PCF Finistère

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Morlaix, 22 août RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération

UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN SE TIENDRA LE JEUDI 22 AOÛT PLACE DES OTAGES A 18 H.

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée. Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Le PCF apporte son soutien à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération.

 

Loctudy – 22 août 2019 – Report de la Fête du Travailleur de la Mer

La Fête initialement prévue le 17 août sur le Port de Loctudy a dû être reportée au jeudi 22 août en raison des prévisions météo (pluie et vent).

Elle se tiendra sur le site de la plage de LANGOZ.

… et on pourra également signer sur place la Pétition pour le Référendum contre la privatisation de l’Aéroport de Paris (ADP) – se munir d’une pièce d’identité et de sa carte d’électeur.

http://pcbigouden.over-blog.com/2019/08/loctudy-22-aout-2019-fete-du-travailleur-de-la-mer.html

Communiqué du PCF Bretagne – Vincenzo Vecchi ne doit pas être extradé en Italie.

Communiqué du PCF Bretagne – 13 août 2019

 
Le PCF Bretagne apporte son soutien à Vincenzo Vecchi qui ne doit pas être extradé en Italie.

Vincenzo Vecchi, citoyen italien vivant depuis 8 ans à Rochefort-en-Terre, militant altermondialiste et antifasciste, a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison en vertu d’une loi inique pour participation aux manifestations contre le libre-échange et le capitalisme financier au G8 à Gênes en 2001. La répression féroce de ces manifestations par le gouvernement de Berlusconi avait été caractérisée à l’époque par Amnesty International comme « la plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale»: un jeune homme, Carlo Giuliani, avait été abattu et des centaines d’altermondialistes tabassés, blessés, torturés ou détenus arbitrairement.

Et pourtant Vincenzo Vecchi est convoqué ce mercredi 14 août à la chambre d’instruction de Rennes qui pourrait décider de son extradition dans l’Italie de Salvini, où les droits humains sont de plus en plus bafoués et où il deviendrait un prisonnier politique, un prisonnier d’opinion.

10 manifestants du contre-sommet du G8 à l’issue des violences déclenchées par la police et les brigades spéciales du gouvernement avaient été condamnés à des peines de 6 à 15 ans en recourant au délit de « dévastation et saccage ». Un élément du Code pénal italien, introduit par les fascistes de Mussolini en 1930, et remis au goût du jour par Berlusconi, qui permet, dans les faits, au nom de la notion de simple « concours moral » aux événements, de sanctionner avec des peines de 8 à 15 ans de prison la simple présence et la participation à des manifestations considérées comme insurrectionnelles.

Il faut dire que la justice italienne reproche aussi à Vincenzo Vecchi la participation à une manifestation interdite contre l’extrême-droite à Milan en mars 2006.

Ce serait une entorse grave aux droits de l’homme et au droit d’asile d’extrader Vincenzo Vecchi en Italie, dans un contexte où l’extrême-droite a pris le pouvoir et en abuse sans respect des droits humains.

Le PCF Bretagne soutient Vincenzo Vecchi et se félicite de l’élan rencontré par son comité de soutien et du rassemblement citoyen en solidarité avec lui à 9h devant la cour d’appel de Rennes le mercredi 14 août.

Vincenzo ne doit pas être extradé en Italie.

Les faits

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

L’origine des faits

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée.

Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Un comité de soutien pourquoi ?

Pour de multiples raisons :

Parce qu’avant tout Vincenzo est notre ami, notre voisin, notre camarade.

1/ La légitimité de la condamnation à 2 niveaux :

– Par rapport à la manifestation de Gênes, la répression policière a été condamnée par différentes instances internationales, dont l’une des dernières en 2015 par la Cour Européenne des droits de l’homme. L’Italie a été condamnée pour n’avoir jamais poursuivi en justice, ni même identifié, les auteurs de violences policières contre des militants altermondialistes, en marge du sommet du G8 à Gênes en 2001. Des mauvais traitements pourtant assimilables à des « actes de torture »selon la CEDH.  Ce qui bien évidemment peut questionner la légitimité du jugement.

– Le chef d’accusation sur lequel est basé le jugement « Dévastation et saccage », considéré comme un crime contre l’ordre public. Ce crime a été introduit par le code Rocco de 1930 (donc en période fascisante) et est encore en vigueur aujourd’hui pour réprimer les révoltes de rue. Ce code permet de condamner à des peines de prison de 8 à 15 ans, sans avoir à prouver la culpabilité des inculpés. Il est suffisant de se trouver à un endroit où a lieu le désordre… Le contexte de création de ce chef d’inculpation questionne là-encore la légitimité de cette condamnation.

2/ Le caractère éminemment politique de cette arrestation et extradition.

En effet, l’extrême droite participe de plus en plus fortement au gouvernement italien. Vincenzo ayant été fortement engagé dans la lutte antifasciste, et les accusations prononcées contre lui étant liées à des actions anti-fascistes,  il semble plus qu’évident qu’il servira d’exemple dans cette affaire.

Un comité de soutien pour quoi faire concrètement

Notre 1er objectif est de bloquer la procédure d’extradition, ou au moins la retarder au maximum, afin de donner le temps pour assurer une vraie défense.

Nous espérons qu’il reste en France et ne soit pas « livré » à la justice italienne.

Si vous voulez vous joindre ou soutenir, différents moyens possibles :

  • Vous informer sur les actions en cours via le site www.comite-soutien-vincenzo.org /
  • page Facebook @soutienvincenzo,
  • Nous contacter pour participer au comité de soutien : comite.soutien.vincenzo@gmail.com
  • Soutenir financièrement les frais inhérents pour assurer une défense digne de ce nom.

 

 

Vidéo : L’Union Européenne au défi des Balkans par Jean Arnault Dérens.

Au moment où s’achevait la campagne pour les élections européennes, on avait bien peu parlé des Balkans. Certains pays de la région ont déjà rejoint l’Union, comme la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie ou la Slovénie, les autres pays sont tous candidats, comme l’Albanie, la Bosnie Herzégovine ou la Serbie.
Depuis 2 ans, la France d’Emmanuel Macron s’oppose à la relance du processus d’intégration, au risque de voir des courants nationalistes autoritaires reprendre de plus en plus d’influence dans ces pays.

Dans le même temps, alors que les pays des Balkans se vident de leurs forces vives, qui partent travailler en Europe occidentale, l’UE assigne à ces Etats une nouvelle fonction de « gardiens » de ses frontières extérieures.
En 2015, plus d’un million de migrants et de réfugiés avaient emprunté la « Route des Balkans », et les flux ne cessent à nouveau d’augmenter en ce printemps 2019.

Parler des Balkans, c’est en fait parler d’une Europe périphérique, de plus en plus marginalisée, mais c’est aussi parler des nouveaux équilibres économiques, sociaux, politiques et sécuritaires qui se dessinent à l’échelle du continent tout entier.

Jean-Arnault Dérens est historien, journaliste et écrivain. Rédacteur en chef du « Courrier des Balkans », il collabore régulièrement à Médiapart, au Monde Diplomatique et à Ouest France.

Conférence enregistrée dans le cadre des Jeudis Rouges de Quimperlé .

 

Vidéo : le Finistère du Front Populaire par Jean Paul Sénéchal


Conférence des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix ce mardi 14 mai à Morlaix.
L’historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal a décortiqué et raconté avec maestria les logiques
de bloc sociaux et politiques du Finistère du Front Populaire (1934-1938),
s’inspirant de la méthode marxiste de Gramsci et s’appuyant sur le travail
d’années de recherche dans les archives, y compris sur le monde paysan.

 

 

 

 

Finistère du Front populaire

1934-1938. Lutte pour l’hégémonie et logique de blocs

Cet ouvrage se propose d’analyser l’impact du Front populaire sur le Finistère, département rural fortement marqué par la question religieuse. Évitant une approche surplombante, le cadre choisi permet d’appréhender au plus près les fractures de la société finistérienne, entre villes et campagnes, entre blancs et bleus, entre dominants et dominés.

Avec le soutien de l’université de Bretagne occidentale.

Vidéo : 75ème cérémonie de commémoration des « Fusillés de la Torche »

 

Le 15 juin 2019 se déroulait au cimetière de Lesconil au Carré des Fusillés la 75 ème cérémonie d’hommage aux « Fusillés de la Torche ». La période Avril-Juin 1944 fut terrible pour notre pays bigouden. Des résistants furent fusillés par l’occupant allemand sur le site de La Torche, commune de Plomeur, et sur le site de Poulguen, commune de Penmarc’h.

Les uns comme les autres ont été condamnés à mort par le même Tribunal militaire.Les fusillés de La Torche 15 jeunes de Lesconil ont été abattus les 15 juin et 23 juin sur la dune de La Torche, en Plomeur.

Le 6 juin 1944, jour du débarquement anglo-américain en Normandie, les Francs-tireurs et partisans de Lesconil reçurent d’un « jeune chef », Alex ou Jean-Marie, l’ordre d’investir, dans la soirée le bourg de Plomeur, carrefour de routes venant du Guilvinec et de Penmarc’h où stationnaient de fortes garnisons allemandes, au port et au champ de tir.

Vidéo : « Histoire de la Guerre et de la Résistance dans le pays Bigouden 1940 -1944 » Gaston Balliot et Jean Kervision.

La grande salle de l’Amicale Laïque au port de Lesconil avait fait le plein. 250 personnes se sont retrouvées14 juin 2019 pour assister à la conférence de Gaston BALLIOT et Jean KERVISION consacrée à la Résistance en Pays Bigouden de 1940 à 1944. Preuve s’il en est que la mémoire et l’intérêt historique restent vifs chez de nombreux bigoudens.

Gaston Balliot et Jean Kervision sont les auteurs du site internet « bigouden1944 » https://bigouden1944.wordpress.com/ site sur lequel on peut retrouver les très nombreux documents, biographies et photos qu’ils ont pu recueillir concernant cette époque. Cette conférence a pu être réalisée en liaison avec la municipalité de Plobannalec-Lesconil dont nous remercions particulièrement le maire Bruno JULLIEN ainsi que son adjoint Guy LEMOIGNE.

De nombreux membres de la municipalité étaient présents vendredi soir. Nous remercions également Mme Desnos de l’Amicale Laïque de Lesconil, pour avoir accepté d’accueillir cette manifestation dans leur magnifique salle. Joël HEDDE au nom de la section bigoudène du PCF a tiré la conclusion de cette soirée en appelant à une indispensable vigilance face à la montée du fascisme en Europe et en France, tant il est vrai – comme le rappelait Berthold Brecht que « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde.». Il n’est pas inutile non plus de souligner que les « Fusillés de 1944 », ces martyrs de la Résistance, étaient nos camarades… des communistes.

Création de la Coordination 29 pour un référendum d’initiative citoyenne sur la privatisation d’ADP.

Texte constitutif

de la Coordination 29 pour un référendum d’initiative citoyenne sur la privatisation d’ADP

Coordination créée le 3 juillet 2019

Le Président de la République et le Gouvernement veulent privatiser complètement les Aéroports de Paris (ADP) – qui gèrent Roissy Charles de Gaule, Orly, Le Bourget – un groupe dont l’État est actuellement actionnaire à 50,6 %. La privatisation d’ADP a été votée par la loi Pacte au printemps 2019. Outre ADP, elle prévoit aussi la vente de ENGIE et de la Française des Jeux, des barrages hydro-électriques. Ils rapportent à eux tous presque un milliard d’euros par an à l’État : 173 millions de dividendes pour l’État l’an passé pour ADP! C’est de l’argent qui peut être ré-investi dans le Service Public.  ADP est la deuxième valeur boursière détenue par l’État après EDF.

