Nos camarades de la section PCF pays de Morlaix Jean-Luc Le Calvez et Martine Carn étaient sur le marché de Morlaix ce samedi 9 août pour vendre l’Humanité Magazine, ils en ont vendu 7 et tout était parti à 11h! Même l’été les communistes sont présents dans les actions militantes.
Le Télégramme 3 août 2025. Rassemblement contre l’arme nucléaire prévu mercredi, avec le soutien du PCF membre du Cian 29 et partenaire du Mouvement de la Paix
Ce samedi 12 juillet matin, distribution de Rouge Finistère sur le marché de Carhaix par les camarades de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, notamment Yannick Rain, Daniel Laporte, Xavier Perchec. Bon accueil…
600 Rouge Finistère distribués ce dimanche 10 août au marché St Louis et plein de discussions! Erwan Rivoalan et Jean-Paul Cam, co-secrétaires de section de la section PCF pays de Brest, sur la photo.
Manifestation au Faou le 27 juin contre les fermetures de classe dans les collèges, et notamment celle de la 3ème sixième du collège Collobert de Pont-de-Buis: Isabelle Maugeais, conseillère départementale communiste et élue à Pont de Buis, et Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, ont manifesté pour le maintien de la classe au collège de Pont-de-Buis avec Pascal Prigent, maire de Pont-de-Buis, et Mélanie Thomin, députée socialiste de la circonscription, et d’autres maires et élus locaux et tous les parents d’élèves et équipes des collèges du Faou et de Pont-de-Buis, pour la maintien de la 3ème classe de 6ème du collège Collobert de Pont-de-Buis.
Défendons les moyens de nos écoles publiques finistériennes pour la qualité de l’éducation de nos enfants !
Macron a supprimé 9000 postes d’enseignants depuis son premier mandat. L’Éducation nationale, en particulier l’école publique, n’est clairement pas une priorité pour lui. Il est vrai que beaucoup de ministres, à l’image de François Bayrou avec Bhétarram ou d’Amélie Oudea Castera avec Stanislas, préfèrent mettre leurs enfants dans les établissements privés réactionnaires de la bourgeoisie plutôt que de les mêler aux fils et filles du peuple. Les moyens de l’école publique sont donc honteusement sacrifiés.
En juin et juillet dernier, dans tous les secteurs du Finistère et de très nombreuses communes, en juin, les mobilisations des parents d’élèves, équipes éducatives et pédagogiques des écoles, enfants, élus locaux ont été fortes contre les suppressions de postes et de classes dans les écoles et les collèges publics.
Pour la rentrée de septembre 2025, 17 postes devraient être supprimés dans les écoles publiques du premier degré. Au total, une cinquantaine de classes vont fermer et une quinzaine ouvriront.
Dans les collèges, dans de nombreux cas, la Dasen, plutôt que de conserver trois classes de 20 ou 21 élèves, juge bon de regrouper ces élèves dans seulement deux classes de 31, ce qui est trop et dégrade les conditions d’enseignement, surtout avec l’hétérogénéité des niveaux des élèves, la nécessité de s’adapter aux besoins particuliers, à des élèves en situation de handicaps. Les demandes légitimes des parents d’intégration de leurs enfants au collège de leur choix sont refusés pour justifier l’absence d’ouverture de classe, le maintien d’effectifs à 28 ou 30 élèves en 6ème ou en 3ème.
Or, on sait très bien que des classes surchargées nuisent à la mise en réussite de tous les élèves, particulièrement dans des écoles avec un recrutement d’élèves de parents aux revenus modestes dans des territoires marqués par des difficultés sociales.
Des collèges comme ceux de Plounéour-Menez, Sizun, Pont-de-Buis, etc ont été impactés par ces fermetures de classes injustifiées.
Isabelle Maugeais, conseillère départementale communiste et élue à Pont de Buis, et Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, ont manifesté pour le maintien de la classe au collège de Pont-de-Buis avec Pascal Prigent, maire de Pont-de-Buis, et Mélanie Thomin, députée socialiste de la circonscription, et d’autres maires et élus locaux et tous les parents d’élèves et équipes des collèges du Faou et de Pont-de-Buis, pour la maintien de la 3ème classe de 6ème du collège Collobert de Pont-de-Buis.
Ismaël Dupont, conseiller départemental communiste de Morlaix, avec son binôme, la conseillère départementale Gaëlle Zaneguy, membre comme lui du groupe Finistère & Solidaires a également écrit à l’inspection académique et au rectorat pour le maintien de la 3ème classe de 3ème de Plounéour Menez, à l’image de l’engagement de nombreux élus et militants communistes du département pour la qualité de l’éducation à l’école publique.
Une lettre ouverte de notre camarade Yves Peuziat Beaumont à l’inspectrice d’académie contre la fermeture d’une classe à l’école de Plogastel Saint-Germain, qui a fait l’objet d’une manifestation le 24 juin
» Lettre ouverte à Madame la Directrice académique du Finistère En cette fin du mois de juin, vous annoncez la fermeture d’une nouvelle classe à l’Ecole publique de Plogastel Saint Germain, après une précédente fermeture l’an passé. Comme moi, Inspecteur d’Académie-Inspecteur Pédagogique Régional retraité, vous savez en votre qualité d’inspectrice de l’éducation nationale combien la réussite de nos élèves est fortement corrélée au nombre d’élèves par classe et ceci dès le plus jeune âge, en classe de maternelle.
Par cette éventuelle fermeture, vous répondrez aux économies budgétaires imposées par notre gouvernement au détriment de toute logique éducative fondée sur la priorité donnée à l’Humain.
Vous exercerez là votre loyauté administrative propre à tout fonctionnaire. Pour autant, madame la Directrice académique, ancien collègue, je me permets de noter ici qu’il est aussi de votre devoir de faire appel à la loyauté critique que tout fonctionnaire doit exercer en prenant en compte la parole citoyenne, celles des habitants de Plogastel dont je fais partie, des parents, des professeurs.
Lors de la rentrée dernière, alors que vous veniez d’être nommée dans le Finistère, vous affirmiez dans la presse « votre attention aux spécificités du Finistère, notamment son caractère rural » (Le Télégramme du 2 septembre 2024), madame la Directrice académique, au côté des parents d’élèves et des habitants de Plogastel Saint Germain aujourd’hui, nous vous demandons de joindre vos actes à vos paroles.
Yves PEUZIAT-BEAUMONT Habitant de Plogastel Saint Germain Inspecteur d’Académie-Inspecteur pédagogique Régional retraité Doyen (2017-2020) honoraire du Collège des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux de l’académie de Rennes Ancien secrétaire national adjoint du SIA (Syndicat des inspecteurs d’académie), aujourd’hui membre du SUI-FSU (syndicat unitaire de l’inspection pédagogique – Fédération syndicale unitaire) »
Non content de vouloir imposer – la remise en cause de deux jours fériés, voire de la cinquième semaine de congés payés- une réduction de 5 milliards d’euros des dépenses de santé par de nouvelles coupes dans les moyens des hôpitaux et des déremboursements dans le cadre de la Sécurité sociale qui vont se répercuter sur une augmentation du coût des complémentaires santé- augmentation du coût des abonnements d’électricité et de gaz- une nouvelle baisse des droits et indemnisations pour les chômeurs et privés d’emploi à hauteur de 2 milliards d’euros économisés sur le dos des précaires – 5,3 milliards d’euros demandés aux collectivités
Le premier ministre François Bayrou demande une énième réforme de l’assurance chômage pour dégrader les droits de ceux qui sont privés et ont perdu leur emploi. 2 milliards d’euros retirés aux chômeurs, c’est le but de ce premier ministre spectral et sans vision, à l’image d’une fin de règne macronienne crépusculaire et plus dure que jamais pour les précaires et les droits sociaux.
« Le dernier classement des 500 grandes fortunes de Challenges ressemble à un rapport Oxfam France : En 1996, il y avait 16 milliardaires contre 145 en 2024. Leur capital a été multiplié par 14 (de 80 à 1128 Milliards d’€) Leur fortune représentait 6 % du PIB en 1996 contre 42 % en 2024. » Fabien Gay, directeur de l’Humanité et sénateur communiste***Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, dénonce:
« Le patrimoine des 500 plus grandes fortunes de France est au plus haut depuis 1996 ! Avec 1128 milliards d’euros de patrimoine, les 500 fortunes de France, souvent des familles qui transmettent leur patrimoine de génération en génération, n’ont jamais été aussi riches. Les caisses de l’État sont à sec mais la France reste la championne d’Europe des millionnaires avec 2,9 millions de millionnaires, devançant même l’Allemagne et la Grande Bretagne !
La nausée devant des chiffres qui illustrent comment ces fortunes explosent depuis 2017 en bénéficiant de toutes les largesses que le président des riches et tous ses gouvernements ont mis en place depuis : ils ont siphonné les caisses de l’Etat avec la suppression de l’ISF, la baisse des impôts sur les dividendes, sur les revenus financiers, les niches fiscales au profit des plus riches.
Pire, ces 500 familles sont celles qui bénéficient le plus de toutes les aides publiques aux grandes entreprises estimées à 211 milliards d’euros par an comme l’a révélé la commission d’enquête parlementaire de notre camarade sénateur Fabien Gay ; non seulement elles payent moins d’impôts que les autres ménages mais en plus, l’État leur verse de l’argent par milliards ; certaines d’entre elles se félicitent même que la France devienne un vrai paradis fiscal !
