Category: Brest

Vendredi 13 janvier – 20h au PL Guerin à Brest – Projection discussion sur l’arme nucléaire: The Man Who Save The World (Documentaire de Peter Anthony) avec le CIAN 29 et l’Université européenne de la Paix

Manifestation pour demander la protection des Kurdes de France et denoncer l’attentat d’extrême-droite contre le siège du CDKF à Brest le jeudi 29 décembre à 18h30

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest
C’est avec une immense émotion que le Parti Communiste Français a appris l’attentat d’extrême-droite ce jour contre le siège du CDKF. Dix ans après le triple assassinat de militantes, une nouvelle fois les Kurdes sont frappés en plein Paris.
Le PCF adresse ses sincères condoléances aux familles et aux proches des trois personnes décédées et les assure de sa pleine solidarité dans cette épreuve. Nos pensées vont également aux blessés. Nous remercions les services de secours et les forces de l’ordre pour leur réactivité.
L’urgence est de protéger les Kurdes de Paris. Et toute la lumière doit être faite sur ce crime odieux.
Alors que l’auteur attaquait des réfugiés soudanais il y a 11 mois, ces meurtres montrent que l’extrême-droite, mue par sa haine raciste, tue dans notre pays. Cela révèle un climat nauséabond qui grandit en France, nourri par des discours xénophobes et racistes, ouvertement tenus dans les médias et par des responsables politiques.
De plus, alors que le Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) est clairement visé dans un contexte de multiples menaces proférées par la Turquie, l’enquête doit déterminer si cette attaque a été commanditée.
Le PCF continue d’exiger la levée du secret défense sur l’assassinat de 2013 pour qu’enfin la justice soit faite et que la vérité éclate sur l’implication directe de l’État turc. Nous demandons que l’État français protège les Kurdes de France qui subissent des menaces en raison de leur engagement pour les droits humains et ceux du peuple kurde. Aujourd’hui comme hier le PCF assure les Kurdes de son soutien dans leur lutte.
La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer au rassemblement organisé en hommage aux 3 personnes kurdes assassinées ce jeudi 29 décembre à 18h30 place de la Liberté à Brest
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com
***
Appel commun signé par plusieurs organisations
Suite à l’attentat terroriste commis contre la Centre de la communauté
kurde à Paris ( Centre Ahmet Kaya ).

Nous appelons à nous rassembler jeudi 29 décembre à 18h30 place de la Liberté à Brest.

De nombreuses organisations politique, syndicale, associative, culturel
ont affiché leur soutien au peuple kurde depuis l’attentat. Nous devons
maintenant massivement descendre dans la rue pour montrer notre soutien
à la communauté kurde face a cette nouvelle attaque et pour exiger que
toute la vérité soit faite.

Cet attentat terroriste a eu lieu au moment ou une réunion avec des
dizaines de femmes devait se tenir pour préparer la manifestation pour
les 10 ans de l’assassinat de Sakine Leyla et Fidan à Paris en 2013
10 ans après la justice française refuse toujours de faire la lumière sur
cette affaire.

Pour Emine Kara, Mîr Perwer et Abdurahman Kizil soyons nombreux et
nombreuses dans la rue le jeudi 29 décembre à 18h30 place de la Liberté.

Pour Sakine Leyla et Fidan organisons nous pour monter massivement à
Paris le 7 janvier pour réclamer justice et vérité pour ces crimes !

Rassemblement de dénonciation de l’expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre 2022

Manifestation pour dénoncer l’expulsion de Salah Hamouri, enfermé sans procès et arbitrairement pendant des mois par les Israéliens, de son pays et de sa ville natale, Jérusalem, samedi, sans que la France ne protège les droits de son concitoyen binational. C’était ce soir à Brest avec l’AFPS, 3 camarades du PCF étaient présents aussi, et des camarades de l’AFPS Morlaix. Claude Leostic a expliqué la situation de Salah et contextualisé son combat pour les droits humains et des Palestiniens, lui qui est déjà venu témoigner plusieurs fois à Brest et dans le Finistère. Nous étions une quarantaine place de la liberté ce 20 décembre à l’initiative de l’AFPS pour dénoncer l’expulsion de Salah Hamouri et l’épuration ethnique qui se poursuit a Jérusalem.

En 2018, à l’initiative de Piero Rainero et d’Ismaël Dupont, un appel transpartisan des élus bretons pour la libération de Salah Hamouri avait été envoyé déjà à Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, recueillant 175 signatures, dont 157 dans le Finistère, le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères de l’époque nous répondant qu’ils agissaient pour libérer l’avocat défenseur des droits humains, mais manifestement, les pressions du pouvoir français sont restées très limitées, comme en témoigne l’enfermement arbitraire à nouveau de Salah Hamouri pendant plusieurs mois après sa libération, puis son expulsion de Jérusalem.

Un autre appel avait été signé en octobre-novembre 2021 par près de 120 élus bretons pour empêcher l’expulsion de Salah Hamouri de Jérusalem en 2021:

A Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

A Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian

Messieurs,

Le lundi 18 octobre Monsieur Salah Hamouri, citoyen français demeurant à Jérusalem-Est s’est vu notifier par les autorités israéliennes d’occupation la révocation de son statut de résident dans cette ville où il est né, de père palestinien et de mère française. Il bénéficie par conséquent d’une double nationalité.

Monsieur Salah Hamouri exerce la profession d’avocat. Spécialiste des Droits de l’Homme, il défend à ce titre, devant les tribunaux israéliens, des citoyens palestiniens victimes de la politique d’apartheid qui prévaut aujourd’hui en Israël et en Palestine occupée.

C’est en vertu d’une loi inique prétendant imposer aux Palestiniens de Jérusalem-Est un devoir d’allégeance à la puissance occupante que le gouvernement de Tel-Aviv a décidé la résiliation du statut de résident de Monsieur Hamouri, ouvrant la voie à son expulsion.

Des autorités d’occupation ne peuvent exiger allégeance des populations soumises à leur administration. C’est contraire à tous les textes internationaux et notamment aux multiples résolutions de l’ONU relatives au statut de Jérusalem depuis l’occupation par Israël de la totalité de cette ville en 1967.

La France, a indiqué le Ministère des Affaires Étrangères, « suit cette affaire avec la plus grande attention ».

Un grand pays comme le nôtre qui a vu naître la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1792 ne peut en rester là.

Face à une violation aussi flagrante des traités internationaux, une expression forte et publique de notre pays, à la hauteur de la gravité des faits, s’impose.

Nous vous remercions, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous faire connaître les mesures que vous comptez prendre pour que le droit international soit respecté à Jérusalem et que Monsieur Salah Hamouri puisse y vivre librement.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, notre considération distinguée.

Les 116 élus bretons premiers signataires du courrier au président Macron et au ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pour exiger une action résolue de la France en faveur de Salah Hamouri.

Delphine Alexandre, Vice-présidente à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste et progressiste, élue à Lorient (56), PCF

Patrick Appéré, adjoint au maire à la politique sportive à Brest, conseiller de Brest-Métropole (29), BNC

Marc Bacci ancien conseiller municipal à Larmor-Plage (56)

Patrick Béguivin, conseiller municipal à Plouigneau (29), PCF

Claude Bellec, ancienne conseillère municipale déléguée au logement à Brest (29), jusqu’en 2020, PCF

Djelloul Benhenni, Conseiller municipal de Rosporden Kernevel (29), PCF
Gérard Bensoussan conseiller municipal de Tréogat (29)

Cinderella Bernard, conseillère départementale et vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d’Armor, élue à Bégard (22), PCF

Bertrand Bianic, Conseiller délégué en charge du personnel au Relecq-Kerhuon (29), PCF
René Bilien, conseiller municipal délégué au logement de la ville de Quimper (29), EELV
Christophe Boudrot, adjoint au sport et aux associations à Plouigneau (29), PCF
Claudie Bournot Gallou, Adjointe en charge des finances, de l’administration générale, du personnel et des élections, au Relecq-Kerhuon (29), PCF
Laure Boussard, conseillère municipale à Carhaix
Cécile Bouton, conseillère départementale d’Ille-et-Vilaine, vice-présidente déléguée à la citoyenneté et à la démocratie participative, à la relation aux services publics, élue à Chartres-de-Bretagne (35), PCF
Gaëtan Bouvet, élu de Noyal Châtillon sur Seiche (35), PCF
Gael Briand, conseiller municipal UDB de Lorient (56), Conseiller régional de Bretagne
Anton Burel Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Cintré (35)
Maéla Burlot, conseillère municipale à Morlaix (29), sympathisante PCF
Georges Cadiou, ancien maire-adjoint de Quimper (29)
François « Fañch » CADIOU, Adjoint à la Jeunesse et au Sport à Saint-Jacques-de-la-Lande (35)

Christian Carduner, conseiller municipal de Scaër (29), PCF

Anna Vari Chapalain, conseillère municipale déléguée de la ville de Quimper et conseillère communautaire

Martine Carn, conseillère municipale à Plougonven (29), PCF

Christine Corfmat, conseillère municipale à Loctudy (29)

Forough Dadkhah vice-présidente de la région Bretagne, Quimper (29)

Eugène Davillers Caradec, conseiller municipal à Morlaix délégué à l’urbanisme (29), PCF

Angélique De Cecco, Conseillère déléguée au Maire du Relecq-Kerhuon,
En charge de l’égalité femmes/hommes, de la citoyenneté et de la participation citoyenne (29), UDB
Ollivier Delbot, conseiller municipal à Douarnenez (29)
Michel Demolder, maire de Pont-Pean (35), conseiller communautaire, PCF
Corentin Derrien, conseiller municipal de St Thégonnec Loc-Eguiner (29), PCF
Jérôme Desbrousses, adjoint au maire, Chevaigné (35)
Françoise Dorval adjointe à la ville de Quimper et conseillère communautaire (29), EELV
Jacques Dyonisiak, conseiller municipal UDB, Pouldreuzic (29)

Michel Durand adjoint à Bécherel (35), UDB

Ismaël Dupont, conseiller départemental du Finistère, Premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du Parti Communiste dans le Finistère

Dominique Evenat, conseiller municipal UDB, Pont-Croix (29)

Edith Fer, conseillère municipale déléguée à l’enseignement à Morlaix (29)

Pierre Fourel, ancien élu Frankiz Breizh à Brest, ancien vice-Président de la Communauté Urbaine de Brest(29), Membre de l’UDB.