Ce projet soulève une très forte opposition dans tout le pays.

La maîtrise publique de nos plus grands aéroports nationaux est un enjeu d’intérêt national avec une forte dimension stratégique, économique et sécuritaire. 86 % des aéroports dans le monde sont sous contrôle public, dont 100 % aux États-Unis.

Si ADP est privatisé :

– quel impact sur l’aménagement du grand Paris ? ADP gère actuellement une réserve foncière immense qui tombera entre les mains des spéculateurs immobiliers sans préoccupation écologique, et les prix des terrains vont exploser.

– quelles conséquences sur une augmentation des coûts des prestations pour les compagnies aériennes et les usagers, sur leur adaptation aux nouveaux impératifs de lutte contre le dérèglement climatique ? Nous ne pouvons pas laisser les actionnaires décider d’un domaine si vital pour notre avenir.

Pour privatiser, l’État devra payer les actuels actionnaires minoritaires d’ADP à hauteur de 1 milliard. Parmi eux, le groupe Vinci, qui est candidat au rachat ! ADP est le principal hub d’Air France, la privatisation fera courir des risques à la compagnie national. Elle s’accompagnerait de lourdes menaces sur les conditions de travail des salariés de l’entreprise.
Les compagnies aériennes se sont déclarées défavorables à la privatisation car elles craignent une augmentation des coûts pour elles et donc une répercussion sur les prix des billets. L’association internationale du transport aérien a en effet mené une étude sur près de 90 aéroports internationaux qui confirme que les aéroports privatisés sont plus chers que ceux restés dans le giron public

Deux exemples devraient inciter le président de la République à renoncer à ce projet :

– les autoroutes françaises bradées aux multinationales pour un prix de 14,5 milliards d’euros inférieur de 40% probablement à la valeur réelle, concession qui a déjà permis à ces sociétés d’empocher 28 milliards d’euros depuis 14 ans et d’engranger des profits astronomiques sur le dos des citoyens qui paient deux fois les infrastructures : comme usagers avec les péages, et comme contribuables avec les investissements de départ. C’est un véritable racket organisé. Veut-on la même chose pour les aéroports?

– le précédent de la vente de l’aéroport de Toulouse organisée en décembre 2014 par Emmanuel Macron, ministre de l’économie et des Finances. Vendu pour 308 millions d’euros à un groupe privé sans aucune expérience en matière aéroportuaire et composé à 51% d »une entreprise publique chinoise et à 49% d’un fonds d’investissement de Hong Kong domicilié dans un paradis fiscal – les îles vierges britanniques – il a été revendu 200 millions d’euros plus cher après que les actionnaires en aient vidé les caisses. Cette privatisation a été épinglée par la Cour des comptes.

Suite à la démarche des groupes parlementaires PCF, FI, PS, et de parlementaires LR, la représentation nationale a réussi à imposer un Référendum d’Initiative Partagée (RIP) sur la reconnaissance du caractère de « service public national » des aérodromes parisiens, proposition d’un RIP validé le 9 mai dernier par le Conseil Constitutionnel. Il faudra réunir avant le 12 mars 2020 4,7 millions soutiens à la loi cosignée par 248 parlementaires de gauche et de droite qui consacre ADP comme un service public national, donc non cessible au privé.

Si ces 4,7 millions de signatures sont recueillies, le gouvernement se trouvera l’obligation de consulter les Français sur ce projet. Il va être possible de s’opposer à une nouvelle privatisation et au bradage du patrimoine public au profit exclusif des intérêts privés.

Comment le président et son gouvernement peuvent-ils ainsi privatiser complètement des groupes stratégiques rentables gérant des infrastructures stratégiques sans même consulter les Français, alors qu’ils n’ont reçu aucun mandat pour cela ? Ce serait un déni de démocratie.

A l’inverse, l’obtention du référendum par une très forte mobilisation des Français pourrait constituer une victoire politique majeure contre les logiques néo-libérales et capitalistes de privatisation des services publics.

C’est un enjeu de maîtrise publique d’un secteur essentiel pour notre pays, un enjeu de démocratie.

Citoyens, mobilisons-nous tous ensemble pour que partout dans le Finistère comme dans le reste du Pays une dynamique populaire se mette en place en faveur du référendum sur la privatisation d’ADP!

Coordination ouverte aux citoyens et soutenue actuellement par 14 organisations :

Attac, Citoyens et Jeunes pour le climat, Ensemble !, France Insoumise, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Génération.s, EELV, UDB, Solidaires, FSU 29, CGT 29, Convergence nationale de défense des Services Publics 29,  Fakir – groupe de soutien finistérien 

A cœur ouvert – Edition Bretagne

 A cœur ouvert  – Edition Bretagne  / Journal de la Commission santé PCF Bretagne
N°3 / 3°trimestre 2019
Recul social ou Nouvel âge de progrès social?

Contact : croizat.pcf@gmail.com

Blog : http://croizat-pcf.blogspot.com/

 

 

 

Vidéo : « Tal Coat » Une conférence de Renaud Faroux

Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit “Tal Coat”, est fils de pêcheur.

D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot.

A Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres. Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte. Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIe siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels. Il rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remporte le prix Paul Guillaume, en 1936.

Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts.

Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais.

Dans les années 50, sa peinture se libère complètement des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion.

Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplit pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands.

Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins.

Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture à Landerneau et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.

A la suite de cette visite Renaud Faroux fan de Tal Coat nous en fera découvrir plus encore à l’occasion de l’une de ses conférence débat dont il a le secret, salle Anne Follézou sur le port de Brigneau à Moelan sur Mer.

La salle est mise à disposition par l’association « Les Amis de la Sardine Rient ».

Loctudy, 17 août : Fête du travailleur de la mer !

Fête du travailleur de la mer 

Soirée animée par

BARABABORD et ORPHEE.

Date : 17 août 2019

Lieu : Port de Loctudy

Horaire : à partir de 19h00

Restauration sur place.

Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

Menu :

Soupe de poisson

Moules-Frites

Saucisses Merguez

Paëlla

Kouigns et Far Breton

Bar

Avec la présence de Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste de Ian BROSSAT pour les élections européennes.

Cian29, retour sur la 6 août au Menez Hom contre la prolifération des armes nucléaires .

Le cian29 initié par le mouvement de la paix et luniversité européenne de la paix regroupe une quinzaine d’associations et organisations syndicales et politiques du département dont la fédération 29 du PCF.

En 1945, les bombardements d‘HIROSHIMA et NAGASAKI ont fait la preuve de la barbarie de l’usage des bombes atomiques. Crimes contre l’Humanité qui ont fait plus de 300 000 victimes.

Ce MARDI 6 AOÛT, ils s’en sont souvenus et ont dit : STOP AU PÉRIL CRIMINEL

 

 

 

 

Il y a mieux à faire que de financer le gâchis des militarisations de nos territoires et d’en faire des cibles oh combien dangereuses

Ni en Presqu’île de Crozon
Ni en rade de Brest
Ni ailleurs…
PLUS UNE SEULE BOMBE NUCLÉAIRE

Prise de parole de Christian Collimard, animateur du Mouvement de la paix dans le Sud Finistère et du CIAN 29

 

 

La France doit signer le traité d’interdiction des armes nucléaires voté le 7 juillet 2017 à l’ONU

Ils se sont retrouvés à 10h face à la stèle de la résistance au Menez Hom près de la chapelle Sainte-Marie du Menez Hom puis ont entrepris l’ascension du Menez Hom. Christian Collimard a pris la parole au sommet pour le CIAN 29 et un pique-nique avec des chansons de Claude Couamme a eu lieu au retour près de la chapelle.
Bravo à ces résistants contre le péril extrême des armes nucléaires et de la politique de prolifération nucléaire cautionnée et mise en œuvre par la France. Au côté de militants du Mouvement de la Paix, de l’Université européenne de la paix, régionalistes, écologistes, plusieurs militants finistériens du PCF étaient présents, comme d’habitude, dont Daniel Laporte, militant bien connu de Carhaix, qui nous a livré ce beau reportage photo.

Merci à lui!

 

Plus de photos sur le Chiffon Rouge

 

 

Révisez avant la rentrée avec les cahiers de l’été du Pcf.





 

Les congés payés, c’est … l’aboutissement de mois de grèves ! En 1936, le gouvernement doit céder aux travailleurs qui occupaient leurs usines et bloquaient la production : c’est la création des congés payés, deux semaines d’abord, qui augmenteront jusqu’à 5 en 1982.

Téléchargez la version Pdf du cahier de l’été du Pcf

Lesconil, retour sur la fête du travailleur de la mer.

Lesconil : la foule à la Fête du Travailleur de la Mer organisée par le PCF !

Plus de sept cents personnes se sont pressées sur le port de Lesconil pour la Fête du Travailleur de la Mer organisée par la section bigoudène du Parti communiste.

Une affluence exceptionnelle qui consacre une fois de plus la vitalité des fêtes d’été du PCF, et aussi sans doute le témoignage d’un nouveau regard porté sur notre parti ! Le dynamisme de la campagne des européennes avec Ian Brossat, le souffle nouveau impulsé par le secrétaire national Fabien Roussel, le travail extraordinaire de nos élus tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat n’y sont certainement pas étrangers.

Le communisme est une idée neuve qui ne perd rien de son actualité et de son caractère subversif et surtout une pratique politique de générosité accordant les actes à notre idéal de Paix, d’entente et de partage entre les peuples, de société meilleure, de justice sociale, avec une dignité de vie pour tous, une société plus humaine, égalitaire et civilisée…

On aura remarqué sur la fête, le stand de la Fédération du Finistère du PCF, l’Union Locale CGT, l’Association France-Palestine et le Mouvement de la Paix. Un grand merci pour leur présence active !

Après quelques photos de l’ensemble de la fête, on trouvera quelques ami(e)s et camarades… Ce sont les artisans, les acteurs essentiels de la fête. On ne peut pas tous les présenter : ils sont près d’une centaine qui – de près ou de loin – ne ménagent pas leur temps et leur travail pour en assurer le succès.

Rendez-vous pris le 17 août à Loctudy sur le Port pour la troisième fête d’été du PCF.

Le collectif de section.

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Une singulière cécité semble s’être emparée de la presse locale, Le Télégramme et Ouest-France, particulièrement pour Lesconil… Personne à la Fête et aucun compte-rendu contrairement à d’autres activités réunissant un public bien moins nombreux.

Il y a deux mois se tenait une Conférence concernant le 75ème anniversaire des Fusillés de la Torche et de Poulguen qui réunissait dans la Salle de l’Amicale Laïque de Lesconil 250 personnes ! Personne. Pas un mot. Lors des cérémonies à La Torche et au Cimetière : le silence… A remarquer que durant les commémorations officielles pas une seule fois le mot « communiste » n’a été prononcé… alors que les martyrs de Lesconil étaient pour la plupart communistes.

