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Réforme des retraites – Pierre Dharréville : « La seule issue raisonnable, c’est le retrait » (L’Humanité, interview avec Julia Hamlaoui, 17 février 2023)

Pierre Dharréville : « La seule issue raisonnable, c’est le retrait »

À l’issue d’un débat à l’Assemblée nationale, tronqué par la Macronie, le député communiste Pierre Dharréville invite la majorité à réfléchir aux conséquences d’un passage en force d’une réforme massivement rejetée.

Publié le

Vendredi 17 février 2023

L’ambiance à l’Assemblée nationale a fait couler beaucoup d’encre. Quel regard portez-vous sur les échanges des deux dernières semaines ?

Le gouvernement veut imposer son projet au pays. Et il a choisi le passage en force avec une procédure budgétaire qui lui donne la possibilité de couper court au travail parlementaire, quitte à légiférer par ordonnances. De notre côté, nous avons souhaité à la fois éclairer la réalité du projet, derrière sa publicité mensongère, et manifester notre opposition frontale.

Icon QuoteL’exécutif et la majorité utilisent tous les incidents possibles pour renvoyer à d’autres la responsabilité qui est la leur.

C’est le sens des amendements que nous avons déposés : contester, démasquer, proposer. Nous ne voulons pas que ce texte acquière de la légitimité à l’Assemblée. Pour autant, nous ne pouvons nous satisfaire de la tournure des discussions.

L’exécutif et la majorité utilisent tous les incidents possibles pour renvoyer à d’autres la responsabilité qui est la leur : celle d’un débat qui n’est pas serein parce que, dans le pays, une grande colère s’exprime. Ils tentent de se dédouaner et de renverser l’opinion, de démobiliser celles et ceux qui manifestent. C’est assez limpide et voué à l’échec. Nous avons retiré nos amendements, le 16 février au matin, pour faire cette démonstration.

« Le gouvernement n’a cessé de faire des concessions », prétend Bruno Le Maire. Presque au terme de l’examen, avez-vous relevé des modifications significatives ?

En réalité, la majorité n’accepte pas de ne pas tout décider toute seule et veut mener son projet à terme « quoi qu’il en coûte ». La semaine dernière, elle a quitté l’Hémicycle parce qu’elle allait être battue. Nous essayons de leur faire entendre raison : la seule issue raisonnable, c’est le retrait.

Icon QuoteLe gouvernement a une obsession, une promesse faite à Bruxelles : il veut deux ans de plus de travail, deux ans de moins de droit à la retraite pour tout le monde et une accélération de la réforme Touraine, qui augmente la durée de cotisation.

Le gouvernement a une obsession, une promesse faite à Bruxelles : il veut deux ans de plus de travail, deux ans de moins de droit à la retraite pour tout le monde et une accélération de la réforme Touraine, qui augmente la durée de cotisation. Le reste, ce sont des décorations inutiles, de l’habillage pour tenter de faire avaler le cœur du projet. C’est le cas, par exemple, de l’index des seniors, une disposition complètement inefficace. Les minces « concessions » s’adressent aux « Républicains », dont ils essaient d’obtenir le vote favorable.

Emploi des seniors, pénibilité, petites pensions… Ce sont des sujets importants, mais le prix qu’ils exigent pour de maigres améliorations, souvent hypothétiques à l’instar des soi-disant 1 200 euros minimum, est inacceptable. Il ne peut pas y avoir une discussion sur des contreparties quand le refus porte sur le cœur de la réforme. La retraite est un formidable geste de solidarité, de partage, de civilisation. Nous voulons l’améliorer.

L’examen se termine ce 17 février. Quelles propositions entendez-vous défendre ?

Nous avons défendu des propositions de financement alternatif face à un gouvernement qui prend prétexte d’un déficit qu’il a largement contribué à fabriquer. C’est un peu les Dalton qui crient « Au voleur ! ». Il faut arrêter d’assécher les finances de la Sécurité sociale et en finir avec les exonérations massives de cotisations sociales et le contournement du salaire.

Icon QuoteDepuis le premier centime, la finance juge que nos retraites lui coûtent trop cher.

Alors qu’il prétend qu’il n’y a pas d’alternatives, nous avons toute une batterie de propositions, et même une proposition de loi que nous avons présentée la semaine dernière dans l’Hémicycle. Assurer un vrai droit à la retraite par la répartition solidaire, c’est une question de classe : qui finance les retraites ? Depuis le premier centime, la finance juge que nos retraites lui coûtent trop cher. Certains membres de la majorité se font les chantres du système par répartition, mais en réalité leur projet consiste à le réduire à peau de chagrin pour faire de la place à la capitalisation qu’ils ont encouragée dès la loi Pacte, le premier étage de leur fusée.

Comment réagissez-vous à la motion de censure déposée par le Rassemblement national ?

C’est une gesticulation inutile pour essayer d’exister dans le débat et faire de la récupération. Elle est complètement à contretemps et vouée à l’échec. La question du dépôt d’une motion se posera pour nous, mais l’heure est à batailler contre ce projet.

Si les macronistes et LR s’entendent lors d’une commission mixte paritaire après l’examen du texte au Sénat, celui-ci ne sera pas réexaminé à l’Assemblée. Avez-vous encore des cartes en main ?

L’Assemblée aura à voter si tel est le cas. Ensuite, nous réfléchissons à des initiatives parlementaires qui permettraient de continuer à contester ce projet et à un recours devant le Conseil constitutionnel. Celui-ci est fondé, puisqu’il ne s’agit pas en réalité d’un budget rectificatif : il y a une tromperie manifeste et une instrumentalisation de dispositions constitutionnelles.

Icon QuoteLe mouvement puissant qui se développe montre l’aspiration très forte au progrès social et le rejet des politiques néolibérales.

Mais ce que nous souhaitons, c’est que ce projet soit retiré avant. Le mouvement puissant qui se développe montre l’aspiration très forte au progrès social et le rejet des politiques néolibérales. Au-delà même des retraites, les effets d’un passage en force et la crise politique qu’il alimenterait devraient inquiéter.

Le 7 mars, avec les syndicats: Mobilisation générale!

Budget régional de la Région Bretagne – Communication de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, aux communistes finistériens

Cher.e.s camarade.s finistérien.ne.s,

Au nom des élu.e.s de la région du groupe Communistes et Progressistes, je souhaite te faire part de l’importance sociale de ce budget et pour lequel nous nous sommes mobilisées dans cette période de crise inflationniste qui touche fortement le budget des ménages bretons pour la nourriture, les déplacements, le chauffage et bien d’autres.

Compte tenu du contexte, construire un budget est d’autant plus politique que le groupe communistes et progressistes a voté pour un budget de gauche d’1,86 milliards d’euros pour l’année 2023 qui s’est donné pour priorité de maintenir ses services publics quand d’autres collectivités sont contraintes de les réduire. Un budget de gauche, dont il nous a semblé utile de vous faire parvenir quelques éléments de sa compréhension au nom du groupe des élu.e.s communistes et progressistes.

Pas d’augmentation de la cantine des lycées et du transport scolaire

C’est un budget d’ « amortisseur social » que nous avons voté en pleine crise économique et qui traduit le volontarisme de la région à protéger celles et ceux qui en ont le plus besoin.

En premier lieu nous choisissons de ne pas augmenter le prix des cantines des lycées et des transports scolaires. Des cantines scolaires qui bénéficient depuis la rentrée dernière d’une tarification solidaire et unique pour laquelle les élues communistes se sont mobilisées et qui sera maintenue malgré la hausse des prix des repas due à l’inflation pour la collectivité. La progression du bien manger y progresse pour y atteindre 28% de denrées consommées sous label, dont 18% issu du bio.

