Category: Communes
Juil 04 2023
Manifestation d’indignation par rapport à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre le 29 juin à Brest
Juil 04 2023
Rassemblements devant les mairies du Finistère pour dire stop aux violences et exprimer notre indignation face à l’attaque contre un maire et sa famille
Comme devant plusieurs mairies du Finistère, les élu.e.s communistes étaient présents ce lundi 3 juillet au rassemblement devant la mairie de Quimper avec sa maire Isabelle Assih, et un grand nombre d’élus municipaux et départementaux, et de citoyens, pour dénoncer les violences en cours, qui ont encore touché ce matin un sapeur-pompier de Paris mort en éteignant un feu à Saint-Denis dans l’exercice de sa fonction, appeler à l’apaisement, et manifester notre soutien au maire et a sa famille cibles par une agression inqualifiable à L’Haÿ-les-Roses. L’exigence de justice face à la mort de Nahel, tué par un policier, dans un contexte où les discriminations, les contrôles aux faciès, et parfois les attitudes irrespectueuses de certains policiers dans les quartiers sont une réalité, ne doit pas conduire à détruire les équipements des quartiers populaires, les commerces et les services publics, ni autoriser de s’en prendre aux agents des services publics ou aux élu.e.s.
Juil 04 2023
Mort de Nahel, dégradations de biens dans les quartiers – Communiqué des élus communistes de Brest Métropole
Les élu.e.s communistes de BREST (7), auxquels il faut ajouter ceux du Relecq-Kerhuon (8).
Juin 23 2023
Conseil Départemental du 22 juin 2023 – Intervention d’Ismaël Dupont sur les EHPAD et les difficultés financières des structures accompagnant les personnes en perte d’autonomie et des structures d’accompagnant du handicap
Séance plénière du Conseil Départemental du Finistère
Intervention Politique Personnes âgées/ Commission de l’action sociale – Ismaël Dupont
22 juin 2023
Bonjour à toutes et tous,
Le financement de la perte d’autonomie des personnes âgées correspond à 1/6 environ des dépenses du budget départemental. Donner et trouver les moyens pour une prise en charge la plus humaine et bien-traitante possible des personnes âgées en perte d’autonomie en structures ou à domicile fait partie des responsabilités fortes de notre collectivité.
Convenons-en d’abord, l’augmentation de l’espérance de vie moyenne de la population est une chance, un progrès spectaculaire à l’échelle historique, un acquis lié à la sécurité sociale, à la richesse globale de notre société, aux conditions de vie et au pouvoir d’achat des retraités, aux évolutions de la prise en charge médicale, aux progrès de la science, de la prévention.
Des personnes âgées qui vivent plus longtemps, c’est le signe d’une société scientifiquement, médicalement et matériellement développée, mais aussi + solidaire et égalitaire socialement et économiquement.
Néanmoins, ces progrès sont réversibles, et comme souvent, ne sont pas sans poser d’autres problèmes et soulever d’autres défis comme le financement de la Sécurité sociale et de la solidarité inter-générationnelle quand dans une population il y a proportionnellement moins de jeunes et d’actifs, ou la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes et des problèmes médicaux.
Réversibles car le recul de l’âge de départ à la retraite par exemple, les crises écologiques, climatiques, sanitaires, les crises économiques et de solidarité font que la tendance peut toujours s’inverser, comme on l’a vu aux États-Unis ces dernières années, qui ont déjà une espérance de vie moins élevée qu’en France du fait du caractère + inégalitaire du pays et de son accès à la santé et à la protection sociale. En 2016, l’espérance de vie en France atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Selon le Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), une personne née aux États-Unis en 2021 a actuellement une espérance de vie de 76,1 ans. En additionnant les reculs de 2020 et de 2021, cela fait un total de 2,7 années de moins, le plus gros déclin en un siècle.
Aujourd’hui, c’est tout le secteur de l’accompagnement du vieillissement, des personnes âgés et de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie qui est en tension, et au bord de la rupture faute d’une anticipation des difficultés par l’État et les pouvoirs publics, malgré tous les et de la construction de solutions de financement pérennes et solidaires.
Le secteur des personnes âgées souffre depuis trop longtemps d’une forme de délaissement et de sous-investissement de la part des pouvoirs publics.
Les milliards attendus pour consolider le secteur, les EHPAD publics et à but non lucratif, les services d’aide à domicile, et renforcer et élargir les missions de la Sécurité Sociale universelle pour garantir à tous le droit à l’autonomie, se font attendre.
On ne peut que s’insurger, quand on voit les conséquences pour le quotidien de millions de personnes âgées, et de professionnels du secteur, sur la faiblesse des politiques publiques en matière d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie. Le gouvernement avait annoncé une grande loi pour l’autonomie dès 2017, qu’il a repoussée d’année en année et, finalement, passé à la trappe.
Bernard Gouadec l’a dit – Selon l’Insee, les Français en perte d’autonomie du fait du vieillissement de la population passeront de 2,5 millions à quatre millions d’ici 2050. 100 000 Finistériens ont plus de 75 ans aujourd’hui, ils seront plus de 200 000 en 2050 selon les prospectives.
Sur 16 millions de retraités, 2,2 millions ont 85 ans ou +. C’est l’âge moyen d’accès aux EHPAD. 548 000 de ces + 85 ans entreront en EHPAD pendant 3 ans et demi en moyenne. Les résidents en EHPAD cumulent en moyenne 8 pathologies. 9/10 présentent des affections neuro-psychatriques acquises pendant leur activité.
Aucun gouvernement n’en a tiré la conséquence que ces dépenses relèvent bien de l’assurance maladie. Le financement péréenne du Droit à l’autonomie, et de la prise en charge de la perte d’autonomie, devrait à notre sens dépendre de la Sécurité Sociale.
Dans le cadre de la loi de Finances de la Sécurité Sociale 2022, le gouvernement refuse de mettre un budget conséquent pour que les personnes âgées puissent vivre dans le respect et la dignité dans les EHPAD, pour alléger les souffrances des personnels et de nombreuses personnes âgées en EHPAD.
Pas moins de six rapports commandés ces deux dernières années ont mis en lumière les moyens à mettre en œuvre. Le rapport Libault de 2019 chiffrait à neuf milliards d’euros les financements nécessaires d’ici à 2024 et jusqu’à 2030. On est loin du compte.
Les dépenses publiques pour les personnes âgées et en situation de handicap ne sont en fait augmentées de manière très insuffisante pour faire face à l’inflation et aux premiers efforts de revalorisation des rémunérations des personnels pour tenter de compenser la perte d’attractivité des métiers et les difficultés de recrutement.
Au niveau des EHPAD du Finistère, à grande majorité des EHPAD à but non lucratif, qu’ils soient de statut public, communal ou hospitalier, ou hospitalier, la situation est vraiment difficile aujourd’hui sur le plan financier.
Si au niveau national 75 % des EHPAD sont en déficit, au niveau départemental la situation est également très tendue sur le plan financier.
Cela s’explique par plusieurs facteurs :
– l’impact de l’inflation, de l’explosion des prix de l’énergie, diversement ressentie en fonction des contrats, mais qui malgré le bouclier tarifaire, et les versements reversés rétroactivement, se traduit par un reste à charge.
– mais surtout les difficultés de recrutement et l’impact des coûts liés à l’intérim des personnels médicaux : par exemple, à l’EHPAD de la Boissière à Morlaix, le déficit provoqué principalement par le coût de l’intérim médical est de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros ces 6 premiers mois. C’est la deuxième année de déficit.
On subit aujourd’hui très fortement et violemment l’impact de l’épuisement des personnels médicaux et du secteur médico-social, lié à des conditions de travail dégradées. Les démissions d’infirmiers et d’infirmières sont légion.
La réforme de ParcoursSup et du mode de recrutement des IFSI a également été catastrophique sur le recrutement des infirmières et des infirmiers. Il y a beaucoup plus de démissions en route.
Les EHPAD reçoivent de moins en en moins de CV à la sortie d’école, peine à recruter sur des contrats stables ou même de courte durée des infirmiers et des aides-soignants.
Il est nécessaire que l’État repense toute la problématique de la formation-des conditions de travail et de reconnaissance des personnels du secteur médical et médico-social.
L’attractivité de l’intérim pour les personnels qui pourraient sans peine trouver des contrats de travail durables est aussi un vrai problème : à l’EHPAD municipal de Morlaix, un poste d’infirmier en intérim nous coûte 8500 euros, un poste d’infirmier en CDI nous coûte 3500 euros en salaire chargé.
Il devient urgent de légiférer sur le sujet de l’intérim si on ne veut pas renforcer les difficultés financières des EHPAD et des établissements médico-sociaux.
L’augmentation des taux directeurs pour le forfait hébergement dans les EHPAD était une bonne chose, pour faire face à leurs problématiques financières.
Mais ce n’est pas encore suffisant dans le contexte actuel.
Et pourtant les EHPAD sont pris entre le marteau et l’enclume, entre des jeux de contraintes contradictoires car dans de nombreuses structures, c’est le cas sur le pays de Morlaix, les tarifications pour les usagers et leurs familles augmentent fortement ces dernières années, surtout quand il y a eu des travaux ces derniers mois dans les structures pour améliorer le confort des résidents.
