PCF Finistère

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Quimper 8 novembre, venue de Ian Brossat.

 

 

Le 8 novembre nous aurons le grand plaisir d’accueillir Ian Brossat dans le Finistère à Quimper.

Halles St François de Quimper à 20H

Mardis de l’éducation populaire, dates à venir.

Mardi 26 novembre 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix) :

A l’occasion des 30 ans de la chute du Mur de Berlin et de la fin de la RDA, conférence-débat avec Saskia HELLMUND, qui nous parlera de la RDA « ex Allemagne de l’Est » où elle est née et a vécu sa jeunesse et étudié, sur la base des deux livres qu’elle a déjà publiés:

– La fille qui venait d’un pays disparu

– Pays perdu, pays choisi. Journal d’une jeune Allemande de l’est (chez Skol Vreizh)

 

Mardi 10 décembre 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix):

Conférence-débat avec le journaliste à l’Humanité et essayiste, spécialiste des questions d’environnement, d’agriculture et d’écologie, Gérard Le Puill sur le thème: comment faire face à l’urgence climatique et l’urgence sociale?

Auteur de: Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques (éditions du Croquant)

Produire mieux pour manger tous d’ici 2050 et après.

L’écologie peut encore sauver l’économie.

Réinventons l’économie dans un monde fini.

 

 

Mardi 14 janvier 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix):

Conférence-débat avec le journaliste au Monde Diplomatique Maurice Lemoine, auteur de Venezuela, chronique d’une déstabilisation autour de la situation et de l’histoire récente au Venezuela et de la stratégie américaine et capitaliste pour déstabiliser les gouvernements progressistes et anti-impérialistes en Amérique latine.

Morlaix, lancement de la campagne « Morlaix ensemble. Pour une ville sociale, écologique, solidaire »

Conférence de presse de notre liste d’union de la gauche « Morlaix ensemble. Pour une ville sociale, écologique, solidaire », liste conduite par Jean-Paul Vermot, et soutenue par 6 conseillers municipaux d’opposition et de gauche sur 8.

Un collectif uni, crédible et cohérent pour assurer une alternance et une alternative à gauche à Morlaix, rompant son isolement et la spirale du déclin, autour d’un programme déjà bien construit et que nous allons mettre en discussion avec les habitants dans les semaines à venir.

Ce projet est issu d’une quarantaine de rencontres avec les acteurs associatifs, culturels, économiques de Morlaix et du travail depuis un an entre Géneration.s, le PCF et le PS.

Suite au refus d’entente de MAC (Morlaix Alternative Citoyenne) signifié samedi dernier après 2 mois de discussions, nous entrons dans une nouvelle phase de campagne où notre collectif municipal qui reste ouvert à l’alliance espéré avec l’UDB – ainsi qu’avec toute autre formation de gauche désireuse d’alternative majoritaire – accueille tous les habitants et acteurs associatifs qui veulent d’une nouvelle majorité pour conduire une politique de gauche à Morlaix.

Prochains rendez-vous les samedi 2 novembre a 10h au local du 2 petite rue de Callac et le samedi 9 novembre à 18h dans une salle municipale pour une réunion publique de participation citoyenne sur le thème: « Morlaix: pour une ville sociale, écologique, solidaire ».

Au centre de notre projet, les services publics, les solidarités, la participation citoyenne, la relance économique, la transition écologique, et le bien vivre partagé à Morlaix. 

 

Pour suivre la campagne : http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/tag/la%20vie%20locale/

Carhaix 2020, large rassemblement progressiste.

La presse s’en est fait l’écho. En mars 2020 une liste de gauche était envisagée. C’est chose faite.

Soutenue par le NPA, le PCF, le PS et la F.I, dans un premier temps, cette liste a pour ambition de doter Carhaix-Plouguer et la communauté de communes d’élus à l’écoute des populations.

Dans un respect mutuel et sans hégémonie d’une des composantes, cette liste se veut ouverte à tous ceux et toutes celles qui ont à cœur les valeurs de gauche.

L’objectif étant de gérer la commune dans un souci social et écologique. Cette liste de gauche entend œuvrer avec l’ensemble des associations et d’être un interlocuteur soucieux d’un dialogue franc et respectueux.

Dans les prochaines semaines, cette liste dévoilera les grandes lignes de son programme. Avec une pratique démocratique, cette liste aura à cœur de gérer dans l’intérêt de toutes et de tous.

Contact : carhaixment.a.gauche@orange.fr

Campagne contre la privatisation d’Aéroports de Paris.

Stand pour un référendum sur ADP à Brest le samedi 19 octobre.

Notre Collectif ADP a tenu un stand Place de la Liberté à Brest samedi 19 octobre de 14h à 17h avec un barnum, 2 ordinateurs …, plus d’une vingtaine de personnes ont pu remplir sur place leur demande de référendum sur le site gouvernemental. Plusieurs centaines de tracts ont été diffusés, beaucoup de discutions et une visibilité indispensable vu le silence assourdissant des médias sur ce référendum.
Dimanche matin aux Marché de St Louis, de nombreux.ses camarades ont distribué le tract ADP de 9h30 à 13h, là encore beaucoup de discussions et un bon accueil.
Merci aux organisations qui ont envoyé du monde à ces deux initiatives, à reproduire et aux camarades du PCF présents.

 

Retour sur les Jeudis Rouges avec Alain Pagano.

 

Soirée détonante et décoiffante pour  Les Jeudis Rouge le 24 octobre à Quimperlé.

35 personnes pour débattre avec Alain Pagano (enseignant chercheur en écologie à la fac d’Angers et responsable de la Commission Ecologie du PCF) des changements climatiques et des actions à conduire.

Des communistes certes mais une majorité de non communistes, des agriculteurs, des gilets jaunes, des salariés d’entreprises locales (PDM notamment), des élus, des militants environnementalistes, concernés par ces questions, au témoignage particulièrement intéressant.

Et en prime un débat direct et sans détour. C’est peu dire que les problèmes environnementaux interpellent et mobilisent.

Belle soirée. On continue .

Rendez vous le jeudi 28 novembre. Même heure, même adresse !

 

Brest 31 octobre, venue de Leïla Shahid.

Jeudi 31 octobre – Quel avenir pour la Palestine?

Leïla Shahid et Claude Léostic

Fac Ségalen de Brest à 18h30

Invitation de l’AFPS de Brest

Après le Festival du Livre de Bretagne de Carhaix, LEILA SHAHID restera pour quelque jours en Finistère. Celles et ceux qui n’auront pas pu l’écouter  (ce qui est toujours passionnant !) à Carhaix, pourront se rattraper le JEUDI 31 OCTOBRE à BREST où, elle est invitée par les Groupes AFPS de Brest et Morlaix pour une « conversation publique » sur l’avenir de la Palestine. Un échange qui se fera à la fois avec le public et notre amie CLAUDE LEOSTIC, présidente de l’AFPS de Brest. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer pour lequel nous organiserons un covoiturage à partir de Morlaix.

https://www.facebook.com/events/443584712932159/

Dimanche 20 octobre, Déplacement pour les cérémonies à Chateaubriant.

 

le Comité du Souvenir de Concarneau organise le déplacement pour les cérémonies à Chateaubriant
qui auront lieu le dimanche 20 octobre.
Un transport est prévu, avec le départ à 8h du matin place du 8 mai (face à la ville close)

Un repas en commun est également prévu (à charge de chacun à un prix raisonnable qui sera communiqué ultérieurement)

Pour y participer, les inscriptions peuvent se faire à la Mairie de Concarneau, et auprès de :

Mr PASCAL Jean louis au : 06 75 86 25 76

Mme JAN Marianne au : 06 84 36 14 28 ou 02 98 97 36 30.

Retour sur les Mardis de l’educ pop de Morlaix du 15 Octobre.

Mardi de l’éducation populaire, 15 octobre 2019 – Main basse sur l’énergie: le film de Gilles Ballastre (2018) et Bernard Jasserand exposent la grande arnaque du démantèlement, de la privatisation, et de la mise en concurrence du service public de l’énergie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rentrée des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix hier avec un échange passionnant et très instructif avec Bernard Jasserand, camarade communiste de Quimper, ancien responsable syndical et technicien EDF, sur les enjeux de l’énergie, du service public et de sa privatisation pour satisfaire les appétits financiers, autour du film choc de Gilles Balbastre, Main basse sur l’énergie, qui montre comment le Monopoly financier de la privatisation progressive du gaz et de la production et distribution d’électricité se pare de couleurs vertes. Yves Cochet, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Chirac et Sarkozy donnant aux financiers le développement des productions d’énergie alternative en leur assurant une profitabilité grâce à la vente à prix coûtant de l’électricité d’EDF et le rachat au prix fort de l’énergie renouvelable, tout ça payé par l’usager sur la facture d’électricité, qui grimpe, qui grimpe, et par le service public qui a moins de moyens pour la recherche-développement, les investissements de long terme (par exemple dans les barrages), la sécurité des usagers, agents, et du nucléaire. Les voix de Daniel Mermet (dans le film de Gilles Balbastre), des syndicalistes CGT de l’énergie interviewés par le réalisateur de « Main basse sur l’énergie » et de Bernard Jasserand se sont mêlés pour décrire les ressorts et conséquences de ce hold-up sur le service public de l’énergie construit par Marcel Paul et les députés communistes en 1946 que les libéraux sont en train de démanteler pour satisfaire les appétits de la finance.

 

 

Quimperlé, 24 Octobre : Les Jeudis Rouges

Alain Pagano / Climat du contat aux solutions / du technique au politique

Jeudi 24 Octobre 2019 / 18h30 / salle Isole , espace Benoîte Groult.

 

Campagne contre la privatisation d’Aéroports de Paris dans le Finistère.

I Mobilisations unitaires du collectif départemental contre la privatisation d’ADP à Brest décidés dans le cadre de notre réunion du collectif départemental ADP de la semaine passée:

– Samedi 19 octobre de 14h à 18h distribution du tract ADP et collecte de soutiens (faire penser à ceux qui en ont leur PC portable) place de la Liberté (cöté bas de la rue Jean Jaurès)

– Dimanche 20 octobre de 9h30  à 11 h et de 11 h à 12h30 distribution du tract ADP au marché Saint Louis
II  Campagne du réseau des jeunes communistes de Brest

Les jeunes communistes à la rencontre des étudiants au RU du Bouguen la semaine dernière

Les jeunes communistes du Pays de Brest étaient présent.e.s la semaine dernière devant le RU du Bouguen, sur la fac de lettres, et devant le RU de Kergoat afin d’encourager les étudiant.e.s à signer la pétition pour empêcher la privatisation d’ADP (Aéroports de Paris).  Notre action a reçue un très bon accueil des étudiant.e.s, avec de nombreux échanges à la clé ! L’occasion pour nous de constater que la grande majorité d’entre eux.lles n’étaient pas au courant de cette initiative parlementaire… .

Les communistes, comme FI et le PS, étaient présents sur la foire Saint Michel pour populariser la demande de référendum sur la privatisation d’ADP à la Foire Saint Michel.

III Le maire communiste de Kernevel (commune associée à Rosporden) appelle à la mobilisation des habitants contre la privatisation d’ADP:
Grâce à Jacques Rannou, maire délégué à Kernevel, militant PCF et CGT, les citoyens sont conviés samedi dernier à signer la demande de referendum adp. Bravo aux camarades de Rosporden Kernevel.
IV Refus de présentation d’une motion ADP – Démission de notre camarade du PCF André Paulus du conseil municipal de  La Feuillée (commune où Ian Brossat a fait son meilleur score aux Européennes dans le département):
Le Télégramme, 8 octobre 2019

Deux conseillers municipaux, Laurent Grandi et André Paulus ont démissionné. Ils s’en expliquent dans un communiqué.

