PCF Finistère

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18 septembre 2022- Interview de Fabien Roussel au Ouest-France

22 août 2022 – 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest

22 août 2022 – 80 ans après son exécution au stand de tir de Balard à Paris par les Allemands, poignant hommage à notre camarade résistant communiste brestois Carlo de Bortoli au cimetière de Kerfautras à Brest

80 ans après, au moment où les héritiers du fascisme et de la collaboration sont extrêmement forts en Italie et en France, le devoir de mémoire –
22 août 2022- cimetière de Kerfautras à Brest, en présence de plusieurs camarades du PCF et notamment de la section de Brest, de son secrétaire de section Jean-Paul Cam, secrétaire départemental du PCF, tout près de la tombe d’Édouard Mazé (« Un homme est mort » … L’ouvrier cégétiste tué lors de la répression de la manifestation du 17 avril 1950 par les gardes mobiles et les gendarmes qui avait fait en outre une vingtaine de blessés), très émouvant hommage à Carlo de Bortoli, résistant communiste brestois fusillé à 33 ans le 22 août 1942 par les Allemands au stand de tir de Balard dans le 15e arrondissement de Paris, après avoir été arrêté et torturé par la police française à Brest, « chargé » par elle en tant que militant communiste pris avec des tracts, emprisonné à la prison de Pontaniou de Brest et à Quimper, où sont venus le voir son épouse et ses enfants, puis à Fresnes, et un hommage aussi à sa femme, Aline de Bortoli, militante communiste elle aussi, qui résistait avec lui, et a continué à le faire après sa mort a Brest et dans les Côtes d’Armor, poursuivant ses engagements après guerre, notamment à la CGT, au PCF et à l’ANACR.
L’historien et chercheur Gildas Priol qui avait été a l’initiative de la cérémonie et de son organisation a introduit l’hommage en présentant le rôle des FTP et de l’OS du PCF au sein du tableau global de la résistance brestoise, qui avait de nombreux réseaux et composantes, suivi des enfants de Carlo et Aline de Bortoli, Sonia et Edgar, présents au côté des petits-enfants et arrière petits-enfants, et de Anne Friant Mendres, présidente de l’ANACR 29 et fille du résistant Jacob Mendres, ami et camarade de Carlo de Bortoli.
Eric Guellec, adjoint PCF de Brest, aux anciens combattants et cérémonies patriotiques, et Anne Friant, ont ensuite remis une gerbe de fleurs devant la tombe d’Edgar et d’Aline, décédée dans le pays bigouden, ainsi que Edgar et Sonia les enfants, devant le porte-drapeau de l’ANACR, Roger Berthelot.
Sonia, la fille de Carlo et Aline de Bortoli, a rappelé l’importance de se mobiliser aujourd’hui comme hier et demain pour la Paix.
Photos et commentaire Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, présent à la cérémonie pour rendre hommage à l’engagement dans la résistance de nos camarades Carlo et Aline de Bortoli.

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Pour en savoir plus sur Carlo de Bortoli, la notice de Gildas Priol: https://www.resistance-brest.net/article1108.html
Carlo (Charles) Antonio De Bortoli, émigré italien en 1925, est mosaïste à Paris. Il y rencontre une bretonne, Aline Morin qu’il épouse en 1931. Quelques années plus tard, la famille s’installe à Saint-Brieuc où naît leur fille Sonia en 1934. Toujours plus à l’ouest, on retrouve les De Bortoli à Brest en 1935. Ils s’installent à Lambézellec au 48 rue Jean Jaurès. Impliqué dans le militantisme, Carlo est l’un des responsables de l’Union Populaire Italienne (U.P.I) de Bretagne, qui regroupe les antifascistes transalpins. Il y rencontre Luigi Pezziga et tous deux adhèrent au Parti Communiste Français en 1936. L’année suivante, Carlo se spécialise dans les devantures et monuments funéraires. En 1938, il se rend au commissariat de Police de Lambézellec pour faire une demande de naturalisation et son second enfant, Edgard, voit le jour. Peu après la famille s’installe définitivement au 47 rue François Rivière. En 1939, il fait voter par les Italiens de l’U.L.P une motion où ils s’engagent à défendre la France contre toute attaque fasciste, y compris de l’Italie mussolinienne. A la déclaration de guerre, il souhaite incorporer l’armée française mais trop suspect, cela le lui est refusé.
Au lendemain de l’entrée des allemands à Brest, le 20 juin 1940, plusieurs réunions du P.C.F sont organisées à Brest. Carlo et Aline De Bortoli assistent à celle de chez les Goasguen, en présence de Raymonde et André Vadaine ainsi que Jules Lesven. Tous sont partants pour continuer le militantisme clandestin pour le parti. Au début 1941, il devient l’un des responsables du Triangle de direction du P.C.F pour le secteur du Bâtiment. Comme tous les français occupés, qui plus est dans le bâtiment, il est contraint de travailler pour l’occupant. Il participe cependant à la formation et à l’organisation de la résistance communiste parmi les ouvriers, avec Pierre Corre. Il intègre à sa création, l’Organisation Spéciale (O.S) au début 1941 et effectue des sabotages, notamment à l’École Navale où il est employé en février 1941. Carlo diffuse la presse clandestine du mouvement ainsi que les tracts. En mars 1941, il aurait participé avec Jules Lesven à l’immersion dans la rade de trois ou cinq corps de soldats allemands, abattus par l’O.S dans une embuscade au port de commerce.
Alors qu’il se rend chez Henri Moreau avec Yves Prigent, Charles Cadiou et Mathurin Le Gof, Carlo est arrêté le 28 avril 1942 par deux policiers brestois. Carlo subit un interrogatoire musclé par la police française qui tente de lui arracher des informations. Après quoi, il est livré à l’armée allemande avec ses camarades. Interné dans un premier temps à Pontaniou, il est traduit devant le Conseil de Guerre allemand de Brest. La déposition du policier français responsable de son arrestation accable Carlo qui était porteur d’une valise avec du papier destiné à l’imprimerie clandestine des communistes. De Bortoli, lucide sur son sort, endosse la responsabilité des divers actes de la résistance locale pour clore les enquêtes ou lever des soupçons. Il est alors condamné à mort le 14 mai 1942.
Il est ensuite interné à Quimper et Rennes, du 25 juin au 24 juillet, et enfin à Fresnes du 27 juin au 22 août 1942. Carlo De Bortoli est fusillé à Paris le 22 août 1942 au stand de tir de Balard dans le 15e arrondissement de Paris. Sa dépouille est jetée dans une fosse commune du cimetière parisien d’Ivry le jour même
. En 1948, son épouse fait rapatrier sa dépouille à Brest. Une cérémonie civile et militaire se déroule dans la chapelle ardente du cimetière de Saint-Martin avant qu’il soit inhumé, le 7 févier au cimetière de Kerfautras.
À titre posthume, pour son engagement dans la clandestinité, il reçoit la Croix de Guerre 1939-1945, avec étoile d’argent le 24 avril 1947 puis la médaille de la Résistance le 24 septembre 2014. En sa mémoire, une rue de Brest porte son nom depuis le 22 mars 1997.
La sépulture de Carlo De Bortoli se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest
Publiée le mercredi 4 mars 2020, par Edgard De Bortoli, Gildas Priol, mise à jour vendredi 22 juillet 2022
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Aline de Bortoli:
Née le 15 juillet 1908 à Bréhand (Côtes-du-Nord, Côtes d’Armor), morte le 21 avril 2004 à Lesconil (Finistère) ; aide-soignante ; militante communiste, résistante FTPF, vice-présidence de l’ANACR du Finistère ; femme de fusillé.
Aline Morin naquit à Bréhand (Côtes-du-Nord), petit village situé entre Moncontour et Lamballe, de parents agriculteurs, Pierre Morin et Marie Glâtre. Le couple avait six enfants dont deux moururent en bas âge. Ses parents louaient leurs bras, lui tantôt pour tenir une petite ferme, tantôt comme cantonnier, ouvrier agricole ou docker au déchargement du charbon au port du Légué à Saint-Brieuc Sa mère se rendait souvent à Paris comme employée de maison.
En 1925, à dix-sept ans, pour aider ses parents à construire leur petite maison, Aline Morin monta à Paris rejoindre sa sœur Marie. Elles travaillaient toutes les deux dans les hôtels, les restaurants, les cliniques. En deux ans, la maison fut payée intégralement. Quatre ans après son arrivée dans la capitale, elle fit la connaissance de Carlo de Bortoli fils de paysans pauvres ayant cinq frères et sœurs. Il était venu à Paris à quinze ans avec son père Angelo, militant socialiste antifasciste italien, conseiller municipal « bousculé » et menacé par ses collègues car il ne saluait pas le portrait de Mussolini à la fin du Conseil municipal, emprisonné sous Mussolini pour ses idées, fuyant le régime fasciste et la misère pour faire vivre la famille restée au pays. Ils se marièrent le 23 mai 1931 à Paris VIIIe arr. et eurent deux enfants : Sonia le 8 décembre 1934 à Saint-Brieuc, et Edgard le 7 juillet 1938 à Brest. Le couple s’était installé en Bretagne, en septembre 1935 à Brest où Carlo travaillait comme artisan mosaïste-carreleur,
Ils militèrent dans de nombreuses organisations : l’Union Populaire Italienne, la Ligue des Droits de l’Homme, le Parti Communiste Français, le Secours Populaire Français, la CGT, la Ligue Antifasciste, le Comité Mondial pour la Paix, le Soutien de l’Enfance.
Elle entre au PCF en octobre 1939 alors qu’il vient d’être interdit par le gouvernement Daladier après avoir commencé à militer dans la solidarité avec l’Espagne Républicaine de 1936 à 1939.
Le 6 septembre 1939, Carlo tenta de s’engager dans l’Armée Française mais il fut refusé car il avait conservé sa nationalité italienne. Il liquida alors sa petite entreprise, redevint ouvrier pour être plus libre de ses mouvements.
Après la guerre éclair de mai-juin 1940, Aline et son mari entrèrent dans la Résistance. Leurs premières actions furent d’ empêcher les militants de rejoindre l’Angleterre, puis, plus tard, de convaincre les hommes de ne pas partir travailler en Allemagne.
Aline commença sa propagande de résistance par une distribution de tracts du PCF en juillet 1940, tract dénonçant la trahison du gouvernement Pétain à Vichy et la collusion du vieux maréchal avec l’occupant allemand et ses chefs nazis.
Aline De Bortoli se fit embaucher à l’Arsenal de Brest et Carlo à l’École navale, pour faire des sabotages. Aline animait des groupes de femmes, organisait des manifestations devant la mairie pour réclamer du pain, du beurre, de la viande pour les enfants, distribuait des tracts, parfois avec sa fille, à la sortie des cinéma, tracts dénonçant la collaboration. Elle hébergeait des responsables de la Résistance, dont Robert Ballanger, inter-régional du PCF pour la Bretagne, et Alain Le Lay, responsable régional quelques mois pour le Finistère, mort en déportation à Auschwitz, et assurait d’importantes liaisons entre les groupes FTP. Les réunions de femmes étaient de plus en plus réprimées
Carlo De Bortoli fut arrêté dans la rue le soir du 28 avril 1942, avec trois camarades alors qu’il portait une valise pleine de papier blanc pour imprimer les tracts du 1er mai. Carlo fut condamné à mort par un tribunal allemand sur les témoignages de policiers français, pour faits de Résistance et pour propagande communiste. Aline essaya de le faire évader, en vain. Le 22 août 1942, il a été fusillé au stand de tir place Balard, puis enterré au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine, dans le Carré des Fusillés.
Aline De Bortoli resta trois ans sans nouvelles de son mari, elle n’apprit son exécution qu’à la Libération.
Dans un premier temps, après l’arrestation de Carlo de Bortoli, Aline dût chercher du travail et en trouva à l’arsenal, près de la prison allemande de Pontaniou où était détenu son mari. Elle effectua là des sabotages de camions allemands par des coupures de pneus notamment. Elle tenta de faire évader son époux, et, selon Eugène Kerbaul, manquera de peu d’y réussir. Charles restera emprisonné à Pontaniou du 15 mai au 1er juillet 1942… (1918-1945, 1640 militants du Finistère, Dictionnaire biographique de militants ouvriers du Finistère élargi à des combattants de mouvements populaires de Résistance – Eugène Kerbaul)
Elle continua la lutte sous le pseudonyme de « Térésa » prénom de sa belle-mère et devint responsable du « Comité des Femmes Patriotes » de Brest, alors composé exclusivement de femmes communistes qui en avaient pris l’initiative. Elle continue sur ces périodes, jusqu’au 9 février 1943, d’importantes liaisons PCF-FTP, mais, devant la menace d’être arrêtée, elle se réfugia chez sa marraine, dans son village natal de Bréhand, en février 1943. La police allemande la recherchait à Saint-Brieuc, où vivait sa mère.
Elle y resta jusqu’en octobre 1945, travaillant dans les fermes pour vivre, poursuivant son activité comme agent de liaison entre les maquis FTP (Bréhal et Montoncour), leur fournissant des renseignements sur l’ennemi, du ravitaillement, des vêtements, diffusant tracts et journaux du PCF, du Front National de Libéation, et des FTP à la population. Son rôle était aussi d’aller chercher à pied et de raccompagner des résistants à la gare de Lamballe, à sept kilomètres et de nuit, et d’organiser des réunions clandestines de la Résistance.
A la Libération, Aline de Bortoli a le grade de adjudant F.T.P.
De retour à Brest, elle retrouva son appartement, intact malgré les ravages dus aux bombardements alliés sur la ville. Aline vécut de petits emplois jusqu’à ce qu’elle entre à l’hôpital Ponchelet de Brest comme employée d’abord puis ensuite comme aide-soignante. Elle fit le choix de ne pas se remarier pour se consacrer à ses enfants et ses activités militantes. En 1946, elle fit la connaissance de ses beaux-parents.
Elle devint responsable de l’Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance pour le Finistère, à l’Union des Femmes Françaises, milita activement au syndicat CGT des Hospitaliers et à l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance – ANACR – dont elle était encore Vice-présidente jusqu’à son décès. Elle était « combattant volontaire de la Résistance ».
En 1950, elle s’installa à Lesconil où elle fit construire une petite maison, pour sa retraite et sa famille.
Son dernier combat, elle le mena pour le maintien du nom de Jean Moulin au fronton du Lycée Professionnel de Plouhinec.
Inhumée au cimetière de Lesconil le 24 avril 2004, Louis Le Pape lui rendit hommage en retraçant le parcours de sa vie militante.
Sources:
Maitron – Article de Annie Pennetier Pour citer cet article :=AT0WqUphvt-LMoOerSLr6VTQ-EfIJQNxwLk02JVcezgV7u4ETY9mSk3nsKivXQrEaOIP7PCK7qZkJ4eSps5fw1gWZPriQALMhT1nyAGWW3Db-9agn8SFFsacE--OawVZqgnB27AEY2A97LbGzU1-GYcLbKQSxXeCnFLgG1a2SR5NUelp_fNo" target="_blank" rel="nofollow noopener" data-cke-saved-href="https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fmaitron.fr%2Fspip.php%3Farticle206871%26fbclid%3DIwAR1UxNMikpM-m1FOGgnL5jV6zBe1nOsKXoou1NGFU-EARpZjcpI9SoExOL4&h=AT0lOzTtcH5R7zFThuW5Be1KMKVqdIerkrjsG7nm6SkTDqA_IY8aZj_h8ZCxju1ygzrxjWFtOdkE6hlH4XviSaymeSa84oym-_VfDrhzvOZaS3OQY1l806fsKeQCdYEJwMhKgtyBqLiMFNnI_SBX&__tn__=-UK-R&c=AT0WqUphvt-LMoOerSLr6VTQ-EfIJQNxwLk02JVcezgV7u4ETY9mSk3nsKivXQrEaOIP7PCK7qZkJ4eSps5fw1gWZPriQALMhT1nyAGWW3Db-9agn8SFFsacE--OawVZqgnB27AEY2A97LbGzU1-GYcLbKQSxXeCnFLgG1a2SR5NUelp_fNo">https://maitron.fr/spip.php?article206871, notice DE BORTOLI Aline, née MORIN par Annie Pennetier, version mise en ligne le 8 octobre 2018, dernière modification le 10 octobre 2018. SOURCES : Louis le Pape : ancien maire de Plobannalec-Lesconil, Président du Comité Bigouden le l’Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance, ANACR, texte d’hommage auquel cette notice doit beaucoup . — Témoignage de son fils Edgard De Bortoli, 2018.
Eugène Kerbaul 1918-1945, 1640 militants du Finistère, Dictionnaire biographique de militants ouvriers du Finistère élargi à des combattants de mouvements populaires de Résistance.

5 camarades du PCF Finistère à l’Université d’été du PCF à Strasbourg les 26, 27, 28 août 2022

5 camarades du PCF Finistère ont participé cette année à l’université d’été du PCF à Strasbourg dans un climat très fraternel et joyeux, avec des conférences et débats passionnants: Gladys Grelaud, Taran Marec, Enzo de Gregorio, Marion Francès, et Ismaël Dupont – Merci à nos camarades du Bas-Rhin pour la qualité de leur accueil. Un gros défi d’organiser cet évènement politique de haute volée avec 650 participants.