Les mots « PCF » et « communiste » donneraient-ils des boutons ?

http://pcbigouden.over-blog.com/2019/07/lesconil-la-foule-a-la-fete-du-travailleur-de-la-mer-organisee-par-le-pcf.html

Moëlan, la campagne pour un référendum sur ADP bat son plein.

Hier matin, 6 août, sur le marché de Moëlan, présence de Gilets Jaunes, du PCF, de LFI, du PS, de Génération.s. 41 dossiers de demande de référendums signés.
Juste incroyable.
Rendez-vous vendredi prochain à Quimperlé.

33 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère et 44 nouveaux adhérents dans notre fédération.

33 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère et 44 nouveaux adhérents dans notre fédération depuis janvier 2019.

33 nouvelles adhésions au parti communiste français dans le Finistère depuis le début de l’année 2019, dont beaucoup de jeunes, plus 12 camarades arrivés d’autres départements (pour un départ dans une autre fédération).

Nous sommes bien partis pour arriver a nos objectifs de 10 pour cent d’adhérents et cotisants en plus en deux ans!

Nous sommes actuellement à 879 adhérents, dont 550 environ à jour de cotisations.

En 2018, c’est 40 nouvelles adhésions qui avaient été réalisées dans le Finistère.

La moyenne de cotisations par adhérent chaque année est de l’ordre de 145 euros. C’est avec les cotisations de nos adhérents, les indemnités de nos élus (une trentaine dans le Finistère), bien plus qu’avec l’argent public, que nous touchons beaucoup moins que d’autres partis (c’est lié à l’influence électorale… aux remboursements des frais de campagne, pas à la vigueur militante sur le terrain), que nous pouvons mener des batailles politiques.

Le dynamisme de notre campagne des européennes, notre présence constante sur le terrain, nos initiatives militantes et d’éducation populaire, et un souffle nouveau apporté par Ian Brossat et Fabien Roussel n’y sont sans doute pas pour rien.

Le communisme est toujours une idée neuve, qui n’a rien perdu de son actualité et de son caractère subversif, et surtout une pratique politique de générosité accordant les actes à notre idéal de Paix, d’entente et de partage entre les peuples, de société meilleure, avec une dignité de vie pour tous, plus humaine, égalitaire et réellement civilisée.

La fête de l’humanité sera encore un grand moment d’adhésion, comme la rentrée universitaire. Face aux capitalistes et aux fachos, il y a nécessité de s’organiser pour résister et proposer une véritable alternative à la société du fric, des inégalités et de la haine.

Adhérer au PCF, c’est aussi faire le choix d’intégrer un collectif solidaire et fraternel d’action et de réflexion pour aider à un changement véritable dans la société, pour l’Humain et la planète, et à faire reculer la loi de l’argent et du capitalisme.  Un parti qui a 98 ans d’histoire, avec une conception de la pratique politique et de la défense des intérêts populaires peu commune.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF – fédération du Finistère

Les militants communistes finistériens présents au Festival du Bout du Monde .

Les militants communistes finistériens présents au Festival du Bout du Monde à Crozon pour annoncer la fête de l’Humanité 2019.

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Les militants communistes finistériens étaient présents au Festival du Bout du Monde à Crozon le samedi 4 août pour faire la promotion de la fête de l’Humanité et vendre la vignette bon de soutien. (Avec une customisation des verres)

Ils ont aussi battu le rappel pour la fête de l’Humanité aux Jeudis du Port à Brest il y a 10 jours.

https://fete.humanite.fr/

Rennes, 12 août : Rassemblement contre l’expulsion d’un jeune morlaisien .

Le PCF 29 appelle à soutenir un jeune ressortissant ivoirien vivant depuis plus de 2 ans à Morlaix menacé d’une reconduite à la frontière en étant présent avec lui au tribunal administratif de Rennes le 12 août 2019 à 11h.

Un co-voiturage est prévu à 8h à Morlaix.

 

Le PCF 29 appelle au soutien de J. devant le tribunal administratif de Rennes le 12 Août à 11H.

Depuis quelques années la cité du viaduc accueille des jeunes fuyant les régimes autoritaires, les guerres et la misère.

Bien souvent, ils sont recueillis par des militants associatifs, politiques où tout simplement des citoyens se battant pour un meilleur accueil des réfugiés, trop longtemps laissés seuls et sans aide de la part d’un Etat inhumain.

Parmi eux, J. (Dont nous ne mettrons pas le nom pour éviter une trop grande mise en danger) est venu de Côte d’Ivoire, une bonne partie de sa famille a été assassinée sous ses yeux quand il avait 12 ans. Rescapé de cet acte ignoble, J. rejoint la France après un long et douloureux séjour en Libye et avoir enfin débarqué sur les côtes italiennes.

Alors âgé de 17 ans, J. arrive dans le Finistère à Morlaix où il est reconnu comme mineur isolé, il intègre le Lycée Tristan Corbière pour y faire ses études. Il est soutenu par l’association Morlaix Libertés et F. qui, ensemble permettront à J. de totalement s’intégrer dans la cité du viaduc.

J. a subi le parcours des jeunes mineurs arrivants en France. Il a eu le droit aux radiographies des os pour estimer l’âge (modéliser à partir d’un homme blanc moyen dans les années 30 aux États-Unis), des entretiens ranimant ses traumatismes pour estimer la véracité de ses propos. Durant cette période, il a également appris le décès de son dernier parent, sa maman.

J. est, comme beaucoup des jeunes de son âge, un grand passionné de foot. Il joue actuellement à C., où il est apprécié de se camarades et de l’encadrement. Et surtout, il poursuit ses études. Grâce à F. qui mène le combat à ses côtés, il a trouvé la place qu’il mérite: celle d’un jeune Morlaisien de 20 ans pouvant enfin vivre sa vie, à nos côtés. Il vient d’avoir son bac pro, a eu une proposition d’embauche pour un emploi saisonnier d’été et d’apprentissage, était accepté dans une école professionnelle, mais tout est bloqué actuellement par le refus de régulariser et de recevoir même ses soutiens de la préfecture, et par une OQTF.

L’ensemble du Parti Communiste Français (la demande de régularisation de J. est soutenue par Fabien Roussel qui a écrit au préfet du Finistère, Pierre Laurent, et plusieurs autres élus communistes du Finistère), la fédération du Finistère du PCF, la section de Morlaix du PCF, avec les associations de défense des droits humains, de nombreux élus du territoire de tous bords politiques (Maires, Sénateurs, Député-e-s, conseillers municipaux – départementaux – régionaux) qui ont demandé la régularisation de J. par lettre au préfet, des citoyens, ensemble nous demandons que cesse dès à présent le matraquage de l’État et des préfets contre nos camarades persécutés dans leur pays et arrivant en Europe au péril de leur vie.

J. se rendra à Rennes le 12 Août prochain à 11 h . Il a fait un recours au tribunal administratif (3 contour de la Motte) contre le refus du titre de séjour assorti d’une OQTF (obligation de quitter le territoire Français) qu’il reçu.

Un co-voiturage est organisé au départ de Morlaix à 8 h, à l’ancien lycée de Kernéguès.

Pour plus de renseignements: comitesoutienj@laposte.net

Soyons présents nombreux pour soutenir J. afin qu’il puisse vivre enfin la vie d’un jeune morlaisien de son âge !

 

Soutenez les agents des Finances publiques 29 contre le plan de « Géographie revisitée »

Lien pour signer la pétition en ligne

Prélèvement à la source, dématérialisation des procédures et des échanges…
Nous ne sommes pas contre le changement et les réformes. On se modernise déjà depuis des années.

Mais aujourd’hui il s’agit d’un véritable démantèlement en marche forcée de la DGFIP dans le Finistère.

Suppression d’1/3 des emplois, fermetures des trésoreries, baisse de qualité du service rendu aux usagers, déplacement massif d’agents à travers le département pour conserver leurs emplois.

Cette réforme se fait dans un contexte de réduction des effectifs et vise à limiter l’accès des usagers à l’administration des Finances publiques par le seul canal de l’Internet.

Lien pour signer la pétition en ligne

Brest 15 juin, Assistant.e.s Maternel.le.s 29 en colère!

 

Assistant.e.s Maternel.le.s 29 en colère!

Samedi 15 juin 11h /Square Mathon Brest

Pique nique participatif.

Fabien Roussel : « Allons plus loin. La gauche se reconstruira dans l’action »

Fabien Roussel : « Allons plus loin. La gauche se reconstruira dans l’action »

Jeudi, 6 Juin, 2019
Dans un entretien accordé à l’Humanité Dimanche, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF voit dans le scrutin des élections européennes, un « point de départ » pour le mouvement communiste, et pour la gauche qu’il appelle à l’action commune. « C’est maintenant que tout commence… ».

Quels sont, pour vous, les grands enseignements des élections européennes ?

Emmanuel Macron, après avoir siphonné les voix du PS en 2017, siphonne celle de la droite en 2019 et réussit à imposer son parti dans le paysage politique en faisant de l’extrême droite son vrai-faux adversaire. Nos concitoyens ne pourraient plus faire autrement que de choisir entre l’extrême droite et le libéralisme à la sauce américaine. C’est terrible comme situation politique, parce que les forces progressistes sont diminuées. Qu’elles soient unies ou non, elles sont affaiblies.

Les Français, à 50 %, sont restés chez eux et ne sont pas allés voter. Le Rassemblement national et Macron font chacun 5,5 millions de voix, quand 22 millions de Français ne sont pas déplacés pour aller mettre un bulletin dans l’urne. Je dénonce l’hypocrisie et la complicité de ces ultralibéraux au service de la finance qui prennent le risque de faire basculer notre pays et de le livrer à l’extrême droite. Les députés En marche ! se présentent comme un rempart contre l’extrême droite, dénoncent les dangers que représente le RN pour notre pays, mais dans les couloirs de l’Assemblée ou sur les plateaux télé, s’embrassent et cultivent leur complicité. Le RN et LaREM ont besoin l’un de l’autre. C’est extrêmement inquiétant.

Il y a aussi la politique menée par Macron…

Au lendemain de l’élection, nous tombent dessus en trois jours : la vente de Renault aux italiens ; l’annonce du plan social à Belfort ; et la liquidation de Whirlpool à Amiens. Évidemment que ça favorise la colère, la haine envers les puissants et les responsables politiques. Sauf que, aujourd’hui, la colère s’exprime avec un bulletin de vote RN. L’affaire General Electric est grave. Qu’il ne nous dise pas qu’il ne savait pas ! Macron a dit à son ancien conseiller, qui en est le directeur général, « attends la fin des élections pour annoncer le plan social ». Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. C’est corruption et complicités ! Ce n’est pas l’impuissance de l’État que je dénonce mais sa complicité.

Comment interprétez-vous le score décevant du PCF ?

Le principal enseignement, c’est que, lorsque les Français sont en colère, ils utilisent le bulletin RN et non celui de la gauche ou du Parti communiste. Nous devons faire l’analyse de cette situation. Comment construire les conditions pour recréer l’espoir pour que, demain, nous, la gauche, soyons la solution. Une gauche anticapitaliste, une gauche qui s’attaque au modèle économique. Une gauche qui remet en cause les logiques économiques actuelles.

