Par Ismaël Dupont, secrétaire de la fédération PCF du Finistère.
Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès d’Erik Marchand survenu le 30 octobre en Roumanie, son deuxième pays, où il avait de très nombreux amis, et où il était avec sa compagne Marie pour un séjour afin de les revoir. Né en octobre 1955, Erik Marchand est décédé à 70 ans.
C’était une immense figure de la musique, de la culture bretonne, et bien au-delà, un passeur généreux, un défricheur, un chanteur et musicien hors pair, immensément respecté dans le milieu de la culture bretonne et de la musique. Le sénateur communiste des Côtes-d’Armor Gérard Lahellec, qui le connaît bien, exprime admirablement bien cette dimension d’Erik Marchand :
« Citoyen du monde, artiste à la carrière immense, sa création artistique va bien au-delà de la Bretagne. De Poullaouen dans le Finistère qui était devenu son port d’attache, il s’ouvrait au monde entier en puisant son inspiration dans cette culture populaire partagée aussi avec notre ami commun Marcel le Guillou de Crech Morvan à Lanrivain. Erik était un érudit. Il avait puisé dans la culture populaire un trésor inestimable de connaissances d’expressions, de rythmes et de sons. Il savait que l’écoute et les ajustements sont nécessaires pour que l’œuvre prenne forme. Chanteur au timbre de voix unique, que ce soit en kan ha diskan ou en gallo, la liste de ses compères était longue. Je pense en particulier en ce jour à Yann-Fanch Kemener qui repose ici, près de chez nous, à Sainte Tréphine.
En 1981, Erik participe à la création du fameux groupe Gwerz ; la Gwerz en Breton signifiant chant breton racontant une histoire, de l’anecdote jusqu’à l’épopée historique ou mythologique… Erik était également sonneur de treujenn goal dans Quintet de clarinette. Citoyen du monde, il a œuvré pour le collectage, la transmission musicale, multipliant les expériences pour une musique populaire à la fois enracinée et favorable aux mélanges (musique roumaine du Taraf de Caransebeș, blues-rock électrique…). Collecteur et transmetteur, Erik avait créé, en 2003, un programme de formation afin de transmettre l’entendement modal dans la musique bretonne dont il était un spécialiste unanimement reconnu. Je n’oublie pas de rappeler aussi qu’avec Erik, nous étanchions notre soif de liberté et de solidarités humaines aux mêmes sources d’un engagement commun, librement consenti… »
Son rapport à la musique
Erik Marchand a grandi dans une famille modeste à Paris et s’est passionné dès le début des années 70 pour les musiques populaires du monde, et tout particulièrement la musique traditionnelle de Bretagne, d’où était originaire son père. Il découvre adolescent un enregistrement de fest-noz que son père possède (En passant par la Bretagne, du kan ha diskan par Eugène Grenel et Albert Bolloré).
Erik Marchand s’est vite passionné pour le chant traditionnel breton. Il rencontre notamment Manuel Kerjean, à tout juste 18 ans, et apprend le kan ha diskan (chant et contrechant). Arrivant en stop dans le Centre-Bretagne, il commence par enregistrer les chanteurs de sa famille, autour de Quelneuc. Collecteur de paroles de chants bretons, tout en étant couvreur et apprenti laitier, il travaille dans ce cadre à partir de 1976 pour Dastum. Fasciné par les gwerzioù qu’il entend, il décide de les interpréter à son tour. En 1975, au lendemain du bac, il s’installe définitivement en Bretagne pour devenir l’un des premiers chanteurs traditionnels professionnels. Il rencontre Yann-Fañch Kemener dans le milieu des années soixante-dix. Avec lui, il va écumer les festoù-noz et les représentations.
Il participe à la création du groupe Gwerz en 1981. En apportant au chant traditionnel des arrangements inspirés par les formules musicales locales, le groupe élargit l’horizon de la musique bretonne. En quelques années, la formation de ses six musiciens devient quasiment mythique et marque le début du « traditionnel contemporain ». Victime des activités multiples de ses membres, le groupe fait une pause après l’album de 1988 et ne joue que ponctuellement depuis l’album live de 1992. En 1988, il rencontre Titi Robin. Leur travail est publié sur l’album An Henchoù Treuz dans lequel il pose son chant sur l’oud oriental et autres instruments à cordes de Thierry Robin. Ils se produisent également en trio avec le percussionniste du Rajastan Hameed Khan au tabla indien, association qui donne naissance à l’album An Tri Breur.
Passionné de voyage, lui qui adolescent n’avait pas les moyens de se payer l’avion pour découvrir la musique malienne comme il en rêvait, Erik Marchand parcourt l’Amérique du Nord avant de se lancer à la découverte des traditions musicales des Balkans. À travers la musique, il trouve toujours un moyen de communiquer lorsqu’il s’agit de sauter les barrières culturelles, se jouer des frontières et des divisions. Plusieurs fois par an, il sillonne l’Europe du Sud-Est, de l’ouest de la Roumanie à l’Albanie ou à la Serbie. Il étudie la musique traditionnelle de la Roumanie et de ses tarafs (orchestres), en passant des mois dans le Banat. Lors des Rencontres internationales de clarinettes populaires à Glomel, dont il est l’initiateur, il approfondit ses échanges et invite plusieurs fois le taraf de Caransebes, avec qui il fait le disque Sag An Tan Ell (Vers l’autre flamme, du titre de l’écrivain roumain Panait Istrati) mêlant sons bretons et sons roumains, aux influences serbes. Avec eux, il tourne un peu partout dans l’Europe de l’Est et du Sud.
Il évolue aussi à partir de 2002 en compagnie du guitariste rock alsacien Rodolphe Burger (Before Bach), du guitariste jazz Jacques Pellen, du clarinettiste turc Hasan Yarim-Dünia. Erik Marchand était un citoyen du monde prêt à tous les métissages et enrichissements réciproques des répertoires de la musique populaire ou plus savante. En 2003, Erik Marchand fonde la Kreiz Breizh Akademi, programme de formation visant à transmettre les règles de la musique modale mais aussi « laboratoire de création ».
Erik Marchand était également un homme engagé, un communiste convaincu, qui avait adhéré au PCF et qui fut même membre du Conseil départemental du PCF Finistère à la fin des années 2000. Depuis 3 ans, il militait et cotisait de nouveau à la section du PCF Carhaix-Huelgoat, et avait participé à plusieurs fêtes du Parti Communiste avec ses amis musiciens, comme en 2023 et en 2024 à Carhaix et Morlaix. Morlaix l’avait aussi accueilli au SEW à l’occasion d’une tournée nationale et internationale en janvier dernier pour la présentation de Gluck Auf, avec Rodolphe Burger et Mehdi Hadab. Nous le croisions régulièrement au marché de Morlaix, ou dans les réunions et banquets communistes de Carhaix.
Nous avions beaucoup d’admiration pour lui et c’était une fierté de compter une des plus belles voix et un des plus grands artistes de Bretagne, grand collecteur et passeur de la culture musicale populaire de Bretagne, comme de la musique du monde, parmi les adhérents du PCF dans le Finistère.
Le monde de la musique perd un artiste sans frontières, et soucieux de puiser à la source authenticité des cultures populaires, un défricheur, un découvreur. Comme l’a écrit mon camarade Taran Marec, membre de l’exécutif du PCF Finistère et responsable de la JC : « Figure majeure de la musique bretonne, Erik Marchand aura marqué son époque par son immense talent, son esprit d’ouverture et son travail inlassable de transmission. Les communistes finistériens perdent aussi un camarade fidèle, ancien membre du conseil départemental du PCF Finistère, engagé, généreux et toujours prêt à faire résonner le chant et la convivialité dans nos fêtes, à Morlaix comme à Carhaix. »
Nous nous associons par la pensée à tous ses proches. Nous témoignons de toute notre amitié à Marie Oster, sa compagne présente à ses côtés jusqu’au bout, et notre camarade de la section PCF de Morlaix, et adressons nos pensées à tous ses amis, musiciens et autres, ses camarades qui l’ont fréquenté et apprécié, et leur présentons nos plus sincères condoléances. Son œuvre et son humanité continueront de nous inspirer. Nos pensées vont aussi à toutes celles et ceux qu’il a touché·es par sa musique.
Présence des communistes de la section de Crozon Châteaulin sur le marché de Pleyben ce samedi 25 octobre. De l’argent récolté pour la solidarité avec le peuple palestinien et la plantation d’oliviers en Cisjordanie.
Distribution du A cœur ouvert, journal santé du PCF, avec un edito de Ian Brossat ce trimestre, à l’hôpital de Morlaix. Lucienne Nayet, Patrick Gambache et moi, nous avons eu de très bons échanges comme d’habitude avec les personnels et usagers de l’hôpital de Morlaix pendant deux heures.
A l’heure où le gouvernement et ses alliés, ainsi que le patronat et son bras armé le MEDEF, veulent punir les retraités en leur faisant supporter et/ou financer les mesures d’économies en débat à l’assemblée nationale et au sénat, il est important que les retraités se mobilisent massivement contre leurs velléités et fassent entendre leur revendications légitimes.
C’est le sens de l’appel du groupe des 8 (CGT, CFTC, CFE-CGC, FSU, FGR-FP, Solidaires et LSR, UNRPA) appelant les retraités à se mobiliser dans les territoires, le jeudi 6 novembre 2025.
Il est important de faire mesurer les dangers des mesures inscrites dans les projets discutés actuellement (si certains éléments ont pu bouger, pour autant ils ne sont pas encore actés fermement et peuvent être remis en cause par le truchement des votes à venir et du parcours législatif).
Contre le budget de purge et de régression sociale du gouvernement Lecornu, le PCF Finistère appelle à rejoindre nombreux les manifestations du jeudi 6 novembre dans le Finistère, notamment à l’appel de l’intersyndicale des retraités:
* à Brest rassemblement à 10h 30 devant le centre des Impôts ( 8 rue Duquesne)
prise de parole intersyndicale et manif jusqu’à la sous- préfecture pour un dépôt de motion unitaire.
* à Carhaix : rassemblement à 11h devant la maison des Syndicats.
* à Morlaix : Rassemblement 10h30 place de la mairie + manif
* à Quimperlé : rassemblement devant la stèle Ambroise Croizat ( où il y avait la Sécu avant)
* à Quimper : rassemblement 10h30 place de la Résistance + dépôt de motion en préfecture+ manif jusqu’au siège de la députée.
PALESTINE : APPEL A SOLIDARITÉ POUR AIDER LA POPULATION DU CAMP DE REFUGIES DE JALAZONE
Face aux difficultés immenses rencontrées pour survivre dans le camp de réfugiés de Jalazone, avec lequel Morlaix, Morlaix-Communauté, leurs élus, leurs habitants, l’AFPS, ont des relations de partenariat et de coopération suivie, le PCF Pays de Morlaix se mobilise avec l’AJPF-Morlaix Wavel pour faire parvenir de l’argent au comité populaire du camp de réfugiés de Jalazone pour qu’il puisse acheter des colis alimentaires pour aider la population. Nous vous invitons à participer en faisant un don à Morlaix Wavel qui fera parvenir l’argent au camp de Jalazone: Vous pouvez envoyer un chèque à Annie LE CALVEZ (trésorière de l’association) à l’adresse : 1 impasse des Chevreuils 29600 Morlaix. Chèque à l’ordre de : Morlaix Wavel avec au dos « Pour Jalazone ». *** JALAZONE est un camp de réfugiés palestiniens situé au Nord de Ramallah qui existe depuis 1949. Une collaboration et des liens forts existent aujourd’hui entre la ville de Morlaix, Morlaix co, An dour et le camp de Jalazone : un grand projet autour de l’eau avec, entre autres, la création d’un château d’eau et un travail sur la distribution de l’eau mais aussi sur les questions de l’assainissement au sein du camp sont en cours de réalisation. Des liens forts existent également entre l’Association France Palestine Solidarité et Jalazone et son centre Al Karama qui a pour mission de favoriser l’intégration sociale dans la communauté du camp des personnes en situation de handicap. Les habitants de Jalazone avec qui nous avons des contacts réguliers sont dans une très grande précarité et même s’ils estiment que la reconnaissance d’un État palestinien par des pays, dont la France, est un premier pas, il n’en reste pas moins que la paix à Gaza n’est pas encore là et que les camps de Cisjordanie occupée se sentent de plus en plus menacés et vivent de très grandes souffrances. Les opérations militaires meurtrières d’Israël en Cisjordanie se déroulent dans l’ombre du génocide dans la bande de Gaza occupée et ont des conséquences catastrophiques pour la population palestinienne. Certains camps, il y a à peine quelques mois, ont purement et simplement été rayés de la carte comme celui de Jénine, Nour Chams et Tulkarem. Environ 40 000 habitants ont été déplacés. D’autres comme celui de Jalazone sont le fait d’incursions régulières environ une fois tous les deux jours par l’armée Israélienne qui à chaque opération détériore les infrastructures et les habitations de la ville : portes fracturées, fenêtres détruites, etc. La misère s’amplifie chaque jour d’avantage : le chômage qui était déjà de 40 % avant le 7 octobre est à présent de plus de 80 %. Seuls les fonctionnaires travaillent encore, mais ne sont plus ou peu payés, les salaires sont bloqués car les taxes que perçoivent les Israéliens et qui devraient être rétrocédées ne le sont plus. En quelques chiffres : Le camp de Jalazone est situé au nord de Ramallah et jouxte directement la colonie israélienne de Beit El à l’est, illégale au regard du droit international. La forte croissance démographique observée depuis la création du camp en 1949 a entraîné une surpopulation. En 2023, 16 713 réfugiés palestiniens étaient enregistrés dans le camp. Il s’étend sur 0,253 km², avec une densité de population estimée à 66 059 habitants par km² Par comparaison Morlaix a une superficie de 24,82 km² pour une densité de 613 au km² 1 seul médecin pour le camp et un dispensaire qui a pour mission de s’occuper entre autres des enfants, n’est ouvert que le matin faute de moyens suffisants. Face aux difficultés immenses rencontrées pour survivre dans le camp de Jalazone, nous avons eu l’idée de nous mobiliser pour faire parvenir de l’argent au comité populaire pour qu’il puisse acheter des colis alimentaires pour aider la population. Nous vous invitons à participer en faisant un don à Morlaix Wavel qui fera parvenir l’argent au camp de Jalazone: Vous pouvez envoyer un chèque à Annie LE CALVEZ (trésorière de l’association) à l’adresse : 1 impasse des Chevreuils 29600 Morlaix. Chèque à l’ordre de : Morlaix Wavel avec au dos « Pour Jalazone».
