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Finistère – A un an des municipales, le PCF veut se renforcer (Ouest-France, 18 janvier 2025)

Des vœux chaleureux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier 2025, 100 ans après la victoire de la grève des sardinières

Vœux du PCF Finistère à Douarnenez ce vendredi 17 janvier à l’ancienne mairie de Douarnenez, désormais maison Charles Tillon, où se réunissaient les dirigeants ouvriers, syndicaux et politiques il y a cent ans pour la grève des ouvrières des conserveries : Charles Tillon, Lucie Colliard, Joséphine Pencalet, Daniel Flanchec, etc. Camille Gontier pour la section de Douarnenez, Ismaël Dupont pour la fédération du Parti communiste du Finistère, et Taran Marec pour la Jeunesse communiste ont pris la parole avant l’apéritif dînatoire à l’occasion duquel nous avons écouter les chansons des ouvrières des conserveries du littoral du sud Finistère interprétées par Klervi Riviere et Marie-Aline Lagadic. 

60 personnes étaient présentes, des camarades des sections PCF du Finistère (Douarnenez, Pays Bigouden, Quimper-Fouesnant, Audierne-Cap Sizun, Crozon-Châteaulin, Quimperlé-Scaër,  Brest, Morlaix, Carhaix-Huelgoat, etc.), des sympathisants communistes et des invités élu.e.s et militant.e.s de la gauche douarneniste, notamment Françoise Pencalet, Hugues Tupin, Florence Crom, le secrétaire de section du PS Yohan Quéré, Jean-Louis Griveau

Photos Hervé Ricou

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Douarnenez, maison Charles Tillon, 17 janvier

Intervention d’Ismaël Dupont pour les vœux du Parti

Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s camarades,

C’est un bonheur pour nous de pouvoir organiser ce moment convivial des vœux de la Fédération PCF du Finistère avec la section de Douarnenez, à Douarnenez, dans cette maison Charles Tillon, l’ancienne mairie où se réunissait le comité d’organisation de la grève des sardinières, qui rappelle combien l’appui de militants de premier ordre comme Charles Tillon, Lucie Colliard, Marie Potasse (devenue Tillon), Flanchec, et des organisations de la CGTU, du PCF, et du journal L’Humanité, furent importants dans le soutien à la lutte des Sardinières de Douarnenez, pour la victoire de ce mouvement.

Charles Tillon, à qui l’on doit le tableau que nous avons mis en exergue pour ces vœux 2025, ne fit pas peu pour rappeler la nouveauté et la fécondité des grèves gagnantes des sardinières finistériennes de 1924 à 1927 dans son livre : « On chantait rouge » (1977).

Dans son tableau « La révolte des sardinières », on voit une foule résolue d’ouvrières bretonnes en coiffes blanches porter fièrement le drapeau rouge en avançant vers nous le long de la grève, se détachant progressivement à l’arrière-plan et en queue de cortège d’une falaise, comme si leur force venait du granit, celui dont on forge les têtes dures des « Penn sardin ». Le tableau est inspiré d’une photo d’une manifestation de sardinières bigoudènes à l’été 1926 entre le port de Lesconil et celui du Guilvinec. Charles Tillon accompagnait les 60 ouvrières chantant l’Internationale en cortège auprès des murets de pierre de la côte bretonne.

En novembre 1924, quand commence la grève des sardinières de Douarnenez, pour gagner 5 sous supplémentaires (une augmentation réclamée de 25 centimes par heure), Charles Tillon a 27 ans.

Rennais d’origine, ajusteur à l’arsenal de Brest en 1916, il s’est embarqué comme matelot mécanicien sur le croiseur « Guichen ». En 1919, par solidarité avec la révolution bolchevique que combat l’armée française, il avait provoqué une mutinerie sur le « Guichen » en Méditerranée. Il est condamné au bagne pour 5 ans et envoyé au Maroc. Bénéficiant finalement d’une amnistie comme les mutins de la mer Noire, il devient ouvrier ajusteur à Nantes, puis adhère au Parti Communiste en 1921. Il devient permanent de la CGTU en 1924. La grève des sardinières de Douarnenez constitua sa première grande mission sur le terrain pour organiser un mouvement social, avec pour associées l’institutrice savoyarde féministe, antimilitariste et communiste de la CGTU Lucie Colliard, puis Alice Brisset qui succédera à cette dernière. Charles Tillon continuera son œuvre de « gréviculteur » et l’organisation du mouvement de lutte des ouvrières bretonnes et pêcheurs à Lesconil et dans tout le pays bigouden en 1925 et 1926.

Bien sûr, nous sommes aujourd’hui à Douarnenez pour rendre hommage, à l’occasion de son centenaire, à ce mouvement social fondateur, à cette belle lutte des ouvrières des conserveries, avec l’appui des ouvriers et pêcheurs de Douarnenez, et de leur maire communiste Daniel Le Flanchec.

Rappelons que les salaires de ces femmes étaient près de trois fois inférieurs au salaire moyen des ouvriers au niveau national. Beaucoup de femmes et de familles vivent à crédit, tout en travaillant à la chaîne au gré des arrivages 10 à 14 heures par jours pour une paye minuscule versée par des industriels dont même le ministre du travail dira dans sa rencontre à Paris avec une délégation d’ouvriers et de sardinières emmenés par la syndicaliste Lucie Colliard en décembre 1924 qu’ils sont « des brutes et des sauvages ». La réglementation du travail n’était pas appliquée : les heures de nuit n’étaient pas majorées, le droit syndical n’etait pas respecté, ni le code du travail avec notamment ce qu’il contient de garanties pour la protection de l’enfance. Dans les usines ni chauffées ni isolées, à même la terre battue, les filles d’usines enchaînent les heures de travail dans des conditions désastreuses, sous l’autorité intransigeante des contremaîtresses. Beaucoup d’entre elles sont malades.

La grève des sardinières chantant « Pemp real a vo ! » est le symbole de la fin d’une résignation qui n’est plus de mise face aux magnats de l’industrie qui emploient et exploitent, les grandes dynasties industrielles comme Chancerelle ou la famille Béziers représentant une bourgeoisie vivant dans le luxe et l’ostentation, appuyées par un clergé très réactionnaire, qui pesait encore beaucoup en Bretagne sur les consciences.

Ces semaines de lutte, relayées au plan national, sont un succès pour le jeune PCF et la CGTU. Douarnenez, une des premières communes à gestion communiste en France, avec Huelgoat en Bretagne, est désormais un phare du communisme. Le Flanchec a incarné, de 1924 à 1940, un communisme municipal original. Au final, ces luttes sociales et politiques auront néanmoins ancré pour longtemps le communisme à Douarnenez et ouvert la voie, après-guerre, à ses maires PCF : Joseph Pencalet, Yves Caroff, Joseph Trocmé et Michel Mazéas qui dirigea la ville de 1971 à 1995. Saluons aussi l’action de leurs successeurs à gauche notamment qui surent maintenir cet héritage.

Rappelons aussi qu’à la suite du mouvement de grève, Joséphine Pencalet, ouvrière mobilisée dans la grève, est présentée en quatrième position sur la liste communiste (Bloc ouvrier et paysan) aux élections municipales et élue conseillère municipale en mai 1925. L’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État.

Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière reviendront tout à l’heure en chanson sur les luttes sociales des ouvrières des conserveries du Pays Bigouden, de Penmarc’h, Lesconil, Pont L’Abbé, en 1926 et 1927.

Ne les oublions pas. C’est la suite de la victoire de Douarnenez en janvier 1925, la demande de l’application des accords sociaux de fin de grève à toutes les conserveries du littoral. Mais là encore, les patrons n’ont rien donné de bonne grâce aux ouvrières et il a fallu tout arracher. Là encore, Charles Tillon était présent au côté des ouvrières. Cette histoire est magnifiquement racontée dans « Le Chant des Sardinières » et illustré par des chansons de l’époque, d’usine, de repos, de réjouissance et de lutte, en français et en breton. Et vous pourrez trouver et faire dédicacer le livre tout à l’heure si vous ne l’avez pas déjà.

J’en ai quasiment fini avec ce préambule historique – j’entends déjà les douarnenistes me dire : ça y est c’est bon, 4 mois de commémoration et d’hommage à cette grève historique, parlons du temps présent et de ses défis. Ils ont parfaitement raison.

Douarnenez aujourd’hui, comme beaucoup d’endroits du Finistère, c’est la crise du logement, de l’accès à la santé, les inquiétudes sur l’avenir des services publics, de l’emploi, des finances des collectivités, dans un contexte de desindustrialisation avancée, encore confirmé par la décision de délocalisation de l’usine Saupiquet de Quimper, un des témoins de cette activité de conserverie. Délocalisation pour trouver de la main d’œuvre à vil prix et augmenter les marges des actionnaires comme pour Michelin avec l’usine de Vannes ou Renault avec les fonderies de Bretagne.

Ils ont bien raison, ceux qui disent : regarde devant, pas dans le rétroviseur. Et pas seulement parce que c’est quand on est dans le brouillard et qu’il y a des dangers, en voiture, qu’il faut regarder devant le plus attentivement.

Mais c’est aussi la particularité du Parti communiste d’aller au combat avec cet héritage, de valeurs et de sacrifices. « La révolte bien de loin », pour reprendre un titre de Charles Tillon, de loin dans nos vies, et de loin dans l’histoire du mouvement ouvrier et égalitaire, bien plus loin que 1920. Nous ne sommes pas des voyageurs sans bagage, comme on dit. Certains font voyager le cœur léger, d’autres pèsent plus lourd.

Le destin de Charles Tillon en est l’illustration. Auteur du premier appel à la Résistance intérieure contre le fascisme, contre Vichy et l’occupant allemand, du 17 juin, fondateur des FTPF, ministre communiste de De Gaulle à la Libération qui mettra en œuvre le Programme des Jours Heureux du Conseil National de la Résistance, il sera écarté de la direction du PCF en 1952, puis exclu du PCF suite à un désaccord sur la question de l’intervention soviétique à Prague en 1968.

Cela ne réparera pas l’injustice et la faute, mais nous voulons aussi lui rendre un hommage appuyé aujourd’hui, et dire que nous les combats des communistes français se sont souvent déroulés dans des circonstances et un contexte politique et international plein de contradictions mais qu’ils ont toujours été sous-tendus par l’aspiration à une société plus humaine, égalitaire, fraternelle, et par des idéaux de droit au Bonheur et la Dignité pour chaque femme et chaque homme, de Paix et de Justice.

Ces idéaux sont toujours et plus que jamais d’actualité au moment où les capitalistes nous fabriquent un monde dont Trump et Elon Munsk, Bolloré et Macron, la vulgarité, l’arrogance, le cynisme et le narcissisme autiste, deviennent de nouveau totem, un monde sans avenir acceptable ni soutenable, fait de dénaturation de la démocratie, d’inégalités extrêmes, de progrès de la pauvreté, du néocolonialisme et de l’impérialisme, de violence sociale et de guerre, de prédation des ressources naturelles et de dégradation de l’environnement.

Rien que la crise écologique majeure qu’est le dérèglement et le réchauffement climatique justifierait à elle seule, du fait de ses conséquences immédiates, gravissimes, durables, irréversibles et universelles, une approche communiste des choses, à base de planification, de rationalité politique, de sobriété, de partage équitable des efforts, de réorientation complète de nos modes de vie, de notre économie, de nos modes de production et de consommation, qui ne soit pas antagonique avec la satisfaction des besoins sociaux du plus grand nombre.

On en est loin, mais, nous le savons, avec notamment le plan climat qu’a produit Amar Bellal et la commission Écologie de notre parti, il n’y a aucun salut basé sur la prolongation des logiques de marché et capitalistes, ni sur la religion de la croissance ou du productivisme à tout crin.

« Le capital épuise deux choses, le travailleur et la nature », écrivait Marx. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de l’actualité du combat communiste.

La lutte pour la Paix qui est une autre grande matrice de notre engagement communiste est elle aussi plus que jamais d’actualité.

Avec la résurgence de la menace nucléaire militaire à un niveau XXL, avec des dépenses d’armement et militaires qui ont augmenté dans le monde pour la neuvième année consécutive pour atteindre un niveau record de 2 443 milliards de dollars à rapporter aux maigres dépenses de coopération et de solidarité internationale pour régler le problème de la faim dans le monde, de l’accès à l’eau potable, des vaccins contre les maladies les plus mortifères comme la malaria, ou de l’accès pour tous à l’éducation.

Au moment de ces vœux, comment ne pas penser aux peuples victimes des près de 40 guerres qui ravagent la Planète en ce moment, de l’Ukraine, du Soudan à la Palestine, en passant par le Liban, le Kurdistan, l’Arménie. Leurs souffrances, la souffrance de ces peuples, fait les affaires du business de l’armement et est entretenu par et pour lui en grande partie. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels » disait Anatole France.

Comment ne pas penser au peuple palestinien qui vit l’enfer à Gaza depuis 15 mois, avec plus de 45 000 morts, dont un tiers d’enfants, et une destruction totale des infrastructures, une destruction de toute considération pour la vie humaine et de toute décence morale dans ce qui apparaît comme une véritable entreprise génocidaire de la part de l’état d’Israël, dont le peuple a pourtant subi lui-même 80 ans plus tôt pareille entreprise ? Comment ne pas penser aux palestiniens de Cisjordanie qui vivent aussi l’apartheid quotidien, le nettoyage ethnique, les arrestations arbitraires et assassinats de civils, par les colons ou l’armée israélienne ?

Tout cela avec la complicité des États-Unis et de la plupart des pays européens, qui ferment les yeux, maintiennent des positions hypocrites et partiales, financent et soutiennent politiquement Israël et son gouvernement d’extrême-droite raciste et suprématiste. Nous pensons aussi au peuple cubain, étranglé par le blocus américain, au peuple libanais et au peuple syrien dont l’avenir est encore en suspens, et à tous les peuples qui vivent l’oppression, comme les Iraniens dont on ne peut qu’admirer le combat pour la dignité à travers le mouvement Femme, Vie, Liberté, qui se prolonge toujours.

Le PCF est un parti internationaliste, solidaire, c’est aussi ça notre marque de fabrique.

Solidaire de Mayotte, solidaire du peuple libanais, solidaire du peuple palestinien et cubain, nous avons lancé des caisses de solidarité, qui ont permis de verser déjà 3500 euros au Secours Populaire pour Mayotte, 1500 euros pour la commune de Doha el Hoss au Liban, et nos militants et élus développent de la solidarité à longueur d’année pour le peuple palestinien.

La solidarité, nous la vivons aussi au plus près de chez nous, pour la défense des services publics, les bureaux de poste, les services d’hôpitaux, les EHPAD, les écoles dont les classes sont menacées, pour des politiques plus redistributrices, plus favorables à ceux qui ont le moins de moyens financiers, pour les droits sociaux et l’emploi des travailleurs de notre territoire où nous nous mobilisons avec les salariés, les retraités, les privés d’emploi et leurs syndicaux.

Notre soixantaine d’élus communistes finistériens – de la Région aux communes, en passant par le Département et les communautés de commune, dans les majorités ou l’opposition, met le social et la défense des solidarités et des services publics au cœur de ses préoccupations et missions.

Avec les électeurs et acteurs du nouveau Front populaire, depuis le mois de juin, nous tentons de trouver un chemin pour faire revenir des politiques de gauche dans ce pays, le sortir du cauchemar d’une fausse alternative entre le néo-libéralisme à tendance liberticide et xénophobe et l’extrême-droite pure et simple. C’est pas simple, le rapport de force est très dégradé. La gauche est moins forte qu’il y a 10 ou 15 ans, elle est en désaccord sur plusieurs sujets, pas assez rassemblée, et l’extrême-droite, dédiabolisée, respectabilisée, avec la complicité des médias et des forces du capital, comme d’une partie des politiques, est plus à l’offensive et menaçante que jamais. Mais nous devons tenir le cap de l’intérêt général, celui de la défense de la République sociale, des intérêts populaires et savoir nous réunir sur l’essentiel pour défendre des politiques humanistes et de progrès social, aussi bien au niveau local qu’au niveau national.

Nous ne pourrons progresser qu’en étant plus audibles et crédibles auprès des milieux populaires, du monde du travail, et c’est pour cela que nous avons lancé une campagne au niveau du PCF sur l’industrie et les services publics, pour se réimplanter sur les lieux de travail, pour faire de la politique avec les citoyens en proximité, à travers la revitalisation ou la création des cellules, des ventes de l’Humanité, des actions de solidarité concrètes comme ces ventes de légumes solidaires à prix coûtant qui ont lieu à Landerneau, à Morlaix, au Relecq-Kerhuon, et à bientôt à Carhaix.

Il nous faut persister et persévérer dans cette voie comme dans celle d’une amélioration de notre communication, numérique notamment, mais pas que, et dans l’effort d’éducation populaire qui est aussi une marque de fabrique de l’activité de plusieurs de nos sections et de notre fédération, d’éducation populaire et de formation car c’est aussi en acquérant des savoirs et des armes théoriques que nous serons plus efficaces dans la bataille d’idées et la bataille politique.

Notre parti fait des adhésions, 47 l’an passé, et a à ses côtés depuis 2 ans une Jeunesse communiste étoffée et organisée, avec au moins 35 jeunes communistes encartés, et plus en comptant les sympathisants. Avec 510 et quelques adhérents à jour de cotisation, nous sommes en 21e position des fédés de France en nombre d’adhérents et en première position en Bretagne. Mais nous avons une marge de progression sur le paiement de la cotisation car nos fichiers relèvent 850 adhérents. Surtout nous devons continuer à nous renforcer et à nous rajeunir, à nous adresser aux actifs, car la bataille politique est rude, à enjeux extrêmement lourds, et nous ne sommes pas aujourd’hui au niveau de ce qu’il faudrait atteindre pour peser significativement dans les rapports de force politique.

Nous avons néanmoins la conviction qu’en cultivant nos valeurs que sont la vie collective tout au long de l’année, la fraternité, la démocratie interne, le militantisme régulier en dehors des élections, l’organisation des fêtes, la proximité avec les citoyens, l’honnêteté, l’esprit de responsabilité et de rassemblement pour le progrès social, et en gardant notre volontarisme et nos ambitions sur le fond, nous allons renforcer notre influence.

En 2025, nous aurons à préparer les municipales pour faire élire un maximum de majorités de gauche dans les 277 communes finistériennes, et un maximum d’élus communistes, sur la base d’un travail sur des projets qui servent réellement la population. Et nous aurons peut-être aussi à préparer des législatives en cas de nouvel épisode de dissolution.

Bonne année 2025 à toutes et tous.

Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère.

Jean-Marie Le Pen est mort mais ses idées inspirent toujours une extrême-droite française plus forte et menaçante que jamais

Communiqué du PCF Finistère, 7 janvier 2025

Jean-Marie Le Pen est mort mais ses idées inspirent toujours une extrême-droite française plus forte et menaçante que jamais

Le politicien d’extrême-droite qui a débuté sa carrière comme député nationaliste au côté de Pierre Poujade était un ami des nostalgiques du régime de Vichy et des supplétifs français des Nazis, mais aussi des anciens de l’OAS avec qui il avait fondé le Front National.

Son antisémitisme et son racisme étaient viscéraux, à peine déguisés parfois sous les dehors de mauvaises plaisanteries.

A titre personnel, il a participé comme officier de renseignement  à l’organisation de la torture contre les suspects et les ennemis des militaires (communistes entre autre) en Algérie et n’a jamais éprouvé de remords pour cela, c’était un défenseur jusqu’au bout d’une vision nationaliste impérialiste et du colonialisme français, en Algérie comme en Indochine, une autre guerre coloniale à laquelle il a participé comme engagé volontaire.

