PCF Finistère

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Lettre du Pcf 29 aux médias 12 octobre 2018

Bonjour,

Nous tenons à vous tenir informés de l’actualité du PCF Finistère.

Présents très nombreux dans la manifestation inter-professionnelle et intersyndicale du mardi 9 octobre, nos militants le seront encore dans la manifestation intersyndicale du 18 octobre . Notre présence dans les luttes, cela a été aussi la participation aux manifestations de solidarité pour l’Aquarius et l’accueil des migrants le samedi 6 octobre, notre participation à la Marche pour le climat le 13 octobre et à la journée d’action contre l’armement nucléaire et pour l’interdiction des armes atomiques le dimanche 14 octobre à Crozon devant l’Ile Longue.

Nous avons vécu auparavant une très belle fête de l’Humanité où 75 personnes sont montés à Paris pour s’occuper du stand du Finistère. 500 000 personnes ont participé à cette fête de l’Humanité extraordinaire.


Activités, fêtes et conférences.

Le 1er et 2 décembre, nous préparons la fête de l’Humanité Bretagne à Lorient où le PCF Finistère aura aussi un stand et organise un débat sur la situation des Kurdes en Syrie et en Turquie, avec Hazal Karakus et Sengul Karaka du mouvement des Femmes Kurdes, et probablement Christine Prunaud, sénatrice communiste emprisonnée en Turquie, et Pascal Torre, responsable PCF en charge du suivi du secteur Moyen-Orient.

Le lundi 22 octobre à la fac de Brest, nous faisons venir le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, le porte-parole de la FSU Bretagne Jean-Marc Clery, Olivier Cuzon de Sud éducation, Marie Dagnaud de la CGT Educ’action et Lucien Reichard de la JC pour un débat sur Parcoursup et les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur, débat organisé par le PCF et la JC.

Le mercredi 24 octobre, au local du PCF du Relecq-Kerhuon, réunion de la fête de l’Huma Bretagne à 14h30, réunion-bilan de la fête de l’Huma Paris à 17h, et repas fraternel des bénévoles de la fête de l’Huma à 19h.

Plusieurs de nos sections organisent aussi des sessions d’éducation populaire durables et régulières

Comme les Mardis de l’éducation populaire à Morlaix:

Le 13 novembre avec l’écrivain Valère Staraselki sur Aragon, le 11 décembre avec l’écrivaine Anne Guillou sur la guerre d’Algérie, le 5 février avec l’historien Pierre Outteryck sur la militante Martha Desrumaux, dirigeante du Front Populaire, résistante, déportée.

Valère Staraselski sera à Brest le 14 novembre à 18h pour nous parler de la thématique de son dernier livre, Le Parlement des Cigognes (Prix Licra): l’antisémitisme.

Comme les Jeudis Rouge à Quimperlé:
Les communistes de la 8e circonscription organisent à partir de la rentrée 2018 des conférences-débat d’éducation populaire à la salle Coat Kaer les jeudi:

Le Jeudi 25 octobre: Pierre Crépel: « les mots glissants, vocabulaire et politique »
Conférence Suivie de deux soirées avec Bernard Vasseur professeur de philosophie, ancien directeur du Centre de recherche et de création Elsa Triolet, Louis Aragon. autour de « Avec Marx, penser et agir aujourd’hui ». (à paraitre pour la Fête de l’Huma editions PCF 93.)

Jeudi 29 novembre: « Penser et agir en matérialiste ».

Jeudi 20 décembre: « Penser et agir en dialecticien ».

Nous distribuons aussi en ce moment notre journal Rouge Finistère, un trimestriel gratuit tiré à 30 000 exemplaires, dans tout le département.

Et distribuons 15 000 tracts pour des plans d’urgence dans les hôpitaux et les EHPAD avec une signature d’une pétition régionale.


Élections Municipales.

Pour la préparation des élections municipales, notre cap est l’unité de la gauche sur la base de contenus programmatiques qui servent l’intérêt de la population, d’un refus des politiques libérales et d’austérité qui fragilisent les communes, les services publics, les solidarités, et de l’expérimentation de nouvelles politiques d’égalité et de transition écologique. Nous nous donnons pour objectif de gagner des élus (35 actuellement dans le département) et des communes à gauche, de conserver la majorité dans les municipalités de gauche où nous sommes présents.

 


Vie du Parti.

Notre parti est en dynamique et garde un potentiel d’attraction pour des gens qui veulent apporter leur pierre à une gauche qui lutte et propose contre l’hégémonie capitaliste : depuis janvier 2018, nous avons fait 40 adhésions, dont pas mal mal de jeunes.

Le 6 octobre dernier, nous avons dépouillé le vote des adhérents du PCF pour la base commune de discussion du congrès dans la fédération, vote des adhérents cotisants à jour sur 3 jours dans nos 18 sections, précédés de semaines de débat.

Voici les résultats:

63% de participation

Projet de base commune présenté par le Conseil national du PCF: « Le communisme est la question du XXIe siècle » (texte soutenu par Pierre Laurent) : 56,3%
Texte alternatif n°1: « Se réinventer ou disparaître! Pour un printemps du communisme »: (7,5%)
Texte alternatif n°2 (texte soutenu par André Chassaigne) « Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle »: (29,6%)
Texte alternatif n°3: « Reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes »: (6,5%)

Désormais nos 850 adhérents (520 à jours de cotisation, ce qui fait de nous la 26e fédération de France du PCF en nombre de cotisants et la première de Bretagne) vont avoir jusqu’au 10 novembre pour travailler et amender dans les réunions de section le texte choisi comme base commune au niveau national. Avec une exigence: celle de l’unité et de l’efficacité du PCF, au service des luttes, des citoyens et de la mise en mouvement populaire.

La base commune de discussion pour le Congrès national du PCF à Ivry-sur-Seine le 23,24,25 novembre: « Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle » (42% sur le plan national contre 38% au texte soutenu par le Conseil National: « Le communisme est la question du XXIe siècle »

Les 4, 5 et 6 octobre, 49 218 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 38e congrès.
30 833 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 62,65 % des inscrit·e·s. Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

Notre congrès départemental aura lieu le samedi 10 novembre à Plonéour-Lanvern près de Pont L’Abbé dans le pays Bigouden, toute la journée, avec débat sur notre congrès national, sur notre activité départementale, et élection de la direction départementale. Entre 70 et 80 adhérents communistes du Finistère devraient y participer.


Commémorations.

Le dimanche 11 novembre, nous organiserons dans plusieurs localités des commémorations communistes et pacifistes du centenaire de la fin de la Grande Guerre avec notamment une représentation du spectacle du Théâtre de la Corniche, « Bonsoir m’amour » à St Martin des Champs (Salle Gallouedec).


Européennes.

Le samedi 8 décembre à la MPT de Logonna Quimerc’h le PCF Finistère organise une AG départementale avec un repas de réflexion sur les Municipales dans le département et les Européennes, avec Anne Sabourin, dirigeante nationale en charge du secteur Europe et du PGE.

Il est aussi prévu au mois de novembre probablement une venue de Ian Brossat, notre chef de file des Européennes, dans le Finistère. Notre campagne des Européennes commence dès maintenant.

Ismaël Dupont

Secrétaire départemental du PCF Finistère.

Débat Parcoursup à Brest Lundi 22 octobre à 18h00

Pierre Ouzoulias 1

Le PCF Brest et Finistère vous invitent à un débat qui aura lieu,  à la fac Ségalen de Brest,  Lundi 22 octobre à 18h00.
Sur Parcoursup et les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur
avec
Pierre Ouzoulias, sénateur communiste
Jean-Marc Cléry, porte-parole régional de la FSU 
Marie Dagnaud, CGT Educ’action
Olivier Cuzon, Sud Education
Lucien Richard, Mouvement des Jeunesses Communistes de France, responsable orga de la JC 35  
Pierre Ouzoulias 2
Jean-Marc Cléry au débat sur Parcoursup et les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur à l’espace Bretagne de la fête de l’Huma 2018 avec Yann Le Pollotec, Pierre Ouzoulias, Camille Lainé

Vote sur la base commune de discussion pour le Congrès d’Ivry, 23-25 novembre 2018

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Résultats dans le Finistère et au niveau national 
Voici les résultats de la consultation des adhérents du PCF Finistère sur la base commune de discussion du Congrès des 23 au 25 novembre à Ivry.
Merci à tous les camarades qui ont organisé le vote et les débats dans les sections.
Bravo à tous les adhérents qui ont exercé leur souveraineté à l’occasion de ce scrutin interne important, et qui ont contribué à apporter leurs réflexions sur l’avenir du PCF, les choix et directions qu’il doit prendre.
Notre Parti a une nouvelle fois fait la preuve de sa capacité à conjuguer exigence politique, sens critique, volonté de construire, fraternité et écoute de la diversité des points de vue.
Tous les textes ont été examinés, discutés, pris au sérieux.
Unis, rassemblés, et prêts à engager des transformations qui s’imposent pour peser davantage sur le débat politique et être mieux entendus, nous sortirons plus forts!
Fraternités à tous nos camarades, ceux du présent et ceux de l’avenir!
Maintenant, nous avons un mois et demi pour continuer à travailler la nouvelle base commune de discussion, Pour un manifeste du Parti Communiste du 21e siècle, notamment en intégrant l’apport utile d’autres textes qui ont été appréciés par beaucoup de communistes, comme nous sommes nombreux à l’attendre.
Et pour continuer, plus que jamais, à tenter de nourrir les luttes pour résister et faire naître l’espoir dans le peuple, avec un projet d’alternative à la domination capitaliste et à néo-libéralisme.
Ismaël Dupont
***
Fédération du Finistère (27e fédération de France en nombre d’adhérents communistes cotisants à jour pouvant voter et première fédération de la Bretagne) :
Inscrits: 514 
Votants: 325 (63%) 
Blanc: 1
Nuls: 3 
Exprimés: 321
Projet de base commune présenté par le Conseil national du PCF: « Le communisme est la question du XXIe siècle »: 181 voix (56,3%)
Texte alternatif n°1: « Se réinventer ou disparaître! Pour un printemps du communisme »: 24 voix (7,5%)
Texte alternatif n°2: « Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle »: 95 voix (29,6%)
Texte alternatif n°3: « Reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes »: 21 voix (6,5%)
Au niveau des sections du Finistère: 
Audierne: 4 votants (5 cotisants) 75% pour la base commune du CN – 25% pour le texte alternatif n°2
Brest: 63 votants (165 cotisants) 71% pour la base commune du CN – 20% pour le texte alternatif n°2 – 4,7% pour le texte alternatif n°1 , 3% pour pour le texte alternatif n°4
Carhaix-Huelgoat: 9 votants (20 cotisants) 87% base commune du CN – 13% texte alternatif n°1
Concarneau: 10 votants (18 cotisants) 50% texte alternatif n°3 – 40% base commune du CN- 10% texte alternatif n°2
Crozon-Châteaulin-Chateauneuf 9 votants (13 cotisants) 77% base commune du CN – 11% texte alternatif n°2 – 11% texte alternatif n°3
Douarnenez: 8 votants (12 cotisants) 75% base commune du CN – 25% texte alternatif n°1
Fouesnant: 9 votants (23 cotisants) 77% base commune du CN – 11% texte alternatif n°2 – 11% texte alternatif n°3
Lanmeur: 9 votants (16 cotisants) 77% texte alternatif n°2: – 22% base commune du CN
Le Relecq Kerhuon: 19 votants (35 cotisants) 63% base commune du CN – 15,7% texte alternatif n°2 – 10,5% texte alternatif n°1 – 10,5% texte alternatif n°3
Moëlan-sur-Mer: 5 votants (10 cotisants) 100% base commune du CN
Morlaix: 38 votants (73 cotisants) 44% base commune du CN – 34% texte alternatif n°2 – 10,5% texte alternatif n°1 – 10,5% texte alternatif n°3
Pays Bigouden: 58 votants (69 cotisants) 62% texte alternatif n°2 – 20% base commune du CN – 6,8% texte alternatif n°1 – 3,4% texte alternatif n°3
Quimper: 29 votants (30 cotisants) 57% base commune du CN – 32% texte alternatif n°2 – 7% texte alternatif n°1 – 3,5% texte alternatif n°3
Quimperlé: 14 votants (19 cotisants) 85% base commune du CN – 7% texte alternatif n°1 – 7% texte alternatif n°2
Roscoff: 10 votants (14 cotisants) 90% base commune du CN – 10% texte alternatif n°1
Rosporden: 22 votants (22 cotisants) 36% texte alternatif n°2 – 30% base commune du CN – 18% texte alternatif n°1 – 13,6% texte alternatif n°3
Scaër: 13 votants (16 cotisants) 85% base commune du CN – 15% texte alternatif n°2
COMMUNIQUE DE PRESSE 

Plus de 30 000 communistes choisissent leur base commune de discussion 

Les 4, 5 et 6 octobre, 49 218 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 38e congrès. 
30 833 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 62,65 % des inscrit·e·s. 

Il y a eu 661 bulletins blancs ou nuls, et 30 172 suffrages exprimés. 

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF. 

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 461 suffrages, soit 37,99 % des exprimés. 

Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés. 

Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,15 % des exprimés. 

Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 385 suffrages, soit 7,90 % des exprimés. 

En application de nos statuts, le texte « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes doivent désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et contributions jusqu’au terme du congrès, avec l’impératif d’une construction collective. 

Après la grande consultation des communistes, l’assemblée nationale des animatrices et animateurs de section, les états généraux du progrès social, de la révolution numérique, les rencontres Niemeyer, les assises communistes de l’écologie, la convention pour l’art, la culture et l’éducation populaire, une nouvelle étape dans la tenue de notre congrès extraordinaire est franchie. 

Il reviendra au Conseil national des 13 et 14 octobre, ainsi qu’aux conseils départementaux, d’analyser et de tirer les enseignements politiques des choix effectués les 4, 5 et 6 octobre par les communistes. 

La gravité de la situation politique et sociale en France, en Europe et dans le monde met en devoir tou·te·s les communistes de réussir le congrès afin que notre peuple dispose d’un Parti communiste français à la hauteur des enjeux cruciaux de ce début de XXIe siècle. 

Parti communiste français
Paris, le 6 octobre 2018.
30 841 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 62,65 % des inscrit·e·s.
Il y a eu 661 bulletins blancs ou nuls, et 30 180 suffrages exprimés.
Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.
La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 467 suffrages, soit 38 % des exprimés.
Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 607 suffrages, soit 11,95 % des exprimés.
Le texte alternatif « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » totalise 12 719 suffrages, soit 42,14 % des exprimés.
Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 387 suffrages, soit 7,91 % des exprimés.
Tu trouveras les résultats par département en cliquant ICI
Si on analyse les résultats par départements et fédérations, on voit que:
49 départements ont donné la majorité à la base commune du CN « Le communisme est la question du XXIe siècle »
28 une majorité absolue: 
21 une majorité relative:
Sur les 49 451 inscrits (cotisants à jour et ayant adhéré il y a au moins 3 mois), 30 841 de ces électrices et électeurs du PCF inscrit·e·s (adhérents depuis au moins 3 mois) ont voté pour leur base commune de congrès, soit 62,65 % des inscrit·e·s.
Il y a eu 661 bulletins blancs ou nuls, et 30 338 suffrages exprimés.
Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.
La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « Le communisme est la question du XXIe siècle », a obtenu 11 472 suffrages, soit 37,8 % des exprimés.
Le texte alternatif « Se réinventer ou disparaître ! Pour un printemps du communisme » a réuni 3 510 suffrages, soit 11,6 % des exprimés.
Le texte alternatif , « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » totalise 12 749 suffrages, soit 42 % des exprimés.
Le texte alternatif « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes » a, quant à lui, atteint 2 507 suffrages, soit 8,3% des exprimés.
Tu trouveras les résultats par département en cliquant ICI
Si on analyse en détail les résultats par départements et fédérations, on voit que: 
– 40 départements ont donné la majorité au texte qui l’emporte et qui servira de base commune pour tous les communistes, le texte alternatif n°2, « Pour un Manifeste du Parti Communiste » 
24 départements avec une majorité absolue: Pas-de-Calais (87%), Charente-Maritime (83%), Var (81%),Lot-et-Garonne (80%), Puy-de-Dome (76%), Haute-Garonne (68%), Allier (67%), Ardennes (67%), Cantal (65%), Somme (64,7%), Orne (62%), Nord (61,2%), Marne (60%), Corrèze (59%), Doubs (59%), Loire-Atlantique (58%), Lot (58%), Rhône (54,9%), Ille-et-Vilaine (54%), Maine-et-Loire (53,7%), Vosges (53,5%), Haute-Marne (51%), Val-de-Marne (51,26%), Drome (50,8%)
16 départements avec une majorité relative: Aube (49%), Dordogne (48%), Meurthe-et-Moselle (47,8%), Territoire de Belfort (47%), Calvados (46,6%), Paris (46%), Hautes Pyréenées (46%), Mayenne (45%), Savoie (43,8%), Seine-et-Marne (43,2%), Jura (43%), Landes (41%), Ain (38,9%), Vaucluse (37%), Creuse (35%), Haute-Loire (31%)
– 50 départements ont donné la majorité à la base commune du CN « Le communisme est la question du XXIe siècle »
29 une majorité absolue: Haute-Corse (80%), Lozère (78,7%), Vendée (74%), Corse du Sud (70,8%), Essonne (68%), Hautes-Alpes (63,8%), Seine St Denis (63,3%), Aveyron (63%), Nièvre (60,8%), Côtes d’Armor (59%), Indre et Loire (59%), Haute-Vienne (59%), Gironde (57,6%), Eure (57%), Eure et Loir (57%), Finistère (56%), Alpes de Haute-Provence (57%), Cher (56,5%), Pyrénées Orientales (55%), Tarn-et-Garonne (55%), Loir-et-Cher (54%), Yvelines (54%), Ardèche (53%), Bouches-du-Rhône (52,6%), Oise (52%), Manche (51,7%), Loiret (51,5%), Gard (51%), Meuse (50%)
21 une majorité relative: Gers (49,5%), Bas Rhin (49,3%), Haut-Rhin (49,1%), Cote d’Or (46,7%), Isère (47%)Sarthe (48,9%), , Ariège (46%), Vienne (45,8%), Hérault (44,8%), Hautes Pyrénées (45%), Val d’Oise (44,7%), Aude (44%), Seine-Maritime (44%), Pyrénées Atlantiques (42,7%), Haute-Savoie (41,5%), Moselle (41%), Saone et Loire (41%), Indre (37%), Hauts-de-Seine (36,5%), Charente (31,4%), Loire
– 4 départements ont donné la majorité au texte alternatif n°1, « Se réinventer ou disparaître. pour un printemps du communisme »
1 une majorité absolue: Deux-Sèvres (53,9%)
3 une majorité relative: Yonne (44,7%), Morbihan (40,5%), Alpes-Maritime (38,5%)
– 3 départements ont donné la majorité au texte alternatif n°3 « PCF : Reconstruire le parti de classe, priorité au rassemblement dans les luttes »: 
2 une majorité absolue: Aisne (59%), Haute-Saône (76%)
1 une majorité relative: le Tarn (37,8%)

Crozon 14 octobre:Rassemblement pour l’interdiction des armes nucléaires

crozon1

Cher-e-s camarades,

Il est important que nous soyons nombreux mobilisés dimanche prochain, 14 octobre, pour le désarmement nucléaire avec nos camarades du mouvement de la Paix et du CIAN, collectif pour l’interdiction des armes nucléaires, dont le PCF est partie prenante.
Les communistes devront être nombreux et visibles dans ce rassemblement qui correspond à une bataille que nous menons depuis longtemps.
Fraternellement,
Ismaël Dupont, secrétaire départemental
crozonprogramme
crozon3crozon2

le numéro 3 de la revue Rouge Finistère est paru !

rouge f page 1Tiré à 30 000 exemplaires, on peut se le procurer dans les sections, le diffuser, le distribuer…

Ou le télécharger via ce lien : rouge3

 

 

Interview de Ian Brossat, chef de file des communistes pour les élections européennes de mai 2019.