Dans cette campagne, nous avons réussi à mobiliser les militants. Nous avons réussi à convaincre des soutiens très divers au-delà des rangs du Parti communiste. Beaucoup de responsables syndicaux, d’intellectuels se tournent de nouveau vers nous. Nous disposons d’une force qui est là, qui est riche et diverse. De plus en plus de gens croient, comme nous, qu’il faut profondément changer de modèle économique. C’est un acquis important de cette campagne que nous devons à notre présence à cette élection. Mais force est de constater que nous ne sommes ni rentrés dans le cœur des quartiers populaires, ni dans celui des ouvriers, des employés, des familles qui n’arrivent plus à vivre avec moins de 2 000 euros.

Pourquoi est-ce dans les catégories sociales les moins aisées que nous faisons le moins de voix ? Nous devons comprendre pourquoi et résoudre ce problème. Nous devons aller parler aux abstentionnistes et à ceux qui utilisent un autre bulletin que le nôtre, pour leur dire que c’est le système qu’il faut changer en profondeur et que le Parti communiste apporte des réponses. Il faut que l’on redevienne une force politique qui parle prioritairement au monde du travail, aux classes populaires, aux salariés, aux employés et plus globalement à tous les exploités, qu’ils en aient conscience ou pas. Le plaisir fut grand de mener cette campagne. Nous avons été fiers d’utiliser le vote communiste pour exprimer ces idées, d’aller convaincre. Maintenant, allons plus loin.

Macron veut installer le clivage « progressistes contre populistes », le RN joue les « mondialistes contre les souverainistes », la France insoumise oppose le « peuple » et l’« oligarchie », n’est ce pas la preuve que le clivage gauche-droite est dépassé ?

Je pense qu’il faut redonner du sens à ce clivage-là. Quelle gauche ? La question fondamentale, c’est comment réussir à reprendre le pouvoir sur la finance ? Les financiers et ceux qui défendent le capital agitent toutes les peurs : celle de l’extrême droite, celle de l’étranger, celle de l’avenir de la planète… Certaines de ces problématiques sont légitimes mais on ne peut pas les dépasser sans jamais remettre en cause le système. C’est donc là le cœur de la question qui est posée à la gauche. Est-ce qu’on peut trouver des points d’accord pour commencer à remettre en cause les fondements de ce système économique ?

Autrement dit remettre du contenu de classe dans le clivage gauche-droite ?

La gauche doit prendre conscience, et nous avec, que les capitalistes sont très forts. Ils ont gagné une manche ces dernières années. Nous devons l’analyser lucidement, nous mettre autour de la table et nous poser la question de comment reprendre la main. Je n’ai pas la prétention aujourd’hui d’avoir la réponse seul. Mais il faut avoir cette humilité-là. Ce que je sais, c’est que nous sommes très forts pour dénoncer les capitalistes, les financiers, ceux qui dominent. Mais beaucoup moins forts pour parler et convaincre ceux qui sont exploités, ceux qui sont dominés.

Le monde du travail est fort quand il est uni. Nous devons changer ce modèle économique pour remettre l’homme et la planète au cœur de tous les choix. Unis, nous serons plus forts pour reprendre le pouvoir sur la finance et décider de nos vies. Ce n’est pas qu’une question d’addition, c’est une question de bataille idéologique.

Dans ce contexte, la question écologique devient de plus en plus centrale…

Il faut s’adresser à la jeunesse, à ceux qui ont placé l’écologie en tête de leurs préoccupations et leur dire qu’il n’y aura pas de politique écologique sans remettre en cause le modèle économique. Le capitalisme vert, ça n’existe pas. J’ai toujours dit que cette question devait être une priorité pour nous. Le Parti communiste français, c’est l’humain et la planète d’abord. C’est clair.

La seule solution pour exprimer l’urgence écologique n’est pas le bulletin Vert. Le PCF a des propositions et un projet communiste qui répond au défi écologique et climatique. Nous devons montrer leur lisibilité et leur cohérence. C’est un problème de culture politique, de prise de conscience. Nous devons convaincre les jeunes et, pour cela, nous devons être encore plus nombreux. Nous appelons donc à un renforcement important de notre parti en nombre d’adhérents pour avoir plus de moyens humains, pour aller parler dans les lycées, les universités, les usines et les entreprises, pour convaincre de l’urgence à changer de modèle de société.

Au soir des européennes, un camarade est venu me voir et m’a dit : « C’est maintenant que tout commence. » J’ai apprécié cette formule. Cette campagne est un point de départ.

En 2017, la France Insoumise ne faisait plus référence à la gauche. En 2019, les Verts ne font plus référence à la gauche et ils arrivent en tête. La notion de gauche a-t-elle fait son temps selon vous ?

Je ne crois pas qu’il s’agisse pour nous de faire pareil. La gauche, si elle est disqualifiée dans les urnes, existe toujours dans les têtes. Comme la droite, qui a bien compris que Macron pouvait devenir son nouveau poulain. Cela dit, ces élections posent un certain nombre de questions et il va falloir prendre le temps de la réflexion. Je veux prendre le temps de me poser, d’écouter, d’étudier, de parler avec les militants. Je vais entamer une tournée des entreprises pour aller à la rencontre de ces salariés du public et du privé, échanger avec eux. Pour entendre leurs mots, ce qu’ils vivent dans leurs entreprises.

Mais n’est-on pas à la fin d’un cycle, y compris pour la gauche ?

Oui, la gauche peut disparaître et il peut y avoir demain un paysage politique structuré entre l’extrême droite qui fait peur et les démocrates qui seraient les sauveurs. Ça serait terrible. Pour déjouer ce piège, il faut faire ce qu’ont fait nos anciens en 1789 ou lors la Commune de Paris, il faut se remettre à rêver d’un projet d’émancipation humaine égalitaire. Un programme, ça ne suffit pas. Il faut réussir à se projeter dans un rêve humaniste, progressiste, communiste qui redonne envie de s’engager en politique au sens noble. Pas pour une boutique mais pour un projet de société.

Allez-vous rencontrer les autres forces de gauche prochainement ?

Oui, mais ça ne réglera pas tout. C’est facile de se retrouver avec des forces de gauche autour d’un café pour se mettre d’accord ou se dire qu’on n’est pas d’accord. C’est autrement plus difficile d’aller convaincre 10 millions d’électeurs qu’il est possible de changer la société ensemble. Je l’ai dit à Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure, je suis disponible pour discuter avec tout le monde sans préalable et sans dire qu’on a une réponse toute faite.

Après, il va y avoir des élections municipales. C’est un scrutin local, que les Français aiment bien. Le mode de scrutin permet les rassemblements les plus larges. Créons les conditions partout pour faire gagner des majorités qui vont porter des idées nouvelles et produire des actes nouveaux. Des élus qui vont défendre des services publics locaux, la gratuité des transports, l’écologie… qui vont se battre pour redonner des moyens aux communes et battre la droite de Macron et l’extrême droite.

Mais la gauche, ça ne peut pas être que des alliances électorales. Comment fait-on pour empêcher la privatisation d’ADP ? Comment fait-on pour gagner un moratoire sur toutes les fermetures de services dans les hôpitaux publics ? Pour que la ligne Perpignan-Rungis, le train des primeurs, ne ferme pas ? Pour empêcher les fermetures d’usines ? C’est concret, c’est maintenant et ça change la vie des gens. On peut mener ces batailles ensemble, gagner ensemble dans le respect des identités de chaque force. « C’est dans l’action que la gauche se reconstruira. »

Je pense que, aujourd’hui, il y a besoin surtout de rassembler celles et ceux qui veulent transformer radicalement la société. Il faut aller plus loin que la « gôche » avec un accent circonflexe. Produisons les idées qui vont nous permettre de sortir du capitalisme, une rupture heureuse avec la société actuelle vers une nouvelle société. Des gens qui veulent le faire, il y en a chez les insoumis, chez les Verts, chez les socialistes et chez les communistes bien sûr, mais il y en a beaucoup plus en dehors de nos partis !

Il s’agit moins d’additionner des forces politiques que d’additionner les idées, les gens et produire des actes. Quand les gilets jaunes disent que les politiques, « c’est de la merde », et qu’il y a trop de députés. Quand j’entends des responsables syndicaux qui disent : « La politique, ça ne m’intéresse pas, j’en fais pas. » C’est ça qui doit nous préoccuper. Il faut les convaincre qu’il faut qu’ils s’intéressent à la politique. Parce que d’autres le font et construisent leur avenir à leur place. Ce sera long mais c’est incontournable pour changer le rapport de forces dans notre pays. Oui, c’est maintenant que tout peut commencer.

Entretien réalisé par Stéphane Sahuc et Cédric Clérin

Soutenir l’action du PCF

https://souscription.pcf.fr/

Les ressources financières du Parti communiste sont transparentes

Pour plus des deux tiers, les ressources financières du PCF sont constituées des cotisations des adhérents, de la contribution des élus et des dons des personnes physiques.

La part du financement public dans le budget global du PCF est la moins élevée de tous les Partis. (source : Journal Officiel cf. page 271)

Votre don, aussi modeste soit-il, contribuera efficacement à l’expression et la prise d’initiative du Parti communiste.

Il y a tant besoin

Tant besoin de se lever contre les injustices, les atteintes aux libertés et aux droits des personnes.

Tant besoin, inséparablement, d’œuvrer au rassemblement de notre peuple autour d’exigences de rupture avec la politique pratiquée depuis si longtemps et qui meurtrit si gravement notre pays.

Nous ne nous résignons pas:

A la société capitaliste et à la domination qu’elle exerce sur nos existences.
Nous sommes décidés à mettre la dynamique du Front de Gauche que nous avons initié au service de la construction d’un pacte d’union populaire, d’un projet partagé qui énonce clairement les réformes incontournables qu’une politique de gauche devrait mettre en oeuvre pour sortir la France et l’Europe de la crise.

Dans ce combat politique, votre soutien est un élément déterminant.

Il permet à ces ambitions de s’inscrire dans la vie.

Faire un don par chèque

Vous pouvez envoyer vos dons par chèque à l’ordre de ANF-PCF (Assocation nationale de financement du PCF), agréée le 08/02/1991, n° 91047, 2 place du Colonel Fabien, 75167 Paris cedex 19.

Pensez à joindre sur papier libre vos nom, prénom et adresse pour l’édition des reçus fiscaux.

ANF Parti communiste français

2, place du Colonel Fabien
75 167 Paris cedex 19

01 40 40 12 12

https://souscription.pcf.fr/

Pétition : URGENCE SANTÉ !

 

Stop aux fermetures de lits, de maternités, de services d’urgence

Signons, faisons signer la pétition à l’initiative d’Alain Bruneel

Objectif 1 million de signataires, c’est possible!

Déjà 13,859 signataires.

https://www.urgencesante.org/

Site de la Commission Santé du Pcf :
http://sante.pcf.fr/

PROPOSITION DE LOI

tendant à instaurer un moratoire sur les fermetures de lits, de services, d’établissements de santé et sur l’arrêt des regroupements dans le cadre des Groupements hospitaliers de territoire,

(Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission
spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Alain BRUNEEL, Huguette BELLO, Marie-George BUFFET, Moetai BROTHERSON, André CHASSAIGNE, Pierre DHARRÉVILLE, Jean-Paul DUFRÈGNE, Elsa FAUCILLON, Sébastien JUMEL, Manuéla KÉCLARD-MONDÉSIR, Jean-Paul LECOQ, Jean-Philippe NILOR, Stéphane PEU, Fabien ROUSSEL, Gabriel SERVILLE, Hubert WULFRANC,

député-e-s.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le grand débat national conçu par le Gouvernement avait délibérément écarté la santé des quatre thèmes mis en discussion. Sans surprise, les citoyens ont néanmoins placé la santé, et ses difficultés d’accès, en tête de leurs préoccupations. Et pour cause, la santé préoccupe les Français au premier chef tant il y a à dire en termes d’inégalités et d’accès aux soins.

