PCF Finistère

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Suicide de la directrice d’école de Pantin, Christine Renon : rassemblement à Brest et à Quimper jeudi 3 octobre à 17h

 

L’intersyndicale Éducation du Finistère appelle les personnels à se rassembler, jeudi 3 octobre à Brest et à Quimper, après le suicide de la directrice d’école de Pantin.

L’intersyndicale Éducation du Finistère appelle à un rassemblement des personnels à Brest (rue Yves-Collet devant l’antenne de la DSDEN) et à Quimper (Cité administrative, devant la DSDEN), jeudi 3 octobre 2019 à 17 h, après le suicide d’une directrice d’école de Pantin, survenu lundi 23 septembre dans le hall de son établissement.

Dans les lettres envoyées à plusieurs directeurs d’école de la ville de Pantin, Christine Renon, 58 ans et trente ans d’enseignement, évoque le manque de soutien de la part de l’État, le rythme scolaire des enfants, le manque d’outils de travail ou encore les pratiques « chronophages ».

 

Vendredi 27 septembre, des parents d’élèves ont adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale. Ils veulent l’alerter sur « un dramatique cri d’alerte ».

« L’institution est responsable »

L’intersyndicale finistérienne (FSU, Snudi-FO, SNFOLC, Sud éducation, CGT Educ’action, SE-UNSA, CNT et Sgen-CFDT, interpelle : « Combien sommes-nous à nous retrouver peu ou prou dans ce qu’elle décrit ? Dans le premier comme dans le second degré, et quelle que soit notre poste dans l’Éducation nationale, nous sommes toutes et tous, à des degrés divers et dans nos missions respectives, concerné-es par la souffrance au travail et le risque d’épuisement professionnel. »

Elle poursuit : « L’institution est responsable. Il faut des réponses concrètes pour garantir la santé, l’intégrité morale et physique des personnels. Ce geste dramatique nous touche profondément : tristesse et émotion, colère aussi ! Nous devons traduire cette colère en action. Nous construirons avec les collègues les perspectives de mobilisations sur le long terme afin que cela ne se reproduise plus jamais. »

Ouest-France, 1er octobre


Communiqué du SNES-FSU:

Le SNES-FSU exprime sa plus profonde émotion après le suicide de Christine Renon, adresse tout son soutien à sa famille et ses proches et assure de sa solidarité ses collègues, son syndicat.

Son geste, sur son lieu de travail, la lettre qu’elle laisse pour l’expliquer, tout indique que les motivations de notre collègue sont d’ordre essentiellement professionnel. L’émotion et le mouvement de protestation des enseignants du premier degré sont révélateurs des difficultés auxquelles sont confrontés les directeurs d’école, surchargés de travail et accablés d’injonctions hiérarchiques

Au-delà, c’est toute la communauté scolaire, dans sa diversité de métiers, qui se reconnait dans le sentiment d’abandon exprimé par Christine Renon : les personnels sont laissés seuls face aux difficultés toujours plus aiguës que connaît l’Ecole. Ils composent avec l’absence de soutien d’une hiérarchie plus prompte à mettre en œuvre les nouvelles politiques publiques managériales qu’à faire corps avec la profession, à imposer des réformes pensées sans et contre les personnels.

Ces pratiques managériales méconnaissent les réalités de l’enseignement, dessaisissent les personnels de leur expertise, et ne leur accordent ni reconnaissance ni les moyens nécessaires à l’exercice de leur métier. Aujourd’hui, les personnels sont tiraillés entre le sens de leur engagement et la réalité qu’ils vivent au quotidien. Ce sont ces situations professionnelles qui sont responsables d’une grande souffrance et sont à l’origine de ce drame.

Un an après le mouvement #pasdevague la colère légitime des personnels de l’Education est intacte. Le gouvernement n’a rien fait pour y répondre.

Le SNES-FSU appelle les personnels à participer aux hommages rendus à la mémoire de Christine Renon (rassemblements jeudi 3 octobre, minute de silence collective dans les établissements, signatures de motions etc). Un préavis de grève a été déposé.

Des personnels de l’Education Nationale meurent au travail et de leur travail. Cette situation est intolérable. Le Ministre doit prendre la mesure de l’émotion et la colère des personnels et apporter des réponses sans tarder.

la FSU, avec les autres organisations syndicales siégeant au CHSCT ministériel s’est adressée au Ministre pour demander la tenue d’un CHSCT extraordinaire sur la prévention des actes suicidaires. Lire le courrier unitaire

 


Déclaration de CGT Educ Action

C’est avec une profonde tristesse que la CGT Éduc’action a appris le décès d’une collègue directrice d’école de Pantin qui a mis fin à ses jours sur son lieu de travail le 21 septembre dernier.
Notre organisation tient avant tout à adresser ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches et ses collègues.

Mettre fin à ses jours n’est jamais anodin et ces terribles événements, comme ce fut le cas déjà pour le collègue des Bouches du Rhône en juin dernier, touchent l’ensemble de la communauté éducative. Notre collègue avait pris soin d’adresser un long courrier à ses collègues afin d’expliquer son geste désespéré. Par ce courrier, largement diffusé depuis plusieurs heures, notre collègue souhaite dénoncer largement notre Institution sur ce qui use les personnels et les pousse trop souvent à commettre l’irréparable.

Le constat porté par cette enseignante est sans appel et reflète parfaitement le sentiment de très nombreux-ses collègues : un métier et des missions largement vidés de leur sens, une accumulation excessive des tâches, des attentes-exigences administratives et hiérarchiques qui nient l’humain et le lien social… La longueur de la liste des reproches suffit à comprendre pourquoi les collègues craquent.
Face à de tels actes tragiques, la CGT Éduc’action dénonce le silence du ministère de l’Éducation nationale ou sa volonté de minimiser leurs origines et leur portée. Il n’est jamais anodin qu’un personnel mette fin à ses jours sur son lieu de travail. Cela indique clairement une souffrance au travail que l’Institution doit entendre et prendre en compte. Concernant le suicide de notre collègue, nous estimons que les réponses des autorités académiques de Seine Saint Denis ne sont pas à la hauteur. L’intersyndicale du 93 a demandé à ce qu’un CHSCT exceptionnel soit convoqué et nous soutenons son appel à la grève et la mobilisation le jour de ce CHSCT.
La CGT dénonce une politique gouvernementale qui, avec la quasi disparition des CHSCT inscrite dans la loi Fonction publique, vise à réduire les lieux et les moments où la question de la santé au travail est traitée. Plus que jamais, il est temps de développer la médecine préventive dans l’Education nationale et de mettre fin aux pressions (visibles et invisibles) que subissent les personnels.

La CGT Éduc’action demande au ministre de prendre en considération de tels gestes qui révèlent une violence institutionnelle. Elle demande des mesures d’urgence et un changement profond de politique afin que tous les collègues retrouvent du sens à leur métier et n’aient plus peur de l’exercer.
Montreuil, le 27 septembre 2019

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Illustrations : https://www.facebook.com/casdecoleofficiel/

Pétition : https://plus-jamais-ca.fr/

Retour sur la réunion d’accueil des nouveaux adhérents du PCF Finistère.

 

Mercredi 25 septembre, de 17h30 à 22h, avait lieu dans les locaux de la fédération du PCF rue André Berger à Brest (un très jeune résistant communiste brestois fusillé au Mont Valérien en septembre 1943), la réunion d’accueil des nouveaux adhérents du PCF Finistère: 85 nouvelles adhésions en 2 ans, plus une quinzaine de mutations de camarades arrivant dans notre département d’autres fédérations.

35 camarades y ont participé, dont une majorité de nouveaux adhérents, et plusieurs parmi ceux qui militent  dans le réseau jeunes du PCF Brest, et des copains qui ont adhéré a la fête de l’huma il y a dix jours.

Une directrice d’école brestoise responsable syndicale départementale, qui veut agir sur l’ensemble de la problématique de l’accès aux droits des enfants, une petite-fille de résistants communistes juifs d’origine polonaise, un jeune responsable syndicale cheminot, une animatrice du cinéma breton, un étudiant informaticien, ancien étudiant de Diwan, une aide à domicile, une médecin généraliste, une étudiante en droit, un animateur médiateur de quartier à Brest, un jeune travailleur en situation de handicap, une universitaire, un ancien des PTT, une salariée de pôle emploi en révolte contre les nouvelles pratiques et orientations découragea tes pour les chômeurs, un ancien auto-entrepreneur floué par ce statut qui expose les travailleurs sans protection, autant d’expériences personnelles et politiques qui se sont partiellement découvertes lors de cette réunion chaleureuse où chacun a pu dire ce qui l’avait conduit à l’engagement, et singulièrement à l’engagement communiste, ce qu’il ou elle avait où pensait trouver au PCF, et attendait de son militantisme en termes d’action et de prise de responsabilité.

Les échanges ont beaucoup tourné sur cette société et ces politiques inégalitaires qui excluent de plus en plus, le besoin de rassemblement, de solidarités concrètes, d’éducation populaire, d’un parti qui fait le pari de l’intelligence collective.

  • La soirée s’est terminée par un couscous. Plusieurs membres de l’exécutif départemental, de la section de Brest, et la responsable du groupe des élus communistes de Brest, étaient présents pour accueillir nos nouveaux adhérents, principalement venus de la région brestoise.

 

Morceaux choisis:

Sabrina, prof des écoles, secrétaire départementale du syndicat enseignant majoritaire du premier degré:

« L’engagement politique, pour moi, c’était une continuité de mon engagement syndical et professionnel, si on veut pouvoir faire changer les choses au niveau local. Je suis principalement intéressée par l’action locale. Les écoles primaires dépendent des mairies. Le droit à l’éducation pour tous, pour être efficace, doit aussi prendre en compte l’accès aux soins, à l’alimentation des enfants. Je suis révoltée du fait que des enfants puissent encore arriver à l’école le ventre vide. Comme institutrice et directrice d’une école populaire de centre-ville, je prends au quotidien cette dimension en compte. Le communisme correspond à mes valeurs depuis que j’ai 14 ans. Et pourtant je viens d’un environnement plutôt catholique, de centre-droit. Mais l’engagement au PCF va pouvoir compléter ma possibilité d’action. Je veux m’impliquer dans la vie de la société de manière plus politique ».

Anne-Marie, enseignante d’allemand retraitée:

Pour moi, le PCF, c’est un vivier intellectuel foisonnant, une école de formation aussi bien humaine, culturelle, philosophique que politique,  c’est un espoir, une pénétration sociale de la société par la pensée, par l’action et le fait que le PCF existe est un véritable soutien moral. J’y ai rencontré à Brest des personnes engagées qui s’investissent totalement et de façon admirable, très accueillantes, respectueuses des personnes qui s’adressent à elles, et je les remercie.  Le PCF m’a accompagné toute ma vie depuis le début, même si j’ai seulement adhéré en 2018, alors que j’étais déjà à la retraite. OUI, le PCF  « débrouille » l’actualité, analyse l’actualité, informe le citoyen et donne au citoyen les moyens d’analyser, de se faire une opinion et d’aller plus loin.  Le PCF intervient et fait des actions pour rendre le citoyen LUCIDE. Rien n’est laissé de côté : tous les thèmes sont actuels : la pauvreté, les annonces de réformes anti sociales, la culture, l’histoire, le langage utilisé actuellement, etc…. »

 

Jan, retraité des PTT:

Je suis engagé à la JC d’abord, puis au PCF, depuis les années 74-76 mais j’arrive dans la fédé du Finistère après avoir été adhérent dans les Bouches-du-Rhône, dans le Vaucluse, et en Savoie, mon département d’origine. J’ai aussi beaucoup milité sur un plan syndical ».

Jean-Jacques de Brest:  » J’aime la valeur et la qualité des débats au PCF dans une société déliquescente. Beaucoup se résignent, râlent de manière catégorielle. J’aimerais que les gens puissent avoir une prise de conscience politique. Quand la Poste rend des services d’auto-école, que tous les services publics sont dénaturés, on a une société qui marche sur la tête. Comment faire pour qu’il en soit autrement? Par le bulletin de vote évidemment ».

Arnaud de Brest: J’ai exercé en tant qu’auto-entrepreneur comme traducteur technique. Je suis ce que fait le PCF depuis 2005 où j’avais apprécié son combat fédération pour le non au référendum sur le Traité constitutionnel européen qui sanctuarisait le libéralisme économique. Être auto-entrepreneur, c’est n’avoir aucune protection sociale. Mais beaucoup de ces travailleurs ne réalisent pas les conséquences. Vous vous faîtes avoir quelque soit votre valeur au travail. J’ai commencé par adhérer chez les Verts, c’était mon côté cool, sympa, jardin, nature. depuis ma réflexion politique a mûri. Je ne peux pas accepter qu’on fasse de l’écologie en admettant que le niveau de vie des gens puisse baisser. Je suis très préoccupé par la perte des emplois liés à l’automatisation. Il faut réfléchir à cette raréfaction du travail et ce que cela entraîne. Ce qui me plaît au PCF, c’est que nous avons une culture classique, nous menons des combats universalistes pour les conditions de vie sociales et au travail, nous ne saucissonnons par la société comme la « gauche inter-sectorielle » qui multiplie les sous-groupes à défendre. J’aimerais m’impliquer et que le PCF soit impliqué dans l’effort d’information et d’accès aux droits sociaux des personnes »

Ludovic, cheminot à Brest, syndicaliste: J’ai adhéré à l’occasion de ma deuxième fête de l’Huma il y a dix jours. Les débats, la musique, l’ambiance, c’est incroyable. L’action politique, c’est une nécessité, car avec leur projet de société, c’est mal barré pour les services publics. J’en ai fait l’expérience dans le combat contre la réforme de la SNCF. Il faut continuer à se battre »

Christine: « J’étais déjà engagée intérieurement face à la vie. J’ai adhéré dans ce parti aussi pour avoir des contacts, me réaliser dans cette société. Quand on est retraité, on est coupé de la société. Et pourtant, je suis quelqu’un de créatif. Être dans un parti politique, c’est vouloir reconstruire cette foutue société qui se déglingue ».

Sandra, aide à domicile: « J’ai découvert le PCF et la fête de l’Humanité par l’intermédiaire d’un ami. Je suis là pour mieux connaître ce que l’on propose comme engagement et projet ».

