Info AFPS Pays de Morlaix – initiative dont le PCF Morlaix est partenaire
Août 30 2024
Info AFPS Pays de Morlaix – initiative dont le PCF Morlaix est partenaire
Août 28 2024
Manif contre la réforme des retraites Borne-Macron à Morlaix
Un rassemblement unitaire, suivi éventuellement par un défilé vers la Sous-Préfecture, si nous sommes assez nombreux, se tiendra le samedi 31 août (15 h – Place des Otages) pour dire NON au coup de force antidémocratique d’Emmanuel MACRON, exiger du président Macron la nomination de Lucie Castets à Matignon et l’installation d’un gouvernement de gauche conforme au résultat des élections législatives qui ont mis le Nouveau Front Populaire en tête des formations politiques sur la base d’un programme de progrès social et de changement pour soutenir le pouvoir d’achat des français et les droits sociaux.
Soyons-y nombreux !
Le PCF, La France Insoumise, Les Ecologistes – EELV du Pays de Morlaix, Génération.S, le NPA, la Gauche Indépendantiste appellent déjà à ce rassemblement. D’autres organisations pourraient s’associer à cet appel à la manifestation le 31 août 2024 à Morlaix place des Otages.
Une conférence de presse est programmée ce jeudi 29 août à 18h au local du PCF pour présenter cette manifestation à la presse.
Ce rassemblement sera suivi d’autres initiatives, notamment le 7 septembre avec de nombreuses manifestations au niveau national.
***
Le chef de l’État s’est montré beaucoup moins scrupuleux de la stabilité institutionnelle du pays quand il a nommé Élisabeth Borne à Matignon, soutenue elle aussi par une majorité relative, ce qui l’obligea à user de l’article 49.3 à 23 reprises.
Face au coup de force antidémocratique, l’heure est au sursaut populaire ! : rassemblement le samedi 31 août (15 h – Place des Otages)
Soyons-y nombreux !
Août 20 2024
Photo Article du Télégramme sur Lucienne Nayet en 2022.
Un très bel article de Julien Tremel, jeune communiste brestois originaire des Côtes d’Armor, sur l’histoire de notre amie et camarade Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée national de la résistance. C’est dans la revue nationale de la Jeunesse communiste, L’Avant Garde. Un entretien passionnant.
Le 27 janvier dernier marquait la journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah.
S’intéressant à la transmission de cette mémoire, l’Avant-Garde a pu s’entretenir avec Lucienne Nayet, fille d’un couple juif polonais ayant émigré en France en 1930 pour fuir l’antisémitisme, dont le père est mort en déportation.
Suite à son enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, Lucienne Nayet a décidé de transmettre son récit à la nouvelle génération, dans les collèges et lycées. Elle est désormais passeuse de mémoire.
“Je suis fille d’un couple de Juifs polonais, la famille Lerman. Mes parents ont émigré en France en 1930 pour fuir la montée de l’antisémitisme, et ils ont pensé que la France, pays de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, des Lumières, serait un bon refuge pour eux. Ils ont emménagé dans le 20ᵉ arrondissement de Paris. Ils y ont ouvert une boutique de tailleur, dans laquelle ma mère était finisseuse. Ma grande sœur est née en 1933. La famille a mené une vie tranquille jusqu’au 15 mai 1941, où mon père a reçu un « billet vert » de la police française, qui le convoquait au gymnase Jappy, tout comme 4 000 autres Juifs étrangers, dans le 11ᵉ arrondissement pour une vérification de papiers. Mon père s’y est rendu sans crainte, ses papiers étant en règle, et est parti en disant à ma mère, alors enceinte de moi, de prendre ma sœur et d’aller se promener au parc en attendant son retour.
Mais il n’est jamais revenu. Il a été retenu, puis interné dans des camps en France, à Drancy, Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Puis, suite à la rafle dite « du Vel d’hiv » les 16 et 17 juillet 1942, il a été déporté dans un des premiers convois pour Auschwitz, dans des conditions effroyables, dans des wagons à bestiaux, tellement entassés que certains mourraient avant même la fin du voyage.
Quand ma mère est revenue du parc avec ma sœur le jour de la convocation de mon père, un voisin, attendait ma mère en bas de l’immeuble et lui a dit de ne pas rentrer dans leur appartement. Ce même voisin, qui était politisé, leur a trouvé un endroit où se cacher. Le 4 août, ma mère a accouché de moi à l’hôpital Rothschild, alors que ce voisin s’occupait de Rachelle, ma sœur, qui avait alors 8 ans. Dans cet hôpital, il y avait un réseau de résistance tenu par des véritables héros de l’ombre : des membres du personnel médical, qui, pour protéger les enfants juifs qui y naissaient, ne déclaraient pas les naissances ou déclaraient les enfants mort-nés, ce qui a été mon cas. Mais ce réseau a été vite démantelé par la police française et la Gestapo.
Le voisin qui avait gardé ma sœur pendant que ma mère était à l’hôpital avait réussi à cacher ma sœur et à lui trouver une famille d’accueil via une association humanitaire. Elle avait été envoyée à Pouzauges, en Vendée. Il a fallu beaucoup de courage à ma mère pour réussir à sortir de l’hôpital et à prendre le train pour Pouzauges avec moi bébé pour rejoindre ma sœur.
Ma mère a retrouvé ma sœur dans sa famille d’accueil, un couple de fermiers d’une cinquantaine d’années, qui avaient deux fils qui avaient à peu près le même âge que ma sœur. Ma mère leur a demandé de me garder aussi, mais ils ont refusé, de peur que leur âge ne rende suspect le fait qu’ils aient un bébé, d’autant plus que pour essayer de boucler les fins de mois, ils lavaient et repassaient le linge de la Kommandantur allemande locale.