Par exemple à l’EHPAD de la Boissière on est passé de 1600€ à 2200€ / mois en 10 ans. C’est beaucoup pour des petites retraites et les familles des résidents.
Ces difficultés financières sont aussi celles des structures médicaux sociales : près de 3 à 4 millions d’€ de déficit attendu pour les Genêts d’Or en 2023, 1, 5 millions d’euros en 2022, 1,6 millions d’euros de déficit pour Don Bosco (1000 ETP). Là aussi l’augmentation du taux directeur de 1,5 % à 3,5 % décidé par le département ne compense qu’à 50 % l’impact financier lié aux revalorisations des personnels à l’issue de la crise sanitaire liées au Segur, de l’inflation et des dépenses d’intérim.
Les Genêts d’Or – association vieille de 60 ans, 2400 personnes accompagnées, + 1500 professionnels, jeunes, adultes porteurs de handicap, personnes âgées en perte d’autonomie – atteste d’un déficit de 2 millions d’€ lié à des compensations insuffisantes du département.
L’impact immédiat, renoncement sur le moment et report de certains investissements pour améliorer le confort de structures d’accueil pour les personnes porteuses de handicap.
L’emploi associatif représente 10,5 % de l’emploi salarié de l’ensemble du secteur privé du département. Il y a de vrais risques de mise en péril de ces structures qui sont au cœur des compétences centrales du département – personnes âgées/ personnes handicapées – sans solution de rechanges.
Le département ne pourra pas compenser la totalité de ces difficultés financières sur fonds propre mais il doit prendre sa part et aussi peser très fort pour faire bouger les lignes sur le plan du volontarisme de l’État dans le domaine de l’accompagnement et de l’aide à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.
Juin 23 2023
René Vautier dans le Finistère – le témoignage de Piero Rainero
Beaucoup de choses sont dites et écrites concernant les rapports du cinéaste anticolonialiste René Vautier avec le Parti Communiste Français. Je veux donner mon témoignage portant sur plus de 40 ans de rencontres, d’échanges, d’amitié.
Je fis la connaissance de René Vautier en 1972, alors que j’étais l’un des responsables des Jeunesses communistes du Finistère. Il nous avait sollicités pour apporter notre soutien à la diffusion de son film « Avoir 20 ans dans les Aurès » qui venait de sortir et déclenchait la colère de ceux qui n’avaient pas accepté l’indépendance algérienne.
Ce film, qui reçut le prestigieux Prix de la Critique Internationale du Cinéma à Cannes, était l’objet de manifestations violentes de la part de nostalgiques des guerres coloniales.
Les JC participèrent avec enthousiasme, avec le concours de militants de la JOC, à sa popularisation.
Le 1er janvier 1973, René Vautier engagea une grève de la faim dans les locaux de l’UPCB (Union de Production Cinématographique de Bretagne) qu’il avait créée et dont le siège était situé à Plomelin près de Quimper dans le Finistère.
Il voulait ainsi protester contre la censure dont était l’objet le film documentaire de son ami Jacques Panigel, « Octobre à Paris », qui témoignait du massacre des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris par la police agissant sous les ordres du Préfet Maurice Papon ; plus de 300 morts et disparus selon le FLN.
Dès le 2 janvier il téléphona au siège de la fédération du PCF du Sud-Finistère à Quimper pour me faire part de sa décision, et de sa détermination, me demandant d’en informer Roland Leroy, alors responsable de la politique culturelle à la direction nationale du PCF.
Le jour même, j’avertis le secrétaire de la fédération communiste du Sud-Finistère, Paul le Gall, qui prit aussitôt contact avec Roland Leroy.
Roland Leroy nous demanda de faire savoir à René qu’il avait le plein soutien du PCF dans sa dénonciation de la censure, et de lui transmettre ses amitiés.
Il souhaitait aussi que nous assurions un contact amical permanent avec lui.
Ce contact fut établi par Jean-François Hamon, alors secrétaire de la section de Quimper du PCF et moi-même. C’est ainsi que nous nous rendîmes le jour même à Plomelin pour assurer René Vautier du soutien et de l’amitié des communistes.
Il apprécia particulièrement cette démarche, nous disant : « Je sais que je peux compter sur le parti ».
Plusieurs fois par semaine, tout au long de sa grève de la faim, Jean-François et moi allèrent donc le rencontrer. Nos échanges étaient parfois brefs, il était souvent entouré de beaucoup de monde, mais il arrivait que nous puissions, lorsqu’il était seul, parler plus longtemps ensemble ; de cinéma, de ses films, de la censure, de son passé de jeune lycéen résistant à Quimper, de son soutien à la résistance algérienne, « avec des copains du coin comme Michel Mazéas »
Michel Mazéas, élu maire de Douarnenez en 1971, me raconta plus tard qu’il recevait à l’époque de la guerre d’Algérie des lettres sur lesquelles étaient dessinées des cercueils portant son nom. Si ces missives étaient courageusement anonymes, leur contenu signait l’identité de leurs auteurs : l’extrême-droite et les terroristes de l’OAS.
René aimait aussi à évoquer la projection mouvementée en décembre 1950, « en première mondiale » , de son film anticolonialiste « Afrique 50 » au gymnase municipal de Quimper rue Jean Jaurès, dans une salle archi-comble, avec le concours de plusieurs organisations de jeunesse – JC, JOC, Scouts de France – sous la protection des militants communistes. « On avait prévu une seule projection mais comme la salle était trop petite pour accueillir tout le monde on en fit 2 dans la même soirée » rapportait-il. Il nous apprit aussi que le commentaire du film devait être porté par le grand comédien Gérard Philippe mais que des contraintes de tournage ne lui permirent pas d’ y participer .
« Afrique 50 », réalisé sur commande de la Ligue Française de l’Enseignement, qui prit ensuite ses distances, avait été, dès sa sortie, interdit de diffusion en France et valut à son réalisateur d’être condamné à 1 an de prison. Le ministre de la France d’Outremer était alors François Mitterrand.
Le film n’obtint son visa de distribution qu’en 1996.
J’ai entendu par la suite plusieurs communistes quimpérois, Jean le Berre, Louise Tymen, Étienne Perchec, qui avaient participé à cette « première mondiale », raconter le déferlement de violence ce soir-là d’une poignée de parachutistes de la caserne de la ville qui voulaient empêcher la diffusion du film.
Mais force était restée à la démocratie et à la liberté d’information.
Nos visites à René se faisaient d’abord dans les locaux de l’UPCB à Plomelin puis au siège d’une association d’artisans à Quimper, située rue de la Fontaine, où il avait souhaité poursuivre son mouvement.
Parmi les proches qui l’entouraient il y avait Nicole et Félix le Garrec, très attentionnés, ainsi que son frère Jean avec qui Jean-François et moi eurent plusieurs échanges.
Alors que les jours passaient nous constations combien son organisme s’affaiblissait, il s’amaigrissait, il nous dit un jour souffrir de crampes à l’estomac, mais il restait toujours déterminé, allongé sur un lit de camp, des bouteilles d’eau posées près de lui. Son état était tel que Nicole et Félix le Garrec voulaient le faire hospitaliser.
Paul le Gall informa Roland Leroy de sa santé qui se dégradait.
Roland lui dit alors son inquiétude car il connaissait bien René Vautier, son courage et sa détermination : « René a encore trop de choses à créer, il ne doit pas se laisser partir, le monde de la culture et du cinéma ont besoin d’un homme de cette qualité. »
Jean-François et moi en firent part dans la journée à René, Jean Vautier était présent. Il y fut très sensible et nous dit: « Ces gens là ne me feront pas crever, je vais gagner»
Quelques jours plus tard, le Ministre de la culture, Jacques Duhamel, dans un courrier au député de Quimper, Marc Bécam, écrivit que « les critères politiques n’entreraient plus en ligne de compte dans les décisions de la commission de contrôle du cinéma. »
René Vautier arrêta alors sa grève de la faim , elle avait duré 31 jours, et « Octobre à Paris » obtint peu après son visa d’exploitation.
René fut accueilli, au terme de cette épreuve, chez des amis dans une villa proche de Quimper, au bord de la mer à l’Ile-Tudy, où nous lui rendions visite, et où il reprit très rapidement des forces.
A partir de cet évènement nos relations devinrent plus fréquentes et des liens d’amitiés se nouèrent entre nous.
J’ai toujours les lettres qu’il m’adressait alors.
René répondait toujours présent à nos sollicitations, pour un débat, une conférence, une projection, un appel, une pétition à signer où à écrire, un conseil, une demande d’information.
En décembre 1979 avec 6 autres militants communistes je fus traduit devant le tribunal de Quimper, pour avoir avec de nombreux amis stoppé des trains afin de défendre les lignes et gares de proximité de Bretagne sud. Nous étions poursuivis au titre d’une loi de 1942 édictée pour réprimer les résistants.