Vis-à-vis des transports scolaires, notons aussi qu’il y a plusieurs mois la majorité a fait le choix de mieux rémunérer les conducteurs via une indemnité complémentaire dont bénéficient 1 500 conducteurs et qui peut atteindre 150€ brut supplémentaires par mois. Pour financer ce dispositif salué par les élues communistes, le Conseil Régional de Bretagne a budgété 10 millions d’euros durant les 3 prochaines années.

773 millions € pour investir dans les lycées publics  

C’est un budget qui traduit aussi un niveau d’investissement record pour Région Bretagne, avec un seuil de 773 millions d’euros atteint en 2023. Un effort sans précédent en direction des lycées publics de Bretagne pour faciliter les conditions d’apprentissage des lycéennes et des lycéens de Bretagne, avec 110 millions d’euros d’investissements pour construire un nouveau lycée à Ploërmel et en rénover dans l’ensemble de nos 4 départements. Notons aussi que 40 millions d’euros sont prévus pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des lycées, afin de couvrir le tiers des besoins en électricités de nos lycées.

Pas d’augmentation de Breizhgo pour les jeunes et les plus fragiles

15% du budget de fonctionnement de la région est consacré aux mobilités, sujet cher aux élues communistes. La majeure partie des hausses des prix dues au choc énergétique (60 millions d’euros) est absorbée par la région Bretagne et n’est pas répercutée pour que les usagers les plus fragiles ne soient pas impactés. Ainsi les tarifs du transport pour les cars interurbains, les TER pour les jeunes, et pour les détenteurs de la carte BreizhGo Solidaire ne connaîtront pas d’augmentation.

En parallèle la région investit pour l’achat de 6 nouvelles rames de TER et poursuit sa politique de modernisation du réseau ferroviaire via l’aménagement de la gare de Quimper, la rénovation de celle de Lamballe (52 millions d’euros). Les travaux de renouvellement de l’infrastructure Dinan-Lamballe ont démarré début 2023 et se termineront en septembre 2024.

Ce budget est ainsi un budget qui ne fléchit pas, qui reste fidèle au programme sur lequel notre majorité a été élue. La presse se fait abondamment l’écho de l’abstention du groupe centriste qui a permis à notre majorité relative de voter ce budget. Pour garder toutes proportions d’échelles, rappelons que l’amendement majeur porté par le groupe centriste et accepté par notre majorité porte sur un soutien d’1 million d’euros aux artisans et commerçants de Bretagne, pour soutenir leurs investissements de sobriété énergétique.

En espérant que cet éclairage te sera utile, nous souhaitions Katja KRUGER, Delphine ALEXANDRE, Gaby CADIOU et moi-même t’en informer. 

Fraternellement,

Gladys GRELAUD 

Conseillère régionale 

Groupe communistes et progressistes

gladys.grelaud@betagne.bzh

Intervention de Gladys Grelaud pour le groupe des élues communistes et progressistes à la Région Bretagne sur la réforme des retraites

Voir la vidéo You Tube de l’intervention de Gladys Grelaud:

https://youtu.be/0QfnTsOjAd4

Intervention de Gladys Grelaud sur la réforme des retraites au Conseil Régional de Bretagne au nom du groupe des élues communistes et progressistes

 

Intervention de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste finisterienne, au Conseil régional de Bretagne: Vote Budget Région Bretagne en amortisseur social ds la période 👉 pour préserver le pouvoir d’achat des familles : tarifs inchangés cantine et internat des lycées – tarifs inchangés transports scolaires et réseau TER BreizhGo pour les jeunes et les plus modestes.
Et deux amendements portés par la majorité Michaël Quernez sur l’importance des mobilités du quotidien et par Fanny Chappé pour une politique de régulation de l’immobilier en =AZXKQjSSdXCNm1egyas94eCf9EfopnEg3lpp3yNUizmlcOFjd4XM1ORlZM59-uE5OSm9XQY7eL8WEufc-MQEhXuFpNZ8rKETyARBjLHlIVYBGfRovKONR-s1XXbi_xxSMxPlRCFCCC0MRWDCCJK4pcDY39hnRG9xrP1zvxztRQzASw&__tn__=*NK-R">#Bretagne
Et pour terminer, politique générale au nom du groupe communistes et progressistes en remplacement temporaire de Katja Krüger:
Intervention de politique générale de Gladys Grelaud au nom du groupe des élues communistes et progressistes à la région Bretagne:

Monsieur le Président, mes chers collègues.

Permettez-moi à mon tour, au nom du groupe des élues Communistes et Progressistes, de m’associer aux mots de solidarités déjà prononcés ici, et de penser aux peuples Turc et Syrien.

Dans un tout autre contexte, je tiens à saluer l’importante mobilisation des 4 derniers jours de manifestation contre le projet de réforme des retraites à l’appel des organisations syndicales. En Bretagne comme partout en France, les Françaises et les Français sont massivement descendus dans la rue pour exprimer leur refus de cette réforme qui n’est ni juste, ni efficace.

Il suffit de regarder les sondages d’opinion pour se rendre compte que plus ce gouvernement essaie de faire preuve de pédagogie, plus les Françaises et les Français expriment leur refus de voir cette réforme s’appliquer.

Et parmi celles et ceux qui se mobilisent il y a notamment la jeunesse, qui le fait par solidarité pour ses aînés et pour son propre avenir. Ils savent aussi que maintenir en emploi plus longtemps les seniors, c’est aussi réduire mathématiquement les opportunités d’embauche qui pourraient s’ouvrir à eux quand ils ont déjà du mal à trouver un premier emploi, ou même un premier stage.

Les femmes se retrouvent encore une fois pénalisées et les grandes perdantes de ce projet de réforme. Elles devront en effet travailler 7 mois de plus en moyenne contre 5 mois pour les hommes, une réforme qui les pénalise « un peu » pour reprendre les mots du Ministre Franck Riester. Malgré les moyens de communication déployés, ce gouvernement refuse toujours d’agir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes.

Et puisque nous allons parler budget de la Région bretagne aujourd’hui, nous relayons cette alerte lancée par les associations d’élus. En effet le projet de réforme comprend aussi une mesure surprenante et prise sans concertation : celle d’augmenter le niveau de cotisation des employeurs territoriaux à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, alors même que le gouvernement s’était engagé à ne pas le faire. Une mesure qui coûterait 460 millions d’euros par an pour l’ensemble des collectivités territoriales et dont l’État s’est épargné lui-même, et dont il a également épargné l’ensemble des employeurs privés au titre qu’il ne faudrait pas non plus impacter la compétitivité des entreprises.

Nos dépenses de fonctionnement, tout comme celles des autres régions, sont pourtant déjà en tension et cette mesure relèverait de la double peine pour les collectivités employeuses puisque l’allongement de l’âge de départ à la retraite aura des conséquences financières très concrètes pour nous. Nous devrons en effet assumer les charges induites par l’emploi de travailleuses et de travailleurs plus âgées et donc plus à même de tomber malades en raison de leur état de santé, de leur fatigue, et notamment dans les catégories C où se trouvent majoritairement les métiers les plus pénibles.