Oui, tout cela donne de la nausée car cette fortune est indécente quant la pauvreté augmente en France, quand les travailleurs pauvres se développent, quand nos étudiants font la queue pour l’aide alimentaire. »
C’était la 9ème Vente solidaire de légumes et de fruits en 9 mois réalisée par les militants du PCF Morlaix en direct du maraîcher de Roscoff à Pors ar Bayec de 10h à 12h ce samedi 12 juillet.
Pascal Pouillet, Colette Loiseau, Paulette Peron, Lucienne Nayet, Enzo de Gregorio assistés de quelques jeunes qui ont donné un coup de main de manière très sympathique ont assuré cette vente solidaire qui a été une réussite.
La prochaine vente solidaire de légumes du PCF Morlaix devrait avoir lieu le samedi 6 septembre de 10h à 12h à Saint-Martin-des-Champs, au pied des bâtiments, à l’angle de la rue Ty Nevez et de l’impasse Matilin an Dall, en face du monument aux morts et du cimetière, en descendant après le collège Tanguy Prigent et l’école Jules Ferry.
Lettre ouverte à Madame la Directrice académique du Finistère Madame la Directrice,
En cette fin du mois de juin, vous annoncez la fermeture d’une nouvelle classe à l’Ecole publique de Plogastel Saint Germain, après une précédente fermeture l’an passé. Comme moi, Inspecteur d’Académie-Inspecteur Pédagogique Régional retraité, vous savez en votre qualité d’inspectrice de l’éducation nationale, ancienne conseillère de madame la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse, Nicole Belloubet, combien la réussite de nos élèves est fortement corrélée au nombre d’élèves par classe et ceci dès le plus jeune âge, en classe de maternelle. Par cette éventuelle fermeture, vous répondrez aux économies budgétaires imposées par notre gouvernement au détriment de toute logique éducative fondée sur la priorité donnée à l’Humain. Vous exercerez là votre loyauté administrative propre à tout fonctionnaire. Pour autant, madame la Directrice académique, ancien collègue, je me permets de noter ici qu’il est aussi de votre devoir de faire appel à la loyauté critique que tout fonctionnaire doit exercer en prenant en compte la parole citoyenne, celles des habitants de Plogastel dont je fais partie, des parents, des professeurs. Cette loyauté, qui, en votre qualité d’adjointe de madame la Rectrice de la Région académique Bretagne nommée en Conseil des ministres, vous invite à alerter ces supérieurs sur cette fermeture qui affecterait, inévitablement, la réussite de tous les élèves mais également la sérénité d’une école construite seulement il y a 6 ans. Lors de la rentrée dernière, alors que vous veniez d’être nommée dans le Finistère, vous affirmiez dans la presse « votre attention aux spécificités du Finistère, notamment son caractère rural » (Le Télégramme du 2 septembre 2024), madame la Directrice académique, au côté des parents d’élèves et des habitants de Plogastel Saint Germain aujourd’hui, nous vous demandons de joindre vos actes à vos paroles. Comptant sur votre engagement pour une École au service de la réussite de tous les élèves, recevez, madame, mes cordiales salutations. Yves PEUZIAT-BEAUMONT Habitant de Plogastel Saint Germain Inspecteur d’Académie-Inspecteur pédagogique Régional retraité Doyen (2017-2020) honoraire du Collège des Inspecteurs Pédagogiques Régionaux de l’académie de Rennes Ancien secrétaire national adjoint du SIA (Syndicat des inspecteurs d’académie), aujourd’hui membre du SUI- FSU (syndicat unitaire de l’inspection pédagogique – Fédération syndicale unitaire)
La fête de l’Huma Bretagne c’est de la musique mais pas que. Plusieurs écrivains et personnalités viendront présentés leurs derniers livres pour y débattre et échanger avec le public.
André Chassaigne, membre du PCF depuis 1979, ancien député de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme et président du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine (GDR) à l’Assemblée nationale, sera un des invités d’honneur de la fête de l’Humanité Bretagne 2025
Il est actuellement adjoint au maire de Saint-Amant-Roche-Savine
Il viendra présenter son livre « Cuba, une étoile dans la nuit » le dimanche 30 novembre à 16h. Un temps d’échange est prévu avec le public
Ils se sont envolés pour Cuba le 6 août avec une délégation de 20 jeunes communistes venus de tout le pays : Maine-et-Loire, Haute-Garonne, Vienne, Paris, Seine-Saint-Denis, Nord, Finistère (notre camarade de la JC et du PCF élu à Brest et secrétaire départemental de la JC Taran Marec), Tarn… Pendant 10 jours, ils vont rencontrer des jeunes cubains, participer à des échanges politiques, découvrir des projets dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’agriculture ou encore de la transition énergétique.Cette délégation, c’est aussi un acte de solidarité. Ils apportent des valises de médicaments et iront aider de jeunes agriculteurs dans leur travail quotidien, fortement entravé par le blocus imposé par les États-Unis. Ce blocus, illégal en droit international, est chaque année condamné par l’ONU à une écrasante majorité. Il affame et isole un peuple qui n’a jamais cessé de résister.Depuis la France, cap sur Cuba : pour témoigner, pour agir, pour faire vivre la solidarité internationale.#MJCF#Cuba#Solidarité#SolidaritéInternationale#StopBlocus
Tarif 45€ Fédération du PCF 5, rue Henri-Moreau 29200 Brest Du 28 juillet au 11 septembre 2025
Du 12 au 14 septembre 2025 : 90e fête de l’Humanité – la Base 217 du Plessis-Pâté (91)
Événement culturel, politique, populaire, cette fête est l’événement majeur de la rentrée politique française. Trois jours durant lesquels vous pourrez débattre et parler politique, chanter, danser, apprendre, rencontrer des amis, des camarades, rêver d’un monde meilleur. L’humain et la planète d’abord !
Culturel : plus de 50 grands concerts, des expositions, art, cinéma, du théâtre, des livres.
Politique : événement engagé qui vise à promouvoir des valeurs d’égalité, de solidarité, de paix, de partage et de justice sociale. De nombreuses organisations présentes
Populaire : un prix d’entrée au plus juste, et ce malgré l’inflation, pour être accessible au plus grand nombre
« Pas de réindustrialisation sans travailleurs » Alors que nous venons de célébrer le centième anniversaire de la grève des ouvrières de Douarnenez, il importe de souligner que la réindustrialisation demeurera une chimère si notre société ne prête pas une attention soutenue à ces femmes et à ces hommes qui font tourner nos usines. Tribune co-écrite par Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne communiste et Loïc Hénaff conseiller régional de Bretagne
Mardi 22 juillet, la majorité municipale de Pont-l’Abbé a décidé, à l’unanimité, de ne pas soumettre à délibération une motion intitulée « Urgence de la paix et reconnaissance de l’État de Palestine ». Une décision qui suscite colère et incompréhension dans les rangs de l’opposition.
La motion proposée par les groupes Pont-l’Abbé au Cœur et Pont-l’Abbé verte et solidaire (ici en photo) sur la Palestine, a été rejetée par la majorité municipale. (Le Télégramme/Guirec Flécher)
De la déception et de « l’incompréhension ». Ce mardi 22 juillet 2025, la majorité municipale de Pont-l’Abbé a décidé, à l’unanimité, de ne pas mettre à délibération une motion dénommée « Urgence de la paix et reconnaissance de l’État de Palestine ». Celle-ci avait été proposée par mail, mercredi 16 juillet, par les groupes d’opposition Pont-l’Abbé au Cœur et Pont-l’Abbé verte et solidaire. Après en avoir pris connaissance, le groupe majoritaire a estimé que le texte était trop « politisé » pour être examiné au sein du conseil municipal. Le maire, Stéphane Le Doaré, ayant invité les élus de l’opposition à « saisir les parlementaires, dont c’est le rôle ».
« Le texte est factuel »
Mardi soir, cette position a été vivement contestée par les élus, porteurs de la motion. « Le texte est factuel et à aucun moment vous ne verrez apparaître dans celui-ci le terme de génocide, alors que c’est ce terme qui peut aujourd’hui faire débat », a indiqué Frédéric Le Loc’h. Ce dernier a rappelé l’ampleur de la crise à Gaza (60 000 morts, principalement des civils), la mobilisation citoyenne, et le fait que d’autres communes, de droite comme de gauche, avaient adopté des motions similaires. « Retirer la possibilité de délibérer de cette motion, parce que vous en avez décidé en amont de ce conseil, permettez-moi de vous dire que ce n’est pas très démocratique », a tonné l’élu du groupe Pont-l’Abbé au Cœur.
Stéphane Le Doaré a réaffirmé que le texte « n’était pas présentable » en l’état. « Ça n’enlève en rien le fait que l’ensemble de ce conseil municipal -et Pont-l’Abbé doit en être fière- participe à la solidarité internationale », a-t-il argumenté. Ce dernier a également reproché à l’opposition de ne pas être revenu vers lui pour une contre-proposition.