René Vautier fut l’un des témoins cités par les avocats de la défense, Roland Weyl et Claude Larzul.
Il déclara sa surprise de voir traîner devant un tribunal en application d’une loi de Pétain, « un collabo condamné à mort », des jeunes qui avaient manifesté pacifiquement dans une gare alors que ses amis résistants avaient été décorés pour avoir fait sauter des trains ! Il ponctua son propos, tourné vers nous, en disant : « vous devriez être remerciés et félicités », provoquant l’ire du Procureur de la République.
Il fut également le président de mon comité de soutien lorsque je fus candidat aux élections législatives en 1988 et en 1993 dans la 1ère circonscription du Finistère.
Quelques années plus tard, alors que j’étais engagé dans des missions de solidarité aux côtés du peuple palestinien, en Israël, au Liban et en Palestine occupée, il avait évoqué le projet d’un film sur la situation dans les camps de réfugiés. Il était enthousiasmé par cette idée. Mais sa santé ne lui permit pas de la réaliser.
René Vautier s’est éteint le 4 janvier 2015 à Cancale des suites d’une maladie implacable. Il me fut demandé de prononcer une allocution lors de ses obsèques, le 8 janvier, à la Maison Funéraire de Saint-Malo. Un témoignage d’amitié de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, empêché d’être présent, fut lu lors de la cérémonie. L’Ambassadeur de la République Algérienne en France M. Amar Bendjama lut des messages du Président Abdelaziz Bouteflika ainsi que du Ministre des Moudjahidines, M. Tayeb Zitouni.
Un hommage fut rendu à René Vautier par la direction nationale du PCF, place du Colonel Fabien à Paris, les 25 et 26 mars 2016 avec la participation de l’historien Alain Ruscio, de Jean Salem (le fils d’Henri Alleg), de Dominique Noguères de la LDH, de plusieurs cinéastes. Je fus invité à témoigner lors de cet hommage sur le parcours en Bretagne de René Vautier.
René Vautier, avant d’être le cinéaste mondialement connu, avait été un jeune élève du Lycée la Tour d’Auvergne à Quimper, résistant à 15 ans.
Il avait participé, dès décembre 1940, avec son groupe des Éclaireurs de France à de nombreux actes de résistance aux nazis et à leurs collaborateurs : aide à l’évasion d’aviateurs tombés dans la région, sabotages (rail, lignes téléphoniques et électriques…), renseignements divers (notamment sur la localisation précise des blockhaus du mur de l’Atlantique).
La ville de Quimper, pour rendre hommage à ces jeunes résistants, dont René et son frère aîné Jean, a érigé en 2008 une stèle à proximité du lieu où ils avaient étudié.
À noter que le Clan des Éclaireurs de Quimper est la seule unité scout à avoir été décorée de la Croix de guerre.
En octobre 2011 René Vautier avait fait don aux archives de la ville de Quimper de divers documents cinématographiques dont l’un de ses films : « Et le mot frère, et le mot camarade » inspiré d’un poème de Paul Eluard.
Piero Rainero.
22 / 06 / 2023
Lire aussi:
Disparition de René Vautier, cinéaste militant communiste et anti-colonialiste: article du Monde
1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)
René Vautier, le porteur de drapeau à droite, en 1945. Le scout de Quimper a effectué de nombreuses « missions », l’année où il préparait son bac: c’était lui qui représentait le clan des Eclaireurs lors des cérémonies officielles (collection René Vautier – repris par Philippe Chapleau et l’équipe du livre « Des enfants dans la Résistance », Ouest-France)
Juin 18 2023
PCF Finistère – Visite de l’exposition Banksy avec Philippe Rio, président de la Coopérative des élu.e.s communistes et maire de Grigny, ce dimanche 18 juin
Une joie de découvrir ensemble la magnifique exposition Banksy aux Capucins à Brest avec Philippe Rio, maire de Grigny, la ville de la genèse de cette exposition avec la Constellation et la modeste collection Banksy de Beru, et un groupe d’une quinzaine de camarades communistes finistériens.
Le PCF BREST a fait un don de 500 euros à SOS Méditerranée à l’issue de la visite accompagnée de l’exposition de la star anglaise du street art engagé, une star paradoxale puisqu’on ne connaît d’elle que ses œuvres!
Parce que la solidarité avec les réfugiés et exilés est un devoir politique et moral, parce qu’on ne peut que voir la mort de notre idée de la civilisation et d’une Europe humaniste dans ces centaines de personnes qui meurent chaque année en Méditerranée à cause de la politique répressive et anti immigration de nombre d’États européens (avec des degrés dans l’abjection), et du business des passeurs qui profitent de la misère, parce qu’il faut aider ceux qui sauvent des vies, il faut aider SOS Méditerranée. Bravo aux concepteurs de cette exposition engagée et citoyenne du grand artiste anglais mondialement connu d’avoir ainsi associé les associations solidaires à cette exposition et merci à nos guides et médiatrices pour cette exposition gratuite encore visible jusqu’au 25 juin 2023!
Juin 18 2023
Philippe Rio, président de la Coopérative des élu.e.s communistes, rencontre des élu.e.s finistérien.ne.s et des militant.e.s du PCF et du MJCF à Brest le 17 juin
Samedi 17 juin, 18h à 20h, dans les locaux de la section PCF de Brest Rue Berger – Rencontre avec Philippe Rio, maire de Grigny, Président de la coopérative des élus communistes, meilleur maire du monde élu en 2021, par les élus brestois, finisteriens du PCF, les militants communistes et les jeunes communistes sur Brest. Un très bel échange tournant autour du rôle de la Coopérative des élu.e.s, des enjeux travaillés par le maire de Grigny (lutte contre la pauvreté, l’habitat indigne, pour le développement économique dans le respect de l’eau, de la santé publique, de l’économie, etc), et des ambitions programmatiques et problématiques de mandat de nos élu.e.s. Notre élue régionale, nos trois élus départementaux, et des élus de Brest, Le Relecq-Kerhuon, Morlaix, Carhaix, Pont-de-Buis étaient présents à cette rencontre chaleureuse et utile!
Juin 18 2023
Remerciements de la CGT Cheminots Landerneau -Brest au PCF pour son soutien dans le cadre de la réforme des retraites et de l’alimentation de la caisse de solidarité avec les grévistes
18 juin 2023 – Avec Jean-Christophe Hamon de la CGT Cheminots, remise d’une superbe carte postale de la CGT Cheminots au PCF Finistère et à la section PCF de Brest pour remercier du soutien financier à la caisse de grève des cheminots pendant le mouvement social contre la réforme des retraites scélérate de Macron et de son gouvernement. Bravo aux cheminots pour leur lutte courageuse, déterminée et infatigable pour préserver nos acquis sociaux: droits des travailleurs et service public.
Juin 17 2023
Samedi 17 juin, 15h, Brest, Rue de Siam: Montrons à l’abject, au raciste, sexiste et révisionniste Zemmour qu’il n’est pas le bienvenu à BREST et en Bretagne! Manifestation antifasciste unitaire
Samedi 17 juin, 15h, Brest, Rue de Siam: Montrons à l’abject, au raciste, sexiste et révisionniste Zemmour qu’il n’est pas le bienvenu à BREST et en Bretagne! Manifestation antifasciste unitaire
Juin 17 2023
Philippe Rio, maire de Grigny élu Meilleur Maire du Monde, président de la Coopérative des élus communistes, en visite à Brest ce week-end du 17 au 19 juin 2023
Il avait reçu en 2021 la distinction de meilleur maire du monde récompensé par la Mayor World Award. Ce choix était motivé par le fait que le maire de Grigny « a développé une vision positive mais pragmatique dans son combat contre la pauvreté et l’exclusion sociale », pour son volontarisme en matière « d’éducation et de culture » et pour son investissement dans « les énergies renouvelables ».
Philippe Rio est le président de la Coopérative des élus communistes et républicains.
Il est également membre du groupe international Mayors for Peace.
Il participera, avec des élus communistes locaux et régionaux (par exemple l’élue de Callac qui s’était battue pour le maintien du projet Horizons de lieu d’accueil de réfugiés dans sa ville), à différentes rencontres sur l’originalité de l’action et des propositions communistes dans les collectivités locales et sur la protection nécessaire des élus de la République face aux menées violentes, xénophobes, racistes, sexistes des groupes d’extrême droite.
Juste avant son retour à Paris, nous proposons à la presse locale de venir le rencontrer lundi 19 juin à 9h30 dans les locaux de la section PCF de Brest rue André Berger.
De 8h30 à 9h30, il aura rencontré et échangé avec des actrices et acteurs locaux associatifs et syndicaux.
Sa venue est l’occasion de rappeler que des forces associatives, syndicales, politiques peuvent travailler ensemble pour défendre la paix, les droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, la nécessité d’accueillir les réfugiés dans la dignité, la nécessité de défendre et promouvoir les services publics locaux.
Brest, le 15 juin 2013.
