PCF Finistère

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Allocution de Véronique Blanchet à la fête du Travailleur Bigouden de Lesconil le samedi 19 juillet

Allocution de Véronique Blanchet lors de
la fête du Travailleur Bigouden le 19 juillet à Lesconil

Bonjour à toutes et à tous, visiteurs, amis, camarades.

C’est avec un immense plaisir que la section du PCF du pays bigouden vous accueille ce jour, à sa traditionnelle fête de la travailleuse et du travailleur bigoudens sur ce terre-plein du port de Lesconil.

Au nom du PCF bigouden et de notre secrétaire de section Maryse
Rousseau, je remercie les bénévoles, services techniques, camarades et tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette fête historique à Lesconil.

Notre monde, tout comme la planète est en feu, au sens propre comme au sens figuré.
Le peuple palestinien est massacré, un génocide a lieu sous les yeux de l’Occident complice. Cette guerre d’annexion d’un pays par un autre rapporte au capitalisme international et n’est possible que par le soutien et la soumission de nos dirigeants, aux diktats de Trump et aux intérêts des actionnaires des industries d’armement.

La paix, la dignité des peuples, contre les colonisations multiples qui sont les alibis des guerres et ou génocides que subissent certaines populations, sont dans l’ADN des communistes.
A l’initiative de la Colombie et de l’Afrique du Sud, une coalition de trente états vient de se réunir pour passer des mots aux actes et mettre fin à l’impunité dont bénéficie Israël sur la scène internationale.

Le PCF n’a de cesse de répéter qu’il faut agir et trouver des solutions pour une paix juste et durable à Gaza où l’état de la Palestine doit être reconnue au côté de celui d’Israël, mais aussi en Ukraine, où la guerre dure depuis 3 ans ½, malgré le soutien des occidentaux à l’Ukraine, plongeant la population dans un cauchemar interminable, aucune perspective de paix n’étant aujourd’hui envisagée. Le milliardaire de la Maison Blanche, selon les jours et ses envies, interrompt ou annonce l’envoi de plusieurs milliers de dollars d’équipements militaires à Kiev, destinés à de puissants systèmes de défense anti aérienne, dont a besoin le pays pour arrêter les bombardements meurtriers par drones et missiles dans les villes
ukrainiennes.
La France doit sortir de l’OTAN qui se montre complice des agissements calculateurs de Trump.

En arrivant ici, vous avez vu nos amis du Mouvement de la Paix et
l’Association France-Palestine Solidarité qui nous ont fait l’honneur d’être présents parmi nous. Je vous invite à aller les rencontrer pour échanger et participer activement à leurs mouvements… les luttes contre les guerres et pour la paix se mènent aussi sur le terrain et dans la rue, faisons-nous entendre peuple de gauche !

Nous ne devons pas nous taire contre l’injustice infligée par quelques
dominants contre les femmes et les hommes qui souhaitent vivre
dignement.

A l’annonce du plan de 43,8 milliards d’euros présenté par François Bayrou, il y a 4 jours ce 15 juillet précisément, les efforts encore demandés à la population déjà étranglée par des restrictions injustes, nous plongent dans un sentiment de colère pour le coup justifié !

Les 450000 postes non pourvus de l’assurance chômage, la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et agences d’état ou leur non remplacement d’un sur trois d’entre eux, le gel des pensions de retraite, des prestations sociales, des budgets des services publiques, des salaires des fonctionnaires, le déremboursement des médicaments et consultations notamment pour les malades en affection de longue durée, remise en cause des droits des salariés, stigmatisation et diminution des droits des demandeurs et privés d’emploi etc etc…sont des mesures qui ne feront qu’appauvrir la population.

5,3 milliards d’économie demandées aux collectivités, c’est-à-dire à nous, la population, qui n’iront pas aux infrastructures publiques et aux travaux d’entretien des établissements scolaires de nos enfants, quand ils passent la journée dans des bouilloires thermiques et que l’on demande aux parents de les garder à la maison !

5,3 milliards d’économie demandées aux collectivités, c’est-à-dire à nous la population, qui n’iront pas aux subventions pour les associations. Je pense au secours populaire, qui accompagne les plus démunis, mais aussi aux CCAS, aux associations sportives ou culturelles et à tout le tissu associatif et solidaire, qui fait la richesse et la particularité de notre pays.
5,3 milliards d’économie qui va aussi impacter le secteur de la santé, lorsque l’espérance de vie en bonne santé des français s’effondre et que la mortalité infantile augmente. La loi Duplomb que notre députée macroniste Liliana Tanguy a voté, est l’annonce d’une catastrophe environnementale.

Cette cure d’austérité violente s’accompagne de deux jours fériés offerts par les travailleurs, dont le 8 mai qui est un symbole fort de la commémoration de la victoire contre le fascisme et le nazisme.

En revanche, le pognon de dingue des riches ne ruisselle toujours nulle part, alors que le montant des aides publiques de l’Etat pour les entreprises s’est élevé à 211 milliards pour la seule année 2023. Cherchez l’erreur !
Mais ce n’est plus une année blanche qu’annonce F.Bayrou, pour nous, c’est une année noire ! ou une année rouge, si nous combattons et réussissons à mettre dehors cette bande de fripouilles qui empoisonne notre environnement, nos assiettes et nos corps.

Depuis 1936, nous cultivons l’union des forces progressistes face à la
menace, jamais aussi prégnante, tant au niveau national qu’international qu’est le fascisme représenté par l’extrême droite et la droite extrême. C’est pour cette raison que nos camarades du Nouveau Front Populaire du Pays Bigouden sont présents. Notre volonté commune de créer une union à la base est le sentiment qui nous anime au quotidien, sentiment partagé au- delà des partis politiques, car il rassemble tous les citoyens de gauche et
écologistes.
C’est bien sur le terrain, dans la rue et dans les urnes qu’il faut mener les luttes contre l’extrême droite, le capitalisme et les guerres dans le monde.
Sans l’apport de la société civile et des corps intermédiaires, que sont les organisations syndicales, cette volonté de fédérer ne serait pas optimale.
Leur présence ce jour répond à cette dynamique conjointe. Merci aux camarades de la CGT, que nous vous invitons à rencontrer à notre fête, mais aussi dans vos entreprises et lieux de travail.
Sous le barnum du PCF, vous trouverez la revue « rouge Finistère » mais d’autres lectures également et nos camarades pour prolonger le débat
Sous le barnum du NFP quelques exemplaires de la gazette et des militants pour vous accueillir. Je vous invite également à signer la pétition contre la loi Duplomb sur le site de l’AN qui a déjà réuni plus des centaines de milliers de signatures en quelques jours.

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Mais profitons également de cette parenthèse que sont les vacances,
moments précieux, indispensables pour se ressourcer et pourquoi pas
débattre.
Excellente fête de la travailleuse et du travailleur bigouden !

La fédération du Finistère du PCF se félicite que la Fête des Terre-Neuvas à Paimpol renonce au label « Plus belles fêtes de France ».

Communiqué de la fédération PCF du Finistère. 

11 août 2025 

La fédération du Finistère du PCF se félicite que suite aux révélations du journal l’Humanité la Fête des Islandais et des Terre-Neuvas à Paimpol renonce au label « Plus belles fêtes de France ».

En effet derrière l’association qui pilote ce label se cache le milliardaire d’extrême-droite Pierre-Edouard Stérin. 

Cette décision intervient notamment après celle d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) .

La fête des filets bleus de Concarneau qui a pour origine une initiative des syndicats CGT pour venir en aide aux marins sinistrés de Bretagne en 1905, ne peut rester non plus associée au nouveau « Saint patron de l’extrême droite française » qui entend asseoir l’hégémonie des idées racistes et réactionnaires par le contrôle de nombreux médias, de la formation des journalistes, et des fêtes traditionnelles. Il en est de même pour le festival médiéval de St Renan.

Le PCF du Finistère appelle les différents intervenants à agir pour que nos fêtes régionales restent fidèles aux valeurs républicaines et de solidarité.

Précisions: 

Rappelons que comme l’a révélé le journal L’Humanité dans un article de Thomas Lemahieu le 11 juillet dernier, via sa principale holding belge, BAD 21 (en référence à la « base à défendre », le Graal des survivalistes), Pierre-Édouard Stérin est entré fin mai au capital de Studio 496 (un nom renvoyant, lui, au baptême de Clovis), la nouvelle boîte de Thibault Farrenq. »Jeanne d’Arc à Orléans, Templiers à Biot, Grandes Médiévales à Andilly, Saint-Louis à Aigues-Mortes, Lavande à Digne-les-Bains, Filets bleus à Concarneau, Cassoulet à Castelnaudary… En quelques semaines, une soixantaine de fêtes – existant de longue date, en majorité – ont, après avoir réglé leur adhésion, reçu le label « Les plus belles fêtes de France ». Coordonnée par Studio 496, l’association leur promet monts et merveilles : un guide Michelin spécial, un tour-opérateur dédié, des émissions de télé, etc. Et, en retour, les initiatives locales renforcent à très bon compte le crédit de l’entreprise et de son nouvel actionnaire, Pierre-Édouard Stérin, le milliardaire d’extrême droite et exilé fiscal qui serait visé selon le journal Le Monde  par une enquête préliminaire pour financement illégal au bénéfice du RN. »

Triste nouvelle – Décès de notre camarade du PCF Brest Stephane Créac’h

Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès de notre camarade Stéphane Creac’h, salarié de Naval Groupe.
Il fut secrétaire du syndicat de l’Arsenal de Brest de 1995 à 2003 puis délégué central au moment du changement de statut de DCNS.
Il siégeait au CESER et suivait plus particulièrement les questions maritimes.
Stéphane est décédé il y a deux jours après avoir lutté contre la maladie.
Il s’était pleinement engagé au service de son syndicat et avait participé en première ligne aux luttes pour défendre l’industrie navale à Brest et dans la région.
Son décès est une immense perte pour la CGT et le PCF.
Les obsèques auront lieu mercredi 13 août à 14h15 au funérarium de St Ernel à Landerneau.
Nous adressons à sa famille, à ses camarades les plus proches, nos plus sincères condoléances.
 
La section du PCF Brest  et la fédération du PCF Finistère
 

Expression de la CGT ARSENAL de BREST

Aujourd’hui, nous pleurons notre camarade Stéphane Créach 
Une vie entière à mener des batailles justes, à défendre les intérêts des travailleurs, mais malheureusement tu n’as pas gagné cet ultime combat face à la maladie.

Tu auras porté haut et fort les valeurs qui font notre belle CGT, que ce soit en tant que jeune militant puis Secrétaire et Secrétaire Général de la CGT Arsenal de Brest, mais aussi à la FNTE, à l’Union Départementale du Finistère et depuis quelques années au Comité Régional CGT Bretagne.

Tu as été le 1er Délégué Syndical Central de DCNS au moment de la privatisation de DCN et c’est en grande partie grâce à toi, ta ténacité et ton abnégation dans la négociation du tout premier accord d’entreprise que les droits des Conventions Collectives sont aujourd’hui ce qu’ils sont à Naval Group.

Tu portais haut et fort les postions de la CGT sur les questions de défense, de paix, de désarmement.
Tu t’es battu sans relâche ni concession pour le progrès social et le Vivant sur la planète.

Ces combats nous les poursuivrons…
Hasta siempre Stéphane 
Tendres pensées à ta famille

du Conseil économique et social de Bretagne, est décédé à 57 ans

Stéphane Créach, le vice-président du Conseil économique, social et environnemental de Bretagne (Ceser), est décédé vendredi 8 août 2025 à l’âge de 57 ans des suites d’une maladie. Syndicaliste à la CGT, il était « profondément engagé au service de l’intérêt général et de la Bretagne ».

Ouest-France

Baptiste MARTIN. Le 9 août 2025

Membre du comité régional CGT de Bretagne et vice-président délégué du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser), Stéphane Créach s’est éteint vendredi 8 août 2025 à l’âge de 57 ans, a annoncé sa famille.