Partout, en France métropolitaine ou dans les départements et territoires d’outre-mer, les mouvements sociaux hospitaliers se multiplient.

En 2017, plus de 1 700 mouvements de grève ont été recensés par les organisations syndicales pour sauver spécifiquement une structure hospitalière, un service ou encore pour s’opposer à des réductions de personnels.

Les fermetures de maternités se multiplient ces derniers temps, comme celles des services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR), de services d’urgences, de cardiologie ou encore de chirurgie…

Si les conséquences pour les personnels et les usagers et les territoires sont dramatiques territorialement parlant, il faut également visualiser ces fermetures sur le territoire national.

En effet, bien que ce phénomène ne soit pas spécifiquement nouveau, son ampleur et ses conséquences pour le maillage sanitaire territorial national rendent nécessaire une action urgente du législateur.

Notre système de santé est malade des politiques d’austérité

Sous l’effet des coupes budgétaires et d’un mode de financement inadapté, le déficit de l’hôpital public a atteint fin 2017 un triste et inquiétant record de 835 millions d’euros selon les chiffres de la Cour des comptes. Il s’agit quasiment du double de l’année précédente, où il était déjà de 470 millions d’euros. En cause, un manque d’investissement financier qui étrangle les établissements. Depuis dix ans, ce sont plus de 7 milliards d’euros de restrictions budgétaires effectuées sur le dos des hôpitaux.

Malgré la promesse du Président de la République de ne pas réaliser d’économies sur l’hôpital durant son quinquennat, les deux premiers budgets de son Gouvernement ont été synonymes d’asphyxie pour les hôpitaux puisqu’il leur a été demandé 960 millions d’économies sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2018, et 910 millions sur le PLFSS 2019.

L’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) est lui aussi victime d’asphyxie et ne correspond pas à la réalité des dépenses de soins des Français. Alors que pour faire face au vieillissement de la population et à l’augmentation des pathologies chroniques, L’ONDAM voté par le PLFSS 2019 était seulement de 2,5 % alors que les dépenses naturelles étaient évaluées à 4,5 % pour 2019.

Par leurs choix budgétaires, les gouvernements successifs ont acté la fermeture de lits, de services, d’hôpitaux et de maternités. Ils ont œuvré à regrouper des SMUR, vendre des biens fonciers et immobiliers, avancer vers plus de partenariats publics privés, externaliser des services comme les restaurations ou les blanchisseries…

L’ensemble de ces restructurations sont essentiellement guidées par des raisons purement comptables, tout en mettant en avant l’obligation de mutualisation et de sécurité dans un contexte de crise financière organisée au travers des fameux groupements hospitaliers de territoires (GHT).

Cette réalité, les parlementaires communistes y ont été confrontés au travers de leur tour de France des hôpitaux et des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Plus de 125 visites d’établissements, et des milliers de personnes rencontrées, dénonçant de manière unanime la crise dans laquelle se trouve le système de santé.

Alors que la logique financière sévit dans des lieux où l’humain devrait être la règle d’or, les auteurs affirment que la santé ne devrait pas être considérée comme une dépense.

Des constats alarmants sur la prise en charge en EHPAD

Le vieillissement de la population française est une réalité incontournable. 5 millions de Français auront plus de 85 ans en 2050 contre 1,5 million aujourd’hui. En parallèle les situations de perte d’autonomie se multiplient : 1,2 million de nos aînés ans se trouvent aujourd’hui en situation de dépendance. Ce chiffre risque de tripler d’ici 2060.

Les récentes mobilisations et évènements tragiques dans les EHPAD ont jeté la lumière sur l’insuffisance des prises en charge de la perte d’autonomie par la puissance publique.

La situation financière des EHPAD est profondément dégradée et nombre d’entre eux sont au bord de la rupture, c’est-à-dire de l’impossibilité d’exercer. À cette insuffisance des moyens financiers, s’ajoutent un manque criant de personnels et des difficultés de recrutement.

Les fractures territoriales dans l’accès aux soins ne cessent de s’accentuer dans notre pays, et viennent irrémédiablement aggraver cette situation. Le manque de présence de structures médicalisées pour les personnes âgées comme pour les personnes handicapées dans les territoires renforce les inégalités.

Les difficultés du secteur psychiatrique

« La psychiatrie ne sera plus le parent pauvre , j’en fais une priorité de santé », avait promis la ministre de la santé, Mme Agnès Buzyn, le 26 janvier 2018, annonçant vouloir donner davantage de moyens financiers.

Entre 1976 et 2016, le nombre de lits de psychiatrie générale a diminué de 60 % selon l’inspection générale des affaires sociales, alors que les patients à accueillir sont toujours plus nombreux, et que les effectifs manquent cruellement.

Une baisse drastique du nombre de lits d’hospitalisation

Entre 2000 et 2015, « le nombre de lits d’hôpitaux en France a diminué de 15 % », écrit l’OCDE dans une étude réalisée avec la Commission européenne, publiée le 23 novembre 2017.

Dans son panorama 2017 sur les établissements de santé, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS) fait état de la suppression de 60 000 lits d’hospitalisation à temps complet en douze ans, toutes disciplines et tous secteurs confondus. La DRESS dénonce même que « la fermeture de ces lits s’est effectuée à un rythme assez régulier ».

Selon la CGT, c’est 100 000 lits d’hospitalisation qui auraient été fermés en vingt ans.

Les conséquences concrètes se mesurent alors tant sur la qualité d’accueil des patients que sur les conditions de travail des personnels qui se dégradent.

Les économies demandées aux hôpitaux vont forcément de pair avec les réductions de lits.

Les urgences sont devenues le miroir grossissant de la crise du monde hospitalier

Il existe inévitablement un lien entre la diminution du nombre de lits couplé à la défaillance de la médecine de ville et l’impressionnante augmentation des passages aux urgences. Médecins, chef-fe-s de services, infirmier-e-s, aides soignant-e-s, tous dénoncent en effet des urgences saturées et au bord de l’explosion.

Le manque de lits dits « d’aval » pour les patients devant être hospitalisés à la sortie des urgences oblige les médecins à passer un temps trop conséquent pour trouver des places dans différents services, ou encore, dans d’autres hôpitaux. Un afflux de patients qui ne peut être absorbé faute de lits d’hospitalisation d’aval. Le schéma est celui d’un cercle vicieux : la suppression de lits d’aval entraînant plus de passages aux urgences et créant ainsi un engorgement.

Alors que nous comptions 5 millions de passages aux urgences en 2000, il y a eu 21 millions de passages en 2017.

Pour illustrer ce manque de lits, le syndicat Samu-urgences a lancé un « no bed challenge » afin de recenser quotidiennement le nombre de patients forcés de passer la nuit sur un brancard. Au premier semestre 2017, plus de 36 000 patients avaient passé la nuit sur un brancard faute de lits d’hospitalisation, chiffre recueilli auprès des 150 services d’urgences participants.

Ces conditions de prises en charge dans les services d’urgence posent également la question de la sécurité des patients.

Deux tiers des maternités ont fermé en 40 ans

Les fermetures de maternités se multiplient : Oléron-Sainte-Marie, Die, Brive, Saint-Claude, ou plus récemment celles du Blanc, de Bernay ou encore de Creil.

Alors que le nombre de naissances restent relativement stables (autour de 800 000), les maternités ont vu leur nombre baisser drastiquement, passant de 1 369 en 1975, à 814 en 1996 pour arriver à 498 maternités en 2016. Il est à noter la division par 2 en vingt ans.

En 2019, 167 000 femmes en âge d’accoucher doivent faire un trajet de 45 minutes au moins pour consulter une sage-femme ou se rendre à la maternité la plus proche.

Dans un département rural comme le lot, en 2018 c’est dix-sept accouchements qui ont eu lieu sur le bord de la route en raison de la fermeture des maternités de proximité.

La nécessité d’un moratoire sur les fermetures d’établissements et de services

Nos collègues sénatrices et sénateurs communistes avaient déposé une proposition de loi exigeant un moratoire sur les fermetures de services, d’établissements ou leur regroupement en 2014. À l’époque la ministre de la santé Mme Marisol Touraine avait répondu que « nous ne conduisons pas, comme nos prédécesseurs, une politique de fermeture des hôpitaux. » Force est de constater que depuis 2014, les fermetures se sont poursuivies malgré les engagements des ministres successifs, passant de 3 111 établissements de santé en 2014 à 3 065 établissements de santé en 2016, en France. Il est à noter que rien que pour les établissements du secteur public, sur la même période, quarante établissements ont fermé définitivement leurs portes.

La tendance à la suppression des lits, des services et des établissements s’est poursuivie dans une logique de concentration et de mutualisation des équipements et des ressources humaines autour de pôle d’excellence au sein des GHT. L’argument, déjà utilisé à l’époque, consiste à mettre en avant le non-respect des établissements des règles de sécurité, pour argumenter et faire accepter les fermetures de structures hospitalières de proximité.

Les GHT assèchent l’offre publique des soins de proximité. La mise en place de ces GHT conduit à concentrer l’activité hospitalière dans les grosses structures et fermer les hôpitaux de proximité, ce qu’a constaté la commission d’enquête sur l’égal accès aux soins en 2018. De plus, toujours en 2018, le rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie signale qu’aucune évaluation n’a été faite depuis en dépit de nombreux dysfonctionnement importants dans ces GHT.

Les parlementaires communistes n’ont cessé d’alerter le Gouvernement sur l’ampleur de la crise du système de santé. Il ne s’agit pas de répondre à celle-ci par un énième plan santé ou en prônant le virage ambulatoire ou encore en vantant les mérites de la e-santé. En janvier 2018, lors d’une semaine de contrôle de l’Assemblée nationale, le député Alain Bruneel interpellait déjà la ministre de la santé à ce sujet : « Les restructurations et les concentrations sauvages voient des GHT mastodontes côtoyer les déserts médicaux. Les salariés sont épuisés, le nombre de suicides explose. Les plans d’économies continuent alors qu’il manque déjà cruellement de personnels, de lits et de matériels. Cela met en danger les soignants comme les patients. »

Depuis, rien n’a changé et tous les voyants demeurent au rouge. Pire, la fermeture des hôpitaux de proximité freine l’installation de médecins généralistes dans certaines zones, craignant de s’installer dans des « déserts médicaux ». L’horizon est donc à la mise en place d’une médecine à deux vitesses au détriment des territoires oubliés et où la proximité serait la victime collatérale des géants hospitaliers.

Selon les auteurs, il n’est pas possible de laisser les agences régionales de santé (ARS) décider seules du futur paysage du service public hospitalier. Celles-ci, faute d’une réelle démocratie sanitaire où seraient pleinement associés les usagers, les personnels et les élus, semblent avoir fait primer l’objectif de réduction des dépenses publiques sur l’objectif prioritaire : la satisfaction des besoins en santé des populations par la garantie d’accès aux soins – y compris hospitaliers, dans des délais, aux tarifs opposables et à une distance raisonnable.