Une motion alternative espérée
De son côté, Véronique Blanchet, conseillère de la liste Pont-l’Abbé verte et solidaire, a exprimé sa déception : « En refusant cette motion, j’étais pratiquement persuadée que vous en proposiez une autre. Je l’aurais volontiers signée ». « Mais le mandat n’est pas fini », a conclu le maire, laissant entendre que le débat pourrait être relancé ultérieurement.
Fin de l’article du Télégramme
L’opposition de gauche au Conseil municipal de Pont l’Abbé: Photo Le Télégramme
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Un conseil municipal nauséabond
Par Véronique Blanchet, élue communiste de l’opposition (liste verte et solidaire) Pont-l’Abbé. 26/07/2025
Mardi 22 juillet, lors du conseil municipal, nous savions déjà que la motion proposée, pour l’urgence de la paix et reconnaissance de l’état de la Palestine, serait rejetée. En effet, nous avions reçu un mail du premier magistrat de la ville nous stipulant qu’il avait réuni le groupe de la majorité qui avait décidé à l’unanimité dixit : « ce texte trop politisé n’avait pas sa place dans notre instance »…nous vous invitons à saisir les parlementaires dont c’est le rôle ».
La motion rejetée est en lecture ci-dessous. Au-delà de son contenu qui ne peut être contesté et rédigée de façon à faire consensus, de l’épouvantable quotidien de la population gazaouie, de l’intensification des violences dans toute la Cisjordanie, menaçant et affamant les enfants, ma stupéfaction et ma colère restent entières. Je suis repartie de ce conseil sans réponse à mes questions : comment cette majorité municipale a pu rester muette et insensible à nos appels répétés et argumentés de longues minutes, en début de séance ?
Comment peut-on nous dire que notre texte est trop politisé quand des milliers d’enfants innocents sont tués par l’armée de Nettanyahou ou meurent de faim ?
Comme je l’ai dit, je m’attendais à ce qu’une motion soit présentée par la majorité municipale. Peut-être plus à leur gout, moins « politisée » pour reprendre leur thème, en tout cas, je m’attendais à une réaction de leur part, au moins un appel solennel à la paix, un arrêt des massacres, un signe d’humanité au moins ! Rien, pas un regard, pas un mot, le néant abyssal !
C’est terrible ce monde où plus rien n’émeut, ne touche, où on a tellement envie d’être que tranquille qu’on en devient glaçant et insensible. Après tout, Gaza c’est loin…Un peu plus que l’Ukraine, c’est vrai.
Depuis, le président de la République vient d’annoncer que la France reconnaitra l’Etat de Palestine en septembre. En espérant que cette annonce soit suivie immédiatement de faits concrets, pour aider la population avant qu’il ne soit trop tard et que des mesures sanctionnant Israël politiquement et économiquement soient prises.
J’aimerais quand même savoir ce qu’ont pensé mes collègues de la majorité après avoir pris connaissance de cette annonce. Ont-ils continué de penser que tout cela ne les concernait pas, comme mardi soir ? Ah oui, lors de ce conseil affligeant, cette même équipe d’élus majoritaires, souhaitant mettre en place un système de vidéoprotection, a voté pour (moins une abstention), l’appel à projets « sécurité-pacte Finistère 2030 » permettant d’obtenir du Conseil Départemental le financement de 50% des dépenses dans la limite de 50000€. A Pont-l’Abbé, la priorité est la tranquillité, pas la paix, c’est trop politique !
Allocution de Véronique Blanchet lors de la fête du Travailleur Bigouden le 19 juillet à Lesconil
Bonjour à toutes et à tous, visiteurs, amis, camarades.
C’est avec un immense plaisir que la section du PCF du pays bigouden vous accueille ce jour, à sa traditionnelle fête de la travailleuse et du travailleur bigoudens sur ce terre-plein du port de Lesconil.
Au nom du PCF bigouden et de notre secrétaire de section Maryse Rousseau, je remercie les bénévoles, services techniques, camarades et tous ceux qui ont participé à l’organisation de cette fête historique à Lesconil.
Notre monde, tout comme la planète est en feu, au sens propre comme au sens figuré. Le peuple palestinien est massacré, un génocide a lieu sous les yeux de l’Occident complice. Cette guerre d’annexion d’un pays par un autre rapporte au capitalisme international et n’est possible que par le soutien et la soumission de nos dirigeants, aux diktats de Trump et aux intérêts des actionnaires des industries d’armement.
La paix, la dignité des peuples, contre les colonisations multiples qui sont les alibis des guerres et ou génocides que subissent certaines populations, sont dans l’ADN des communistes. A l’initiative de la Colombie et de l’Afrique du Sud, une coalition de trente états vient de se réunir pour passer des mots aux actes et mettre fin à l’impunité dont bénéficie Israël sur la scène internationale.
Le PCF n’a de cesse de répéter qu’il faut agir et trouver des solutions pour une paix juste et durable à Gaza où l’état de la Palestine doit être reconnue au côté de celui d’Israël, mais aussi en Ukraine, où la guerre dure depuis 3 ans ½, malgré le soutien des occidentaux à l’Ukraine, plongeant la population dans un cauchemar interminable, aucune perspective de paix n’étant aujourd’hui envisagée. Le milliardaire de la Maison Blanche, selon les jours et ses envies, interrompt ou annonce l’envoi de plusieurs milliers de dollars d’équipements militaires à Kiev, destinés à de puissants systèmes de défense anti aérienne, dont a besoin le pays pour arrêter les bombardements meurtriers par drones et missiles dans les villes ukrainiennes. La France doit sortir de l’OTAN qui se montre complice des agissements calculateurs de Trump.
En arrivant ici, vous avez vu nos amis du Mouvement de la Paix et l’Association France-Palestine Solidarité qui nous ont fait l’honneur d’être présents parmi nous. Je vous invite à aller les rencontrer pour échanger et participer activement à leurs mouvements… les luttes contre les guerres et pour la paix se mènent aussi sur le terrain et dans la rue, faisons-nous entendre peuple de gauche !
Nous ne devons pas nous taire contre l’injustice infligée par quelques dominants contre les femmes et les hommes qui souhaitent vivre dignement.
A l’annonce du plan de 43,8 milliards d’euros présenté par François Bayrou, il y a 4 jours ce 15 juillet précisément, les efforts encore demandés à la population déjà étranglée par des restrictions injustes, nous plongent dans un sentiment de colère pour le coup justifié !
Les 450000 postes non pourvus de l’assurance chômage, la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et agences d’état ou leur non remplacement d’un sur trois d’entre eux, le gel des pensions de retraite, des prestations sociales, des budgets des services publiques, des salaires des fonctionnaires, le déremboursement des médicaments et consultations notamment pour les malades en affection de longue durée, remise en cause des droits des salariés, stigmatisation et diminution des droits des demandeurs et privés d’emploi etc etc…sont des mesures qui ne feront qu’appauvrir la population.
5,3 milliards d’économie demandées aux collectivités, c’est-à-dire à nous, la population, qui n’iront pas aux infrastructures publiques et aux travaux d’entretien des établissements scolaires de nos enfants, quand ils passent la journée dans des bouilloires thermiques et que l’on demande aux parents de les garder à la maison !
5,3 milliards d’économie demandées aux collectivités, c’est-à-dire à nous la population, qui n’iront pas aux subventions pour les associations. Je pense au secours populaire, qui accompagne les plus démunis, mais aussi aux CCAS, aux associations sportives ou culturelles et à tout le tissu associatif et solidaire, qui fait la richesse et la particularité de notre pays. 5,3 milliards d’économie qui va aussi impacter le secteur de la santé, lorsque l’espérance de vie en bonne santé des français s’effondre et que la mortalité infantile augmente. La loi Duplomb que notre députée macroniste Liliana Tanguy a voté, est l’annonce d’une catastrophe environnementale.
Cette cure d’austérité violente s’accompagne de deux jours fériés offerts par les travailleurs, dont le 8 mai qui est un symbole fort de la commémoration de la victoire contre le fascisme et le nazisme.
En revanche, le pognon de dingue des riches ne ruisselle toujours nulle part, alors que le montant des aides publiques de l’Etat pour les entreprises s’est élevé à 211 milliards pour la seule année 2023. Cherchez l’erreur ! Mais ce n’est plus une année blanche qu’annonce F.Bayrou, pour nous, c’est une année noire ! ou une année rouge, si nous combattons et réussissons à mettre dehors cette bande de fripouilles qui empoisonne notre environnement, nos assiettes et nos corps.
Depuis 1936, nous cultivons l’union des forces progressistes face à la menace, jamais aussi prégnante, tant au niveau national qu’international qu’est le fascisme représenté par l’extrême droite et la droite extrême. C’est pour cette raison que nos camarades du Nouveau Front Populaire du Pays Bigouden sont présents. Notre volonté commune de créer une union à la base est le sentiment qui nous anime au quotidien, sentiment partagé au- delà des partis politiques, car il rassemble tous les citoyens de gauche et écologistes. C’est bien sur le terrain, dans la rue et dans les urnes qu’il faut mener les luttes contre l’extrême droite, le capitalisme et les guerres dans le monde. Sans l’apport de la société civile et des corps intermédiaires, que sont les organisations syndicales, cette volonté de fédérer ne serait pas optimale. Leur présence ce jour répond à cette dynamique conjointe. Merci aux camarades de la CGT, que nous vous invitons à rencontrer à notre fête, mais aussi dans vos entreprises et lieux de travail. Sous le barnum du PCF, vous trouverez la revue « rouge Finistère » mais d’autres lectures également et nos camarades pour prolonger le débat Sous le barnum du NFP quelques exemplaires de la gazette et des militants pour vous accueillir. Je vous invite également à signer la pétition contre la loi Duplomb sur le site de l’AN qui a déjà réuni plus des centaines de milliers de signatures en quelques jours.