 

Ian Brossat sera dans le Finistère pour des rencontres sur les enjeux économiques et sociaux liés à l’Europe (économie maritime, travailleurs détachés, agriculture…) et une réunion publique au mois d’octobre prochain dans le cadre de la campagne européenne des communistes. Il sera aussi à la Fête de l’Humanité Bretagne au parc des expos de Lorient à Lanester les 1er et 2 décembre

Ian Brossat (3)

Comment qualifierais-tu la situation de l’Union européenne aujourd’hui et les politiques qui sont promues par les gouvernements européens – quand ils trouvent des compromis – et la commission européenne? 

L’Union européenne promeut depuis de nombreuses années des politiques d’austérité. Celles-ci sont à la fois injustes et inefficaces. Au cours des 10 dernières années, les richesses produites ont augmenté, certes. Le PIB des pays de l’UE est passé de 15 000 milliards d’euros à plus de 17 000 milliards d’euros entre 2006 et 2017. 2000 milliards d’euros de plus, c’est l’equivalent du PIB français. Mais dans la même période, la part de travailleurs pauvres est passée de 7% à 10%. Ceux qui ont produit ces richesses n’ont pas été récompensés pour leurs efforts. Pire, ils se sont appauvris. Ce sont les multinationales qui en ont profité et s’en sont mis plein les poches.

Tout cela n’est pas le fruit du hasard. La politique de l’Union européenne y est pour beaucoup. Toute sa logique peut être résumée en 3 lettres : priorité aux marchés. Résultat, c’est jackpot pour les banques et ceinture pour les autres.

Depuis la crise de 2008, la Banque centrale européenne a versé 3000 milliards d’euros aux banques privées sans la moindre contre-partie. Les mêmes banques qui alimentent la spéculation et qui vous infligent des agios dès lors que vous avez quelques euros de déficit.

Quant aux salariés, la Commission européenne leur inflige la mise en concurrence à tous les étages. Elle organise le dumping social, c’est-à-dire la course aux plus bas salaires et aux pires conditions de travail. Elle ne fait rien d’efficace face au travail détaché, rien face aux délocalisations.

Au dumping social, elle ajoute le dumping fiscal en encourageant les États à baisser les impôts des plus riches et des entreprises.

C’est avec cela qu’il faut rompre. Car cette Europe nous conduit dans le mur. La preuve : les gouvernements ont tellement dégoûté les Européens de l’Europe qu’ils finissent par se jeter dans les bras de l’extrême-droite. Il y a donc urgence à porter la voix d’une autre Europe, qui soit celle du monde du travail, et non celle du fric.

Sur quels principes et objectifs essentiels s’appuie le projet que défendent les communistes pour l’Europe et les élections européennes de mai 2019? 

On nous a longtemps vendu l’Europe en nous expliquant qu’elle nous permetrait de faire contrepoids aux États-Unis et de contrer les logiques les plus mortifères de la mondialisation. Nous avons désormais un peu de recul. Est-ce ce qui se passe ? Absolument pas. Au contraire, l’Europe telle qu’elle est incite à la mise en concurrence de tous contre tous. Se mettre ensemble pour se faire la guerre, c’est tout de même un étrange projet.

Ce n’est pas le nôtre. Nous considérons qu’il faut construire l’Europe de l’humain d’abord. Une Europe qui nous tire vers le haut au lieu de nous aspirer vers le bas, comme c’est le cas actuellement. Une Europe de coopération, à rebours des logiques de concurrence.

L’Europe doit cesser d’être une machine à fabriquer de la régression sociale.

Sur le travail, sur le service public, il faut tourner la page des logiques libérales. Nous proposons par exemple de mettre fin aux directives de libéralisation, celles qui viennent de conduire la mise en concurrence de la SNCF et à terme à sa privatisation.

Quelle la marque distinctive de la proposition et du travail des communistes sur l’Europe?

Tout cela suppose une toute autre utilisation de l’argent au sein de l’union européenne. J’évoquais tout à l’heure les 3000 milliards d’euros versés par la BCE aux banques privées. Tout cela alors qu’on nous rabache en permanence qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses… Ça ne peut pas continuer comme ça. C’est une folie. Cet argent pourrait être être tellement utile s’il était utilisé autrement.

Nous proposons qu’il serve à la constitution d’un fonds dédié au développement des services publics. Dans le contexte que nous connaissons, marqué par une fragilisation terrible des services publics, notamment dans le domaine de la santé, ce serait une avancée formidable.

Comment le PCF va t-il mener cette campagne européenne?

Nous avons décidé de commencer cette campagne très tôt. Pour une raison toute simple : les thématiques européennes sont déjà très présentes dans l’actualité. On le voit sur la question des réfugiés. L’Europe est aux abonnés absents et trahit toutes les valeurs qui devraient être les siennes. Elle est incapable d’organiser l’accueil de quelques milliers de personnes, alors que l’UE compte plus de 500 millions d’habitants. Elle n’est pas capable non plus de tordre le bras aux gouvernements d’extrême-droite, alors qu’elle est si prompte à imposer à coups de lattes des politiques d’austérité à ceux qui voudraient y résister. On l’a vu en Grèce. Le devenir de l’Europe est au coeur de l’actualité.

Nous allons donc mener une campagne de longue haleine, en nous adressant largement à tous ceux qui veulent une autre Europe. Le débat ne doit pas se laisser enfermer par les libéraux d’un côté et les fachos de l’autre. Les peuples d’Europe méritent mieux.

Européennes : avec Ian Brossat, le choix d’une Europe plus démocratique, sociale et solidaire

Les communistes ont fait le pari de la jeunesse et de l’audace en choisissant Ian Brossat comme chef de file aux élections européennes.  

Né en 1980,  engagé au PCF à 17 ans, des études à Normale Sup le conduisent à devenir professeur de Lettres.  Ce militant LGBT, parisien d’origine juive engagé pour les droits du peuple palestinien plaide pour un multiculturalisme apaisé contre les tenants du « choc des cultures » et les discours xénophobes. Son combat est tout entier dirigé pour l’égale citoyenneté réelle de tous et la lutte contre les discriminations.

Ce militant brillant et percutant, doublé d’un élu efficace et opiniâtre, maîtrisant excellemment ses dossiers du logement et du logement social et capable de convaincre de leurs caractères prioritaires, est élu à Paris depuis 2008, date à laquelle il est devenu le plus jeune président de groupe au Conseil Municipal de Paris.

C’est depuis 2014 l’adjoint au logement de la ville de Paris.

On lui doit un travail de tous les instants pour démocratiser l’accès au logement pour les Parisiens, n’hésitant pas à se heurter aux intérêts des promotteurs et des riches qui veulent vivre dans l’entre soi.

C’est lui qui est à l’initiative du centre d’hébergement des sans abri dans le seizième arrondissement de Paris, de la lutte contre Airbnb qui chasse les classes populaires de la capitale, à l’initiative aussi de la création de 6000 logements sociaux dans le seizième et à l’augmentation importante du pourcentage de logement sociaux à Paris. Il défend les migrants à Paris, s’oppose à la vidéo-surveillance, à la privatisation des déchets. Il montre que la politique, ce n’est pas que des grandes phrases et des postures, mais un travail pour conquérir des avancées concrètes pour les classes populaires.

Les prochaines élections européennes auront lieu le 26 mai 2019 et nous permettrons en France d’élire 79 députés européens avec un scrutin de liste national à la proportionnelle.

Actuellement, trois élus français au Parlement Européen représentent notre sensibilité de la gauche sociale, écologique, anti-libérale : Patrick Le Hyaric et Marie-Pierre Vieu, députés communistes et Front de Gauche, et Marie-Christine Vergiat, députée Front de Gauche.

Travaillant au sein du groupe de la Gauche Unitaire Européenne-Gauche Verte Nordique (GUE-NGL) – 52 députés – avec l’ensemble des forces progressistes européennes (Sinn Féin, Die Linke, Gauche écologiste nordique, Syrisa, Podemos et Izquierda Unida, …etc), nos élus font un travail essentiel dans une assemblée dominée par les libéraux et conservateurs et où l’extrême-droite nationaliste est de plus en plus forte, et risque de l’être encore davantage à l’issue de ces élections européennes, pour défendre les réfugiés et migrants, dénoncer et faire connaître les traités de libre-échanges anti-démocratiques (TAFTA , CETA, TISA), défendre les services publics et les droits de l’homme, plaider contre le néo-colonialisme, les logiques de guerre impérialistes, pour le droit des peuples palestiniens et kurdes, pour la Paix et le désarmement nucléaire.

Le groupe GUE-NGL est le seul groupe du Parlement à lutter constamment, et depuis le début, contre les plans d’austérités, les politiques macroéconomique et ultra-libérales de l’UE, et à prôner l’idée d’une autre Europe respectueuse des peuples.

Ce sont députés qui portent la voix du mouvement social et des classes populaires en Europe.

L’expérience montre à cet égard que, même minoritaires, des parlementaires déterminés à prendre appui sur des mobilisations populaires suffisantes, peuvent remporter des victoires spectaculaires. Parmi les exemples emblématiques de tels succès, citons la mise en échec , à deux reprises, du projet de la Commission de casser le statut des dockers (2003 et 2006) ou le rejet du projet de directive visant à légaliser en Europe  la pratique américaine des « brevets logiciels » réclamés par les lobbys des multinationales (2005) . Quant à directive sur laquelle se fondait le gouvernement Macron-Philippe pour justifier la « réforme » de la SNCF, elle avait failli -à 24 voix près sur 704 votants ! – être bloquée en décembre 2016…

Dans ce contexte, il y a tout lieu de se féliciter que le PCF ait choisi pour conduire et animer la liste qui représentera le mieux les valeurs d’une gauche sociale et progressiste à ces élections européennes : Ian Brossat.

 

 

Loctudy, vendredi 17 août: Souper marin et fête organisée par le PCF du pays Bigouden avec la présence d’Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF

Olivier Dartigolles, qui été présent à Mellac (région de Quimperlé), Lorient, et Vannes début février, , à St Brieuc pour un débat sur l’âgisme, la perte d’autonomie et les EHPAD le 8 mars,  à Morlaix et à Brest le 1er mai, sera à nouveau en Bretagne le vendredi 17 août prochain, sur le port de Loctudy, pour participer au souper marin et à la troisième fête de l’été du travailleur bigouden organisée par la section PCF du Pays Bigouden.

Il assurera le discours politique et pourra dédicacer son livre « Macron, entreprise de démolition – Forces, failles et supercheries » plus que jamais d’actualité

AG des communistes finistériens le 16 juin 2018 à Brest avec Yann le Pollotec

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photo Jacqueline Héré

C’était hier l’AG départementale du PCF  à Brest, au patronage laïque Sanquer, de 9h30 à 17h, en présence de Yann Le Pollotec, notre camarade de la direction nationale (Animateur commission Industrie-Economie numérique), qui nous a présenté la proposition de base commune de discussion pour le Congrès du PCF votée par le CN du 3 juin et soumise à la discussion des communistes.

Yann Le Pollotec qui a aussi fait état des débats sur cette proposition de base commune au Conseil National (écommunisme, laïcité et racisme, propositions économiques, bilan de l’expérience du Front de Gauche, rapport avec FI). 

Les débats ont été très intéressants et fraternels. 

 On a parlé du Glyphosate, de la situation des personnes âgées isolées ou dans les EHPAD, de la casse des hôpitaux publics et de la désertification médicale, des solidarités concrètes initiées par le PCF, de l’état du rapport de force politique et social dans le pays, de la volonté de Macron de démanteler la République (Parlement, communes) pour l’adapter complètement au modèle de la « démocratie limitée » et aux besoins des puissances d’argent, des nouvelles ambitions et besoins d’évolution du PCF, restant plus que jamais attaché à son ambition de combattre et dépasser le capitalisme qui conduit l’humanité au désastre sur bien des plans, en travaillant au rassemblement de classe contre les 1% qui dominent la planète. 

J’ai présenté avant l’introduction de Yann Le Pollotec la situation de la fédé du Finistère et de ses 20 sections: 850 adhérents, dont 600 à jour de cotisations, 27 adhésions depuis le 1er janvier, dont de nombreux jeunes, plusieurs responsables syndicaux et associatifs qui nous ont rejoint, beaucoup d’initiatives en matière de communication (journal gratuit tiré à 40 000 exemplaires), de formation, d’éducation populaire, de culture, des prises de position départementales fortes, mais en même temps des fragilités et beaucoup à travailler pour revitaliser le Parti sur certains secteurs.   

Pour la question du Congrès national, principalement à l’ordre du jour des débats du matin, plusieurs camarades ont dit qu’ils souhaitaient que tous les communistes travaillent sur le même texte de base commune, les fenêtres de débat le permettent, sans multiplication des textes alternatives, qui stérilisent le débat et la réflexion collective en posture d’opposition et de courant. Plusieurs camarades, dont moi-même, ont exprimé leur satisfaction par rapport au fond et à la forme de cette proposition de base commune écrite par Guillaume Roubaud-Quashié. Des nouveaux adhérents comme Françoise Guéguen ont expliqué ce qui les avait amené à faire le pas d’adhérer au PCF. Nous avons parlé des élections européennes et tout le monde se félicite de l’élection de Ian Brossat comme chef de file des communistes. 

 Notre ambition de rassemblement sur un projet de rupture avec l’Europe Libérale et ses institutions qui font émerger en réaction le populisme (parfois xénophobe) dans toute l’Europe, a été réaffirmée pour les élections européennes, face à une gauche qui toutes tendances confondues ne pèse pas plus de 30% actuellement, comme aux élections municipales ou des potentialités sérieuses de reconquête existent à condition de choisir l’unité et la volonté d’avoir des élus pour servir les intérêts des gens: Concarneau, Morlaix, … Le PCF va travailler au rassemblement de la gauche sur des contenus de gauche partout avec une ligne claire et transparente. 

 Certains intervenants ont développé l’idée de la centralité de la thématique de la liberté pour discréditer et dénoncer la politique de Macron et de l’égalité comme valeur unificatrice de tous nos combats. 

On a parlé de la présence du Parti dans les médias, quasi inexistante sur le plan national, et des moyens de davantage pouvoir être entendus. 

 Après un repas Couscous chaleureux servi par un traiteur brestois, la discussion a repris sur le fonctionnement de la fédération, du CD, de l’exécutif, du rapport aux sections, en vue du Congrès Départemental du 10 novembre dans le pays Bigouden, à Plonéour Lanvern.

 Des débats très intéressants de philosophie politique ont été amorcés dans cette AG sur la question du communisme et de sa nature, des classes sociales, sur les contradictions de la société actuelle, riche d’expérimentations de potentialités nouvelles basées sur le commun et marquée par la crise du politique, sur les moyens de la transformation sociale, notre conception de la révolution, de la rupture, de la continuité dans le mouvement historique d’émancipation.

 Ismaël Dupont 

 

Les sénateurs communistes en soutien à l’hôpital public de Morlaix le 14 juin

Christine Prunaud (Côtes d’Armor) et Dominique WATRIN (Pas-de-Calais), sénateurs communistes, étaient à l’hôpital de Morlaix le jeudi 14 juin dans le cadre du Tour de France des Hôpitaux entrepris par les Parlementaires communistes (députés et sénateurs) depuis le début de l’année 2018

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Christine Prunaud, sénatrice communiste des Côtes d’Armor

Voici le programme de leur matinée à Morlaix :

Centre Hospitalier du Pays de Morlaix

 –     9h : entretien des Parlementaires Christine Prunaud, Dominique Watrin, de Lisa Thomas, attachée parlementaire, et Ismaël Dupont, conseiller municipal et communautaire, avec la directrice madame Benard

–     10h : visite par la délégation du bâtiment médecine avec Mme le Dr Lemoine, présidente de la commission médicale d’établissement, et de la psychiatrie avec Mme le Dr Le Lann, chef de pôle Psychiatrie-addictologie.

–     11h 30: rencontre avec les représentants des 3 organisations syndicales (CFDT, CGT, Sud)      

–    12h40 : point presse devant l’hôpital avec Comité de défense de l’hôpital et les syndicalistes qui le désirent

–     13 h – 13 h 45: repas avec le Comité de Défense de l’Hôpital et syndicats au local PCF, 2 petite rue de Callac

Un repas fut organisé le midi avec les militants et sympathisants du PCF, les syndicalistes de l’hôpital, des membres du comité de défense de l’hôpital, au local de la section PCF de Morlaix, 2, petite rue de Callac. 

Leur présence à Morlaix le jeudi 14 juin vise à comprendre la situation des personnels hospitaliers, des usagers, leur détresse, et proposer le projet du Parti Communiste pour la santé et l’hôpital public en même temps qu’illustrer l’action déjà entreprise des parlementaires communistes, les seuls à gauche sur une ligne de résistance aux politiques libérales à avoir un groupe à l’Assemblée et au Sénat, contre la casse de l’hôpital public.  

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La section PCF du Pays de Morlaix travaille de longue date sur les questions de santé, de perte d’autonomie, et sur l’information et la mobilisation des usagers de l’hôpital public, par des réunions publiques, des distributions de tract tous les deux mois environ à l’hôpital (journal de la commission santé du PCF).  

Retour sur le 26 mai dans le Finistère

Marée Humaine on continue !

À l’appel de plus de 60 organisations associatives, syndicales et politiques, 190 manifestations ont eu lieu ce samedi partout en France contre la politique d’Emmanuel Macron et pour « l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». Elles ont réuni 280 000 personnes dont 80 000 à Paris.

Environ 2 200 personnes à manifester en tout dans le Finistère sur 4 lieux de manifestations (Quimper, Brest, Quimperlé, Morlaix).

1000 personnes à Brest (700 comptabilisées par la presse), 300 à Morlaix (250 comptabilisées par la presse), 250 à Quimperlé, 700 à Quimper. 

Une mobilisation moyenne, surtout de militants du premier et deuxième cercle, sans beaucoup de jeunes malheureusement, ni de syndiqués de base (comparer les 1000 manifestants à Brest aux 4000 de la manif de la fonction publique le 22 mai quatre jours avant) mais qui a eu le mérite d’entretenir la flamme.

A Morlaix, c’est le PCF qui a pris l’initiative de rassembler les organisations signataires de l’appel et représentées localement, 15 sont venues dans notre local mardi dernier, c’est nous qui avons pris la parole pendant la conférence de presse et nos idées ont été reprises pour le rassemblement initial et le défilé (de la place de la gare Rol Tanguy à l’hôpital).  Les militants communistes ont dialogué et dit leurs quatre vérités au suppléant de la députée En marche. L e discours de Martine Carn, militante communiste et par ailleurs porte-parole du comité de défense de l’hôpital de Morlaix, a été très applaudi.