Père de quatre enfants et grand-père de deux petits-enfants, Stéphane Créach était une figure importante de la CGT Bretagne, notamment à Brest (Finistère). Il y occupait le poste de responsable à l’économie et l’industrie, et représentait le syndicat au Ceser depuis 2013. Salarié à Naval Groupe, il était particulièrement investi au Ceser sur les questions maritimes. Secrétaire du syndicat de l’Arsenal de Brest de 1995 à 2003, il était également délégué central au moment du changement de statut de l’entreprise DCNS (ancien nom de Naval Groupe).

 

« Sa voix plaçait l’humain au cœur de nos choix »

La fédération finistérienne du Parti communiste français a exprimé  une immense perte pour la CGT et le PCF. Stéphane Créach s’était pleinement engagé au service de son syndicat et avait participé en première ligne aux luttes pour défendre l’industrie navale à Brest et dans la région .  Stéphane est décédé après avoir lutté contre la maladie , a indiqué Ismaël Dupont, membre du PCF 29, dans un post Facebook.

Patrick Caré, président du Ceser, a quant à lui regretté la perte  d’un pilier de son assemblée, très attaché à la qualité du dialogue et des travaux qui y sont conduits, et qui souhaitait, encore il y a peu, engager à la rentrée une nouvelle réflexion sur l’avenir de la Bretagne

De son côté, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, a salué  un homme qui portait avec conviction et constance l’exigence d’une Bretagne solidaire, attachée à ses services publics et tournée vers l’avenir. Sa voix, claire et engagée, plaçait toujours l’humain au cœur de nos choix collectifs . Il a rendu hommage, dans un communiqué, à  un homme profondément engagé au service de l’intérêt général et de la Bretagne .

Un hommage lui sera rendu, mercredi 13 août 2025 à 14 h 15, à la salle de cérémonie de Saint-Ernel, à Landerneau (Finistère).

Fête du travailleur Bigouden à Lesconil.

Sous le soleil, la fête du travailleur Bigouden qui s’est tenue à Lesconil samedi 19 juillet a été un succès. Pour la première fois programmée de midi à 18h, environ 400 personnes y ont participé. Les groupes musicaux locaux ont assuré une ambiance festive toute l’après-midi. Les échanges autour des stands politiques ( PCF, NFP) syndicaux (CGT) et associatifs  (AFPS, mouvement de la paix) ont été nombreux. Ils ont permis d’accompagner les vacanciers et les locaux dans les réflexions que génèrent les contextes nationaux et internationaux actuels très préoccupants. 

Cette fête a été rendue possible par la présence de plusieurs militants et bénévoles au bar et dans les stands de la restauration mais également pour le montage et démontage du site. Notons en particulier la présence active de jeunes militants de la JC sur le stand communiste. Ils ont contribué, par leur dynamisme, à une diffusion réussie des tracts, lettres d’information et publication du réseau communiste ( élus, militants, scientifiques…). 

Sergine, Yves pour la commission fête de la section PCF du Pays Bigouden. 

Eoliennes en mer au large de la baie de Morlaix – Conférence de presse du PCF à Morlaix ce mercredi 9 juillet 2025

Conférence de presse au local du PCF Morlaix pour exprimer la position du PCF sur le parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix, avec les journalistes du Télégramme et du Ouest-France.
Photos d’Ismaël Dupont et de Patrick Gambache, participants à la conférence de presse au côté de Daniel Ravasio, Enzo De Gregorio, Jean-Luc Le Calvez, Colette Loiseau, Jean-Luc Olivier pour représenter la section du PCF Pays de Morlaix
Voici la position que nous avons travaillé et rédigé ensemble au cours de deux réunions qui ont réuni des dizaines de camarades, en présence de Amar Bellal, animateur de la commission Écologie du PCF, et de Bernard Jasserand, membre de la commission nationale Energie du PCF et animateur de la commission départementale du PCF sur l’énergie.

Oui à un parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix

mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique (communiqué de presse PCF)

La maison Terre brûle…

On est face à une urgence climatique qui impose des mesures d’urgence pour garder la terre habitable, ne pas creuser encore les inégalités face aux bouleversements climatiques, empêcher une chute brutale de la biodiversité, un recul de l’agriculture, et des incendies et épisodes de canicule à répétition.

Une augmentation de 4 degrés de la température moyenne en France serait une catastrophe. L’augmentation des 1,5 degrés, on y est déjà, et c’était à ne pas dépasser avant 2030 !

Face à ça nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie.

Le PCF à travers son ambitieux « Plan climat, Empreinte 2050 », étayé scientifiquement et adopté il y a deux ans, a pris la mesure de cet enjeu.

On devient adulte quand on comprend qu’on a besoin de faire des choix, de faire des arbitrages. Ne rien faire, c’est laisser une situation catastrophique pour les générations à venir.

Pour que la France fasse sa part dans la limitation du réchauffement climatique, il nous faut éliminer l’utilisation des sources fossiles (charbon, pétrole, gaz) et produire plus d’électricité décarbonée, sans doute deux fois plus d’ici 20 ans si on prend en compte la re-industrialisation du pays.

 

Bien sûr, le PCF est pour le mix énergétique et pense qu’il faut renouveler notre parc nucléaire, dans des conditions de sécurité maximale et de maîtrise publique.

Mais cette modernisation de notre parc nucléaire, qui passe de notre point de vue par la création de 20 EPR sur des sites où il existe déjà des centrales nucléaires, puis par la construction de réacteurs de nouvelle génération plus économes d’uranium, prendra du temps. D’ici là, et de manière complémentaire, il est de notre responsabilité de développer de manière très volontariste les énergies renouvelables et notamment nos éoliennes, particulièrement les éoliennes offshores qui sont très productives.

Même si nous demandons un débat public approfondi, un temps de concertation qui ne soit pas que formel sur les modalités, le temps de la démocratie, et si nous voulons aussi que le parc éolien en mer soit le plus éloigné des côtes possibles pour limiter les impacts visuels, et prenne en compte les intérêts légitimes des pêcheurs, le PCF soutient donc le principe de l’installation d’un parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix, dans le cadre de la création de dizaines de parcs éoliens maritimes et de l’accélération de la production d’énergies renouvelables au niveau de la France. Il est normal que la Bretagne qui ne produit actuellement qu’un quart de l’électricité qu’elle consomme prenne sa part. S’il n’y a de production d’énergie sans inconvénients, l’éolien en mer est une source d’énergie qui ne produit pas ou peu de CO2 et peut être une partie de la réponse au réchauffement climatique.

Mais nous soutenons cet effort d’investissement industriel dans un cadre d’un service public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie.

  • Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste casino dans le champ de la production et de la distribution d’énergie, qui est un bien essentiel, un bien commun relevant du service public et de la souveraineté de la nation.
  • Nous sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offre internationaux pour offrir à des groupes financiers privés, parfois engagés également dans l’extraction pétrolière et gazière, le développement de l’économie productrice de CO2, des concessions de 30 ans sur des parcs éoliens, tout en rachetant cette énergie éolienne 3 à 4 fois plus cher que le coût de l’électricité nucléaire, ce qui a un impact sur le coût de l’énergie pour l’usager et pour les entreprises.
  • Nous nous opposons au fait que le développement nécessaire des énergies renouvelables soit un cheval de Troie de la marchandisation et de la privatisation du secteur de l’énergie qui n’est pas une garantie d’une production au juste prix.

A notre sens, si c’est l’intérêt écologique, économique et social qui est en cause, il faut que l’État, garant de l’intérêt général, s’investisse lui-même dans la planification écologique pour développer les énergies renouvelables plutôt que des groupes financiers privés qui se rémunèrent grâce à nos impôts et grâce à une électricité vendue plus cher pour enrichir les actionnaires.

  • Cela peut se faire via l’entreprise publique, EDF, et via des prêts passés auprès de banques publiques d’investissement. Cet investissement de l’état est critique non seulement pour la réalisation de grands projets d’infrastructures, qui correspondent à nos besoins mais aussi pour développer nos compétences scientifiques, professionnelles et techniques, qui sont aujourd’hui insuffisantes. Le PCF revendique un pôle public de l’énergie regroupant EDF, Engie et Total.
  • Par ailleurs, il serait complètement illusoire de penser lutter contre le réchauffement climatique en produisant ces parcs éoliens offshore si parallèlement l’État ne met pas en place des mesures incitatives pour reporter vers l’électricité nos modes de chauffage et de transport et développer des usages plus sobres notamment le train comme alternative à la voiture, comme par exemple la ligne Morlaix-Roscoff. Cela passe aussi par de vrais moyens financiers donnés aux aux collectivités pour agir pour les mobilités non carbonées.

Le PCF du Finistère se prononce sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix (Ouest-France, 9 juillet 2025)

 

Le PCF du Finistère se prononce sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix

Le PCF donne son avis sur le projet d’un parc de 111 éoliennes en baie de Morlaix. Il est pour, mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique.

Ouest-France – 9 juillet 2025 

« Nous avons pris le temps de la réflexion », annonce Ismaël Dupont, secrétaire départemental, au moment de communiquer sur la position du Parti communiste français (PCF) du Finistère, à propos du projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). « On est face à une urgence climatique qui impose des mesures, nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie… Pour limiter le réchauffement climatique, il nous faut éliminer les sources fossiles comme le charbon et le pétrole, c’est pour cela que nous sommes favorables à un mix énergétique entre nucléaire et éolien. »

Le groupe morlaisien est par ailleurs inquiet du virage pris par certains politiques sur la remise en cause des énergies renouvelables : « Pour ces raisons, on dit oui ces éoliennes en mer, mais avec un mais. Déjà en les éloignant le plus possible des côtes. »

Un cadre public nécessaire

Loin de diaboliser les opposants et toutes leurs craintes inhérentes à l’absence d’un débat public approfondi et à un temps de concertation trop court, la section PCF rappelle qu’il faut produire plus d’électricité décarbonée. « Sans doute deux fois plus d’ici à vingt ans si on prend en compte la réindustrialisation. Nous soutenons cet effort d’investissement industriel, mais dans un cadre public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie. Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste dans le champ de la production et la distribution d’énergie et sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offres internationaux pour offrir à des groupes financés privés des concessions de trente ans sur des parcs éoliens… La marchandisation et la privatisation du secteur de l’énergie ne sont pas une garantie d’une production au juste prix. »

Enfin, le PCF demande plus de cohérence à l’État dans sa politique pour lutter contre le réchauffement climatique : « Comme la mise en places des mesures incitatives pour les modes de chauffage et de transport en développant des usages plus sobres, par exemple, la ligne ferroviaire Morlaix/Roscoff. »

Urgence pour l’Humanité: faites un don pour participer aux frais de lancement de la fête de l’Humanité

Urgence pour l’Humanité

A ce jour, l’Humanité a une trésorerie très tendue pour faire face aux factures des prestataires sur la fête, avant la fête, et fait de nouveau appel à la solidarité des militants pour une souscription Urgence pour l’Humanité, décisive pour récolter 1 million d’euros d’ici la fin de l’été. 380 000€ ont déjà été reçus en don au niveau national.

Même si l’audience du journal progresse, notamment grâce à une évolution réussie vers le numérique (40 000 abonnés à l’Humanité actuellement), les coûts de la fête et du tirage et de la distribution de l’Humanité ont explosé, alors que les aides d’État à la presse sont en berne. Merci de contribuer à cette souscription pour l’Humanité en envoyant un chèque à L’Humanité – Immeuble Calliope – 5 rue Pleyel – 93 528 Saint-Denis Cedex. Ou en ligne : https://www.humanite.fr/medias/fete-de-lhumanite-2025/urgence-pour-lhumanite

Le journal L’Humanité doit réunir 1 millions d’Euros avant la fin du mois d’août pour faire face à l’explosion des coûts (assurances ; paiement des artistes ; …) et frais externes (impression – distribution – postage) et au montage de la Fête de l’Humanité.