Fannie, jeune salariée d’une association culturelle: « Je viens d’une famille communiste et j’ai milité très tôt, avec les JC, dans le 92, avant de faire une parenthèse dans mon engagement militant. Depuis mon arrivée à Brest, je souhaite reprendre une activité militante avec le PCF »

Eugénie,doctorante: « J’ai adhéré à la fête de l’Huma 2018. Mais j’étais sympathisante depuis quelques temps à Rennes. Je co-anime depuis quelques mois le réseau Jeunes du PCF Brest pour agir sur les problématiques des étudiants, des jeunes travailleurs ».

Jessy, médiateur social: « Je retrouve un engagement 7 après avoir milité avec la JC. C’est le réseau Jeunes du PCF à Brest qui m’a recontacté ».

Floriane: « Je viens d’une famille communiste mais je m’investis plus depuis deux ans »

Mathildemédecin généraliste: « J’ai adhéré il y  a un an et demi à la fête de l’Huma mais j’étais sympathisante depuis quelques temps déjà. Je m’investis dans la commission Jeunes du PCF Brest et dans la commission municipale ».

Taran, en licence d’informatique: « J’ai fait le choix d’adhérer cet été… mais je suis engagé depuis mon lycée à Diwan quand on se battait notamment contre la loi travail ».

D’autres camarades plus expérimentés ont aussi exposé leur histoire avec le parti communiste, les raisons et circonstances de leur adhésion, ce qui rendait l’adhésion au Parti communiste utile dans la société d’aujourd’hui et la discussion a ensuite tourné sur les activités existantes ou à venir de la fédération: conférences d’éducation populaire et artistique, commission mer et littoral, commission féminisme, solidarités concrètes, etc.

Une rencontre très sympathique et riche humainement. A renouveler prochainement dans le sud-Finistère et dans les sections.

Communiqué : Soutien aux mobilisations des agents des finances publiques.

Le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald DARMANIN, a présenté début juin son plan de réorganisation territoriale des finances publiques pour 2019-2022. Abusivement présenté comme de la « déconcentration de proximité », cette nouvelle répartition territoriale fait craindre la suppression de 75 % des trésoreries et entre 18 000 et 30 000 suppressions de postes au niveau national.

Les organisations syndicales dénoncent la fusion de services d’impôts aux particuliers et aux entreprises, ainsi que la multiplication apparente de points de contacts, simples permanences appelées à devenir de véritables coquilles vides des finances publiques de proximité. Ou comment laisser libre cours au creusement des inégalités de prestations et d’horaires entre les territoires…

Les agents se mobilisent dans toute la France  face à ce nouveau coup porté par le gouvernement aux missions de service public et à une réorganisation décidée dans le flou, sans calendrier précis.

Après les personnels soignants des hôpitaux et des urgences, les enseignants, les postiers, etc., le gouvernement fait le choix d’ouvrir un nouveau front social pour imposer ses réformes libérales visant à casser le statut public et à réduire le nombre de fonctionnaires.

L’affichage par l’Etat d’un renforcement de la présence des services publics dans les territoires n’est qu’un leurre, opportunément agité pour tenter de calmer le mécontentement populaire qui s’exprime de manière inédite depuis des mois avec le mouvement des Gilets Jaunes et les nombreuses luttes sociales en cours.

Les  communistes sont attachés à un aménagement équilibré des territoires et au développement des services publics. Ils se battront sur le terrain aux côtés des agents mobilisés  dans une volonté de rassemblement, pour faire prévaloir les valeurs de solidarité et de progrès social. Ils invitent  les élu-e-s et usagers à soutenir leur mobilisation.

Le 24 septembre, mobilisons nous pour défendre nos retraites ! Lieux et Horaires.

 

Horaires et lieux des manifestations :

 Brest– Place de la Liberté à 10h30
Carhaix– Place du Champ de Foire à 10h30
Morlaix– Place des Otages à 10h30
 Quimper– Place de la résistance à 10h30
 Quimperlé– Place Jean Jaurès à 10h30

 

 

 

 

 

 

 

L’objectif majeur de la réforme Macron des retraites est de baisser le niveau de toutes les pensions.

La réforme des retraites n’a qu’un but, maintenir l’enveloppe des moyens consacrés à la retraite à 14 % des richesses créées par le travail. Compte tenu de l’augmentation d’environ 6 millions de la population des plus de 60 ans d’ici 2040, ce verrouillage des ressources induira nécessairement une baisse drastique des pensions pour chaque retraité-e.

Dans le cadre de la loi PACTE (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), une ordonnance vient « opportunément » ouvrir la voie à de nouveaux produits d’épargne retraite commercialisés à partir du 1er octobre prochain.

Actuellement,12.5 millions de personnes disposent d’un de ces produits d’épargne,mais leur encours (250 milliards €) apparaît,bien insuffisant pour la haute finance. En effet, l’encours pour l’assurance vie est lui de 1700 milliards €, celui des livrets réglementés comme le livretA est de 400 milliards €.

Derrière la réforme Macron, les enjeux financiers sont d’importance. Les nouveaux produits seraient plus simples et plus rémunérateurs. De quoi allécher les futur-e- s retraité-e-s dont les cadres, davantage pénalisé-e-s par le projet de réforme. Mais le chant des sirènes n’entonne pas que les systèmes de retraite par capitalisation ont toujours fait faillite.

Ainsi, nous sommes dans une période où les forces néolibérales ont besoin, pour relever le taux de profit,de s’en prendre aux fondamentaux conquis à la libération, la Sécurité sociale, les retraites, la protection sociale.

Alors, en ces temps de bulle financière où les plus hautes instances comme le FMI annoncent des « risques très sérieux », le système de retraite solidaire par répartition bâti en 1945/46 reste le garant d’une retraite digne pour tous, loin du chacun pour soi. Et foin des produits financiers toxiques !

En développant,dès maintenant, une bataille de mobilisation, de rassemblement, d’explications, de propositions, nous pouvons imposer la mise en œuvre d’une réforme des retraites, répondant aux besoins de la société d’aujourd’hui, reprenant l’idée communiste d’Ambroise Croizat : « Chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».

Mobilisons nous !

21 septembre : Marches Pour un Climat de Paix.

 

BREST / 2 Rendez-Vous :

SAMEDI 21 SEPTEMBRE

POUR LA PAIX ET LE CLIMAT  11H PLACE DE LA LIBERTÉ ( près du Monument aux morts) à l’appel du Mouvement de la Paix et

MARCHE POUR LE CLIMAT, LE VIVANT ET LA JUSTICE SOCIALE 

14h PLACE DE STRASBOURG

QUIMPER

SAMEDI 21 SEPTEMBRE 14H PLACE DE LA RÉSISTANCE

 

«Action climatique, action pour la paix» est la thématique portée à l’occasion de ce 21 septembre, Journée internationale de la paix. Comme l’a affirmé Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, en juin dernier, «l’urgence climatique mondiale menace la sécurité collective et la stabilité du monde». C’est pourquoi, à l’occasion de ce 21 septembre 2019, à l’initiative des près de cent organisations membres du collectif « En marche pour la paix », dont le PCF, et à l’appel de la Grève mondiale pour le Climat, de grands rassemblements convergents sont organisés dans de nombreuses villes en France. Fidèle à son engagement pour la paix et la solidarité internationale, le PCF appelle à participer et à contribuer au succès de ces marches pour la paix et pour le climat.

Réchauffement climatique, sécheresse, famines, catastrophes naturelles, épuisement des ressources naturelles: notre planète, la flore, la faune et les êtres humains de tous les continents souffrent comme jamais de l’exploitation à outrance des matières premières par les multinationales, de la course à la rentabilité des exploitations agricoles, de l’agressivité des accords de libre-échange, de la pollution des écosystèmes, des terres, des mers, de l’air! Autant de facteurs qui vont aggraver les tensions, les conflits, les risques de nouvelles guerres.
La civilisation humaine a pourtant les capacités intellectuelles et techniques de surmonter tous ces défis, mais il faut pour cela une volonté politique forte et une solidarité internationale, des coopérations renforcées, démocratiques et centrées sur les besoins humains, sociaux et écologiques.
Pour relever les défis climatiques et écologiques, celui du développement et du combat contre les inégalités et injustices sociales, le monde, chacun de nos pays a besoin d’envisager de nouveaux modes de production, de développement, de consommation.

Urgence pour le désarmement nucléaire et la paix
Les relations internationales sont soumises comme jamais aux rapports de domination économique et de conquête des marchés, aux chantages, aux menaces militaires et aux sanctions. L’OTAN est mise au service de cette logique d’exploitation et de mise en concurrence entre les peuples et participe activement à la relance de la course aux armements: en 2018, les ventes d’armes ont progressé pour attendre 1800 milliards de dollars et dont la moitié provient des seuls pays membres de l’OTAN!
Les perspectives pour 2019 et 2020 sont encore plus alarmantes après la fin du Traité sur les armes nucléaires intermédiaires (INF) entre les États-Unis et la Russie: L’annonce par les États-Unis de nouvelles armes nucléaires de moyenne portée, le développement de nouveaux types d’armes utilisant les drones ou les satellites et le renforcement général des capacités militaires dans le monde et le processus en cours en France visant au quasi doublement des crédits pour les armes nucléaires dans le cadre de la loi de programmation militaire en cours.
Faire reculer la guerre, agir pour la coopération entre les peuples et promouvoir un modèle de développement partagé et solidaire en utilisant autrement l’argent gaspillé dans la course aux armements, c’est aussi répondre à la crise climatique.

Urgence climatique et écologique
Les politiques libérales et de libre-échange ne sont pas compatibles avec la préservation des écosystèmes, la préservation des ressources, la profonde transformation des modes de production, d’échanges et de consommation qu’appelle l’urgence climatique. Ce que les sociétés humaines ont besoin, c’est d’abord de coopérations économiques et d’échanges commerciaux dont les finalités servent le développement économique, social et humain et non la finance. Le 4 novembre, le CETA passera devant le Sénat. La mobilisation du mois de juillet est parvenue à mettre ses partisans en difficulté, nous pouvons maintenant gagner la bataille et un vote de rejet du traité.

Urgence sociale
Les politiques austéritaires menées en France, en Europe et partout où règne le capitalisme mondialisé remettent en cause le pouvoir d’achat, les droits démocratiques et sociaux conquis, et les libertés. Tout de suite, il est possible de faire autrement: en récupérant l’argent versés aux actionnaires au détriment des salariés ou des investissements, en récupérant les sommes astronomiques planquées dans les paradis fiscaux et «optimisés» à bon frais, en privilégiant la rémunération du travail, l’investissement dans les services publics.
L’action pour la paix, l’action pour le climat, l’action pour la justice sociale sont indissociables. Elles sont l’affaire de toutes et de tous. Soyons nombreuses et nombreux à être présents et visibles samedi dans tous les rassemblements.

 

Retour sur la Fête de l’Huma, le reportage photo !

3 jours de partage, d’échanges multiples et intenses, de convivialité, d’amitié et de fraternité, de travail, de déconne et de fête.

La fête de l’Huma sur le stand du Finistère avec ses 90 militants et bénévoles était très très belle.

Déclaration de la Fédération du Finistère sur l’inquiétante situation du Groupe Bourbon.

Communiqué de la Fédération du Parti communiste
Commission Mer et Littoral

 

 

 

Inquiétante situation du Groupe Bourbon.

La société Bourbon est en redressement judiciaire depuis le 24 juillet dernier, prise à la gorge par ses créanciers au nombre desquels on compte la BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Mutuel et Natixis.
On nous assure que seule la holding Bourbon Corporation est concernée par la procédure et que les sociétés opérationnelles du groupe ne seront pas touchées. Faut il accepter l’augure sans barguigner ?

Nous ne pouvons perdre de vue que la société « Les Abeilles » est une division du groupe Bourbon. Cette entreprise est aujourd’hui spécialisée dans le remorquage de haute mer. L’essentiel de son activité consiste en l’activité de protection du littoral français grâce à des remorqueurs de haute-mer et des unité sspécialisées en dépollution, affrétés par la Marine nationale.
Elle arme l’Abeille Bourbon à Brest, Languedoc à Boulogne, Liberté à Cherbourg et Flandre à Toulon et 3 navires d’assistance et de dépollution.

« Les Abeillles » , ses navires, ses 140 marins sont donc une des pierres angulaires, si ce n’est la pierre angulaire, du dispositif de sauvetage, d’assistance et de protection pour tout le littoral français. Le département du Finistère qui voit journellement passer à sa pointe 150 navires est concerné au premier chef.

Il serait naturel et urgent que les services de l’Etat, le Gouvernement s’expriment sur ce dossier et qu’ils présentent les mesures qu’ils comptent prendre en cas de dislocation totale et brutale du groupe Bourbon.

Brest le 4 septembre 2019

Mardi 3 septembre à Brest, forum citoyen pour la Paix organisé par le CIAN 29.

Invitation du collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN 29) à un forum citoyen pour la Paix le Mardi 3 septembre, 16h-22h, à la maison des syndicats de Brest.

Le Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (CIAN29)
invite ceux et celles qui s’opposent au G7 – et à sa version brestoise de fin de semaine- à ses politiques qui conduisent à un monde de misère, d’injustices et de violences,  qui réduisent l’humain à n’être qu’une variable d’ajustement de la loi du marché
à participer au
FORUM CITOYEN
« Pour la Paix un autre monde est possible »
     Justice sociale…
                    Justice climatique…
                                 Désarmement nucléaire et démilitarisation…
                                                Transition vers un monde solidaire et du bien commun…
                                                              on met tout en débat
Mardi 3 septembre
à la grande salle des Syndicats (sous le porche au 1 rue de l’harteloire).
      16h – 18h :  installation de stands, échanges et rencontres entre
participants au  forum, inscriptions pour interventions
      18h  – 22h : interventions et débats

Retour sur le rassemblement pour la libération de Vincenzo Vecchi à Morlaix.

 

7 camarades du PCF étaient présents hier soir devant la mairie à Morlaix pour le rassemblement en faveur de la libération immédiate du militant altermondialiste italien réfugié en France, Vincenzo Vecchi. Le rassemblement a regroupé une quarantaine de personnes ce 30 août à Morlaix. On reste mobilisés!