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A Brest, où France Insoumise est bien implantée comme à Morlaix, la réunion de préparation s’est passée dans un bon climat et le PCF a joué tout son rôle dans l’organisation et le défilé.

A Quimper,  le PCF était  co-organisateur et a participé à la manif.

Vendredi soir, Emmanuel Macron avait tenté, depuis la Russie, de prendre les devants avec un entretien sur BFMTV. «  Mon seul message : ceux qui veulent bloquer le pays n’y arriveront pas. Aucun désordre ne m’arrêtera. Le calme reviendra », a résumé l’équipe du président sur son compte Twitter officiel. Pas de quoi décourager ceux qui, à l’appel de plus de 60 organisations syndicales, politiques et associatives, s’étaient donné rendez-vous samedi pour faire déferler partout dans le pays une « marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». Bien au contraire. 190 défilés ont réuni 280 000 manifestants, selon les organisateurs.

Après la manifestation du jour, ce rassemblement a-t-il vocation à se poursuivre ? « L’avenir nous le dira », répond Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT derrière la banderole de son syndicat, estimant important le message envoyé aux citoyens : «il y a la possibilité de faire autrement que de toujours gagner moins, toujours travailler plus au profit de quelques uns», résume-t-il. Si tous les organisateurs ont rendez-vous lundi soir pour tirer le bilan du week-end, certains estiment d’ores et déjà qu’il faudrait donner des suites à ces « marées populaires ». « A la mesure que la colère grandit, l’espoir grandit aussi.

Voeux de la fédération PCF29 le samedi 27 janvier au Relecq

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INVITATION
 
VŒUX de la Fédération du PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS du FINISTÈRE
 
Le SAMEDI 27 JANVIER  à 16h
 
à l’Auditorium du RELECQ-KERHUON
 
 école primaire Jean Moulin, rue Jean Moulin (emprunter la rue Le Reun)
 
en partenariat avec Ciné-Archives :
 
Projection de films d’archives du PCF
 
« Breiz Nevez » (1938) : film sur la fête de la Bretagne du PCF avec Marcel Cachin, la montée du mouvement populaire dans le Sud-Finistère, dans le contexte du Front Populaire
 
« Magazine Populaire n°1 » (1938) : 34 minutes : Du rassemblement du 14 juillet à la Fête de l’Humanité, l’actualité politique et sociale, sportive et culturelle, de la France du Front Populaire, selon le Parti Communiste, déclinée en neuf sujets courts)
 
« Mon ami Pierre » (1951) : court-métrage primé au Festival de Venise : le travail en mer à bord du Franc-Tireur, chalutier bigouden basé à Concarneau. Une fois présenté l’équipage ce documentaire décrit la peine des pêcheurs : 20 jours en mer, deux jours à terre.
 
Suivie d’une intervention politique à 17h30 et d’un pot fraternel
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Olivier Dartiguoles en Finistère le jeudi 1er février

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Communiqué des communistes du sud Finistère 

Les communistes finistériens et morbihannais invitent Olivier Dartigolles, porte parole du PCF, à présenter son dernier ouvrage « Macron ; entreprise de démolition. Forces, faiblesses et supercheries » à Lorient le mercredi 31 janvier, Quimperlé/Mellac le jeudi 1er février, Vannes le 2 février.

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Dans cet ouvrage paru aux éditions de l’Atelier il détricote les fondements de la politologie macronienne et son sprint libéral et autoritaire. Il ouvre aussi des pistes de réflexions pour combattre cette conduite des affaires du pays au profit exclusif des plus riches. Il indentifie également quatre axes majeurs de reconquête : réaffirmer le clivage droite/gauche ; reconstruire un imaginaire collectif d’émancipation ; mettre en avant l’enjeu démocratique dans la cité et l’entreprise,mener des actions concrètes de solidarité.

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Nous l’accueillerons à Mellac le 1er février à 18 heures au foyer communal pour une rencontre débat, qui sera consacrée pour une part à la situation de la santé et notamment à la mise en place des Groupements hospitaliers de territoire.

Auparavant Oliver Dartigolles et Yvonne Rainero, membre de la commission santé du PCF, rencontreront les représentants du personnel touché par la fusion des établissements hospitaliers en cours dans notre région.

Quimperlé le 25 janvier 2018.

Formation sur la sécurité emploi formation à Brest le 3 février

Temps de formation sur la Sécurité Emploi Formation
Ouvert à tou.te.s les adhérent.e.s et sympathisant.e.s
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Samedi 3 février 9h30/11h30
à la FD du PCF
rue Henri Moreau/ rue Berger – Brest

Avec Sylvian Chicote, membre de la commission économie du PCF, ancien inspecteur du travail,
co-rédacteur de la proposition de loi du PCF sur la Sécurité Emploi Formation.

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Inscriptions auprès d’Erwan Rivoalan dans la limite des 20 places disponibles.

Des moyens financiers pour les EHPAD publics !

Le 30 janvier, et constamment, soyons mobilisés pour une autre politique d’accompagnement du vieillissement et des EHPAD, car la situation est de plus en plus dramatique, touchant bien souvent la maltraitance institutionnelle en dépit du professionnalisme et du dévouement des personnels.

Manifestation à Quimper le mardi 30 janvier 2018.

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Déclaration de la Fédération du Parti Communiste Français du Finistère, jeudi 24 janvier 2018 : Assez de souffrance dans les EHPAD
 

Déclaration de la fédération du Finistère du Parti Communiste Français

ASSEZ DE SOUFFRANCES DANS LES EHPAD !

Depuis plusieurs mois les salarié-es des EHPAD ont brisé la chape de silence pesant sur les souffrances intolérables qui y sont vécues. L’insuffisance des effectifs et des financements conduit pour les personnels comme pour les résidents à une situation dramatique qui porte atteinte à la dignité humaine, jusqu’à la maltraitance, et est indigne d’un pays civilisé.

Les personnes âgées, qu’elles soient à domicile ou en maison de retraite, les salarié-es qui travaillent dans ces filières, les aidants familiaux payent un lourd tribut aux politiques menées ces dernières années et dominées par la soumission à la finance.

Avec Macron, les divers cadeaux fiscaux et exonérations de cotisations sociales au profit des plus riches et des grandes entreprises explosent, pillant le budget de l’État, l’évasion fiscale à elle seule l’ampute de 80 milliards d’euros par an.

La France devient un paradis pour les actionnaires.

L’argent public va à la rente du capital et manque pour répondre aux besoins humains et sociaux les plus essentiels, parmi lesquels l’accompagnement du vieillissement et la prise en charge de la perte d’autonomie.

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Vieillir dans une société où l’argent prime sur l’humain s’accompagne d’angoisse et de difficultés : prélèvements sur les retraites, notamment la hausse de la CSG, insuffisance et coût des services d’aide à domicile, manque de places dans les maisons de retraite, reste à charge très important pour les résidents et leurs familles, accès aux soins plus difficile, services publics qui désertent les territoires ruraux et les quartiers populaires…

Et pour celles et ceux qui ne peuvent poursuivre leur vie à domicile, c’est trop souvent une maltraitance institutionnelle, des soins dégradés, des contacts humains réduits à leur plus simple expression car les personnels en nombre insuffisant sont débordés, épuisés, traumatisés de ne pouvoir accorder à chacun-e des résident-es un peu de temps, d’attention.

Selon la ministre de la Santé, il n’y a pas de problème d’effectifs ou de budget dans les EHPAD, c’est juste une question de « management », car pour elle ce sont des entreprises, pas des lieux de vie.

La réalité, selon la mission parlementaire qui a enquêté, c’est un sous-effectif généralisé, des conditions de travail particulièrement difficiles, l’absence d’infirmier-ère de nuit, une tarification qui accentue les inégalités territoriales…

Dans le Finistère, département vieillissant, 124 EHPAD publics ou privés offrent 11 300 places, soit 115 places pour 1 000 habitants de plus de 75 ans. Ce nombre stagne, quant aux places en foyers-logements, elles diminuent. C’est insuffisant pour répondre aux demandes..

Encore plus insuffisants les effectifs des personnels : le ratio devrait être d’un professionnel par résident, il est moitié moindre.

Le taux d’équipement en soins infirmiers et aide à domicile est inférieur à la moyenne bretonne.

En 2017 on comptait dans le budget départemental plus de 100 millions d’euros versés pour l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) mais seulement 38 millions compensés par l’État !

Derrière ces chiffres il y a des réalités humaines insupportables.

Et ils sont encore plus alarmants au regard de l’évolution démographique : la proportion des plus de 75 ans dans le Finistère devrait passer de 10,9 % à plus de 18 % en 2050.

Parce que l’humain est au cœur de leur projet, les communistes mettent en débat d’autres choix : création d’emplois qualifiés sur la base d’un salarié par personne âgée, mise en place d’un grand service public de santé de proximité, d’un pôle public départemental de l’autonomie ; formation de soignants ; suppression du numerus clausus en médecine ; suppression des restes à charge pour les familles ; financement de l’hôpital public à hauteur des besoins.

Ils proposent un financement solidaire à 100 % par la Sécurité Sociale, une cotisation supplémentaire sur les revenus financiers, le rétablissement de l’impôt sur la fortune, la suppression de la CSG, l’obligation pour l’État de compenser les dépenses des départements pour l’APA et la PCH (prestation de compensation du handicap).

La fédération du Finistère du PCF s’inscrit dans ce combat pour une société solidaire et apporte tout son soutien à la journée de mobilisation organisée par la CGT, la CFDT, FO, l’UNSA, la CFTC. Elle appelle à participer en grand nombre à la manifestation départementale qui aura lieu le mardi 30 janvier à 15h place de la Résistance à Quimper. Nous sommes toutes et tous concerné-es !

Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF.

Yvonne Rainero membre de sa commission nationale santé-protection sociale.

Ensemble refusons la fermeture du lycée de Plouhinec

Les communistes sont présent.e.s dans la lutte contre la fermeture du lycée Jean Moulin de Plouhinec. Elles.ils étaient présent.e.s le 2 décembre au rassemblement devant le lycée à l’appel des sections PCF de Cap-Sizun et de Douarnenez.

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La fédération PCF du Finistère envoie un courrier au Président du Conseil Régional avec copie aux présidents de groupes :

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Monsieur le Président,

Le Conseil Régional, que vous présidez, a fait de la maritimité une des pierres angulaires des politiques publiques.

Certains de vos services y sont dédiés et les vices présidents en charge de ces questions multiplient les déclarations officielles, les chartes, les colloques, les journées thématiques.

Par ailleurs les milieux économiques autorisés se réjouissent du nouvel essor des industries de plaisance qui, nous dit-on, ont un besoin urgent de salariés. Voila encore un beau sujet à vocation régionale.

Il n’est pas question d’ignorer un seul instant la promesse des Énergies Marines Renouvelables, encore balbutiantes, empêtrées dans logique du profit immédiat, mais outil indispensable de la transition énergétique, qui elle aussi ouvre la voie à des compétences et des formations nouvelles intéressant le «cœur de métier» et les fonctions support.

Enfin la pêche et les cultures marines, identités fortes de nos territoires, filières de compétences particulières, porteuses d’emploi et de savoirs-faire, retiennent toutes les attentions. Leur maintien, leur renouvellement et leur développement son intimement liés à la qualité et l’inventivité des filières de formations.

Tout un chacun se doit de soutenir l’économie bleue, porteuse d’avenir.

Et vous, de votre côté vous vous apprêtez à fermer le lycée Jean Moulin à Plouhinec dont les sections s’intègrent largement aux besoins actuels de la filière maritime.

Curieuse logique.

Oui curieuse logique au moment même où nous avons besoin d’imaginer les formations de demain, où nous avons besoin de tout le monde, partout ; où l’accès concret, physique, aux établissements est un des enjeux majeurs.

Curieuse logique aussi en terme d’aménagement et d’équilibre du territoire, de revitalisation des zones rurales, qui risque d’en dire long sur les préoccupations véritables de la Région et des services de l’État. Car c’est au pied du mur que l’on voit le maçon !

Les personnels du Lycée Jean Moulin se battent depuis longtemps pour le développement de leur établissement. Ils ont avancé des propositions depuis de nombreuses années sans qu’elles soient jamais examinées et encore moins prises en compte.

Vous qui faites du respect des acteurs du territoire un axe prioritaire de votre gestion, vous seriez bien inspiré de les entendre et surtout des les écouter.

Il est donc impératif pour faciliter l’échange de points de vue revenir sur la décision de fermeture du lycée Jean Moulin.

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Fédération du PCF Finistère – vendredi 11 décembre 2017

Mardi 10 à Brest, Quimper et Morlaix tous dans la rue pour défendre les services publics !

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Communiqué du PCF Finistère : appel à la mobilisation pour la journée d’action dans la Fonction Publique le 10 octobre au côté des syndicats, personnels et usagers des services publics.

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la fonction publique (gel de la valeur du point indice, retour à la journée de carence, menace de 120 000 suppressions d’emploi…). Ces mesures vont dégrader le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics et fragiliser les services publics rendus aux usagers.

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La Fédération du Finistère du Parti communiste se félicite que que l’ensemble des syndicats soient tombés d’accord pour contrer ces mesures régressives.

Pour le PCF il faut, à l’inverse de ce que fait le gouvernement du président Macron, un service public répondant aux besoins de la population. Cela passe obligatoirement par la remise en cause de l’austérité budgétaire, le renforcement du maillage territorial, en particulier en secteurs suburbains et ruraux, et des plans d’investissement pour assurer l’ensemble des missions de service public dans les fonctions publiques d’état, territoriale et hospitalière (formation, création de postes sous statut et la titularisation des personnels précaires…)

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Pour ces raisons la fédération du Finistère du PCF appuie pleinement les initiatives d’action menées par les agents des services publics et leurs syndicats, et entend contribuer activement au succès des manifestations qui auront lieu dans le département le mardi 10 octobre, à 10h30 : à Brest, place de la Liberté ; à Quimper, place de la Résistance et à Morlaix, place des Otages.

À Brest le 5 octobre 2017

Fédération du PCF du Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29200 Brest

51 élu.e.s finistérien.ne.s demandent au président Macron de tout faire pour libérer Salah Hamouri

À l’initiative de Piero Rainero, élu communiste à Quimper, prolongée par Ismaël Dupont et Jacqueline Héré, élu.e.s communistes à Morlaix et Brest et d’autres élu.e.s : 51 élu.e.s finistériens ont signé une lettre ouverte au président de la République pour que la France intervienne au plus vite pour la libération de notre compatriote M. Salah Hamouri, emprisonné en Israël.

D’autres élu.e.s finistérien.ne.s peuvent encore signer cette lettre ouverte au président de la République contre l’injustice et la violation de l’état de droit que constitue cette arrestation administrative et politique.

salah Hamouri

Lettre ouverte à

Monsieur le Président de la République

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75 008 PARIS.

Demande d’intervention de la France pour la libération de notre compatriote Monsieur Salah Hamouri emprisonné en Israël.

Monsieur le Président de la République,

Nous avons l’honneur d’attirer votre attention sur la situation de notre compatriote Monsieur Salah Hamouri, 32 ans, avocat spécialisé dans la défense des Droits de l’Homme, emprisonné en Israël depuis le 23 août dernier sans qu’aucun motif ne lui ait été signifié, ni à ses avocats.

Un tribunal israélien a décidé il y a quelques jours son maintien en « détention administrative » pour une durée de 6 mois renouvelable sans aucune inculpation ni jugement. Il s’agit là d’une procédure héritée du mandat britannique sur la Palestine au début du siècle dernier qu’appliquent les autorités de Tel-Aviv et qui peut conduire à des internements administratifs par périodes de 6 mois renouvelées indéfiniment sans aucun jugement.

L’arbitraire a déjà marqué la vie de ce jeune avocat franco-palestinien demeurant à Jérusalem. Il a dû subir en effet, alors qu’il était étudiant, de 2005 à 2011, 7 longues années de prison reposant sur des accusations infondées, les faits qui lui étaient reprochés n’ayant jamais, et pour cause, été établis. Le Président Nicolas Sarkozy et le Ministre des Affaires Étrangères de l’époque, Monsieur Alain Juppé, prenant acte de cette absence totale d’éléments à charge, étaient intervenus auprès du gouvernement israélien pour obtenir sa libération. Dans un communiqué le Ministère des Affaires Étrangères s’était même « réjoui » de cette libération.

L’acharnement contre Monsieur Salah Hamouri, qui vise à travers lui la lutte légitime du peuple palestinien pour le respect de ses droits et de sa liberté, pour le respect des décisions de l’ONU, n’a que trop duré.

Aujourd’hui face à un tel arbitraire notre compatriote ne peut compter que sur les autorités françaises pour retrouver la liberté.

Nous nous permettons de vous indiquer que de très nombreuses associations, la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, l’Union Juive pour la Paix, le Syndicat des Avocats de France, l’Association France-Palestine Solidarité, entre autres, réclament la libération immédiate de Monsieur Salah Hamouri. De même que des personnalités aussi diverses que MM. Michel Warschawski (historien israélien, fils de l’ancien Grand Rabbin de Strasbourg), Pierre Joxe (ancien ministre), Christiane Hessel (veuve de M. Stéphane Hessel), Jean Ziegler (vice-président de la commission des Droits de l’Homme de l’ONU), Rony Brauman (fondateur de Médecins sans Frontières), Michel Tubiana (Président d’honneur de la LDH), Richard Falk (professeur de droit international aux USA), ainsi que des députés, des sénateurs, des syndicalistes, des intellectuels, des journalistes, des artistes…Des conseils municipaux, départementaux ont également adopté des vœux en ce sens.

Nous vous demandons par conséquent, Monsieur le Président de la République, d’agir au plus vite et avec fermeté, de faire entendre la voix de la France pour exiger la libération de l’un des siens comme vous avez su le faire pour obtenir la libération des prisons turques du journaliste Monsieur Loup Bureau.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre considération distinguée.