Le curé de Pouzauges nous a trouvé un petit logement de 20 m² pour nous cacher. On a été nourris grâce à des habitants. Mais il fallait être très discrètes pour ne pas courir le risque d’être dénoncées, ne pas faire de bruit, donc ne pas parler, ne pas pleurer, ne pas jouer, ne pas sortir. C’est assez difficile à vivre pour une aussi jeune enfant. Ça n’a pas été une enfance normale, je n’ai pas eu la vie qu’un bébé devrait avoir, loin de là.”
“Ma mère est partie récupérer ma sœur dans sa famille d’accueil, puis nous sommes rentrées à Paris. Ma mère avait gardé la clé de notre appartement, mais au moment de la mettre dans la serrure, elle ne rentrait pas. Elle a été voir le voisin qui nous avait aidés, et il nous a dit que des gens s’étaient installés dans notre logement durant notre absence. Nous avons donc dû trouver un autre logement. Ma mère est parvenue à trouver, par l’intermédiaire de l’association Le croissant rouge, un petit logement dans le 20ᵉ arrondissement, mais il était trop petit pour nous trois. Donc ma mère a été obligée de m’envoyer dans une famille d’accueil, à Gargenville dans les Yvelines. C’étaient des gens très gentils, qui n’ont jamais demandé d’argent à ma mère pour ma garde. Elle venait me prendre pour les week-ends pour que nous puissions nous voir tout de même.
Le premier week-end à Paris, après notre retour de Pouzauges, nous avons été à l’hôtel Lutécia où arrivaient les déportés qui avaient survécu aux camps. Ma mère avait avec elle une photo de mon père. Un déporté s’est approché de nous, en reconnaissant mon père sur la photo, et a dit à ma mère qu’il était mort à Auschwitz.
À ce moment-là, de nombreuses familles juives se sont reconstruites. Ma mère s’est remariée à un homme juif qui avait survécu à la déportation, et qui possédait une production de vêtements, elle s’est installée en ménage avec lui, ils ont eu un enfant, et m’ont fait rejoindre la maison.”
« On imagine que votre jeunesse et votre vie ont été marqués par les conditions particulières de votre enfance.”
“Oui effectivement. J’étais une enfant très turbulente, et même violente. Par exemple, je ne supportais pas le bruit des jouets de mon demi-frère, et je les lui cassais. Je me sentais inadapté, mais à l’époque, on n’allait pas chez le psychologue. Heureusement, j’ai pu me reconstruire grâce à l’école publique.”
“C’est la mort de ma mère en 1988 qui a été le déclic. Ma mère a toujours refusé de me raconter ce qu’il s’était passé à l’époque, elle ne voulait pas en parler. À sa mort, j’ai recomposé quelques éléments, mais j’ai surtout interrogé ma sœur, qui avait connu mon père, et qui était assez grande pendant la guerre pour avoir des souvenirs. Mais elle non plus ne voulait pas parler, et j’ai dû lui forcer un peu la main.
Elle avait souffert de la séparation avec ma mère, s’était retrouvée à travailler dur à la ferme, alors qu’elle avait connu avant cela une vie heureuse et paisible avec mes parents. Mais elle a fini par me donner des éléments, notamment le fait que nous étions cachées à Pouzauges après l’arrestation de mon père et ma naissance. J’y suis donc allée en 1990, avec en poche une photo d’époque de mère avec ma sœur et moi. Mais les gens éprouvaient une sorte de peur, même après tout ce temps, et me disaient qu’il n’y avait jamais eu de Juifs à Pouzauges pendant la guerre. Ils avaient sûrement peur qu’on remue le passé.
Alors, je suis allée à la mairie et j’ai laissé mes coordonnées, dans l’espoir de retrouver les gens qui nous avaient aidés là-bas. Et huit jours après, j’ai reçu un appel d’un des fils de la famille qui avaient recueilli ma sœur et qui m’a dit qu’ils avaient cherché à me retrouver, mais en vain.”
Aujourd’hui, Lucienne est une passeuse de mémoire. Elle parcourt les collèges et lycée de France pour témoigner, à l’appel des professeurs, des horreurs que la guerre engendre en prenant l’exemple de son propre parcours.
“Je pense que raconter ma petite histoire au sein de la grande peut éveiller les jeunes. Je veux les amener à penser, car les événements du présent résonnent parfois étrangement avec ceux du passé, notamment dans l’actualité, les forces politiques qui cherchent à attiser la haine de l’étranger. Même si c’est émotionnellement pénible pour moi de raconter cette lourde histoire, je le vis comme un acte de citoyenneté et un acte militant.”
Son combat ne s’arrête pas là. Lucienne est la présidente du réseau national des musées de la résistance et membre de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. Elle est également membre du Parti communiste Français et a été adjointe à la mairie de Champigny-sur-Marne.
“J’ai également fait partie d’une association qui aidait un camp de réfugiés palestinien, ce qui montre bien que l’on peut être issu de la culture juive tout en s’opposant à la politique d’Israël quant à la Palestine”.
Voir aussi l’enregistrement vidéo de la conférence de Lucienne Nayet à Guingamp début d’année 2024 diffusée par le Pôle Jean Moulin et le Réseau du Musée National de la Résistance:
Juin 05 2024
Mai 29 2024
Jeudi 30 mai sur Morlaix à 19h:
Réunion publique de Taran Marec, candidat finistérien sur la liste européenne de Léon Deffontaines
à la salle d’audience de l’ancien lycée de Kernéguès
Le Comité des Jours Heureux, comité de soutien de la liste de « La Gauche unie pour le monde du travail » conduite par Léon Deffontaines, avec le soutien de plusieurs organisations de gauche (le Parti communiste Français, L’engagement d’Arnaud Montebourg, République et socialisme d’Emmanuel Maurel, Les radicaux de gauche, le Mouvement Républicain et Citoyen) invite les habitants du Pays de Morlaix à:
Une réunion publique conviviale autour d’un apéritif et d’un échange participatif sur les enjeux de l’élection européenne du 9 juin 2024 autour du thème:
« Quelle Europe voulons-nous? État des lieux et perspectives pour une Europe plus sociale et plus démocratique ».