A ce jour, l’Humanité ne dispose pas de la trésorerie nécessaire pour assurer le montage et la tenue de la Fête de l’Humanité. Si une mobilisation, particulièrement active pendant l’été, venait à faiblir, l’Humanité pourrait être mis en difficulté.

Une campagne de souscription « Urgence pour l’Humanité » est lancée.

A nous tous de prendre part à cette souscription.

Mercredi 20 août 2025 – 12h/19h – Fête du Travailleur Bigouden à Loctudy organisée par le PCF Finistère et les camarades du PCF Pays Bigouden

La fête du Travailleur bigouden de Loctudy, c’est mercredi le 20 août, et c’est organisé par le PCF Finistère cette année conjointement avec nos camarades de la section du PCF Pays Bigouden. Notez bien la date dans vos agendas!
Et le samedi 19 juillet, c’est la fête du PCF et du Travailleur bigouden à Lesconil . N’hésitez pas à nous contacter si besoin de renseignements complémentaires ou pour être bénévole.

Samedi 12 juillet, 11h – La section PCF de Brest appelle à manifester pour la fin des massacres à Gaza

La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer à la prochaine manifestation ​du Collectif pour une paix juste au Proche Orient samedi 12 juillet prochain, à 11H, place de la Liberté à Brest​ (attention au changement d’horaire!)​.
Plus de 56 000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées par Israël à Gaza. Depuis plus d’un an et demi, Tel-Aviv a multiplié les violations du droit international. La France continue pourtant de livrer des armes à Israël.
​Les massacres à Gaza​ doivent cesser .Exigeons la reconnaissance immédiate​ et inconditionnelle par la​ France de l’État de Palestine​ aux côtés de l’État d’Israël, des​ sanctions contre l’État d’Israël​ avec la suspension de l’accord​ d’association UE-Israël et la fin​ de l’exportation d’armes vers​ l’État d’Israël.

C​i dessous billet dans l’Huma le 9 juillet 2025: 


La « Riviera du Moyen-Orient » promise par Donald Trump comme avenir pour Gaza n’était pas qu’une sinistre provocation. Alors que le président états-unien s’occupe de la com sur un potentiel accord de cessez-le-feu de 60 jours – « je ne pense pas qu’il y ait de blocage », répète le milliardaire – son invité à la Maison Blanche, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou (sous mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et contre l’humanité, rappelons-le), ne prend même pas la peine de cacher ce qui se trame derrière. « Un pouvoir souverain, comme la sécurité globale, restera toujours entre nos mains », explique-t-il depuis Washington au moment où son ministre de la Défense, Israël Katz, présente le plan du gouvernement pour prendre au piège les Palestiniens à Rafah afin de mieux les expulser. Un projet raccord avec celui de Trump, qui disait dès janvier : « J’aimerais que l’Égypte et la Jordanie accueillent des gens de Gaza, on parle de 1,5 million de personnes, il faut faire le ménage là-dedans ».​

 

Rouge Finistère – le Journal du PCF Finistère – Juillet – août 2025

Notre nouveau « Rouge Finistère » pour l’été Juillet et Août 2025, journal bimestriel du PCF Finistère. Distribué à 20 000 exemplaires sur les marchés et dans les quartiers à partir du 1er juillet et jusqu’au 31 août. 

Intervention de Gladys Grelaud sur la situation dramatique à Gaza lors du Conseil Régional du 25 juin 2025

 

Lors de la session du conseil régional de Bretagne, je suis intervenue sur la situation dramatique à gaza au nom des Elues Communistes et Progressistes – Conseil Régional de Bretagne lors du discours de politique générale : « Je voudrais tout d’abord exprimer mon soutien aux peuples iraniens, libanais, israéliens, urkainiens ou russes qui subissent aujourd’hui les conséquences des guerres des autocrates du monde entier.
L’urgence de la situation génocidaire que vit aujourd’hui le peuple palestinien impose un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza. Mais la paix, elle, ne pourra venir que d’une solution politique et diplomatique.
Le 4 juin, le PCF – Parti Communiste Français, organisait une initiative diplomatique internationale pour la paix, avec l’OLP. Nous y rappelions le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, à vivre en paix et en sécurité dans un État souverain et démocratique aux côtés d’Israël.
La France a un rôle à jouer : reconnaissance de l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 ; application des arrêts de la CPI ; fin des livraisons d’armes et de la coopération militaire avec Israël, comme l’ont courageusement fait les dockers du Golfe de Fos.
Certains s’étonnent de l’engagement indéfectible des communistes aux côtés du peuple palestinien. Mais pour paraphraser Nelson Mandela « c’est parce qu’ils pensent à tort que le problème de la Palestine a commencé en 1967 » ou le 7 octobre 2023.
Les questions non résolues de 1948 — comme le droit au retour des réfugiés ou le démantèlement des colonies israéliennes — restent centrales. Dire cela ne signifie pas ignorer la douleur du peuple israélien, durement frappé par les attaques du 7 octobre.
Rappelons que Benyamin Netanyahou et ses gouvernements successifs ont tout fait pour diviser les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, affaiblissant l’Autorité palestinienne et renforçant de facto le Hamas. Ce duo mortifère doit être brisé.
Cela suppose le retour des forces progressistes israéliennes et de l’OLP à la table des négociations. Dans ce cadre, la libération de Marwan Barghouti, est urgente. Emprisonné depuis 2002, il incarne une résistance palestinienne qui refuse la violence contre les israéliens. »

L’urgence de la paix, de l’arrêt du génocide à Gaza et de la reconnaissance de l’Etat de Palestine – Motion votée au Conseil Municipal de Morlaix du 26 juin 2025

L’urgence de la paix, de l’arrêt du génocide à Gaza et de la reconnaissance de l’Etat de Palestine – Motion votée au Conseil Municipal de Morlaix du 26 juin 2025

 

Le conseil municipal de Morlaix a voté ce jeudi 26 juin une motion importante pour l’urgence de la Paix et de la reconnaissance de l’état de Palestine, et pour une vraie action de la France pour faire cesser le génocide à Gaza, sanctionner la politique de Netanyahou, exprimant notre solidarité avec le peuple palestinien et notre choix d’une paix juste et durable entre les peuples israéliens et palestiniens dans le droit à l’existence des deux peuples.
Ismaël Dupont a porté cette motion présentée par l’ensemble de la majorité de gauche, et défendue par le maire Jean-Paul Vermot dans le débat qui a suivi.
A signaler aussi que Jean-Charles Pouliquen de l’opposition a voté pour cette motion: il y a eu 28 voix pour, 2 oppositions, 2 abstentions. 
Une grande satisfaction pour la ville de Morlaix de pouvoir ainsi porter cette solidarité avec la Palestine. 
POUR L’URGENCE DE LA PAIX ET DE LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT DE PALESTINE
Le Conseil municipal de Morlaix, réuni ce jeudi 26 juin 2025,
Considérant les principes fondamentaux du droit international humanitaire,
Considérant la Déclaration universelle des droits de l’Homme
Considérant les résolutions des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, à la protection des civils, et à une solution politique juste et durable au conflit israélo-palestinien,
Considérant l’ordre rendu par la Cour Internationale de Justice appelant l’État d’Israël à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir un génocide à Gaza,
Considérant l’indignation mondiale croissante face aux bombardements massifs, au blocus total, à la destruction systématique des infrastructures civiles, à l’exécution de personnels soignants,
d’humanitaires, de journalistes, et aux dizaines de milliers de victimes parmi les populations civiles palestiniennes, dont une majorité de femmes et d’enfants,
Considérant les valeurs de fraternité, de paix, de justice et de solidarité qui fondent notre engagement politique, humain et républicain,
Affirme solennellement :
– Sa condamnation de l’attaque de l’Iran par le premier ministre Netanyahou et l’extrême-droite au pouvoir en Israël, véritable fuite en avant guerrière menaçant la paix et la sécurité du monde après les bombardements du Liban et de la Syrie.
– Sa plus vive condamnation des violences meurtrières perpétrées par l’armée israélienne à Gaza, sous le gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui s’apparentent, au regard du droit international, à des crimes de guerre et, selon plusieurs ONG, des experts de l’ONU et des critères définis juridiquement, même à un génocide à l’égard du peuple palestinien, visant à obtenir le départ des Palestiniens de Gaza et leur remplacement dans un cadre colonial.
– Sa condamnation de toute action qui puisse mettre en péril la vie des civils israéliens ou palestiniens
– Son attachement indéfectible au respect du droit international, au principe de la protection des civils, et à la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, global et durable, dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, qui vit aussi une situation de violence quotidienne des colons israéliens extrémistes armés et de l’armée vis-à-vis des populations civiles, et où s’opère dans plusieurs villages, bédouins notamment, et camps de réfugiés, des opérations de déplacements de populations pouvant s’apparenter à de l’épuration ethnique à bas bruit.
– Son plein soutien au peuple palestinien, victime de décennies d’occupation, de colonisation, d’apartheid, de discriminations et de violences, et sa solidarité envers celles et ceux qui, sur le terrain, œuvrent pour la survie, les soins, la dignité et la paix.
– Son attachement à l’objectif d’une coexistence pacifique des deux peuples, israéliens et palestiniens, et du droit à l’existence de chacun de ces deux peuples, dans un cadre démocratique et laïque, refusant les logiques de discrimination, les logiques fascistes, intégristes, de haine et de sectarisme ethnique ou religieux. La France au regard de son histoire doit œuvrer pour cet objectif.
– Sa volonté de voir le Président de la République française Emmanuel Macron reconnaître enfin pleinement l’État de Palestine, dans les frontières de 1967, aux côtés d’un État israélien souverain, pour une paix juste, durable et fondée sur l’égalité des droits. Rappelons que l’invitation à ce que la France, par la voix de son Président, reconnaisse l’État de Palestine a été votée en France par l’Assemblée Nationale en décembre 2014 déjà. Et depuis, toujours rien !
– Son appel à la mobilisation de l’Union européenne et de la communauté internationale pour mettre fin à l’impunité, faire respecter le droit humanitaire et soutenir toute initiative diplomatique sérieuse pour une résolution politique du conflit.
– La France doit sanctionner Israël et son gouvernement, par des sanctions commerciales, diplomatiques, tant que le génocide est en cours à Gaza et que ceux-ci refusent tout processus politique de reconnaissance des droits des palestiniens.
– Son soutien à toutes les initiatives citoyennes, associatives, syndicales ou institutionnelles qui œuvrent à sensibiliser sur la situation à Gaza et à porter la voix des peuples opprimés.
– Le Conseil Municipal de Morlaix apporte son expression de solidarité toute particulière à nos amis réfugiés palestiniens du camp de Jalazone, ce camp de réfugiés avec lequel Morlaix et Morlaix-Communauté, avec le soutien de l’AJPF et de l’AFPS, ont développé des relations de coopération et d’amitié toute particulière. Nos amis de Jalazone subissent depuis des années des arrestations et des exécutions de jeunes de manière arbitraire par l’armée d’occupation israélienne et leur situation s’est encore aggravée depuis le 7 octobre 2023, et plus encore depuis le désengagement américain de l’UNWRA, un véritable scandale au regard du droit international et du droit humanitaire.
Ouest-France Morlaix, Zoé Boiron, 28 juin 2025
Le Télégramme Morlaix, Gwendal Hameury, 27 juin 2025

Solidarité internationale et solidarité concrète – Grande souscription pour les oliviers en Palestine: déjà 5500 euros récoltés et donnés par la fédération et les sections du PCF en Finistère

Le PCF Finistère a lancé il y a quelques semaines sa grande souscription pour acheter un millier d’oliviers au profit des agriculteurs palestiniens de Cisjordanie, afin de soutenir l’économie locale et de résister à la colonisation, dans le cadre d’une grande mobilisation nationale des communistes initiée par le Val de Marne et quelques autres départements en soutien à la campagne unitaire, déployée déjà depuis plusieurs années, « 1 million d’oliviers pour la Palestine ».
L’ensemble des dons et souscriptions récoltées pour l’instant dans le Finistère par le PCF s’élève à 5500 € pour cette souscription portée par le PCF Finistère et ses sections, incluant 3000 euros de dons de la fédération PCF Finistère, 400 euros de dons de la section PCF de Morlaix, 500€ de dons de la section PCF du Pays Bigouden, et 500€ de dons de la section PCF du pays de Quimperlé pour cette campagne 1 millions d’oliviers pour la Palestine.
Merci à toutes les sections qui ont déjà versées leur souscription et à tous les camarades qui l’ont fait également.
Nous nous donnons l’objectif d’arriver à + 10 000€ de dons pour la fin de l’été pour acheter au moins 1000 oliviers qui seront plantés en décembre.
Au marché de Morlaix, ce samedi nous avons récolté 65 euros de souscription citoyenne en vendant l’Huma et le livre de Fabien Roussel, « Le parti pris du travail », ainsi que le tract adapté et maquetté par Marion pour porter cette souscription pour les Oliviers.
Nous avons également 20 000 journaux Rouge Finistère pour accompagner cette souscription à distribuer dans l’été et 2000 affiches à coller pour accompagner cette souscription.
On compte sur toutes les sections pour nous aider à relayer cette souscription départementale et à la porter auprès de la population. C’est une initiative de solidarité importante qui s’inscrit dans un cadre national.
Une trentaine de personnes, camarades ou non, ont participé à la souscription pour l’instant.
N’hésitez pas à contribuer à cette souscription en donnant 10€ ou plus et à en parler autour de vous.

