Conférence de l’historien d’art, Renaud Faroux, spécialiste et ami de Ladislas Kijno, au Mille-Club de Landerneau, organisée par le PCF Finistère: aux sources des œuvres de Jean-Michelle Riopelle et Joan Mitchell, aux origines de l’abstraction.
Fév 08 2019
Conférence de l’historien d’art, Renaud Faroux, spécialiste et ami de Ladislas Kijno, au Mille-Club de Landerneau, organisée par le PCF Finistère: aux sources des œuvres de Jean-Michelle Riopelle et Joan Mitchell, aux origines de l’abstraction.
Fév 03 2019
Ce samedi 2 février au matin, réveillés de bonne heure après un très beau meeting avec Ian Brossat et nos candidats aux européennes Cindérella Bernard et Glenn Le Saout pour aller voir, avec une trentaine de camarades et amis, l’expo d’art abstrait Jean-Paul Riopelle et Joan Mitchell aux Capucins à Landerneau, avec une belle visite guidée de la médiatrice du FHEL, accompagnés de la conservatrice du musée de Rennes, du scénographe des expositions précédentes Eric Morin (Picasso, Giacometti, Figurations Libres, Henry Moore, Hartung…) et de notre historien d’art préféré Renaud Faroux. Un moment de pur bonheur, entre grâce et émotion devant la matière et les couleurs en mouvement, l’évocation abstraite de la nature et des mythes amérindiens !
Conférence d’une heure trente de l’historien d’art, Renaud Faroux, spécialiste et ami de Ladislas Kijno, ce midi au Mille-Club de Landerneau, organisée par le PCF Finistère: aux sources des œuvres de Jean-Michelle Riopelle et Joan Mitchell, aux origines de l’abstraction.
Avec Renaud Faroux, l’art contemporain devient Cinéma Paradiso en poésie! Merci à lui pour ces expériences rares qui se reproduisent maintenant tous les trois mois.
Après Picasso, Figurations Libres, Henry Moore, une autre percée dans l’art contemporain et moderne pour nous le rendre plus intime et réveiller en nous l’intelligence du cœur face aux créations!
Joan Mitchell ou l’impressionnisme abstrait de la poète de Chicago émigrée au pays de Monnet! A voir à Landerneau jusqu’au 22 avril avec les œuvres de son alter ego, le canadien Jean-Michel Riopelle! Le lyrisme et la structure, la grâce et la violence, le mouvement aérien et le travail de la matière! Un couple tourmenté, porté sur les excès, et finalement malheureux. Le chef d’œuvre d’hommage de Jean-Michel Riopelle à son amour morte d’un cancer de la mâchoire est dédiée à Rosa Luxemburg, lui qui surnommait sa femme, fille de poète et poète elle-même, « Rosa Malheur« .
Ismaël Dupont
Jan 31 2019
Infos le 4 février pour Brest : http://pcf29.org/brest-4-fevrier-conference-martha-desrumaux-par-pierre-outteryck/
Le mardi 5 février : Pierre Outteryck sera à Morlaix pour les Mardis de l’éducation populaire sur Martha Desrumaux, 18h au local du PCF, 2, petite rue de Callac.
Martha naquit à Comines (59) en 1897. À 9 ans, elle doit travailler comme bonne à tout faire, son père ayant été écrasé par la pompe à eau des pompiers. Parmi les domestiques règne la précarité, la misère et la peur… Aucune solidarité ! Très vite, elle décide de devenir ouvrière ; le monde ouvrier construit à cette époque des solidarités de classes face à un patronat qui se croit roi absolu. À 13 ans, elle adhère à la CGT, puis aux jeunesses socialistes d’avant 14.
Évacuée à Lyon, elle y vit la fin de la guerre et participe à la solidarité envers les populations de la Volga, victimes de la famine après la guerre 14/18 et la guerre civile.
Engagée dans le PC et la CGTU, elle va animer les luttes ouvrières de l’entre-deux-guerres et particulièrement la grève des dix sous à Halluin de septembre 1928 à avril 1929. Elle parvient à convaincre les mamans à accepter de laisser leurs enfants rejoindre pendant plusieurs mois des familles d’accueil ; les enfants échappent ainsi à la misère liée au refus de toute négociation.
En 1936, Martha est une des figures de proue du mouvement ouvrier et du Front populaire. Dès septembre, elle organise dans les Hauts-de-France et en Champagne, la solidarité avec la République espagnole menacée par le coup d’État de l’extrême droite franquiste… Solidarités multiformes : impulsion des Brigades internationales en choisissant les jeunes susceptibles de partir en Espagne se battre aux côtés de l’armée républicaine, collecte de couvertures, de chaussures, de produits alimentaires et envoi d’ambulances pour aider les Républicains , accueil dans des familles du Nord Pas -de- Calais de plus de 500 enfants espagnols victimes du conflit. Notre ami Gilbert Avril, futur dirigeant du SPF du Nord, se souviendra de l’arrivée de ces enfants dans le bassin minier. Martha est présente à de nombreux meetings organisés par le SPF naissant pour favoriser la solidarité envers l’Espagne. Enceinte, Martha se rendra à plusieurs reprises en Espagne et deviendra l’amie de la Passionaria dirigeante du Frente popular espagnol.
Durant l’Occupation, le SPF aide des familles de mineurs déportés après la grande grève de mai/juin 1941. Plusieurs dirigeants du SPF seront arrêtés et déportés comme l’instituteur Résistant Willy Dubois.
Arrêtée le 26 août 1941, Martha est déportée au camp de Ravensbrück. Ici encore, elle y organise la solidarité. En décembre 1943 elle aide Charlotte Rosenberg et ses trois très jeunes enfants à survivre dans cet enfer. Aujourd’hui encore, Lili Rosenberg Leignel témoigne auprès de la jeunesse de cette solidarité qui lui a permis de survivre. Rescapée de Ravensbrück, redevenue responsable de la CGT, Martha organise avec le SPF la solidarité pour les enfants des mineurs grévistes de 1948 (aide alimentaire, aide vestimentaire, accueil des enfants dans la région parisienne, aide juridique pour les mineurs jugés pour fait de grève). En 1965, elle est présente lors de l’inauguration du premier local du SPF à Lille Wazemmes. Nous la retrouvons à Toulon dans les années 70 entre autres auprès du SPF piloté dont la cheville ouvrière sera Jo Séguy. Grande figure du mouvement ouvrier et de la solidarité, Martha est au centre de la campagne « Ouvrir le monde ouvrier au Panthéon, Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon, campagne à laquelle participe, notre ami, symbole de la Résistance, Julien Lauprêtre.
Laurence Dubois
Présidente des Ami.e.s de Martha Desrumaux
Janvier 2019
Jan 28 2019
PCF Finistère organise une nouvelle visite de l’exposition temporaire du moment d’art moderne ou contemporain du Fonds Edouard Leclerc à Landerneau avec notre ami conférencier, critique et historien d’art, Renaud Faroux, après les expositions Picasso, Figurations Libres, Henry Moore.