 

Le comité de soutien morlaisien de Vincenzo Vecchi appelair à se rassembler à 18h devant la mairie de Morlaix le vendredi 30 août. Il appelle à sa libération. Pour rappel, Vincenzo Vecchi est actuellement en prison à Vezin. Le militant altermondialiste de 46 ans a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison pour participation aux manifestations contre le G8 à Gênes en 2001, et sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, Vincenzo Vecchi s’est réfugié en 2011 à Rochefort-en-Terre (56). Il avait été arrêté le 8 août. Plus récemment, vendredi 23 août, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a demandé un supplément d’information concernant le mandat d’arrêt international décerné à l’encontre de Vincenzo Vecchi.

Communiqué du comité de soutien morlaisien de Vincenzo Vecchi, Le Télégramme – 28 août 2019

Le PCF soutient cet appel au rassemblement.

Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée. Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Le PCF apporte son soutien à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération

 

Communiqué du PCF Bretagne – Vincenzo Vecchi ne doit pas être extradé en Italie.

Le PCF Bretagne apporte son soutien à Vincenzo Vecchi qui ne doit pas être extradé en Italie.

Vincenzo Vecchi, citoyen italien vivant depuis 8 ans à Rochefort-en-Terre, militant altermondialiste et antifasciste, a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison en vertu d’une loi inique pour participation aux manifestations contre le libre-échange et le capitalisme financier au G8 à Gênes en 2001. La répression féroce de ces manifestations par le gouvernement de Berlusconi avait été caractérisée à l’époque par Amnesty International comme « la plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale»: un jeune homme, Carlo Giuliani, avait été abattu et des centaines d’altermondialistes tabassés, blessés, torturés ou détenus arbitrairement.

Et pourtant Vincenzo Vecchi est convoqué ce mercredi 14 août à la chambre d’instruction de Rennes qui pourrait décider de son extradition dans l’Italie de Salvini, où les droits humains sont de plus en plus bafoués et où il deviendrait un prisonnier politique, un prisonnier d’opinion.

10 manifestants du contre-sommet du G8 à l’issue des violences déclenchées par la police et les brigades spéciales du gouvernement avaient été condamnés à des peines de 6 à 15 ans en recourant au délit de « dévastation et saccage ». Un élément du Code pénal italien, introduit par les fascistes de Mussolini en 1930, et remis au goût du jour par Berlusconi, qui permet, dans les faits, au nom de la notion de simple « concours moral » aux événements, de sanctionner avec des peines de 8 à 15 ans de prison la simple présence et la participation à des manifestations considérées comme insurrectionnelles.

Il faut dire que la justice italienne reproche aussi à Vincenzo Vecchi la participation à une manifestation interdite contre l’extrême-droite à Milan en mars 2006.

Ce serait une entorse grave aux droits de l’homme et au droit d’asile d’extrader Vincenzo Vecchi en Italie, dans un contexte où l’extrême-droite a pris le pouvoir et en abuse sans respect des droits humains.

Le PCF Bretagne soutient Vincenzo Vecchi et se félicite de l’élan rencontré par son comité de soutien et du rassemblement citoyen en solidarité avec lui à 9h devant la cour d’appel de Rennes le mercredi 14 août.

 

Fête de Loctudy, 400 personnes, discours d’André Le Roux.

Jeudi 22 août 2019 avait lieu la troisième fête du travailleur de la mer organisée par la section PCF du pays bigouden où plus de 400 personnes sont venues y participer et une bonne vingtaine de signatures pour la demande d’un référendum sur la privatisation d’ADP ont pu être récolté.
Merci encore pour ce grand moment de fraternité et de convivialité et rendez-vous à l’année prochaine.

 Le discours prononcé par notre camarade André Leroux

« Bonsoir à toutes et à tous,
Au nom du Comité de section du PCF bigouden, je vous souhaite la bienvenue.
Il y a toujours un paradoxe, au cœur de l’été, en ces moments de détente, où l’on pense à « autre chose » de rappeler la réalité de notre époque, celle que nous allons tous devoir affronter dans quelques jours.
Alors, parlons un peu de nous, travailleurs, retraités, chômeurs, tous ceux dont on parle mal dans les médias, ou qu’on réduit au silence, souvent par la violence… parlons de nos conditions de vie, de travail, de nos aspirations, de nos revendications.
Et parlons de notre pays… Car la réalité, celle qu’on évoque à peine, c’est qu’il se situe parmi les plus riches du monde.
La France est en effet un pays très riche… dont la richesse se concentre entre quelques mains. Ainsi, pour s’en faire une idée, la fortune du patron de LVMH Bernard Arnault a atteint les 100 milliards de dollars, soit –– autant que la richesse totale de pays comme l’Angola, l’Equateur ou la Slovaquie.
La réalité est que ces fortunes se construisent au détriment du plus grand nombre de nos concitoyens. Et rien ne change… de Sarkozy à Hollande et de Hollande à Macron : les politiques qui sont menées n’ont fait qu’accentuer ce partage inégal des richesses, les riches deviennent ultra riches et les pauvres de plus en plus pauvres.
Depuis l’accession de Macron au pouvoir, les politiques menées depuis des décennies non seulement n’ont pas changé, mais au contraire accentuent ce déséquilibre.
Avec cynisme, l’ultra libéralisme macronien s’attache méthodiquement à détruire ce qui constitue le fondement social de la République, à détruire les solidarités…
Or dans cette situation NOUS AVONS notre mot à dire des revendications urgentes A FAIRE VALOIR !
Ces politiques menées aujourd’hui, c’est la loi du fric, celle « des eaux glacées du calcul égoïste » qui ne laisse subsister d’autre lien social que le froid intérêt, les dures exigences du profit maximum.
Lorsque des entreprises et non des moindres sont menacées sans que le gouvernement ne lève le petit doigt, s’agit-il de faillites ou défaillances ? pas du tout ! Toujours la recherche du maximum de productivité, du maximum de profit sur le dos des salariés qui deviennent la variable d’ajustement, en délocalisant là où le « coût » du travail est le moins élevé, alimentant ici chez nous le chômage et la pauvreté.
Avec cynisme. Regardez par exemple la pénurie actuelle de certains médicaments vitaux dont on diminue la production parce que jugés non rentables !
Il faut redéfinir des politiques ambitieuses pour notre pays : protéger les filières stratégiques, produire local, des politiques qui s’opposent à la grande braderie de nos activités essentielles pour nourrir les fonds de pension et les dividendes des plus riches…
Chacun peut agir. Simplement. Et vous pouvez dès ce soir au stand du PCF faire entendre votre voix en allant signer la pétition pour faire annuler la privatisation d’un bien commun : les aéroports de Paris.
Il y a également urgence pour la santé. Il faut revenir sur les fermetures de lits, de services d’urgences et de maternité organisés depuis l’arrivée de Macron au pouvoir ! Et en y mettant les moyens financiers mettre en place un plan d’embauche pour répondre aux besoins, que ce soit dans nos hôpitaux publics et dans nos EPHAD: il manque au moins 100 000 emplois, à pourvoir au plus vite !
Il y a également urgence pour le pouvoir d’achat. C’est la lutte contre la vie chère, ces factures qui ne cessent d’augmenter ! + de 7% sur la facture d’électricité, c’est insupportable ! D’autant que là aussi les actionnaires touchent le pactole. L’exaspération fiscale vient de ce sentiment d’être pris sans cesse pour des vaches à lait, quand une infime minorité s’en met plein les poches. La TVA sur l’électricité doit être ramenée à 5,5%, comme pour de nombreux produits de première nécessité.
Quant aux hausses de salaires, elles doivent venir des entreprises et non pas des impôts ou de la baisse des cotisations sociales. Les grandes entreprises en ont largement les moyens.
Ces entreprises-là, dit-on « qui ont enfin tourné la page de la crise financière » : il est grand temps que les salariés puissent le faire eux-aussi.
Quant aux allègements d’impôts et aux exonérations diverses que l’Etat distribue sans compter et sans contrepartie, aux pollueurs, aux géants du numérique, ils doivent bénéficier aux entreprises en fonction de leurs engagements pour l’emploi et la planète. Il faut créer le CDI du 21eme siècle, intégrant la formation et un vrai contrat de travail, qui soit autre chose que ces contrats courts synonymes de précarisation.
La justice pour tous, c’est aussi la justice pour les plus fragiles, comme pour les retraités.
Il faut aligner au niveau du SMIC les allocations de solidarité en faveur des plus démunis, des personnes handicapées, des retraités pour que plus personne ne vive en dessous du seuil de pauvreté.
Il faut une réforme des retraites qui, contrairement à celle que l’on s’apprête à nous servir, soit à la hauteur des enjeux de notre siècle. Avoir pour objectif une pension dès 60 ans, avec 75% de son dernier salaire ou au niveau du SMIC.
Leur retraite par point n’est qu’une vaste escroquerie, le moyen de faire baisser massivement le niveau des pensions.
Il y a l’urgence démocratique. Aller rapidement vers la mise en place du référendum d’initiative citoyenne.
Mais l’enjeu, c’est aussi de renforcer le pouvoir du Parlement, mettre en place une assemblée constituante pour écrire, avec nos concitoyens, la nouvelle République tant attendue et tourner la page de la monarchie présidentielle. Mettre les citoyens au centre de la République, les citoyens et la commune comme l’échelon principal de la démocratie, le premier service public de France.
Il faut répondre à l’exigence de justice fiscale par la révolution fiscale. Elle est indispensable pour financer toutes les mesures d’urgences, rétablir l’ISF et annuler une série de mesures d’exonérations et de niches fiscales, établir un impôt juste, progressif, sur tous les revenus, y compris ceux du capital.
Pour que les gros paient gros et que les petits paient petit ; pour que les richesses que nous produisons soient plus justement réparties
Enfin, il y a urgence, pour le climat. Revenir sur la privatisation de la SNCF et baisser la TVA sur les transports collectifs.
Là où les choix du gouvernement conduisent à la fermeture de petites lignes et à la multiplication des cars et des camions sur la route, il faut instaurer un doublement du fret ferroviaire et généraliser la gratuité des transports en commun.
Oui la planète est en danger, oui le 21ème siècle a mal commencé avec ses dérèglements climatiques, ses guerres, ses sanctions économiques, ses murs anti-migrants, ses ventes d’armes records !
Il n’y a pas d’alternative à la société actuelle disent-ils. Mais ce chemin conduit à une impasse, à une catastrophe pour les générations futures. C’est bien là la conséquence directe d’un capitalisme débridé. Qu’il s’agisse des vacances, du temps de travail, des retraites, de l’éducation ou de la culture, l’enjeu politique est toujours le même : c’est toute la place que nos sociétés choisissent d’accorder aux activités humaines qui échappent au profit. Se fait jour partout l’exigence de protéger la planète, le vivant, l’exigence de partager la richesse et de promouvoir l’émancipation, l’exigence que ceux qui n’ont que leur travail à vendre pour vivre de ne plus être soumis à l’exploitation forcenée…
Chers amis, chers camarades, profitez bien de notre fête en attendant les grands rendez-vous festifs et revendicatifs de la rentrée : la Fête de l’Humanité des 13, 14 et 15 septembre les grandes mobilisations du 24 septembre à l’appel de la CGT au sujet de la réforme des retraites.
Enfin dans une telle situation vous comprendrez que nous ne pouvons pas rester les bras croisés, si nous voulons enrayer d’une manière ou d’une autre cette politique mortifère, nous devons nous rassembler et nous mobiliser en toute occasion.
Le combat pour les droits sociaux, la justice sociale, la liberté et la paix ne sera perdu que s’il n’est pas mené et rien ne peut se faire sans vous : « Il ne suffit plus de s’indigner, il faut s’engager ».
C’est tout le sens de l’appel de notre Parti.
Je vous remercie de votre attention. »
Loctudy le 22 août 2019

 

Reportage complet sur le Chiffon Rouge Morlaix.

Retour sur l’Université d’été du PCF.

La délégation finistérienne à l’université d’été 2019

Un week-end d’échanges et de découvertes, de fraternité et de fête, de formation politique et culturelle et de débats multiples que, comme les 3 éditions passées à Angers, nous ne sommes pas prêts d’oublier. Avec nos 6 camarades présents du Finistère, nous avons vécu à l’université d’été du PCF à Aix-en-Provence des moments exceptionnels au contact et de la diversité, de la richesse humaine et intellectuelle des communistes. Merci à tous les participants, aux organisateurs (la fédé des Bouches-du-Rhone, les équipes de Guillaume Roubaud Quashie, Aurelien Guillot, aux intervenants, et aux élus et parlementaires aussi qui étaient parmi nous). L’accueil et l’organisation à Aix-en-Provence de nos camarades du sud était au top! Dans une ville splendide de surcroît!

Evidemment, le parti qui compte le plus d’adhérents en France est quasiment effacé par les médias qui ne parlent que de l’université d’été de FI, du PS, et de EELV, à quelques exceptions près, et cela malgré le nombre de militants très important (près de 1000) et la qualité de la programmation de l’université d’été du PCF, entre fraternité et convivialité, exigence intellectuelle, partage des savoirs, curiosité culturelle, formation et éducation populaire, internationalisme et argumentaires pour les combats sociaux. Très loin de la politique opportuniste!

Ces valeurs que rejette le système dominant font notre force et nous assurent de pouvoir continuer à enrichir la vie militante de notre parti et son influence dans la société. Déjà 2000 adhésions depuis le 1er janvier 2019, objectif 7000 adhésions d’ici 2020! C’est possible, on est en bonne voie: nous avons besoin de forces humaines pour combattre les politiques du capital et de la réaction et leurs défenseurs.

 

Nous avons participé quant à nous à une partie seulement des interventions, débats, conférences, auxquels  nous voulions participer, mais nous en avons retiré beaucoup: Courbet, Apollinaire, Eugène Varlin, Gramsci le renforcement du PCF, les adhésions et la campagne ADP à la fête de l’huma, le droit de manifester menacé et les violences policières en recrudescence, l’invisibilité des femmes dans le travail auprès des personnes âgées en perte d’autonomie, la lutte contre le dérèglement climatique et la crise écologique, ….

 

Reportage complet sur le chiffon rouge de Morlaix :Chiffon Rouge PCF Morlaix

Communiqué sur la tenue du G7 Parlementaire à Brest .

Communiqué de la section du Pays de Brest du PCF

Après le G7 qui s’est réuni dans une ambiance de bunker à Biarritz du 24 au 26 août ,le G7 des parlementaires va se réunir à Brest du 5 au 7 septembre.

Celui-ci n’a d’autres ambitions que de tenter de donner une caution démocratique au précédent.