Rappelons par la même occasion qu’à la région Bretagne nous avons fait le choix l’année dernière d’augmenter les salaires des agents des catégories B et C, en complément de la revalorisation du point d’indice décidée par le gouvernement. Nous avions ainsi fait le choix d’investir pour protéger nos agents de l’inflation galopante et d’aider celles et ceux qui gagnent le moins, à atteindre la fin du mois.

Pendant ce temps-là, TotalEnergies a annoncé la semaine dernière un bénéfice net de 20,5 Milliards d’euros pour 2022, une hausse de 28% par rapport à 2021, soit le plus grand bénéfice réalisé par Total.

Historique.

Un résultat permis par la flambée des cours de l’énergie, cette même flambée qui pousse certaines collectivités à restreindre leurs services publics mais qui profite aux actionnaires qui pourront ainsi bénéficier de dividendes exceptionnels.

Pourtant, pas besoin d’être prix Nobel d’économie pour se dire que :

Si on augmente les salaires, on équilibre les retraites.

Si on paye les femmes autant que les hommes, on équilibre les retraites.

Si on taxe les profits financiers, on équilibre les retraites.

Si on fait les 3, on baisse l’âge de départ à la retraite

Je vous remercie.

4000 manifestants à Quimper ce jeudi 16 février contre la réforme des retraites Macron

 

4000 manifestants à Quimper ce jeudi 16 février malgré la météo instable et les vacances pour l’acte 5 des journées de mobilisation contre la réforme des retraites (après 20 000 manifestants le 11 février)

Photos UL CGT Quimper et PCF Quimper (Roberte Saint jalmes)

Les jeunes communistes présents dans la manifestation de Brest du 16 février 2023 contre la réforme des retraites

Les jeunes communistes étaient présent aux cotées de la jeunesse à Brest pour cette manifestation du 16 février. Même s’il pleut 64, c’est non !✊🌧️✊

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Taran Marec (PCF et MJCF 29) invité à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste sur Tébéo, Bonjour Bretagne, le mercredi 25 janvier

Taran Marec était invité de Tébéo pour un débat de jeunes militants de sensibilité différente sur la Réforme des Retraites pour l’émission de Pauline Fercot et Fréderic Lorenzon – Bonjour Bretagne – le mercredi 25 janvier à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste.
Il a été très bon.
Vous pouvez aller revoir l’émission Bonjour Bretagne du mercredi 25 janvier sur le lien suivant:
J’étais présent sur Tébéo ce mercredi pour représenter les jeunes communistes du Finistère ! =AZXaELgO7TSB6nIma10VkA7cy8xoQ91mmAKfvnDD8Ui9coPxSnF5SMh-uOdt0BKXnQZHaefrcYUdaI86fggePLau22GkogSedp5oIPofVVn3JUbPsojIxsvJ5LGsu5acjCKRE7cMimGp_dXpRU1eXhm8TSwhgRcrauf3hsv7zeBOoWaR7fjtJp2HfPaQQBXZqSPo6KFEGi1skY7nBe_4fUR4&__tn__=-]K-y-R" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">MJCF Finistère

Interview de Taran Marec, jeune militant communiste brestois et élu, en breton sur France 3 à propos de la réforme des retraites – 8 février

En breton aussi, les jeunes communistes finistériens sont passées dans An Taol Lagade sur France 3 pour porter la voix des jeunes finistériens qui manifeste contre la réforme des retraites. ✊

Par la voix de Taran Marec, le plus jeune élu du Conseil Municipal de Brest, membre de la section PCF Brest et du MJCF.

Ar gomunourien yaouank penn ar Bed zo tremenet e Brezhoneg en abaden An Taol Lagade war France 3 evit mouezhiañ ar yaouankiz o manifesti e Penn-ar-Bed
https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/france-3…

Entre 3500 à 4000 manifestants à Morlaix ce 16 février pour l’acte 5 de la mobilisation contre la réforme des retraites (photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont)

Les syndicats ont annoncé entre 3500 et 4000 manifestants ce 16 février à Morlaix, entre la place Puyo et la mairie.

Il y avait encore beaucoup de monde pour cet acte 5 de la mobilisation contre la réforme des retraites malgré les vacances.

La presse annonce elle 2500 manifestants.

À Brest, les manifestants étaient 8 000 selon les syndicats. Selon la CGT, 1 300 personnes ont défilé à Carhaix. Ils étaient 2 000 à Quimperlé, bien en deçà des 6 000 personnes rassemblées samedi 11 février, et entre 3 500 et 4000 à Morlaix, selon les syndicats (ils étaient 8 000 le 11 février). Une manifestation a également eu lieu sur l’île d’Ouessant, où 125 insulaires se sont rassemblés.

A venir diaporama de Pierre-Yvon Boisnard
Morlaix jeudi 16 février 2023 réforme des retraites encore beaucoup de monde dans la rue

Énorme manifestation à Brest ce samedi 11 février contre la réforme des retraites: 35 000 manifestants

Énorme manifestation à Brest ce 11 février: 35 000 manifestants, + que le 7 février, le 31 janvier (30 000 manifestants) et le 19 janvier.

La mobilisation contre la réforme des retraites Macron et son monde monte en puissance!!!

Photos Jacqueline Héré et CGT FAPT-Nord.

PCF: Journal d’information et de décryptage sur la réforme des Retraites Macron

 

Manif record: 20 000 manifestants à Quimper contre la réforme des retraites ce samedi 11 février

20 000 manifestants à Quimper ce samedi 11 février

Photos Roberte Saint-jalme/ PCF 29

Manifestation record à Morlaix / Saint-Martin-des-Champs ce samedi 11 février contre la réforme des retraites Macron: 15 000 manifestants!

Photos Pierre-Yvon Boisnard

Manifestation record à Morlaix / Saint-Martin-des-Champs ce samedi 11 février contre la réforme des retraites Macron: 15 000 manifestants!

C’est dans la rue que ça s’passe!

Et peut-être qu’au bout du compte la députée Sandrine Le Feur se sentira moins « obligée » de voter la réforme des retraites du Méprisant de la République, rejetée par 75% des Français qui n’ont ni envie de travailler deux ans de plus pour un gouvernement qui ne cesse de faire des cadeaux au Capital, ni d’être condamnés à des pensions de misère pour alimenter les fonds de pension!

Tous ensemble, avec l’unité syndicale, la mobilisation des citoyens, nous allons réussir à faire plier ce gouvernement et Macron.

Nous étions 80 000 dans la rue ce samedi dans le Finistère! :

– 120 à Ouessant
– 300 à Crozon
– 2700 à Carhaix
– 6000 à Quimperlé.
– 15 000 à Morlaix / Saint-Martin-des-Champs
– 20 000 à Quimper.
– 35 000 à Brest.
Mobilisation du 7 février battue et du 31 janvier plus qu’égalee.
2,5 millions pour la deuxième fois après le 31 janvier partout en France!

Syndicats et PCF appellent de nouveau à manifester à Carhaix ce jeudi 16 février 2023

Le télégramme :À Carhaix, syndicats et PCF appellent à manifester de nouveau ce jeudi 16 février 2023

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/a-carhaix-syndicats-et-pcf-appellent-a-manifester-de-nouveau-ce-jeudi-16-fevrier-2023-14-02-2023-13279104.php

Le Ouest France :Grève du 16 février contre la réforme des retraites : le PCF appelle à se mobiliser à Carhaix

Une nouvelle manifestation est organisée jeudi 16 février 2023 à Carhaix (Finistère), pour protester contre le projet de réforme des retraites. La section locale du Parti communiste français (PCF) appelle à se mobiliser.