Élus au conseil municipal de La Feuillée sur la liste du maire Régis Le Goff en 2014, Laurent Grandi et André Paulus indiquent avoir démissionné la semaine passée. Dans un communiqué, les deux conseillers expliquent les raisons de cette démission, qui intervient à quelques mois de la fin du mandat.

« Notre engagement municipal avait comme objectif de maintenir, de développer les services publics communaux et de préserver les services publics nationaux existants et contribuer ainsi à mettre fin au bradage des biens publics. Tel était le contenu de la motion contre la privatisation d’ADP (Aéroport de Paris) – avant celle d’Engie et de la Française des Jeux -, que nous n’avons pas pu présenter en conseil municipal, motion soutenue par une partie de la représentation nationale, droite et gauche confondues », indiquent Laurent Grandi et André Paulus. Autre point de désaccord pour les élus démissionnaires : « le non-recrutement d’un employé communal suite au décès de Maurice Nédelec ». « Réduire certains coûts de fonctionnement ne doit pas se traduire, selon nous, par la suppression d’un emploi communal existant en faisant appel au privé pour l’entretien des espaces verts. Le maintien de ce poste aurait permis de fidéliser une personne et peut-être sa famille dans la commune de La Feuillée », estiment Laurent Grandi et André Paulus.

« Désireux d’éviter tout amalgame », ces derniers tiennent enfin à préciser que leur démission « n’est en rien » liée à la position de Yannick Jaouen concernant le projet de création d’une Mam (Maison d’assistantes maternelles) et d’un logement social. L’élu d’opposition avait fait part la semaine passée de son hostilité au projet et demandé la tenue d’un référendum sur le sujet.

V Quimper

Conférence de presse de la coordination Sud-Cornouaille mardi 22 octobre à 17h30 aux Halles St François (salle n°1)
Point fixe samedi 26 octobre de 10h à midi place Terre au Duc pour la signature de la demande de référendum ADP

réunions de quartier pour la signature de la demande de référendum ADP

Moulin Vert : Vendredis 8/11/2019 et 29/11/2019

Kerfeunteun : Mardi 12/11/2019

Voeu ADP Quimper-Métropole présenté par Piero Rainero (élu PCF) et voté
Un voeu comparable sera présenté au Conseil Municipal de Brest par les élus PCF avec l’appui de la majorité en décembre et avait été présenté par Ismaël Dupont au conseil de Morlaix-Communauté et de Morlaix en juin dernier (avec un vote majoritaire pour à chaque fois). 

Vœu proposé, conformément à l’article 3.2.7 du règlement intérieur de Quimper Bretagne Occidentale, par M. Piero Rainero, conseiller communautaire.

En avril 2019, une proposition de loi référendaire visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris a été présentée en application de l’article 11 de la Constitution, par 248 député.e.s et sénateurs.trices de différentes sensibilités, de droite, du centre, de gauche et écologistes.

Le Conseil constitutionnel a validé la procédure qui peut conduire à l’organisation d’un « Référendum d’Initiative Partagé » donnant la possibilité au peuple français de se prononcer sur la privatisation des Aéroports de Paris (ADP), à condition que soient recueillies pour le 12 mars 2020 à minuit les 4 717 396 signatures (10% du corps électoral) nécessaires.

C’est la première fois que ce processus législatif est engagé dans notre pays, les collectivités territoriales et leurs élus se doivent de faciliter l’information des citoyen-ne-s et l’accès à leurs droits constitutionnels.

Comme il est écrit dans l’exposé des motifs du projet de loi (voir en annexe), « un aéroport n’est pas une entreprise comme les autres ».

Les Aéroports de Paris constituent un enjeu stratégique national de première importance.

Ils sont un lieu de transit majeur de passagers et de marchandises : 102 millions de voyageurs et 2,2 millions de tonnes de fret en 2017, ce qui fait d’ADP la 1ère plateforme aéroportuaire cargo d’Europe.

Leur devenir impacte directement :

  • la souveraineté nationale et la sécurité, ce sont des frontières de notre pays
  • l’aménagement du territoire
  • les choix à venir en termes de transports et de transition écologique
  • la protection de l’environnement
  • l’économie et l’emploi

Se dessaisir de la maîtrise publique de cet équipement au profit d’intérêts privés, et ce pendant 70 ans, aurait des conséquences lourdes sur les choix politiques essentiels de notre pays.

Dans le monde, 85% des aéroports sont sous contrôle public, 100% aux USA.

ADP est un bien commun national qui trouve son origine dans l’établissement public créé en octobre 1945 par le gouvernement provisoire de la République française présidé par le Général de Gaulle.

L’État qui en est toujours en 2019 avec 50,3% des parts l’actionnaire majoritaire doit le rester.

La privatisation de ADP s’accompagnerait de hausses considérables des tarifs pour les usagers, d’une fragilisation de la compagnie nationale Air France, mais aussi d’un trou dans les finances publiques que tous les contribuables seraient appelés à combler.

Car ADP est une entreprise très rentable dont les revenus ont connu une hausse moyenne de 3,8% sur les 10 dernières années. Les dividendes reversés à l’État ont été de 173 millions d’euros en 2018 et devraient s’élever à 185 millions d’euros pour 2019.

Priver le budget de la France de cet apport annuel qui pourrait servir à l’intérêt général, au bénéfice de sociétés privées et de leurs actionnaires serait dommageable.

Nous avons des précédents éloquents, sévèrement épinglés par la Cour des comptes : 

  • La cession en 2006 des autoroutes à des sociétés privées qui en tirent des profits considérables (20% de hausse en 10 ans) dans le même temps où les tarifs ne cessent d’augmenter et deviennent prohibitifs, pénalisant les usagers, place les autoroutes françaises parmi les plus chères d’Europe, alors que s’amorce un retour vers la gratuité dans certains pays comme l’Espagne.
  • La cession en 2015 de l’aéroport de Toulouse-Blagnac à des fonds d’investissements chinois, pour partie domiciliés dans des paradis fiscaux (les Iles Vierges) qui, après avoir réalisé de très belles plus-values sans jamais avoir investi pour le développer, s’en débarrassent aujourd’hui.

Par conséquent :

considérant l’enjeu stratégique essentiel d’un service public national de cette importance,

considérant le caractère inédit du processus constitutionnel qui s’est ouvert et le moment démocratique qu’il représente pour les citoyen-ne-s,

considérant que la loi organique du 6 décembre 2013, en stipulant que les électeurs désireux d’appuyer la proposition de loi puissent accéder à des bornes internet ou faire enregistrer leur soutien sur papie« au moins dans la commune la plus peuplée de chaque canton » (soit pour le moment seulement Quimper et Briec sur les 14 communes de QBO), ouvre la possibilité aux autres de se porter volontaires pour ces opérations, comme cela se fait déjà dans plusieurs départements,

le Conseil communautaire de Quimper Bretagne Occidentale réuni le 19 septembre 2019 souhaite que soit assuré sur tout le territoire de l’agglomération un égal accès à l’information et à l’exercice des droits constitutionnels et décide, dans cet esprit, en lien avec les différentes communes,

  • d’engager une campagne d’information des populations sur les modalités et l’objet de cette procédure référendaire, les moyens mis à disposition des citoyens et les lieux où ils peuvent lui exprimer leur soutien, en utilisant notamment le magazine de QBO, les panneaux municipaux, l’affichage dans les locaux des mairies, leurs sites internet, et leurdivers moyens d’information
  • de mettre gratuitement des salles publiques à la disposition des associations souhaitant organiser des réunions d’information ou tenir des permanences sur ce sujet précis,
  • d’accompagner les municipalités pour que toutes puissent prendre leur place dans ce processus légal et démocratique et permettre aux électeurs-trices qui le souhaitent d’enregistrer plus aisément leur soutien
  • en installant des bornes d’accès à internet dans toutes les communes
  • en sollicitant leur habilitation par la préfecture pour faire enregistrer les signatures papier avec les formulaires CERFA

Quimper le 9 septembre 2019.

 

LRK 26 Oct Tournoi de Pétanque.

La section Pcf du Relecq-Kerhuon organise un tournoi de pétanque.

Date : 26 Octobre 2019

Horaires : 14h

Lieu : Boulodrome, 2 bis Rue Branly, 29480 Le Relecq-Kerhuon

Coupe + mise + 30 %

A gagner aussi : un abonnement de 2 mois au journal l’Humanité et une entrée pour la Fête de l’Huma Bretagne !

La section profitera du tournoi de pétanque pour faire signer la pétition pour le référendum d’initiative partagé ( RIP) sur la privatisation d’Aéroports de Paris : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

 

Le PCF se renforce dans le Finistère!

 

Le PCF se renforce dans le Finistère avec la venue d’une cinquantaine de nouveaux adhérents depuis le 1er janvier.

 

16 nouveaux adhérents nous ont rejoint depuis le 1er septembre, et 49 depuis le 1er janvier 2019. Le nombre d’adhésions 2018, déjà bon, est d’ores et déjà dépassé.

A cela s’ajoute des ré-adhésions et 13 mutations vers notre fédération de camarades venus d’autres départements (contre 2 départs), ce qui nous fait un nombre d’adhérents de 893, tout proche des 900, chiffre d’adhérents que nous devrions atteindre avant la fin de l’année 2019.

Une fédération communiste active, dynamique, à l’offensive pour résister à la politique de Macron et proposer des alternatives et de la combativité dans les luttes.

Merci à tous les camarades qui nous ont rejoints!

C’est tous ensemble que nous pourrons faire reculer les capitalistes et leurs soutiens, comme les fachos, pour une société plus égalitaire, fraternelle, où chaque individu pourra vivre bien et épanoui dans son travail, sa vie.

Samedi 19 oct : Pour que vive le Rojava: Stop Erdogan! Lieux et Horaires

Pays de Morlaix  samedi 19 octobre à 12hau Kiosque place des Otages devant la Mairie de Morlaix.
Brest samedi 19 octobre à 14h30 Place de Liberté.

 

 

La situation du Rojava est catastrophique. Les combats ont atteint un niveau de brutalité exceptionnel comme en témoignent le nombre de victimes civils et militaires et l’exode des 160 000 déplacés dont 70 000 enfants annoncés par l’ONU. Le Rojava pacifiste, féministe, démocratique et progressiste agonise entraînant dans sa chute une nouvelle phase de violence en Syrie, au Moyen-Orient mais aussi dans le monde.

Les Etats-Unis de D. Trump parachèvent depuis le 13 octobre leur désengagement, livrant les populations et les combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) au feu de l’armée turque et à la sauvagerie de ses supplétifs djihadistes. Des villageois sont exécutés froidement alors qu’une dirigeante kurde a subi le martyr avant de succomber. Certains djihadistes sont parvenus à s’enfuir des camps de rétention sous contrôle kurde et s’engagent déjà aux côtés d’Ankara ou rejoignent les cellules de Daesh.

Face à cette situation, les FDS et le commandement des YPG ont dû faire appel, sous les auspices de la Russie, au régime syrien qui a dépêché l’envoi de contingents à la frontière turque.

Pour les Kurdes, contraints et forcés, l’objectif de cet accord est d’empêcher la transformation du Rojava en djihadistan et « de sauver la vie de millions de Kurdes. Il s’agit d’un compromis douloureux mais entre le compromis et le génocide du peuple kurde nous choisissons la vie ».