Ce sera le samedi 2 février à Fond Hélène et Edouard Leclerc des Capucins à Landerneau. Nous ferons une visite guidée à 10h30.
Elle sera suivie d’une conférence avec projection d’œuvres de Renaud Faroux sur l’oeuvre de Mitchell et Riopelle dans son contexte, son intention et sa portée. La salle reste à réserver et la conférence d’une heure environ aura lieu vers 12h00-12h15 jusqu’à 13h30 environ.
Les deux moments sont ouverts aux non adhérents, bien sûr.
Suivi d’un pique-nique convivial avec des mets que tous ramèneront.
Pour l’instant, il y a 22 inscrits, nous pouvons prendre encore 8 inscriptions au moins. Et davantage de camarades encore peuvent participer en nous rejoignant à la conférence.
Le lieu de la conférence de Renaud Faroux à Landerneau sera indiqué ultérieurement.
Réservations et informations: 06 74 44 04 90
Jan 28 2019
Martha Desrumaux,
ouvrière, syndicaliste, féministe, une oubliée de l’histoire.
Conférence présentée par Pierre Outteryck, historien.
Un partenariat de l’Institut CGT d’histoire sociale et des Amis de l’Humanité.
Lundi 4 février à 18H
Maison du Peuple /Place Edouard Mazé /Brest
Silence, on tourne…
1936, le cinéaste Jean Renoir l’observe…
Il l’imagine à 10 ans fuyant la demeure bourgeoise dont elle est la bonne à tout faire ! Martha a décidé, elle sera ouvrière… Ouvrière du textile…
Travail du lin, un des pires boulots de l’époque. À 12 ans, encore enfant, Martha gronde de révoltes. Elle ne supporte ni l’injustice, ni l’humiliation, ni l’exploitation.
À 12 ans, la voici syndiquée à la CGT.
À 15 ans, elle adhère aux jeunesses socialistes d’avant 14.
La Première Guerre Mondiale l’emporte dans sa tourmente ; en 1917, Martha dirige sa première grève... Avec les filles de son atelier, elle gagne. Première victoire, premier maillon d’une chaîne de multiples luttes.
En 1920, elle choisit le Communisme.
Martha, ouvrière, dirigeante syndicale, responsable politique…
Les 40 premières années de sa vie scandent les combats pour l’unité de la classe ouvrière.
1939, nouveaux affrontements, nouvelles luttes… La clandestinité pour réorganiser le Parti Communiste. Le 26 août 1941 : Martha est appelée.Quelques semaines plus tard, elle est déportée dans l’enfer de Ravensbrück : nouveaux engagements, nouvelles solidarités.
La vie s’appelle toujours Luttes et Fraternité. Rescapée des camps de la mort, elle revient à Lille et reprend sa place à la tête du PCF et de la CGT.
Une vie d’engagement, de lutte, de fierté, au centre desquels était la cause des femmes.
Bravo Martha ! Merci Martha ! (présentation de l’éditeur)
A écouter : La culture ouvrière et la figure de Martha Desrumaux.
A lire sur Cause Commune : Martha Desrumaux au Panthéon : briser les murs du silence
Pétition : Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon
Jan 22 2019
La progression de la fréquentation ces 2 dernières années, la diversité du public, les
échanges nombreux et fructueux avec les associations locales, la part importante des
scolaires dans le cadre de partenariats avec leurs enseignants et leurs établissements,
l’attestent.
Gros Plan remplit avec succès son rôle d’animation culturelle autour du cinéma et de formation du public, notamment des scolaires.
Jan 16 2019
La chaîne YouTube de Rouge Finistère est en ligne.
Elle a pour but de diffuser des vidéos en lien avec notre activité et le mouvement social dans le Finistère.
N’hésitez pas à filmer et à nous envoyer vos vidéos.
Des vidéos seront mis en ligne régulièrement.
Présentation du livre « Sans domicile fisc » par Eric et Alain Bocquet à Quimper le 5 avril 2017 :
Voilà deux parlementaires qui font honneur à la politique et à l’engagement communiste, de grands pédagogues appuyés sur la longue enquête et le travail de rencontres.
Pendant deux heures, Alain et Eric Bocquet ont fait le travail de porter à connaissance du public, avec beaucoup d’anecdotes truculentes et d’humour malgré le caractère sombre et plus qu’inquiétant du sujet, le fonctionnement du capitalisme financiarisé en tant qu’il repose, sur l’évasion fiscale et le pillage des nations.
Pour Alain Bocquet, « Sans domicile fisc » est un « livre de combat afin de ramener cette finance folle à la raison ». Pour Eric Bocquet, il est la preuve que « l’argent du monde nouveau existe« . Ce livre constitue, selon Jean Ziegler, « une arme formidable dans la phase paroxystique de la lutte des classes que les oligarchies du monde financier globalisé livrent aux peuples du monde ».
Dossier évasion fiscale revue du Projet : leprojet_evasionfiscale
Jan 11 2019
Olivier COQUELIN vient de publier un nouvel ouvrage : « L’Irlande en révolutions – Entre nationalismes et conservatismes: une histoire politique et sociale (18e-20e siècles) ».(Editions SYLLEPSE)
Pour comprendre les particularités de l’Irlande contemporaine, l’auteur nous invite à un voyage dans une histoire des revendications émancipatrices du peuple irlandais.
La partition de l’île d’Irlande, qui perdure à ce jour, fut l’une des conséquences de la Révolution de 1916-1923. Inachevée, la rupture avec l’ordre ancien contribua surtout à renforcer le pouvoir des forces conservatrices, à l’œuvre des deux côtés de la frontière.
Pareil phénomène oblige à s’interroger sur la nature même des mouvements politiques (révolutionnaires comme constitutionnels) et sociaux (agraires comme ouvriers) irlandais qui se réclamèrent du nationalisme, à partir du siècle des Lumières.
Dans quelle mesure se faisaient-ils les partisans de desseins progressistes dans la perspective d’une Irlande indépendante, autonome ou maintenue dans le giron britannique ?
Olivier Coquelin est enseignant à l’Université de Caen et membre associé du Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC) et du Groupe de recherche en études irlandaises (GREI). Il a codirigé (avec Patrick Galliou et Thierry Robin), Political Ideology in Ireland : From the Enlightenment to the Present (Cambridge Scholars Publishing, Newcastle, 2009).
Jan 11 2019
Signez la pétition :
https://www.change.org/p/la-poste-doit-rester
Je demande à ce que la poste reste à la Forêt-Fouesnant, dans les conditions actuelles,de localisation, de fonctionnement et d’ouverture ; ainsi que les services de « La Banque Postale ».