Son parcours, commencé dans les exactions des guerres coloniales, se confond avec une entreprise de haine dont l’héritage continue d’empoisonner la société française. Anticommunisme, xénophobie et antisémitisme ont été ses leitmotivs sa vie durant, lui valant procès et condamnations qui ne l’ont pas empêché de prospérer en politique, le coup de tonnerre du 21 avril 2002 marquant l’apogée de sa carrière.

Le jeu de mots « Durafour crématoire » en 1988, comme la requalification des chambres à gaz dans les camps d’extermination nazis en « point de détail de l’histoire » l’année précédente (il récidivera en 1997, 2008 et 2009) ou la « fournée » pour se débarrasser d’artistes supposément juifs opposés au FN (2014) lui vaudront de nombreuses citations à comparaître devant la justice et marqueront à jamais sa carrière politique du sceau du déshonneur.

Attiser le rejet et la haine des étrangers, des français « colorés » ou d’origine étrangère, des homosexuels, le sexisme le plus ringard étaient son fond de commerce, comme l’anticommunisme et l’ultra-libéralisme économique façon Reagan, ennemi de l’État, des syndicats et des ouvriers, des services publics, de la sécurité sociale et des solidarités.

Ses idées continuent à être des vecteurs du vote RN et des ressorts d’engagement chez les cadres et militants de l’extrême-droite, parfois dissimulées sous un vernis de respectabilité et de communication politique lissée, au RN, et dans d’autres franges de l’extrême-droite et de la droite-extrême prête à s’allier à l’extrême-droite.

Pour nous, communistes, nous ne dédiaboliserons jamais un parti et un courant politique qui ont été fondés par Jean-Marie Le Pen comme synthèse et agrégat des nostalgies et rancœurs colonialistes, racistes, antisémites, réactionnaires, des vieilles lunes de Vichy, du mouvement collaborationnisme, de Vichy, et de la haine de la République des droits de l’homme, de l’universalisme, et du rationalisme.

Nous savons que le mouvement politique inspiré par les idées de Jean-Marie Le Pen est aux portes du pouvoir en France, bien aidé par Macron comme par d’autres politiques de présidents de la République précédents, et nous ferons tout dans le cadre démocratique pour travailler à l’empêcher d’accéder au pouvoir exécutif en France, car les conséquences seraient trop dramatiques.

La fédération du Finistère du PCF, le 7 janvier 2025

 

Communiqué du Parti Communiste du Finistère. Janvier 2025. Après la tempête Ciaran, la nécessité de mieux entretenir le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Communiqué du Parti Communiste du Finistère. Janvier 2025.
Après la tempête Ciaran, la nécessité de mieux entretenir le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.
Il y a un peu plus d’un an, du 1er au 2 novembre 2023, la tempête Ciaran a entrainé des coupures d’alimentation électrique pour 280 000 usagers (50% des clients).
Des milliers de foyers sont restés de 5 à 14 jours sans électricité, sans chauffage, sans internet, parfois sans téléphone.
Cette tempête a révélé la vulnérabilité de notre réseau Basse Tension constitué de près de 20 % de fils nus. Ils sont générateurs d’incidents du fait de leur caractère non isolé et de leur vétusté (âge moyen de 56 ans). Malgré la situation géographique du Finistère, très exposé aux aléas climatiques, ils sont 2,5 fois plus présents que sur le réseau national.
L’objectif de résorption complète que se fixe Enedis à l’horizon 2050 n’est pas à la hauteur des enjeux, ces fils nus BT doivent être éradiqués au plus vite et remplacés par du câble torsadé isolé, beaucoup plus fiable si le budget élagage d’Enedis est suffisamment doté.
Tous les travaux de canalisations engagés par un concessionnaire (eau, gaz, électricité, téléphonie) doivent comprendre la pose de fourreaux en réservation pour préparer le passage en souterrain à moindre coût.
Des investissements importants doivent donc être engagés par Enedis pour assurer un service public de qualité en renforçant les réseaux électriques du Finistère.
Le réseau de moyenne tension HTA encore majoritairement aérien doit aussi être l’objet d’une forte campagne d’enfouissement, car là encore le Finistère est en dessous du taux national d’enfouissement HTA.
La tempête Ciaran a aussi révélé les difficultés engendrées par la fermeture en 2021 des 3 agences d’exploitation Enedis de proximité, de Douarnenez, de Pont l’Abbé et de Quimperlé.
Complémentaires à la base Enedis de Quimper, ces 3 agences étaient des points d’appui bien implantés sur le territoire pour intervenir au plus vite dans notre péninsule bretonne sur un réseau essentiellement aérien où nous faisons souvent face à des événements climatiques violents. Elles permettaient de disposer à plusieurs endroits d’un camion poids lourd nacelle, de fourgons et de véhicules légers pour assurer l’astreinte et d’un magasin avec tout le matériel électrique nécessaire, qui n’était pas seulement utilisé par le personnel de l’agence mais aussi par les agents Enedis de passage.
Mettre en sécurité, réparer rapidement, rénover et développer les réseaux, nécessitent d’avoir une grande proximité et une parfaite connaissance du terrain. Assurer l’astreinte en dehors des heures ouvrables de jour comme de nuit, implique aussi que l’on habite près de sa zone de travail.
Les conséquences de ces fermetures pour la base Enedis de Quimper sont très fortes.
Celle-ci doit aujourd’hui assurer l’alimentation d’un territoire de 93 communes sans les 3 agences de proximité. C’est le plus étendu de la Direction Régionale Enedis Bretagne,115 km d’Ouest en Est, 50 km du Nord au Sud
Il recouvre une large partie de la Cornouaille, dont les communes de QBO. Les allongements de temps de déplacement entravent la capacité de réaction de la structure qui se retrouve privée des moyens humains et matériels rapidement accessibles. Dans ce contexte, les temps de coupure et les délais d’intervention pour les usagers durant et après la tempête ne peuvent que s’allonger.
L’obligation de revenir systématiquement à la base Enedis de Quimper pour récupérer le matériel nécessaire au dépannage a objectivement compliqué les opérations et allongé les temps de coupure durant la tempête.
Le vœu adopté par le Conseil Communautaire de QBO le 17 juin 2021, sur proposition des élus communistes, conserve aujourd’hui toute sa force. *
Nous avons besoin d’agences d’exploitation Enedis de proximité. Elles doivent être reconstruites et dotées des moyens nécessaires à une bonne qualité de service public.
Plus largement, pour que notre pays atteigne la neutralité carbone à l’horizon 2050, réindustrialise fortement le pays et réponde aux besoins sociaux, il nous faut sortir des énergies fossiles en accompagnant l’électrification des usages grâce à une production massive d’électricité dans le cadre d’un mix décarboné alliant nucléaire, hydraulique et renouvelables. (cf. le plan climat empreinte 2050 du PCF* *).
Dans cette perspective, les réseaux électriques doivent aussi être fortement renforcés pour transporter et distribuer cette énergie.
*Vœu adopté le 17 juin 2021 par le conseil communautaire de QBO sur proposition de Bernard Jasserand et Yvonne Rainero :
Les élus du conseil communautaire de QBO réunis en séance le 17 juin 2021, demandent au directeur territorial d’Enedis le maintien des agences d’exploitation de Douarnenez, Pont l’Abbé et de Quimperlé en leur donnant les moyens humains et matériels nécessaire au service public de l’électricité.
Photos ci-dessous :
Le 2 avril 2021 une délégation d’élus-es et responsables des sections PCF du Sud-Finistère, accompagnée d’Arnaud Dérit et Florian Pascual, de la CGT Enedis, s’était rendue à la préfecture du Finistère pour protester contre la fermeture de ces 3 agences de proximité d’Enedis indispensables à un meilleur service aux usagers, plus encore en cas d’événement climatique.

Morlaix, tours bakounine, samedi 11 janvier 2025: Prochaine vente solidaire de légumes à prix coûtant, en direct du producteur

Après nos ventes du 2 novembre et du 30 novembre derniers, les militants du PCF Pays de Morlaix seront de nouveau présents place Bakounine dans le quartier de la Boissière pour une vente solidaire de légumes de Roscoff et Plougoulm  à prix coûtant, à directeur de l’agriculteur. Pour des légumes sains et de qualité à petit prix.

Ce sera le samedi 11 janvier de 10h à 12h place Bakounine.

Il y aura des pommes de terre charlotte et bintjes de Roscoff, des carottes, oignons rosés, oignons rouges, ail, échalotes, poireaux, potimarrons, courges spaghetti, courges butternut, choux-fleurs, choux rouges, panai, betteraves crues, céleris, rutabagas, etc.

La vente solidaire suivante aura lieu dans un autre quartier de Morlaix (nos ventes sont ouvertes à tous les habitants, quelque soit les quartiers d’habitation, cependant).

Avec le plan climat du PCF, nous prenons des engagements pour une transition écologique ambitieuse et solidaire. 

Avec le plan climat du PCF, nous prenons des engagements pour une transition écologique ambitieuse et solidaire. 
Rejoignez-nous pour bâtir un monde plus juste et respectueux de l’environnement !
Découvrez notre plan en détail sur : https://www.pcf.fr/plan_climat_du_pcf

Voeux de la fédération du PCF Finistère le vendredi 17 janvier à 18h à Douarnenez, salle Charles Tillon

La fédération PCF du Finistère vous souhaite une très belle année 2025 !

Hommage à Michel Tudo Deler – 2 janvier 2025

Michel,

Nous avons passé de tellement bons moments avec toi. Ton beau visage de bon vivant, ton sourire malicieux et tes yeux rieurs étaient la promesse que tout ne pouvait que bien se passer. Tu inspirais partout la sympathie et la confiance, et, en effet, tu étais la droiture incarnée. L’abnégation aussi, pour la cause commune. Tu avais le sens du collectif et du partage.

Tu paraissais toujours serein, d’humeur égale, même quand tout s’agitait autour de toi, même quand d’autres stressaient, s’énervaient. En même temps, je sais que tu étais un faux calme car la passion était toujours présente, derrière la gentillesse et la sagesse pondérée, et tu pouvais quand même pousser quelques coups de gueule bien sentis à l’occasion.

Tu n’étais pas du genre à dramatiser, tu avais l’optimisme de la volonté, comme dirait Gramsci, mais aussi de la générosité, car tu faisais confiance à l’humain, aux autres, et de l’humour. La vie est une affaire trop sérieuse pour passer son temps à s’en affliger. « Il n’y a qu’une vie c’est donc qu’elle est parfaite. » comme écrivait le poète Paul Eluard.

Cela te permettait notamment d’être très ouvert pour la jeunesse, pour les jeunes du parti, ou les jeunes bénévoles de la fête de l’Huma, que tu mettais en confiance, à qui tu faisais confiance, que tu valorisais.

Le 6 novembre nous étions au Conseil départemental du PCF Finistère ensemble, faisant du covoiturage de Morlaix à Pont-de-Buis comme à l’accoutumé. Nous avons devisé tranquillement. Tu avais eu rendez-vous chez l’étiopathe l’après-midi. Le mal était plus profond que quelques vertèbres coincées, ou articulations grippées.

Après avoir suivi les réunions de la préparation de la fête de l’Huma Bretagne et fait ta semaine complète à la fête de l’Huma du Plessis Paté à la mi-septembre, tu n’as finalement pas pu conduire le camion de Jean-Yves Lainé pour amener le matériel du stand du Finistère à Lanester le 22 novembre car tu es rentré à l’hôpital quelques jours plus tôt, avec un diagnostic de cancer qui s’est confirmé peu après avec d’autres examens aux résultats funestes.

Quel coup de massue pour nous tous ! Nous avions du mal à y croire !

Notre fête de l’Huma Bretagne cette année, en présence de Fabien Roussel et de Cali, a surtout été marquée pour nous par la présence de ton absence, notre nostalgie de ta présence, notre inquiétude pour toi, et chacun a pu te témoigner à sa façon de sa solidarité, de son affection, de sa sympathie, et t’adresser des vœux de rétablissement, avec des appels et des photos prises avec une photo de toi et un message de solidarité. Jean-Philippe et Fabien t’ont remplacé au bar, avec Lionel et Denis, ils ont apporté tout leur cœur et nous continuerons à faire ce qu’il faut mais chacun sait que tu es unique et irremplaçable !

Toute la camaraderie du PCF n’a pas suffi a levé la malédiction. Nous n’avions pas imaginé que les choses tourneraient aussi vite au tragique pour toi ! Nous ne voulions pas l’imaginer car nous tenions trop à toi !

De ton lit d’hôpital, tu continuais à répondre aux camarades au téléphone et à échanger avec eux avec bonhomie, à plaisanter, et à partager sur facebook les actualités de la fête de l’Huma Bretagne, la première à laquelle tu ne pouvais participer depuis bien longtemps, les communiqués, interventions et actualités du Parti et de la CGT Cheminots, comme les résultats des matchs du club de foot de l’US Lanmeur-Plouégat Guérand auquel tu étais très attaché.

Le 12 novembre dernier, tu écrivais, citant Lénine : « « là où il y a une volonté, il y a un chemin », le PCF est l’organisation pour progresser sur ce chemin. »

Nul doute que ta volonté de te soigner et de triompher du cancer était très forte, inébranlable, mais le mal était déjà trop avancé et généralisé dans ton corps.

A la fin, on est tous trahis par la machine !

Tes convictions, ton appartenance et ton histoire d’engagement communiste s’affichaient très ouvertement, sans pudeur mal placée, toi qui était en revanche plutôt très pudique sur tes sentiments, ta vie privée.

Ton drapeau rouge et ton logo de la section « maison » arboraient encore fièrement la faucille et le marteau. Un coco fier de l’être et ne reniant rien de son identité !

Tu étais satisfait quand le PCF ne s’effaçait pas avec son projet et ses valeurs propres derrière les autres, dans des rassemblements conduits par d’autres. Tu avais approuvé la réorientation vers plus d’affirmation volontariste de l’ambition communiste à revenir dans le match politique portée fortement par Fabien Roussel depuis 2018 et tu continuais à soutenir cette orientation, avec résolution.

En même temps, quoique ferme sur le fond, tu étais aussi très respectueux des autres, et de leur liberté, jamais insultant ni suffisant, ni sectaire. Tu savais où tu habitais. Tu n’avais pas besoin d’en rajouter.

Tu n’allais pas dans le sens du vent, tu allais contre le sens du vent, mais tu ne bougeais pas, bien ancré dans tes racines d’engagement, celles de la camaraderie et de l’esprit franc-tireur des cheminots de la Gare St Lazare, héritiers eux-mêmes de toute une histoire glorieuse de Résistance et de conquêtes sociales, celle de ton père, anarchiste républicain espagnol, résistant dans le Trégor qui abattit plus d’un occupant allemand, puis ouvrier de carrière et électeur communiste.

Chez toi le communisme était surtout quelque chose qui s’incarnait dans l’action et l’attitude plutôt que du discours et des belles phrases. Dans la lutte, la mobilisation, la grève, dans le partage, la fraternité, la transmission, la générosité humaine, le désintéressement et le don de soi pour les autres.

En mai 2022 encore, non loin d’ici, tu prenais la parole pour défendre la présence postale à Lanmeur, dénonçant qu’ « en 3 ans, en France, un tiers des bureaux avec guichets ont été fermés (de 8 414 à 5 300). Et le pire est devant nous, disais-tu : le nouveau plan stratégique prévoit d’en fermer la moitié d’ici à 2025. De 2004 à 2020 La Poste a supprimé 55 100 emplois, alors qu’elle a été la première bénéficiaire du CICE. Désormais seuls quatre départs en retraite sur dix sont remplacé ».

Tu défendais aussi l’hôpital, le rail, la ligne Morlaix-Roscoff et le fret ferroviaire, comme le statut national et public de la SNCF bien sûr, l’ensemble des services publics, mais aussi l’accueil des réfugiés. Tu te battais pour une société de partage des richesses, où personne n’aurait à mendier sa pitance, où l’on pourrait vivre et bien vivre d’un travail partagé à tous. Tu combattais l’extrême-droite et toute forme de racisme. Du dénonçais l’impérialisme, le génocide du peuple palestinien et te mobilisais pour un monde de paix et d’amitié entre les peuples.

Avec Muriel ta femme, c’étaient des valeurs que vous partagiez, comme l’humilité, la simplicité et la gentillesse.

Des valeurs que vous avez transmis à Fabien votre fils et aux premiers fils de Muriel, Alain et Olivier, que tu as aussi contribué à accompagner dans leur éducation Michel, veillant sur eux comme un deuxième père. Avec la joie de pouvoir aussi gâter deux petits-enfants, Liam et Agathe.

Tu étais un papa impliqué malgré tes activités militantes et associatives.

Il n’y a qu’à voir l’avalanche de messages bouleversés, émus, d’amitié, que l’annonce de ton décès suscite depuis quelques jours Michel pour sentir que la chaleur humaine que tu dégageais allait droit au cœur et donnait aussi du cœur à l’ouvrage et de l’optimisme, de la confiance.

Nombreux sont les camarades et des proches, tes amis, tes copains, qui n’arrêtent pas de penser à toi depuis des jours et sont encore sous le choc.

Nous sommes tous profondément remués par ton décès. Tu étais pour nous un repère, un pilier de notre vie militante.

Né le 24 mars 1953, tu es décédé à 71 ans.

Bien trop tôt, même si tu as pu profiter de ta retraite obtenue grâce aux conquis sociaux et civilisationnels obtenus par les luttes des Cheminots, aujourd’hui présentés à tort comme des « privilèges » pour mieux masquer l’ampleur des vrais privilèges des possesseurs du Capital.

En 2020 tu étais de toutes les manifs contre la réforme des retraites scélérate de Macron et Borne qui va « tuer » et condamner à la pauvreté et une réduction de l’espérance de vie nombre de seniors. Car tout est bon pour ne pas toucher aux extraordinaires profits du capital !

Tu as été secrétaire de la section PCF de Lanmeur pendant plusieurs années à la suite de Jules Bouédec (section aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix).

Tu t’es occupé avec Jules Bouédec, Jéremy Lainé et ses parents, André Bouget, Denise et les autres camarades des fêtes de la Terre de Lanmeur, au terrain de sports, et à la salle de sports, des fêtes populaires qui attiraient des centaines de personnes dans une commune qui fut à direction communiste de 77 à 89 et où les idées communistes étaient et sont toujours bien présentes, au cœur d’un Tregor rouge à la tradition d’insubordination et laïque qui était aussi la tienne.

L’aventure de la fête de la terre à Lanmeur a duré jusqu’à 2013. Il y en eu des grands concerts, des bonnes rigolades, du partage et de la fraternité. Ensuite tu as participé aussi aux fêtes du Viaduc du 1er mai à Morlaix et tu étais membre du Comité de section du PCF Pays de Morlaix et du Conseil d’administration des Amis du Viaduc qui organise la fête du 1er mai.

Tu avais adhéré à la JC à Morlaix avec notre camarade Jean-Yvon Ollivier notamment, que tu as retrouvé ensuite à la CGT Cheminots et à la CGT Retraités, et des dizaines d’autres camarades. En 1972 – 1973, tu étais à la fête de l’Huma avec les copains de la JC de Morlaix. Un car partait de Morlaix à l’époque vers la fête de l’Huma et la Jeunesse Communiste avait son propre stand. Ta syndicalisation à la CGT date aussi de 72, et de ton entrée à la SNCF à Paris.

La fête de l’Humanité 1972 avec Angela Davis à l’honneur (c’était pendant son emprisonnement de 22 mois et les communistes exigeaient la libération de la militante communiste et féministe américaine), Angela Davis que tu as retrouvé pour ta dernière fête de l’Huma Paris Michel en 2023.