Le PCF dénonce un cadre illégitime à décider du destin de la planète. Le G7 a réuni les fauteurs de guerre et d’austérité, les responsables de l’essor de la pauvreté et de l’absence de volonté de lutter contre le réchauffement climatique. Ce n’est ni chez les défenseurs du capitalisme financier et productiviste, ni chez les promoteurs des accords de libre-échange, ni chez les responsables de la fermeture des frontières contre les migrants, que les grands défis internationaux trouveront une solution dans l’intérêt des peuples.

Le PCF dénonce un cénacle obsolète et fermé qui ne représente même pas les plus grandes puissances économiques du monde d’aujourd’hui , sans la Chine, sans l’Inde, sans la Russie.

Les peuples n’ont pas besoin du G7. La crise climatique, sociale, économique, les risques de guerre, ne peuvent pas être résolus par ceux qui en sont responsables.

L’heure est à une véritable initiative internationale portée par les peuples et les nations et consacrée aux urgences de la planète. C’est un véritable G195, sous l’égide de l’ONU, réunissant, à égalité, l’ensemble des membres de l’ONU auxquels il faut ajouter les peuples palestinien et sahraoui.

Le PCF soutient l’adresse aux parlementaires du Collectif finistérien pour l’Interdiction des Armes Nucléaires aux présidents des parlements du G7 .

« En 2014, lors de sa 130° assemblée générale, l’Union Interparlementaire, organisation internationale dont votre parlement est l’un des 178 membres, a adopté une résolution « pour un monde exempt de l’arme nucléaire ». Depuis lors, l’ONU a voté un traité qui répond à ce vœu, mais qu’aucun de vos pays n’a à ce jour entériné. Pour le renforcement de la paix et de la sécurité du monde nous vous exhortons en conséquence à AGIR sans attendre pour que vos gouvernements, répondant à l’aspiration de vos peuples, signent et ratifient le traité d’interdiction des armes nucléaires adopté par l’ONU le 7 juillet 2017 »

Le PCF soutiendra aussi toutes les initiatives citoyennes et pacifiques pour la paix, le climat, la biodiversité, la solidarité entre les peuples, les services publics, la justice sociale qui se tiendront en réaction à ce G7 .

http://www.pcf.fr/g7_les_hypocrites

https://alternativesg7.org/

Agenda des manifestations sur Brest : https://bloquonsg7debrest.noblogs.org/

Lien événement facebook Brest

Morlaix, 22 août RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération

UN RASSEMBLEMENT DE SOUTIEN SE TIENDRA LE JEUDI 22 AOÛT PLACE DES OTAGES A 18 H.

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée. Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Le PCF apporte son soutien à Vincenzo VECCHI et à la lutte entamée pour sa libération.

 

Loctudy – 22 août 2019 – Report de la Fête du Travailleur de la Mer

La Fête initialement prévue le 17 août sur le Port de Loctudy a dû être reportée au jeudi 22 août en raison des prévisions météo (pluie et vent).

Elle se tiendra sur le site de la plage de LANGOZ.

… et on pourra également signer sur place la Pétition pour le Référendum contre la privatisation de l’Aéroport de Paris (ADP) – se munir d’une pièce d’identité et de sa carte d’électeur.

http://pcbigouden.over-blog.com/2019/08/loctudy-22-aout-2019-fete-du-travailleur-de-la-mer.html

Communiqué du PCF Bretagne – Vincenzo Vecchi ne doit pas être extradé en Italie.

Communiqué du PCF Bretagne – 13 août 2019

 
Le PCF Bretagne apporte son soutien à Vincenzo Vecchi qui ne doit pas être extradé en Italie.

Vincenzo Vecchi, citoyen italien vivant depuis 8 ans à Rochefort-en-Terre, militant altermondialiste et antifasciste, a été condamné en Italie à 11 ans et 8 mois de prison en vertu d’une loi inique pour participation aux manifestations contre le libre-échange et le capitalisme financier au G8 à Gênes en 2001. La répression féroce de ces manifestations par le gouvernement de Berlusconi avait été caractérisée à l’époque par Amnesty International comme « la plus grande violation des droits humains et démocratiques dans un pays occidental depuis la Seconde Guerre mondiale»: un jeune homme, Carlo Giuliani, avait été abattu et des centaines d’altermondialistes tabassés, blessés, torturés ou détenus arbitrairement.

Et pourtant Vincenzo Vecchi est convoqué ce mercredi 14 août à la chambre d’instruction de Rennes qui pourrait décider de son extradition dans l’Italie de Salvini, où les droits humains sont de plus en plus bafoués et où il deviendrait un prisonnier politique, un prisonnier d’opinion.

10 manifestants du contre-sommet du G8 à l’issue des violences déclenchées par la police et les brigades spéciales du gouvernement avaient été condamnés à des peines de 6 à 15 ans en recourant au délit de « dévastation et saccage ». Un élément du Code pénal italien, introduit par les fascistes de Mussolini en 1930, et remis au goût du jour par Berlusconi, qui permet, dans les faits, au nom de la notion de simple « concours moral » aux événements, de sanctionner avec des peines de 8 à 15 ans de prison la simple présence et la participation à des manifestations considérées comme insurrectionnelles.

Il faut dire que la justice italienne reproche aussi à Vincenzo Vecchi la participation à une manifestation interdite contre l’extrême-droite à Milan en mars 2006.

Ce serait une entorse grave aux droits de l’homme et au droit d’asile d’extrader Vincenzo Vecchi en Italie, dans un contexte où l’extrême-droite a pris le pouvoir et en abuse sans respect des droits humains.

Le PCF Bretagne soutient Vincenzo Vecchi et se félicite de l’élan rencontré par son comité de soutien et du rassemblement citoyen en solidarité avec lui à 9h devant la cour d’appel de Rennes le mercredi 14 août.

Vincenzo ne doit pas être extradé en Italie.

Les faits

Jeudi 8 Août, Vincenzo qui vit à Rochefort en Terre (Morbihan) depuis 8 ans, sans aucune histoire et complètement intégré à la vie locale, est arrêté par la police. Son arrestation à lieu sous mandat d’arrêt européen. Il est emmené au centre de détention de Vézin le Coquet, pour une procédure d’extradition.

L’origine des faits

Vincenzo avait participé tout d’abord en 2001 à Gênes à la manifestation contre le G8 et en second lieu en 2006 à Milan à une manifestation anti-fasciste non autorisée.

Ce sont ces 2 faits qui lui sont reprochés par la justice italienne.

De nombreux militants avaient été arrêtés à Gênes et une quinzaine de personnes avaient été condamnées à des peines lourdes (8 à 15 ans fermes) sous le chef d’inculpation officielle de « Dévastation et saccage ».  Vincenzo en faisait partie. Devant cette inculpation injuste et disproportionnée, il décide d’échapper à la prison et arrive alors à Rochefort en terre.

Un comité de soutien pourquoi ?

Pour de multiples raisons :

Parce qu’avant tout Vincenzo est notre ami, notre voisin, notre camarade.

1/ La légitimité de la condamnation à 2 niveaux :

– Par rapport à la manifestation de Gênes, la répression policière a été condamnée par différentes instances internationales, dont l’une des dernières en 2015 par la Cour Européenne des droits de l’homme. L’Italie a été condamnée pour n’avoir jamais poursuivi en justice, ni même identifié, les auteurs de violences policières contre des militants altermondialistes, en marge du sommet du G8 à Gênes en 2001. Des mauvais traitements pourtant assimilables à des « actes de torture »selon la CEDH.  Ce qui bien évidemment peut questionner la légitimité du jugement.

– Le chef d’accusation sur lequel est basé le jugement « Dévastation et saccage », considéré comme un crime contre l’ordre public. Ce crime a été introduit par le code Rocco de 1930 (donc en période fascisante) et est encore en vigueur aujourd’hui pour réprimer les révoltes de rue. Ce code permet de condamner à des peines de prison de 8 à 15 ans, sans avoir à prouver la culpabilité des inculpés. Il est suffisant de se trouver à un endroit où a lieu le désordre… Le contexte de création de ce chef d’inculpation questionne là-encore la légitimité de cette condamnation.

2/ Le caractère éminemment politique de cette arrestation et extradition.

En effet, l’extrême droite participe de plus en plus fortement au gouvernement italien. Vincenzo ayant été fortement engagé dans la lutte antifasciste, et les accusations prononcées contre lui étant liées à des actions anti-fascistes,  il semble plus qu’évident qu’il servira d’exemple dans cette affaire.

Un comité de soutien pour quoi faire concrètement

Notre 1er objectif est de bloquer la procédure d’extradition, ou au moins la retarder au maximum, afin de donner le temps pour assurer une vraie défense.

Nous espérons qu’il reste en France et ne soit pas « livré » à la justice italienne.

Si vous voulez vous joindre ou soutenir, différents moyens possibles :

  • Vous informer sur les actions en cours via le site www.comite-soutien-vincenzo.org /
  • page Facebook @soutienvincenzo,
  • Nous contacter pour participer au comité de soutien : comite.soutien.vincenzo@gmail.com
  • Soutenir financièrement les frais inhérents pour assurer une défense digne de ce nom.

 

 

Vidéo : L’Union Européenne au défi des Balkans par Jean Arnault Dérens.

Au moment où s’achevait la campagne pour les élections européennes, on avait bien peu parlé des Balkans. Certains pays de la région ont déjà rejoint l’Union, comme la Bulgarie, la Croatie, la Roumanie ou la Slovénie, les autres pays sont tous candidats, comme l’Albanie, la Bosnie Herzégovine ou la Serbie.
Depuis 2 ans, la France d’Emmanuel Macron s’oppose à la relance du processus d’intégration, au risque de voir des courants nationalistes autoritaires reprendre de plus en plus d’influence dans ces pays.

Dans le même temps, alors que les pays des Balkans se vident de leurs forces vives, qui partent travailler en Europe occidentale, l’UE assigne à ces Etats une nouvelle fonction de « gardiens » de ses frontières extérieures.
En 2015, plus d’un million de migrants et de réfugiés avaient emprunté la « Route des Balkans », et les flux ne cessent à nouveau d’augmenter en ce printemps 2019.

Parler des Balkans, c’est en fait parler d’une Europe périphérique, de plus en plus marginalisée, mais c’est aussi parler des nouveaux équilibres économiques, sociaux, politiques et sécuritaires qui se dessinent à l’échelle du continent tout entier.

Jean-Arnault Dérens est historien, journaliste et écrivain. Rédacteur en chef du « Courrier des Balkans », il collabore régulièrement à Médiapart, au Monde Diplomatique et à Ouest France.

Conférence enregistrée dans le cadre des Jeudis Rouges de Quimperlé .

 

Vidéo : le Finistère du Front Populaire par Jean Paul Sénéchal


Conférence des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix ce mardi 14 mai à Morlaix.
L’historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal a décortiqué et raconté avec maestria les logiques
de bloc sociaux et politiques du Finistère du Front Populaire (1934-1938),
s’inspirant de la méthode marxiste de Gramsci et s’appuyant sur le travail
d’années de recherche dans les archives, y compris sur le monde paysan.

 

 

 

 

Finistère du Front populaire

1934-1938. Lutte pour l’hégémonie et logique de blocs

Cet ouvrage se propose d’analyser l’impact du Front populaire sur le Finistère, département rural fortement marqué par la question religieuse. Évitant une approche surplombante, le cadre choisi permet d’appréhender au plus près les fractures de la société finistérienne, entre villes et campagnes, entre blancs et bleus, entre dominants et dominés.

Avec le soutien de l’université de Bretagne occidentale.

Vidéo : 75ème cérémonie de commémoration des « Fusillés de la Torche »

 

Le 15 juin 2019 se déroulait au cimetière de Lesconil au Carré des Fusillés la 75 ème cérémonie d’hommage aux « Fusillés de la Torche ». La période Avril-Juin 1944 fut terrible pour notre pays bigouden. Des résistants furent fusillés par l’occupant allemand sur le site de La Torche, commune de Plomeur, et sur le site de Poulguen, commune de Penmarc’h.

Les uns comme les autres ont été condamnés à mort par le même Tribunal militaire.Les fusillés de La Torche 15 jeunes de Lesconil ont été abattus les 15 juin et 23 juin sur la dune de La Torche, en Plomeur.

Le 6 juin 1944, jour du débarquement anglo-américain en Normandie, les Francs-tireurs et partisans de Lesconil reçurent d’un « jeune chef », Alex ou Jean-Marie, l’ordre d’investir, dans la soirée le bourg de Plomeur, carrefour de routes venant du Guilvinec et de Penmarc’h où stationnaient de fortes garnisons allemandes, au port et au champ de tir.

Vidéo : « Histoire de la Guerre et de la Résistance dans le pays Bigouden 1940 -1944 » Gaston Balliot et Jean Kervision.

La grande salle de l’Amicale Laïque au port de Lesconil avait fait le plein. 250 personnes se sont retrouvées14 juin 2019 pour assister à la conférence de Gaston BALLIOT et Jean KERVISION consacrée à la Résistance en Pays Bigouden de 1940 à 1944. Preuve s’il en est que la mémoire et l’intérêt historique restent vifs chez de nombreux bigoudens.

Gaston Balliot et Jean Kervision sont les auteurs du site internet « bigouden1944 » https://bigouden1944.wordpress.com/ site sur lequel on peut retrouver les très nombreux documents, biographies et photos qu’ils ont pu recueillir concernant cette époque. Cette conférence a pu être réalisée en liaison avec la municipalité de Plobannalec-Lesconil dont nous remercions particulièrement le maire Bruno JULLIEN ainsi que son adjoint Guy LEMOIGNE.

De nombreux membres de la municipalité étaient présents vendredi soir. Nous remercions également Mme Desnos de l’Amicale Laïque de Lesconil, pour avoir accepté d’accueillir cette manifestation dans leur magnifique salle. Joël HEDDE au nom de la section bigoudène du PCF a tiré la conclusion de cette soirée en appelant à une indispensable vigilance face à la montée du fascisme en Europe et en France, tant il est vrai – comme le rappelait Berthold Brecht que « Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde.». Il n’est pas inutile non plus de souligner que les « Fusillés de 1944 », ces martyrs de la Résistance, étaient nos camarades… des communistes.

Création de la Coordination 29 pour un référendum d’initiative citoyenne sur la privatisation d’ADP.