Henri Merlin Gaba Engaba, Conseiller Municipal délégué aux travaux et aux chantiers, ville de Morlaix (29)

Patrick Gambache, conseiller municipal délégué Ressources Humaines, Finances, Police Municipale, Administration générale à Morlaix (29), PCF

Florence Gourlay, conseillère municipale, Lorient (56)

Gladys Grelaud, Conseillère régionale de Bretagne (29), PCF

Paul Guegueniat, ancien élu UDB à Saint-Yvi (29)

Eric Guellec, 2ème adjoint au maire de Brest – Dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, les acteurs de l’éducation populaire et les associations patriotiques et les anciens combattants (29), PCF

Philippe Guillemot, conseiller départemental de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Xavier Hamon, adjoint au maire à Brest (29), Génération.S

Jean Claude Harle, Conseiller municipal Saint Pern (35), PCF
Nolwenn Henry, conseillère municipale de Quimper (29), EELV

Jacqueline Héré, Adjointe à Brest et Maire de quartier de Bellevue, conseillère départementale du canton de Brest-1 (29), PCF

Roger Héré, Premier adjoint à Plouigneau, vice-président à Morlaix-Communauté (29), PCF

Joëlle Huon, Maire de Plouigneau (29), Conseillère départementale du Finistère (canton de Plouigneau), PS

Yves Jardin, ancien élu de Douarnenez, militant de l’AFPS

Jean-Paul Jarnot, adjoint au maire à Pontivy (56), PCF

Bernard Jasserand, Maire Adjoint de Quimper (29), Conseiller Communautaire, PCF

Marie-Pierre Jean-Jacques vice-présidente de Quimper Bretagne Occidentale en charge des transports et mobilités, conseillère départementale du Finistère, canton de Quimper (29)

Jean-Pierre Jeudy, maire honoraire de Carhaix (29)

Philippe Jumeau, adjoint aux affaires sociales à Lanester, secrétaire départemental du PCF dans le Morbihan (56)

Jean-Luc Kerdoncuf  ancien élu UDB à Plouguerneau (29)

Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ, vice-président à la culture à Morlaix-Communauté (29)

Anne-Marie Kervern, ancienne élue adjointe au Maire de Brest (29) UDB

Michèle Lacroix Bourven, ancienne élue à Plougonven (29), PCF

Elsa Lafaye, conseillère municipale à Fougères et élue communautaire (35), PCF

Fréderic L’aminot, adjoint au maire aux Affaires Scolaires à Morlaix (29), PCF

Jeremy Lainé, maire-adjoint à Guimaëc (29), PCF

Béatrice Le Bel conseillère municipale à Brest (29), UDB

Daniel Le Bigot vice-président de Quimper Bretagne Occidentale

Olivier Le Bras, conseiller régional de Bretagne, élu à Saint-Thegonnec Loc-Eguiner (29)

Claude Le Brun maire-adjoint à Quimper (29), EELV

Pierre Le Goff, maire de Guimaëc, conseiller départemental du Finistère, canton de Plouigneau (29)

Guénola Le Huec, Conseillère municipale de Lanester (56), PCF

Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président à Brest-Métropole et conseiller municipal de la ville de Brest (29), PCF

Sandra Le Roux, conseillère municipale à Brest (29), PCF

Doriane Le Treust maire-adjointe de Quimper, conseillère communautaire, Génération.S

Pierre-Yves Liziar, Conseiller délégué en charge de Handicap au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Didier Loas élu UDB à Audierne (29)

Roger Lostanlen Maire-adjoint honoraire Carhaix-Plouguer (29)

Marie-Françoise Madec Jacob, conseillère municipale aux personnes âgées à Morlaix (29), PCF

Mathilde Maillard, adjointe Santé- Personnes âgées à Brest (29), PCF

Taran Marec, conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest (29), PCF

Isabelle Maugeais, élue à Pont-de-Buis, conseillère départementale du Finistère, canton de Pont-de-Buis (29), apparentée PCF

Isabelle Mazelin, Adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Rozenn Métayer, conseillère départementale du Morbihan – Lorient Sud et Groix (56)

Monique Mévellec-Sithamma, Conseillère déléguée aux associations au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Christiane Migot Conseillère déléguée à la mairie de Brest et conseillère déléguée à la Métropole (29) Radicaux de Gauche

Paul Mingant, conseiller municipal à Plouédern (29), UDB

Patrick Morre, adjoint au maire La Chapelle Thouarault (35)

Medora Mostajo, Conseillère municipale de la ville de Quimper, Génération.S

Corinne Nicole, conseillère départementale du Finistère, canton de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Françoise Nioche, conseillère municipale à Rosporden-Kernevel (29), PCF

Catherine Quéric, conseillère départementale du Morbihan, canton de Lorient (56), PCF

Guy Pennec, maire de Plourin-les-Morlaix, vice-président à Morlaix-Communauté (29)

Jean-Claude Perrot, Conseiller municipal à Briec (29), PCF

Christian Pierre, conseiller municipal délégué à St Evarzec (29), secrétaire fédéral adjoint Finistère, UDB
Jean-François Philippe, Ancien élu (25 ans de mandat) et adjoint PCF d’Hillion (22)
Arnaud Platel conseiller municipal de Plomelin et conseiller communautaire de Quimper Bretagne occidentale
Julien Ponthenier conseiller municipal de Pluguffan (29)
Piero Rainero, ancien élu et adjoint à Quimper, militant de la solidarité avec la Palestine, ancien secrétaire départemental du Parti communiste

Yvonne Rainero, conseillère municipale déléguée de Quimper, conseillère communautaire (29), PCF

Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel, commune associée à Rosporden (29), conseiller communautaire, PCF

Fañch Rebours, conseiller municipal UDB, Lanloup (22)

Anita Richard, conseillère municipale PCF Rosporden Kernevel (29), PCF

Françoise Richard, conseillère municipale de Quimper (29), déléguée aux personnes en situation de handicap, EELV

Gael Roblin,Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Guingamp (22)
Katell Salazar, conseillère municipale déléguée à la communication à Morlaix (29)
Valérie Scattolin, adjointe au maire à Morlaix, Tourisme/Centre-ville/ Commerce (29), PCF
Ronan Sinquin, conseiller municipal à Quimper (29), PCF
Arnaud Stephan, conseiller municipal délégué à la petite enfance à Rennes (35), groupe communiste
Patricia Stéphan, Conseillère Municipale à Morlaix (29)
Mathieu Stervinou, adjoint au maire de Quimper chargé des solidarités et du handicap, conseiller départemental du Finistère (29)

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal de Carhaix (29), PCF

Maxime Touzé, conseiller municipal UDB, Douarnenez (29)

Catherine Tréanton, adjointe aux Affaires Sociales à Morlaix, vice-présidente à Morlaix-Communauté (29), Génération.S

Christian Troadec, Maire de Carhaix (29), Vice-président à langue et à la culture bretonne au Conseil Régional de Bretagne, régionaliste

Kofi Yamgnane, ancien ministre, député et maire de Saint-Coulitz (29)

Fragan Valentin-Lemeni, UDB, adjoint au maire, Ville de Brest (29)

Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Finistère, deuxième adjointe à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner (29)

Ahamada Zoubeiri conseiller municipal à Morlaix, délégué à la vie associative (29)

 

Le voeu présenté au Conseil Municipal de Morlaix pour que le président Macron s’engage résolument pour la libération de Salah Hamouri adopté

Appel des élus bretons pour la libération de Salah Hamouri: 175 signatures d’élus, 10 collectivités finistériennes qui s’engagent, et pourtant Jean-Yves Le Drian n’a pas eu un mot sur Salah Hamouri lors de sa visite en Israël!

Elus bretons, cosignez la lettre à Macron et Jean-Yves Le Drian pour exiger que Salah Hamouri retrouve sa qualité de résident de Jérusalem

Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce mardi 20 décembre 2022

A Brest, ce mardi 20 décembre, entre 18h30 et 19h30, nous étions quelques camarades du PCF présents à une manifestation forte et poignante avec le collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest et ses sympathisants pour dénoncer la répression féroce du régime islamiste et dictatorial contre le mouvement de révolte démocratique en Iran (500 morts, dont 63 enfants, tués par les forces du régime, tortures dans les casernes et les commissariats…) et la révolution populaire, portée notamment dans les régions kurdes d’Iran, dans le bas de la rue de Siam et le pont de Recouvrance. Au moment où la grève générale entame son deuxième jour en Iran, les pendaisons pour l’exemple se multiplient et les corrompus du gouvernement et du régime massacrent pour garder leurs privilèges et leur pouvoir réactionnaire.

Une prochaine manifestation de solidarité avec le peuple iranien et les kurdes est prévue le 14 janvier.

Femme, Vie, Liberté.

Jin, Jiyan, Azadî (en Kurde)

Zan, Zendegi, Azadi (en Persan)

 

 

Salah Hamouri expulsé de Jérusalem, sa terre natale – RASSEMBLEMENT A BREST MARDI 20 DECEMBRE A 17 H 30 PLACE DE LA LIBERTE

Salah Hamouri a été expulsé manu militari ce week-end par les autorités d’occupation israéliennes. Il est arrivé à Roissy en fin de matinée, très éprouvé par 9 mois de détention dure et cette expulsion illégale et traumatisante. Il reste déterminé à résister à l’occupation et compte bien retourner dans sa ville, Jérusalem, où vivent ses parents et amis.
RASSEMBLEMENT A BREST MARDI 20 DECEMBRE POUR PROTESTER CONTRE L’EXPULSION DE SALAH HAMOURI DE PALESTINE ET CONTRE LE NETTOYAGE ETHNIQUE COMMIS PAR ISRAEL A JERUSALEM.
A 17 H 30 PLACE DE LA LIBERTE
🚨Salah Hamouri, le fils de Jérusalem, expulsé de sa terre natale par Israël.
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Solidarité avec le peuple iranien – appel à la manifestation du 29 octobre place de la Liberté à Brest (PCF Brest)

Solidarité avec les femmes et le peuple d’Iran, Femme Vie Liberté

« Mahsa AMINI une jeune Kurde iranienne de 22 ans est morte des coups portés par la police des mœurs après son arrestation pour « tenue inappropriée «

Cette violence dont sont en permanence victimes les femmes, comme tous les démocrates, depuis l’instauration de la République islamique ne cesse de s’accroître.L’indignation est immense et mobilise de très nombreuses femmes affirmant avec courage leur aspiration à la liberté contre l’oppression obscurantiste dont elles sont victimes. À leur côté, des hommes, des étudiants, des cinéastes, des artistes et des sportifs.

Des mobilisations grandissantes se déroulent depuis plusieurs semaines dans le pays malgré une sauvage répression .Plus de 200 victimes ont été identifiées à ce jour , autant de blessés et des centaines d’arrestations.

Les communistes tiennent à exprimer leur indignation devant ces violences insupportables faites aux femmes et aux démocrates iraniens.Ils apportent leur plein soutien au combat des femmes iraniennes qui veulent enfin voir reconnus leurs droits à disposer librement de leurs corps et de leurs existences.

Ils exigent la libération de Niloofar Hamedi qui est est en prison depuis plus d’un mois pour avoir, la première, relayé à l’Iran et au monde, la mort de la jeune Mahsa Amini l

Le PCF appelle à la solidarité avec le peuple iranien et les forces progressistes mobilisés contre la dictature théocratique et pour la démocratie.

La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français appelle tous les démocrates  à se rassembler le samedi 29 octobre à 14H 00 place de la Liberté à Brest

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

18 Octobre : Plusieurs manifestations dans tout le département

Salaires et droit de grève

C’est à l’appel de plusieurs syndicats et partis politiques qu’aujourd’hui, mardi 18 octobre, environ 6700 personnes ont manifesté à travers le département.

Les syndicats demandent une augmentation des salaires et des pensions pour faire face à l’inflation et au respect du droit de grève mis à mal par les réquisitions de salariés.

Environ 5000 personnes dans le cortège brestois.

1100 manifestants à Quimper

450 personnes dans les rues de Morlaix

Ainsi qu’à Quimperlé

 

A Brest, les communistes mobilisent pour le 18 octobre

Avec Erwan, Titouan, Brieuc et Jean-Pauk, 600 tracts du PCF pour la mobilisation du 18 octobre pour les salaires les pensions et l’emploi de distribués au marché Saint-Louis ce dimanche 16 octobre, au matin. Soyons nombreux mardi à 11 h place de la Liberté à Brest

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest – 15 octobre 2022

La section du pays de Brest du PCF appelle à participer massivement à la journée de mobilisation interprofessionnelle, pour imposer l’augmentation des salaires pour toutes et tous et pour défendre le droit de grève.Elle appelle à participer au rassemblement et à la  manifestation le 18 octobre dès 11h place de la Liberté, pour exiger des augmentations de salaires dans tous les secteurs professionnels, et défendre le droit de grève.