L’Assemblée nationale a adopté pour la première fois un texte du RN, portant sur la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968. Les députés ont adopté, par 185 voix contre 184, une proposition de résolution du Rassemblement national visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec l’appui des groupes LR et Horizons. Ce texte est passé grâce à l’abstention de cinq députés macronistes, dont Didier Le Gac, député de Brest rural. La section du Pays de Brest du PCF dénonce cette honte! La nostalgie de l’Algérie française et coloniale, le ressentiment vis à vis de l’Algérie, la xénophobie anti-algérienne, ciment des relations politiques entre l’extrême-droite et la droite extremisée. Ce choix va à l’encontre également des intérêts économiques, énergétiques, culturels et politiques de la France et va approfondir sa brouille avec un grand pays francophone, le plus grand pays d’Afrique, avec qui nous avons 130 ans d’histoire commune, et dont de nombreux ressortissants ont la double nationalité.
ACCORDS FRANCO-ALGÉRIENS : LE RACISME DU RASSEMBLEMENT NATIONAL À VISAGE DECOUVERT
Aujourd’hui, lors de la journée parlementaire du Rassemblement National, était discuté un texte visant à dénoncer les accords franco-algériens de 1968.
Ces accords, conclus le 27 décembre 1968, six ans après l’indépendance de l’Algérie, définissent les conditions d’entrée, de séjour et de travail des ressortissants algériens en France. Ils sont le fruit d’une relation singulière, héritée de l’histoire partagée entre les deux pays.
Avec mon groupe parlementaire, je m’y suis bien évidemment opposé en votant contre. Malheureusement, ce texte a été adopté grâce à une alliance du Rassemblement National avec les groupes des Républicains de Bruno Retailleau et Horizons d’Edouard Philippe.
Lors des débats le RN a montré son vrai visage, celui d’un parti raciste, nostalgique de l’Algérie française qui comporte encore en son sein les terroristes de l’OAS et les adeptes de la torture.
J’ai une pensée pour mes compatriotes franco-algériens ou d’origine algérienne, profondément heurtés par ce vote. Plus que jamais, il faut combattre l’extrême droite et c’est ce que je ferai tout au long de la journée face aux textes de leur journée parlementaire
Stephane Peu, président du groupe communiste GDR à l’Assemblée Nationale
Ce sera la 12ème vente de légumes solidaire du PCF pays de Morlaix à prix coûtant en 13 mois, en direct du producteur, la ferme de Gilles et Ronan Cabioch, maraîchers, de la SARL Terroirs de Roscoff, des légumes, frais, bons et sains, à petit prix. Rendez-vous le samedi 8 novembre.
Ce même jour, la section du Relecq-Kerhuon du PCF organisera elle aussi une vente solidaire de légumes au Relecq-Kerhuon.
La vente solidaire de légumes du mois de décembre aura lieu à Kerfraval à Morlaix.
Nous sommes heureux de vous présenter le nouveau Rouge Finistère, daté de novembre-decembre 2025, le journal de la fédération PCF du Finistère. On y parle Sécurité sociale, médicaments et multinationales pharmaceutiques, nouveau gouvernement, inégalités sociales, budget et recettes publiques, alimentation et ventes solidaires de légumes, logement, département du Finistère, desserte ferroviaire dans le Finistère sur la ligne Quimper-Brest, fête de l’huma des 12-13-14 septembre, solidarité avec la Palestine et son peuple martyrisé, et fête de l’humanité Bretagne des 29 et 30 novembre. Il sera distribué gratuitement à 12 000 exemplaires partout dans le département à partir de la semaine prochaine. Avec le Parti Communiste Français du Finistère
Ça avait démarré fort pour la vente solidaire de légumes du PCF pays de Morlaix à Saint Martin des Champs avec les bons légumes en direct du producteur de Roscoff et Plougoulm, rue Ty Nevez près du cimetière et du monument aux morts. Déjà 25 personnes étaient passées à 10h20, dont plusieurs élues de Saint-Martin des Champs ! Et cela a continué ainsi jusqu’à 12h. 400 kg de légumes étaient à vendre à prix très modéré: pommes de terre, oignons roses et rouges de Roscoff, échalotes, ail rose, tomates, carottes, poireaux, céleris, choux rouges, salades laitue, chêne verte, chêne rouge, cocos de Paimpol, potirons,potimarrons, butternuts, betteraves cuites et crues, pommes de nos vergers et persil à donner. Le soleil est même revenu inonder la scène de notre petit marché à prix coûtant après les rafales et la pluie. C’était notre 11eme vente solidaire de légumes en 12 mois. Et une journaliste du Ouest-France est venue interviewer nos camarades. Pascal Pouillet, Roland Bagnis, Marie-France Monery, Lucienne Nayet, Jean-Luc Le Calvez, Annie Bergot Le Calvez, Ismaël Dupont ont participé à cette vente de légumes mensuelle qui devient un rendez-vous attendu à Morlaix et Saint-Martin-des-Champs.
Prochain rendez-vous au même endroit le samedi 8 novembre de 10h à 12h devant le cimetière et le monument aux morts de St Martin, rue Ty Nevez
Ce matin à la cité Caventou à Landerneau, la cellule PCF de Landerneau a organisé une vente solidaire :60 kg de pommes de terre 50 kg d’oignons, 25 kg d’échalotes, 15 salades iceberg , 25 kg de tomates, 25 kg de carottes, 8 bottes de poireaux, 5 choux rouge 3 céleris 90 œufs plein air. Tout vendu entre 1 euros et 1,5 euros le kilo, en provenance directe des producteurs. Parce que pour nous le pouvoir d’achat et la vie digne sont des priorités.
Passionnant mardi de l’éducation populaire avec Jean-Luc Olivier ce 14 octobre sur la conception des médicaments, les enjeux économiques et le pillage de la sécurité sociale par l’industrie pharmaceutique mais aussi les avantages de l’existence de la sécurité sociale et d’un système de régulation publique sur le prix des médicaments et l’accès de tous au droit à la santé et aux soins. Des enjeux énormes dans ce sujet qui mérite d’être décrypté du point de vue d’un médecin chercheur spécialiste. Avec les Mardis de l’Éducation Populaire
Réunion de bilan de la fête de l’humanité Paris pour le stand du Finistère au Relecq Kerhuon et projection sur la fête de l’humanité Bretagne ce samedi 18 octobre. Avant le repas des bénévoles au 5 boulevard Gambetta, le local du PCF Le Relecq Kerhuon. Un bilan très positif humainement et financièrement de cette fête de l’humanité 2025
Pierre Guéguin (1896-1941), élu communiste finistérien fusillé le 22 octobre 1941 dans la carrière de Châteaubriant – Ancien conseiller général et maire communiste de Concarneau, acteur majeur du Front PopulaireNé le 18 août 1896 à Quimerc’h, Pierre Guéguin est un fils d’instituteur. Mobilisé pendant la première guerre mondiale avec la classe 1916, il restera profondément marqué moralement et politiquement les ravages et l’idiotie profonde de la guerre. Il devient professeur de mathématiques à l’EPS après avoir été instituteur (il est issu lui-même d’une famille d’instituteurs laïcs), militant laïc, n’a pas quarante ans quand il est élu au Conseil Général du Finistère en 1934.Il adhère à la SFIO en 1919, se trouvant encore dans l’armée. Démobilisé en 1920 avec le grade de lieutenant, il devint membre du Parti communiste et de la CGTU après le congrès de Tours. »Nommé instituteur à Quimperlé, il y créa une section de l’Association républicaine des anciens combattants dont il fut le président. Lors de l’inauguration d’un monument aux morts, le 3 juillet 1921, il prononça un discours, jugé « particulièrement violent » par les autorités, qui lui valut d’être frappé d’une sanction disciplinaire et d’être inscrit au Carnet B du Finistère. Il enseigna comme professeur de mathématiques à l’école primaire supérieure de Lorient, d’octobre 1924 à octobre 1926, date à laquelle il fut nommé à l’EPS de Concarneau (Finistère). Marié en janvier 1918 à Brest avec une employée de bureau, il eut un fils, Pierre Guéguin, instituteur également.L’activité de Pierre Guéguin s’exerça autant dans le domaine syndical, à la Fédération unitaire de l’enseignement rattachée à la Confédération générale du travail unitaire, que sur le plan politique où il devint l’un des principaux animateurs du Parti communiste dans la région. Il parcourut le département, comme conférencier de son syndicat, traitant, en particulier, des problèmes agricoles et de la guerre. Son esprit critique l’entraîna à manifester dans le parti des opinions qui ne concordaient pas toujours avec la ligne officielle, voire à combattre avec vigueur cette ligne, dans les années 1929 et 1931 notamment. Plus tard, il défendit certes, dans le débat de tendances à l’intérieur du syndicat, les positions du parti envers la critique du courant révolutionnaire de l’École émancipée, animée par son jeune ami Marc Bourhis, mais il lui fut reproché de ne pas le faire sur un ton assez acerbe et de conserver des liens amicaux avec Marc Bourhis.Ses contributions très denses et vigoureuses font apparaître l’auteur comme le maître à penser de son syndicat. Cependant, l’indépendance d’esprit de Pierre Guéguin se heurta souvent à la ligne du parti engagé dans un cours « gauchiste ». Il s’ensuivit fréquemment des rapports conflictuels bien connus à l’intérieur du parti mais aussi à l’extérieur. Les désaccords étaient importants aussi bien sur la question syndicale que sur celle de la laïcité. Mais ils prirent une ampleur particulière lorsque Guéguin signa avec plusieurs instituteurs communistes, le 19 novembre 1931, à Quimper, un texte qui prenait tout simplement la défense des oppositionnels exclus du parti. » » (Rodolphe Prager, Maitron en ligne).Élu au conseil municipal de Concarneau lors du renouvellement général de 1929, il obtint plus de suffrages que le maire sortant, mais resta minoritaire.C’est le premier et le seul élu cantonal du Parti communiste avant guerre dans le Finistère et l’un des sept conseillers généraux du PCF avant 1939. Il a mené une campagne comme candidat unique de la gauche dès le premier tour et a été élu avec un peu plus de 50% des voix au second. La victoire de Pierre Guéguin aux élections départementales à Concarneau symbolise et récompense l’unité retrouvée du monde ouvrier et de ses représentants politiques. Sa profession de foi est cosignée par la SFIO et le PCF. Elle marque aussi la reconnaissance d’un élu engagé dans les luttes sociales car il s’est fortement impliqué dans les grèves de 1929. Avec lui, le PCF a doublé son score dans l’arrondissement de Concarneau. Dans la foulée, Pierre Guéguin gagne les élections municipales de Concarneau en mai 1935. Concarneau fait partie des 4 communes emportées par le PCF dans le Finistère avec Beuzec-Conq, Le Guilvinec, Tréffiagat quand le PCF perd Pouldavid. A Douarnenez, la liste Le Flanchec est passée au 1er tour avec 1175 voix en moyenne contre 807 à la droite et 248 pour la liste dissidente. Mais Daniel Le Flanchec, en train de s’éloigner du PCF, est élu en avant-dernière position sur la liste.A Concarneau, la progression de la tête de liste Pierre Guéguin qui passe de 47 voix (35,1% des exprimés) au premier tour de 1929 à 701 voix en 1935 (53,% des exprimés) lui permet d’être le seul élu au premier tour de la liste unique de la gauche. Le 10 avril, une réunion PCF-SFIO s’était tenue à Concarneau avec Guéguin, Tanguy Prigent, Le Normand pour préparer les municipales. Pour les élections législatives de mai 1936, la SFIO ne présente personne face à Pierre Guéguin sur la circonscription de Quimper 1. Le comité de Concarneau du Front Populaire organise des soirées radiophoniques pour écouter les les leaders du Front Populaire, Maurice Thorez, Léon Blum, Edouard Daladier, comme dans le pays Bigouden, où 200 personnes écoutent le discours de Maurice Thorez sous les Halles de Pont l’Abbé le 17 avril 1936.Au premier tour des législatives à Quimper 1, Pierre Guéguin arrive en tête, battant le radical-socialiste sortant de près de 300 voix. Les communistes doublent leur base électorale par rapport aux législatives de 1932, en recueillant 13 226 voix contre 8 169 quatre ans plus tôt. Le score le plus important du PCF est obtenu au Relecq-Kerhuon avec 54,46% des voix exprimées. Il s’y présentait seul à gauche face au PDP et à une candidature du front paysan. »Mais ce sont les résultats de Quimper 1, écrit Jean-Paul Sénéchal dans Finistère du Front populaire. 1934-1938. Lutte pour l’hégémonie et logique de blocs (PUR, 2017) qui créent l’évènement. Pour la première fois, en Bretagne, le PC arrive en tête d’une élection législative. Pierre Guéguin réussit à tripler les scores communistes en quatre ans. Il y fait progresser largement son parti au-delà même de l’augmentation moyenne nationale…. Dans la circonscription de Quimper-Concarneau, Guéguin obtient 4609 voix et améliore le score du PC avec 19,1% des inscrits contre 6,4% quatre ans auparavant. Le 3 mai, Pierre Guéguin aurait pu devenir le premier député communiste de Bretagne envoyé à l’Assemblée Nationale. « Le radical Pierre Pouchus n’a pas réussi à effrayer les électeurs de Guéguin et à récupéré leurs voix. C’est le contraire qui se passe. 