En 1972, la fête de l’Humanité mettait à l’honneur Paul Eluard, pour le 20e anniversaire de sa mort, le Ballet « Roméo et Juliette » de Maurice Béjart, un concert mythique des Who, transformant la fête de l’Humanité en petit Woodstock. En 1973, tu étais aussi à la crêperie bretonne du mouvement de la Jeunesse communiste, les 8 et 9 septembre 1973. On était 3 jours avant le coup d’Etat de Pinochet au Chili. Angela Davis, libérée, était présente à la fête de l’Humanité, la veuve de Picasso, Jacqueline, également. Le groupe de percussion de Chuck Berry avait donné un concert mythique sur la grande scène: On croit te voir Michel sur une photo de Jean-Yvon Ollivier

Ensuite tu as rejoint la section PCF de Paris 9e avec ta cellule d’entreprise cheminote et c’est avec eux que tu faisais la fête de l’Humanité, jusque dans les années 2009 où tu as retrouvé les camarades finistériens, quelques années après ton retour à Lanmeur.

Michel, tu as fait toutes les fêtes de l’Humanité depuis son adhésion à la JC et au PCF à 18 ans, une cinquantaine en tout, toute sauf celle qui a sauté pendant le Covid, et celle de 1974, où tu étais au Portugal pour suivre avec passion la révolution des Œillets contre la dictature d’extrême-droite.

Sur le stand du Finistère de la fête de l’Humanité Paris et Bretagne, tu étais depuis quelques années le responsable du Bar et tu étais aussi très engagé dans une équipe très soudée et conviviale, une équipe de copains, d’amis même, pour la préparation de la fête et son organisation.

Sur la fête de l’Humanité, parmi le public de la fête de l’huma et les habitués du stand du Finistère, conduit par notre camarade Ronan Tanguy depuis des années, tu étais très populaire, parmi les bénévoles et les habitués et consommateurs du stand, il arrivait souvent que des chants de supporters acclament ton nom : « Oh, oh, oh, oh, oh, Michel Tudo ! Oh, oh, oh, oh, oh, Michel Tudo ! »

Tu donnais tout, sans te ménager, sans compter, ton énergie et ta fatigue, autre chose en tout cas que la recette du bar, avec Claude Bellec, il y a quelques années, tu es rentré aux urgences à la fête de l’Huma, pour un début d’éventration. Heureusement, cette fois-là, il y a eu plus de peur que de mal et tu nous es revenu en forme.

Fils d’une bretonne de Lanmeur, et d’un réfugié républicain espagnol, qui s’est engagé dans la résistance armée contre les Allemands dans le secteur de Lanmeur, tu as fait l’essentiel de ta carrière professionnelle à la SNCF à la Gare Saint-Lazare, et tu animas la cellule d’entreprise du parti communiste à St Lazare en même temps que tu fus élu syndical et représentant du personnel au sein de ton entreprise au comité hygiène santé sécurité pour la protection de la santé des personnels de la SNCF, en contact avec des milliers de syndiqués.

Tu es rentré à 52 ans au pays, où l’on se souvenait de toi, et tu as continué tes engagements pour le PCF et la CGT, comme Muriel, qui s’investissait de surcroît beaucoup pour le secours populaire pendant sa retraite. Muriel Grimardias qui va s’engager sur les Cantonales de 2011 avec Jeremy Lainé dans le canton de Lanmeur et sur les Législatives de 2017 avec moi sur la circonscription de Morlaix, comme candidate suppléante du PCF et du Front de Gauche.

Cheville ouvrière et personnalité charismatique et rassembleuse du stand du Finistère des fêtes de l’Humanité Paris et Bretagne, membre actif de la CGT et présent à toutes les mobilisations du mouvement social, tu étais aussi avant même le dernier congrès un membre assidu du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, au sein duquel tout le monde appréciait tes grandes qualités humaines.

Beaucoup aimait aussi causer foot avec toi, que l’on soit supporter du stade brestois ou de Guingamp comme Patrick Beguivin. C’était un centre d’intérêt que je partageais souvent avec toi comme d’autres, toi le membre de l’équipe dirigeante et bénévole du club de foot de Lanmeur, où tu aimais accompagner les jeunes, très attentif à la dimension éducative et d’intégration sociale du sport.

Tu mettais aussi dans le foot ses belles valeurs humanistes et fraternelles qui étaient les tiennes

Ton départ bien trop précoce et rapide nous plonge dans une profonde peine.

Nous pensons fort à sa femme et ses enfants, à Muriel Grimardias, à Fabien Tudo, à Alain et Olivier, et tes petits-enfants Liam, Agathe, Gabin, ton frère et ta belle-sœur, ta sœur et ton beau-frère.

Nous voulons au nom de la fédération du Parti communiste et au nom de la section de Morlaix du PCF exprimer notre profonde tristesse et notre solidarité à Muriel, à Fabien, à tous tes proches et amis.

Personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, tu étais aussi très constant et dévoué dans tes engagements.

Tu vas beaucoup nous manquer et une chose est sûre, nous ne l’oublierons pas et ton souvenir continuera à nous accompagner à chaque fête de l’Humanité, comme tout au long de notre vie militante, dans les manifs et ailleurs.

Adieu Camarade! Camarade avec un C majuscule comme l’a écrit justement Yvon Mest.

Merci pour tout ce que tu as fait pour servir les idées de justice sociale et de fraternité humaine du parti communiste.

Michel, c’est ce travailleur vaillant, qui aime la vie et les autres,

Ce travailleur qui lutte et qui partage et qui soutient les autres.

Les vers écrits dans le recueil « les Châtiments » par Victor Hugo le 31 décembre 1848 à minuit, que nous a soufflé une camarade brestoise, Anne-Marie Francillon, nous rappellent Michel :

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux là vivent, Seigneur !  les autres, je les plains. « 

 

Ismaël Dupont, 2 janvier 2025 – Cérémonie d’hommage à Michel Tudo Deler pour ses obsèques, qui a réuni 500 à 600 personnes à Lanmeur de 16h à 18h

 

 

***

 

Pour certaines et certains d’entre nous nos rencontres avec toi Michel , ce sont les moments passés aux fêtes de l’Huma en région parisienne et à celle de l’Huma Bretagne à LANESTER ainsi qu’aux réunions de préparations à MORLAIX ou BREST.Tu es le responsable du bar.Disponibilité ,convivialité …tout ce q’il faut pour s’adresser à un public autre sans doute que celui de la Gare Saint Lazare.

Nous pourrions passer des heures à nous remémorer tous ces moments passés ensemble, les photos suffisent à le faire.Alors juste un flash sur ta présence à ces fêtes…

Fête de l’Huma en septembre au bar du stand du Finistère :

« Bonjour ,Michel n’est pas là ?

« Non ! Mais il ne doit pas être loin ! »

Ce sont d’anciens cheminots ,des retraités de la « RETAP » ,des camarades ou amis de la région parisienne ou d’ailleurs qui viennent te saluer Michel.Tu es depuis toujours un militant politique au PCF ,syndical à la CGT et présent dans de nombreuses associations.Des liens se sont tissés , des amitiés se sont créées.

Tu es présent dès le lundi sur la fête dans l’équipe des « monteurs » pour assurer l’installation du stand finistérien.Comme tout un chacun ,il t’arrive de pousser un coup de gueule.Ca fait du bien même si c’est un peu inhabituel chez toi , peut-être pas !

Les vendredi ,samedi et dimanche ,tu es présent au bar dont tu es le responsable.

Tu veilles à la bonne marche de ce lieu d’échanges intergénérations

,Il faut gérer les moments de « surchauffe » , l’approvisionnement ,la tenue de la caisse , le personnel parfois etc…

C’est ton « truc »!Tu t’accordes quelques moments de pause bien mérités histoire de rendre la « pareille » aux copains sur la fête.

Il y a également en novembre la fête de l’Huma Bretagne à LANESTER.

Tu es le dernier finistérien à organiser un déplacement en car pour permettre à de nombreuses personnes d’assister le dimanche à ce rassemblement.Départ de PLESTIN LES GREVES pour LANESTER avec arrêts à LANMEUR ,MORLAIX , HUELGOAT et CARHAIX.Cette année ,ce transport a été annulé cause finances et manque de participants.

Depuis quelques années c’est toi qui te charges le vendredi de conduire le camion de MORLAIX à LANESTER pour le transport du matériel pour la tenue du stand et le week-end tu retrouves ta place derrière le bar.

Début novembre ,tu participes à MORLAIX à la réunion de préparation de cette fête, quelques jours plus tard ,tu nous apprends ton hospitalisation, tu ne seras pas avec nous. Il manque un maillon ,il faut assurer la chaîne ! Une partie de ton équipe Huma PLESSIS PATE est là .Ton fils Fabien rejoint le groupe ,la tenue du bar est assurée.

En septembre prochain , à PLESSIS PATE , à celles et ceux qui demanderont :

« Michel n’est pas là ?

Il faudra répondre :

« Michel n’est plus là ! »

Mais pour nous …tu seras…encore…là !

Kenavo Michel !

Denis Huet, pour la commission fête du PCF Finistère

Décès de notre camarade Maurice Plougastel à l’âge de 85 ans: Obsèques le 10 janvier à la Forest-Landerneau

C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès hier de notre camarade Maurice Plougastel, ancien secrétaire de la  section du PCF du pays de Brest , à l’âge de 85 ans .
Prêtre ouvrier , Maurice était  un militant syndical dans le secteur des travaux publics. Il était très engagé dans l’éducation populaire notamment au GPAS du quartier de Kerourien  et auprès de la CSF.
Sa voix chaleureuse et fraternelle nous manquera.
La section de Brest du Parti communiste et la fédération du PCF du Parti communiste présentent leurs sincères condoléances à ses proches et à sa famille
Les obsèques auront lieu vendredi 10 janvier à 14 h 15 à la Forest-Landerneau

Décès de notre camarade Michel Tudo Deler: la fédération du PCF Finistère, les amis de la fête de l’Huma et la section du PCF Morlaix-Roscoff-Lanmeur endeuillés expriment leur profonde émotion

Notre camarade et ami Michel Tudo Deler est décédé le vendredi 27 décembre au soir, après un mois d’hospitalisation et de combat contre le cancer.
Nous sommes bouleversés par sa mort, lui qui était un pilier de notre vie militante.
Une cérémonie d’adieu à Michel Tudo Deler est prévue à Lanmeur à 16h le jeudi 2 janvier salle Steredenn.
Né le 24 mars 1953, Michel avait 71 ans. Ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur (aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix), cheville ouvrière et personnalité charismatique et rassembleuse du stand du Finistère des fêtes de l’Humanité Paris et Bretagne, membre de la CGT Cheminots et de la CGT Retraités, membre du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, Michel était aussi un passionné de foot, supporter du stade brestois, dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur, où il aimait accompagner les jeunes, très attentif à la dimension éducative et d’intégration sociale du sport. Il mettait dans le foot aussi ses belles valeurs humanistes et fraternelles.
Son départ bien trop précoce et rapide nous plonge dans une profonde peine. Nous pensons fort à sa femme et ses enfants, à Muriel Grimardias, à Fabien Tudo, qui sont aussi nos camarades.
Nous voulons au nom de la fédération du Parti communiste et au nom de la section de Morlaix du PCF exprimer notre profonde tristesse et notre solidarité à tous ses proches et amis.
Personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, Michel était aussi très constant et dévoué dans ses engagements.
Fils d’une bretonne de Lanmeur, et d’un réfugié républicain espagnol, qui s’est ensuite engagé dans la résistance armée contre les Allemands dans le secteur de Lanmeur, Michel a fait sa carrière professionnelle à la SNCF à la Gare Saint-Lazare, entrant dès son jeune âge à la JC, puis à 18 ans au Parti communiste, à la CGT, responsable syndical et élu syndical au sein de son entreprise, la SNCF, en contact avec des milliers de syndiqués, Michel est rentré à 52 ans au pays, à Lanmeur, et y a continué ses engagements pour le PCF et la CGT.
Il a fait toutes les fêtes de l’Humanité depuis son adhésion à la JC et au PCF, sauf celle de 1974, où il était au Portugal pour suivre avec passion la révolution des Œillets contre la dictature d’extrême-droite. Sur le stand du Finistère de la fête de l’Humanité Paris et Bretagne, c’était le responsable du Bar et il était aussi très engagé dans la préparation de la fête et l’équipe d’organisation, dont les membres actifs sont également très peinés aujourd’hui.
Sur la fête de l’Humanité, parmi le public de la fête de l’huma et les habitués du stand du Finistère, il était très populaire, il arrivait souvent que des chants de supporters acclament son nom.
Michel Tudo Deler a aussi été un organisateur des fêtes de la Terre à Lanmeur et a participé régulièrement aux fêtes du Viaduc à Morlaix le 1er mai, étant membre de l’association des Amis du Viaduc.
Michel va beaucoup nous manquer et une chose est sûre, nous ne l’oublierons pas et son souvenir continuera à nous accompagner à chaque fête de l’Humanité, comme dans notre vie militante.
Les témoignages d’émotion et de sympathie pour Michel de dizaines de camarades et habitants de la région de Lanmeur et Morlaix affluent depuis samedi. 
Adieu camarade!
Merci pour tout ce que tu as fait pour servir les idées de justice sociale et de fraternité humaine du parti communiste.
La fédération du Finistère du PCF et la section de Morlaix, le 29 décembre 2024.
***

Témoignages de sympathie et hommages à Michel Tudo Deler, messages de condoléance reçus par mail ou sur facebook:

Je suis navré de la perte de Michel. Ce camarade joyeux et fin politique, pilier du Parti dans la région de Morlaix. Je pense à Fabien et toute sa famille, ses proches. Il va nous manquer. Sincères condoléances.

Erwan Rivoalan, co-secrétaire de la section de Brest du PCF et membre de l’exécutif départemental

Quelle tristesse face à la perte de ce camarade si chaleureux et sympathique. J’aimais beaucoup Michel et je m’associe au chagrin de sa famille et de ses amis et camarades.

Catherine Queric, présidente de la fête de l’Humanité Bretagne, membre du conseil national du PCF et conseillère départementale

Toutes mes condoléances. J’ai très bien connu Michel et nous avons milité ensemble à la CGT Cheminots sur Paris St Lazare. C’était un excellent camarade !

Pierre Besse

Je suis très attristé

Thomas Tfarsi

Toutes mes condoléances à sa famille, et aux camarades du 29. Les moments passés avec Michel étaient toujours riches de militantisme, de chaleur et de rire. Que la terre lui soit légère.

Gaétan Bouvet, élu en Ille et Vilaine et membre de l’équipe de direction du PCF Ille-et-Vilaine

Quelle triste nouvelle la disparition de Michel, sincères condoléances à la famille et camarades. Michel, cousin de notre camarade Patrick Hamon de la section du Métro, parti trop tôt l’année dernière, était du 9ème arrondissement dont était rattachée notre section. C’était en militant, notamment à la fête de l’humanité Paris, que nous nous sommes connus, retrouvés à la fête de l’Huma Bretagne. Nous nous rappelions les supers moments passés ensemble. On se saluait en se disant « cousin ». Adieu cousin.

Marcel Le Bourlout

C’est avec une immense tristesse que j’apprends son décès. Je l’ai connu il y a 8 ans lors de mon arrivée à Lanmeur. Michel était un grand homme, sympa et généreux. Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches.

Wares Wahab

De tout cœur avec toi, Fabien, ton papa va à tous nous manquer.

Roberte Saint-jalmes, section PCF de Quimper, ancienne secrétaire administrative de la fédération du PCF Finistère

« Il m’a dit que « ce n’était pas un petit crabe qui allait venir à bout de lui » et pourtant si, et avec une grande rapidité. Il v falloir continuer sans lui et pendant les fêtes de l’Huma il va nous manquer encore plus cruellement ! La vie est injuste mais il faut continuer à avancer pour lui faire honneur. C’était un excellent papa. Courage à toi Fabien et à ta maman pour affronter ces pénibles moments ».

Jeannine Daniel, ancienne secrétaire de section PCF et élue à Scaër, membre du Conseil départemental du PCF Finistère et de la commission fêtes de l’huma

Quel drame, une vie de combat, d’une extrême gentillesse, les fêtes de l’humanité Paris et Bretagne seront différentes sans toi, Nathalie se joint à moi pour adresser à la famille nos sincères condoléances.

Roger Harré, camarade du PCF Brest, bénévole sur la fête de l’Humanité avec Nathalie

Toutes mes condoléances. Michel était une personne très sympathique et un grand militant. Plein de courage à sa famille et à l’ensemble de ses proches.

Sébastien Portier, salarié à l’hôpital de Lanmeur

Cette annonce me touche beaucoup. Michel était quelqu’un de très bien. Il va nous manquer.

Christine Prigent, conseillère régionale EELV, ancienne élue écologiste à Lanmeur.

Sincères condoléances. Il va manquer sur la fête de l’Humanité Paris. Toujours derrière son comptoir avec sourire et bonne humeur

Larry Réa, adjoint communiste et adhérent au Relecq-Kerhuon, monteur de la fête de l’Huma pour le stand du Finistère

Les camarades et moi-même présentons nos sincères condoléances à la famille de Michel. Oui il était de ces personnes que nous apprécions pour sa gentillesse et son dévouement. Il nous manquera c’est sûr.

Pierre-Yves Thomas, secrétaire de section PCF de Carhaix-Huelgoat, membre du Conseil Départemental du PCF Finistère

Oui, Michel, homme généreux, toujours d’humeur égale. Oui tu vas nous manquer. Condoléances à la famille.

Christian Gagou, adhérent PCF cellule de Landerneau, membre du Conseil départemental du PCF Finistère

Quelle triste nouvelle. Un homme de grande qualité et de valeurs avec qui j’aurai très vite sympathisé depuis mon arrivée à Morlaix. Kenavo kamarad. Ra vo skanv douar Breizh warnout.

Fabris Cadou, syndicaliste et membre de la gauche indépendantiste bretonne

Toutes mes sincères condoléances à la famille, je me souviendrai de cette phrase que tu m’as dite quand je t’ai vu à l’hôpital « ça tombe dessus comme un cheveu sur la soupe ». C’était juste avant la fête de l’humanité Bretagne. Tu vas nous manquer notre Michel national, tu n’es pas loin, juste de l’autre côté du trottoir. Adieu l’ami…

Jean-Philippe Le Deunff, membre de la cellule PCF de Lanmeur et de la section de Morlaix, bénévole au bar du stand du Finistère aux fêtes de l’Humanité

Je suis très triste d’apprendre le décès de Michel, sincères condoléances à sa famille et ses camarades.

Jean-Claude Perrot, élu communiste à Briec, ancien trésorier de la section PCF de Quimper et ancien membre du Conseil départemental du PCF Finistère

Sous le choc en apprenant le décès de Michel. Sincères condoléances à toute la famille.

Jean-Paul Cam, co-secrétaire de section du PCF à Brest, membre de l’exécutif départemental du PCF Finistère

Une pensée émue pour mes camarades finistériens. Condoléances à la famille.

Jacquy Rivoalan, membre de la section PCF de Rennes

Quelle triste nouvelle. C’était toujours un plaisir d’échanger avec Michel. Tout mon soutien à la famille Tudo Deler.

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du PCF Relecq-Kerhuon et élu communiste au Relecq-Kerhuon

Au revoir Camarade Michel, il était, de ceux à qui on pouvait mettre un « C » majuscule !!

Yvon Mest, ancien salarié du groupe des élus communistes de Brest et membre de l’exécutif de la section PCF de Brest et de la fédération PCF Finistère

Toutes mes condoléances à sa famille et à ses camarades, force et courage en ces moments difficiles…

Patrick Le Pichon, PCF Morbihan

Sincère et fraternelles condoléances à la famille, aux amis et camarades de Michel. Honneur et respect.

Stéphane Bailanger, PCF Gironde

Toutes mes condoléances. J’ai bien connu Michel comme cheminot à St Lazare et au PCF notamment aux fêtes de l’Huma.