Juin 17 2023
Dimanche 18 juin – le PCF Brest et la Coopérative des élus organisent une visite collective de l’exposition Bansky aux Capucins avec Philippe Rio, président de la Coopérative des élus communistes et maire de Grigny
Photo Christine Prunaud – Exposition Bansky à Brest, espace des Capucins
Notre camarade Philippe Rio maire de Grigny (qui a été élu « meilleur maire du monde » par la City Mayors Foundation, une organisation à but non lucratif) sera présent sur Brest. C’est dans sa ville de Grigny qu’a eu lieu la première exposition de la « Banksy Modeste Collection »
En sa compagnie nous pourrons visiter l’expo ce dimanche à 11 h aux ateliers des Capucins à Brest
Nous disposons de 30 places seulement et d’un coupe fil ! Donc merci de vous inscrire
Le rendez vous sera à 10 h 45 au passage des arpètes à l’étage
Banksy Modeste Collection
Passage des Arpètes – Salle des expositions
Du 10/06/2023 au 25/06/2023
11h-19h
Nocturnes les samedis 10 et 24 juin jusqu’à 22h.
Plongée dans l’univers engagé et humoristique de l’un des artistes d’art urbain les plus emblématiques de sa génération.
2007, Béru se retrouve au hasard dans l’atelier d’un graffeur à Londres. Quelques semaines plus tard, il réalise qui il a rencontré. Les œuvres, l’esprit, les combats de l’artiste résonnent en lui. Il décide de collecter tout ce qui est à sa portée : stickers, dessous de verres, billets d’expos, pochoirs, affiches d’expositions, cartes postales, dessins ou encore sérigraphies à faible tirage… Au fil des années, il constitue la collection exceptionnelle qui est présentée ici.
Les œuvres de Banksy sont des invitations à casser les clivages, à nous confronter à nos contradictions et à regarder poétiquement le monde. Et si Banksy préserve le mystère de son identité, c’est aussi sans doute pour mieux rendre visible les combats qu’il mène, ceux d’un artiste engagé et pacifiste.
C’est pourquoi, au-delà de l’évènement culturel, cette exposition se veut aussi un acte solidaire. Comme toujours aux Ateliers des Capucins, l’entrée est gratuite, car l’accès de tous à la culture n’est pas une option. Mais les visiteurs sont invités à faire un don selon leur envie et leurs moyens. Celui-ci sera reversé à des associations qui agissent pour un monde plus humain et plus juste.
Entrée gratuite – Pas de réservation possible
Pas de visites guidées – Médiateurs présents sur place au cours de la visite
Les visiteurs auront la possibilité de soutenir des associations partenaires locales impliquées dans le champ de la solidarité à travers des dons.
Avec : Banksy Modeste Collection, Marc Echafaudages, La Recyclerie Un peu d’R, La Cimade, SOS Méditerranée, Ligue des Droits de l’Homme, Secours Populaire français, Cent pour un toit, MPT Valy-Hir, APF France Handicap, La Halte, ADÉ (Aide aux droits des personnes étrangères), ADJIM (Accompagnement des jeunes migrants), A.J.D (Amis de jeudi dimanche).
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com
Juin 15 2023
Philippe Rio, Président de la Coopérative des élus communistes, maire de Grigny, à Brest du 17 au 19 juin pour rencontrer des élus et acteurs du territoire et visiter l’exposition Bansky
Juin 15 2023
Reportage sur les 140 ans de la ligne ferroviaire Morlaix Roscoff et la parution de la BD « Le Fer et la Terre » de Samir Boukhalfa et Camille Damiano sur Tébéo, 13 juin 2023
Juin 10 2023
Pique-nique des sections communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon le 2 juillet 2023
Afin de nous retrouver nous proposons d’organiser un grand pique-nique avec barbecue des sections du Pays de Brest et du Relecq-Kerhuon le 2 juillet à partir de midi à la salle de la MMA au Relecq-Kerhuon entre camarades et amis pour passer un moment de convivialité
Merci de réserver cette date et de nous indiquer dès à présent le nombre de personnes intéressées.
Il est prévu d’y organiser en plus un tournoi de pétanque .
inscriptions sur pcf.sectionbrest@gmail.com
Juin 10 2023
Manif des retraité.e.s du 15 juin 2023 à Quimper – Communiqué du PCF Finistère
Les retraité.e.s ont le droit aux jours heureux STOP aux politiques qui maltraitent les retraité∙e∙s.
Aujourd’hui, les retraité.es subissent de plein fouet les effets délétères de l’inflation. Face à une inflation à 2 chiffres, notamment sur l’énergie et les produits alimentaires, la réponse de ce gouvernement c’est la politique des petits chèques. De mars 2022 à mars 2023, l’Indice des prix à la consommation a augmenté de 7,3 %, et les prix des produits alimentaires ont grimpé de 15,8 %. Cela contraint les retraités à se nourrir de moins en moins bien avec un impact réel sur leur santé!
Pour le droit à l’autonomie.
La mobilisation des salarié∙e∙s et des retraité∙e∙s est indispensable pour imposer l’intégration du droit à l’autonomie dans la branche maladie de la Sécurité sociale, financé par les cotisations sociales, au sein d’une Sécurité sociale intégrale.
Dans le cadre d’une nécessaire loi sur le grand âge et l’autonomie, gagnons la mise en place d’un grand service public de l’autonomie, en établissements ou à domicile avec 200.000 embauches dans les EHPAD et 100.000 dans le secteur de l’aide à domicile.
La retraite un choix de société.
Chacune et chacun doit pouvoir faire valoir ses droits à une retraite à taux plein à 60 ans, avec un revenu de remplacement net équivalent à 75 % du revenu net d’activité (primes incluses), calculé sur la base des dix meilleures années primes comprises, et indexé sur les salaires.
Une autre réforme des retraites est possible en agissant pour la création d’emplois et l’augmentation des salaires et en faisant contribuer le capital.
La fédération du Finistère du PCF appelle les retraité.e.s à participer nombreux au rassemblement le 15 juin à 11 h Place de la Résistance à Quimper et au dépôt de motion à 11 h 30 à la préfecture. ( Pique nique revendicatif sur le plateau de la déesse)
Juin 02 2023
Finistère. Le Parti communiste interpelle la préfecture sur les prix de l’énergie (Ouest-France, 2 juin 2023)
Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère se sont rassemblés devant la préfecture à Quimper. Ils pointent « l’urgence d’agir » sur les prix de l’énergie en forte augmentation. | OUEST-FRANCE
Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère s’est rassemblée devant la préfecture à Quimper pour aborder la problématique de la crise énergétique.
Mercredi 31 mai 2023, à 16 h 30, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère se sont rassemblés devant la préfecture à Quimper. Ils pointent « l’urgence d’agir » sur les prix de l’énergie en forte augmentation.
« On a demandé à être reçu par le préfet pour parler de la crise énergétique et de la souffrance du pays par rapport à cette situation, introduit Bernard Jasserand, maire adjoint de la mairie de Kerfeunteun, à Quimper. On vient avec des analyses et des propositions concrètes. Ce que l’on souhaite, c’est une sortie du marché spéculatif de l’énergie et européen et revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec nos deux historiques : EDF et gaz de France. Avec un accès aux tarifs réglementés du gaz et de l’électricité pour tous avec une TVA à 5,5 %. » Pour rappel, les tarifs réglementés du gaz devraient prendre fin le 1er juillet 2023.
Une délégation a été reçue vers 17 h par le directeur de cabinet du préfet, Denis Revel. Outre Bernard Jasserand, elle était composée d’Ismaël Dupont secrétaire départemental du PCF. Mais aussi Jacques Rannou, maire-délégué de Kernevel, Patrick Gambache, premier adjoint de Morlaix, Taran Marec, conseiller municipal à Brest et Gladys Grelaud, conseillère régionale.
Juin 02 2023
À Quimper, on vous dit pourquoi les communistes ont manifesté devant la préfecture (Le Télégramme, 31 mai 2023)
Finistère. Le Parti communiste interpelle la préfecture sur les prix de l’énergie
Mercredi 31 mai 2023, une quinzaine de membres du Parti communiste du Finistère s’est rassemblée devant la préfecture à Quimper pour aborder la problématique de la crise énergétique.
Plusieurs drapeaux rouges du Parti communiste français flottaient devant la préfecture du Finistère, ce mercredi 31 mai, à l’occasion d’un rassemblement organisé en fin d’après-midi. Une quinzaine de militants étaient sur place.
« On a demandé à être reçu en préfecture pour parler de la crise énergétique et de la souffrance de la population par rapport à cette situation ». Ces quelques mots, prononcés par Bernard Jasserand, adjoint à la maire de Quimper, expliquent la présence de cette quinzaine d’élus et militants communistes, ce mercredi 31 mai, devant la préfecture du Finistère. Vers 17 h, le directeur de cabinet de Philippe Mahé était ainsi chargé d’accueillir une délégation et d’entendre ses doléances.