Réunion publique participative animée par Taran Marec, candidat finistérien sur la liste de Léon Deffontaines, 25 ans, responsable des Jeunesses Communistes et élu à Brest, délégué à la langue bretonne et plus jeune élu du conseil municipal de Brest.
Cette réunion est ouverte à toutes les personnes intéressées pour rencontrer notre candidat et découvrir nos propositions, amener leurs questionnements et leurs demandes.
Les militants de la section PCF de Morlaix, les élu.e.s communistes et sympathisants du territoire, seront présents au côté de Taran Marec et du comité de soutien de la liste de « La gauche unie pour le monde du travail ».
Mai 26 2024
Vente de L’Humanité Magazine sur le marché de Saint-Martin-des-Champs et distribution de tracts de la liste de la Gauche Unie pour le Monde du Travail conduite par Léon Deffontaines avec mes camarades Michel Lespagnol et Serge Bazin. 2 semaines de mobilisation intense pour permettre de faire élire 5 députés européens de notre liste, dont 4 députés européens communistes, garantie de la prise en compte des intérêts populaires et d’un travail commun avec les forces européennes de la gauche humaniste, opposée au néo-libéralisme, et progressiste.
Mai 26 2024
Mai 22 2024
Ce samedi 18 mai comme tous ces jours-ci, une section du PCF Morlaix mobilisée pour les Européennes avec Taran Marec, Jean-Claude Postic, Michel Lespagnol, Annie Le Calvez, Marie-France Monery, Jean-Rolland Bagnis, Jean-Luc Le Calvez, Patrick Gambache, Colette Loiseau, Martine Carn, Ismaël Dupont, Lucienne Nayet. Photos de Jean-Luc Le Calvez – Marché de Morlaix, 18 mai 2024, en dynamique pour les Elections Européennes du 9 juin – Liste de Léon Deffontaines et de la Gauche unie pour le monde du travail.
Mai 15 2024
Mai 12 2024
Les militants du PCF Morlaix Lucienne Nayet, Rolland Bagnis, Daniel Ravasio et Ismaël Dupont vendaient L’Humanité Magazine et les hors-séries de l’Humanité, le journal communiste fondé par Jean Jaurès en 1904 qui a fêté ses 120 ans il y a quelques semaines, tout en distribuant des tracts pour la campagne de Léon Deffontaines et de la liste de la « Gauche Unie pour le monde du travail ».
Notre candidat finistérien sur la liste conduite par Léon Deffontaines, Taran Marec, sera présent, lui, sur le marché de Morlaix avec les militants communistes le 18 mai 2024, à 3 semaines des élections européennes.
Mai 12 2024
Nous étions mobilisés à nouveau ce samedi après-midi de 15h à 16h, pour un défilé entre le port et la place des Otages et des prises de parole place des Otages, en solidarité avec les Palestiniens de Gaza et ceux de Cisjordanie, pour que nos gouvernements mettent une véritable pression internationale pour arrêter les massacres de masse et les crimes de guerre de l’armée israélienne à Gaza. Le Parti communiste appelait à cette manifestation au côté de l’AFPS et nous étions une dizaine de militants présents. Christine Bernas et François Rippe ont pris la parole au kiosque pour l’AFPS et Pauline a interprété de manière émouvante « Strange Fruits » au saxophone, rappel de l’universalité des combats contre le racisme ségragationniste porté par le colonialisme.
Protéger les vies palestiniennes, le droit international, le droit des peuples à vivre délivré de l’oppression coloniale: une cause de justice universelle!
Photos Ismaël Dupont et Diaporama Pierre-Yvon Boisnard
Mai 05 2024
Comme chaque samedi avec des équipes militantes tournantes… nos camarades du PCF Morlaix Enzo de Gregorio, Roger Here, Marie-France Monery étaient sur le marché de Morlaix ce matin pour vendre L’Humanite Magazine et les hors séries de l’Humanité et distribuer des tracts pour la campagne européenne du PCF et de la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail conduite par Léon Deffontaines.
Mai 03 2024
Rassemblement du 1er mai à Morlaix. C’était pas la foule des grands moments de mobilisation sociale et de lutte comme l’an passé mais il y avait du monde et de la détermination malgré tout. Les militants du PCF et de la JC, malgré la préparation de la fête du Viaduc, étaient en nombre dans le cortège.
Photos de Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont.
Mai 03 2024
+ de 300 personnes ont participé à la fête de la section PCF du pays de Morlaix ce 1er mai 2024 à la salle socio-culturelle de Ploujean pour la deuxième année consécutive, moitié à l’intérieur (pour le repas, les stands du PCF, Librairie, AFPS, AJFP, Mouvement de la Paix, l’exposition artistique de Patricia Paulus) et moitié en extérieur (pour l’apéritif offert, les discours politiques, de Valérie Scattolin, adjointe communiste à la ville de Morlaix et conseillère communautaire, membre de la direction de section, et de Taran Marec notre candidat finistérien aux Européennes à 15h30, pour les concerts, les stands crêpes, boissons, loterie, fleurs, jeux…).
Le soleil était au rendez-vous sur toute une partie de l’après-midi, ce qui n’a rien gâté à la fête. Et le repas, un couscous pris au traiteur de la Madeleine, était très bon.
Le Trio Kan avec le chanteur de renommée internationale (qui plus est un camarade!) Erik Marchand, Pauline Willerval, Jean Floc’h plus Youenn Lange pour le Kan Han Diskan, et le trio constitué par Gilles Grall, Mona Jaouen, Gilles Grall, nous ont enchanté avec leurs musiques et leurs chants, en grande partie en breton et d’une grande beauté, et les œuvres plastiques et collages de notre camarade Patricia Paulus ont eu également beaucoup de succès.
Le discours politique de Taran Marec, responsable des Jeunesses Communistes du Finistère, élu à Brest, délégué à la langue bretonne, et candidat finistérien sur la liste Européennes de Léon Deffontaines le 9 juin a été très écouté et apprécié. Il s’est centré sur la paix, la Palestine et l’Ukraine, la lutte contre la politique de chasse aux immigrés et pour un accueil digne des réfugiés, la défense des droits sociaux et économiques pour le plus grand nombre en France et en Europe et pour une écologie de progrès social, la défense des langues régionales et minoritaires.