Je demande l’abandon du projet de supprimer ce service public dans cette commune, pour le bien des habitants et des commerçants locaux.
La destruction des services public continue, et nous touche directement. La poste abandonne ses services dans la commune. Elle entend conclure un partenariat avec la mairie pour conserver, à moindre frais, un service minimum. La mairie semble se satisfaire de cette proposition et cherche donc à installer le remplacement du service public par la mise en place de nouveaux locaux, une permanence réduite aux demi-journées, et un salariat municipale à mi-temps. Félicitations !!!!
Le service public disparaît, les locaux actuels restent inoccupés, les salariés restent le problème de la poste et les forêstois (ses) mettent la main au porte-monnaie. Ainsi supprime-t-on un service public, des salariés, et les activités pour les faire peser sur le privé (nous). La poste soutiendra ce transfert en versant ce qui représentait le loyer (env. 1000€) tous les mois et une partie des frais de délocalisation. La banque postale disparaît de la commune et il faudra aller voir ailleurs pour parler « sous ».
La population vieillissante, les habitants non véhiculés, verront disparaître la banque postale si nous ne luttons pas contre, surtout qu’aucune solution collective n’est proposée par la commune sur les déplacements intercommunaux.
Jan 04 2019
Dominique Noguères sera la prochaine invitée des Mardi de l’éducation populaire du PCF Pays de Morlaix.
Mardi 15 janvier
local du PCF, 2 petite rue de Callac à Morlaix
Thèmes abordés :
Dominique Noguères est avocate, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme.
Elle a participé à plusieurs missions d’observation et de témoignage sur les violations des droits de l’Homme (en Tchétchénie, au Liban, etc. ). Et est actuellement une observatrice internationale du procès politique intenté par l’État espagnol contre les leaders indépendantistes catalans.
Dominique Noguères est aussi la fille d’Henri Noguères, président de la Ligue des Droits de l’Homme de 1974 à 1984, avocat, résistant, dirigeant socialiste puis PSU, homme de médias (rédacteur en chef du « Populaire », collaborant pour la radio), et la petite-fille de Louis Noguères, avocat, député, conseiller général des Pyrénées Orientales, résistant, qui jouera un rôle important dans le jugement des collaborateurs à la Libération.
Dominique Noguères est le deuxième avocat invité pour les conférences du PCF Morlaix en 4 ans après Roland Weyl le 28 octobre 2014, avocat spécialiste du droit international, militant anti-colonialiste, membre du barreau depuis 1939, membre du PCF depuis 1946, membre du Conseil National du Mouvement de la Paix.
Dominique Noguères a contribué au « Manifeste pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire« feuille de route du PCF en matière de politique migratoire et d’accueil des Migrants et Réfugiés.
Les Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix depuis novembre 2018 ont déjà permis d’écouter et l’écrivain Valère Staraselski sur la vie, l’œuvre et l’engagement communiste Aragon, et l’écrivaine Anne Guillou sur la guerre d’Algérie.
Prochaines dates:
Le mardi 5 février 2019, à 18h, ce sera l’historien Pierre Outteryck qui sera l’invité des Mardis de l’éducation populaire pour nous parler du destin extraordinaire de Martha Desrumaux, orpheline, ouvrière dès l’enfance, militante socialiste, puis communiste après le Congrès de Tours, animatrice des grandes grèves du Nord, dirigeante du Front Populaire, organisatrice de la grande grève des Mineurs du Nord en 1940, résistance, déportée, responsable de la résistance clandestine au camp de Ravensbruck, dirigeante cégétiste et militante du Secours Populaire.
Le mardi 15 mai 2019, à 18h, ce sera l’historien Jean-Paul Sénéchal qui nous parlera du Front Populaire dans le Finistère.
Déc 23 2018
« C’est logique que Brest veuille s’agrandir : c’est la plus petite des métropoles françaises », explique Christian Beaumanoir, du PCF Crozon. « Mais pourquoi se précipiter ? À quelles conditions pour les habitants ? Qu’est-ce que cela implique au quotidien ? », martèle-t-il. Inquiets, les communistes le sont, s’interrogeant notamment sur les compétences qu’impliquera le fait de passer de la comcom à la métropole en cas de fusion et « qui touchent à la vie quotidienne des habitants » : « le Scot (Schéma de cohérence territoriale) qui prend le pas sur les PLU (Plans locaux d’urbanisme), les services d’intérêt collectif comme l’assainissement ou l’eau, la collecte des ordures ménagères ou encore les transports… Ce n’est pas rien », s’exclame encore Christian Beaumanoir. Le groupe communiste milite pour des « débats publics dans toutes les communes concernées et un référendum. En l’état actuel des choses, il y a trop peu d’éléments pour se décider ».
Peu convaincus par les résultats du questionnaire proposé en ligne et auquel ont répondu « 7 % de la population », ils sont également très sceptiques sur les réponses apportées, vendredi, à l’issue de la réunion de travail qui s’est déroulée à Kerdanvez, en présence du maire de Brest. « On nous annonce une neutralisation de la fiscalité pour dix ans et des dérogations sur presque toutes les compétences, détaille Christian Beaumanoir. On n’y croit pas. Les autres communes de la métropole vont-elles accepter que nous ne payions pas ? Et que se passe-t-il dans dix ans ? »
D’autres questions taraudent le PCF : « Bien sûr, il faut désenclaver la presqu’île. La question des transports doit être multimodale : il faut un transrade régulier au quotidien et plus de cars pour aller à Brest. Il faut réduire notre obligation de prendre la voiture, ce qui induit une étude sur les besoins de la population en matière de transports », propose le PCF. Face à ce qu’ils considèrent comme un « déni de démocratie », les communistes souhaitent que les électeurs soient « enfin respectés et informés ». « Les citoyens sont invités à se prononcer sur le nom du futur centre culturel mais pas sur la fusion, c’est le pompon ! », s’amuse Christian Beaumanoir.
Déc 23 2018
Quel grand honneur et quelle grande joie pour le groupe des élus communistes d’avoir reçu hier, avec Claude Leostic de l’AFPS, notre compatriote et camarade franco-palestien Salah Hamouri.
Salah Hamouri, avocat , a été incarcéré durant 403 jours dans une prison israélienne sous le régime arbitraire de la détention administrative, c’est-à-dire sans aucun jugement, sans aucune inculpation. Cette procédure, renouvelable à l’infini, est contraire au droit international.
Nous devons sa libération, le 30 septembre dernier, à une mobilisation extraordinaire qui a su rassembler une diversité de personnalités, d’associations, d’élus, de citoyens.
180 élus finistériens avaient cosigné une lettre adressée au Président pour demander sa libération. Un vœu avait été voté par conseil municipal de la ville de Brest.
La mobilisation locale et nationale a payé. Aujourd’hui, il est libre !
Il faut maintenant continuer à prendre toutes les initiatives politiques nécessaires à la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens et plus largement du peuple palestinien tout entier.