« Revenir à des tarifs beaucoup plus bas »
« On veut que le secteur énergétique français sorte du marché spéculatif européen, pour revenir à une maîtrise publique de l’énergie avec les deux historiques, EDF et Gaz de France », ajoute l’élu quimpérois. Autres requêtes : « Un accès au tarif réglementé pour tout le monde (l’État doit renoncer à sa suppression au 1er juillet) et une TVA à 5,5 % comme tous les produits de première nécessité ». L’élu communiste de ponctuer : « On est capable en France de revenir à des tarifs beaucoup plus bas. Et c’est ce que l’on est venu dire au préfet ».
Juin 02 2023
Flamblée des Prix de l’énergie – Réception à la préfecture du Finistère du PCF – Intervention de Bernard Jasserand, maire adjoint à Quimper
Rencontre de M. REVEL Directeur du cabinet du Préfet du Finistère.
Quimper le 31 mai 2023.
Présentation de la délégation d’élus communistes finistériens qui m’accompagne ;
Ismaël DUPONT, secrétaire départemental du PCF et Conseiller départemental du Finistère.
Gladys GRELAUD, Conseillère Régionale de Bretagne (Excusée)
Jacques RANNOU, Maire délégué de Kernével.
Patrick GAMBACHE, 1er Maire-Adjoint de Morlaix.
Taran MAREC, Conseiller Délégué de Brest.
Bernard JASSERAND, Maire-adjoint de Quimper.
La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement et c’est tout le pays qui souffre :
Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des associations qui restreignent leurs activités, des artisans menacés par la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Cette situation n’est plus supportable !
La grave crise énergétique qui frappe le pays, qui s’ajoute à une inflation record subie par la population, n’est pas une fatalité. Les militants et élus communistes interviennent pour avancer des analyses et porter des propositions. Quimper, Morlaix, le Relecq-Kerhuon, Briec, …dans la période récente nous sommes à l’origine de plusieurs vœux ou motions adoptés le plus souvent à l’unanimité par les conseils municipaux.
On nous avait pourtant promis une ouverture à la concurrence des marchés du gaz et de l’électricité qui allait faire baisser les factures.
Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat gaz de longue durée stabilisée, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre ¼ de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42 € le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500 €.
L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 15 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle, elle est structurelle. Il faut en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et abolir la loi Nome.
C’est dans ces conditions, dans une situation de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, que les collectivités locales ont construit leur budget 2023. A Quimper, ville où je suis élu, nous devons faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 millions d’€ (+320 % sur 2022) qui vient littéralement plomber nos finances ? Je suis également conseiller communautaire de Quimper Bretagne Occidentale qui est dans la même difficulté. Hormis certaines communes concernées par le bouclier tarifaire, c’est l’ensemble des villes et des collectivités territoriales qui connaît cette situation, les élus qui m’accompagnent pourront en témoigner.
J’entends actuellement le gouvernement qui disserte sur la reconquête de notre industrie, mais comment engager son développement avec un tel coût de l’énergie ? Duralex, Arc, Arcelor Mittal, le groupe Vert Marine et d’autres ont réduit leurs productions ou fermé des installations.
Et c’est dans cette période difficile que le gouvernement entend supprimer au 1er juillet le tarif réglementé du Gaz, alors que ces tarifs sont essentiels pour protéger les plus fragiles, qui ont besoin d’une visibilité et d’une stabilité sur leurs dépenses énergétiques pour pouvoir vivre décemment. Ils permettent également une transparence dans la fixation des tarifs empêchant les fournisseurs de pratiquer des tarifs excessifs pour les plus modestes.
La fin des tarifs réglementés du gaz au 1er juillet 2023 s’accompagnera de la fin du « bouclier tarifaire » prévue également à cette date. Ainsi 2,6 millions ménages vont se retrouver dans la jungle du marché, livrés au caractère volatil et imprévisible des marchés financiers, où seuls les spéculateurs en tous genres sont les maîtres des factures.
Nous n’acceptons pas que le pouvoir d’achat des Français, nos emplois et nos services publics soient sacrifiés sur l’autel de la libéralisation de l’énergie. L’ensemble des TPE, PME, des collectivités et syndics de copropriétés, exclues des tarifs réglementés en 2020, doivent pouvoir re-souscrire à ce mécanisme alors qu’elles sont aujourd’hui confrontées à des prix de marché vertigineux.
Ecoutez l’ensemble des associations de défense des consommateurs et les organisations syndicales de GRDF, qui alertent sur les risques encourus par les usagers du gaz avec la fin des tarifs réglementés.
Nous demandons au Gouvernement de renoncer à la suppression des tarifs réglementés du gaz.
Il est aujourd’hui primordial de maintenir ces tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution.
A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.
Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.
L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner, c’est un secteur stratégique à extraire des griffes du marché, des intérêts privés et des logiques de concurrence.
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Nous demandons donc au Gouvernement :
- La sortie du secteur énergétique français du marché spéculatif européen de l’énergie.
- L’accès aux tarifs régulés de Vente à tous les citoyens, TPE, PME, collectivités territoriales, calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA ramenée de 20 à 5,5% comme pour les tous produits de première nécessité.
- Une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos 2 Epic EDF et GDF 100% publics.
Juin 01 2023
Mercredi 31 mai, Quimper – Les élu.e.s et militants communistes du Finistère réclament la réorientation de la politique en matière d’énergie à l’Etat devant la Préfecture et en délégation devant le directeur de cabinet du préfet
Rassemblement d’élus et de militants communistes ce 31 mai devant la préfecture du Finistère à Quimper avant la réception d’une délégation en préfecture pour dénoncer l’explosion des prix de l’énergie pour les particuliers, les entreprises et les collectivités, l’installation de logiques spéculatives, de profits financiers sur ce bien commun essentiel qui mérite des prix à hauteur des coûts réels de production de l’électricité et un retour à des tarifs régulés, une sortie du marché européen et des logiques néo-libérales, pour garantir l’accès à l’électricité et au gaz pour tous, le droit au chauffage et le pouvoir vivre des citoyens. Nous avons rappelé les motions et vœux pour un retour à une maîtrise publique complète de l’énergie que les élus communistes avaient portés dans plusieurs collectivités, et qui avaient été très largement approuvés par les conseils municipaux: à Quimper, Morlaix, Briec, Le Relecq Kerhuon, etc.
A la suite d’une demande formulée il y a un mois environ, une délégation d’élu.e.s PCF conduite par Bernard Jasserand, adjoint au maire à Quimper, avec Ismaël DUPONT Conseiller départemental, responsable du PCF du Finistère, Jacques RANNOU Maire délégué de Kernével, Taran MAREC Conseiller délégué de Brest, Patrick GAMBACHE 1er Maire-adjoint de Morlaix, était reçue en préfecture par le directeur de cabinet du Préfet M. Revel le mercredi 31 mai à 17h.
Flambée des factures énergétiques.
Des ménages qui se rationnent, des collectivités locales qui peinent à construire leur budget, des artisans qui redoutent la fermeture et certaines entreprises qui réduisent leurs productions en générant du chômage technique… Ce n’est plus supportable !
C’est tout le pays qui souffre.
Et c’est dans ce contexte que le gouvernement veut supprimer le Tarif Régulé de Vente de Gaz au 1er juillet et le bouclier tarifaire qui protègent les particuliers.
Ainsi 2,6 millions ménages pourraient se retrouver demain dans la jungle du marché.
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Rassemblés le 31 mai devant la préfecture de Quimper pour exiger :
- La sortie du secteur énergétique français du marché spéculatif européen de l’énergie.
- L’accès aux tarifs régulés de Vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA ramenée de 20 à 5,5%.
- Une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos 2 Epic EDF et GDF 100% publics.
Le Vœu de notre camarade Bernard Jasserand, adjoint au maire de quartier (élu PCF) à Quimper, a été adopté à l’unanimité (avec l’abstention de la droite) au Conseil Municipal de Quimper le 30 mars 2023.
Voici ce vœu important.
Un vœu comparable travaillé déjà avec Bernard Jasserand dans le cadre d’une campagne départementale sur l’énergie avait été voté à l’unanimité au Conseil Municipal de Morlaix 2 mars 2023
https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/conseil-municipal-de-morlaix-ismael-dupont-exprime-le-voeu-de-la-majorite-de-revenir-a-une-maitrise-publique-de-l-energie-03-03-2023-13289697.php
Vœu.
Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.
Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.
Conseil Municipal de Quimper du 30 mars 2023.
Vœu sur l’énergie.
Comme l’ensemble des villes et des collectivités territoriales, dans un contexte de baisse des dotations de l’Etat non réévaluées à hauteur de l’inflation, Quimper construit difficilement son budget 2023 devant faire face à une hausse de la facture énergétique de 3,2 Millions d’€ qui vient littéralement plomber ses finances. (1,5 million € en 2022, 4,7 millions € en 2023).
La flambée des prix de l’énergie frappe lourdement les particuliers, les familles, les associations, les entreprises et les collectivités, c’est tout le pays qui souffre.
Cette situation n’est pas une fatalité.
Comment est-on passé en 25 ans d’une situation nationale d’autosuffisance de production d’électricité et de contrats gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui ? Les directives européennes de l’énergie ont organisé la privatisation du secteur dès le début des années 2000. La loi NOME et l’Arenh (Accès Régulé à l’Electricité Nucléaire Historique) obligeant EDF à vendre 1/4 de sa production d’électricité nucléaire au prix coutant de 42€ le Mwh à des concurrents qui la revendent 4 ou 500€ a considérablement affaibli l’entreprise publique.