Espace Bretagne de la fête de l’Humanité 2022 – Débat santé du dimanche 11 septembre sur la T2A – Rendre le soin aux soignants – avec Fabien Cohen et Hamama Bourabaa

Quelques photos du débat sur les effets dévastateurs de la T2A (tarification à l’activité) et des réformes neo-libérales de l’hôpital, de la santé et de la sécurité sociale avec Hamama Bourabaa, ancienne directrice d’hôpital et présidente d’une association pour un système de santé plus humain pour les patients et les soignants et Fabien Cohen, co-responsable du secteur santé du PCF.

Merci a Fabien Caro pour ses photos, aux intervenants passionnants et a tous les participants de ce débat qui poursuit le travail de réflexion et d’analyse, d’éducation populaire sur les questions de santé, de proposition et de lutte de l’atelier citoyen santé Bretagne du PCF.

Bientôt la vidéo du débat sera disponible sur le blog Ambroise Croizat santé PCF Bretagne: http://croizat-pcf.blogspot.com/

Inauguration de l’espace Bretagne à la fête de l’Humanité le 10 septembre 2022

Inauguration de l’espace PCF Bretagne de débat et de concerts le samedi 10 septembre à 12h avec Gladys Grelaud, une des quatre conseillères régionales PCF de Bretagne, Philippe Jumeau, porte-parole du comité régional PCF, Enzo de Gregorio, responsable de la JC Finistère.

Inauguration de l’espace PCF Bretagne de débat et de concerts le samedi 10 septembre à 12h avec Gladys Grelaud, une des quatre conseillères régionales PCF de Bretagne, Philippe Jumeau, porte-parole du comité régional PCF, Enzo de Gregorio, responsable de la JC Finistère.

« J’assume défendre le parti du travail » – Tribune de Fabien Roussel dans Le Monde

Fabien ROUSSEL, secrétaire national du PCF, dans une tribune au « Monde », affirme que le défi de la gauche est de « travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie ».

En déclarant préférer le travail au chômage, je n’imaginais pas provoquer pareille polémique. Que n’avais-je dit ? Certains ont pris leurs plus beaux airs indignés et y ont vu une saillie inspirée des pires discours de la droite réactionnaire. D’autres sont allés jusqu’à s’élever contre un racisme à peine larvé. Quel délire !

Quand on parle des autres, on parle d’abord de soi. En s’indignant ainsi, que disent-ils d’eux-mêmes ? Qu’ils ont démissionné. Qu’ils ont renoncé à la grande ambition qui devrait rassembler la gauche : celle d’éradiquer le chômage. Si l’esclavagisme revenait demain, ils négocieraient avec le Medef le poids des chaînes. Pas moi. Car le chômage tue, il bousille des vies. Il fait basculer des familles entières dans la pauvreté. Il instille partout le venin de la division entre ceux qui ont un emploi et ceux qui en sont privés. De là où je vous parle, dans ce Nord ouvrier depuis si longtemps fier de ses usines et du savoir-faire de ses travailleurs, on sait la dureté du travail et le coût du chômage. On sait intuitivement que le chômage est « l’armée de réserve » du capital, comme le disait si bien Marx.

Remettre en cause la logique libérale du chômage

C’est la menace du chômage qui permet au Medef et aux libéraux d’imposer les bas salaires, les horaires élargis sans supplément de rémunération, le quotidien infernal d’une vie sans pause et sans plaisirs. Et nous devrions accepter le chômage de masse et nous contenter de garantir un revenu d’existence ? Il est temps, au contraire, de remettre en cause les logiques libérales qui ont toujours entretenu le chômage plutôt que de l’éradiquer, qui ont préféré l’accompagner plutôt que d’empêcher le déménagement de pans entiers de notre industrie.

Ouvrons les yeux. L’industrie représentait 24 % de notre PIB en 1980 et seulement 10 % en 2019. Notre flotte de pêche est passée de 11 500 bateaux, en 1983, à 4 500, aujourd’hui. Quant à la saignée paysanne, elle nous a fait passer de 1 263 000 exploitations agricoles, en 1979, à 429 000, en 2017. Résultat : 5 millions de privés d’emplois, 2 millions de bénéficiaires du RSA, 4,5 millions de primes d’activité versées par la CAF. Et 10 millions de Français sous le seuil de pauvreté. Beau succès.

Alors, j’assume. Je me bats pour une société qui se fixe comme horizon de garantir un emploi, une formation, un salaire à chacun de ses concitoyens. Et je m’inscris en faux contre ceux qui théorisent la « fin du travail ». Ce discours passe totalement à côté des réalités qui se font jour. Ayons de l’ambition pour notre pays.

Tant de besoins mériteraient d’être satisfaits. De quoi permettre à chacun de trouver sa place dans la société et de retrouver sa dignité par le travail.

Redonner du sens au travail

Regardez ces classes sans professeurs, ces trains qui ne circulent pas faute de conducteurs, ces services d’urgences fermés faute de personnels. Qui peut croire que nous relèverons le service public sans fonctionnaires en plus ? Qui peut imaginer que nous conduirons la transition écologique sans créer d’emplois ? Qui peut penser que nous pourrons reconquérir notre souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire sans millions d’emplois supplémentaires ni formations massives ?

Bien sûr, à titre transitoire, les salariés ont besoin de protections, d’accompagnement et je serai à leur côté pour dénoncer toutes les attaques du gouvernement contre eux, avec cette réforme de l’assurance-chômage ou encore le projet de travail obligatoire en échange du RSA.

Mais quel beau défi pour un pays, pour la gauche, que de travailler à une société qui garantit à chacun d’avoir un emploi, une formation et un salaire tout au long de sa vie professionnelle. Un projet révolutionnaire qui va de pair avec l’amélioration des conditions de travail, la hausse des salaires, la réduction du temps de travail et le rétablissement de la retraite à 60 ans et vise à sécuriser tous les âges de la vie. Redonnons du sens au travail en l’émancipant de la puissance aveugle du marché et en se posant partout la question : comment produire et répondre à nos besoins, en respectant autant les êtres humains que la planète ? C’est l’ambition qui m’anime. Ni plus ni moins.

Fabien Roussel

Secrétaire national du PCF

Fabien Roussel marie symboliquement un Finistérien à son compagnon lors de la fête de l’Huma (Ouest-France, 11 septembre 2022)

Fabien Roussel marie symboliquement un Finistérien à son compagnon lors de la fête de l’Huma

Ouest-France, 11 septembre 2022

​Il se souviendra longtemps de l’édition 2022 de la fête de l’Huma, à Paris. Samedi 10 septembre, Enzo de Gregorio, secrétaire départemental du Finistère du Mouvement jeunes communistes de France, a été marié symboliquement à son compagnon, Paul Mongault-Girard, par Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF, devant plusieurs milliers de personnes.

C’est une scène insolite, mais touchante, à laquelle les spectateurs de la fête de l’Huma, à Paris, ont pu assister, samedi 10 septembre 2022. Alors que Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), candidat à la présidentielle de 2022, achevait son meeting sur la scène Angela Davis, il a décidé de marier symboliquement deux jeunes militants de 19 ans : Paul Mongault-Girard et Enzo de Gregorio.

C’est une scène insolite, mais touchante, à laquelle les spectateurs de la fête de l’Huma, à Paris, ont pu assister, samedi 10 septembre 2022. Alors que Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), candidat à la présidentielle de 2022, achevait son meeting sur la scène Angela Davis, il a décidé de marier symboliquement deux jeunes militants de 19 ans : Paul Mongault-Girard et Enzo de Gregorio.

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« Nous nous sommes mis en couple il y a un an, à la fête de l’Huma »

Tous deux sont membres du Mouvement Jeunes communistes de France (MJCF). Paul Mongault-Girard est secrétaire à l’organisation à Paris, Enzo de Gregorio, secrétaire départemental du MJCF, et originaire de Carantec. Contactés par téléphone, les deux jeunes hommes racontent : « C’est symbolique pour nous, nous nous sommes mis en couple il y a un an, à la fête de l’Huma ». Devant « 5000 à 10 000 personnes », estiment-ils, ils se sont embrassés.

Espace Bretagne de la fête de l’Huma 2022 – Débat sur les mobilités et le transport ferroviaire en Bretagne organisé par Gladys Grelaud avec Gérard Lahellec, Cyril Dallois, Régis Boyer, Roger Hère, Christian Peltais.

Très riche débat sur les mobilités et le ferroviaire breton à la fête de l’humanité, sur l’espace Bretagne de débat et de concerts. 

Merci à Gladys Grelaud, Gérard Lahellec, Cyril Dallois, Régis Boyer, Roger Hère, Christian Peltais, pour l’organisation de ce débat qui nous permet d’avancer dans notre réflexion et notre plateforme de propositions et de revendications sur le sujet.

Prochain épisode, le samedi 8 octobre à Morlaix:

Depuis un an, un travail a été construit sur le droit à la mobilité en Bretagne auquel vous avez participé grâce aux rendez-vous aux quatre coins de la Bretagne avec les usager.e.s, militant.e.s, élu.e.s.  Les droits des classes populaires aux plus fragiles pour le droit à un logement décent, pour le droit à la mobilité, pour le droit de se chauffer, de manger sont remis en cause de toutes parts.

Comme annoncé dans notre courriel de début juillet et à l’initiative du PCF Bretagne, je vous confirme une rencontre régionale sur les mobilités ouverte à tout.e.s, militant.e.s, usager.e.s et élu.e.s, pour :

une rencontre régionale sur le droit à la mobilité pour tout.e.s

Samedi 8 octobre après-midi à Morlaix. Agora Café, derrière la Gare de Morlaix, 11h-17h30

Débat Transports-mobilités dans les villes finistériennes: Roger Héré invité de Bonjour Bretagne sur Tebeo

Mercredi 14 septembre, Roger Heré, élu PCF et vice-président Transports-Mobilités de Morlaix Communauté, était invité par Tébeo, à l’émission du journal du soir « Bonjour Bretagne », animée par les journalistes Pauline Fercot et Frédéric Lorenzon, pour débattre avec Yohann Nedelec, vice-président de Brest métropole – Mobilités, grands projets, Rade, et Marie-Pierre Jean-Jacques, Vice-Présidente de la communauté d’agglomération Quimper Bretagne Occidentale, pour parler des différentes stratégies des agglomérations finistériennes – Morlaix, Brest, Quimper – pour faire évoluer nos déplacements en fonction des enjeux sociaux et écologiques.

Une émission très intéressante à revoir sur ce lien, à partir de la 11ème minute de l’émission:

https://www.tebeo.bzh/player.php?idprogramme=11559604…

Plus de 70 personnes prévues pour la visite commentée de l’exposition Ernest Pignon Ernest à Landerneau et la conférence de Renaud Faroux

 

VISITE COMMENTEE DE L’EXPO ERNEST PIGNON ERNEST

DEUX OU TROIS CHOSES QU’IL FAUT AVOIR EN TÊTE

Nous avons donc rendez vous le samedi 1er octobre à 9h50 devant le Fonds Hélène et Edouard Leclerc aux Capucins, à Landerneau.

Deux groupes de 30 personnes seront accueillis par les médiateurs culturels et les médiatrices culturelles de l’exposition consacrée à Ernest Pignon Ernest. Le premier commencera la visite à 10h et le second à 10h15. D’autres seront en visite libre.

En tout 74 personnes sont attendus à l’invitation du PCF Finistère, avec un groupe de la fédération d’action laîque du Pays Bigouden et du Secours Populaire.

On se retrouvera à 12h dans la  cour du musée et l’on rejoindra  les bords de l’Elorn plus exactement au « Mille Club , rue du Calvaire à Lanterneau où nous attendra Renaud Faroux, historien de l’art.

Renaud Faroux, co-commissaire de l’exposition « Libres comme l’art » commandée par le PCF à l’occasion de son centenaire nous accompagne depuis le début dans nos aventures.

Cette visite de l’exposition consacrée à Ernest Pignon Ernest est la 6éme que la Fédération du Finistère organise depuis 2017. (entre temps le COVD est passé par là.)  Le 6éme après Picasso, Riopelle, Moore, Tal Coat , Libres figurations. Elle connaît comme les autres un vif sucés.

Renaud Faroux tiendra à la suite de la visite une de ses  conférences dont l’intérêt ne s’est jamais démenti.

Avant, pendant ou après la conférence de Renaud nous pique-niquerons ensemble et chacune et chacun est invité apporter ce dont il a envie, salade, boisson, fromage, chips, charcuterie, desserts…et toute cette sorte de chose.

On amène ses couverts et on se munit de 10 euros.

Au samedi 1er octobre donc !

Les inscriptions sont closes désormais.

Communiqué du PCF Finistère – Soutien à la manifestation pour la santé et le médico-social à Carhaix le 22 septembre 2022

 

Il nous faut des lits, du personnel et des augmentations de salaire! 
Ce cri d’alarme des personnels hospitaliers, de ceux des Ehpad, du social et du médico-social résonne maintenant depuis de trop nombreuses années sans réelle prise en compte par les gouvernements successifs alors que les rapports alarmants s’accumulent dans les tiroirs ministériels depuis 20 ans.
-Le dernier en date, «la mission flash» représente avec ses propositions une nouvelle étape d’abandon de l’hôpital public, une remise en cause sans précédent du service public au profit de la médecine libérale et des établissements privés lucratifs.
Bien décidé à laisser étouffer l’hôpital public dans le chaos ambiant, le ministre de la santé F.Braun du nouveau gouvernement Macron, a l’intention de pérenniser les mesures de régulation des urgences d’ici la fin de l’année, réduisant ainsi l’accès au droit à la santé pour toutes et tous.
Et comble du machiavélisme, il propose à la rentrée, une «grande conférence de la santé» promise par le candidat Macron. Quel mépris pour tous les acteurs de notre système de santé qui dénoncent, preuves à l’appui, une crise sans précédent de l’hôpital public à l’échelle nationale et porteurs de propositions et de mesures immédiates. Il n’y a pas besoin d’une consultation citoyenne pour savoir qu’il faut augmenter tous les quotas de formation et, comme le propose le PCF, on pourrait salarier les jeunes pendant leur formation en échange d’un engagement de service public.
D’autant plus perfide, que pas un seul mot n’est prononcé sur un financement à la hauteur du désastre, alors que fin octobre doit être discuté par les parlementaires le nouveau Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale pour 2023, PLFSS qui se voudrait exceptionnellement ambitieux pour répondre aux attentes fortes des professionnel-es et de la population.
– Le plan d’urgence proposé par le PCF, le travail de propositions de ses parlementaires suite à leur tour de France des hôpitaux, sont plus que jamais d’actualité. Avec les élu·e·s au plan local et national, les syndicats, les collectifs de défense citoyens et professionnels, la population, nous pouvons être en capacité d’exiger un système de santé et de protection sociale à la hauteur des besoins de ce 21e siècle
La fédération du Finistère du PCF appelle à participer au rassemblement des hospitaliers et de l’action sociale  jeudi 22 septembre à Carhaix, Place du Champ de Foire, à partir de 12h00

Locaux du PCF Finistère et de la section de Brest tagués à Brest après la fête de l’Humanité: le Parti communiste dénonce!

Après l’extrême-droite à deux reprises cette année (croix gammées, menaces contre les « gauchistes » que nous serions, inscriptions et autocollants pro-Zemmour, dont certains avec des armes) qui a dégradé et tagué les locaux du PCF Finistère à Brest ces derniers mois, c’est le tour d’autres hurluberlus qui après la Fête de l’humanité – la plus grande fête populaire de France avec la participation de 400 000 personnes pendant 3 jours – ont cru bon dans leur petite ou grosse tête mal faite d’insulter les communistes et de dégrader le bien acquis par le travail des militants du parti qui s’est battu pour une très grande partie des conquêtes sociales et politiques en France: le mot « MEDEF » recouvrant la porte du local de la fédération PCF et de la section de Brest, 5, rue Henri Moreau, du nom d’un ouvrier résistant communiste brestois exécuté par les nazis au mont Valérien en 43, la phrase inepte « la France des allocs vous chie dessus » bariolant le mur de la fédé rue André Berger, du nom d’un autre jeune résistant communiste tué au Mont Valérien.

Des provocations qui visent bien sûr encore et encore, jusqu’à plus soif, à détourner le sens des propos de Fabien Roussel défendant le refus de l’organisation capitaliste du chômage, et la défense du travail pour tous, comme élément structurant de la vie personnelle et sociale, et à porter le soupçon et le discrédit sur une prétendue dérive droitière du PCF qui subitement emboîterait le pas d’une politique et d’une idéologie du Medef qu’il a toujours combattu, et parfois tellement seul… Bien évidemment Fabien Roussel et les communistes défendent l’augmentation des minima sociaux et du RSA autant que celles des salaires, des retraites, et une sécurité sociale couvrant à 100% les dépenses de santé, comme nous promouvons l’extension et la défense du logement social, de la gratuité du service public, pour garantir l’accès universel – c’est dans nos programmes électoraux et dans nos propositions parlementaires en continu depuis des années – et nous avons toujours lutté contre la pauvreté et les inégalités dans la lutte parlementaire, au niveau des collectivités, de la lutte politique et sociale.

Mais nous défendons aussi une société où tout le monde aurait accès à un travail bien payé et non exploité ou aliéné, car le travail finance la sécurité sociale et les solidarités, et est un élément nécessaire de la satisfaction des besoins sociaux. Nous ne croyons pas à la fin du travail, nous ne voulons pas de la disparition des industries, de la destruction de l’agriculture.