Texte constitutif

de la Coordination 29 pour un référendum d’initiative citoyenne sur la privatisation d’ADP

Coordination créée le 3 juillet 2019

Le Président de la République et le Gouvernement veulent privatiser complètement les Aéroports de Paris (ADP) – qui gèrent Roissy Charles de Gaule, Orly, Le Bourget – un groupe dont l’État est actuellement actionnaire à 50,6 %. La privatisation d’ADP a été votée par la loi Pacte au printemps 2019. Outre ADP, elle prévoit aussi la vente de ENGIE et de la Française des Jeux, des barrages hydro-électriques. Ils rapportent à eux tous presque un milliard d’euros par an à l’État : 173 millions de dividendes pour l’État l’an passé pour ADP! C’est de l’argent qui peut être ré-investi dans le Service Public.  ADP est la deuxième valeur boursière détenue par l’État après EDF.

Ce projet soulève une très forte opposition dans tout le pays.

La maîtrise publique de nos plus grands aéroports nationaux est un enjeu d’intérêt national avec une forte dimension stratégique, économique et sécuritaire. 86 % des aéroports dans le monde sont sous contrôle public, dont 100 % aux États-Unis.

Si ADP est privatisé :

– quel impact sur l’aménagement du grand Paris ? ADP gère actuellement une réserve foncière immense qui tombera entre les mains des spéculateurs immobiliers sans préoccupation écologique, et les prix des terrains vont exploser.

– quelles conséquences sur une augmentation des coûts des prestations pour les compagnies aériennes et les usagers, sur leur adaptation aux nouveaux impératifs de lutte contre le dérèglement climatique ? Nous ne pouvons pas laisser les actionnaires décider d’un domaine si vital pour notre avenir.

Pour privatiser, l’État devra payer les actuels actionnaires minoritaires d’ADP à hauteur de 1 milliard. Parmi eux, le groupe Vinci, qui est candidat au rachat ! ADP est le principal hub d’Air France, la privatisation fera courir des risques à la compagnie national. Elle s’accompagnerait de lourdes menaces sur les conditions de travail des salariés de l’entreprise.
Les compagnies aériennes se sont déclarées défavorables à la privatisation car elles craignent une augmentation des coûts pour elles et donc une répercussion sur les prix des billets. L’association internationale du transport aérien a en effet mené une étude sur près de 90 aéroports internationaux qui confirme que les aéroports privatisés sont plus chers que ceux restés dans le giron public

Deux exemples devraient inciter le président de la République à renoncer à ce projet :

– les autoroutes françaises bradées aux multinationales pour un prix de 14,5 milliards d’euros inférieur de 40% probablement à la valeur réelle, concession qui a déjà permis à ces sociétés d’empocher 28 milliards d’euros depuis 14 ans et d’engranger des profits astronomiques sur le dos des citoyens qui paient deux fois les infrastructures : comme usagers avec les péages, et comme contribuables avec les investissements de départ. C’est un véritable racket organisé. Veut-on la même chose pour les aéroports?

– le précédent de la vente de l’aéroport de Toulouse organisée en décembre 2014 par Emmanuel Macron, ministre de l’économie et des Finances. Vendu pour 308 millions d’euros à un groupe privé sans aucune expérience en matière aéroportuaire et composé à 51% d »une entreprise publique chinoise et à 49% d’un fonds d’investissement de Hong Kong domicilié dans un paradis fiscal – les îles vierges britanniques – il a été revendu 200 millions d’euros plus cher après que les actionnaires en aient vidé les caisses. Cette privatisation a été épinglée par la Cour des comptes.

Suite à la démarche des groupes parlementaires PCF, FI, PS, et de parlementaires LR, la représentation nationale a réussi à imposer un Référendum d’Initiative Partagée (RIP) sur la reconnaissance du caractère de « service public national » des aérodromes parisiens, proposition d’un RIP validé le 9 mai dernier par le Conseil Constitutionnel. Il faudra réunir avant le 12 mars 2020 4,7 millions soutiens à la loi cosignée par 248 parlementaires de gauche et de droite qui consacre ADP comme un service public national, donc non cessible au privé.

Si ces 4,7 millions de signatures sont recueillies, le gouvernement se trouvera l’obligation de consulter les Français sur ce projet. Il va être possible de s’opposer à une nouvelle privatisation et au bradage du patrimoine public au profit exclusif des intérêts privés.

Comment le président et son gouvernement peuvent-ils ainsi privatiser complètement des groupes stratégiques rentables gérant des infrastructures stratégiques sans même consulter les Français, alors qu’ils n’ont reçu aucun mandat pour cela ? Ce serait un déni de démocratie.

A l’inverse, l’obtention du référendum par une très forte mobilisation des Français pourrait constituer une victoire politique majeure contre les logiques néo-libérales et capitalistes de privatisation des services publics.

C’est un enjeu de maîtrise publique d’un secteur essentiel pour notre pays, un enjeu de démocratie.

Citoyens, mobilisons-nous tous ensemble pour que partout dans le Finistère comme dans le reste du Pays une dynamique populaire se mette en place en faveur du référendum sur la privatisation d’ADP!

Coordination ouverte aux citoyens et soutenue actuellement par 14 organisations :

Attac, Citoyens et Jeunes pour le climat, Ensemble !, France Insoumise, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Génération.s, EELV, UDB, Solidaires, FSU 29, CGT 29, Convergence nationale de défense des Services Publics 29,  Fakir – groupe de soutien finistérien 

A cœur ouvert – Edition Bretagne

 A cœur ouvert  – Edition Bretagne  / Journal de la Commission santé PCF Bretagne
N°3 / 3°trimestre 2019
Recul social ou Nouvel âge de progrès social?

Contact : croizat.pcf@gmail.com

Blog : http://croizat-pcf.blogspot.com/

 

 

 

Vidéo : « Tal Coat » Une conférence de Renaud Faroux

Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit “Tal Coat”, est fils de pêcheur.

D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot.

A Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres. Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte. Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIe siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels. Il rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remporte le prix Paul Guillaume, en 1936.

Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts.

Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais.

Dans les années 50, sa peinture se libère complètement des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion.

Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplit pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands.

Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins.

Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture à Landerneau et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.

A la suite de cette visite Renaud Faroux fan de Tal Coat nous en fera découvrir plus encore à l’occasion de l’une de ses conférence débat dont il a le secret, salle Anne Follézou sur le port de Brigneau à Moelan sur Mer.

La salle est mise à disposition par l’association « Les Amis de la Sardine Rient ».

Loctudy, 17 août : Fête du travailleur de la mer !

Fête du travailleur de la mer 

Soirée animée par

BARABABORD et ORPHEE.

Date : 17 août 2019

Lieu : Port de Loctudy

Horaire : à partir de 19h00

Restauration sur place.

Entrée gratuite.

 

 

 

 

 

 

Menu :

Soupe de poisson

Moules-Frites

Saucisses Merguez

Paëlla

Kouigns et Far Breton

Bar

Avec la présence de Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste de Ian BROSSAT pour les élections européennes.

Cian29, retour sur la 6 août au Menez Hom contre la prolifération des armes nucléaires .

Le cian29 initié par le mouvement de la paix et luniversité européenne de la paix regroupe une quinzaine d’associations et organisations syndicales et politiques du département dont la fédération 29 du PCF.

En 1945, les bombardements d‘HIROSHIMA et NAGASAKI ont fait la preuve de la barbarie de l’usage des bombes atomiques. Crimes contre l’Humanité qui ont fait plus de 300 000 victimes.

Ce MARDI 6 AOÛT, ils s’en sont souvenus et ont dit : STOP AU PÉRIL CRIMINEL

 

 

 

 

Il y a mieux à faire que de financer le gâchis des militarisations de nos territoires et d’en faire des cibles oh combien dangereuses

Ni en Presqu’île de Crozon
Ni en rade de Brest
Ni ailleurs…
PLUS UNE SEULE BOMBE NUCLÉAIRE

Prise de parole de Christian Collimard, animateur du Mouvement de la paix dans le Sud Finistère et du CIAN 29

 

 

La France doit signer le traité d’interdiction des armes nucléaires voté le 7 juillet 2017 à l’ONU

Ils se sont retrouvés à 10h face à la stèle de la résistance au Menez Hom près de la chapelle Sainte-Marie du Menez Hom puis ont entrepris l’ascension du Menez Hom. Christian Collimard a pris la parole au sommet pour le CIAN 29 et un pique-nique avec des chansons de Claude Couamme a eu lieu au retour près de la chapelle.
Bravo à ces résistants contre le péril extrême des armes nucléaires et de la politique de prolifération nucléaire cautionnée et mise en œuvre par la France. Au côté de militants du Mouvement de la Paix, de l’Université européenne de la paix, régionalistes, écologistes, plusieurs militants finistériens du PCF étaient présents, comme d’habitude, dont Daniel Laporte, militant bien connu de Carhaix, qui nous a livré ce beau reportage photo.

Merci à lui!

 

Plus de photos sur le Chiffon Rouge

 

 

Révisez avant la rentrée avec les cahiers de l’été du Pcf.





 

Les congés payés, c’est … l’aboutissement de mois de grèves ! En 1936, le gouvernement doit céder aux travailleurs qui occupaient leurs usines et bloquaient la production : c’est la création des congés payés, deux semaines d’abord, qui augmenteront jusqu’à 5 en 1982.

Téléchargez la version Pdf du cahier de l’été du Pcf

Lesconil, retour sur la fête du travailleur de la mer.

Lesconil : la foule à la Fête du Travailleur de la Mer organisée par le PCF !

Plus de sept cents personnes se sont pressées sur le port de Lesconil pour la Fête du Travailleur de la Mer organisée par la section bigoudène du Parti communiste.

Une affluence exceptionnelle qui consacre une fois de plus la vitalité des fêtes d’été du PCF, et aussi sans doute le témoignage d’un nouveau regard porté sur notre parti ! Le dynamisme de la campagne des européennes avec Ian Brossat, le souffle nouveau impulsé par le secrétaire national Fabien Roussel, le travail extraordinaire de nos élus tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat n’y sont certainement pas étrangers.

Le communisme est une idée neuve qui ne perd rien de son actualité et de son caractère subversif et surtout une pratique politique de générosité accordant les actes à notre idéal de Paix, d’entente et de partage entre les peuples, de société meilleure, de justice sociale, avec une dignité de vie pour tous, une société plus humaine, égalitaire et civilisée…

On aura remarqué sur la fête, le stand de la Fédération du Finistère du PCF, l’Union Locale CGT, l’Association France-Palestine et le Mouvement de la Paix. Un grand merci pour leur présence active !

Après quelques photos de l’ensemble de la fête, on trouvera quelques ami(e)s et camarades… Ce sont les artisans, les acteurs essentiels de la fête. On ne peut pas tous les présenter : ils sont près d’une centaine qui – de près ou de loin – ne ménagent pas leur temps et leur travail pour en assurer le succès.

Rendez-vous pris le 17 août à Loctudy sur le Port pour la troisième fête d’été du PCF.

Le collectif de section.

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Une singulière cécité semble s’être emparée de la presse locale, Le Télégramme et Ouest-France, particulièrement pour Lesconil… Personne à la Fête et aucun compte-rendu contrairement à d’autres activités réunissant un public bien moins nombreux.

Il y a deux mois se tenait une Conférence concernant le 75ème anniversaire des Fusillés de la Torche et de Poulguen qui réunissait dans la Salle de l’Amicale Laïque de Lesconil 250 personnes ! Personne. Pas un mot. Lors des cérémonies à La Torche et au Cimetière : le silence… A remarquer que durant les commémorations officielles pas une seule fois le mot « communiste » n’a été prononcé… alors que les martyrs de Lesconil étaient pour la plupart communistes.

Les mots « PCF » et « communiste » donneraient-ils des boutons ?

http://pcbigouden.over-blog.com/2019/07/lesconil-la-foule-a-la-fete-du-travailleur-de-la-mer-organisee-par-le-pcf.html

Moëlan, la campagne pour un référendum sur ADP bat son plein.

Hier matin, 6 août, sur le marché de Moëlan, présence de Gilets Jaunes, du PCF, de LFI, du PS, de Génération.s. 41 dossiers de demande de référendums signés.
Juste incroyable.
Rendez-vous vendredi prochain à Quimperlé.

33 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère et 44 nouveaux adhérents dans notre fédération.

33 nouvelles adhésions au PCF dans le Finistère et 44 nouveaux adhérents dans notre fédération depuis janvier 2019.

33 nouvelles adhésions au parti communiste français dans le Finistère depuis le début de l’année 2019, dont beaucoup de jeunes, plus 12 camarades arrivés d’autres départements (pour un départ dans une autre fédération).

Nous sommes bien partis pour arriver a nos objectifs de 10 pour cent d’adhérents et cotisants en plus en deux ans!

Nous sommes actuellement à 879 adhérents, dont 550 environ à jour de cotisations.

En 2018, c’est 40 nouvelles adhésions qui avaient été réalisées dans le Finistère.

La moyenne de cotisations par adhérent chaque année est de l’ordre de 145 euros. C’est avec les cotisations de nos adhérents, les indemnités de nos élus (une trentaine dans le Finistère), bien plus qu’avec l’argent public, que nous touchons beaucoup moins que d’autres partis (c’est lié à l’influence électorale… aux remboursements des frais de campagne, pas à la vigueur militante sur le terrain), que nous pouvons mener des batailles politiques.

Le dynamisme de notre campagne des européennes, notre présence constante sur le terrain, nos initiatives militantes et d’éducation populaire, et un souffle nouveau apporté par Ian Brossat et Fabien Roussel n’y sont sans doute pas pour rien.

Le communisme est toujours une idée neuve, qui n’a rien perdu de son actualité et de son caractère subversif, et surtout une pratique politique de générosité accordant les actes à notre idéal de Paix, d’entente et de partage entre les peuples, de société meilleure, avec une dignité de vie pour tous, plus humaine, égalitaire et réellement civilisée.

La fête de l’humanité sera encore un grand moment d’adhésion, comme la rentrée universitaire. Face aux capitalistes et aux fachos, il y a nécessité de s’organiser pour résister et proposer une véritable alternative à la société du fric, des inégalités et de la haine.

