Category: Droit des étrangers

Assez de morts sur les routes de migration et de l’exil – Commémor’action à Morlaix sur le parvis de Dialogues ce samedi 8 février 2025

Commémor’action sur le marché de Morlaix devant Dialogues pour dénoncer les tragédies humaines créées par les politiques migratoires de la France et de l’UE, les morts dans la Manche et la Méditerranée, sur les routes migratoires, de nos frères humains, ces exilé.e.s fuyant la guerre, la dictature, la persécution, la misère et à qui l’humanité et l’asile sont refusés. 

Il y avait des représentants de Morlaix Libertés, de l’CACAT, du collectif de solidarité avec les migrants, de la LDH, Amnesty international, Cent pour 1 toit, de l’école alternative des monts d’Arrée, de SOS Méditerranée, des militants politiques et des citoyens (des militants du PCF étaient présents aussi).

Des témoignages bouleversants ont été entendus, notamment celui de Majid, réfugié iranien très bien intégré à Morlaix qui a raconté la violence du passage des frontières en Hongrie, en Croatie, en Roumanie, et ceux lus par Paulette Gentet sur des parcours d’exilé.e.s qu’elle a soutenus depuis plusieurs années. 

Puis les noms des 80 morts dans la Manche en France en 2024 ont été lus un à un, beaucoup de Syriens, d’Irakiens, d’Afghans, de Soudanais, etc, avec les circonstances de leur mort en mer quand elles sont connues. 

Il faut en finir avec cette politique criminelle et rétablir une politique d’accueil digne et humaine pour les réfugiés!

Les associations morlaisiennes se réunissent pour rendre hommage aux migrants

Plusieurs associations du Pays de Morlaix se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Elles ont rendu hommage aux migrants, aux hommes, aux femmes et aux enfants qui ont fui la guerre ou la faim, pour trouver la mort ou la misère.

Des associations du Pays de Morlaix (Finistère) se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, sur la place du Dossen, à Morlaix, pour rendre hommage aux migrants, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières. | OUEST-FRANCE

Une cinquantaine de personnes se sont réunies, ce samedi 8 février 2025, juste devant la librairie Dialogue de la place du Dossen, à Morlaix (Finistère). Des associations se sont rassemblées pour revendiquer un accueil digne des enfants, des femmes et des hommes fuyant la guerre pour trouver une vie meilleure.

« Des êtres humains avec une histoire »

Environ 30 000 personnes sont mortes en traversant la Méditerranée, entre 2014 et 2024, selon l’OIM (Organisation internationale pour les migrations). « Ce ne sont pas des chiffres, insiste Paulette Gentet. Ce sont des êtres humains avec une histoire . »

Des fleurs ont été distribuées pour rendre hommage à ces destinées meurtries, deux jours après la Journée mondiale de lutte contre le régime de mort aux frontières du 6 février.

https://www.ouest-france.fr/monde/migrants/les-associations-morlaisiennes-se-reunissent-pour-rendre-hommage-aux-migrants-53dc830e-e62f-11ef-a721-b0bb668bdebd

Accueil des réfugiés – Appel aux dons de l’école alternative des Monts d’Arrée

L’école alternative des Monts d’Arrée, gérée par l’association les Utopistes en action, comme sa maison d’hébergement temporaire, fait appel à votre générosité et votre solidarité.

L’association « Les Utopistes en Action « est né en 2016 avec la vocation de collecte solidaire en faveur les exilés de Calais. Depuis 2019 l’association a ouvert une école dans un village des Monts d’Arrée ou plusieurs centaines de personnes âgées entre 15 et 30 ans ont pu avoir accès au cours de Français, de maths, de philo mais aussi de SVT et une multitude d’ateliers culturel et autres 5 cuisine, art plastique, juridique etc. ). L’association travaille en étroite collaboration avec les lycées et collèges de la région pour les scolariser sur des formations qualifiantes. De nombreux jeunes ont pu ainsi obtenir des diplômes et trouver des entreprises de la région , obtenir leur papier ( titre de séjour).

L’augmentation du prix des carburants, de l’énergie et de l’alimentation devient un problème pour tenir les budgets de l’association.

Un énorme merci d’avance pour votre contribution et n’oubliez pas chaque don, même minimum, va permettre à nos jeunes de se construire un avenir.

Lien vers cagnotte transport :

https://www.helloasso.com/associations/les-utopistes-en-action/collectes/du-carburant-pour-les-transports

L’association “Les utopistes en Action” nécessite de nombreux transports dans le cadre de la prise en charge complète des jeunes que nous hébergeons. Nous avons deux locaux qui sont à 15 Km de distance l’un de l’autre. Maison de vie vers l’école puis retour le soir après la journée . Ces jeunes ont aussi besoin de nombreux aller-retour vers Morlaix pour leur démarches administratives mais aussi vers le soin.

Il y a déjà 3 ans , La fondation RYACE , grâce à un don, nous a permis d’acheter un véhicule 9 places qui nous sert tout les jours. mais il a soif !!!

En moyenne le coût par mois sur les transport en carburant s’élève à 450 euros soit une grosse somme à l’année de 5400 Euros! Dur dur avec les hausses du prix des carburants !!

Lien vers cagnotte Energie:

https://www.helloasso.com/associations/les-utopistes-en-action/collectes/aider-sur-nos-depenses-d-energie

Nos factures ont pris une augmentation significative cette année: Électricité, carburants et bois . Nous avons besoin de votre soutien

Pour accueillir ces personnes en exil nous louons une grande maison à la campagne, La capacité est de 15 personnes en permanence sur cette maison de vie.

La prise en charge est complète car accompagnée d’une aide juridique mais aussi accompagnée par l’accès aux soins.

Les personnes que nous accueillons n’ont aucun revenu et sortent souvent de la rue ce qui explique que nous n’avons que très peu d’aide financière de la part de nos institutions. Heureusement que nos élus locaux du pays de Morlaix sont derrière nous et suivent de prêt notre association .

Avec l’augmentation des coûts de l’énergie, nous n’arrivons plus, seul , à régler nos factures et c’est pourquoi nous lançons cette cagnotte .

Il n’existe pas de petit don et nous savons que les temps sont difficiles pour de nombreuses personnes. Nous vous remercions d’avance de votre geste solidaire et de votre confiance.

Un don ponctuel ou mensuel sera le bienvenu

Description des postes de dépenses

Les coûts de l’énergie : prévisions 2024

École :

Électricité , Gaz : 580 Euros/mois soit 6480 Euros sur l’année

Maison de vie :

Électricité : 250 Euros/ mois soit 3000 Euros/an

bois de chauffage : 800 Euros/an

Lien vers cagnotte repas:

https://www.helloasso.com/associations/les-utopistes-en-action/collectes/cagnotte-repas

Le budget alimentaire a lui aussi sérieusement augmenté et il devient dur de faire face !!

L’École Alternative des monts d’Arrée accueille midi et soir une quinzaine d’exilés au sein de ses locaux. Ces personnes sont dans une grande situation de précarité et ne bénéficient d’aucun revenu. C’est à la charge de l’association de pouvoir loger et nourrir ces jeunes qui ont entre 15 et 25 ans. Un repas équilibré est important pour se refaire une santé.

Description des postes de dépenses

Achats alimentaire : 1500 euros/mois ( poulets , poisons ,riz, pain, huiles, thé café, sucre etc …)

Soit un budget conséquent à l’année de 18 000 euros !!

Tous en soutien à Alhassane ! Signez et partagez sans modération la pétition pour la régularisation du jeune Alhassane, scolarisé à Morlaix en BTS.

Le cap des 25 000 signatures de la pétition pour Alhassane Kaba, en ligne depuis 2 semaines, le 25 février 2024, est désormais franchi. Aidez-nous à franchir le cap symbolique des 50 000 signatures le plus rapidement possible!!! 
Signez et partagez sans modération cette pétition.
Aidez notre ami Alhassane Kaba, scolarisé en BTS au lycée Tristan Corbière à Morlaix, à obtenir la prolongation de son permis de séjour pour pouvoir étudier, travailler, et par exemple se former à Enedis et dans le domaine des réseaux électriques. 
 
Ancien mineur isolé, il vit depuis 5 ans en France et son intégration est exemplaire. Pourtant la préfecture lui a refusé la prolongation de son permis de séjour.
 
Les motivations de l’OQTF qu’il a reçu de la préfecture du Finistère ne sont pas justifiées au regard de tous les efforts et ressources de ce jeune homme. 
Nous avons jusqu’au 30 mars pour réunir un maximum de signataires à cette pétition.
***
Je vous présente le parcours de ce jeune homme, Alhassane Kaba, qui mérite largement sa place dans notre pays.
Alhassane est un jeune réfugié guinéen de 21 ans.
Il a fui la Guinée à l’âge 14 ans, abandonné très tôt par sa maman, il n’a jamais connu son papa. Il a grandi dans la rue. Après un exil qui le fait passer par la Mauritanie, le Maroc, il traverse la Méditerranée sur un bateau, à la rame.
C’est ensuite l’Espagne, la France, Paris et enfin la Bretagne, au Cloître-Saint-Thégonnec, où il arrive en été 2019. Minorité contestée ; mais il n’y pas eu de recours engagé avant ses 18 ans. Alhassane a alors 16 ans. Il a une seule envie, étudier !
Il ne sait pas bien lire et n’a jamais été à l’école. Il intègre en septembre le collège de Plounéour-Ménez en classe de 3ème où il ne cesse de travailler pour obtenir son brevet, avec une mention! Il intègre ensuite une seconde générale au lycée Tristan Corbière de Morlaix, c’est pas facile mais Alhassane bosse dur! Il choisit d’intégrer une première microtechnique, il enchaîne les stages, c’est une réussite à chaque fois. Alhassane s’intéresse à tout et s’intègre très vite. Il obtient son bac avec mention Bien.
Il cherche sans arrêt des petits boulots pour gagner un peu d’argent, pas simple sans papiers…
Alhassane est solaire, d’une extrême gentillesse et il a de nombreux amis de tous les âges. Il vit en famille d’accueil et a un parrain et une marraine civils, depuis la cérémonie célébrée par le maire de Pleyber-Christ.
Depuis 6 mois, celle avec qui il a créé des liens depuis un bon moment devient sa petite amie.
Malgré de nombreux et magnifiques témoignages Alhassane vient d’avoir un refus de sa demande de titre de séjour assorti d’un OQTF.
C’est l’incompréhension pour tous, il coche TOUTES les cases de l’intégration, il parle très bien le français, il a deux promesses d’embauche en poche, obtenues pendant ses stages (une entreprise de Morlaix et l’autre chez Enedis), il est scolarisé depuis son arrivée sans interruption. Il est toujours volontaire pour tout. Il a fait tant d’efforts que nous sommes révoltés par cette décision digne de Kafka.
Si Alhassane n’obtient pas son titre de séjour avec son sans faute, objectivement, qui l’obtiendrait ?
L’avocate d’Alhassane lance cette semaine le recours contre la décision de la préfecture, ce qui, déjà, suspend l’obligation de quitter le territoire.
Nous l’aimons évidemment et il est inconcevable qu’il soit renvoyer en Guinée, un pays où il n’a plus de lien ni de projets. Plus de vie.
Sa place est ici ; sa vie est ici, avec nous, et nous nous battons pour qu’il réalise tous ses rêves.
Merci d’avoir pris le temps de lire son histoire
Pour Alhassane Kaba, et son Comité de soutien constitué,