Jean-Luc Goussin

Mon pote Michel, que de rigolades ensemble. Tu vas énormément nous manquer. Adieu mon ami.

Serge Le Doyen, adhérent au PCF à Plouégat Moysan, section de Morlaix, bénévole et monteur sur le stand du Finistère de la fête de l’Humanité Paris

Je suis très triste de perdre un ami, un camarade, toutes mes condoléances à la famille.

Christian Beaumanoir, secrétaire de section PCF Crozon, membre du Conseil départemental du PCF Finistère et de l’exécutif départemental, ancien cheminot et responsable syndical CGT

Un camarade fort sympathique avec qui nous avions déjeuner à la fête de la section de Carhaix. Quel dommage. Sincères condoléances à sa famille et ses camarades.

Gilberte Reneaud, section PCF Pays Bigouden

Tu vas nous manquer, les premiers temps nous allons te chercher dans les réunions ou au bar des fêtes. Bises. Bon voyage.

Marie-France Goussé, comptable bénévole du PCF Finistère, membre du Conseil Départemental PCF Finistère, bénévole sur le stand du Finistère des fêtes de l’Huma, adhérente à Concarneau

Quelle tristesse ! C’est encore difficile d’y croire. Combien de fois avons-nous au CD échangé amicalement lors de la pause. Michel toujours aussi souriant, toujours attentif aux autres, toujours positif. Il va nous manquer. Toutes mes condoléances à ses proches et tout mon soutien à Fabien.

Yvonne Rainero, co-secrétaire de section PCF de Quimper et élue communiste à Quimper

Tu vas vraiment nous manquer, à tous ceux de ma famille, jeunes et moins jeunes, que tu as encadré, supporté, avec lesquels tu as bien ri aussi à la fête de l’humanité Paris ! C’est très injuste, toute la camaraderie du PCF n’a rien pu faire, mais t’accompagne ainsi que Fabien et ta famille.

Julia Thatje, bénévole sur le stand du Finistère de la fête de l’Huma Paris

Damien et moi adressons toutes nos condoléances pour la perte de Michel. Quelle tragédie. C’est arrivé très vite. Je suis abasourdie. Quelle tristesse. Il va nous manquer.

Enora Lamy, bénévole au stand du PCF Finistère à la fête de l’humanité et adhérente PCF

Devant cet immense travail de militant auprès des siens, j’imagine la profonde peine que vous supportez. Je me joins à vous, camarades, en exprimant ma solidarité, recevez mes sincères et fraternelles condoléances, à sa famille aussi en priorité qui, je suis certain, sera bien entourée dans cette épreuve douloureuse. Vœux de solidarité.

Jean-Patrick Duranton

Pour certaines et certains d’entre nous nos rencontres avec toi Michel , ce sont les moments passés aux fêtes de l’Huma en région parisienne et à celle de l’Huma Bretagne à LANESTER ainsi qu’aux réunions de préparations à MORLAIX ou BREST. Tu es le responsable du bar. Disponibilité ,convivialité …tout ce qu’il faut pour s’adresser à un public autre sans doute que celui de la Gare Saint Lazare.

Nous pourrions passer des heures à nous remémorer tous ces moments passés ensemble, les photos suffisent à le faire.Alors juste un flash sur ta présence à ces fêtes…

Fête de l’Huma en septembre au bar du stand du Finistère :

« Bonjour ,Michel n’est pas là ?

« Non ! Mais il ne doit pas être loin ! »

Ce sont d’anciens cheminots ,des retraités de la « RETAP » ,des camarades ou amis de la région parisienne ou d’ailleurs qui viennent te saluer Michel.Tu es depuis toujours un militant politique au PCF ,syndical à la CGT et présent dans de nombreuses associations.Des liens se sont tissés , des amitiés se sont créées.

Tu es présent dès le lundi sur la fête dans l’équipe des « monteurs » pour assurer l’installation du stand finistérien.Comme tout un chacun ,il t’arrive de pousser un coup de gueule.Ca fait du bien même si c’est un peu inhabituel chez toi , peut-être pas !

Les vendredi ,samedi et dimanche ,tu es présent au bar dont tu es le responsable.

Tu veilles à la bonne marche de ce lieu d’échanges intergénérations

,Il faut gérer les moments de « surchauffe » , l’approvisionnement ,la tenue de la caisse , le personnel parfois etc…

C’est ton « truc »!Tu t’accordes quelques moments de pause bien mérités histoire de rendre la « pareille » aux copains sur la fête.

Il y a également en novembre la fête de l’Huma Bretagne à LANESTER.

Tu es le dernier finistérien à organiser un déplacement en car pour permettre à de nombreuses personnes d’assister le dimanche à ce rassemblement.Départ de PLESTIN LES GREVES pour LANESTER avec arrêts à LANMEUR ,MORLAIX , HUELGOAT et CARHAIX.Cette année ,ce transport a été annulé cause finances et manque de participants.

Depuis quelques années c’est toi qui te charges le vendredi de conduire le camion de MORLAIX à LANESTER pour le transport du matériel pour la tenue du stand et le week-end tu retrouves ta place derrière le bar.

Début novembre ,tu participes à MORLAIX à la réunion de préparation de cette fête, quelques jours plus tard ,tu nous apprends ton hospitalisation, tu ne seras pas avec nous. Il manque un maillon ,il faut assurer la chaîne ! Une partie de ton équipe Huma PLESSIS PATE est là .Ton fils Fabien rejoint le groupe ,la tenue du bar est assurée.

En septembre prochain , à PLESSIS PATE , à celles et ceux qui demanderont :

« Michel n’est pas là ?

Il faudra répondre :

« Michel n’est plus là ! »

Mais pour nous …tu seras…encore…là !

Kenavo Michel !

Jeannine Daniel et Denis Huet, pour la commission fête du Finistère

Condoléances à la famille de Michel, ses amis, ses camarades. Jean Pierre Laspougeas

Ancien cheminot de St Lazare, installé à Belle Isle en Terre

Son départ bien trop précoce et rapide nous plonge dans une profonde peine.

Nous pensons fort à sa femme et ses enfants, à Muriel Grimardias, à Fabien Tudo, qui sont aussi nos camarades.

En mon nom. personnel comme au nom de la section PCF Pays de Morlaix, je présente nos sincères condoléances, je tiens à exprimer notre profonde tristesse et notre solidarité à tous ses proches et amis.

Daniel Ravasio, secrétaire de section PCF de Morlaix

J’ai transmis la nouvelle à Isabelle et Sabri qui sont très attristés du décès de cet excellent camarade engagé , volontaire et tellement gai et agréable. Transmets toutes nos amitiés fraternelles à ses enfants et à ses proches

Dominique Gontier, ancien membre du Conseil départemental et de l’exécutif du PCF Finistère, adhérent PCF à Moëlan sur Mer, section du pays de Quimperlé

L’annonce de son décès m’a vraiment attristée. J’ apprécie vraiment Michel. Un bon camarade comme lui va laisser un vide pour nous tous. Je ne serai pas présente physiquement pour lui rendre hommage mais de tout cœur avec vous.

Marie-France Monery, membre du Conseil départemental du PCF Finistère et de la section de Morlaix                                

Les adhérentes et adhérents FSU du pays de Morlaix apportent leurs sincères condoléances à la famille de Michel Tudo Deler ainsi qu’à ses camarades de la CGT et du PCF.
Nous sommes peinés de la disparition de Michel avec qui nous avons naturellement partagés d’innombrables moments de luttes sociales depuis des années, dont les plus récentes manifestations contre la réforme des retraites ou contre l’extrême-droite.
C’est avec une émotion certaine d’une conversation à bâtons rompus autour d’un café peu de temps avant une manifestation en octobre 2024 que nous voulons nous rappeler des valeurs humanistes et de solidarité faisant de Michel un militant d’une rare qualité.
Amitiés,
Pour les adhérentes et adhérents FSU du pays de Morlaix, Fabris Cadou

Je suis peinée d’apprendre que notre Camarade Michel Tudo Deller nous a quitté.

Oui, Michel va nous manquer.

Michel, c’est ce travailleur vaillant, qui aime la vie et les Autres,

Ce travailleur qui lutte et qui partage et qui soutient les Autres.

Les vers écrits dans le recueil « les Châtiments » par Victor Hugo le 31 décembre 1848 à minuit me rappellent Michel .

Voici ce que nous transmet Victor Hugo :

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
…/…
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux là vivent, Seigneur !  les autres, je les plains. « 

Anne-Marie Francillon, adhérente au PCF à Brest

C’est avec une profonde tristesse que nous voyons Michel s’en aller.
Michel incarnait la fidélité à ses engagements et aux valeurs que nous défendons.
C’est sûr, son sourire contagieux et son regard malicieux manqueront durablement à nos assemblées, nos fêtes et toutes nos rencontres.

Roger Héré, premier adjoint communiste de Plouigneau, membre du Conseil départemental du PCF Finistère

La section CGT Retraité.e.s Cheminots du Pays de Morlaix dit au revoir à Michel Tudo Deler

SECTION DES RETRAITé(E)S MORLAIX

DU SYNDICAT CGT DES CHEMINOTS

DES PAYS DU LEON ET DU TREGOR

C’est avec émotion que nous venons d’apprendre

le décès, à 71 ans, de notre camarade Michel TUDO DELER,

après un mois d’hospitalisation et de combat contre le cancer.

C’est à Paris que Michel « entre » à la SNCF et adhère

au Syndicat CGT des Cheminots de Paris Saint-Lazare en1972.

Des responsabilités lui sont vite confiées dans l’organisation par les syndiqués,

ainsi que par les salariés qui l’élisent sur des mandats syndicaux dans l’entreprise.

Il « prend » sa retraite en 2005 et quelques années plus tard, il « revient »

définitivement au pays, à Lanmeur.

A partir de ce moment, dans la continuité de ses engagements,

Michel prend contact avec la section des cheminots retraités CGT de Morlaix.

Nombreux sont ceux qui le connaissaient sur notre territoire, tant ses activités

(syndicale et politique) étaient intenses.

Une cérémonie d’adieu aura lieu le jeudi 2 janvier 2025 à LANMEUR à 16h00,

(salle Steredenn).

 

« Le phare finistérien de la fête de l’Humanité » : à 71 ans, Michel Tudo Deler est décédé (Baptiste Le Rouzic, Ouest-France Lanmeur, 29 décembre 2024)

Un hommage à Michel Tulo Deler sera célébré à Lanmeur, jeudi 2 janvier à 16 h, dans la salle Steredenn. L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur est décédé le 27 janvier, des suites d’un cancer. | PCF FINISTÈRE

Ouest-France

« Le phare finistérien de la fête de l’Humanité » : à 71 ans, Michel Tudo Deler est décédé

Baptiste LE ROUZIC.

Publié le

L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, Michel Tudo Deler, est décédé à 71 ans, le 27 décembre.

Michel Tudo Deler, ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, est décédé à 71 ans, le 27 décembre, après une hospitalisation et un combat contre le cancer. Il suffisait de s’arrêter un moment au stand du Finistère à la Fête de l’Humanité pour saisir à quel point il était un camarade apprécié. « Le phare finistérien de la fête de l’Humanité nous a quittés, explique Enzo De Gregorio, ton humour, tes analyses politique et footballistique en particulier du Stade Brestois nous manqueront. » Responsable du bar au stand Finistère de la fête de l’Huma, il était investi dans la préparation de l’évènement. Michel Tudo Deler a simplement raté la fête de 1974. Cette année, il était au Portugal, suivant la révolution des Œillets qui a renversé la dictature.

« Dévoué dans ses engagements »

Il a consacré sa vie à se battre pour une justice sociale. Il a été membre de la CGT Cheminots et de la CGT Retraités, membre du Conseil départemental du Parti communiste dans le Finistère, mais aussi dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur. « Il avait une personnalité sereine, joyeuse, généreuse, entière, raconte la fédération du Finistère du PCF. Michel était aussi très constant et dévoué dans ses engagements. »

Un dernier hommage à Michel Tulo Deler est prévu à Lanmeur, jeudi 2 janvier à 16 h, dans la salle Steredenn.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/lanmeur-29620/le-phare-finisterien-de-la-fete-de-lhumanite-a-71-ans-michel-tudo-deler-est-decede-bf2b51ca-c5f1-11ef-bba2-f7c457be7f94

Figure communiste du Pays de Morlaix, Michel Tudo Deler est décédé (Le Télégramme, 31 décembre 2024)

Michel Tudo Deler n’avait manqué qu’une seule des fêtes de l’Humanité en plus de 50 ans de militantisme au sein du Parti communiste. (Section de Morlaix du PCF)

Figure communiste du Pays de Morlaix, Michel Tudo Deler est décédé

L’ancien secrétaire de la section PCF de Lanmeur, Michel Tudo Deler, est décédé vendredi 27 décembre 2024. Il avait 71 ans.

Pilier du Parti communiste dans le Pays de Morlaix, ancien secrétaire de la section de Lanmeur (aujourd’hui regroupée avec celle de Morlaix), phare du stand du Finistère à la fête de l’Humanité, Michel Tudo Deler est décédé vendredi 27 décembre des suites d’un cancer. Il avait 71 ans. Une cérémonie d’adieu est prévue à Lanmeur, ce jeudi 2 janvier, à 16 h, salle Steredenn.

Personnalité charismatique et rassembleuse, joyeuse et généreuse, Michel Tudo Deler était membre de la section CGT Retraités des Cheminots du pays de Léon et du Trégor, membre du Conseil départemental du PCF 29, mais aussi un passionné de foot. Supporter du Stade Brestois 29, il était par ailleurs dirigeant et bénévole du club de foot de Lanmeur, où il aimait accompagner les jeunes, fort de ses valeurs humanistes et fraternelles.

De toutes les fêtes de l’Humanité

Fils d’une Bretonne de Lanmeur et d’un réfugié républicain espagnol qui travaillait à la carrière de Morlaix comme dynaminateur avant d’entrer en résistance contre l’occupant allemand, Michel avait fait sa carrière professionnelle à la SNCF, gare Saint-Lazare, à Paris. Il était revenu dans le Trégor à 52 ans, poursuivant localement des engagements politiques, syndicaux et associatifs qu’il avait pris dès son plus jeune âge. Il avait participé à toutes les fêtes de l’Humanité depuis ses 18 ans, sauf celle de 1974, édition pendant laquelle il se trouvait au Portugal pour suivre avec passion la Révolution des Œillets contre la dictature d’extrême droite.

Désarmement nucléaire – Rassemblement à Crozon le dimanche 26 janvier, après-midi, avec une délégation japonaise et un prix Nobel de la Paix

Un évènement international pour le désarmement nucléaire aura lieu avec la CGT, le mouvement de la Paix, le PCF, et toutes les formations politiques et associatives attachées à ce combat pacifiste et pour le désarmement nucléaire le dimanche 26 janvier à partir de 14h au port du Fret sur la presqu’île de Crozon avec une délégation japonaise et le prix nobel de la paix.

La fédération PCF du Finistère

Comme vous le savez, le prix Nobel de la paix 2024 a été attribué à l’association Nihon hidankyo Association des survivants d’Hiroshima et de Nagasaki.
Une delégation sera présente en France du 22 au 27 janvier.
Le syndicat ZENOREN qui assure au Japon une  responsabilité importante dans l’organisation des conférences contre les bombes A et H et qui est le partenaire en France de la CGT est membre de la délégation.
C’est pourquoi  les mouvements de paix japonais ont sollicité e Mouvement de la Paix et la CGT pour co-organiser l’accueil de cette délégation en France. Délégation qui sera la semaine précédente accueillie en Espagne.

La délégation japonaise sera conduite par Monsieur  Shigemitsu Tanaka (Mr.), vice-président de Hidankyo, Prix nobel de la paix  2024,  sera présente  en France du 22 au 27  janvier 2025 à la tête d’une délégation de 4 autres personnes.

Ils seront en Bretagne du 24 au 26 janvier 2025, et devant la base de sous marins nucléaires de l’Ile Longue le dimanche 26 janvier à 14h.
La  délégation japonaise sera composée de 1) Shigemitsu Tanaka (Mr.) , Japan Confederation of A- and H-Bomb Sufferers Organizations, NagasakiSurvivor, vice président de Hidankyo Prix nobel de la paix  20242) Toshiaki Ishikawa (Mr.)   Vice President of Zenroren (National Confederation of Trade Unions), partenaire de la CGT en France3) Yayoi Tsuchida (Ms.) Assistant General Secretary of Gensuikyo (Japan Council against A and H Bombs)3) Masako Watanabe (Ms)  Secretary General of Akita (Gensuikyo)
4) Mitsuko Imai (Ms.) Secretary General of Nara Gensuikyo5) Shin'ichi Tanaka (Mr.) Secretary General of Hyogo Prefectural Peace Committee Director of Japan Peace Committee

Ces deux jours seront un moment marquant dans la vie de notre région avec un impact national et international. Ce n’est pas tous les jours, ni tous les ans que nous accueillons un Prix Nobel de la paix dans notre région.

Roland Nivet co-président du Mouvement de la Paix.

Conférence nationale du PCF le samedi 14 décembre 2024 à Colonel Fabien avec la délégation du PCF Finistère

Conférence nationale du parti communiste à Colonel Fabien avec 400 délégués des fédérations de France du parti communiste, la délégation du Finistère constituée de Gladys Grelaud, Sergine Le Fief Le Bohec, Claude Bellec, Enzo De Gregorio, Taran Marec, et Ismaël Dupont
Et des introductions d’Elsa Koerner et de Fabien Roussel.
Une journée de débat riche avec 80 interventions, et des réelles différences de points de vue exprimés.
Je suis intervenu dans le débat de la conférence nationale du parti communiste en m’appuyant sur l’essentiel de la résolution adoptée à l’unanimité de la conférence départementale de la fédération du Finistère du parti communiste pour la conférence nationale du PCF de ce samedi 14 décembre
***
Avec le 38e congrès, nous nous sommes dotés d’une nouvelle stratégie pour présenter des candidatures clairement communistes aux élections nationales en 2019, 2022 et 2024. Elle nous a permis de mieux porter nos idées dans les grands médias, de retrouver de la visibilité, mais elle a été décevante en termes de résultats : autour de 2,5%.
Plusieurs raisons sont avancées, plusieurs tentatives d’explication qu’il serait trop long d’exposer ici.
Dans l’ensemble, nous regrettons que les marqueurs portés par cette dernière campagne européenne n’aient pas porté assez sur des enjeux d’avenir : rôle de la BCE et du contrôle démocratique des flux financiers, écologie, lutte pour le climat, nécessité de coopérations européennes pour les services publics, les enjeux industriels européens, l’accueil des réfugiés, la construction d’une politique internationale soustraite à l’emprise de l’OTAN. Nous n’avions peut-être pas assez de propositions positives fortes sur cette campagne. Nous tenons à le porter à la connaissance de notre conférence nationale.
En même temps, la sympathie que les porte-paroles du parti communiste suscitent dans l’opinion, au-delà des gens qui votent effectivement pour nous, notre implantation militante et d’élus locaux, nous ont permis d’être à la table des discussions du Nouveau Front populaire. Les communistes en juin et juillet dernier ont été à la hauteur de la gravité des enjeux, face à la progression terrible et extrêmement inquiétante de l’extrême-droite, et ont contribué à cette unité à gauche qui a permis une victoire relative pas forcément attendue aux élections législatives. Les communistes finistériens considèrent que le Parti communiste français doit jouer tout son rôle pour ancrer et développer cette unité de la gauche, notamment pour les prochaines élections législatives et présidentielles, car il n’y a pas d’autres voies si on veut avoir une chance de mettre en échec le RN, plus près du pouvoir que jamais. Ce Nouveau Front populaire doit être approfondi, sur l’aspect des discussions de contenu, de la participation syndicale, associative et populaire, en refusant toute hégémonie d’une formation politique.
Nous avons conscience que la porte est étroite pour échapper au cauchemar de l’accession au pouvoir d’un parti raciste et autoritaire dans le pays de la Révolution et des Droits de l’homme. Aujourd’hui, toute une partie des milieux capitalistes et de la bourgeoisie, comme des médias qu’ils contrôlent, font le choix du pire, installant un climat irrespirable dans un monde où les nationalismes et populismes d’extrême-droite triomphent ou progressent dans de nombreux pays.
Pour progresser, il nous faut redéfinir notre conception du monde du travail, comprendre en marxistes du 21e siècle comment le capitalisme exploite et aliène les travailleurs aujourd’hui.
Les communistes doivent faire œuvre de présence au plus près de la population : au pied des tours, dans les quartiers, dans les marchés, dans les initiatives de solidarité concrète. Nous nous devons de reprendre contact avec les salariés des entreprises, leurs syndicats pour prendre en compte leurs vécus de salariés, leurs revendications dans leur lieux d’exploitation.
Il nous faut trouver les moyens de reparaître comme un parti porteur d’avenir, de résistances efficaces mais aussi d’un projet émancipateur crédible contre les méfaits du capitalisme, de l’impérialisme, de la guerre, un parti ancré dans son héritage internationaliste, humaniste et pacifiste.
Je suis aussi intervenu sur les amendements en faveur d’un amendement pour un processus unitaire de la gauche et des écologistes dans le cadre du nouveau Front Populaire aux présidentielles et aux législatives afin de battre l’extrême-droite et la droite et Gladys Grelaud, qui était membre de la commission des amendements, est elle intervenue sur la ruralité et la place des élus locaux.
Ismaël Dupont, pour la fédération PCF Finistère

Disparition de l’ancien maire communiste de Treguennec de 1989 à 2001 Emile Bargain

Les tristes nouvelles se succèdent sur le secteur du sud-Finistère pour nos camarades.