Adhérer au PCF, c’est aussi faire le choix d’intégrer un collectif solidaire et fraternel d’action et de réflexion pour aider à un changement véritable dans la société, pour l’Humain et la planète, et à faire reculer la loi de l’argent et du capitalisme.  Un parti qui a 98 ans d’histoire, avec une conception de la pratique politique et de la défense des intérêts populaires peu commune.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF – fédération du Finistère

Les militants communistes finistériens présents au Festival du Bout du Monde .

Les militants communistes finistériens présents au Festival du Bout du Monde à Crozon pour annoncer la fête de l’Humanité 2019.

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Les militants communistes finistériens étaient présents au Festival du Bout du Monde à Crozon le samedi 4 août pour faire la promotion de la fête de l’Humanité et vendre la vignette bon de soutien. (Avec une customisation des verres)

Ils ont aussi battu le rappel pour la fête de l’Humanité aux Jeudis du Port à Brest il y a 10 jours.

https://fete.humanite.fr/

Rennes, 12 août : Rassemblement contre l’expulsion d’un jeune morlaisien .

Le PCF 29 appelle à soutenir un jeune ressortissant ivoirien vivant depuis plus de 2 ans à Morlaix menacé d’une reconduite à la frontière en étant présent avec lui au tribunal administratif de Rennes le 12 août 2019 à 11h.

Un co-voiturage est prévu à 8h à Morlaix.

 

Le PCF 29 appelle au soutien de J. devant le tribunal administratif de Rennes le 12 Août à 11H.

Depuis quelques années la cité du viaduc accueille des jeunes fuyant les régimes autoritaires, les guerres et la misère.

Bien souvent, ils sont recueillis par des militants associatifs, politiques où tout simplement des citoyens se battant pour un meilleur accueil des réfugiés, trop longtemps laissés seuls et sans aide de la part d’un Etat inhumain.

Parmi eux, J. (Dont nous ne mettrons pas le nom pour éviter une trop grande mise en danger) est venu de Côte d’Ivoire, une bonne partie de sa famille a été assassinée sous ses yeux quand il avait 12 ans. Rescapé de cet acte ignoble, J. rejoint la France après un long et douloureux séjour en Libye et avoir enfin débarqué sur les côtes italiennes.

Alors âgé de 17 ans, J. arrive dans le Finistère à Morlaix où il est reconnu comme mineur isolé, il intègre le Lycée Tristan Corbière pour y faire ses études. Il est soutenu par l’association Morlaix Libertés et F. qui, ensemble permettront à J. de totalement s’intégrer dans la cité du viaduc.

J. a subi le parcours des jeunes mineurs arrivants en France. Il a eu le droit aux radiographies des os pour estimer l’âge (modéliser à partir d’un homme blanc moyen dans les années 30 aux États-Unis), des entretiens ranimant ses traumatismes pour estimer la véracité de ses propos. Durant cette période, il a également appris le décès de son dernier parent, sa maman.

J. est, comme beaucoup des jeunes de son âge, un grand passionné de foot. Il joue actuellement à C., où il est apprécié de se camarades et de l’encadrement. Et surtout, il poursuit ses études. Grâce à F. qui mène le combat à ses côtés, il a trouvé la place qu’il mérite: celle d’un jeune Morlaisien de 20 ans pouvant enfin vivre sa vie, à nos côtés. Il vient d’avoir son bac pro, a eu une proposition d’embauche pour un emploi saisonnier d’été et d’apprentissage, était accepté dans une école professionnelle, mais tout est bloqué actuellement par le refus de régulariser et de recevoir même ses soutiens de la préfecture, et par une OQTF.

L’ensemble du Parti Communiste Français (la demande de régularisation de J. est soutenue par Fabien Roussel qui a écrit au préfet du Finistère, Pierre Laurent, et plusieurs autres élus communistes du Finistère), la fédération du Finistère du PCF, la section de Morlaix du PCF, avec les associations de défense des droits humains, de nombreux élus du territoire de tous bords politiques (Maires, Sénateurs, Député-e-s, conseillers municipaux – départementaux – régionaux) qui ont demandé la régularisation de J. par lettre au préfet, des citoyens, ensemble nous demandons que cesse dès à présent le matraquage de l’État et des préfets contre nos camarades persécutés dans leur pays et arrivant en Europe au péril de leur vie.

J. se rendra à Rennes le 12 Août prochain à 11 h . Il a fait un recours au tribunal administratif (3 contour de la Motte) contre le refus du titre de séjour assorti d’une OQTF (obligation de quitter le territoire Français) qu’il reçu.

Un co-voiturage est organisé au départ de Morlaix à 8 h, à l’ancien lycée de Kernéguès.

Pour plus de renseignements: comitesoutienj@laposte.net

Soyons présents nombreux pour soutenir J. afin qu’il puisse vivre enfin la vie d’un jeune morlaisien de son âge !

 

Soutenez les agents des Finances publiques 29 contre le plan de « Géographie revisitée »

Lien pour signer la pétition en ligne

Prélèvement à la source, dématérialisation des procédures et des échanges…
Nous ne sommes pas contre le changement et les réformes. On se modernise déjà depuis des années.

Mais aujourd’hui il s’agit d’un véritable démantèlement en marche forcée de la DGFIP dans le Finistère.

Suppression d’1/3 des emplois, fermetures des trésoreries, baisse de qualité du service rendu aux usagers, déplacement massif d’agents à travers le département pour conserver leurs emplois.

Cette réforme se fait dans un contexte de réduction des effectifs et vise à limiter l’accès des usagers à l’administration des Finances publiques par le seul canal de l’Internet.

Lien pour signer la pétition en ligne

Brest 15 juin, Assistant.e.s Maternel.le.s 29 en colère!

 

Assistant.e.s Maternel.le.s 29 en colère!

Samedi 15 juin 11h /Square Mathon Brest

Pique nique participatif.

Fabien Roussel : « Allons plus loin. La gauche se reconstruira dans l’action »

Fabien Roussel : « Allons plus loin. La gauche se reconstruira dans l’action »

Jeudi, 6 Juin, 2019
Dans un entretien accordé à l’Humanité Dimanche, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF voit dans le scrutin des élections européennes, un « point de départ » pour le mouvement communiste, et pour la gauche qu’il appelle à l’action commune. « C’est maintenant que tout commence… ».

Quels sont, pour vous, les grands enseignements des élections européennes ?

Emmanuel Macron, après avoir siphonné les voix du PS en 2017, siphonne celle de la droite en 2019 et réussit à imposer son parti dans le paysage politique en faisant de l’extrême droite son vrai-faux adversaire. Nos concitoyens ne pourraient plus faire autrement que de choisir entre l’extrême droite et le libéralisme à la sauce américaine. C’est terrible comme situation politique, parce que les forces progressistes sont diminuées. Qu’elles soient unies ou non, elles sont affaiblies.

Les Français, à 50 %, sont restés chez eux et ne sont pas allés voter. Le Rassemblement national et Macron font chacun 5,5 millions de voix, quand 22 millions de Français ne sont pas déplacés pour aller mettre un bulletin dans l’urne. Je dénonce l’hypocrisie et la complicité de ces ultralibéraux au service de la finance qui prennent le risque de faire basculer notre pays et de le livrer à l’extrême droite. Les députés En marche ! se présentent comme un rempart contre l’extrême droite, dénoncent les dangers que représente le RN pour notre pays, mais dans les couloirs de l’Assemblée ou sur les plateaux télé, s’embrassent et cultivent leur complicité. Le RN et LaREM ont besoin l’un de l’autre. C’est extrêmement inquiétant.

Il y a aussi la politique menée par Macron…

Au lendemain de l’élection, nous tombent dessus en trois jours : la vente de Renault aux italiens ; l’annonce du plan social à Belfort ; et la liquidation de Whirlpool à Amiens. Évidemment que ça favorise la colère, la haine envers les puissants et les responsables politiques. Sauf que, aujourd’hui, la colère s’exprime avec un bulletin de vote RN. L’affaire General Electric est grave. Qu’il ne nous dise pas qu’il ne savait pas ! Macron a dit à son ancien conseiller, qui en est le directeur général, « attends la fin des élections pour annoncer le plan social ». Ça se voit comme le nez au milieu de la figure. C’est corruption et complicités ! Ce n’est pas l’impuissance de l’État que je dénonce mais sa complicité.

Comment interprétez-vous le score décevant du PCF ?

Le principal enseignement, c’est que, lorsque les Français sont en colère, ils utilisent le bulletin RN et non celui de la gauche ou du Parti communiste. Nous devons faire l’analyse de cette situation. Comment construire les conditions pour recréer l’espoir pour que, demain, nous, la gauche, soyons la solution. Une gauche anticapitaliste, une gauche qui s’attaque au modèle économique. Une gauche qui remet en cause les logiques économiques actuelles.

Dans cette campagne, nous avons réussi à mobiliser les militants. Nous avons réussi à convaincre des soutiens très divers au-delà des rangs du Parti communiste. Beaucoup de responsables syndicaux, d’intellectuels se tournent de nouveau vers nous. Nous disposons d’une force qui est là, qui est riche et diverse. De plus en plus de gens croient, comme nous, qu’il faut profondément changer de modèle économique. C’est un acquis important de cette campagne que nous devons à notre présence à cette élection. Mais force est de constater que nous ne sommes ni rentrés dans le cœur des quartiers populaires, ni dans celui des ouvriers, des employés, des familles qui n’arrivent plus à vivre avec moins de 2 000 euros.

Pourquoi est-ce dans les catégories sociales les moins aisées que nous faisons le moins de voix ? Nous devons comprendre pourquoi et résoudre ce problème. Nous devons aller parler aux abstentionnistes et à ceux qui utilisent un autre bulletin que le nôtre, pour leur dire que c’est le système qu’il faut changer en profondeur et que le Parti communiste apporte des réponses. Il faut que l’on redevienne une force politique qui parle prioritairement au monde du travail, aux classes populaires, aux salariés, aux employés et plus globalement à tous les exploités, qu’ils en aient conscience ou pas. Le plaisir fut grand de mener cette campagne. Nous avons été fiers d’utiliser le vote communiste pour exprimer ces idées, d’aller convaincre. Maintenant, allons plus loin.

Macron veut installer le clivage « progressistes contre populistes », le RN joue les « mondialistes contre les souverainistes », la France insoumise oppose le « peuple » et l’« oligarchie », n’est ce pas la preuve que le clivage gauche-droite est dépassé ?

Je pense qu’il faut redonner du sens à ce clivage-là. Quelle gauche ? La question fondamentale, c’est comment réussir à reprendre le pouvoir sur la finance ? Les financiers et ceux qui défendent le capital agitent toutes les peurs : celle de l’extrême droite, celle de l’étranger, celle de l’avenir de la planète… Certaines de ces problématiques sont légitimes mais on ne peut pas les dépasser sans jamais remettre en cause le système. C’est donc là le cœur de la question qui est posée à la gauche. Est-ce qu’on peut trouver des points d’accord pour commencer à remettre en cause les fondements de ce système économique ?

Autrement dit remettre du contenu de classe dans le clivage gauche-droite ?

La gauche doit prendre conscience, et nous avec, que les capitalistes sont très forts. Ils ont gagné une manche ces dernières années. Nous devons l’analyser lucidement, nous mettre autour de la table et nous poser la question de comment reprendre la main. Je n’ai pas la prétention aujourd’hui d’avoir la réponse seul. Mais il faut avoir cette humilité-là. Ce que je sais, c’est que nous sommes très forts pour dénoncer les capitalistes, les financiers, ceux qui dominent. Mais beaucoup moins forts pour parler et convaincre ceux qui sont exploités, ceux qui sont dominés.

Le monde du travail est fort quand il est uni. Nous devons changer ce modèle économique pour remettre l’homme et la planète au cœur de tous les choix. Unis, nous serons plus forts pour reprendre le pouvoir sur la finance et décider de nos vies. Ce n’est pas qu’une question d’addition, c’est une question de bataille idéologique.

Dans ce contexte, la question écologique devient de plus en plus centrale…

Il faut s’adresser à la jeunesse, à ceux qui ont placé l’écologie en tête de leurs préoccupations et leur dire qu’il n’y aura pas de politique écologique sans remettre en cause le modèle économique. Le capitalisme vert, ça n’existe pas. J’ai toujours dit que cette question devait être une priorité pour nous. Le Parti communiste français, c’est l’humain et la planète d’abord. C’est clair.

La seule solution pour exprimer l’urgence écologique n’est pas le bulletin Vert. Le PCF a des propositions et un projet communiste qui répond au défi écologique et climatique. Nous devons montrer leur lisibilité et leur cohérence. C’est un problème de culture politique, de prise de conscience. Nous devons convaincre les jeunes et, pour cela, nous devons être encore plus nombreux. Nous appelons donc à un renforcement important de notre parti en nombre d’adhérents pour avoir plus de moyens humains, pour aller parler dans les lycées, les universités, les usines et les entreprises, pour convaincre de l’urgence à changer de modèle de société.

Au soir des européennes, un camarade est venu me voir et m’a dit : « C’est maintenant que tout commence. » J’ai apprécié cette formule. Cette campagne est un point de départ.

En 2017, la France Insoumise ne faisait plus référence à la gauche. En 2019, les Verts ne font plus référence à la gauche et ils arrivent en tête. La notion de gauche a-t-elle fait son temps selon vous ?

Je ne crois pas qu’il s’agisse pour nous de faire pareil. La gauche, si elle est disqualifiée dans les urnes, existe toujours dans les têtes. Comme la droite, qui a bien compris que Macron pouvait devenir son nouveau poulain. Cela dit, ces élections posent un certain nombre de questions et il va falloir prendre le temps de la réflexion. Je veux prendre le temps de me poser, d’écouter, d’étudier, de parler avec les militants. Je vais entamer une tournée des entreprises pour aller à la rencontre de ces salariés du public et du privé, échanger avec eux. Pour entendre leurs mots, ce qu’ils vivent dans leurs entreprises.

Mais n’est-on pas à la fin d’un cycle, y compris pour la gauche ?

Oui, la gauche peut disparaître et il peut y avoir demain un paysage politique structuré entre l’extrême droite qui fait peur et les démocrates qui seraient les sauveurs. Ça serait terrible. Pour déjouer ce piège, il faut faire ce qu’ont fait nos anciens en 1789 ou lors la Commune de Paris, il faut se remettre à rêver d’un projet d’émancipation humaine égalitaire. Un programme, ça ne suffit pas. Il faut réussir à se projeter dans un rêve humaniste, progressiste, communiste qui redonne envie de s’engager en politique au sens noble. Pas pour une boutique mais pour un projet de société.