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Les  51 signataires finistérien.ne.s au 7 octobre 2017 :

BELLEC Claude, conseillère municipale déléguée de Brest, PCF

BERGOT Bertrand, conseiller municipal de Carhaix

BEUZIT Michèle, maire de Lannéanou

CLOAREC Jean-Pierre, conseiller municipal de Morlaix, coopérative citoyenne

CORRE Christian, conseiller municipal de Plourin lès Morlaix

CREIGNOU Michel, adjoint au maire de Guissény

DUPONT Ismaël, élu à Morlaix et Morlaix-Communauté, PCF-Front de gauche

GOUÉDARD Hervé, conseiller municipal de Morlaix, PS

GRAMOULLÉ Gilbert, conseiller municipal et communautaire de Quimper, PS

GRIVEAU Jean-Louis, conseiller municipal de Douarnenez, Ensemble Douarnenez

GUEGUENIAT Paul, conseiller délégué à Saint-Yvi, UDB

GUELLEC Éric, conseiller municipal de Brest, vice-président de Brest Métropole, PCF

GUÉMÉNÉ Yannick, élu à Plouégat Guerrand et délégué à Morlaix-Communauté

GUILLEMOT Matthieu, conseiller municipal et communautaire de Poher Communauté, NPA

HÉRÉ Jacqueline, adjointe au maire de Brest, PCF

HÉRÉ Roger, conseiller municipal de Plouigneau, PCF-Front de gauche

HUON Joëlle, conseillère municipale de Plouigneau, conseillère départementale, PS

JAOUEN Roland, conseiller municipal de Plonéour-Lanvern, FI

JEUDY Jean-Pierre, maire honoraire de Carhaix

KERGUILLEC Julien, conseiller municipal de Pleyber-Christ, FI

KERVEN Anne-Marie, adjointe au maire de Brest, UDB

LAINÉ Jérémy, adjoint au maire de Guimaëc, PCF

LE BELLEC Étienne, conseiller municipal du Guilvinec, PCF

LE BIGOT Daniel, conseiller municipal de Quimper, EELV

LE BRAS Olivier, conseiller régional, PS

LE BIHAN Marie-Madeleine, adjointe au maire de Rosporden, divers gauche

LIZIAR Pierre-Yves, conseiller municipal du Relecq-Kerhuon, PCF

LUCAS Jean-Michel, conseiller municipal et communautaire de Landeleau, FI

MAZELIN Isabelle, adjointe au maire du Relecq Kerhuon, PCF

MOISAN Yves, maire de Plouézoc’h, vice-président de Morlaix Communauté, PS

NOLL Sarah, élue à Morlaix et Morlaix-Communauté, coopérative citoyenne

OLIVIER Alain, conseiller municipal de Plozévet

PARCHEMINAL Jean-Michel, maire de Plounéour-Menez

PEREIRA Véronique, maire du Cloître Saint Thégonnec

PIERRET Sorence, conseillère municipale de Douarnenez, Ensemble Douarnenez

PIRIOU Thierry, maire de Pleyber-Christ, PS

QUELENNEC Ludovic, conseiller municipal de Kerlaz, PCF

QUEMENER Paul, maire de Berrien

RAINERO Piero, conseiller municipal de Quimper, PCF

RANNOU Jacques, maire-délégué de Kernevel, PCF

REBOURS Alain, conseiller municipal de Plounéour-Menez, Ensemble

RICHARD Anita, conseillère municipale de Rosporden, PCF

RIVIÈRE Gilles, conseiller municipal de Châteauneuf du Faou, PCF

SCATTOLIN Valérie, conseillère municipale de Morlaix, FDG

STERVINOU Matthieu, conseiller municipal de Quimper, PS

TANGUY Jean-Marc, conseiller départemental, élu municipal et communautaire de Quimper, PS

TROADEC Christian, maire de Carhaix, conseiller départemental

TUPIN Hugues, conseiller municipal de Douarnenez

TURLAN Émile, conseiller municipal de Landivisiau

VERMOT Jean-Paul, conseiller départemental, élu municipal et communautaire de Morlaix, PS

VIGNON Laurence, conseillère municipale de Quimper, PS

Assemblée Générale des communistes finistériens le samedi 21 octobre à Morlaix

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Cher-e camarade,

Tu es invité-e à une

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE des communistes finistériens le samedi 21 octobre à Morlaix

Salle polyvalente du bourg de Ploujean de 9h30 à 13h00

en présence d’un membre de la direction nationale du PCF

et à l’apéritif et au repas convivial qui suivront

Cette Assemblée Générale doit nous permettre de :

  • débattre de la situation politique et sociale depuis la prise de fonction de Macron
  • de revenir sur notre actualité interne (fête de l’Huma Paris du 15 au 17 septembre 2017, fête de l’Huma Bretagne les 26 et 27 novembre 2017, mobilisations contre les ordonnances travail, pour la paix, initiatives du Conseil Départemental et des sections …)
  • de partager les réflexions des adhérents et des sections sur les enjeux du Congrès Extraordinaire du PCF en 2018 et l’ordre du jour de ce congrès qui doit être défini à l’issue de l’assemblée nationale des animateurs de section le samedi 18 novembre à Paris.
  • de réfléchir ensemble au contenu de la consultation nationale des adhérents communistes

Notre précédente Assemblée Générale du PCF Finistère au bourg de Kernével à Rosporden, en présence de Xavier Compain, membre de la direction nationale, qui en avait assuré l’introduction,  avait déjà pour sujet les enjeux de notre congrès et avait réuni 75 personnes le 8 juillet dernier. Elle avait été suivie par un repas convivial.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF du Finistère

À Brest le 4 octobre 2017.

Lettre ouverte du PCF 29 à Richard Ferrand

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Les communistes du Finistère à

Monsieur Richard FERRAND

Député de la 6éme circonscription du Finistère

Président du groupe LRM de l’Assemblée Nationale

ferrand

Monsieur le Député et président du Groupe LRM,

Les communistes, leurs élus de la 6éme circonscription et du département, souhaiteraient que vous receviez une délégation à votre permanence, pour échanger avec vous sur la mise en œuvre localement des différents textes législatifs qui s’appliquent ou vont s’appliquer portant sur :

  • Les ordonnances réformant le code du travail
  • L’augmentation de la CSG
  • La réduction des APL
  • La baisse drastique des contrats aidés qui, bien qu’insuffisants financièrement, permettaient aux collectivités, EHPADS, associations diverses de maintenir des services à la population
  • Les moyens financiers des collectivités territoriales
  • Le devenir des services publics sur notre département: transports, éducation nationale, santé, personnes âgées etc…
  • Les conséquences pour les chantiers du port de Brest de la cession de STX à Saint-Nazaire à l’italien Fincantieri

Autant de sujets qui concernent et préoccupent nos concitoyens finistériens, et sur lesquels la politique du gouvernement nous inquiète par ses conséquences prévisibles.

Pariant sur votre attachement au débat, à l’échange politique et citoyen, nous vous proposons de vous rencontrer à votre permanence de Châteaulin, en fin de semaine, à une date qui pourrait se situer dans le courant du mois d’Octobre.

Dans l’attente d’une réponse favorable, nous vous prions de croire Monsieur le Député et Président de groupe en nos meilleurs sentiments républicains.

Pour les Communistes du Finistère,

Ismaël DUPONT, secrétaire départemental du PCF Finistère

À Brest le 2 octobre 2017

Sénatoriales : les communistes, seul groupe d’opposition à Macron au Sénat

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Il faudra toujours compter avec le groupe Communiste, Républicain et Citoyen !

Cette élection a une valeur nationale.

Avec 13 sénatrices, sénateurs élu-e-s sur les listes soutenues ou présentées par le PCF, le groupe CRC devient au Sénat le principal groupe d’opposition de gauche à la politique Macron. Ont été élu-e-s :

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF à Paris,

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Éliane Assassi, présidente du groupe CRC (Seine-Saint-Denis),

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Éric Bocquet (Nord),

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Dominique Watrin (Pas-de-Calais),

Cécile Cukierman (Loire),

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Laurence Cohen (Val-de-Marne),

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Pascal Savoldelli (Val-de-Marne),

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Guillaume Gontard (Isère, DVG),

Fabien Gay (Seine-Saint-Denis),

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Pierre Ouzoulias (Haut-de-Seine),

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Michelle Greaume (Nord).

Ils siégeront avec Christine Prunaud (Côtes D’Armor)

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et Thierry Foucaud (Seine-Maritime), dont les sièges n’étaient pas renouvelables.

 

Les candidat-e-s présenté-e-s et soutenu-e-s par le PCF ont rassemblé bien au-delà de leur rang, les grand-e-s électeurs, électrices, qui sont issus pour l’essentiel du rapport de force des élections municipales de 2014. Sans surprise malheureusement la droite conserve donc la majorité au Sénat. La République en Marche est stoppée dans ses ambitions. Le FN ne gagne aucun élu.

À gauche, Europe Écologie les Verts n’a pas suffisamment d’élus pour constituer un groupe. La France Insoumise ne présentait pas de candidat. Le parti socialiste va continuer de vivre avec de nombreuses contradictions, certains soutenant le gouvernement, d’autres s’y opposant. Dans ces conditions, le groupe Communiste Républicain et Citoyen est le seul groupe d’opposition de gauche à Macron au Sénat. Il travaillera à rassembler le maximum de parlementaires de gauche face aux mauvais coups du gouvernement. Seul le groupe communiste, républicain et citoyen oppose au gouvernement une voix cohérente et combative, défendant des choix alternatifs aux logiques d’austérité. Demain, seul ce groupe, qui pourrait s’élargir à tous ceux et toutes celles qui veulent une opposition claire et porteuse de choix nouveaux, portera une telle voix au Sénat. Sans lui, le Sénat ne serait plus qu’une chambre de négociations entre la droite et le Président. Négociations qui ont un objectif : déconstruire le modèle social français et chercher les 3/5ème des parlementaires pour changer la Constitution en faveur de l’ultra_libéralisme.

Les 13 élu-e-s auront à cœur de porter haut et fort les aspirations de celles et ceux qui luttent contre les réformes Macron, pour la qualité des services publics, pour la création d’une COP21 contre l’évasion fiscale, pour d’autres choix environnementaux et écologistes, pour promouvoir l’action des collectivités territoriales et leurs politiques publiques, faire vivre la démocratie, contre la loi de l’argent et pour d’autres modèles économiques prenant en compte le programme l’Humain d’abord et la France en commun.

Les sénatrices et sénateurs communistes se mettent sans attendre à la disposition des collectivités, des syndicats, des associations de solidarité, culturelles, sportives, d’élu-e-s, des citoyens pour faire barrage dans l’unité aux mauvais coups, préparer des amendements, des textes de lois… Les communistes et les citoyens peuvent s’appuyer sur leurs élu-e-s pour poursuivre et amplifier les mobilisations contre la politique libérale et droitière de Macron et ouvrir l’espoir.

Les communistes présent.e.s pour la Paix et les droits des peuples !

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23 septembre : rassemblement et marche pour la Paix à Brest…

D’abord square Kennedy auprès du stand de la CGT installé pour la foire St Michel et qui distribuait des tracts pour la Paix et le Désarmement, avec prise de parole de Antoinette Le Hénaff pour Le Mouvement de la Paix et de Ismaël Dupont pour le PCF, et ensuite cours D’Ajot et auprès du mémorial américain de Brest, en présence de Eric Guellec, vice-président communiste de BMO, de Jean-Paul Cam, secrétaire de section PCF de Brest. Une petite mobilisation avec des militants du Mouvement de la Paix, du PCF, et des écologistes.

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…et à Quimper

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Ce matin à Quimper sous un soleil éblouissant (mais oui!) j’ai, nous avons marché pour la paix !
Une bonne centaine de personnes se sont rassemblées en fin de matinée aux abords du marché du Stéir sur le pont Médard, décoré pour la circonstance de banderoles pacifistes.
De nombreux syndicalistes de la CGT étaient présents, dont Thierry Gourlay, secrétaire régional, Véronique Roudaut, secrétaire départementale, Sandrine Allain, secrétaire de l’UL CGT de Quimper.
Des communistes aussi, dont l’élu quimpérois Piero Rainero.
Yves Jardin, de l’AFPS, était venu avec un grand portrait de Salah Hamouri qui nous a accompagné pendant cette marche.
Christian Colimard pour le Mouvement de la Paix a pris la parole pour situer le sens de ces marches qui ont lieu ce jour dans plusieurs dizaines de villes françaises.
Les « marcheurs », pacifiques ceux-là!, ont emprunté la rue Kéréon puis marqué un arrêt devant la mairie.
Ils ont ensuite gagné le jardin de la Paix, rue des Douves, très beau jardin méditerranéen dédié à la Paix avec des oliviers, des inscriptions et mosaïques sur le sol, dont la colombe de Picasso.
Jardin lui aussi décoré de panneaux, banderoles, drapeaux, par les militants du Mouvement de la Paix.
Pour finir, Yves Jardin a pris la parole pour évoquer la situation de Salah Hamouri et des prisonniers politiques palestiniens victimes d’une guerre d’occupation qui n’en finit pas.

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Pour rappel le communiqué du PCF Finistère appelant à cette journée organisée partout en France par le Mouvement de la Paix.

Le 23 septembre, tous ensemble pour la Paix à Quimper et à Brest !

La Fédération du Parti Communiste Français du Finistère appelle les citoyens qui veulent que la France s’engage enfin, à rebours de la politique de Jean-Yves Le Drian et Macron, pour la Paix, le désarmement et le désarmement nucléaire, à se mobiliser le samedi 23 septembre 2017 à l’occasion de la grande journée internationale de la Paix.

Le collectif national « En marche pour la Paix » regroupe plus d’une centaine d’organisations: syndicales, politiques, humanitaires, dont le PCF.

Il appelle à faire du 23 septembre, partout en France, une journée de mobilisation forte contre les logiques guerrières, de surarmement, d’augmentation des budgets militaires et de commerce de la mort. Le 7 juillet dernier, l’ONU adoptait un traité d’Interdiction des armes nucléaires. Nous demandons que la France le ratifie! Nous n’acceptons pas l’ambition proclamée par Macron de porter le budget de la Défense à 2% du PIB dès 2022, soit 50 milliards d’euros contre 32,7 milliards aujourd’hui (dont 3,5 milliards pour les armes nucléaires). Cette augmentation qui gave les industries d’armement va de pair avec une augmentation de la vente d’armes au niveau mondial. La guerre est un des commerces les plus lucratifs, qui renforce les inégalités, la pauvreté, les déséquilibres nord-sud et territoriaux, tout en s’en nourrissant, c’est pourquoi la paix doit être un projet politique prioritaire. Seulement 5% des dépenses militaires mondiales pendant 10 ans permettraient, si elles étaient affectés à des objectifs de développement, de conjurer à l’échelle mondiale le problème de l’alimentation en eau potable, de la faim, de l’analphabétisme, des principales maladies, selon le programme des Nations Unies pour le Développement.

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Dans un contexte international marqué par la recrudescence des conflits meurtriers et foyers de tension extraordinairement dangereux, nous voulons une diplomatie au service de la paix, de la solution pacifique des conflits. Nous sommes stupéfaits par les déclarations guerrières irresponsables de dirigeants parmi les plus puissants de notre planète et inquiets devant la politique dangereuse de l’OTAN.

Fédération PCF du Finistère le 21 septembre 2017.

rencontre de solidarité avec la Palestine à Brest et rassemblement de soutien à Salah Hamouri à Quimper

Cette semaine, le groupe local de l’AFPS reçoit ses partenaires palestiniens du camp de réfugiés de Jalazone, en Cisjordanie.

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Moussa et Youssef, deux responsables de l’association de soutien aux personnes âgées du camp, seront à Brest du 13 au 18 septembre.

Sur la base de l’appel du Collectif national pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens, le groupe de l’Association France-Palestine Solidarité et la section du Pays de Brest du PCF organisent  une  rencontre fraternelle entre militants brestois  et invités palestiniens

le jeudi 14 septembre à 12h au 6 rue André Berger (arrêt de tram Saint-Martin)

Ce sera aussi l’occasion de découvrir la vie dans le camp de réfugiés de Jalazone et le partenariat de l’AFPS avec leur association « Palestinian Aged Friends Charitable Society ».

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Le groupe AFPS de Brest a lancé en 2012 un projet de partenariat avec l’association« Palestinian Aged Friends Charitable Society », qui vient en aide aux personnes âgées du camp de réfugiés de Jalazone, à 7km au nord-est de Ramallah en Cisjordanie.

Créé suite à la création de l’État d’Israël et de la fuite de la population devant la violence des milices sionistes, il s’étend sur environ 25 hectares et compte aujourd’hui plus de 10 000 habitants. Situé en zone C, en Cisjordanie occupée, sous autorité israélienne complète, il reçoit toutefois l’appui de l’UNRWA (l’office des Nations unies pour les réfugiés palestiniens) notamment dans le domaine de l’éducation et de la santé. L’éducation, le chômage des jeunes, l’accès à l’eau et aux soins médicaux sont les problèmes majeurs du camp.

Le but de l’association est de rendre des services de première nécessité (fourniture de repas, de médicaments, partenariat avec le Centre de réhabilitation psychologique, réhabilitation des logements, activités de loisirs…) aux personnes âgées du camp de réfugiés (et éventuellement des villages alentours) et de rompre leur isolement.

La fédération du Finistère du PCF appelle au rassemblement pour exiger la libération de Salah Hamouri ce jeudi 14 septembre à 18h place de la Résistance à Quimper.

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L’association France Palestine Quimper appelle à un rassemblement jeudi pour demander la libération de Salah Hamouri, un Franco-palestinien de 32 ans, né et habitant Jérusalem, actuellement en détention. « Salah Hamouri, ce n’est pas un cas isolé, il est emblématique des prisonniers palestiniens qui connaissent l’arbitraire et l’acharnement, les difficultés du regroupement familial », affirme Yves Jardin.

Salah Hamouri était venu à Quimper en septembre 2012 après sa libération dans le cadre d’un échange de prisonniers en décembre 2011, après avoir été condamné en plaider coupable pour une participation supposée à la tentative d’assassinat d’un rabbin.

Un procès dont le déroulement avait incité Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, à regretter une « absence de remise de peine, d’autant que les aveux faits à l’audience n’ont été corroborés par aucun élément de preuve ».

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Une nouvelle audience est attendue aujourd’hui

En 2014 Salah Hamouri est devenu avocat et défenseur des prisonniers palestiniens. Cette année-là, il a épousé une Française travaillant au consulat de France, interdite de territoire par les autorités israéliennes après la naissance de leur enfant. Le 23 août dernier, Salah Hamouri a de nouveau été arrêté à son domicile. Une semaine après, un tribunal d’instance a décidé de sa libération sous condition. Il a alors fait l’objet d’une détention administrative puis d’une condamnation à trois mois de prison pour purger sa peine non exécutée lors de sa libération de 2011. Une nouvelle audience est attendue aujourd’hui pour statuer sur son sort. « Nous demandons l’intervention du Président de la République et du gouvernement, une libération immédiate et sans condition de Salah Hamouri », a annoncé Yves Jardin.

 

Débat sur l’Irlande et le Royaume Uni d’après Brexit à l’espace Bretagne de la Fête de l’Huma

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À la Fête de l’Huma

Espace de débats Bretagne (angle de l’avenue Martin Luther King – et de l’avenue Raymonde Tillon)


Samedi 16 septembre à 17h :
Débat organisé par la Fédération du Finistère du PCF : 

Le Royaume-Uni après le Brexit

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Avec Philippe Marlière
politiste spécialiste du Labour et du Royaume-Uni, universitaire à Londres, auteur de nombreux articles et analyses pour la presse française
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Anne Sabourin
représentante du PCF au sein du Parti de la gauche européenne
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Jean-Michel Galano 
militant communiste, philosophe, bon connaisseur de l’Irlande et du Royaume-Uni
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Débat animé par Ismaël Dupont et qui s’inscrit dans la suite de l’initiative de solidarité et de rencontre PCF-SINN FEIN de Paris à l’automne 2016 et du Finistère (BREST, MORLAIX, ROSCOFF) au mois de mai 2017. 

Comment analyser les causes du Brexit ?
Quelles sont ses conséquences économiques, sociales, politiques déjà avérées ? Celles qui sont à prévoir ? Quelles perspectives pour l’Écosse et l’Irlande du Nord, le capitalisme anglais, notamment ?
Comment décrire la politique de Théresa May qui a conduit à un échec électoral relatif aux élections législatives anticipées de juin dernier ?  
Quelles alternatives progressistes en Grande-Bretagne, en Irlande du Nord ?
En quoi l’épisode du Brexit doit-il être le catalyseur de la construction d’un autre projet européen, social, démocratique, respectueux des peuples ?