AFPS : http://www.france-palestine.org/
AFPS Brest : https://www.facebook.com/afps.brest/
Interview de Salah Hamouri par Gwendal Hameury, le Télégramme, Morlaix, 18 décembre 2018
Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de 33 ans, était l’invité d’honneur de l’Association France Palestine Solidarité, le 30 novembre, à Plourin-lès-Morlaix (29), dans le cadre du Festival des Solidarités. Il est revenu, à cette occasion, sur ses 13 mois de captivité dans une prison israélienne et sur le sort des Palestiniens dans l’État hébreu. Un témoignage qu’il renouvellera ces mercredi et jeudi, à Carhaix, Brest et Quimper (*).
Vous avez été libéré le 30 septembre, après plus d’un an de détention dans les geôles israéliennes. Comment allez-vous ?
« Ça fait vraiment du bien d’être libre. C’est un sentiment compliqué à décrire avec des mots… Cet emprisonnement a été d’autant plus difficile à vivre que ma femme, qui est française, et notre fils étaient interdits de séjour en Israël – ils le sont toujours -, et ne pouvaient donc pas me rendre visite. Une fois libéré, j’ai fait au plus vite pour venir les retrouver en France ».
Que vous reprochait Israël ?« J’ai passé 13 mois en détention administrative et je ne sais toujours pas pourquoi. La détention administrative est une loi qui a été créée sous le mandat britannique avant l’occupation de 1948, et qui permet à l’armée israélienne d’arrêter n’importe quel Palestinien et de l’emprisonner pendant plusieurs mois, par périodes renouvelables, ad vitam, sur la base d’un dossier qui reste secret. Ni moi, ni mon avocat ne savons ce qu’il contient. Je sais juste que c’est le ministre de la Défense qui a signé l’ordre de m’arrêter pour une période initiale de six mois. Et qu’on me considère comme un danger pour la sécurité d’Israël. Mais je ne suis pas le seul. Nous sommes plusieurs centaines, comme ça ».
Comment s’est déroulée cette détention ?
« Les prisons israéliennes sont faites pour briser mentalement les prisonniers politiques palestiniens. On est à l’isolement total. Collectivement. Moi, j’étais détenu à Neguev, au Sud, dans le désert, près de la frontière égyptienne. On était 1 600. Coupés du monde. Le seul lien avec l’extérieur, mais ce n’est pas valable pour tout le monde, c’est la visite de la famille très proche (père, mère, frères, sœurs), une fois par mois. On a le droit à 45 minutes au téléphone, derrière une vitre. Et tout est enregistré. On fait donc attention à ce que l’on dit, de peur que ce soit utilisé ensuite ».
Déjà en 2005, vous aviez été inculpé pour avoir projeté l’assassinat du rabbin Ovadia Yossef et pour votre appartenance présumée au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)…
« C’est une vieille histoire. J’ai été condamné à sept ans de prison pour cela. J’avais accepté un plaider coupable pour éviter une peine de 14 ans, mais il n’y avait rien de précis dans le dossier ».
Êtes-vous membre du FPLP ?
« Ce n’est pas une question à laquelle je peux répondre. Le FPLP est considéré comme une organisation terroriste. Ce n’est pas du tout comme en France où on peut dire que l’on est communiste, socialiste… Là-bas, toute appartenance à un parti politique est interdite. Je ne peux pas dire si je suis membre ou pas ».
Vous considérez donc qu’il s’agit d’un acharnement de l’État d’Israël vis-à-vis de votre personne et des Palestiniens en général.
« Bien sûr. Depuis 1967, environ 850 000 Palestiniens sont passés par les prisons israéliennes ; il y a eu 215 morts. C’est 30 % de la société qui est touchée. Aujourd’hui, il y a plus de 5 000 prisonniers palestiniens, dont 250 enfants et 62 femmes… 80 d’entre eux sont incarcérés depuis plus de 25 ans. C’est un système destiné à faire pression. On veut clairement nous chasser de Palestine. Personnellement, j’ai déjà été détenu à quatre reprises. La première fois, j’avais 16 ans ».
Le simple fait d’être Palestinien ferait de vous un danger pour Israël ?
« Pour eux, oui. Car je refuse d’accepter la situation. Et puis je suis avocat. Je n’ai jamais caché que je voulais défendre les prisonniers politiques ».
Étiez-vous au courant qu’en France, vous étiez soutenu par le monde associatif et une partie de la classe politique ?
« Un peu seulement, grâce à ma famille. Car, contrairement à ma précédente détention, l’administration avait cette fois interdit de faire entrer des lettres. Même les livres en français m’étaient interdits ».
La diplomatie française a-t-elle fait ce qu’il fallait pour faciliter votre libération ?
« Clairement, non. Pour des Français détenus en Turquie ou au Mexique, elle est intervenue, quitte à créer un incident diplomatique. Mais pour moi, rien. Les démarches étaient trop timides, pour ne pas énerver Israël. Il ne faut jamais brusquer Israël ».
Pourquoi avez-vous accepté de venir à Plourin-lès-Morlaix, puis à Carhaix, Brest et Quimper ?
« Pour remercier tous les gens qui se sont mobilisés pour ma libération. Et je sais qu’en Bretagne, ils ont été très actifs (il a été fait citoyen d’honneur de la ville de Carhaix, NDLR). Leur combat ici est important et efficace pour la cause palestinienne. Je suis venu aussi, à la demande de l’Association France Palestine Solidarité, pour évoquer la vie des prisonniers politiques en Israël ».
Vous avez l’intention de retourner vivre en Palestine. N’avez-vous pas peur d’être de nouveau arrêté ?
« La Palestine est mon pays. J’y suis né. Bien sûr que je vais y retourner. Même si les Israéliens m’ont bien fait comprendre que j’avais tout intérêt à rester vivre en France. Mon combat va être de permettre à ma femme et à mon fils de me rejoindre. Il fait savoir qu’en tant que Palestinien de Jérusalem, je n’ai qu’une carte de résidence temporaire. Si je quitte le pays plus de six mois, je la perds. Et on ne me laissera jamais plus rentrer. Quant à une nouvelle arrestation… Ça peut arriver ».
Que pensez-vous du rôle des États-Unis dans le conflit israélo-palestinien ?
« Il faut dire clairement les choses ici. Les États-Unis se servent d’Israël, depuis sa création, comme d’une base armée avancée pour le Proche-Orient. Et ce que vient de faire Trump, en déménageant l’ambassade des USA de Tel-Aviv à Jérusalem, c’est donner le feu vert aux Israéliens pour poursuivre leur projet de colonisation et chasser les Palestiniens de Jérusalem. C’est une décision politique très dangereuse ».
Tous les Israéliens sont-ils, selon vous, en guerre contre les Palestiniens ?