Rosporden: le conseil s’oppose à la suppression des CCAS

Le Ministre de l’aménagement du territoire et la décentralisation, Francois Rebsamen, a présenté un projet de loi avec plusieurs mesures de « simplification »!!!!! Ce projet de loi prévoyait notamment de rendre les CCAS Centre Communal d’Action Sociale non obligatoire dans les communes. Même si ce projet a été retiré dans l’immédiat les membres du conseil municipal de Rosporden et Kernével ont décidé de voter une motion visant à s’opposer à ce projet de loi.
Je rappelle que le CCAS est un organe indépendant et est indispensable. Il vient en soutien aux foyers ou aux personnes nécessitant une aide morale, financière ou administrative.

Karen Le Moal, adjointe du groupe communiste et apparentés au conseil municipal de Rosporden-Kernével

Mobilisation des élu.e.s, profs, parents, élèves, citoyens à Pont-de-Buis pour le maintien de la 3ème classe de 6ème au collège François Collobert à Pont-de-Buis

Mobilisation ce 27 juin 2025 des élu.e.s, profs, parents, élèves, citoyens à Pont-de-Buis pour le maintien de la 3ème classe de 6ème au collège François Collobert avec Isabelle Maugeais élue à Pont-de-Buis, conseillère communautaire et conseillère départementale communiste, Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, Pascal Prigent, maire socialiste de Pont-de-Buis, Mélanie Thomin, députée socialiste-NFP de la 6e circonscription.

Samedi 19 juillet, 12h/18h – fête du Travailleur Bigouden sur le Port de Lesconil organisée par le PCF Pays Bigouden

A lire dans l’Humanité magazine du 27 juin, un article sur la poussée de l’extrême-droite en Bretagne

Les communistes sur le marché de Morlaix ce samedi 28 juin pour vendre l’Humanité Magazine, le livre de Fabien Roussel, et soutenir la grande souscription populaire du PCF pour les oliviers en Palestine

Les communistes étaient comme chaque semaine sur le marché de Morlaix ce samedi 28 juin avec Pascal Pouillet, Marie-France Monery, Ismaël Dupont, Jean-Luc Le Calvez, Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, pour vendre l’Humanité Magazine, présenter le programme musical de la fête de l’huma, le dernier bouquin de Fabien Roussel et distribuer un tract de solidarité avec le peuple palestinien et pour la campagne de souscription avec la Palestine: 10 euros pour 1 olivier, 1 millions d’oliviers pour la Palestine.

Tous les Humas Magazine du week-end ont été vendus. 

65€ ont été récoltés pour la souscription 1 million d’oliviers – 1000 oliviers pour la Palestine financés avec le PCF Finistère et plantés en décembre en Cisjordanie. Merci à tous ceux qui ont participé à la souscription. 

L’ensemble des dons et souscriptions récoltées pour l’instant s’élève à 5500 € pour cette souscription, incluant 3000 euros de dons du PCF Finistère, 400 euros de dons de la section PCF  de Morlaix, 500€ de dons de la section PCF du Pays Bigouden, et 500€ de dons de la section PCF du pays de Quimperlé pour cette campagne 1 millions d’oliviers pour la Palestine. 

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont 

Conseil départemental du Finistère, 26 juin – Intervention d’Ismaël Dupont sur le plan santé du Conseil Départemental pour lutter contre la désertification médicale

Conseil départemental du Finistère du 26 juin 2025. 
Voici la globalité de mon intervention pour le groupe d’union de la gauche (PS, PCF, Divers gauche) Finistère et Solidaires
« En dehors des subventions pour les Maisons de santé, que nous approuvons, et rappelons qu’il existe aussi des Centres de santé avec des médecins salariés (ce qui est le cas de + 50% des médecins aujourd’hui et correspond à des aspirations des nouvelles générations de médecins) à côté des maisons de santé libérales qui parfois peine à faire le plein des médecins attendus, et certains de ces centres de santé, qui existent par exemple à Morlaix, Concarneau, Plounéour Menez, ont même fait l’objet de subvention d’investissement du département, il nous semble que le plan santé présenté ici comporte surtout une dimension d’affichage.
Ce n’est pas le cœur des compétences du Département et ce ne sont pas les mesurettes du plan santé proposé aujourd’hui qui changeront la donne pour les Finistériens. Il ne faut pas alimenter les illusions.
Mais d’où vient cette pénurie ?
Pour bien comprendre la situation actuelle et ce que peut être l’avenir, il faut également considérer deux faits :
• Depuis l’instauration du numérus clausus en 1971 et jusqu’à aujourd’hui, malgré la suppression déclarée de celui-ci, le nombre total de médecins formés et dans chaque spécialité dépend strictement des décisions du gouvernement.
• La formation d’un médecin nécessite actuellement de 9 ans pour un généraliste à 12 ans pour les spécialités les plus longues (neurochirurgie par exemple)
Ceci aboutit à ce que toute décision d’augmentation du nombre de médecins formés n’impactera l’offre médicale que plus de 10 ans après.
Entre 1976 et 2020, la population a augmenté de 12 millions de personnes en France et elle a vieilli. Or, le nombre de médecins formés chaque année est passé de 8700 en 1976 à 3500 en 1993, même si il remonte depuis la fin des années 90 c’est insuffisant.
L’objectif a trop longtemps été du côté des médecins de protéger les revenus des libéraux et du côté des pouvoirs publics de contenir les dépenses de santé prises en charge dans le cadre de la sécurité sociale.
A la fin des années 90, les mêmes milieux corporatistes ont réalisé que leurs pressions avaient dépassé l’objectif et que la raréfaction du nombre d’étudiants pouvait menacer l’existence de CHU et de facultés comme celle de Brest, plus petite faculté de Médecine de France.
Elle gênait également le remplacement des médecins libéraux, la vente des patientèles et donc une partie des fonds leur permettant de partir en retraite.
Ces milieux ont poussé le gouvernement à une augmentation progressive du nombre de médecins en formation mais le chiffre de 1976 n’a été dépassé qu’en 2019 alors que la population française avait crû entre temps de 6 millions de patients potentiels et que la proportion des personnes âgées de plus de 60 ans a augmenté de 17 à 22%.
Le président Macron s’est montré un bon communicant en annonçant la suppression du numérus clausus. Il a alors réussi à faire croire à de nombreux français que toute limitation du nombre de médecins formés était désormais supprimée et que ce nombre allait connaître une croissance fulgurante.
Hélas la réalité était toute autre. Et les moyens humains, financiers et matériels des facultés de médecine ne suivent pas pour rendre effective réellement cette augmentation importante des médecins formés que nécessiterait les besoins de santé publique.
Où en est-on actuellement ? L’objectif d’arriver progressivement à 12 000 médecins formés par ans a été avancé par le gouvernement Attal.
Mais pour arriver à cet objectif, il faut arriver à maintenir le nombre d’enseignants hospitalo-universitaire et les possibilités de formation hospitalière qui sont indispensables au moins dans les premières années de formation d’un médecin.
Or les jeunes médecins spécialistes ont actuellement tendance à fuir les carrières d’enseignants chercheurs en raison du manque de perspective au sein des CHU et à s’orienter dans les établissements privés où ils peuvent trouver des perspectives professionnelles et des revenus meilleurs.
La suppression de nombreux lits hospitaliers a bien évidemment fortement diminué les capacités de formation de nouveaux médecins.
Pendant ce temps, l’administration française laisse croupir les professionnels hors UE (PADHUE) dans un statut précaire et mal payé en refusant de les intégrer dans le statu de praticien hospitalier alors qu’ils assurent les mêmes fonctions que leurs collègues français parfois depuis de nombreuses années.
Ainsi, les hôpitaux publics français fonctionnent depuis de longues années avec de nombreux médecins formés dans des pays hors union européenne (PADHUE : praticiens à diplôme hors Union européenne).
Contrairement à leurs homologues des pays européens, les diplômes et spécialités de ces médecins ne sont pas reconnus en France en dehors des établissements hospitaliers. Alors qu’ils font le même travail que leurs collègues français, ils sont maintenus dans des statuts transitoires sous-payés.
Alors que de nombreux postes de praticiens hospitaliers sont vacants dans les hôpitaux français et que les administrations locales souhaitent pouvoir leur offrir ces postes, l’administration centrale des hôpitaux (DGOS) s’obstinent à organiser des concours avec des critères de recevabilités variables selon les années et les spécialités.
Clairement, la DGOS souhaite maintenir un volant de médecins précaires corvéables et licenciables rapidement. Au contraire la reconnaissance de leurs compétences et diplômes permettrait de les stabiliser dans des conditions de rémunération et de statut digne, d’éviter pour certains leur départ pour d’autres pays et d’assurer la survie des activités hospitalières au service des patients qui sont actuellement en grosse difficulté.
Au-delà de cet exemple, il faut sortir de la crise globale de notre système de santé par une politique de rupture avec l’ensemble des mesures de rationnement en œuvre depuis des dizaines d’années.
Monsieur le Président, nous partageons les constats, mais sur ce sujet comme sur bien d’autres, l’État doit prendre ses responsabilités et engager les réformes nécessaires pour améliorer l’accès aux soins dans le Finistère comme ailleurs. »

Communiqué de la section du Pays de Brest du PCF – Soutien au rassemblement organisé par l’intersyndicale de l’éducation nationale le lundi 30 juin à 17h30 pour lutter contre les fermetures de classe

La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au rassemblement organisé par l’intersyndicale de l’Éducation Nationale et appelle les personnels , les familles et les lycéens à venir manifester leur colère et revendiquer les moyens nécessaires à de bonnes conditions d’études et de travail ,pour dénoncer les suppressions de classes et de dédoublements, ainsi que les classes surchargées avec parfois plus de 30 élèves , ce lundi 30 juin à 17h30 devant la DSDEN  annexe de Brest (5 rue Yves Collet).

Depuis de nombreuses années la dépense publique en matière d’éducation n’a fait que baisser.Les réformes successives ont instauré l’individualisation des parcours, le tri, la sélection et la concurrence de tous contre tous. Elles ont conduit à diminuer le temps d’enseignement en classe pour chaque élève : l’équivalent de plus d’une année scolaire entre la maternelle et la Terminale.
Le résultat de cette politique est sans appel : accroissement des inégalités sociales et territoriales, tandis que les officines privées prospèrent en faisant de la réussite scolaire et de l’accès aux savoirs un marché lucratif.
Que l’on puisse ou non payer à ses enfants des cours particuliers, tous et toutes subissent la casse de l’Éducation nationale qui a pour but de réduire la dépense publique jusqu’à faire de l’école publique une école a minima.