Nous continuerons à le faire, avec la fierté des valeurs que nous portons, sans nous laisser intimider par quiconque, et surtout pas par le harcèlement bien orchestré venu d’une certaine gauche qui donne libre cours régulièrement à son anti-communisme.

Il y a quelques mois, suite aux présidentielles, les locaux du PCF Ille-et-Vilaine et ceux de bien d’autres sections et fédérations encore avaient été dégradés. Nous avions retrouvé des pancartes insultantes devant le local du PCF Morlaix nous accusant de favoriser Macron et la droite en ayant présenté la candidature de Fabien Roussel. Tout ça bien sûr sous couvert d’anonymat mais avec des messages quasi signés. Ça suffit maintenant!

La fédération du Parti communiste du Finistère remercie chaleureusement Brest-Métropole et ses agents pour le nettoyage rapide des tags insultants en début de semaine.

La fédération du Parti communiste du Finistère.

 

 Jeudi 29 septembre on est en grève et on manifeste notre colère dans le Finistère

 Jeudi 29 septembre on est en grève et on manifeste notre colère.

Rappel des rassemblements :

– Brest 11h place de la Liberté

– Quimper 11h place de la Résistance

– Morlaix 11h place des Otages

– Carhaix 11h30 maison des syndicats

– Quimperlé 10h30 en face du centre Guehenno

Alors, jeudi on est en grève, on se bouge et on proteste dans la rue contre cette politique macronienne, et pour de meilleurs salaires, pour nos retraites.

Samedi 29 octobre, 14h à Morlaix: Manif pour l’accès au logement pour tous et toutes! Communiqué du PCF Finistère

Mobilisons-nous pour le droit au logement en Bretagne, et contre l’inflation des prix des logements.
Après les manifs du 10 septembre à Lannion et Douarnenez, le PCF Finistère et le PCF Pays de Morlaix appellent à manifester pour l’accès au logement pour tous et toutes le samedi 29 octobre à Morlaix à 14h.
avec pour mot d’ordre la régulation des locations de courte durée, la taxation des résidences secondaires, l’encadrement des loyers, le refus de l’habitat indigne, l’effort financier pour le logement social et public à loyer modéré et sa présence sur tous les territoires.
Quand on parle de pouvoir d’achat, on parle bien de logement, c’est le premier poste de dépenses des ménages français et bretons. Intervenir pour le réguler est incontournable car ce sont les étudiants, les jeunes ménages, les familles monoparentales, en somme les classes populaires qui sont les plus touchées.
La question du logement est cruciale en ce moment. De nombreux besoins sont insatisfaits et elle est au cœur aussi des inégalités sociales qui vont en s’amplifiant avec l’inflation actuelle, produite par de nombreuses spéculations imbriquées.
On ressent comme jamais auparavant en Bretagne les conséquences désastreuses pour la majorité des habitants de la spéculation foncière et immobilière, de la spécialisation des territoires, du poids des résidences secondaires dans certaines communes. Ce phénomène n’est pas particulier à la Bretagne et ne se limite pas d’ailleurs aux secteurs touristiques mais à l’ensemble des zones à forte valeur spéculative. On y trouve évidemment une partie de la frange littorale mais également des villes comme Rennes,ou Brest et leurs abords résidentiels.
Les constats que tout un chacun peut faire – gentrification du centre des grandes villes, gentrification des zones côtières à vocation touristique, développement de locations touristiques de courte durée, éloignement des salariés des zones d’emplois ou des secteurs bien pourvus en équipements etc – ne sont que le résultat des effets pervers du marché du logement laissé hors de toute régulation publique.
Chacun peut aujourd’hui mesurer les dégâts d’une politique totalement tournée vers le « laisser faire », le « fil de l’eau » la réduction de l’action publique et la transformation du logement social conçu pratiquement à son origine comme un logement de service public en logement des plus démunis.
On peut ensuite venir nous parler de mixité sociale, de cohérence entre le lieu de travail et le domicile, de bonne gestion des mobilités, d’indispensables transitions énergétiques, sociales, environnementales, dans la réalité , on est très loin du compte.
Si nous voulons une société inclusive, qui respecte de droit de tous les citoyens en matière de logement et de lieux de résidence nous ne pouvons en rester là.
Il y a des leviers qui existent. Il faut les utiliser.
Il y a des batailles à gagner. Il faut les mener.
Il y a des objectifs à atteindre. Il faut les désigner.
Le Parti communiste s’est toujours battu pour le droit au logement et le droit au territoire, en témoigne par exemple, et il y en a bien d’autres, le travail de Ian Brossat à Paris pour la défense du logement social et la lutte pour encadrer airbnb et d’autres plateformes de location touristique. Les communistes se sont aussi battus à l’origine de la loi SRU pour l’obligation d’avoir une proportion minimale de logement social dans toutes les communes et des pénalités en cas de retard sur ce plan de la mixité sociale.
Il est grand temps de redonner toute sa place stratégique au logement de service public, au logement pour tous. Car ce qu’il est convenu d’appeler le logement social c’est d’abord le logement pour tous. On ne peut donc détourner sa mission en le limitant au logement des plus démunis. En fait le logement de service public attribué sous conditions de ressources qu’il s’agisse du logement locatif ou en accession à la propriété intéresse la grande majorité des habitants de la région et 70% d’entre y sont éligibles. C’est donc un élément majeur du droit au logement et au territoire.
Il faut encourager les communes les communauté des communes et d’agglomération, à utiliser tous les moyens qui sont d’ores et déjà à leur disposition pour maîtriser le foncier et les opportunités immobilières, notamment dans les secteurs où l’exclusion des couches populaires est la plus marquée ou en voie de gentrification. En gardant pour ligne de conduite l’intérêt collectif et le bien commun.
Les organismes du logement de service public locaux, départementaux sont des partenaires essentiels avec lesquels il convient de conclure des conventions pour des interventions ciblées destinées à promouvoir la mixité sociologique.
Il est temps aussi d’expérimenter des solutions nouvelles comme l’Office Foncier Solidaire qui a déjà fait ses preuves à Paris et à Rennes, l’acquisition par bail emphytéotique, l’acquisition du logement sans le terrain, offrant la possibilité aux classes moyennes et populaires de vivre dans des zones qui leur sont de fait interdites.

Stand du PCF Finistère à la fête de l’Humanité 2022, 9, 10, 11 septembre – Une première édition réussie au Plessy-Paté/ Brétigny-sur-Orge dans l’Essonne

Déplacer une Fête, la plus grande de France, une Fête unique en son genre car elle mêle politique, culture, gastronomie et solidarité internationale, était un défi titanesque. La Fête de l’Humanité fait partie de notre patrimoine national. Pour autant, après 50 ans passés en Seine-Saint-Denis, les craintes étaient nombreuses : le public allait-il nous suivre sur les pistes de La Base 217 qui ont vu les essais du Concorde ? Après deux années de préparation et grâce au soutien de nos souscripteurs, la 87 e édition a réussi son envol au-delà de toutes nos attentes ! 400 000 personnes… Mille mercis à chacune et chacun pour son engagement, et au public chaleureux et fraternel.

Sur le stand du Finistère, 67 bénévoles ont accueilli plusieurs centaines de personnes tout au long des 3 jours de la fête, du vendredi 9 septembre au dimanche 11 septembre. Le stand avait été préparé et installé dans des conditions difficiles par une douzaine valeureux monteurs et bâtisseurs du lundi au jeudi. Merci à eux: Kaltouma, Anne-Marie, Armand, Patrick, Roger, Claude, Fannie, Melissa, Joachim, Jeannine, Enzo, Alexandra, Jean-Philippe, Bruno, Ismaël, Nina, Aloys, Floriane, Catherine, Marion, Christian, Jacky, Aurélien, Mattéo, Gladys, Soazig, Roger, Denis, Daniel, Juliette, Jeremy, Enora, Diane, Mattéo, Hugues, Cécile, Serge, Colette, Glenn, Sébastien, Romaric, Charaffedine, Taran, Amaury, Adèle, Paul, Daniel, Nimir, Jean-Marie, Adrien, Lionel, Honorine, Pascal, Cindy, Michel, Steven, Larry, Meven, Pascal, Ronan, Julia, Fabien, Michel, Louise, Odette, Valérie, Tracy, etc.

Merci aussi à tous ceux qui ont fréquenté notre stand, goûté nos plats succulents et nos boissons, et mis une si belle ambiance sur le stand.

Un Kig-ha-Farz tellement délicieux sur le stand du Finistère de la fête de l’huma 2022 qu’il n’en restait plus le samedi soir et qu’un restaurateur du 15e arrondissement de Paris qui en fait régulièrement dans son restaurant a dit a Ronan qu’il en avait rarement mange d’aussi bon, lui demandant la recette derechef. Chapeau l’artiste et sa vaillante équipe en cuisine, Catherine, Christian, Gladys, etc.

A partir du vendredi soir, le stand a très bien marché au bar et au restaurant, avec une très belle affluence et une magnifique ambiance. Il n’y avait plus de Kig-Ha-Farz dès le samedi soir et plus de saucisses de Molène-Pommes de Terre grenailles dès le dimanche à 13h. Tout le vin du pays nantais est parti, et on ne parle pas du chouchen, du lambig, du karambig, etc.

+ 200 tee-shirts originaux finistériens « Campagne de Fabien Roussel – Jours heureux 2022 » vendus avec le tee-shirt du dessinateur brestois Éric Apperé à cette fête de l’humanité 2022 devant le stand. Une réussite! Il ne nous en restait que quelques unités en XL et XXL. Bravo a Ronan Tanguy pour l’idée du tee-shirt, au dessinateur Eric Appéré pour la réalisation et à notre équipe de vendeurs du stand du PCF Finistère.

Il restait quelques bourriches d’huîtres et on a vendu des huîtres au détail à la fin de la fête, notamment au mathématicien à la médaille Fields et député Cédric Villani, dont on a découvert à la fête qu’il était abonné à « Progressistes », la revue de débat et de réflexion scientifique du PCF, dirigée par Amar Bellal.

Un immense merci à tous nos bénévoles pour leur investissement sur le stand.

Merci en particulier, et à tous ceux qui ont contribué à préparer la fête en amont (achat, préparation logistique, chargement et déchargement) sans pouvoir forcément monter à Plessy-Paté.

Photos Ismaël Dupont,  Claude Bellec, Jacqueline Héré, Gilles Dussautiez, Daniel Laporte, Gladys Grelaud, etc.

A cœur ouvert – Journal santé du PCF, octobre 2022

1500 exemplaires de ce « A cœur ouvert » d’octobre 2022 seront bientôt distribués par les militants communistes dans le Finistère, auprès des professionnels et usagers de la santé, des hôpitaux, des Ehpad, etc.

Pour en savoir plus, le blog de l’Atelier Santé PCF Bretagne:

http://croizat-pcf.blogspot.com/

Fête de l’Humanité Bretagne des 22 et 23 octobre – demandez le programme, inscrivez-vous comme bénévoles!

C’est le retour de la fête de l’Humanité Bretagne au parc des Expositions du pays de Lorient à Lanester, cette fois-ci avancée au mois d’octobre, plutôt que fin-novembre/ début décembre les années précédentes, les samedi 22 octobre et dimanche 23 octobre, en raison de la disponibilité du parc des Expositions.

FÊTE DE L’HUMANITÉ BRETAGNE
SAM. 22 ET DIM. 23 OCT. 2022
PARC DES EXPOS – LORIENT AGGLOMÉRATION 
La Fête de l’Humanité Bretagne organise des événements populaires et culturels, avec la volonté de promouvoir le spectacle vivant, de favoriser les rencontres autour des valeurs de solidarité et de partage.
Concerts/Débats/Expositions/Librairie/Cinéma/Restauration
Pour la fête de l’Humanité Bretagne de Lorient des 22 et 23 octobre, avec en programmation musicale Gauvain Sers, Les Wampas, La ruse du père Lafeinte, Les Bigorneaux de Lavoir, Chokao, la fédération PCF Finistère et les sections PCF du Finistère ont 400 vignettes bon de soutien à vendre, ouvrant droit à l’entrée à la fête sur les deux jours, au tarif unique de 18€ pour un jour ou pour deux jours. Cette vignette peut aussi s’acheter comme bon de soutien à la fête bien entendu.
N’hésitez pas à contacter les camarades des sections communistes pour acheter votre vignette.
Seront présents à la fête de l’Humanité Bretagne Fabien Gay, le nouveau directeur de l’Humanité et le plus jeune sénateur et parlementaire du parti, pour le meeting, probablement le samedi à 18h (il sera à Châteaubriant le lendemain pour la commémoration de l’exécution des otages communistes et cégétistes le 22 octobre 1941), Elsa Faucillon (pour le débat sur la NUPES du samedi, 16h), Philippe Rio, le maire de Grigny, élu meilleur maire du monde, le dimanche. Et le samedi matin aura lieu une formation CIDEFE ouverte aux élus communistes et progressistes bretons comme à tous les élus qui souhaiteraient la rejoindre (avec un mandat de leur collectivité pour financer la formation) avec Stephane Peu et Gladys Grelaud sur le logement. Entre 9h et 12h30 probablement.
***
Le Stand Restaurant et Bar du PCF Finistère sera cette année encore à la fête de l’Humanité Bretagne.
Huîtres et crevettes – Saucisses de Molène/pommes de terre grenailles – Encornets à l’Armoricaine – Fromages et desserts (Fars maison du pays bigouden, gâteaux bretons).
Nous avons besoin de bénévoles.
Pour la mise en place des tables du restaurant, l’ouverture des huîtres, la préparation cuisine, la cuisine, la préparation des assiettes, le service, la plonge, le bar, et de bénévoles mutualisés pour les 4 fédés bretonnes pour l’accueil sur le site.
Inscrivez-vous pour travailler sur le stand le samedi ou le dimanche, le matin, le midi, l’après-midi et le soir.
Et pour le démontage dimanche soir et lundi matin.
Inscription pour être bénévoles:
federation@29.pcf.fr/ 02 98 43 47 78
Il existe des possibilités d’hébergement à bon marché, en nombre limité, pour les bénévoles, à l’auberge de jeunesse de Lorient à 23€ la nuit, petit-dej inclus (besoin d’un véhicule). Réservations à prévoir à federation@29.pcf.fr/ 02 98 43 47 78  avant le 1er octobre 2022 pour transmettre à la direction de la fête de l’Humanité.
Samedi 22 octobre, en déambulation l’après-midi, les Bigorneaux de Lavoir
Samedi 22 octobre, 19h30: La Ruse du Père Lafeinte
Samedi 22 octobre, 21h30: Les Wampas
Dimanche 23 octobre, 14h30: Chokao
Dimanche 23 octobre, 17h: Gauvain Sers
***
Programme politique et culturel de la fête de l’Humanité Bretagne à affiner:
Samedi 22 octobre:

15h Conférence-débat avec Bernard Vasseur autour de son livre « Le communisme a de l’avenir si on le libère du passé »

Samedi 16h. Débat sur la NUPES avec Elsa Faucillon et des députés ou représentants des autres partis de la NUPES (EELV, FI, PS)

Samedi 18h – Meeting de Fabien Gay, Parlementaire communiste, directeur du Journal L’Humanité, sur la grande scène

Dimanche 23 octobre:

Forum

11h Atelier citoyen Santé PCF Bretagne – Débat T2A Rendez le soin aux soignants avec:

-Hamama Bourabaa, fondatrice et présidente de l’association « Rendez le soin aux soignants », ancienne directrice adjointe d’hôpital

– Christian Brice, praticien hospitalier, SAU-SAMU Saint-Brieuc, délégué régional AMUF

– Fabien Cohen, commission santé et protection sociale du PCF

Débat animé par Christiane Caro,

Animatrice de l’Atelier Santé PCF Bretagne

Membre de la commission Nationale santé PCF

http://croizat-pcf.blogspot.com/

***

Les expositions: Véronique Cougoulat-Breitel, Claude Bouvier, François Lechartier, Catherine Raoulas
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Agora / Librairie / Espace Cinéma (samedi/ dimanche) – programme à préciser sur les horaires et les jours

– Espace cinéma / autour de l’œuvre de René Vautier

– Espace Librairie: Rencontre avec Tanguy Perron

– Espace Librairie: présentation de Femmes d’Alep – Maha Hassan et Ismaël Dupont

– Espace Librairie : présentation de l’Huma Hebdo spécial 60 ans indépendance Algérie

***

La Section PCF du  » PAYS DE LANMEUR «  et la Section PCF du  » PAYS DE
MORLAIX « , organisent un car pour se rendre à  » la Fête de L’Huma Bretagne « : Le dimanche 23 octobre 2022 à Lanester, (Parc expo du pays de Lorient 286 RUE ROUGET DE L’ISLE, 56600 LANESTER).
Départ :
Trajet aller :
–  7H30 PLESTIN LES GREVES (Parking du collège. Parking du Penker)
8H00 LANMEUR (Sur la place)
–  8H30 MORLAIX (Parking Géant)
–  9H15 HUELGOAT (A coté Hôtel du lac)
10H45/11H00 LANESTER (Parc expo du pays de Lorient). (L’arrivée à 11H00
est impératif).
Retour : Départ de LANESTER : Après le spectacle.
(Retour à PLESTIN avec les même arrêts.)
Participation pour le car : 12 €

Programme rencontre régionale sur les mobilités samedi 8 octobre – Morlaix (organisé par le PCF Bretagne à l’Agora Café – 11h/17h)

Au vu de l’explosion du prix des carburants, de la crise énergétique actuelle et climatique qui a frappé la Bretagne cet été, des difficultés d’’accès au logement, aux transports et au travail, nous vous informons de l’organisation d’une réunion régionale d’informations et d’échanges sur le droit et l’accès à la mobilité en Bretagne :

Le samedi 8 octobre à partir de 11h00

à Morlaix à l’Agora Café (proximité de la gare)

Faisant suite à plusieurs rencontres et échanges construits depuis un an sur l’accès à la mobilité avec des usagers, des cheminots et élus locaux, cette réunion se déroulera également pour abonder la préparation du prochain Contrat de Plan Etat Région (CPER).