« Il y a une force d’occupation et un peuple occupé. Ça, c’est la base. Ensuite, la volonté de la société israélienne se traduit lors des élections. On voit bien quel est leur choix. C’est l’extrême droite. Les Israéliens antisionistes en faveur des droits des Palestiniens sont extrêmement minoritaires. Du côté des Palestiniens, certains seulement résistent. Mais tous refusent cette colonisation ».
Remettez-vous en cause l’existence même d’Israël ?
« Non, je ne la remets pas en cause. Mais je considère que sa création a été une erreur et une injustice historiques. Le présent le démontre ». C’est un conflit entre un peuple occupé et une force occupante
Le conflit israélo-palestinien est-il un conflit religieux ?
« C’est tout sauf un conflit religieux. Avant 1948, il y avait bien des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans qui vivaient en paix en Palestine. Je le répète : c’est un conflit entre un peuple occupé et une force occupante. La religion est un prétexte. Moi, je suis né musulman mais je n’ai rien contre les Juifs en tant que Juifs. Ce ne sont pas les Juifs qui occupent nos rues, ce sont les Israéliens. Ce que les Palestiniens contestent, c’est la colonisation ».
Pensez-vous que la paix à une chance de voir le jour dans cette région du monde ?
« Elle arrivera dès lors qu’il y aura un respect des droits des Palestiniens. Sans cela, aucune chance. La solution des deux États est morte et enterrée, à cause de la colonisation. La seule qui vaille, c’est la création d’un État démocratique, laïc, qui garantisse le retour des Palestiniens. Un État où tous les habitants auront les mêmes droits ».
Interview de Salah Hamouri par Gwendal Hameury, chef de rédaction du Télégramme à Morlaix
Déc 19 2018
Appel à la grève à l’Harteloire jeudi 20 Décembre.
Assemblée générale à 9h30
Nous venons d’apprendre que la carte académique des spécialités en première et terminale, définie dans le cadre de la réforme du lycée applicable à la rentrée 2019, ne prévoit pas l’enseignement de la spécialité NSI à l’Harteloire.
Cette nouvelle spécialité à visée scientifique (orientée vers le numérique et l’informatique) sera un enseignement en version plus approfondie de l’actuelle spécialité ISN de terminale S.
Le conseil pédagogique réuni en octobre avait décidé de demander l’attribution de cet enseignement de spécialité et les critères avancés par l’Administration à ce moment laissaient penser que le lycée de l’Harteloire pouvait légitimement en être bénéficiaire :
• Le lycée de l’Harteloire est l’un des premiers du bassin brestois à avoir mis en place la spécialité ISN, sous l’impulsion de M. PAUL en 2011-2012.
• L’enseignant actuel de cette spécialité ISN par sa formation possède la certification pour enseigner la nouvelle spécialité NSI, ce qui n’est pas nécessairement le cas de tous les professeurs assurant actuellement l’enseignement de spécialité ISN.
• Les petites structures, plus fragiles devaient faire l’objet d’une attention particulière… Ne sommes-nous pas l’une des plus petites structures du département ?
• Cet enseignement de spécialité est prétendument destiné à s’étendre dans le futur… Pourquoi alors détruire l’existant ?
Les établissement publics brestois qui bénéficieront de cette spécialité sont le lycée de l’Amiral Ronarc’h et le lycée de La Pérouse-Kerichen, c’est-à-dire que le seul établissement proposant actuellement la spécialité ISN et qui se verra privé de NSI est le lycée de l’Harteloire !
Les conséquences pour notre établissement nous paraissent très inquiétantes : cet enseignement peut concerner un groupe de 24 élèves, des élèves potentiellement intéressés par cet enseignement auraient donc intérêt dès la seconde à demander une affectation dans un autre établissement brestois… Sans compter les élèves qui auraient pu renforcer nos effectifs en provenance d’autres établissements.
Il est hasardeux de chiffrer la perte potentielle d’effectifs mais sur les trois niveaux, cela pourrait au bas mot constituer l’équivalent d’un groupe de 35 élèves, qui se cumule avec les pertes prévues par la prévision des effectifs pour la rentrée 2019 (perte d’un groupe en première qui se traduira à terme par la perte d’un autre groupe en terminale!) : tous les personnels seraient impactés par cette baisse programmée des effectif : enseignants, vie scolaire, agents territoriaux…
Les personnels de l’établissement appellent donc à un mouvement de grève jeudi 20 décembre pour protester contre ces décisions qui conduisent à une fragilisation de notre établissement et une dégradation des conditions de travail des personnels et d’apprentissage des élèves.
Les personnels Région ont la possibilité de débrayer quelques heures seulement.
Déc 15 2018
Réforme judiciaire – suppression du tribunal d’instance de Morlaix.
Motion présentée au Conseil Municipal de Morlaix du mardi 18 décembre et au Conseil Communautaire du lundi 17 décembre.
Motion: Réforme de la justice, une menace pour les tribunaux d’instance.
Nous ne l’acceptons pas et affirmons notre solidarité avec les robes noires !
Le projet de loi de réforme de la justice préparé par le Gouvernement suscite de vives inquiétudes parmi les professionnels de la justice.
Ce texte prévoit notamment la fusion des tribunaux d’instance et des tribunaux de grande instance en une entité unique, le tribunal judiciaire, dans une logique de mutualisation des moyens et d’une refonte du système judiciaire.
Morlaix a déjà perdu son tribunal de grande instance en 2011. Ce serait un nouveau coup dur pour notre tribunal qui perdra son statut de tribunal d’instance.
Il deviendrait une simple chambre détachée du tribunal judiciaire de Brest , avec à la clef une perte d’autonomie, des possibilités de remplacement et de déplacement au pied levé pour le personnel de justice, un avenir hypothéqué pour le maintien des emplois et du service public judiciaire au tribunal, la possibilité future de supprimer des postes et des fonctions du service public de proximité de la justice.
Sept fonctionnaires de greffe et deux magistrats sont concernés au tribunal d’instance de Morlaix, plus deux agents de greffe des prud’hommes.
Mais derrière, c’est toute une population de la région de Morlaix qui est concernée ! La crainte c’est que la justice de proximité ne disparaisse.
Grâce à ces professionnels, des citoyens peuvent avoir accès à des services de justice de proximité. C’est important car ce sont souvent les plus fragilisés qui y ont recours. Ainsi, le tribunal d’instance qui arbitre les situations d’endettement, les demandes d’expulsion locative ou de tutelle, travaille avec des personnes âgées, handicapées, précarisées. Vont-ils pouvoir faire 60 km pour se rendre à Brest si les services de petits litiges à Morlaix ne sont pas maintenus à terme alors que beaucoup d’entre eux n’ont pas de voiture ? Le tournant des procédures numérisées est lui-même excluant pour ces citoyens fragilisés qui ont recours à la justice, d’autant que les moyens de la justice en matière d’équipement et de numérique sont loin d’être au rendez-vous.