53,81% de ses électeurs ont choisi le candidat communiste au second tour. Mais le maintien du radical hostile au Front Populaire a causé la défaite du maire communiste de Concarneau. En juin, Guéguin va aider les ouvriers des établissements Trellu à se mettre en grève et à exposer leurs revendications. A l’été 1937, l’entente avec la SFIO se fissure et Pierre Guéguin dénonce vigoureusement devant les socialistes la politique de non-intervention du gouvernement Blum en Espagne, à l’occasion d’un Banquet à Carhaix le 25 juillet où était présent le ministre de l’agriculture Georges Monnet. En 1937 toujours, Guéguin dénonce dans la fête des Filets Bleus organisée par le député de droite Hervé Nader avec l’appui de l’église (Monseigneur Duparc) et des élites locales, une entreprise de récupération politique et religieuse. Le Préfet commente: « M. le maire et conseiller général communiste, M. Guéguin, considère que la fête de la mer organisée par des éléments de droite et le clergé est purement politique et religieuse. Je dois reconnaître que ces affirmations sont en partie exactes ». Membre du comité régional du parti communiste (Finistère-Morbihan), Pierre Guéguin remplit les fonctions de directeur du journal La Bretagne communiste.Après que le pacte germano-soviétique ait été rendu public, Pierre Guéguin fera partie des militants communistes qui vont démissionner du PCF. Le groupe communiste au conseil municipal de Concarneau est alors scindé: »Sa rupture avec le Parti communiste fut complète après le Pacte germano-soviétique. À la séance du conseil municipal du 1er septembre, il condamna sévèrement le pacte. Certains conseillers communistes prirent le maire vivement à partie, le traitant de « lâche » et de « dégonflé », et Pierre Guéguin dut se frayer un passage vers la sortie protégé par quelques amis. Le Parti communiste dénonça son comportement dans un tract annonçant qu’il n’avait plus rien de commun avec le parti ni avec le communisme.Incorporé le 5 septembre au 337e Régiment d’infanterie à Quimper, il fut néanmoins déchu de ses mandats de maire et de conseiller général par arrêté du 10 février 1940, les rapports de police et du préfet le désignant comme un élément redoutable qui n’avait nullement renié ses convictions malgré ses difficultés avec le Parti. Il avait affirmé en effet lui-même, le 2 février, à des conseillers généraux socialistes qui envisageaient d’intercéder en sa faveur « que s’il était anti-stalinien, il restait communiste ». Il s’éleva contre sa déchéance, dans une lettre datée du 11 mars 1940 au président du conseil général, rappelant sa protestation contre « le pacte de trahison » qui entraîna « nul ne l’ignore ma rupture immédiate et complète avec le Parti communiste » mais ajoutant aussi « si le Parti communiste, sur l’ordre de Staline, a brusquement renié tous ses principes, je leur suis demeuré fidèlement attaché . Les autorités n’avaient aucune raison de le ménager dans ces conditions et le lui firent bien sentir. Le préfet Angély suggéra de muter Pierre Guéguin dans une autre garnison, « la présence du lieutenant communiste à Quimper créant un malaise certain ». Il fut donc affecté, en mai 1940, à Guingamp. Récidivant, le préfet demanda au ministre de l’Éducation nationale de le nommer dans un autre département, ce qui conduisit à sa révocation le 2 octobre 1940. Guéguin en fut réduit à donner des leçons particulières pour subsister jusqu’à son arrestation le 2 juillet 1941 et son internement au camp Choisel à Châteaubriant (Rodolphe Prager, Maitron en ligne) ». Camp de Choisel où Pierre Guéguin sera tenu à l’écart par les autres internés communistes, comme Marc Bourhis. « Le 13 septembre, dix-neuf internés bien sélectionnés, dont Pierre Guéguin et Marc Bourhis, furent transférés dans la baraque 19. On l’appela la baraque des intellectuels ou encore celle des otages.À titre de représailles contre un attentat commis sur la personne d’un commandant des Feldgendarmes exécuté à Nantes, vingt-sept prisonniers de Châteaubriant furent fusillés le 22 octobre dans la carrière de La Sablière » (Rodolphe Prager, Maitron en ligne)Révoqué de ses fonctions d’enseignant en 1939 en pleine répression anti-communiste (voir document exclusif ci-joint, confié par Piero Rainero), interné au camp de Choisel, Pierre Guéguin, le maire et conseiller général de Concarneau, sera fusillé par les Allemands avec les 26 autres otages, dont Marc Bourhis, son adjoint à Concarneau le 22 octobre 1941 à Châteaubriant.Sources: Jean-Paul Sénéchal, Finistère du Front populaire (PUR, 2017)Rodolphe Prager, Maitron en ligne – https://maitron.fr/spip.php?article75186
Le 19 octobre 2025 à Châteaubriant, pour le 84e anniversaire de l’exécution des 27 otages communistes et cégétistes du camp de Choisel à Chateaubriant, la fédération PCF du Finistère a dédié une gerbe de fleurs dédiés aux 50 otages fusillés de Châteaubriant, Nantes, du Mont Valérien le 22 octobre 1941, et plus particulièrement aux finistériens Pierre Guéguin, Marc Bourhis, Fernand Jacq
La fédération PCF du Finistère et les sections PCF du Finistère ont déjà réuni ce 21 octobre 7650 euros de dons (3050 € des sections, 3000€ de la fédération, 1600 € des particuliers, une quarantaine de dons individuels) pour acheter un millier d’oliviers en Palestine avec l’aide de la souscription populaire du PCF Finistère
Avec Fadwa Khader dirigeante du PPP, parti communiste palestinien, membre de l’OLP, Efraim Davidi de la direction du parti communiste israelien, Issa Elshatleh, de l’association des ingénieurs agronomes arabes et coordinateur de la campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine en Cisjordanie et Christine Hernandez du PCF Val-de-Marne et de l’association Amitié Solidarité Palestine en maîtresse d’oeuvre, nous étions 7 camarades du PCF Finistère, Lucienne Nayet, Claude Bellec, Jacqueline Here, Enzo De Gregorio, Taran Marec, Patrick Gambache et moi, à participer à une rencontre internationale en viséo conférence au côté de nos camarades du secteur international du PCF, et des communistes Var, du Lot et Garonne, de Gironde, du Val de Marne d’autres départements encore, une viséo-conférence très riche et lourde d’enseignements, avec des témoignages bouleversants, sur la situation en Palestine, en Israël, la politique du fascisme en Israël et de ses rapports avec l’impérialisme états-unien, les intérêts économiques et stratégiques, les résistances pacifiques, la destruction de l’économie palestinienne par la rétention des taxes, les restrictions de circulation, la construction de 450 colonies et avant-postes qui morcelent le territoire palestinien de Cisjordanie, la destruction des camps de réfugiés, et la campagne des oliviers pour résister à la colonisation pacifiquement et soutenir l’économie agricole palestinienne. Ce soir, c’est 7600 euros qui ont été récoltés ou promis dans le Finistère avec et par le PCF, la fédération et les sections du Finistère, au profit de l’achat de 1000 oliviers pour la Palestine qui seront achetés en décembre et plantés cet hiver, sur un objectif de réunir 10 000 euros d’ici un mois et demi. Pour la solidarité internationale avec le peuple palestinien et les Israéliens qui luttent pour la paix et la justice, contre le colonialisme, on ne lâche rien!
Conférence de presse du PCF Finistère. 21 octobre 2025
Le gouvernement Lecornu 2, imposé par un président de la République disqualifié et qui a évité de justesse la censure, va désormais défendre un budget à l’image de ces 8 dernières années : dur pour le monde du travail et les services publics, doux pour le capital et les plus riches.
Nous, communistes, sommes convaincus qu’il faut renforcer les recettes de l’État, par la taxation des fortunes et des hauts revenus : rétablissement de l’ISF, plus progressif (+15 milliards d’euros), taxe Zucman pour les 2 % de foyers dont la fortune est supérieure à 100 millions d’euros (+ 15 milliards d’euros), réduction des exonérations d’impôt sur les héritages via le pacte Dutreil et la transmission de biens familiaux d’entreprises (+4 milliards d’euros), taxation des revenus du capital et taxes sur les superdividendes. Il faut également s’attaquer au scandale des 210 Milliards d’euros par an d’aides publiques aux entreprises sans conditionnalité. Le capitalisme français est de plus en plus assisté par l’État. Il nourrit une croissance affolante des inégalités et une société où l’appauvrissement d’une grande partie de la population nourrit les privilèges exorbitants d’une minorité. L’argument de la dette pour s’attaquer aux dépenses publiques et sociales est malhonnête, c’est Macron qui a renforcé de 1135 milliards d’euros la dette de l’État, notamment avec sa politique pro-riches et de cadeaux aux grands groupes.
« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » disait Hugo.
Jugez plutôt… Le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France représente 1228 milliards d’euros, deux fois plus qu’en 2017. En 1996 le patrimoine des 500 plus grandes fortunes en France était de 80 milliards d’euros, représentant 6,4 % du PIB. En 2024, il a atteint 1228 milliards d’euros, soit 42 % du PIB !!! Le mois dernier, une étude a montré également qu’en 20 ans, la richesse des 10% de français les plus riches a été augmentée de 91%, celle des 10% de français les plus pauvres a baissé de 54% en euros constant, en tenant compte de l’inflation, tandis que les 500 plus grandes fortunes françaises ont vu leur richesse multipliée par 14.
Les milliardaires ont un pouvoir d’influence médiatique et politique considérable. Ils ne s’en cachent plus et ils mettent en orbite de manière éhontée la droite et l’extrême-droite qui servent leurs intérêts. Voyez les courbettes de Jordan Bardella à l’université d’été du MEDEF, qui promet aux patrons de ne pas remettre en place l’ISF, de ne pas instaurer la taxe Zucman, de diminuer encore les impôts des riches et les cotisations des entreprises.
Nous nous employons à combattre cette domination des politiques capitalistes, au Parlement avec nos deux groupes parlementaires, présidés par Stephane Peu (GDR, 17 députés) et Cécile Cukierman (CRCE-K, 18 sénateurs), comme dans la rue !
Grâce aux mobilisations et face à la colère de plus en plus forte de nos concitoyen, les représentants zélés de la finance ont dû annoncer une suspension de la réforme des retraites. Nous jugerons sur les actes car rien n’est encore gagné et l’indexation de cette suspension de la réforme des retraites au vote du projet de loi de finances de la sécurité sociale qui comporte des mesures de régression sociale crapuleuses comme le doublement des franchises médicales ne présage rien de bon. Les communistes continueront à se battre pour l’abrogation totale de la réforme des retraites.
Mais nous utiliserons autant que possible le débat parlementaire pour porter nos exigences : augmenter le pouvoir d’achat par la hausse des salaires et des retraites, pour faire gagner la baisse de la CSG, le retour de l’ISF, la taxe Zucman, la fin des franchises médicales, le 100 % sécu, l’augmentation des moyens financiers des collectivités, un plan de relance de l’industrie et le développement des services publics, la mise en place de critères sociaux et environnementaux pour les aides publiques aux entreprises, une réelle politique du logement.
Un sursaut populaire inédit est nécessaire pour remettre le progrès social à l’ordre du jour et changer notre destin collectif. Nous appelons toutes les forces syndicales, associatives et citoyennes à y participer. Le peuple doit reprendre la main.
Les communistes finistériens restent toujours également pleinement engagés pour la Paix, contre l’économie de guerre et l’augmentation très importante des dépenses d’armement et notamment dans le domaine des armes nucléaires avec une stratégie de la tension qui ne nous semble pas la plus à même de protéger de protéger de la guerre les citoyens l’Europe et de la France.
Nous sommes également engagés dans la solidarité internationale avec les peuples opprimés, notamment par l’impérialisme états-unien et le régime d’extrême-droite d’Israël qui est son protégé et son serviteur. Nous pensons à Cuba, où un de nos camarades s’est rendu récemment, Taran Marec, avec une délégation de la JC, au Venezuela et d’autres pays d’Amérique latine menacés par des politiques d’agression et d’ingérence de D.Trump, aux voisins d’Israël et bien sûr au peuple palestinien.
Nous nous félicitons de l’arrêt des bombardements et du génocide à Gaza mais ne voulons pas d’un futur de Gaza qui se fasse sans les Palestiniens, et leur droit à l’auto-détermination sur leur terre, et qui fasse l’impasse sur la nécessaire poursuite judiciaire contre les auteurs des crimes de guerre et contre l’Humanité commis par le Hamas comme par les dirigeants politiques et militaires israéliens. Nous demandons la libération de Marwan Barghouti, le Mandela palestinien, et de tous les prisonniers politiques palestiniens, la fin de la colonisation et le démantèlement des colonies de Cisjordanie, l’arrêt des violations des droits humains contre les palestiniens à Gaza, en Cisjordanie et en Israël. Nous voulons la coexistence de deux peuples dans la Paix, la liberté, l’égale dignité et le droit à l’existence de chacun, Israéliens et Palestiniens. Cela passe par la création d’un véritable Etat palestinien dont Netanyahou et son gouvernement d’extrême-droite ne veulent à aucun prix.
Ce soir, mardi21 octobre, nous avons une rencontre internationale avec le Parti communiste palestinien et le parti communiste israélien en viséo-conférence dans le cadre de notre campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine/ 1000 à l’échelle du PCF Finistère, qui nous a permis déjà de réunir 6700 euros avec un objectif de 10 000 euros au mois de décembre pour planter 1000 oliviers.
Pour les Municipales de mars 2026, nous plaidons partout pour nous mettre en situation de gagner à gauche, pour un rassemblement de la gauche et des écologistes sur des projets locaux construits avec toutes les forces politiques de gauche et les citoyens qui défendent le pouvoir d’achat, les services publics, l’égalité d’accès aux droits, de tous les citoyens, dans le domaine des transports, de l’école, du logement, etc. Nous voulons des municipalités qui protègent les citoyens, et notamment ceux aux revenus les plus modestes, dans un environnement de plus en plus brutal et anxiogène. Les communistes ont actuellement 55 élus (à 60 en comptant les sympathisants) dans le Finistère et nous souhaitons au minimum garder cet ancrage, et continuer à gérer à gauche dans l’intérêt des habitants les municipalités où nous sommes présents déjà dans des exécutifs d’union de la gauche et nous pensons pouvoir afficher un bon bilan : Brest, Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Rosporden, Plouigneau, Briec, Guimaëc, etc. Et nous voulons aussi de nouvelles conquêtes municipales pour la gauche dans le Finistère comme à Landerneau, où la conseillère régionale Gladys Grelaud conduira une liste d’union de la gauche, Douarnenez, Concarneau, etc.
17h30 TENSiiN. Originaire de Rennes, il façonne un univers singulier entre R&B et pop où se mêlent mélodies planantes et rythmiques incisives.
20h30 LES HURLEMENTS D’LEO
Groupe de rock français, originaire de Bordeaux. Ils jouent un genre qu’ils définissent comme « java-chanson-punk-caravaning ».