Les chantiers de démolition des ordonnances Macron à lire sur le blog du PC bigouden

Les chantiers de démolition des ordonnances Macron par le blog du PC bigouden

Décryptage réalisé par Stéphane Guérard, Kareen Janselme et Cécile Rousseau (Journal L’Humanité du 1er septembre 2017)

Les 36 mesures présentées hier par l’exécutif organisent la casse du droit du travail. Elles s’attaquent de front aux accords collectifs en faisant de l’entreprise l’échelon principal de la négociation sociale, affaiblissent le rôle et les prérogatives des syndicats, et facilitent les plans sociaux.

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1- L’entreprise fait sa loi

L’accord d’entreprise prime. La loi El Khomri l’avait initiée, ces ordonnances parachèvent l’inversion de la hiérarchie des normes. Derrière cette expression, se cache un principe fondateur de notre droit du travail. Jusqu’à présent, le Code du travail primait sur toute autre forme d’accord émanant de la branche professionnelle ou d’une entreprise, à moins que ces derniers soient plus favorables aux travailleurs. Tout est envoyé cul par-dessus tête. Le Code du travail ne fixera plus que des seuils minimalistes, adaptables au niveau de chacune des branches professionnelles chargées de définir des règles communes de fonctionnement au sein d’un même secteur économique. Règles que les entreprises auront tout le loisir de contourner via toute une série d’outils distillés au fil des cinq ordonnances. Alain Griset, le président de l’U2P (artisans et indépendants), était sans doute le plus heureux de cette évolution. Car, ces contournements s’offrent aux petites entreprises. Jusqu’ici, en l’absence de délégué syndical, celles-ci devaient se conformer à la loi et aux accords de branche. Désormais, les petits patrons auront la possibilité de passer outre en téléguidant des négociations maison (voir par ailleurs).

Accords compétitivité-emploi survitaminés. Symbole de cette prime donnée aux accords d’entreprise, le gouvernement offre un recours généralisé aux accords compétitivité emploi. « Il s’agit d’une mesure majeure, reconnaissait Muriel Pénicaud, hier. Nous donnons la possibilité aux entreprises de s’adapter vite à une hausse ou une baisse de l’activité économique par des accords simplifiés. » Ces accords étaient jusqu’alors l’apanage de grosses PME ou multinationales (Renault et PSA, par exemple) en proie à des difficultés, souhaitant jouer sur le temps de travail, la rémunération et la mobilité de leurs salariés, dans un laps de temps réglementé, en échange d’une garantie de niveau d’emploi. Les négociations menant à ce genre d’accord vont être « simplifiées », expliquait la ministre du Travail. Et malheur aux salariés qui s’y opposeraient. Leur éviction ne sera plus considérée comme un licenciement économique. Adieu les indemnités et droits au reclassement afférents.

Contrats de chantier, CDD au rabais. Les promoteurs des ordonnances insistaient tout de même, hier, sur le rôle central des branches professionnelles pour la fixation des salaires minimums, des grilles de qualification, des politiques de formation, de prise en compte de la pénibilité et de l’égalité professionnelle femmes-hommes, ainsi que du choix des complémentaires santé. Une façon de souligner que le dumping social tous azimuts entre entreprises d’un même secteur économique avait été évité. Les branches sont dotées d’une nouvelle prérogative : celle du contrat de chantier, dont les modalités étaient jusqu’alors fixées par la loi. Chacune pourra bientôt fixer par la négociation les règles permettant aux entreprises concernées de recourir à ce genre de contrat plus précaire et moins protecteur qu’un CDD. Il n’en reste pas moins que les textes gouvernementaux offrent à la négociation, au niveau de l’entreprise, les moyens de contourner ces seuils fixés par la branche. Un exemple mentionné par le gouvernement ? Une prime d’ancienneté « imposée par la branche » pourra, après négociation d’entreprise, être détournée pour autre chose, comme le financement d’une garde d’enfant.

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2-Le licenciement devient presque une formalité

la rupture conventionnelle collective sortie du chapeau. C’est la grosse surprise de la journée. Alors que le gouvernement souhaitait inscrire dans le Code du travail les plans de départ volontaires (PDV), il a finalement proposé à la place une rupture conventionnelle collective. Dans le PDV, la prime de départ est incitative, donc en générale supérieure à celle d’un plan de sauvegarde de l’emploi. Désormais, la négociation sera menée sur le modèle des ruptures conventionnelles individuelles, qui donnent souvent lieu à des indemnités bien moindres, beaucoup d’employeurs se contentant de verser l’équivalent de l’indemnité légale de licenciement. Leur nombre est d’ailleurs en explosion depuis leur création en 2008, avec 35 700 ruptures conclues rien qu’en juin dernier, un record. Ce dispositif, reposant sur le principe erroné que salarié et employeur sont sur un pied d’égalité, fait pourtant couler beaucoup d’encre. Accusée de servir de préretraite déguisée, de n’être souvent qu’à la simple initiative de l’employeur, la rupture conventionnelle collective prédit de nouvelles dérives. Pour Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, « cette création » est aussi une manière d’éviter de mettre en place un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), avec les garanties sociales qui vont avec…

Le rôle du juge anéanti. Après une première tentative avortée dans la loi Macron, l’exécutif réussit cette fois-ci à sérieusement limiter les recours des salariés licenciés devant les prud’hommes. Tout d’abord, les ex-employés voient le délai de contestation devant la justice passer de deux ans à un an. Mais surtout, alors que la compensation allouée au plaignant était laissée à l’appréciation du juge, elle sera désormais plafonnée à vingt mois de salaire brut pour les personnes ayant trente ans d’ancienneté et dont le licenciement a été requalifié sans cause réelle et sérieuse, de six à trois mois de salaire pour deux ans passés dans l’entreprise, et un mois de salaire en dessous de deux ans. Ces plafonds ne s’appliqueront pas en cas de plainte pour discrimination ou d’atteinte des droits des salariés. Cet encadrement drastique augure d’indemnités moindres pour les salariés lésés et d’une sécurisation des licenciements pour les employeurs. Pour tenter de faire passer la pilule, le gouvernement propose en parallèle d’augmenter les indemnités légales de licenciements de 25 %. « Insuffisant », pour Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO.

Le plan social facilité. Le périmètre du plan social et son motif économique ne seront plus appréciés au niveau international, mais au niveau local. Pour le gouvernement, il s’agit d’harmoniser les règles avec celles des pays européens : « Cette solidarité de toutes les filiales du monde avec la filiale française en difficulté compte parmi les règles qui pénalisent la France dans les comparaisons internationales et qui détournent les investisseurs. » Rien que cela ! Cette réduction du périmètre rend possible la mise en faillite d’une unité implantée en France alors que la santé du groupe est florissante à l’échelle mondiale. Même si la ministre du Travail précise que des garde-fous seront instaurés, comme un « éventuel contrôle du juge », le risque est réel.

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3- Dialogue social : les syndicats au second plan

Des accords pourront être signés sans les syndicats… Contre-révolution dans l’entreprise : les sociétés de moins de 20 salariés pourront négocier avec un employé non élu et non mandaté par un syndicat. Les entreprises de 20 à 50 salariés le pourront avec un élu du personnel non mandaté. Un seuil de 50 que revendiquait la CFDT lors des concertations, rejointe aujourd’hui par Jean-Claude Mailly, de Force ouvrière, qui affirme que les discussions ont permis d’éviter que cela ne s’étende aux entreprises jusqu’à 300 salariés. Maigre consolation pour les autres syndicats. Argument du gouvernement et des patrons ? La présence syndicale dans les PME atteint juste les 4 %, et l’absence de délégués syndicaux impose de se conformer aux accords de branche, sans négociation possible à l’échelle de l’entreprise. Dans les TPE, le chef d’entreprise pourra directement consulter ses salariés, notamment par le biais du référendum.

Référendum pour les employeurs dans les TPE. Dans les entreprises comprenant jusqu’à 11 salariés, l’employeur pourra consulter directement ses employés par référendum, sur l’ensemble des thèmes ouverts à la négociation d’entreprise. Dans les entreprises de 11 à 20 salariés, qui ne possèdent pas d’élus du personnel, un référendum à l’initiative de l’employeur pourra aussi être utilisé pour valider un accord d’entreprise. La loi El Khomri avait ouvert la possibilité du référendum mais initié par des syndicats minoritaires. La loi Pénicaud donne cette fois-ci directement la prérogative à l’employeur. Une possibilité qui inquiète même Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, plutôt sensible jusqu’ici aux propositions du gouvernement.

Fusion des IRP et disparition des CHSCT. Osant afficher vouloir « défendre un dialogue social simplifié et opérationnel », le gouvernement a décidé de fusionner les trois instances représentatives du personnel – délégué du personnel, comité d’entreprise, et CHSCT (comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail) – en un seul conseil social et économique (CSE) dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés. François Hommeril, président de la CFE-CGC, dénonce une « fusion forcée » qui « supprime le CHSCT de sa personnalité morale, ce qui discrédite l’ensemble du projet ». Une commission CHSCT pourra exister dans les entreprises de plus de 300 salariés ou être imposée dans certains cas par l’inspection du travail. L’ensemble des syndicats de salariés dénonce cette fusion qui entraînera la diminution du nombre d’élus et de moyens. Un décret prochain devrait préciser ces chiffres. Le gouvernement ouvre également à hauteur de 20 % la participation du CSE aux frais des expertises, qui jusqu’ici demeuraient principalement à la charge de l’employeur. Une façon d’en freiner le recours car le budget octroyé actuellement au comité d’entreprise n’est pas extensible. Autre bouleversement : par accord majoritaire, il sera possible de fusionner les délégués syndicaux (DS) au CSE, et donc leur compétence de négociation. Dans ce cas-là, le CSE prendra le nom de « conseil d’entreprise ». Or, comme le souligne Philippe Martinez, de la CGT : « Un représentant du personnel et un syndicat, ce n’est pas la même chose. »

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Face à l’offensive libérale menée par le gouvernement et le Medef, un seul moyen de défense : la lutte commune des salarié.e.s public et privé, des étudiant.e.s, lycéen.e.s, des privé.e.s d’emploi pour mettre en échec le tandem Macron/Gattaz et gagner de nouveaux droits pour toutes et tous !

Premier rendez-vous important : les manifestations du 12 septembre !!!

Tou.te.s ensemble nous gagnerons !

 

Suppression des emplois aidés, un coup de Trafalgar contre les plus fragiles.

Un communiqué de presse du groupe des élu.e.s communistes de Brest

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Suppression des emplois aidés, un coup de Trafalgar contre les plus fragiles !

Le Gouvernement a décidé de tailler dans les contrats aidés. C’est inadmissible ! Cette mesure brutale est un coup de massue qu’Emmanuel Macron, le PDG de la République, assène aux collectivités, aux associations et aux personnes les plus vulnérables. À terme, près de 300 000 personnes risquent de se retrouver au chômage.

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Sur Brest, la suppression des contrats aidés aura de violentes répercussions. Le secteur associatif qui remplit des missions d’utilité publique a recours aux contrats aidés. Comment pourra-t-’il mener ses actions au mieux s’il doit se priver d’une partie de ses salariés ? Il ne le pourra pas, bien évidemment.

D’autre part, au sein de notre collectivité, 70 agents sous contrat aidés contribuent au service public rendu aux habitants. En direction notamment des publics les plus fragiles, c’est à dire les enfants et les personnes âgées. Ces postes répondent à des besoins concrets et quotidiens des Brestois. Supprimer les postes ne supprimera pas les besoins !

La suppression des contrats aidés par Emmanuel Macron entraînerait une double peine pour les personnes les plus fragilisées. D’un côté, les services dont elles et leur famille bénéficient se verront amputer faute de moyens. D’autre part, ces personnes se retrouveront à la case chômage.

C’est en réalité un vaste plan social que nous dénonçons.

Nous, élu-e-s communistes, demandons à ce que l’État accompagne les associations pour transformer les contrats aidés en emplois sécurisés et qualifiés. Nous exhortons également le Gouvernement à doter les services publics et les collectivités locales de financements dignes de ce nom. Cela permettrait le recrutement de personnels sur des emplois durables, nécessaires à la satisfaction des besoins des populations.

 

Groupe des élu-e-s communistes de la Ville de Brest, le 31 août 2017.

Jacqueline Héré, Eric Guellec, Claude Bellec, Jean-Michel Le Lorc’h, Gaëlle Abily

Dans le Finistère cet été actions pour la fête de l’Huma contre les ordonnances Macron

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Dans le Finistère, nous avons eu des actions intéressantes, à l’initiative de la section de Brest, cette année comme l’an passé mais en plus systématisé, avec des petites équipes de militant.e.s mobilisé.e.s pour aller faire la promotion de la fête de l’Huma et vendre des vignettes dans les festivals d’été du Finistère, nombreux et rassemblant beaucoup de monde.

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La réception au festival du Bout du monde de Crozon notamment a été très bonne.

Voici tous les festivals où nous avons été présent.e.s :

Aux Vieilles Charrues à Carhaix mi-juillet

Aux Jeudis du Port à Brest le 27 juillet

Au festival du Bout du Monde dans la presqu’île de Crozon du 3 au 5 août

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À la Fête du Bruit à Landerneau du 11 au 13 août

Au Fest Ker Zion à Guisseny du 19 au 20 août

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Pas de capitalisme sans casser des oeufs ! Questions à Xavier Compain

Xavier Compain a animé pendant l’Université du PCF à Angers un débat avec Jean Louis Durand , chercheur communiste à l’INRA, cégétiste , sur le thème « l’agriculture au défi de la transition écologique « 

A la Fête de l’Humanité, le samedi 16 septembre à 14h30, il animera un débat sur l’Alimentation, la Santé, l’Agriculture et l’Environnement sur le thème « Du danger dans nos assiettes. Pas de capitalisme sans casser des œufs ».

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Parallèlement, dans le sillage de la vente solidaire de fruits et légumes à juste prix du 17 août des agriculteurs du MODEF et du Parti Communiste sur une centaine de points de vente, les communistes bretons présents sur la fête de l’Humanité au parc de la Courneuve organiseront un marché solidaire de légumes et de fruits bretons le samedi 16 septembre dans l’après-midi.

Voici une interview de Xavier Compain réalisée pour le journal du PCF Finistère du mois de septembre « Rouge Finistère » en lien avec le récent scandale des œufs contaminés au Fipronil    

ob_041236_xavier-compain-et-la-cgt-indecosa Xavier Compain, porte-parole du PCF Bretagne et responsable de la commission Agriculture-Pêche-Fôrets du PCF avec Martine Sellier, présidente de la CGT Indecosa

PAS DE CAPITALISME SANS CASSER DES ŒUFS !

3 questions à Xavier Compain, porte-parole du PCF Bretagne, animateur de la commission Agriculture-Pêche-Forêt du Parti Communiste. Sommes-nous sûrs de ce que nous consommons ?

 

Avec les poulaillers traités au Fipronil, pourtant interdit on a l’impression qu’une crise agro- sanitaire succède à une crise agro-sanitaire.

Cette crise dite du Fipronil (des poulaillers géants ont été désinfectés avec ce produit interdit) fait suite à d’autres crises dans des secteurs très différents les uns des autres… On a des alertes depuis des années. Souvenons nous de la « vache folle » entre 1996 et les années 2000, des épidémies de grippe aviaire qui traversent le globe, des lasagnes à la viande de cheval. N’oublions pas non plus les dommages collatéraux, qui touchent notre environnement : les marées d’algues vertes sur nos côtes, les pollutions au nitrate des cours d’eau. Si les crises s’enchaînent, c’est que peu de choses changent et que les changements, quand il y en a, prennent un temps fou ou sont partiels. Et je ne parle pas des décisions publiques contradictoires et brouillonnes. Tout cela n’est pas lié au hasard, au « pas de chance ». Le système de production est directement en cause. C’est un système à bout de souffle qui interpelle à juste titre.

 

C’est, comme on dit, un risque systémique ?

Oui. Bien sûr C’est le gigantisme des lieux de production, la standardisation des produits et des cultures, la spécialisation des exploitations, la course au profit, en amont des fournisseurs, en aval des distributeurs. Certains qualifient le système comme « industriel libéral ». Appelons un chat un chat et une poule une poule, c’est la marque même du système capitaliste. Reprenons le cas du Fipronil. Quand une exploitation accueille 30 000 poules, pondeuses ou non, bien évidemment la désinfection obligatoire des immenses locaux ne peut être confiée qu’à des entreprises de nettoyage industriel et/ou à des procédés de décontamination particulièrement agressifs. C’était le cas en l’espèce. Le développement sans limite des exploitations – 20 000 porcelets pour 980 truies gestantes là, 1000 vaches ici, 35 000 canards ailleurs – expose le cheptel entassé au moindre virus, à la moindre attaque bactériologique et favorise les réponses en « cides » : fongicide, insecticide, pesticide, et « aincide » de suite…

ob_f4ae10_xavier-compain-dartigolles-bonnet Xavier Compain, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF et Nicolas Bonnet-Ouladj, président du groupe communiste des élu.e.s de Paris lors d’une vente solidaire de fruits et légumes, organisée par le PCF, place de la Bastille à Paris.

Alors ?? STOP… ou encore ?

Pour des raisons impérieuses qui intéressent l’emploi, le revenu des agriculteurs et la reconnaissance de leur savoir faire, la qualité alimentaire, l’aménagement du territoire, l’environnement, il est urgent de reconsidérer le modèle agricole qui nous a été progressivement imposé au tournant des années 70. Un modèle qui a démontré sa nocivité et son inadéquation avec les besoins humains. Nous n’en voulons plus. Le monde ne se divise pas entre je ne sais quels détenteurs des progrès techniques et les folkloristes, adeptes des sabots de bois et des sols en terre battue dont nous serions.

Nous travaillons à la promotion d’une agriculture paysanne capable de satisfaire en tout premier lieu les besoins locaux et nationaux, libérée des contraintes mortifères de la concurrence internationale, hautement qualifiée, notamment d’un point de vue agronomique, respectueuse des consommateurs et de ceux qui les nourrissent.

Propos recueillis par Gabriel Collorec.

Hommage à Yves Autret, grand militant et résistant communiste finistérien

La Fédération du PCF du Finistère rend hommage et adresse un dernier salut fraternel à Yves Autret, notre camarade de Pont-de-Buis, adhérent de la section de Châteaulin, décédé à 93 ans le 17 août 2017 et s’associe à la tristesse de sa famille, des ses amis, de ses proches.

Nous avons reçu le 22 août une lettre, ci-dessous, du secrétaire national du PCF, Pierre Laurent qui a écrit au secrétaire départemental pour s’associer à l’hommage à Yves Autret.

ob_cba199_yves-autret-capitaine-pierre Yves Autret, capitaine Pierre – photo ANACR

Cher camarade,

Je viens d’apprendre le Décès de Yves Autret.

Je voudrais, au nom de la direction nationale du Parti communiste français, te faire part de ma grande tristesse, en te demandant de dire toute mon affection à sa famille, aux communistes du Finistère, aux camarades et amis, notamment de la CGT et de l’Anacr, à toutes celles et ceux qui l’ont apprécié, aimé et ont milité avec lui.