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/greve-du-16-fevrier-contre-la-reforme-des-retraites-le-pcf-appelle-a-se-mobiliser-a-carhaix-8eb05650-ac92-11ed-b6e3-38da84828b93

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

COMMUNIQUE de la Fédération PCF du Finistère

Le 11 février 2023 marquera une nouvelle date majeure de la mobilisation sociale du pays avec plus de 2,5 millions de Françaises et de Français participant aux manifestations, et près de 80 000 manifestants dans le Finistère
Ce mouvement social inédit, à l’appel de toutes les organisations syndicales, est soutenu par 90 % de l’opinion publique.
Le Gouvernement, le président de la République, les députés,les sénateurs doivent entendre, écouter, les millions de grévistes, de manifestants, qui, depuis le 19 janvier, expriment en masse leur refus de cette réforme.
La France du travail s’est à nouveau levée avec un message : « Le peuple ne veut pas de cette réforme ! »
Cette mobilisation est exemplaire, puissante et déterminée à mettre en échec un projet insupportable pour l’immense majorité des salarié·es du pays.Ne pas entendre le message des cortèges serait irresponsable.
Face à cette mobilisation massive, une seule solution doit s’imposer à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait de la réforme !
Le pays a besoin d’un tout autre projet pour une France des jours heureux, une France au service du monde du travail et pas du capital. Une France qui garantie la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés.
La fédération du Finistère du PCF appelle à l’amplification de la mobilisation les 16 février et 7 mars prochains pour le retrait de la réforme.

REFORME DES RETRAITES :
Après une 4ème journée de mobilisation exceptionnelle, 2.5 millions de manifestants en France dont plus de 80 000 sur le Finistère,  La lutte continue, on ne lâche rien !

Manifestations du 16 février à 10h30
Brest : place de la Liberté
Carhaix : place du champ de foire
Quimper : place de la résistance
Quimperlé : devant la gare

Manifestations du 16 février à 11H00  
Morlaix Place Puyo
A noter également :

  • marche aux flambeaux le 15 février à 18h30 à Pont l’Abbé avec un départ de l’Union Locale 10 rue de la Madeleine 29120 Pont L’Abbé
  • manifestation samedi 18 février à 10h30 à Crozon, rdv devant la mairie puis manifestation en ville de Crozon.
Toutes et tous ensemble pour le retrait et pour des Jours heureux après une vie de travail !

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! – Signez la pétition Bretagne Zone tendue

 

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! BRETAGNE ZONE TENDUE !

L’année 2022 a été riche en mobilisations sur le thème de la crise du logement et des solutions pour tenter de la réduire. Pas une semaine sans que les médias ne se fassent l’écho des difficultés d’accès au logement en Bretagne. En effet, partout dans les campagnes, sur la côte et les îles, dans les métropoles, même en Centre-Bretagne qui semblait protégé : La crise du logement est là !

Aujourd’hui, il est très difficile de rester vivre, de venir ou de revenir en Bretagne pour une large majorité de la population. Des communes et des quartiers se vident et se transforment en musée. L’offre de logements à l’année est réduite et partout, les prix des loyers et à l’achat flambent. Cela oblige à s’éloigner des lieux de sociabilité et de travail, ou à accepter de perdre en pouvoir d’achat pour rester. Les conséquences directes sont une augmentation des pollutions liées aux déplacements et un accroissement des inégalités et de la concentration des richesses.

Les causes en sont bien identifiées :

– L’excès de résidences secondaires sur certaines zones.

– Le développement exponentiel des Locations de Courte Durée (L.C.D ) et saisonnières.

– La baisse du financement du parc de logement social public.

– Le manque de politique volontariste pour résorber les logements vacants, indignes et insalubres.

Des solutions à mettre en place existent pourtant : Nous réclamons l’extension de la zone tendue à toute la Bretagne ce qui permettra d’appliquer un certains nombres de mesures : encadrement des loyers, limitation des locations de courte durée, surtaxation des résidences secondaires et vacantes.

Par ailleurs d’autres mesures complémentaires sont nécessaires :

Refinancer le logement social public à hauteur des besoins et augmenter les APL.

– Informer, inciter, imposer aux différents acteurs du parc immobilier privé et public, l’obligation de rénovation et réhabilitation des logements vacants, indignes, insalubres et passoires énergétiques

– Supprimer les niches fiscales sur les locations de courte durée.

– Assurer et structurer le développement de l’habitat coopératif, du principe de co-location, de l’habitat léger et du foncier solidaire et anti-spéculatif.

– Alors que 3,5% de la population détient 50% des logements locatifs, une politique fiscale ambitieuse doit lutter contre la surconcentration exercés par les « maxi-propriétaires ».

Pour Agir Ensemble contre cette crise du logement, dès lors réclamons :

1) Aux élu.es des collectivités locales ( communes, intercommunalités, départementales ) de solliciter dés maintenant toutes instances pour disposer, utiliser au mieux des outils de régulation et être accompagné.e.s dans leur démarche .

2) Au Conseil Régional de Bretagne de demander officiellement à l’Etat l’autorisation de bénéficier du Droit à l’expérimentation dans le domaine de l’Habitat et du Logement et le classement de la Bretagne en Zone tendue .

3) Au Gouvernement de répondre favorablement aux demandes du Conseil Régional.

4) Aux député.es et sénatrices / sénateurs de « profiter » notamment de la loi rectificative de finances pour introduire et rajouter des éléments de loi plus favorables à la résorption de la crise du logement.

Se loger est un droit pas un privilège, signons la pétition, rejoignez nous.

Premiers signataires : Douarnenez Droit à la Ville, Tregor Argoat Goelo Zone Tendue, Collectif Tous et Toutes un Toit Lorient , Comité Logement du pays de Morlaix, PCF Finistère…

Logement. Des milliers de signatures pour classer la Bretagne en zone tendue

Ouest-France, Tanguy Homery, 13 février 2023

Pour encadrer la flambée des prix de l’immobilier en Bretagne, l’idée d’un classement de toute la région Bretagne en « zone tendue » avance. Plus de 4 000 personnes ont signé une pétition à ce sujet, qui a pris de l’ampleur ce lundi 13 février. Le lendemain, mardi 14 février, une réunion est organisée à Paris au ministère de la Transition écologique à ce sujet.

C’est une pétition qui prend de l’ampleur et qui pourrait s’inviter dans les débats du conseil régional de Bretagne. Depuis ce lundi 13 février matin, plus de 5 000 personnes ont signé une pétition réclamant le classement de toute la région en « zone tendue ». Et depuis ce lundi matin aussi, tous les élus du conseil régional de Bretagne sont réunis à Rennes pour trois jours de session plénière.

Mais de quoi s’agit-il ? Une commune classée en « zone tendue » est autorisée par le gouvernement à utiliser des dispositifs spéciaux pour éviter la spéculation immobilière. Elle peut notamment encadrer les loyers et surtaxer les résidences secondaires. Depuis 2013, un décret classe environ 1 100 communes de France en « zone tendue ». Mais aucune n’est située en Bretagne.

Une demande au conseil régional

Fin 2022, un amendement au projet de loi de finances a ouvert la possibilité d’ajouter entre 4 000 et 5 000 nouvelles communes à cette liste. C’est le gouvernement qui fixera la liste dans un décret à paraître « d’ici à la fin du printemps », a indiqué la semaine dernière le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.