22h SIDI WACHO
Nom du nouveau groupe de Saïdou, chanteur de MAP (Ministère des Affaires Populaires), engagé pour les luttes des exploités du monde entier. Leur album Libre mêle cumbia, hip-hop en français, espagnol, arabe et portugais.
Dimanche 30 novembre
15h LUNE BLEUE & BRING’S
C’est la rencontre entre la créativité mélodico/rythmique de Lune Bleue Trio et de la poésie scandée de Bring’s (chanteur de Freedom For King-Kong).
16h Fanfare Zébaliz
Joyeuse fanfare de Brest’ même depuis 40 ans !
17h15 MATHILDE
Mathilde mêle engagement et émotion avec une pop lyrique et militante. Formée au chant lyrique et au gospel, sa voix se déploie pleinement dans ses textes : elle chante l’amour dans toute sa complexité, le silence des oubliées et ravive les luttes d’hier et d’aujourd’hui.
18h30 Fanfare Zébaliz
LES DÉBATS.
Samedi 29 novembre
14h « Debout la Culture! » Agora
Pierre Dharréville, responsable Culture du PCF
Gaëlle Le Stradic VP Culture région Bretagne
Aleksandra Ruszkiewicz, professeure à l’école d’art de Lorient, syndicaliste
15h « La France en a-t-elle fini avec son passé colonial ? » Espace Jeunes
Emmanuel Tjibaou, député indépendantiste kanak
15h Rencontre stand régional CGT « La double besogne : un héritage du passé ou un levier pour l’avenir ? »
16 h Municipales Agora
« Prévention et sécurité : les collectivités face aux nouveaux enjeux »
Gilles Leproust, Maire d’Allonnes, Président de l’association Maires Ville et Banlieue de France
17 h Face à l’extrême droite, quelle alternative à gauche ? Espace Culture
Gladys Grelaud, conseillère régionale, membre du CEN du PCF
Pierre-Yves Cadalen, député LFI du Finistère
Damien Girard, député Les Ecologistes du Morbihan
Simon Uzenat, sénateur, 1er secrétaire PS 56
Gaël Briand, conseiller régional UDB
Dimanche 30 novembre
11h Accès aux soins : Quelle coopération sanitaire avec la République de Cuba ?Agora
Avec André Chassaigne, Gaël Roblin, élu à Guingamp
11h Témoignages de jeunes communistes de retour de Cuba Espace Jeunes
14h Education : sortir de l’emprise du privéEspace Culture
Paul Devin, co-Animateur de la commission « éducation » nationale du PCF, Président de l’Institut de recherche de la FSU.
14h Construire solidairement la Palestine de demain Espace Jeunes avec l’AFPS (Association France Palestine Solidarité), et l’AJPF (Association pour le Jumelages de camps Palestiniens avec des villes Françaises), Thousand Madleens
15 h Rencontre syndicalistes Stand Régional PCF
Dimanche 16h30 Meeting avec Philippe Rio, maire de Grigny, élu meilleur maire du monde, Président de la Coopérative des élu.es communistes et républicainsLivres
16h Maxime de Lisle : « On a mangé la mer » (BD – Une enquête au cœur de la crise de la pêche en France. Récit de Maxime de Lisle. Dessin et couleur d’Olivier Martin)
16h30 Camille Le Boulanger : Eutopia (espace Jeunes)
18h15 André Chassaigne : « Cuba, une étoile dans la nuit» (Agora)
18h30 Armelle Mabon : Le massacre de Thiaroye
Dimanche
16h aux Ami.es de l’Huma, Patrick Le Hyaric présente son livre « un monde à la renverse ».
Elles et il seront en dédicace (avec d’autres) :
Julien Martinière, auteur de la BD À la ligne d’après le livre de Joseph Pontus
Thérèse Thiéry pour « De ce côté-ci du pont ».
Dimanche à 16h, la chanteuse Mathilde dédicace son disque au stand CGT-Bretagne
BAAM est un collectif d’artistes qui anime un lieu de vie et d’exposition à Lorient, ainsi que des événements hors les murs. C’est un laboratoire joyeux de partage et d’expérimentation artistique.
Catherine Molteni, peintre et graphiste
Christian Tréhin, sculpteur
100 ans d’affiches de la fête de l’Humanité
La Via Campesina expose « la diversité paysanne nourrit et protège le monde »
Inauguration samedi à 18h15 avec la Confédération Paysanne
Les Urbansketchers, une communauté de dessinateurs qui se consacre à la pratique du dessin sur place.
Espace Cinéma
Samedi
16h00 « Le chant des sardinières » 26’ de Nina Montagné
Hiver 1924. Pendant plus de six semaines, 2000 ouvrières des conserveries de sardines de Douarnenez se mettent en grève et obtiennent 1 franc de l’heure. Cent ans après, quelle empreinte cette grève a-t-elle laissée à Douarnenez ?
16h45 « Chaluts en périls » de Mathurin Peschet (2024 – 26’)
Plongée sans filtre à bord d’un chalutier du Guilvinec, le Magellan. Dix jours au plus près de ces forçats de la mer et de leurs préoccupations.
17h30 « Marguerite » de Marine Sage 3’33’’
Ce court-métrage documentaire a été présenté au premier Festival de courts Féministe de la Maison des Femmes de Montreuil en 2021.
Dimanche
11h00 « La résistante et l’enfant » Documentaire de Jean Barat 1h20’
En présence du réalisateur et de Jean Golgevit, enfant caché et fils d’Eva Golgevit, résistante et rescapée de la Shoah.
14h00 Action Aid 14’
Film sur la paysannerie coopérative de bananes et autres productions à comparer avec l’agriculture intensive et mondialisé des grands groupes agro-alimentaires.
14h30 « Marguerite » 3’33’’+ 10’ débat avec Marine Sage
Le teaser Fête de l’humanité Paris 2025 (3’44’’) sera diffusé samedi à 15h40 et dimanche à 10h45 et 13h45.
***
L’urgence du communisme et du rassemblement à gauche
L’époque est à l’incertitude politique, dans un contexte où le mécontentement populaire, qui s’est traduit dans la rue les 10 et 18 septembre, recherche un débouché politique.
Plus que jamais la colère sociale doit s’exprimer assez fort pour peser sur les choix politiques, plus que jamais la gauche doit se rassembler pour offrir une perspective et endiguer la montée du RN. Et dans cette gauche diverse, le poids du PCF sera décisif, pour empêcher les dérives de compromission avec le capital que nous avons connues.
La Fête de l’Huma sera un moment de ces mobilisations, échanges à gauche, construction du rassemblement, besoin de communisme pour changer la société en profondeur…
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF 29, sur le plateau de Tébéo. (Photo d’archives Le Télégramme/Julie Sicot)
Municipales 2026 : le PCF du Finistère veut poursuivre l’union à gauche Par David Cormier Le Télégramme, le 21 octobre 2025 Les communistes finistériens entendent poursuivre leur participation à des listes d’union de la gauche aux municipales de mars 2026. À Brest, les discussions se poursuivent avec les autres composantes de la gauche.Le Parti communiste français, « dans un pays fragmenté », plaide pour « le rassemblement le plus large possible de la gauche et des écologistes dans les villes du Finistère » dans lesquelles il compte des élus (ils sont une soixantaine, dont 55 dans l’exécutif), à l’occasion des élections municipales de mars 2026. Le parti compte présenter « au moins 80 à 90 candidats dans le Finistère » et espère une soixantaine d’élus. La communiste Gladys Grelaud sera même tête de liste d’union de la gauche à Landerneau. Il n’y a qu’à Brest où les adhérents n’ont pas encore arrêté leur choix. « Les échanges se poursuivent avec les différentes composantes de la gauche », explique, ce mardi 21 octobre 2025, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère. « Nous souhaitons que la gauche reste en responsabilité à Brest, avec un bon bilan de la majorité à laquelle nous participons, sur le plan de la dynamique de la ville, de la politique sociale, scolaire, associative… », poursuit-il. Rappelons que LFI a déjà désigné une tête de liste, Cécile Beaudouin et que le PS tranchera dans quelques semaines entre François Cuillandre et Yohann Nédélec.À noter que le PCF prépare la Fête de l’Huma de Bretagne, qui aura lieu les 29 et 30 novembre au Parc des Expos de Lanester (56).
Comme chaque semaine de l’année ou presque (un samedi sur 2 l’été) les adhérents du PCF Morlaix étaient sur le marché de Morlaix ce samedi 13 septembre pour vendre l’Humanité Magazine et distribuer nos journaux et tracts du Parti communiste. Lucienne Nayet et Colette Loiseau ont vendu tous nos Humanité Magazine, bravo à elles. Photo de Pierre-Yvon Boisnard.
Brest, le 17 septembre 2025 PCF Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29200 BREST
Cher.e camarade,
« Magnifique, cette fête de l’Humanité 2025 ! Durant trois jours, une foule immense a submergé les allées, la fraternité accrochée au cœur, portant en étendard la liberté, la solidarité et la paix. Pour la première fois depuis des années, nous avons affiché complet : 610 000 personnes ! Dimanche, un peuple uni en est reparti, conscient d’avoir vécu un moment décisif pour les luttes à venir. C’est une réussite politique et populaire, qui témoigne d’un besoin de se retrouver… Une semaine après la démission de Bayrou, alors que le président Macron s’entête dans son déni démocratique, ce week-end a fédéré tous ceux qui se sentent bafoués depuis le vol du résultat des élections législatives de 2024, et qui vivent la nomination à Matignon de Sébastien Lecornu comme une ultime provocation. » ce sont les premiers mots de l’édito de Fabien Gay, sénateur communiste de Seine St Denis, et directeur de L’Humanité, dans L’Humanité du 15 septembre. « Le public de la Fête est venu transformer sa colère en espoir pour construire l’après-Macron, ouvrir un chemin d’espoir pour la justice sociale et climatique, en rupture avec le système capitaliste qui épuise le vivant. (…) Cette 90e édition a également mis à l’honneur la paix, dans un contexte de nouvel impérialisme basé sur l’économie de guerre.. Dans toutes les allées, a résonné la solidarité avec la Palestine, pour dénoncer le génocide à Gaza, à quelques jours de la probable reconnaissance de l’État de Palestine par la France. »
Pour les communistes finistériens, cette fête de l’Humanité 2025 a aussi été une grande réussite avec un stand qui a tourné à plein régime, avec 115 bénévoles, 50% de plus que l’an passé, et quasiment tous nos produits vendus en fin de fête le dimanche 14 septembre, une bonne ambiance sur le stand, où nous avons rendu hommage à 12h le samedi 13 septembre à notre camarade et ami Michel Tudo Deler, ancien pilier de l’équipe de bâtisseurs du stand et responsable du bar, décédé cet hiver. Merci encore à tous nos bénévoles, aux militants qui se sont investis sur le stand, mais aussi en amont, dans l’équipe de la commission fête, la préparation des affiches, des plannings, des fars du pays bigouden, le chargement et le déchargement du camion, le rangement et le déchargement du local de Morlaix où l’on stocke le matériel de la fête.
Certains comme Ronan Tanguy, notre responsable de stand, Claude Bellec, notre responsable bénévoles, ont consacré des jours et des jours à cette fête, mais l’aventure est très collective. Merci à toute notre équipe de bâtisseurs qui a passé une semaine sur le site de la fête et nous a organisé un stand plaisant, où était exposé cette année 90 ans d’affiches de la fête de l’Humanité.
Notez déjà les dates du 29 et 30 novembre pour la prochaine fête de l’Humanité Bretagne au parc des expositions de Lanester avec André Chassaigne, Charlotte Balavoine, Philippe Rio, des personnalités de gauche et du monde syndical, et en concerts Mathilde, les Hurlements d’Léo, Sidio Macho, Lune Bleue & Brings. Là aussi nous aurons besoin de militants pour nous aider au restaurant et au bar pendant le week-end. Merci de faire connaître vos disponibilités auprès de la fédération.
Le samedi 27 septembre, une semaine après la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, le banquet de la section de Carhaix et la journée internationale de la fête, nous serons mobilisés à la gare de Hanvec à 17h. Nous appelons les communistes finistériens à être présents en nombre à ce rassemblement pour la desserte locale ferroviaire et pour un arrêt du train Brest-Quimper.
La campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine, déclinée dans le Finistère par le PCF sous la forme d’un engagement à récolter 10 000 euros d’ici décembre, date de plantations des oliviers, en achetant 1000 oliviers, a permis de récolter jusqu’à présent dans notre département 6150 euros (100 % de l’argent part en Palestine) dont 3000 euros d’apport de la fédération, 1500 euros d’apports des sections, et 1650 euros d’apports des militants, sympathisants, citoyens solidaires du peuple palestinien. Merci à tous ceux qui ont contribué déjà. Notre engagement est salué par les animateurs de cette campagne nationale et les Palestiniens qui en sont à l’origine, membres ou sympathisants du Parti communiste palestinien. Le PCF Finistère a également imprimé à ses frais 2000 affiches pour cette campagne et fait sa une de Rouge Finistère sur cette campagne en mai, en même temps qu’il imprimait des tracts spécifiques pour cette campagne de solidarité internationale.
Tous les militants et sympathisants sont invités à s’impliquer dans cette campagne en faisant un don eux-mêmes s’ils le peuvent (il n’y a pas de petit don pour cette cause) ou en la popularisant autour d’eux, avec le mot d’ordre « 10 euros pour un olivier (re)planté en Palestine, symbole et facteur d’espoir pour l’avenir des Palestiniens sur cette terre dont veulent les chasser le gouvernement d’extrême-droite d’Israël « .
C’est un outil de solidarité concrète avec les Palestiniens qui traversent la pire période de leur histoire depuis 1948, de résistance à la colonisation illégale des Israéliens, et à leur occupation de la Cisjordanie. C’est un soutien concret à l’agriculture et à l’économie palestinienne dans un contexte où la colonisation des israéliens, la construction du mur, et leurs exactions ont détruit un million d’oliviers depuis 25 ans et septembre 2000 (en Palestine, il y a environ 15 millions d’oliviers qui donnent entre 22 000 et 25 000 tonnes d’huile par an).
Les dons sont à envoyer à la fédération, 5 rue Henri Moreau 29 200 BREST, et à faire à l’ordre de l’ADF PCF 29. Avec rappel de la destination. Ou bien directement à l’ordre de Amitié Palestine Solidarité (et nous redirigerons les chèques).