L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité, qui avait commencé bien avant la guerre en Ukraine, montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. La crise n’est pas conjoncturelle mais structurelle.
Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.
A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger aux directives européennes pour sortir l’énergie des griffes du marché afin de retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.
Une sortie du marché de l’électricité ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis. Elle ne signifie pas non plus une sortie de l’Union Européenne. Les dispositions des traités permettent une renégociation des directives pour réorganiser le système électrique et gazier européen non sur une base mercantile, mais sur des bases de service public.
L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.
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Vœu.
Les élus du conseil municipal de Quimper souhaitent interpeller l’Etat sur la nécessité d’extraire le secteur énergétique français du marché européen de l’énergie permettant aux collectivités locales, aux entreprises et à tous les citoyens usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution, avec une TVA à 5,5 %.
Ils souhaitent retrouver une maîtrise publique de l’énergie de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics.
Mai 29 2023
Les camarades du PCF Centre-Finistère ont manifesté à Rostrenen contre l’extrême-droite suite à des inscriptions haineuses et nazies retrouvées sur des bâtiments accueillant la CGT et le Secours Populaire
Le fascisme, la xénophobie et la haine sont une injure à la devise de notre république.
Les actes ignobles comme ceux perpétrés ce week-end à l’encontre des bâtiments abritant l’UL CGT, le Secours Populaire ainsi qu’un commerce local doivent nous alerter, ne laissons pas l’histoire se répéter.
Plusieurs militants de section PCF de Carhaix-Huelgoat ont au rassemblement à Rostrenen le vendredi 26 mai à 13h à Rostrenen Place du Général de Gaulle.
Mai 29 2023
Décès de notre camarade Jean-Claude Le Naour, ancien élu communiste brestois – Hommage de la section de Brest du PCF, du groupe des élus communistes, et de la fédération du Finistère du PCF
C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de notre camarade Jean-Claude Le Naour le 23 mai à l’âge de 84 ans . Cadre bancaire et syndicaliste CGT à la Banque Populaire.Jean-Claude a rejoint le parti en 1972 .Il participe à la création de la cellule Lénine sur le quartier St Martin et sera candidat du PCF à plusieurs élections cantonales et législatives.
A la création de la Communauté Urbaine de Brest il sera désigné par les élu.e.s communistes Conseiller communautaire. Après la victoire de la gauche en 1989 il sera Adjoint au Maire chargé des travaux et conseiller communautaire. De 1995 à 2001 il sera conseiller communautaire et vice président de la Communauté Urbaine de Brest en charge des mobilités.Il sera aussi président du groupe des élu.e.s communistes de 1989 à 1997.
Attaché à faire vivre le souvenir et les valeurs de la résistance il sera président du comité du souvenir des fusillés de Châteaubriant.
Fidèle dans ses convictions il sera membre du comité de soutien à Fabien Roussel.
Conformément à ses volontés, un hommage lui a été rendu dans la plus stricte intimité.
La fédération du Finistère et la section du Pays de Brest du Parti Communiste Français,le groupe des élues et élus communistes de la Ville de Brest et de Brest métropole,ainsi que le Comité brestois du Souvenir des Fusillés de Châteaubriant présentent à son fils et à toute la famille leurs sincères condoléances
Mai 24 2023
Triste nouvelle – décès de notre camarade de la section de Morlaix René Bertré
Notre camarade René BERTRE nous a quitté le mercredi 10 mai à près de 104 ans.
Les obsèques se sont déroulées dans l’intimité familiale.
J’ai eu un contact téléphonique avec sa fille adoptive pour lui présenter mes condoléances, nos condoléances.
Il s’est retiré dans le Finistère tardivement et, vu son âge, a peu participé à l’activité de notre section.
Mais il a un passé militant important (voir ci-dessous un article du Maitron, dictionnaire du mouvement ouvrier français)
Né le 26 septembre 1919 à Crespin (Nord) ; photographe puis technicien du cinéma ; militant marxiste, antifasciste puis communiste en Belgique et en France ; maire adjoint de Saint-Quentin (Aisne) de 1977 à 1983.
Fils d’Albert Bertré, herboriste, et de Anne Tellier native de Bruxelles, René Bertré avait deux frères nés en 1909 (Albert) et 1911 (Henri). Il eut à l’école de Crespin, comme instituteur, Eugène Thomas, qui fut ministre socialiste. Il vécut à Vendeuil-Caply dans l’Oise puis après l’impasse professionnelle de son père qui devint jardinier, à Bruxelles (Belgique) de 1929 à 1939. Il fréquenta l’Athénée communal d’Uccle, « véritable creuset de libres penseurs » dit-il. En 1935, il étudia le marxisme, le matérialisme dialectique et historique à de l’Université ouvrière de Bruxelles (UOB). Il suivit notamment les cours de dialectique donnés par le mathématicien Jean Gorren. Il fut dès lors, selon ses termes, un « militant pour la défense de la conception matérialiste de l’histoire, interdite à l’Université comme subversive ». Auditeur au cours du soir de l’Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles, il dessinait et peignait des paysages et des portraits.
Militant antifasciste, soutien de l’Union soviétique et des républicains espagnols, le Pacte germano-soviétique ne modifia pas sa position vis-à-vis de l’URSS, estimant que l’échec des négociations tripartites France-Garande-Bretagne-Union soviétique incombait « à l’anticommunisme des gouvernements anglais et français ». Il revint en France en novembre 1939. En 1941, il était à Saint-Quentin où il exerça sa profession de photographe. Isolé politiquement, sans amis ni connaissances, il ne répondit à aucune des convocations allemandes pour l’organisation Todt. Il écrit : « Pendant l’occupation, j’ai été comme tous les citoyens, dans l’attente ».
En août 1944, marié à Madeleine Vrebos, il milita au Front national de Libération dirigé localement par Jean Cailluyer et par Paule Cailluyer qui devinrent ses amis. Il adhéra au PCF début 1945, milita avec Achille Borgniet et Robert Monfourny. Secrétaire de la cellule Wolf, membre du comité de section, il fut chargé de la diffusion de la presse communiste. Secrétaire du Comité de défense de l’Humanité (CDH) il vendit lui-même le journal dans la rue et au porte-à-porte jusqu’en 1977. Il écrivait des articles dans la rubrique départementale.
René Bertré s’est toujours préoccupé de la « faiblesse idéologique » des militants aussi participa-t-il aux écoles fédérales ou il enseigna les données essentielles du marxisme. En 1970, à son initiative personnelle et bénévolement, il ouvrit durant une saison un cours de sociologie et de philosophie marxiste. au premier étage du restaurant « Le Faisan doré », place de l’Hôtel de ville.
Daniel Lemeur devenu député, Émile Tournay, secrétaire fédéral et Joseph Leroux, lui demandèrent d’entrer au secrétariat de la section de Saint-Quentin et, en 1977, d’être adjoint à la mairie de la ville.
Technicien de l’industrie cinématographique, il réalisait des courts métrages destinés à l’enseignement. Il participait à des colloques sur l’homme et la nature et fonda avec Serge Boutinot, ornithologue, un Institut des sciences de l’environnement qui s’intéressait notamment à l’étude de la Réserve naturelle des marais de d’Isle de Saint-Quentin.
Approuvant le Programme commun mais réservé par rapport à son application de l’époque, réservé quant à l’abandon de la thèse de la « dictature du prolétariat », hostile à l’entrée des communiste dans les gouvernements socialistes, René Bertré, au-delà de ses cent ans, resta au Parti communiste tout en étant “critique”. Il approuva le Front de gauche, regretta son échec et se rallia avec le PCF à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2012 et 2017.
Il se retira ensuite dans le Finistère avec sa fille adoptive Sylvie Druart-Bertré.
Mai 24 2023
Taran Marec (élu communiste brestois, délégué à la langue bretonne) interviewé sur Radio U avec Sébastien Nee
Mai 23 2023
Une triste nouvelle – décès de notre camarade Françoise Bagnis

Elle militait à l’UL CGT de Saint-Pol-de-Léon et était élue à l’USR CGT du Finistère (Union Syndicale des Retraités) où elle représentait le pays de Morlaix (Saint-Pol / Morlaix) avec Jean-Yvon Ollivier et Paulette Peron.
Tout le monde appréciait sa franchise, ses qualités d’analyse et d’argumentation politique, son engagement, son sens de la fraternité et de la camaraderie.
Françoise a pu bénéficier de sa retraite en 2006.
Elle était infirmière, travaillant au CHU de Grenoble à partir de 1997.
Elle a eu des responsabilités syndicales importantes dans la Drôme et dans l’Isère. Elle a notamment été secrétaire d’une Union Locale CGT dans le Nord de l’Isère, à Saint-Marcellin, dans le Vercors.
Avec Roland, avant d’arriver à Saint-Pol-de-Léon, ils vivaient à Saint-Agnan du Vercors, dans la montagne. Une montagne qu’ils adoraient pour les randonnées, les paysages, le vélo.