Plusieurs intervenants y sont invités et prendront la parole autour de deux tables rondes, débats entrecoupés d’une pause repas.

Pour des raisons d’organisations, nous vous serions reconnaissant de nous faire part de votre présence à l’adresse suivante : federation@29.pcf.fr

 

Philippe JUMEAU Secrétaire fédéral PCF 56 – Comité Régional d’Action et de Concertation, issu des 4 fédérations PCF Bretagne

Gladys GRELAUD Conseillère régionale groupe communistes et progressistes

Programme rencontre régionale sur les mobilités

samedi 8 octobre – Morlaix

Agora Café, derrière la passerelle de la Gare

11:15 : Accueil des participants et Mot d’accueil

11h45 : Première table ronde : vers un droit à la mobilité pour tout.e.s en Bretagne

Bilan état du réseau ferroviaire breton intervenant

Xavier BOSSER ou Emmanuel Briand Cheminots secteur Bretagne CGT

Besoins des Usagers sur le territoire Breton

Stéphanie GREVET Porte-parole de l’association des usagers de la Bretagne

Le train du quotidien pour «  les cols blancs et les cols bleus »

Rolland le SAUCE PCF Morbihan

Vers des transports publics locaux accessibles : la question de la Gratuité

Roger HERE Vice-président mobilité EPCI Morlaix

Echanges avec la salle

13h15 – 14:15 : Pause casse croûte

14H15: Deuxième table ronde : Le développement du Fret , un enjeu climatique :

Expérience de la réouverture du train des primeurs FRET Perpignan, Rungis

Alexandre BOYER  Représentant Fédération CGT des cheminots

La ligne Morlaix – Roscoff,

Intervenant Cyril DALLOIS PCF Ile et Vilaine

Modernisation de la ligne Auray –Pontivy- Saint Brieuc

Simon BRUNET St Brieuc Collectif centre Bretagne en train

La modernisation de la ligne Quimper-Brest

Jean-Christophe HAMON et Gabriel ANDRE cheminots Brest et Quimper

Création d’une seconde gare à Rennes

Yannick TIZON PCF Ile et Vilaine

Une politique des transports publics ambitieuse et efficace

Jacques Baudrier PCF conseiller de Paris, administrateur d’Île de France Mobilités

Echanges avec la salle

16H30 Clôture des débats

Manifestation du personnel de santé à Carhaix le 22 septembre

 

Le rassemblement des personnels de la santé et de l’action sociale a battu son plein à Carhaix, ce jeudi 22 septembre.

La manifestation lancée à l’appel de l’USD 29 (Union syndicale départementale de la santé et de l’action sociale), de l’Union départemental CGT, de Sud Santé et Solidaires ainsi que du PCF Carhaix et de la Fédération départementale du PCF, a rassemblé plus de 500 personnes. 

Après un pique-nique festif et musical le cortège est parti de la place du Champ-de-Foire et a poussé, symboliquement, jusqu’à l’hôpital de Carhaix.

Le personnel présent revendiquait l’application du Ségur et une revalorisation des salaires. En effet les négociations par services ou par catégories ont créé des disparités alors que tous les salariés effectuent le même travail.

La fédération départementale du PCF du Finistère se félicite de la réussite de cette manifestation du 22 septembre et rappelle qu’elle est un point d’appui important pour la  manifestation Interprofessionnelle nationale du jeudi 29 septembre 2022 ainsi que des mobilisations suivantes.

Nous vous rappelons que des manifestations auront lieu à Brest, à Carhaix, à Quimper, à Quimperlé et à Morlaix

Nos comptons sur votre présence nombreuse dans tous ces manifestations.

 

Tournoi de Pétanque le 02/07 au Relecq Kerhuon

Ce samedi le PCF du Relecq Kerhuon organise, comme tous les ans, son tournoi de pétanque.

N’hésitez pas à vous inscrire ou à aller soutenir les camarades par ce beau week-end.

Morlaix Communauté vote la gratuité des transports

Réuni ce lundi 27 juin 2022, le conseil d’agglomération de Morlaix Communauté, sur proposition de Roger Héré, Vice-Président en charge du transport et des mobilités a voté la gratuité totale des transports dépendant de Morlaix Communauté.
Un vote historique, voté à l’unanimité par les conseillers communautaires !

Il s’agit d’un acte fort pour les habitants, une mesure écologique mais aussi sociale car elle permettra dès le 1er septembre à chaque famille d’économiser : 190 euros pour un enfant à l’année, 350 euros pour 2 enfants, ect…

 

Un grand bravo à notre camarade Roger Héré, qui a, avec sa force de conviction et de travail, a su défendre, initier et mettre en œuvre cette politique réclamé localement et nationalement par les communistes depuis des années.

En effet, entre 2014 et 2020, sous la précédente mandature, Ismaël Dupont a ainsi défendu et argumenté comme élu PCF à de très nombreuses reprises en assemblée communautaire et réunion de projet de territoire la gratuité du transport en commun sur le territoire de Morlaix Communauté.

 

Nous espérons que ce vote inspirera d’autres collectivités à suivre ce chemin écologique et sociale.

Législatives. Le PCF en lice pour 32 seconds tours

Législatives. Le PCF en lice pour 32 seconds tours

Avec plus de candidats qualifiés qu’en 2017, les communistes pourraient voir leur groupe se renforcer à l’Assemblée nationale.

Publié le Mardi 14 Juin 2022 – L’Humanité
Dans le Puy-de-Dôme, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 % du premier tour.

Sur les 50 candidats présentés aux législatives par le PCF, dans le cadre de la Nupes, pas moins de 32 disputeront le second tour le 19 juin. Un chiffre en nette progression par rapport à 2017, où 12 de ses prétendants s’étaient qualifiés. Parmi ces communistes en lice dimanche prochain figurent ceux des 11 circonscriptions sortantes du PCF, soit 9 députés qui sollicitent un nouveau mandat, et 2 passages de relais. Le premier en Seine-Saint-Denis : Soumya Bourouaha remplace Marie-George Buffet, devenue sa suppléante, et est arrivée avec 36,13 % devant le dissident Azzédine Taïbi (21,43 %). Le second dans l’Allier : Jean-Paul Dufrègne, élu en 2017, a laissé sa place de titulaire à Yannick Monnet, qui, fort de 30,57 % des voix, affrontera Michel Barbarin (LaREM, 19,44 %). Dans le département voisin, c’est le président sortant du groupe GDR, André Chassaigne, qui, face à un candidat du RN, est favori après ses 49,13 %. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, réalise également un bon score dans sa circonscription du Nord, avec 34,13 %, face au RN (32,64 %). Soit un bond de près de 11 points par rapport au premier tour de 2017 (23,61 %).

Des surprises ne sont pas exclues

« Le PCF peut espérer en conquérir 4 ou 5 de plus », selon Adrien Tiberti, l’un de ses dirigeants nationaux qui n’exclut pas d’autres surprises. Il cite notamment la circonscription de Vierzon, où Nicolas Sansu est en bonne position pour faire son retour à l’Assemblée nationale (lire notre entretien). Il a rassemblé 32,36 % des voix au premier tour, tandis que la députée sortante du Modem, Nadia Essayan, a été éliminée. Il affrontera la candidate du RN (22,99 %). Jean-Marc Lespade, maire de Tarnos, dans les Landes, est également qualifié au second tour avec 30,24 %, et ambitionne de l’emporter face au député macroniste sortant, Lionel Causse (33,78 %). Le PCF place également ses espoirs à Sète, dans l’Hérault, où le député sortant Christophe Euzet (LaREM) a été éliminé. Son candidat Gabriel Blasco (21,75 %) compte battre celui du RN (31,01 %) dimanche prochain. À Lens-Avion, dans le Pas-de-Calais, Jean-Marc Tellier (PCF) est au second tour avec 35,37 %, face au candidat du RN (38,35 %).

André Chassaigne s’est réjoui des résultats de la gauche. « Si la dynamique électorale initiée dimanche se poursuit, le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, qui comprend deux composantes – celle des députés communistes et celle des députés des outre-mer –, aura vocation à s’exprimer au sein de la gauche unie à l’Assemblée nationale, en toute indépendance, et dans le respect de la singularité politique de chacun de ses membres », a-t-il réagi.

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Les candidats de la NUPES réalisent selon les comptages entre 25,6% des voix et 26,8% (comptage FI).

Nombre de circonscriptions en tête par force
Ensemble : 203 ; Nupes : 194 ; RN : 110 ; LR-UDI : 42 ; DVG : 9 ; DVD : 8 ; REG : 7 ; EXD : 2 ; Centre : 2
Nombre de second tours par force
Ensemble : 419 (contre 513 en 2017)
Nupes : 386 (contre 142 pour la gauche en 2017)
RN : 208 (contre 118 en 2017) ; Reconquête : 0

Focus sur le PCF
522 429 voix pour les 50 candidats PCF- Nupes (25,4% de moyenne) et 4921 pour les 4 candidats de la Corse, soit 527 350 voix pour nos 54 candidats (contre 620 272 voix pour 462 candidats en 2017)
32 qualifiés au second tour (contre 12 en 2017):

dont au moins 15 chances sérieuses de victoire:

Yannick Monnet (30% à Moulins) dans la circonscription d’un député sortant communiste Jean-Paul Dufrègne (Allier)

Pierre Dharreville (35% à Martigues-Istres), député sortant en tête

Nicolas Sansu (32% à Bourges)

Jean-Marc Lespade (30% à Dax-Tarnos)

Véronique Mahé (en tête avec 24% à La Baule-Guérande)

Alain Bruneel, député sortant (33% à Marchiennes- Aniche)

Fabien Roussel, député sortant (34% à Saint-Amand-les-Eaux)

Loïc Pen (26% à Creil)

Jean-Marc Tellier (35,5% à Lens-Avion)

André Chassaigne, député sortant (49% à Ambert-Thiers)

Hubert Wulfranc, député sortant (44% à Sotteville-les-Rouen)

Sébastien Jumel, député sortant (37,6% à Dieppe)

Jean-Paul Lecoq, député sortant (48,7% au Havre)

Amadou Deme (27% à Limours-Montjumeau)

Elsa Faucillon (54% à Colombes-Gennevilliers)

Stephane Peu, député sortant (62% à Saint-Denis – Pierrefitte)

Soumya Bourouha et Marie-Georges Buffet, députée sortante (36% à Stains face à un dissident communiste qui s’est retiré depuis)

Julien Léger (en tête, 31% à Champigny-Leperreux, Val-de-Marne)

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1er tour des élections législatives – déclaration du CEN – 13 juin 2022

Les résultats des élections législatives témoignent de la crise politique profonde que traverse notre pays, notamment du rejet de la politique d’Emmanuel Macron. Face à cette crise de régime, l’enjeu du second tour est désormais l’élection de nombreux député·es de gauche et écologistes pour commencer à ouvrir un autre avenir à la France.

La bonne nouvelle de ce premier tour vient du résultat des candidat·es de la Nupes, et parmi eux des candidat·es communistes dans le prolongement de la campagne présidentielle de notre candidat Fabien Roussel qui arrive en tête dans sa circonscription.

L’alliance des partis soutenant le président de la République, avec 25,8 %, obtient le plus faible résultat pour une coalition présidentielle. Les Français·es ont ainsi sévèrement sanctionné le bilan des cinq années précédentes et affirmé leur opposition aux projets de régression sociale annoncés, tel le report de l’âge de départ en retraite à 65 ans.

Avec 52,49 %, l’abstention atteint un nouveau record historique pour ce scrutin : plus de 25 millions de nos concitoyennes et concitoyens se sont abstenu·es. Elle progresse donc de 10 points en dix ans. Une majorité du pays a ainsi exprimé sa rupture avec la représentation politique qui leur apparaît ne pas répondre à leurs attentes et à leurs besoins. C’est le résultat du rejet des politiques conduites par les pouvoirs successifs, singulièrement sous le quinquennat d’Emmanuel Macron, qui aura de surcroît tout fait pour minorer les enjeux de ce scrutin, aggravant encore la présidentialisation du régime qui mine notre démocratie et la dévitalisation du débat public.

Dimanche prochain, le président de la République peut et doit être mis en minorité à l’Assemblée nationale.

Avec 26,8%, la Nupes arrive en tête du scrutin.
Le PCF remercie les plus de 6 millions d’électrices et d’électeurs qui ont porté leurs voix sur les candidates et candidats de notre union.

C’est le résultat d’engagements partagés sur des mesures concrètes pour améliorer la vie des Français·es, tels l’augmentation du SMIC à 1 500 euros et des salaires ou encore la retraite à 60 ans, ainsi que de la richesse de la diversité des forces de notre coalition. Les Français·es viennent d’envoyer un message fort au président : ils ne veulent pas lui laisser cinq années de plus les mains libres pour poursuivre sa politique en faveur des plus riches et du capital.

Contrairement à ce qu’affirment le président et les dirigeants de son mouvement, l’arrivée de nombreux députés de gauche à l’Assemblée ne serait en rien le chaos mais bien un levier décisif pour sortir des difficultés actuelles, réparer la France des dégâts de leur politique et affronter les défis du siècle. Un tel changement nécessitera en outre une toute autre utilisation de l’argent et de nouveaux pouvoirs aux salarié·es.

Les 54 candidat·es communistes, avec nos camarades candidat·es en Corse, totalisent quant à eux 527 350 voix. Parmi eux, 32 sont qualifié·es au second tour. Nos députés sortants sont tous qualifiés et réalisent de très bons résultats qui témoignent de la reconnaissance de nos concitoyen·nes de leur action offensive à l’Assemblée pour obtenir des avancées concrètes tout au long du précédent quinquennat. Le PCF félicite l’ensemble de ses candidates et candidats et remercie les militantes et militants communistes et des autres forces de notre union pour ces résultats. Il appelle à la mobilisation maximale pour la réélection des députés sortants et le maximum de conquêtes.

Le bon résultat des candidates et candidats de la gauche unie est d’autant plus important que l’extrême droite voit, dans ce premier tour des législatives, renforcé son poids menaçant pour notre République. En obtenant 24 % et plus de 5,4 millions de voix, elle atteint son plus haut niveau pour un scrutin législatif depuis la Libération. Alors que plusieurs dizaines de ses candidat·es sont aux portes de l’Assemblée, tout doit être fait pour leur barrer la route.

Dans ces circonscriptions, le PCF appelle à utiliser les bulletins de vote qui permettront de les battre dimanche prochain. Et alors que le président de la République a été élu grâce aux voix de millions de Français·es qui ne voulaient pas de la candidate de l’extrême droite à l’Élysée, son refus à cette heure d’appeler clairement à battre les candidats de l’extrême droite est consternant et fait peser un grave danger sur le pays.

Dans cette situation d’une grande gravité pour la France, l’heure est à la mobilisation la plus large, dimanche prochain, pour confirmer et amplifier le résultat de ce premier tour, faire élire le maximum de député·es de gauche, et permettre l’élection d’une majorité de gauche à l’Assemblée nationale, avec en son sein un groupe de la Gauche démocrate et républicaine renforcé, avec de nombreux·ses député·es communistes et d’Outre-mer.

C’est possible si des millions d’hommes et de femmes qui se sont abstenu·es ce dimanche utilisent cette fois le bulletin Nupes pour s’assurer de la défaite des représentant·es du pouvoir en place.

C’est l’appel que lance le Parti communiste français aux électeurs et électrices de gauche, à la jeunesse, aux abstentionnistes : dans les jours qui viennent, élargissons encore l’influence de la gauche, en développant ensemble un projet ambitieux, à même de répondre aux aspirations populaires et du monde du travail et de la création, d’affronter les défis auxquels le pays et la planète se trouvent confrontés, de relever le défi de paix, de mettre fin à la toute-puissance du capital sur nos vies.

Le PCF appelle également à créer les conditions de la mobilisation populaire et sociale dès le lendemain du scrutin pour créer les conditions de nouvelles conquêtes sociales, écologistes et démocratiques. De nombreux député·es de gauche en métropole et en outre-mer, avec un plus grand nombre de député·es communistes et des luttes sociales puissantes seront déterminant·es pour agir pour les salaires, l’emploi, la justice sociale et permettre la prise du pouvoir sur l’argent et de nouveaux pouvoirs des citoyen·nes et des salarié·es.

Luttons, résistons et faisons demain advenir le temps des réformes heureuses pour notre peuple !