A Brest, ce 21 février, on célébrait la panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian

Panthéonisation de Missak et Mélinée Manouchian
La date de ce mardi 21 février 2024 restera gravée par l’entrée au Panthéon de Missak et Mélinée Manouchian, héros et héroïne de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. A côté de leur caveau au sein de la nécropole républicaine, sont aussi inscrits en lettre d’or le nom des 22 communistes arméniens FTP-MOI et celui de Joseph Epstein, chef des FTP-MOI, toutes et tous fusillés par les nazis au Mont-Valérien en 1944. 80 ans plus tard, cette panthéonisation marque la juste reconnaissance de la Nation à la Résistance communiste et étrangère, à son apport dans l’histoire nationale de notre pays.
Aux côtés des organisations politiques et syndicales, dont le PCF, le MJCF et la CGT, des associations patriotiques, du député de la circonscription de Brest centre et de plusieurs collègues élus et élues de la majorité municipale, les élus communistes de Brest et du Relecq-Kerhuon étaient présents au rassemblement organisé ce mercredi midi  à Brest au Monument aux Morts pour rendre hommage à l’engagement héroïque des Manouchian, résistant et résistante communiste, militant et militante internationalistes et antifascistes.
Une cérémonie d’hommage émouvante ponctuée de discours, chant et lecture, qui s’est conclue par le dépôt d’une gerbe et de roses.
Au travers ces gestes mémoriels essentiels, c’est une certaine idée de la France, celle des Droits de l’Homme, celle d’un projet politique d’émancipation et universel hérité de la Révolution et des Lumières, celle d’une France de l’accueil, qui est aujourd’hui consacré.
Plus de cent personnes à l’hommage brestois en l’honneur de Missak et Mélinee Manouchian, de leur entrée au panthéon et plus généralement en hommage au combat pour la Libération nationale et contre le nazisme et Vichy des combattants communistes étrangers des FTP MOI.
Un très bel hommage organisé par la section PCF de Brest et où sont venues plusieurs personnalités politiques (Jean-Charles Larsonneur le député de Brest, Pierre-Yves Cadalen de la FI), syndicales, associatives, des militants de la JC et du PCF, de la CGT, d’autres organisations de gauche, que nous remercions pour leur présence.
Jean-Paul Cam, pour la section PCF de Brest, Ismaël Dupont pour la fédération PCF du Finistère, Taran Marec pour la Jeunesse Communiste, Fabienne Bodin pour la CGT ont pris la parole. Guy Abgrall a lu la lettre a Mélinee et Hervé Thomas a magnifiquement chanté l’Affiche Rouge, la chanson de Ferre avec les paroles des Strophes pour se souvenir d’Aragon.
Photos groupe des élus communistes de Brest – et Ismaël Dupont

Plusieurs milliers de personnes marchent contre la loi immigration Darmanin de la honte à Brest ce 21 janvier: le Finistère dit Non à cette loi xénophobe votée avec la complicité de Macron, de la droite et du RN!

Photos Erwan Rivoalan, Jacqueline Héré, MJCF Finistère

Une manifestation d’ampleur contre la loi immigration, à Brest, ce dimanche 21 janvier

Ouest-France, 21 janvier
Ce dimanche 21 janvier 2024, sur la place de la Liberté, à Brest, des manifestants se sont rassemblés pour protester contre la loi asile et immigration, approuvée par le Parlement en décembre. Au fur et à mesure, la manifestation a grossi, avec des milliers de personnes réunies.

Sur la place de la Liberté, à Brest, des manifestants se sont rassemblés, ce dimanche 21 janvier 2024, peu après 11 h, pour faire entendre leur opposition à la loi asile et immigration, adoptée par le Parlement, le 20 décembre. Une vingtaine d’organisations associatives, syndicales et politiques brestoises avait prévue de se joindre au rassemblement. « Cette loi fait une différence intolérable, entre les bons étrangers, ceux issus de l’Union européenne, et les autres », a déclaré le syndicaliste Olivier Cuzon, au micro.

Les manifestants ont ensuite descendu la rue de Siam, en direction de Saint-Louis. La mobilisation a pris de l’ampleur au fur et à mesure, avec plusieurs milliers de personnes réunies.

Deux manifestations contre la loi Immigration ce samedi 20 janvier avant celle de ce dimanche 21 janvier

Rassemblements contre la loi immigration dans le Finistère à Morlaix, Carhaix, Quimperlé.

Ça continue aujourd’hui à Brest, à Quimper et Quimperlé en lien avec la grande marche contre cette loi de la honte à Paris ce dimanche 21 janvier.

Carhaix-Plouguer. 80 personnes rassemblées contre la loi immigration: Le Télégramme, 21 janvier 2024

220 personnes mobilisés à Morlaix contre la loi immigration raciste et xénophobe de Gérald Darmanin et de la majorité En Marche, de la droite et du RN (Photos P-Y Boisnard, J-L Le Calvez, et article du Ouest-France)

Ouest-France

À Morlaix, ils se mobilisent contre la loi immigration, ce samedi 20 janvier

Sarah HUMBERT. Publié le

Une mobilisation contre la loi asile et immigration était organisée, samedi 20 janvier 2024, à 15 h, à Morlaix (Finistère). Environ 200 personnes étaient rassemblées sur la place des Otages.

Un membre du collectif prenant la parole la parole lors du rassemblement. | OUEST-FRANCE

 

Un membre du collectif a pris la parole lors de ce rassemblement : « L’ensemble des droits des personnes étrangères est remis en cause […] Cette loi est une machine à créer des clandestins. » Le cortège a prévu de se rendre à la sous-préfecture, non loin, avec l’objectif de rencontrer la sous-préfète, pour lui faire part de leur souhait du retrait de cette loi.

Une loi qui ne passe pas

À Morlaix, cette loi ne passe pas auprès de plusieurs associations. Fin décembre, 2023, plusieurs d’entre elles avaient adressé une lettre à la députée Sandrine Le Feur, qui a voté en faveur de cette loi, pour lui reprocher son choix. Elles avaient écrit que « toutes les lignes rouges avaient été franchies », selon elles. La députée, quelques jours plus tôt, avait expliqué son choix, via un communiqué de presse.

https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/a-morlaix-ils-se-mobilisent-contre-la-loi-immigration-ce-samedi-20-janvier-9fb25bae-b774-11ee-879f-a9ffd2809e51

Diaporama : Rassemblement contre la loi asile et immigration Morlaix samedi 20 janvier 2024

Carhaix – 20 janvier 2024 – Rassemblement de Carhaix pour le retrait de la loi immigration, loi raciste et xénophobe de Gérald Darmanin.

Rassemblement de Carhaix pour le retrait de la loi immigration, loi raciste et xénophobe de Gérald Darmanin.
Photos PCF Carhaix-Huelgoat
Voici la prise de parole de Gérard Desmarret pour la section PCF Carhaix-Huelgoat qui était à l’origine du rassemblement.
A cette occasion, un collectif a été créé regroupant les partis politiques PCF, NPA, PS, UDB, les organisations syndicales CGT et CFDT et des associations telles que l’ AFPS (association France Palestine Solidarité) et DIGOR AN TI (association d’aide aux émigrés concernée de près par cette loi) Des prises de paroles fortes ont été faites par les différentes parties, et les médias le Télégramme, Ouest-France et Le Poher ont été informés de ce rassemblement qui se voulait dans la ligne de l’appel National dont la plupart des rassemblements se tiendront demain dans toute la France.
Plus que jamais votre parti proclame son attachement à la devise de la République « Liberté, Egalité, Fraternité « 
RASSEMBLEMENT DU 20 JANVIER CONTRE LA LOI IMMIGRATION
Merci à toutes et à tous d’avoir répondu à l’appel des organisations et associations Carhaisiennes, pour dire NON à la loi asile et immigration dite « loi Darmanin »
Ce rassemblement de Carhaix-Plouguer est dans le droit fil de l’appel national d’organisations et personnalités diverses, cet appel se veut autant humaniste que politique.
Partout en France, des rassemblements auront lieu demain dimanche pour s’élever contre cette loi que nous ne pouvons accepter.
Partout nous devons dire haut et fort à Emmanuel Macron de ne pas promulguer cette loi.
Cette loi est raciste, xénophobe, elle restreint le droit au séjour, le droit au regroupement familial, l’accès aux études pour les étudiants non européens, elle impactera l’ouverture aux soins pour les étrangers, etc…
Nous, communistes, dénonçons les votes en faveur de cette loi des députés finistériens, Grazellia Melchior, Annaïg Le Meur, Didier Le Gac, Sandirne Le Feur et Liliana Tanguy.
Un vote à l’opposé des valeurs humanistes et de solidarités qui caractérisent le Finistère.
Toutes les lignes rouges ont été franchies. Cette loi installe une logique de soupçon et de harcèlement vis-à-vis des étrangers. Elle va très loin dans la remise en cause des principes républicains et des droits de l’homme et de l’enfant.
C’est pourquoi le conseil constitutionnel a été saisi par des parlementaires de gauche. Ils ont été reçus mardi dernier pour dénoncer dans le texte, 40 à 60 défauts constitutionnels. La délibération du conseil est attendue pour le 25 janvier.
Cette loi fait la part belle aux désirs du Rassemblement National notamment en prônant la préférence nationale et remet en cause le droit du sol.
Rien ne saurait justifier cette loi scélérate ! Politiquement nous assistons à un virage dangereux dans l’histoire de notre République
Là où l’extrême droite arrive au pouvoir par les urnes, elle y accède d’abord par les renoncements, les abandons, les compromissions de ceux qui sont au pouvoir.
Il fut un temps où un large pacte Républicain faisait barrage à l’extrême droite et à ses idées nauséabondes. Force est de constater qu’il ne reste plus guère que la gauche et quelques personnalités, plutôt sociale-démocrates, pour s’opposer à ces dérives extrémistes.
Il ne s’agit plus d’un simple combat droite / gauche, mais bien d’un combat entre défenseurs des droits humains et nationalistes marchands de haine.
Au vu des récents événements de Callac, de Saint-Brévin, et des défilés d’organisations fascistes, nous avons le devoir de dire NON à des lendemains terrifiants pour notre république.
Cette loi torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain hérité du Conseil National de la Résistance.
Je finirais cette prise de parole par une citation de Victor Hugo « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez uni et vous serez invincibles »
Dans notre diversité, nous sommes réunis pour proclamer notre attachement à la devise de la République : « Liberté, Égalité, Fraternité »
Merci…et on ne lâche rien !!!!
Bonjour à toutes et à tous
Nous allons débuter les prises de paroles par le représentant du parti communiste organisateur de ce rassemblement.
Merci à toutes et à tous
On ne lâche rien !!!