 

Médecins : la pénurie est entretenue – Une solution : la titularisation des PADHUE – par Jean-Luc Olivier

Par Jean-Luc Olivier, docteur et professeur à la faculté de médecine à la retraite, adhérent au PCF Pays de Morlaix

Médecins : la pénurie est entretenue

Une solution : la titularisation des PADHUE

Les Français vivent sur tout le territoire de fortes difficultés à trouver des médecins généralistes ou spécialistes. Mais d’où vient cette pénurie ? Quelle(s) politique(s) ont abouti à ce désastre ? Comment y remédier au plus vite et la suppression du fameux numerus clausus annoncée bruyamment est-elle susceptible d’être une solution?

Alors que la population française a augmenté de façon régulière de près de 53 millions à plus de 65 millions de 1976 à 2020, le nombre de médecins formé a d’abord baissé de 8700 à un nombre minimal de 3500 en 1993 (Cf. figure ci-dessous), quand sont rentrés en formation la plus grande partie des médecins qui exercent aujourd’hui. Cette diminution drastique est le résultat d’une demande de la plupart des syndicats médicaux et du conseil de l’ordre des médecins ainsi que des décisions politiques prises par l’ensemble des gouvernements de l’époque pour répondre à ces demandes. 

Pour les milieux professionnels, il s’agissait de préserver la part du gâteau qui dans l’optique de la médecine libérale doit être partagé entre les professionnels qui vendent des actes de santé. 

De leur côté, les experts gouvernementaux souhaitaient maintenir à un niveau aussi bas que possible les prélèvements sociaux pour la santé et le coût global du travail. I

ls ont décidé de raréfier l’offre médicale en estimant que cela forcerait les Français à moins dépenser pour leur santé. A partir des années 90, les milieux médicaux et gouvernementaux ont réalisé que cette politique allait trop loin et ont décidé une augmentation progressive du nombre de médecins en formation. Cependant le chiffre de 1976 n’a été dépassé qu’en 2019 alors que la population française avait crû entre temps de 6 millions et que la proportion des personnes âgées de plus de 60 ans et donc plus à risque d’être malades avait augmenté de 17 à 22%.

L’annonce d’E. Macron de la suppression du numérus clausus a fait croire aux français que toute limitation du nombre de médecins formés était désormais supprimée. En réalité, la loi votée en 2019 supprimait la publication du nombre de médecins formés au journal officiel de la république française mais ce nombre est resté fixé après discussion entre les doyens des Facultés (par exemple Brest ou Rennes) et les directeurs des Agences Régionales de Santé (par exemple Bretagne).

 

Evolution du nombre d’étudiants en 2ème année de médecine (après le concours de fin de 1ère année) en regard de la population français de 1976 (5 ans après l’instauration du numerus clausus) à 2020, date de la suppression du numérus clausus. Parcours professionnels de deux médecins ayant commencé leur formation en 1976 et 1993

 

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_de_la_France, https://fr.wikipedia.org/wiki/Numerus_clausus_dans_l’admission_aux_études_de_santé_françaises.

 

Où en est-on actuellement ? 

L’objectif d’arriver progressivement à 12 000 médecins formés par ans a été avancé par le gouvernement Attal. 

Mais pour remplir cet objectif, il faudrait des moyens supplémentaires pour les Facultés de Médecine ainsi que pour les CHU afin d’accueillir ces nouveaux étudiants et leur assurer des stages de formation au niveau de l’externat (jusqu’à la 6ème année d’études) et de l’internat (formation aux spécialités dont la médecine générale). 

En outre, Il faudrait pour former plus de généralistes plus de stages chez des médecins généralistes déjà en activité et débordés. Or, malgré les promesses de la loi d’orientation universitaire Vidal votée durant le premier mandat d’E Macron, les universités voient actuellement leurs moyens décroître. 

La faible augmentation des dépenses de santé voté lors du dernier débat budgétaire ne permettra pas aux CHU d’ouvrir de nouveaux lits. 

Enfin, La formation d’un médecin nécessite actuellement de 9 ans pour un généraliste à 12 ans pour les spécialités les plus longues (neurochirurgie par exemple) et toute décision d’augmentation du nombre de médecins formés n’aura un impact que plus de 10 ans après. Les conséquences politiques suivies dans les 50 dernières années avec la diminution drastique du nombre de médecins formés jusqu’en 1993 et la faiblesse du rattrapage jusqu’à maintenant ne seront compensées que lentement et à condition que la rupture avec les mesures austéritaires soit amorcée ce qui n’est pas l’orientation du gouvernement Bayrou. Cependant, des mesures peuvent être rapidement prises. 

Ainsi, les hôpitaux publics français fonctionnent depuis de longues années avec de nombreux médecins formés dans des pays hors union européenne (PADHUE : praticiens à diplôme hors Union européenne). Contrairement à leurs homologues des pays européens, les diplômes et spécialités de ces médecins ne sont pas reconnus en France en dehors des établissements hospitaliers. 

Alors qu’ils font le même travail que leurs collègues français, ils sont maintenus dans des statuts transitoires sous-payés. Alors que de nombreux postes de praticiens hospitaliers sont vacants dans les hôpitaux français et que les administrations locales souhaitent pouvoir leur offrir ces postes, l’administration centrale des hôpitaux (DGOS) s’obstinent à organiser des concours avec des critères de recevabilités variables selon les années et les spécialités. Clairement, la DGOS souhaite maintenir un volant de médecins précaires corvéables et licenciables rapidement. 

Au contraire la reconnaissance de leurs compétences et diplômes permettrait de les stabiliser dans des conditions de rémunération et de statut digne, d’éviter pour certains leur départ pour d’autres pays et d’assurer la survie des activités hospitalières au service des patients qui sont actuellement en grosse difficulté. Au-delà de cet exemple, il faut sortir de la crise globale de notre système de santé par une politique de rupture avec l’ensemble des mesures de rationnement en œuvre depuis des dizaines d’années.

À un an des municipales, le Parti communiste veut défendre « l’union la plus large possible à gauche » dans le Finistère (Paul Bohec, Le Télégramme, 4 juin 2025)

À un an des municipales, le Parti communiste veut défendre « l’union la plus large possible à gauche » dans le Finistère
Bien décidé à faire entendre sa voix lors des prochaines élections municipales, le Parti communiste français (PCF) appelle à un large rassemblement des forces de gauche dans le Finistère.
Dans leur local brestois, les élus communistes du Finistère se sont retrouvés pour présenter leur position politique à un an des élections municipales. (Photo Le Télégramme/Paul Bohec)
Ce mercredi 4 juin 2025, les élus communistes du Finistère se sont réunis afin d’évoquer la question des élections municipales de l’année prochaine. Avec un message clair martelé : « On ne fera rien qui divisera la gauche ». « Nous voulons travailler à des constructions gagnantes », appuie Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, pour qui, « face au climat local et national, il est important de jouer groupées entre organisations de gauche ».
Transport, services publics et démocratie participative
Le PCF, qui revendique 60 élus dans le département, dont vingt en responsabilité (maires de quartier ou de commune associée, adjoints ou vice-présidents de communauté d’agglomération), compte ainsi peser dans les prochaines municipales et porter des propositions telles que la mise en place de dispositifs de démocratie participative, des politiques de transport et de mobilités ambitieuses ou la défense des services publics locaux et des moyens financiers des communes.
« On a quand même le sentiment que l’État nous fait les poches à ce niveau-là », dénonce Ismaël Dupont quand Gladys Grelaud, conseillère régionale, rappelle que « les communes ont la possibilité d’agir sur des questions comme le pouvoir d’achat ou le logement ». « La politique se fait à l’échelon municipal d’abord. Nous avons à cœur de faciliter le quotidien des habitants d’une commune, qu’ils soient 1 000 ou 100 000 », soulignent les élus communistes.
Défendre le bilan dans les villes où il y a des élus
À Brest, Quimper, Morlaix ou encore au Relecq-Kerhuon, où ils font partie des équipes municipales, les élus communistes souhaitent repartir avec les majorités en place : « Nous y avons des bilans qui semblent largement appréciés par les concitoyens ». S’ils n’excluent pas d’avoir une ou plusieurs têtes de liste, les communistes finistériens espèrent aussi faire basculer à gauche des villes comme Douarnenez, Concarneau ou la métropole brestoise, avec une union qu’ils espèrent « la plus large possible ».
https://www.letelegramme.fr/finistere/a-un-an-des-municipales-le-parti-communiste-veut-defendre-lunion-la-plus-large-possible-a-gauche-dans-le-finistere-6830250.php

Marché de Morlaix – 7 juin 2025 – Nos camarades vendent l’Humanité Magazine et distribuent le flyer pour le Mardi de l’éducation populaire sur les Jacobins avec Guillaume Roubaud Quashie et Côme Simien le 10 juin 2025

Marché de Morlaix, 7 juin – Nos camarades Daniel Ravasio, Enzo De Gregorio, Paul Mongault sur le marché de Morlaix ce matin pour vendre l’Humanité magazine et distribuer les flyers du mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix avec Guillaume Roubaud Quashie et Côme Simien le mardi 10 juin 2025.

Photos de Pierre-Yvon Boisnard de Morlaix.

 

Succès de notre vente de fruits et légumes solidaires à Pors-ar-Bayec sur le quartier de la Madeleine à Morlaix ce samedi 7 juin 2025

Succès de notre vente solidaire de fruits et légumes à Pors ar Bayec dans le quartier de la Madeleine à Morlaix ce samedi 7 juin 2025 au matin.

C’était notre 8ème vente solidaire à prix coûtant de produits agricoles locaux de qualité ultra-frais.

Nous avions cette fois-ci venant de producteurs de Plougoulm, Roscoff et Saint Jean du Doigt, des Pommes de terre nouvelles, Pommes de terre Charlotte, Pommes de terre Bintje, Bottes d’oignons blancs, Courgettes, Artichauts verts, Concombres, Betteraves cuites, Salades chêne verte, Salades chêne rouge, Tomates grappes, Tomates d’antan bio, Barquette de fraises 500 g

90% des produits ont été vendus et 40 personnes sont venues sur notre stand rue Paul Sérusier. 

Cette fois ont participé à la vente Annie Bergot Le Calvez, Martine Carn, Lucienne Nayet, Pascal Pouillet et Ismaël Dupont

Une nouvelle vente aura lieu le 12 juillet au même endroit avant que nos ventes mensuelles ne migrent sur St Martin des Champs pour les 3 fois suivantes.

Le 14 juin 2025, c’est la cellule de Landerneau qui organisera une vente solidaire de fruits et légumes

Photos Ismaël Dupont et Pierre-Yvon Boisnard.

 

Haro sur les Jacobins – Conférences de Guillaume Roubaud Quashie et de Côme Simien les mardi 10 et mercredi 11 juin 2025 à Morlaix et Quimper dans les locaux des sections PCF

Dans le cadre de nos cycles de conférences-débat d’éducation populaire dans nos sections finistériennes du PCF, les jeunes historiens Guillaume Roubaud Quashie (de surcroît directeur de la revue Cause Commune et de la maison Elsa Triolet et Aragon et dirigeant national du parti) et Côme Simien présenteront leur essai « Haro sur les Jacobins, essai sur un mythe politique », un sujet très actuel:
– le mardi 10 juin à 18h au local du PCF 2 petite rue de Callac à Morlaix
– le mercredi 11 juin à 18h au local du PCF 5 place de Locronan à Quimper
Des livres (parus il y a deux mois) seront à disposition pour ceux qui veulent en acheter et les faire dédicacer.

 

 

Les députés communistes ont mis au vote l’abrogation de la réforme des retraites le 5 juin 2025 à l’occasion de leur niche parlementaire victoire!