Appel à voter Pierre-Yves Cadalen, Pierre Smolarz, Nathalie Sarrabezolles, Mélanie Thomin du PCF Pays de Brest et des élus communistes du Pays de Brest

Appel à voter

La section du Pays de Brest du PCF et le groupe des élues et élus communistes se félicitent des scores réalisés par les candidates et les candidats de la NUPES le 12 juin et appellent les électeurs et les électrices des 4 circonscriptions du Pays de Brest à voter massivement pour Pierre-Yves Cadalen, Pierre Smolarz, Nathalie Sarrabezolles et Mélanie Thomin, le 19 juin.

Faire gagner la gauche à l’Assemblée nationale permettra de changer réellement la vie des gens. Avec une majorité de gauche, nous pouvons obtenir l’augmentation des salaires et des pensions, le relèvement du SMIC à 1500 euros net, le retour de la retraite à 60 ans, le blocage des prix des produits de première nécessité, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, ainsi que les investissements nécessaires pour répondre à la fois au défi climatique et à l’urgence sociale.

Un autre monde est possible. Les communistes en appellent à la mobilisation populaire. Dimanche 19 juin, transformons l’essai, votons toutes et tous pour les candidates et les candidats de la NUPES !

 

Jean Paul CAM, secrétaire de la section du Pays de Brest du Parti Communiste Français.

Eric GUELLEC, président du groupe des élues et élus communistes – Ville de Brest & Brest métropole.

Circonscription de Quimper: dimanche 19 juin, le bulletin V de la Victoire avec Grégory Lebert (PCF Quimper)

Dimanche, le bulletin avec le V de la Victoire !
PCF Quimper, le 13 juin 2022
La section du PCF et les élus communistes du pays de Quimper saluent les bons résultats des candidats de rassemblement de la gauche sous l’étiquette de la Nupès qui, dans tout le Finistère, vont se trouver au second tour des élections législatives porteurs des espoirs populaires face aux sortants de la majorité présidentielle.
Ces derniers auront dimanche prochain à répondre devant les électeurs de leur bilan de mandat désastreux et de leur soutien inconditionnel aux politiques de régression sociale et démocratique, d’inaction climatique du président des riches.
Telle Annaïg Le Meur qui n’a pas eu le moindre état d’âme pour voter la suppression de l’impôt sur la fortune, les budgets austéritaires, les cadeaux fiscaux aux plus riches, les ponctions sur le logement social, les lois de financement de la Sécurité sociale qui ont réduit à la misère nos hôpitaux publics et restreint l’accès aux soins pour le plus grand nombre. Annaïg Le Meur qui a soutenu la casse de notre système public d’éducation par Blanquer, celle du service public ferroviaire ou de l’assurance chômage par Elisabeth Borne, et tant d’autres contre-réformes macroniennes. Comme elle soutient la retraite à 65 ans promise par Emmanuel Macron !
Dimanche, dans notre circonscription de Quimper-Briec-Fouesnant, nous voterons et appelons à voter pour Gregory Lebert candidat de la Nupès, afin de donner toutes ses chances à une politique de justice sociale, de solidarité, de progrès humain, de renouveau démocratique, d’engagement climatique.
Et partout en France envoyons à l’Assemblée dimanche prochain des députés communistes, insoumis, écologistes, socialistes porteurs des couleurs de la Nupès.
Le SMIC à 1500 € net et la hausse des salaires, la retraite à 60 ans, une allocation d’autonomie à 1063 € pour les jeunes, 100 000 emplois créés tout de suite dans les hôpitaux, et tant d’autres mesures positives, cela peut dès demain entrer dans la vie à condition de s’attaquer véritablement à la domination de la finance.
Cela dépend de nous !
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Mobilisés au second tour des législatives pour des victoires de la gauche rassemblée dans les circonscriptions du Finistère – Communiqué du PCF Finistère, 13 juin 2022


Mobilisés au second tour des législatives pour des victoires de la gauche rassemblée dans les circonscriptions du Finistère
Communiqué du PCF Finistère, 13 juin 2022
La Fédération du Parti Communiste Français du Finistère félicite les huit binômes d’union de la gauche candidats de la NUPES du Finistère pour leur qualification au second tour des élections législatives et remercie les électeurs du premier tour qui ont mis la gauche rassemblée avec la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (dont le Parti communiste est partie prenante) en position de regagner pour la gauche plusieurs circonscriptions finistériennes si la dynamique de mobilisation de second tour est favorable.
L’option du rassemblement à gauche attendu par l’électorat a déjà porté ses fruits, l’alliance de gauche faisant jeu égal avec le bloc de droite du président sortant. Elle était nécessaire face au danger projet macroniste et de la progression de l’extrême-droite et du .
Dans le Finistère, nous appelons à voter le 19 juin prochain, encore plus nombreux qu’au premier tour, pour :
– Pierre-Yves Cadalen, largement en tête avec 31,9 % à Brest-Centre (circonscription 1) face au député sortant LREM (15%) qui lui sera opposé au second tour et qui est passé devant le candidat Ensemble ! intronisé par Macron et Ferrand (l’ex secrétaire départemental du PS Coatanéa)
– Mélanie Thomin (6e circonscription) qui avec ses 31,16 % du premier tour peut battre Richard Ferrand (33,56%), ce qui serait une victoire très importante face à un des symboles et des piliers de la macronie au niveau national
– Sylvaine Vulpiani (4e circonscription de Morlaix, 31 % contre 34,78 % à la candidate Ensemble !- majorité présidentielle, députée sortante)
– Grégory Lebert (1ère circonscription Quimper, 32% contre 35,4 % à la candidate Ensemble !- majorité présidentielle, députée sortante)
– Youenn Le Flao (8e circonscription Concarneau : 31,6% contre 34,8 % au candidat Ensemble !- majorité présidentielle, député sortant)
– Yolande Bouin (7e circonscription : 29,99%, contre 31,23 % à la candidate Ensemble ! – majorité présidentielle, députée sortante)
– Nathalie Sarrabezolles (29 % contre 31,2 % à la candidate Ensemble ! – majorité présidentielle, députée sortante)
– Pierre Smolarz (3e circonscription, Brest-Rural, 29,18 %, contre 41 % au candidat Ensemble ! – majorité présidentielle, député sortant).
Le Parti communiste appelle à ce que pas une voix de gauche ne manque au second tour aux candidats de la NUPES et encourage tous ceux qui veulent mettre fin à la politique inégalitaire et néo-libérale de Macron, qui détruit et fragilise les services publics, la démocratie, les droits sociaux et les droits des travailleurs, à se mobiliser bien plus fortement au second tour qu’au premier tour afin qu’un maximum de circonscriptions du Finistère comme partout en France passent à gauche. Nous pouvons enlever à Macron sa majorité au Parlement, nous donner les moyens de résister à sa politique.
Soyons mobilisés toute cette semaine pour faire gagner la gauche dans toutes les circonscriptions finistériennes ! Les communistes seront concentrés sur cet objectif à portée de main, dans l’intérêt du peuple, des catégories populaires, de tous ceux qui ont intérêt au changement et au progrès social. La retraite à 60 ans, le SMIC à 1500€, le blocage des prix, l’allocation autonomie jeunesse, la titularisation des contractuels de la fonction publique, l’augmentation des salaires dans la fonction publique, le recrutement de 100 000 soignants, le partage des richesses et une fiscalité plus juste et progressive, la fin des mesures contre l’assurance chômage et les allocataires du RSA, c’est un tout autre programme que celui de la régression sociale continuée que nous propose Macron !
Le PCF Finistère se félicite aussi que sur 50 candidats PCF-NUPES présents en France, 32 sont qualifiés pour le second tour, avec un résultat moyen de 26,45% permis grâce à l’implantation de nos candidats et à cette dynamique d’union populaire de gauche. Avec plusieurs qui ont frôlé de près l’élection des le premier tour: Elsa Faucillon à 54%,  Stéphane Peu à 62%, non élus au 1er tour en raison du poids de l’abstention, Jean-Paul Lecoq à 48,5 %, André Chassaigne à 49 %, et Fabien Roussel (34%) est en tête dans sa circonscription face au RN, avec 12 points de plus qu’au premier tour de 2017, malgré la présence d’un dissident face à lui.
Hubert Wulfranc (47,21 % contre le RN à 17%) Pierre Dharréville (+6 % par rapport à 2017, 35,8 %, devant le RN à 31 %) Yannick Monnet, Nicolas Sansu, Sébastien Jumel (assez largement en tête), Alain Bruneel (duel serré face au RN), Soumya Bourouaha (avec Marie-George Buffet),) sont aussi en bonne position pour l’emporter et Véronique Mahé en Loire-Atlantique et Loïc Pen, en tête dans leurs circonscriptions, peuvent aussi créer la surprise.
Le PCF est en bonne position pour constituer un groupe indépendant d’au moins 15 députés, complété par les députés de gauche ultra-marin qui constituaient avec nous le groupe GDR sous le précédent mandat, ce qui serait une excellent nouvelle pour le monde du travail et la population car les députés communistes ont fait la preuve à l’Assemblée nationale de leur excellent travail parlementaire et de leur capacité à porter dans les débats les idées d’émancipation et de justice sociale.
La victoire est à portée de bulletin!
Dimanche 19 juin, donnons-nous le moyen de faire élire un maximum de députés de gauche avec la NUPES !
Fédération du Parti communiste du Finistère, 13 juin 2022

Le PCF Finistère appelle à voter pour les candidats de la NUPES: pour des réformes heureuses, faire gagner la NUPES!

Pour des réformes heureuses . Faire gagner la NUPES

Pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains, le PCF s’est allié avec la France Insoumise, EELV et le Parti socialiste au sein de la NOUVELLE UNION POPULAIRE ÉCOLOGIQUE ET SOCIALE avec pour ambition de faire élire une majorité de gauche à l’Assemblée nationale et mettre en œuvre des réformes heureuses.Ce rassemblement s’est construit sur un programme qui permet de répondre aux préoccupations populaires

La perspective d’une victoire de la gauche aux élections législatives éveille un immense espoir dans une partie de notre peuple : priver Emmanuel Macron d’une majorité parlementaire, porter un coup d’arrêt à son autoritarisme, à ses assauts contre nos retraites et contre nos services publics (santé, école, justice, …), et répondre aux attentes populaires qu’il n’a cessé de bafouer pendant cinq ans :l’augmentation des salaires et des pensions, le relèvement du SMIC à 1500 euros net, le retour de la retraite à 60 ans, le blocage des prix des produits de première nécessité , égalité salariale entre les femmes et les hommes, investissements et créations massives d’emplois pour faire face, enfin ! au péril climatique et à l’urgence sociale.

Nous sommes fier.e.s, avec cet accord, de pouvoir faire porter par toute la gauche nos propositions telles que : la renationalisation d’EDF et d’Engie, des autoroutes et aéroports ; la création d’un pôle public bancaire avec la nationalisation des grandes banques ; de nouveaux droits d’intervention pour les salarié.e.s dans les entreprises ; la mise à contribution du capital…

La majorité est plus qu’accessible .Les premiers résultats de la coalition de gauche, avec 10 candidats qualifiés au second tour sur les 11 circonscriptions des Français de l’étranger, sont de bon augure.Comme le dit Fabien Roussel dans l’Humanité , il n’en faut pas moins « mener campagne tous azimuts », pour transformer l’essai et imposer une majorité de gauche à Emmanuel Macron.

Nous savons bien sûr qu’il ne suffira pas de remporter une élection pour gagner les conquêtes sociales que nous voulons. Réussir ces changements impliquera un puissant mouvement social, populaire, qui doit se construire dès maintenant partout en France mais la page du quinquennat Macron, et de sa nouvelle Première ministre Élisabeth Borne, doit être tournée : la violence sociale qu’ils ont fait subir et qu’ils prévoient est inacceptable.

Chacun de nous parmi ses proches, ses collègues ses amis peut amener les plus hésitants à aller déposer un bulletin pour le candidat ou la candidate de la NUPES de sa circonscription . C’est primordial Olivier Véran a raison pour une fois « L’élection va se décider dans les derniers jours. ».

La fédération du Finistère appelle à voter pour les candidats d’union de la gauche de la NUPES dans les 8 circonscriptions du département.

Ensemble nous pouvons gagner à gauche et faire échec à Macron et à son projet de société.

Elections Législatives des 12 et 19 juin

Vidéo officielle de campagne pour les législatives des 12 et 19 juin 2022. Faisons élire le plus de députés de gauche, le plus de députés communistes pour nous opposer à la politique de Macron.

Liens

PCF Pays Bigouden : pcbigouden.fr

PCF Centre : pcf29centre.fr

PCF Morlaix :le-chiffon-rouge-morlaix.fr

Groupe des élus Brest : eluscommunistes-brestmetropole.fr

PCF : pcf.fr

MJCF : jeunes-communistes.fr

UEC : www.etudiants-communistes.fr

Interview d’Ismaël Dupont, Conseiller Départemental

Peux-tu te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas encore ?

 

J’ai 42 ans, 2 enfants de 20 ans et 16 ans. Professeur de philosophie entre 2004 et 2010, puis professeur documentaliste depuis 2011, je suis militant communiste depuis 2006 et élu à Morlaix depuis 2014, d’abord dans l’opposition de gauche au maire de l’époque, puis dans la majorité depuis juin 2020. Parallèlement, depuis le printemps 2015, j’exerce la responsabilité de secrétaire départemental du PCF dans le Finistère. Depuis deux ans, je suis premier adjoint à Morlaix, adjoint auxFinances et aux Ressources Humaines, en binôme avec un conseiller délégué, également communiste, Patrick Gambache, également responsable de majorité à Morlaix, où nous avons 8 élus communistes et sympathisants. Et enfin, en juin 2021, j’ai été élu en binôme d’union de la gauche avec Gaëlle Zaneguy (Divers gauche) comme conseiller départemental du canton de Morlaix.

 

Quel bilan fais-tu à bientôt un an de ton arrivée au conseil départemental ?

 

Les premiers pas au Conseil Départemental sont impressionnants. C’est une institution, avec une salle d’assemblée imposante, son protocole, du personnel et des moyens de fonctionnement pour les groupes. Mais on a très vite été mis dans le bain par les anciens de notre équipe de gauche qui, même dans l’opposition, continuent à structurer le groupe et à partager leur expérience avec l’ensemble des 22 élus de gauche de notre groupe d’union composé d’élus PS, d’élus PCF, et de divers gauche sans affiliation partisane (il y a aussi 2 élus Nouvelle Donne et écologiste et 2 élus régionalistes du canton de Carhaix qui forment deux groupes à part, la droite de l’Alliance et le président du Département de Calan n’ayant qu’une majorité courte de 2 voix sur la gauche) ses deux animateurs, Kévin Faure et Armelle Huruguen. Je suis déjà intervenu plusieurs fois en séance plénière, notamment sur les questions liées à la Dépendance, au grand âge, à la prise en charge de la perte d’autonomie, ou encore sur les questions relatives aux droits des personnels. Les échanges ont été parfois très vifs et cassants avec Maël de Calan et un certain nombre d’élus de sa majorité qui n’aiment pas beaucoup les communistes, ou en tout cas font de la provocation connaissant mes engagements. Au sein de ma commission Affaires Sociales, les relations sont tout à fait courtoises et il est possible de travailler dans un climat serein. Je me sens aussi à l’aise dans le groupe avec les collègues de gauche avec qui nous avons de bons rapports et travaillons dans une bonne ambiance, avec de nombreuses valeurs partagées. Avec ma binôme Gaëlle Zaneguy, très travailleuse, dynamique et déterminée, nous formons un binôme complémentaire je crois. Nous bénéficions aussi du bon bilan de nos prédécesseurs conseillers départementaux du canton de Morlaix, Solange Creignou et Jean-Paul Vermot, dont l’action pour le Département dans le cadre de leurs délégations a inspiré le respect. J’ai encore beaucoup à apprendre : les dossiers de l’action sociale sont très techniques, et la législation est mouvante. J’aime la relation aux associations, aux citoyens, aux élus, en lien avec nos compétences départementales, même si nos marges de manœuvre sont bien sûr bien moins importantes que si nous étions dans la majorité. Les enjeux politiques du Conseil Départemental ne sont pas négligeables car il y a beaucoup de compétences du quotidien (les collèges, le RSA et l’insertion, les allocations perte d’autonomie et handicap, les politiques personnes âgées, protection de l’enfance, le SDIS et les pompiers, les routes et voies cyclables, des musées, l’aménagement du territoire et le développement des territoires) mais les compétences du Conseil Départemental sont méconnues. Maël de Calan est un communicant qui fait feu de tout bois mais dans les faits, il tend parfois à déconstruire des politiques cohérentes, appuyées sur des priorités politiques en lien avec des objectifs de solidarité et écologiques, par des politiques de guichets, avec un risque de clientélisme et de saupoudrage des moyens sans critères clairs que l’on voit notamment avec la nouvelle formule des Contrats de Territoire (« Pacte Finistère », à notre avis moins lisible et facile à manier que les anciens dispositifs. Il ramène beaucoup la gauche à certaines carences affirmées du bilan des équipes majoritaires sortantes. C’est de bonne guère en début de mandat mais, bientôt, lui aussi aura un bilan, et en dehors du verbe haut, on pourra juger à l’efficacité de l’action. Il y a des inflexions que ne me conviennent pas du tout : sur les allocataires du RSA, les accompagnés de l’insertion, les facilités données aux groupes privés d’hébergement des seniors, les mineurs isolés, la politique du chiffre et du management libéral où l’on retrouve beaucoup d’éléments de langage et de politique du sarkozysme. Mais bon, nous serons là pour jouer notre rôle d’opposants, et surtout tacher de toujours garder le lien avec les associations, les professionnels, les personnels, les élus, les citoyens.

