de l’ancien journaliste du journal “ Le Monde” aux Etats-Unis et en Israël Sylvain Cypel, également ancien directeur du “Courrier international”: « L’ État d’Israël contre les juifs ». Pour notre part, en tant que communistes, nous refusons les assignations identitaires et l’importation en France d’un conflit de politique internationale, un des derniers conflits coloniaux, par des discours qui divisent le peuple et nous refusons d’enfermer les citoyens dans des identités définies de manière ethnique et religieuse. C’est contre ce projet de régression et de division que le projet de l’union de la gauche et des écologistes du front populaire prend tout son sens ».

Intervention au Conseil départemental du Finistère, mercredi 19 juin. »

Vœux des élus communistes brestois au Vauban ce samedi 18 janvier à 12h

 

Le groupe des élues et élus communistes te souhaite le meilleur pour l’année 2025 qui débute.

Pour commencer cette année dans la convivialité et la fraternité, nous t’invitons à la présentation de nos vœux :

Le samedi 18 janvier 2025

à 12h au Vauban

(Hôtel Vauban – 17 avenue Georges Clémenceau – Brest)

Belle et heureuse année 2025 !

Bloavezh Mat 2025 !

Amicalement,

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h,

Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

Etudiants, mobilisons-nous face à la dégradation des conditions d’étude en fac (MJCF 29)

Décès de notre camarade de St Jean du Doigt Léon Le Gall: l’hommage de la fédération du PCF Finistère

Photo Le Télégramme

 

La section du pays du pays de Morlaix, la cellule de Lanmeur et la fédération du Finistère du PCF expriment leur tristesse d’apprendre le décès de notre camarade Léon Le Gall, ancien agriculteur de Saint-Jean-du-Doigt (légumes et élevage de vaches limousines), pilier de la section de Lanmeur du Parti communiste, ancien élu communiste pendant plusieurs mandats à Saint-Jean-du-Doigt.

Adhérent depuis au moins le début des années 1970, Léon Le Gall abattait un gros travail lors des fêtes de la Terre, pour monter les stands et sur toute la durée des fêtes. Il était aussi investi dans l’association de la Galoche de Saint-Jean-du-Doigt et animait des concours de galoche à la fête de la terre et à la fête du Viaduc.

Il stockait le matériel des fêtes de l’Humanité, des fêtes de la Terre et du Viaduc dans son hangar agricole.

C’était un homme chaleureux et investi dans l’activité du Parti et de sa section de Lanmeur.

Nous pensons aujourd’hui à sa famille, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants, à ses amis et camarades.

Saint-Jean-du-Doigt (Finistère) , le 15 janvier 2025

Un moment de recueillement pour :

Monsieur Léon LE GALL
dont le décès est survenu à l’âge de 86 ans.

Les funérailles seront célébrées à l’adresse suivante : Centre Funéraire du Launay de Saint-Martin-des-Champs (29600) le samedi 18 janvier 2024 à 14h30.
Dans l’attente de ses obsèques, Léon repose à l’adresse suivante : Centre Funéraire du Launay (Saint-Martin-des-Champs – 29600).