Nous sommes de tout cœur avec Roland et toute sa famille, ses deux fils Xavier et Damien, ses sœurs et beaux-frères, ses quatre petits-enfants, dans ces moments douloureux.
Un hommage sera rendu à Françoise Bagnis jeudi 25 mai, à 15 h, au centre funéraire du Launay, à Saint-Martin-des-Champs, où repose Françoise.
La section du pays de Morlaix du PCF et la fédération du Finistère du PCF expriment au nom de tous les camarades notre amitié à Roland et notre reconnaissance à Françoise pour son engagement et son sens de la solidarité.
(Les photos de Françoise dans les luttes de la CGT et du Comité de Défense de l’Hôpital de Morlaix nous ont été envoyées par Jean-Yvon Ollivier)
Mai 22 2023
À Brest, un rassemblement mercredi en soutien au maire démissionnaire de Saint-Brevin, à 18h le mercredi 24 mai 2023 (Le Télégramme)
À l’appel du Parti socialiste, une vingtaine d’organisations politiques et syndicales appellent à un rassemblement en soutien au maire démissionnaire de Saint-Brevin, le mercredi 24 mai, à Brest.
Pour « marquer leur soutien » au maire de Saint-Brevin, Yannick Morez, contraint de démissionner et de quitter sa commune suite à des menaces et à l’incendie de ses voitures, le Parti socialiste et une petite vingtaine* d’organisations politiques et syndicales appelle à un rassemblement, place de la Liberté à Brest, le mercredi 24 mai 2023.
« Nous ne devons pas céder aux intimidations et aux menaces. Et nous devons manifester notre solidarité vis-à-vis de toutes les victimes de l’extrême droite. L’État doit assurer leur protection et tout mettre en œuvre pour sanctionner les auteurs de ces menaces et de ces exactions. Mais les citoyennes et les citoyens doivent aussi se mobiliser pour montrer que ces groupuscules ne représentent qu’une infime partie de la population », exhortent les organisations signataires de l’appel au rassemblement.
(*) PS, BNC, EELV, Ensemble Finistère, FSU, Génération. s, LFI, Les Jeunes Insoumis, les Jeunes Communistes, les Jeunes Socialistes, Ligue des droits de l’Homme, PC, PRG-le centre gauche, Sud-Solidaires 29, UDB, UESR, Université Européenne de la Paix, Union Pirate Finistérienne.
Mai 21 2023
Rassemblement du 24 mai en soutien au maire de Saint-Brévin: communiqué de la section de Brest du PCF
La semaine dernière, le Maire de Saint-Brévin-les-Pins a décidé de rendre son écharpe et de quitter sa commune, dans laquelle les pouvoirs publics nationaux veulent installer un centre d’accueil. Il entendait ainsi protester contre l’inaction de l’État après l’incendie de sa maison et de sa voiture. À Callac, la municipalité progressiste a dû abandonner un projet similaire porté par une fondation.
Ce déchaînement de violence appelle une réaction forte de tous les républicains. Il s’inscrit dans un contexte très préoccupant de montée des violences perpétrées par l’extrême-droite.On ne compte plus les attaques des groupuscules fascisants contre des militants progressistes, contre des juifs ou des musulmans, des locaux du Parti Communiste et d’autres forces de gauche, des journalistes du Monde, de Médiapart, de France 3.Le rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Le Poher » en Centre Bretagne a été menacé de mort.
La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer au rassemblement transpartisan qui aura lieu mercredi 24 mai à 18 heures place de la Liberté à Brest en solidarité avec Yannick Morez,
Les valeurs de la République doivent être défendues pied à pied. Sachons le faire ensemble par-delà nos appartenances partisanes, dans un esprit de rassemblement et de responsabilité.
Mai 20 2023
Le PCF du Pays bigouden soutient le rassemblement pour la paix – Le Télégramme, 17 mai 2023
Le PCF du Pays bigouden soutient le rassemblement pour la paix
Publié le 17 mai 2023 – Le Télégramme
Le PCF du Pays bigouden soutient et appelle à participer au rassemblement du dimanche 21 mai, à 14 h, au Fret, face à l’Ile Longue, à l‘initiative du Mouvement de la paix en faveur du désarmement nucléaire, du climat et de la diminution des dépenses d‘armement.
« Lors de ses vœux aux armées, Emmanuel Macron a annoncé, le 20 janvier, une enveloppe supplémentaire de 413 milliards d‘euros aux budgets de la défense pour l’exercice 2024-2030, soit une augmentation de plus de 100 milliards par rapport au dernier exercice 2019-2024. Au regard du refus de la grande majorité des citoyens et des nombreuses manifestations qui ont traversé le pays depuis le mois de janvier contre la réforme des retraites, il faut mettre en relation cette augmentation substantielle avec les 12 milliards qu’Emmanuel Macron dit chercher désespérément pour justifier sa loi », dénonce dans un communiqué le PCF du Pays bigouden. Il rappelle aussi que « ce rassemblement revêt une importance particulière puisque le lendemain s‘ouvrira d’une part à l‘Assemblée nationale le débat sur la loi de programmation militaire et d’autre part Emmanuel Macron sera à Hiroshima au sommet du G7 ».
Mai 18 2023
Communiqué de presse du PCF: Saint-Brévin: Rassemblés et unis le 24 mai en solidarité avec Yannick Morez
Saint-Brévin : Rassemblés et unis le 24 mai en solidarité avec Yannick Morez (Fabien Roussel)
La semaine dernière, le Maire de Saint-Brévin-les-Pins a annoncé sa démission. Il entendait ainsi protester contre l’inaction de l’Etat après l’incendie de sa maison et de sa voiture.
Ce déchaînement de violence appelle une réaction forte de tous les républicains. Il s’inscrit dans un contexte très préoccupant de montée des violences perpétrées par l’extrême-droite.
Je participerai au rassemblement transpartisan qui aura lieu mercredi 24 mai prochain à Saint-Brévin-les-Pins en solidarité avec Yannick Morez, aux côtés de nombreux élus communistes ceints de leur écharpe tricolore.
Les valeurs de la République doivent être défendues pied à pied. Sachons le faire ensemble par-delà nos appartenances partisanes, dans un esprit de rassemblement et de responsabilité.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
LE PCF Finistère et la section de Brest du PCF appellent aussi avec la LDH, le PS, et d’autres formations politiques à un rassemblement unitaire le mercredi 24 mai à 18h place de la Liberté à Brest
Mai 08 2023
Manifestations contre l’opération Wuambushu et la politique anti-immigrés du gouvernement à Mayotte
Le gouvernement doit stopper immédiatement l’opération Wuambushu
Le PCF s’oppose au choix unique de la force par l’État français et dénonce l’absence de réponses réelles aux problèmes vécus par Mayotte, les mahorais et cette zone de l’Océan Indien. La répression et les expulsions ne résoudront rien sur le long terme. La décision du tribunal judiciaire de Mamoudzou est un signal : le gouvernement français doit annuler immédiatement l’opération Wuambushu.
Cette opération qui vise à la destruction de bidonvilles et à l’expulsion de milliers de femmes et d’hommes est une menace pour le respect des droits fondamentaux à Mayotte. Il s’agit d’une véritable opération de ratissage orchestrée par le gouvernement français, appuyée sur un déploiement massif de forces militaires et policières, qui vise à détruire des dizaines de quartiers d’habitat informel et à expulser des centaines, voire des milliers de ressortissant·es comorien·nes en « situation irrégulière ». Des personnes en situations régulières se retrouveront elles même sans logement ou expulsées.
Des centaines de policier·ères et gendarmes ont d’ores-et-déjà été acheminé·es dans l’île depuis la métropole. Des affrontements ont déjà eu lieu, exacerbées par des déclarations ignobles et honteuses du premier vice président de la majorité présidentielle chargé de l’aménagement du territoire, infrastructures et foncier du conseil départemental de Mayotte. Jusqu’où le gouvernement est-il prêt à aller dans l’ignominie ?
De nombreuses agences internationales, institutions nationales ou associations (UNICEF, CNCDH, LDH, Cimade) ont alerté sur les graves atteintes aux droits fondamentaux des personnes visées par cette opération, en particulier les enfants. De plus, les expulsions massives vers les Comores représentent un risque réel de déstabilisation sociale et économique d’un pays déjà confronté à de profondes difficultés dans ces domaines, ce qui ne pourra en retour qu’alimenter l’émigration. En expulsant vers les Comores des personnes attachées, parfois depuis leur naissance, à Mayotte pour des raisons familiales ou professionnelles, Wuambushu augmente mécaniquement le risque de traversées clandestines et donc de noyades en mer de celles qui chercheront à y retourner.