Mais plutôt que de classer seulement certaines communes en « zone tendue », un mouvement de fond se fait entendre pour que la totalité de la région soit classée. Et c’est le message transmis par la pétition, signée par 5 300 personnes ce lundi (chiffre arrêté à 20 h 15). Elle souhaite que le conseil régional de Bretagne demande « officiellement à l’État l’autorisation de bénéficier du droit à l’expérimentation dans le domaine de l’habitat et du logement et le classement de la Bretagne en zone tendue ».

Plusieurs élus du conseil régional ont déjà signé la pétition : Gaël Briand (UDB), Claire Desmares (EELV), Gladys Grelaud (PCF)…

Conseil départemental du 9 février – Ismaël Dupont répond à Maël de Calan sur la réforme des retraites Macron

Conseil Départemental du Finistère du 9 février – Ismaël Dupont répond à Maël de Calan sur son soutien à la réforme des retraites Macron

Entre 1:22 et 1:25 sur la vidéo de la séance plénière du Conseil Départemental du 9 février 2023

Monsieur le président, cher.e.s collègues,

J’ai été un peu surpris par rapport à l’argument que vous avez donné pour justifier votre soutien à la réforme des retraites en opposant l’argent qui manquait pour les services publics, les EHPAD, l’éducation, la santé, et la nécessité de financer ces retraites. Je voulais vous rappeler monsieur le président que ce n’était pas principalement l’Etat qui finançait les retraites des salariés mais les cotisations sociales payées par les employeurs et les salariés. L’État verse ses cotisations au titre de ses fonctionnaires mais si on veut s’intéresser au déséquilibre du financement des retraites, il faut principalement se tourner du côté des baisses de montant des cotisations sociales. C’est lié au chômage qui frappe notre pays depuis les années 80, c’est lié aussi aux politiques de lutte contre le chômage d’inspiration néo-libérale qui se traduisent par des politiques de baisse des cotisations sociales notamment sur les bas salaires, c’est lié à la politique d’individualisation du rapport au travail où on préfère donner des primes plutôt que d’augmenter les salaires intégrant les cotisations sociales, et c’est lié également à des politiques qui favorisent plutôt les actionnaires des entreprises. Parce que si l’État manque d’argent pour tout comme vous l’avez dit, monsieur le président, ce qui est vrai en partie, c’est bien parce que d’un autre côté le coût du capital augmente et que depuis la période de la crise sanitaire notamment chaque année les revenus des milliardaires augmentent de 50% à 100% et c’est le cas des grands groupes du CAC 40 et des dividendes versés aux actionnaires. Il n’y a qu’à voir hier le chiffre de 17 milliards de reversement à ses actionnaires par l’entreprise Total. Cette réforme des retraites a essentiellement pour but de réduire le coût du travail pour favoriser les profits des entreprises et notamment des grandes entreprises et de nourrir la spéculation en favorisant l’émergence des fonds de pension, mais pour la grande masse de la population ça va se traduire par une baisse drastique des pensions par le jeu des décotes et c’est ce qu’ont bien compris les finistériens qui ont été présents comme jamais dans la rue depuis 1995 et 2010, et ce n’était pas 36 000 personnes qu’il y avait dans la rue le 7 février dernier dans notre département, mais bien plutôt 50 000, et 70 000 le 31 janvier. Donc je pense qu’il faut prendre la mesure de cette mobilisation. Cela fait plus de 20 ans qu’on avait pas vu 2,5 millions de personnes dans la rue dans notre pays pour des journées de mobilisations syndicales. Une réforme qui est rejetée par 75% des Français et que le gouvernement voudrait nous imposer de force via un tour d’artifice réglementaire et un raccourcissement du débat parlementaire. Sur cette réforme les Français doivent avoir la parole et il faut un référendum. On ne peut pas s’attaquer à un des piliers de notre république et de notre contrat social sans consulter les Français.

Ismaël Dupont

Intervention de Jacqueline Héré sur le soutien à l’enseignement de la langue bretonne pour le groupe Finistère et Solidaires – SÉANCE PLÉNIÈRE DU 9 FEVRIER 2023 – Conseil Départemental du Finistère

 

Intervention de Jacqueline Héré sur le soutien à l’enseignement de la langue bretonne pour le groupe Finistère et Solidaires

SÉANCE PLÉNIÈRE DU 9 FEVRIER 2023 – Conseil Départemental du Finistère

Une intervention travaillée avec Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Canton de Morlaix

Depuis 15 jours nous ne cessons d’entendre des menaces de fermeture sur des postes bilingues et donc des fermetures de classes un peu partout dans le Finistère pour la rentrée de sept 23. Au total ce sont de nombreux postes qui sont menacés et de très nombreux élèves qui vont être privés d’un enseignement en breton tel qu’ils le connaissent aujourd’hui.

Les finistériens battent déjà le pavé pour d’autres combats mais qu’importe, la sauvegarde de la langue bretonne est non négociable!

Lundi 30/01, Le Ministre de l’Éducation, Mr  Pap Ndiaye devait se rendre à Rennes.

Cette visite provinciale, prévue depuis plusieurs semaines était l’occasion pour le Ministre de rencontrer les acteurs de l’enseignement de la langue bretonne. Cette rencontre n’a pas eu lieu.

Alors la question se pose : l’annulation du déplacement du Ministre à Rennes est-elle liée à la demande des acteurs de l’enseignement de la langue bretonne de le rencontrer ? Sommes-nous passivement en train d’assister à la mise à mort d’une langue régionale?

La langue bretonne se meurt et nous sommes trop peu nombreux à son chevet pour recueillir ses derniers mots et les transmettre à nos enfants.

Au-delà de ce silence assourdissant, il nous faut pour la maintenir en vie :

des  budgets spécifiques

des formations des professeurs

+ de postes

des moyens pour les ouvertures de nouvelles filières

Ces demandes sont bien sûr à mettre en lien avec les engagements de l’État dans le cadre législatif et réglementaire qui a évolué ces derniers temps :

– 2021 Loi Molac

– 2022 Convention État Région.

Alors, non, toutes ces dispositions ne sont pas de la compétence du Conseil Départemental, mais il y a quelques années lorsque Mme Solange Creignou Vice-Présidente en charge de la langue bretonne avait œuvré pour un schéma de préservation, et de développement tous les élus de cette assemblée avaient voté favorablement.

Nous espérons que votre schéma sera aussi ambitieux Mr Le Président, et nous le suivrons attentivement.

Au-delà de ce schéma, notre demande est simple, à l’image de votre prise de position qui a sauvé le poste de Roscoff l’an passé, prenez position Mr Le Président et défendez dès aujourd’hui les postes bilingues menacés pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté aux yeux des finistériens sur la valeur indéfectible d’enseignement équitable que vous souhaitez pour les élèves finistériens qu’ils soient en bilingue ou en monolingue.

Samedi 11 février, 14h: St Martin des Champs, place de la Barrière: nouvelle manifestation pour les retraites à l’appel de l’intersyndicale

 

31 janvier – Le MJCF Finistère engagé dans la manif de Brest à 30 000 manifestants

MJCF Finistère

31 janvier 2023 – 30 000 personnes à Brest contre la reforme des retraites. Une manifestation historique encore une fois. Les jeunes communistes étaient présent pour cette manifestation historique. MJCF BREST

Brest – 7 février, acte III – près de 25 000 manifestants battent le pavé

 

Dans la manif de Brest avec les jeunes communistes qui ont fait la superbe banderole « prolétaires de tous pays unissez-vous » et les camarades avec les photos du MJCF 29 (Jeunesses Communistes), de Marion Francès, Jacqueline Héré, Gladys Grelaud. 25 000 manifestants environ à Brest – 28 000 selon la CGT, 18 000 selon la presse

7 février: entre 8000 et 10 000 manifestants à Morlaix contre la réforme des retraites Macron

 

Contre la réforme des retraites: les communistes mobilisés pour gagner!