 

Marche contre la loi immigration le dimanche 21 janvier à Quimper, à 15h, au départ de la place Saint-Corentin (Article Le Télégramme)

Rassemblement contre la loi immigration à Carhaix le 20 janvier 2024, 11h devant la statue des soeurs Goadec

Samedi à Carhaix, mobilisation contre la loi immigration, 11h, devant les statues des soeurs Goadec, avec le PCF Carhaix-Huelgoat et un collectif de partis, d’associations, de syndicats. Dans la presse du jour: Télégramme et Ouest-France.

Le PCF appelle à la marche pour la liberté, l’égalité, la fraternité, et contre la loi immigration, dimanche 21 janvier à 15h place St Corentin

Le PCF appelle à la marche pour la liberté, l’égalité, la fraternité, et contre la loi immigration, dimanche 21 janvier à 15h place St Corentin

Cette marche se fait à l’appel de 201 personnalités (appel publié dans l’Humanité) et d’un grand nombre d’organisations politiques, syndicales, associatives dont le PCF, la JC

Voir l’appel en pièce jointe.

Liste provisoire des organisations appelant à Quimper :

100 pour un toit Cornouaille, Droit d’Asile Quimper Cornouaille, Temps partagé, Ligue des droits de l’Homme, ACAT, AFPS, Alternatiba, ATTAC, Fraternité Douarnenez, Accueil des Migrants dans le Pays Bigouden, Collectif citoyen solidaires de Cornouaille, Secours Catholique, UD CFDT, UD CGT, CNT29, FSU29, Solidaires29, Solidaires Retraités, EELV, Ensemble29, LFI, Nouvelle Donne, NPA, PCF, PG, PS, UDB, JC

 

Manifestation contre la loi immigration du 18 décembre à BREST – le MJCF répond présent

Nous étions présents à Brest contre la loi inhumaine sur l’immigration de Darmanin le 18 décembre à Brest.
La France doit faire preuve de fraternité envers ceux qui viennent en France dans l’espoir d’une vie meilleure.
Le MJCF FINISTÈRE.

Loi immigration: l’appel à la résistance de Sophie Binet – Ouest-France, 21 décembre 2023

Ouest-France, 21 décembre 2023

La loi immigration, une loi honteuse pour le PCF Finistère – Le Télégramme, 21 décembre 2023

Le Télégramme, 21 décembre 2023

Loi immigration: Monsieur le Président, renoncez – Appel unitaire

Monsieur le Président : renoncez !

Monsieur le Président,

Ce soir, à l’occasion de votre intervention télévisuelle, nous vous demandons solennellement de prendre la seule décision qui vaille : vous devez renoncer à une loi qui porte une atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui, au-delà de fracturer votre propre majorité, va fracturer notre pays.

Vous avez été élu et réélu face à l’extrême droite. Vous vous étiez même posé en ultime barrage contre les idées du Rassemblement National. C’est la raison pour laquelle de très nombreux Français ont voté pour vous, non par adhésion à votre politique, mais pour éviter le pire.

Mais hier soir, une digue a lâché. Loin de régler quoi que soit aux désordres du monde, à l’exil face aux guerres et au changement climatique, à la crise de l’accueil et ses conséquences, la loi sur l’immigration adoptée hier, la plus régressive depuis des décennies, consacre la préférence nationale, remet en cause le droit du sol et les droits fondamentaux affirmés dans le préambule même de notre constitution, issu du Conseil national de la résistance. Le texte voté est un désastre moral, une trahison de notre Histoire, de ce qu’est notre pays et l’esprit des Lumières, et une reddition devant l’extrême droite qui peut légitimement évoquer une victoire idéologique.

Nous, forces politiques, syndicales, associatives, ne nous résignons pas. Nous sommes là pour résister à l’arbitraire et à l’inhumain. Nous appelons l’ensemble des organisations de la société civile, toutes les forces progressistes et républicaines à agir face à cette attaque majeure contre notre République et sa Constitution, et à construire ensemble des initiatives dans les jours et les semaines qui viennent.

Monsieur le Président : renoncez !

Associations et syndicats

ATTAC
Anafé
ANVITA
Confédération paysanne
Confédération Générale du Travail
CRID
Droit Au Logement
Droits d’Urgence
EMMAUS France
Fédération Syndicale Unitaire
Jeune Garde
MRAP
Les Amis de la Terre
Ligue des Droits de l’Homme
Solidaires
SOS Racisme
Thot
Union étudiante
Union nationale des étudiants de France
Union syndicale Lycéenne

Partis politiques

Les Écologistes – EELV
L’Engagement
La France Insoumise
Les Jeunes Insoumis
Les Jeunes Écologistes
Les Jeunes Génération·S
Les Jeunes Socialistes
Les Radicaux De Gauche
Gauche Démocratique et Sociale
Gauche EcoSocialiste
Génération·S
Gauche Républicaine et Socialiste
Mouvement des Jeunes Communistes de France
Mouvement Républicain et Citoyen
Nouvelle Donne
Nouvelle Gauche Socialiste
Parti Communiste Français
Parti de Gauche
Parti Radical de Gauche
Parti Socialiste
Picardie Debout
Place Publique
REV
Union des Étudiants Communistes

Appel de L’Humanité : « Monsieur le Président, ne promulguez pas la loi immigration ! »

Syndicalistes, élus, intellectuels et artistes : ils exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une législation qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale »

Appel : « Monsieur le Président, ne promulguez pas la loi immigration ! »

Tribune

À l’initiative de l’Humanité, des élus, des syndicalistes, des intellectuels et des artistes exhortent Emmanuel Macron à renoncer à une législation qui « fracture les fondements de la République, en instillant le poison xénophobe de la préférence nationale ».

À la dernière élection présidentielle, des millions de voix se sont reportées sur Emmanuel Macron au second tour pour faire barrage à Marine Le Pen. « Ce vote m’oblige », avait assuré le président élu. La loi immigration, véritable marchepied à l’idéologie nationaliste de l’extrême droite, est une trahison de cet engagement solennel pris devant les Français.

Soutenu par le RN, ce texte, adopté sans réel débat au Parlement, fracture le camp présidentiel mais, surtout, les fondements de notre République. En instillant le poison xénophobe de la préférence nationale, en remettant en cause le droit du sol, il bafoue les principes d’égalité et de non-discrimination, socle de notre démocratie fraternelle.

Cette loi de haine et de division fait peser une lourde menace sur le sort de nos semblables, étrangers ou immigrés, donc sur la cohésion de notre société. Elle ouvre la voie au pire.

Face à ce danger, nous, citoyennes et citoyens soucieux du vivre-ensemble, appelons le chef de l’État à se ressaisir. Ne promulguez pas ce texte de tous les dangers !

Merci d’avoir signé l’appel contre la promulgation de la loi immigration.

Cordialement, Les équipes de l’Humanité

 

15 000 citoyen.nes ont déjà signé cet appel. Nous publions ici au fur et à mesure leur nom, pour celles et ceux qui le souhaitent.

Ci-dessous, la liste des 150 premières personnalités ayant répondu à l’appel.

Les 150 premiers signataires

 

Steve Achiepo Cinéaste,

 

Fleur Albert Cinéaste,

 

Mustapha Amokrane et Hakim Amokrane Chanteurs et musiciens,

 

Nassim Amaouche Réalisateur,

 

Swann Arlaud Acteur,

 

Marine Atlan cinéaste,

 

Danielle Arbid Cinéaste,

 

Martine Aubry Maire PS de Lille,

 

Étienne Balibar Philosophe,

 

Chloé Bégou Metteuse en scène et directrice artistique de la colonie Bakakaï,

 

Antoine Barraud Cinéaste,

 

Matthieu Bareyre Cinéaste,

 

Faouzi Bensaïdi Cinéaste,

 

Patrice Bessac Maire PCF de Montreuil,

 

Sophie Binet Secrétaire générale de la CGT,

 

Laurent Binet Écrivain,

 

Thomas Bidegain Cinéaste,

 

Manuel Bompard Coordinateur national de la France insoumise,

 

Bertrand Bonello Cinéaste,

 

Nicolas Boone Cinéaste,

 

Lucie Borleteau Cinéaste,

 

Nicolas Bouchaud Comédien,

Patrick Boucheron Historien, professeur au Collège de France

Céline Bozon Cheffe opératrice,

 

Guillaume Brac Cinéaste,

 

Rachida Brakni Actrice,

 

Ian Brossat Sénateur communiste,

 

Mikael Buch Cinéaste,

 

Fanny Burdino Cinéaste,

 

Rodolphe Burger musicien,

 

Laure Calamy Actrice,

 

Robin Campillo Cinéaste,

 

Éric Cantona Acteur,

 

Sorj Chalandon Écrivain,

 

Patrick Chamoiseau Écrivain,

 

Jeanne Champagne Metteuse en scène,

 

André Chassaigne Président du groupe GDR à l’Assemblée nationale,

 

Carole Chassaing Productrice,

 

Cyrielle Chatelain Présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale,

 

Régine Chopinot Chorégraphe,

Samuel Churin acteur,

 

Hélier Cisterne Cinéaste,

 

Romain Cogitore Cinéaste,

 

Christophe Cognet Cinéaste,

 

Pascal Convert artiste,

 

Laurence Cordier Actrice,

Olivier Corzani, maire PCF de Fleury-Mérogis

Cécile Cukierman Présidente groupe CRCE-K au Sénat,

 

Didier D’Abreu Cinéaste,

 

Jean-Pierre Darroussin Acteur,

 

Léon Deffontaines Tête de liste du PCF aux élections européennes,

 

Carole Delga Présidente PS de la région Occitanie,

 

Caroline Deruas cinéaste,

 

Alice Diop Cinéaste,

 

Valérie Donzelli Cinéaste,

 

Laetitia Dosch Actrice et réalisatrice,

 

Grégory Doucet Maire écologiste de Lyon,

 

Samuel Doux Cinéaste,

 

Claire Doyon Cinéaste,

 

Raphaëlle Doyon maîtresse de conférence Paris-8

 

Jeanne Dressen Réalisatrice,

 

Cécile Duflot Directrice générale d’Oxfam France,

 

Richard Dumy Metteur·euse en scène et acteur·ice et chercheur·euse,

 

Karine Durance Attachée de presse cinéma,

 

Simon Duteil Codélégué général de Solidaires,

 

Annie Ernaux Écrivaine prix Nobel de littérature,

 

Laurent Escure Secrétaire général de l’Unsa,

 

Camille Étienne Activiste pour le climat,

 

Elsa Faucillon Députée PCF,

 

Olivier Faure Premier secrétaire du PS,

 

Léa Filoche Co-coordinatrice de Génération·s,

 

Marine Franssen Cinéaste,

 

Hélène Frappat Écrivaine,

 

Nathalie Garraud Directrice du centre dramatique national des 13 vents,

 

Laurent Gaudé Écrivain,

 

Fabien Gay Sénateur et directeur de l’Humanité,

 

Lisa Giacchero Cinéaste,

 

Guillaume Gontard Président du groupe écologiste au Sénat,

 

Yann Gonzalez Cinéaste,

 