La politique du gouvernement nourrit les immenses profits des grandes entreprises avec 160 milliards d’aides publiques chaque année. Les multinationales affichent des bénéfices record, distribuent d’énormes dividendes et continuent d’imposer des bas salaires.

Notre pays est riche, mais beaucoup de ses travailleurs et travailleuses deviennent pauvres !
Il est urgent et possible d’augmenter les salaires, de garantir à chacun un emploi ou une formation et d’en finir avec les gâchis du grand patronat et du gouvernement,d’exiger des directions des groupes pétroliers d’engager de véritables négociations salariales pour sortir du conflit le plus rapidement possible ; de convoquer une conférence salariale dans toutes les branches professionnelles, le SMIC à 1.600 euros net (2 000 brut) et la prise en compte de l’inflation dans les augmentations , de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié.e.s sur les choix des entreprises et la sécurisation de l’emploi et de la formation

 

 

Bernard Vasseur – 19 octobre, 18h, Maison des Syndicats – Sortir du capitalisme, actualité et urgence du communisme – Conférence débat à l’invitation de la section PCF de Brest et des Amis de l’Humanité

Bernard Vasseur sera le lendemain, jeudi 20 octobre, à Quimperlé, à l’invitation du réseau PCF Partage des Savoirs du pays de Quimperlé, pour un « Jeudi Rouge » consacré au communisme et la sortie du capitalisme.

Ouest-France, Brest, 30 septembre 2022 – Interview d’Eric Guellec, président du groupe des élus communistes à la Ville et à la Métropole de Brest (Mickaël Louédec)

Brest. Éric Guellec (PCF) : « Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le stade… »
Éric Guellec préside le groupe des élus communistes, à la Ville et à la Métropole. En cette rentrée, il fait le point sur les dossiers d’actualité : crise financière, crise énergétique, BHNS et futur stade.
Ouest-France Recueilli par Mickaël LOUÉDEC.
Sur quels sujets va-t-on entendre les élus communistes de Brest en cette rentrée ?
La question qui nous interpelle tous, c’est celle du pouvoir d’achat, qui est liée à la question de la crise énergétique. Il y a un besoin de hausse des salaires, des retraites et des pensions. Actuellement en France, il y a des dizaines de millions de personnes qui tirent la langue pour payer leurs factures, et qui hésitent à remettre le chauffage en marche. Au niveau national, il faut sortir des griffes de la spéculation les biens communs que sont les biens énergétiques comme le gaz et l’électricité et en faire un service public national, ce qui impliquera des tarifs réglementés.
Et à l’échelle locale ? Comment agir ?
Il faut favoriser les dispositifs d’aide qu’on met en place sur le territoire pour ceux qui ont du mal à payer leurs factures. Il faut aussi continuer à proposer nos grilles tarifaires, de façon plus sociale. Sur les transports, notamment. Il faut aussi continuer notre investissement dans le réseau de chaleur. Ça concourt, au moins partiellement à notre indépendance énergétique. Il faut poursuivre également la rénovation énergétique des bâtiments publics.
Êtes-vous toujours favorable à la gratuité dans les transports en commun ?
On ne la veut pas de façon brutale, ce ne serait pas raisonnable. Mais, pourquoi pas, ne pas tenter une expérimentation sur les week-ends, pendant une année. On fait le point après et on voit si on poursuit.
Quid du BHNS (bus à haut niveau de service) ? François Cuillandre n’exclut pas que le projet soit retardé…
On reste très attachés au programme de 2020. Pour nous, il faut faire le tram et le BHNS. On souhaite mener les deux projets de front. François Cuillandre, d’ailleurs, n’y a pas renoncé.
Quelle est votre position sur le projet de stade au Froutven ?
Tant qu’on n’a pas de chiffres pour le projet de stade, on restera favorables à la solution la moins coûteuse pour le portefeuille du contribuable. Maintenant, si différents scenarii sont proposés, il faut qu’on nous montre ce que ça coûte… Il ne faut pas oublier que, sur la ligne de départ, c’était un projet 100 % privé. Donc, l’accompagnement se faisait sur les infrastructures de mobilité aux alentours. Maintenant, les Le Saint demandent à la collectivité de mettre la main au pot, sans plus de précisions. Donc, on dit non, car on travaille à partir de chiffres.
Et sur la ligne Orly-Brest ?
On est évidemment pour le développement du train, qui est un moyen de transport moins polluant. Mais le train à 3 h de Paris. En attendant, on ne va pas se priver de quelque mode de connexion que ce soit.
Si une dissolution de l’Assemblée nationale devait intervenir, quelle serait votre position vis-à-vis de la Nupes ?
Les accords de la Nupes ont permis que toutes les forces de gauche aient un groupe parlementaire. Les gens aspirent à une gauche unie. Il y aurait donc une nouvelle discussion entre toutes les formations.

Les communistes présents avec l’AFPS à Brest pour dénoncer l’assassinat de la journaliste Shireen Abu Akleh par l’armée d’occupation israélienne

C’est finalement une soixantaine de personnes (dont 2 Morlaisien.ne.s!) qui se sont réunies à Brest ce samedi 14 mai pour dénoncer la violence insupportable des forces israéliennes hier lors des funérailles de Shireen Abu Akleh assassinée mercredi matin par un sniper alors qu’elle couvrait une attaque des militaires israéliens dans le camp de Jénine, et pour réaffirmer leur soutien au peuple palestinien.

Claude Léostic, AFPS Pays de Brest

 

Shireen Abu Aqleh, grande journaliste d’al Jazeera, a été assassinée à Jénine mercredi matin par l’armée israélienne. Portant un gilet pare-balles et un casque PRESSE, elle était, avec ses collègues, clairement identifiable. Un sniper de l’armée israélienne qui menait une attaque militaire au camp de réfugiés de Jénine l’a abattue d’une balle dans la tête, là où le casque ne la protégeait pas. Les soldats ont tiré sur les autres journalistes aussi, en blessant un deuxième. Selon les témoins oculaires ils tiraient pour tuer.
Après un passage à Naplouse et Ramallah, Shireeen a été amenée aujourd’hui à Jérusalem, sa ville, pour y être enterrée dans le cimetière chrétien de Sion. Alors que l’énorme cortège l’accompagnant se trouvait sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait le  cercueil, le faisant pratiquement tomber à terre. Ils ont frappé les porteurs, et toutes les autres personnes présentes, ont arraché les drapeaux palestiniens et lancé des grenades lacrymogènes.
Insupportable, inacceptable, honteux et monstrueux. Les mots me manquent.
L’AFPS avait décidé en urgence, au vu de ces événements, d’appeler à un rassemblement le samedi 14 mai à 14 h 30 devant le monument aux morts à Brest pour dénoncer la violence israélienne et rappeler notre solidarité avec le peuple palestinien.
 Plusieurs camarades du PCF du Pays de Brest étaient présents à ce rassemblement.
À Brest, l’indignation après la mort d’une journaliste d’Al-Jazeera
Les membres de France Palestine Solidarité avaient imprimé des photos pour rendre hommage à la journaliste tuée au cours d’une opération israélienne. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Un rassemblement de France Palestine Solidarité s’est tenu à Brest, ce samedi, pour rendre hommage à la journaliste d’Al-Jazeera tuée par un soldat israélien.

Des militants brestois de France Palestine Solidarité ont improvisé un rassemblement, ce samedi 14 mai, en début d’après-midi, devant le monument aux morts de Brest, pour exprimer leur indignation après la mort de la journaliste Shireen Abu Akleh, mercredi dernier, en Cisjordanie. Alors qu’elle couvrait un raid de la police israélienne, en portant un gilet pare-balles et un casque « Press », cette grande voix de la Palestine sur la chaîne Al-Jazeera a été tuée d’une balle en pleine tête par un soldat de l’armée israélienne. Puis, vendredi, lors de ses funérailles, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait son cercueil sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem.

Pour Claude Léostic, la présidente de l’AFPS nord-29, qui a vécu en Palestine pendant la deuxième intifada, « cet acte odieux met en évidence le caractère violent et criminel de l’État d’Israël ». Son association demande la traduction de l’État d’Israël devant la cour pénale internationale pour crime de guerre.iuz

Palestine. L’occupation, responsable de la mort de Shireen Abu Akleh

L’assassinat de la journaliste dans le camp de réfugiés de Jénine et le déchaînement de violences policières israéliennes lors de son enterrement ne doivent rien au hasard. C’est la marque de la politique coloniale. La Cour pénale internationale doit être saisie.

Publié le

Lundi 16 Mai 2022

L’émotion internationale suscitée par la mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh n’était pas encore retombée, son corps pas encore mis en terre, peu importe pour les autorités israéliennes, qui, à l’assassinat, mêlent le mépris, l’injure et l’irrespect.

Sitôt connue la mort de notre consœur, abattue dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée où l’armée israélienne menait un raid, le premier ministre, Naftali Bennett, s’est écrié : « Il semble probable que des Palestiniens armés soient responsables de la mort malheureuse de la journaliste. » Son ministre de la Défense, Benny Gantz, assurait même avec l’aplomb d’un arracheur de dents qu’ « il n’y avait eu aucun tir (de l’armée) en direction de la journaliste ».

« La violence, le sentiment de haine et le mépris de la dignité humaine »

Vendredi, à Jérusalem, des milliers de Palestiniens participaient avec tristesse et dignité aux obsèques de Shireen. À la sortie du cercueil de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, secteur de la ville également occupé par Israël, la police a pénétré dans l’enceinte de l’établissement et chargé une foule brandissant des drapeaux palestiniens.

Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs frappés à coups de matraque, avant d’être rattrapé in extremis, selon des images des télévisions locales. Mais, là encore, si les policiers israéliens ont fait usage de la force, c’est parce qu’ils « avaient été exposés à la violence des émeutiers, ce qui les a poussés à recourir à la force », explique sans honte leur hiérarchie.

Dans les deux cas, l’assassinat de la journaliste puis le matraquage de la foule lors de ses obsèques ont provoqué un rare tollé. Ces scènes, où l’on voit les forces de sécurité israéliennes faire vaciller le cercueil, « font froid dans le dos, rappelant la brutalité infligée aux personnes endeuillées lors de funérailles de militants contre l’apartheid », dénonce ainsi Mamphela Ramphele, présidente de la Fondation Desmond-Tutu, consacrée au regretté archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix. Elle déplore « la violence, le sentiment de haine et le mépris de la dignité humaine » affichés.

55 journalistes palestiniens tués depuis 2000

Une fois n’est pas coutume, le « meurtre » de la journaliste d’Al-Jazeera a été condamné à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui réclame une « enquête transparente et impartiale ». Même son de cloche à Washington. « Nous condamnons fermement le meurtre de la journaliste américaine Shireen Abu Akleh », a tweeté le porte-parole du département d’État américain. L’Union européenne a condamné « l’usage disproportionné de la force et le comportement irrespectueux de la police israélienne » durant les obsèques. La représentation française à Jérusalem a jugé «  profondément choquantes » les «  violences policières ». Autant dire que les responsables israéliens n’ont pas envisagé une enquête de gaieté de cœur. Ils tergiversent, réclament que leur soit remise la balle afin de réaliser un examen balistique – ce que refusent les Palestiniens. « Les autorités israéliennes ont commis ce crime et nous ne leur faisons pas confiance », a déclaré le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Une commission d’enquête indépendante démontrera certainement la culpabilité d’un soldat israélien dans le meurtre de Shireen  Abu Akleh ou dans l’ordre d’attaquer le convoi funéraire. Mais la question essentielle est la suivante : que faisait l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine là où, il y a exactement vingt ans, elle avait déjà perpétré un massacre ? Pourquoi la police israélienne était-elle dans l’enceinte de l’hôpital de Jérusalem-Est ? Tout simplement parce qu’Israël occupe les territoires palestiniens et que sa nature coloniale implique d’annihiler toute résistance, partout.