 

Quel est ton rôle au sein du conseil départemental et dans le groupe Finistère &solidaires?

 

Je suis membre de la coordination du groupe Finistère & Solidaires et de la Commission Action Sociale (Perte d’autonomie, personnes âgées, handicap, lutte contre l’exclusion, solidarités). Le groupe Finistère & Solidaires vit bien avec 22 élus de gauche investis, où nous sommes 3 élus communistes et apparentés, avec Jacqueline Héré, Isabelle Maugeais, et moi-même. Nous nous réunissons toutes les semaines pour des réunions du groupe d’union de la gauche où nous débattons de la vie du département, des ordres du jour des commissions thématiques, des commissions permanentes, et des séances plénières, construisons collectivement nos décisions et nos interventions publiques. Nos réunions à Quimper ont lieu le lundi, nous avons en plus une activité de canton : présences dans les Conseils d’administration de collèges, d’EHPAD, rencontres avec les maires et les élus locaux, invitations des associations sur leurs évènements, Assemblées Générales.

 

Tu sièges aujourd’hui dans l’opposition au département, la tache n’est-elle pas trop difficile ?

 

Cette tâche est difficile au sens où elle est frustrante, où on a pas accès à la décision, et pas toujours non à l’ensemble des informations ou des scénarios préalables à la décision. Dans la mesure où il faut souvent subir aussi des discours un peu arrogants et donneurs de leçons de la majorité. Mais on a un groupe d’opposition qui tient la route, où il existe un mélange de talents, d’expérience, de sens des réalités, et de volonté de travailler. Ensemble, avec Finistère & Solidaires, on constitue une opposition structurée et forte car elle travaille les dossiers en amont et échange beaucoup. Pour un nouvel élu départemental, comme moi, comme pour Jacqueline Héré et Isabelle Maugeais, c’est aussi rassurant. De mon côté, en assemblée plénière, j’ai l’habitude de l’opposition et les joutes oratoires ne me font pas peur, même si elles sont parfois très musclées. Je suis là avant tout pour affirmer des valeurs et des intérêts, ceux de la prise en compte de moins privilégiés, du refus de la démission face à la souffrance sociale, de la volonté de construire des politiques qui réduisent les inégalités à tous les niveaux.

 

 

 

Je trouve qu’il est particulièrement inadmissible de jouer sur les préjugés hostiles aux allocataires des minima sociaux ou aux jeunes migrants mineurs isolés. Je trouve les politiques de culpabilisation des privés d’emplois et des allocataires du RSA particulièrement odieuses de la part, par exemple, de quelqu’un qui touchait des salaires mirifiques chez Mc Kinsey, en plus de ses dividendes, et qui est né de toute façon avec une cuillère en argent dans la bouche. La violence de classe, on la vit parfois dans certaines attitudes, certaines postures condescendantes, ou dans des certitudes assénées sans preuve au Conseil Départemental. Après, tout n’est pas à jeter dans les politiques de l’actuelle majorité, qui sur plusieurs aspects prolonge les décisions et politiques de la majorité précédente et sur plusieurs orientations et délibérations, nous pouvons être en accord. Nous essayons d’être une opposition sérieuse et constructive et de nous concentrer sur les vrais sujets. Il y a plusieurs points de clivage gauche/droite qui se révèlent et vont se révéler encore plus avec le temps : sur la part du privé à but lucratif dans l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie, sur l’accompagnement des écoles privées, sur l’économique, le social, la protection de l’environnement et l’écologie. Nous avons un rôle important à jouer pour montrer que des alternatives existent, pour informer et mobiliser sur des enjeux forts en lien avec les intérêts des Finistériennes et Finistériens.

 

Contribution d’Yvonne Rainero, membre de la commission santé-protection sociale du PCF et élue de Quimper

Contribution d’Yvonne Rainero, membre de la commission nationale santé-protection sociale du PCF et élue de Quimper, au débat public sur la santé.

Toutes les enquêtes l’attestent, la santé est la 2ème préoccupation des Français après le pouvoir d’achat.

Certes la pandémie est passée par là, mais les difficultés d’accès aux soins et la situation alarmante de nos hôpitaux publics interpellaient bien avant la Covid 19. Les fortes mobilisations sociales autour de la santé, celles aussi des collectifs d’usagers et de professionnels, ont donné l’alerte depuis longtemps mais se sont heurtées à la surdité de nos gouvernements.

Le fil conducteur des politiques de santé, c’est la réduction des dépenses publiques inscrite dans la loi de financement de la Sécurité sociale, et la privatisation de toutes les activités qui peuvent être source de profit, cette mise en concurrence fragilisant d’autant l’hôpital public.

Elles ont ouvert la voie à de grands groupes privés très lucratifs comme Korian et Orpea-Clinea qui caracolent en tête pour les cliniques comme pour les Ehpad, et dont les actionnaires principaux sont souvent des fonds de pension comme le canadien CPPIB pour Orpea.

Cette orientation s’est traduite par la suppression de lits et services hospitaliers, une concentration accélérée des structures au détriment de la proximité, un déficit vertigineux de formation et de recrutement de soignants pour la ville comme pour l’hôpital, une dégradation des conditions de travail et de rémunération des personnels, la dévalorisation des métiers de la santé et du médico-social.

Et un autoritarisme grandissant des décisions sous l’égide des ARS. Celles-ci, créées par la loi HPST de Mme Bachelot ministre à l’époque du gouvernement Sarkozy-Fillon, avant d’être ministre de M. Macron, sont dirigées en région par de super-préfets de la santé nommés en Conseil des ministres.

Ces choix ont conduit depuis des années à un recul de l’accès aux soins et à la dégradation de notre politique de santé, ils représentent un coût humain insupportable mais aussi un coût financier : sacrifier la prévention et le dépistage, ne pas soigner à temps, est au final source de dépenses pour la société. Une bonne santé de la population est un atout pour la bonne marche de l’économie.

La mise en place en 1971 du numérus clausus pour les études de médecine s’est inscrite dans cette volonté de réduire les dépenses publiques, des esprits qui se croyaient ingénieux ayant imaginé qu’en diminuant le nombre de médecins on diminuerait les dépenses de santé, assimilées à une consommation marchande…

Les communistes ont été les seuls à s’élever à l’époque contre ce numérus clausus qui a transformé notre pays tout entier en désert médical, éloignant de ces professions des milliers de jeunes motivés et capables de faire de bons médecins qui seraient bien utiles aujourd’hui.

Certes depuis la rentrée 2021, le numérus clausus est devenu…apertus.

Mais il y a le mot et la chose.

Le nombre de places n’a été que faiblement augmenté, par exemple pour Brest de 176 à 191 à la dernière rentrée.

Pour ouvrir des places il faut des locaux, des postes d’enseignants, des budgets qui le permettent…et qui ne sont pas là. Et leur nombre est déterminé en lien avec les ARS, qu’il faudrait remplacer par des organismes démocratiques associant usagers, professionnels de santé et élus du territoire.

A ce rythme-là on n’est pas près de redresser la situation.

Les études de médecine restent très sélectives par le faible nombre de places proposées, et peu ouvertes aux jeunes de familles modestes en l’absence d’allocation leur permettant de s’engager dans un parcours long et difficile.

Il est bien que ces questions soient dans le débat public, car c’est à l’Assemblée nationale que se prennent les décisions déterminantes pour notre accès aux soins.

Cela suppose un changement total des orientations actuelles, pour lequel on ne peut compter ni sur la droite, ni sur le parti de la députée sortante, fut-il rebaptisé Renaissance par M. Macron.

Il dépend de nos choix citoyens qu’un autre monde devienne possible, où l’humain primera sur la finance.

Pour la santé aussi !

Yvonne Rainero, Quimper, 27 mai 2022

1er octobre 2022, Visite guidée de l’exposition Ernest Pignon Ernest aux Capucins à Landerneau suivie d’une conférence débat avec Renaud Faroux à l’invitation du PCF Finistère

La prochaine exposition du Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture à Landerneau : « Ernest Pignon-Ernest » sera présentée du dimanche 12 juin 2022 au dimanche 15 janvier 2023.

La fédération du PCF Finistère vous propose de reprendre son cycle de visites d’expo et de conférences le 1er Octobre prochain 2022.

Sur réservation auprès de la fédération et de dominique-gontier5829@orange.fr, nous nous retrouverons à 9h45 à Landerneau devant le Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour une visite commentée de l’exposition consacrée à

ERNEST PIGNON ERNEST.

Puis nous rejoindrons dans un lieu adapté, que nos camarades de Landerneau s’occupent de trouver (Gloire aux vaillants camarades de Landerneau), notre prolixe et sémillant conférencier Renaud Faroux ( historien de l’art) encore auréolé du succès de l’expo sur les 100 ans du Parti « Libres comme l’art » dont nous reparlerons au mois de décembre.

Comme d’habitude, car ces initiatives deviennent une des habitudes de la fédé 29….

1) On s’inscrit en renvoyant un courriel à l’adresse  de l’expéditeur de ce message

2) On pique-niquera ensemble ! (chacun apporte un truc ou un machin…faites le nous savoir)

3) On prévoit une petite participation de quelques euros.

Dominique Gontier, pour le PCF Finistère

***

« Ernest Pignon-Ernest intervient depuis plus de cinquante ans dans l’espace public. Il présente à Landerneau ses installations, ses dessins, ses photographies révélant l’ensemble de son processus de création. L’exposition rassemblant plus de trois cents œuvres manifeste la puissance créative de ce grand artiste, alerté par l’état du monde, soulevé par sa passion pour l’art et la poésie, considéré parfois comme un pionnier de l’art urbain. Apparaît ainsi derrière l’ombre de l’artiste aimé du grand public un créateur complexe admiré par les plus grands penseurs et poètes d’aujourd’hui et longtemps maintenu en retrait des institutions. Ses dessins installés dans les rues des villes du monde semblent naître des murs mêmes où il les a soigneusement placés pour se glisser dans nos vies, sur nos livres, dans notre esprit. Difficile de penser à Rimbaud ou à Pasolini sans qu’immédiatement leurs silhouettes ne s’imposent à nous telles qu’Ernest Pignon-Ernest les interpréta. Ces images sont célèbres car elles sont devenues l’identité la plus familière d’un poète, d’un combat ou d’une situation. Écrivains, résistants, mystiques, chefs-d’œuvre du passé collés dans les rues de Naples; victimes à Soweto, Haïti, Grenoble; solitudes à Lyon, à Paris; les collages d’Ernest Pignon-Ernest réalisés souvent dans des situations complexes à Alger, Port au Prince, Ramallah, Avignon sont devenus les images rémanentes des émotions que ces figures ou ces détresses nous inspirent. L’exposition du FHEL est la célébration d’un artiste déjà fameux et dont, militants ou esthètes, artistes de l’art urbain, activistes ou amoureux de la littérature ou de l’histoire de l’art se réclament. En fréquentant son œuvre apparaissent des étapes, des processus, des méthodes, des œuvres moins familières qui révèlent une culture, une pensée, un soin que cette exposition montre en élargissant la connaissance que nous en avions. L’artiste y apparaît en situation : ses installations à l’échelle des lieux, ses œuvres photographiques qui restituent l’émotion que ses collages suscitent, les esquisses et par elles, les processus de décision qui aboutissent à l’apparition de la figure. Ernest Pignon-Ernest, l’artiste que l’on croyait connaître, longtemps aimé du public et ignoré des institutions, est présenté pour ce qu’il est : profond, complexe, radical, soucieux de l’humain.

Commissaire : Jean De Loisy »

Samedi 9 juillet, MPT de Quimerc’h – Assemblée Générale des communistes finistériens de 9h30 à 13h

Brest, le 18 mai 2022
Cher.e.s camarades,
Nous t’invitons à une Assemblée Générale des communistes finistériens le samedi 9 juillet à la MPT de Quimerc’h sur la commune de Pont-de-Buis, au village de Quimerc’h où nous nous réunissons ordinairement pour nos conseils départementaux, de 9h30 à 13h. Un repas fraternel sera ensuite organisé pour les adhérents qui souhaitent y participer, normalement au restaurant Le Marléa, à Pont-de-Buis. Réservation auprès de la fédération. Une participation de 10 euros sera demandée pour le repas, la fédération payant la différence.
A l’ordre du jour de cette Assemblée Générale : le bilan de la séquence Présidentielles/ Législatives, l’activité politique de la fédération et des sections, le débat sur la situation politique et sociale générale.
La vignette de la fête de l’Humanité y sera en vente et à répartir entre les sections. La fête de l’Humanité s’organise avec un collectif qui travaille sur l’organisation du stand du Finistère au nouvel emplacement, sur l’ancienne base aérienne du Plessis-Pâté, en plein cœur de l’Essonne, les 9, 10, 11 septembre.
Aux dernières présidentielles, notre candidat, Fabien Roussel, a obtenu dans le Finistère 15 340 voix (2,83%). C’est bien entendu très en-deçà de ce que nous espérions, et du nombre de voix que nous aurions pu potentiellement obtenir sans l’installation de logiques de « vote utile », ou de « vote efficace », dans les derniers jours avant les présidentielles, qui ont profité au candidat le mieux placé à gauche.
Nous sommes déçus mais pas abattus, car nous sommes fiers de la campagne menée avec Fabien Roussel, car le PCF, son projet politique, ses propositions, ont retrouvé avec notre candidat et secrétaire national, peu connu au début de la campagne présidentielle et désormais la deuxième personnalité politique de gauche la plus appréciée des Français, une belle incarnation, perçue comme sympathique, dynamique, rassembleuse, qui nous a permis d’obtenir beaucoup d’estime, même chez des citoyens qui n’ont pas voté pour nous finalement, et aussi des votes de personnes qui n’avaient encore jamais voté communiste, ou qui ne le font pas systématiquement.
De nombreux sympathisants ont rejoint les Comités des Jours Heureux. Nous avons fait une trentaine d’adhésions dans la période des Présidentielles, dont beaucoup de jeunes. Tout cela restera des acquis précieux sur lesquels nous pourrons nous appuyer pour construire et repartir de l’avant.
La campagne de Fabien Roussel a été aussi très mobilisatrice et rassembleuse parmi nos adhérents, et nous a permis de montrer qu’il fallait encore compter à gauche avec les communistes, qui avaient leurs valeurs, leurs propositions, leur approche originale de la politique, en lien avec les intérêts de la population.
Les résultats des Présidentielles, avec le niveau élevé du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon, notamment dans les quartiers et villes populaires, et dans l’électorat de gauche, montrent qu’il y avait une forte attente de changement, avec le besoin d’une politique qui serve le progrès social, les salaires, les services publics, et une forte colère vis-à-vis de Macron et de sa politique inégalitaire.
L’attente d’unité et de rassemblement de la gauche et des écologistes pour gagner une majorité et/ou au moins résister le plus efficacement possible à la droite macroniste et à l’extrême-droite est forte dans l’électorat, et nous en avons tenu compte, après avoir mené campagne sans ambiguïté au second tour pour que l’extrême-droite ne gagne pas l’élection présidentielle et fasse le moins bon résultat possible (42 %, des suffrages exprimés, c’est encore une nouvelle progression inquiétante par rapport à 2017, et 2002 : la responsabilité première à Macron bien sûr et à sa politique !), en discutant pendant près de deux semaines avec la France Insoumise au niveau national pour finir par conclure un accord.
Nous nous félicitons que ce rassemblement de la gauche et des écologistes sur une campagne commune nationale et un programme de gauche ambitieux ait pu intervenir, nous qui appelions depuis plusieurs mois les autres forces de gauche à échanger sur un pacte de rassemblement à potentiel majoritaire pour les Législatives. L’accord passé dès le premier tour des élections législatives entre l’Union Populaire (LFI), EELV, le PCF, le PS, Génération.s (etc.) est historique et répond dans son principe aux nécessités du moment comme aux aspirations des citoyens de gauche et en attente de changement. Il nous permettra, nous l’espérons, de garder un groupe un groupe parlementaire communiste, et peut-être même de le renforcer, puisque le PCF présente 16 candidats de rassemblement sur des circonscriptions jugées gagnables, dont celles des 11 députés sortants communistes.
Du fait des conditions qui nous ont été imposées pour aller à l’accord, et dont nous regrettons le manque d’équilibre politique, la proportion des candidatures titulaires étant fort peu élevée pour le PCF dans l’accord avec la LFI, le pôle écologiste, le PS, nous n’aurons que 50 candidats titulaires soutenus par nos partenaires dans le cadre de la Nouvelle Union Populaire Sociale et écologiste, + 4 en Corse hors accord, sans commune mesure en tout cas avec notre implantation militante et celles des autres sur le terrain.
Cela a des traductions importantes pour nous dans le Finistère puisque nous n’aurons pas de candidats titulaires issus du PCF, malgré le fait que nous soyons le parti avec le plus d’adhérents (870), et 50 élus, et probablement pas non plus de candidats suppléants, malgré notre ouverture pour en proposer à nos partenaires. En Bretagne, nous n’avons en tout et pour tout qu’une circonscription sur 27 pour y présenter un candidat titulaire communiste : Ploërmel ! Cette situation est loin d’être juste et de nous réjouir après notre belle campagne présidentielle qui a vu les camarades déployer leur activité et leur énergie.
Néanmoins, personne n’a envie de voir des députés macronistes élus à nouveau dans toutes les circonscriptions finistériennes pour accompagner un programme de régression sociale tout azimut et, en responsabilité, nous appelons nos adhérents à soutenir et voter pour les candidats de la NUPES (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale), soutenus par le PCF, afin de gagner un maximum de députés de gauche, et au sein de cette gauche diverse, un maximum de députés communistes.
Notre programme commun de la NUPES est ambitieux et bien ancré à gauche, et il correspond pour l’essentiel à nos attentes (retraite à 60 ans, SMIC à 1500 euros net, blocage des prix des produits de première nécessité, allocation d’autonomie pour les jeunes, rétablissement de l’ISF et fiscalité plus juste, nationalisation d’EDF et d’Engie, des autoroutes et des aéroports, recrutement de 100 000 soignants, plan de lutte contre les violences faites aux femmes, abrogation des lois El Khomry, de la loi Sécurité globale et séparatisme, fin des mesures contre l’assurance chômage, 6e République et Référendum d’initiative citoyenne, réorientation des politiques européennes). Les 12 et 19 juin prochains, donc, donnons toutes les chances à l’espoir d’une majorité de gauche à l’Assemblée Nationale!
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

MERCREDI 27 MAI : HOMMAGE DES COMMUNISTES DU PAYS DE QUIMPER A LA RÉSISTANCE.