Plusieurs camarades d’autres sections étaient présents parmi nous, avec les militants et sympathisants de la section de Morlaix (qui s’est réunie avec les sections de Lanmeur et de Roscoff et compte désormais environ 110 adhérents), de Moëlan, Brest, Fouesnant, Carhaix-Huelgoat notamment. Les copains de la JC étaient présents eux aussi à la fête du Viaduc comme dans le rassemblement et le défilé syndical du matin qui a réuni 350 personnes. Et plusieurs sympathisants ont donné également de gros coups de main.
Nos partenaires des autres partis de gauche (UDB- PS – Génération.S), des syndicats et associations, plusieurs élus de la majorité à Morlaix, le maire de Morlaix et président d’agglomération Jean-Paul Vermot, des conseillers départementaux de gauche comme Gaëlle Zaneguy et Pierre Le Goff étaient également présents sur la fête.
Nous avons également réalisé une adhésion: Marie, cuisinière à l’île de Batz.
Photos de Pierre-Yvon Boisnard, Jean-Luc Le Calvez, Ismaël Dupont, Paul Mongault
Erik Marchand à la fête du Viaduc
Erik Marchand avec Youenn Lange
Erik Marchand avec Jean Floc’h et Pauline Willervall
Les chanteurs et musiciens Mona Jaouen et Gilles Grall, également camarades de la CGT du spectacle et du PCF dans la section de Morlaix
La Marianne de Patricia Paulus acquise par la section PCF de Morlaix
Patricia Paulus devant ses œuvres exposées à la fête du Viaduc
Discours politique de Taran Marec, candidat aux Européennes sur la liste de Léon Deffontaines
Discours d’accueil de Valérie Scattolin pour la section PCF du Pays de Morlaix
Mai 02 2024
Avec le répertoire populaire pétri de culture bretonne du trio Kan, d’Érik Marchand, de Pauline Willerval et Jean Floc’h, l’ambiance aura été tout aussi festive que militante pour les quelque 300 participants.
Mercredi 1er mai 2024, le Parti communiste français (PCF) du pays de Morlaix et l’association Les Amis du viaduc ont organisé la 58e édition de la Fête du viaduc. Pour la seconde année consécutive, les festivités de cette « fête de l’Huma » morlaisienne se sont déroulées à la salle socio-culturelle de Ploujean. Le site permet en effet d’accueillir de multiples stands, dans la salle comme à l’extérieur, d’où la présence des jeunes et des ténors du PCF, de l’Association France Palestine solidarité (AFPS), du Mouvement de la paix et de l’Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF).
Par ailleurs, entre les chansons sociales de Mona Jaouen et de Gilles Grall où le répertoire populaire pétri de culture bretonne du trio Kan, formé par Érik Marchand, Pauline Willerval et Jean Floc’h, et les prises de paroles, notamment de Taran Marec, secrétaire des Jeunesses communistes du Finistère, l’ambiance aura été tout aussi festive que militante pour les quelque 300 participants au fil de la journée, dont 200 au repas organisé à midi.
Avr 17 2024
Quelques photos de nos actions militantes du week-end.
Distribution du programme de la fête du Viaduc de la section du parti communiste du pays de Morlaix à Ploujean (salle socio-culturelle, 12h-18h, avec des concerts d’Erik Marchand, Mona Jaouen et de Patricia Paulus) dans 2 semaines et demi, le mercredi 1er mai, et vente de L’Humanite Magazine avec Daniel Ravasio, Patrick Gambache, et Ismaël Dupont sur le marché de Morlaix ce samedi 13 avril.
Et dimanche 14 avril, distribution, de nouveau sous un grand soleil au marché devant la mairie de Saint-Martin-des-Champs, du programme de la fête du 1er mai du parti communiste à Ploujean avec Colette Loiseau, Patrick Beguivin, Pascal Pouillet, Serge Bazin et Michel Lespagnol, et Ismaël Dupont
Avr 07 2024
Comme tous les samedis depuis le mois d’octobre dernier, les camarades du PCF Morlaix était sur le marché de Morlaix ce samedi 6 avril à vendre « L’Humanité Magazine » du week-end et échanger avec les habitants, tout en distribuant des flyers d’invitation à notre mardi de l’éducation populaire sur la laïcité. Photos de Jean-Luc, Patrick, Michèle, Enzo et Paul par Pierre-Yvon Boisnard.
Mar 21 2024
Avec Lucienne Nayet, Roland Bagnis, Marie-France Monery, Ismaël Dupont, distribution du A cœur ouvert, journal santé du PCF, à l’hôpital de Morlaix ce mercredi 20 mars avec l’édito de notre tête de liste aux Européennes Léon Deffontaines et une expression d’un de nos quatre candidats bretons du PCF sur la liste de la « Gauche Unie » conduite par Léon Deffontaines, Christian Brice, médecin urgentiste à Saint-Brieuc.
De bons échanges avec les personnels de l’hôpital et les patients.
Mar 09 2024
Fév 22 2024
« Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants »
Sur l’AFFICHE ROUGE de la Propagande Nazie, au-dessus des images d’attentats, d’un corps criblé de balles, de déraillements, et d’armes censées identifier les résistants à des criminels, les visages et les noms de dix camarades arrêtés à la mi-novembre 1943.
Dix sur vingt-trois du groupe Manouchian qui furent condamnés à mort, dont 21 exécutés avec Missak, leur commandant militaire, le 21 février 1944, au Mont Valérien, il y a 80 ans, jour pour jour.
A l’affiche en haut, de gauche à droite:
Szlama Grzywacz : 35 ans, juif polonais, de Wolomin, communiste depuis 1925, qui logeait chez les Krasucki avant guerre, de la même ville que la famille de Henri Krasucki.