Bachar al-Assad se frotte les mains et capitalise ainsi l’affaiblissement des Kurdes qu’il qualifiait voici peu de « traîtres ». Le tyran de son peuple entend briser l’expérience d’autonomie démocratique en rétablissant sa féroce autorité dont les Kurdes ont déjà payé un lourd tribut.

L’engrenage guerrier s’amplifie et peut dégénérer à tout instant.

Si les protestations internationales d’ampleur sont à souligner, elles demeureront inefficaces si elles en restent là. R.T. Erdogan continuera à avoir les mains libres. Il faut donc tout faire pour stopper cette offensive criminelle en tenant compte du rapport de force mouvant pour imposer un cessez-le-feu, l’arrêt des combats et le départ de la Turquie du sol syrien.

Notre mobilisation doit répondre avant tout aux demandes des Kurdes exprimées par Ilham Ahmed, co-présidente du Conseil démocratique syrien. Pour elle « seule l’ONU peut empêcher que notre précieux projet de démocratie ne soit réduit en poussière » (The Independant, 11 octobre 2019).

Les Kurdes exigent l’établissement d’une zone d’exclusion aérienne sachant que, pour l’instant, seuls les Etats-Unis, qui ont les trahis, sont en capacité de l’imposer alors qu’ils sont sur le retrait.

La France et l’Union européenne doivent poursuivre leur aide aux Kurdes mais aussi:

  • retourner devant le Conseil de Sécurité de l’ONU pour faire reconnaître le rôle des Kurdes dans la lutte contre Daesh et entériner l’autonomie démocratique en les plaçant sous protection internationale.
  • établir un dialogue avec la Russie dans la perspective d’une paix durable dans laquelle les droits des Kurdes seront préservés.
  • frapper la Turquie par des sanctions radicales et cela commence par un véritable embargo sur les armes, y compris celles dont les commandes sont déjà enregistrées, et l’inscrire dans la durée. Tous les contrats et accords de coopération doivent être rompus.
  • geler les avoirs personnels d’Erdogan.
  • avec le HCR protéger les réfugiés qui fuient les combats en aidant les pays d’accueil (Liban, Irak) et leur garantir un accueil digne en Europe s’ils le souhaitent.

La situation appelle à une grande responsabilité. La No Fly Zone oui mais en aucun cas un engagement militaire qui ne ferait qu’ajouter la guerre à la guerre. L’urgence est de rassembler les pays qui expriment leur opposition à l’intervention turque mais aussi avec la Russie.

Le désastre actuel réside également dans les capitulations successives de la France et des pays de l’Union européenne face à l’arrogance et à la dictature de R.T. Erdogan. Externaliser et confier le sort des migrants à la Turquie a justifié toutes les bassesses et les turpitudes. Personne n’ignorait la volonté de R.T. Erdogan de « dé-kurdifier » l’est de l’Euphrate et de procéder à un nettoyage ethnique comme cela a été le cas à Afrin. Comment prétendre méconnaître le mépris de la justice, du droit, des institutions et la destruction de la démocratie quand des milliers de démocrates croupissent dans les prisons turques dont le leader kurde S. Demirtas? Comment donner du crédit au président R.T. Erdogan honni par une frange croissante de sa population et sanctionné par les urnes?

Il est temps qu’un vaste débat s’ouvre dans le pays et au Parlement sur la politique internationale et de défense de la France, mais aussi sur son rôle et sa place au sein de l’OTAN. Que fait la France au sein du Commandement intégré de cette organisation?

Le Parti communiste français (PCF) ne ménagera pas ses efforts de solidarité avec le peuple kurde, avec la population de Rojava. Il est à leurs côtés, indéfectiblement, pour mettre un terme à la guerre, épargner les souffrances des populations, imposer leurs droits légitimes, l’intégrité souveraine d’une Syrie démocratisée.

 

Brest 5 octobre, Visite guidée de l’exposition autour de Marta Pan.

Émancipons nous par l’Art !

La commission féministe du PCF 29 organise une visite guidée de l’exposition « La vraie vie est ailleurs ! Femmes artistes autour de Marta Pan » au musée de Brest.

C’est samedi 5 octobre à 10h.
C’est 3€/ personne.

Pour s’inscrire, il faut écrire à femmespcf29@gmail.com

Suicide de la directrice d’école de Pantin, Christine Renon : rassemblement à Brest et à Quimper jeudi 3 octobre à 17h

 

L’intersyndicale Éducation du Finistère appelle les personnels à se rassembler, jeudi 3 octobre à Brest et à Quimper, après le suicide de la directrice d’école de Pantin.

L’intersyndicale Éducation du Finistère appelle à un rassemblement des personnels à Brest (rue Yves-Collet devant l’antenne de la DSDEN) et à Quimper (Cité administrative, devant la DSDEN), jeudi 3 octobre 2019 à 17 h, après le suicide d’une directrice d’école de Pantin, survenu lundi 23 septembre dans le hall de son établissement.

Dans les lettres envoyées à plusieurs directeurs d’école de la ville de Pantin, Christine Renon, 58 ans et trente ans d’enseignement, évoque le manque de soutien de la part de l’État, le rythme scolaire des enfants, le manque d’outils de travail ou encore les pratiques « chronophages ».

 

Vendredi 27 septembre, des parents d’élèves ont adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale. Ils veulent l’alerter sur « un dramatique cri d’alerte ».

« L’institution est responsable »

L’intersyndicale finistérienne (FSU, Snudi-FO, SNFOLC, Sud éducation, CGT Educ’action, SE-UNSA, CNT et Sgen-CFDT, interpelle : « Combien sommes-nous à nous retrouver peu ou prou dans ce qu’elle décrit ? Dans le premier comme dans le second degré, et quelle que soit notre poste dans l’Éducation nationale, nous sommes toutes et tous, à des degrés divers et dans nos missions respectives, concerné-es par la souffrance au travail et le risque d’épuisement professionnel. »

Elle poursuit : « L’institution est responsable. Il faut des réponses concrètes pour garantir la santé, l’intégrité morale et physique des personnels. Ce geste dramatique nous touche profondément : tristesse et émotion, colère aussi ! Nous devons traduire cette colère en action. Nous construirons avec les collègues les perspectives de mobilisations sur le long terme afin que cela ne se reproduise plus jamais. »

Ouest-France, 1er octobre


Communiqué du SNES-FSU:

Le SNES-FSU exprime sa plus profonde émotion après le suicide de Christine Renon, adresse tout son soutien à sa famille et ses proches et assure de sa solidarité ses collègues, son syndicat.

Son geste, sur son lieu de travail, la lettre qu’elle laisse pour l’expliquer, tout indique que les motivations de notre collègue sont d’ordre essentiellement professionnel. L’émotion et le mouvement de protestation des enseignants du premier degré sont révélateurs des difficultés auxquelles sont confrontés les directeurs d’école, surchargés de travail et accablés d’injonctions hiérarchiques

Au-delà, c’est toute la communauté scolaire, dans sa diversité de métiers, qui se reconnait dans le sentiment d’abandon exprimé par Christine Renon : les personnels sont laissés seuls face aux difficultés toujours plus aiguës que connaît l’Ecole. Ils composent avec l’absence de soutien d’une hiérarchie plus prompte à mettre en œuvre les nouvelles politiques publiques managériales qu’à faire corps avec la profession, à imposer des réformes pensées sans et contre les personnels.

Ces pratiques managériales méconnaissent les réalités de l’enseignement, dessaisissent les personnels de leur expertise, et ne leur accordent ni reconnaissance ni les moyens nécessaires à l’exercice de leur métier. Aujourd’hui, les personnels sont tiraillés entre le sens de leur engagement et la réalité qu’ils vivent au quotidien. Ce sont ces situations professionnelles qui sont responsables d’une grande souffrance et sont à l’origine de ce drame.

Un an après le mouvement #pasdevague la colère légitime des personnels de l’Education est intacte. Le gouvernement n’a rien fait pour y répondre.

Le SNES-FSU appelle les personnels à participer aux hommages rendus à la mémoire de Christine Renon (rassemblements jeudi 3 octobre, minute de silence collective dans les établissements, signatures de motions etc). Un préavis de grève a été déposé.

Des personnels de l’Education Nationale meurent au travail et de leur travail. Cette situation est intolérable. Le Ministre doit prendre la mesure de l’émotion et la colère des personnels et apporter des réponses sans tarder.

la FSU, avec les autres organisations syndicales siégeant au CHSCT ministériel s’est adressée au Ministre pour demander la tenue d’un CHSCT extraordinaire sur la prévention des actes suicidaires. Lire le courrier unitaire

 


Déclaration de CGT Educ Action

C’est avec une profonde tristesse que la CGT Éduc’action a appris le décès d’une collègue directrice d’école de Pantin qui a mis fin à ses jours sur son lieu de travail le 21 septembre dernier.
Notre organisation tient avant tout à adresser ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses collègues.

Mettre fin à ses jours n’est jamais anodin et ces terribles événements, comme ce fut le cas déjà pour le collègue des Bouches du Rhône en juin dernier, touchent l’ensemble de la communauté éducative. Notre collègue avait pris soin d’adresser un long courrier à ses collègues afin d’expliquer son geste désespéré. Par ce courrier, largement diffusé depuis plusieurs heures, notre collègue souhaite dénoncer largement notre Institution sur ce qui use les personnels et les pousse trop souvent à commettre l’irréparable.

Le constat porté par cette enseignante est sans appel et reflète parfaitement le sentiment de très nombreux-ses collègues : un métier et des missions largement vidés de leur sens, une accumulation excessive des tâches, des attentes-exigences administratives et hiérarchiques qui nient l’humain et le lien social… La longueur de la liste des reproches suffit à comprendre pourquoi les collègues craquent.
Face à de tels actes tragiques, la CGT Éduc’action dénonce le silence du ministère de l’Éducation nationale ou sa volonté de minimiser leurs origines et leur portée. Il n’est jamais anodin qu’un personnel mette fin à ses jours sur son lieu de travail. Cela indique clairement une souffrance au travail que l’Institution doit entendre et prendre en compte. Concernant le suicide de notre collègue, nous estimons que les réponses des autorités académiques de Seine Saint Denis ne sont pas à la hauteur. L’intersyndicale du 93 a demandé à ce qu’un CHSCT exceptionnel soit convoqué et nous soutenons son appel à la grève et la mobilisation le jour de ce CHSCT.
La CGT dénonce une politique gouvernementale qui, avec la quasi disparition des CHSCT inscrite dans la loi Fonction publique, vise à réduire les lieux et les moments où la question de la santé au travail est traitée. Plus que jamais, il est temps de développer la médecine préventive dans l’Education nationale et de mettre fin aux pressions (visibles et invisibles) que subissent les personnels.

La CGT Éduc’action demande au ministre de prendre en considération de tels gestes qui révèlent une violence institutionnelle. Elle demande des mesures d’urgence et un changement profond de politique afin que tous les collègues retrouvent du sens à leur métier et n’aient plus peur de l’exercer.
Montreuil, le 27 septembre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Illustrations : https://www.facebook.com/casdecoleofficiel/

Pétition : https://plus-jamais-ca.fr/

Retour sur la réunion d’accueil des nouveaux adhérents du PCF Finistère.

 

Mercredi 25 septembre, de 17h30 à 22h, avait lieu dans les locaux de la fédération du PCF rue André Berger à Brest (un très jeune résistant communiste brestois fusillé au Mont Valérien en septembre 1943), la réunion d’accueil des nouveaux adhérents du PCF Finistère: 85 nouvelles adhésions en 2 ans, plus une quinzaine de mutations de camarades arrivant dans notre département d’autres fédérations.