Les parlementaires communistes, ça sert à ça…

A l’occasion de leur niche parlementaire le 5 juin (ils fixaient l’ordre du jour des débats des votes), les députés communistes ont fait adopté à l’Assemblée nationale l’abrogation de la réforme des retraites par 198 voix pour, 35 contre, le jour même de la journée nationale de grève et de manifestation organisée notamment par la CGT et la FSU. « Il serait antidémocratique que François Bayrou ne tienne pas compte de ce vote », a déclaré Stephane Peu, le président du groupe communiste. «  Soit il abroge la réforme, soit Emmanuel Macron organise un référendum sur les retraites. Travailler au-delà de 62 ans est impossible pour beaucoup de salariés ». Les communistes ont aussi obtenu le vote d’une proposition de loi de justice sociale importante : le versement des allocations familiales dès le premier enfant

 

Les communistes présents dans la manifestation syndicale à Brest ce jeudi 5 juin

Les communistes étaient nombreux présents ce midi, jeudi 5 juin, à Brest, au rassemblement à l’appel de la CGT et de la FSU.
Pendant ce temps, à l’Assemblée nationale, les député·es communistes faisaient adopter une résolution pour abroger la réforme des retraites à 64 ans imposée par Élisabeth Borne. Une réforme injuste, rejetée massivement.
Cette réforme touche de plein fouet les jeunes, qui subissent déjà une précarité grandissante dans le monde du travail : enchaînement de CDD, missions d’intérim, absence de perspectives durables… Comment se projeter dans l’avenir quand on vit dans l’insécurité permanente ?
Face à ça, une certitude : l’unité fait gagner. Dans la rue comme dans les institutions, nous continuerons à nous battre pour la justice sociale, les retraites, et des conditions de travail dignes pour toutes et tous.
Photos et commentaire Enzo de Gregorio et Paul Mongault

Solidarité avec le peuple palestinien – Conférence internationale du PCF avec l’OLP à Paris ce 4 juin 2025 – Compte rendu de Piero Rainero, représentant finistérien à cette conférence

Photos de Léon Deffontaines et de Nadia Mersali.

Le PCF, l’OLP et le Forum Palestine, en présence de forces syndicales, politiques et associatives du monde entier, lancent officiellement l’Alliance pour la défense des droits du peuple palestinien.
Face au génocide en cours, à l’occupation, à l’apartheid et aux crimes de guerre : nous exigeons l’application du droit international, la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine, le respect du droit au retour et des sanctions contre l’État d’Israël.
Une coalition internationale pour les droits du peuple palestinien est née à Paris, dans l’unité, la solidarité et la détermination.
 À lire et à faire circuler massivement : la résolution complète ici

Mercredi 4 juin se tenait à Paris au siège national du PCF, Place du Colonel Fabien, une conférence internationale de solidarité avec le peuple Palestinien. Elle était organisée conjointement par le PCF et l’OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine).

Près d’une trentaine d’organisations étaient représentées, physiquement ou en visio : la CGT, la FSU, la LDH, la FIDH, le Sinn Fein, le PGE, Médecins du monde, Reporters sans frontières, le parti communiste du Japon, l’AKEL (Chypre),…De nombreux représentants d’associations et mouvements palestiniens dont Bassam al-Salhi secrétaire général du Parti du peuple Palestinien (communiste) et des personnalités comme l’ancien ministre Hubert Védrine, Jean-Paul Chagnollaud professeur émérite des Universités, Ofer Bronstein Président du Forum international pour la Paix en charge du rapprochement israélo-palestinien, Charlotte Blandiot-Faride Présidente de l’AJPF, Marie-Louise Coléro-Préca, ancienne présidente de Malte…

Cette journée a été animée par Francis Wurtz, député européen honoraire.

 

L’objet de cette rencontre était de jeter les bases d’un large et puissant mouvement de solidarité internationale en faveur du peuple palestinien. De contribuer à construire une alliance unitaire dans ce sens, avec pour objectifs immédiats ainsi que l’ont déclaré les intervenants :

 

– L’arrêt total de la guerre génocidaire menée par le gouvernement d’extrême-droite israélien à Gaza et le retrait de ses forces armées.

– La liberté pour les associations humanitaires, sous couvert de l’ONU, d’apporter l’aide alimentaire et l’aide médicale indispensables à la population de Gaza où la famine et le manque de soins créent une situation dramatique.

– L’arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes en Cisjordanie, le retrait de ses troupes d’occupation et le démantèlement de ses colonies, conformément aux résolutions de l’ONU.

– La libération des otages israéliens et celle de tous les prisonniers politiques palestiniens.

– La reconnaissance inconditionnelle par la France, et l’Union Européenne, de l’État de Palestine avec Jérusalem-Est pour capitale, aux côtés de l’État d’Israël, sur la base des frontières de 1967, conformément aux différentes résolutions de l’ONU et au Droit International, comme l’ont déjà fait 149 pays de par le monde.

 

Une déclaration unitaire (voir sur le site internet du PCF) comportant 10 exigences a été adoptée à l’issue de cette journée.

Sophie Binet a rappelé les liens historiques de solidarité qui lient son syndicat au peuple palestinien, et fait part de l’action de la CGT en faveur des travailleurs palestiniens au sein de la Confédération européenne des syndicats et du Bureau international du Travail .

Elle a insisté sur l’urgente nécessité d’élever fortement le niveau de la mobilisation populaire, particulièrement en France.

C’est aussi la volonté des communistes, pour lesquels la solidarité internationale n’est pas un vain mot et s’est toujours inscrite dans des actes concrets.

Leur engagement a été salué tout au long de la journée par plusieurs responsables palestiniens dont M. Ahmed Saeed Al Tamimi, Président du Conseil Palestinien des Droits de l’Homme qui, dans son exposé, a déclaré, parlant du PCF, que :

«… cette organisation avait toujours soutenu le peuple palestinien et qu’elle était liée aux luttes d’émancipation des peuples à travers l’histoire : le Viet-Nam, l’Algérie, l’Afrique de Sud. »

En écho, Fabien Roussel qui co-présidait à ses côtés cette journée internationale devait dire :

« Le PCF a porté la lutte d’indépendance du peuple algérien et nous avons gagné. Nous avons animé la résistance pour la liberté du peuple vietnamien et nous avons gagné. Nous avons animé la lutte pour la fin de l’apartheid et la libération de Nelson Mandela et nous avons gagné. Nous gagnerons cette bataille pour la reconnaissance de la Palestine. »

Un message d’espoir mais aussi un appel à l’action.

Cette journée marque une nouvelle étape de la solidarité avec le lancement de l’Alliance internationale pour les droits du peuple palestinien.

Piero Rainero, ancien conseiller régional communiste et élu communiste de Quimper, ancien secrétaire départemental du PCF, militant de la solidarité avec le peuple palestinien, représentant de la fédération PCF du Finistère à cette conférence internationale du 5 juin.

Mobilisés le samedi 7 juin place de la liberté à Brest en solidarité avec Gaza et le peuple palestinien

 

Réunion et conférence de presse des élus communistes du Finistère ce mercredi 4 juin 2025 à Brest pour préparer les prochaines municipales de mars 2026

 

Réunion et conférence de presse des élus communistes du Finistère ce mercredi 4 juin 2025 à Brest pour préparer les prochaines municipales de mars 2026 et échanger sur nos mandats

 

En réunion des élus communistes finisteriens à Brest ce mercredi 4 juin, suivie d’une conférence de presse sur les enjeux des municipales dans le département.
Voici la matrice de notre déclaration commune élaborée avec les élu.e.s communistes présents:
Municipales de 2026 : unissons-nous à gauche pour porter des politiques de solidarité et de justice sociale au service des citoyennes et citoyens finistériens.
Actuellement, le PCF compte 60 élu.e.s communistes et apparentés dans le Finistère,dont 20 élu.e.s en responsabilité de maire de commune associée, maire de quartier, adjoints au maire, vice-présidents de communauté d’agglomération. Nous avons 3 conseillers départementaux et 1 conseillère régionale et aussi des élus municipaux engagé.e.s dans des majorités à Brest, Quimper, Morlaix, Le Relecq-Kerhuon, Rosporden-Kernevel, Plouigneau, Pont-de-Buis les Quimerc’h, Guimaëc, St Thégonnec Loc Eguiner, Briec, St Sauveur, Berrien, Cleden-Poher, Plogastel St Germain. Et des élu.e.s tout aussi investis à Carhaix, Plougonven, Sizun, Pont L’Abbé, Moëlan, etc.
Nous considérons que c’est un acquis important pour la mise en place de politiques de solidarité et de justice sociale dans nos communes, attentives notamment aux intérêts de nos concitoyens aux revenus les plus modestes.
Nos élu.e.s sont engagé.e.s dans les luttes des salarié.e.s et des habitant.e.s sur les besoins de proximité : pour les services publics, la défense du rail, de la qualité des services dans les gares, de la Poste, de l’éducation et du maintien des moyens dans les écoles, des hôpitaux, les agences d’exploitation Enedis, le renforcement des réseaux électriques (fils tenus basse tension trop généralisés dans le Finistère, dans une région très exposée aux aléas climatiques) et la défense de l’emploi dans les entreprises, le soutien aux associations et aux centres sociaux et Espaces de vie sociaux.
Dans un contexte de renforcement des inégalités et violences mondiales, de guerre, de progrès des idées racistes et intolérantes, ces élu.e.s portent aussi des politiques humanistes, de défense des droits des femmes, d’accueil des réfugié.e.s, et de solidarité avec les peuples opprimés et colonisés, comme les Palestiniens dont nous exigeons la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine par la France et la protection internationale.
L’ambition des élu.e.s finistérien.ne.s du PCF et de la fédération du PCF du Finistère est de favoriser le rassemblement de la gauche et des écologistes dans les communes finistériennes pour faire élire un maximum de majorités porteuses de valeurs de gauche dans nos 277 communes. Nous voulons renforcer cette implantation locale des élus communistes pour mener des politiques audacieuses et innovantes en faveur de l’intérêt général et de la réduction des inégalités.
Dans des conditions rendues difficiles par les politiques capitalistes et néo-libérales fragilisant les services publics et les collectivités des gouvernements de E.Macron, nos élu.e.s promeuvent la défense des services publics locaux et l’amélioration de leur qualité, la défense des moyens financiers des communes, le lien de proximité avec les habitants, une démocratie locale vivante, avec des espaces de démocratie participative, l’écoute des préoccupations quotidiennes des habitants, la sécurité, la lutte pour l’égalité des droits (au niveau de l’éducation, de la culture, de la santé, etc), la défense du logement social, des conquêtes de gratuité ou de tarifs sociaux, la prise en compte des crises climatiques et écologiques et des enjeux de pouvoir d’achat, notamment avec des politiques de transport et mobilités ambitieuses.
Nos élus sont aussi vigilants aux bonnes conditions de travail de nos agents territoriaux. Nous dénonçons d’ailleurs la loi de finance 2025 qui est appliquée depuis le 1er mars et qui diminue de 10 % le salaire des agents lors de leurs trois derniers mois d’arrêt maladie.
Un enjeu essentiel sera la participation des citoyens à l’élaboration des projets et des propositions, à la constitution des listes et au vote. Nous croyons que l’échelon local et communal est le lieu d’exercice de l’activité politique dans son sens le plus noble.
Face à la politique du président Macron et de ses gouvernements qui approfondissent les inégalités, la crise démocratique, la centralisation du pouvoir, et la défiance vis-à-vis de la politique, nous avons besoin que les communes soient des lieux de résistance pour une démocratie vivante au service des citoyennes et des citoyens.

Municipales: les communistes prônent l’union dans le Finistère – Ouest-France, Mickaël Louedec, 5 juin 2025

Réunissons 10 000 euros dans le Finistère pour planter 1000 oliviers en Palestine – Campagne 1 million d’oliviers pour la Palestine avec le PCF et le Parti communiste palestinien

 

Bonjour,
Vous trouverez ci-joint un communiqué du PCF Finistère pour affirmer notre résolution à lutter pour la Paix et la fin de la colonisation en Palestine en affirmant notre solidarité avec le peuple palestinien au travers d’une démarche de solidarité concrète: en replantant des oliviers avec le soutien du Parti communiste palestinien et de l’association des agronomes palestiniens.
La fédération du Finistère du PCF qui a déjà versé il y a quelques mois 3500 euros au Secours Populaire pour Mayote suite au cyclone Chido et 2500 euros aux réfugiés au Liban, victimes de l’agression israélienne, dans la ville de Doha el Hoss près de Beyrouth, souhaite cette fois-ci réunir 10 000 euros et fait de sa part immédiatement un don de 3000 euros pour planter 300 oliviers en Palestine au mois de novembre-décembre.
 