Julien Gosselin Metteur en scène,

 

Pascal Greggory Acteur,

 

Faïza Guène Écrivaine,

 

Murielle Guilbert Codéléguée générale de Solidaires,

 

Rachid Hami Cinéaste,

 

Bérénice Hamidi professeure Université Lyon 2,

 

Benoît Hamon Directeur général de Singa,

 

Ted Hardy-Carnac Cinéaste,

 

Myriam Harir Avocate spécialiste des droits des étrangers,

 

Omid Hashemi performeur et chercheur,

 

François Héran Titulaire de la chaire migrations et sociétés au Collège de France,

 

Clotilde Hesme Comédienne,

 

Anne Hidalgo Maire PS de Paris,

Yannick Jadot Sénateur écologiste

 

Gaëlle Jones Productrice,

 

Élisabeth Jonniaux cinéaste,

 

Valérie Jouve Artiste,

 

Patrick Kanner Président du groupe socialiste au Sénat,

 

Baya Kasmi Cinéaste,

 

Mohamed el Khatib auteur et metteur en scène,

 

Héléna Klotz Cinéaste,

 

Nicolas Klotz Cinéaste,

 

Julia Kowalski Cinéaste,

 

Judith Krivine Présidente du Syndicat des avocats de France,

 

Alice Labadie Distributrice de cinéma,

 

Jean Labadie distributeur de cinéma,

 

Manele Labidi Cinéaste,

 

Mathilde Larrère Historienne,

Lazare Auteur,

 

Michel Leclerc Cinéaste,

 

David Lescot Auteur et metteur en scène,

 

Danielle Linhart Sociologue,

 

Benjamin Lucas Député écologiste,

 

Maguy Marin Chorégraphe,

 

Philippe Martinez Ancien secrétaire général de la CGT,

 

Bertrand Mandico Cinéaste,

 

Henry Masson Président de la Cimade,

 

Nicolas Mathieu Écrivain,

 

Patricia Mazuy Cinéaste,

 

Jean-Luc Mélenchon, Co-président de l’institut la Boëtie

 

Sébastien Menesplier Secrétaire général de la FNME-CGT,

 

Guillaume Meurice Humoriste,

 

Yasmine Modestine Actrice et autrice,

 

Gérard Mordillat Écrivain et cinéaste,

 

Sarah Moon Photographe,

 

Léa Mysius Cinéaste,

 

Corinne Narassiguin Sénatrice socialiste,

 

Arthur Nauzyciel Acteur et metteur en scène,

 

Stanislas Nordey Acteur et metteur en scène,

 

Anna Novion Cinéaste,

 

Erik Orsenna Écrivain et académicien,

 

Mathilde Panot Présidente du groupe France insoumise à l’Assemblée nationale,

 

Caroline Pascal Actrice,

 

Agnès Patron Cinéaste,

Célie Pauthe Metteuse en scène,

 

Patrick Pelloux Urgentiste,

 

Élisabeth Perceval Cinéaste,

 

Antonin Peretjatko Cinéaste,

 

Alexandre Perrier Producteur,

 

Nicolas Philibert Cinéaste,

 

Just Philippot Cinéaste,

 

Michel Pigenet Historien,

 

Ernest Pignon-Ernest Plasticien et académicien,

 

Monique Pinçon-Charlot Sociologue,

 

Éric Piolle Maire écologiste de Grenoble,

 

Marta Ponsa historienne de l’art,

 

Caroline Poggi Cinéaste,

 

Reine Prat Autrice,

 

Gérard Ré Secrétaire confédéral de la CGT

 

Kim Reuflet Présidente du Syndicat de la magistrature,

 

Philippe Rio Maire PCF de Grigny,

 

Eve Robin Productrice,

 

Johanna Rolland Maire socialiste de Nantes,

 

Axelle Ropert Cinéaste,

 

Pierre Rosanvallon Historien et sociologue,

 

Fabien Roussel Député et secrétaire national du PCF,

Michèle Rubirola Première adjointe écologiste de la mairie de Marseille

 

Katell Quillévéré Cinéaste,

 

Arash Saeidi Co-coordinateur de Génération·s,

 

Thomas Salvador Cinéaste,

 

Lydie Salvayre Écrivaine,

 

Pierre Serna Historien,

 

Marion Siéfert Metteuse en scène,

 

Anthony Smith CGT ministère du Travail,

 

Benoît Teste Secrétaire général de la FSU,

 

Bernard Thibault Ancien secrétaire général de la CGT,

 

Pacôme Thiellement Écrivain,

 

David Tion Producteur,

 

Marine Tondelier Secrétaire nationale des Écologistes-EELV,

 

Marie Toussaint Tête de liste des Écologistes aux européennes,

 

Marion Truchaud Cinéaste,

 

Boris Vallaud Président du groupe socialiste à l’Assemblée,

 

Najat Vallaud-Belkacem Présidente de France Terre d’asile,

Marie-Christine Vergiat Vice-présidente de la Ligue des droits de l’Homme

 

Virgil Vernier Cinéaste,

 

Marie Vialle Actrice et metteuse en scène,

 

Jean Vigreux Historien,

 

Jonathan Vinel Cinéaste,

 

Benoît Volnais Cinéaste,

 

Bernard Wallet Écrivain et éditeur,

 

Éléonore Weber Cinéaste,

 

Serge Wolikow Historien,

 

Alice Zeniter Écrivaine et cinéaste.

Des milliers de citoyen.nes ont déjà signé cet appel.

Nous publions ici au fur et à mesure leur nom, pour celles et ceux qui le souhaitent.

Madame la Première Ministre, renoncez à promulguer cette loi – Fabien Gay, sénateur communiste

Avec cette CMP sur la loi immigration, vous n’avez pas fait que diviser votre majorité et le Parlement. Vous avez une nouvelle fois fracturé notre République en instrumentalisant les colères populaires nées des multiples crises que nous traversons, en désignant les étrangers comme des boucs émissaires.

Alors que des millions de nos concitoyens ont voté Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle, pensant faire barrage aux idées de l’extrême droite, ils découvrent ce matin le tapis rouge que vous leur avez déroulé avec cette loi de stigmatisation et de paupérisation de tous les étrangers.

Durcissement du regroupement familial, du droit du sol, des conditions d’accueil des étudiants, installation de quotas, rétablissement du délit de séjour irrégulier.

Cette CMP, directement pilotée par l’Elysée, au mépris de la séparation des pouvoirs, est en fait un nouvel accord de gouvernement entre vous et la majorité de droite radicalisée sur un programme le Peniste des années 80. Ne vous offusquez pas chers collègues car l’instauration de la préférence nationale pour les prestations sociales c’est bien Jean-Marie Le Pen.

J’alerte nos compatriotes qui pensent que leur situation personnelle peut s’améliorer avec la préférence nationale, qu’ils se souviennent bien que le recul des droits des étrangers précède toujours le recul des droits pour toutes et tous.

Cette loi est une souillure pour notre pays qui ne sera jamais une nation ethnique, elle reste une nation politique basée sur les valeurs liberté, égalité, fraternité avec une longue tradition d’accueil qui s’est construite aussi avec les vagues d’immigration, ne vous en déplaise.

Madame la Première Ministre, renoncez à promulguer cette loi et n’inscrivez pas à l’ordre du jour la suppression de l’aide médicale d’État le même trimestre où notre pays va faire entrer au Panthéon Missak et Mélinée Manouchian

Loi immigration: Madame La Ministre, ne rajoutez pas le déshonneur à la compromission – André Chassaigne, président du Groupe communiste CDR à l’Assemblée Nationale

Question au gouvernement d’André Chassaigne
à Madame Elisabeth BORNE, Première Ministre
Mardi 19 décembre 2023

Madame la Présidente,
Mes chers collègues,
Madame la Première ministre,

Après le rejet inédit du projet de loi sur l’immigration, vous êtes sur le point de commettre l’irréparable.

Depuis plusieurs jours, les pires tractations politiciennes ont lieu dans le huis-clos de Matignon et de l’Elysée au mépris de la séparation des pouvoirs. Vous instrumentalisez la CMP pour contourner le Parlement et conclure, coûte que coûte, avec la droite LR alignée sur les positions du Rassemblement national.

Madame la Première Ministre, mesurez bien votre responsabilité historique. L’élection du Président Macron devait nous prémunir des pires avanies du programme de l’extrême-droite… Aujourd’hui, de bouclier, vous en devenez le marchepied.

Comment pouvez-vous ainsi céder sur nos valeurs, sur des questions aussi essentielles que l’aide médicale d’Etat, le droit du sol, le droit aux prestations sociales, la déchéance de la nationalité ?

Mes chers collègues de la majorité, la seule position juste c’est de tenir bon sur le respect des droits fondamentaux et refuser toutes dispositions discriminatoires.

Mes chers collègues, ne succombez pas aux fantasmes véhiculés par l’extrême droite qui se délecte aujourd’hui de remporter une victoire idéologique majeure.

Mes chers collègues, je vous le dis solennellement, vous allez écrire ce soir une page de notre histoire. L’histoire d’un pays qui, en ce 19 décembre, aurait renoncé à ses valeurs humanistes.

Madame la Première Ministre, mes chers collègues, il est encore temps de vous ressaisir. N’ajoutez pas le déshonneur à la compromission. Ne laissez pas ce texte de la honte fracturer de manière durable notre République et renier les valeurs humanistes de notre pays.

Rassemblement contre la loi immigration à Brest ce jeudi 21 décembre

Rassemblement contre la loi immigration place de la liberté, Brest – jeudi 21 décembre. 300 personnes mobilisés pour dire non a cette loi infâme. Et parmi eux de nombreux camarades de la JC et du PCF. Photo Julien Poupon.

 

À Brest, 300 personnes marchent contre la loi « immigration »

À l’appel de nombreuses organisations associatives, syndicales et politiques de gauche, 300 personnes se sont réunies ce jeudi 21 décembre pour manifester contre la loi Immigration.

Sous une petite pluie fine et pénétrante, quelque 300 personnes se sont retrouvées place de la Liberté ce jeudi 21 décembre 2023 au soir, à 18 h, pour protester contre l’adoption de la loi Immigration. De nombreux syndicats mais aussi de nombreux partis politiques de gauche avaient appelé à ce rassemblement afin d’exprimer en préambule leur « nausée » après le vote parlementaire.

En présence de plusieurs élus de la majorité métropolitaine, Olivier Cuzon a dénoncé un texte qui manifeste selon lui « une victoire idéologique du Rassemblement national », posant, à croire les manifestants, « la préférence nationale au cœur du système législatif » lui-même coloré « par une large ligne totalement xénophobe ».

Une marche jusqu’à Saint-Martin

Dans un mot d’ordre unitaire, les opposants ont encore dénoncé un « texte contraire aux droits humains fondamentaux » et surtout selon eux « totalement contraire à la devise de la République, liberté, égalité, fraternité ». Après cette brève prise de parole, un texte de Victor Hugo daté de 1855 a été déclamé sur les marches de la mairie, texte posant la question de l’étranger et salué par les applaudissements de la foule. Une marche a alors débuté, remontant Jaurès jusqu’à Saint-Martin pour revenir in fine place de la Liberté et se dissoudre dans le plus grand des calmes.