 

 

Ce 27 mai est jour d’hommage à la Résistance, dont l’esprit et les valeurs inspirent bien des combats d’aujourd’hui, et au Conseil National de la Résistance qui tint le 27 mai 1943 sa 1ère réunion sous la présidence de Jean Moulin, Max dans la Résistance, car il avait pris comme nom de clandestinité le prénom de son ami Max Jacob avec qui il se lia alors qu’il était sous-préfet de Châteaulin.
Le CNR, né en 1943 en pleine guerre, réunissait les 8 grands mouvements de Résistance, 6 partis politiques et deux centrales syndicales.
Il était l’émanation d’une France courageuse et déterminée, celle qui dit non au nazisme et à l’occupation, non au régime collaborationniste fascisant et raciste de Pétain, oui à une République où la Liberté, l’Égalité, la Fraternité ne soient pas de vains mots.
Cette France qui se dressa contre l’inacceptable, ce fut pour une grande part celle des « humbles », celle qui tient debout notre pays dans les moments les plus difficiles, comme ceux que nous venons de vivre.
C’était un incroyable défi dans la France occupée, d’avoir rêvé le monde à venir en jetant les bases du programme du CNR, les Jours Heureux.
Deux ans après cette réunion fondatrice, dans une France libérée mais en ruine, gaullistes, communistes, socialistes, rassemblés dans le gouvernement du général De Gaulle relevèrent ce défi de reconstruire le pays en mettant en œuvre des avancées sociales, économiques, politiques majeures : invention de la Sécurité Sociale, gérée par les salariés eux-mêmes, mise en place par le ministre communiste Ambroise Croizat ; droit de vote des femmes, sur proposition du représentant du PCF au sein du gouvernement provisoire ; nationalisation de Renault, des Houillères, des grandes banques, des assurances, de l’électricité, du rail, avec des droits nouveaux pour leurs salariés ; comités d’entreprise ; statut de la Fonction Publique ; démocratisation de l’école, de la culture ; lois pour soustraire la presse aux puissances d’argent ; coopératives pour la production, la distribution des produits agricoles…et bien d’autres choses encore.
Ce fut un grand moment d’invention sociale et démocratique qui garde toute son actualité aujourd’hui.
Parce que l’idéologie de l’extrême-droite porteuse de haine, de racisme, de rejet de l’autre, revient en force en France, en Europe, dans le monde.
Parce que les féodalités économiques et les oligarchies contre lesquelles luttait le CNR n’ont eu de cesse de reconquérir et d’étendre leur domination, battant en brèche l’héritage de la Résistance, ses valeurs d’égalité et de justice, de solidarité, au détriment de notre démocratie, de nos droits sociaux, de nos services publics.
L’épidémie du coronavirus a mis au grand jour les ravages du modèle économique libéral fondé sur l’exploitation des êtres humains et le pillage des ressources, au mépris de nos vies et de l’avenir de la planète, qui a partout semé pauvreté et précarité, fait exploser les inégalités, mis en concurrence les hommes et les territoires, jusqu’aux conflits armés.
Des années de politiques dictées par ces dogmes libéraux ont fragilisé notre société, affaibli notre pays, et s’il a tenu bon au plus fort de la pandémie, nous le devons avant tout à l’engagement de nos soignants, à nos services publics même amoindris, à celles et ceux qui souvent dans l’ombre ont permis de maintenir les activités essentielles, à nos réseaux de solidarité qui tissent notre vivre-ensemble.
Comme au sortir de la guerre, il s’agit aujourd’hui de s’attaquer aux racines du mal qui a miné notre société, de la refonder sur des bases plus justes et durables, d’inventer ensemble un nouveau chemin d’espoir.
C’est dans cet esprit que la section PCF du pays de Quimper honorera la mémoire du CNR et celle des résistants et résistantes de la région quimpéroise, et parmi eux de nombreux communistes qui ont laissé leur trace dans notre ville, comme Émile Le Page et Pierre Jolivet, deux jeunes postiers communistes de 19 et 20 ans, les premiers résistants fusillés à Quimper en juin et juillet 1942, ou Denise Goyat-Larzul, jeune résistante qui rejoignit le maquis et participa aux combats de la Libération à Quimper et dans le Sud Finistère.
Yvonne Rainero, le 27 mai 2020

Belle mobilisation pour la Poste de Lanmeur: discours de Michel Tudo Deler pour le PCF

Une belle mobilisation pour la Poste de Lanmeur, avec plus de 120 manifestants, ce 14 mai. Nos camarades ont été nombreux à répondre présents. Michel Tudo Deler a pris la parole, comme d’autres camarades, Florence Héré, et Marc Corbel (pour la CGT). Ou encore Elsa Naudet, Secrétaire de la CGT FAPT de la Poste, Finistère-Nord.

 

Intervention au rassemblement organisé devant la Poste de Lanmeur :

De Michel TUDO DELER, Secrétaire de la Section PCF de Lanmeur.

Bonjour,

Merci  à vous tous d’être venu si nombreux.

Aujourd’hui la poste de LANMEUR est en danger.

Usagers, personnels et élus, mobilisons-nous pour sauver le service public postal et surtout aujourd’hui celui de Lanmeur.

En 3 ans, en France, un tiers des bureaux avec guichets ont été fermés (de 8 414 à 5 300).

Et le pire est devant nous : le nouveau plan stratégique prévoit d’en fermer la moitié d’ici à 2025.

Tout le monde est concerné. Les petites communes qui luttent pour sauver leur unique bureau, où les villes moyennes où les bureaux principaux sont menacés de fermeture qui entraînerait la saturation des autres.

C’est vrai aussi pour les grandes villes. À Paris (38 bureaux fermés en 5 ans).

Les effectifs diminuent encore plus vite : de 2004 à 2020 La Poste a supprimé 55 100 emplois, alors qu’elle a été la première bénéficiaire du CICE. Désormais seuls quatre départs en retraite sur dix sont remplacés.

Alors que l’entreprise publique était bâtie autour de ses missions de service public, celles-ci ne représentent plus qu’une branche coûteuse dont il faut se débarrasser.

De l’autre, la cure d’austérité qui n’en finit pas : les gouvernements successifs veulent rentabiliser les entreprises

publiques pour compenser et augmenter les cadeaux à la finance

et les poussent donc à être ultra-rentables. Ils veulent que La Poste (100 % publique) se transforme en une « bancassurance » comme une autre pour toucher plus de dividendes.

D’où la baisse de qualité et de marchandisation des missions, d’où la perte de sens du métier subie par les postiers.

Cela est facilité par le dernier contrat triennal Poste-État-AMF qui n’accorde plus de pouvoir de décision au maire, hors des quartiers prioritaires de la ville et zone montagneuse, mais un simple « avis » consultatif.

oui, depuis quelques mois, la direction de la poste réduit les horaires d’ouverture de notre bureau de poste de Lanmeur.

Nous savons que cette politique de la direction à un but bien précis. En réduisant les horaires, elle habitue les usagers à ne plus avoir accès au bureau de poste, ce qui amène à une baisse de fréquentation et pour finir à la fermeture définitive de ce bureau.

Cette fermeture étant étayé par un sondage (réponse de la député de la circonscription )annonçant une forte baisse de fréquentation.( Que la direction  a orchestré elle-même).

C’est intolérable, inadmissible.

Après fermeture, que la direction à bien ficelé depuis des mois par des moyens très condamnables, elle transforme le bureau en agence postale communale ou en relais commerçant.

Ces agences ou relais, n’ont plus rien à voir avec un bureau de poste de plein exercice, comme par exemple la confidentialité de la personne.

La logique de rentabilité à court terme développée par les

directions de La Poste conduit à son déclin  : dégradation des

services rendus à la population, précarisation et mal-être du personnel, perte du sens du travail, impossibilité d’assurer un travail de qualité faute de moyens humains et techniques.

Ces constats ne résultent pas d’une fatalité mais du choix politique de faire passer le profit financier avant les besoins humains.

En finir avec la privatisation, la concurrence et répondre aux besoins humains en matière de communication et d’accès aux services publics par un maillage de proximité des services de La poste.

Pour cela, il faut réimplanter des bureaux de Poste de plein exercice dans les « déserts » postaux. Garantir le passage du facteur quotidiennement 6 jours sur 7 pour la distribution du courrier, de la presse et des colis.

Pour cela, un grand plan d’embauches doit voir le jour à La Poste.

Pour la rapidité et le respect de l’environnement, il est nécessaire que l’acheminement des courriers et colis se fasse par le rail.

Le e-commerce, s’il répond à de nouveaux besoins doit être régulé car il se développe dans des conditions anarchiques, ne respectant ni les droits des salariés, ni l’environnement.

La multiplication des opérateurs a entraîné celle des véhicules.

La concurrence et l’obsession de la rentabilité accentuent une précarisation des salariés et une dégradation du service rendu.

Revenir à un réseau unique de distribution avec des véhicules à moindre impact environnemental, des salariés sous statut, et des circuits de livraison plus courts. L’aménagement du territoire ne peut se faire qu’avec des bureaux de Poste de proximité offrant tous les services aux usagers notamment bancaires, dans des plages horaires accessibles à tous et avec du personnel en nombre.

Les pseudo « points contacts » actuellement développés défavorisent les zones rurales, périurbaines et les quartiers populaires.

De nouveaux services non marchands pourraient être proposés, en termes d’envoi de numéraires, de services et d’accès au crédit.

La gratuité du compte courant et des modes de paiement, la suppression des frais bancaires, la revalorisation du livret A au-dessus de l’inflation atténueraient la précarité bancaire et permettraient un accès plus large au logement social.

L’accès au numérique dans les bureaux de Poste permettrait enfin un accès plus large aux services publics pourvu qu’ils ne se substituent à ces derniers comme c’est le cas avec les Maisons France service.

La Poste doit participer à la réduction de la fracture « numérique ». Il y a enfin, nécessité à maintenir partout un accueil physique pour accompagner les usagers.

Pour un service public postal efficace, ambitieux et de proximité, répondant aux besoins des usagers, garantissant des droits de haut niveau aux postières et postiers.

Seul, le rapport de force usagers-personnels-élus paiera aussi bien dans les petites communes que dans les grande communes.

C’est à force de mobilisations citoyennes, de rapports de force politiques que nous réussirons à faire entendre l’importance d’un accès à des services publics de qualité pour toutes et tous partout. L’heure est à la mobilisation pour défendre et développer nos services publics, et aujourd’hui la poste de Lanmeur qui est notre bien commun.

Merci.

Nous  vous appelons tous à signer massivement içi la pétition du syndicat CGT des salariés du Secteur des Activités  Postales et de Télécommunications du Finistère.

Michel TUDO DELER

Secrétaire de la Section

PCF pays de LANMEUR.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022 – UNE TECHNO NOMMÉE PREMIÈRE MINISTRE POUR CONTINUER LA POLITIQUE DE RÉGRESSION SOCIALE.

Communiqué du PCF Pays de Morlaix, 18 mai 2022
Elisabeth Borne vient d’être nommée première ministre par le président Emmanuel Macron. Sa carrière de technocrate engagée sur la voie des réformes libérales a été une suite d’aller-retour entre les entreprises privées et les ministères. Elle s’est illustrée par la privatisation et la mise en concurrence du système ferroviaire, secteur clé pour la transition écologique, la prolongation de six ans des autoroutes aux multinationales qui les gèrent en rackettant les usagers, et sa réforme de l’assurance chômage qui pénalise un million d’allocataires et de sans-emplois.
En dépit de certains commentaires médiatiques attribuant un pedigree de gauche à cette libérale pur jus, et même si nous pouvons, sur le principe, et parce que les femmes ont été trop exclues des fonctions politiques les plus importantes, nous féliciter du choix d’une femme comme première ministre, les états de service d’Elisabeth Borne ne nous laissent pas de doute sur le projet et l’agenda politique qu’elle entend servir.
Aux élections législatives des 12 et 19 juin, l’enjeu est donc de retrouver un espoir de progrès social, loin des politiques de privatisation et d’austérité, et de résister à ces orientations néo-libérales en votant pour les candidats d’Union de la Gauche rassemblés dans la Nouvelle Union Populaire Sociale et Écologique, et donc en votant Sylvaine Vulpiani et Arnaud Caroff dans la circonscription de Morlaix!
Les communistes soutiennent les candidats de la NUPES et participent partout sur le territoire national à cette union historique de la gauche et des écologistes au premier tour des élections législatives qui correspond à l’urgence sociale et politique du moment.
Ne laissons pas les coudées franches aux candidat.e.s de la LREM, remaquillée en « Renaissance », représenté.e.s localement par Sandrine Le Feur. Avec Emmanuel Macron, ils ont comme projet la destruction méthodique de ce qui reste du système social français, des services publics, de la protection sociale, des droits des salariés.
En juin, remettons le progrès social et les jours heureux à l’ordre du jour! En particulier, il faut empêcher le président des riches d’opérer une nouvelle remise en cause des droits à la retraite et du système des retraites par répartition, et de prendre ses mesures visant les allocataires du RSA. 
Les communistes s’emploieront sur la circonscription de Morlaix comme partout en France à faire élire un maximum de députés de gauche, dans leur diversité, pour porter l’exigence d’une autre politique, en faveur du pouvoir d’achat, des salaires, d’un vrai partage des richesses, d’un autre modèle de développement que celui porté par la finance capitaliste dont le président Macron est un serviteur zélé.

Les communistes présents avec l’AFPS à Brest pour dénoncer l’assassinat de la journaliste Shireen Abu Akleh par l’armée d’occupation israélienne

C’est finalement une soixantaine de personnes (dont 2 Morlaisien.ne.s!) qui se sont réunies à Brest ce samedi 14 mai pour dénoncer la violence insupportable des forces israéliennes hier lors des funérailles de Shireen Abu Akleh assassinée mercredi matin par un sniper alors qu’elle couvrait une attaque des militaires israéliens dans le camp de Jénine, et pour réaffirmer leur soutien au peuple palestinien.

Claude Léostic, AFPS Pays de Brest

 

Shireen Abu Aqleh, grande journaliste d’al Jazeera, a été assassinée à Jénine mercredi matin par l’armée israélienne. Portant un gilet pare-balles et un casque PRESSE, elle était, avec ses collègues, clairement identifiable. Un sniper de l’armée israélienne qui menait une attaque militaire au camp de réfugiés de Jénine l’a abattue d’une balle dans la tête, là où le casque ne la protégeait pas. Les soldats ont tiré sur les autres journalistes aussi, en blessant un deuxième. Selon les témoins oculaires ils tiraient pour tuer.
Après un passage à Naplouse et Ramallah, Shireeen a été amenée aujourd’hui à Jérusalem, sa ville, pour y être enterrée dans le cimetière chrétien de Sion. Alors que l’énorme cortège l’accompagnant se trouvait sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait le  cercueil, le faisant pratiquement tomber à terre. Ils ont frappé les porteurs, et toutes les autres personnes présentes, ont arraché les drapeaux palestiniens et lancé des grenades lacrymogènes.
Insupportable, inacceptable, honteux et monstrueux. Les mots me manquent.
L’AFPS avait décidé en urgence, au vu de ces événements, d’appeler à un rassemblement le samedi 14 mai à 14 h 30 devant le monument aux morts à Brest pour dénoncer la violence israélienne et rappeler notre solidarité avec le peuple palestinien.
 Plusieurs camarades du PCF du Pays de Brest étaient présents à ce rassemblement.
À Brest, l’indignation après la mort d’une journaliste d’Al-Jazeera
Les membres de France Palestine Solidarité avaient imprimé des photos pour rendre hommage à la journaliste tuée au cours d’une opération israélienne. (Le Télégramme/Jean-Luc Padellec)

Un rassemblement de France Palestine Solidarité s’est tenu à Brest, ce samedi, pour rendre hommage à la journaliste d’Al-Jazeera tuée par un soldat israélien.