Il y a dix ans déjà, selon un sondage réalisé par l’institut Ipsos, 17 % de nos concitoyens déclaraient avoir renoncé aux soins « pour des raisons d’éloignement géographique ». Avec la multiplication de fermetures de services, d’hôpitaux et de maternités de proximité, la situation n’a pu que se dégrader au point qu’aujourd’hui, c’est tout le maillage sanitaire de notre pays qui est remis en cause et par voie de conséquence, l’accès de toutes et tous aux soins.

Ces derniers mois, les mobilisations contre les réorganisations, fermetures de services ou réduction de personnel se sont succédé sur tout le territoire national.

Pour les auteurs, la situation actuelle s’apparente à une véritable hémorragie sanitaire. Il faut mettre fin aux fermetures d’établissements de santé, de lits ou de services, jusqu’à ce qu’une offre de santé au moins équivalente, pratiquant le tiers payant et les tarifs opposables soit garantie aux populations concernées.

Stopper les restructurations à marche forcée permettrait également de repenser dans la sérénité la place de l’hôpital public dans un territoire à dimension humaine. Il serait l’occasion de prendre le temps d’une élaboration démocratique de l’évaluation des besoins et des projets médicaux en lien avec les organisations syndicales des personnels, les élus, les associations d’usagers.

La population, sur l’ensemble du territoire français, dans sa diversité, doit pouvoir avoir accès à un hôpital public et une maternité de proximité, dans la continuité de soins et de prestations, intégrant une offre publique ambulatoire avec des équipes en nombre suffisant et bien formées et rémunérées.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

À compter de la promulgation de la loi n°        du        tendant à instaurer un moratoire sur les fermetures de services, de lits ou d’établissements de santé, et jusqu’à ce qu’une offre de santé au moins équivalente, pratiquant le tiers payant et les tarifs opposables soit garantie à la population concernée, plus aucun établissement public de santé ne peut être fermé ou se voir retirer son autorisation, sans l’avis favorable du conseil de surveillance de l’établissement et des conseils territoriaux de santé .

La commission médicale d’établissement et le comité technique d’établissement sont également consultés. Leur avis est joint à ceux prononcés par le conseil de surveillance de l’établissement et la conférence de santé du territoire et adressé au directeur de l’agence régionale de santé qui en tire toutes conséquences utiles.

Article 2

Les dispositions mentionnées à l’article précédent ne sont pas applicables aux établissements publics de santé qui présentent un risque grave et imminent pour la santé et la sécurité des personnels, de ses usagers ou des personnes présentes à d’autres titres dans l’établissement.

Un décret en conseil d’État précise les conditions dans lesquelles le directeur de l’agence régionale de santé fait application du premier alinéa, ainsi que les voies de recours devant l’autorité administrative.

Article 3

La charge pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

Lesconil 14 juin, 75°anniversaire des Fusillés de La Torche et de Poulguen.

Une Histoire de la Guerre et de la Résistance en Pays Bigouden 1940-1944

Photo prise du haut du clocher de Plobannalec lors de l’inhumation provisoire des 15 résistants de Lesconil fusillés à La Torche. source : site bigouden1944.

Vendredi 14 juin 2019 Lesconil

Salle de l’Amicale Laique / 18 h

entrée libre

Conférence : Diaporama — Récits

Gaston BALLIOT et Jean KERVISION

auteurs du site Internet « bigouden1944 »

www.bigouden1944.wordpress.com

Une résistance très active : départs vers l’Angleterre, tracts clandestins, sabotages, récupération d’armes en mer, aide a aviateurs tombés.

Répression féroce : grandes rafles, déportations, massacres. 15 résistants de Lesconil ont été fusillés a La Torche en Juin 1944 35 résistants ont été massacrés a Poulguen Beaucoup de noms de rues de nos communes évoquent ces martyrs.
Le pays bigouden a payé un trés lourd tribut. Ces courageux combattants luttaient pour libérer le pays du joug de l’occupation nazie et du régime fasciste. Ils avaient aussi foi dans l’avenir et combattaient pour un monde meilleur dans lequel régnerait la Paix, la Justice, la Fraternité. Un monde débarrassé du racisme, de la xénophobie, des discriminations.

Restons vigilants.

A l’initiative de la section Bigoudène du PCF.

Les postiers bigoudens en grève !

Les communistes du Pays Bigouden soutiennent l’action de grève entamée depuis jeudi 23 mai 2019 par 90 % des postiers du centre de tri postal de Pont-l’Abbé.

 

Samedi 25 mai 2019 une délégation des communistes du Pays Bigouden est allée à la rencontre des salariés et des fonctionnaires de la plate-forme industrielle de courrier de Pont-l’Abbé.

Les postiers sont depuis plusieurs années confrontés aux différentes réorganisations concoctées (sans sérieuses concertations avec les représentants du personnel) par les directions locales et régionales. Ces réorganisations à l’économie entraînent des surcharges de travail dramatiques qui viennent d’atteindre un niveau insupportable pour de nombreux agents, parmi lesquels les victimes de burn-out sont de plus en plus nombreuses. La mission de service public de la Poste s’en trouve fortement dégradée.

Le Parti communiste apporte son soutien sans réserve aux revendications des postiers en lutte pour défendre leurs conditions de travail, l’emploi et la qualité du service public.

Chacun mesure ce qu’il en coûte d’être obligé de se mettre en grève pour se faire entendre et respecter.

Le PCF remercie les postiers pour l’engagement dont ils font preuve à longueur d’année pour le maintien et le développement des services rendus à la population où la poste tient un rôle essentiel.

A Pont-l’Abbé le 25 mai 2019

Pétition : Appel à Soutien pour la ferme de Bastien (Guerniec)

(Photo : Ouest-France)

Bastien Moysan, pêcheur paysan à Daoulas cultive les terres en bio de sa famille depuis quinze ans (Ferme du Guerniec).

A l’issue d’une indivision, procédure judiciaire par adjudication, Bastien s’est présenté légitimement à la vente aux enchères de ces terres qu’il travaille (terres labourables, prairies humides et bois), 30ha mis en vente à 40000€.

Quatre exploitations agricoles des alentours se sont présentées à la vente et ont enchéri trois fois le prix de base. Deux d’entre eux ont achetés ces terres. Ils possèdent déjà plusieurs centaines d’hectares chacun, voir plus d’un millier pour l’un d’entre eux.

Pour eux, ce n’est qu’un investissement minime alors que pour nous c’est la vie d’un paysan et de sa famille qui est en jeu.

Nous souhaitons que cette ferme puisse poursuivre ses activités.

Afin de conserver ces terres, Bastien a effectué les démarches de demande de préemption auprès de la Safer, dans le but de bloquer la vente. La décision sera prise lors de la prochaine commission Safer le 18 juin.

Nous apportons un soutien pour que Bastien puisse conserver les terres agricoles qu’il cultive.

N’hésitez pas à partager la pétition.

Article Ouest-France

Lien vers la pétition

12 juin, Mobilisation pour un retour à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence dans le Finistère.

Pour un retour à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence
dans le Finistère.

Brest (place de la Liberté) 

Quimper (place de la résistance)

le mercredi 12 juin à 18h30

Qu’est-ce que l’hébergement d’urgence ?
L’hébergement d’urgence est un dispositif d’aide et d’accompagnement pouvant être délivré aux personnes sans abri et en difficulté sociale. Pour le solliciter, il faut faire le 115 qui est un numéro d’urgence comme l’est le 18 pour les pompiers, ou le 15 pour le Samu. Ce dispositif, ainsi prévu pour mettre à l’abri les personnes sans ressources lorsque cela est possible, est un dispositif de l’État mais dont l’organisation se fait à l’échelle du département.
Sur le principe, la plateforme du 115 s’appuie alors généralement sur les disponibilités des CHRS ou des prises en charges hôtelières pour mettre à l’abri les personnes sans ressources. Malheureusement, il n’y a pas toujours assez de place pour toutes les personnes qui appellent le 115, et les « gestionnaires » de la plateforme ne parviennent pas à trouver une solution dans toutes les situations.
Aujourd’hui nous ne sommes (même) pas là pour évoquer ou dénoncer le manque de place d’hébergement à l’échelle du territoire… Les structures autour de la table aujourd’hui veulent par contre dénoncer le fait que, depuis une date assez récente, dans le département, le 115 (ou plutôt le dispositif d’hébergement d’urgence), ne repose plus sur son principe fondamental qui est celui de l’inconditionnalité.
Ça veut dire quoi l’inconditionnalité ?
Ça veut dire que tout le monde peut appeler le 115. Ça veut dire que toute personne à la rue, sans ressource, en difficulté, peut solliciter l’aide à l’hébergement de ce dispositif. On peut (malheureusement) lui répondre qu’il n’y a plus de place, mais on ne peut pas lui répondre qu’elle n’y a pas droit !
Or, aujourd’hui dans le Finistère, la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale), sous les ordres du Préfet, donne comme consigne aux gestionnaires du 115 de ne pas traiter ou solutionner les appels provenant de personnes étrangères sans-papiers ou en cours de démarche pour obtenir une régularisation. Aujourd’hui, dans le Finistère, les salarié-e-s du 115 sont contraint-e-s de répondre aux étranger-e-s sans-papiers à la rue, et quelque-soit leur « détresse », qu’ils-elles ne peuvent pas avoir d’hébergement d’urgence. Ces salarié-e-s étaient d’ailleurs récemment en grève pour dénoncer ces consignes préfectorales.
Pourtant, la loi sur le logement de 2014 et le Code de l’Action Sociale et des Famille prévoient que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence  » (art. 345.2.2). Cette loi est ainsi régulièrement bafouée par la préfecture du Finistère.
 
Nous, associations et collectifs qui conseillons et accompagnons des femmes victimes de violences, des personnes sans-papiers, des jeunes majeur-e-s isolé-e-s, etc., dénonçons ces consignes territoriales, qui sont discriminatoires et donc racistes. La préfecture n’a pas à poser la condition de la régularité de séjour pour autoriser l’accès au dispositif d’hébergement d’urgence ! Et nous exigeons alors que soit rétablit le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin.
Nous appelons à nous rassembler/manifester, à
Brest (place de la Liberté)
et à Quimper (place de la résistance)
le mercredi 12 juin à 18h30.
Nous appelons toutes les structures et groupes, mobilisé-e-s sur cette question, à nous rejoindre.
 
Signataires au 08.06.2019 : 100 pour un toit Cornouaille, 100 pour un toit de Landerneau, 100 pour un toit de Quimperlé, 100 pour un toit Saint Pol, Abri côtier urgence femmes de Concarneau, Abri Côtier de Quimperlé, Accueil des réfugiés dans le Cap, ADJIM Accompagnement des jeunes isolés migrants, Cimade du Finistère, Collectif Adé-Brest, Collectif aidons les réfugiés Brest, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Droit d’asile Quimper, Digemer, EELV Kemper Kerne, France Insoumise de Quimper, Fraternité Douarnenez, Fraternité Quimper, FSU 29, Ligue des droits de l’Homme du Finistère, Morlaix-libertés, Nouvelle Donne Finistère, NPA 29, PCF29, Planning familial 29,Solidarité Côte des Légendes, le Temps partagé, Travesias, Zéro personne à la rue…

Vidéo : Jeudis Rouges – Jean Quétier – Populisme de gauche: Une balle dans le pied ?