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Mais profitons également de cette parenthèse que sont les vacances, moments précieux, indispensables pour se ressourcer et pourquoi pas débattre. Excellente fête de la travailleuse et du travailleur bigouden !
La fédération du Finistère du PCF se félicite que suite aux révélations du journal l’Humanité la Fête des Islandais et des Terre-Neuvas à Paimpol renonce au label « Plus belles fêtes de France ».
En effet derrière l’association qui pilote ce label se cache le milliardaire d’extrême-droite Pierre-Edouard Stérin.
Cette décision intervient notamment après celle d’Hendaye (Pyrénées-Atlantiques) .
La fête des filets bleus de Concarneau qui a pour origine une initiative des syndicats CGT pour venir en aide aux marins sinistrés de Bretagne en 1905, ne peut rester non plus associée au nouveau « Saint patron de l’extrême droite française » qui entend asseoir l’hégémonie des idées racistes et réactionnaires par le contrôle de nombreux médias, de la formation des journalistes, et des fêtes traditionnelles. Il en est de même pour le festival médiéval de St Renan.
Le PCF du Finistère appelle les différents intervenants à agir pour que nos fêtes régionales restent fidèles aux valeurs républicaines et de solidarité.
Précisions:
Rappelons que comme l’a révélé le journal L’Humanité dans un article de Thomas Lemahieu le 11 juillet dernier, via sa principale holding belge, BAD 21 (en référence à la « base à défendre », le Graal des survivalistes), Pierre-Édouard Stérin est entré fin mai au capital de Studio 496 (un nom renvoyant, lui, au baptême de Clovis), la nouvelle boîte de Thibault Farrenq. »Jeanne d’Arc à Orléans, Templiers à Biot, Grandes Médiévales à Andilly, Saint-Louis à Aigues-Mortes, Lavande à Digne-les-Bains, Filets bleus à Concarneau, Cassoulet à Castelnaudary… En quelques semaines, une soixantaine de fêtes – existant de longue date, en majorité – ont, après avoir réglé leur adhésion, reçu le label « Les plus belles fêtes de France ». Coordonnée par Studio 496, l’association leur promet monts et merveilles : un guide Michelin spécial, un tour-opérateur dédié, des émissions de télé, etc. Et, en retour, les initiatives locales renforcent à très bon compte le crédit de l’entreprise et de son nouvel actionnaire, Pierre-Édouard Stérin, le milliardaire d’extrême droite et exilé fiscal qui serait visé selon le journal Le Monde par une enquête préliminaire pour financement illégal au bénéfice du RN. »
Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès de notre camarade Stéphane Creac’h, salarié de Naval Groupe.
Il fut secrétaire du syndicat de l’Arsenal de Brest de 1995 à 2003 puis délégué central au moment du changement de statut de DCNS.
Il siégeait au CESER et suivait plus particulièrement les questions maritimes.
Stéphane est décédé il y a deux jours après avoir lutté contre la maladie.
Il s’était pleinement engagé au service de son syndicat et avait participé en première ligne aux luttes pour défendre l’industrie navale à Brest et dans la région.
Son décès est une immense perte pour la CGT et le PCF.
Les obsèques auront lieu mercredi 13 août à 14h15 au funérarium de St Ernel à Landerneau.
Nous adressons à sa famille, à ses camarades les plus proches, nos plus sincères condoléances.
La section du PCF Brest et la fédération du PCF Finistère
Expression de la CGT ARSENAL de BREST
Aujourd’hui, nous pleurons notre camarade Stéphane Créach Une vie entière à mener des batailles justes, à défendre les intérêts des travailleurs, mais malheureusement tu n’as pas gagné cet ultime combat face à la maladie.
Tu auras porté haut et fort les valeurs qui font notre belle CGT, que ce soit en tant que jeune militant puis Secrétaire et Secrétaire Général de la CGT Arsenal de Brest, mais aussi à la FNTE, à l’Union Départementale du Finistère et depuis quelques années au Comité Régional CGT Bretagne.
Tu as été le 1er Délégué Syndical Central de DCNS au moment de la privatisation de DCN et c’est en grande partie grâce à toi, ta ténacité et ton abnégation dans la négociation du tout premier accord d’entreprise que les droits des Conventions Collectives sont aujourd’hui ce qu’ils sont à Naval Group.
Tu portais haut et fort les postions de la CGT sur les questions de défense, de paix, de désarmement. Tu t’es battu sans relâche ni concession pour le progrès social et le Vivant sur la planète.
Ces combats nous les poursuivrons… Hasta siempre Stéphane Tendres pensées à ta famille
du Conseil économique et social de Bretagne, est décédé à 57 ans
Stéphane Créach, le vice-président du Conseil économique, social et environnemental de Bretagne (Ceser), est décédé vendredi 8 août 2025 à l’âge de 57 ans des suites d’une maladie. Syndicaliste à la CGT, il était « profondément engagé au service de l’intérêt général et de la Bretagne ».
Membre du comité régional CGT de Bretagne et vice-président délégué du Conseil économique et social de Bretagne (Ceser), Stéphane Créach s’est éteint vendredi 8 août 2025 à l’âge de 57 ans, a annoncé sa famille.
Père de quatre enfants et grand-père de deux petits-enfants, Stéphane Créach était une figure importante de la CGT Bretagne, notamment à Brest (Finistère). Il y occupait le poste de responsable à l’économie et l’industrie, et représentait le syndicat au Ceser depuis 2013. Salarié à Naval Groupe, il était particulièrement investi au Ceser sur les questions maritimes. Secrétaire du syndicat de l’Arsenal de Brest de 1995 à 2003, il était également délégué central au moment du changement de statut de l’entreprise DCNS (ancien nom de Naval Groupe).
« Sa voix plaçait l’humain au cœur de nos choix »
La fédération finistérienne du Parti communiste français a exprimé une immense perte pour la CGT et le PCF. Stéphane Créach s’était pleinement engagé au service de son syndicat et avait participé en première ligne aux luttes pour défendre l’industrie navale à Brest et dans la région . Stéphane est décédé après avoir lutté contre la maladie , a indiqué Ismaël Dupont, membre du PCF 29, dans un post Facebook.
Patrick Caré, président du Ceser, a quant à lui regretté la perte d’un pilier de son assemblée, très attaché à la qualité du dialogue et des travaux qui y sont conduits, et qui souhaitait, encore il y a peu, engager à la rentrée une nouvelle réflexion sur l’avenir de la Bretagne
De son côté, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région, a salué un homme qui portait avec conviction et constance l’exigence d’une Bretagne solidaire, attachée à ses services publics et tournée vers l’avenir. Sa voix, claire et engagée, plaçait toujours l’humain au cœur de nos choix collectifs . Il a rendu hommage, dans un communiqué, à un homme profondément engagé au service de l’intérêt général et de la Bretagne .
Un hommage lui sera rendu, mercredi 13 août 2025 à 14 h 15, à la salle de cérémonie de Saint-Ernel, à Landerneau (Finistère).
Sous le soleil, la fête du travailleur Bigouden qui s’est tenue à Lesconil samedi 19 juillet a été un succès. Pour la première fois programmée de midi à 18h, environ 400 personnes y ont participé. Les groupes musicaux locaux ont assuré une ambiance festive toute l’après-midi. Les échanges autour des stands politiques ( PCF, NFP) syndicaux (CGT) et associatifs (AFPS, mouvement de la paix) ont été nombreux. Ils ont permis d’accompagner les vacanciers et les locaux dans les réflexions que génèrent les contextes nationaux et internationaux actuels très préoccupants.
Cette fête a été rendue possible par la présence de plusieurs militants et bénévoles au bar et dans les stands de la restauration mais également pour le montage et démontage du site. Notons en particulier la présence active de jeunes militants de la JC sur le stand communiste. Ils ont contribué, par leur dynamisme, à une diffusion réussie des tracts, lettres d’information et publication du réseau communiste ( élus, militants, scientifiques…).
Sergine, Yves pour la commission fête de la section PCF du Pays Bigouden.
Conférence de presse au local du PCF Morlaix pour exprimer la position du PCF sur le parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix, avec les journalistes du Télégramme et du Ouest-France.
Photos d’Ismaël Dupont et de Patrick Gambache, participants à la conférence de presse au côté de Daniel Ravasio, Enzo De Gregorio, Jean-Luc Le Calvez, Colette Loiseau, Jean-Luc Olivier pour représenter la section du PCF Pays de Morlaix
Voici la position que nous avons travaillé et rédigé ensemble au cours de deux réunions qui ont réuni des dizaines de camarades, en présence de Amar Bellal, animateur de la commission Écologie du PCF, et de Bernard Jasserand, membre de la commission nationale Energie du PCF et animateur de la commission départementale du PCF sur l’énergie.