Notre crainte c’est que la justice de proximité ne disparaisse alors que c’est ce qui faisait la spécificité des tribunaux d’instance (qui fonctionnaient d’ailleurs plutôt bien et avec de bons délais de traitement des procédures).
Ainsi, les élus de la Ville de Morlaix tiennent à affirmer leur attachement au maintien du statut et des fonctions de tribunal d’instance pour le tribunal de Morlaix, leur solidarité avec les personnels de justice et les justiciables, leur volonté de défendre la justice de proximité contre une réforme qui risque d’éloigner les citoyens de leur institution judiciaire
Déc 15 2018
Salle de la Maison du Peuple, place Edouard Mazé à Brest
Salah Hamouri, avocat franco-palestinien détenu illégalement en Israël (statut de la détention administrative, sans charge ni procès) entre août 2017 et septembre 2018 nous fait l’immense plaisir de venir à Brest à notre rencontre, pour nous remercier de notre soutien et parler de la situation des prisonniers politiques palestiniens.
Nous l’avions soutenu, venez le rencontrer, MERCREDI 19 DECEMBRE A 20h, salle de la Maison du Peuple, place Edouard Mazé à Brest .
Jeudi 20 décembre 20h30
MPT de Penhars
39 Bd de Bretagne
MERCI DE RELAYER AUTOUR DE VOUS !
Pour rappel, Salah Hamouri avait déjà été emprisonné 7 ans par Israël qui avait monté un dossier de toute pièce contre lui. Il avait été libéré en 2011 après un silence assourdissant des autorités françaises et était alors devenu le porte drapeau des prisonniers politiques palestiniens en France. Il avait notamment contribué à lancer la campagne de parrainage des prisonniers politiques palestiniens qui avait eu un fort écho. Après sa sortie de prison, il avait suivi des études de droit et est devenu avocat au barreau palestinien en août 2017. Les autorités israeliennes avaient pourtant tout fait pour le dissuader, lui interdisant l’accès à la Cisjordanie, et donc à l’université ou il étudiait. Ils ont également interdit à sa femme Elsa, alors enceinte, l’entrée en Israel, pour l’empecher d’accoucher à Jerusalem. Salah était alors séparé de sa femme et de son fils et poussé à aller s’installer en France. Mais il n’a rien laché et est allé au bout de ses études pour devenir avocat. Il a été arrêté juste après, sans charge et placé en détention admnistrative. Malgré le silence des autorités françaises, un fort soutien populaire a oeuvré pour la libération de Salah. Notamment dans le Finistère ou de nombreuses collectivités et élus ont demandé sa libération, dont la Ville de Brest qui a voté un vœu en ce sens.
Déc 12 2018
le Parti communiste de Carhaix-Huelgoat revient sur la décision du préfet d’acter la fusion des communes de Poullaouen et Locmaria-Berrien en créant une commune nouvelle à compter du 1er janvier 2019 : « Redoutant une forte mobilisation le 1er décembre à la manifestation au bourg de Locmaria-Berrien, ce qui s’est avéré, le représentant de l’État a précipité sa décision.
Que va apporter Poullaouen, qui économiquement ne possède quasiment rien, aux habitants de Locmaria-Berrien ?
Le préfet décide que la commune nouvelle sera dans le giron de Poher Communauté. Quel rôle a joué Poher Communauté dans cette affaire ? Cette décision, outre le fait que la commune perd son nom et son histoire sociale, met en danger l’existence de Monts d’Arrée communauté, mais n’est-ce pas le but inavoué ? Au risque de voir des petites communes perdre leurs âmes.
Face à la contestation, il serait sage et démocratique que les deux conseils municipaux reviennent sur leurs délibérations et que le préfet annule son arrêté du 1er décembre. Plus de démocratie « à tous les étages », être écouté dans sa petite commune ainsi que par la capitale, c’est une demande dans l’air du temps que les communistes partagent, l’occasion est à saisir », conclut le PCF.
Déc 10 2018
Brest le 8 décembre 2018
Lien vers la pétition:
https://www.change.org/p/soutien-anisa
Nous venons d’apprendre que la famille d’Anisa, élève de 3ème dans notre établissement, la cité scolaire de l’Harteloire à Brest, est menacée d’expulsion.
Nous sommes profondément choqués par cette nouvelle.
Anissa est un modèle d’intégration. En France depuis 6 ans, elle maîtrise parfaitement le français; grâce à son sérieux et à son application, elle obtient de très bons résultats. C’est, en outre, une camarade exemplaire qui est toujours volontaire pour aider les autres. Nous avons toute confiance en l’adulte qu’elle va devenir.
Déracinée une première fois à 7 ans, elle a su s’adapter. Il serait inhumain de la faire une seconde fois. La France est devenue son pays.
Nous ne parlons pas de l’incompréhension des nombreux amis qu’elle a pu se faire en six ans. Comment leur expliquer que la France, terre d’accueil, puisse décider renvoyer en Albanie une famille exemplaire ?
Comment peut-on envisager de renvoyer cette famille dans un pays où sa sécurité et son avenir sont incertains ?
Le collectif de soutien à Anisa et sa famille
Déc 07 2018
Conférence-débat avec la sociologue et écrivaine Anne Guillou autour de la colonisation et de la guerre d’Algérie et de son dernier livre autobiographique « Une embuscade dans les Aurès »
Mardi 11 décembre 18h00
Réunion publique – ouverte à toute personne intéressée, au local du PCF, 2 petite rue de Callac , Morlaix
Anne Guillou a aussi écrit plusieurs romans: « Noce maudite » (sur une condamnation à mort d’une criminelle de la région morlaisienne au XIXe siècle), « Dommage de guerre » (sur un viol commis par un soldat noir américain dans la région morlaisienne à la Libération), « Terre de promesses », « Fétiche ». Ce fut aussi une grande artisane de l’éducation populaire sur le pays de Morlaix.
Bernard Vasseur, Professeur de Philosophie
Avec Marx penser et agir aujourd’hui / 2eme partie
JEUDI 13 décembre 18H30
Espace Benoîte Groult
3 avenue du Coat Kaër à Quimperlé
salle Isole
Réunion publique, ouverte à toutes et tous.
Contact : pcfpaysdequimperle@gmail.com
Textes de Marx : https://www.marxists.org/francais/index.htm
Maison Triolet Aragon : https://www.maison-triolet-aragon.com/
Déc 03 2018
Communiqué de presse du groupe des élu-e-s communistes et de progrès
Depuis quelques jours, les révélations autour de la gestion des indemnités des élus socialistes font la une de l’actualité.
Acteurs de la majorité de gauche depuis 1989, les communistes ont des choses à dire.
Cette affaire est externe au fonctionnement de la collectivité.