La mort de la journaliste ne peut masquer la répression en cours depuis des années et son aggravation ces dernières semaines. Fadwa Khader, membre de la direction du Parti du peuple palestinien (PPP), a été blessée, jeudi, lors d’une manifestation. Un Palestinien est mort, dimanche, des suites de blessures subies lors de tirs de l’armée israélienne, deux jours plus tôt. Un autre a succombé, samedi, à ses blessures infligées lors de heurts avec la police israélienne en avril, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est. Depuis 2000, au moins 55 journalistes palestiniens ont été tués par les forces d’occupation et 16 d’entre eux sont actuellement emprisonnés.

Quant au blocus contre la bande de Gaza, il se poursuit depuis plus de quinze ans maintenant. Magnanimes, les Israéliens ont autorisé, dimanche, le passage aux travailleurs de cette enclave palestinienne après environ deux semaines de fermeture, pour qu’ils viennent travailler… en Israël. Preuve, s’il en fallait une, du sentiment d’impunité de Tel-Aviv, la construction prochaine de près de 4 500 logements dans des colonies en Cisjordanie a été approuvée le lendemain même de l’assassinat de Shireen Abu Akleh.

Il existe aujourd’hui 5,7 millions de réfugiés palestiniens répartis entre la Cisjordanie, la bande de Gaza, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Israël mène une guerre de tous les instants contre la population palestinienne : bombardements sur Gaza, incursions militaires, bouclage des villes et des villages, destructions de maisons en Cisjordanie. Les journalistes sont des témoins, donc des cibles. Mais les Palestiniens ont besoin d’actes, pas de paroles. Ils rejettent le « deux poids, deux mesures » des Occidentaux, celui qui, avec le même cocktail Molotov, fait du Palestinien un terroriste et de l’Ukrainien un résistant. Qui fait décider de sanctions contre la Russie mais laisse impuni Israël. C’est aussi sans doute ce qui a déclenché une réaction ulcérée dans les pays du monde entier.

Les États européens, France en tête, pourraient saisir la Cour pénale internationale (CPI), comme la ratification du statut de Rome leur en donne la possibilité, pour examiner les possibles crimes de guerre, sans attendre une enquête du procureur qui déciderait éventuellement de la saisie de la CPI. Ils pourraient également reconnaître l’État de Palestine, décider un certain nombre de mesures, comme des sanctions, pour imposer à Israël le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Sans cela, inutile de parler d’une solution à deux États. Et inutile de s’émouvoir du décès d’une journaliste. Sa mort porte un nom : occupation.

Presque à l’unisson, la gauche brestoise appelle à voter Macron

Sans joie, et même à contrecœur, la gauche brestoise quasi au complet était réunie ce mardi soir, au Vauban, pour appeler à voter Macron au second tour. À deux nuances près, celle des Insoumis et de Brest nouvelle citoyenneté (BNC) qui se contentent de bannir le vote Le Pen.

C’est l’effet Marine. Trois mois après avoir déjà fait bloc contre la venue de la candidate du Rassemblement national à Brest, à l’initiative du PCF, les partis de gauche qui pèsent (hormis le Parti radical de gauche excusé) se sont retrouvés à nouveau pour exprimer leur position en vue du second tour de la présidentielle. Si la politique d’Emmanuel Macron n’a jamais été leur tasse de thé, tous s’accordent pour affirmer avec force le risque que ferait peser l’élection de Marine Le Pen pour les libertés.

« On n’essaie pas le régime fasciste »

Pour Jean-Paul Cam, secrétaire de section du PCF brestois, « on n’essaie pas le régime fasciste. Marine Le Pen à l’Élysée serait un grave danger pour la démocratie, l’État de droit, notre modèle social et les droits humains. Or, pour la première fois en France, sous la cinquième République, le courant raciste et xénophobe est en capacité de remporter la présidentielle. Le danger est réel », alerte-t-il.

« À contrecœur », les communistes appellent clairement à voter Macron pour évacuer la menace. En se disant qu’il sera toujours temps après de retrouver la rue pour s’opposer au rallongement de l’âge de départ en retraite que défend le président sortant.

Même consigne du côté du Parti Socialiste. Sandrine Perhirin ne cache pas que voter Emmanuel Macron va lui coûter. « Mais aucune voix ne doit lui manquer pour empêcher Marine Le Pen d’arriver au pouvoir. Voter blanc et s’abstenir, c’est donner une voix de plus à Marine Le Pen ».

« Ne pas laisser les autres faire le sale boulot »

L’Union démocratique bretonne (UDB) votera aussi Macron « sans enthousiasme ». Pour Anne-Marie Kervern, « on a le choix entre le pire et le détestable, mais on ne veut pas du pire. À ceux qui en ont marre de voter par défaut, oui Macron, c’est la droite qui, pendant cinq ans, a mené une guerre sociale aux classes populaires. Mais attention : là, on parle de sauver la démocratie, l’État de droit et l’intérêt général ».

« Je voterai Macron. Pas par plaisir. Mais parce qu’en face, c’est une droite sécuritaire, identitaire, raciste qui mettra à mal le pays », poursuit Xavier Hamon, pour Génération.s. Pour Christiane Migot, des Radicaux de gauche, « l’enjeu est de maintenir à tout prix la démocratie. La menace est sérieuse, un choix responsable s’impose pour ne pas installer le fascisme dans le pays ». Membre d’Europe Écologie Les Verts, Gwendal Guiguer votera Macron lui aussi. Il entend ceux qui affirment que c’est au-dessus de leurs forces. « Cela revient à laisser le sale boulot aux autres. On sait quand les fascistes prennent le pouvoir, on ne sait jamais quand ils le rendent ».

« Pas une voix à Le Pen »

Ces injonctions successives laissent de marbre Brest Nouvelle citoyenneté, où faute de consensus pour appeler clairement à voter Macron, Vefa Kerguillec résume la position de son parti qui est « de ne donner aucune voix pour Marine Le Pen ». Sans surprise, dans la droite ligne de leur chef Jean-Luc Mélenchon, les Insoumis appliquent le même mot d’ordre. Christophe Osswald rappelle que face à ce duel annoncé Macron-Le Pen, « il y avait la possibilité d’un vote barrage au premier tour. Certains ont fait l’effort, mais ça n’a pas suffi. On peut faire mieux. Mais en attendant, le plus important, c’est que pas une voix n’aille à Madame Le Pen ». Une stratégie sans risque ? Réponse dimanche soir, à 20 h.

 

Le Télégramme, Publié le 19 avril 2022, article Jean-Luc Padellec

https://www.letelegramme.fr/dossiers/brest-et-la-presidentielle-2022/presque-a-l-unisson-la-gauche-brestoise-appelle-a-voter-macron-19-04-2022-12993788.php

7 mars 2022 – Cérémonie en gare de Brest pour les 80 ans de l’exécution de Pierre Sémard

Demain lundi 7 mars à 10 h 30, jour anniversaire des 80 ans de son assassinat, les communistes ont participé à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.
PCF Section du Pays de Brest
LE O7 MARS 1942 :
Commémoration des 80 ans de l’assassinat par les nazis de Pierre SEMARD, cheminot, secrétaire général de la fédération CGT
Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut secrétaire général de 1924 à 1929.
***
lundi 7 mars 2022
À la gare de Brest, un hommage rendu à Pierre Semard, figure de proue du Parti communiste français

Pendant l’hommage, une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard. (Photo Le
Télégramme/Lilian Rodriguez)

Ce lundi matin, un hommage à Pierre Semard, emblème du Parti communiste Français (PCF), a eu lieu à la gare de Brest, devant la stèle commémorative des cheminots brestois morts pour la France.

Ce lundi matin, une trentaine de personnes étaient présentes à l’hommage rendu à Pierre Semard, ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots (CGT) et directeur général du PCF (Parti communiste français), fusillé par les nazis en 1942.

Cette cérémonie s’est déroulée à la gare routière, devant la plaque commémorative des cheminots brestois morts pour la France. La commémoration a lieu tous les ans.

Le secrétaire général de section des cheminots CGT de la région brestoise, Jacques Le Moigne, a prononcé un discours pour honorer la mémoire de l’icône, et « faire vivre ses idées révolutionnaires ».

Également, des fleurs ont été déposées, et une minute de silence a été observée à la mémoire de Pierre Semard.

Brest – 6 mars – Une magnifique mobilisation festive et revendicative pour les droits des femmes !

Brest – 6 mars – Une magnifique mobilisation festive et revendicative pour les droits des femmes ! 💜

Photos d’Eugénie.

 

Brest, 6 mars – Les communistes sur le marché Saint Louis pour distribuer un tract Fabien Roussel pour l’égalité femmes-hommes

Brest, 6 mars – Malgré le froid, nous étions ce matin présent·es au marché Saint-Louis pour présenter les propositions de Fabien Roussel en faveur d’une réelle égalité professionnelle femmes-hommes !

Le lundi 7 mars, à 10h30, les communistes participeront à l’hommage à Pierre Sémard, cheminot, dirigeant communiste et cégétiste, pour les 80 ans de son assassinat par les Nazis

Demain lundi 7 mars à 10 h 30, jour anniversaire des 80 ans de son assassinat, les communistes participeront à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.
PCF Section du Pays de Brest
LE 7 MARS 1942 :
Commémoration des 80 ans de l’assassinat par les nazis de Pierre SEMARD, cheminot, secrétaire général de la fédération CGT
Pierre Semard, né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône et mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux, est un syndicaliste français, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut secrétaire général de 1924 à 1929.

Brest – 5 mars – les camarades présents avec les propositions de Fabien Roussel au marché de Kerinou

Ce samedi 5 mars les camarades étaient présent·es au marché de Kerinou pour présenter les propositions de Fabien Roussel pour rendre effective l’égalité professionnelle femmes-hommes !

5 mars 2022 – Pour la Paix, contre l’agression russe, 3000 personnes manifestent à Brest leur solidarité avec le peuple ukrainien

Solidarité avec l’Ukraine, paix en Ukraine, retrait des troupes russes.

Brest, place de la liberté, 5 mars. 

Les communistes de Brest et du département étaient présents très nombreux parmi des milliers de manifestants. Nous avons pu exprimer notre solidarité avec les Ukrainiens et notre volonté que la France œuvre pour le retrait des troupes russes, la paix et la désescalade militaire en Ukraine. Des discours très forts d’une ukrainienne de Tchernobyl, fille de médecins bloquées en Ukraine, et de Roland de Penanros pour le Cian 29 dont le PCF est membre, les deux discours se concluant par la nécessité de se défaire des armes nucléaires.

Législatives : Eugénie Cazaux sera la candidate du PCF sur Brest Centre avec Eric Guellec

Le Parti communiste vient de désigner ses candidats aux législatives sur Brest Centre. La titulaire sera Eugénie Cazaux, âgée de 29 ans.

Réunis en assemblée générale ce mardi 1er mars 2022, les communistes du pays de Brest ont désigné leurs candidats pour représenter le Parti communiste français aux élections législatives sur la deuxième circonscription du Finistère (Brest Centre). Eugénie Cazaux, 29 ans, sera la candidate titulaire. Elle est enseignante-chercheuse contractuelle en géographie à l‘Université de Bretagne Occidentale (UBO). Le suppléant sera Éric Guellec. Âgé de 53 ans, ce professeur des écoles spécialisé est adjoint au maire de Brest et conseiller de Brest métropole.