Oui à un parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix
mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique (communiqué de presse PCF)
La maison Terre brûle…
On est face à une urgence climatique qui impose des mesures d’urgence pour garder la terre habitable, ne pas creuser encore les inégalités face aux bouleversements climatiques, empêcher une chute brutale de la biodiversité, un recul de l’agriculture, et des incendies et épisodes de canicule à répétition.
Une augmentation de 4 degrés de la température moyenne en France serait une catastrophe. L’augmentation des 1,5 degrés, on y est déjà, et c’était à ne pas dépasser avant 2030 !
Face à ça nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie.
Le PCF à travers son ambitieux « Plan climat, Empreinte 2050 », étayé scientifiquement et adopté il y a deux ans, a pris la mesure de cet enjeu.
On devient adulte quand on comprend qu’on a besoin de faire des choix, de faire des arbitrages. Ne rien faire, c’est laisser une situation catastrophique pour les générations à venir.
Pour que la France fasse sa part dans la limitation du réchauffement climatique, il nous faut éliminer l’utilisation des sources fossiles (charbon, pétrole, gaz) et produire plus d’électricité décarbonée, sans doute deux fois plus d’ici 20 ans si on prend en compte la re-industrialisation du pays.
Bien sûr, le PCF est pour le mix énergétique et pense qu’il faut renouveler notre parc nucléaire, dans des conditions de sécurité maximale et de maîtrise publique.
Mais cette modernisation de notre parc nucléaire, qui passe de notre point de vue par la création de 20 EPR sur des sites où il existe déjà des centrales nucléaires, puis par la construction de réacteurs de nouvelle génération plus économes d’uranium, prendra du temps. D’ici là, et de manière complémentaire, il est de notre responsabilité de développer de manière très volontariste les énergies renouvelables et notamment nos éoliennes, particulièrement les éoliennes offshores qui sont très productives.
Même si nous demandons un débat public approfondi, un temps de concertation qui ne soit pas que formel sur les modalités, le temps de la démocratie, et si nous voulons aussi que le parc éolien en mer soit le plus éloigné des côtes possibles pour limiter les impacts visuels, et prenne en compte les intérêts légitimes des pêcheurs, le PCF soutient donc le principe de l’installation d’un parc éolien en mer au large de la baie de Morlaix, dans le cadre de la création de dizaines de parcs éoliens maritimes et de l’accélération de la production d’énergies renouvelables au niveau de la France. Il est normal que la Bretagne qui ne produit actuellement qu’un quart de l’électricité qu’elle consomme prenne sa part. S’il n’y a de production d’énergie sans inconvénients, l’éolien en mer est une source d’énergie qui ne produit pas ou peu de CO2 et peut être une partie de la réponse au réchauffement climatique.
Mais nous soutenons cet effort d’investissement industriel dans un cadre d’un service public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie.
Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste casino dans le champ de la production et de la distribution d’énergie, qui est un bien essentiel, un bien commun relevant du service public et de la souveraineté de la nation.
Nous sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offre internationaux pour offrir à des groupes financiers privés, parfois engagés également dans l’extraction pétrolière et gazière, le développement de l’économie productrice de CO2, des concessions de 30 ans sur des parcs éoliens, tout en rachetant cette énergie éolienne 3 à 4 fois plus cher que le coût de l’électricité nucléaire, ce qui a un impact sur le coût de l’énergie pour l’usager et pour les entreprises.
Nous nous opposons au fait que le développement nécessaire des énergies renouvelables soit un cheval de Troie de la marchandisation et de la privatisation du secteur de l’énergie qui n’est pas une garantie d’une production au juste prix.
A notre sens, si c’est l’intérêt écologique, économique et social qui est en cause, il faut que l’État, garant de l’intérêt général, s’investisse lui-même dans la planification écologique pour développer les énergies renouvelables plutôt que des groupes financiers privés qui se rémunèrent grâce à nos impôts et grâce à une électricité vendue plus cher pour enrichir les actionnaires.
Cela peut se faire via l’entreprise publique, EDF, et via des prêts passés auprès de banques publiques d’investissement. Cet investissement de l’état est critique non seulement pour la réalisation de grands projets d’infrastructures, qui correspondent à nos besoins mais aussi pour développer nos compétences scientifiques, professionnelles et techniques, qui sont aujourd’hui insuffisantes. Le PCF revendique un pôle public de l’énergie regroupant EDF, Engie et Total.
Par ailleurs, il serait complètement illusoire de penser lutter contre le réchauffement climatique en produisant ces parcs éoliens offshore si parallèlement l’État ne met pas en place des mesures incitatives pour reporter vers l’électricité nos modes de chauffage et de transport et développer des usages plus sobres notamment le train comme alternative à la voiture, comme par exemple la ligne Morlaix-Roscoff. Cela passe aussi par de vrais moyens financiers donnés aux aux collectivités pour agir pour les mobilités non carbonées.
Le PCF du Finistère se prononce sur le projet de parc éolien en baie de Morlaix
Le PCF donne son avis sur le projet d’un parc de 111 éoliennes en baie de Morlaix. Il est pour, mais dans un cadre de maîtrise publique et démocratique.
« Nous avons pris le temps de la réflexion », annonce Ismaël Dupont, secrétaire départemental, au moment de communiquer sur la position du Parti communiste français (PCF) du Finistère, à propos du projet de parc éolien en baie de Morlaix (Finistère). « On est face à une urgence climatique qui impose des mesures, nous n’avons pas d’autres solutions que de chercher à décarboner nos modes de vie et nos moyens de transport comme notre économie… Pour limiter le réchauffement climatique, il nous faut éliminer les sources fossiles comme le charbon et le pétrole, c’est pour cela que nous sommes favorables à un mix énergétique entre nucléaire et éolien. »
Le groupe morlaisien est par ailleurs inquiet du virage pris par certains politiques sur la remise en cause des énergies renouvelables : « Pour ces raisons, on dit oui ces éoliennes en mer, mais avec un mais. Déjà en les éloignant le plus possible des côtes. »
Un cadre public nécessaire
Loin de diaboliser les opposants et toutes leurs craintes inhérentes à l’absence d’un débat public approfondi et à un temps de concertation trop court, la section PCF rappelle qu’il faut produire plus d’électricité décarbonée. « Sans doute deux fois plus d’ici à vingt ans si on prend en compte la réindustrialisation. Nous soutenons cet effort d’investissement industriel, mais dans un cadre public, indispensable pour ne pas alimenter la spéculation et la cherté de l’énergie. Nous sommes contre les logiques de l’économie capitaliste dans le champ de la production et la distribution d’énergie et sommes opposés à ce que l’État passe des appels d’offres internationaux pour offrir à des groupes financés privés des concessions de trente ans sur des parcs éoliens… La marchandisation et la privatisation du secteur de l’énergie ne sont pas une garantie d’une production au juste prix. »
Enfin, le PCF demande plus de cohérence à l’État dans sa politique pour lutter contre le réchauffement climatique : « Comme la mise en places des mesures incitatives pour les modes de chauffage et de transport en développant des usages plus sobres, par exemple, la ligne ferroviaire Morlaix/Roscoff. »
A ce jour, l’Humanité a une trésorerie très tendue pour faire face aux factures des prestataires sur la fête, avant la fête, et fait de nouveau appel à la solidarité des militants pour une souscription Urgence pour l’Humanité, décisive pour récolter 1 million d’euros d’ici la fin de l’été. 380 000€ ont déjà été reçus en don au niveau national.
Même si l’audience du journal progresse, notamment grâce à une évolution réussie vers le numérique (40 000 abonnés à l’Humanité actuellement), les coûts de la fête et du tirage et de la distribution de l’Humanité ont explosé, alors que les aides d’État à la presse sont en berne. Merci de contribuer à cette souscription pour l’Humanité en envoyant un chèque à L’Humanité – Immeuble Calliope – 5 rue Pleyel – 93 528 Saint-Denis Cedex. Ou en ligne : https://www.humanite.fr/medias/fete-de-lhumanite-2025/urgence-pour-lhumanite
Le journal L’Humanité doit réunir 1 millions d’Euros avant la fin du mois d’août pour faire face à l’explosion des coûts (assurances ; paiement des artistes ; …) et frais externes (impression – distribution – postage) et au montage de la Fête de l’Humanité.
A ce jour, l’Humanité ne dispose pas de la trésorerie nécessaire pour assurer le montage et la tenue de la Fête de l’Humanité. Si une mobilisation, particulièrement active pendant l’été, venait à faiblir, l’Humanité pourrait être mis en difficulté.
Une campagne de souscription « Urgence pour l’Humanité » est lancée.
La fête du Travailleur bigouden de Loctudy, c’est mercredi le 20 août, et c’est organisé par le PCF Finistère cette année conjointement avec nos camarades de la section du PCF Pays Bigouden. Notez bien la date dans vos agendas!
Et le samedi 19 juillet, c’est la fête du PCF et du Travailleur bigouden à Lesconil . N’hésitez pas à nous contacter si besoin de renseignements complémentaires ou pour être bénévole.