35 camarades y ont participé, dont une majorité de nouveaux adhérents, et plusieurs parmi ceux qui militent  dans le réseau jeunes du PCF Brest, et des copains qui ont adhéré a la fête de l’huma il y a dix jours.

Une directrice d’école brestoise responsable syndicale départementale, qui veut agir sur l’ensemble de la problématique de l’accès aux droits des enfants, une petite-fille de résistants communistes juifs d’origine polonaise, un jeune responsable syndicale cheminot, une animatrice du cinéma breton, un étudiant informaticien, ancien étudiant de Diwan, une aide à domicile, une médecin généraliste, une étudiante en droit, un animateur médiateur de quartier à Brest, un jeune travailleur en situation de handicap, une universitaire, un ancien des PTT, une salariée de pôle emploi en révolte contre les nouvelles pratiques et orientations découragea tes pour les chômeurs, un ancien auto-entrepreneur floué par ce statut qui expose les travailleurs sans protection, autant d’expériences personnelles et politiques qui se sont partiellement découvertes lors de cette réunion chaleureuse où chacun a pu dire ce qui l’avait conduit à l’engagement, et singulièrement à l’engagement communiste, ce qu’il ou elle avait où pensait trouver au PCF, et attendait de son militantisme en termes d’action et de prise de responsabilité.

Les échanges ont beaucoup tourné sur cette société et ces politiques inégalitaires qui excluent de plus en plus, le besoin de rassemblement, de solidarités concrètes, d’éducation populaire, d’un parti qui fait le pari de l’intelligence collective.

  • La soirée s’est terminée par un couscous. Plusieurs membres de l’exécutif départemental, de la section de Brest, et la responsable du groupe des élus communistes de Brest, étaient présents pour accueillir nos nouveaux adhérents, principalement venus de la région brestoise.

 

Morceaux choisis:

Sabrina, prof des écoles, secrétaire départementale du syndicat enseignant majoritaire du premier degré:

« L’engagement politique, pour moi, c’était une continuité de mon engagement syndical et professionnel, si on veut pouvoir faire changer les choses au niveau local. Je suis principalement intéressée par l’action locale. Les écoles primaires dépendent des mairies. Le droit à l’éducation pour tous, pour être efficace, doit aussi prendre en compte l’accès aux soins, à l’alimentation des enfants. Je suis révoltée du fait que des enfants puissent encore arriver à l’école le ventre vide. Comme institutrice et directrice d’une école populaire de centre-ville, je prends au quotidien cette dimension en compte. Le communisme correspond à mes valeurs depuis que j’ai 14 ans. Et pourtant je viens d’un environnement plutôt catholique, de centre-droit. Mais l’engagement au PCF va pouvoir compléter ma possibilité d’action. Je veux m’impliquer dans la vie de la société de manière plus politique ».

Anne-Marie, enseignante d’allemand retraitée:

Pour moi, le PCF, c’est un vivier intellectuel foisonnant, une école de formation aussi bien humaine, culturelle, philosophique que politique,  c’est un espoir, une pénétration sociale de la société par la pensée, par l’action et le fait que le PCF existe est un véritable soutien moral. J’y ai rencontré à Brest des personnes engagées qui s’investissent totalement et de façon admirable, très accueillantes, respectueuses des personnes qui s’adressent à elles, et je les remercie.  Le PCF m’a accompagné toute ma vie depuis le début, même si j’ai seulement adhéré en 2018, alors que j’étais déjà à la retraite. OUI, le PCF  « débrouille » l’actualité, analyse l’actualité, informe le citoyen et donne au citoyen les moyens d’analyser, de se faire une opinion et d’aller plus loin.  Le PCF intervient et fait des actions pour rendre le citoyen LUCIDE. Rien n’est laissé de côté : tous les thèmes sont actuels : la pauvreté, les annonces de réformes anti sociales, la culture, l’histoire, le langage utilisé actuellement, etc…. »

 

Jan, retraité des PTT:

Je suis engagé à la JC d’abord, puis au PCF, depuis les années 74-76 mais j’arrive dans la fédé du Finistère après avoir été adhérent dans les Bouches-du-Rhône, dans le Vaucluse, et en Savoie, mon département d’origine. J’ai aussi beaucoup milité sur un plan syndical ».

Jean-Jacques de Brest:  » J’aime la valeur et la qualité des débats au PCF dans une société déliquescente. Beaucoup se résignent, râlent de manière catégorielle. J’aimerais que les gens puissent avoir une prise de conscience politique. Quand la Poste rend des services d’auto-école, que tous les services publics sont dénaturés, on a une société qui marche sur la tête. Comment faire pour qu’il en soit autrement? Par le bulletin de vote évidemment ».

Arnaud de Brest: J’ai exercé en tant qu’auto-entrepreneur comme traducteur technique. Je suis ce que fait le PCF depuis 2005 où j’avais apprécié son combat fédération pour le non au référendum sur le Traité constitutionnel européen qui sanctuarisait le libéralisme économique. Être auto-entrepreneur, c’est n’avoir aucune protection sociale. Mais beaucoup de ces travailleurs ne réalisent pas les conséquences. Vous vous faîtes avoir quelque soit votre valeur au travail. J’ai commencé par adhérer chez les Verts, c’était mon côté cool, sympa, jardin, nature. depuis ma réflexion politique a mûri. Je ne peux pas accepter qu’on fasse de l’écologie en admettant que le niveau de vie des gens puisse baisser. Je suis très préoccupé par la perte des emplois liés à l’automatisation. Il faut réfléchir à cette raréfaction du travail et ce que cela entraîne. Ce qui me plaît au PCF, c’est que nous avons une culture classique, nous menons des combats universalistes pour les conditions de vie sociales et au travail, nous ne saucissonnons par la société comme la « gauche inter-sectorielle » qui multiplie les sous-groupes à défendre. J’aimerais m’impliquer et que le PCF soit impliqué dans l’effort d’information et d’accès aux droits sociaux des personnes »

Ludovic, cheminot à Brest, syndicaliste: J’ai adhéré à l’occasion de ma deuxième fête de l’Huma il y a dix jours. Les débats, la musique, l’ambiance, c’est incroyable. L’action politique, c’est une nécessité, car avec leur projet de société, c’est mal barré pour les services publics. J’en ai fait l’expérience dans le combat contre la réforme de la SNCF. Il faut continuer à se battre »

Christine: « J’étais déjà engagée intérieurement face à la vie. J’ai adhéré dans ce parti aussi pour avoir des contacts, me réaliser dans cette société. Quand on est retraité, on est coupé de la société. Et pourtant, je suis quelqu’un de créatif. Être dans un parti politique, c’est vouloir reconstruire cette foutue société qui se déglingue ».

Sandra, aide à domicile: « J’ai découvert le PCF et la fête de l’Humanité par l’intermédiaire d’un ami. Je suis là pour mieux connaître ce que l’on propose comme engagement et projet ».

Fannie, jeune salariée d’une association culturelle: « Je viens d’une famille communiste et j’ai milité très tôt, avec les JC, dans le 92, avant de faire une parenthèse dans mon engagement militant. Depuis mon arrivée à Brest, je souhaite reprendre une activité militante avec le PCF »

Eugénie,doctorante: « J’ai adhéré à la fête de l’Huma 2018. Mais j’étais sympathisante depuis quelques temps à Rennes. Je co-anime depuis quelques mois le réseau Jeunes du PCF Brest pour agir sur les problématiques des étudiants, des jeunes travailleurs ».

Jessy, médiateur social: « Je retrouve un engagement 7 après avoir milité avec la JC. C’est le réseau Jeunes du PCF à Brest qui m’a recontacté ».

Floriane: « Je viens d’une famille communiste mais je m’investis plus depuis deux ans »

Mathildemédecin généraliste: « J’ai adhéré il y  a un an et demi à la fête de l’Huma mais j’étais sympathisante depuis quelques temps déjà. Je m’investis dans la commission Jeunes du PCF Brest et dans la commission municipale ».

Taran, en licence d’informatique: « J’ai fait le choix d’adhérer cet été… mais je suis engagé depuis mon lycée à Diwan quand on se battait notamment contre la loi travail ».

D’autres camarades plus expérimentés ont aussi exposé leur histoire avec le parti communiste, les raisons et circonstances de leur adhésion, ce qui rendait l’adhésion au Parti communiste utile dans la société d’aujourd’hui et la discussion a ensuite tourné sur les activités existantes ou à venir de la fédération: conférences d’éducation populaire et artistique, commission mer et littoral, commission féminisme, solidarités concrètes, etc.

Une rencontre très sympathique et riche humainement. A renouveler prochainement dans le sud-Finistère et dans les sections.

Communiqué : Soutien aux mobilisations des agents des finances publiques.

Le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald DARMANIN, a présenté début juin son plan de réorganisation territoriale des finances publiques pour 2019-2022. Abusivement présenté comme de la « déconcentration de proximité », cette nouvelle répartition territoriale fait craindre la suppression de 75 % des trésoreries et entre 18 000 et 30 000 suppressions de postes au niveau national.

Les organisations syndicales dénoncent la fusion de services d’impôts aux particuliers et aux entreprises, ainsi que la multiplication apparente de points de contacts, simples permanences appelées à devenir de véritables coquilles vides des finances publiques de proximité. Ou comment laisser libre cours au creusement des inégalités de prestations et d’horaires entre les territoires…

Les agents se mobilisent dans toute la France  face à ce nouveau coup porté par le gouvernement aux missions de service public et à une réorganisation décidée dans le flou, sans calendrier précis.

Après les personnels soignants des hôpitaux et des urgences, les enseignants, les postiers, etc., le gouvernement fait le choix d’ouvrir un nouveau front social pour imposer ses réformes libérales visant à casser le statut public et à réduire le nombre de fonctionnaires.

L’affichage par l’Etat d’un renforcement de la présence des services publics dans les territoires n’est qu’un leurre, opportunément agité pour tenter de calmer le mécontentement populaire qui s’exprime de manière inédite depuis des mois avec le mouvement des Gilets Jaunes et les nombreuses luttes sociales en cours.

Les  communistes sont attachés à un aménagement équilibré des territoires et au développement des services publics. Ils se battront sur le terrain aux côtés des agents mobilisés  dans une volonté de rassemblement, pour faire prévaloir les valeurs de solidarité et de progrès social. Ils invitent  les élu-e-s et usagers à soutenir leur mobilisation.

Le 24 septembre, mobilisons nous pour défendre nos retraites ! Lieux et Horaires.

 

Horaires et lieux des manifestations :

 Brest– Place de la Liberté à 10h30
Carhaix– Place du Champ de Foire à 10h30
Morlaix– Place des Otages à 10h30
 Quimper– Place de la résistance à 10h30
 Quimperlé– Place Jean Jaurès à 10h30

 

 

 

 

 

 

 

L’objectif majeur de la réforme Macron des retraites est de baisser le niveau de toutes les pensions.

La réforme des retraites n’a qu’un but, maintenir l’enveloppe des moyens consacrés à la retraite à 14 % des richesses créées par le travail. Compte tenu de l’augmentation d’environ 6 millions de la population des plus de 60 ans d’ici 2040, ce verrouillage des ressources induira nécessairement une baisse drastique des pensions pour chaque retraité-e.

Dans le cadre de la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), une ordonnance vient « opportunément » ouvrir la voie à de nouveaux produits d’épargne retraite commercialisés à partir du 1er octobre prochain.

Actuellement,12.5 millions de personnes disposent d’un de ces produits d’épargne,mais leur encours (250 milliards €) apparaît,bien insuffisant pour la haute finance. En effet, l’encours pour l’assurance vie est lui de 1700 milliards €, celui des livrets réglementés comme le livretA est de 400 milliards €.