Parce que la solidarité internationale a un coût mais n’a pas de prix.
 
 
Campagne de solidarité avec la Palestine – 1 million d’oliviers pour la paix. 
Réunissons 10 000 € dans le Finistère pour planter 1000 oliviers en Palestine.
La situation vécue par le peuple palestinien est plus dramatique que jamais. Ce week-end, la coopérative des élus communistes et l’AJPF, avec un certain nombre de camarades du PCF Finistère rencontraient à Paris des responsables de comités populaires de camps de réfugiés à Paris, en présence de l’ambassadrice de Palestine.
Le 17 mai, nous étions encore mobilisés à l’occasion des 77 ans de la Nakba pour exprimer notre solidarité avec le peuple palestinien et exiger la fin du génocide à Gaza et du nettoyage ethnique en Cisjordanie dans les manifs organisées à Brest, Quimper, Morlaix, Carhaix, Pont l’Abbé, Douarnenez, etc, et les communistes comme chaque fois étaient présents dans ces manifestations.
Nos porte-paroles nationaux s’expriment fortement dans la période sur la situation pour que cessent les massacres, crimes contre l’humanité, et la famine organisée contre la population civile à Gaza, que ce soient Fabien Roussel, Ian Brossat, Fabien Gay, Jean-Paul Lecoq, Philippe Rio, Charlotte Blandiot Faride présidente de l’AJPF, Marianne Margaté, ou d’autres parlementaires et élus nationaux. 
Le salon du Bourget sera une nouvelle fois l’occasion de dénoncer la coopération militaire et les ventes et achats d’armes à Israël et la complicité du gouvernement français, de l’UE, et de beaucoup d’entreprises, dans les barbaries commises contre la population palestinienne.
Comme notre journal l’Humanité, le PCF à l’occasion de son Conseil National cette exigence d’action face à l’inacceptable, l’intolérable, le génocide en marche au vu et au su de tous.
Il appelle les communistes et leurs amis et sympathisants à s’impliquer très nombreux et fortement dans toutes les initiatives de solidarité avec le peuple Palestinien et pour la paix, la fin des massacres et de l’oppression coloniale.
Il appelle aussi les communistes et l’ensemble de la population à soutenir la campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine» lancée par la fédération PCF du Val de Marne.
10 euros = 1 olivier planté, un symbole d’espoir et de pérennité et de résilience, de résistance, du peuple palestinien sur sa terre ancestrale. 
Symboliquement, ce sont aussi les oliviers plantés et entretenus par les paysans palestiniens que les colons et l’armée d’occupation israélienne arrachent pour effacer les traces de la présence palestinienne.
Cette campagne est menée avec le Parti communiste palestinien et l’association des agronomes palestiniens avec lequel le PCF a les contacts étroits.
La fédération du Finistère du PCF se propose de relayer fortement cette campagne et d’organiser une souscription auprès de ses adhérents et sympatisants au profit du peuple palestinien pour financer cette campagne «1 million d’oliviers pour la paix en Palestine».
Vous pouvez faire un don par chèque à l’ADF PCF 29 et nous reverserons l’intégralité des sommes au PCF 94 pour cette campagne.
A envoyer à la fédération: PCF Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST
Vois pouvez aussi encourager vos contacts qui ne sont pas au PCF à faire un don de 10 euros par olivier planté sur la plateforme HelloAsso.
On se donne comme objectif de réunir dans le Finistère 10 000 euros (1000 oliviers financés par les finistériens) pour la fin de l’été, oliviers qui seront plantés en novembre ou décembre 2025.
La fédération du PCF FINISTERE a déjà décidé d’un premier don de 3000 euros pour financer 300 oliviers.
Les sections du PCF Finistère vont aussi bien sûr participer à cette campagne de solidarité internationale à et la développer à l’occasion de leurs initiatives (banquets, fêtes, etc).
***
Résolution du Conseil national du PCF – 17.05.2025
Depuis la rupture de la trêve le 18 mars dernier, le gouvernement d’extrême-droite israélien de Benyamin Netanyahou poursuit une guerre destructrice contre la population de Gaza. Il annonce, en violation totale du droit international, sa volonté de réoccuper l’intégralité de Gaza et il organise un blocus hermétique du territoire palestinien, y interdisant l’entrée de toute aide humanitaire et créant de ce fait une situation de famine qui menace plus de 2,1 millions de personnes piégées et bombardées. L’armée israélienne se livre à une politique de terre brûlée sur un territoire qu’elle a fragmenté, enfermant la population de Gaza dans de minces bandes de terre surpeuplées, détruisant les infrastructures médicales et privant les habitants d’eau, de nourriture et d’électricité.
Les institutions internationales soulignent le fait que Gaza est devenu un trou noir humanitaire. D’après un rapport de l’ONU publié cette semaine, 470 000 personnes à Gaza sont confrontées à une faim catastrophique (phase 5, la plus élevée de l’échelle de référence) pouvant entraîner leur mort. Dans le même temps, plus de 116 000 tonnes d’aide alimentaire – suffisamment pour nourrir un million de personnes pendant quatre mois – sont bloquées dans les couloirs d’aides. Face au risque de génocide, il est plus urgent que jamais d’arrêter ce blocus criminel.
L’objectif de cette politique de terreur est manifestement de pousser des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à prendre la fuite dans les conditions les plus inhumaines, ce que revendiquent ouvertement les ministres d’extrême droite du gouvernement Netanyahou et que soutient l’administration étatsunienne de Donald Trump. En Cisjordanie occupée, les frappes de drones, les incursions armées et la violence des colons israéliens se déchaînent. Des camps entiers de réfugiés ont été vidés (Jenine, Nour Shams, Tulkarem). Là encore, la volonté du gouvernement israélien est d’annexer illégalement la zone et de la vider de sa population palestinienne.
Ce sont là des crimes de masse, des crimes contre l’humanité, que dénoncent les Nations unies, l’UNWRA et le PAM. Alors que la Cour Pénale Internationale (CPI) évoque un « risque plausible, réel et imminent de génocide », ces crimes tombent sous le coup de la justice internationale et tous ceux qui sont directement impliqués devront répondre de leurs actes. Les condamnations de pure forme des gouvernements et de la communauté internationale ne suffisent plus. Alors qu’ils font l’objet de mandats d’arrêt internationaux, Netanyahou et ses complices doivent maintenant être traduits devant la CPI, tout comme les dirigeants du Hamas, responsables des crimes du 7 octobre 2023.
Benyamin Netanyahou est aujourd’hui soutenu par l’extrême droite en Europe, en France et aux Etats-Unis. Victor Orban, a dénoncé la Cour pénale internationale sans que cela ne fasse réagir l’UE. Et, bien que ses propositions provocatrices soient rejetées par l’immense majorité de la communauté internationale, Donald Trump réaffirme sa volonté d’expulser les Palestiniens de Gaza, cherchant à obtenir la complicité de certains gouvernements de la région. L’annonce, par la Maison Blanche, de l’envoi sur le terrain de forces paramilitaires privées, censées sécuriser le territoire, prépare les opinions à cette perspective.
Pourtant, cette politique criminelle se heurte à une pression croissante des opinions dans le monde. 148 États, c’est à dire une large majorité dans le Monde, reconnaissent déjà l’État de Palestine. De même que la France, d’autres gouvernements européens évoquent désormais eux-aussi la possibilité de reconnaître l’État de Palestine, et l’objectif de sanctions contre le gouvernement israélien d’extrême droite, tant qu’il bafouera le droit international, est aujourd’hui repris dans le débat public.
En Israël, une mobilisation inédite grandit de semaine en semaine pour l’arrêt de la guerre à Gaza, le retour des otages encore vivants que détient le Hamas, le départ de Netanyahou et de son gouvernement. Des officiers, des soldats, des réservistes manifestent à présent leur refus de servir une politique qui met en danger l’avenir et la sécurité du peuple israélien lui-même. Un sommet populaire pour la paix, « It’s Time People’s Peace Summit », vient même de se tenir en présence de plusieurs milliers de citoyens juifs et arabes d’Israël.
Le pouvoir israélien est de plus en plus isolé internationalement. Il est aujourd’hui possible de l’arrêter dans ses entreprises criminelles.
Dans cette situation d’extrême urgence pour le peuple palestinien, le PCF entend mobiliser toutes ses forces en défense du peuple palestinien face à la visée génocidaire dont il est victime, en faveur de la reconnaissance des droits nationaux de celui-ci, pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Il exige que le gouvernement français :
Expédie sans délai une aide humanitaire massive aux Gazaouis, contribuant ainsi à briser le blocus criminel mis en œuvre par le gouvernement Netanyahou,
Porte dans les institutions européennes l’exigence de sanctions, de la suspension immédiate de l’accord d’association UE-Israël et mette fin à toute forme de coopération militaire,
Reconnaisse immédiatement l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël sur la base des frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale,
Agisse pour la libération des otages israéliens et la libération des prisonniers politiques palestiniens dont celle de Marwan Barghouti,
Agisse pour le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et la fin de l’occupation,
Prenne aux Nations unies, en sa qualité de membre permanent du Conseil de sécurité, toutes les initiatives propres à isoler totalement l’alliance Trump-Netanyahou.

Municipales: à Brest, les communistes rentrent en campagne (Ouest-France, 21 mai 2025)

Municipales 2026 à Brest : les communistes entrent en campagne
Éric Guellec et Taran Marec, chefs de file du Parti communiste français à Brest (Finistère), ont dévoilé mercredi 21 mai 2025 les contours de leur programme pour les municipales de 2026.
Le PCF (Parti Communiste français) de Brest se met en ordre de marche pour les municipales de 2026. Les deux chefs de file du parti – à ne pas confondre avec les têtes de liste -, Éric Guellec (57 ans) et Taran Marec (26 ans), ont dévoilé, mercredi 21 mai 2025, les premiers points du programme de campagne du parti. « Avec plus de 150 adhérents, nous sommes le deuxième groupe de la majorité municipale derrière les socialistes, se félicite Éric Guellec, adjoint au maire sortant. Avec nos partenaires de la gauche municipale et métropolitaine, nous sortons d’un bilan positif, avec une base solide. Nous nous sentons légitimes à nous lancer dans cette campagne. »
La gratuité «progressive» des transports en commun
Point fort de la campagne à venir, la sécurité sera un thème central du programme. Toutefois, les élus communistes refusent de s’aligner sur les positions récentes de leurs alliés de la majorité concernant une éventuelle police municipale à Brest : « Nous ne participerons pas à la course à l’échalote sur ce sujet », martèle Éric Guellec. Les deux chefs de file entendent se baser sur le bilan de la Brigade de tranquillité urbaine (BTU), qui sera partagé aux groupes de la majorité à la rentrée, pour décider de leur positionnement. Côté mobilités, les chefs de file communistes souhaiteraient la gratuité progressive dans les transports en commun publics. « Nous proposons un cheminement par étapes, indique Taran Marec. Avec une première mesure : une gratuité pour les jeunes et aînés, de 0 à 26 ans et plus de 60 ans. » Une étude doit encore en déterminer le coût.
« Une logique de rassemblement »
Les communistes abordent ces élections dans un souci d’unité à gauche. « Nous sommes dans une logique de rassemblement, considère Éric Guellec. Cela englobe toute la gauche, y compris les élus de La France Insoumise (LFI). » Une cinquième candidature du maire sortant François Cuillandre ? « Son bilan est positif, il est légitime à se présenter. » Éric Guellec et Taran Marec ont annoncé dans les prochaines semaines une démarche de consultation auprès des Brestois, afin d’affiner leurs propositions.