Le populisme de gauche est devenu une référence théorique fondamentale pour différents mouvements progressistes. Du rôle qu’elle accorde aux leaders, à la place qu’elle laisse aux affects en passant par la critique qu’elle adresse à la démocratie directe, cette approche ne va pas sans poser problème.

Jean Quétier Agrégé de philosophie rédacteur en chef de Cause Commune, la revue d’action politique du PCF.

Conférence enregistrée le 25 avril 2019 à Quimperlé.

Organisation des fêtes du Travailleur de la Mer : Appel à la jeunesse !

Appel aux jeunes,

 

Vous êtes étudiants ou en activité professionnelle, certains parmi vous ont déjà des projets pour les vacances de cet été : loisirs, voyages en famille ou entre amis, petit job d’été, d’autres vont s’atteler aux révisions en vue de passer un examen ou pour mieux appréhender la rentrée scolaire prochaine… D’autres encore n’ont tout simplement rien prévu laissant au hasard des rencontres le soin de satisfaire ou non leurs envies.

Quels que soient votre situation et vos projets, les communistes du Pays Bigouden s’adressent à tous ceux qui parmi vous pourraient nous consacrer un peu de temps, car nous avons besoin de « 109 » personnes pour perpétuer nos trois fêtes du « Travailleur de la mer » qui ont lieu chaque année entre juillet et août.

Ces trois fêtes qui font partie du patrimoine local, en étant  inscrites au programme des estivales édité par les offices de tourisme du Pays Bigouden, auront lieu aux dates suivantes :

LE GUILVINEC samedi 6 juillet 2019

LESCONIL samedi 20 juillet 2019

LOCTUDY samedi 17 août 2019

Au-delà des tâches pratiques que nous vous demanderons d’effectuer bénévolement et en tenant compte le mieux possible de vos préférences *, vous aurez aussi la possibilité d’échanger (si vous en sentez le besoin et si vous n’êtes pas allergiques à la couleur rouge) avec des camarades sur les évènements actuels ou anciens et  d’avoir aussi des éléments de réponses pour ceux qui s’interrogent à propos de l’idée communiste.

Bref, entamer en toute fraternité dans une ambiance festive des discussions autant bénéfiques pour vous que pour nous, qui contribuerons certainement à faire tomber tous ces clichés que l’on entend aussi bien à propos des communistes que de la jeunesse actuelle.

Nous contacter par mail : federation@29.pcf.fr

Bulletin d’inscription à renvoyer :

Docx: Bulletin inscription fêtes du « Travailleur de la mer »

Pdf : Bulletin inscription fêtes du Travailleur de la mer

Les fêtes du Travailleur de la Mer – Trois fêtes d’été du PCF Pays Bigouden: Guilvinec, 6 juillet, Lesconil, 20 juillet, Loctudy, 17 août 2019.

Les fêtes d’été du Pays Bigouden réunissent chaque année environ 2000 personnes, avec un point d’orgue à Lesconil le samedi 20 juillet cette année (700-800 personnes à manger).

Ce sont des moments très sympas, très importants pour la visibilité des idées et de la force militante du Parti communiste, mais c’est une grosse et lourde organisation pour nos camarades du pays bigouden, un travail collectif intense, qui actuellement repose en partie sur des sympathisants et les copains du Pays Bigouden ont besoin de l’aide des camarades du Finistère pour travailler aussi sur ces fêtes.

Et tout particulièrement de nos jeunes camarades ou sympathisants.

Ci-joint un appel à faire circuler et populariser.

Soyons solidaires sur nos initiatives militantes finistériennes.

A vos agendas! Pour y participer, pour y donner un coup de main.
Ces trois fêtes qui font partie du patrimoine local (elles sont inscrites au programme des estivales édité par les offices de tourisme du Pays Bigouden) auront lieu aux dates suivantes :

LE GUILVINEC samedi 6 juillet 2019 

LESCONIL samedi 20 juillet 2019 

LOCTUDY samedi 17 août 2019

L’union fait la force!!!

Ismaël Dupont

37 associations et organisations du Finistère dénoncent la politique migratoire du Préfet dans notre département.

Nous, soussignées, associations ayant vocation à accueillir dans la dignité les migrants arrivant dans le Finistère, à les soutenir au quotidien et à défendre leur accès aux droits, souhaitons vous alerter sur le fait que, depuis quelques mois, nous sommes saisies de situations humainement insupportables, d’une ignominie jamais égalée dans notre département

En effet, ces derniers temps, nous accompagnons trop de migrant.e.s munis de promesses d’embauche qui ne demandent qu’à être honorées et à qui la préfecture refuse systématiquement de délivrer une autorisation de travail. Nous rencontrons trop de personnes présentes depuis plus de 5 ans, les enfants scolarisés , ayant fait une demande de titre de séjour pour « Vie privée et familiale » qui reste pendant des mois sans réponse de la préfecture ou trop souvent refusée , laissant les personnes en errance administrative et donc matérielle. Nous avons suivi trop de personnes résidant dans notre pays, détentrices d’un titre de séjour depuis parfois 7 ou 8 ans, avec des enfants, titulaires d’un contrat de travail, souvent même d’un CDI, d’un bail de location dans le secteur privé, acquittant leurs impôts, mais personnes « étrangères » n’ayant eu aucun problème de droit commun qui se voient opposer du jour au lendemain un non renouvellement de leur titre de séjour sans raison sérieuse ni même compréhensible. Elles perdent alors leur travail, leur logement et tout moyen de subsistance, alors que les emplois existent dans l’agroalimentaire, la restauration, ou le bâtiment…

Dans toutes ces situations, ces personnes perdent tout droit social et économique. Les décisions préfectorales parfaitement arbitraires les jettent alors à la merci des trafiquants en les contraignant à côtoyer une économie parallèle de survie.

Concernant l’hébergement d’urgence, comment peut-on encore entendre parler d’un « budget grevé par le coût exorbitant de l’hébergement d’urgence des migrants », quand on constate que la DDCS demande à une famille de quitter un hôtel entrée de gamme du pays de Brest – malgré des places disponibles – pour un hôtel confortable au centre-ville de Morlaix, avec des nuitées trois fois plus chères sans compter les frais de transport en taxi. Leur accès aux soins et aux démarches administratives à Brest est rendu considérablement plus difficile. Ces situations se sont renouvelées trop souvent pour qu’on ne puisse pas voir dans ces mesures d’éloignement une sanction vis à vis de parents qui ont simplement fait valoir leurs droits à bénéficier d’un toit pour leur enfants en situation de vulnérabilité ?

Enfin, nous dénonçons avec la plus extrême fermeté la multiplication des situations de femmes enceintes, de très jeunes enfants, d’enfants souffrant de handicap, ou de personnes gravement malades, même parfois en fin de vie, à qui une demande d’hébergement a été prescrite par les services médicaux, qui sont laissées délibérément à la rue. Voilà ce qui nous autorise à parler d’ignominie dans la politique d’accueil des migrants dans notre département.

Face à ces situations qui auparavant trouvaient des solutions et n’en trouvent plus aujourd’hui, une formidable solidarité silencieuse s’organise dans le Finistère. Il vous appartient de connaître, madame, monsieur, tout le travail associatif fait par des milliers de nos concitoyens en termes d’accompagnement, d’orientation, de soutien, d’hébergement, d’éducation, … qui pallie les carences de l’État dans notre département.

Quel que soit le parti politique en responsabilité dans les années à venir, quelle que soit la politique migratoire qu’il entend mener, quelle que soit la politique de répression à l’encontre de ces acteurs de la solidarité, ce travail sera poursuivi et amplifié, autant que nécessaire, pour apporter une réponse humainement digne à des situations insupportables que nous ne laisserons pas perdurer dans nos villes et nos villages.

En attendant des jours meilleurs, nous nous demandons ce qui peut justifier une politique aussi inhumaine dans le Finistère. Une politique qui, nous semble-t-il, est bien plus sévère et inflexible à l’égard des migrants que la politique du gouvernement en la matière. Le préfet du Finistère est garant de la continuité de l’État dans le département.

 

Veuillez croire, Madame, en notre attachement profond aux valeurs de la République.

 

37 associations et organisations du Finistère

 

Ligue des droits de l’Homme Finistère, Digemer et ses 17 collectifs locaux, La Halte, MRAP, Collectes Solidarité Réfugiés Pays de Brest, Adjim, 100 pour un toit Saint Pol, Le Temps partagé, Solidarité Migrants Pays de Morlaix, Cent pour un toit Pays de Quimperlé, Zéro personne à la rue, Collectif Aidons les réfugiés Brest, Collectif humanité Plouguerneau, Accueil Solidarité Saint Urbain, Cent pour un toit Landerneau, 100 pour un Toit Cornouaille, Morlaix-libertés, Accueil des réfugiés dans le Cap, Utopia56, D’ici Demains, 100 pour 1 toit Le Relecq-Kerhuon, 100 pour 1 toit Brest Mêm’

 

ATTAC Brest, UEP, La Ligue de l’Enseignement, ATD Quart monde Brest et Landerneau, Libre pensée 29, Les utopistes en action, Planning familial, Paresse, Alternative pour l’UBO

 

Les unions syndicales départementales du Finistère CFDT, CGT, CNT, FSU, SUD/Solidaires et UNSA.

Morlaix 12 juin, hommage à Henri Rol-Tanguy en présence de son fils Jean Rol-Tanguy.

Le Parti communiste appelle à rendre hommage à Henri Rol-Tanguy en présence de son fils Jean Rol-Tanguy, à l’occasion de l’anniversaire de sa naissance à Morlaix en 1908, et à célébrer les valeurs de la Résistance.

Mercredi 12 juin, 16h

Place Rol-Tanguy, devant la gare de Morlaix.

Place Rol-Tanguy, gare de Morlaix, mercredi 12 juin, à 16h, hommage commémoratif pour l’anniversaire des 111 ans de sa naissance au colonel Rol-Tanguy, militant ouvrier, héros de la Résistance et des Brigades Internationales.  

Le 12 juin 1908, Henri Rol-Tanguy naissait en gare de Morlaix d’un accouchement précipité. Ses parents habitaient Brest et son père travaillait dans la marine. Il est décédé à Paris le 8 septembre 2002 après une vie d’engagement bien remplie.

111 ans plus tard, alors que l’extrême-droite est redevenue une menace véritable pour les valeurs humaines et démocratiques en France et en Europe, au moment où le président Macron, après d’autres présidents au service du monde de la finance, détruit méthodiquement l’héritage de la République sociale issue des combats de la Résistance, l’héritage social et démocratique du Conseil national de la Résistance, le Parti Communiste Français – la section du pays de Morlaix et la Fédération du Finistère – appellent à rendre hommage à ce héros de la Résistance et des Brigades Internationales que fut Henri Rol-Tanguy, et à travers lui, aux idéaux de la Résistance, si actuels et plus que jamais nécessaire aujourd’hui, dans cette époque de basculement extrêmement troublée et dangereuse.