Article du Télégramme du 04/03 :

https://www.letelegramme.fr/elections/legislatives/finistere/legislatives-eugenie-cazaux-sera-la-candidate-du-pcf-sur-brest-centre-04-03-2022-12932712.php

Le Parti Communiste Français désigne ses candidat·es

dans la 2ème circonscription du Finistère

 

Réuni·es en Assemblée Générale ce mardi 1er mars 2022, les communistes du pays de Brest ont désigné les Brestois·es Eugénie CAZAUX, 29 ans, et Éric GUELLEC, 53 ans, pour représenter le Parti Communiste Français (PCF) et porter son programme « La France des Jours Heureux » aux élections législatives de juin 2022 dans la 2ème circonscription du Finistère.

 

Eugénie CAZAUX a été désignée candidate titulaire : âgée de 29 ans elle est enseignante-chercheuse contractuelle en géographie à l’Université de Bretagne Occidentale (UBO). Sympathisante pendant plusieurs années, elle fait le choix d’adhérer au PCF en 2018 pour concrétiser son engagement. Elle conjugue son investissement dans le mouvement social, notamment brestois, avec sa passion pour la photographie.

Éric GUELLEC sera le candidat suppléant : âgé de 53 ans, adhérent au PCF, professeur des écoles spécialisé, il est adjoint au maire de Brest et conseiller de Brest métropole.

Leur candidature conjointe s’inscrit dans la continuité de la campagne présidentielle « La France des Jours Heureux » conduite par le candidat communiste Fabien ROUSSEL.

Elle est guidée par des choix forts, celui de bâtir une France solidaire, digne et heureuse, libérée des dominations, dans laquelle le partage des richesses et le bien commun l’emportent. Elle est une candidature pour le monde du travail, pour nos concitoyennes et concitoyens qui ne se sentent aujourd’hui pas ou plus représenté·es, qui ont été méprisé·es par cinq années de pouvoir Macron.

Durant leur campagne ils auront notamment à cœur de porter l’accès à un logement digne, durable et abordable pour toutes et tous, le droit à la tranquillité publique, et le développement d’une écologie sociale et populaire qui n’oppose pas fin du monde et fin du mois.

Après un quinquennat Macron au service des plus riches, après deux années de crise sanitaire qui ont plongé une partie de nos concitoyennes et concitoyens dans des situations de grandes difficultés sociales, tout l’enjeu est aujourd’hui de reprendre le pouvoir à la finance, de maintenir et développer les services publics, de relocaliser l’activité industrielle, de recouvrer une France du plein emploi avec des salaires dignes pour toutes et tous, de remettre les citoyen·nes au cœur de toutes les décisions.

C’est le sens de la candidature conjointe que nous proposons aujourd’hui aux habitant·es de la 2ème circonscription du Finistère.

Contact : pcf.joursheureux.circo2finistere@gmail.com

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

13 janvier – Ismaël Dupont représentait le PCF à un débat sur le désarmement nucléaire à Brest avec des représentants de l’ICAN, du CIAN 29, de FI, de EELV, du NPA

En débat sur le désarmement nucléaire à l’invitation du CIAN 29, en clôture d’une belle semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire, après le pique-nique festif du midi face au Conseil des Ministres Européens réuni aux Capucins, pique-nique qui a rassemblé une centaine de personnes. Le débat était animé par le porte-parole de l’ICAN France Jean-Marie Collin avec Pierre-Yves Cadalen (FI), Ronan Pichon (EELV), Gérard Mas (NPA) et Ismaël Dupont qui, du fait de l’indisponibilité finalement du député communiste Jean-Paul Lecoq, initialement prévu, mais venu dimanche 9 janvier à la manif et au débat du Mouvement de la Paix, représentait le PCF et son candidat aux présidentielles Fabien Roussel sur cette soirée organisée en même temps qu’un rassemblement des ministres européens de la défense et des affaires étrangères à la mairie de Brest.

Merci à Enzo, Eugénie, Claude pour les photos.

Brest : Samedi 28 novembre, 15 h, rassemblement : Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !

Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !

Ni les arguments de l’opposition, ni l’union des associations de défense des libertés, ni la très grande majorité des rédactions et des syndicats de journalistes, ni les tribunes d’intellectuels, ni l’appel de la Commission européenne ou de la Défenseure des droits, Claire Hédon, n’ont réussi à dissuader les élus LREM de voter, mardi, le texte sur la « Sécurité globale ». Et, ce faisant, de continuer de maltraiter la République !

L’ensemble a été validé, dont l’article 24 qui vise à dissuader les citoyens et les journalistes de filmer et diffuser des images des forces de police en intervention, au risque de s’exposer à une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Celui-ci  ne sera  d’aucune utilité pour protéger les policiers  mais  très efficace pour brider un peu plus la liberté d’expression et celle de la presse.

 Ce qui importe, aujourd’hui, c’est de rétablir la confiance entre la population et les forces de l’ordre, de redonner sens à leur mission qui doit être la sécurité des biens et des personnes, et non la police des mouvements sociaux. Cette loi ouvre la voie à la privatisation des fonctions de défense et de sécurité qui relèvent de la responsabilité régalienne de l’État. Cette loi s’inscrit dans la mise en place de tout un système de surveillance de la population, dans l’espace public comme dans la vie privée, avec capteurs, caméras, drones, fichage, reconnaissance faciale…

Aussi la section du Pays de Brest du PCF à l’unisson des 66 organisations de défense des droits et libertés qui, dans leur diversité, demandent le retrait de 3 articles particulièrement dangereux de cette loi, de la Défenseure des droits qui exprime son inquiétude,  appelle à poursuivre et élargir la mobilisation pour mettre en échec la  loi de sécurité globale et appelle à participer au rassemblement prévu samedi 28 novembre, à 15 h, Place de la Liberté à Brest, à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme, dans le respect des gestes protecteurs.

Brest, 7 mars : commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux Nazis le 7 mas 1942.

Samedi 7 mars/ 10h30 /stèle du monument au mort de la gare.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu Samedi 7 mars à 10h30 devant la stèle du monument aux morts de la gare.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.

Alors qu’Il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire,que l’Allemagne vient de subir une des attaques racistes et xénophobes parmi les plus meurtrières depuis 1945 ,il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme.

Samedi 7 mars à 10 h 30 ,jour anniversaire de son assassinat les communistes participeront à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.

Aussi il est important de manifester notre attachement à la Résistance et à se mobiliser pour une démocratie fraternelle et républicaine.

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr

 

 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942, il y a 78 ans !

Né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux (Eure) ; secrétaire général de la Fédération des cheminots ; secrétaire général du Parti communiste (1924-1928).

Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.

La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.

En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.

Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».

Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.

Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.

Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

En ce moment, on parle beaucoup des cheminots, de leur statut de privilégiés, du démantelement du reseau SNCF, alors aujourd’hui petite leçon d’histoire par devoir de mémoire.
Le 07 mars 1942, Pierre Semard tombait sous les balles des nazis à l’âge de 55 ans. La vie trop brève de ce militant d’exception fut d’une intensité remarquable, traversant des moments très forts de l’histoire sociale et politique de la première partie du 20ème siècle. Il reste le symbole de la résistance des cheminots à l’Occupation

Sa dernière lettre avant d’être exécuté :

« Chers amis,

Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot, puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme. Je démontrerai à mes bourreaux que les communistes savent mourir en patriotes et en révolutionnaires.

Ma dernière pensée est avec vous, camarades de lutte, avec tous les membres de notre Grand Parti, avec tous les Français patriotes, avec les héroïques combattants de l’Armée Rouge et son chef, le grand Staline. Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis, les cheminots, que ma dernière volonté est qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis.

Les cheminots me comprendront ; ils m’entendront ; ils agiront; j’en suis convaincu.

Adieu, chers amis, l’heure de mourir approche. Mais je sais que les nazistes, qui vont me fusiller, sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le grand combat.

Vivent l’Union Soviétique et ses Alliés ! Vive la France.

Pierre SÉMARD. »

L’Humanité, 11mars1945

Fiche du Maitron

 

 

Brest, 7 mars : commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux Nazis le 7 mas 1942.

Jeudi 7 mars/ 10h30 /stèle du monument au mort de la gare.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu jeudi 7 mars à 10h30 devant la stèle du monument aux morts de la gare.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.
La série d’actes antisémites qui ont eu lieu ces derniers jours en France, l’installation au premier plan de la vie politique de partis ouvertement racistes et xénophobes, les coalitions nouvelles entre forces de droite et d’extrême-droite accédant ou aspirant au gouvernement dans plusieurs pays européens, montrent que « la bête immonde » n’est pas morte .
Aussi il est important de manifester notre attachement à la Résistance et à se mobiliser pour une démocratie fraternelle et républicaine.

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr

 

 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942, il y a 76 ans !

Né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux (Eure) ; secrétaire général de la Fédération des cheminots ; secrétaire général du Parti communiste (1924-1928).

Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.

La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.

En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.

Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».

Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.

Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.

Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

En ce moment, on parle beaucoup des cheminots, de leur statut de privilégiés, du démantelement du reseau SNCF, alors aujourd’hui petite leçon d’histoire par devoir de mémoire.
Le 07 mars 1942, Pierre Semard tombait sous les balles des nazis à l’âge de 55 ans. La vie trop brève de ce militant d’exception fut d’une intensité remarquable, traversant des moments très forts de l’histoire sociale et politique de la première partie du 20ème siècle. Il reste le symbole de la résistance des cheminots à l’Occupation

Sa dernière lettre avant d’être exécuté :

« Chers amis,

Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot, puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme. Je démontrerai à mes bourreaux que les communistes savent mourir en patriotes et en révolutionnaires.

Ma dernière pensée est avec vous, camarades de lutte, avec tous les membres de notre Grand Parti, avec tous les Français patriotes, avec les héroïques combattants de l’Armée Rouge et son chef, le grand Staline. Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis, les cheminots, que ma dernière volonté est qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis.

Les cheminots me comprendront ; ils m’entendront ; ils agiront; j’en suis convaincu.

Adieu, chers amis, l’heure de mourir approche. Mais je sais que les nazistes, qui vont me fusiller, sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le grand combat.

Vivent l’Union Soviétique et ses Alliés ! Vive la France.

Pierre SÉMARD. »

L’Humanité, 11mars1945

Fiche du Maitron

 

 

Brest 9 mars : PEUPLE ET CHANSONS de BREST et LA CHORALE POPULAIRE DE PARIS

PEUPLE ET CHANSONS de BREST et LA CHORALE POPULAIRE DE PARIS
LE SAMEDI 9 MARS  20H AU MAC ORLAN

La Chorale Populaire de Paris
La Chorale populaire de Paris s’est constituée en 1935, avec pour buts de contribuer à l’épanouissement de la culture par le chant, de s’attacher à défendre, maintenir et faire connaître le patrimoine musical dans sa diversité
Son histoire est faite d’engagements, tant auprès des travailleurs en grève que par des spectacles thématiques (la Paix, la révolution d’Octobre, la lutte des femmes…)
comme aussi par sa participation à des commémorations mémorielles, au Mont Valérien par exemple, ou aux manifestations du 1er mai.
Elle se mobilise chaque fois que l ’on fait appel à elle, toujours prête à soutenir, par ses chants et son engagement, les luttes des victimes d’un capitalisme de plus en plus brutal, avec une même exigence de qualité dans l’interprétation, qu’elle se produise dans la rue ou dans une grande salle de spectacle, ou à la Fête de L’ Humanité.