Derrière la réforme Macron, les enjeux financiers sont d’importance. Les nouveaux produits seraient plus simples et plus rémunérateurs. De quoi allécher les futur-e- s retraité-e-s dont les cadres, davantage pénalisé-e-s par le projet de réforme. Mais le chant des sirènes n’entonne pas que les systèmes de retraite par capitalisation ont toujours fait faillite.

Ainsi, nous sommes dans une période où les forces néolibérales ont besoin, pour relever le taux de profit,de s’en prendre aux fondamentaux conquis à la libération, la Sécurité sociale, les retraites, la protection sociale.

Alors, en ces temps de bulle financière où les plus hautes instances comme le FMI annoncent des « risques très sérieux », le système de retraite solidaire par répartition bâti en 1945/46 reste le garant d’une retraite digne pour tous, loin du chacun pour soi. Et foin des produits financiers toxiques !

En développant,dès maintenant, une bataille de mobilisation, de rassemblement, d’explications, de propositions, nous pouvons imposer la mise en œuvre d’une réforme des retraites, répondant aux besoins de la société d’aujourd’hui, reprenant l’idée communiste d’Ambroise Croizat : « Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».

Mobilisons nous !

21 septembre : Marches Pour un Climat de Paix.

 

BREST / 2 Rendez-Vous :

SAMEDI 21 SEPTEMBRE

POUR LA PAIX ET LE CLIMAT  11H PLACE DE LA LIBERTÉ ( près du Monument aux morts) à l’appel du Mouvement de la Paix et

MARCHE POUR LE CLIMAT, LE VIVANT ET LA JUSTICE SOCIALE 

14h PLACE DE STRASBOURG

QUIMPER

SAMEDI 21 SEPTEMBRE 14H PLACE DE LA RÉSISTANCE

 

«Action climatique, action pour la paix» est la thématique portée à l’occasion de ce 21 septembre, Journée internationale de la paix. Comme l’a affirmé Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, en juin dernier, «l’urgence climatique mondiale menace la sécurité collective et la stabilité du monde». C’est pourquoi, à l’occasion de ce 21 septembre 2019, à l’initiative des près de cent organisations membres du collectif « En marche pour la paix », dont le PCF, et à l’appel de la Grève mondiale pour le Climat, de grands rassemblements convergents sont organisés dans de nombreuses villes en France. Fidèle à son engagement pour la paix et la solidarité internationale, le PCF appelle à participer et à contribuer au succès de ces marches pour la paix et pour le climat.

Réchauffement climatique, sécheresse, famines, catastrophes naturelles, épuisement des ressources naturelles: notre planète, la flore, la faune et les êtres humains de tous les continents souffrent comme jamais de l’exploitation à outrance des matières premières par les multinationales, de la course à la rentabilité des exploitations agricoles, de l’agressivité des accords de libre-échange, de la pollution des écosystèmes, des terres, des mers, de l’air! Autant de facteurs qui vont aggraver les tensions, les conflits, les risques de nouvelles guerres.
La civilisation humaine a pourtant les capacités intellectuelles et techniques de surmonter tous ces défis, mais il faut pour cela une volonté politique forte et une solidarité internationale, des coopérations renforcées, démocratiques et centrées sur les besoins humains, sociaux et écologiques.
Pour relever les défis climatiques et écologiques, celui du développement et du combat contre les inégalités et injustices sociales, le monde, chacun de nos pays a besoin d’envisager de nouveaux modes de production, de développement, de consommation.

Urgence pour le désarmement nucléaire et la paix
Les relations internationales sont soumises comme jamais aux rapports de domination économique et de conquête des marchés, aux chantages, aux menaces militaires et aux sanctions. L’OTAN est mise au service de cette logique d’exploitation et de mise en concurrence entre les peuples et participe activement à la relance de la course aux armements: en 2018, les ventes d’armes ont progressé pour attendre 1800 milliards de dollars et dont la moitié provient des seuls pays membres de l’OTAN!
Les perspectives pour 2019 et 2020 sont encore plus alarmantes après la fin du Traité sur les armes nucléaires intermédiaires (INF) entre les États-Unis et la Russie: L’annonce par les États-Unis de nouvelles armes nucléaires de moyenne portée, le développement de nouveaux types d’armes utilisant les drones ou les satellites et le renforcement général des capacités militaires dans le monde et le processus en cours en France visant au quasi doublement des crédits pour les armes nucléaires dans le cadre de la loi de programmation militaire en cours.
Faire reculer la guerre, agir pour la coopération entre les peuples et promouvoir un modèle de développement partagé et solidaire en utilisant autrement l’argent gaspillé dans la course aux armements, c’est aussi répondre à la crise climatique.

Urgence climatique et écologique
Les politiques libérales et de libre-échange ne sont pas compatibles avec la préservation des écosystèmes, la préservation des ressources, la profonde transformation des modes de production, d’échanges et de consommation qu’appelle l’urgence climatique. Ce que les sociétés humaines ont besoin, c’est d’abord de coopérations économiques et d’échanges commerciaux dont les finalités servent le développement économique, social et humain et non la finance. Le 4 novembre, le CETA passera devant le Sénat. La mobilisation du mois de juillet est parvenue à mettre ses partisans en difficulté, nous pouvons maintenant gagner la bataille et un vote de rejet du traité.

Urgence sociale
Les politiques austéritaires menées en France, en Europe et partout où règne le capitalisme mondialisé remettent en cause le pouvoir d’achat, les droits démocratiques et sociaux conquis, et les libertés. Tout de suite, il est possible de faire autrement: en récupérant l’argent versés aux actionnaires au détriment des salariés ou des investissements, en récupérant les sommes astronomiques planquées dans les paradis fiscaux et «optimisés» à bon frais, en privilégiant la rémunération du travail, l’investissement dans les services publics.
L’action pour la paix, l’action pour le climat, l’action pour la justice sociale sont indissociables. Elles sont l’affaire de toutes et de tous. Soyons nombreuses et nombreux à être présents et visibles samedi dans tous les rassemblements.

 

Retour sur la Fête de l’Huma, le reportage photo !

3 jours de partage, d’échanges multiples et intenses, de convivialité, d’amitié et de fraternité, de travail, de déconne et de fête.

La fête de l’Huma sur le stand du Finistère avec ses 90 militants et bénévoles était très très belle.

Déclaration de la Fédération du Finistère sur l’inquiétante situation du Groupe Bourbon.

Communiqué de la Fédération du Parti communiste
Commission Mer et Littoral

 

 

 

Inquiétante situation du Groupe Bourbon.

La société Bourbon est en redressement judiciaire depuis le 24 juillet dernier, prise à la gorge par ses créanciers au nombre desquels on compte la BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Mutuel et Natixis.
On nous assure que seule la holding Bourbon Corporation est concernée par la procédure et que les sociétés opérationnelles du groupe ne seront pas touchées. Faut il accepter l’augure sans barguigner ?

Nous ne pouvons perdre de vue que la société « Les Abeilles » est une division du groupe Bourbon. Cette entreprise est aujourd’hui spécialisée dans le remorquage de haute mer. L’essentiel de son activité consiste en l’activité de protection du littoral français grâce à des remorqueurs de haute-mer et des unité sspécialisées en dépollution, affrétés par la Marine nationale.
Elle arme l’Abeille Bourbon à Brest, Languedoc à Boulogne, Liberté à Cherbourg et Flandre à Toulon et 3 navires d’assistance et de dépollution.

« Les Abeillles » , ses navires, ses 140 marins sont donc une des pierres angulaires, si ce n’est la pierre angulaire, du dispositif de sauvetage, d’assistance et de protection pour tout le littoral français. Le département du Finistère qui voit journellement passer à sa pointe 150 navires est concerné au premier chef.

Il serait naturel et urgent que les services de l’Etat, le Gouvernement s’expriment sur ce dossier et qu’ils présentent les mesures qu’ils comptent prendre en cas de dislocation totale et brutale du groupe Bourbon.

Brest le 4 septembre 2019

Mardi 3 septembre à Brest, forum citoyen pour la Paix organisé par le CIAN 29.

Invitation du collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN 29) à un forum citoyen pour la Paix le Mardi 3 septembre, 16h-22h, à la maison des syndicats de Brest.

Le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29)
invite ceux et celles qui s’opposent au G7 – et à sa version brestoise de fin de semaine- à ses politiques qui conduisent à un monde de misère, d’injustices et de violences,  qui réduisent l’humain à n’être qu’une variable d’ajustement de la loi du marché
à participer au
FORUM CITOYEN
« Pour la Paix un autre monde est possible »
     Justice sociale…
                    Justice climatique…
                                 Désarmement nucléaire et démilitarisation…
                                                Transition vers un monde solidaire et du bien commun…
                                                              on met tout en débat
Mardi 3 septembre
à la grande salle des Syndicats (sous le porche au 1 rue de l’harteloire).
      16h – 18h :  installation de stands, échanges et rencontres entre
participants au  forum, inscriptions pour interventions
      18h  – 22h : interventions et débats

Retour sur le rassemblement pour la libération de Vincenzo Vecchi à Morlaix.

 

7 camarades du PCF étaient présents hier soir devant la mairie à Morlaix pour le rassemblement en faveur de la libération immédiate du militant altermondialiste italien réfugié en France, Vincenzo Vecchi. Le rassemblement a regroupé une quarantaine de personnes ce 30 août à Morlaix. On reste mobilisés!

 

Le comité de soutien morlaisien de Vincenzo Vecchi appelair à se rassembler à 18h devant la mairie de Morlaix le vendredi 30 août. Il appelle à sa libération. Pour rappel, Vincenzo Vecchi est actuellement en prison à Vezin. Le militant altermondialiste de 46 ans a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison pour participation aux manifestations contre le G8 à Gênes en 2001, et sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, Vincenzo Vecchi s’est réfugié en 2011 à Rochefort-en-Terre (56). Il avait été arrêté le 8 août. Plus récemment, vendredi 23 août, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a demandé un supplément d’information concernant le mandat d’arrêt international décerné à l’encontre de Vincenzo Vecchi.

Communiqué du comité de soutien morlaisien de Vincenzo Vecchi, Le Télégramme – 28 août 2019

Le PCF soutient cet appel au rassemblement.

Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée. Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Le PCF apporte son soutien à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération

 

Communiqué du PCF Bretagne – Vincenzo Vecchi ne doit pas être extradé en Italie.

Le PCF Bretagne apporte son soutien à Vincenzo Vecchi qui ne doit pas être extradé en Italie.

Vincenzo Vecchi, citoyen italien vivant depuis 8 ans à Rochefort-en-Terre, militant altermondialiste et antifasciste, a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison en vertu d’une loi inique pour participation aux manifestations contre le libre-échange et le capitalisme financier au G8 à Gênes en 2001. La répression féroce de ces manifestations par le gouvernement de Berlusconi avait été caractérisée à l’époque par Amnesty International comme « la plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale»: un jeune homme, Carlo Giuliani, avait été abattu et des centaines d’altermondialistes tabassés, blessés, torturés ou détenus arbitrairement.

Et pourtant Vincenzo Vecchi est convoqué ce mercredi 14 août à la chambre d’instruction de Rennes qui pourrait décider de son extradition dans l’Italie de Salvini, où les droits humains sont de plus en plus bafoués et où il deviendrait un prisonnier politique, un prisonnier d’opinion.