Fadwa Khader, dirigeante du Parti communiste palestinien, est venue saluer notre démarche sur le stand du Finistère à la fête de l’Humanité. Une viséo est en préparation avec des dirigeants du parti communiste palestinien (et israélien) et notre fédération, ses élus. Nous avons aussi pu en parler à l’ambassadrice de Palestine, Hala Abou Hassira, que nous avons rencontré avec Gladys Grelaud avant le meeting de Fabien Gay à la fête de l’Humanité.
Vous pouvez noter les prochaines dates des Jeudis Rouges du PCF à Quimperlé, espace Benoite Groult salle Isole de 19h à 21 heures, le dernier jeudi du mois :
Jeudi 25 septembre une conférence débat autour d’Antonio Gramsci. Elle sera animée par Jacques Ducol ; agrégé de philosophie, animateur de la commission formation de la fédération d’Indre et Loire du PCF.
Jeudi 6 novembre : causerie réflexion sur la Kanaky ou Nouvelle-Calédonie, animée par Pierre Grossamann ancien salarié de la société Sécafi Alpha et conseiller technique pendant de longues années de l’USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités) .
Jeudi 11 décembre : rôle de l’arme nucléaire dans notre pays. Est il aussi efficace qu’on veut bien le dire ? Nous a-t-il protégé des conflits armés ? Sommes nous en danger en Bretagne ? Débat animé par Joël Bouglouan membre du mouvement de la paix du Morbihan
Fraternellement,
Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du Finistère du PCF
Pour nos salaires, nos retraites, les services publics et la justice sociale – tous dans la rue (et en grève) ce jeudi 18 septembre.
Tous mobilisé.e.s le 18 septembre pour la journée de grève et de manifestations à l’appel de l’intersyndicale dans le Finistère .
La fédération du PCF du Finistère appelle ses adhérent.e.s et sympathisant.e.s, les travailleurs et travailleuses, les jeunes, les retraité.e.s à investir massivement la journée de grève et de manifestations du jeudi 18 septembre à l’appel de l’intersyndicale:
A 10h: – à Quimper place de la Résistance
A 10h30: – à Brest place de la Liberté – à Landerneau rond-point du Family – à Morlaix place des Otages – à Quimperlé place de la Gare
A 11h: – à Carhaix maison des syndicats
Ensemble, attaquons-nous au coût du capital, aux pouvoirs exorbitants des grands actionnaires, du Président de la République et du gouvernement, initions un grand mouvement d’appropriation pour prendre nous-mêmes les affaires du pays en main !
Le prochain gouvernement dirigé par Sébastien Lecornu se devrait d’envoyer des signaux rapides aux Français : augmentation des salaires, abrogation de la réforme des retraites, taxes sur les plus riches, débattre des aides aux entreprises…
La réforme des retraites doit être soumise au vote du Parlement, et les politiques austéritaires du camp macroniste délaissées pour un plan de relance de l’emploi, de l’économie, de l’industrie, une discussion sur la fiscalité doit être engagée, en allant chercher des nouvelles recettes, notamment avec la taxe Zukman (la taxe Zucman pourrait rapporter 15 à 20 milliards d’euros au budget de l’État.).
Nous ne nous faisons pas d’illusion sur ce nouveau gouvernement de droite, représentative d’une minorité de français, et d’une politique rejetée par eux, et sans vraie légitimité démocratique.
Seule une intervention massive du monde du travail peut ouvrir un chemin d’espoir pour la France.
Le succès incroyable de la fête de l’Humanité, avec 610 000 participants tout au long de ses 3 jours, du 12 au 14 septembre, témoigne d’un appétit très fort de justice et du retour d’une logique de progrès humain et social dans notre peuple, et notamment dans la jeunesse.
Pour les communistes finistériens, cette fête de l’Humanité a aussi été une grande réussite avec un stand qui a tourné à plein régime, avec 115 bénévoles, 50% de plus que l’an passé, et quasiment tous nos produits vendus en fin de fête le dimanche 14 septembre, une bonne ambiance sur le stand, où nous avons rendu hommage à 12h le samedi 13 septembre à notre camarade et ami Michel Tudo Deler, ancien pilier de l’équipe de bâtisseurs du stand et responsable du bar.
Merci à tous nos bénévoles, aux militants qui se sont investis sur le stand, en amont, dans l’équipe de la commission fête, la préparation des affiches, des plannings, des fars du pays bigouden, le chargement et le déchargement du camion. Cette aventure est très collective, très fraternelle. Merci aussi à toute notre équipe de bâtisseurs qui a passé une semaine sur le site de la fête.
Notez déjà les dates du 29 et 30 novembre pour la prochaine fête de l’Humanité Bretagne au parc des expositions de Lanester avec André Chassaigne, Philippe Rio, et en concerts Mathilde, les Hurlements d’Léo, Sidio Macho, Lune Bleue & Brings.
Là aussi nous aurons besoin de militants pour nous aider au restaurant et au bar pendant le week-end.
Le samedi 20 septembre, à 12h, ce sera le banquet de la section de Carhaix-Huelgoat à Carhaix, aux Halles, avec un concert de Claude Couamme et une intervention politique de la section de Carhaix et de la fédération.
Et le 21 septembre, la journée internationale de la Paix, avec une mobilisation de nouveau pour la Palestine et contre le génocide à Gaza.
Le samedi 27 septembre, nous serons mobilisés pour un arrêt du train Brest-Quimper/ Quimper-Brest à la gare de Hanvec à 17h. Nous appelons les communistes finistériens à être présents en nombre à ce rassemblement.
La campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine, déclinée dans le Finistère par le PCF sous la forme d’un engagement à récolter 10 000 euros d’ici décembre, date de plantations des oliviers, en achetant 1000 oliviers, a permis de récolter jusqu’à présent dans notre département 6150 euros, dont 3000 euros d’apport de la fédération, 1500 euros d’apports des sections, et 1650 euros d’apports des militants, sympathisants, citoyens solidaires du peuple palestinien. Merci à tous ceux qui ont contribué déjà. Notre engagement est salué par les animateurs de cette campagne nationale et les Palestiniens qui en sont à l’origine, membres ou sympathisants du Parti communiste palestinien.
Le PCF Finistère a également imprimé à ses frais 2000 affiches pour cette campagne et fait sa une de Rouge Finistère sur cette campagne en mai, en même temps qu’il imprimait des tracts spécifiques pour cette campagne de solidarité internationale.
Nous vous rappelons que cette campagne unitaire, portée d’abord dans notre organisation par la fédération PCF du Val-de-Marne et un collectif mené par Christine Hernandez qui a tous les contacts avec le Parti communiste palestinien et l’association des ingénieurs agronomes arabes proche de lui en Cisjordanie, est soutenue nationalement par notre parti, et que le PCF est une des fédérations à la mener la plus activement et que nous allons continuer à le faire avec volontarisme.
Tous les militants et sympathisants sont appelés à s’impliquer dans cette campagne en faisant un don eux-mêmes s’ils le peuvent (il n’y a pas de petits dons pour cette cause) ou en la popularisant autour d’eux, avec le mot d’ordre « 10 euros pour un olivier (re)planté en Palestine, symbole et facteur d’espoir pour l’avenir des Palestiniens sur cette terre dont veulent les chasser le gouvernement d’extrême-droite d’Israël « .
C’est un outil de solidarité concrète avec les Palestiniens qui traversent la pire période de leur histoire depuis 1948, de résistance à la colonisation illégale des Israéliens, et à leur occupation de la Cisjordanie. C’est un soutien concret à l’agriculture et à l’économie palestinienne dans un contexte où la colonisation des israéliens, la construction du mur, et leurs exactions ont détruit un million d’oliviers depuis 25 ans et septembre 2000 (en Palestine, il y a environ 15 millions d’oliviers qui donnent entre 22 000 et 25 000 tonnes d’huile par an).
Les dons sont à envoyer à la fédération, 5 rue Henri Moreau 29 200 BREST, et à faire à l’ordre de l’ADF PCF 29. Avec rappel de la destination. Ou bien directement à l’ordre de Amitié Palestine Solidarité (et nous redirigerons les chèques).
Fadwa Khader, dirigeante du Parti communiste palestinien, est venue saluer notre démarche sur le stand du Finistère à la fête de l’Humanité. Une rencontre en viséo-conférence est en préparation avec des dirigeants du parti communiste palestinien, du parti communiste israélien et les élus, dirigeants et militants de notre fédération.
Nous avons aussi pu en parler à l’ambassadrice de Palestine, Hala Abou Hassira, que nous avons rencontré avec Gladys Grelaud avant le meeting de Fabien Gay à la fête de l’Humanité.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération PCF du Finistère
Encore une triste nouvelle. Notre camarade Francis Dufour, à gauche, en 2018, sur cette photo du Ouest-France au côté de Jacques Rannou, son successeur comme maire délégué de la commune associée de Kernevel, est décédé cet été, à l’âge de 82 ans, des suites d’une maladie qui l’avait conduit à l’EHPAD ces deux dernières années.
Ses obsèques ont eu lieu selon sa volonté dans la plus stricte intimité après son décès le 29 juillet mais une cérémonie d’hommage aura lieu à Kernevel le vendredi 19 septembre à 18h où Jacques Rannou, maire délégué de la commune associée de Kernevel, dira le parcours et l’engagement de notre camarade, resté adhérent communiste pendant près de 50 ans et jusqu’au bout de sa vie.
Francis Dufour était élu à Kernevel, présenté par le PCF, depuis 1971, et adhérent depuis 1976.
En 1977 il est devenu maire délégué de Kernevel, sans interruption jusqu’en 1998, et a été candidat aussi à plusieurs reprises aux cantonales pour le Parti communiste, et également aux élections législatives de 1988.
Rappelons qu’en 1974, la commune fusionna par association avec Rosporden et René Nicolas demeura maire délégué PCF de Kernévél dans la municipalité de René Gall. Les élus communistes s’opposèrent lors du référendum à l’application de la loi Marcellin concernant la fusion par association qui l’emporta de justesse par 54 % des suffrages exprimés.
Puis Francis Dufour, instituteur, fut le maire communiste de Kernevel entre 77 et 98. Jacques Rannou lui succéda, cheminot et responsable CGT, maire délégué communiste de Kernevel entre 1998 et 2008, puis à partir de 2016, réélu à 75% dans sa commune contre une liste de droite en 2020 avec et sur la liste de Michel Loussouarn, maire de Rosporden.
La fédération du Finistère du Parti communiste rend hommage à Francis Dufour, son engagement pour les habitants de Kernevel et Rosporden et pour les valeurs sociales et humanistes du communisme. Et au nom de la fédération du PCF Finistère, j’exprime toutes mes condoléances à la famille de Francis Dufour, notre peine de le voir partir.
Elle n’a pas été interrompue pendant l’été, où nous l’avons effectuée à chaque parution de l’Humanité magazine, toutes les deux semaines, mais la vente de l’Humanité magazine du week-end reprend tous les samedis sur le marché de Morlaix avec des binômes de militants communistes (au moins deux mais souvent plus, par rotation).
La vente de l’humanité magazine du week-end avec le programme de la fête de l’huma ce samedi matin sur le marché de Morlaix a été assurée par Ismaël Dupont et Michel Lespagnol.
L’État providence n’est pas mort ! Seuls ses principaux bénéficiaires ont changé : les grandes entreprises, les riches, les actionnaires du CAC 40. Travailleurs, chômeurs, étudiants, petits paysans et retraités sont mis au régime sec, tandis que de ruineuses politiques publiques protègent l’opulence des grandes fortunes.
Depuis 2019, le patrimoine des milliardaires français a augmenté de plus de 24 milliards d’euros au total, soit 13 millions d’euros par jour. Problème, les aides publiques et les privilèges fiscaux qui garantissent le dispendieux train de vie de cette nomenklatura capitaliste coûtent un pognon de dingue. Voilà qui creuse les déficits bien plus sûrement que les arrêts maladie, les jours fériés ou les maigres allocations versées aux personnes privées d’emploi.
Le travail de la commission sénatoriale sur les aides publiques aux entreprises a, pour la première fois, établi un chiffrage sérieux, étayé, consolidé : 211 milliards d’euros versés en 2023, au travers d’un maquis de 2 252 dispositifs. C’est la politique publique la plus coûteuse. Elle draine près de 40 % du budget de l’État, soit trois fois plus que l’effort consacré à l’éducation nationale. Et dans leur grande majorité, ces aides ne sont pas conditionnées.
Résultat, elles ne bénéficient ni à l’investissement, ni à l’emploi, ni à la croissance. Plus de dépenses, moins de recettes : les exonérations de cotisations sociales et autres allègements fiscaux bénéficiant aux entreprises creusent la dette et fragilisent le financement de la protection sociale.
Il faudrait évoquer encore l’évasion fiscale, qui grève chaque année les finances publiques de 80 à 100 milliards d’euros, selon un rapport parlementaire publié en 2024, ou encore les mécanismes d’évitement fiscal, qui représentent un manque à gagner de près de 40 milliards d’euros par an.
Dans un plaidoyer aux accents thatchéristes, Patrick Martin, le patron du Medef, certifie dans les Échos« qu’il n’y a pas de proposition alternative crédible à celle du gouvernement actuel », dont le plan d’austérité prévoit de faire les poches des plus modestes et d’achever la démolition des services publics. Sa classe sociale, elle, ne consentira aucun effort, prévient-il : ce serait contraire aux « intérêts du pays ». C’est bien là que se logent le dogmatisme, l’irresponsabilité, la politique du pire.
Cette année le stand du PCF Finistère de la fête de l’Humanité aura 90 bénévoles pour vous accueillir rue Mahsa Amini, du nom d’une martyre iranienne de la liberté des femmes, emblème du mouvement « Femme, vie, liberté » à proximité de la Grande Scène et à l’entrée du Village du Monde, dans le secteur des fédérations bretonnes du Parti communiste, et près du stand du Conseil National du PCF Place du Colonel Fabien.
Bienvenue à notre restaurant et à notre bar du 12 au 14 septembre.
Qualité des produits et ambiance garanties.
Vignette bon de soutien/ droit d’entrée de la fête de l’Huma à vendre 45 euros auprès des militants et sections communistes du Finistère.