Tous les citoyens, élus, associations, militants syndicaux et des droits de l’homme, anciens combattants, amis de la Résistance qui veulent rendre hommage à Rol-Tanguy et se reconnaissent dans ces valeurs qu’il a défendu par ses combats aux premières loges de l’Histoire à participer à l’hommage rendu à Henri Rol-Tanguy le 12 avril 2019 à 16h.

Cet hommage à Rol-Tanguy le jour de l’anniversaire de sa naissance est d’autant plus nécessaire que, malgré la rénovation de la Gare de Morlaix, qui a pourtant coûté des millions d’euros, la petite plaque d’hommage datant de l’inauguration de la place, est aujourd’hui très dégradée et dans un triste état, cantonnée dans un endroit éloigné et peu reluisant, alors même que  nous avons alerté sur ce problème et demandé à ce qu’une installation mémorielle digne de ce nom, avec pourquoi pas le financement d’une œuvre d’artiste dédiée à Rol-Tanguy et à la mémoire de la Résistance, puisse accompagner l’arrivée de la nouvelle esplanade de la gare.

***

Henri Rol-Tanguy  fut un des dirigeants de la Résistance qui a organisé la Libération de Paris. Paris libéré par l’insurrection de son peuple.  Après quatre ans sous le joug allemand. L’action armée des résistants unis au sein du F.F.I. conjuguée avec le soulèvement de la population parachevée par les blindés  de Leclerc a chassé l’occupant et conduit à la signature de l’acte de la capitulation auquel participe Rol-Tanguy. « Nous avons donné le coup de grâce à l’ennemi, mais Paris était déjà aux mains des Parisiens »   (Eisenhower, commandant en chef des forces alliées en Europe). Le premier détachement Leclerc et celui du Capitaine Dronne étaient composés de républicains espagnols. Juste retour des choses… Comme des milliers d’autres militants français, Henri Tanguy, alors syndicaliste CGT de la métallurgie, ouvrier chez Citroën, et communiste, s’ est engagé dans les Brigades Internationales pour défendre la république espagnole contre Franco qui était appuyé par les nazis et les fascistes italiens. Son courage, son combat pour un monde de Liberté, d’Egalité, de Fraternité sont des exemples pour notre époque et il importe que les générations présentes, jusque-là épargnées par les tempêtes de l’histoire, n’oublient pas ce que le rétablissement de la démocratie et la lutte contre le fascisme doivent au dévouement de ces hommes pétris d’idéal et d’altruisme qui ont su dire non à la fatalité de la régression et de la barbarie. Henri Rol Tanguy a su aussi s’engager dans les batailles de l’après-guerre: la reconstruction et l’application du programme de transformation sociale et économique bâti par le CNR. Henry Rol-Tanguy fut longtemps président de l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance et il eut l’occasion de revenir de nombreuses fois à Morlaix à ce titre. La femme de Rol-Tanguy, Cécile, résistante elle aussi, est encore vivante, et à 100 ans, continue à porter les valeurs de la résistance et du devoir de mémoire.

Rol-Tanguy à la fête de la Bretagne du PCF dans le Sud Finistère, avec Alain Signor, Paul Le Gall, Pierre Le Rose, dirigeants communistes départementaux dans l’après-guerre,et des résistantes bigoudènes (archives Pierre Le Rose)

 

Morlaix 8 juin : L’exil des réfugiés républicains espagnols pendant la guerre d’Espagne

L’exil des réfugiés républicains espagnols pendant la guerre d’Espagne avec José Colina.

La Maison du Peuple de Morlaix joua un rôle central pour la région dans l’organisation de l’aide aux réfugiés espagnols et aux républicains de 1936 à 1939 pendant la guerre d’Espagne.

 

Samedi 8 juin, à 17 h, à la Maison du Peuple de Morlaix –

1 impasse de Tréguier.

José Colina interviendra sur son livre « Exilés » et l’exode des réfugiés espagnols pendant la guerre d’Espagne.

Entrée libre. Organisé par la Maison du Peuple de Morlaix et l’Institut d’Histoire Sociale CGT.

A 14 h, à la librairie Dialogues, José dédicacera son ouvrage.

La Maison du Peuple de Morlaix

Morlaix 11 juin, Conférence chantée : de la fin de la première guerre mondiale à la création du Parti communiste français.

Conférence chantée, 1917-1920, de la fin de la première guerre mondiale à la création du Parti communiste français, éléments d’histoire et de contexte.

Mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix, mardi 11 juin 18h

Local  PCF, 2 petite rue de Callac à Morlaix (derrière le Corto Maltese)

Interprétation des chansons de lutte et musique:

Roger Héré – Patricia Paulus – Jean-François Vérant

Tableaux historiques ponctuées de chants:

 » La semaine anglaise »
« Ce n’est pas en France »
« Tragique ballade des tranchées »
« Chanson de Craonne »
« Hanging and the old barbed wire »
« Salut aux marins de la mer noire »
« Odessa Valse »
« C’est nous les vainqueurs »
« Le lion populaire »

Vidéo : Diaporama de la campagne européenne en Finistére.

Vous l’attendiez avec impatience ! Voici le diaporama de notre campagne dans le Finistère (Côtes d’Armor un peu aussi..) Un territoire labouré, des militants déchainés, .. Bref une campagne de dingue !! Alors le 26 Mai il ne faut pas se tromper. Votons Ian Brossat.

Merci à l’ensemble des militants, sympathisants, soutiens pour le magnifique boulot.

Un grand merci à Arthur Hay Loïc Pen Maryam Madjidi Marie-Hélène Bourlard Marie Pierre Vieu Patrick Le Hyaric Ian Brossat Lassana Bathily pour leur messages et/ou passage dans notre belle région.

Vidéo : Quimper, Rencontre avec Lassana BATHILY


ans le cadre des élections Européeenes du 26 mai 2019 Glenn Le Saout , candidat PCF sur la liste de Ian BROSSAT « POUR l’Europe des Gens CONTRE l’Europe de l’Argent », et Lassana BATHILY, président du comité de soutien de la liste PCF de Ian BROSSAT sont venus à la rencontre des Quimperois le 18 mai 2019 GLENN LE SAOUT, 20 ans, étudiant salarié, bénévole en club sportif, ancien président de la FIDL Bretagne LASSANA BATHILY, 28 ans, franco-malien, dont le monde entier a salué l’action courageuse et pleine de sang-froid pour sauver des vies à l’hyper cacher lors du massacre djihadiste de 2015, président du comité de soutien de Ian Brossat et de la liste « ‘Europe des gens contre l’Europe de l’argent » soutenue par le PCF et République et Socialisme.

Vidéo : Bref. Les camarades Bretons en Campagne pour Ian BROSSAT

La campagne des communistes bretons en soutien à la liste de Ian Brossat pour les élections européennes 2019.

Jeudis Rouges, 23 Mai, L’Union européenne au défi des Balkans

Jeudis Rouges!
Comprendre, Agir, Risposter
L’Union européenne au défi des Balkans
avec Jean-Arnault Dérens, Rédacteur en chef du Courrier des Balkans

Jean-Arnault Dérens viendra expliquer, le 14 juin, un périple effectué sur un voilier, au croisement des peules et des migrations.

Espace Benoîte Groult
3, avenue du Coat Kaër – 29300 Quimperlé
Jeudi 23 mai 2019, 18 h30
Salle ISOLE
A l’instant où s’achève la campagne pour les élections européennes, on a bien peu parlé des Balkans. Certains pays de la région ont déjà rejoint l’Union, comme la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie ou la Slovénie, les autres
sont tous candidats, comme l’Albanie, la Bosnie-Herzégovine ou la Serbie. Depuis deux ans, la France d’Emmanuel Macron s’oppose à la relance du processus d’intégration, au risque de voir des courants nationalistes et autoritaires reprendre de plus en plus d’influence dans ces pays.
Dans le même temps, alors que les pays des Balkans se vident de leurs forces vives, qui partent travailler en Europe occidentale, l’UE assigne à ces Etats une nouvelle fonction de « gardiens » de ses frontières extérieures.
En 2015, plus d’un million de migrants et de réfugiés avaient emprunté la « route des Balkans », et les flux ne cessent à nouveau d’augmenter en ce printemps 2019.
Parler des Balkans, c’est en fait parler d’une Europe périphérique, de plus en plus marginalisée, mais c’est aussi parler des nouveaux équilibres économiques, sociaux, politiques et sécuritaires qui se dessinent à l’échelle du
continent tout entier.
Jean-Arnault Dérens est historien, journaliste et écrivain. Rédacteur en chef du Courrier des Balkans, il collabore régulièrement à Mediapart, au Monde Diplomatique, à Ouest France
Pour préparer la soirée :
Là où se mêlent les eaux. Des Balkans au Caucase dans l’Europe des confins, avec Laurent Geslin éditions La Découverte, 2018.
Plus d’information contactez:
pcfpaysdequimperle@gmail.com
Organisé par le réseau d’initiatives «partage des savoirs» du PCF en Bretagne sud.

Brest 22 Mai, Speed Meeting organisé par la ligue de l’enseignement avec Glenn Le Saoût.

A l’invitation de la ligue de l’enseignement, Glenn Le SAOUT participe au Speed Meeting Européennes le mercredi 22 mai de 18h à 20h à l’atelier Idéal 61 rue Pen Ar Menez à Brest avec d’autres représentants des listes concurrentes aux élections européennes.
Voici la liste des partis politiques et des candidats/représentants :
  • Forough Salami : PS – Place Publique
  • Valérie Lecerf Livet : LR
  • Glenn Le Saout : PCF
  • Pierre-Yves Cadalen – FI
  • Karen Aubert : Génération.s
  • Anne Maëlys Rannou : LREM

Non au sabordage de l’UBO, l’Université de Bretagne Occidentale. Pétition en ligne!

Nous relayons ici la pétition du comité de mobilisation de l’UBO qui en est l’initiateur.

https://www.change.org/Non au sabordage de l’UBO

Sans concertation et au mépris des étudiants, des personnels, des départements, le Président et ceux qui l’ont soutenu ont décidé unilatéralement de supprimer 1/12 des heures de cours dans toutes les licences et les masters de l’UBO dés la rentrée prochaine. Sur les trois prochaines années, il souhaite supprimer au total 1/6 du volume horaire dispensé à l’UBO en fermant des options, des parcours, des formations à partir de 2020.

Non au coup de rabot généralisé sur nos formations, et à la suppression d’une semaine d’enseignement sur 12.

Non à cette attaque en règle contre l’université et à la politique d’austérité imposée à l’UBO au travers également des gels et suppressions de postes, et à la précarisation des personnels.

Cette décision aura des conséquences dramatiques :

Pour les 22 000 étudiants qui à terme perdront non seulement des heures d’enseignement, mais très vite des parcours de formation et des options et qui verront leur diplôme dévalorisé ;
Pour la recherche et les laboratoires, avec la baisse du nombre de doctorants, de futurs chercheurs et de chercheurs ;
Pour les personnels universitaires (toutes catégories confondues), avec un blocage des recrutements et une diminution des postes entrainant une charge de travail supplémentaire ;
Pour le territoire et son attractivité et dynamisme.

Nous exigeons le retrait du plan d’austérité du président, et demandons des moyens décents pour un enseignement supérieur public de qualité.