La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer à la prochaine manifestation du Collectif pour une paix juste au Proche Orient samedi 12 juillet prochain, à 11H, place de la Liberté à Brest (attention au changement d’horaire!). Plus de 56 000 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées par Israël à Gaza. Depuis plus d’un an et demi, Tel-Aviv a multiplié les violations du droit international. La France continue pourtant de livrer des armes à Israël. Les massacres à Gaza doivent cesser .Exigeons la reconnaissance immédiate et inconditionnelle par la France de l’État de Palestine aux côtés de l’État d’Israël, des sanctions contre l’État d’Israël avec la suspension de l’accord d’association UE-Israël et la fin de l’exportation d’armes vers l’État d’Israël.
Ci dessous billet dans l’Huma le 9 juillet 2025:
La « Riviera du Moyen-Orient » promise par Donald Trump comme avenir pour Gaza n’était pas qu’une sinistre provocation. Alors que le président états-unien s’occupe de la com sur un potentiel accord de cessez-le-feu de 60 jours – « je ne pense pas qu’il y ait de blocage », répète le milliardaire – son invité à la Maison Blanche, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou (sous mandat d’arrêt international pour crimes de guerre et contre l’humanité, rappelons-le), ne prend même pas la peine de cacher ce qui se trame derrière. « Un pouvoir souverain, comme la sécurité globale, restera toujours entre nos mains », explique-t-il depuis Washington au moment où son ministre de la Défense, Israël Katz, présente le plan du gouvernement pour prendre au piège les Palestiniens à Rafah afin de mieux les expulser. Un projet raccord avec celui de Trump, qui disait dès janvier : « J’aimerais que l’Égypte et la Jordanie accueillent des gens de Gaza, on parle de 1,5 million de personnes, il faut faire le ménage là-dedans ».
Notre nouveau « Rouge Finistère » pour l’été Juillet et Août 2025, journal bimestriel du PCF Finistère. Distribué à 20 000 exemplaires sur les marchés et dans les quartiers à partir du 1er juillet et jusqu’au 31 août.
Lors de la session du conseil régional de Bretagne, je suis intervenue sur la situation dramatique à gaza au nom des Elues Communistes et Progressistes – Conseil Régional de Bretagne lors du discours de politique générale : « Je voudrais tout d’abord exprimer mon soutien aux peuples iraniens, libanais, israéliens, urkainiens ou russes qui subissent aujourd’hui les conséquences des guerres des autocrates du monde entier.
L’urgence de la situation génocidaire que vit aujourd’hui le peuple palestinien impose un cessez-le-feu immédiat et permanent et l’entrée de l’aide humanitaire dans la Bande de Gaza. Mais la paix, elle, ne pourra venir que d’une solution politique et diplomatique.
Le 4 juin, le PCF – Parti Communiste Français, organisait une initiative diplomatique internationale pour la paix, avec l’OLP. Nous y rappelions le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination, à vivre en paix et en sécurité dans un État souverain et démocratique aux côtés d’Israël.
La France a un rôle à jouer : reconnaissance de l’État de Palestine sur la base des frontières de 1967 ; application des arrêts de la CPI ; fin des livraisons d’armes et de la coopération militaire avec Israël, comme l’ont courageusement fait les dockers du Golfe de Fos.
Certains s’étonnent de l’engagement indéfectible des communistes aux côtés du peuple palestinien. Mais pour paraphraser Nelson Mandela « c’est parce qu’ils pensent à tort que le problème de la Palestine a commencé en 1967 » ou le 7 octobre 2023.
Les questions non résolues de 1948 — comme le droit au retour des réfugiés ou le démantèlement des colonies israéliennes — restent centrales. Dire cela ne signifie pas ignorer la douleur du peuple israélien, durement frappé par les attaques du 7 octobre.
Rappelons que Benyamin Netanyahou et ses gouvernements successifs ont tout fait pour diviser les Palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, affaiblissant l’Autorité palestinienne et renforçant de facto le Hamas. Ce duo mortifère doit être brisé.
Cela suppose le retour des forces progressistes israéliennes et de l’OLP à la table des négociations. Dans ce cadre, la libération de Marwan Barghouti, est urgente. Emprisonné depuis 2002, il incarne une résistance palestinienne qui refuse la violence contre les israéliens. »
L’urgence de la paix, de l’arrêt du génocide à Gaza et de la reconnaissance de l’Etat de Palestine – Motion votée au Conseil Municipal de Morlaix du 26 juin 2025
Le conseil municipal de Morlaix a voté ce jeudi 26 juin une motion importante pour l’urgence de la Paix et de la reconnaissance de l’état de Palestine, et pour une vraie action de la France pour faire cesser le génocide à Gaza, sanctionner la politique de Netanyahou, exprimant notre solidarité avec le peuple palestinien et notre choix d’une paix juste et durable entre les peuples israéliens et palestiniens dans le droit à l’existence des deux peuples.
Ismaël Dupont a porté cette motion présentée par l’ensemble de la majorité de gauche, et défendue par le maire Jean-Paul Vermot dans le débat qui a suivi.
A signaler aussi que Jean-Charles Pouliquen de l’opposition a voté pour cette motion: il y a eu 28 voix pour, 2 oppositions, 2 abstentions.
Une grande satisfaction pour la ville de Morlaix de pouvoir ainsi porter cette solidarité avec la Palestine.
POUR L’URGENCE DE LA PAIX ET DE LA RECONNAISSANCE DE L’ÉTAT DE PALESTINE
Le Conseil municipal de Morlaix, réuni ce jeudi 26 juin 2025,
Considérant les principes fondamentaux du droit international humanitaire,
Considérant la Déclaration universelle des droits de l’Homme
Considérant les résolutions des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu immédiat, à la protection des civils, et à une solution politique juste et durable au conflit israélo-palestinien,
Considérant l’ordre rendu par la Cour Internationale de Justice appelant l’État d’Israël à prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir un génocide à Gaza,
Considérant l’indignation mondiale croissante face aux bombardements massifs, au blocus total, à la destruction systématique des infrastructures civiles, à l’exécution de personnels soignants,
d’humanitaires, de journalistes, et aux dizaines de milliers de victimes parmi les populations civiles palestiniennes, dont une majorité de femmes et d’enfants,
Considérant les valeurs de fraternité, de paix, de justice et de solidarité qui fondent notre engagement politique, humain et républicain,
Affirme solennellement :
– Sa condamnation de l’attaque de l’Iran par le premier ministre Netanyahou et l’extrême-droite au pouvoir en Israël, véritable fuite en avant guerrière menaçant la paix et la sécurité du monde après les bombardements du Liban et de la Syrie.
– Sa plus vive condamnation des violences meurtrières perpétrées par l’armée israélienne à Gaza, sous le gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui s’apparentent, au regard du droit international, à des crimes de guerre et, selon plusieurs ONG, des experts de l’ONU et des critères définis juridiquement, même à un génocide à l’égard du peuple palestinien, visant à obtenir le départ des Palestiniens de Gaza et leur remplacement dans un cadre colonial.
– Sa condamnation de toute action qui puisse mettre en péril la vie des civils israéliens ou palestiniens
– Son attachement indéfectible au respect du droit international, au principe de la protection des civils, et à la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat, global et durable, dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, qui vit aussi une situation de violence quotidienne des colons israéliens extrémistes armés et de l’armée vis-à-vis des populations civiles, et où s’opère dans plusieurs villages, bédouins notamment, et camps de réfugiés, des opérations de déplacements de populations pouvant s’apparenter à de l’épuration ethnique à bas bruit.
– Son plein soutien au peuple palestinien, victime de décennies d’occupation, de colonisation, d’apartheid, de discriminations et de violences, et sa solidarité envers celles et ceux qui, sur le terrain, œuvrent pour la survie, les soins, la dignité et la paix.
– Son attachement à l’objectif d’une coexistence pacifique des deux peuples, israéliens et palestiniens, et du droit à l’existence de chacun de ces deux peuples, dans un cadre démocratique et laïque, refusant les logiques de discrimination, les logiques fascistes, intégristes, de haine et de sectarisme ethnique ou religieux. La France au regard de son histoire doit œuvrer pour cet objectif.
– Sa volonté de voir le Président de la République française Emmanuel Macron reconnaître enfin pleinement l’État de Palestine, dans les frontières de 1967, aux côtés d’un État israélien souverain, pour une paix juste, durable et fondée sur l’égalité des droits. Rappelons que l’invitation à ce que la France, par la voix de son Président, reconnaisse l’État de Palestine a été votée en France par l’Assemblée Nationale en décembre 2014 déjà. Et depuis, toujours rien !
– Son appel à la mobilisation de l’Union européenne et de la communauté internationale pour mettre fin à l’impunité, faire respecter le droit humanitaire et soutenir toute initiative diplomatique sérieuse pour une résolution politique du conflit.
– La France doit sanctionner Israël et son gouvernement, par des sanctions commerciales, diplomatiques, tant que le génocide est en cours à Gaza et que ceux-ci refusent tout processus politique de reconnaissance des droits des palestiniens.
– Son soutien à toutes les initiatives citoyennes, associatives, syndicales ou institutionnelles qui œuvrent à sensibiliser sur la situation à Gaza et à porter la voix des peuples opprimés.