Avec des chants tels que : Bella ciao, le chant de la libération , Zoya, La varsovienne , ou encore, le Chant des travailleurs… la chorale invitée, va pour la première fois à Brest, sous la direction de Riccardo Spezia, et avec 45 choristes donner un aperçu de son riche repertoire .

Chorale Peuple et Chansons
La chorale Peuple et Chansons, créée à Brest en 2000, compte aujourd’hui 70 choristes qui perpétuent le répertoire des Chants des Travailleurs et des Libertés.
Retraités et actifs, pour la plupart engagés dans des associations culturelles et humanitaires ou dans des mouvements syndicaux, ils partagent les mêmes valeurs de fraternité et de liberté.
Les choristes expriment leurs convictions à travers un vaste répertoire de chants anciens ou plus récents, certains pacifistes,d’autres dénonçant les conditions de travail difficiles ou le racisme.
Ils se veulent porteurs des sentiments d’indignation et de révolte populaire.

Programme du concert du 9 mars 2019

 

Tarifs:
Adultes : 10€ – Enfants–12 ans : gratuit
Prévente : CULTURA (Galerie Phare de l’Europe-Géant )
PL Jean Le Gouill Brest-( les lundis et mardis)

Brest : 19 fev, rassemblement contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme.

La fédération du Finistère du Parti Communiste Français appelle à participer au rassemblement contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme ce mardi 19 février à 19 h Place de la Liberté à Brest.

Une poignée d’extrémistes ont sali les murs et les vitrines de divers magasins de tags antisémites. Ces actes sont indignes et insupportables. Ils mettent en cause nos valeurs républicaines, le vivre ensemble.

Leurs responsables n’ont rien à voir avec la colère sociale qui s’exprime actuellement dans le pays. La majorité des Français, qu’ils portent un gilet jaune ou pas, réclament plus de justice sociale, plus de justice fiscale. Ils ne sont pas des porteurs de haine.

Comme toujours, lorsque la crise sociale est forte, lorsque la question sociale monte, l’extrême droite s’agite et tente de dévoyer l’exaspération populaire vers ses obsessions identitaires, ethniques ou religieux.
C’est sa manière d’exonérer les fauteurs de crise de leurs responsabilités et de faire de l’Autre le bouc-émissaire des problèmes de nos concitoyens.

Non, ce n’est pas à cause des Juifs, des immigrés, des réfugiés que les usines ferment, que les salaires sont gelés, que les retraites baissent ou que les maternités ferment.

C’est du fait d’un système qui génère l’inégalité. C’est à lui qu’il faut s’attaquer.

Nous dénonçons les actes antisémites qui se multiplient, comme nous combattons toutes les manifestations de racisme. Leurs auteurs et ceux qui les encouragent, quels qu’ils soient, doivent être retrouvés, jugés et sévèrement condamnés.

Notre peuple doit s’unir pour faire vivre ses belles valeurs de solidarité, de fraternité, d’égalité, de liberté, aujourd’hui menacées.

Pierre Outteryck, Brest le 4 février, Morlaix le 5 février.


Martha Desrumaux – la solidarité populaire au cœur –
Conférences de l’historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février.

Infos le 4 février pour Brest : http://pcf29.org/brest-4-fevrier-conference-martha-desrumaux-par-pierre-outteryck/

Le mardi 5 février : Pierre Outteryck sera à Morlaix pour les Mardis de l’éducation populaire sur Martha Desrumaux, 18h au local du PCF, 2, petite rue de Callac.

Martha naquit à Comines (59) en 1897. À 9 ans, elle doit travailler comme bonne à tout faire, son père ayant été écrasé par la pompe à eau des pompiers. Parmi les domestiques règne la précarité, la misère et la peur… Aucune solidarité ! Très vite, elle décide de devenir ouvrière ; le monde ouvrier construit à cette époque des solidarités de classes face à un patronat qui se croit roi absolu. À 13 ans, elle adhère à la CGT, puis aux jeunesses socialistes d’avant 14.

Évacuée à Lyon, elle y vit la fin de la guerre et participe à la solidarité envers les populations de la Volga, victimes de la famine après la guerre 14/18 et la guerre civile.

Engagée dans le PC et la CGTU, elle va animer les luttes ouvrières de l’entre-deux-guerres et particulièrement la grève des dix sous à Halluin de septembre 1928 à avril 1929. Elle parvient à convaincre les mamans à accepter de laisser leurs enfants rejoindre pendant plusieurs mois des familles d’accueil ; les enfants échappent ainsi à la misère liée au refus de toute négociation.

En 1936, Martha est une des figures de proue du mouvement ouvrier et du Front populaire. Dès septembre, elle organise dans les Hauts-de-France et en Champagne, la solidarité avec la République espagnole menacée par le coup d’État de l’extrême droite franquiste… Solidarités multiformes : impulsion des Brigades internationales en choisissant les jeunes susceptibles de partir en Espagne se battre aux côtés de l’armée républicaine, collecte de couvertures, de chaussures, de produits alimentaires et envoi d’ambulances pour aider les Républicains , accueil dans des familles du Nord Pas -de- Calais de plus de 500 enfants espagnols victimes du conflit. Notre ami Gilbert Avril, futur dirigeant du SPF du Nord, se souviendra de l’arrivée de ces enfants dans le bassin minier. Martha est présente à de nombreux meetings organisés par le SPF naissant pour favoriser la solidarité envers l’Espagne. Enceinte, Martha se rendra à plusieurs reprises en Espagne et deviendra l’amie de la Passionaria dirigeante du Frente popular espagnol.

Durant l’Occupation, le SPF aide des familles de mineurs déportés après la grande grève de mai/juin 1941. Plusieurs dirigeants du SPF seront arrêtés et déportés comme l’instituteur Résistant Willy Dubois.

Arrêtée le 26 août 1941, Martha est déportée au camp de Ravensbrück. Ici encore, elle y organise la solidarité. En décembre 1943 elle aide Charlotte Rosenberg et ses trois très jeunes enfants à survivre dans cet enfer. Aujourd’hui encore, Lili Rosenberg Leignel témoigne auprès de la jeunesse de cette solidarité qui lui a permis de survivre. Rescapée de Ravensbrück, redevenue responsable de la CGT, Martha organise avec le SPF la solidarité pour les enfants des mineurs grévistes de 1948 (aide alimentaire, aide vestimentaire, accueil des enfants dans la région parisienne, aide juridique pour les mineurs jugés pour fait de grève). En 1965, elle est présente lors de l’inauguration du premier local du SPF à Lille Wazemmes. Nous la retrouvons à Toulon dans les années 70 entre autres auprès du SPF piloté dont la cheville ouvrière sera Jo Séguy. Grande figure du mouvement ouvrier et de la solidarité, Martha est au centre de la campagne « Ouvrir le monde ouvrier au Panthéon, Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon, campagne à laquelle participe, notre ami, symbole de la Résistance, Julien Lauprêtre.

Laurence Dubois
Présidente des Ami.e.s de Martha Desrumaux
Janvier 2019

 

Brest 4 février 18H, conférence Martha Desrumaux par Pierre Outteryck.

Martha Desrumaux,
ouvrière, syndicaliste, féministe, une oubliée de l’histoire.

Conférence présentée par Pierre Outteryck, historien.

Un partenariat de l’Institut CGT d’histoire sociale et des Amis de l’Humanité.

Lundi 4 février à 18H

Maison du Peuple /Place Edouard Mazé /Brest

 

Silence, on tourne…
1936, le cinéaste Jean Renoir l’observe…
Il l’imagine à 10 ans fuyant la demeure bourgeoise dont elle est la bonne à tout faire ! Martha a décidé, elle sera ouvrière… Ouvrière du textile…
Travail du lin, un des pires boulots de l’époque. À 12 ans, encore enfant, Martha gronde de révoltes. Elle ne supporte ni l’injustice, ni l’humiliation, ni l’exploitation.
À 12 ans, la voici syndiquée à la CGT.
À 15 ans, elle adhère aux jeunesses socialistes d’avant 14.
La Première Guerre Mondiale l’emporte dans sa tourmente ; en 1917, Martha dirige sa première grève... Avec les filles de son atelier, elle gagne. Première victoire, premier maillon d’une chaîne de multiples luttes.

En 1920, elle choisit le Communisme.
Martha, ouvrière, dirigeante syndicale, responsable politique…
Les 40 premières années de sa vie scandent les combats pour l’unité de la classe ouvrière.
1939, nouveaux affrontements, nouvelles luttes… La clandestinité pour réorganiser le Parti Communiste. Le 26 août 1941 : Martha est appelée.Quelques semaines plus tard, elle est déportée dans l’enfer de Ravensbrück : nouveaux engagements, nouvelles solidarités.

La vie s’appelle toujours Luttes et Fraternité. Rescapée des camps de la mort, elle revient à Lille et reprend sa place à la tête du PCF et de la CGT.
Une vie d’engagement, de lutte, de fierté, au centre desquels était la cause des femmes.
Bravo Martha ! Merci Martha ! (présentation de l’éditeur)

A écouter : La culture ouvrière et la figure de Martha Desrumaux.

A lire sur Cause Commune : Martha Desrumaux au Panthéon : briser les murs du silence

Pétition : Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon

 

 

 

Fusion Crozon-Brest Métropole. Le point de vue des communistes

« Ni pour ni contre, mais il faut en discuter, informer la population et un maximum de transparence quant aux tenants et aboutissants du projet ». Voilà, résumée, la position des communistes de la presqu’île de Crozon et de l’Aulne maritime sur la fusion entre la CCPCAM (Communauté de communes presqu’île de Crozon – Aulne maritime) et Brest métropole.
 

« C’est logique que Brest veuille s’agrandir : c’est la plus petite des métropoles françaises », explique Christian Beaumanoir, du PCF Crozon. « Mais pourquoi se précipiter ? À quelles conditions pour les habitants ? Qu’est-ce que cela implique au quotidien ? », martèle-t-il. Inquiets, les communistes le sont, s’interrogeant notamment sur les compétences qu’impliquera le fait de passer de la comcom à la métropole en cas de fusion et « qui touchent à la vie quotidienne des habitants » : « le Scot (Schéma de cohérence territoriale) qui prend le pas sur les PLU (Plans locaux d’urbanisme), les services d’intérêt collectif comme l’assainissement ou l’eau, la collecte des ordures ménagères ou encore les transports… Ce n’est pas rien », s’exclame encore Christian Beaumanoir. Le groupe communiste milite pour des « débats publics dans toutes les communes concernées et un référendum. En l’état actuel des choses, il y a trop peu d’éléments pour se décider ».

Nombreuses dérogations évoquées

Peu convaincus par les résultats du questionnaire proposé en ligne et auquel ont répondu « 7 % de la population », ils sont également très sceptiques sur les réponses apportées, vendredi, à l’issue de la réunion de travail qui s’est déroulée à Kerdanvez, en présence du maire de Brest. « On nous annonce une neutralisation de la fiscalité pour dix ans et des dérogations sur presque toutes les compétences, détaille Christian Beaumanoir. On n’y croit pas. Les autres communes de la métropole vont-elles accepter que nous ne payions pas ? Et que se passe-t-il dans dix ans ? »

« Déni de démocratie »

D’autres questions taraudent le PCF : « Bien sûr, il faut désenclaver la presqu’île. La question des transports doit être multimodale : il faut un transrade régulier au quotidien et plus de cars pour aller à Brest. Il faut réduire notre obligation de prendre la voiture, ce qui induit une étude sur les besoins de la population en matière de transports », propose le PCF. Face à ce qu’ils considèrent comme un « déni de démocratie », les communistes souhaitent que les électeurs soient « enfin respectés et informés ». « Les citoyens sont invités à se prononcer sur le nom du futur centre culturel mais pas sur la fusion, c’est le pompon ! », s’amuse Christian Beaumanoir.