Après le décès brutal de Jean Guyomarch la semaine dernière à Berrien, voilà maintenant celui d’Émile Bargain à Tréguennec à qui le Ouest-France consacre ici un article.

Émile avait été adhérent de la cellule d’entreprise EDF de la section de Quimper.

Quand il était devenu maire communiste de Tréguennec en 1989 et pour deux mandats jusqu’en 2001, son activité municipale l’avait absorbé. Il avait été à l’origine de nombreuses réalisations.

Il ne s’était pas représenté aux élections suivantes.

Emile Bargain n’était plus adhérent du PCF bien que toujours communiste de cœur et soutien du Nouveau Front Populaire.

 

Disparition d’Émile Bargain, maire de Tréguennec de 1989 à 2001

Émile Bargain est décédé à l’âge de 71 ans. L’élu communiste aura marqué à jamais la vie municipale à Tréguennec et plus largement en Pays bigouden. Il s’était lancé en politique en 1983, alors âgé de 30 ans. Élu de la liste de François Hervé, il avait été nommé premier adjoint de la commune. Le 25 mars 1989, il devenait maire. Il quittera ce poste en mars 2001, après deux mandats. Vice-président chargé de l’électrification au Sivom (Syndicat intercommunal à vocation multiple) en 1993, il en devenait président en 1995. Cet employé à EDF (et délégué syndical CGT) était aussi vice-président à la communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).

Émile Bargain, maire de Tréguennec de 1989 à 2001, est décédé à l’âge de 71 ans. Il avait été à l’initiative de la nouvelle école publique inaugurée en juin 2000.

Le Télégramme

Hommage de Piero Rainero à notre camarade de la section PCF de Quimper Jean Guyomarc’h

Mon cher Jean,

Ton départ si brutal a provoqué une grande émotion chez tes amis, tes camarades, tous ceux qui te connaissaient.

Nous ne reverrons plus ta grande silhouette, ton sourire amical, ironique parfois, nous ne bénéficierons plus de tes réflexions si pertinentes, si justes, de ta chaleureuse présence. Tu resteras cependant toujours présent à nos côtés.

Il est difficile de dire en quelques mots l’homme que tu étais, la place que tu as occupée parmi nous.

Nous nous connaissions, Jean, depuis si longtemps. Depuis ton retour en Bretagne, dans notre ville, en 1978, après le passage obligé que tu avais fait par Paris comme presque tous les salariés de la Poste à cette époque, les PTT comme on disait alors.

Une entreprise publique, c’était important pour toi.

Originaire de Berrien, ton travail t’avait contraint à quitter cette terre rouge, cette terre de Résistance du centre Finistère à laquelle tu étais si intimement attaché.

C’est en 1962 au retour de la guerre d’Algérie que tu as rejoint le Parti Communiste. Appelé du contingent entraîné malgré toi dans cette guerre, c’est en communiste que tu te comportais déjà dans ton régiment, refusant de porter les armes contre un peuple qui se libérait du joug colonial. Cela te valut de subir des sanctions allant jusqu’à la prison qui ne réussirent jamais à altérer tes valeurs humanistes. Toi dont les parents avait été des résistants déterminés au nazisme. Leur souvenir était très présent dans ta mémoire familiale.

À Paris tes camarades te confièrent des responsabilités en t’élisant au comité fédéral. Paul Laurent, alors secrétaire de la fédération de Paris et membre du secrétariat national, me dit un jour toute l’estime et la considération qu’il avait pour toi. Je me souviens que lorsque je t’avais rapporté ces propos, un sourire discret avait glissé sur ton visage.

Dans le 6ème arrondissement où tu demeurais, tu fus élu secrétaire de la section communiste et les militants te choisirent pour être candidat sur la liste de la gauche rassemblée aux élections municipales de mars 1977.

Lors d’un repas amical chez toi au cours duquel Yvonne et moi avions apprécié tes qualités de cuisinier, tu me remis des photos et des documents témoignant de tes nombreuses activités politiques de l’époque : meetings électoraux, défilé en hommage aux Communards, vente de l’Huma Dimanche, distributions de tracts, manifestation où apparaissaient côte à côte Georges Marchais, Jacques Duclos, Roland Leroy, Georges Séguy, Henri Krasucki…Tu avais milité à leurs côtés.

Mais comme tout Breton contraint de s’expatrier, tu voulais revenir en Bretagne et c’est ainsi qu’en 1978, avec ta famille, tu es arrivé à Quimper.

Sans attendre tu as pris ta place à nos côtés dans les luttes pour les droits des travailleurs, la paix, la solidarité, les droits humains.

Aussitôt arrivé, des responsabilités te furent confiées à la section de Quimper ainsi qu’à la direction fédérale et tu fus à plusieurs occasions candidat aux élections municipales et cantonales dans notre ville.

La retraite venue, tu étais toujours présent dans nos débats, nos initiatives, aimant le contact avec les gens, nous faisant bénéficier de ton expérience. Tu étais à 87 ans le doyen de la section mais tu avais su garder l’esprit, les convictions de ta jeunesse. Et la nécessaire rébellion devant les injustices de la société.

Infatigable militant de terrain, on te voyait sur les marchés, dans les manifestations pour le pouvoir d’achat et les retraites, pour l’hôpital, pour la Poste et les services publics qui te tenaient tant à cœur, encore ces dernières semaines pour la justice et la paix au Proche-Orient.

Tu étais aussi un militant de réflexion, posé, attentif aux autres, respectueux avec tous. Dans les moments de grande complexité politique comme ceux que nous traversons tu avais toujours l’idée et le mot juste, dans l’esprit des valeurs communistes qui t’ont animé toute ta vie.

Je me souviens des échanges nombreux que nous avions lorsque tu venais me voir dans mon bureau à la fédération, de tes appels téléphoniques, des lettres amicales que tu m’adressais.

Si ta vie politique et syndicale étaient bien remplies, ta famille, ta fille Catherine, tes petits-enfants et ton arrière petite-fille avaient une place essentielle pour toi, tu en parlais avec affection et fierté.

Ainsi que Marie avec qui tu as partagé ces dernières années. Tu appréciais les voyages faits ensemble en Italie, aux États-Unis chez tes amis, à la Martinique où vous séjourniez parfois plusieurs semaines. Tu n’oubliais jamais de nous adresser une petite carte postale comme un clin d’œil amical.

Adieu Jean, soit assuré que ton souvenir restera dans nos mémoires, celle des tiens, de tes camarades, de tes amis, de tous ceux qui t’ont connu et apprécièrent en toi l’homme droit, sincère, généreux, d’une grande sensibilité, toujours discret, qui est resté fidèle à ses convictions de liberté, de fraternité, de justice sociale, de paix.

Je vous adresse, Catherine et Marie, les condoléances du parti communiste, de son secrétaire départemental Ismaël Dupont, du sénateur communiste Gérard Lahellec qui avait milité avec Jean au syndicat CGT des Postes et Télécommunications.

Et je vous renouvelle à toutes les deux ainsi qu’à vos proches, en mon nom et en celui d’Yvonne, l’expression de notre profonde sympathie.

Jean tu vas nous manquer.

Urgence solidarité Mayotte : les communistes finistériens se mobilisent pour les habitants de Mayotte après le passage du cyclone Chido

ci contre le lien pour la solidarité envers les mahorais https://don.secourspopulaire.fr/mayotte/~mon-don

Parce que la solidarité n’a pas de prix!

Urgence Mayotte après le passage du cyclone Chido !

A la suite de la section de Brest qui avait fait un don de 500 euros pour le secours populaire en faveur de la population de Mayotte, la fédération du PCF Finistère a décidé lors de son conseil départemental le 18 décembre 2024 de promouvoir à son tour l’appel au don du Secours populaire face à la catastrophe humaine qui frappe Mayotte auprès de ses adhérents et sections avec l’objectif de réunir plusieurs milliers d’euros pour Mayotte qui vit une des plus grandes catastrophes de l’histoire de l’île dans un contexte d’extrême pauvreté et injustice déjà.

De dizaines de milliers de sans-abris, des infrastructures et des bâtiments ravagés, avec déjà 77% de la population en dessous du seuil de pauvreté dans le 101e département français.

Pour l’instant, nous avons réuni 3 000 euros de promesse de dons des communistes finistériens pour le secours populaire en faveur de Mayotte :

200€ pour la section de Carhaix-Huelgoat

200€ pour la section de Morlaix qui va également mettre à disposition ses locaux pour du stockage de vêtements pour Mayotte avec l’association des comorriens

500€ pour la section de Rosporden

500€ pour la section du Pays Bigouden

500€ pour la section de Brest

1000 € pour la fédération du Finistère

+ des centaines d’euros de dons individuels des adhérents communistes finistériens au Secours Populaire pour l’aide d’urgence et l’aide humanitaire à Mayotte.

A signaler que nous avons également réuni grâce aux dons des sections et adhérents finistériens déjà 2500 euros pour la petite ville de Doha el Hoss au Liban qui a vu son nombre d’habitants multiplié par dix avec des réfugiés victimes de l’agression israélienne et des bombardements de l’armée israélienne ayant tout perdu.

Cet appel à la solidarité des communistes finistériens avec Doha el Hoss au Liban court toujours car la situation est dramatique là-bas aussi en raison de la guerre menée par Israël contre le Liban:

A la mi-décembre, les mots de Charlène, notre correspondante sur place, bénévole dans l’organisation de l’aide humanitaire :
« La situation locale (Liban, et plus précisément notre commune près de Beyrouth), loin d’être apaisée par un « cessez le feu » se dégrade.
Nombreux des déplacés ont rejoint leurs villages pour y découvrir l’ampleur de la dévastation de leur résidence et leurs biens et faire demi-tour. De même concernant les habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Ceux qui ont la chance de vivre dans des zones relativement moins touchées se sont attelés à la tâche longue et pénible (mais nécessaire) de réhabiliter leurs maisons afin de les rendre viables à nouveau au milieu des débris.
Nous recensons près de 15 000 personnes (recensement encore en cours) dans un état émotionnel qui a pratiqué tous les ascenseurs connus.
Nous avions, fort heureusement, commencé à équiper tous ceux que l’on pouvait de bonbonnes de gaz, réchauds, couvertures, habits d’hiver…Il y a ceux qui sont partis avec, par nécessité, et ceux qui sont encore là et qui en manquent forcément par manque de moyens.
Nous continuons à fournir des denrées alimentaires et à couvrir le reste des besoins dans la mesure du possible;
Mais il faut dire ce qui est: nous sommes plus que jamais à court de financement sérieux, ce qui ne nous empêchera pas de faire avec le peu qu’on a.
La vie est bien courte, et nous l’avons touché du doigt, alors autant faire le maximum pour le plus grand nombre possible. »

 

 

Marché de Morlaix, 21 décembre 2024: Vente de l’Humanité Magazine

Sur le marché de Morlaix ce samedi 21 décembre, comme les samedis, les camarades du PCF Morlaix vendaient l’Humanité Magazine. Ce matin Ismaël Dupont et Michel Lespagnol ont vendu tous les exemplaires de l’Humanité Magazine (6 de vendus), et distribué des cartes du PCF au président de la République pour la reconnaissance de la Palestine et le journal santé du PCF A cœur ouvert avec l’interview d’André Chassaigne, président du groupe communiste GDR à l’assemblée nationale.

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Michel Lespagnol

Pétition de soutien à Nacer ZOUALI pour empêcher l’expulsion de ce jeune tunisien, arrivé mineur en France en 2017

Soutien des élus à Nacer Zouali à Plestin-les-Grèves

 

Soutien à M. Nacer ZOUALI pour empêcher l’expulsion de ce jeune tunisien, arrivé mineur en France en 2017, qui a fait l’objet d’une prise en charge auprès de l’ASE du Finistère, qui est bénévole au festival du Bout du Monde. Il vit actuellement sur le département des Côtes d’Armor.

Le Comité de soutien aux exilés de Lannion a organisé une manifestation le 30 novembre dernier et 300 personnes étaient présentes pour lui apporter leur soutien.

Différents élus sont mobilisés, notamment des élus de Plestin-les-Grèves et des Côtes d’Armor, Jean-François Bodilis et Gladys Grelaud à Landerneau.
Une tribune cosignée par les directeurs des festivals de musique en Bretagne où Nacer fait du bénévolat est également en cours de rédaction.
Et partagez-la autour de vous.
C’est important!
Merci d’avance

La fédération PCF du Finistère

Solidarité des camarades de la fédération PCF du Finistère aux réfugiés de la commune de Doha el Hoss au Liban: déjà 2500 euros envoyés pour l’aide d’urgence au Liban!

Le PCF Finistère a envoyé depuis le début de l’agression de l’État d’Israël et de son armée contre le Liban grâce aux dons des sections et adhérents finistériens déjà 2500 euros pour la petite ville de Doha el Hoss au sud de Beyrouth qui a vu son nombre d’habitants multiplié par dix avec des réfugiés victimes de l’agression israélienne et des bombardements de l’armée israélienne ayant tout perdu.
Cet appel à la solidarité des communistes finistériens et de leurs amis avec la population libanaise réfugiée de guerre à Doha el Hoss au Liban « court toujours » car la situation est dramatique là-bas aussi en raison de la guerre menée par Israël contre le Liban contre le droit international mais avec l’appui et le soutien logistique et militaire des américains.
Avec le PCF Finistère continuez à vous engager pour venir en aide aux réfugiés de guerre du Liban et les déplacés qui affluent dans la ville de Doha el Hoss au sud de Beyrouth.
2500 euros ont déjà été envoyés par la fédération PCF Finistère via Gladys Grelaud à son amie Charlène qui participe à l’organisation de l’aide aux déplacés sur place avec son mari.
Cet argent a servi quotidiennement d’acheter des vivres pour des repas collectifs, des kits alimentaires de survie, des kits cuisine, des réchauds à gaz, des matelas.
Vous pouvez aider les réfugiés de Doha el Hoss en faisant un don pour les déplacés du Liban de Doha el Hoss à l’ordre de l’ADF PCF 29 à envoyer à la fédération PCF du Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 Brest. Ou bien en faisant un don par internet via le pot commun.
L’ensemble des fonds collectés va bien pour l’aide humanitaire au Liban (aucun prélèvement pour des frais de structure ou de personnel, l’aide là-bas est organisée bénévolement à 100%).
A la mi-décembre, les mots de Charlène, notre correspondante sur place, bénévole dans l’organisation de l’aide humanitaire :
« La situation locale (Liban, et plus précisément notre commune près de Beyrouth), loin d’être apaisée par un « cessez le feu » se dégrade.
Nombreux des déplacés ont rejoint leurs villages pour y découvrir l’ampleur de la dévastation de leur résidence et leurs biens et faire demi-tour. De même concernant les habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Ceux qui ont la chance de vivre dans des zones relativement moins touchées se sont attelés à la tâche longue et pénible (mais nécessaire) de réhabiliter leurs maisons afin de les rendre viables à nouveau au milieu des débris.
Nous recensons près de 15 000 personnes (recensement encore en cours) dans un état émotionnel qui a pratiqué tous les ascenseurs connus.
Nous avions, fort heureusement, commencé à équiper tous ceux que l’on pouvait de bonbonnes de gaz, réchauds, couvertures, habits d’hiver…Il y a ceux qui sont partis avec, par nécessité, et ceux qui sont encore là et qui en manquent forcément par manque de moyens.
Nous continuons à fournir des denrées alimentaires et à couvrir le reste des besoins dans la mesure du possible;
Mais il faut dire ce qui est: nous sommes plus que jamais à court de financement sérieux, ce qui ne nous empêchera pas de faire avec le peu qu’on a.
La vie est bien courte, et nous l’avons touché du doigt, alors autant faire le maximum pour le plus grand nombre possible. »

PCF Finistère : « Faire échec à l’extrême-droite » – Trois questions à Ismaël Dupont – Ouest-France, 9 décembre 2024

Débat public sur le fret SNCF à Brest le lundi 9 décembre à 18h, Maison des Syndicats, à l’initiative de la CGT

Décembre 1924: Le maire communiste de Douarnenez, Daniel Le Flanchec, destitué pour soutien à la grève des sardinières (Ouest-France, 8 décembre 2024)

Les luttes des Penn sardin, quelques souvenirs… – par Piero Rainero

Les luttes des Penn Sardin, quelques souvenirs….

Ma mère Marie-Thérèse Moulac avait 14 ans à l’époque et travaillait aux Établissements Bézier. Le Bézier qui était alors le responsable du syndicat patronal des industriels de la conserve et dont le Préfet du Finistère, dans une note au Ministère du Travail qui fut rendue publique par le journal « Le Temps » , disait qu’il était « Le plus impopulaire et détesté de tous. »

Ma mère, comme les autres Penn Sardin, n’avait rien oublié.

Elles parlaient toutes de ce mouvement avec une légitime fierté. Évoquant « les conditions de travail très dures », les « petits salaires » et « la misère des gens », « l’autoritarisme flirtant avec la violence du patronat », leur participation aux manifestations, aux confrontations avec les gendarmes à cheval dans les petites rues du port, la tentative d’assassinat du maire communiste, Daniel le Flanchec, par des malfrats recrutés à Paris et grassement payés par les industriels pour semer le désordre dans la ville, les meetings aux Halles et les chants entonnés en chœur dans les usines et qu’elles chantaient encore, 50 ans après, avec la même émotion et la même colère qu’au temps de leur jeunesse. Je me souviens d’une réunion de la section du PCF de Douarnenez, au tout début des années 70, où une Penn Sardin entonna plusieurs de ces chansons reprises par l’assemblée dont le maire Michel Mazéas.