 

Contre la réforme des retraites, les communistes mobilisés pour gagner !
Résolution du conseil national du PCF – 4 et 5 février 2023
Les premières journées de mobilisation ont montré un rejet massif par les Françaises et les Français du projet de réforme des retraites du gouvernement portant l’âge légal de départ en retraite à 64 ans et allongeant la durée de cotisation.
Jours après jours, les mensonges du gouvernement ne parviennent pas à masquer la brutalité de sa réforme : ce sont les ouvrier·es, les employé·es, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles les plus précaires, les femmes, les jeunes, l’immense majorité du monde du travail, qui seront touché·es. Ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées.
Pour les communistes, comme pour l’immense majorité du pays, c’est inacceptable ! Nous sommes pleinement mobilisé·es aux côtés des salarié·es et de l’intersyndicale, avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, pour que le gouvernement retire sa réforme.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, avec les parlementaires des groupes GDR et CRCE, poursuit le travail avec tous les groupes de gauche et écologistes de l’Assemblée nationale et du Sénat pour amplifier, avec l’ensemble des communistes, l’intervention de nos forces dans cette mobilisation à l’heure de l’ouverture du débat parlementaire. Nous appelons également à faire grandir le mouvement des maires et élu·es solidaires avec le mouvement social par des appels unitaires dans tous les départements. Et nous invitons à faire connaître le contenu néfaste de la réforme des retraites en diffusant largement le numéro hors-série de L’Humanité, journal acteur de la lutte actuelle.
Rien n’impose une réforme d’une telle violence, d’autres solutions sont possibles pour garantir un système plus juste, plus solidaire et plus efficace. Ce que veut en réalité le pouvoir, c’est contraindre le pays à subir de nouveau une austérité budgétaire drastique, comme l’exigent les marchés financiers et la Commission européenne à leur service. Cette politique est chaque jour davantage rejetée par les peuples européens comme le montre, au-delà du mouvement dans notre propre pays, la puissante mobilisation des travailleuses et travailleurs britanniques.
La réalité du travail est si dure que repousser l’âge de la retraite serait insupportable pour des millions de salarié·es subissant déjà l’intensification de l’activité, des conditions difficiles pour des salaires amputés par une inflation élevée, des contrats courts et horaires décalés jusqu’à l’uberisation. La voie du progrès, c’est au contraire la transformation profonde du travail, la création d’emplois, l’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes, la formation, la prise en compte des qualifications et de la pénibilité. La voie du progrès, c’est de répondre aux immenses besoins de service public et de productions nouvelles écologiques et sociales. C’est là un vrai projet de civilisation.
Notre projet est celui d’une retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés et une Sécurité sociale du XXIe siècle, bien commun de ses cotisant·es. Nos propositions de financement reposent sur des innovations comme la création d’une cotisation sur les revenus financiers des entreprises ; une modulation à la hausse des cotisations sociales pour les entreprises qui attaquent l’emploi, les salaires et la formation. En effet, au moment où six millions de nos concitoyennes et concitoyens sont complètement ou partiellement privés d’emploi, la sécurisation de l’emploi et de la formation n’est pas seulement une exigence puissante de nos concitoyennes et concitoyens, c’est la clé du progrès social. Elle appelle la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·es dans l’entreprise comme dans la société.
Pour toutes ces raisons, le monde du travail n’a pas d’« effort » supplémentaire à faire. Tout appelle à transformer le travail pour lui redonner un sens. Il faut permettre à chacune et chacun de s’émanciper d’un système qui considère les êtres humains comme une simple force de travail exploitable à merci, jusqu’à ce qu’elle soit « usée ». Il est temps pour notre société d’entrer dans une nouvelle relation avec les entreprises. La priorité doit cesser d’aller à la rentabilité du capital. Elle doit aller au développement de toutes les capacités humaines.
La journée du 31 janvier a été marquée par une mobilisation historique, avec la participation de 2,8 millions de manifestant·es, à travers 258 manifestations dans toute la France. 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent la réforme et les 2 tiers de la population soutiennent ces mobilisations. Face à une telle levée en masse, l’obstination de la Première ministre à affirmer que le recul de l’âge de départ est « non négociable » est une provocation et un déni de démocratie.
En outre, nous condamnons la manœuvre visant à permettre que la motion référendaire d’extrême droite soit présentée à l’Assemblée nationale en lieu et place de celle portée par André Chassaigne, président du groupe GDR-Nupes, au nom de l’ensemble des groupes de gauche et écologistes. En agissant ainsi, le gouvernement montre que pour préserver les intérêts du capital avec sa réforme, il est prêt à prendre le risque de permettre au RN, qui défend en réalité un projet de régression pour notre système de retraite, d’apparaître comme un recours alors qu’il ne l’est en rien, bien au contraire, tant son projet antisocial, xénophobe et raciste menace gravement la République. La réalité, c’est que le président Macron craint le référendum, nous continuons de l’exiger.
Plus que jamais nous appelons à l’amplification de la mobilisation, les 7 et 11 février prochains et à la poursuite d’initiatives communes des forces de gauche et écologistes pour le retrait de la réforme et l’exigence d’une bonne retraite avec l’organisation de temps forts politiques, meetings et réunions publiques partout en France.
Paris, le 4 février 2023
Conseil national du PCF

Retraites: 2,8 millions le 31 janvier – On continue le 7 et le 11 février

7 et 11 février – Mobilisation contre la réforme des retraites: pour faire plier le gouvernement, on continue pour gagner! (PCF Finistère)

Du jamais-vu depuis 2010. Près de 70 000 manifestants dans le Finistère ! Le rejet populaire du projet de réforme des retraites Macron-Borne vient de franchir une nouvelle étape avec la journée du 31 janvier. Salarié·es, privé·es d’emploi, retraité·es, jeunes : 2,8 millions de personnes ont participé à 258 manifestations partout en France pour dire non à la retraite à 64 ans, non à l’allongement de la durée de cotisations, non à une nouvelle régression pour le monde du travail, la jeunesse,les femmes et les catégories populaires.

La fédération du Finistère du PCF appelle à assurer un succès au moins aussi grand aux journées d’action des 7 et 11 février; 
 
Ce mardi 7 février à:
 
– Brest à 10h30, Place de la Liberté
– Quimper à 10h30, Place de la Résistance
– Morlaix à 10h30, Place Puyo
– Carhaix à 10h30, Place du Champ de foire
– Quimperlé à 10h30, devant la Gare
– Ouessant à 11h30, place de la Mairie


Pour que le peuple ait la parole, là où Macron envisage un 49-3 ou une validation en catimini par une commission mixte d’une réforme des retraites rejetée par 75 pour cent des Français, nous proposons un référendum.

Nous dénonçons d’ailleurs vigoureusement la manoeuvre du président Macron et de son gouvernement qui ont préféré retenir la motion référendaire du RN plutôt que de la Nupes, présentée à l’initiative du PCF, alors que celle-ci avait été déposée auparavant.


Partout dans le pays, dans les entreprises, les services publics,dans les communes, les universités, mobilisons-nous contre leur projet brutal et travaillons toutes ensemble avec les syndicats et toutes les forces de gauche et écologistes à une bonne réforme des retraites, à 60 ans pour toutes et tous, avec des pensions au moins égales au Smic revalorisé !