Les élus communistes brestois reçoivent Salah Hamouri en mairie annexe de Bellevue

Quel grand honneur et quelle grande joie pour le groupe des élus communistes d’avoir reçu hier, avec Claude Leostic de l’AFPS, notre compatriote et camarade franco-palestien Salah Hamouri.

Salah Hamouri, avocat , a été incarcéré durant 403 jours dans une prison israélienne sous le régime arbitraire de la détention administrative, c’est-à-dire sans aucun jugement, sans aucune inculpation. Cette procédure, renouvelable à l’infini, est contraire au droit international.

Nous devons sa libération, le 30 septembre dernier, à une mobilisation extraordinaire qui a su rassembler une diversité de personnalités, d’associations, d’élus, de citoyens.

180 élus finistériens avaient cosigné une lettre adressée au Président pour demander sa libération. Un vœu avait été voté par conseil municipal de la ville de Brest.

La mobilisation locale et nationale a payé. Aujourd’hui, il est libre !

Il faut maintenant continuer à prendre toutes les initiatives politiques nécessaires à la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et plus largement du peuple palestinien tout entier.

AFPS : http://www.france-palestine.org/

AFPS Brest : https://www.facebook.com/afps.brest/


Interview de Salah Hamouri par Gwendal Hameury, le Télégramme, Morlaix, 18 décembre 2018

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de 33 ans, était l’invité d’honneur de l’Association France Palestine Solidarité, le 30 novembre, à Plourin-lès-Morlaix (29), dans le cadre du Festival des Solidarités. Il est revenu, à cette occasion, sur ses 13 mois de captivité dans une prison israélienne et sur le sort des Palestiniens dans l’État hébreu. Un témoignage qu’il renouvellera ces mercredi et jeudi, à Carhaix, Brest et Quimper (*).

Vous avez été libéré le 30 septembre, après plus d’un an de détention dans les geôles israéliennes. Comment allez-vous ?

« Ça fait vraiment du bien d’être libre. C’est un sentiment compliqué à décrire avec des mots… Cet emprisonnement a été d’autant plus difficile à vivre que ma femme, qui est française, et notre fils étaient interdits de séjour en Israël – ils le sont toujours -, et ne pouvaient donc pas me rendre visite. Une fois libéré, j’ai fait au plus vite pour venir les retrouver en France ».

Que vous reprochait Israël ?« J’ai passé 13 mois en détention administrative et je ne sais toujours pas pourquoi. La détention administrative est une loi qui a été créée sous le mandat britannique avant l’occupation de 1948, et qui permet à l’armée israélienne d’arrêter n’importe quel Palestinien et de l’emprisonner pendant plusieurs mois, par périodes renouvelables, ad vitam, sur la base d’un dossier qui reste secret. Ni moi, ni mon avocat ne savons ce qu’il contient. Je sais juste que c’est le ministre de la Défense qui a signé l’ordre de m’arrêter pour une période initiale de six mois. Et qu’on me considère comme un danger pour la sécurité d’Israël. Mais je ne suis pas le seul. Nous sommes plusieurs centaines, comme ça ».

Comment s’est déroulée cette détention ?

« Les prisons israéliennes sont faites pour briser mentalement les prisonniers politiques palestiniens. On est à l’isolement total. Collectivement. Moi, j’étais détenu à Neguev, au Sud, dans le désert, près de la frontière égyptienne. On était 1 600. Coupés du monde. Le seul lien avec l’extérieur, mais ce n’est pas valable pour tout le monde, c’est la visite de la famille très proche (père, mère, frères, sœurs), une fois par mois. On a le droit à 45 minutes au téléphone, derrière une vitre. Et tout est enregistré. On fait donc attention à ce que l’on dit, de peur que ce soit utilisé ensuite ».

Déjà en 2005, vous aviez été inculpé pour avoir projeté l’assassinat du rabbin Ovadia Yossef et pour votre appartenance présumée au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)…

« C’est une vieille histoire. J’ai été condamné à sept ans de prison pour cela. J’avais accepté un plaider coupable pour éviter une peine de 14 ans, mais il n’y avait rien de précis dans le dossier ».

Êtes-vous membre du FPLP ?

« Ce n’est pas une question à laquelle je peux répondre. Le FPLP est considéré comme une organisation terroriste. Ce n’est pas du tout comme en France où on peut dire que l’on est communiste, socialiste… Là-bas, toute appartenance à un parti politique est interdite. Je ne peux pas dire si je suis membre ou pas ».

Vous considérez donc qu’il s’agit d’un acharnement de l’État d’Israël vis-à-vis de votre personne et des Palestiniens en général.

« Bien sûr. Depuis 1967, environ 850 000 Palestiniens sont passés par les prisons israéliennes ; il y a eu 215 morts. C’est 30 % de la société qui est touchée. Aujourd’hui, il y a plus de 5 000 prisonniers palestiniens, dont 250 enfants et 62 femmes… 80 d’entre eux sont incarcérés depuis plus de 25 ans. C’est un système destiné à faire pression. On veut clairement nous chasser de Palestine. Personnellement, j’ai déjà été détenu à quatre reprises. La première fois, j’avais 16 ans ».

Le simple fait d’être Palestinien ferait de vous un danger pour Israël ?

« Pour eux, oui. Car je refuse d’accepter la situation. Et puis je suis avocat. Je n’ai jamais caché que je voulais défendre les prisonniers politiques ».

Étiez-vous au courant qu’en France, vous étiez soutenu par le monde associatif et une partie de la classe politique ?

« Un peu seulement, grâce à ma famille. Car, contrairement à ma précédente détention, l’administration avait cette fois interdit de faire entrer des lettres. Même les livres en français m’étaient interdits ».

La diplomatie française a-t-elle fait ce qu’il fallait pour faciliter votre libération ?

« Clairement, non. Pour des Français détenus en Turquie ou au Mexique, elle est intervenue, quitte à créer un incident diplomatique. Mais pour moi, rien. Les démarches étaient trop timides, pour ne pas énerver Israël. Il ne faut jamais brusquer Israël ».

Pourquoi avez-vous accepté de venir à Plourin-lès-Morlaix, puis à Carhaix, Brest et Quimper ?

« Pour remercier tous les gens qui se sont mobilisés pour ma libération. Et je sais qu’en Bretagne, ils ont été très actifs (il a été fait citoyen d’honneur de la ville de Carhaix, NDLR). Leur combat ici est important et efficace pour la cause palestinienne. Je suis venu aussi, à la demande de l’Association France Palestine Solidarité, pour évoquer la vie des prisonniers politiques en Israël ».

Vous avez l’intention de retourner vivre en Palestine. N’avez-vous pas peur d’être de nouveau arrêté ?

« La Palestine est mon pays. J’y suis né. Bien sûr que je vais y retourner. Même si les Israéliens m’ont bien fait comprendre que j’avais tout intérêt à rester vivre en France. Mon combat va être de permettre à ma femme et à mon fils de me rejoindre. Il fait savoir qu’en tant que Palestinien de Jérusalem, je n’ai qu’une carte de résidence temporaire. Si je quitte le pays plus de six mois, je la perds. Et on ne me laissera jamais plus rentrer. Quant à une nouvelle arrestation… Ça peut arriver ».

Que pensez-vous du rôle des États-Unis dans le conflit israélo-palestinien ?

« Il faut dire clairement les choses ici. Les États-Unis se servent d’Israël, depuis sa création, comme d’une base armée avancée pour le Proche-Orient. Et ce que vient de faire Trump, en déménageant l’ambassade des USA de Tel-Aviv à Jérusalem, c’est donner le feu vert aux Israéliens pour poursuivre leur projet de colonisation et chasser les Palestiniens de Jérusalem. C’est une décision politique très dangereuse ».

Tous les Israéliens sont-ils, selon vous, en guerre contre les Palestiniens ?

« Il y a une force d’occupation et un peuple occupé. Ça, c’est la base. Ensuite, la volonté de la société israélienne se traduit lors des élections. On voit bien quel est leur choix. C’est l’extrême droite. Les Israéliens antisionistes en faveur des droits des Palestiniens sont extrêmement minoritaires. Du côté des Palestiniens, certains seulement résistent. Mais tous refusent cette colonisation ».

Remettez-vous en cause l’existence même d’Israël ?

« Non, je ne la remets pas en cause. Mais je considère que sa création a été une erreur et une injustice historiques. Le présent le démontre ». C’est un conflit entre un peuple occupé et une force occupante

Le conflit israélo-palestinien est-il un conflit religieux ?

« C’est tout sauf un conflit religieux. Avant 1948, il y avait bien des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans qui vivaient en paix en Palestine. Je le répète : c’est un conflit entre un peuple occupé et une force occupante. La religion est un prétexte. Moi, je suis né musulman mais je n’ai rien contre les Juifs en tant que Juifs. Ce ne sont pas les Juifs qui occupent nos rues, ce sont les Israéliens. Ce que les Palestiniens contestent, c’est la colonisation ».

Pensez-vous que la paix à une chance de voir le jour dans cette région du monde ?

« Elle arrivera dès lors qu’il y aura un respect des droits des Palestiniens. Sans cela, aucune chance. La solution des deux États est morte et enterrée, à cause de la colonisation. La seule qui vaille, c’est la création d’un État démocratique, laïc, qui garantisse le retour des Palestiniens. Un État où tous les habitants auront les mêmes droits ».

Interview de Salah Hamouri par Gwendal Hameury, chef de rédaction du Télégramme à Morlaix

Brest : Appel à la grève à l’Harteloire jeudi 20 Décembre

Les arbitrages actuels vont au final bénéficier au privé. On est en train de démanteler le service public de l’Éducation Nationale sur Brest.
L’ Asemblée Générale a décidée de rejoindre le collectif  national anti Blanquer.
Le 15 janvier, une AG lycéens – personnels – parents est en cours d’organisation sur Brest.

Appel à la grève à l’Harteloire jeudi 20 Décembre.

Assemblée générale à 9h30

Nous venons d’apprendre que la carte académique des spécialités en première et terminale, définie dans le cadre de la réforme du lycée applicable à la rentrée 2019, ne prévoit pas l’enseignement de la spécialité NSI à l’Harteloire.

Cette nouvelle spécialité à visée scientifique (orientée vers le numérique et l’informatique) sera un enseignement en version plus approfondie de l’actuelle spécialité ISN de terminale S.

Le conseil pédagogique réuni en octobre avait décidé de demander l’attribution de cet enseignement de spécialité et les critères avancés par l’Administration à ce moment laissaient penser que le lycée de l’Harteloire pouvait légitimement en être bénéficiaire :

 

• Le lycée de l’Harteloire est l’un des premiers du bassin brestois à avoir mis en place la spécialité ISN, sous l’impulsion de M. PAUL en 2011-2012.

• L’enseignant actuel de cette spécialité ISN par sa formation possède la certification pour enseigner la nouvelle spécialité NSI, ce qui n’est pas nécessairement le cas de tous les professeurs assurant actuellement l’enseignement de spécialité ISN.

• Les petites structures, plus fragiles devaient faire l’objet d’une attention particulière… Ne sommes-nous pas l’une des plus petites structures du département ?

• Cet enseignement de spécialité est prétendument destiné à s’étendre dans le futur… Pourquoi alors détruire l’existant ?

 

Les établissement publics brestois qui bénéficieront de cette spécialité sont le lycée de l’Amiral Ronarc’h et le lycée de La Pérouse-Kerichen, c’est-à-dire que le seul établissement proposant actuellement la spécialité ISN et qui se verra privé de NSI est le lycée de l’Harteloire !