Yves était un homme que le Parti communiste est fier d’avoir compté parmi les siens. Membre de notre Parti dès l’âge de 15 ans, il a fait de son engagement, de son attachement aux valeurs d’égalité et de justice, de son combat pour un monde de paix et de solidarité avec les peuples, une constante de toute sa vie : sa fidélité à son engagement et à tous les combats émancipateurs force le respect.

C’est notamment le cas pendant l’occupation où il occupa, au sein des FTP du Finistère, des responsabilités importantes de propagande ou d’actions directes contre l’occupant Nazi. Nous n’oublierons pas l’engagement et le courage d’Yves, ou plutôt du «Capitaine Pierre » pour reprendre son pseudonyme de l’époque.

Yves n’a eu de cesse ensuite de militer, jusqu’à ses dernières forces, au sein de son parti et de son syndicat la CGT, dans l’entreprise du bâtiment où il travaillait.

Il avait à cœur aussi de faire connaître aux nouvelles générations, au sein de l’ANACR dont il fut un militant actif dès sa création dans le Finistère ce que fut son combat libérateur, l’expérience et les leçons qu’il en tirait.

La trace qu’a laissé Yves est et restera vive.

En te faisant part de la peine qui est la mienne, je voulais dire combien le Parti communiste français est fier et reconnaissant de la part qui fut celle d’Yves dans le rayonnement et la place originale de notre parti en France, aux côtés de toutes celles et ceux qui agissent pour un avenir de progrès pour le monde du travail et pour toute l’Humanité.

Je t’adresse, Cher ami, cher camarade, mes salutations les plus fraternelles.

Pierre Laurent, le 22 août 2017.

Présent aux obsèques d’Yves,  Ismaël Dupont a prononcé cet hommage de la Fédération du PCF du Finistère à notre camarade :

À la déclaration de guerre, Yves Autret, formé dans le milieu ouvrier de Pont-de-Buis et par ses professeurs progressistes de l’école républicaine, était un militant des Jeunesses Communistes.

Il prends la responsabilité des Jeunesses Communistes et entre dans la Résistance à Pont-de-Buis sous la direction d’Albert Abalain, fusillé au Mont Valérien le 17 septembre 1943.

Il organise la jeunesse résistante FTP dans le Finistère, l’action directe contre l’occupant, les sabotages. À la fin de la guerre, sous le nom de guerre et de clandestinité de capitaine Pierre, il devient membre de l’état-major FTPF dirigé par Daniel Trellu, puis il participe au Comité Départemental de Libération et continuera à militer pour le Parti Communiste et la justice sociale dans le centre-Finistère.

Notre pays et les Finistériens peuvent être reconnaissants vis à vis d’hommes comme Yves Autret qui, la foi progressiste et révolutionnaire chevillée au corps,  ont placé les exigences de liberté, d’égalité et de justice au-dessus de leur intérêt propre et ont permis de libérer le territoire de l’occupation nazie. Le parti communiste est fier d’avoir suscité ces dévouements pour la nation et d’avoir compté dans ses rangs des hommes ayant manifesté un tel héroïsme par sens du collectif, de la lutte et du devoir.

Nous ne devons pas laisser se dilapider leur héritage, celui du CNR et de son programme « Les jours heureux », et surtout nous leur devons d’en être dignes.

La Fédération du Finistère du Parti Communiste Français, le 19 août 2017  

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Université d’été 2017 du PCF à Angers : belle expérience de partage intellectuel et humain

Une université d’été intense, riche, chaleureuse, avec plus de 1 100 communistes rassemblé.e.s au campus de Lettres et de Sciences d’Angers Belle Meille pendant 3 jours, du vendredi 25 au dimanche 27, sous un soleil rayonnant, et dans une très belle ambiance, avec un effort d’organisation très important de la fédération PCF du Maine-et-Loire dirigée par Alain Pagano, avec l’aide d’Aurélien Guillot, nouveau secrétaire départemental d’Ille et Vilaine, du secteur Formation du parti et notamment de Guillaume Roubaud-Quashié, et des Jeunesses Communistes.

Comme on pouvait s’y attendre, les médias n’ont eu globalement une présence qu’à la convention des Insoumis et au conclave interne des cadres du PS.  Et la couverture médiatique de notre université d’été a été riquiqui, limitée à la presse malheureusement.

ouv_universite-d-ete-pcf Plus de 1 100 communistes ont participé à l’Université d’été du PCF à Angers, ouverte le vendredi 25 août.

Pourtant, notre université avait de la gueule, avec trois députés européens Front de Gauche (Marie-Christine Vergiat, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu), une grande partie des parlementaires communistes, des dirigeants syndicaux, des scientifiques et universitaires, philosophes et sociologues, des journalistes. Aucun représentant du Parti de Gauche ou de la France Insoumise qui avaient pris soin de fixer leur convention le jour de notre Université d’été, et qui n’ont pas répondu à notre invitation…

La délégation finistérienne était composée de 9 camarades : Dominique, Yvonne, Gérald, Eric, Paul, Yann, Martine, Anne-Marie et moi-même.

ob_fc21fb_universite-d-ete-du-pcf-rencontre-a Pierre Laurent et Raul Peck cinéaste du film Le Jeune Marx, avec Alain Hayot animateur de la commission Culture du PCF et Camille Lainé, responsable du Mouvement des Jeunes communistes.

Nous avons tous eu un grand plaisir à voir en avant-premier le film Le jeune Marx de Raul Peck, décrivant la naissance de l’amitié, de la théorie et de l’engagement politique de Marx et Engels, entre 1844 et 1848, et à rencontrer ce réalisateur engagé.

Le banquet du samedi, les soirées au bar de la JC, ont été d’autres moments forts.

Toutes les heures et demi, 6 ateliers de conférences-débats étaient proposés en même temps, sur les sujets les plus divers, avec des intervenants différents.

ob_928c3d_universite-d-ete-du-pcf-avec-minh-h  Minh Ha Duong, prix Nobel avec le GIEC, est revenu sur l’avenir de l’accord de Paris sur le climat.

ob_02a71a_eric-bocquet-et-raoul-hedebouw  Éric Bocquet, sénateur communiste, est intervenu sur l’évasion fiscale et comment la combattre tandis que Raoul Hedebouw, porte-parole du Parti des Travailleurs de Belgique, a donné son point de vue sur les stratégies de transformation sociale en Europe.

ob_f05f55_eliane-assassi  Des rencontres personnelles rapides avec les membres de la direction du PCF étaient proposées aux militant.e.s. Ici deux camarades avec Éliane Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat.

Outre la l’intervention de Pierre Laurent le samedi midi, avec beaucoup de hauteur, nous avons ainsi pu assister quant à nous à un débat sur la loi travail avec un syndicaliste CGT du Val de Marne très percutant et le député communiste du Havre Jean-Paul Le Coq, à de très bonnes interventions sur la situation politique allemande (avec le journaliste de l’Huma Bruno Odent et Anne Sabourin) et anglaise (une analyse du labour de Jeremy Corbyn avec un excellent exposé d’Eleanor Moody, une camarade du Nord), à deux brillants exposés philosophiques de Denis Kermen sur Georges Politzer, philosophe marxiste résistant fusillé en 42, et d’un autre camarade philosophe et universitaire, Jean Quétier, sur la philosophie du populisme de gauche post-moderne et critique du marxisme de Chantal Mouffe et Laclau qui inspirent Mélenchon, France Insoumise et Podémos, mais aussi à un atelier très marrant et instructif avec le journaliste et militant cégétiste et communiste Jean-François Téaldi sur la prise de parole en public et un exposé drôle et brillant du sociologue bourdieusien Gérard Mauger sur le Populisme.

ob_c278bc_andre-chassaigne André Chassaigne, président du groupe Gauche Démocratique et Républicaine, fort de ses 11 député.e.s communistes, a présenté son livre d’interpellation face à Macron : Et maintenant Monsieur le Président ?

Si nos débats, à part ceux du Conseil National réuni en Séminaire de Travail le vendredi, n’étaient pas spécifiquement portés sur les enjeux du prochain congrès national du PCF en 2018, mais plutôt sur le monde, l’histoire (communiste particulièrement, évidemment), la science, la théorie marxiste dans un esprit d’ouverture et d’exigence intellectuelle, critique et non dogmatique, ce moment de formation de haut niveau et de partage fraternel avec des camarades de toute la France, de toutes générations, de toutes origines et milieux sociaux, incarnant la très grande diversité et richesse humaine du Parti Communiste, donne l’envie de continuer à se battre et se creuser les méninges pour construire une réponse et une riposte communiste forte et rassembleuse à la domination capitaliste et libérale, pour bâtir les moyens d’une relance efficace de la lutte pour les dominés, ceux qui subissent la dictature de la finance, celle des 1% de la grande bourgeoisie, pour ne pas en rester à l’empire de l’arrivisme, des effets de manche et des prétentions messianiques personnelles.

Ismaël Dupont

Présence des militant.e.s communistes dans les festivals

Des militants communistes du Finistère seront présents pour rencontrer les festivaliers, notamment :

 au Festival du Bout du Monde à Crozon (du 4 au 6 août)

aux Jeudis du Port à Brest (27 juillet, 3, 10 et 17 août)

à la Fête du Bruit à Landerneau (du 11 au 13 août)

au festival Fest Kern Zion à Guissenny (du 19 au 20 août)

devant l’exposition Picasso au Fonds Edouard Leclerc des Capucins à Landerneau

Nous vendrons à cette occasion la vignette de soutien pour la fête de l’Huma (25€, ouvrant droit à l’entrée sur 3 jours de fête).

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En Bretagne comme ailleurs, pour la jeunesse et les salariés, l’été et les vacances sont là pour faire la fête, se reposer et se détendre, mais aussi pour préparer la riposte et la résistance à la politique de Macron de casse du travail et des services publics et notamment la grande manifestation intersyndicale du 12 septembre soutenue, entre autres, par le PCF.

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Une belle fête du PCF au Guilvinec samedi 15 juillet

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La fête de la section communiste du pays bigouden au Guilvinec a encore été réussite cette année. Participation populaire, groupes de musique et échanges politiques préparant résistances et alternatives à Macron et son monde de la finance, ont fait son succès.

Ci-dessous l’intervention d’Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF 29, lors de cette belle soirée du samedi 15 juillet 2017.

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Bonjour à toutes et tous,

Quel plaisir d’être là avec vous sous le soleil à cette belle fête du Travailleur Bigouden, à l’invitation de la section communiste du Pays Bigouden!

Quel plaisir de nous retrouver au Guilvinec, ville de pêche et de conserveries, de chantiers navals, petite ville à forte mémoire ouvrière!

Les militants et sympathisants communistes se sentent ici en pays ami comme dans tous les ports du pays bigouden, de la pointe sud-ouest du Finistère, entre Douarnenez et de Concarneau.

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Le Guilvinec, un port empli de luttes et résistances sociales et politiques

En 1926, c’est la grande grève des ouvrières des conserveries au Guilvinec, à Lesconil et dans tous les ports aux alentours, organisée avec l’aide de Charles Tillon de la CGTU, futur grand résistant et membre des Brigades Internationales pendant la guerre d’Espagne. Les ouvrières demandaient 22 centimes d’augmentation pour leur tarif horaire. « Pemp real ar vo ! » : ce sera un franc 25.

Les ouvrières bigoudènes à coiffe manifestaient en chantant l’Internationale et des chansons de lutte en breton, drapeau rouge en tête.

Une image forte de la lutte des classes en terre bretonne qu’a immortalisée en 1982 l’artiste quimpérois Alain Le Quernec pour une conférence de l’UL CGT sur les luttes sociales en pays bigouden.

Charles Tillon, élu conseiller municipal à Douarnenez avec Daniel Le Flanchec, raconte qu’une ouvrière d’usines de conserverie sur quatre ou cinq était tuberculeuse. « Le mouvement victorieux des femmes d’usine a entraîné les pêcheurs à mieux prendre conscience de leurs droits et qu’en labourant la mer, ils étaient à la source de tout ».

Il est resté des traces profondes de ce beau combat des forçats de la mer dans l’histoire politique et sociale de la région.

Le Guilvinec faisait partie des 5 communes à municipalités communistes du Finistère à la veille du Front Populaire en 1935 avec Treffiagat, Beuzec-Conq, Douarnenez et Concarneau. 

Pendant la guerre, la résistance communiste au Guilvinec fut importante, animée notamment par l’ancien maire Marc Scouarnec jusqu’à son arrestation, Pierre Cossec, Pierre Tanneau, etc.. qui constituèrent une cellule communiste clandestine.

Jean Le Brun, futur maire communiste du Guilvinec fut déporté à Buchenwald. Employé à France Navigation, il faisait passer des armes à l’Espagne République, appartenait au réseau « Orchestre Rouge ». Déporté à Buchenwald, Marcel Paul, dirigeant communiste de la Résistance du Camp, le chargea de protéger coûte que coûte Marcel Bloch, le futur Marcel Dassault, l’avionneur qui avait accordé des congés payés aux ouvriers de ses usines avant même le Front Populaire et dont les services étaient jugés nécessaires à la reconstruction de la France par le Parti Communiste. 

De 1945 à 1983, avec les anciens résistants Marc Scoarnec et Jean Le Brun pour maires, Le Guilvinec est restée une mairie gérée par les communistes.

Si le communisme, la « jeunesse du monde » pour reprendre les propos d’Henri Malberg, est toujours une tâche à réaliser et non un patrimoine muséal à gérer, bien sûr, c’est aussi en se tournant vers ce passé du communisme populaire aux fortes traditions locales, et ses combats pour la dignité des ouvriers, des pêcheurs, des travailleurs, pour la liberté de notre pays et la lutte contre l’occupant nazi et les collaborateurs, que l’on tire des leçons d’engagement et de politique.

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Les communistes à l’avant du combat antifasciste

Ainsi, c’est en mesurant le poids des combats de nos aînés que nous avons jugé nécessaire de faire à nouveau barrage à l’extrême-droite et aux idées rances de Marine Le Pen aux élections présidentielles.

Et avant cela de tout mettre en œuvre pour rassembler et faire gagner une gauche capable de préserver et d’étendre les conquêtes sociales et démocratiques, parce qu’elle affronterait le monde de l’argent. Nous n’avions pas envie que l’on continue à abîmer les services publics, l’hôpital, la sécurité sociale, le droit du travail, à renforcer la pauvreté, la précarité et le chômage avec des politiques pro-finance et inégalitaires.

Nous avons pris nos responsabilités en plaidant pour l’unité de la gauche authentique et en soutenant Mélenchon après un long débat interne et un vote souverain assez partagé de nos adhérents pour tenter de qualifier un candidat de gauche au second tour des Présidentielles.

Nous n’avons pas réussi à gagner notre pari, mais la barre était très haute tant les institutions desservent la gauche d’alternative et tant Hollande et les socialistes qui l’ont soutenu ont une responsabilité écrasante sur le discrédit de la gauche pour une grande partie de nos concitoyens.

Le piège présidentialiste s’est refermé

Un candidat qui a obtenu 24 % des voix aux premiers tours des présidentielles, qui a bénéficié d’un vote CONTRE au second tour, et d’une résignation aux législatives, va bénéficier de tous les pouvoirs pour mener, avec une majorité hybride et caméléon (ex-PS centristes ou de droite comme Le Drian et écolos centristes, nouveaux venus à En Marche, droite libérale) mais une majorité aux ordres, un projet de gestion de l’économie et de la société au service du big business.

Les forces de l’argent avaient deux fers au feu, Fillon et Macron.

Fillon délégitimé par la radicalité de son programme et de ses appuis de droite extrême, par ses affaires d’enrichissement familial, c’est Macron, soutenu dès le départ par bon nombre de milliardaires, d’actionnaires du CAC 40 et de patron de presse, qui a réussi le tour de force de gagner un projet néo-libéral, austéritaire, et pro-Europe des marchés, minoritaire de notre pays, en réussissant à fédérer différentes fractions de la bourgeoisie et à se faire passer pour le candidat du renouveau, lui dont la politique est promue par les élites depuis 35 ans, lui qui était le conseiller, puis le ministre des Finances, de François Hollande.

Lui qui a inspiré ces cadeaux aux grandes entreprises qu’étaient le CICE et le Pacte de responsabilité, mesures dictées par le MEDEF qui ont coûté 40 milliards d’euros aux finances publiques, avec pour résultat 500 000 chômeurs en plus, 46 milliards de dividendes versés par les entreprises à leurs actionnaires en 2016 (13 % en plus) !

Dans ce contexte difficile, avec un second tour des présidentielles ayant vu l’élimination de la gauche, l’affrontement entre néo-libéralisme et populisme d’extrême-droite, nous regrettons profondément l’attitude de Jean-Luc Mélenchon et de la direction de France Insoumise qui, malgré l’appui des communistes à Jean-Luc Mélenchon aux présidentielles (414 parrainages d’élus communistes pour le candidat), ont préféré joué la concurrence et le cavalier seul aux élections législatives, pour tenter d’installer une nouvelle hégémonie à gauche.

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La situation méritait autre chose que des luttes électorales fratricides

Résultat : une abstention record, un éparpillement des voix, 28 députés communistes et France Insoumise là où nous aurions pu en compter deux fois plus ! La gauche, si l’on compte les députés PS non ralliés à Macron, et qui sont pour l’instant dans une politique de ni-ni très équivoque, ni opposition, ni ralliement au nouveau Bonaparte du monde des affaires, ne compte plus que 64 députés.

Une déroute inédite pour la gauche, à référer à ses moins de 30 % des élections présidentielles : signe d’une dangereuse recomposition en cours, d’un vrai risque de marginalisation, et du poids terrible des logiques anti-démocratiques de la Ve République : personnalisation du pouvoir et des enjeux politiques, toute-puissance du président, dépendance du monde politique par rapport au monde de l’argent, élections législatives transformées en instance de validation des dynamiques des présidentielles, absence de proportionnelle.

Les résultats du PCF ne sont globalement décevants aux législatives, malgré notre implantation militante active tout au long de l’année en dehors des campagnes électorales, des candidats souvent jeunes, issus du monde du travail, élus de terrain au bon bilan, en dehors des régions d’implantation forte, nous ne résistons pas à la vague France Insoumise avec qui nous partageons un espace politique, celui de la gauche de transformation.

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Des député.e.s communistes au service du peuple contre Macron et pour de nouveaux droits sociaux démocratiques pour tou.te.s !

Malgré tout, nous avons 12 députés communistes à l’assemblée nationale, dont 9 nouveaux, en comptant Huguette Bello, du PC réunionnais. Et nous pouvons former un groupe autonome avec 4 députés d’outre-mer de gauche. Groupe présidé par André Chassaigne avec les députés de Seine-Maritime Sébastien Jumel et des Bouches-du-Rhône Pierre Darhéville comme porte-paroles.

Ces députés communistes ont déjà commencé à batailler contre le Président de « ceux qui comptent », celui qui regarde de haut « ceux qui ne sont rien » dans les gares, comme ces « illettrées de Gad », celui qui prend ses consignes au MEDEF, ressuscite les préjugés les plus condescendants à propos de nos amis africains, celui qui s’achète une vitrine internationale interlope en invitant Poutine à Versailles, le milliardaire Trump, le fossoyeur du climat, populiste, imbécile et raciste, au 14 juillet, et Netanyahou, le président d’extrême-droite israélien, aux commémorations de la rafle du Vélodrome d’Hiver les 16 et 17 juillet : 13 000 juifs, dont 4000 enfants, arrêtés brutalement au petit matin par la police française, entassés au Vel d’Hiv, avant d’être transférés dans les camps de transit, puis dans les camps d’extermination allemand.