Texte de l’appel:

Le texte voté de cette loi Asile immigration est une victoire idéologique du
Rassemblement national, comme il le proclame lui-même.
Il fait entrer la préférence nationale au coeur de notre législation. C’est clairement une idéologie xénophobe.
Les modifications apportées au CESEDA (Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) ne feront qu’aggraver les conditions d’accueil des migrants (demandeurs d’asile, réfugiés, jeunes nés en France, détenteurs de titre de séjours, étudiants, demandeurs de
regroupement familial…).
Il ne réglera en rien la situation des sans-papiers qui continueront à devoir faire appel aux associations humanitaires et/ou pour survivre à devoir se situer dans les marges de la légalité.
Ce texte est contraire aux droits humains fondamentaux, contraire aux principes de notre République : Liberté, Égalité, Fraternité.
Nous appelons les citoyennes et les citoyens à un rassemblement jeudi 21 décembre, à 18h, place de la Liberté. »

Communiqué – Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.

Brest, le 20 décembre,

Le PCF Finistère dénonce le vote d’une loi immigration qui met en acte les principes défendus par l’extrême-droite depuis des années.

Hier, l’Assemblée Nationale a voté une loi honteuse suite à la commission mixte paritaire qui a donné lieu à des tractations scabreuses entre le gouvernement, la droite et l’extrême-droite.

Les militants du PCF Finistère ont été présents dans les mobilisations dans le Finistère contre cette loi qui va très loin dans la remise en cause des principes républicains et des droits de l’homme et de l’enfant. Aujourd’hui, nous dénonçons les votes en faveur de cette loi des députés finistériens Graziella Melchior, Annaig Le Meur, Didier Le Gac, Sandrine Le Feur, Liliana Tanguy. Un vote à l’opposé des valeurs humanistes et de solidarité qui caractérisent le Finistère et qui va considérablement durcir les conditions de vie des étrangers en France, déjà difficiles.

Cette loi immigration installe une logique de soupçon et de harcèlement vis-à-vis des étrangers. Elle a été présentée, ce qui est en soi un motif de confusionnisme raciste, comme un moyen de lutter contre la délinquance, le terrorisme, l’islamisme, et Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur s’est particulièrement illustré dans la reprise des thématiques favorites de l’extrême-droite, à l’opposé de l’héritage républicain d’une France terre d’accueil. Là où l’extrême droite arrive au pouvoir par les urnes, elle y accède d’abord par les renoncements, les abandons, les compromissions de ceux qui sont au pouvoir avant elle. Le droit du sol et l’hospitalité sont depuis des siècles aux fondements de notre nation. Toutes les lignes rouges ont été franchies.

En effet, la version de la loi « immigration » adoptée mardi 19 décembre à l’Assemblée Nationale par 349 voix contre 186 suite à la commission mixte paritaire rétablit le délit de séjour irrégulier, le conditionnement de l’accès aux prestations familiales, et aux aides au logement, la remise en cause de l’automaticité du droit du sol et la possibilité de placer en rétention les demandeurs d’asile. Composée d’une centaine d’articles, la loi reprend l’essentiel de la version du texte adoptée au Sénat en novembre, durci sous la pression de la droite et du centre par rapport à sa version proposée par le gouvernement, qui prévoyait déjà de supprimer les restrictions par rapport à l’expulsion dont bénéficient certains étrangers, ceux arrivés avant l’âge de 13 ans en France, et l’accélération des délais de traitement des demandes d’asile. La droite a resserré les conditions d’obtention du titre de séjour étudiant à travers le dépôt d’une caution et la majoration des frais d’inscription, laissant entendre que les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus dans l’enseignement supérieur français, une hérésie du point de vue culturel et du rayonnement intellectuel et économique de la France. Le concept de préférence nationale, que le Rassemblement national, suite au FN, défend depuis toujours, teinte plusieurs articles de cette loi. Ainsi, des étrangers en situation régulière qui ne travaillent pas devront prouver qu’ils résident en France depuis 5 ans, sauf à justifier d’au moins 30 mois d’activité professionnelle, avant de pouvoir bénéficier de prestations familiales et d’aides personnalisées au logement (APL). La suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) a disparu du projet, mais l’exécutif s’est engagé à la réformer dès 2024. Marine Le Pen a clamé « la victoire idéologique de son parti », le RN! Quelle erreur et faute morale de la majorité présidentielle !

Il y aura fort à faire pour s’employer à inverser cette dérive politique extrêmement grave.

Une loi contre l’immigration xénophobe et discriminatoire votée à l’Assemblée Nationale

La loi immigration qui vient d’être votée à l’Assemblée nationale installe une logique de soupçon et de harcèlement vis-à-vis des étrangers. Elle a été présentée, ce qui est en soi un motif de mobilisation raciste, comme un moyen de lutter contre la délinquance, le terrorisme, l’islamisme, et là, Darmanin s’est particulièrement illustré dans la reprise des thématiques favorites de l’extrême-droite, à l’opposé de l’héritage républicain d’une France terre d’accueil et d’inclusion.

La députée PCF Elsa Faucillon l’a exprimé à l’Assemblée pour le groupe communiste GDR avant le vote du texte:  « Là où l’extrême droite arrive au pouvoir par les urnes, elle y accède d’abord par les renoncements, les abandons, les compromissions de ceux qui sont au pouvoir avant elle. Rendez-vous compte collègues, que les mesures de ce projet de loi ne sont même pas mises en œuvre par le gouvernement de Giorgia Meloni. Rejetez ce texte de la honte ! (…) « Vous instillez le venin du désordre et de la haine. La France, ce n’est pas ça ! Le droit du sol et l’hospitalité sont depuis des siècles aux fondements de notre nation. Toutes les lignes rouges ont été franchies, quelle déchéance de tendre ainsi un plateau d’argent à l’extrême droite. L’histoire nous regarde. Cessez cette folie ! » »

André Chassaigne, le président du groupe communiste CGR à l’Assemblée s’est lui exclamé: « L’élection du Président Macron devait nous prémunir des pires avanies du programme de l’extrême-droite… Aujourd’hui, de bouclier, vous en devenez le marchepied. Mes chers collègues, je vous le dis solennellement, vous allez écrire ce soir une page de notre histoire. L’histoire d’un pays qui, en ce 19 décembre, aurait renoncé à ses valeurs humanistes pour remporter un vote. »

« Les macronistes n’ont plus aucun principe, plus aucune conviction. Ils sont en train de donner une victoire idéologique à l’extrême droite comme jamais. Leur texte ressemble à un tract du Front national des années 1980. Ils excluent des prestations sociales des personnes qui ont pour seul tort d’être des étrangers en situation régulière. C’est une folie ! », a dénoncé le porte-parole du PCF et sénateur communiste de Paris Ian Brossat.

« La dérive est complète, comme en Italie », où les fascistes sont au pouvoir, a commenté Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

En effet, la version de la loi « immigration » adoptée mardi 19 décembre à l’Assemblée Nationale par 349 voix contre 186 suite à la commission mixte paritaire rétablit le délit de séjour irrégulier (supprimé par la majorité de gauche en 2012, il est désormais passible d’une amende de 3 750 euros), voulu par LR avec l’assentiment de Macron, le conditionnement de l’accès aux prestations familiales, et aux aides au logement, la remise en cause de l’automaticité du droit du sol et la possibilité de placer en rétention les demandeurs d’asile.

Ainsi, la droite, une grande partie des parlementaires macronistes, et l’extrême-droite ont repris une grande partie des marqueurs historiques de l’extrême-droite, teintées de xénophobie, de racisme et de discrimination, en matière d’immigration. Composée d’une centaine d’articles, la loi reprend l’essentiel de la version du texte adoptée au Sénat en novembre, durci sous la pression de la droite et du centre par rapport à sa version proposée par le gouvernement, qui prévoyait déjà de supprimer les restrictions par rapport à l’expulsion dont bénéficient certains étrangers, ceux arrivés avant l’âge de 13 ans en France, et l’accélération des délais de traitement des demandes d’asile. La droite a resserré les conditions d’obtention du titre de séjour étudiant à travers le dépôt d’une caution et la majoration des frais d’inscription, laissant entendre que les étudiants étrangers ne sont pas les bienvenus dans l’enseignement supérieur français, une hérésie du point de vue culturel et du rayonnement intellectuel et économique de la France. Le président de France Universités, Guillaume Gellé, cité par le journal Le Monde ce 20 décembre, dit:  « Cela va à l’encontre des intérêts de nos établissements – où plus de 40% des doctorants sont étrangers – et de la diplomatie scientifique, culturelle et d’influence de notre pays ». Un texte imbécile en plus d’être xénophobe donc!

Le concept de préférence nationale, que le Rassemblement national, suite au FN, défend depuis toujours, teinte des articles de cette loi. Des étrangers en situation régulière qui ne travaillent pas devront prouver qu’ils résident en France depuis 5 ans, sauf à justifier d’au moins 30 mois d’activité professionnelle, avant de pouvoir bénéficier de prestations familiales et d’aides personnalisées au logement (APL). La suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) a disparu du projet, mais l’exécutif s’est engagé à la réformer dès 2024. Marine Le Pen a clamé « la victoire idéologique de son parti », le RN?

Le lundi 18 décembre (18 h – Place des Otages à Morlaix), rassemblons nous contre le projet de loi immigration du gouvernement

Collecte solidaire pour l’école alternative des Monts d’Arrée, soutenue par le PCF

Collecte solidaire pour les jeunes de l’école alternative des Monts d’Arrée.

Point de collecte au local du PCF Morlaix ce mardi 17 octobre de 16h à 18h30 et le mercredi 25 octobre de 11h à 12h30. Également le samedi 28 octobre de 11h à 12h30. Il est également possible de faire des dons en chèque à l’ordre de l’école alternative des Monts d’Arrée.

Merci pour votre solidarité!

Contact pour les camarades et sections du PCF qui veulent faire des dons: 06 20 90 10 52 – dupont.ismael@yahoo.fr

On ne touche pas à la Ligue des Droits de l’Homme. Arrêtez la main de fer liberticide de Macron, Darmanin et Borne: signez l’appel de l’Humanité

On ne touche pas à la Ligue des droits de l’homme ! Déjà 10 000 signataires… et vous ? Signez et faites signer le plus largement possible l’appel à défendre la LDH: https://www.humanite.fr/petition-humanite-ldh
Mardi 11 avril 2023
Une semaine après les menaces de Gérald Darmanin contre la Ligue des Droits de l’Homme, l’Humanité a pris l’initiative d’un appel en soutien à l’association signé par 1000 personnalités. En un jour, depuis son lancement mardi 11 avril à 19 heures, 9 000 personnes supplémentaires ont signé cet appel. Rejoignez-les !

La solidarité face aux intimidations de Darmanin

Libertés Une semaine après l’offensive du ministre de l’Intérieur contre la Ligue des droits de l’homme, un large front se constitue pour défendre l’association. L’Humanité invite tous ses lecteurs à signer l’appel qu’elle lance ce mercredi.