Thomas Elek : 20 ans, juif hongrois, né à Budapest, dans une famille d’intellectuels communistes qui émigre en France en 1930. Il quitte le lycée Louis Le Grand pour s’engager dans la Résistance en 1941.
Wolf Wajsbrot: 19 ans, juif polonais né à Krasnik. Apprenti mécanicien engagé dans les FTP-MOI en 1942.
Robert Witchitz, 20 ans, né dans le département du Nord, d’une famille juive polonaise. Le jeune homme milite à la Jeunesse communiste et travaille comme ajusteur.
Moska ou Maurice Fingercweig dit « Marius ». Né à Varsovie en 1923. Ouvrier tapissier, militant de la Jeunesse communiste, il s’engage dans le 2e détachement juif des FTP-MOI et prend part à des actions armées.
Son père et ses deux frères sont morts en déportation.
Plus bas :
Joseph Boczov: 38 ans. Juif hongrois, c’est un chimiste, spécialiste des explosifs. Communiste depuis longue date, ancien des Brigades Internationales, il devient chef du détachement FTP-MOI, qui se spécialise dans le déraillement de trains transportant des troupes et du matériel de guerre allemands.
A sa droite :
Spartaco Fontano, 22 ans, fils d’antifascistes italiens réfugiés en France après sa naissance. Il interrompt ses études à l’École des arts et métiers en 1942 pour rejoindre les FTP.
A son père, sa mère, sa sœur, il écrit : « Ma mort n’est pas un cas extraordinaire, il faut qu’elle n’étonne personne et que personne ne me plaigne, car il en meurt tellement sur les fronts et dans les bombardements qu’il n’est pas étonnant – que moi, un soldat, je tombe aussi. »
Célestino Alfonso, 28 ans, menuisier, espagnol, responsable des Jeunesses Communistes à Ivry, Combattant et commissaire politique dans les Brigades Internationales où il a dû croiser notre Henri Tanguy, devenu Rol-Tanguy suite à la mort de son copain Rol pendant la Guerre d’Espagne.
« La mort n’éblouit pas les yeux des partisans », le vers des Strophes pour ce souvenir d’Aragon, poème chanson sous le nom de l’Affiche Rouge avec Léo Ferré, s’applique si bien à sa dernière lettre de condamné à mort, écrite le 21 février 1944 à ses parents, ses frères et sœurs, sa femme et son fils :
« Je ne suis qu’un soldat qui meurt pour la France.
Je vous demande beaucoup de courage comme j’en ai moi-même: ma main ne tremble pas, je sais pourquoi je meurs et j’en suis très fier.
Ma vie a été un peu courte, mais j’espère que la vôtre sera plus longue.
Je ne regrette pas mon passé, si je pouvais revivre, je serais encore le premier. »
et Marcel Rajman, 21 ans, juif polonais, ouvrier du textile, tricoteur, jeune communiste engagé dans la Résistance depuis le début de l’occupation dans les « Bataillons de la Jeunesse » sous la direction d’Albert Ouzoulias, qui écrit ses paroles étranges et pleines d’euphorie à sa mère dans sa dernière lettre, lui l’auteur de « 13 attentats » de la Résistance (mettons des guillemets), et de l’exécution du Patron SS du STO Julius Ritter :
« Excuse-moi de ne pas t’écrire plus longuement, mais nous sommes tous tellement joyeux que cela m’est impossible quand je pense à la peine que tu ressens. Je ne puis te dire qu’une chose, c’est que je t’aime plus que tout au monde et que j’aurais voulu vivre rien que pour toi. Je t’aime, je t’embrasse, mais les mots ne peuvent dépeindre ce que je ressens. »
Sa maman sera gazée à Auschwitz.
Et enfin
Missak MANOUCHIAN, arménien, qui signe sa dernière lettre à Mélinée, son orpheline bien aimée, une lettre signée « Manouchian, Michel ».
Missak le poète, l’animateur d’une revue culturelle et politique arménienne, Zangou, l’ouvrier, l’amoureux, le militant communiste infatigable depuis 1934, le rescapé du Génocide arménien, qui a grandi dans des orphelinats, en Syrie et au Liban, avant d’arriver en France, à Marseille, à 18 ans, comme son amour, Mélinée Soukémian, née à Constantinople (Istanbul) et ayant été éduquée dans des orphelinats à Smyrne, et à Thessalonique et Corinthe en Grèce, après le massacre de ses parents dans le Génocide de 1915, qui coûta la vie à 1,200 000 Arméniens au moins.
Avec eux, et ils ne figurent pas sur l’Affiche Rouge, furent arrêtés, jugés, et moururent:
Roger Rouxel, ouvrier tourneur, 18 ans, réfractaire du STO
Georges Cloarec, 21 ans, d’origine bretonne, mais né en Eure-et-Loir, ouvrier agricole, refractaire du STO
Rino della Negra, 21 ans, footballeur talentueux du Red Star né dans le Pas-de-Calais et d’origine italienne
Jonas Geduldig, juif polonais, ancien des Brigades Internationales, 25 ans
Emeric Glasz, juif hongrois, mécanicien, 22 ans
Léon Goldberg, juif polonais, 20 ans
Stanislas Kubacki, bûcheron communiste polonais, ancien des Brigades Internationales, 36 ans
Cesare Luccarini, italien, 22 ans
Antonio Salvadori, ouvrier du bâtiment, 23 ans
Amadeo Ussiglio, terrassier carreleur, 32 ans
Willy Schapino, juif polonais, 33 ans
Arpene Tavitian, arménien soviétique, 49 ans, l’aîné du groupe.
Et la belle Olga Bancic seule femme du groupe Manouchian des 23, même si les femmes étaient très nombreuses dans la FTP MOI, dont beaucoup d’autrichiennes, de polonaises, de tchèques, de hongroises, de roumaines germanophones, qui faisaient du renseignements et un travail de propagande auprès des troupes d’occupation.