10 manifestants du contre-sommet du G8 à l’issue des violences déclenchées par la police et les brigades spéciales du gouvernement avaient été condamnés à des peines de 6 à 15 ans en recourant au délit de « dévastation et saccage ». Un élément du Code pénal italien, introduit par les fascistes de Mussolini en 1930, et remis au goût du jour par Berlusconi, qui permet, dans les faits, au nom de la notion de simple « concours moral » aux événements, de sanctionner avec des peines de 8 à 15 ans de prison la simple présence et la participation à des manifestations considérées comme insurrectionnelles.

Il faut dire que la justice italienne reproche aussi à Vincenzo Vecchi la participation à une manifestation interdite contre l’extrême-droite à Milan en mars 2006.

Ce serait une entorse grave aux droits de l’homme et au droit d’asile d’extrader Vincenzo Vecchi en Italie, dans un contexte où l’extrême-droite a pris le pouvoir et en abuse sans respect des droits humains.

Le PCF Bretagne soutient Vincenzo Vecchi et se félicite de l’élan rencontré par son comité de soutien et du rassemblement citoyen en solidarité avec lui à 9h devant la cour d’appel de Rennes le mercredi 14 août.

 

Fête de Loctudy, 400 personnes, discours d’André Le Roux.

Jeudi 22 août 2019 avait lieu la troisième fête du travailleur de la mer organisée par la section PCF du pays bigouden où plus de 400 personnes sont venues y participer et une bonne vingtaine de signatures pour la demande d’un référendum sur la privatisation d’ADP ont pu être récolté.
Merci encore pour ce grand moment de fraternité et de convivialité et rendez-vous à l’année prochaine.

 Le discours prononcé par notre camarade André Leroux

« Bonsoir à toutes et à tous,
Au nom du Comité de section du PCF bigouden, je vous souhaite la bienvenue.
Il y a toujours un paradoxe, au cœur de l’été, en ces moments de détente, où l’on pense à « autre chose » de rappeler la réalité de notre époque, celle que nous allons tous devoir affronter dans quelques jours.
Alors, parlons un peu de nous, travailleurs, retraités, chômeurs, tous ceux dont on parle mal dans les médias, ou qu’on réduit au silence, souvent par la violence… parlons de nos conditions de vie, de travail, de nos aspirations, de nos revendications.
Et parlons de notre pays… Car la réalité, celle qu’on évoque à peine, c’est qu’il se situe parmi les plus riches du monde.
La France est en effet un pays très riche… dont la richesse se concentre entre quelques mains. Ainsi, pour s’en faire une idée, la fortune du patron de LVMH Bernard Arnault a atteint les 100 milliards de dollars, soit –– autant que la richesse totale de pays comme l’Angola, l’Equateur ou la Slovaquie.
La réalité est que ces fortunes se construisent au détriment du plus grand nombre de nos concitoyens. Et rien ne change… de Sarkozy à Hollande et de Hollande à Macron : les politiques qui sont menées n’ont fait qu’accentuer ce partage inégal des richesses, les riches deviennent ultra riches et les pauvres de plus en plus pauvres.
Depuis l’accession de Macron au pouvoir, les politiques menées depuis des décennies non seulement n’ont pas changé, mais au contraire accentuent ce déséquilibre.
Avec cynisme, l’ultra libéralisme macronien s’attache méthodiquement à détruire ce qui constitue le fondement social de la République, à détruire les solidarités…
Or dans cette situation NOUS AVONS notre mot à dire des revendications urgentes A FAIRE VALOIR !
Ces politiques menées aujourd’hui, c’est la loi du fric, celle « des eaux glacées du calcul égoïste » qui ne laisse subsister d’autre lien social que le froid intérêt, les dures exigences du profit maximum.
Lorsque des entreprises et non des moindres sont menacées sans que le gouvernement ne lève le petit doigt, s’agit-il de faillites ou défaillances ? pas du tout ! Toujours la recherche du maximum de productivité, du maximum de profit sur le dos des salariés qui deviennent la variable d’ajustement, en délocalisant là où le « coût » du travail est le moins élevé, alimentant ici chez nous le chômage et la pauvreté.
Avec cynisme. Regardez par exemple la pénurie actuelle de certains médicaments vitaux dont on diminue la production parce que jugés non rentables !
Il faut redéfinir des politiques ambitieuses pour notre pays : protéger les filières stratégiques, produire local, des politiques qui s’opposent à la grande braderie de nos activités essentielles pour nourrir les fonds de pension et les dividendes des plus riches…
Chacun peut agir. Simplement. Et vous pouvez dès ce soir au stand du PCF faire entendre votre voix en allant signer la pétition pour faire annuler la privatisation d’un bien commun : les aéroports de Paris.
Il y a également urgence pour la santé. Il faut revenir sur les fermetures de lits, de services d’urgences et de maternité organisés depuis l’arrivée de Macron au pouvoir ! Et en y mettant les moyens financiers mettre en place un plan d’embauche pour répondre aux besoins, que ce soit dans nos hôpitaux publics et dans nos EPHAD: il manque au moins 100 000 emplois, à pourvoir au plus vite !
Il y a également urgence pour le pouvoir d’achat. C’est la lutte contre la vie chère, ces factures qui ne cessent d’augmenter ! + de 7% sur la facture d’électricité, c’est insupportable ! D’autant que là aussi les actionnaires touchent le pactole. L’exaspération fiscale vient de ce sentiment d’être pris sans cesse pour des vaches à lait, quand une infime minorité s’en met plein les poches. La TVA sur l’électricité doit être ramenée à 5,5%, comme pour de nombreux produits de première nécessité.
Quant aux hausses de salaires, elles doivent venir des entreprises et non pas des impôts ou de la baisse des cotisations sociales. Les grandes entreprises en ont largement les moyens.
Ces entreprises-là, dit-on « qui ont enfin tourné la page de la crise financière » : il est grand temps que les salariés puissent le faire eux-aussi.
Quant aux allègements d’impôts et aux exonérations diverses que l’Etat distribue sans compter et sans contrepartie, aux pollueurs, aux géants du numérique, ils doivent bénéficier aux entreprises en fonction de leurs engagements pour l’emploi et la planète. Il faut créer le CDI du 21eme siècle, intégrant la formation et un vrai contrat de travail, qui soit autre chose que ces contrats courts synonymes de précarisation.
La justice pour tous, c’est aussi la justice pour les plus fragiles, comme pour les retraités.
Il faut aligner au niveau du SMIC les allocations de solidarité en faveur des plus démunis, des personnes handicapées, des retraités pour que plus personne ne vive en dessous du seuil de pauvreté.
Il faut une réforme des retraites qui, contrairement à celle que l’on s’apprête à nous servir, soit à la hauteur des enjeux de notre siècle. Avoir pour objectif une pension dès 60 ans, avec 75% de son dernier salaire ou au niveau du SMIC.
Leur retraite par point n’est qu’une vaste escroquerie, le moyen de faire baisser massivement le niveau des pensions.
Il y a l’urgence démocratique. Aller rapidement vers la mise en place du référendum d’initiative citoyenne.
Mais l’enjeu, c’est aussi de renforcer le pouvoir du Parlement, mettre en place une assemblée constituante pour écrire, avec nos concitoyens, la nouvelle République tant attendue et tourner la page de la monarchie présidentielle. Mettre les citoyens au centre de la République, les citoyens et la commune comme l’échelon principal de la démocratie, le premier service public de France.
Il faut répondre à l’exigence de justice fiscale par la révolution fiscale. Elle est indispensable pour financer toutes les mesures d’urgences, rétablir l’ISF et annuler une série de mesures d’exonérations et de niches fiscales, établir un impôt juste, progressif, sur tous les revenus, y compris ceux du capital.
Pour que les gros paient gros et que les petits paient petit ; pour que les richesses que nous produisons soient plus justement réparties
Enfin, il y a urgence, pour le climat. Revenir sur la privatisation de la SNCF et baisser la TVA sur les transports collectifs.
Là où les choix du gouvernement conduisent à la fermeture de petites lignes et à la multiplication des cars et des camions sur la route, il faut instaurer un doublement du fret ferroviaire et généraliser la gratuité des transports en commun.
Oui la planète est en danger, oui le 21ème siècle a mal commencé avec ses dérèglements climatiques, ses guerres, ses sanctions économiques, ses murs anti-migrants, ses ventes d’armes records !
Il n’y a pas d’alternative à la société actuelle disent-ils. Mais ce chemin conduit à une impasse, à une catastrophe pour les générations futures. C’est bien là la conséquence directe d’un capitalisme débridé. Qu’il s’agisse des vacances, du temps de travail, des retraites, de l’éducation ou de la culture, l’enjeu politique est toujours le même : c’est toute la place que nos sociétés choisissent d’accorder aux activités humaines qui échappent au profit. Se fait jour partout l’exigence de protéger la planète, le vivant, l’exigence de partager la richesse et de promouvoir l’émancipation, l’exigence que ceux qui n’ont que leur travail à vendre pour vivre de ne plus être soumis à l’exploitation forcenée…
Chers amis, chers camarades, profitez bien de notre fête en attendant les grands rendez-vous festifs et revendicatifs de la rentrée : la Fête de l’Humanité des 13, 14 et 15 septembre les grandes mobilisations du 24 septembre à l’appel de la CGT au sujet de la réforme des retraites.
Enfin dans une telle situation vous comprendrez que nous ne pouvons pas rester les bras croisés, si nous voulons enrayer d’une manière ou d’une autre cette politique mortifère, nous devons nous rassembler et nous mobiliser en toute occasion.
Le combat pour les droits sociaux, la justice sociale, la liberté et la paix ne sera perdu que s’il n’est pas mené et rien ne peut se faire sans vous : « Il ne suffit plus de s’indigner, il faut s’engager ».
C’est tout le sens de l’appel de notre Parti.
Je vous remercie de votre attention. »
Loctudy le 22 août 2019

 

Reportage complet sur le Chiffon Rouge Morlaix.

Retour sur l’Université d’été du PCF.

La délégation finistérienne à l’université d’été 2019

Un week-end d’échanges et de découvertes, de fraternité et de fête, de formation politique et culturelle et de débats multiples que, comme les 3 éditions passées à Angers, nous ne sommes pas prêts d’oublier. Avec nos 6 camarades présents du Finistère, nous avons vécu à l’université d’été du PCF à Aix-en-Provence des moments exceptionnels au contact et de la diversité, de la richesse humaine et intellectuelle des communistes. Merci à tous les participants, aux organisateurs (la fédé des Bouches-du-Rhone, les équipes de Guillaume Roubaud Quashie, Aurelien Guillot, aux intervenants, et aux élus et parlementaires aussi qui étaient parmi nous). L’accueil et l’organisation à Aix-en-Provence de nos camarades du sud était au top! Dans une ville splendide de surcroît!

Evidemment, le parti qui compte le plus d’adhérents en France est quasiment effacé par les médias qui ne parlent que de l’université d’été de FI, du PS, et de EELV, à quelques exceptions près, et cela malgré le nombre de militants très important (près de 1000) et la qualité de la programmation de l’université d’été du PCF, entre fraternité et convivialité, exigence intellectuelle, partage des savoirs, curiosité culturelle, formation et éducation populaire, internationalisme et argumentaires pour les combats sociaux. Très loin de la politique opportuniste!

Ces valeurs que rejette le système dominant font notre force et nous assurent de pouvoir continuer à enrichir la vie militante de notre parti et son influence dans la société. Déjà 2000 adhésions depuis le 1er janvier 2019, objectif 7000 adhésions d’ici 2020! C’est possible, on est en bonne voie: nous avons besoin de forces humaines pour combattre les politiques du capital et de la réaction et leurs défenseurs.