Alors qu’ils terminaient la collecte de fournitures scolaires quatre militants de La France Insoumise ont été agressés par des représentants d’un groupuscule fasciste , deux hommes violents et cagoulés en noir.
La section du Pays de Brest du PCF tient à adresser à tous les blessés son soutien le plus total ainsi que celui de l’ensemble des communistes.
Cette violence marque une étape supplémentaire dans le danger que représente l’extrême droite pour la démocratie et toutes celles et ceux qui la défendent.
Une nouvelle fois, l’université d’été du PCF, associée au Campus des élu.e.s communistes, républicains, citoyens au Corum de Montpellier, aura été un grand moment de fraternité, de partage des savoirs et des questionnements, d’apprentissage et de rencontres entre 900 communistes de toute la France. L’occasion aussi d’entendre le message politique en cette rentrée sociale et politique de nos dirigeants nationaux, notamment Fabien Roussel qui a assuré le discours du samedi soir et Ian Brossat qui a réalisé le discours de clôture.
Merci à nos camarades de l’Hérault pour l’accueil et l’organisation comme à toute l’équipe de permanents et bénévoles du Parti qui ont assuré la gestion et la préparation de ce bel évènement.
Pour écouter le discours de clôture de l’université d’été par Ian Brossat:
Cette année, entre le Campus des Elus, au même endroit, et l’université d’été du PCF c’est 12 camarades du PCF Finistère qui ont décidé d’y participer: Erwan Rivoalan, Yann Foucher, Enzo De Gregorio, Taran Marec, Paul Mongault, Camille Pager-Latger, Lucienne Nayet, Marie-France Monery, Claude Bellec, Jeannine Daniel, et pour le Campus des élus et les formations organisées par le Cidefe avec les élu.e.s communistes Gladys Grelaud et Ismaël Dupont
Brest le 23 août, Morlaix le 22 août, des communistes étaient des présents avec l’AFPS et d’autres organisations solidaires du peuple palestinien dans les rassemblements de solidarité avec le peuple palestinien pour arrêter les massacres à Gaza, stopper le génocide, la famine organisée, et empêcher la prolongation du nettoyage ethnique en Cisjordanie. Mais 150 personnes à manifester à Morlaix comme à Brest ce week-end, c’est trop peu pour mettre la pression sur Macron et notre gouvernement pour sanctionner Israël réellement, et par rapport à l’étendue du cauchemar vécu par les Palestiniens.
Photos de Jacqueline Héré et de l’AFPS centre-Finistère
Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, intervient ce samedi à l’occasion de l’Université d’été du parti à Montpellier. Il revient sur les enjeux de la rentrée, des mobilisations sociales aux municipales en passant par la défense de la paix.
La Marseillaise : Vous commencez par intervenir ce samedi, aux universités d’été du PCF à Montpellier, sur le parti pris du travail. Pourquoi ce thème ?
Fabien Roussel : C’est l’actualité, pour beaucoup de salariés la vie est de plus en plus dure, année après année, budget après budget. D’un côté, les riches s’enrichissent, de l’autre, les travailleurs, les salariés, les retraités voient leur pouvoir d’achat fondre. Le pire, c’est que même ceux qui travaillent n’arrivent plus à payer leurs factures, et ne reçoivent en réponse du gouvernement que du mépris. Des leçons de la part de ministres millionnaires ! Il y a vingt ministres millionnaires dans ce gouvernement, qui voyagent avec chauffeur, qui gagnent 20 000 à 30 000 euros par mois et disent aux Français de faire des sacrifices supplémentaires ! Alors oui, la question de la dignité du travail, de la vie chère sera au cœur de la rentrée pour nous, avec le parti pris de la paix.
Sur la question du travail, une petite musique oppose les travailleurs à ceux qui ne travaillent pas, qu’ils soient sans emploi ou retraités…
F. R. : C‘est le cœur de mon livre. Justement, j’ai bien entendu ces derniers mois combien tout est fait pour diviser les Français, entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas, et même les opposer en fonction de leur génération, entre public et privé, la campagne et les banlieues, leur couleur de peau, leurs origines… Tout est fait pour fracturer le peuple, abîmer la République. Et pendant que nous nous divisons, les financiers comptent leurs billets. C’est pour cela que j’appelle à ce que le monde du travail, qu’on ait un boulot ou pas, s’unisse et se mobilise, que l’on puisse enfin mettre les richesses que nous produisons au service du bien commun. Nous voulons vivre de notre travail, c’est cette campagne que nous voulons mener.
Les appels syndicaux se multiplient pour la rentrée, que ce soit dans l’énergie, la santé, mais il y a aussi cet appel à bloquer la France le 10 septembre. Est-ce que vous y appelez ?
F. R. : Il faut partir de la situation des Français qui souffrent, à qui on demande encore plus d’efforts. Et en face, les 500 familles les plus riches de France voient leur fortune augmenter, année après année. Il n’y a jamais eu autant d’inégalités dans notre pays et le gouvernement propose un budget encore plus dur. Il demande plus de sacrifices aux mêmes, toujours aux mêmes ! C’est bien légitime dans ce contexte-là que la colère monte de partout. C’est pour cela que nous serons de toutes les mobilisations, de celles des syndicats, des énergéticiens, des personnels de santé, des cheminots, de cette intersyndicale qui va se réunir le 1er septembre. Nous serons très attentifs à l’appel qu’elle lancera, pour le rejoindre. Et puis il y a aussi cette mobilisation citoyenne lancée avec ce slogan « bloquons tout ». C’est bien légitime que des citoyens appellent à se mobiliser. Bien sûr nous que nous en serons ! Nous serons de toutes les mobilisations qui appellent à la justice sociale, fiscale, climatique.
On entend parler de blocages, de retraits d’argents, de manifestations… Quelles modalités suivre pour ce 10 septembre ?
F. R. : C’est dans chaque lieu, dans chaque ville que chacun déterminera ses modes d’action. C’est pour cela que je suis plus attaché à soutenir l’appel des syndicats qui ont des modes d’action et revendications concrètes, discutées entreprise par entreprise, secteur par secteur. Quand il s’agit d’un mouvement citoyen, c’est plus vague. Mais ce n’est pas parce que cela reste vague qu’il ne faut pas le soutenir. Il faut respecter ce peuple qui se cherche, ne se retrouve pas dans les syndicats, les partis. Il vaut mieux l’accompagner que lui faire la leçon et le regarder avec défiance.
Cette défiance est aussi très vive dans ces groupes Telegram, dans leurs assemblées générales vis-à-vis des syndicats, des partis…
F. R. : Cette défiance existe depuis longtemps… Tout est fait pour creuser le fossé entre les salariés et les syndicats, les Français et les partis. C’est pour cela que la démocratie va mal. On a besoin de partis, de syndicats, de citoyens qui s’engagent. Appeler à s’engager dans l’action, même en dehors d’un syndicat ou d’un parti, c’est déjà un pas vers l’engagement. C’est pour cela que je soutiens cette démarche. Ce n’est pas au PCF de soutenir ce mouvement, mais à chaque citoyen engagé, y compris les militants communistes dans leur ville s’ils se retrouvent dans les mots d’ordre.
La principale cible de ce mouvement, c’est le budget du Premier ministre, qui dit qu’il faut être responsable face à la dette…
F. R. : La dette, la dette, la dette ! C’est le mistigri agité devant tous les Français pour leur demander de nouveaux sacrifices ! Ça fait aujourd’hui huit ans depuis que Macron est élu, huit ans qu’il nous demande des efforts toujours plus importants, travailler plus longtemps, gagner moins, payer plus les factures ! Et au final, la dette se creuse et les riches s’enrichissent. Nous ne croyons plus à leurs discours. Le remède qu’ils proposent d’affaiblir encore plus l’État est le pire des remèdes, celui qui peut conduire le pays à la récession. Ce dont le pays a besoin, c’est d’un État fort qui planifie l’économie, la transition écologique, la réindustrialisation, réinstalle des services publics, embauche, forme des jeunes. Nous avons besoin d’un bazooka d’investissements ! Nous proposons, nous, un choc d’investissements de 500 milliards d’euros sur cinq ans, pour répondre à tous les besoins du pays. Mais nous n’y arriverons pas juste avec une taxe Zucman ou un rétablissement de l’ISF comme le proposent d’autres à gauche. Il faut sortir le bazooka monétaire, utiliser l’argent des banques, de la banque centrale européenne.
Ce vendredi, l’ONU a déclaré l’état de famine à Gaza alors qu’Israël se prépare à une occupation. Comment arrêter cela ?
F. R. : Il faut faire plus ! Et ce n’est pas difficile, tellement peu a été fait. Ce qui se passe sous nos yeux aujourd’hui à Gaza nous horrifie tous. Ces massacres vont traumatiser toute une partie de la jeunesse de notre planète. Il y a un deux poids, deux mesures des chefs d’États de l’Union européenne notamment. Eux qui sont prêts à envoyer des soldats en Ukraine laissent mourir des enfants en Palestine. L’État de Palestine va être enfin reconnu, mais tellement tardivement qu’Emmanuel Macron risque de reconnaître un cimetière si on n’agit pas plus vite. Je demande à la France de mettre fin aux accords commerciaux avec Israël et d’arrêter d’importer des produits venant des territoires occupés, à l’Union européenne de mettre fin à l’accord de libre-échange avec Israël. Il faut aussi faire pression sur ces militaires appelés par le gouvernement raciste israélien à commettre ce génocide, faire appel à leur conscience. Les manifestations en Israël sont impressionnantes aujourd’hui pour demander le cessez-le-feu, le retour des otages et la fin de la guerre. La France devrait aussi menacer les soldats franco israéliens d’être convoqués au tribunal s’ils participaient à l’établissement de nouvelles colonies en Cisjordanie ou au massacre à Gaza.
Le Parlement israélien a approuvé mercredi la création d’une nouvelle colonie, ce ne sera pas trop tard pour une solution à deux États ?
F. R. : C’est pour cela que je dis qu’il y a urgence ! Le gouvernement israélien fait tout pour rendre impossible la solution à deux États, ils mettent en œuvre leur projet d’une nation juive éradiquant le peuple palestinien. Il faut accélérer, empêcher cette colonie dont l’objectif est d’expulser 5 000 Palestiniens de leur maison, de leur terre natale. Il y aura des communiqués pour condamner, mais que feront tous ces pays pour l’empêcher ? Il faut arrêter avec les déclarations, il faut agir.
On a aussi en tête les images du ministre israélien d’extrême droite Ben Gvir narguant le leader palestinien Marwan Barghouti en prison…
F. R. : Nous qui demandons depuis le début de cette guerre la libération des otages, nous réclamons aussi depuis des années la libération de Marwan Barghouti Nous en avons produit, des affiches et des tracts ! C’est un représentant de l’Organisation de libération de la Palestine, celui qui peut reconstruire un État de Palestine, unifier les Palestiniens. La France doit exiger sa libération. Vingt-sept ans en prison, c’est un prisonnier politique de la même dimension que Nelson Mandela. Sa libération permettra la réconciliation et la construction d’un État Palestinien.
Le PCF a signé un accord avec l’OLP, qu’est-ce que cela a permis ?
F.R. : Cet accord vise à ce que le PCF, avec les forces de gauche, les associations, organise des mobilisations pour une solution à deux États, le plus rapidement possible. C’est le sens de l’appel que je vais lancer ce samedi, aux Universités d’été. Nous allons proposer aux forces de gauches, aux associations, aux syndicats le plus rapidement une marche à Paris la plus large possible pour exiger la solution à deux États et des actes forts de la France pour empêcher le gouvernement Netanyahou de mettre en œuvre ses projets criminels.
La paix, c’est aussi en Ukraine, en particulier depuis la rencontre de Trump et Poutine en Alaska. Comment garantir cette paix ?
F. R. : C’est d’abord ne pas laisser deux dirigeants nationalistes se partager les territoires, les richesses qui se trouvent en Europe et sur la planète. Cette poignée de main entre ces deux hommes, c’est la pire image depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Deux dictateurs en puissance qui décident de s’asseoir sur les droits des peuples ! Nous appelons à ce que les nations européennes se réunissent rapidement pour créer leur propre traité de sécurité collective, garantissant la sécurité de chacun, jusqu’à la Russie. De Brest à Vladivostok, nous vivons sur la même terre, c’est à nous de créer les conditions d’une paix durable. Cela veut dire qu’il ne faut pas entrer dans des logiques de confrontation, et encore moins dans une économie de guerre qui conduit à accumuler des armes et à faire du continent européen une véritable poudrière. Ces centaines de milliards d’euros devraient plutôt être investis dans l’émancipation des peuples.
Il a justement eu cette autre poignée de main, entre Donald Trump et Ursula von der Leyen, pour notamment importer des armes étatsuniennes…
F. R. : C’est une trahison. Ce fut la douche froide de l’été de voir la présidente de la Commission européenne signer un accord avec Trump qui vassalise chaque nation et qui surtout risque d’appauvrir encore plus nos différentes économies. Nous refusons cet accord, et la France doit décider de le mettre à l’ordre du jour du Parlement, le soumettre au vote des députés, voire au vote du peuple français par un référendum, car les conséquences sont graves. Et nous appelons à ce que la France dise non à un tel accord et qu’il ne soit pas mis en œuvre.
Un autre chantier de cette rentrée politique, c’est la préparation des municipales. Quelles sont les ambitions du PCF, en France et en particulier dans le Sud ?
F. R. : L’élection municipale est une élection importante, parce que la commune est le dernier lieu de démocratie dans lequel les Français se retrouvent encore. Nous voulons prendre soin de présenter des programmes qui répondent le plus possible aux attentes des habitants, à construire les listes les plus larges possibles à gauche, avec des citoyens, dans chaque commune, chaque ville. Nous voulons montrer en quoi nous, communistes, sommes utiles. Il y a mille exemples que nous pourrions citer. Ici à Montpellier, nous sommes à l’initiative de la gratuité des transports ! Et c’est une proposition que nous portons dans toutes les grandes villes.
On voit les insoumis, parfois les écologistes qui veulent faire cavalier seul, au risque de voir des villes de gauche tomber…
F. R. : Je regrette ces choix. C’est leurs choix, c’est à eux qu’il faut poser les questions sur ce qui motive ces choix. Les Français ont besoin de voir des gens dans leurs communes prêts à s’unir, à travailler ensemble, même si peut-être nationalement des choses les séparent. Mais localement, il faut travailler ensemble pour la population. J’appellerai ce samedi aux rassemblements les plus larges au service des villes, des habitants. Nous voulons être utiles à ces rassemblements.