Financer la retraite à 60 ANS, des pensions supérieures au Smic,pour toutes et tous, c’est possible! 

Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles : création d’emplois, augmentation des salaires, égalité femmes-hommes, taxation des revenus financiers…

L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.

La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports,territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.

Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :
– Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros.
-Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.

La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros

 

Leila et ses frères – Projection au Cinéma Les Studios de Brest le 8 février, 19h30: ciné-débat à l’invitation des Iraniennes et des Iraniens de Brest

Le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest vous invite au ciné-débat qui aura lieu mercredi 8 février à 19h30, au cinéma Les Studios (veuillez trouver en pièce jointe le visuel pour ce ciné-débat. Toutes les informations sont marquées dessus).
Le film Leila et ses frères est un drame sorti en août 2022. La place coûte 5 euros.
Le visionnage du film sera suivi par un débat avec le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest pour parler de la place de la femme dans la société iranienne.
Voici le résumé du film par AlloCiné : « Leila a dédié toute sa vie à ses parents et ses quatre frères. Très touchée par une crise économique sans précédent, la famille croule sous les dettes et se déchire au fur et à mesure de leurs désillusions personnelles. Afin de les sortir de cette situation, Leila élabore un plan : acheter une boutique pour lancer une affaire avec ses frères. Chacun y met toutes ses économies, mais il leur manque un dernier soutien financier. Au même moment et à la surprise de tous, leur père Esmail promet une importante somme d’argent à sa communauté afin d’en devenir le nouveau parrain, la plus haute distinction de la tradition persane. Peu à peu, les actions de chacun de ses membres entraînent la famille au bord de l’implosion, alors que la santé du patriarche se détériore. »
Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez pour la situation des femmes iraniennes.
Bonne soirée à vous,
Le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest

La Retraite, pour nous, c’est 60 ans! Grande réunion publique unitaire contre la réforme des retraites le mercredi 8 février à Plourin-les-Morlaix, 19h

Une mobilisation énorme à Quimper ce 31 janvier 2023: 17 000 manifestants et 3000 à 4000 personnes de plus que le 19 janvier!

Une mobilisation énorme à Quimper à l’instar des 70 000 manifestants à l’échelle du Finistère ce mardi 31 janvier et des 2,5 ou 2,8 millions de manifestants à l’échelle nationale!!!

La mobilisation continue à monter.

Photos UL CGT Quimper et Roberte Saint-jalmes

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5000 manifestants à Quimperlé ce mardi 31 janvier

12 000 manifestants contre la réforme des retraites à Morlaix ce 31 janvier 2023: du jamais vu depuis 2010

Photos Jean-Luc Le Calvez, Pierre-Yvon Boisnard, Roger Heré, Ismaël Dupont dans la manif de Morlaix du 21 janvier 2023

Plus de 2500 manifestants dans les rues de Carhaix ce mardi 31 janvier (Photos Daniel Laporte)

2 500 personnes, à Carhaix, contre la réforme des retraites, nouveau record de mobilisation
Photos de Daniel Laporte – PCF Carhaix-Huelgoat

30 000 personnes manifestent contre la réforme des retraites à BREST ce 31 janvier 2023

Raz-de-marée contre la réforme des retraites à BREST: 30 000 manifestants!

Photos Marion Francès, Jacqueline Héré, Christian Gagou, Floriane Fleyssel

Après le raz-de-marée de 2,5 millions de personnes dans les rues de la France ce 31 janvier, on continue le 7 et le 11 février

Journée mondiale contre le régime de mort aux frontières – commémor’action le 5 février, 15h à Morlaix

Forum contre la réforme des retraites à Quimper en hommage à Ambroise Croizat le vendredi 3 février – Halles de Quimper – avec Pierre Caillaud Croizat

C’est à Quimper, le vendredi 3 février, 20h, avec le petit-fils d’Ambroise Croizat, le ministre communiste fondateur de la Sécurité sociale et du système de retraite par répartition unifié et à vocation universelle. Celui-là même que la droite et les libéraux cherchent a démolir méthodiquement depuis 30 ans. Bravo au forum social de Quimper pour sa magnifique affiche et cette riche idée!

Les communistes optent pour la continuité:Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel

Les communistes optent pour la continuité:Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel

Gauche Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel plutôt que la proposition alternative.

Publié le

Dimanche 29 Janvier 2023

Pas de séisme en vue au PCF. Appelés à voter ce week-end pour choisir leur texte d’orientation dans la perspective de leur congrès à Marseille début avril, les communistes se sont prononcés à 81,92 % des suffrages exprimés en faveur de la « base commune de discussion » proposée par la direction actuelle. Contrairement au dernier congrès de 2018, où trois textes alternatifs avaient été déposés et où l’un d’eux l’avait emporté pour la première fois de l’histoire de la formation, une seule proposition alternative était cette fois en lice – signé à la fois par les anciens secrétaires nationaux Pierre Laurent et Marie-George Buffet, des parlementaires comme Elsa Faucillon ou Stéphane Peu, des maires, des responsables locaux, et soutenu au total par un millier de militants. Ce texte, intitulé « Urgence de communisme – ensemble pour des victoires populaires », recueille 18,08 % face à « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », adopté en décembre dernier par le conseil national (CN) du PCF et soutenu par son secrétaire national, Fabien Roussel. En quatre ans, la majorité du candidat à la présidentielle s’est renforcée avec le renfort de certaines fédérations importantes comme celles des Bouches-du-Rhône (87 % pour le texte du CN), de la Gironde (92 %) ou des Hauts-de-Seine (66 %) tandis que la participation au vote s’est élevée à 70,79 %.

Parmi les 42 000 adhérents à jour de cotisations qui pouvaient participer au scrutin, Eugénie Graf et Michel Cucheval ont poussé la porte du local du PCF de Lille (Nord) vendredi soir, sur le coup de 17 heures. Ici, le texte du conseil national « au regard des discussions » avait de bonnes chances d’être « majoritaire dans la fédération », selon les pronostics de la secrétaire départementale du Nord, Karine Trottein. Et c’est l’option qu’ont choisie les deux militants, qui ont glissé leur propre bulletin dans l’urne après avoir confié les neuf enveloppes de vote par correspondance collectées dans l’après-midi dans leur cellule de Lomme, commune associée à Lille. La principale motivation de leur choix ? La question stratégique, sur laquelle les deux textes ne proposaient pas la même démarche, en particulier vis-à-vis de la coalition de gauche formée aux législatives.

« La Nupes est certainement un bon outil entre les mains des parlementaires pour harmoniser les votes de la gauche, mais sa création ne s’est pas faite avec la population », pense Michel Cucheval. « Enclencher un mouvement majoritaire et créer un rapport de forces doit se faire avec les victimes du capitalisme, poursuit ce prof de maths à la retraite, membre du PCF depuis 1973. Cela suppose un renforcement de l’activité du parti, essentiellement pour convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs du RN de revoir leur position. Cela prendra du temps et de l’énergie, mais c’est la seule voie. »

De son côté, Eugénie Graf, salariée en invalidité dans un centre d’appels, voit dans la Nupes « un outil ponctuel pour l’élection »  : « Je ne tiens pas à ce que le PCF y fonde son identité. Notre projet économique est cohérent, ce que je ne retrouve pas dans d’autres formations. Le nucléaire est aussi un point de divergence. Et la valeur travail, à mon avis, est importante. Je ne suis pas contre le droit à la paresse, mais une fois qu’on a le travail. » Parmi les 87 inscrits de ce bureau, Martine Devynck, qui a longtemps travaillé à la mairie de Lille, fait à son tour son entrée. Elle vote également pour le premier texte, pas convaincue par « l’urgence » revendiquée par le projet alternatif, mais elle confie aussi quelques critiques. « Nous ne sommes pas les meilleurs, nous avons fait des erreurs. Sur le féminisme, les violences exercées contre les femmes, nous avons longtemps été à côté de la plaque. La prise de conscience vient un peu tard », estime-t-elle.

Apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique »

Autant de questions qui ont également traversé les échanges des communistes du 20e arrondissement parisien, réunis pour un débat de près de deux heures jeudi soir avant que sonne l’heure du vote. À la tribune improvisée, la responsable locale Raphaëlle Primet présente le texte du conseil national, qu’elle soutient, parce qu’il s’agit notamment, à ses yeux, d’être « à la fois unitaire et de mener le rapport de forces », pour apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique ». À ses côtés, l’ancien secrétaire national Pierre Laurent, adhérent de la section, défend la démarche d’« Urgence de communisme ». « Bien que la société se pose la question du dépassement du capitalisme, notre niveau d’influence reste bas. C’est le grand paradoxe de la période. L’idée de communisme a été abîmée par le XXe siècle, nous devons en porter une vision nouvelle et la faire vivre au présent », expose-t-il, insistant sur le rassemblement, car, à défaut, « nous risquons soit que perdure la politique de Macron, soit la victoire du RN ».

Un point qui anime le débat. Dans la salle, Boris se dit ainsi favorable au texte du conseil national notamment parce qu’il « parle beaucoup plus de comment convaincre les gens plutôt que d’alliances », celles-ci condamnant à « toujours être pris dans la logique du vote utile », selon lui. « La situation est tellement urgente qu’on n’est pas dans une configuration où on peut se payer le luxe de se poser la question d’avoir un candidat à chaque fois et faire, peut-être, 5 % », estime, pour sa part, Charlotte, qui n’a envie ni « de se faire bouffer par FI », ni « d’un repli sur nous-mêmes ».

Partisans d’un texte ou de l’autre, les militants pointent aussi des questions à approfondir. À l’instar de Nicolas, qui a choisi – comme près de 75 % des 129 votants de la section – le texte de la direction, qu’il estime porteur d’« une ambition à poursuivre avec enfin une visibilité » du PCF, mais qui voudrait voir davantage interrogé « le projet de société : quelles transformations de l’économie, quels nouveaux rapports de production, et comment on franchit le cap pour les obtenir ».

S’il affirme une orientation, le vote de ce week-end ne clôt pas les débats. La « base commune de discussion » choisie par les adhérents du PCF doit désormais être amendée d’abord dans les sections, puis les fédérations, courant mars, et enfin à Marseille début avril. D’ici là, un autre chantier doit s’ouvrir dès le week-end prochain avec un nouveau conseil national, notamment consacré à la révision des statuts du Parti.

Les adhérents communistes du Finistère choisissent la ligne de Fabien Roussel (Ouest-France, 29 janvier 2023)

Les adhérents communistes du Finistère choisissent la ligne de Fabien Roussel

Ouest-France, 29 janvier 2023

À une large majorité, les adhérents finistériens du PCF ont choisi de voter pour le texte porté par le secrétaire national Fabien Roussel et le Conseil national du PCF, « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».

Les 27, 28 et 29 janvier 2023, les 519 adhérents à jour de cotisation (sur 860 adhérents) de la fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF) étaient appelés à voter pour choisir leur texte d’orientation politique dans le cadre de leur prochain congrès, prévu à Marseille du 7 au 10 avril, le congrès départemental du PCF Finistère ayant lui lieu à Pont-de-Buis le 26 mars.

Avec 85,9 % des voix exprimées, les adhérents finistériens du PCF ont choisi de voter pour le texte porté par le secrétaire national Fabien Roussel et le Conseil national du PCF, L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux. « Ce texte affirme l’actualité brûlante du projet communiste pour une civilisation nouvelle, fondée sur le développement des capacités humaines, en harmonie avec la Terre, et passant par une révolution dans l’économie pour vaincre la résistance du capital, et dans l’écologie ainsi que dans les relations entre êtres humains », décrit le PCF dans un communiqué.

Le texte alternatif L’urgence du communisme, recueille, lui, 14 % des voix exprimées dans la fédération du Finistère.

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE – RETRAITES: le 31 JANVIER, TOUS MOBILISÉ·ES POUR GAGNER

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE
RETRAITES: le 31 JANVIER, TOUS MOBILISÉ·ES POUR GAGNER
Le rejet populaire du projet de réforme des retraites Macron-Borne est massif. La mobilisation exceptionnelle du 19 janvier, avec près entre 45 000 et 50 000 manifestants dans le Finistère, et entre 1,5 et 2 millions de manifestants au niveau national, est un signal clair de la détermination des salarié·es, des retraité·es, de la jeunesse à les faire reculer.

-NON à la retraite à 64 ans, à l’allongement de la durée de cotisations.
-NON à une nouvelle régression pour le monde du travail, la jeunesse, les femmes et les catégories populaires.
-Pour que le peuple ait la parole, nous proposons un référendum :une motion sera débattue le 6 février à l’Assemblée Nationale, à l’initiative de Fabien Roussel et des député·es communistes qui portent cette proposition depuis 3 ans.

Partout dans le pays, dans les entreprises, les services publics,dans les communes, les lycées et les établissements d’enseignement supérieur, mobilisons-nous contre leur projet brutal et sans aucune légitimité démocratique et populaire et travaillons tous ensemble avec les syndicats et toutes les forces de gauche et écologistes à une bonne réforme des retraites, à 60 ans pour toutes et tous, avec des pensions au moins égales au smic revalorisé !

Dès maintenant nous appelons toutes et tous à faire de la journée du 31janvier décidée par les organisations syndicales unies une  mobilisation de masse encore supérieure à celle du 19 janvier par la grève et la manifestation à BREST, QUIMPER, MORLAIX, QUIMPERLE, CARHAIX
Nous portons d’autres propositions de progrès social:

-L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires ;
–La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.
-La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports, territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.
-Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :
-Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros ;
– Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.
-La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros ;
-La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.

-Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :

-Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros ;

-Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.

L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires

  

Carhaix – Le PCF appelle à manifester le jeudi 31 janvier 2023 contre la réforme des retraites Macron(revue de presse)

Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF

Pour clôturer ce week-end de vote des Communistes sur le choix de la base commune, tu trouveras ci-dessous :
➡️ les résultats du scrutin,
➡️ le communiqué de la commission de transparence des débats qui valide le vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès,
➡️ la réaction de Fabien Roussel.

Les résultats 👇

Tu peux retrouver les résultats par fédération en cliquant ici.

Le communiqué de presse 👇

Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF

Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.

29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.

Il y a eu 686 bulletins blancs ou nuls, et 29 212 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.

Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.

En application de nos statuts, le texte « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes vont désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et du mouvement social en cours, des contributions et amendements. Ce travail, nous le mènerons avec l’ensemble des communistes lors de nos congrès de sections et de fédérations jusqu’au congrès national qui se tiendra du 7 au 10 avril à Marseille.

Paris, le 29 janvier 2023.

La commission de transparence des débats du 39e Congrès du PCF.

La réaction de Fabien Roussel 👇

http://www.pcf.fr/

congres2023.pcf.fr