Des militants brestois de France Palestine Solidarité ont improvisé un rassemblement, ce samedi 14 mai, en début d’après-midi, devant le monument aux morts de Brest, pour exprimer leur indignation après la mort de la journaliste Shireen Abu Akleh, mercredi dernier, en Cisjordanie. Alors qu’elle couvrait un raid de la police israélienne, en portant un gilet pare-balles et un casque « Press », cette grande voix de la Palestine sur la chaîne Al-Jazeera a été tuée d’une balle en pleine tête par un soldat de l’armée israélienne. Puis, vendredi, lors de ses funérailles, les soldats israéliens ont attaqué violemment la foule qui portait son cercueil sur l’esplanade de l’hôpital français de Jérusalem.

Pour Claude Léostic, la présidente de l’AFPS nord-29, qui a vécu en Palestine pendant la deuxième intifada, « cet acte odieux met en évidence le caractère violent et criminel de l’État d’Israël ». Son association demande la traduction de l’État d’Israël devant la cour pénale internationale pour crime de guerre.iuz

Palestine. L’occupation, responsable de la mort de Shireen Abu Akleh

L’assassinat de la journaliste dans le camp de réfugiés de Jénine et le déchaînement de violences policières israéliennes lors de son enterrement ne doivent rien au hasard. C’est la marque de la politique coloniale. La Cour pénale internationale doit être saisie.

Publié le

Lundi 16 Mai 2022

L’émotion internationale suscitée par la mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh n’était pas encore retombée, son corps pas encore mis en terre, peu importe pour les autorités israéliennes, qui, à l’assassinat, mêlent le mépris, l’injure et l’irrespect.

Sitôt connue la mort de notre consœur, abattue dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée où l’armée israélienne menait un raid, le premier ministre, Naftali Bennett, s’est écrié : « Il semble probable que des Palestiniens armés soient responsables de la mort malheureuse de la journaliste. » Son ministre de la Défense, Benny Gantz, assurait même avec l’aplomb d’un arracheur de dents qu’ « il n’y avait eu aucun tir (de l’armée) en direction de la journaliste ».

« La violence, le sentiment de haine et le mépris de la dignité humaine »

Vendredi, à Jérusalem, des milliers de Palestiniens participaient avec tristesse et dignité aux obsèques de Shireen. À la sortie du cercueil de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem-Est, secteur de la ville également occupé par Israël, la police a pénétré dans l’enceinte de l’établissement et chargé une foule brandissant des drapeaux palestiniens.

Le cercueil a failli tomber des mains des porteurs frappés à coups de matraque, avant d’être rattrapé in extremis, selon des images des télévisions locales. Mais, là encore, si les policiers israéliens ont fait usage de la force, c’est parce qu’ils « avaient été exposés à la violence des émeutiers, ce qui les a poussés à recourir à la force », explique sans honte leur hiérarchie.

Dans les deux cas, l’assassinat de la journaliste puis le matraquage de la foule lors de ses obsèques ont provoqué un rare tollé. Ces scènes, où l’on voit les forces de sécurité israéliennes faire vaciller le cercueil, « font froid dans le dos, rappelant la brutalité infligée aux personnes endeuillées lors de funérailles de militants contre l’apartheid », dénonce ainsi Mamphela Ramphele, présidente de la Fondation Desmond-Tutu, consacrée au regretté archevêque sud-africain et prix Nobel de la paix. Elle déplore « la violence, le sentiment de haine et le mépris de la dignité humaine » affichés.

55 journalistes palestiniens tués depuis 2000

Une fois n’est pas coutume, le « meurtre » de la journaliste d’Al-Jazeera a été condamné à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, qui réclame une « enquête transparente et impartiale ». Même son de cloche à Washington. « Nous condamnons fermement le meurtre de la journaliste américaine Shireen Abu Akleh », a tweeté le porte-parole du département d’État américain. L’Union européenne a condamné « l’usage disproportionné de la force et le comportement irrespectueux de la police israélienne » durant les obsèques. La représentation française à Jérusalem a jugé «  profondément choquantes » les «  violences policières ». Autant dire que les responsables israéliens n’ont pas envisagé une enquête de gaieté de cœur. Ils tergiversent, réclament que leur soit remise la balle afin de réaliser un examen balistique – ce que refusent les Palestiniens. « Les autorités israéliennes ont commis ce crime et nous ne leur faisons pas confiance », a déclaré le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Une commission d’enquête indépendante démontrera certainement la culpabilité d’un soldat israélien dans le meurtre de Shireen  Abu Akleh ou dans l’ordre d’attaquer le convoi funéraire. Mais la question essentielle est la suivante : que faisait l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Jénine là où, il y a exactement vingt ans, elle avait déjà perpétré un massacre ? Pourquoi la police israélienne était-elle dans l’enceinte de l’hôpital de Jérusalem-Est ? Tout simplement parce qu’Israël occupe les territoires palestiniens et que sa nature coloniale implique d’annihiler toute résistance, partout.

La mort de la journaliste ne peut masquer la répression en cours depuis des années et son aggravation ces dernières semaines. Fadwa Khader, membre de la direction du Parti du peuple palestinien (PPP), a été blessée, jeudi, lors d’une manifestation. Un Palestinien est mort, dimanche, des suites de blessures subies lors de tirs de l’armée israélienne, deux jours plus tôt. Un autre a succombé, samedi, à ses blessures infligées lors de heurts avec la police israélienne en avril, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est. Depuis 2000, au moins 55 journalistes palestiniens ont été tués par les forces d’occupation et 16 d’entre eux sont actuellement emprisonnés.

Quant au blocus contre la bande de Gaza, il se poursuit depuis plus de quinze ans maintenant. Magnanimes, les Israéliens ont autorisé, dimanche, le passage aux travailleurs de cette enclave palestinienne après environ deux semaines de fermeture, pour qu’ils viennent travailler… en Israël. Preuve, s’il en fallait une, du sentiment d’impunité de Tel-Aviv, la construction prochaine de près de 4 500 logements dans des colonies en Cisjordanie a été approuvée le lendemain même de l’assassinat de Shireen Abu Akleh.

Il existe aujourd’hui 5,7 millions de réfugiés palestiniens répartis entre la Cisjordanie, la bande de Gaza, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Israël mène une guerre de tous les instants contre la population palestinienne : bombardements sur Gaza, incursions militaires, bouclage des villes et des villages, destructions de maisons en Cisjordanie. Les journalistes sont des témoins, donc des cibles. Mais les Palestiniens ont besoin d’actes, pas de paroles. Ils rejettent le « deux poids, deux mesures » des Occidentaux, celui qui, avec le même cocktail Molotov, fait du Palestinien un terroriste et de l’Ukrainien un résistant. Qui fait décider de sanctions contre la Russie mais laisse impuni Israël. C’est aussi sans doute ce qui a déclenché une réaction ulcérée dans les pays du monde entier.

Les États européens, France en tête, pourraient saisir la Cour pénale internationale (CPI), comme la ratification du statut de Rome leur en donne la possibilité, pour examiner les possibles crimes de guerre, sans attendre une enquête du procureur qui déciderait éventuellement de la saisie de la CPI. Ils pourraient également reconnaître l’État de Palestine, décider un certain nombre de mesures, comme des sanctions, pour imposer à Israël le respect du droit international et des résolutions de l’ONU. Sans cela, inutile de parler d’une solution à deux États. Et inutile de s’émouvoir du décès d’une journaliste. Sa mort porte un nom : occupation.

Candidats et soutiens de la NUPES dans le Finistère rassemblés à Quimper ce 18 mai

La nouvelle union populaire écologique et sociale rassemblée dans le Finistère.

Ce mardi 18 mai 2022, la NUPES réunissait ses candidats finistériens qui ont déposé leur candidature cette semaine.

La page du quinquennat Macron, et de sa nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, doit être tournée : la violence sociale qu’ils ont fait subir et qu’ils prévoient est inacceptable.

Rassemblés pour porter une politique résolument sociale et écologique à l’Assemblée, nous sommes prêts et déterminés à l’emporter dans notre département : le SMIC à 1500 euros net, la retraite à 60 ans, la planification écologique, la conquête de nouveaux droits sont nécessaires.

Unis dans la perspective majoritaire d’une victoire de ce programme, nous appelons les citoyens du Finistère à nous rejoindre en votant pour les candidats de la NUPES ces 12 et 19 juin.

Yann Foucher et Eugénie Cazaux (à droite sur la photo), candidats investis au départ par le PCF à Quimper et à Brest-centre, représentaient lors de ce rassemblement unitaire les communistes finistériens à la présentation des candidats d’union de la gauche du département.

Protection de l’enfance – Tribune de Cinderella Bernard, vice-présidente communiste enfance-famille au Conseil Départemental des Côtes d’Armor (Le Télégramme, 25 mai 2022)

Femmes d’Alep – Maha Hassan et Ismaël Dupont présentent le roman à l’invitation de la section du PCF Pays Bigouden et du Collectif communiste les Belles Rouges des Côtes d’Armor

La Tournée du Roman « Femmes d’Alep » bat son plein…

Le Samedi 14 mai, rencontre très chaleureuse autour de Femmes d’Alep avec Maha Hassan au local du PCF pays bigouden à Pont l’Abbé avant la dédicace à la librairie L’aire de Broca de 15h a 18h.

Deux belles rencontres organisées par l’atelier des Belles Rouges du PCF Côtes d’Armor a Saint-Brieuc, vendredi 13 mai, et a Lannion, dans la magnifique salle des conférences de la Médiathèque, ce vendredi 20 mai, des rencontres avec Maha Hassan et Ismael Dupont autour de « Femmes d’Alep », des questions kurdes et syriennes, de l’itinéraire de Maha et de la question des femmes et de leurs combats pour l’émancipation, la liberté, la dignité, introduites tour a tour par Christine Prunaud a Saint-Brieuc et Chantal Lalet . Merci aux Belles Rouges pour leurs invitations et a tous les participants de ces deux beaux moments d’échange sur notre livre: Femmes d’Alep.
Les Prochaines Rencontres dans le Finistère avec Maha Hassan et Ismaël Dupont pour Femmes d’Alep:
– Samedi 18 juin, 11h-12h30: à la librairie « Librairie et Curiosités » à Quimper
– Samedi 18 juin, 15h-18h: à la librairie du Centre Culturel de Carhaix
Retrouvez ici l’interview de Maha Hassan, auteure de =AZUiXqRJQDz1ZE5kLak1658qQGBiV9D_bQHWJi5I37OnALsxRUj8WpMY_AAPBcx6_E6rc-YcQpPOReTng15vlZ4GyJaMBOeJX_hELxh5-hbC1cqLI51s3dRAdtFPyOKsY0VRQ_2D07kEGJa3Wv9zSTSDHPNtEfg0acqmdbCf71KG5Wlx9pjWTsAP5h1GpxzaKE5cwIuARCztqOnKLc2bRppA-DFoMEnToC3dXb6cLBMEuQ&__tn__=*NK-y-R">#femmesdalep dans l’émission « L’invité » sur =AZUiXqRJQDz1ZE5kLak1658qQGBiV9D_bQHWJi5I37OnALsxRUj8WpMY_AAPBcx6_E6rc-YcQpPOReTng15vlZ4GyJaMBOeJX_hELxh5-hbC1cqLI51s3dRAdtFPyOKsY0VRQ_2D07kEGJa3Wv9zSTSDHPNtEfg0acqmdbCf71KG5Wlx9pjWTsAP5h1GpxzaKE5cwIuARCztqOnKLc2bRppA-DFoMEnToC3dXb6cLBMEuQ&__tn__=*NK-y-R">#Tébéo : https://www.tebeo.bzh/replay/26-linvite-maha-hassan/11404035

27 mai, 19h – Maryam Madjidi invitée de la librairie Les Déferlantes à Morlaix pour présenter son dernier roman « Pour que je m’aime encore »

VENDREDI 27 MAI 2022 À 19:00
Rencontre Maryam Madjidi
Les Déferlantes-Librairie-Café
Place des Viarmes à Morlaix
Rencontre avec Maryam Madjidi autour de son livre « Pour que je m’aime encore » publié en 2021.
L’auteure est née en 1980 à Téhéran et quitte l’Iran à 6 ans pour vivre à Paris puis à Drancy. Elle a vécu à Pékin et à Istanbul. Aujourd’hui elle enseigne le français à des élèves non francophones.
Dans ce roman très autobiographique, elle raconte le quotidien d’une adolescente de cité. Portant en elle sa double culture, elle nous dépeint avec humour et tendresse ce besoin irrépressible de s’intégrer, cette lutte permanente pour être acceptée et son rêve d’accéder à l’ascenseur social.
Récit drôle, tendre et profond d’une adolescence à Drancy, le deuxième roman pour adultes de Maryam Madjidi, est une nouvelle pépite, reprenant le cours d’une jeunesse atypique, que l’on avait laissée à l’école primaire avec « Marx et la poupée », suite à l’exil d’Iran de Maryam avec ses parents communistes, et ouvrier en France pour son père.
En courts chapitres enlevés et quasi picaresques, où les mots de l’enfance et les expressions des années 80 rythment un récit marqué par un quotidien d’adolescente complexée tiraillée entre plusieurs influences, récit du quotidien magnifié en aventures burlesques, Maryam Madjidi restitue avec finesse, par petites touches, toute une époque, le milieu immigré, de la banlieue, ainsi que la force polymorphe et mutante ouverte à toutes les contradictions et tous les possibles de l’adolescence, l’âge de l’inachèvement, de l’indécision, l’âge littéraire par excellence selon un auteur comme Gombrowicz.
Cheveux épais, frisés et bouclés, mono-sourcil, moustache, pilosité encombrante, Maryam fait son portrait d’adolescente en demi-monstre faisant de son corps un champ de bataille pour retrouver la féminité « idéale » ou « normale », tant la pression des normes sociales est forte à cet âge…
Elle raconte aussi les vexations et contrariétés subies par une fille, une enfant pauvre, dont les parents étrangers ne maîtrisent pas tous les codes, et qui ne peut ni s’acheter des vêtements de marque ou à la mode, ni partir en vacances, les brutalités d’autres ados, parfois encore plus défavorisés, à côté d’elle, les profs chahutés et ceux, puissants éducateurs, qui font naître des vocations au collège, l’ennui de Drancy, où Maryam vit dans un HLM de la Cité de la Muette, où furent internés pendant des années plusieurs milliers de Juifs en partance pour Auschwitz et les camps de la mort, gardés dans des conditions atroces par des gendarmes français.
Une rescapée de la Shoah viendra un jour troubler une partie de football où Maryam et ses copains shootent dans un ballon de foot contre une cible peinte sur un wagon posé au milieu d’une place entourée d’immeubles HLM. Le retour des fantômes dans cette cité cosmopolite où l’on se connaît bien d’autres problèmes que ceux de la dernière guerre.
L’auteur a le sens du détail révélateur, des mots crus et vrais, son récit autobiographique, à la manière d’un portrait construit par anecdotes, séquences chronologiques et thématiques (le corps, l’école, la pauvreté, la banlieue, la découverte de l’amour et du sexe, l’ambition sociale et intellectuelle) est émouvant, palpitant, avec une portée universelle, parce qu’il préfère la pirouette comique et ironique au pathos et à l’apitoiement facile.
On pense à Pagnol, à Azouz Begag, à Fouad Laraoui ou bien encore à Riad Sattouf ou Marjane Satrapi pour la conjugaison de la véracité sociologique, de la description vivante du monde de l’enfance, et de l’humour désopilant. A chaque fois, le récit autobiographique saisit une réalité sociale et humaine plus vaste, loin des approches nombrilistes.
Dans « Pour que je m’aime encore », nous vivons aussi la lutte des classes dans la classe, à l’école, qui malgré ses promesses d’émancipation universelle, reste souvent le haut lieu des ségrégations, et des distinctions sociales et culturelles et des murs invisibles contre lesquels les enfants des classes populaires se cognent le plus souvent. La traversée du périph pour rejoindre l’hypokhâgne au lycée Fénélon, dans le quartier Saint-Michel et le 6e arrondissement de Paris: « Parmi les 55 élites de la France, quatre filles venaient de banlieue parisienne « défavorisée »: trois du 93 et une du 94, qui était la seule noire de la classe. Ils appelaient ça « le quota des banlieues » »…
Quelques jours de traversée des mondes de la séparation sociale qui s’avèrent, malgré l’intelligence et l’appétit de savoir de Maryam, une vraie « galère ». Car on apprend pas autant dans un collège et un lycée de ZEP que dans les établissements privilégiés des beaux quartiers, car la culture des élites s’enseigne aux berceaux chez les élites, et pas dans les familles d’ouvriers et d’exilés. Ce récit ressuscite avec une sorte de nostalgie sans pesanteur les morts, la civilisation oubliée de l’enfance et de l’adolescence, celle des années 80, c’est un livre de dette, d’hommage, en même temps que d’explication à soi: celle notamment de l’éveil de vocation littéraire.
Pour ma part, j’ai lu ce livre d’une traite, avec un immense plaisir, beaucoup de sourires, et parfois aussi du franc rire, et je le recommande à tous les amateurs de romans…
Maryam Madjidi enseigne le français aux jeunes migrants. Elle nous avait enchantés début avril 2019 quand elle était venu à Morlaix et à Brest présenter son livre « Marx et la poupée », prix Goncourt du Premier Roman, et également dans le cadre de la campagne de Ian Brossat et de la liste du PCF aux élections européennes, sur laquelle était candidate cette grande voyageuse qui a vécu en Iran, où elle est née, en Chine, en Turquie.