– Le Conseil Municipal de Morlaix apporte son expression de solidarité toute particulière à nos amis réfugiés palestiniens du camp de Jalazone, ce camp de réfugiés avec lequel Morlaix et Morlaix-Communauté, avec le soutien de l’AJPF et de l’AFPS, ont développé des relations de coopération et d’amitié toute particulière. Nos amis de Jalazone subissent depuis des années des arrestations et des exécutions de jeunes de manière arbitraire par l’armée d’occupation israélienne et leur situation s’est encore aggravée depuis le 7 octobre 2023, et plus encore depuis le désengagement américain de l’UNWRA, un véritable scandale au regard du droit international et du droit humanitaire.
Ouest-France Morlaix, Zoé Boiron, 28 juin 2025
Le Télégramme Morlaix, Gwendal Hameury, 27 juin 2025
Le PCF Finistère a lancé il y a quelques semaines sa grande souscription pour acheter un millier d’oliviers au profit des agriculteurs palestiniens de Cisjordanie, afin de soutenir l’économie locale et de résister à la colonisation, dans le cadre d’une grande mobilisation nationale des communistes initiée par le Val de Marne et quelques autres départements en soutien à la campagne unitaire, déployée déjà depuis plusieurs années, « 1 million d’oliviers pour la Palestine ».
L’ensemble des dons et souscriptions récoltées pour l’instant dans le Finistère par le PCF s’élève à 5500 € pour cette souscription portée par le PCF Finistère et ses sections, incluant 3000 euros de dons de la fédération PCF Finistère, 400 euros de dons de la section PCF de Morlaix, 500€ de dons de la section PCF du Pays Bigouden, et 500€ de dons de la section PCF du pays de Quimperlé pour cette campagne 1 millions d’oliviers pour la Palestine.
Merci à toutes les sections qui ont déjà versées leur souscription et à tous les camarades qui l’ont fait également.
Nous nous donnons l’objectif d’arriver à + 10 000€ de dons pour la fin de l’été pour acheter au moins 1000 oliviers qui seront plantés en décembre.
Au marché de Morlaix, ce samedi nous avons récolté 65 euros de souscription citoyenne en vendant l’Huma et le livre de Fabien Roussel, « Le parti pris du travail », ainsi que le tract adapté et maquetté par Marion pour porter cette souscription pour les Oliviers.
Nous avons également 20 000 journaux Rouge Finistère pour accompagner cette souscription à distribuer dans l’été et 2000 affiches à coller pour accompagner cette souscription.
On compte sur toutes les sections pour nous aider à relayer cette souscription départementale et à la porter auprès de la population. C’est une initiative de solidarité importante qui s’inscrit dans un cadre national.
Une trentaine de personnes, camarades ou non, ont participé à la souscription pour l’instant.
N’hésitez pas à contribuer à cette souscription en donnant 10€ ou plus et à en parler autour de vous.
Le Ministre de l’aménagement du territoire et la décentralisation, Francois Rebsamen, a présenté un projet de loi avec plusieurs mesures de « simplification »!!!!! Ce projet de loi prévoyait notamment de rendre les CCAS Centre Communal d’Action Sociale non obligatoire dans les communes. Même si ce projet a été retiré dans l’immédiat les membres du conseil municipal de Rosporden et Kernével ont décidé de voter une motion visant à s’opposer à ce projet de loi. Je rappelle que le CCAS est un organe indépendant et est indispensable. Il vient en soutien aux foyers ou aux personnes nécessitant une aide morale, financière ou administrative.
Karen Le Moal, adjointe du groupe communiste et apparentés au conseil municipal de Rosporden-Kernével
Mobilisation ce 27 juin 2025 des élu.e.s, profs, parents, élèves, citoyens à Pont-de-Buis pour le maintien de la 3ème classe de 6ème au collège François Collobert avec Isabelle Maugeais élue à Pont-de-Buis, conseillère communautaire et conseillère départementale communiste, Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, Pascal Prigent, maire socialiste de Pont-de-Buis, Mélanie Thomin, députée socialiste-NFP de la 6e circonscription.
Les communistes étaient comme chaque semaine sur le marché de Morlaix ce samedi 28 juin avec Pascal Pouillet, Marie-France Monery, Ismaël Dupont, Jean-Luc Le Calvez, Annie Le Calvez, Lucienne Nayet, pour vendre l’Humanité Magazine, présenter le programme musical de la fête de l’huma, le dernier bouquin de Fabien Roussel et distribuer un tract de solidarité avec le peuple palestinien et pour la campagne de souscription avec la Palestine: 10 euros pour 1 olivier, 1 millions d’oliviers pour la Palestine.
Tous les Humas Magazine du week-end ont été vendus.
65€ ont été récoltés pour la souscription 1 million d’oliviers – 1000 oliviers pour la Palestine financés avec le PCF Finistère et plantés en décembre en Cisjordanie. Merci à tous ceux qui ont participé à la souscription.
L’ensemble des dons et souscriptions récoltées pour l’instant s’élève à 5500 € pour cette souscription, incluant 3000 euros de dons du PCF Finistère, 400 euros de dons de la section PCF de Morlaix, 500€ de dons de la section PCF du Pays Bigouden, et 500€ de dons de la section PCF du pays de Quimperlé pour cette campagne 1 millions d’oliviers pour la Palestine.
Conseil départemental du Finistère du 26 juin 2025.
Voici la globalité de mon intervention pour le groupe d’union de la gauche (PS, PCF, Divers gauche) Finistère et Solidaires
« En dehors des subventions pour les Maisons de santé, que nous approuvons, et rappelons qu’il existe aussi des Centres de santé avec des médecins salariés (ce qui est le cas de + 50% des médecins aujourd’hui et correspond à des aspirations des nouvelles générations de médecins) à côté des maisons de santé libérales qui parfois peine à faire le plein des médecins attendus, et certains de ces centres de santé, qui existent par exemple à Morlaix, Concarneau, Plounéour Menez, ont même fait l’objet de subvention d’investissement du département, il nous semble que le plan santé présenté ici comporte surtout une dimension d’affichage.
Ce n’est pas le cœur des compétences du Département et ce ne sont pas les mesurettes du plan santé proposé aujourd’hui qui changeront la donne pour les Finistériens. Il ne faut pas alimenter les illusions.
Mais d’où vient cette pénurie ?
Pour bien comprendre la situation actuelle et ce que peut être l’avenir, il faut également considérer deux faits :
• Depuis l’instauration du numérus clausus en 1971 et jusqu’à aujourd’hui, malgré la suppression déclarée de celui-ci, le nombre total de médecins formés et dans chaque spécialité dépend strictement des décisions du gouvernement.
• La formation d’un médecin nécessite actuellement de 9 ans pour un généraliste à 12 ans pour les spécialités les plus longues (neurochirurgie par exemple)
Ceci aboutit à ce que toute décision d’augmentation du nombre de médecins formés n’impactera l’offre médicale que plus de 10 ans après.
Entre 1976 et 2020, la population a augmenté de 12 millions de personnes en France et elle a vieilli. Or, le nombre de médecins formés chaque année est passé de 8700 en 1976 à 3500 en 1993, même si il remonte depuis la fin des années 90 c’est insuffisant.
L’objectif a trop longtemps été du côté des médecins de protéger les revenus des libéraux et du côté des pouvoirs publics de contenir les dépenses de santé prises en charge dans le cadre de la sécurité sociale.
A la fin des années 90, les mêmes milieux corporatistes ont réalisé que leurs pressions avaient dépassé l’objectif et que la raréfaction du nombre d’étudiants pouvait menacer l’existence de CHU et de facultés comme celle de Brest, plus petite faculté de Médecine de France.
Elle gênait également le remplacement des médecins libéraux, la vente des patientèles et donc une partie des fonds leur permettant de partir en retraite.
Ces milieux ont poussé le gouvernement à une augmentation progressive du nombre de médecins en formation mais le chiffre de 1976 n’a été dépassé qu’en 2019 alors que la population française avait crû entre temps de 6 millions de patients potentiels et que la proportion des personnes âgées de plus de 60 ans a augmenté de 17 à 22%.
Le président Macron s’est montré un bon communicant en annonçant la suppression du numérus clausus. Il a alors réussi à faire croire à de nombreux français que toute limitation du nombre de médecins formés était désormais supprimée et que ce nombre allait connaître une croissance fulgurante.
Hélas la réalité était toute autre. Et les moyens humains, financiers et matériels des facultés de médecine ne suivent pas pour rendre effective réellement cette augmentation importante des médecins formés que nécessiterait les besoins de santé publique.
Où en est-on actuellement ? L’objectif d’arriver progressivement à 12 000 médecins formés par ans a été avancé par le gouvernement Attal.
Mais pour arriver à cet objectif, il faut arriver à maintenir le nombre d’enseignants hospitalo-universitaire et les possibilités de formation hospitalière qui sont indispensables au moins dans les premières années de formation d’un médecin.
Or les jeunes médecins spécialistes ont actuellement tendance à fuir les carrières d’enseignants chercheurs en raison du manque de perspective au sein des CHU et à s’orienter dans les établissements privés où ils peuvent trouver des perspectives professionnelles et des revenus meilleurs.
La suppression de nombreux lits hospitaliers a bien évidemment fortement diminué les capacités de formation de nouveaux médecins.