Les préoccupations en matière d’ordre public à Mayotte sont réelles. Cette situation est à remplacer dans le contexte plus large du processus tronqué de décolonisation et de marginalisation des Outre-mer par les autorités françaises. Il y a besoin d’une discussion globale sur la zone portant sur le développement économique allié à la nécessité de répondre aux besoins en termes de services publics de l’eau, de la santé, de l’éducation et du logement. Loin de contribuer à résoudre durablement les difficultés, l’opération d’expulsion massive Wuambushu ne vise qu’à servir le discours anti-immigré·es promu nationalement par un gouvernement isolé et sourd aux revendications populaires.
Le PCF, qui réaffirme son attachement au respect du droit international dans toutes ses dimensions, appelle à la suspension et à l’annulation immédiate de l’opération Wuambushu et à la mise en œuvre de solutions pérennes pour assurer des voies légales et sécurisées de migrations et permettre le développement social et économique de Mayotte, tout en soutenant celui de la zone géographique de l’océan Indien.
La fédération du PCF appellait au rassemblement le vendredi 5 Mai à 18H place de la Liberté à BREST et Place des Otages devant la Mairie à Morlaix
contre les politiques migratoires du gouvernement et contre l’opération WUAMBUSHU à MAYOTTE
Mai 08 2023
Intervention de Camille Mongin à la fête du Viaduc 2023 ce 1er mai à Morlaix pour le MJCF 29
Intervention de Camille Mongin à la fête du Viaduc 2023 ce 1er mai à Morlaix, salle socio-culturelle de Ploujean, pour le MJCF 29:
Chers camarades,
Chers amis,
Avant de commencer, permettez-moi de remercier Ismaël, Daniel et les camarades de la section du PCF Morlaix pour votre accueil à la fête du Viaduc !
Cette année, le 1er mai a une ampleur toute particulière pour les travailleurs comme pour la jeunesse.
Le mouvement social de ces derniers mois a rassemblé dans la rue des milliers, des millions de personnes, luttant pour la même chose : le droit à la retraite, le droit au repos, bien mérité après une vie de travail.
Ce droit, conquis par des années de lutte, ne laisse pas la jeunesse indifférente.
Si la retraite peut sembler loin pour beaucoup d’entre nous, allez nous dire, à 25 ans, après nos 7 années d’études qu’il faudra encore travailler 43 annuités ! Allez nous dire à 18 ans, quand on a déjà le dos cassé par les travaux manuels impliquant de porter des charges lourdes, que nous ne pourrons pas prendre notre retraite avant 64 ans ! Nous répondrons tous là même chose : c’est non ! Il en est hors de question !
Et on le voit aujourd’hui, la jeunesse est dans la rue, mobilisée contre cette réforme, mobilisée contre le mépris démocratique avec lequel M. Macron a dégainé un énième 49.3.
Depuis le début du mouvement social, le Mouvement Jeunes Communistes de France se mobilise, en allant tracter sur les facs et sur les lycées, en informant sur cette réforme injuste et injustifiée et en organisant la lutte au plus près des jeunes.
En Finistère, c’est une quinzaine de jeunes qui ont rejoint le MJCF pour s’organiser contre la réforme des retraites et mener de nombreux autres combats.
Il y a quelques semaines, nous étions présents pour soutenir Salah Hamouri lors de sa venue dans le Finistère. La lutte pour les droits du peuple palestinien est depuis toujours au cœur des campagnes menées pas les jeunes communistes.
Le week-end dernier, nous étions à Crozon, sur le Fret en face de l’île longue, pour dénoncer les dangers de l’arme nucléaire et demander son interdiction tout en appelant à lancer le débat sur le reclassement des salariés vivants du nucléaire militaire car nous connaissons tous les enjeux que cela implique, ici dans le Finistère.
A Brest, nous nous mobilisons sur la fac, à travers la construction d’une UEC, Union Étudiante Communiste, pour interpeller sur les restrictions budgétaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la diminution du nombre d’heures de cours, mais aussi aider les étudiants qui sont de plus en plus obligés de se salarier pour pouvoir payer leurs études.
Car la réalité est loin d’être celle du Président, qui ne porte aucune proposition pour la jeunesse française, mis à part un SNU, mêlant une nostalgie de service militaire et un scoutisme, le tout enrobé d’un folklorisme dont la jeunesse se passerait très bien.
Nous, jeunes communistes, nous battons pour obtenir une réelle politique pour la jeunesse, pour la fin d’une sélection à l’entrée de l’Université et des Masters, pour la création de nouvelles universités, pour un accès égal à la culture, au sport.
Nous nous battons pour que chaque jeune puisse répondre à ses besoins et à ses aspirations. Ces combats, nous les menons collectivement, unitairement et avec les élus du Parti Communiste Français et ces militants !
Ensemble, continuons le combat contre la casse de nos conquis sociaux, et menons le combat pour l’obtention de conquis pour la jeunesse et pour le peuple de France !
Vive le 1er mai, vive la JC et vive le PCF !
Photos Mehdi Beuneche
Mai 05 2023
Soutien des communistes finistériens aux rassemblements de Brest et Morlaix contre la politique anti-immigrés du gouvernement et de Darmanin à Mayotte
Le gouvernement doit stopper immédiatement l’opération Wuambushu
Le PCF s’oppose au choix unique de la force par l’État français et dénonce l’absence de réponses réelles aux problèmes vécus par Mayotte, les mahorais et cette zone de l’Océan Indien. La répression et les expulsions ne résoudront rien sur le long terme. La décision du tribunal judiciaire de Mamoudzou est un signal : le gouvernement français doit annuler immédiatement l’opération Wuambushu.
Cette opération qui vise à la destruction de bidonvilles et à l’expulsion de milliers de femmes et d’hommes est une menace pour le respect des droits fondamentaux à Mayotte. Il s’agit d’une véritable opération de ratissage orchestrée par le gouvernement français, appuyée sur un déploiement massif de forces militaires et policières, qui vise à détruire des dizaines de quartiers d’habitat informel et à expulser des centaines, voire des milliers de ressortissant·es comorien·nes en « situation irrégulière ». Des personnes en situations régulières se retrouveront elles même sans logement ou expulsées.
Des centaines de policier·ères et gendarmes ont d’ores-et-déjà été acheminé·es dans l’île depuis la métropole. Des affrontements ont déjà eu lieu, exacerbées par des déclarations ignobles et honteuses du premier vice président de la majorité présidentielle chargé de l’aménagement du territoire, infrastructures et foncier du conseil départemental de Mayotte. Jusqu’où le gouvernement est-il prêt à aller dans l’ignominie ?
De nombreuses agences internationales, institutions nationales ou associations (UNICEF, CNCDH, LDH, Cimade) ont alerté sur les graves atteintes aux droits fondamentaux des personnes visées par cette opération, en particulier les enfants. De plus, les expulsions massives vers les Comores représentent un risque réel de déstabilisation sociale et économique d’un pays déjà confronté à de profondes difficultés dans ces domaines, ce qui ne pourra en retour qu’alimenter l’émigration. En expulsant vers les Comores des personnes attachées, parfois depuis leur naissance, à Mayotte pour des raisons familiales ou professionnelles, Wuambushu augmente mécaniquement le risque de traversées clandestines et donc de noyades en mer de celles qui chercheront à y retourner.
Les préoccupations en matière d’ordre public à Mayotte sont réelles. Cette situation est à remplacer dans le contexte plus large du processus tronqué de décolonisation et de marginalisation des Outre-mer par les autorités françaises. Il y a besoin d’une discussion globale sur la zone portant sur le développement économique allié à la nécessité de répondre aux besoins en termes de services publics de l’eau, de la santé, de l’éducation et du logement. Loin de contribuer à résoudre durablement les difficultés, l’opération d’expulsion massive Wuambushu ne vise qu’à servir le discours anti-immigré·es promu nationalement par un gouvernement isolé et sourd aux revendications populaires.
Le PCF, qui réaffirme son attachement au respect du droit international dans toutes ses dimensions, appelle à la suspension et à l’annulation immédiate de l’opération Wuambushu et à la mise en œuvre de solutions pérennes pour assurer des voies légales et sécurisées de migrations et permettre le développement social et économique de Mayotte, tout en soutenant celui de la zone géographique de l’océan Indien.
La fédération du PCF appellent au rassemblement
le vendredi 5 Mai à 18H
place de la Liberté à BREST
et
Place des Otages devant la Mairie à Morlaix
contre les politiques migratoires du gouvernement et contre l’opération WUAMBUSHU à MAYOTTE
Mai 01 2023
Fête des Jours Heureux de la section PCF à Brest, au patronage laïque Le Gouill, ce dimanche 30 avril
C’était hier à Brest la fête des Jours Heureux de la section PCF du Pays de Brest au Patronage laïque Le Gouill, en présence pour les discours d’introduction de Gladys Grelaud, conseillère régionale et membre du Conseil National du PCF, et de Erwan Rivoalan, nouveau co-secrétaire de section PCF de Brest avec Jean-Paul Cam, de toute la gauche brestoise, et avec des stands de l’AFPS Pays de Brest, et du Mouvement de la Paix et de l’Université européenne de la Paix. Un repas chaleureux avec 120 repas servis environ et un plaisir d’échanger et de se retrouver.
Photos Ismaël Dupont, Jacqueline Heré, Gladys Grelaud, Jean-Paul Cam