Publié le

Mercredi 12 avril 2023

S’élever contre les injustices, défendre l’État de droit, résister. Voilà le programme que la Ligue des droits de l’homme (LDH) s’est assigné dès sa naissance, en 1898, dans le contexte de l’affaire Dreyfus. Cent vingt-cinq ans plus tard, cette ligne directrice reste d’une ardente actualité. Surtout depuis que le ministre de l’Intérieur a cru bon, le 5 avril, devant la représentation nationale, de menacer publiquement l’association de lui retirer toute subvention publique. Visiblement décidé à tout oser au service de ses ambitions personnelles, Gérald Darmanin, pour justifier cette attaque, a accusé la LDH de cautionner, voire d’inciter aux violences commises lors de la manifestation de Sainte-Soline (Deux-Sèvres), en voulant faciliter « le transport d’armes » lors de cette mobilisation. Un comble quand on connaît le combat pacifiste de l’organisation…

« Jamais la Ligue des droits de l’homme n’a été remise en cause de cette manière, sauf pendant une période noire de notre histoire qui est la période de Vichy », avait réagi, le 5 avril, le président de la LDH, l’avocat Patrick Baudouin. Pourtant, des attaques, l’association en a subi de nombreuses, y compris depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Venues de la droite souvent, parfois de la gauche, quand cette vigie des droits de l’homme avait par exemple combattu la politique algérienne menée par Guy Mollet (SFIO) ou critiqué la politique migratoire du gouvernement Jospin. « Notre boussole, c’est la défense de l’État de droit, explique Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH. Or, celui-ci dépend de l’équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, mais aussi entre démocratie politique et démocratie sociale. Sujet sur lequel le gouvernement actuel a tout faux… »

Justement, le gouvernement, que dit-il de la sortie pour le moins agressive de Gérald Darmanin ? Depuis une semaine, rien ou presque. Les demandes de rencontre avec la première ministre Élisabeth Borne, formulées par la Ligue, sont restées sans réponse. « La LDH est financée via l’État par le budget de la première ministre et le budget du ministre de l’Éducation nationale. Je crois que (ni l’une ni l’autre) n’ont exprimé la moindre intention de réduire les subventions », a tenté de rassurer Clément Beaune, dimanche, sur France Inter. Autrement dit, le locataire de la place Beauvau n’aurait exprimé là qu’une position personnelle, pas celle du gouvernement…

En attendant que celle-ci soit clarifiée, les responsables de l’association accueillent avec soulagement l’élan de solidarité formidable qu’ont provoqué, autour de la LDH, les déclarations belliqueuses de Gérald Darmanin. « Plusieurs centaines de nouvelles adhésions et plusieurs dizaines de milliers d’euros de dons » ont été enregistrées depuis une semaine, selon la Ligue, qui doit refaire un point sur le sujet ce jeudi. « Être attaqué aussi violemment, c’est difficile à vivre, confie Marie-Christine Vergiat. Mais être soutenu aussi massivement, ça fait chaud au cœur, c’est même émouvant. » Afin de prolonger au maximum cet élan, et de dire haut et fort que l’Humanité se tient aux côtés de la LDH, notre journal a décidé de lancer un appel. Il invite aujourd’hui toutes et tous à le signer – et le faire signer – le plus largement possible.

La LDH, précieuse vigie
Publié le

Mercredi 12 avril 2023 – L’Humanité

Il y aura toujours des femmes et des hommes pour défier l’arbitraire et résister aux passions tristes.

Une menace qui ne passe pas. Si l’attaque de Gérald Darmanin contre la Ligue des droits de l’homme suscite une telle inquiétude, une telle émotion, c’est qu’elle cristallise tous les dangers qui guettent le pays. Qu’un ministre de l’Intérieur, dans un contexte de poussée de l’extrême droite, désigne une association comme un ennemi à abattre confirme que tous les voyants sont au rouge. Un électrochoc pour les progressistes, qui ont répondu massivement à l’appel de l’Humanité. 1 000 dirigeants et élus politiques de tous horizons, intellectuels, artistes, responsables syndicaux et associatifs, viscéralement attachés aux valeurs républicaines et à la défense des libertés publiques.

Gérald Darmanin connaît-il l’histoire de la LDH, fondée pour défendre le capitaine Dreyfus et qui fut, tout au long du XXe siècle, une des plus belles vigies de notre pays contre les guerres et les attaques aux droits et libertés, des luttes anticoloniales à celles contre la peine de mort ou pour l’avortement et la laïcité ? Aux heures noires de Vichy, son président, Victor Basch, juif, fut exécuté à 80 ans, ainsi que sa femme Hélène, par la milice de Touvier. Le prétendu « Comité national antiterroriste » acheva ses basses œuvres en déposant un écriteau inique sur leurs corps.

C’est cette histoire que souille le ministre de l’Intérieur dans sa croisade contre le « terrorisme intellectuel de l’extrême gauche », selon ses propres mots, empruntés à l’extrême droite. Les attaques contre la LDH sont toujours intervenues dans des périodes sombres de notre pays. Et, comme toujours, ces contre-pouvoirs sont d’abord frappés au portefeuille pour entraver leurs activités.

La longue liste de signataires que vous découvrirez dans nos colonnes démontre qu’il y aura toujours des femmes et des hommes pour défier l’arbitraire et résister aux passions tristes. Pour s’élever contre les injustices et veiller à nos libertés publiques. Depuis cette intimidation de Gérald Darmanin, les soutiens et adhésions à la LDH ont afflué. Il a déjà perdu. Le président de la République doit condamner publiquement les propos de son ministre de l’Intérieur. Son silence est complice.

Voeu de soutien aux exilés présentés par les élus de gauche Finistère et Solidaires au Département du Finistère

Séance plénière du 15 décembre 2022

Article 14 du règlement intérieur

Vœu de soutien aux exilés présenté par les 22 élu.e.s du Groupe Finistère et Solidaires au Département du Finistère (dont 3 élu.e.s communistes et apparentés: Jacqueline Héré, Ismaël Dupont, Isabelle Maugeais)

La France est reconnue mondialement comme le pays des Droits de l’Homme, se caractérisant comme une terre d’accueil et de solidarité auprès de celles et ceux qui sont contraints de fuir leur pays, l’extrême misère, la guerre, les conséquences du réchauffement climatique ou encore la dictature. Nous, Conseillères départementales et Conseillers départementaux du Finistère, affirmons notre attachement à cette solidarité humaine envers celles et ceux qui subissent des atrocités qui ne cessent de s’accroître dans notre monde actuel, poussant des enfants, des femmes et des hommes à quitter leur pays au péril de leur vie.
Nous sommes particulièrement attachés à l’engagement de l’ensemble des Départements de France à se
mobiliser pour accueillir collectivement les jeunes Mineurs Non Accompagnés, qui ont tous rencontré des parcours traumatisants. Le Département du Finistère est reconnu pour son engagement en faveur de la protection de l’enfance et notamment pour l’accompagnement des Mineurs Non Accompagnés. A compter de 2024, les mineurs confiés aux Départements ne pourront plus être hébergés dans des hôtels. Cette avancée dans la protection des enfants, permettra d’accueillir les exilés mineurs dans les meilleures conditions, avec l’accompagnement de qualité mis en place depuis plusieurs années déjà.
Plus globalement, nous souhaitons que le projet de loi sur l’immigration ne soit pas une énième occasion de stigmatiser les réfugiés en détresse dans le débat public. Cette loi doit garantir des capacités d’accueil temporaire suffisantes pour les personnes en attente de la délivrance d’un titre de séjour sur l’ensemble du territoire. Nous, élus finistériens, serons particulièrement attentifs à ce que la politique migratoire de la France ne soit pas conçue exclusivement au regard des besoins de main-d’œuvre, comme cela semble être le cas dans la stratégie gouvernementale.
En Finistère, des jeunes accompagnés par le Conseil départemental ont pu découvrir la pratique nautique, la culture bretonne, étudier dans l’enseignement supérieur, suivre des formations enrichissantes sans qu’il leur soit imposé une orientation professionnelle précise. Le Département, de par ses compétences, accompagne ces jeunes dans leur parcours d’insertion, avec des contrats jeunes majeurs, pour les aider à se loger, à se déplacer, à s’émanciper et à s’insérer professionnellement, y compris dans des professions à responsabilités. Nous réaffirmons notre attachement à ce modèle finistérien et souhaitons que le futur projet de loi s’inscrive dans cette conception de la solidarité humaine.
Enfin, dans ce même esprit, nous revendiquons que l’Etat français accompagne les associations aidant ces personnes en détresse et prenne ses pleines responsabilités dans le sauvetage en mer en Méditerranée comme en Manche. De plus, il apparaît nécessaire que les collectivités locales s’engagent également auprès de ces associations comme SOS Méditerranée, acteur majeur de sauvetage en mer, dont le navire Ocean Viking vient de rencontrer de nouvelles difficultés pour mettre à l’abri 230 rescapés.

18 décembre – Journée internationale des migrants – Pour une France hospitalière et solidaire

Aujourd’hui, 18 décembre, c’est la journée internationale des migrants.

A cette occasion, nous publions cette lettre en essayant de mettre un peu de raison et de vérité sur le sujet des politiques migratoires qui restent un des moteurs idéologiques utilisés par l’extrême droite et la droite.

Le gouvernement Macron avec à sa tête Darmanin a décidé de lancer une nouvelle loi sur les questions migratoires. Ce sera la 22e loi depuis 1986.

Toutes ces lois ont un point commun, rendre de plus en plus difficile l’accès à des droits pour les résidents étrangers et continuer à faire croire que les questions migratoires seraient un sujet du ministre de l’Intérieur et donc une question de sécurité.

Ce type de débat nie totalement le fait que les migrations sont un phénomène constitutif de toute société. Et qu’une société moderne comme la nôtre devrait chercher à sécuriser les déplacements des populations au lieu de les criminaliser.

Abordons tranquillement ce débat en se rappelant que le droit à la mobilité, le droit à la circulation sont source de profondes inégalités.

Vous trouverez dans cette newsletter quelques chiffres de la réalité, quelques arguments pour comprendre la nécessité de régulariser les sans-papiers, des informations sur la dangerosité de la loi Darmanin, la nécessité de voies légales et sécurisées pour aller vers la liberté de circulation et d’installation.

Cécile Dumas
responsable adjointe du secteur international du PCF
chargée des questions migratoires

 

***

Quelques informations sur les migrations…

Texte d’introduction à une formation sur les migrations : hier, aujourd’hui et demain présentée par Cécile Dumas, responsable adjointe du secteur international du PCF chargée des questions migratoires. [LIRE LE TEXTE]

Nos camarades présents dans la manif de soutien à l’accueil des réfugiés à Callac et contre le racisme et la xénophobie avec plus de 700 personnes ce 5 novembre

Plus de 700 personnes présentes à Callac ce samedi 5 novembre au rassemblement antifasciste, festif et solidaire. Photos de Daniel Laporte avec les camarades.