Lorsque certaines d’entre elles étaient surprises dans les ateliers à chanter, elles étaient immédiatement « mises à la porte ». Dans le pays bigouden, des chefs d’entreprise allaient jusqu’à faire signer des engagements à ne pas chanter des chansons comme par exemple ce chant ouvrier né dans le Nord de la France dans la seconde moitié du 19ème siècle et devenu emblématique de la lutte des sardinières :

« Saluez, riches heureux,

Ces pauvres en haillons,

Saluez, ce sont eux

Qui gagnent vos millions. »

Lorsque la fatigue et le manque de sommeil font tomber les paupières, que les gestes mécaniques ininterrompus, mille fois répétés pendant des heures, engourdissent les doigts et rendent les mains maladroites, chanter faisait oublier la dureté du travail dans le froid, l’humidité, le bruit incessant des machines, et les odeurs âcres, irritant les yeux et la gorge, de l’huile de friture et des viscères de poissons qui imprégnaient les vêtements.

Chanter donnait de l’énergie, de l’espoir, faisait vivre la solidarité, la confiance, comme un support, un moteur, de la conscience entre ces ouvrières, tout en étant l’affirmation d’une forme de résistance.

Le chant est un moyen d’expression universel pour porter la colère, la tristesse, la joie, l’espérance.

Les esclaves noirs chantaient dans les champs de coton aux USA.

«  On se battait pour notre dignité, tout simplement, et la dignité c’était pour nous des salaires décents qui nous permettent de vivre normalement et des conditions de travail plus humaines. » Combien de fois n’ai-je pas entendu cela dans les propos de ces Penn Sardin douarnenistes que j’ai rencontrées. Le mot qui revenait le plus dans leurs récits était celui de « dignité ».

Cette grève dont on parlait peu jusque dans les années 70, sinon que dans les familles de ses derniers acteurs et témoins, eut en son temps, un grand retentissement national.

Marcel Cachin alors député de la Seine et directeur de « L’Humanité » se déplaça à Douarnenez où il s’adressa aux grévistes en breton. Ma mère et d’autres s’en souvenaient très bien. Une ouvrière me dit un jour à ce propos : « Ça nous avait marqué un Parisien qui parlait breton. » Elles ignoraient alors que Marcel Cachin était un Breton bretonnant de Paimpol.

Ce mouvement des Penn Sardin est, depuis quelques années, l’objet d’études et de travaux universitaires. Sociologues, historiens, chercheurs, étudiants publient livres et articles qui rencontrent un large écho. Des journalistes recherchent les documents d’époque pour en faire des documentaires. Des conférences sont organisées, des cercles culturels montent des spectacles, de jeunes musiciens écrivent des chansons sur lesquelles dansent les générations nouvelles.

Il n’y a pas de plus bel hommage qui puisse être rendu à toutes ces combattantes pour le respect des droits humains qui ont écrit, il y a un siècle, cette belle page des luttes ouvrières en Bretagne.

Au front du profit « des capitalistes de la conserve » ainsi que Marcel Cachin nomma dans une intervention à la tribune de l’Assemblée Nationale les patrons d’usines de Douarnenez, elles opposèrent, pendant 46 jours, le front uni des luttes sociales pour la justice et le progrès.

Et elles furent victorieuses.

Piero Rainero.

Vente solidaires de légumes au Relecq-Kerhuon avec la section PCF ce 7 décembre 2024

Un succès pour notre vente solidaire de légumes ce samedi matin rue Fleming au Relecq-Kerhuon. Pour le PCF, il faut assurer à tous une alimentation de qualité, abordable et des prix rémunérateurs pour les producteurs. La même vente était aussi menée ce jour par nos Camarades à Landerneau. Ces opérations seront renouvelées…

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section PCF du Relecq-Kerhuon et élu communiste au Relecq-Kerhuon

Vente solidaire de légumes avec la cellule PCF de Landerneau ce 5 décembre 2024

C’était samedi la nouvelle vente solidaire de légumes de la cellule du PCF de Landerneau:

 TOUT A ÉTÉ VENDU A 1 euro le kg :
– 50kg de pommes de terre.
– 5kg de patates douces.
– 10kg de carottes.
– 40kg d’oignons.
– 10 kg de pommes.
A 1 euro la pièce :
– 15 potimarrons.
– 15 têtes de choux fleurs.
Et des œufs (1 euro les 6).

Quelques photos de l’AG des communistes finistériens du 7 décembre 2024 et résolution pour la conférence nationale du samedi 14 décembre 2024 à Paris

Assemblée générale des communistes finistériens à Pont-de-Buis les Quimerc’h ce samedi 7 décembre
La force du travail en commun: « là où il y a une volonté, il y a un chemin » disait Lénine.
Photos de Jean-Luc Le Calvez et d’Ismaël Dupont de notre belle AG du PCF Finistère qui a réuni 60 camarades et permis à au moins 20 d’entre eux de s’exprimer durant 4h de débat le matin et l’après-midi du samedi 7 décembre, afin de préparer notre conférence nationale à 500 délégués le 14 décembre place du Colonel Fabien à Paris.
Notre AG s’est achevée par un appel fait par Christian Beaumanoir à la solidarité avec Cuba affamée par le blocus américain.
L’AG a aussi donné lieu à un temps de partage et un repas chaleureux autour d’un savoureux Kig ha farz du Relecq-Kerhuon agrémenté de vins bretons du pays nantais.
Voici quelques extraits de la résolution que les communistes finistériens ont adopté à leur AG départementale en vue de la conférence nationale du 14 décembre, résolution adoptée à l’unanimité des 60 camarades présents, représentant les 12 sections finistériennes du Parti communiste:
Résolution du PCF Finistère pour la conférence nationale du PCF du 14 décembre 2024
Avec le 38e congrès, nous nous sommes dotés d’une nouvelle stratégie pour présenter des candidatures clairement communistes aux élections nationales en 2019, 2022 et 2024. Elle nous a permis de mieux porter nos idées dans les grands médias, de retrouver de la visibilité, mais elle a été décevante en termes de résultats : autour de 2,5%, même si on augmente notre nombre de voix entre les présidentielles 2007 et celles de 2022, et entre les européennes de 2019 et celles de 2024. Dans ce contexte, les communistes finistériens attendent beaucoup de cette conférence nationale.
Les dernières élections européennes, comme celles de 2019 et les présidentielles de 2022, ont produit un résultat frustrant pour le PCF.
Plusieurs raisons sont avancées :
– le poids des aliénations liées à la société capitaliste et ses médias
– le poids du vote utile
– le poids des résultats antérieurs du PCF
– le taux d’abstention aux européennes lié au fonctionnement peu démocratique de l’Union Européenne qui est préjudiciable aux communistes
– le rapport de force électoral préexistant déjà avec la FI et la social-démocratie qui mordent largement sur notre électorat potentiel
(…)
En même temps, la sympathie que les porte-paroles du parti communiste suscitent dans l’opinion, au-delà des gens qui votent effectivement pour nous, nous a permis d’être à la table des discussions du Nouveau Front populaire. Les communistes en juin et juillet dernier ont été à la hauteur de la gravité des enjeux, face à la progression terrible et extrêmement inquiétante de l’extrême-droite, et ont contribué à cette unité à gauche qui a permis une victoire relative pas forcément attendue aux élections législatives. Les communistes finistériens considèrent que le Parti communiste français doit jouer tout son rôle pour ancrer et développer cette unité de la gauche, notamment pour les prochaines élections législatives et présidentielles, car il n’y a pas d’autres voies si on veut avoir une chance de mettre en échec le RN, plus près du pouvoir que jamais. Ce Nouveau Front populaire doit être approfondi, sur l’aspect des discussions de contenu, de la participation syndicale, associative et populaire, en refusant toute hégémonie d’une formation politique.
Nous devons aussi œuvrer pour obtenir un accord aux législatives dans le cadre d’une union de la gauche qui nous apportera davantage que 50 circonscriptions et qui nous permettra d’étoffer notre groupe communiste et GDR. Un groupe que nous n’aurions pas maintenu sans l’union de gauche aux législatives.
Nous avons conscience que la porte est étroite pour échapper au cauchemar de l’accession au pouvoir d’un parti raciste et autoritaire dans le pays de la Révolution et des Droits de l’homme. Aujourd’hui, toute une partie des milieux capitalistes et de la bourgeoisie, comme des médias qu’ils contrôlent, font le choix du pire, installant un climat irrespirable dans un monde où les nationalismes et populismes d’extrême-droite triomphent ou progressent dans de nombreux pays.
Pour progresser, il nous faut redéfinir notre conception du monde du travail, comprendre en marxistes du 21e siècle comment le capitalisme exploite et aliène les travailleurs aujourd’hui, au travers de techniques modernes qu’il nous faut apprendre à combattre. Le monde du travail a changé : temps partiels, télétravail, horaires décalés, sous-traitance, intérim, l’exploitation du statut des cadres dans les sociétés privées, uberisation, périodes de travail entrecoupées de périodes de chômage. Combien de femmes, d’hommes aujourd’hui, ont perdu tout pouvoir sur leur vie, sur leur travail ?
Les communistes doivent faire œuvre de présence au plus près de la population : au pied des tours, dans les quartiers, dans les marchés, dans les initiatives de solidarité concrète. Nous nous devons de reprendre contact avec les salariés des entreprises, leurs syndicats pour prendre en compte leurs vécus de salariés, leurs revendications dans leur lieux d’exploitation. Le monde du travail n’a jamais été aussi morcelé. La question que tous les camarades se posent, c’est : comment être plus efficaces, en étant à la fois présents et non distancés sur les réseaux sociaux, les médias numériques, utilisés par un grand nombre, notamment les jeunes, mais aussi au contact de toutes les catégories de travailleurs et de classes populaires, des bourgs ruraux et péri-urbains aux quartiers HLM des grandes villes ?
Les idées marxistes, porteuses du commun et de l’émancipation de l’individu doivent se répandre partout où nous sommes, l’entreprise, mais aussi les lieux de vie sociale où s’exercent la solidarité, l’entraide, l’éducation populaire et le construire ensemble. Face à un capitalisme plus offensif que jamais durant ces dernières décennies, des réponses marxistes doivent sortir de cette conférence, seules capables d’endiguer la vague brune qui noie l’Europe, et la planète, comme elle l’avait déjà fait progressivement dès le tout début du 20ème siècle et on connaît trop bien les suites.
Nous devons intégrer pleinement les enjeux de la crise écologique et climatique, du plan climat du PCF, à notre projet, notre communication politique et notre travail militant. La montée des préoccupations écologiques (climat, biodiversité, pollutions, et impact sur la santé humaine…) est un terrain de rencontre de nos concitoyens et nos propositions originales ne peuvent être absentes du débat d’idées. Il faut que le Parti communiste donne plus de place à notre action dans ces domaines, en impulsant des initiatives nationales, en produisant des matériels spécifiques. Le plan Climat est une très bonne base de travail qu’il faut faire mieux connaître dans notre parti car elle donne une orientation générale à suivre et des pistes pour des actions concrètes, ce dont notre parti a besoin pour se déployer efficacement.
Il nous faut trouver les moyens de reparaître comme un parti porteur d’avenir, de résistances efficaces mais aussi d’un projet émancipateur crédible contre les méfaits du capitalisme, de l’impérialisme, de la guerre, un parti ancré dans son héritage internationaliste, humaniste et pacifiste. « 
Claude Bellec, Enzo De Gregorio, Ismaël Dupont, Gladys Grelaud, Taran Marec, Sergine Le Fief Le Bohec, seront les délégués qui porteront la voix des communistes finistériens à la conférence nationale du PCF à Paris le samedi 14 décembre.

 

Pemp real a vo ! – retour de Shirley Wirden dans Communistes sur la mobilisation du 30 novembre à Douarnenez

 

Publié le 04 décembre 2024

« A toutes les vaillantes, à toutes les audacieuses qui surent entrainer leurs camarades et faire durer la grève jusqu’à la victoire. »

Cette déclaration de Lucie Colliard, militante féministe communiste, est imprimée sur les murs de la ville de Douarnenez.

Samedi 30 novembre, le PCF était présent à la commémoration de la grève victorieuse des sardinières de Douarnenez. 7 semaines de grève pour faire respecter le droit du travail et obtenir une augmentation de salaire. Une mémoire qui résonne avec les conditions de travail inacceptables que vivent les ouvrières encore aujourd’hui. Les chants qui permettaient aux sardinières de tenir face à la fatigue ne sont plus autorisés aujourd’hui à l’usine Chancerelle.

Nous avons rencontré des syndicalistes des usines de sardines, des aides-soignantes de l’hôpital et de l’EHPAD de Douarnenez, toutes dénoncent des cadences infernales rythmées par un management à l’américaine qui ne laisse aucune place à l’humain. Se ruinant la santé, elles trouvent leur force dans la solidarité syndicale et politique, dans l’exigence de nourrir sa famille. Elles continuent à utiliser la grève pour se faire entendre. Nous étions des centaines à défiler en mémoire de celles qui font la fierté de la ville de Douarnenez pour avoir montré une détermination sans faille face à un patronat s’enrichissant sur leur dos et qui méprisaient et méprisent encore aujourd’hui le travail des femmes parce qu’elles sont des femmes.

Les femmes ne connaissent pas le doux parfum de l’acquis : chaque jour est une conquête à mener et à préserver. Les luttes d’hier nourrissent celles d’aujourd’hui. Comment ne pas penser à la grève des ouvrières de Vertbaudet dans le Nord de la France ? Comment ne pas penser à la lutte des femmes de chambre des hôtels ? Avec le PCF nous soutiendrons toujours toutes les femmes en lutte pour leur apporter la force et la solidarité dont elles ont besoin pour faire face au patronat allié au patriarcat.

S. W.

Article publié dans CommunisteS, numéro 1021 du 4 décembre 2024.

 

Préparation de la conférence nationale – Assemblée générale des Communistes Finistériens le samedi 7 décembre de Quimerc’h à la MPT de Pont de Buis les Quimerc’h

Nous vous rappelons la tenue d’une Assemblée générale du Parti communiste finistérien le samedi 7 décembre de 9h30 à 17h à la Maison Pour Tous de Quimerc’h, sur la commune de Pont-de-Buis les Quimerc’h (mais au bourg du village de Quimerc’h près de l’église et sur la route principale).
Nous avions en début de semaine 55 participants inscrits et nous avons réservé le repas au traiteur pour 65 (kig-ha-farz + dessert cheese cake ou tarte aux pommes). Pour les camarades qui ne seraient pas déjà inscrits individuellement ou via leurs sections, merci d’envoyer un mail à la fédération pour vous inscrire: federation@29.pcf.fr
L’AG aura pour ordre du jour le débat sur l’ordre du jour de la conférence nationale qui aura lieu le 14 décembre au siège du PCF place du Colonel Fabien à Paris, en présence d’un peu moins de 500 délégués, dont 6 de la fédération du Finistère du PCF. 
Une deuxième AG départementale devrait être convoquée en février pour discuter davantage d’enjeux départementaux en même temps que de l’évolution de la situation politique et sociale.
Des débats riches ont déjà eu lieu dans les sections, les cellules, au Conseil Départemental du PCF et un certain nombre de contributions collectives (compte rendus d’AG de sections, de réponses aux questionnaires de  camarades dans les sections) et individuelles sont remontées des camarades finistériens et serviront de base à l’introduction de nos travaux avec un débat qui portera sur 3 questions principales posées dans le cadre de la conférence nationale:
– Notre lecture des dernières séquences électorales européennes et législatives pour le PCF et le pays et les enseignements et conclusions qu’on en tire.
– Comment faire reculer l’extrême-droite et les politiques capitalistes?
– Quelles campagnes prioritaires menées pour le Parti communiste et enjeu d’organisation pour répondre à ces défis?
Merci à tous les camarades qui ont déjà participé aux échanges et donné leur avis dans les sections par rapport à cette situation compliquée que l’on vit collectivement et qui nous amène tous à nous interroger sur nos moyens à disposition pour être plus efficaces et mieux entendus avec nos valeurs et le projet communiste  dans un monde devenu particulièrement dangereux, inégalitaire et brutal du fait de la domination des logiques capitalistes et impérialistes.

Communiqué du PCF Finistère – 5 décembre 2024 : Après la censure du gouvernement Barnier, toutes et tous mobilisé.e.s pour exiger un changement de politique!

(Une de L’Humanité, 5 décembre 2024: La débâcle)

Communiqué du PCF Finistère – 5 décembre 2024

Soyons très nombreux présents dans les manifestations de ce jeudi 5 décembre dans le Finistère pour défendre nos services publics, biens communs, et la fonction publique.

Pour dire halte au mépris des fonctionnaires, et stop à ces gouvernements de réaction qui réservent leurs coups à nos services publics et à leurs agents, nos collectivités locales, tandis qu’ils épargnent la finance et les grandes fortunes, les communistes finistériens appellent à faire front, usagers et agents, pour défendre et améliorer nos services publics.

Le gouvernement et le premier ministre ont été censuré ce mercredi 4 décembre. C’est leur marché de dupes avec le RN qui est en échec en même temps que l’approfondissement d’une politique néolibérale et inégalitaire qui n’a que trop duré depuis 7 ans. C’est la conséquence logique du choix irresponsable du président de la République et du Premier ministre de porter un budget contre le monde du travail et les catégories populaires. Nous formons le vœu que cela ouvre une nouvelle étape : la gestion du pays doit être assumée sur d’autres bases, par les forces républicaines et progressistes, appelées au sursaut. C’est du côté de la gauche, du côté du Nouveau Front populaire, que se trouvent les solutions.

Les forces du Nouveau front populaire et l’ensemble des forces de gauche ont la responsabilité de contribuer à une alternative politique qui s’appuie sur les exigences qui grandissent dans le pays en travaillant à la construction des convergences nécessaires avec les salariés et leurs organisations syndicales, le monde associatif et l’ensemble des forces vives du pays.

Après la censure, amplifions la mobilisation sociale pour un changement de politique !

Le PCF appelle les travailleurs et travailleuses, les étudiants, la jeunesse, les retraités, les élus locaux engagés pour le service public, à agir ensemble, à refuser la dictature des marchés financiers et à construire des rassemblements populaires et majoritaires pour gagner un changement de politique. Il appelle à participer massivement aux prochaines journées d’action syndicales : dès demain, le 5 décembre aux côtés des agents publics, le 11 décembre avec les cheminots, le 12 décembre avec les salariés mobilisés pour l’emploi.

Ensemble, mobilisons-nous pour battre la politique mise en œuvre au sommet de l’État par les forces de droite et d’extrême droite et gagner la mise en place d’un gouvernement capable de construire des majorités sur la base des propositions que le Nouveau front populaire a défendu pendant les élections législatives qu’il a gagnées. Dès maintenant, le PCF appelle à la prise de mesures d’urgence, fortes et indispensables, répondant aux attentes de nos concitoyens et concitoyennes :

– Abroger la réforme des retraites

– Augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité professionnelle femmes-hommes

– Un plan de pré-recrutement dans les services publics (santé, éducation, transports, sécurité, justice…)

– Un plan d’urgence pour l’emploi et le développement de l’industrie française et de l’agriculture

– Baisser de 30% le coût de l’énergie, geler les loyers et relancer les politiques climatiques

– Renouer avec une action diplomatique de la France pour la paix.

C’est le chemin que propose le Parti communiste français pour faire refluer la résignation et la division du monde du travail, combattre l’escroquerie de la politique du Rassemblement national, aboutir à la reconquête d’une majorité politique de transformation sociale et écologique.

Pour discuter de tous ces enjeux, faire le point sur les mobilisations et préparer notre conférence nationale du Parti communiste à 500 délégués le 14 décembre à Paris, les communistes finistériens tiendront une Assemblée générale le samedi 7 décembre à la MPT de Pont-de-Buis les Quimerc’h de 9h30 à 17h.

Brest, le 4 décembre 2024.