Notre regretté camarade Henri Malberg, qui vient de disparaître cette semaine à 87 ans, ancien dirigeant communiste de la fédé de Paris et porte-parole du groupe des élus communistes parisiens, qui a échappé de peu à la rafle du Vel d’Hiv, n’aurait pas aimé que l’on demande à un chef d’Etat brutal, raciste et irresponsable comme Netanyahou d’honorer les victimes juives du fascisme français et allemand, comme si le chef d’Etat d’Israël, engagé dans une politique de colonisation et d’apartheid à droite toute, était le porte-parole des juifs du monde entier.

Défenseurs du peuple à l’assemblée, les députés communistes ont voté contre la confiance au gouvernement Edouard Philippe, ont boycotté le discours d’Emmanuel 1er à Versailles, ils ont combattu, alinéa par alinéa, les 9 articles de la loi travail qui va encore renforcer la remise en cause du code du travail après une loi El Khomri rejetée par 2/3 des français et contre laquelle s’était levé un mouvement social de haute intensité pendant 8 mois.

Cette loi travail rejetée dans ses contours actuels par 60 % des Français qui facilite les licenciements économiques, réduit les pouvoirs d’intervention des syndicats, dénature les CDI, réduit les indemnités versés par les patrons en cas de licenciement injustifié, créant un véritable droit au licenciement abusif. Elle fait disparaître le CHSCT.

Nos parlementaires ont aussi porté dans ce débat l’exigence de la réduction du temps de travail (passage à 32h pour 2021)

Ils ont voté contre les nouvelles exonérations d’ISF (3 à 4 milliards d’euros à partager pour les riches), le maintien de la TVA à 21 %, la hausse de la CSG qui va durement frapper les retraités et continuer à détruire les fondements de la Sécu, basée sur le prélèvement sur les richesses produites dans l’entreprise.

46 % des baisses d’impôts voulues par Macron vont profiter aux 10 % de Français les plus riches a révélé le magazine Capital la semaine passée.

Nos parlementaires ont voté pour la suppression des emplois familiaux, pour que les élus condamnés pour des abus de biens sociaux deviennent inéligibles. Ils ont rejeté l’inscription dans la loi des mesures d’exception de l’état d’urgence qui menacent aussi tous ceux qui s’engageront dans la contestation sociale, les syndicalistes notamment.

Je pourrais continuer longtemps à illustrer la combativité des élus communistes, qui, dans l’ensemble, dans l’histoire, à quelques exceptions près, sont ceux qui n’ont jamais trahi les travailleurs et les classes populaires, ceux qui ont voulu faire du respect de la dignité du peuple et de l’accès de tous aux droits essentiels un objectif de civilisation dans les Palais de la République.

Toutefois, le vrai défi, c’est de faire monter la résistance populaire à Macron et à ses politiques capitalistes, et dès maintenant d’organiser la reconstruction sur de nouvelles bases d’une gauche conquérante et rassembleuse, travaillant pour l’intérêt commun, avec un projet tenant compte des évolutions de la société et des nouvelles attentes sociales, mais ne désertant pas les piliers historiques du projet de gauche que sont la défense des exploités, l’égalité des droits, la volonté de combattre les prédations capitalistes, la laïcité, la Paix.

Le Parti Communiste se croit utile à réaliser cet objectif de part son histoire, ses valeurs, ses idées, ses milliers de militants et d’élus.

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Le capitalisme financier et mondialisé n’a jamais été si brutal, si manifestement une force de régression qu’aujourd’hui quand 8 hommes les plus riches de la planète possède autant que la moitié de l’Humanité, quand les 20 milliardaires les plus aisés de France possèdent autant que 40 % des Français (étude d’OXFAM en 2016).

Nous devons travailler aussi de son côté à réveiller une perspective d’espoir et de société non soumise à l’argent et au capitalisme, à repenser notre stratégie, notre communication, notre présence et notre organisation militante, nos propositions, pour contourner le « mur ou du mépris du silence » des médias publics ou privés, et ne pas laisser aux seules forces populistes et bonapartistes le terrain.

Ce sera l’objet notre congrès extraordinaire en 2018.

Merci de votre attention et bonne fête !

Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF 29

 

 

Fête du Travailleur bigouden le samedi 15 juillet au Guilvinec sur le port

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Première des trois fêtes communistes du Pays Bigouden (avec Lesconil le samedi 22 juillet et Loctudy le vendredi 18 août, en présence du porte-parole du PCF Bretagne, Xavier Compain), la fête du Guilvinec le samedi 15 juillet sera à nouveau un grand moment de rassemblement populaire, avec plusieurs centaines de participants venant goûter paella, soupe de poisson, moules, frites, saucisses merguez, discuter politique, écouter les concerts des « Bad Loosers » et de « La Compile à Johnny« .
La plus grosse section communiste du Finistère après Brest, la section du Pays Bigouden, sait organiser des événements festifs d’été chaleureux et très animés.
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Cette année, au port du Guilvinec, aux port de Lesconil le 22 juillet et au port de Loctudy le 18 août, la fédération du Parti Communiste tiendra un stand politique, animé notamment par Dominique Gontier et Yvonne Rainero, pour échanger avec les participants de la fête.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, fera le discours politique à cette fête du Guilvinec entre les deux concerts de « La Compile à Johnny » et des « Bad Loosers« .
Venez nombreux au Guilvinec le samedi 15 juillet pour le plaisir de partager un bon moment et pour soutenir les camarades du Pays Bigouden.
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Retenez aussi les dates des fêtes de la section de Fouesnant :
– le lundi 12 août, Soirée Crêpes à la Forêt-Fouesnant
Et de la fête de l’Isole de la section PCF de Scaër :
– les samedi 19 et surtout le dimanche 20 août, avec un repas le dimanche 20 août et un verre de l’amitié à 11h30 (au Grand Champ à Scaër) 

Belle AG des communistes finistériens à Kernevel le samedi 8 juillet

75 adhérents des sections des 4 coins du Finistère présents à cette belle AG des Communistes Finistériens à Kernevel, sur la commune de Rosporden, avec pour ordre du jour les débats sur la situation politique nationale, le bilan de la séquence des présidentielles et des législatives, la préparation d’un Congrès Extraordinaire pour le PCF en 2018 et les questions à instruire pour relancer un Parti Communiste à l’offensive au service de la population. Une belle fraternité, des débats de qualité et respectueux, un plaisir de se retrouver, ont marqué cette journée. 

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Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel sur la commune de Rosporden, a accueilli l’assembléephoto Philippe Hernot

Xavier Compain a fait le discours d’introduction en reprenant les points saillants des décisions et débats du Conseil National des 23 et 24 juin et en développant aussi sur les initiatives régionales et les chantiers des mois à venir : fêtes de l’Humanité Paris et Bretagne, résistance aux lois de destruction du droit du travail et des services publics de Macron… 

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Xavier Compain, porte-parole des communistes bretons, a fait le discours introductif – photo Philippe Hernot

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Des communistes attentifs posant les bases de la réinvention d’un PCF toujours utile pour lutter contre les mauvais coups de Macron et proposer des alternatives révolutionnaires en matière démocratique, sociale, écologique et économique – Photo Philippe Hernot

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Chacun.e a pu prendre la parole pour proposer des axes de transformation du Parti pour améliorer son audience et sa capacité à répondre aux besoins des populations et aux défis d’une situation politique de plus en plus inquiétante – photo Philippe Hernot

 

paroles communistes #7 – section de Brest

Dans le dernier Paroles communistes publié par la section de Brest on trouve, outre le rappel de l’AG des communistes finistériens le 8 juillet de 10 à 13h à Rosporden :

  • un vote des élu.e.s communistes brestois pour défendre les moyens pour les écoles publiques (ci dessous en intégralité
  • une affiche de campagne du PCF pour réclamer justice pour les victimes de l’amiante
  • la mobilisation pour la Fête de l’Huma les 15 16 et 17 septembre (25€ le prix en vente militante)
  • un rappel de la résolution du CN du 24 juin
  • le rappel de la campagne d’été L’été ce n’est pas fait pour casser le code du travail !

Lors du Conseil municipal du 29 juin 2017, la délibération 25 portait sur les projets de conventionnement entre la Ville et les écoles privées brestoises. En désaccord sur l’accompagnement financier facultatif de la Ville aux écoles privées maternelles, le Groupe des élu-e-s communistes, par la voix d’Éric Guellec, s’est prononcé contre.

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« Il nous est aujourd’hui proposé d’approuver les projets de convention concernant la mise en œuvre de la prise en charge par la Ville des dépenses des écoles privées pour les 4 prochaines années.

Cela dans un contexte budgétaire contraint, il n’est pas inutile de le rappeler, une fois de plus.

Vous le savez tous, la loi prévoit la prise en charge obligatoire par les communes des dépenses de fonctionnement des classes des écoles élémentaires, qu’elles dépendent de l’enseignement public ou de l’enseignement privé sous contrat.

Cette loi ne satisfait pas le Parti Communiste Français qui souhaite que les fonds publics financent uniquement l’Éducation Nationale. Afin de toujours améliorer la qualité du service public qu’elle doit rendre à tous les enfants.

Mais ce combat politique dépasse bien évidemment le cadre de notre Conseil Municipal.

A la lecture de cette délibération, nous notons certes que la Ville concentrera désormais son accompagnement de la scolarisation dans le privé sur les élèves dont les parents habitent à Brest.

Cependant un point nous pose réellement question : celui de l’accompagnement financier par notre Ville de la scolarisation dans les écoles maternelles privées.

Rappelons que ce financement, aux yeux de la loi, n’a aucun caractère d’obligation. Il est purement facultatif.

Nous souhaitons qu’à l’avenir, soit baissé de façon significative l’accompagnement financier de la Ville de Brest à la scolarisation dans les écoles maternelles privées sous contrat.

Nous voterons contre cette délibération. »

Élu.e.s communistes de Brest le jeudi 29 juin 2017.

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LGV et TER : mêmes services et besoins publics

L’élu communiste de Quimper, Piero Rainero a fait voter au Conseil Municipal de la ville un vœu pour défendre et développer le service public  ferroviaire. La mise en place de la LGV ne doit pas empêcher le renforcement des TER, trains d’équilibre du territoire, singulièrement la liaison Landerneau-Quimper.

Il a été adopté par 39 voix et 10 abstentions.

Ce vœu est adressé particulièrement au président de la Région Bretagne et à la ministre des Transports.

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Proposition de vœu à porter à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil Municipal conformément à l’article 2.2.7 du règlement intérieur.

À l’intention de Madame Elisabeth Borne Ministre de la transition écologique chargée des transports et de Monsieur Loïg Chesnais-Girard Président du Conseil Régional de Bretagne.

La mise en service le 2 juillet prochain de la LGV en Bretagne s’accompagne de modifications de la desserte par les TER qui affectent les déplacements des usagers du quotidien : personnes se rendant à leur travail, scolaires et étudiants.

Les habitants de notre ville et de toute la Cornouaille sont directement concernés.

Par exemple s’agissant de la gare de Quimper :

Pour la destination de Rennes le dernier TER direct du matin partira à 6H38, et en fin de journée, de Rennes vers Quimper, il n’y aura que 2 TER directs après 16H, le dernier étant à 17H35.

Pour la destination d’Auray il ne restera que 3 TER directs avant 10H au départ de Quimper contre 6 actuellement, et pour Lorient il n’en restera plus que 3 avant 8h contre 6 auparavant.

Quant à se reporter sur les TGV, les tarifs sont plus élevés et les places ne sont pas réservées pour les titulaires de la carte Korrigo.

De plus il importe de mieux coordonner aux nouveaux horaires des TGV ceux des lignes de cars du conseil départemental desservant les gares de Quimper et de Brest.

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L’arrivée à Quimper de la grande vitesse ne doit pas conduire à une baisse de la qualité de la desserte ferroviaire régionale qui se traduirait par le report sur la route d’une partie du trafic voyageurs au bénéfice des sociétés privées de transport.

Le transport ferroviaire répond à une nécessité de service public pour les usagers, qui n’ont souvent pas d’autre choix, et pour le développement harmonieux des territoires qu’il dessert. Il répond aussi à des exigences de sécurité et à des impératifs écologiques incontournables.

Le conseil municipal de Quimper demande par conséquent à Madame la Ministre de la transition écologique chargée des transports et à Monsieur le Président du Conseil régional de Bretagne de rechercher avec la SNCF, en lien avec les élus concernés, les syndicats de personnels, les représentants des différents collectifs de défense des usagers, les solutions les plus adaptées aux problèmes qui restent posés : horaires, cadencement des TER et tarifications.

Quimper le 23 juin 2017.

Piero Rainero, conseiller municipal communiste de Quimper.

Assemblée générale des communistes finistériens

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Assemblée Générale des communistes finistériens

samedi 8 juillet à Rosporden de 10h à 13h

(salle du complexe sportif de la Boissière au bourg de Kernevel)

en présence de Xavier Compain, membre de la direction nationale du PCF, et secrétaire du comité régional PCF Bretagne.

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Cette assemblée sera suivie d’un apéritif et d’un pique-nique/barbecue.

La fédération et les camarades du sud-Finistère s’occuperont de la base du pique-nique (salades et saucisses du pays) mais si tu veux préparer une tarte sucrée ou salée, un gâteau, une salade à partager, cela permettra de mettre encore plus les palais à la fête. Merci d’annoncer ta présence pour les préparatifs  à : dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90

Il est important de se retrouver pour partager et construire ensemble notre réflexion à partir d’un débat où tous les points de vue seront écoutés et respectés afin de relancer l’activité du Parti Communiste après les moments politiquement difficiles que nous venons de traverser.

Ces dernières semaines, les institutions de la Vème République ont joué à fond et ont profité à deux formations politiques nouvelles (La République En Marche et France Insoumise). L’Assemblée Nationale sera presque univoque (80% des sièges pour En Marche qui n’a réalisé que 15% des inscrits à la présidentielle et aux législatives), au service d’un président qui représente essentiellement les intérêts du grand capital.

À gauche le PS est laminé et les scores de la FI et des candidats de Macron sont impressionnants, peu importe la qualité des candidat.e.s présenté.e.s, leur implantation locale et leur campagne.

Le refus de France Insoumise de s’allier au PCF sur une base de respect mutuel alors que nous avons soutenu la campagne de Jean-Luc Mélenchon et lui avons permis d’être candidat par les parrainages de nos élus nous a coûté cher, en même temps qu’à la gauche de transformation en général. Nous n’avons pas eu la même exposition médiatique que FI et la même dynamique pendant l’élection présidentielle et les médias nationaux nous ont assez systématiquement ignorés.

À l’origine d’une déroute et marginalisation de la gauche, la responsabilité de Hollande ces cinq dernières années et du PS est écrasante : renoncements tous azimuts, politique anti-sociale qui a nourri colère et désarroi.

En Finistère les scores du PCF sont très bas (dans les 7 circonscriptions, entre un peu moins de 1% et un peu plus de 3% pour les candidats que le PCF présentait seul, sans rassemblement possible malgré nos efforts et nos propositions). Même là où nous avons mené des campagnes dynamiques sur la durée, avec toujours une ouverture au rassemblement à gauche, cela n’a pas changé grand chose. La candidature suppléante au candidat FI dans la 7e circonscription permet un score de 14% mais sans se qualifier au 2nd tour.

Ces scores, très décevants et préoccupants pour l’avenir, sont à l’image du score national (2,70% en moyenne nationale, mais 3,50 % en moyenne là où nous étions présents) et régional (3 circonscriptions en Bretagne où le PCF fait plus de 5%), à part quelques circonscriptions où le Parti est bien implanté et/ou a des sortants.

11 député.e.s communistes au service du peuple et un groupe Gauche Démocratique et Républicaine en progression

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Petit baume au cœur, mais c’est surtout important politiquement pour la suite : nous réussissons à faire élire 4 députés supplémentaires par rapport à 2012 et pouvons constituer un groupe avec 11 députés communistes et 5 députés ultra-marins. Si nous avons perdu deux sièges de députés sortants (Nicolas Sansu et Patrice Carvalho), aucun de nos sortants n’a subi de défaite cinglante comme d’autres députés de gauche. 9 nouveaux députés communistes siégeront à l’Assemblée Nationale, avec de très belles victoires en Seine-Maritime, dans les Bouches-du-Rhône, dans le Nord.

Plus globalement, la situation issue des campagnes et élections présidentielles et législatives 2017 ne constitue pas seulement un nouveau et profond séisme de la vie politique française, elle en accélère le remodelage de façon inédite.

Les deux principales formations politiques qui ont dirigé le pays n’ont pu accéder au second tour de l’élection présidentielle. Et l’abstention a atteint, aux élections législatives de juin, un niveau historique dramatique qu’il faut comprendre comme une forme de rejet des pratiques et des institutions politiques confisquées et sclérosées.

La nature même du régime est en plein bouleversement, et les libertés et droits démocratiques, humains et sociaux de notre peuple sont menacés.

Le président Emmanuel Macron sort conforté d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre sans plus tarder ses projets de destruction du modèle social français.

La question de l’avenir de notre combat posée. De la redéfinition et de la mise en question de notre projet, de notre stratégie, de nos modes d’organisation et d’action.

Dans un contexte de profondes divisions de la gauche de transformation sociale, divisions que le PCF, malgré ses initiatives, n’a pas été en mesure de résorber, le Parti communiste essuie un véritable échec électoral et rencontre un problème d’identification et de reconnaissance de son utilité et de son avenir dans l’électorat.

Le Conseil National du PCF des 23 et 24 juin a ouvert un processus de débats et d’actions vers un congrès extraordinaire en 2018 (en juin ou à l’automne). Le PCF est appelé à se réinventer.

Le PCF se doit de remettre en chantier une stratégie et des pratiques de conquêtes et de victoires durables pour la transformation sociale.

Le Conseil national du PCF invite les communistes à ouvrir dès à présent un processus de débats, d’actions et d’élaboration collective qui verrait son aboutissement en 2018 par la tenue d’un congrès national extraordinaire dont les thèmes et questions à trancher seront élaborés par les adhérents du Parti eux-mêmes.

Un bilan doit être fait collectivement qui permette de faire, clairement et lucidement, la part des problèmes politiques présents et de l’expérience de ces 15 derniers mois, de celle des problèmes structurels et stratégiques qui sont les nôtres depuis des années.

Université d’été d’Angers et Fête de l’Huma : des rendez-vous pour la riposte et l’inventivité politiques

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L’Université d’été du PCF (Angers, 25-27 août) et la Fête de l’Humanité 2017 (La Courneuve, 15-17 septembre) constitueront deux rendez-vous nationaux importants dans ce processus général.

La fédération du Parti Communiste Français du Finistère se fixe pour objectif d’envoyer au moins 10 militants à l’Université d’été d’Angers, mais plus si possible. Le coût des inscriptions sera pris en charge au moins pour moitié par la fédération (75€ sur les 150€ de forfait d’inscription). Renseignements et inscriptions : dupont.ismael@yahoo.fr/ 06 20 90 10 52.