Communiqué du PCF Carhaix-Huelgoat et du PCF Finistère

Une nouvelle fois les partis xénophobes font montre de haine et affichent leur discours du rejet de l’autre. C’est sur la peur et le mensonge qu’ils agissent. La Bretagne a des valeurs antifascistes, elle a toujours été ouverte aux autres et solidaire. Ces partis fascistes ne sont en rien les défenseurs des plus humbles, ils sont contre l’augmentation du smic, ne défendent pas les services publics, ainsi que l’égalité des droits pour toutes et tous. L’histoire nous enseigne que la monté des fascismes n’augure rien de bon pour les peuples. Ne laissons pas l’histoire bégayer, ne laissons pas la haine occuper la rue. Soyons solidaires de l’accueil, à Callac comme ailleurs, des réfugiés qui sont toujours et avant tout des victimes.

Le  samedi 5 novembre à Callac soyons nombreuses et nombreux à dire non à ceux qui instrumentalisent le projet « horizon » par la peur et la désinformation.

Brest, 16 Nov, Manifestation Pour une politique humaniste vis à vis des migrant.e.s !

La LDH organise une manifestation Pour une politique humaniste vis à vis des migrant.e.s !

https://www.facebook.com/events/547539769380221/

Les situations indignes faites aux migrant.e.s se multiplient dans la région brestoise :

– non hébergement de personnes en situation de grande vulnérabilité
– mise à la rue délibérée de familles par des évacuations d’appartement et des vidages de squats,
– refus d’attribution quasi systématique de titre de séjour,
– non renouvellement de titre pour des personnes intégrées depuis des années, ayant des CDI
– organisation d’un vol charter vers la Géorgie avec des personnes ligotées et bâillonnées.

Le tout dans le contexte d’une politique migratoire gouvernementale xénophobe qui présente l’immigration comme un problème, et qui vise à limiter les droits des migrants, dans le domaine des soins par exemple.

Les associations membre du Réseau brestois d’accueil des migrants dans la dignité appellent à manifester
samedi 16 novembre, 11h30, place de la Liberté.
Pour une politique humaniste vis à vis des migrant.e.s !
Pour un accueil dans la dignité sur notre territoire !

Vous pouvez soutenir cette action par votre présence, ou en venant avec un matelas ou une couverture pour participer au « couching » qui sera organisé.

https://www.facebook.com/ldh.brestmetropoleoceane

Rennes, 12 août : Rassemblement contre l’expulsion d’un jeune morlaisien .

Le PCF 29 appelle à soutenir un jeune ressortissant ivoirien vivant depuis plus de 2 ans à Morlaix menacé d’une reconduite à la frontière en étant présent avec lui au tribunal administratif de Rennes le 12 août 2019 à 11h.

Un co-voiturage est prévu à 8h à Morlaix.

 

Le PCF 29 appelle au soutien de J. devant le tribunal administratif de Rennes le 12 Août à 11H.

Depuis quelques années la cité du viaduc accueille des jeunes fuyant les régimes autoritaires, les guerres et la misère.

Bien souvent, ils sont recueillis par des militants associatifs, politiques où tout simplement des citoyens se battant pour un meilleur accueil des réfugiés, trop longtemps laissés seuls et sans aide de la part d’un Etat inhumain.

Parmi eux, J. (Dont nous ne mettrons pas le nom pour éviter une trop grande mise en danger) est venu de Côte d’Ivoire, une bonne partie de sa famille a été assassinée sous ses yeux quand il avait 12 ans. Rescapé de cet acte ignoble, J. rejoint la France après un long et douloureux séjour en Libye et avoir enfin débarqué sur les côtes italiennes.

Alors âgé de 17 ans, J. arrive dans le Finistère à Morlaix où il est reconnu comme mineur isolé, il intègre le Lycée Tristan Corbière pour y faire ses études. Il est soutenu par l’association Morlaix Libertés et F. qui, ensemble permettront à J. de totalement s’intégrer dans la cité du viaduc.

J. a subi le parcours des jeunes mineurs arrivants en France. Il a eu le droit aux radiographies des os pour estimer l’âge (modéliser à partir d’un homme blanc moyen dans les années 30 aux États-Unis), des entretiens ranimant ses traumatismes pour estimer la véracité de ses propos. Durant cette période, il a également appris le décès de son dernier parent, sa maman.

J. est, comme beaucoup des jeunes de son âge, un grand passionné de foot. Il joue actuellement à C., où il est apprécié de se camarades et de l’encadrement. Et surtout, il poursuit ses études. Grâce à F. qui mène le combat à ses côtés, il a trouvé la place qu’il mérite: celle d’un jeune Morlaisien de 20 ans pouvant enfin vivre sa vie, à nos côtés. Il vient d’avoir son bac pro, a eu une proposition d’embauche pour un emploi saisonnier d’été et d’apprentissage, était accepté dans une école professionnelle, mais tout est bloqué actuellement par le refus de régulariser et de recevoir même ses soutiens de la préfecture, et par une OQTF.

L’ensemble du Parti Communiste Français (la demande de régularisation de J. est soutenue par Fabien Roussel qui a écrit au préfet du Finistère, Pierre Laurent, et plusieurs autres élus communistes du Finistère), la fédération du Finistère du PCF, la section de Morlaix du PCF, avec les associations de défense des droits humains, de nombreux élus du territoire de tous bords politiques (Maires, Sénateurs, Député-e-s, conseillers municipaux – départementaux – régionaux) qui ont demandé la régularisation de J. par lettre au préfet, des citoyens, ensemble nous demandons que cesse dès à présent le matraquage de l’État et des préfets contre nos camarades persécutés dans leur pays et arrivant en Europe au péril de leur vie.

J. se rendra à Rennes le 12 Août prochain à 11 h . Il a fait un recours au tribunal administratif (3 contour de la Motte) contre le refus du titre de séjour assorti d’une OQTF (obligation de quitter le territoire Français) qu’il reçu.

Un co-voiturage est organisé au départ de Morlaix à 8 h, à l’ancien lycée de Kernéguès.

Pour plus de renseignements: comitesoutienj@laposte.net

Soyons présents nombreux pour soutenir J. afin qu’il puisse vivre enfin la vie d’un jeune morlaisien de son âge !

 

12 juin, Mobilisation pour un retour à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence dans le Finistère.

Pour un retour à l’inconditionnalité de l’hébergement d’urgence
dans le Finistère.

Brest (place de la Liberté) 

Quimper (place de la résistance)

le mercredi 12 juin à 18h30

Qu’est-ce que l’hébergement d’urgence ?
L’hébergement d’urgence est un dispositif d’aide et d’accompagnement pouvant être délivré aux personnes sans abri et en difficulté sociale. Pour le solliciter, il faut faire le 115 qui est un numéro d’urgence comme l’est le 18 pour les pompiers, ou le 15 pour le Samu. Ce dispositif, ainsi prévu pour mettre à l’abri les personnes sans ressources lorsque cela est possible, est un dispositif de l’État mais dont l’organisation se fait à l’échelle du département.
Sur le principe, la plateforme du 115 s’appuie alors généralement sur les disponibilités des CHRS ou des prises en charges hôtelières pour mettre à l’abri les personnes sans ressources. Malheureusement, il n’y a pas toujours assez de place pour toutes les personnes qui appellent le 115, et les « gestionnaires » de la plateforme ne parviennent pas à trouver une solution dans toutes les situations.
Aujourd’hui nous ne sommes (même) pas là pour évoquer ou dénoncer le manque de place d’hébergement à l’échelle du territoire… Les structures autour de la table aujourd’hui veulent par contre dénoncer le fait que, depuis une date assez récente, dans le département, le 115 (ou plutôt le dispositif d’hébergement d’urgence), ne repose plus sur son principe fondamental qui est celui de l’inconditionnalité.
Ça veut dire quoi l’inconditionnalité ?
Ça veut dire que tout le monde peut appeler le 115. Ça veut dire que toute personne à la rue, sans ressource, en difficulté, peut solliciter l’aide à l’hébergement de ce dispositif. On peut (malheureusement) lui répondre qu’il n’y a plus de place, mais on ne peut pas lui répondre qu’elle n’y a pas droit !
Or, aujourd’hui dans le Finistère, la DDCS (Direction Départementale de la Cohésion Sociale), sous les ordres du Préfet, donne comme consigne aux gestionnaires du 115 de ne pas traiter ou solutionner les appels provenant de personnes étrangères sans-papiers ou en cours de démarche pour obtenir une régularisation. Aujourd’hui, dans le Finistère, les salarié-e-s du 115 sont contraint-e-s de répondre aux étranger-e-s sans-papiers à la rue, et quelque-soit leur « détresse », qu’ils-elles ne peuvent pas avoir d’hébergement d’urgence. Ces salarié-e-s étaient d’ailleurs récemment en grève pour dénoncer ces consignes préfectorales.
Pourtant, la loi sur le logement de 2014 et le Code de l’Action Sociale et des Famille prévoient que : « Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence […] » (art. 345.2.2). Cette loi est ainsi régulièrement bafouée par la préfecture du Finistère.
 
Nous, associations et collectifs qui conseillons et accompagnons des femmes victimes de violences, des personnes sans-papiers, des jeunes majeur-e-s isolé-e-s, etc., dénonçons ces consignes territoriales, qui sont discriminatoires et donc racistes. La préfecture n’a pas à poser la condition de la régularité de séjour pour autoriser l’accès au dispositif d’hébergement d’urgence ! Et nous exigeons alors que soit rétablit le principe de l’aide inconditionnelle à l’hébergement d’urgence pour toute personne qui en a besoin.
Nous appelons à nous rassembler/manifester, à
Brest (place de la Liberté)
et à Quimper (place de la résistance)
le mercredi 12 juin à 18h30.
Nous appelons toutes les structures et groupes, mobilisé-e-s sur cette question, à nous rejoindre.
 
Signataires au 08.06.2019 : 100 pour un toit Cornouaille, 100 pour un toit de Landerneau, 100 pour un toit de Quimperlé, 100 pour un toit Saint Pol, Abri côtier urgence femmes de Concarneau, Abri Côtier de Quimperlé, Accueil des réfugiés dans le Cap, ADJIM Accompagnement des jeunes isolés migrants, Cimade du Finistère, Collectif Adé-Brest, Collectif aidons les réfugiés Brest, Collectif citoyens solidaires de Cornouaille, Droit d’asile Quimper, Digemer, EELV Kemper Kerne, France Insoumise de Quimper, Fraternité Douarnenez, Fraternité Quimper, FSU 29, Ligue des droits de l’Homme du Finistère, Morlaix-libertés, Nouvelle Donne Finistère, NPA 29, PCF29, Planning familial 29,Solidarité Côte des Légendes, le Temps partagé, Travesias, Zéro personne à la rue…

37 associations et organisations du Finistère dénoncent la politique migratoire du Préfet dans notre département.