Les Brestoises et les Brestois savent faire la part des choses. En aucun cas n’est remis en question l’ensemble des réalisations collectives que nous avons entreprises pour le développement de l’agglomération et pour l’amélioration du cadre de vie de ses habitants durant ces trente dernières années.
En 30 ans, la gauche rassemblée en responsabilité a su transformer la ville et l’agglomération. Oui, nous sommes fiers de ce chemin parcouru, des projets que nous avons menés, des perspectives que nous dressons pour l’avenir : investir dans des transports publics accessibles et innovants, améliorer le cadre de vie des Brestoises et des Brestois dans les quartiers de notre ville, poursuivre une politique de grands projets à l’échelle métropolitaine, etc.
Nous déplorons que les oppositions à la majorité municipale utilisent l’affaire Masson (dans laquelle les personnes lésées sont des élus socialistes, pas la population brestoise) pour ternir l’action collective de notre équipe. Une action entièrement dédiée à la réalisation des objectifs sur lesquels nous avons été élus. Honnêteté et recherche de l’intérêt général doivent bien évidemment toujours conduire les élu-e-s. Des instances nationales de contrôle existent et sont à l’œuvre.
Elles n’ont pas suffi à éviter ce dont nous avons pris connaissance comme vous la semaine dernière.
Nous devons donc en faire plus à l’échelon local.
François Cuillandre a affirmé son exigence de prolonger la réflexion et de poursuivre les actions déjà engagées dans le domaine. Cela va dans le bon sens. Afin de répondre à l’attente légitime des Brestoises et des Brestois.
Afin de nous permettre de poursuivre efficacement et sereinement notre travail à leur service.
Jeudi 29 novembre 2018
Facebook https://fr-fr.facebook.com/eluscommunistesbrest/
Site du groupe des élu-e-s http://eluscommunistes-brestmetropole.fr/
Nov 30 2018
Nov 27 2018
CGT 29 https://cgtcg29.fr/
Nov 27 2018
UNE INVITATION DE L’AFPS DU PAYS DE MORLAIX À RENCONTRER SALAH HAMOURI
SALLE DU CHEVAL BLANC À PLOURIN LES MORLAIX
VENDREDI 30 NOVEMBRE À 18H
Le jeune avocat franco palestinien libéré depuis fin septembre après plus de 13 mois de captivité dans les prisons israéliennes sera parmi nous lors de la journée organisée par l’AFPS du Pays de Morlaix dans le cadre du Festival des Solidarités 2018.
Nous vous attendons nombreux pour cette journée de solidarité avec la Palestine qui aura lieu à partir de 15h30, salle du Cheval Blanc à Plourin les Morlaix.
Au programme : Jeu, débats, repas et expositions : Vivre la Palestine
« Vivre la Palestine » est un jeu de mise en situation qui vise à faire vivre la vie d’habitant-es de Palestine et d’Israël. Animé par des bénévoles formés, ce jeu sera l’occasion de nombreux échanges et explications autour de la Palestine.
Dès 15h30 : Jeu d’une durée d’1 heure, accompagné de discussions et d’échanges, notamment avec des adhérents de l’Afps de retour d’un séjour en Palestine occupée.
18h : Rencontre avec Salah Hamouri
19H : Repas Palestinien
Attention pour réserver le repas (12 € pour les adultes et 10 € pour les enfants) nous ne ferons pas de coupons de réservation, il vous faut appeler et surtout faire appeler : 06 60 10 15 05, 06 11 62 32 75, 06 82 10 15 05 avant mercredi soir si possible. Merci à vous…
Association France Palestine Solidarité
du Pays de Morlaix
19, rue Waldeck Rousseau
29600-Morlaix
https://www.facebook.com/afpspaysdemorlaix/
Festival des solidarités https://www.festivaldessolidarites.org/
Nov 17 2018
Publié le 16/11/2018
Le syndicat CGT des cheminots Morlaix-Landivisiau (Finistère) et une association de défense s’inquiètent de l’annonce faite par la SNCF concernant la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff.
Dans un communiqué, le syndicat CGT des cheminots des pays de Morlaix et de Landivisiau s’inquiète de la tournure que prennent les choses suite aux importants dégâts causés par les fortes pluies le 3 juin dernier et qui ont obligé la SNCF a fermé la liaison. « Alors même que la restitution de l’étude socio-économique engagée par la Région n’a pas été rendue, la SNCF vient d’annoncer qu’elle cessera d’exploiter cet axe ferroviaire à la fin de cette année {…} sur Morlaix Roscoff, c’est la désertion en rase campagne. Quelle perfidie ! » Contacté, Thierry Chapelais de la SNCF, n’était pas au courant de cette décision qu’il met d’ailleurs en doute.
Dans le même temps, La Région a pris la main sur le service interurbain et propose le billet de car à un tarif unique fixé à 2 €. Pour le syndicat, « cela ne se réalisera pas dans le même contexte. » Et les cheminots dénoncent les conséquences, qui, selon eux, vont en découler : « La gare de Roscoff va fermer : pour acheter ses billets de train, il faudra aller soit à Landerneau soit à Morlaix ou sur internet ; la SNCF disparaîtra du paysage léonard et il n’y aura plus de possibilité d’acheter un billet de train Paris Roscoff ou Marseille Saint-Pol-de-Léon par exemple. »
Du côté de la SNCF, on nie également cette éventualité de fermer la gare. « Tant que l’étude n’est pas finie, nous ne prendrons pas de décisions. »
Le syndicat CGT est soutenu par l’association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff (APMR) qui estime que « l’avenir de la ligne ferroviaire dépend plus que jamais de nos élus qui ne peuvent en aucun cas être les seuls porteurs de cet investissement pour lequel l’État doit s’engager à leurs côtés. »
Reste les questions en suspend : Les correspondances des cars avec les TGV seront elles assurées ? Quel impact y aura-t-il sur l’emploi dès lors que l’activité disparaît ?
Au moment où l’environnement et le carburant sont à l’ordre du jour, au moment où les structures communales ont investi dans un pôle d’échanges multimodal et une passerelle, n’est-il pas incohérent de se priver d’un moyen de transport tel que le train entre Morlaix et Roscoff ?
Nov 07 2018
Valère Staraselki évoquera la question de l’antisémitisme à partir de son livre « Le Parlement des cigognes« .
Lieu : La Petite Librairie, 4bis Rue Danton, 29200 Brest
Date : Mercredi 14 novembre
Horaire : 19 h
Gratuit et ouvert à tou.te.s
Valère Staraselki sera le 14 novembre à 19 h à la Petite Librairie 4 bis rue Danton à Brest quartier ST Martin à l’invitation de l’Association des Amis du journal l’Humanité pour évoquer la question de l’antisémitisme à partir des recherches accomplies pour l’écriture de son dernier livre: « Le Parlement des cigognes » (2017) sur la Shoah et la complicité de polonais dans l’extermination des juifs (prix Licra).