Allez-vous rencontrer les autres forces de gauche prochainement ?

Oui, mais ça ne réglera pas tout. C’est facile de se retrouver avec des forces de gauche autour d’un café pour se mettre d’accord ou se dire qu’on n’est pas d’accord. C’est autrement plus difficile d’aller convaincre 10 millions d’électeurs qu’il est possible de changer la société ensemble. Je l’ai dit à Jean-Luc Mélenchon et Olivier Faure, je suis disponible pour discuter avec tout le monde sans préalable et sans dire qu’on a une réponse toute faite.

Après, il va y avoir des élections municipales. C’est un scrutin local, que les Français aiment bien. Le mode de scrutin permet les rassemblements les plus larges. Créons les conditions partout pour faire gagner des majorités qui vont porter des idées nouvelles et produire des actes nouveaux. Des élus qui vont défendre des services publics locaux, la gratuité des transports, l’écologie… qui vont se battre pour redonner des moyens aux communes et battre la droite de Macron et l’extrême droite.

Mais la gauche, ça ne peut pas être que des alliances électorales. Comment fait-on pour empêcher la privatisation d’ADP ? Comment fait-on pour gagner un moratoire sur toutes les fermetures de services dans les hôpitaux publics ? Pour que la ligne Perpignan-Rungis, le train des primeurs, ne ferme pas ? Pour empêcher les fermetures d’usines ? C’est concret, c’est maintenant et ça change la vie des gens. On peut mener ces batailles ensemble, gagner ensemble dans le respect des identités de chaque force. « C’est dans l’action que la gauche se reconstruira. »

Je pense que, aujourd’hui, il y a besoin surtout de rassembler celles et ceux qui veulent transformer radicalement la société. Il faut aller plus loin que la « gôche » avec un accent circonflexe. Produisons les idées qui vont nous permettre de sortir du capitalisme, une rupture heureuse avec la société actuelle vers une nouvelle société. Des gens qui veulent le faire, il y en a chez les insoumis, chez les Verts, chez les socialistes et chez les communistes bien sûr, mais il y en a beaucoup plus en dehors de nos partis !

Il s’agit moins d’additionner des forces politiques que d’additionner les idées, les gens et produire des actes. Quand les gilets jaunes disent que les politiques, « c’est de la merde », et qu’il y a trop de députés. Quand j’entends des responsables syndicaux qui disent : « La politique, ça ne m’intéresse pas, j’en fais pas. » C’est ça qui doit nous préoccuper. Il faut les convaincre qu’il faut qu’ils s’intéressent à la politique. Parce que d’autres le font et construisent leur avenir à leur place. Ce sera long mais c’est incontournable pour changer le rapport de forces dans notre pays. Oui, c’est maintenant que tout peut commencer.

Entretien réalisé par Stéphane Sahuc et Cédric Clérin

Soutenir l’action du PCF

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Les ressources financières du Parti communiste sont transparentes

Pour plus des deux tiers, les ressources financières du PCF sont constituées des cotisations des adhérents, de la contribution des élus et des dons des personnes physiques.

La part du financement public dans le budget global du PCF est la moins élevée de tous les Partis. (source : Journal Officiel cf. page 271)

Votre don, aussi modeste soit-il, contribuera efficacement à l’expression et la prise d’initiative du Parti communiste.

Il y a tant besoin

Tant besoin de se lever contre les injustices, les atteintes aux libertés et aux droits des personnes.

Tant besoin, inséparablement, d’œuvrer au rassemblement de notre peuple autour d’exigences de rupture avec la politique pratiquée depuis si longtemps et qui meurtrit si gravement notre pays.

Nous ne nous résignons pas:

A la société capitaliste et à la domination qu’elle exerce sur nos existences.
Nous sommes décidés à mettre la dynamique du Front de Gauche que nous avons initié au service de la construction d’un pacte d’union populaire, d’un projet partagé qui énonce clairement les réformes incontournables qu’une politique de gauche devrait mettre en oeuvre pour sortir la France et l’Europe de la crise.

Dans ce combat politique, votre soutien est un élément déterminant.

Il permet à ces ambitions de s’inscrire dans la vie.

Faire un don par chèque

Vous pouvez envoyer vos dons par chèque à l’ordre de ANF-PCF (Assocation nationale de financement du PCF), agréée le 08/02/1991, n° 91047, 2 place du Colonel Fabien, 75167 Paris cedex 19.

Pensez à joindre sur papier libre vos nom, prénom et adresse pour l’édition des reçus fiscaux.

ANF Parti communiste français

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Pétition : URGENCE SANTÉ !

 

Stop aux fermetures de lits, de maternités, de services d’urgence

Signons, faisons signer la pétition à l’initiative d’Alain Bruneel

Objectif 1 million de signataires, c’est possible!

Déjà 13,859 signataires.

https://www.urgencesante.org/

Site de la Commission Santé du Pcf :
http://sante.pcf.fr/

PROPOSITION DE LOI

tendant à instaurer un moratoire sur les fermetures de lits, de services, d’établissements de santé et sur l’arrêt des regroupements dans le cadre des Groupements hospitaliers de territoire,

(Renvoyée à la commission des affaires sociales, à défaut de constitution d’une commission
spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Alain BRUNEEL, Huguette BELLO, Marie-George BUFFET, Moetai BROTHERSON, André CHASSAIGNE, Pierre DHARRÉVILLE, Jean-Paul DUFRÈGNE, Elsa FAUCILLON, Sébastien JUMEL, Manuéla KÉCLARD-MONDÉSIR, Jean-Paul LECOQ, Jean-Philippe NILOR, Stéphane PEU, Fabien ROUSSEL, Gabriel SERVILLE, Hubert WULFRANC,

député-e-s.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

Le grand débat national conçu par le Gouvernement avait délibérément écarté la santé des quatre thèmes mis en discussion. Sans surprise, les citoyens ont néanmoins placé la santé, et ses difficultés d’accès, en tête de leurs préoccupations. Et pour cause, la santé préoccupe les Français au premier chef tant il y a à dire en termes d’inégalités et d’accès aux soins.

Partout, en France métropolitaine ou dans les départements et territoires d’outre-mer, les mouvements sociaux hospitaliers se multiplient.

En 2017, plus de 1 700 mouvements de grève ont été recensés par les organisations syndicales pour sauver spécifiquement une structure hospitalière, un service ou encore pour s’opposer à des réductions de personnels.

Les fermetures de maternités se multiplient ces derniers temps, comme celles des services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR), de services d’urgences, de cardiologie ou encore de chirurgie…

Si les conséquences pour les personnels et les usagers et les territoires sont dramatiques territorialement parlant, il faut également visualiser ces fermetures sur le territoire national.

En effet, bien que ce phénomène ne soit pas spécifiquement nouveau, son ampleur et ses conséquences pour le maillage sanitaire territorial national rendent nécessaire une action urgente du législateur.

Notre système de santé est malade des politiques d’austérité

Sous l’effet des coupes budgétaires et d’un mode de financement inadapté, le déficit de l’hôpital public a atteint fin 2017 un triste et inquiétant record de 835 millions d’euros selon les chiffres de la Cour des comptes. Il s’agit quasiment du double de l’année précédente, où il était déjà de 470 millions d’euros. En cause, un manque d’investissement financier qui étrangle les établissements. Depuis dix ans, ce sont plus de 7 milliards d’euros de restrictions budgétaires effectuées sur le dos des hôpitaux.

Malgré la promesse du Président de la République de ne pas réaliser d’économies sur l’hôpital durant son quinquennat, les deux premiers budgets de son Gouvernement ont été synonymes d’asphyxie pour les hôpitaux puisqu’il leur a été demandé 960 millions d’économies sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2018, et 910 millions sur le PLFSS 2019.

L’objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM) est lui aussi victime d’asphyxie et ne correspond pas à la réalité des dépenses de soins des Français. Alors que pour faire face au vieillissement de la population et à l’augmentation des pathologies chroniques, L’ONDAM voté par le PLFSS 2019 était seulement de 2,5 % alors que les dépenses naturelles étaient évaluées à 4,5 % pour 2019.

Par leurs choix budgétaires, les gouvernements successifs ont acté la fermeture de lits, de services, d’hôpitaux et de maternités. Ils ont œuvré à regrouper des SMUR, vendre des biens fonciers et immobiliers, avancer vers plus de partenariats publics privés, externaliser des services comme les restaurations ou les blanchisseries…

L’ensemble de ces restructurations sont essentiellement guidées par des raisons purement comptables, tout en mettant en avant l’obligation de mutualisation et de sécurité dans un contexte de crise financière organisée au travers des fameux groupements hospitaliers de territoires (GHT).

Cette réalité, les parlementaires communistes y ont été confrontés au travers de leur tour de France des hôpitaux et des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Plus de 125 visites d’établissements, et des milliers de personnes rencontrées, dénonçant de manière unanime la crise dans laquelle se trouve le système de santé.

Alors que la logique financière sévit dans des lieux où l’humain devrait être la règle d’or, les auteurs affirment que la santé ne devrait pas être considérée comme une dépense.

Des constats alarmants sur la prise en charge en EHPAD

Le vieillissement de la population française est une réalité incontournable. 5 millions de Français auront plus de 85 ans en 2050 contre 1,5 million aujourd’hui. En parallèle les situations de perte d’autonomie se multiplient : 1,2 million de nos aînés ans se trouvent aujourd’hui en situation de dépendance. Ce chiffre risque de tripler d’ici 2060.

Les récentes mobilisations et évènements tragiques dans les EHPAD ont jeté la lumière sur l’insuffisance des prises en charge de la perte d’autonomie par la puissance publique.

La situation financière des EHPAD est profondément dégradée et nombre d’entre eux sont au bord de la rupture, c’est-à-dire de l’impossibilité d’exercer. À cette insuffisance des moyens financiers, s’ajoutent un manque criant de personnels et des difficultés de recrutement.

Les fractures territoriales dans l’accès aux soins ne cessent de s’accentuer dans notre pays, et viennent irrémédiablement aggraver cette situation. Le manque de présence de structures médicalisées pour les personnes âgées comme pour les personnes handicapées dans les territoires renforce les inégalités.

Les difficultés du secteur psychiatrique

« La psychiatrie ne sera plus le parent pauvre , j’en fais une priorité de santé », avait promis la ministre de la santé, Mme Agnès Buzyn, le 26 janvier 2018, annonçant vouloir donner davantage de moyens financiers.

Entre 1976 et 2016, le nombre de lits de psychiatrie générale a diminué de 60 % selon l’inspection générale des affaires sociales, alors que les patients à accueillir sont toujours plus nombreux, et que les effectifs manquent cruellement.

Une baisse drastique du nombre de lits d’hospitalisation

Entre 2000 et 2015, « le nombre de lits d’hôpitaux en France a diminué de 15 % », écrit l’OCDE dans une étude réalisée avec la Commission européenne, publiée le 23 novembre 2017.

Dans son panorama 2017 sur les établissements de santé, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DRESS) fait état de la suppression de 60 000 lits d’hospitalisation à temps complet en douze ans, toutes disciplines et tous secteurs confondus. La DRESS dénonce même que « la fermeture de ces lits s’est effectuée à un rythme assez régulier ».

Selon la CGT, c’est 100 000 lits d’hospitalisation qui auraient été fermés en vingt ans.

Les conséquences concrètes se mesurent alors tant sur la qualité d’accueil des patients que sur les conditions de travail des personnels qui se dégradent.

Les économies demandées aux hôpitaux vont forcément de pair avec les réductions de lits.

Les urgences sont devenues le miroir grossissant de la crise du monde hospitalier

Il existe inévitablement un lien entre la diminution du nombre de lits couplé à la défaillance de la médecine de ville et l’impressionnante augmentation des passages aux urgences. Médecins, chef-fe-s de services, infirmier-e-s, aides soignant-e-s, tous dénoncent en effet des urgences saturées et au bord de l’explosion.

Le manque de lits dits « d’aval » pour les patients devant être hospitalisés à la sortie des urgences oblige les médecins à passer un temps trop conséquent pour trouver des places dans différents services, ou encore, dans d’autres hôpitaux. Un afflux de patients qui ne peut être absorbé faute de lits d’hospitalisation d’aval. Le schéma est celui d’un cercle vicieux : la suppression de lits d’aval entraînant plus de passages aux urgences et créant ainsi un engorgement.

Alors que nous comptions 5 millions de passages aux urgences en 2000, il y a eu 21 millions de passages en 2017.

Pour illustrer ce manque de lits, le syndicat Samu-urgences a lancé un « no bed challenge » afin de recenser quotidiennement le nombre de patients forcés de passer la nuit sur un brancard. Au premier semestre 2017, plus de 36 000 patients avaient passé la nuit sur un brancard faute de lits d’hospitalisation, chiffre recueilli auprès des 150 services d’urgences participants.

Ces conditions de prises en charge dans les services d’urgence posent également la question de la sécurité des patients.

Deux tiers des maternités ont fermé en 40 ans

Les fermetures de maternités se multiplient : Oléron-Sainte-Marie, Die, Brive, Saint-Claude, ou plus récemment celles du Blanc, de Bernay ou encore de Creil.

Alors que le nombre de naissances restent relativement stables (autour de 800 000), les maternités ont vu leur nombre baisser drastiquement, passant de 1 369 en 1975, à 814 en 1996 pour arriver à 498 maternités en 2016. Il est à noter la division par 2 en vingt ans.

En 2019, 167 000 femmes en âge d’accoucher doivent faire un trajet de 45 minutes au moins pour consulter une sage-femme ou se rendre à la maternité la plus proche.

Dans un département rural comme le lot, en 2018 c’est dix-sept accouchements qui ont eu lieu sur le bord de la route en raison de la fermeture des maternités de proximité.

La nécessité d’un moratoire sur les fermetures d’établissements et de services

Nos collègues sénatrices et sénateurs communistes avaient déposé une proposition de loi exigeant un moratoire sur les fermetures de services, d’établissements ou leur regroupement en 2014. À l’époque la ministre de la santé Mme Marisol Touraine avait répondu que « nous ne conduisons pas, comme nos prédécesseurs, une politique de fermeture des hôpitaux. » Force est de constater que depuis 2014, les fermetures se sont poursuivies malgré les engagements des ministres successifs, passant de 3 111 établissements de santé en 2014 à 3 065 établissements de santé en 2016, en France. Il est à noter que rien que pour les établissements du secteur public, sur la même période, quarante établissements ont fermé définitivement leurs portes.