Les écologistes dans leur Université d’été plaident pour une primaire pour 2027. Quelle réponse vous leur donnez ?
F. R. : Ce n’est pas d’actualité.
L’unité à gauche, c’est peine perdue ?
F. R. : C’est en 2027 ! C’est dans deux ans, nous sommes aujourd’hui préoccupés par la dureté de la vie, le budget très dur que le gouvernement nous impose. Et les prochaines élections dans huit mois sont des élections locales, alors travaillons à cela. Empêchons que ce budget d’austérité soit mis en œuvre, et faisons en sorte que les meilleures listes l’emportent aux municipales.
Ce samedi, le maire LR de Saint-Raphaël inaugure un monument aux « 100 millions de morts du communisme ». Quelle a été votre réaction ?
F. R. : J’ai soupiré. Nous connaissons d’où viennent ce genre d’initiatives. La dernière fois que des stèles aux victimes du communisme ont été inaugurées en France, c’était sous Pétain. Cette initiative vient de la part d’un maire qui est soutien de Marine Le Pen, et donc d’un parti qui vient du Front national, créé par un ancien waffen-SS, par des collabos, dont le slogan c’est de « casser des métèques et tuer des communistes ». Cette stèle est une manière de réhabiliter l’extrême droite française et de pointer du doigt les communistes alors que les communistes français, eux, étaient du bon côté de la barricade. C’est aux habitants de Saint-Raphaël maintenant de s’exprimer, je ne vois pas ce que vient faire cette stèle avec les deniers de leur commune.
« Urgence pour l’Humanité » : avec 875 000 euros récoltés, nous y sommes presque ! Depuis le lancement de la campagne de souscription pour le journal, vos dons et témoignages nous sont allés droit au cœur. Nous devons atteindre le million d’euros avant la fin du mois d’août. À ce jour, nous avons recueilli 875 000 euros de dons. Ce soutien est précieux et inestimable et je vous remercie d’avoir répondu à notre appel pour faire face à notre besoin de trésorerie en vue de la préparation de la Fête de l’Humanité. Les équipes sont déjà à pied d’œuvre avec l’aide des prestataires et surtout des bâtisseurs et des bâtisseuses. Elle n’existe que grâce à l’investissement des militantes et militants communistes, mais aussi syndicaux, associatifs, politiques. Nous tenons à remercier aussi les services de l’État, des transports de la RATP et de la SNCF et les élus de Cœur d’Essonne dont le président Éric Braive pour bâtir cet événement dans les meilleures conditions. Cet argent nous est indispensable, non seulement pour que la Fête de l’Humanité soit à la hauteur des enjeux du moment, mais aussi pour que votre journal puisse continuer à vous informer chaque jour, à enquêter et à participer à la féroce guerre idéologique que mènent les droites extrêmes et l’extrême droite coalisées. L’extrême droite est très active, partout, pour faire progresser ses obsessions, diviser le peuple et mettre à mal tous les acquis sociaux. Alliée du capital, elle s’attaque aux plus vulnérables, aux libertés, aux droits, aux services publics, pour mettre le pays en miettes en réécrivant notre histoire, mais aussi en désinformant. Notre Fête de l’Humanité est d’ailleurs attaquée régulièrement par celles et ceux qui rêvent de nous faire taire et nous faire disparaître. Pour notre part, nous restons mobilisés pour faire échec au projet antisocial de François Bayrou, préparer la rentrée aux côtés des syndicats qui se réuniront le 1er septembre, de toutes les actions populaires qui voudront transformer la colère en mobilisation sociale porteuse de changement et d’espoir, dont le 10 septembre soutenu par l’ensemble des forces de gauche. La Fête de l’Humanité qui se tiendra dans la foulée sera l’occasion de poursuivre cet esprit de résistance, mêlant citoyens et citoyennes, partis politiques, associations, syndicats. Elle sera un lieu de rassemblement pour toutes les forces sociales et écologiques, avec la paix comme fil rouge pour que ce monde ne soit plus celui des marchands de canon et de l’économie de guerre. D’ici la 90e édition de la Fête de l’Humanité, nous pouvons atteindre le 1 million d’euros nécessaire. C’est pourquoi, j’en appelle encore à vous dans cette dernière ligne droite. Faisons vivre la souscription et vendons partout en France le bon de soutien en invitant largement à la Fête de l’Humanité les 12, 13 et 14 septembre. Je compte sur vous. Fabien Gay
Débat sur le travail à la fête du travailleur bigouden de Loctudy du 20 août 2025
Débat sur la Paix, la solidarité internationale, la Palestine, avec des représentants de l’AFPS, du Mouvement de la Paix, de l’AJPF à la fête du Travailleur Bigouden de Loctudy le 20 août 2025
Des concerts, des stands politiques et des discussions à la fête du Travailleur Bigouden
Un grand merci à tous les bénévoles auxquels on doit cette belle fête !
Un débat sur le travail,
Compte-rendu des débats de la Fête du Travailleur bigouden, Loctudy
Deux débats se sont succédé au cours de l’après-midi de la Fête du Travailleur bigouden à Loctudy le mercredi 20 août. Le premier a abordé la question du travail, le second celui de la paix.
Animé par Yves PEUZIAT-BEAUMONT, membre de la section du Pays Bigouden, la première question a interrogé la conception du travail dans la perspective des « Jours heureux », ambition des Communistes exprimée lors de leur dernier Congrès et thème central du livre de leur secrétaire national, Fabien Roussel, « Le parti-pris du travail » publié en avril 2025. Ce débat, dont la problématique de la pêche dans le Pays Bigouden a été le point d’ancrage, a donné la parole à Jean-Jacques CARIOU, responsable départemental santé de la fédération CGT « Santé, action sociale », Camille MONGIN, secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes, Ismaël DUPONT, secrétaire fédéral du Parti communiste dans le Finistère et Conseiller départemental.
Entre la conception capitaliste et la conception communiste du travail l’écart est abyssal. Chacun a montré que si la première génère des souffrances pour les travailleuses et travailleurs en ayant aujourd’hui comme unique boussole le profit et la rentabilité dans l’ensemble des secteurs d’activité, associatifs, publics ou privés, la seconde privilégie leur bien-être, leur émancipation et leur épanouissement. Pour y parvenir des formations qualifiantes sont indispensables. La proposition emploi-formation va dans ce sens a rappelé Ismaël DUPONT. De même la réindustrialisation en France, portée par la campagne du Mouvement des Jeunes communistes présentée par Camille MONGIN, est incontournable pour du travail pour toutes et tous, en particulier les jeunes. Travail dont les cotisations sociales sont à la base de notre protection sociale (sécurité sociale, retraite…).
Le public a pris part à ce débat. En portant la contradiction, en particulier avec le questionnement essentiel de la difficulté à penser le travail sans une perspective de gains financiers importants comme motivation fondée sur la concurrence interpersonnelle, les jeunes présents sont allés au cœur des points durs d’une émancipation individuelle et collective que l’éducation et la formation doivent permettre de dépasser.
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Pour ce qui est du second débat, celui portant sur la paix, animé par Ismaël DUPONT, la situation internationale et tout particulièrement celle du conflit Israélo-Palestinien a été le point d’appui. Il a donné la parole successivement à Noëlle PEOC’H porte-parole départementale du Mouvement pour la Paix, Maryse ROUSSEAU et Mireille CACHEREUL membres de l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS), Patrick GAMBACHE, 1er adjoint à Morlaix et Martine PIVARD, membre de L’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises.
Noëlle PEOC’H a rappelé combien le combat pour la paix et le désarmement nucléaire, le refus de la course aux armements et aux logiques d’escalade militaire restait actuel 80 ans après Hiroshima et Nagazaki et tous les intervenants ont rappelé l’importance comme socle de la paix du respect du droit international, complètement bafoué aujourd’hui, du droit à l’auto-détermination des peuples et du refus du fait accompli colonial.
L’AFPS a fait part d’un texte d’Yves JARDIN, son responsable Cornouaille, résumant parfaitement la situation de la Palestine et de la position très hypocrite et timorée de la France par rapport à l’ambition du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou de régler une fois pour toute la question palestinienne par l’annihilation, l’effacement, l’extension coloniale et le remplacement de population. Maryse ROUSSEAU a également lu le bouleversant courrier de Raed, un agriculteur communiste de Cisjordanie, évoquant la vie quotidienne des Palestiniens en juillet dernier, et le fait que l’oppression des Palestiniens n’avait pas débuté le 7 octobre.
Patrick GAMBACHE, a évoqué la vie quotidienne dans les camps de réfugiés, la destruction des camps de réfugiés de Jenine, de Tulkarem et de Nur Shams, les jeunes tués chaque mois dans un camp comme celui de Jalazone, 16 000 habitants, avec lequel Morlaix et Morlaix-Communauté ont un partenariat fort basé sur l’approvisionnement en eau et l’assainissement. Martine PIVARD a développé la problématique de l’aide à la souveraineté économique des Palestiniens et du développement d’un jumelage entre Quimper et le camp de Balata à Naplouse.
Tous ont dit l’urgence de sauver le peuple palestinien face à la fuite en avant fasciste, génocidaire et ultra colonialiste des autorités en place en Israël qui sont aussi le symptôme d’une division et d’une crise morale profonde de la société israélienne qui est plus divisée qu’il n’y paraît mais dont les extrémistes au pouvoir profitent au maximum de l’alignement des planètes favorables dans le sens de leurs intérêts avec le soutien des Etats-Unis et l’inertie ou la complicité des pays arabes et des européens.
Lu sur le blog du PCF Pays Bigouden: https://pcbigouden.fr
Entretien avec Jacqueline Héré, maire de quartier à Bellevue à Brest, pour Rouge Finistère
Jacqueline Héré est conseillère départementale du Finistère (élue avec Kevin Faure sur le canton de Brest-1), maire adjointe du quartier de Bellevue et membre de l’exécutif de la majorité de François Cuillandre depuis plusieurs mandats, auparavant élue avec Pierre Maille. Militante communiste, élue disponible et centrée sur l’humain, elle est extrêmement connue et appréciée à Bellevue, un quartier en pleine mutation, où elle a une action de proximité au quotidien.
Comment t’es-tu épanouie dans ton rôle de maire de quartier ?
Très facilement. J’ai eu la chance d’arriver dans un quartier en pleins travaux, notamment avec la nouvelle ligne de bus en site propre et l’inauguration d’une nouvelle patinoire.
J’ai rapidement eu des contacts réguliers avec les habitants lors des visites de quartier avec une règle bien établie : toujours une réponse à leur demande, qu’elle soit positive ou négative en expliquant pourquoi ce n’est pas possible.
J’ai très vite rencontré toutes les forces vives du quartier – associations, institutions, écoles, collège – afin de faire un point sur leurs actions et leurs besoins.
J’ai toujours travaillé en confiance avec le maire, les élus et les services.
Comment vois-tu les transformations de la ville de Brest et du quartier de Bellevue qu’a apporté la gauche en responsabilité à Brest ?
Très positivement. La Ville s’est transformée avec de beaux projets comme le Conservatoire Botanique et le Vallon du Stangalard, les travaux de rénovation énergétique dans les établissements publics mais aussi dans les copropriétés privées, grâce à des aides financières.
La ville bénéficie désormais de nouveaux moyens de transports, le Téléphérique, la première et deuxième ligne de TRAM, mais aussi des travaux pharaoniques liés aux 3 ponts.
Notre quartier Bellevue vit actuellement une nouvelle ère de transformations, l’Opération de renouvellement urbain à Kerbernier (démolition et réhabilitation) et la rénovation des équipements scolaires et de loisirs. Les espaces publics attendus vont redonner une vie à notre quartier, avec par exemple la construction du nouveau centre social et culturel.
De quoi es-tu la plus fière ou satisfaite dans ton action d’élue ?
Le renouvellement qui concerne le secteur prioritaire de Bellevue (7000 habitants sur 17000) s’inscrit dans un temps long, depuis les premiers échanges en 2017 jusqu’à la livraison des chantiers, ce projet nous amène jusqu’en 2030. Ce travail a pu être mené à bien grâce à un collectif de partenaires (dont le Centre social et culturel, Longueur d’ondes et Bonjour Paroles, la Médiathèque, les photographes de Grand Angle de la Maison de quartier, le service des Archives et Graft Compagnie) en lien avec la Mairie de quartier et les services de la collectivité qui ont effectué un travail autour de la mémoire et l’histoire du quartier avec les habitants de Kerbernier.
Dans ce quartier, je pense pouvoir être fière du travail effectué avec les partenaires associatifs, institutionnels et éducatifs. Nous avons su travailler ensemble pour le quartier et ses habitants. Après plusieurs années de concertation et en lien avec le Tram, c’est un nouveau quartier que nous construisons avec les habitants.
En tant que maire de quartier, les temps partagés avec les habitants sont une nécessité.
Pour moi, la participation doit continuer et se développer, nous devons toujours donner plus de place aux habitants sur les projets portés par la collectivité. Mais aussi prendre en compte les demandes d’aménagements ou développer les projets qu’ils portent eux-mêmes.
Derrière toutes les actions, il y a de l’humain, et ça il ne faut pas l’oublier.
Qu’est-ce qui te manquera le plus à l’heure de raccrocher aux prochaines municipales ?
Il est toujours difficile de raccrocher, surtout dans un quartier où tout le monde travaille dans le même sens au service des habitants.
D’autant plus quand on sait que le chantier de renouvellement urbain va s’étaler jusqu’à 2030. Toujours difficile quand on quitte des collègues de travail ultra-compétents, sur lesquels on peut s’appuyer… Difficile aussi de quitter la mairie de quartier, une mairie de quartier, c’est une petite famille où l’on travaille et l’on vit ensemble en partageant tous les moments de la vie.
Mais heureuse d’arrêter car la charge de travail est très importante, une élue de quartier doit être disponible à tout moment.
Je suis heureuse d’avoir créé de nombreux contacts avec les habitants, les associations que je garderai, puisque je reste à Bellevue. Peut-être qu’un jour, je reviendrai en tant que bénévole.