À Paris, la solidarité avec la Palestine fait scène commune – La coopérative des élu.e.s communistes, républicains, citoyens

 

« Nous sommes les yeux, la bouche et les oreilles des réfugiés palestiniens » Philippe Rio

Le 17 mai 2025, le Théâtre Traversière à Paris a accueilli une journée de solidarité en soutien aux réfugié·e·s palestinien·es, organisée par l’Association pour le Jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF). Cet événement s’inscrivait dans le cadre des commémorations du 77e anniversaire de la Nakba, mettant en lumière la situation des réfugié·e·s palestinien.es et les défis auxquels ils sont confrontés.

Une journée d’engagement et de témoignages

Autour de Charlotte Blandiot-Faride, maire de Mitry-Mory (77) et présidente de l’AFPJ, la journée a rassemblé des élu·e·s, des militant·e·s associatifs, des artistes et des citoyen·ne·s ·s, venu·e·s exprimer leur solidarité envers le peuple palestinien. Elle a donné la parole à Hamdam Ballal, co-réalisateur oscarisé pour son film « No other land ». Elle a également permis d’apporter des témoignages et des éléments d’expertise sur la situation à Gaza et en Cisjordanie, avec des éclairages de Marc Lassouaoui, directeur adjoint du bureau de l’UNRWA pour l’Europe et Aymeric Elluin, responsable du plaidoyer « Armes » d’Amnesty et d’interventions de représentant·e·s palestinien·ne·s dont Mahmoud Moubarak chef du bureau exécutif des camps de réfugiés dans les territoires palestiniens occupés. En préambule, la délégation palestinien avait été reçue le 16 mai à l’Assemblée Nationale par Soumya Bourouaha, députée de la Seine-Saint-Denis.

Parmi les débats, le rôle de la diplomatie des villes a été mis en avant, comme vecteur de solidarité concrète, de peuple à peuple. Louis Labadot, maire de Mauléon-Licharre (64), ville jumelée avec le camp de Balata, Catherine Bouché, 1ere adjointe à Allonnes (72) ville jumelée avec le camp de New Askar, Ali Rabeh, maire de Trappes (78), qui a lancé son e jumelage avec Al Fawar la veille et Olivier Sarrabeyrouse, maire de Noisy-le-Sec (93) ont ainsi pu valoriser la force des échanges permis par le jumelage. D’autres élu·e·s représentant les villes jumelées, étaient présent·e·s : Philippe Rio, maire de Grigny et président de la Coop des élu·e·s, Marianne Margaté, sénatrice de Seine-et-Marne, (78), Djamel Nedjar, maire de Limay (78) et bien des personnalités… La journée a été conclue par l’intervention de son excellence Hala Abou-Hassira, ambassadrice de Palestine en France.

L’initiative visait à sensibiliser le public à la réalité vécue par les réfugiés palestiniens, à promouvoir des actions de soutien et à renforcer les liens de solidarité entre les collectivités locales françaises et les camps de réfugiés. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation en faveur des droits du peuple palestinien et de la recherche d’une paix juste et durable.

De retour de la conférence avec les réfugiés palestiniens à Paris, ces élus et militants finistériens et bretons témoignent

 

Le petit collectif breton des participants à l’assemblée de l’AJPF avec les représentants des camps de réfugiés: Michèle Gambache, Lucienne Nayet, Monique Prévost, Guillaume Robic, Martine Pivard, Grégory Lebert, Patrick Gambache

Communiqué de presse

La troisième conférence organisée par l’AJPF* pour la défense des Réfugiés palestiniens et le rôle de l’UNRWA* s’est tenue le samedi 17 Mai, à quelques jours de la date anniversaire de la Nakba, 77 ans après.

C’est dans cette actualité tragique et ce contexte d’urgence que s’est tenue cette conférence particulièrement riche et dense. 300 personnes étaient présentes à Paris au Théâtre Traversière : des délégués des camps de Cisjordanie, du Liban, de Jordanie, de Syrie, de Gaza, des chercheu.r.se.s, des intervenants politiques, des représentants des villes jumelées, et quelques Breton.ne.s,…

Les Palestiniennes et Palestiniens qui se sont succédé.e.s à la tribune ont égrené les horreurs de leur quotidien : incendies, attaques armées, milliers de morts et de blessés, centaines de prisonniers, populations affamées, déplacées.

A aucun moment, nous n’avons entendu de propos vengeurs, seulement beaucoup de dignité, de la résilience, pas de résignation mais une forte détermination à poursuivre la reconquête de leurs droits, pour la justice, la paix, la liberté.

Les représentant.e.s ont beaucoup insisté sur l’importance des jumelages et des projets de coopérations qui font partie de la résistance pacifique du peuple palestinien et permettent également de rapporter des témoignages de pratiques inacceptables mais réelles vécues dans les camps. Si la dernière délégation de l’AJPF qui devait avoir lieu en avril 2025 a été interdite d’entrer en Israël et ses visas annulés, c’est bien la preuve que l’opinion de ces élu.e.s engagé.e.s dérange et qu’il faut les réduire au silence.

Par ailleurs, a été fortement mise en avant la place accordée à l’éducation et à la volonté de préserver le passé, telle une mémoire vivante auprès des jeunes générations, c’est une forme de résistance légitime à l’occupation et une affirmation au droit au retour.

Le représentant de l’UNRWA a dénoncé l’exécution d’un programme planifié visant à déplacer tous les Palestiniens. L’UNRWA revendique le droit à la santé et à l’éducation pour tous, mais comme ses agents sont les témoins directs de ce qui se passe sur place, les soutiens politiques et financiers s’effritent.

Amnesty International par la voix d’un juriste, et chiffres à l’appui, liste les éléments qui lui permettent d’affirmer que ce qui se passe à Gaza en ce moment, correspond à la définition d’un génocide.

Les élu.e.s engagé.e.s dans les jumelages disent leur fierté d’être aux côtés des Palestiniens dans ce combat historique et affirment qu’ils seront toujours avec eux.
A une question posée dans la salle : « Que peut-on faire pour vous aider ? », la réponse a été : « Parlez partout, partout, partout ! Nous avons besoin de votre aide, de votre soutien moral. Utilisez tous les moyens : médias, réseaux sociaux, discussions, plaidoyers, diffusion d’informations et de photos … »
Nous remplissons donc ici une part de notre mission en terminant par la citation de Pablo Neruda rapportée par Marianne Margaté : « Ils peuvent couper toutes les fleurs, ils ne seront jamais maîtres du printemps ».

Nous espérons de tout notre cœur que le printemps ne tarde plus… Il y a trop d’injustice et trop de souffrance ! C’est insupportable.

Nous ne pouvons-nous taire plus longtemps !

*AJPF : Association pour le Jumelage entre les camps de réfugié-e-s Palestinien-ne-s et les villes Françaises

*UNRWA : United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient)

Les passagers de la cathédrale: rencontre avec Valère Staraselski le 25 mai à 17h à Dialogues Morlaix

L’écrivain Valère Staraselski, romancier, journaliste, intellectuel, sera à la Librairie Dialogues de Morlaix pour une rencontre le jeudi 15 mai de 17h à 19h autour de son dernier roman, « Les Passagers de la Cathédrale », qui interroge le christianisme et son rapport au communisme.

Une rencontre passionnante en perspective, chaudement recommandée par le Chiffon Rouge.

Valère est venu plusieurs aux mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix pour nous parler de ses livres sur Aragon et sur La Fontaine en 2018 et en 2022, comme à Brest à l’invitation des amis de l’Humanité et de la section PCF de Brest pour nous parler de son livre sur 100 ans d’histoire du Parti communiste.

 

Les Passagers de la cathédrale

Au troisième jour de la Semaine sainte de 2019, peu après dix-huit heures, des
millions de Français assistent, médusés, par télévision interposée, à l’incendie
de Notre-Dame de Paris. Les flammes détruisent intégralement la flèche.
L’incendie dure près de quinze heures. Ce fut le sinistre le plus important subi
par la cathédrale depuis sa construction en 1163.
De notre 21 ème siècle, André Malraux avait dit : « Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire. » Il est un fait que partout dans le monde, sous une forme ou une autre, l’histoire continue d’administrer la preuve que les êtres humains ne vivent pas que de pain, de jeux et que le besoin de sacré leur est consubstantiel.
Comme autant de passagers, les personnages de ce roman se retrouvent dans la proximité d’une cathédrale d’Ile de France où ils vivent et questionnent leur présent en tentant parfois de s’aider de l’histoire, de notre histoire.
L’amitié entre Louis, vieux professeur communiste, bénévole à la cathédrale,
François, palefrenier, membre du collectif Les morts de la rue, Darius, réfugié
iranien, chargé de mission humanitaire, Thierry, alias Chéri-Bibi, gardien de
musée, est éclairée par la figure irradiante de Katiuscia, jeune femme alliant
tradition et révolution.

Valère Staraselski au Mardi de l'éducation populaire

Valère Staraselski au Mardi de l’éducation populaire

8 mai 2025 à Tredudon-le-Moine: intervention de Taran Marec pour le MJCF 29

Camarades,
Nous sommes ici, à Trédudon-les-Moines, pour honorer la mémoire de celles et ceux qui ont résisté. Il y a 80 ans, des femmes et des hommes se sont levés contre le fascisme, l’occupation nazie et la collaboration. Leur combat, leur courage, c’est ce qui nous permet aujourd’hui de vivre libres.
La Résistance n’a pas seulement permis la Libération. Elle a aussi porté un projet de société : celui du Conseil National de la Résistance..
Ces valeurs, nous ne les commémorons pas seulement. Nous les portons.
 Face aux guerres en Palestine ou en Ukraine, nous défendons la paix entre les peuples.
 Face à l’international de l’extrême droite de Netanyahou, Trump, Poutine ou Meloni, nous affirmons que le fascisme ne passera pas.
Face aux reculs sociaux des gouvernements Macron successif, nous défendons les conquêtes de 1945, arrachées par des résistants communistes.
 Et face au racisme, l’islamophobie qui a tué Aboubacar Cissé, l’antisémitisme, nous affirmons que la France est riche de sa diversité.
Alors ici, à Trédudon, haut lieu de la Résistance finistérienne, nous disons :
 Vive la Résistance, vive la jeunesse engagée, et vive la République l’antifasciste !
A wir galon

Morlaix, succès de la 7e vente de légumes solidaire en 7 mois ce 10 mai dans le quartier de la Madeleine

Vente solidaire de légumes du PCF Morlaix. 

Les camarades du PCF Morlaix mobilisés ce 10 mai à Pors-ar- Bayec. Avec Jean-Luc Le Calvez, Lucienne Nayet, Pascal Pouillet, Annie Bergot Le Calvez, Marie-France Monery, Michel Lespagnol, Paulette Peron, Ismaël Dupont, Roger Héré. 

Une quarantaine de personnes sont venues à notre stand à Pors ar Bayec et tous les légumes, environ 400 kg, ont été vendus.

Prochaines ventes de légumes solidaires du PCF Morlaix à Pors-ar-Bayec dans le quartier de la Madeleine les 7 juin et 12 juillet 2025

Le Relecq-Kerhuon, réussite de la 2ème vente de légumes solidaire de la section PCF du Relecq ce 10 mai 2025 rue Fleming

Une réussite pour notre 2ème vente au prix coûtant de légumes, fraises et œufs rue Fleming au Relecq-Kerhuon. Nous vous donnons rendez-vous dans un autre quartier la prochaine fois. De bons échanges avec les habitants satisfaits des tarifs pratiqués. Un grand merci enfin aux producteurs et aux Camarades pour leur implication !

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du PCF Le Relecq-Kerhuon

Jeudi 22 mai 2025 – Jeudi Rouge avec Roland Nivet, porte-parole du mouvement de la Paix, à Quimperlé, salle Isole, organisé par le PCF Pays de Quimperlé