 

Les conséquences pour notre établissement nous paraissent très inquiétantes : cet enseignement peut concerner un groupe de 24 élèves, des élèves potentiellement intéressés par cet enseignement auraient donc intérêt dès la seconde à demander une affectation dans un autre établissement brestois… Sans compter les élèves qui auraient pu renforcer nos effectifs en provenance d’autres établissements.

Il est hasardeux de chiffrer la perte potentielle d’effectifs mais sur les trois niveaux, cela pourrait au bas mot constituer l’équivalent d’un groupe de 35 élèves, qui se cumule avec les pertes prévues par la prévision des effectifs pour la rentrée 2019 (perte d’un groupe en première qui se traduira à terme par la perte d’un autre groupe en terminale!) : tous les personnels seraient impactés par cette baisse programmée des effectif : enseignants, vie scolaire, agents territoriaux…

 

Les personnels de l’établissement appellent donc à un mouvement de grève jeudi 20 décembre pour protester contre ces décisions qui conduisent à une fragilisation de notre établissement et une dégradation des conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves.

 

Les personnels Région ont la possibilité de débrayer quelques heures seulement.


 

Salah Hamouri à Brest et à Quimper, 19 et 20 décembre.

Brest

MERCREDI 19 DECEMBRE à 20h

Salle de la Maison du Peuple, place Edouard Mazé à Brest

Salah Hamouri, avocat franco-palestinien détenu illégalement en Israël (statut de la détention administrative, sans charge ni procès) entre août 2017 et septembre 2018 nous fait l’immense plaisir de venir à Brest à notre rencontre, pour nous remercier de notre soutien et parler de la situation des prisonniers politiques palestiniens.

Nous l’avions soutenu, venez le rencontrer, MERCREDI 19 DECEMBRE A 20h, salle de la Maison du Peuple, place Edouard Mazé à Brest .

Quimper

Jeudi 20 décembre 20h30

MPT de Penhars

39 Bd de Bretagne

 

 

 

 

 

MERCI DE RELAYER AUTOUR DE VOUS !

Pour rappel, Salah Hamouri avait déjà été emprisonné 7 ans par Israël qui avait monté un dossier de toute pièce contre lui. Il avait été libéré en 2011 après un silence assourdissant des autorités françaises et était alors devenu le porte drapeau des prisonniers politiques palestiniens en France. Il avait notamment contribué à lancer la campagne de parrainage des prisonniers politiques palestiniens qui avait eu un fort écho. Après sa sortie de prison, il avait suivi des études de droit et est devenu avocat au barreau palestinien en août 2017. Les autorités israeliennes avaient pourtant tout fait pour le dissuader, lui interdisant l’accès à la Cisjordanie, et donc à l’université ou il étudiait. Ils ont également interdit à sa femme Elsa, alors enceinte, l’entrée en Israel,  pour l’empecher d’accoucher à Jerusalem. Salah était alors séparé de sa femme et de son fils et poussé à aller s’installer en France. Mais il n’a rien laché et est allé au bout de ses études pour devenir avocat. Il a été arrêté juste après, sans charge et placé en détention admnistrative. Malgré le silence des autorités françaises, un fort soutien populaire a oeuvré pour la libération de Salah. Notamment dans le Finistère ou de nombreuses collectivités et élus ont demandé sa libération, dont la Ville de Brest qui a voté un vœu en ce sens.


ASSOCIATION FRANCE-PALESTINE SOLIDARITE

Maison de l’International
50 Esplanade de la Fraternité – 29200 Brest
Adresse postale:
245, Cours Aimé Césaire – 29200 Brest
Permanence Mensuelle:
2ème mardi du mois – 18h-19h
le Mouton à 5 pattes – rue Navarin, Brest

Pétition de soutien à Anisa et sa famille, menacés d’expulsion

Brest le 8 décembre 2018

Lien vers la pétition:

https://www.change.org/p/soutien-anisa

Nous venons d’apprendre que la famille d’Anisa, élève de 3ème dans notre établissement, la cité scolaire de l’Harteloire à Brest, est menacée d’expulsion.

Nous sommes profondément choqués par cette nouvelle.

Anissa est un modèle d’intégration. En France depuis 6 ans, elle  maîtrise parfaitement le français; grâce à son sérieux et à son application, elle obtient de très bons résultats. C’est, en outre, une camarade exemplaire qui est toujours volontaire pour aider les autres. Nous avons toute confiance en l’adulte qu’elle va devenir.

Déracinée une première fois à 7 ans, elle a su s’adapter. Il serait inhumain de la faire une seconde fois. La France est devenue son pays.

Nous ne parlons pas de l’incompréhension des nombreux amis qu’elle a pu se faire en six ans. Comment leur expliquer que la France, terre d’accueil, puisse décider renvoyer en Albanie une famille exemplaire ?

Comment peut-on envisager de renvoyer cette famille dans un pays où sa sécurité et son avenir sont incertains ?

Le collectif de soutien à Anisa et sa famille

 

Affaire Masson à Brest, communiqué des élu-e-s communistes.

Communiqué de presse du groupe des élu-e-s communistes et de progrès

Depuis quelques jours, les révélations autour de la gestion des indemnités des élus socialistes font la une de l’actualité.

Acteurs de la majorité de gauche depuis 1989, les communistes ont des choses à dire.

Cette affaire est externe au fonctionnement de la collectivité.

Les Brestoises et les Brestois savent faire la part des choses. En aucun cas n’est remis en question l’ensemble des réalisations collectives que nous avons entreprises pour le développement de l’agglomération et pour l’amélioration du cadre de vie de ses habitants durant ces trente dernières années.

En 30 ans, la gauche rassemblée en responsabilité a su transformer la ville et l’agglomération. Oui, nous sommes fiers de ce chemin parcouru, des projets que nous avons menés, des perspectives que nous dressons pour l’avenir : investir dans des transports publics accessibles et innovants, améliorer le cadre de vie des Brestoises et des Brestois dans les quartiers de notre ville, poursuivre une politique de grands projets à l’échelle métropolitaine, etc.

Nous déplorons que les oppositions à la majorité municipale utilisent l’affaire Masson (dans laquelle les personnes lésées sont des élus socialistes, pas la population brestoise) pour ternir l’action collective de notre équipe. Une action entièrement dédiée à la réalisation des objectifs sur lesquels nous avons été élus. Honnêteté et recherche de l’intérêt général doivent bien évidemment toujours conduire les élu-e-s. Des instances nationales de contrôle existent et sont à l’œuvre.

Elles n’ont pas suffi à éviter ce dont nous avons pris connaissance comme vous la semaine dernière.

Nous devons donc en faire plus à l’échelon local.

François Cuillandre a affirmé son exigence de prolonger la réflexion et de poursuivre les actions déjà engagées dans le domaine. Cela va dans le bon sens. Afin de répondre à l’attente légitime des Brestoises et des Brestois.

Afin de nous permettre de poursuivre efficacement et sereinement notre travail à leur service.

Jeudi 29 novembre 2018


Facebook https://fr-fr.facebook.com/eluscommunistesbrest/

Site du groupe des élu-e-s http://eluscommunistes-brestmetropole.fr/

 

Brest, 5 décembre: Mobilisation contre l’expulsion d’une collégienne.

Anissa Shabani est en 3ème au collège de l’Harteloire à Brest.
D’origine albanaise, elle est scolarisée à Brest depuis le CM2.
C’est une élève parfaitement intégrée, studieuse, volontaire.
L’avocat des Shabani confirme que la famille est sous le coup d’une expulsion du territoire français dans les plus brefs délais.
Ses camarades de classe sont à l’origine d’une pétition qu’ils font circuler.
Tous les enseignants ont rédigé des courriers de soutien. Un communiqué de presse est envoyé ce soir, vendredi 30 novembre.
Rassemblés en collectif de soutien et mobilisés, les enseignants, les personnels et ses camarades de classes se réuniront le mercredi 5 décembre devant la sous-préfecture.
RENDEZ-VOUS MERCREDI PROCHAIN, 5 DECEMBRE, A 14H DEVANT LA SOUS-PREFECTURE  A BREST POUR SOUTENIR ANISSA ET SA FAMILLE. 
SOYONS NOMBREUX
Collectif de soutien de la cité scolaire de l’Harteloire à Anissa et sa famille.

1er Décembre Manifestation intersyndicale à l’appel de la CGT

Samedi 1er décembre MANIFESTATION 
Nous relayons ici l’appel de la CGT et nous vous invitons à y participer massivement.
Brest/15H / Place de la Liberté
Châteaulin/ 15H/  devant la permanence de M. Ferrand député LREM et président de l’assemblée nationale
Morlaix/14H /Place du Puyo
Quimper/14H/Place Saint Corentin
Landerneau/11H/ devant la permanence de la députée LREM Graziella MELCHIOR
Concarneau/11H/Halles
Agissons : urgence, salaires, emplois et justice sociale
La colère qui s’exprime au travers de la mobilisation des gilets jaunes est légitime, nous l’avons alimenté lors des luttes et mobilisations de ces dernières années. S’il y a des actions et des discours qui flirtent dangereusement avec l’extrême droite et le racisme et qu’il faut dénoncer clairement, il y a aussi des discours très proches de la CGT sur les salaires, sur le creusement des inégalités, sur le mépris de ceux qui dirigent et particulièrement de Macron pour « ceux qui ne sont rien »…
La colère est légitime : c’est le sens de notre appel à manifester le 1er décembre.
Il y a urgence à répondre aux attentes sociales comme :
– l’augmentation du SMIC à 1800 euros avec répercussion sur l’ensemble des grilles de salaires mais aussi des pensions et des minima sociaux ;
– la prise en charge des transports par les employeurs ;
– une TVA à 5,5% pour les produits de première nécessité, notamment le gaz et l’électricité ;
– une fiscalité juste, tenant compte des revenus, avec en premier lieu le rétablissement de l’impôt sur la fortune.
Ces revendications sont urgentes et légitimes.
Le 1er décembre, la CGT appelle tous les citoyens, les citoyennes, les salarié.e.s actifs et retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi , les jeunes, à manifester pour la satisfaction des revendications.
la CGT

CGT 29  https://cgtcg29.fr/

 

Valère Staraselki à Brest. Conférence Débat.

Valère Staraselki évoquera la question de l’antisémitisme à partir de son livre « Le Parlement des cigognes« .

Lieu : La Petite Librairie, 4bis Rue Danton, 29200 Brest

Date : Mercredi 14 novembre

Horaire : 19 h

Gratuit et ouvert à tou.te.s

 

 

 

 

 

Valère Staraselki sera le 14 novembre à 19 h à la Petite Librairie 4 bis rue Danton à Brest quartier ST Martin à l’invitation de l’Association des Amis du journal l’Humanité pour évoquer la question de l’antisémitisme à partir des recherches accomplies pour l’écriture de son dernier livre: « Le Parlement des cigognes » (2017) sur la Shoah et la complicité de polonais dans l’extermination des juifs (prix Licra).

 

 

 

C’est aussi l’auteur de plusieurs autres romans « Sur les toits d’Innsbruck », « Une histoire française » (sur la France prérévolutionnaire, en janvier 1789), « L’Adieu aux rois » (un roman qui se passe pendant la Révolution Française, en 1794), « Le Maître du Jardin. Dans les pas de La Fontaine », « Nuit d’hiver », « Un homme inutile », etc. Mais aussi d’un très beau texte sur la Fête de l’Humanité, Comme un Air de liberté (2005), de 1909-2009:«Un siècle de  Vie Ouvrière»avec Denis Cohen (Cherche-Midi), de Voyage à Assise.