Elle fait partie du groupe des 23 de Manouchian, mais n’a pas fusillée le 21 février 1944 contrairement à ses camarades mais est décapitée le jour de son trente-deuxième anniversaire, le 10 mai 1944 en Allemagne, à Stuttgart, après avoir été affreusement torturée.
Olga Bancic est une juive roumaine née en 1912 en Bessarabie, alors province russe, ouvrière et communiste depuis ses 16 ans, qui fut arrêtée et maltraitée par la dictature fasciste en Roumanie avant d’arriver en France et de reprendre le combat avec la MOI, le PCF, et la Résistance.
Sous le pseudonyme de « Pierrette », elle était chargée de l’assemblage des bombes et des explosifs, de leur transport et de l’acheminement des armes avant et après les opérations. Elle a ainsi participé indirectement à une centaine d’attaques contre des allemands et des collaborateurs.
A sa fille Dolorès, appelée ainsi en hommage à la passionaria Dolores Ibarruri, elle écrit :
« Je meurs avec la conscience tranquille et avec toute la conviction que demain tu auras une vie et un avenir plus heureux que ta mère. Tu n’auras plus à souffrir. Sois fière de ta mère, mon petit amour. J’ai toujours ton image devant moi. »
On ne peut pas ne pas citer non plus Joseph Epstein, communiste juif polonais, « Colonel Gilles, arrêté avec Missak Manouchian à la sortie de la gare d’Evry Petit-Bourg le mardi 16 novembre 1943. C’était le grand chef politique des FTP-MOI.
Le 16 novembre 1943, 68 partisans FTP-MOI sont arrêtés par la police française, ses brigades spéciales et renseignements généraux, qui les traquaient depuis des mois.
En tout, en quatre rafles l’année 1943, 200 résistants de la FTP MOI auront été arrêtés en région parisienne entre mars et début décembre. L’organisation combattante qui organisait des attentats à Paris est très affaiblie et la lutte armée dans la capitale ne reprendra vraiment qu’au moment de l’insurrection.
Cette histoire vient de loin :
Les résistants d’origine étrangère engagés dans les FTP MOI pour beaucoup fuient des pays où ils ont été persécuté par le racisme, l’antisémitisme, le fascisme, et lui ont parfois mener la guerre aussi, une guerre qu’ils reprennent en France. Avant d’être des patriotes français, ce sont des antifascistes, des communistes, des militants internationalistes, des révolutionnaires. Leur combat est politique au sens plein.
Manouchian meurt sans « haine en lui contre le peuple allemand » comme il l’écrit dans sa lettre à Mélinée parce qu’il est anti-nazi et pas anti-allemand. Il est pour l’union des travailleurs et des peuples dans un objectif de révolution et d’émancipation sociale et humaine. Voir des nationalistes d’extrême-droite héritiers de la collaboration s’associer à l’hommage national à Missak et Mélinée Manouchian, deux militants qui ont sacrifié leur vie à combattre ces idées racistes et xénophobes, et autoritaires, est un scandale !
Beaucoup des militants FTP-MOI ont milité dans un PCF et une JC alors que les militants communistes étaient traqués, arrêtés, après la Pacte Germano-Soviétique, avant même l’installation de Vichy, puis après la débâcle, les communistes étant la cible privilégiée de Vichy avec les Juifs et les Franc-maçons. Cela a été le cas du jeune Guy Môquet, livré ensuite aux allemands comme « otage » subversif et interné politique et fusillé à Châteaubriant le 22 octobre 41.
La MOI – Main d’œuvre Immigrée – est une des structures créée par le PCF dans les années 1920 (d’abord sous le nom de Main d’œuvre étrangère) pour organiser par groupe de langues les ouvriers immigrés appelés en nombre pour la reconstruction de la France après la première guerre mondiale.
La MOI dépendait directement de la direction centrale du PCF et visait à faire progresser son influence dans le prolétariat d’origine étrangère afin de favoriser les objectifs révolutionnaires et d’émancipation.
Dans la clandestinité, la MOI joue un rôle important dans la participation des immigrés et étrangers – juifs persécutés et entrés dans la clandestinité et la résistance, anciens des Brigades internationales, arméniens, exilés antinazis allemands et autrichiens, prisonniers de guerre soviétiques – à la Résistance.
La MOI a également édité en France une presse en langue étrangère et de nombreuses publications communautaires et antiracistes.
A partir de l’été 1941, sur la base d’une Organisation Spéciale et d’un entraînement militaire déjà donnés à des Jeunesses Communistes clandestins, le Parti communiste s’engage dans la lutte armée contre l’occupant nazi et ses collaborateurs à Paris et dans tout le pays. Le signal de ce déclenchement de la lutte armée contre l’occupant est donné sur le sol de France par Pierre Georges, Colonel Fabien, quand il tue l’officier de marine Allemand Moser à la station Barbès-Rochechouart en août 1941 pour venger à la fois les crimes abominables de l’armée nazie en Union Soviétique et l’exécution de ses camarades de la jeunesse communiste, Henri Gautherot et Samuel Tyszelmann, fusillés le 19 août 1941 par les Allemands suite à la manifestation patriotique du 11 août 1941.
Auparavant les communistes, et singulièrement les communistes juifs de la FTP MOI avaient dénoncé les rafles dites du billet vert des juifs étrangers d’Ile-de-France en mai 1941 – plus de 4000 juifs étrangers raflés et qui iront presque tous en déportation à Auschwitz quelques mois plus tard.
Et beaucoup de jeunes ouvriers juifs, notamment originaires d’Europe centrale et de l’est, ont à ce moment rejoint la rejoint la Résistance communiste.
Et parmi les 522 otages fusillés d’août 1941 à juin 1942 par les Allemands, 124 étaient juifs, soit 20%, et la plupart étaient communistes. Parmi ces résistants juifs MOI figuraient notamment le père du chanteur Jean-Jacques Goldman, Albert Goldman.
Les MOI comptent environ 300 militants d’origine juive étrangère, mais aussi de nombreux italiens, espagnols, polonais, et arméniens, etc.