La tendance à la suppression des lits, des services et des établissements s’est poursuivie dans une logique de concentration et de mutualisation des équipements et des ressources humaines autour de pôle d’excellence au sein des GHT. L’argument, déjà utilisé à l’époque, consiste à mettre en avant le non-respect des établissements des règles de sécurité, pour argumenter et faire accepter les fermetures de structures hospitalières de proximité.

Les GHT assèchent l’offre publique des soins de proximité. La mise en place de ces GHT conduit à concentrer l’activité hospitalière dans les grosses structures et fermer les hôpitaux de proximité, ce qu’a constaté la commission d’enquête sur l’égal accès aux soins en 2018. De plus, toujours en 2018, le rapport du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie signale qu’aucune évaluation n’a été faite depuis en dépit de nombreux dysfonctionnement importants dans ces GHT.

Les parlementaires communistes n’ont cessé d’alerter le Gouvernement sur l’ampleur de la crise du système de santé. Il ne s’agit pas de répondre à celle-ci par un énième plan santé ou en prônant le virage ambulatoire ou encore en vantant les mérites de la e-santé. En janvier 2018, lors d’une semaine de contrôle de l’Assemblée nationale, le député Alain Bruneel interpellait déjà la ministre de la santé à ce sujet : « Les restructurations et les concentrations sauvages voient des GHT mastodontes côtoyer les déserts médicaux. Les salariés sont épuisés, le nombre de suicides explose. Les plans d’économies continuent alors qu’il manque déjà cruellement de personnels, de lits et de matériels. Cela met en danger les soignants comme les patients. »

Depuis, rien n’a changé et tous les voyants demeurent au rouge. Pire, la fermeture des hôpitaux de proximité freine l’installation de médecins généralistes dans certaines zones, craignant de s’installer dans des « déserts médicaux ». L’horizon est donc à la mise en place d’une médecine à deux vitesses au détriment des territoires oubliés et où la proximité serait la victime collatérale des géants hospitaliers.

Selon les auteurs, il n’est pas possible de laisser les agences régionales de santé (ARS) décider seules du futur paysage du service public hospitalier. Celles-ci, faute d’une réelle démocratie sanitaire où seraient pleinement associés les usagers, les personnels et les élus, semblent avoir fait primer l’objectif de réduction des dépenses publiques sur l’objectif prioritaire : la satisfaction des besoins en santé des populations par la garantie d’accès aux soins – y compris hospitaliers, dans des délais, aux tarifs opposables et à une distance raisonnable.

Il y a dix ans déjà, selon un sondage réalisé par l’institut Ipsos, 17 % de nos concitoyens déclaraient avoir renoncé aux soins « pour des raisons d’éloignement géographique ». Avec la multiplication de fermetures de services, d’hôpitaux et de maternités de proximité, la situation n’a pu que se dégrader au point qu’aujourd’hui, c’est tout le maillage sanitaire de notre pays qui est remis en cause et par voie de conséquence, l’accès de toutes et tous aux soins.

Ces derniers mois, les mobilisations contre les réorganisations, fermetures de services ou réduction de personnel se sont succédé sur tout le territoire national.

Pour les auteurs, la situation actuelle s’apparente à une véritable hémorragie sanitaire. Il faut mettre fin aux fermetures d’établissements de santé, de lits ou de services, jusqu’à ce qu’une offre de santé au moins équivalente, pratiquant le tiers payant et les tarifs opposables soit garantie aux populations concernées.

Stopper les restructurations à marche forcée permettrait également de repenser dans la sérénité la place de l’hôpital public dans un territoire à dimension humaine. Il serait l’occasion de prendre le temps d’une élaboration démocratique de l’évaluation des besoins et des projets médicaux en lien avec les organisations syndicales des personnels, les élus, les associations d’usagers.

La population, sur l’ensemble du territoire français, dans sa diversité, doit pouvoir avoir accès à un hôpital public et une maternité de proximité, dans la continuité de soins et de prestations, intégrant une offre publique ambulatoire avec des équipes en nombre suffisant et bien formées et rémunérées.

PROPOSITION DE LOI

Article 1er

À compter de la promulgation de la loi n°        du        tendant à instaurer un moratoire sur les fermetures de services, de lits ou d’établissements de santé, et jusqu’à ce qu’une offre de santé au moins équivalente, pratiquant le tiers payant et les tarifs opposables soit garantie à la population concernée, plus aucun établissement public de santé ne peut être fermé ou se voir retirer son autorisation, sans l’avis favorable du conseil de surveillance de l’établissement et des conseils territoriaux de santé .

La commission médicale d’établissement et le comité technique d’établissement sont également consultés. Leur avis est joint à ceux prononcés par le conseil de surveillance de l’établissement et la conférence de santé du territoire et adressé au directeur de l’agence régionale de santé qui en tire toutes conséquences utiles.

Article 2

Les dispositions mentionnées à l’article précédent ne sont pas applicables aux établissements publics de santé qui présentent un risque grave et imminent pour la santé et la sécurité des personnels, de ses usagers ou des personnes présentes à d’autres titres dans l’établissement.

Un décret en conseil d’État précise les conditions dans lesquelles le directeur de l’agence régionale de santé fait application du premier alinéa, ainsi que les voies de recours devant l’autorité administrative.

Article 3

La charge pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

Lesconil 14 juin, 75°anniversaire des Fusillés de La Torche et de Poulguen.

Une Histoire de la Guerre et de la Résistance en Pays Bigouden 1940-1944

Photo prise du haut du clocher de Plobannalec lors de l’inhumation provisoire des 15 résistants de Lesconil fusillés à La Torche. source : site bigouden1944.

Vendredi 14 juin 2019 Lesconil

Salle de l’Amicale Laique / 18 h

entrée libre

Conférence : Diaporama — Récits

Gaston BALLIOT et Jean KERVISION

auteurs du site Internet « bigouden1944 »

www.bigouden1944.wordpress.com

Une résistance très active : départs vers l’Angleterre, tracts clandestins, sabotages, récupération d’armes en mer, aide a aviateurs tombés.

Répression féroce : grandes rafles, déportations, massacres. 15 résistants de Lesconil ont été fusillés a La Torche en Juin 1944 35 résistants ont été massacrés a Poulguen Beaucoup de noms de rues de nos communes évoquent ces martyrs.
Le pays bigouden a payé un trés lourd tribut. Ces courageux combattants luttaient pour libérer le pays du joug de l’occupation nazie et du régime fasciste. Ils avaient aussi foi dans l’avenir et combattaient pour un monde meilleur dans lequel régnerait la Paix, la Justice, la Fraternité. Un monde débarrassé du racisme, de la xénophobie, des discriminations.

Restons vigilants.

A l’initiative de la section Bigoudène du PCF.

Les postiers bigoudens en grève !

Les communistes du Pays Bigouden soutiennent l’action de grève entamée depuis jeudi 23 mai 2019 par 90 % des postiers du centre de tri postal de Pont-l’Abbé.

 

Samedi 25 mai 2019 une délégation des communistes du Pays Bigouden est allée à la rencontre des salariés et des fonctionnaires de la plate-forme industrielle de courrier de Pont-l’Abbé.

Les postiers sont depuis plusieurs années confrontés aux différentes réorganisations concoctées (sans sérieuses concertations avec les représentants du personnel) par les directions locales et régionales. Ces réorganisations à l’économie entraînent des surcharges de travail dramatiques qui viennent d’atteindre un niveau insupportable pour de nombreux agents, parmi lesquels les victimes de burn-out sont de plus en plus nombreuses. La mission de service public de la Poste s’en trouve fortement dégradée.

Le Parti communiste apporte son soutien sans réserve aux revendications des postiers en lutte pour défendre leurs conditions de travail, l’emploi et la qualité du service public.

Chacun mesure ce qu’il en coûte d’être obligé de se mettre en grève pour se faire entendre et respecter.

Le PCF remercie les postiers pour l’engagement dont ils font preuve à longueur d’année pour le maintien et le développement des services rendus à la population où la poste tient un rôle essentiel.

A Pont-l’Abbé le 25 mai 2019

Pétition : Appel à Soutien pour la ferme de Bastien (Guerniec)

(Photo : Ouest-France)

Bastien Moysan, pêcheur paysan à Daoulas cultive les terres en bio de sa famille depuis quinze ans (Ferme du Guerniec).

A l’issue d’une indivision, procédure judiciaire par adjudication, Bastien s’est présenté légitimement à la vente aux enchères de ces terres qu’il travaille (terres labourables, prairies humides et bois), 30ha mis en vente à 40000€.

Quatre exploitations agricoles des alentours se sont présentées à la vente et ont enchéri trois fois le prix de base. Deux d’entre eux ont achetés ces terres. Ils possèdent déjà plusieurs centaines d’hectares chacun, voir plus d’un millier pour l’un d’entre eux.

Pour eux, ce n’est qu’un investissement minime alors que pour nous c’est la vie d’un paysan et de sa famille qui est en jeu.

Nous souhaitons que cette ferme puisse poursuivre ses activités.

Afin de conserver ces terres, Bastien a effectué les démarches de demande de préemption auprès de la Safer, dans le but de bloquer la vente. La décision sera prise lors de la prochaine commission Safer le 18 juin.

Nous apportons un soutien pour que Bastien puisse conserver les terres agricoles qu’il cultive.

N’hésitez pas à partager la pétition.

Article Ouest-France

Lien vers la pétition

12 juin, Mobilisation pour un retour à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence dans le Finistère.

Pour un retour à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence
dans le Finistère.

Brest (place de la Liberté) 

Quimper (place de la résistance)

le mercredi 12 juin à 18h30

Qu’est-ce que l’hébergement d’urgence ?
L’hébergement d’urgence est un dispositif d’aide et d’accompagnement pouvant être délivré aux personnes sans abri et en difficulté sociale. Pour le solliciter, il faut faire le 115 qui est un numéro d’urgence comme l’est le 18 pour les pompiers, ou le 15 pour le Samu. Ce dispositif, ainsi prévu pour mettre à l’abri les personnes sans ressources lorsque cela est possible, est un dispositif de l’État mais dont l’organisation se fait à l’échelle du département.
Sur le principe, la plateforme du 115 s’appuie alors généralement sur les disponibilités des CHRS ou des prises en charges hôtelières pour mettre à l’abri les personnes sans ressources. Malheureusement, il n’y a pas toujours assez de place pour toutes les personnes qui appellent le 115, et les « gestionnaires » de la plateforme ne parviennent pas à trouver une solution dans toutes les situations.
Aujourd’hui nous ne sommes (même) pas là pour évoquer ou dénoncer le manque de place d’hébergement à l’échelle du territoire… Les structures autour de la table aujourd’hui veulent par contre dénoncer le fait que, depuis une date assez récente, dans le département, le 115 (ou plutôt le dispositif d’hébergement d’urgence), ne repose plus sur son principe fondamental qui est celui de l’inconditionnalité.
Ça veut dire quoi l’inconditionnalité ?
Ça veut dire que tout le monde peut appeler le 115. Ça veut dire que toute personne à la rue, sans ressource, en difficulté, peut solliciter l’aide à l’hébergement de ce dispositif. On peut (malheureusement) lui répondre qu’il n’y a plus de place, mais on ne peut pas lui répondre qu’elle n’y a pas droit !
Or, aujourd’hui dans le Finistère, la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale), sous les ordres du Préfet, donne comme consigne aux gestionnaires du 115 de ne pas traiter ou solutionner les appels provenant de personnes étrangères sans-papiers ou en cours de démarche pour obtenir une régularisation. Aujourd’hui, dans le Finistère, les salarié-e-s du 115 sont contraint-e-s de répondre aux étranger-e-s sans-papiers à la rue, et quelque-soit leur « détresse », qu’ils-elles ne peuvent pas avoir d’hébergement d’urgence. Ces salarié-e-s étaient d’ailleurs récemment en grève pour dénoncer ces consignes préfectorales.
Pourtant, la loi sur le logement de 2014 et le Code de l’Action Sociale et des Famille prévoient que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence  » (art. 345.2.2). Cette loi est ainsi régulièrement bafouée par la préfecture du Finistère.
 
Nous, associations et collectifs qui conseillons et accompagnons des femmes victimes de violences, des personnes sans-papiers, des jeunes majeur-e-s isolé-e-s, etc., dénonçons ces consignes territoriales, qui sont discriminatoires et donc racistes. La préfecture n’a pas à poser la condition de la régularité de séjour pour autoriser l’accès au dispositif d’hébergement d’urgence ! Et nous exigeons alors que soit rétablit le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin.
Nous appelons à nous rassembler/manifester, à
Brest (place de la Liberté)
et à Quimper (place de la résistance)
le mercredi 12 juin à 18h30.
Nous appelons toutes les structures et groupes, mobilisé-e-s sur cette question, à nous rejoindre.
 
Signataires au 08.06.2019 : 100 pour un toit Cornouaille, 100 pour un toit de Landerneau, 100 pour un toit de Quimperlé, 100 pour un toit Saint Pol, Abri côtier urgence femmes de Concarneau, Abri Côtier de Quimperlé, Accueil des réfugiés dans le Cap, ADJIM Accompagnement des jeunes isolés migrants, Cimade du Finistère, Collectif Adé-Brest, Collectif aidons les réfugiés Brest, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Droit d’asile Quimper, Digemer, EELV Kemper Kerne, France Insoumise de Quimper, Fraternité Douarnenez, Fraternité Quimper, FSU 29, Ligue des droits de l’Homme du Finistère, Morlaix-libertés, Nouvelle Donne Finistère, NPA 29, PCF29, Planning familial 29,Solidarité Côte des Légendes, le Temps partagé, Travesias, Zéro personne à la rue…

Vidéo : Jeudis Rouges – Jean Quétier – Populisme de gauche: Une balle dans le pied ?

Le populisme de gauche est devenu une référence théorique fondamentale pour différents mouvements progressistes. Du rôle qu’elle accorde aux leaders, à la place qu’elle laisse aux affects en passant par la critique qu’elle adresse à la démocratie directe, cette approche ne va pas sans poser problème.

Jean Quétier Agrégé de philosophie rédacteur en chef de Cause Commune, la revue d’action politique du PCF.

Conférence enregistrée le 25 avril 2019 à Quimperlé.