Je vais désormais pouvoir prendre le temps de vivre, de faire du sport, de découvrir la France, j’ai peu voyagé pendant toutes ces années, et de faire quelques voyages à l’étranger. Je vais également pouvoir me consacrer à ma famille…
Entretien pour le prochain Rouge Finistère, septembre-octobre 2025, journal du PCF Finistère
Une figure de la gauche bretonne et Finistère nous a quittés.
Le PCF Finistère lui rend hommage.
Jean-Pierre Jeudy, ancien maire de Carhaix de 1977 à 1995 et ancien conseiller général, militant et dirigeant communiste entre 1966 et 1987, avant de quitter le parti pour des différends de ligne, a œuvré à la transformation de sa ville, Carhaix, et à la défense de valeurs d’égalité et de justice sociale comme d’idéaux internationalistes, pour la Paix, la reconnaissance des droits du peuple palestinien, des idéaux qu’il a continué à défendre jusqu’au bout dans ses engagements associatifs notamment en étant à l’origine et acteur de liens très forts entre Carhaix et le centre-Finistere et la Palestine, le camp de réfugiés d’El Arroub entre Bethléem et Hébron.
Il a aussi milité inlassablement pour le désarmement nucléaire.
Un désaccord avec le positionnement de Georges Marchais sur la centrale nucléaire de Plogoff et la manière dont la direction nationale du PCF avait à l’époque soutenu le projet de Plogoff alors que les élus locaux et régionaux et directions départementales du PCF avaient commencé à exprimer leurs réserves critiques et à présenter des alternatives avait commencé à le mettre dans une position de réserve vis-à-vis de la direction de son parti, confirmée ensuite dans le moment des « rénovateurs » et par un soutien à la campagne présidentielle de Pierre Juquin.
Personnellement j’ai toujours eu plaisir à rencontrer Jean-Pierre Jeudy, à partager avec lui des moments de manifestation, de réunions publiques pour la paix, la Palestine, la gauche, à défendre avec lui les orientations politiques du Front de Gauche du temps de son existence.
C’était resté jusqu’au bout un lutteur.
Un très bon orateur aussi avec une culture et un sens politique et humain développés.
Son départ me peine ainsi que de nombreux autres camarades qui l’ont connu et apprécié et la fédération du Finistère salue sa mémoire et des années d’engagement au service du parti communiste même si l’histoire avec sa complexité nous a éloignés un peu politiquement pendant quelques années.
On continuait à se retrouver sur l’essentiel.
Je me permets de citer une partie du message de Piero Rainero ancien dirigeant du parti communiste finistérien qui est de la génération de Jean-Pierre Jeudy, comme mon camarade de Morlaix et ami Alain David, trop tôt disparu lui aussi, qui m’en parlait aussi souvent, et qui l’appréciait.
. Toutes mes condoléances à la famille de Jean-Pierre Jeudy et à ses amis, aux carhaisiens pour qui il était une figure aimée et appréciée. Il restera dans la mémoire des communistes du Finistère et du parti communiste dans le Finistère et en Bretagne comme l’a écrit Piero Rainero.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.
« Je viens d’apprendre avec tristesse que Jean Pierre Jeudy était décédé. C’est un camarade et un vieil ami qui nous quitte . Nous nous connaissions depuis près de 60 ans. Depuis que nous avons participé tous les deux à un stage fédéral d’une semaine au Guilvinec en 1969 puis à un nombre incalculable de réunions et de congrès. Nous avons ensemble mené tant et tant de combats; pour le programme commun et l’union de toutes les forces de gauche, contre la droite et l’extrême droite, pour les services publics, pour la paix et contre l’arme nucléaire, pour les droits du peuple palestinien.
Jean Pierre avait fait, en 1987, pour les élections présidentielles, un autre choix que celui des adhérents de notre parti dont il était alors membre. Mais nous avons tous les deux gardé des relations amicales et avons continué à partager bien des engagements, comme celui de la solidarité avec le peuple palestinien.
Il m’avait fait part de ses problèmes de santé qui le contraignaient à réduire ses activités.
Jean-Pierre a été longtemps membre du comité fédéral du PCF dans le Finistère, puis maire communiste de Carhaix et conseiller général du Finistère. En 1999 il apporta son soutien à la liste communiste pour les européennes.
C’est une personnalité politique sincère, généreuse, ayant joué un rôle important dans notre département qui nous quitte, il restera dans la mémoire des communistes, et de tous ceux qui l’ont connu.
A Marie Claire son épouse, à ses enfants j’adresse mon témoignage d’amitié. »
Piero Rainero ancien secrétaire départemental du PCF Finistère et membre du conseil national, ancien conseiller régional PCF et adjoint à Quimper.
Né le 26 janvier 1944 à Condé-sur-Huisne (Orne) ; instituteur puis PEGC ; militant syndicaliste du SNI ; militant communiste, maire de Carhaix-Plouguer, conseiller général du Finistère.
Ses parents étaient des militants communistes à Argenteuil (Seine-et-Oise). Son père, lithographe, après avoir participé à la Résistance, resta dans l’Armée jusqu’à sa démission au début de la guerre d’Indochine. Permanent communiste en Seine-et-Oise puis journaliste à La Renaissance de Seine-et-Oise, après avoir travaillé pour l’éditeur de musique « Chant du monde », il tint un commerce de restauration à Aubervilliers. Sa mère, institutrice, utilisait la pédagogie Freinet, et mourut en 1955. Leurs trois enfants effectuèrent un an de scolarité dans l’école Freinet à Vence et participèrent, en 1949, au tournage du film de Jean-Paul Le Chanois L’école buissonnière, retraçant l’expérience de Célestin Freinet.
Jean-Pierre Jeudy. élève du cours complémentaire Paul Vaillant-Couturier à Argenteuil, entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Versailles en 1959. Il se maria en juillet 1963 à Carhaix-Plouguer (Finistère) avec une institutrice. Le couple eut deux filles.
Nommé d’abord instituteur à Carhaix-Plouguer, il devint professeur d’enseignement général au collège de Carhaix où il enseigna jusqu’à sa retraite en 1999. Il effectua son service militaire dans l’infanterie de marine à Vannes (Morbihan) et le termina avec le grade d’officier.
Jean-Pierre Jeudy fut membre du conseil syndical de la section départementale du Syndicat national des instituteurs dans les années 1970. Il adhéra au Parti communiste français en 1966 et devint le secrétaire de la section communiste de Carhaix. Il entra au comité de la fédération communiste du Finistère en 1968 et devint membre du bureau fédéral en 1970, membre de la commission du travail en direction des paysans, puis de l’éducation. Il suivit l’école centrale du PCF d’un mois en 1972. À partir de 1977, il fut le responsable des questions municipales et cantonales.
Élu conseiller général en 1973, il fut candidat aux élections législatives dans la sixième circonscription (Châteaulin-Carhaix) la même année. Il arriva en tête des candidats de gauche avec 10 270 voix sur 58 554 inscrits et réunit 18 630 voix au deuxième tour. Candidat en 1978, il obtint 12 529 voix puis 22 543 voix au deuxième tour sur 62 875 inscrits. Il fut à nouveau candidat en 1981. Il ne fut pas réélu conseiller général en 1979, ni en 1985.
En mai 1975, Jean-Pierre Jeudy fut un des organisateurs d’une importante fête au cours de laquelle fut célébrée à Carhaix le 300e anniversaire de la révolte des bonnets rouges. Yvon Garlan et Claude Nières*, universitaires rennais, membres du PCF, y présentèrent leur récent livre paru aux Éditions sociales devant près de 300 personnes. Une rencontre eut lieu le lendemain avec Jacques Chambaz, membre du bureau politique du PCF, responsable du travail en direction des intellectuels.
Jeudy, en tête d’une liste d’union de la gauche, fut élu maire de Carhaix-Plouguer en 1977. Il fut réélu en 1983 et en 1989. Pendant ses mandats, furent créés notamment une salle de cinéma associative, une bibliothèque municipale, une école municipale de musique. Plusieurs innovations en Bretagne intervinrent : des usines relais, le premier crématorium de Bretagne, un groupe scolaire de conception architecturale d’avant-garde. La création de la communauté de communes du Poher impulsa aussi la construction d’une usine intercommunale d’incinération d’ordures ménagères et la reconstruction du centre hospitalier. La radio locale permit la retransmission des séances du conseil municipal. La commune accueillit le festival des « Vieilles Charrues » à partir de 1995. En 1995 également, fut créée une pépinière d’entreprises pour dynamiser les initiatives économiques locales.
En 1979, le secrétaire général du PCF Georges Marchais, lors d’un meeting à Carhaix dans le cadre des élections cantonales, critiqua les manifestations contre le projet d’installer une centrale nucléaire à Plogoff, auquel s’opposaient les fédérations communistes de Bretagne. Jeudy exprima son désaccord avec cette position. Les deux fédérations communistes du Finistère connaissaient des tensions. Dans la période suivante, en désaccord avec la rupture de la politique de l’union de la gauche, il participa aux mouvements de contestation des orientations de la politique de la direction du PCF, appelant à soutenir les propositions des « reconstructeurs » puis des « rénovateurs ». Il fut exclu du PCF en 1987 pour avoir été un des signataires soutenant la candidature de Pierre Juquin à la présidence de la République.
Lors des élections municipales de 1995, la gauche se présenta divisée. Jean-Pierre Jeudy conduisait une liste de gauche, alors que les communistes présentaient une liste qui obtint un faible résultat et se retira pour le deuxième tour. Mais la liste qu’il conduisait n’obtint que 43 % des voix. Il fut élu seulement conseiller municipal d’opposition. En 2001, il se représenta à la tête d’une liste « divers gauche », qui arriva en troisième position et fusionna avec l’autre liste « divers gauche », qui la précédait, conduite par Christian Troadec, le président du Festival des Vieilles charrues. Élu conseiller municipal, Jeudy présida la communauté de huit communes dite « Poher- communauté » jusqu’en 2008, année où il ne se représenta pas aux élections municipales de Carhaix-Plouguer, estimant qu’il fallait laisser la place aux jeunes. Pour les élections européennes de 2008 et pour les élections régionales de 2010, il appela à voter pour les listes présentées par le Front de Gauche.
Responsable de l’Association France-Palestine pour le Centre-Finistère, il écrivit au Garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, en 2016, pour dénoncer les poursuites contre des militants appelant au boycott des produits israéliens.
Suite au décès de Jean-Pierre JEUDY les communistes de Carhaix ont envoyés ce texte de communiqué aux médias, partiellement repris dans le Ouest-France du 21 août.
Communiqué. Les communistes de Carhaix saluent la mémoire de Jean-Pierre JEUDY, maire de Carhaix de 1977 à 1995 et adressent leurs sincères condoléances à sa femme et sa famille. Jean-Pierre, homme de gauche convaincu, défenseur de valeurs d’égalité et de justice sociale, de paix et infatigable combattant de la cause Palestinienne, aura marqué de son empreinte la vie de notre citée. Carhaix d’aujourd’hui lui doit beaucoup. Sa faconde nous manquera car Jean-Pierre était un excellent orateur. Bien que n’étant plus adhérent au PCF nous avions de très bonnes relations, il apporta son soutien en 1999 à la liste communiste aux Européennes. C’est une personnalité sincère et généreuse, qui aura joué un rôle important dans notre département qui vient de nous quitter.
Avec la Batoucaloc, les Boulinerien, Celestino Lopez pour la partie musicale, une structure gonflable, de magnifiques jeux en bois et pour enfants et joueurs en général animés par Yann Foucher, des jeux de palets animés par Yoann Daniel, un délicieux repas frites-merguez/saucisses et moules de la criée de Loctudy, des stands de la CGT, du Mouvement de la Paix, de l’AFPS et de l’AJPF, de la JC et du PCF, un bar, nous avons vécu une très belle fête du travailleur bigouden de 12h à 19h ce mercredi 20 août 2025, avec la participation de plusieurs centaines de personnes, et de nombreux bénévoles. Merci à tous les camarades du Finistère (et notamment aux bénévoles) et du Morbihan qui sont venus à la fête, dont la direction de fête de l’Humanité Bretagne, Joël Gallais et Catherine Queric et à nos partenaires et amis de la gauche présents. Merci à toute la belle équipe de la section du PCF pays bigouden et ses bénévoles pour son engagement formidable sur cette fête!
La journée s’est terminée par deux débats de qualité sur le travail avec la secrétaire nationale de l’UEC Camille Mongin, Jean-Jacques Cariou de la CGT (Fondation Massé trevidy, fédération CGT Santé privé) et Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, débat animé par Yves Peuziat Beaumont et un deuxième débat sur la Paix et la Solidarité Internationale, la solidarité avec la Palestine avec Maryse Rousseau et Mireille pour l’AFPS Cornouaille, Patrick Gambache et Martine Pivard pour les comités locaux de l’AJPF Morlaix-Wavel et Quimper-Balata, et Noëlle Péoc’h, porte parole départementale du Mouvement de la Paix, débat animé par Ismaël Dupont.
Cette année la fête du travailleur bigouden de Loctudy était organisée conjointement par la fédération du PCF Finistère et les camarades de la section PCF du Pays Bigouden avec les bénévoles habituels de la fête.
Photos Ismaël Dupont, Roberte Saint-jalmes, Jean-Philippe Le Deunf
Dimanche 31 août, à 17h, salle des fêtes de St Rivoal, le comité finistérien du Mouvement de la paix, en partenariat avec le P’tit Seize, vous invite à voir ou revoir QUAND PASSENT LES CIGOGNES un film de Mikhaïl Kalatozov réalisé en 1957 palme d’or au Festival de Cannes 1958.PRIX LIBRELe film sera suivi d’un débat.Synopsis:Moscou, 1941. Veronika et Boris sont éperdument amoureux.Mais lorsque l’Allemagne envahit la Russie, Boris s’engage etpart sur le front. Mark, son cousin, évite l’enrôlement et resteauprès de Veronika qu’il convoite. Sans nouvelle de son fiancé,dans le chaos de la guerre, la jeune femme succombe auxavances de Mark.Espérant retrouver Boris, elle s’engage comme infirmière dansun hôpital de Sibérie.« Quand passent les cigognes » parvient à prendre aux tripeset à faire ressentir à la fois l’horreur de la guerre, la veuleried’un cousin amoureux et lâche mais aussi la force intérieurepuis extérieure de Veronika, la figure centrale du film Amitié Pacifique le bureau du Mouvement de la Paix Finistère