Ce sont ces résistants d’origine étrangère organisés dans l’action directe contre l’occupant et ses collaborateurs par le Parti Communiste qui sont honorés par la Nation avec l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, Mélinée décédée en 1989 à qui l’on doit la publication des œuvres poétiques de Missak Manouchian qui était une grande âme « ivre de liberté » et d’amour en même temps qu’un grand Résistant, le premier honoré d’une entrée au Panthéon parmi d’autres résistants communistes qui auraient pu y prétendre aussi :
Marie-Claude Vaillant Couturier, Martha Desrumaux, Danielle Casanova, Rol-Tanguy, Henri et Cécile, Guy Môquet, Croizat, Marcel Paul, etc. Cela viendra peut-être un jour. Il ne faut désespérer.
En tout cas c’est un oubli et une injustice réparés, celui infligés au combat des communistes pour le progrès humain et social en France, se traduisant par de grandes conquêtes sociales (La Sécurité Sociale et les retraites par répartition, les congés payés, la limitation du temps de travail, les services publics, EDF, le statut de la fonction publique), un héritage que tente de détruire et d’effacer le président Macron et l’idéologie néo-libérale qu’il sert, comme celui de la tradition d’accueil de notre pays, et du droit d’asile, battu en brèche par la récente loi immigration.
C’est ce qui rend cet hommage à Missak et Mélinée Manouchian si important, au moment où la peste brune, le racisme et la guerre reviennent dans le monde, en Europe, et où l’extrême-droite est banalisée et plus forte que jamais en France.
« Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement ». écrivait Manouchian dans sa dernière lettre. Soyons dignes de lui et de son sacrifice !
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère.
Fév 22 2024
Hommage à Missak et Mélinée Manouchian et aux combattants de la Résistance des FTP MOI et du parti communiste et des jeunesses communistes à Morlaix place Rol Tanguy à la gare de Morlaix à l’occasion de l’entrée de Missak et Melinee Manouchian au Panthéon, qui accueille pour la première fois des ouvriers et des personnalités communistes en son sein.
Un moment d’une grande intensité avec Roger Heré chantant l’affiche rouge avec sa voix magnifique, Patricia Paulus lisant la lettre à Mélinee, les discours de Marc Corbel pour la CGT, de Daniel Ravasio pour la section PCF pays de Morlaix, de Taran Marec pour les jeunesses communistes du Finistère, et celui d’Ismaël Dupont sur l’histoire du groupe Manouchian et des FTP Moi pour le PCF Finistère.
Merci à tous les participants à ce bel hommage, notamment nos camarades du PCF Carhaix Huelgoat et des Jeunesses communistes et à Pierre-Yvon Boisnard et Daniel Laporte pour leur reportage photo.
Une cinquante de personnes était présente à cet hommage qui s’est terminé en déposant une gerbe et des fleurs en l’honneur de Missak et Mélinée Manouchian et en chantant la Marseillaise et l’Internationale.
Fév 19 2024
Publié le
Missak et Mélinée Manouchian, deux résistants du groupe Manouchian, durant la Seconde Guerre mondiale, entreront au Panthéon, le 21 février 2024. Un hommage est prévu à Morlaix (Finistère).
Le panthéon à Paris. | DANIEL FOURAY / ARCHIVES OUEST FRANCE
Le Parti communiste français (PCF) appelle au rassemblement à Morlaix (Finistère), mercredi 21 février 2024, à 17 h, sur l’esplanade de la gare, pour un dépôt de gerbes, devant la plaque Rol Tanguy.
Ce jour-là, Missak et Mélinée Manouchian entreront au Panthéon. Missak Manouchian, « héros de la Résistance », écrit le PCF, a été chef militaire des Francs-tireurs et partisans de la main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) de la région parisienne. Il a été fusillé en 1944, le 21 février. Mélinée Manouchian, son épouse, a été résistante des FTP-MOI. Elle est décédée en 1989.
Lire aussi : Comment va se dérouler l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian, prévue le 21 février ?
Missak Manouchian, qui est né en Turquie, est « le premier résistant étranger à accéder au Temple des grandes figures de la République que représente le Panthéon », indique le PCF. Il précise : « Le groupe Manouchian était membre de la FTP-MOI, une organisation créée par le Parti communiste français. Ils étaient italiens, hongrois, polonais, arméniens, espagnols… ».
Le Parti relie cet événement à l’actualité et conclut : « Ne laissons pas la place à celles et ceux qui voudraient nous vendre le mythe de l’intégration à la française mais qui, sous la dictée de la droite extrême, n’ont pas hésité à adopter le projet de loi Asile et immigration. »
Diaporama Le Homard Enchaîné : Hommage à Rol Tanguy Morlaix le 12 juin 2019
Fév 19 2024
Soyons – y nombreux.
Vendredi 23 Février (18 h – local PCF Pays de Morlaix) : réunion du Comité des Jours Heureux pour lancer notre campagne des élections européennes.
La liste conduite par Léon Deffontaines comporte 50 % de candidatures d’ouverture, à l’image des dix premières places ou quatre personnalités communistes seront aux côtés de responsables d’autres formations politiques et de militants du monde du travail engagés dans des combats syndicaux.
Elle rassemble ainsi des candidatures de trois autres formations politiques : la Gauche républicaine et socialiste (GRS) avec la candidature d’Emmanuel Maurel, député européen sortant, en 3e position ou encore celle de Sophie Camard, Maire du premier arrondissement de Marseille, en 20e position ; l’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg, avec Samia Jaber en 6e position ; Les radicaux de gauche (LRDG) avec Isabelle Amaglio-Terisse en 10e position. Murielle Ressiguier, ancienne députée insoumise de l’Hérault est également présente sur la liste.
Après le grand mouvement sur les retraites qui a remis la question sociale au premier plan en France, alors que les luttes pour gagner les augmentations de salaires se multiplient, cette liste rassemble également de nombreuses candidatures issues du monde du travail et des luttes sociales, telle Sigrid Gérardin, syndicaliste enseignante, en 2e position, Fabien Gache, ex-délégué central de Renault en 7e position sur la liste, Marylène Faure du secteur de l’énergie en 12e position ou encore Manon Ovion, figure syndicale de la lutte dans l’entreprise Vertbaudet, et bien d’autres secteurs professionnels.