Nous, soussignées, associations ayant vocation à accueillir dans la dignité les migrants arrivant dans le Finistère, à les soutenir au quotidien et à défendre leur accès aux droits, souhaitons vous alerter sur le fait que, depuis quelques mois, nous sommes saisies de situations humainement insupportables, d’une ignominie jamais égalée dans notre département

En effet, ces derniers temps, nous accompagnons trop de migrant.e.s munis de promesses d’embauche qui ne demandent qu’à être honorées et à qui la préfecture refuse systématiquement de délivrer une autorisation de travail. Nous rencontrons trop de personnes présentes depuis plus de 5 ans, les enfants scolarisés , ayant fait une demande de titre de séjour pour « Vie privée et familiale » qui reste pendant des mois sans réponse de la préfecture ou trop souvent refusée , laissant les personnes en errance administrative et donc matérielle. Nous avons suivi trop de personnes résidant dans notre pays, détentrices d’un titre de séjour depuis parfois 7 ou 8 ans, avec des enfants, titulaires d’un contrat de travail, souvent même d’un CDI, d’un bail de location dans le secteur privé, acquittant leurs impôts, mais personnes « étrangères » n’ayant eu aucun problème de droit commun qui se voient opposer du jour au lendemain un non renouvellement de leur titre de séjour sans raison sérieuse ni même compréhensible. Elles perdent alors leur travail, leur logement et tout moyen de subsistance, alors que les emplois existent dans l’agroalimentaire, la restauration, ou le bâtiment…

Dans toutes ces situations, ces personnes perdent tout droit social et économique. Les décisions préfectorales parfaitement arbitraires les jettent alors à la merci des trafiquants en les contraignant à côtoyer une économie parallèle de survie.

Concernant l’hébergement d’urgence, comment peut-on encore entendre parler d’un « budget grevé par le coût exorbitant de l’hébergement d’urgence des migrants », quand on constate que la DDCS demande à une famille de quitter un hôtel entrée de gamme du pays de Brest – malgré des places disponibles – pour un hôtel confortable au centre-ville de Morlaix, avec des nuitées trois fois plus chères sans compter les frais de transport en taxi. Leur accès aux soins et aux démarches administratives à Brest est rendu considérablement plus difficile. Ces situations se sont renouvelées trop souvent pour qu’on ne puisse pas voir dans ces mesures d’éloignement une sanction vis à vis de parents qui ont simplement fait valoir leurs droits à bénéficier d’un toit pour leur enfants en situation de vulnérabilité ?

Enfin, nous dénonçons avec la plus extrême fermeté la multiplication des situations de femmes enceintes, de très jeunes enfants, d’enfants souffrant de handicap, ou de personnes gravement malades, même parfois en fin de vie, à qui une demande d’hébergement a été prescrite par les services médicaux, qui sont laissées délibérément à la rue. Voilà ce qui nous autorise à parler d’ignominie dans la politique d’accueil des migrants dans notre département.

Face à ces situations qui auparavant trouvaient des solutions et n’en trouvent plus aujourd’hui, une formidable solidarité silencieuse s’organise dans le Finistère. Il vous appartient de connaître, madame, monsieur, tout le travail associatif fait par des milliers de nos concitoyens en termes d’accompagnement, d’orientation, de soutien, d’hébergement, d’éducation, … qui pallie les carences de l’État dans notre département.

Quel que soit le parti politique en responsabilité dans les années à venir, quelle que soit la politique migratoire qu’il entend mener, quelle que soit la politique de répression à l’encontre de ces acteurs de la solidarité, ce travail sera poursuivi et amplifié, autant que nécessaire, pour apporter une réponse humainement digne à des situations insupportables que nous ne laisserons pas perdurer dans nos villes et nos villages.

En attendant des jours meilleurs, nous nous demandons ce qui peut justifier une politique aussi inhumaine dans le Finistère. Une politique qui, nous semble-t-il, est bien plus sévère et inflexible à l’égard des migrants que la politique du gouvernement en la matière. Le préfet du Finistère est garant de la continuité de l’État dans le département.

 

Veuillez croire, Madame, en notre attachement profond aux valeurs de la République.

 

37 associations et organisations du Finistère

 

Ligue des droits de l’Homme Finistère, Digemer et ses 17 collectifs locaux, La Halte, MRAP, Collectes Solidarité Réfugiés Pays de Brest, Adjim, 100 pour un toit Saint Pol, Le Temps partagé, Solidarité Migrants Pays de Morlaix, Cent pour un toit Pays de Quimperlé, Zéro personne à la rue, Collectif Aidons les réfugiés Brest, Collectif humanité Plouguerneau, Accueil Solidarité Saint Urbain, Cent pour un toit Landerneau, 100 pour un Toit Cornouaille, Morlaix-libertés, Accueil des réfugiés dans le Cap, Utopia56, D’ici Demains, 100 pour 1 toit Le Relecq-Kerhuon, 100 pour 1 toit Brest Mêm’

 

ATTAC Brest, UEP, La Ligue de l’Enseignement, ATD Quart monde Brest et Landerneau, Libre pensée 29, Les utopistes en action, Planning familial, Paresse, Alternative pour l’UBO

 

Les unions syndicales départementales du Finistère CFDT, CGT, CNT, FSU, SUD/Solidaires et UNSA.

Appel à la manifestation pour le respect des droits des émigrés à Quimper: samedi 4 mai à partir de 10h30 devant le palais de justice (FSU Finistère)

 

Pour le respect des lois

Pour un accueil humain

Dans le Finistère nous constatons une politique migratoire qui va à l’encontre des valeurs humanistes de notre pays des droits de l’homme.

Le droit lui même est bafoué, que se soit par le Département qui ne respecte pas la trêve hivernale, entre autres, et ainsi met à la rue plusieurs dizaines de Mineurs Non Accompagnés en plein hiver, sans compter sur les évaluations sociales au faciès ( « apparence physique ».)

Par la préfecture en réclamant des pièces non nécessaires au renouvellement de la carte de séjour, ou en multipliant les OQTF pour des familles pourtant installées et intégrées ici depuis longtemps.

Par la Justice, que ce soit le Parquet qui s’autorise à ignorer la loi Taubira, en ordonnant des tests osseux, alors même, que le jeune est en possession de papiers réguliers ou bien encore lorsque l’évaluation sociale des services du Département indique clairement que le jeune est mineur

Par les jugements rendus qui s’appuient sur les évaluations sociales à charge et sur des conclusions erronées ou subjectives de la Direction Zonale Police Aux Frontières, par exemple « que la carte consulaire est authentique mais cependant l’employé consulaire a pu ne pas voir une rature sur l’extrait d’acte de naissance», ce qui permet au Juge des Enfants d’écarter des nouvelles pièces du dossier, tel que le passeport.

Par l’Éducation nationale qui, au nom d’un protocole, non public, signé avec le département et donc en marge de la loi, refuse d’inscrire des MNA dans les classes et préfère laisser des jeunes étrangers à leurs portes dans le désoeuvrement le plus total.

L’Éducation nationale qui, dans le Finistère, rechigne à inscrire les élèves de moins de 16 ans tant qu’ils ne sont pas en possession d’un Jugement d’Assistance Éducative, violant ainsi le code de l’éducation qui rend l’instruction gratuite et obligatoire jusqu’aux 16 ans révolus.

Nous, organisations syndicales, politiques, associatives, nous appelons à manifester le samedi 4 mai à 10H30 du Palais de Justice au Département en passant la préfecture pour faire respecter les droits des étrangers et demandons l’application d’une politique migratoire digne de la 6ème puissance économique mondiale, une politique migratoire simplement humaine,et à minima le respect du droit, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui dans le Finistère.

Retrouvons nous le samedi 4 mai à 10H30 devant le tribunal !

Défendons:

Le droit d’accueillir.

Dans le Finistère, comme ailleurs en France, les droits des étrangers sont en danger

Qu’ils soient majeurs soumis au Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ou mineurs protégés par les droits de l’enfant, rien n’est fait (ou tout est fait!) pour (ne pas) les accueillir.

– manque d’hébergements,

– manque de personnel dans les services dédiés à leur protection,

– octroi du statut de réfugié devenu de plus en plus restrictif sur la base d’une traque aux supposés fraudeurs,

– a l’échelle européenne et nationale, mise en place de hotspots aux frontières visant à trier les réfugiés en échange de contreparties financières ou diplomatiques,

– Dublin III et sa répartition des demandeurs d’asiles aux conséquences désastreuses,

– suspicion systématique et renforcement des contrôles à tous les niveaux : Etat ( Préfecture, tribunaux, éducation nationale pour les mineurs) département,

– mises à la rue en pleine trêve hivernale,

– des tests osseux dénoncés par le corps médical lui-même et pratiqués sur les mineurs en violation des dispositions de la loi Taubira,,

– convention signée entre le département du Finistère et la direction académique sur la répartition des mineurs dans les écoles de notre département au mépris de l’accès libre et obligatoire à l’éducation pour les moins de 16 ans…

Bref, nous ne serons pas les complices passifs de cette politique de rejet qui caractérise depuis plus de 15 ans la politique migratoire de la France et de l’Union Européenne basée sur des logiques irrationnelles de peur et de défiance.

Nous associations, organisations politiques et syndicales condamnons unanimement ces pratiques inhumaines et attentatoires aux droits et libertés fondamentaux en appelant à manifester le samedi 4 mai.

Parce-que nous avons les moyens matériels (des milliards dépensés dans une politique de rejet qui pourraient être investis dans une logique d’intégration) et humains pour les accueillir dignement, nous vous donnons rendez-vous et vous attendons nombreux

samedi 4 mai à partir de 10h30 devant le palais de justice de Quimper.

FSU Finistère.

QUIMPER : MOBILISATION CITOYENNE AU TRIBUNAL POUR DE JEUNES MINEURS ISOLES EN DANGER

Ce mercredi 30 janvier à 14h l’association Temps partagé avait appelé à un rassemblement devant le tribunal de Quimper pour alerter sur la situation de jeunes mineurs isolés en danger. Présence de retraité-e-s engagés dans la solidarité en particulier aux migrants et de jeunes scolaires et étudiants en raison du jour et de l’heure. Présence aussi de représentants de la section PCF.

Plusieurs jeunes mineurs isolés suivis par l’association qui avaient eu un avis des services du conseil départemental allant dans le sens de la reconnaissance de leur minorité se sont vus ensuite rejetés du dispositif d’aide à l’enfance après des tests osseux, de plus en plus contestés de tous côtés, par les défenseurs des droits humains comme par les médecins à la fois sur le plan éthique et humain et en raison de leur absence de fiabilité.

Ils se retrouvent donc à la rue, en pleine période hivernale où les expulsions sont supposées suspendues, et sans papiers, ceux-ci leur ayant été confisqués !
Des jeunes sont ainsi mis en danger par des décisions absurdes et inhumaines sans même avoir pu rencontrer le juge des enfants.

Depuis plusieurs mois l’association, avec d’autres, alertait sur leur situation, et avait écrit au procureur à ce sujet, sans réponse. Aussi ce mercredi c’est accompagnés qu’ils se sont présentés au tribunal, et ont obtenu une entrevue avec le procureur. Pas de réponse sur le fond, mais quelques timides avancées, notamment sur l’accès aux juge des enfants, là aussi le manque de moyens de la justice pèse lourdement, sur la restitution de leurs papiers.

Nous ne lâcherons pas!

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