La fédération aura un stand à la fête de l’Huma les 15, 16, 17 septembre. Un appel est fait à toutes les bonnes volontés pour participer au montage, à la tenue et à l’animation du stand. Pour s’inscrire comme bénévole, contactez Jean-Louis Pascal : pascaljeanlouis0432@orange.fr/ 06 75 86 25 76. Des fiches d’inscription seront envoyées prochainement, ainsi que des invitations à d’autres réunions de préparation.

La fédération du Finistère se donne aussi pour objectif de vendre 400 vignettes de bons de soutien à l’Humanité. Les vignettes sont à acheter et commander auprès des sections.

Des fêtes de section estivales pour se rassembler et dialoguer

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Dans cette situation délicate pour nous, pour notre peuple et nos acquis démocratiques et sociaux, mais où nous n’avons pas pour autant à rougir de nos efforts de rassemblement pour qualifier une gauche servant les intérêts de la population et pour lutter contre l’extrême-droite, les communistes ont besoin de se rencontrer, de s’entraider, d’échanger, et de faire entendre leur parole originale et unique, notamment aux cinq fêtes organisés par les sections du PCF Pays Bigouden, de Scaër, et de Fouesnant cet été :

– le lundi 14 août à la Forêt-Fouesnant (soirée crèpes)

– aux fêtes et repas du pêcheur du Pays Bigouden : samedi 15 juillet au port du Guilvinec (en présence du secrétaire départemental), samedi 22 juillet au port de Lesconil, samedi 19 août au port de Loctudy (en présence de Xavier Compain)

– à la fête de l’Isole à Scaër: 19 et 20 août.

Nous faisons aussi un appel solennel à tous les camarades qui le peuvent et ne l’ont pas déjà fait pour verser à la souscription à l’ADF PCF 29 pour nous aider à financer nos 45 000€ environ de restes à charge pour le financement de nos sept campagnes législatives (même si beaucoup de dons ont déjà été effectués qui permettent de financer déjà nos campagnes dans plusieurs circonscriptions), à défaut de remboursement d’État, et nous aider à faire face aux avances de dépenses pour la fête de l’Humanité.

Les chèques sont à libeller à l’ADF PCF 29 (déductible de 66 % sur vos impôts) et à envoyer à : Fédération PCF du Finistère/ 5 rue Henri Moreau/ 29 200 BREST.

En souhaitant vous retrouver bientôt dans nos réunions et dans nos combats communs, je vous souhaite un bel été, qui résonne fortement avec nos valeurs d’humanité, de fraternité, de convivialité, de ténacité et de combativité. La fédération compte 15 nouveaux adhérents depuis le début 2017, signe que les valeurs, le discours et les pratiques du PCF ont un sens pour beaucoup de personnes encore.

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental.

 Le 29 juin 2017

 

Résolution du Conseil National du PCF le 24 juin

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Un séisme électoral et politique inédit
La situation issue des campagnes et élections présidentielles et législatives 2017 ne constitue pas seulement un nouveau et profond séisme de la vie politique française, elle en accélère le remodelage de façon inédite.
Les deux principales formations politiques qui ont dirigé le pays n’ont pu accéder au second tour de l’élection présidentielle. Et l’abstention a atteint, aux élections législatives de juin, un niveau historique dramatique qu’il faut comprendre comme une forme de rejet des pratiques et des institutions politiques confisquées et sclérosées. La nature même du régime est en plein bouleversement, et les libertés et droits démocratiques, humains et sociaux de notre peuple sont menacés.
Le président Emmanuel Macron sort conforté d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour mettre en œuvre sans plus tarder ses projets de destruction du modèle social français. Le Parti communiste français, ses militant-e-s et ses élu-e-s, seront dès cette semaine dans toutes les luttes et tous les rassemblements pour imposer des reculs au chef de l’État, à son gouvernement, sa majorité et au Medef dont président, ministres et député-e-s d’En Marche ! protègent les intérêts.

La question de l’avenir de notre combat posée

La nouvelle situation politique interpelle directement toutes les forces politiques, et pour ce qui nous concerne, elle pose directement la question du rôle et de l’avenir de notre parti.
Dans un contexte de profondes divisions de la gauche de transformation sociale, divisions que le PCF, malgré ses initiatives, n’a pas été en mesure de résorber, le Parti communiste essuie un véritable échec électoral même si l’élection et la réélection de 11 député-e-s, manifestent une réelle capacité de mobilisation, de rassemblement et de résistance. Notre parti reste confronté aux problèmes institutionnels du présidentialisme qu’il n’a pas su à ce jour résoudre.

Les 11 député.e.s communistes : Alain Bruneel (59), Marie-Georges Buffet (93), André Chassaigne (63), Pierre Dharréville (13),  Jean-Paul Dufrègne (03),  Elsa Faucillon (92), Sébastien Jumel (76), Jean-Paul Lecoq (76), Stéphane Peu (93), Fabien Roussel (59), Hubert Wulfranc (76).

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Le Conseil national du PCF tient à remercier chaleureusement les 524 candidates et candidats, les secrétaires fédéraux qui les ont appuyés dans leurs campagnes, les milliers de militantes et militants du Parti qui sont allé-e-s partout à la bataille pour arracher des avancées électorales, et la victoire dans les 11 circonscriptions de nos député-e-s.
Le Conseil national félicite ces derniers pour leur élection ainsi que toutes celles et ceux élu-e-s au second tour grâce au rassemblement de la gauche auquel le PCF a contribué.
Nous saluons également l’entrée au Parlement européen de notre camarade Marie-Pierre Vieu qui vient renforcer le groupe GUE-NGL dont Patrick Le Hyaric est vice-président.
Nous voulons enfin adresser nos amitiés aux député-e-s sortant-e-s du groupe GDR qui ne se représentaient pas ou n’ont pas été réélu-e-s.
Nos député-e-s et le groupe qu’elles et ils ont décidé de former avec 4 député-e-s des Outre-Mers seront un point d’appui précieux pour les luttes qui s’annoncent et les conquêtes à venir du mouvement social et citoyen de notre pays. Leur volonté de rassemblement reste intacte puisque les député-e-s communistes proposent la création d’un « comité de liaison » avec le groupe France insoumise afin de coordonner au mieux l’activité législative et de faire obstacle efficacement aux mauvais coups du gouvernement d’Édouard Philippe.

Pour un processus de débats et d’actions vers un congrès extraordinaire en 2018
Le Parti communiste français est appelé à se réinventer s’il tient à contribuer dans les mois et années à venir à l’amorce d’un processus de transformation sociale au service des intérêts populaires de notre pays.
Le PCF se doit de remettre en chantier une stratégie et des pratiques de conquêtes et de victoires durables pour la transformation sociale. Cela exige de notre part de nous réinventer pour être un parti communiste du XXIe siècle à la hauteur de cet objectif tout en travaillant à l’émergence d’une construction politique, à vocation majoritaire, de l’ensemble de la gauche de transformation sociale.
Le Conseil national du PCF invite les communistes à ouvrir dès à présent un processus de débats, d’actions et d’élaboration collective qui verrait son aboutissement en 2018 par la tenue d’un congrès national extraordinaire dont les thèmes et questions à trancher seront élaborés par les adhérents du Parti eux-mêmes.

Pour un bilan approfondi et collectif
Le Conseil national s’accorde sur le fait qu’un bilan poussé et collectif s’impose à présent à notre parti et à ses directions.
Un bilan qui permette de faire, clairement et lucidement, la part des problèmes politiques présents et de l’expérience de ces 15 derniers mois, de celle des problèmes structurels et stratégiques qui sont les nôtres depuis des années.
Ce travail, pour aboutir, a besoin de l’intelligence collective des communistes, et oblige par conséquent les directions à tous les échelons du Parti à travailler pour réunir les conditions les plus favorables, sous toutes les formes, à la participation de chaque communiste aux débats, élaborations, décisions et leurs mises en œuvre.

 

Une première liste ouverte de questions à traiter
Le Conseil national a commencé à échanger autour de problématiques que soulèvent les débats des communistes et qui demanderaient un travail collectif de conception et d’action :
Comment redevenir le parti des classes populaires, au travail, à l’entreprise, dans les quartiers populaires et la ruralité ?
Quelle stratégie de transformation concrète de la société, comment devenir un parti de la conquête citoyenne, dans une visée révolutionnaire ?

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Comment, à partir de nos bonnes pratiques locales et du travail de nos élu-e-s, de toutes nos expérimentations militantes, construire des outils de notre stratégie nationale de transformation sociale ?
Quel rassemblement voulons-nous, avec qui, comment ?
Quel nouveau modèle d’organisation ?
Quelle conception des collectifs de direction ?
Comment reconstruire notre communication et notre identification ?
Quels moyens humains et financiers pour mettre en œuvre ces politiques ?
Ces premiers éléments doivent être critiqués et enrichis par les communistes eux-mêmes au cours de l’été au moyen d’un document permettant de formuler les questions politiques à traiter au congrès.

Une proposition de calendrier

Nous proposons qu’une première phase de discussions et de prises d’initiatives se déroule d’ici au 14 octobre 2017 avec la tenue d’une assemblée nationale des animatrices et animateurs de section. Celle-ci tirera le bilan de cette phase de consultation et contribuera à établir l’ordre du jour du congrès avant validation par le Conseil national.
Le Conseil national souhaite que ce travail, le plus collectif et commun possible, soit animé au-delà de lui-même et du Comité exécutif national par des groupes de travail composés de responsables fédéraux et locaux, de militant-e-s et d’élu-e-s engagé-e-s concrètement sur les questions à traiter.
La date elle-même du Congrès extraordinairesoit avant l’été 2018, soit à l’automne 2018 – sera déterminée par les adhérent-e-s lors d’une consultation nationale.
Le Conseil national se réunira en séminaire de travail le 25 août, à l’Université d’été du PCF, pour préparer l’Assemblée nationale des animatrices et animateurs de section d’octobre 2017.
L’Université d’été du PCF (Angers, 25-27 août) et la Fête de l’Humanité 2017 (La Courneuve, 15-17 septembre) constitueront deux rendez-vous nationaux importants dans ce processus général.
Pour débuter, les travaux de la réunion de juin du Conseil national doivent faire l’objet de comptes-rendus dans toutes les sections et fédérations du Parti, de journées de travail locales, et les débats, propositions et demandes des communistes consignés par écrit et transmis à la présidence du Conseil national pour une diffusion plus large.

Des mobilisations immédiates à engager

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Le PCF affrontera tous les défis de la nouvelle période – ceux auxquels notre peuple et notre pays font face, ceux qui le concernent directement et ceux d’une gauche fracturée et émiettée – dans la lutte et l’action.
Le PCF appelle à la mobilisation de toutes les forces, individuelles et collectives, de la transformation sociale, démocratique et citoyenne, pour relever ensemble tous ces défis.
Le président Macron et son gouvernement veulent clore leur prétendue concertation sociale avant de l’ouvrir réellement en faisant adopter par ordonnances leur projet de flexibilisation maximale du travail.
Le PCF s’engage dans la bataille contre ces lois d’ordonnances et pour une loi de sécurisation de l’emploi et de la formation afin de lutter efficacement contre le chômage. Pour contribuer à la mobilisation populaire la plus large possible, les communistes organiseront pendant toute la période estivale, partout en France, des initiatives publiques de la campagne « L’été n’est pas fait pour casser le Code du travail », lancée le 1er juin.
Le PCF, engagé également dans la bataille pour la démocratisation des institutions et la défense des libertés publiques, appelle à se mobiliser pour la mise en place du scrutin proportionnel, et prendra une part active à toutes les mobilisations contre le projet d’introduction de l’état d’urgence dans le droit commun.
Le PCF entend faire de ces trois mois à venir l’été des solidarités et de la fraternité en organisant notamment avec toutes celles et tous ceux qui le souhaitent des journées à la mer et des ventes de fruits et légumes solidaires directes du producteur au consommateur.
Du 4 au 9 septembre, semaine de la rentrée scolaire, les communistes de tout le pays prendront des initiatives de mobilisation pour un grand service public de l’école.
La Fête de l’Humanité 2017, fête de la fraternité, de la liberté et de l’égalité, fête des solidarités populaires et de la grande paix humaine, sera en septembre le lieu de centaines de débats politiques sur les défis du moment et un rendez-vous national de lutte et de riposte. Plus que jamais à cette heure, elle est la Fête de L’Humain d’abord face « au chacun pour soi et l’argent pour quelques-uns ».
La diffusion de sa vignette-bon de soutien sous l’impulsion du collectif national, animé par Nathalie Simonnet, sera lancée nationalement le 28 juin à 19h lors de l’initiative publique sur le parvis du siège du Parti avec Patrick Le Hyaric, directeur du journal, Fabien Gay, directeur de la Fête, Nathalie Simonnet et Pierre Laurent.
Les élections sénatoriales de septembre constitueront la troisième et dernière étape du cycle électoral 2017. Leurs enjeux, malgré le type de scrutin, concernent directement l’avenir de nos communes et territoires dont la cohésion et le développement exigent des politiques fondées sur l’ambition d’une République pour tou-te-s. L’élection de nombreuses sénatrices et nombreux sénateurs communistes et de candidat-e-s soutenu-e-s par notre parti constituera une force de résistance et d’alternative offensive au Sénat contre les projets gouvernementaux.

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Ouvrir un débat large pour réinventer à gauche
Le Parti communiste français ne se résout pas à la crise et l’affaiblissement historique de la gauche dans notre pays, et relève le défi de la reconstruction de la gauche. Il invite l’ensemble de ses organisations locales et départementales à s’adresser aux millions de femmes et d’hommes de notre pays qui veulent redonner à la gauche tout son sens et qui sont prêt-e-s à réfléchir, débattre et agir avec toutes les forces engagées au service du mouvement populaire et citoyen dans cet objectif, tout particulièrement dans le cadre de luttes politiques et sociales de riposte à la politique d’Emmanuel Macron.
Pour sa part, le PCF, son secrétaire national Pierre Laurent, invitent à l’Université d’été du PCF puis à la Fête de l’Humanité, plusieurs dizaines de personnalités avec lesquelles ce dialogue est en cours et la volonté d’agir est partagée.

Tournoi de foot solidarité avec la Palestine le samedi 24 juin à Brest

Samedi 24 juin, l‘Association France Palestine Solidarité et le Parti Communiste organisent un tournoi de football à 7, en soutien au camp de réfugiés de Jalazone (Palestine) dans lequel l’AFPS Brest soutient l’association « Palestinian Aged Friends Charitable Society » (soutien aux personnes âgées) et l’AFPS Morlaix le centre de réhabilitation du camp.
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Organisation de la journée

9h30 : rdv au stade du Bougen 
(accès par rue du Bougen ou rue de Kergoat)
10h : Début des matchs (Foot à 7 sur demi terrains)
12h30 : pause repas et discussion sur la situation à Jalazone
13h30 : Reprise des matchs
16h30 : Fin du tournoi
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Inscriptions par mail à afps29n@yahoo.fr ou tel (06 78 45 01 57)
ou Ismaël Dupont: 06 20 90 10 52 – dupont.ismael@yahoo.fr

Participation de 2 euros par joueur

Buvette et restauration sur place
Les « non footeux » sont bien évidemment conviés à cette journée !

11 député.e.s communistes et un groupe à l’Assemblée en perspective

Déclaration Parti Communiste Français après le 2e tour des législatives.

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Ce soir, les français peuvent compter sur 11 député-e-s communistes qui ont été élu-e-s, Jean-Paul Dufrègne (03), Pierre Dharréville (13), André Chassaigne (63), Fabien Roussel (59) et Alain Bruneel (59), Jean-Paul Lecoq (76), Sébastien Jumel (76) et Hubert Wulfranc (76), Elsa Faucillon (92), Marie-George Buffet (93), Stéphane Peu (93) et sur les député-e-s qui formeront, avec eux, un groupe parlementaire d’opposition au gouvernement pour permettre à cette voix libre et combative de servir les intérêts populaires. Les députés communistes travailleront dès cette semaine à constituer ce groupe et agiront sans attendre en faveur des propositions alternatives qu’ils ont élaborées durant leurs campagnes.

Le groupe PCF – Front de Gauche (GDR) est le seul groupe parlementaire qui progresse.

La cote d’alarme démocratique est une fois encore dépassée, avec une nouvelle baisse de la participation.

Le Parti communiste français demande d’urgence l’ouverture d’un débat national sur le changement de nos institutions, à commencer par l’instauration de la proportionnelle. Tout doit être repensé pour sortir progressivement de la présidentialisation à outrance et pour mieux représenter nos citoyens dans leur diversité.

Les résultats confirment par ailleurs que le Président de la République va disposer d’une majorité écrasante de députés. Le paradoxe est qu’elle ne correspond à aucune majorité dans le pays, ni chez les salariés, ni chez les jeunes et les privés d’emplois qui aspirent à une sécurité d’emploi et de formation pour une vie digne.

C’est inquiétant. Nous appelons à une riposte immédiate la plus large possible pour empêcher que l’été soit celui des mauvais coups.

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En effet, dès cet été, les députés d’En Marche ! vont être sommés d’obéir au doigt et à l’œil au Président et au 1er ministre pour leur donner les pleins pouvoirs, au service des milieux financiers et du MEDEF, pour casser le Code du Travail par ordonnances et liquider des acquis que le mouvement progressiste et populaire a gagnés dans notre pays de haute lutte.

Au-delà, les résultats appellent les forces de transformation sociale à ouvrir un immense chantier de reconstruction politique.

 Le Parti communiste français prendra pour sa part des décisions dès son Conseil national des 23 et 24 juin.

 La Fête de l’Humanité, en septembre, sera un moment fort de cette riposte et de cette reconstruction.

Le Parti communiste français
Paris le 18 juin 2017

 

les 6 et 7 juin à Brest deux rendez-vous : soutiens aux migrant.e.s et paix au Moyen Orient

La section PCF de Brest soutient l’invitation de nos amis de la Ligue des droits de l’Homme à la projection du film Les migrants ne savent pas nager.
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SOS Méditerranée, avec son bateau l’Aquarius, porte assistance aux migrants en Méditerranée. C’est un réseau international d’assistance créé le 9 mai 2015, lors de la journée de l’Europe, qui comporte trois associations : SOS Méditerranée Allemagne, SOS Méditerranée France et SOS Méditerranée Italie. Les fondements s’appuient sur les droits fondamentaux de la personne, le droit maritime et le principe d’assistance à personnes en danger.
La section brestoise de la Ligue des droits de l’homme vous propose la projection du film « Les migrants ne savent pas nager », de Jean-Paul Mari, en présence de Stéphane Broc’h, marin et sauveteur à bord de l’Aquarius :
le mardi 6 juin à 18 heures,
Fac  Ségalen, amphi 3 de la fac de Lettres, à Brest.
Dans le même esprit, le collectif Paix au Moyen Orient, dont la section PCF de Brest fait partie,  organise un rassemblement 
au monument aux morts de Brest, mercredi 7 juin à 18h
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Communiqué du collectif Paix au Moyen-Orient
 
Contre le silence, l’indifférence et l’oubli des drames que vivent les populations civiles du Moyen-Orient prises au cœur des conflits ou contraintes à un exil périlleux, pour le retour de la paix dans la région, d’une paix négociée, respectueuse des droits des populations, et pour l’accueil chez nous dans la dignité des réfugiés des pays en guerre et autres migrants en quête d’un monde vivable