Parmi les candidatures communistes, André Chassaigne, Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale et député reconnu pour son combat pour les agriculteurs, sera en 5e position, accompagné sur la liste de plusieurs dirigeant·es et élu·es du PCF. Hélène Bidard, militante féministe et adjointe à la Maire de Paris en charge de l’égalité femme-homme, de la jeunesse et de l’éducation populaire, Fatima Khallouk, militante des droits des personnes en situation de handicap et adjointe au Maire d’Alfortville en charge de la jeunesse et plusieurs parlementaires dont Cécile Cukierman, Présidente du groupe CRCE – Kanaky au Sénat et Fabien Roussel, en dernière position sur la liste.
Dans le Finistère, c’est notre camarade Taran Marec, élu à Brest, 25 ans, secrétaire départemental du Mouvement des Jeunesses Communistes qui sera candidat sur la liste de Léon Deffontaines avec quatre autres candidats bretons.
Ce rassemblement de citoyens et citoyennes engagés, de républicains, d’acteurs du mouvement social, de quatre partis de gauche a vocation à s’élargir à tous ceux et celles qui à gauche partagent notre ambition pour reprendre la main sur l’avenir de la France et de l’Europe.
Une réunion du Comité des Jours Heureux (Comité créé à l’occasion des élections présidentielles pour soutenir la candidature de Fabien ROUSSEL) est convoquée le vendredi 23 Février 2024 (18 h – local PCF Pays de Morlaix).
Il s’agira pour la liste de rassemblement soutenue par les communistes et la section de Morlaix du PCF de lancer la campagne des Élections Européennes sur le Pays de Morlaix dans un cadre unitaire.
Fév 18 2024
Comme chaque semaine depuis octobre 2023, nous avons procédé à la vente militante de L’Humanité Magazine ce samedi. Ils ont tous été vendus (6). Et nous avons en avons profité pour distribuer le flyer pour nos conférences d’éducation populaire du PCF pays de Morlaix ouvertes à tous des mois de février et de mars ce samedi matin sur le marché de Morlaix, et pour annoncer notre initiative pour commémorer les FTP-MOI, Missak et Mélinée Manouchian à 17h le mercredi 21 février à la gare, place Rol Tanguy, à l’occasion de leur panthéonisation.
Photos Pierre-Yvon Boisnard, samedi 17 février 2024
Fév 17 2024
Jan 21 2024
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Une mobilisation contre la loi asile et immigration était organisée, samedi 20 janvier 2024, à 15 h, à Morlaix (Finistère). Environ 200 personnes étaient rassemblées sur la place des Otages.
Un membre du collectif prenant la parole la parole lors du rassemblement. | OUEST-FRANCE
Un membre du collectif a pris la parole lors de ce rassemblement : « L’ensemble des droits des personnes étrangères est remis en cause Cette loi est une machine à créer des clandestins. » Le cortège a prévu de se rendre à la sous-préfecture, non loin, avec l’objectif de rencontrer la sous-préfète, pour lui faire part de leur souhait du retrait de cette loi.
À Morlaix, cette loi ne passe pas auprès de plusieurs associations. Fin décembre, 2023, plusieurs d’entre elles avaient adressé une lettre à la députée Sandrine Le Feur, qui a voté en faveur de cette loi, pour lui reprocher son choix. Elles avaient écrit que « toutes les lignes rouges avaient été franchies », selon elles. La députée, quelques jours plus tôt, avait expliqué son choix, via un communiqué de presse.
Diaporama : Rassemblement contre la loi asile et immigration Morlaix samedi 20 janvier 2024
Jan 19 2024
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Ty Salam Montroulez, l’association de la mosquée du pays de Morlaix (Finistère), appelle à un rassemblement vendredi 19 janvier 2024, à 14 h 15, pour dénoncer la tentative d’incendie qui a ciblé le lieu de culte, samedi 13 janvier.
La mosquée de Saint-Martin-des-Champs a été la cible d’une tentative d’incendie, samedi 13 janvier 2024. | OUEST-FRANCE
« Nous appelons à l’unité et à la solidarité », communique Ty Salam Montroulez, l’association de la mosquée du pays de Morlaix, ce lundi 15 janvier 2024, deux jours après que le lieu de culte a été visé par une tentative d’incendie, quelques minutes avant la tenue de la prière. Par la voix de sa présidente, Méryème Postic, l’association appelle à un rassemblement vendredi 19 janvier, à 14 h 15, devant la mosquée, pour « dénoncer cet acte islamophobe ».
« Nous condamnons fermement cet acte odieux, qui aurait pu avoir des conséquences tragiques sur la mosquée et la vie des fidèles présents à l’intérieur durant la prière. »
L’association appelle la communauté musulmane du pays de Morlaix à ne pas répondre « à la haine par la haine ». « Nous souhaitons partager notre profonde préoccupation et exprimer notre attachement à la paix, à la sérénité, et à la préservation du vivre-ensemble au sein de notre pays et rappelons l’importance du respect envers les valeurs de la République et son adhésion à celles-ci. »
L’association estime que « l’objectif » de la personne soupçonnée des faits « était la destruction par le feu dans le but de piéger les fidèles à l’intérieur ». « De ce fait, poursuit-elle, nous tenons à affirmer que cela constitue un attentat terroriste Nous demandons la requalification de l’enquête pénale et que le parquet antiterroriste soit saisi de l’affaire afin que le criminel soit appréhendé dans les plus brefs délais. »
Pour rappel, le parquet de Brest a ouvert une enquête pour « tentative de destruction par un moyen dangereux ». Après avoir été confiée à la Sûreté départementale du commissariat de Brest, l’enquête est revenue entre les mains de la police de Morlaix ce lundi 15 janvier 2024.
Jan 14 2024
Jan 14 2024