La fédération du Finistère du Parti communiste

Sur le stand du PCF Finistère à la fête de l’Humanité Bretagne 2024

 

Le stand du PCF Finistère de la fête de l’Humanité n’a pas désempli du week-end, du samedi 23 novembre 12h au dimanche 24 novembre 18h, pour cette 33e édition de la fête de l’Humanité Bretagne en 2024.

Il accueilli la nouvelle directrice de la fête de l’Humanité, Sofia Boutrih, accompagnée par la direction de l’Humanité, ainsi que Fabien Roussel et les dirigeants régionaux du Parti Communiste, et le chanteur Cali le samedi soir après son concert, ainsi que plusieurs centaines de convives.

Merci à tous nos militants présents sur la fête,  et qui tout particulièrement aux militants et bénévoles qui ont travaillé au stand, au chargement, au montage, à la cuisine, au service, aux caisses, à la plonge, au bar, au démontage, pour accueillir dans les meilleures conditions nos invités.

Grand merci donc à la trentaine de bénévoles du stand: Ronan Tanguy, Catherine Flageul, Alain Flageul, Michel Prigent, Roland Bagnis, Patrick Béguivin, Claude Bellec, Jeannine Daniel, Jean-Philippe Le Deunf, Fabien Tudo Deler, Amaury Mathieu, Lionel Picart, Colette Le Noac’h, Sylvain Araldi, Marie-France Monery, Patricia Paulus, Marie-France Goussé, Denis Huet, Morgane Le Guyader et Yann, Yves Peuziat, Michel Pibouleau, Michel Lespagnol, l’autre Michel de Ploujean, Malou Corre, Thomas Therin, Philippe Van Acker , Daniel Ruffier, Isabelle, Bernard Jasserand, Patrick Gambache, etc, et les camarades bigoudens qui ont préparé et emmené le far, ceux de Morlaix qui ont chargé et déchargé le camion …

Au menu: Huîtres, crevettes, encornets à l’armoricaine, et pommes de terre grenailles et échalotes de Roscoff saucisses de Molène puis far maison du pays bigouden ou gâteau au chocolat maison – crème anglaise.

Merci à Denis Sellin pour le prêt de ses belles photos des ports du sud-Finistère qui ornaient le stand.

Nous avons tous eu pendant le week-end des pensées d’amitié pour notre ami et camarade Michel Tudo Deler actuellement hospitalisé et à qui nous souhaitons un rapide rétablissement.

Plus de photos à venir…

Non au budget Macron – Barnier. Faisons entendre les exigences du monde du travail pour le progrès et la paix !

Publié le 30 novembre 2024

Résolution du Conseil national du PCF – 30.11.2024

Avec l’élection de Trump aux États-Unis, et dans le contexte de la nouvelle étape majeure que connaît la crise mondiale du capitalisme, le monde entre dans un moment particulièrement dangereux de tensions aiguës, d’accélération des confrontations entre fractions du grand capital, de militarisation grandissante et de guerres.

En France, dans le même temps, la crise politique s’intensifie de jour en jour et voit les forces de droite et macroniste, soumises aux exigences du Rassemblement national, s’orienter vers des solutions brutales de régression sociale et d’étouffement de la démocratie, comme l’illustrent les débats parlementaires sur le projet de budget du gouvernement Barnier.

Partout, comme dans notre pays, le capital engage une offensive généralisée contre le monde du travail et de la création et les catégories populaires, afin de sauver ses profits à tout prix. Cela plonge le pays dans une crise renforcée qui ne cesse de s’approfondir. Il mobilise tous les pouvoirs dont il dispose et ses leviers idéologiques, agitant la dette publique comme un spectre alors qu’il s’en nourrit, s’appuyant notamment sur la pression qu’exercent sur notre pays les marchés financiers et leurs agences de notation, ainsi que la Commission européenne.

Michelin, Valeo, Auchan, Vencorex, ArcelorMittal… les annonces de plans de licenciements s’ajoutent à un nombre déjà record de faillites d’entreprises, le tout représentant plus de 300 000 emplois menacés. Il faut interdire ces licenciements boursiers et gagner un droit à des contre-propositions alternatives par les salarié·es et les populations, appuyés par une mobilisation du pôle public bancaire pour un crédit en faveur de ces contre-propositions.

La libéralisation toujours plus grande, telle la volonté du pouvoir de démanteler Fret SNCF, les accords de libre-échange, tel l’accord UE-Mercosur, doivent aussi être mis en échec tant ils aggraveraient encore la crise sociale et écologique par la concurrence généralisée avec des conséquences catastrophiques pour les peuples, le climat, l’agriculture et le vivant.

Les politiques impérialistes, la fuite en avant guerrière de leurs dirigeants, doivent cesser ! Ces politiques qui ont conduit à la guerre en Ukraine et aux massacres de masse à Gaza et au Liban, sont de véritables boucheries qui mobilisent des milliards en armements, toujours plus sophistiqués et destructeurs et font peser le risque d’un embrasement mondial.

Les grands pays capitalistes se sont unis pour refuser une mobilisation massive des financements mondiaux en faveur de la transition écologique, parce qu’elles protègent le monopole du dollar et la gouvernance du FMI au service de l’accumulation du capital.

Dans ce contexte, le PCF s’oppose au projet de budget 2025 porté par le gouvernement qui prévoit de faire encore davantage les poches de nos concitoyens et concitoyennes et de dégrader nos services publics. Nous dénonçons l’imposture du Rassemblement national qui, tout au long du débat budgétaire, se sera opposé à nos propositions en faveur des travailleurs, de la hausse des salaires au développement de la sécurité sociale.

Nous refusons la hausse des tarifs de l’électricité et des loyers, le gel des pensions, la suppression de milliers de postes d’enseignants et l’ensemble des coupes dans la culture et les dépenses publiques, notamment celles faites sur le dos des malades, avec un moindre remboursement des médicaments, d’autant plus au regard de la poursuite des exonérations qui privent la sécurité sociale de ressources.

Nous refusons l’appui aux profits par-dessus tout, au nom d’une « politique de l’offre », alors qu’ils démolissent l’offre productive en France, alors qu’il faut transformer les productions pour une tout autre offre qui doit s’appuyer avant tout sur les capacités des femmes et des hommes de notre pays, c’est à dire l’emploi, la formation, avec un investissement efficace.

Nous refusons également l’attaque sans précédent contre l’investissement public des villes et des villages, intercommunalités, départements, régions qui se mobilisent pour répondre aux besoins des populations et agissent pour la transition écologique.

Cela donne sa pleine actualité à notre campagne contre l’austérité, pour l’emploi et la formation dans l’industrie et les services publics. Nous entendons la déployer pleinement, en l’organisant dans l’ensemble du pays et dans la durée. Nous voulons ainsi redonner confiance aux forces du travail, aux catégories populaires, à la jeunesse, contribuer à changer le rapport des forces politiques en désignant l’adversaire – le capital – et en faisant monter la mobilisation autour de revendications politiques, ancrées dans les exigences concrètes de terrain, pour obtenir des victoires.

Nous amplifierons notre mobilisation partout en France aux côtés des salarié·es du privé dont l’emploi est menacé et de l’ensemble des agents publics de l’État, de l’hôpital public et des collectivités locales, aujourd’hui attaqués et méprisés par un ministre et un gouvernement, soutenus par le RN, qui ne leur permettent d’exercer leurs métiers et leurs missions au service de l’intérêt général et des populations de nos villes et villages partout en France.

Au-delà de la nécessaire censure du gouvernement Barnier qui porte ce programme de combat contre le monde du travail, le PCF appelle les travailleurs et travailleuses du privé et du public, les étudiants, la jeunesse, les retraités, à agir ensemble, à construire des rassemblements populaires et majoritaires pour gagner un changement de politique. Les forces du Nouveau front populaire et l’ensemble des forces de gauche ont la responsabilité de contribuer à cette mobilisation, en travaillant à la construction des convergences nécessaires avec les organisations syndicales, le monde associatif, les salarié·es, la jeunesse. Il s’agit de battre la politique mise en œuvre au sommet de l’État par les forces de droite et d’extrême-droite au service du capital et, de cette manière, de gagner le changement politique et social indispensable, d’ouvrir la voie à une alternative à la hauteur des attentes du pays.

Le président de la République porte une lourde responsabilité dans la situation d’instabilité politique dans laquelle se trouve notre pays. Il doit accepter le résultat des urnes. Les Français et les Françaises ne veulent plus de sa politique. Il doit nommer un gouvernement capable de construire des majorités sur la base des propositions que le Nouveau front populaire a défendu pendant les élections et capable de conjurer la crise économique, de répondre aux exigences populaires et de relever les défis sociaux, écologiques, économiques, politiques et internationaux qui sont devant nous.

Dès maintenant, le PCF appelle à la prise de mesures d’urgence, fortes et indispensables, répondant aux attentes de nos concitoyens et concitoyennes :

  1. Abroger la réforme des retraites,
  2. Augmenter les salaires et les pensions, garantir l’égalité professionnelle femmes-hommes,
  3. Un plan de pré-recrutement dans les services publics (santé, éducation, transports, sécurité, justice…),
  4. Un plan d’urgence pour l’emploi et le développement de l’industrie française et de l’agriculture,
  5. Baisser de 30% le coût de l’énergie, geler les loyers et relancer les politiques climatiques,
  6. Renouer avec une action diplomatique de la France pour la paix.

Il propose les moyens politiques et financiers de mettre en œuvre ces mesures.

C’est le chemin que propose le Parti communiste français pour faire refluer la résignation et la division du monde du travail, combattre l’escroquerie de la politique du Rassemblement national, aboutir à la reconquête d’une majorité politique de transformation sociale et écologique.

La crise actuelle est le résultat de choix politiques et économiques du pouvoir et des actionnaires qui privilégient quoi qu’il en coûte le capital, les dividendes. Alors que la France souffre du chômage et des bas salaires, c’est bien à ce coût du capital, au coût de l’énergie et au coût de la guerre auxquels il faut s’attaquer pour mener une politique qui permette de répondre aux besoins sociaux et de relever le défi climatique. La France est aujourd’hui soumise à une véritable dictature des marchés financiers capitalistes qui s’exerce au détriment de l’investissement dans nos outils de production, l’emploi, la formation, les salaires. Cette dictature vise à empêcher toute alternative de gauche par la menace permanente d’une hausse des taux de financement sur les marchés. Ses dégâts atteignent un tel degré, dans le monde entier et particulièrement en Europe, qu’une seule issue s’impose : émanciper nos économies de leur dépendance envers les marchés financiers en imposant une autre utilisation de l’argent des banques et des banques centrales, au service du développement des capacités de tous les êtres humains, et non plus de la rentabilité du capital.

L’heure est en effet à initier des ruptures avec les logiques capitalistes.

Organisons une planification démocratique, décentralisée et l’appropriation sociale et collective de la production pour relever les défis sociaux et écologiques – énergie, climat, biodiversité – et garantir notre souveraineté énergétique et alimentaire.

Construisons un service public de l’énergie, nationalisé et démocratisé, pour garantir un mix énergétique décarboné à un prix accessible à tous. Initions un grand programme de construction de logements sociaux et de rénovation énergétique.

Agissons pour conquérir de nouveaux pouvoirs d’interventions des salarié·es. Face à la casse sociale organisée par les multinationales, les salarié·es et leurs représentant·es doivent pouvoir imposer leurs propositions alternatives, avec, pour permettre leur réalisation, un droit de tirage sur des crédits bancaires à faibles taux d’intérêt.

Cessons d’utiliser les 200 milliards d’aides publiques aux entreprises pour soutenir les profits. Ce sont de tout autres critères économiques, sociaux, écologiques qui doivent les guider ! Créons un pôle bancaire public pour orienter le crédit vers le développement de l’emploi, de la formation, des services publics, avec les investissements matériels nécessaires à ce développement.

Nous proposons également de créer un Fonds de développement pour les services publics et d’organiser les pré-recrutements nécessaires dès 2025 dans la santé, l’action sociale, l’éducation, la recherche, la justice, la police de proximité et de soutenir l’investissement public des collectivités locales. Dans une société en crise de sens, nous avons également besoin de politiques culturelles puissantes, d’une multiplicité de gestes de création et de représentation.

Nous appelons à l’action de la France pour stopper les guerres et construire des solutions diplomatiques en Ukraine pour l’avenir des peuples ukrainiens et russes ainsi qu’à Gaza avec la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. C’est le sens du lancement par l’OLP et le PCF d’une campagne large de solidarité à l’échelle européenne et française pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien.

Paris, le 30 novembre 2024

L’urgence de la solidarité avec Cuba: un appel relayé par le PCF Finistère

URGENCE SOLIDARITÉ CUBA

Depuis des dizaines d’années, notre parti entretien des liens étroits avec CUBA et soutient bien sûr la voie socialiste révolutionnaire du peuple Cubain.

CUBA est un pays pauvre des caraïbes, de 11 millions d’habitants mais qui applique une politique très sociale.

  • L’accès à la santé, à l’éducation, le sport, la culture, aux hautes études sans condition de ressources, sans discrimination.
  • Malgré de faibles ressources financières dues au blocus des Etats-Unis d’Amérique, ce pays a été capable de développer trois vaccins contre la Covid alors que la France a été dans l’incapacité dans produire un seul. Nombre de pays pauvres ont pu profiter de ces vaccins.
  • la solidarité sanitaire de Cuba n’est plus à démontrer, elle met de nombreux médecins à disposition des pays en difficulté.
  • Cuba, malgré tous ses problèmes économiques, est un pays qui respecte le mieux du monde le développement durable. Ce sont les institutions internationales qui le démontrent en croisant l’empreinte écologique avec l’indice du développement humain.

Depuis 62 ans CUBA subit l’embargo des Etats-Unis qui depuis le 3 Février 1962, s’est amplifié.

Cet embargo porte sur les moyens économiques, financiers nécessaires au peuple Cubain. Au fil des ans l’embargo s’est transformé en blocus par des lois extraterritoriales qui s’imposent aux états ayant des relations économiques avec les Etats-Unis d’Amérique, notamment aux pays de l’Union Européenne.

Depuis son élection en 2021, TRUMP a mis CUBA sur la liste des pays qui soutiennent le terrorisme. Sa nouvelle élection en 2025 va encore accentuer les difficultés de vie des Cubains. Sa politique impérialiste veut par tous les moyens, renverser le régime socialiste, solidaire des cubains.

Outre ce contexte économique, l’état du réseau électrique cubain est défaillant eu égard au manque de carburant pour le faire fonctionner, à sa vétusté, ce qui provoque de nombreuses coupures d’électricité auxquelles il faut rajouter cette année, le passage de l’ouragan OSCAR ainsi qu’un tremblement de terre.

La situation de CUBA et de tous les cubains est dramatique :

  • Manque de certains médicaments, de matériel médical, pénurie alimentaire notamment de lait pour les enfants, de moyens matériels pour produire de l’énergie renouvelable, de produits d’hygiène etc…

Pour répondre à l’urgence de solidarité, le PCF, la CGT, des associations de solidarité ont organisé la 19éme rencontre de solidarité Européenne avec CUBA au siège de notre parti les 23 et 24 Novembre :305 délégué-es de 28 pays représentant 108 associations et organisations.

Cette conférence a décidé de mener la bataille, politique, idéologique pour une coopération économique et sociale, pour lutter contre le silence dont fait l’objet le blocus et contre la désinformation qui entoure CUBA et sa révolution.

Elle s’appuie entre autre, pour son aide matériel, sur CUBA CCOPERATION dont le président d’honneur est notre camarade André Chassaigne, auteur du livre « CUBA cette étoile dans la nuit »

Les dons financiers peuvent être adressés :

-Au siège de notre parti, 2, place du colonel Fabien 75019 Paris, chèque à l’ordre de ANF PCF avec au dos du chèque la mention CUBA.

-A l’association « CUBA COOPERATION FRANCE » 32 Rue de Lénine 94 200 Ivry sur Seine.

Chèque à l’ordre de Cuba Coopération France, en indiquant au dos du chèque ou sur le courrier, si vous le souhaitez, le choix de votre don, en ce moment l’association privilégie l’envoi de lait et les équipements d’énergie renouvelable.

La fédération du Finistère émet le souhait de réunir un groupe de travail motivé pour la création d’une association cuba coopération, rejoignant ainsi les 18 Fédérations de notre parti dont celle des côtes d’Armor.

Dans l’attente, nous appelons les camarades à s’inscrire dans cet appel à la solidarité avec Cuba. 

pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez joindre notre camarade Christian Beaumanoir

Par mail : christian.beaumanoir@orange.fr

Pour le PCF Finistère, Christian Beaumanoir.

Publié le 27 novembre 2024

Ce weekend le PCF accueillait à son siège les 19e rencontres de solidarité européenne avec Cuba : 305 délégué·es de 28 pays représentant 108 associations et organisations.

À l’heure où le blocus n’a jamais été aussi violent, empêchant le pays d’avoir accès aux biens et produits de première nécessité, cette conférence co-organisée par les associations françaises de solidarité, le PCF et la CGT, est la plus grande initiative de solidarité avec Cuba depuis des années en France, la plus grande depuis des décennies au siège de notre parti. C’est donc avec une grande fierté que nous voyons notre organisation retrouver une place centrale dans la défense de Cuba, contre l’impérialisme états-unien.

Cette conférence nous oblige !

La bataille politique et idéologique, la coopération économique, solidaire et touristique, la communication pour lutter contre le silence dont fait l’objet le blocus et contre la désinformation qui entoure Cuba et sa Révolution sont autant de thèmes débattus ce weekend. Un mot d’ordre a irrigué l’ensemble de nos travaux : unité !

Unité dans les actions que nous pouvons mener à l’échelle européenne avec Cuba. Unité dans la campagne politique et les argumentaires juridiques que nous devons développer face au blocus. Unité y compris pour l’envoi de matériel comme celui du lait en poudre proposé par Cuba Coopération.

Le travail que nous avons entamé avec l’ensemble des associations de solidarité en France doit être prolongé au quotidien dans la campagne politique et de solidarité concrète avec Cuba. Le comité d’organisation de la conférence pourrait maintenant devenir un Comité de coordination de campagne pour Cuba en France.

À l’heure ou Donald Trump s’apprête à retourner à la Maison-Blanche, avec comme secrétaire d’État Marco Rubio, un anticastriste primaire, nous ne pouvons plus laisser les États-Unis décider de la politique étrangère de la France. Ensemble, nous pouvons forcer nos gouvernements à prendre leur responsabilité et mettre en échec l’obsession des États-Unis de détruire la révolution et le peuple cubains.

Viva Cuba Socialista ! Venceremos !
#CubaNoEstaSola #TumbaElBloqueo

Charlotte Balavoine, Vincent Govelet
et Rachel Ramadour 
pour la coordination de campagne du PCF.