 

Nous avons participé quant à nous à une partie seulement des interventions, débats, conférences, auxquels  nous voulions participer, mais nous en avons retiré beaucoup: Courbet, Apollinaire, Eugène Varlin, Gramsci le renforcement du PCF, les adhésions et la campagne ADP à la fête de l’huma, le droit de manifester menacé et les violences policières en recrudescence, l’invisibilité des femmes dans le travail auprès des personnes âgées en perte d’autonomie, la lutte contre le dérèglement climatique et la crise écologique, ….

 

Reportage complet sur le chiffon rouge de Morlaix :Chiffon Rouge PCF Morlaix

Communiqué sur la tenue du G7 Parlementaire à Brest .

Communiqué de la section du Pays de Brest du PCF

Après le G7 qui s’est réuni dans une ambiance de bunker à Biarritz du 24 au 26 août ,le G7 des parlementaires va se réunir à Brest du 5 au 7 septembre.

Celui-ci n’a d’autres ambitions que de tenter de donner une caution démocratique au précédent.

Le PCF dénonce un cadre illégitime à décider du destin de la planète. Le G7 a réuni les fauteurs de guerre et d’austérité, les responsables de l’essor de la pauvreté et de l’absence de volonté de lutter contre le réchauffement climatique. Ce n’est ni chez les défenseurs du capitalisme financier et productiviste, ni chez les promoteurs des accords de libre-échange, ni chez les responsables de la fermeture des frontières contre les migrants, que les grands défis internationaux trouveront une solution dans l’intérêt des peuples.

Le PCF dénonce un cénacle obsolète et fermé qui ne représente même pas les plus grandes puissances économiques du monde d’aujourd’hui , sans la Chine, sans l’Inde, sans la Russie.

Les peuples n’ont pas besoin du G7. La crise climatique, sociale, économique, les risques de guerre, ne peuvent pas être résolus par ceux qui en sont responsables.

L’heure est à une véritable initiative internationale portée par les peuples et les nations et consacrée aux urgences de la planète. C’est un véritable G195, sous l’égide de l’ONU, réunissant, à égalité, l’ensemble des membres de l’ONU auxquels il faut ajouter les peuples palestinien et sahraoui.

Le PCF soutient l’adresse aux parlementaires du Collectif finistérien pour l’Interdiction des Armes Nucléaires aux présidents des parlements du G7 .

« En 2014, lors de sa 130° assemblée générale, l’Union Interparlementaire, organisation internationale dont votre parlement est l’un des 178 membres, a adopté une résolution « pour un monde exempt de l’arme nucléaire ». Depuis lors, l’ONU a voté un traité qui répond à ce vœu, mais qu’aucun de vos pays n’a à ce jour entériné. Pour le renforcement de la paix et de la sécurité du monde nous vous exhortons en conséquence à AGIR sans attendre pour que vos gouvernements, répondant à l’aspiration de vos peuples, signent et ratifient le traité d’interdiction des armes nucléaires adopté par l’ONU le 7 juillet 2017 »

Le PCF soutiendra aussi toutes les initiatives citoyennes et pacifiques pour la paix, le climat, la biodiversité, la solidarité entre les peuples, les services publics, la justice sociale qui se tiendront en réaction à ce G7 .

http://www.pcf.fr/g7_les_hypocrites

https://alternativesg7.org/

Agenda des manifestations sur Brest : https://bloquonsg7debrest.noblogs.org/

Lien événement facebook Brest

Morlaix, 22 août RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération

UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN SE TIENDRA LE JEUDI 22 AOÛT PLACE DES OTAGES A 18 H.

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée. Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Le PCF apporte son soutien à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération.

 

Loctudy – 22 août 2019 – Report de la Fête du Travailleur de la Mer

La Fête initialement prévue le 17 août sur le Port de Loctudy a dû être reportée au jeudi 22 août en raison des prévisions météo (pluie et vent).

Elle se tiendra sur le site de la plage de LANGOZ.

… et on pourra également signer sur place la Pétition pour le Référendum contre la privatisation de l’Aéroport de Paris (ADP) – se munir d’une pièce d’identité et de sa carte d’électeur.

http://pcbigouden.over-blog.com/2019/08/loctudy-22-aout-2019-fete-du-travailleur-de-la-mer.html

Communiqué du PCF Bretagne – Vincenzo Vecchi ne doit pas être extradé en Italie.

Communiqué du PCF Bretagne – 13 août 2019

 
Le PCF Bretagne apporte son soutien à Vincenzo Vecchi qui ne doit pas être extradé en Italie.

Vincenzo Vecchi, citoyen italien vivant depuis 8 ans à Rochefort-en-Terre, militant altermondialiste et antifasciste, a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison en vertu d’une loi inique pour participation aux manifestations contre le libre-échange et le capitalisme financier au G8 à Gênes en 2001. La répression féroce de ces manifestations par le gouvernement de Berlusconi avait été caractérisée à l’époque par Amnesty International comme « la plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale»: un jeune homme, Carlo Giuliani, avait été abattu et des centaines d’altermondialistes tabassés, blessés, torturés ou détenus arbitrairement.

Et pourtant Vincenzo Vecchi est convoqué ce mercredi 14 août à la chambre d’instruction de Rennes qui pourrait décider de son extradition dans l’Italie de Salvini, où les droits humains sont de plus en plus bafoués et où il deviendrait un prisonnier politique, un prisonnier d’opinion.

10 manifestants du contre-sommet du G8 à l’issue des violences déclenchées par la police et les brigades spéciales du gouvernement avaient été condamnés à des peines de 6 à 15 ans en recourant au délit de « dévastation et saccage ». Un élément du Code pénal italien, introduit par les fascistes de Mussolini en 1930, et remis au goût du jour par Berlusconi, qui permet, dans les faits, au nom de la notion de simple « concours moral » aux événements, de sanctionner avec des peines de 8 à 15 ans de prison la simple présence et la participation à des manifestations considérées comme insurrectionnelles.

Il faut dire que la justice italienne reproche aussi à Vincenzo Vecchi la participation à une manifestation interdite contre l’extrême-droite à Milan en mars 2006.

Ce serait une entorse grave aux droits de l’homme et au droit d’asile d’extrader Vincenzo Vecchi en Italie, dans un contexte où l’extrême-droite a pris le pouvoir et en abuse sans respect des droits humains.

Le PCF Bretagne soutient Vincenzo Vecchi et se félicite de l’élan rencontré par son comité de soutien et du rassemblement citoyen en solidarité avec lui à 9h devant la cour d’appel de Rennes le mercredi 14 août.

Vincenzo ne doit pas être extradé en Italie.

Les faits

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

L’origine des faits

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée.

Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Un comité de soutien pourquoi ?

Pour de multiples raisons :

Parce qu’avant tout Vincenzo est notre ami, notre voisin, notre camarade.

1/ La légitimité de la condamnation à 2 niveaux :

– Par rapport à la manifestation de Gênes, la répression policière a été condamnée par différentes instances internationales, dont l’une des dernières en 2015 par la Cour Européenne des droits de l’homme. L’Italie a été condamnée pour n’avoir jamais poursuivi en justice, ni même identifié, les auteurs de violences policières contre des militants altermondialistes, en marge du sommet du G8 à Gênes en 2001. Des mauvais traitements pourtant assimilables à des « actes de torture »selon la CEDH.  Ce qui bien évidemment peut questionner la légitimité du jugement.

– Le chef d’accusation sur lequel est basé le jugement « Dévastation et saccage », considéré comme un crime contre l’ordre public. Ce crime a été introduit par le code Rocco de 1930 (donc en période fascisante) et est encore en vigueur aujourd’hui pour réprimer les révoltes de rue. Ce code permet de condamner à des peines de prison de 8 à 15 ans, sans avoir à prouver la culpabilité des inculpés. Il est suffisant de se trouver à un endroit où a lieu le désordre… Le contexte de création de ce chef d’inculpation questionne là-encore la légitimité de cette condamnation.

2/ Le caractère éminemment politique de cette arrestation et extradition.

En effet, l’extrême droite participe de plus en plus fortement au gouvernement italien. Vincenzo ayant été fortement engagé dans la lutte antifasciste, et les accusations prononcées contre lui étant liées à des actions anti-fascistes,  il semble plus qu’évident qu’il servira d’exemple dans cette affaire.

Un comité de soutien pour quoi faire concrètement

Notre 1er objectif est de bloquer la procédure d’extradition, ou au moins la retarder au maximum, afin de donner le temps pour assurer une vraie défense.

Nous espérons qu’il reste en France et ne soit pas « livré » à la justice italienne.

Si vous voulez vous joindre ou soutenir, différents moyens possibles :

  • Vous informer sur les actions en cours via le site www.comite-soutien-vincenzo.org /
  • page Facebook @soutienvincenzo,
  • Nous contacter pour participer au comité de soutien : comite.soutien.vincenzo@gmail.com
  • Soutenir financièrement les frais inhérents pour assurer une défense digne de ce nom.

 

 

Vidéo : L’Union Européenne au défi des Balkans par Jean Arnault Dérens.

Au moment où s’achevait la campagne pour les élections européennes, on avait bien peu parlé des Balkans. Certains pays de la région ont déjà rejoint l’Union, comme la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie ou la Slovénie, les autres pays sont tous candidats, comme l’Albanie, la Bosnie Herzégovine ou la Serbie.
Depuis 2 ans, la France d’Emmanuel Macron s’oppose à la relance du processus d’intégration, au risque de voir des courants nationalistes autoritaires reprendre de plus en plus d’influence dans ces pays.

Dans le même temps, alors que les pays des Balkans se vident de leurs forces vives, qui partent travailler en Europe occidentale, l’UE assigne à ces Etats une nouvelle fonction de « gardiens » de ses frontières extérieures.
En 2015, plus d’un million de migrants et de réfugiés avaient emprunté la « Route des Balkans », et les flux ne cessent à nouveau d’augmenter en ce printemps 2019.

Parler des Balkans, c’est en fait parler d’une Europe périphérique, de plus en plus marginalisée, mais c’est aussi parler des nouveaux équilibres économiques, sociaux, politiques et sécuritaires qui se dessinent à l’échelle du continent tout entier.

Jean-Arnault Dérens est historien, journaliste et écrivain. Rédacteur en chef du « Courrier des Balkans », il collabore régulièrement à Médiapart, au Monde Diplomatique et à Ouest France.

Conférence enregistrée dans le cadre des Jeudis Rouges de Quimperlé .

 

Vidéo : le Finistère du Front Populaire par Jean Paul Sénéchal


Conférence des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix ce mardi 14 mai à Morlaix.
L’historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal a décortiqué et raconté avec maestria les logiques
de bloc sociaux et politiques du Finistère du Front Populaire (1934-1938),
s’inspirant de la méthode marxiste de Gramsci et s’appuyant sur le travail
d’années de recherche dans les archives, y compris sur le monde paysan.

 

 

 

 

Finistère du Front populaire

1934-1938. Lutte pour l’hégémonie et logique de blocs

Cet ouvrage se propose d’analyser l’impact du Front populaire sur le Finistère, département rural fortement marqué par la question religieuse. Évitant une approche surplombante, le cadre choisi permet d’appréhender au plus près les fractures de la société finistérienne, entre villes et campagnes, entre blancs et bleus, entre dominants et dominés.

Avec le soutien de l’université de Bretagne occidentale.

Vidéo : 75ème cérémonie de commémoration des « Fusillés de la Torche »

 

Le 15 juin 2019 se déroulait au cimetière de Lesconil au Carré des Fusillés la 75 ème cérémonie d’hommage aux « Fusillés de la Torche ». La période Avril-Juin 1944 fut terrible pour notre pays bigouden. Des résistants furent fusillés par l’occupant allemand sur le site de La Torche, commune de Plomeur, et sur le site de Poulguen, commune de Penmarc’h.