C’est aussi l’auteur de plusieurs autres romans « Sur les toits d’Innsbruck », « Une histoire française » (sur la France prérévolutionnaire, en janvier 1789), « L’Adieu aux rois » (un roman qui se passe pendant la Révolution Française, en 1794), « Le Maître du Jardin. Dans les pas de La Fontaine », « Nuit d’hiver », « Un homme inutile », etc. Mais aussi d’un très beau texte sur la Fête de l’Humanité, Comme un Air de liberté (2005), de 1909-2009:«Un siècle de Vie Ouvrière»avec Denis Cohen (Cherche-Midi), de Voyage à Assise.
Nov 05 2018
Nos activités d’éducation populaire, qui ont donné beaucoup de satisfaction l’année 2018, avec plusieurs centaines de personnes à avoir participé à nos conférences-débat à la section du PCF pays de Morlaix les mardis, reprennent.
Adresse : 2, petite rue de Callac
Horaire : 18h
Les mardis de l’éducation populaires sont ouverts à toutes les personnes intéressées.
Rappel pour ceux qui ont ratés 2018 :
Janvier 2018, le philosophe Jean-Michel Galano sur la philosophie de Karl Marx
Mars 2018, Greg Oxley sur la Révolution Française
Avril 2018, l’écrivaine Maha Hassan sur la littérature, la révolution et la guerre en Syrie
Mai 2018, le journaliste Gérard Le Puill sur l’agriculture et le réchauffement climatique
Mai 2018, encore, l’ingénieur Yann Le Pollotec sur la révolution numérique
Juillet 2018, Marie-Noëlle Postic et Lucienne Nayet sur l’antisémitisme et son histoire
Programme pour la fin 2018 et le début 2019 :
– Mardi 13 novembre: l’essayiste, romancier et journaliste Valère Staraselski sur le thème: « Aragon, entre littérature et politique, la liaison délibérée ».
Valère Staraselski a écrit, avant la biographie très ambitieuse et passionnante de Pierre Juquin, un excellent « Aragon. La liaison délibérée ».
Valère Staraselki sera le lendemain, 14 novembre, à Brest à l’invitation de la section PCF de Brest pour évoquer la question de l’antisémitisme en Europe à partir des recherches accomplies pour l’écriture de son dernier livre: « Le Parlement des cigognes ».
C’est aussi l’auteur de plusieurs romans: « Le Parlement des cigognes » (2017) sur la Shoah et la complicité de polonais dans l’extermination des juifs (prix Licra), « Sur les toits d’Innsbruck », « Une histoire française » (sur la France pré-révolutionnaire, en janvier 1789), « L’Adieu aux rois » (un roman qui se passe pendant la Révolution Française, en 1794), « Le Maître du Jardin. Dans les pas de La Fontaine », « Nuit d’hiver », « Un homme inutile », etc.
Mais aussi d’un très beau texte sur la Fête de l’Humanité, Comme un Air de liberté (2005), de 1909-2009: un siècle de vie ouvrière avec Denis Cohen (Cherche-Midi), de Voyage à Assise.
– Mardi 11 décembre: la sociologue et romancière Anne Guillou, auteur chez Skol Vreizh en 2018 de « Une embuscade dans les Aurès »: La Guerre d’Algérie (1954-1961), blessures intimes.
Anne Guillou a aussi écrit plusieurs romans: « Noce maudite » (sur une condamnation à mort d’une criminelle de la région morlaisienne au XIXe siècle), « Dommage de guerre » (sur un viol commis par un soldat noir américain dans la région morlaisienne à la Libération), « Terre de promesses », « Fétiche ». Ce fut aussi une grande artisane de l’éducation populaire sur le pays de Morlaix.
– Mardi 5 février: l’historien Pierre Outteryck viendra nous parler de la belle figure de Martha Desrumaux, à l’occasion de la campagne nationale pour l’admission au Panthéon de la première ou du premier communiste, et de la première ouvrière ou du premier ouvrier, et ici singulièrement une ouvrière communiste.
Militante et dirigeante ouvrière, cégétiste et communiste, première femme députée de France, animatrice du Front Populaire, résistante et déportée.
Pierre Outteryck, historien, universitaire à Lille III, a écrit deux livres sur « Martha Desrumaux », il a aussi écrit sur « Jean-Pierre Timbaud, ouvrier et résistant », fusillé à Chateaubriant.
Une exposition de 10 panneaux sur la vie et l’oeuvre de Martha Desrumaux sera présentée au local de la section PCF de Morlaix.
Dates à venir :
L’historien et militant syndical Jean-Paul Sénéchal (Le Finistère du Front Populaire) et Pierre Barbancey, le journaliste grand reporter de l’Humanité spécialiste de la question israélo-palestinienne, de la question kurde et du Proche-Orient en général, seront aussi des invités de la section PCF du Pays de Morlaix en 2019. Les dates de leurs conférences débats seront communiquées ultérieurement.
Nov 01 2018
A l’occasion du Centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 et de la fin de cette grande boucherie inutile que fut la Grande Guerre (10 millions de morts au total – 1 350 000 Français qui en furent victimes).
En hommage aux sacrifiés du nationalisme et du militarisme, en hommage aux combattants de la Paix, la section PCF du Pays de Morlaix invite la compagnie du Théâtre de la Corniche avec les comédiens Claude Bonnard, Jérôme André, Antoine Asnar.
Pour une représentation du très beau, très émouvant, très drôle de leur nouveau spectacle musical et chanté.
« Bonsoir m’amour »
1925, le 11 novembre, dans un bar à Morlaix. A la fin de la commémoration de l’armistice, le bar devient le rendez-vous des anciens combattants parmi lesquels on rencontrera le petit fils du bistrotier et un musicien ambulant. Tous deux ont été sur le front, avec chacun des motivations différentes : le jeune va-t-en guerre qui a la victoire revancharde et l’artiste qui a pu surmonter les horreurs de la guerre grâce à la musique.
Ça discute, ça s’apostrophe, ça évoque la mémoire des amis disparus, les faits d’armes du voisin de Ploujean, le maréchal Foch, ou de ce planqué de l’arrière, fils d’un notable local, plus occupé à faire des affaires qu’à remonter le moral des troupes.
Ça chante aussi, les refrains de l’époque qui traduisent bien l’évolution des états d’esprits, de la fleur au fusil des premières semaines au découragement ressenti devant l’interminable mitraille. Le tout devant la philosophie du patron qui, lui, a connu celle de 70 et le siège de Paris par les Prussiens, et qui a donné à son bistrot le nom d’une chanson « Bonsoir m’amour » dont l’air avait été utilisé par les auteurs anonymes de la chanson de Craonne alors encore interdite!
Spectacle public
Entrée libre, participation au chapeau
Suivi d’un pot convivial pour continuer à échanger
Site de la compagnie : https://www.theatredelacorniche.fr