Triste nouvelle – décès de notre camarade de Riec-sur-Belon Jean-Claude Corre

Nous avons appris cette semaine le décès de notre camarade Jean-Claude Corre, de Riec-sur-Belon, et de la section PCF de Moëlan, désormais intégrée à la section de Quimperlé.
Jean-Claude Corre qui a longtemps milité dans les Côtes d’Armor, à Ploufragan, était militant du PCF et du SNES-FSU. C’était un ancien professeur de l’enseignement technique et de mathématiques et il avait 87 ans.
Il était le frère de José Corre, notre camarade du Relecq-Kerhuon, décédé il y a quelques années.
Jean-Claude était encore très impliqué dans le suivi de l’actualité politique, l’expression publique pour répondre à ce qu’il percevait comme des oublis ou des travestissements de la réalité historique et politique, et nous envoyait régulièrement des courriers et des courriels pour nous faire part de ses analyses, ainsi qu’à un nombre conséquent de correspondants avec qui il partageait ses points de vue politique argumentés.
Il cherchait également à coller des affiches et distribuer des tracts pour faire vivre les idées du parti dans son secteur du sud-Finistère.
Il participait à tous les comités de soutien du PCF – tout dernièrement celui de la liste emmenée par Léon Deffontaines aux Européennes – et était un relais efficace pour les étoffer en contactant lui-même les camarades et sympathisants.
Il vendait également la vignette de nos fêtes de l’Humanité. Et venait régulièrement aux AG du PCF Finistère, aux Jeudis Rouges du PCF Pays de Quimperlé, aux réunions de section.
 Au nom du Parti communiste du Finistère, nous exprimons notre reconnaissance pour les décennies d’engagement de Jean-Claude, notre tristesse d’apprendre son décès et notre solidarité avec sa compagne, notre camarade Arlette Samson, son fils Sylvain, secrétaire de section du PCF dans les Côtes d’Armor (à Ploufragan), à toute sa famille, ses camarades et ses amis, dans ce moment douloureux.
Ismaël Dupont, pour le PCF Finistère
***
Riec-sur-Bélon (29)Ploufragan (22)Saint-Brieuc (22)

Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de

Monsieur Jean-Claude CORRE

survenu le mardi 26 novembre 2024, à l’âge de 87 ans.
De la part de :
Arlette, sa compagne;
Sylvain, son fils et Marcelle;
Maëva, Clara, ses petites-filles;
Cathy, Valérie, Lionel,
et toute sa famille.
Pensées pour Nadia, sa fille.
Un dernier hommage lui sera rendu le lundi 2 décembre à 12h au centre funéraire de Kerlétu à Lorient

La fête de l’Humanité Bretagne accueille Fabien Roussel et des milliers de participants

Publié le 27 novembre 2024

La 33e édition de la Fête de l’Humanité Bretagne, au parc des expositions de Lorient à Lanester, a réuni 5 000 personnes sur 2 jours, les samedi 23 et dimanche 24 novembre.

Des débats au cœur de l’actualité politique et sociale ont eu lieu tout le week-end : sur la résistance des Ehpad publics avec Xavier Compain et Philippe Jumeau ; sur la santé et la défense des hôpitaux et maternités de proximité, le combat pour pouvoir faire appel aux médecins cubains, avec l’atelier citoyen santé, et Jean-Marc Durand, un débat sur la sécurité sociale de l’alimentation ; la Palestine et la solidarité des villes jumelées avec les camps de réfugiés palestiniens avec l’AJPF ; sur l’agriculture et le « modèle agricole breton » avec Jonathan Dubrulle, responsable de la commission Agriculture, pêche, forêt du Parti communiste ; sur le plan climat du PCF avec Amar Bellal, responsable de la commission Écologie ; et sur les enjeux actuels du Nouveau Front populaire, avec quatre parlementaires bretons des principaux partis composant le NFP, dont Gérard Lahellec, sénateur communiste des Côtes-d’Armor.

Après la visite de Sofia Boutrih, nouvelle directrice de la Fête de l’Humanité, et de la direction de l’Humanité, un très beau concert de Cali le samedi soir et une soirée très festive, c’est Fabien Roussel qui a été l’invité vedette du dimanche. Il a d’abord effectué, avec les dirigeants du Parti communiste en Bretagne, une visite de nombreux stands, rencontrant des militants du comité Armor Cuba Coopération, de l’AFPS, des militants de l’auto-détermination du Sahara occidental, de l’association « Avec les grecs », de SOS Méditerranée, des militants communistes turcs et kurdes, les dirigeants de la CGT et d’autres syndicalistes présents sur la fête, ainsi que des centaines de camarades avec qui Fabien a pu échanger quelques mots, des sourires, et beaucoup de chaleur humaine, cinq ans après sa dernière venue à la Fête de l’Humanité Bretagne.

Puis il a passé une heure trente d’une rencontre très appréciée et fraternelle avec les syndicalistes et ouvriers de Michelin et de la Fonderie de Bretagne, qui travaille essentiellement pour Renault, mais aussi des syndicalistes des services publics. Tapant du poing sur la table par rapport au manque d’honnêteté des patrons de Michelin et sa stratégie de délocalisation en Pologne et Roumanie avec l’aide de l’argent public du CICE, Fabien Roussel a marqué les esprits et fait les gros titres de la presse régionale, Ouest-France et Télégramme, qui ont salué son écoute des ouvriers. « Enfin quelqu’un qui nous entend », a salué le délégué syndical de Michelin à Vannes, où près de 300 emplois sont sur la sellette : « Quand on touche 28 milliards de profits, comment peut-on choisir de fermer et laisser les travailleurs sur le carreau ? »

Fabien Roussel, après le discours de la présidente de la Fête de l’Huma Bretagne Catherine Quéric, a pu défendre le principe de l’interdiction des licenciements boursiers, des luttes contre les délocalisations liées à la course aux profits financiers maximums pour servir les actionnaires, et du contrôle des aides publiques aux entreprises et de leur remboursement quand elles ne profitent pas à l’emploi et à l’activité productive, comme aux travailleurs.

Mots d’ordre qui ont aussi émaillé son discours sur la grande scène à 16 h le dimanche, un meeting centré sur le travail, la lutte contre l’exploitation capitaliste, pour la défense de l’industrie et des services publics, pour la paix et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à être protégés de l’oppression coloniale, en Palestine, pour les Kurdes et les Sahraouis, et en Ukraine où la France et l’Europe doivent construire les voies d’une négociation et d’une paix rapide pour mettre fin à un conflit barbare qui a déjà fait des centaines de milliers de morts plutôt que d’entretenir l’escalade guerrière.

La fête s’est magnifiquement terminée avec le cabaret chanté de la joyeuse troupe des Goguettes, tandis que Cédric Villani faisait un carton à l’espace culture et à sa dédicace, l’espace librairie ayant été pris d’assaut cette année.

Carrefour de la gauche bretonne, des associations solidaires et internationalistes, des forces vives du syndicalisme, de la culture, du cinéma et des musiques dans leur diversité, cette Fête de l’Humanité Bretagne, qui a débuté par une formation du Cidefe sur la gratuité des transports, fut décidément un très bon cru, avec de nombreuses adhésions au Parti communiste pour couronner le tout.

Ismaël Dupont
membre du CN

Article publié dans CommunisteS, numéro 1020 du 27 novembre 2024

Après la tempête Ciaran, note sur le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Après la tempête Ciaran, note sur le réseau électrique Basse et Moyenne Tension finistérien.

Il y a 1 an, du 1er au 2 novembre 2023, la tempête Ciaran a entrainé des coupures d’alimentation électrique pour 280 000 usagers (50% des clients).

Des milliers d’usagers sont restés de 5 à 14 jours sans électricité, sans lumière, sans chauffage.

Cette tempête a révélé la vulnérabilité de notre réseau Basse Tension constitué de 2953 Kms de fils nus représentant encore 19,7% du réseau BT. Ils sont générateurs d’incidents du fait de leur caractère non isolé et de leur vétusté (âge moyen de 56 ans). Malgré la situation géographique du Finistère, très exposé aux aléas climatiques, ils sont 2,5 fois plus présents que sur le réseau national.

L’objectif de résorption complète que se fixe Enedis à l’horizon 2050 n’est pas à la hauteur des enjeux, ces fils nus BT doivent être éradiqués au plus vite et remplacés par du câble torsadé isolé aérien, beaucoup plus fiable.

Tous les travaux de canalisations par un concessionnaire (eau, gaz, électricité, téléphonie) doivent comprendre la pose de fourreaux en réservation pour préparer les passages en souterrain à moindre coût.

Des investissements importants doivent donc être engagés par Enedis pour assurer un service public de qualité en renforçant les réseaux électriques du Finistère.

Le réseau de moyenne tension HTA encore majoritairement aérien doit aussi être l’objet d’une forte campagne d’enfouissement, car là encore le Finistère est en dessous du taux national d’enfouissement HTA.

La tempête Ciaran a aussi révélé les difficultés engendrées par la fermeture en 2021 des 3 agences d’exploitation Enedis de proximité, Douarnenez, Pont l’Abbé et Quimperlé.

Complémentaires à la base Enedis de Quimper, ces 3 agences étaient des points d’appui bien implantés sur le territoire pour intervenir au plus vite dans notre péninsule bretonne sur un réseau essentiellement aérien où nous faisons souvent face à des événements climatiques violents. Elles permettaient de disposer à plusieurs endroits d’un camion poids lourd nacelle, de fourgons et de véhicules légers pour assurer l’astreinte et d’un magasin avec tout le matériel électrique nécessaire, qui n’était pas seulement utilisé par le personnel de l’agence mais aussi par les agents Enedis de passage.

Mettre en sécurité, réparer rapidement, rénover et développer les réseaux, nécessitent d’avoir une grande proximité et une parfaite connaissance du terrain. Assurer l’astreinte en dehors des heures ouvrables de jour comme de nuit, implique aussi que l’on habite près de sa zone de travail.

Les conséquences de ces fermetures pour la base Enedis de Quimper sont très fortes.

Celle-ci doit aujourd’hui assurer l’alimentation d’un territoire de 93 communes sans les 3 agences de proximité. C’est le plus étendu de la Direction Régionale Enedis Bretagne,115 km d’Ouest en Est, 50 km du Nord au Sud

Il recouvre une large partie de la Cornouaille, dont les communes de QBO. Les allongements de temps de déplacement entravent la capacité de réaction de la structure qui se retrouve privée des moyens humains et matériels rapidement accessibles. Dans ce contexte, les temps de coupure et les délais d’intervention pour les usagers durant et après la tempête ne peuvent que s’allonger.

L’obligation de revenir systématiquement à la base Enedis de Quimper pour récupérer le matériel nécessaire au dépannage a objectivement compliqué les opérations et allongé les temps de coupure durant la tempête.

Le vœu adopté par le Conseil Communautaire de QBO le 17 juin 202, sur proposition des élus communistes, conserve aujourd’hui toute sa force. *

Nous avons besoin de la présence des structures opérationnelles d’exploitation Enedis de proximité. Elles doivent être reconstruites et dotées des moyens nécessaires à une bonne qualité de service public.

Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier à Quimper, membre du Conseil Départemental du PCF Finistère et de la commission énergie du PCF

*Vœu adopté le 17 juin 2021 ; 

Les élus du conseil communautaire de QBO réunis en séance le 17 juin 2021, demandent au directeur territorial d’Enedis le maintien des agences d’exploitation de Douarnenez, Pont l’Abbé et de Quimperlé en leur donnant les moyens humains et matériels nécessaire au service public de l’électricité.

Déclaration commune de solidarité OLP (Organisation de Libération de la Palestine) et le Parti communiste français

Déclaration commune de solidarité OLP-PCF

Publié le 29 novembre 2024

Le peuple palestinien subit la plus grande catastrophe de son histoire. Le gouvernement israélien d’extrême droite veut détruire tout espoir d’émancipation du peuple palestinien. Les massacres de masse, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre, le génocide, dont il est coupable ont été condamnés par la Cour Internationale de Justice et ont donné lieu à l’émission de mandats d’arrêt de la part de la Cour Pénale Internationale. Nous dénonçons également la politique d’épuration ethnique de l’armée et des colons israéliens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupées.

Nous réaffirmons le droit inaliénable du peuple palestinien à la réalisation de ses droits légitimes nationaux, en toute indépendance, en application du droit des peuples à l’autodétermination, et à vivre en paix et en sécurité, dans le cadre d’un État souverain et démocratique, aux côtés du peuple israélien. Seule une solution politique et l’application du droit international permettra une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.

Nous exigeons donc, en application des résolutions de l’ONU :

  • Un cessez-le-feu immédiat et permanent pour l’ensemble de la région
  • La mise en jugement des criminels de guerre en application de l’arrêt de la CPI
  • La protection du peuple palestinien contre les attaques de l’armée et des colons israéliens
  • La reconnaissance par la France et l’Union Européenne de l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale
  • La libération des prisonniers politiques palestiniens et des otages israéliens
  • Le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et la fin de l’occupation
  • La levée du blocus de Gaza
  • L’exercice du droit au retour des réfugiés.

Telle est la voie pour établir une relation pacifique entre les peuples palestinien et israélien.

Nous demandons à l’UE et à la France de condamner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par le gouvernement israélien. Elles doivent faire appliquer les arrêts de la CPI. Nous appelons à la suspension de l’accord de libre-échange UE-Israël tant que l’État d’Israël ne se plie pas au droit international, et à la fin immédiate de toute livraison d’armes, de matériel militaire et de la coopération militaire entre les pays européens et l’État d’Israël.

Alors que l’extrême droite israélienne a annoncé l’annexion unilatérale et illégale d’une partie de la Cisjordanie pour 2025, qui s’ajouterait à l’annexion illégale de Jérusalem-Est, il y a urgence à agir !

En cette Journée internationale de solidarité envers le peuple palestinien, le PCF et l’OLP annoncent donc s’engager dans la construction d’une campagne large de solidarité à l’échelle européenne et française pour la réalisation des droits nationaux du peuple palestinien.

Ramallah et Paris, 29 novembre 2024
Parti Communiste Français
Organisation de Libération de la Palestine


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Je signe la pétition pour la reconnaissance de l’État de Palestine

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024

 

Sortir de l’ambiguïté par rapport à la FI ? : Réponse publique de la fédération du parti communiste français du Finistère au communiqué des Républicains du Finistère du 27 novembre 2024
Le parti politique « Les Républicains » du Finistère met en demeure le PCF, en tant que parti composante du Nouveau front populaire, de sortir d’une prétendue « ambiguïté » vis-à-vis des positions de la France Insoumise à l’Assemblée Nationale sur la suppression du délit d’apologie du terrorisme, utilisé à des fins politiciennes, d’amalgame et de restriction de la liberté d’expression politique sur des sujets internationaux.
La fédération du Finistère du Parti communiste leur répond que leur communiqué vise essentiellement à aller dans le sens de la diabolisation de la FI, particulièrement forte et malhonnête depuis octobre 2023, sous prétexte que la FI, comme le Parti communiste, condamne vigoureusement le génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie, et défend le droit à l’existence et à la protection contre la colonisation illégale, les crimes de l’occupation militaire, l’apartheid dont est victime le peuple palestinien de la part de l’Etat d’Israël, dirigé par une coalition d’extrême-droite.
A l’inverse, les députés Républicains à l’Assemblée Nationale soutiennent Israël et ont fait souvent de ses méthodes de « gestion du terrorisme » (en réalité de la lutte des Palestiniens contre l’occupation) un modèle pour la France. Ils font partie de la grande alliance des réactionnaires et des partis de droite et d’extrême-droite avec le régime de Netanyahou.
Ils sont de plus très mal placés pour nous donner des leçons de défense de la République. Leur secrétaire national Eric Ciotti n’a t-il pas rejoint le Rassemblement National au moment le plus grave et menaçant pour notre pays, en juin dernier, quand l’extrême-droite menaçait de conquérir une majorité et d’arriver au gouvernement suite au résultat des européennes et à la dissolution? Le premier ministre Barnier, membre des Républicains, ne gouverne t-il pas avec la complicité et les votes des députés d’extrême-droite pour empêcher que la gauche puisse gouverner le pays, même arrivée en tête des élections législatives en juillet? Les Républicains ne font-ils pas de la surenchère avec le RN pour détruire le droit d’asile, nourrir les fantasmes contre une immigration qui remettrait soi-disant en cause l’identité nationale et la sécurité, ou encore pour défendre l’école privée encore et toujours contre le principe de promotion de la laïcité?
Pour ce qui est des communistes, nous sommes partisans d’une République sociale, laïque, et féministe, qui correspond à l’idéal républicain porté par la gauche, de la Commune de Paris à Jean Jaurès. Nous sommes aussi anticolonialistes et partisans du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Nous n’avons aucune sympathie pour toute forme d’islamisme ou d’autre extrémisme politique voulant faire d’une religion une norme politique et installer un régime théocratique contre les libertés individuelles et l’égalité et la souveraineté des citoyens.
Nous avons condamné l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sans ambiguïté et sommes pour une solution à deux états dans la Paix reconnaissant au peuple palestinien, comme au peuple israélien, leur droit à l’existence dans les frontières de 1967, conformément au droit international.
Par contre, nous dénonçons aussi l’abus de l’usage de l’expression et de l’accusation d' »apologie du terrorisme » pour essayer d’intimider des opposants politiques, qui soutiennent les droits du peuple palestinien. Nous défendons l’État de droit, pas l’intimidation des opposants politiques par un gouvernement qui aujourd’hui avec Macron voudrait assurer une immunité à Netanyahou, contre lequel le tribunal pénal international a requis un mandat d’arrêt pour organisation d’un crime de génocide et crimes contre l’humanité.
Le PCF Finistère – 29 novembre 2024
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Pour mémoire; Articles parus dans la presse (Ouest-France et Le Télégramme) le 27 novembre 2024
Délit d’apologie du terrorisme : « la gauche finistérienne doit sortir de l’ambiguïté »
Dans un communiqué de presse, le groupe Les Républicains du Finistère dénonce la position de La France insoumise qui souhaite « supprimer le délit d’apologie du terrorisme ». Le groupe presse « les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté ».
Pierre Garrec est président du groupe Les Républicains du Finistère.
Publié le 27/11/2024 Ouest-France
Le groupe Les Républicains du Finistère – présidé par Pierre Garec – s’est fendu d’un communiqué de presse, fustigeant la position de La France insoumise (LFI) concernant le délit d’apologie du terrorisme.
« Fragiliser notre arsenal pénal »
« Alors que les actes antisémites sont en très forte augmentation, comme jamais depuis 80 ans, et que la pression du terrorisme islamiste s’accentue sur la France dans le contexte du conflit israélo-palestinien, les Républicains du Finistère apportent leur soutien au ministre de l’intérieur Bruno Retailleau dans son rejet catégorique de la proposition de loi de La France insoumise (LFI) visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme. »
Le groupe finistérien poursuit : « Au moment où trois parlementaires LFI font actuellement l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre état de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques. »
« À ce titre, et face au silence assourdissant de leurs dirigeants nationaux qui traduit l’emprise et l’hégémonie de LFI au sein du NFP, nous pressons les fédérations du Finistère du PS, d’EELV et du PCF de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste. »
« Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser. »
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Pour Les Républicains du Finistère, « le PS, les Écologistes et le PC doivent sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI »
Le 27 novembre 2024 Le Télégramme
Après la polémique sur la proposition de loi de La France Insoumise visant à supprimer du Code pénal le délit d’apologie du terrorisme, les Républicains du Finistère demandent à la gauche finistérienne « de sortir de l’ambiguïté vis-à-vis de LFI ».
Félix Briant, secrétaire départemental des Républicains, cosigne ce communiqué avec le président départemental Pierre Garrec.
« Au moment où trois parlementaires LFI font l’objet de plaintes pour apologie du terrorisme, le souhait de ces derniers de voir ce délit supprimé illustre la volonté de LFI de tester notre État de droit et d’en fragiliser les fondements démocratiques », dénoncent Les Républicains du Finistère dans un communiqué.
Dans ce même texte, ils pressent les fédérations du Finistère des autres partis membres de la coalition du Nouveau front populaire (PS, Les Écologistes, le PCF) « de sortir clairement de l’ambiguïté entretenue vis-à-vis des prises de position de LFI, qui va toujours plus loin dans son argumentation communautariste en choisissant désormais de fragiliser notre arsenal pénal de la lutte contre la menace islamiste ».
Et de s’interroger : « Comment admettre que des démocrates puissent cohabiter dans des exécutifs avec ceux qui bafouent nos valeurs fondamentales, dans un souci purement électoraliste ? Aucune demi-mesure et aucun recul ne sont permis face aux ennemis de la République ! Les Républicains se dresseront toujours en travers du chemin de ceux qui veulent la fragiliser ».