Les uns comme les autres ont été condamnés à mort par le même Tribunal militaire.Les fusillés de La Torche 15 jeunes de Lesconil ont été abattus les 15 juin et 23 juin sur la dune de La Torche, en Plomeur.

Le 6 juin 1944, jour du débarquement anglo-américain en Normandie, les Francs-tireurs et partisans de Lesconil reçurent d’un « jeune chef », Alex ou Jean-Marie, l’ordre d’investir, dans la soirée le bourg de Plomeur, carrefour de routes venant du Guilvinec et de Penmarc’h où stationnaient de fortes garnisons allemandes, au port et au champ de tir.

Vidéo : « Histoire de la Guerre et de la Résistance dans le pays Bigouden 1940 -1944 » Gaston Balliot et Jean Kervision.

La grande salle de l’Amicale Laïque au port de Lesconil avait fait le plein. 250 personnes se sont retrouvées14 juin 2019 pour assister à la conférence de Gaston BALLIOT et Jean KERVISION consacrée à la Résistance en Pays Bigouden de 1940 à 1944. Preuve s’il en est que la mémoire et l’intérêt historique restent vifs chez de nombreux bigoudens.

Gaston Balliot et Jean Kervision sont les auteurs du site internet « bigouden1944 » https://bigouden1944.wordpress.com/ site sur lequel on peut retrouver les très nombreux documents, biographies et photos qu’ils ont pu recueillir concernant cette époque. Cette conférence a pu être réalisée en liaison avec la municipalité de Plobannalec-Lesconil dont nous remercions particulièrement le maire Bruno JULLIEN ainsi que son adjoint Guy LEMOIGNE.

De nombreux membres de la municipalité étaient présents vendredi soir. Nous remercions également Mme Desnos de l’Amicale Laïque de Lesconil, pour avoir accepté d’accueillir cette manifestation dans leur magnifique salle. Joël HEDDE au nom de la section bigoudène du PCF a tiré la conclusion de cette soirée en appelant à une indispensable vigilance face à la montée du fascisme en Europe et en France, tant il est vrai – comme le rappelait Berthold Brecht que « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde.». Il n’est pas inutile non plus de souligner que les « Fusillés de 1944 », ces martyrs de la Résistance, étaient nos camarades… des communistes.

Création de la Coordination 29 pour un référendum d’initiative citoyenne sur la privatisation d’ADP.

Texte constitutif

de la Coordination 29 pour un référendum d’initiative citoyenne sur la privatisation d’ADP

Coordination créée le 3 juillet 2019

Le Président de la République et le Gouvernement veulent privatiser complètement les Aéroports de Paris (ADP) – qui gèrent Roissy Charles de Gaule, Orly, Le Bourget – un groupe dont l’État est actuellement actionnaire à 50,6 %. La privatisation d’ADP a été votée par la loi Pacte au printemps 2019. Outre ADP, elle prévoit aussi la vente de ENGIE et de la Française des Jeux, des barrages hydro-électriques. Ils rapportent à eux tous presque un milliard d’euros par an à l’État : 173 millions de dividendes pour l’État l’an passé pour ADP! C’est de l’argent qui peut être ré-investi dans le Service Public.  ADP est la deuxième valeur boursière détenue par l’État après EDF.

Ce projet soulève une très forte opposition dans tout le pays.

La maîtrise publique de nos plus grands aéroports nationaux est un enjeu d’intérêt national avec une forte dimension stratégique, économique et sécuritaire. 86 % des aéroports dans le monde sont sous contrôle public, dont 100 % aux États-Unis.

Si ADP est privatisé :

– quel impact sur l’aménagement du grand Paris ? ADP gère actuellement une réserve foncière immense qui tombera entre les mains des spéculateurs immobiliers sans préoccupation écologique, et les prix des terrains vont exploser.

– quelles conséquences sur une augmentation des coûts des prestations pour les compagnies aériennes et les usagers, sur leur adaptation aux nouveaux impératifs de lutte contre le dérèglement climatique ? Nous ne pouvons pas laisser les actionnaires décider d’un domaine si vital pour notre avenir.

Pour privatiser, l’État devra payer les actuels actionnaires minoritaires d’ADP à hauteur de 1 milliard. Parmi eux, le groupe Vinci, qui est candidat au rachat ! ADP est le principal hub d’Air France, la privatisation fera courir des risques à la compagnie national. Elle s’accompagnerait de lourdes menaces sur les conditions de travail des salariés de l’entreprise.
Les compagnies aériennes se sont déclarées défavorables à la privatisation car elles craignent une augmentation des coûts pour elles et donc une répercussion sur les prix des billets. L’association internationale du transport aérien a en effet mené une étude sur près de 90 aéroports internationaux qui confirme que les aéroports privatisés sont plus chers que ceux restés dans le giron public

Deux exemples devraient inciter le président de la République à renoncer à ce projet :

– les autoroutes françaises bradées aux multinationales pour un prix de 14,5 milliards d’euros inférieur de 40% probablement à la valeur réelle, concession qui a déjà permis à ces sociétés d’empocher 28 milliards d’euros depuis 14 ans et d’engranger des profits astronomiques sur le dos des citoyens qui paient deux fois les infrastructures : comme usagers avec les péages, et comme contribuables avec les investissements de départ. C’est un véritable racket organisé. Veut-on la même chose pour les aéroports?

– le précédent de la vente de l’aéroport de Toulouse organisée en décembre 2014 par Emmanuel Macron, ministre de l’économie et des Finances. Vendu pour 308 millions d’euros à un groupe privé sans aucune expérience en matière aéroportuaire et composé à 51% d »une entreprise publique chinoise et à 49% d’un fonds d’investissement de Hong Kong domicilié dans un paradis fiscal – les îles vierges britanniques – il a été revendu 200 millions d’euros plus cher après que les actionnaires en aient vidé les caisses. Cette privatisation a été épinglée par la Cour des comptes.

Suite à la démarche des groupes parlementaires PCF, FI, PS, et de parlementaires LR, la représentation nationale a réussi à imposer un Référendum d’Initiative Partagée (RIP) sur la reconnaissance du caractère de « service public national » des aérodromes parisiens, proposition d’un RIP validé le 9 mai dernier par le Conseil Constitutionnel. Il faudra réunir avant le 12 mars 2020 4,7 millions soutiens à la loi cosignée par 248 parlementaires de gauche et de droite qui consacre ADP comme un service public national, donc non cessible au privé.

Si ces 4,7 millions de signatures sont recueillies, le gouvernement se trouvera l’obligation de consulter les Français sur ce projet. Il va être possible de s’opposer à une nouvelle privatisation et au bradage du patrimoine public au profit exclusif des intérêts privés.

Comment le président et son gouvernement peuvent-ils ainsi privatiser complètement des groupes stratégiques rentables gérant des infrastructures stratégiques sans même consulter les Français, alors qu’ils n’ont reçu aucun mandat pour cela ? Ce serait un déni de démocratie.

A l’inverse, l’obtention du référendum par une très forte mobilisation des Français pourrait constituer une victoire politique majeure contre les logiques néo-libérales et capitalistes de privatisation des services publics.

C’est un enjeu de maîtrise publique d’un secteur essentiel pour notre pays, un enjeu de démocratie.

Citoyens, mobilisons-nous tous ensemble pour que partout dans le Finistère comme dans le reste du Pays une dynamique populaire se mette en place en faveur du référendum sur la privatisation d’ADP!

Coordination ouverte aux citoyens et soutenue actuellement par 14 organisations :

Attac, Citoyens et Jeunes pour le climat, Ensemble !, France Insoumise, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Génération.s, EELV, UDB, Solidaires, FSU 29, CGT 29, Convergence nationale de défense des Services Publics 29,  Fakir – groupe de soutien finistérien 

A cœur ouvert – Edition Bretagne

 A cœur ouvert  – Edition Bretagne  / Journal de la Commission santé PCF Bretagne
N°3 / 3°trimestre 2019
Recul social ou Nouvel âge de progrès social?

Contact : croizat.pcf@gmail.com

Blog : http://croizat-pcf.blogspot.com/

 

 

 

Vidéo : « Tal Coat » Une conférence de Renaud Faroux

Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit “Tal Coat”, est fils de pêcheur.

D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot.

A Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres. Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte. Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIe siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels. Il rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remporte le prix Paul Guillaume, en 1936.

Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts.

Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais.

Dans les années 50, sa peinture se libère complètement des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion.

Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplit pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands.

Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins.

Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture à Landerneau et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.

A la suite de cette visite Renaud Faroux fan de Tal Coat nous en fera découvrir plus encore à l’occasion de l’une de ses conférence débat dont il a le secret, salle Anne Follézou sur le port de Brigneau à Moelan sur Mer.

La salle est mise à disposition par l’association « Les Amis de la Sardine Rient ».

Loctudy, 17 août : Fête du travailleur de la mer !

Fête du travailleur de la mer 

Soirée animée par

BARABABORD et ORPHEE.

Date : 17 août 2019

Lieu : Port de Loctudy

Horaire : à partir de 19h00

Restauration sur place.

Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

Menu :

Soupe de poisson

Moules-Frites

Saucisses Merguez

Paëlla

Kouigns et Far Breton

Bar

Avec la présence de Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste de Ian BROSSAT pour les élections européennes.

Cian29, retour sur la 6 août au Menez Hom contre la prolifération des armes nucléaires .

Le cian29 initié par le mouvement de la paix et luniversité européenne de la paix regroupe une quinzaine d’associations et organisations syndicales et politiques du département dont la fédération 29 du PCF.

En 1945, les bombardements d‘HIROSHIMA et NAGASAKI ont fait la preuve de la barbarie de l’usage des bombes atomiques. Crimes contre l’Humanité qui ont fait plus de 300 000 victimes.

Ce MARDI 6 AOÛT, ils s’en sont souvenus et ont dit : STOP AU PÉRIL CRIMINEL

 

 

 

 

Il y a mieux à faire que de financer le gâchis des militarisations de nos territoires et d’en faire des cibles oh combien dangereuses

Ni en Presqu’île de Crozon
Ni en rade de Brest
Ni ailleurs…
PLUS UNE SEULE BOMBE NUCLÉAIRE

Prise de parole de Christian Collimard, animateur du Mouvement de la paix dans le Sud Finistère et du CIAN 29

 

 

La France doit signer le traité d’interdiction des armes nucléaires voté le 7 juillet 2017 à l’ONU

Ils se sont retrouvés à 10h face à la stèle de la résistance au Menez Hom près de la chapelle Sainte-Marie du Menez Hom puis ont entrepris l’ascension du Menez Hom. Christian Collimard a pris la parole au sommet pour le CIAN 29 et un pique-nique avec des chansons de Claude Couamme a eu lieu au retour près de la chapelle.
Bravo à ces résistants contre le péril extrême des armes nucléaires et de la politique de prolifération nucléaire cautionnée et mise en œuvre par la France. Au côté de militants du Mouvement de la Paix, de l’Université européenne de la paix, régionalistes, écologistes, plusieurs militants finistériens du PCF étaient présents, comme d’habitude, dont Daniel Laporte, militant bien connu de Carhaix, qui nous a livré ce beau reportage photo.

Merci à lui!

 

Plus de photos sur le Chiffon Rouge

 

 

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Les congés payés, c’est … l’aboutissement de mois de grèves ! En 1936, le gouvernement doit céder aux travailleurs qui occupaient leurs usines et bloquaient la production : c’est la création des congés payés, deux semaines d’abord, qui augmenteront jusqu’à 5 en 1982.

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