Pendant ce temps, l’administration française laisse croupir les professionnels hors UE (PADHUE) dans un statut précaire et mal payé en refusant de les intégrer dans le statu de praticien hospitalier alors qu’ils assurent les mêmes fonctions que leurs collègues français parfois depuis de nombreuses années.
Ainsi, les hôpitaux publics français fonctionnent depuis de longues années avec de nombreux médecins formés dans des pays hors union européenne (PADHUE : praticiens à diplôme hors Union européenne).
Contrairement à leurs homologues des pays européens, les diplômes et spécialités de ces médecins ne sont pas reconnus en France en dehors des établissements hospitaliers. Alors qu’ils font le même travail que leurs collègues français, ils sont maintenus dans des statuts transitoires sous-payés.
Alors que de nombreux postes de praticiens hospitaliers sont vacants dans les hôpitaux français et que les administrations locales souhaitent pouvoir leur offrir ces postes, l’administration centrale des hôpitaux (DGOS) s’obstinent à organiser des concours avec des critères de recevabilités variables selon les années et les spécialités.
Clairement, la DGOS souhaite maintenir un volant de médecins précaires corvéables et licenciables rapidement. Au contraire la reconnaissance de leurs compétences et diplômes permettrait de les stabiliser dans des conditions de rémunération et de statut digne, d’éviter pour certains leur départ pour d’autres pays et d’assurer la survie des activités hospitalières au service des patients qui sont actuellement en grosse difficulté.
Au-delà de cet exemple, il faut sortir de la crise globale de notre système de santé par une politique de rupture avec l’ensemble des mesures de rationnement en œuvre depuis des dizaines d’années.
Monsieur le Président, nous partageons les constats, mais sur ce sujet comme sur bien d’autres, l’État doit prendre ses responsabilités et engager les réformes nécessaires pour améliorer l’accès aux soins dans le Finistère comme ailleurs. »
La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien au rassemblement organisé par l’intersyndicale de l’Éducation Nationale et appelle les personnels , les familles et les lycéens à venir manifester leur colère et revendiquer les moyens nécessaires à de bonnes conditions d’études et de travail ,pour dénoncer les suppressions de classes et de dédoublements, ainsi que les classes surchargées avec parfois plus de 30 élèves , ce lundi 30 juin à 17h30 devant la DSDEN annexe de Brest (5 rue Yves Collet).
Depuis de nombreuses années la dépense publique en matière d’éducation n’a fait que baisser.Les réformes successives ont instauré l’individualisation des parcours, le tri, la sélection et la concurrence de tous contre tous. Elles ont conduit à diminuer le temps d’enseignement en classe pour chaque élève : l’équivalent de plus d’une année scolaire entre la maternelle et la Terminale.
Le résultat de cette politique est sans appel : accroissement des inégalités sociales et territoriales, tandis que les officines privées prospèrent en faisant de la réussite scolaire et de l’accès aux savoirs un marché lucratif.
Que l’on puisse ou non payer à ses enfants des cours particuliers, tous et toutes subissent la casse de l’Éducation nationale qui a pour but de réduire la dépense publique jusqu’à faire de l’école publique une école a minima.
Par Jean-Luc Olivier, docteur et professeur à la faculté de médecine à la retraite, adhérent au PCF Pays de Morlaix
Médecins : la pénurie est entretenue
Une solution : la titularisation des PADHUE
Les Français vivent sur tout le territoire de fortes difficultés à trouver des médecins généralistes ou spécialistes. Mais d’où vient cette pénurie ? Quelle(s) politique(s) ont abouti à ce désastre ? Comment y remédier au plus vite et la suppression du fameux numerus clausus annoncée bruyamment est-elle susceptible d’être une solution?
Alors que la population française a augmenté de façon régulière de près de 53 millions à plus de 65 millions de 1976 à 2020, le nombre de médecins formé a d’abord baissé de 8700 à un nombre minimal de 3500 en 1993 (Cf. figure ci-dessous), quand sont rentrés en formation la plus grande partie des médecins qui exercent aujourd’hui. Cette diminution drastique est le résultat d’une demande de la plupart des syndicats médicaux et du conseil de l’ordre des médecins ainsi que des décisions politiques prises par l’ensemble des gouvernements de l’époque pour répondre à ces demandes.
Pour les milieux professionnels, il s’agissait de préserver la part du gâteau qui dans l’optique de la médecine libérale doit être partagé entre les professionnels qui vendent des actes de santé.
De leur côté, les experts gouvernementaux souhaitaient maintenir à un niveau aussi bas que possible les prélèvements sociaux pour la santé et le coût global du travail. I
ls ont décidé de raréfier l’offre médicale en estimant que cela forcerait les Français à moins dépenser pour leur santé. A partir des années 90, les milieux médicaux et gouvernementaux ont réalisé que cette politique allait trop loin et ont décidé une augmentation progressive du nombre de médecins en formation. Cependant le chiffre de 1976 n’a été dépassé qu’en 2019 alors que la population française avait crû entre temps de 6 millions et que la proportion des personnes âgées de plus de 60 ans et donc plus à risque d’être malades avait augmenté de 17 à 22%.
L’annonce d’E. Macron de la suppression du numérus clausus a fait croire aux français que toute limitation du nombre de médecins formés était désormais supprimée. En réalité, la loi votée en 2019 supprimait la publication du nombre de médecins formés au journal officiel de la république française mais ce nombre est resté fixé après discussion entre les doyens des Facultés (par exemple Brest ou Rennes) et les directeurs des Agences Régionales de Santé (par exemple Bretagne).
Evolution du nombre d’étudiants en 2ème année de médecine (après le concours de fin de 1ère année) en regard de la population français de 1976 (5 ans après l’instauration du numerus clausus) à 2020, date de la suppression du numérus clausus. Parcours professionnels de deux médecins ayant commencé leur formation en 1976 et 1993
L’objectif d’arriver progressivement à 12 000 médecins formés par ans a été avancé par le gouvernement Attal.
Mais pour remplir cet objectif, il faudrait des moyens supplémentaires pour les Facultés de Médecine ainsi que pour les CHU afin d’accueillir ces nouveaux étudiants et leur assurer des stages de formation au niveau de l’externat (jusqu’à la 6ème année d’études) et de l’internat (formation aux spécialités dont la médecine générale).
En outre, Il faudrait pour former plus de généralistes plus de stages chez des médecins généralistes déjà en activité et débordés. Or, malgré les promesses de la loi d’orientation universitaire Vidal votée durant le premier mandat d’E Macron, les universités voient actuellement leurs moyens décroître.
La faible augmentation des dépenses de santé voté lors du dernier débat budgétaire ne permettra pas aux CHU d’ouvrir de nouveaux lits.
Enfin, La formation d’un médecin nécessite actuellement de 9 ans pour un généraliste à 12 ans pour les spécialités les plus longues (neurochirurgie par exemple) et toute décision d’augmentation du nombre de médecins formés n’aura un impact que plus de 10 ans après. Les conséquences politiques suivies dans les 50 dernières années avec la diminution drastique du nombre de médecins formés jusqu’en 1993 et la faiblesse du rattrapage jusqu’à maintenant ne seront compensées que lentement et à condition que la rupture avec les mesures austéritaires soit amorcée ce qui n’est pas l’orientation du gouvernement Bayrou. Cependant, des mesures peuvent être rapidement prises.
Ainsi, les hôpitaux publics français fonctionnent depuis de longues années avec de nombreux médecins formés dans des pays hors union européenne (PADHUE : praticiens à diplôme hors Union européenne). Contrairement à leurs homologues des pays européens, les diplômes et spécialités de ces médecins ne sont pas reconnus en France en dehors des établissements hospitaliers.
Alors qu’ils font le même travail que leurs collègues français, ils sont maintenus dans des statuts transitoires sous-payés. Alors que de nombreux postes de praticiens hospitaliers sont vacants dans les hôpitaux français et que les administrations locales souhaitent pouvoir leur offrir ces postes, l’administration centrale des hôpitaux (DGOS) s’obstinent à organiser des concours avec des critères de recevabilités variables selon les années et les spécialités. Clairement, la DGOS souhaite maintenir un volant de médecins précaires corvéables et licenciables rapidement.
Au contraire la reconnaissance de leurs compétences et diplômes permettrait de les stabiliser dans des conditions de rémunération et de statut digne, d’éviter pour certains leur départ pour d’autres pays et d’assurer la survie des activités hospitalières au service des patients qui sont actuellement en grosse difficulté. Au-delà de cet exemple, il faut sortir de la crise globale de notre système de santé par une politique de rupture avec l’ensemble des mesures de rationnement en œuvre depuis des dizaines d’années.
À un an des municipales, le Parti communiste veut défendre « l’union la plus large possible à gauche » dans le Finistère
Bien décidé à faire entendre sa voix lors des prochaines élections municipales, le Parti communiste français (PCF) appelle à un large rassemblement des forces de gauche dans le Finistère.
Dans leur local brestois, les élus communistes du Finistère se sont retrouvés pour présenter leur position politique à un an des élections municipales. (Photo Le Télégramme/Paul Bohec)
Ce mercredi 4 juin 2025, les élus communistes du Finistère se sont réunis afin d’évoquer la question des élections municipales de l’année prochaine. Avec un message clair martelé : « On ne fera rien qui divisera la gauche ». « Nous voulons travailler à des constructions gagnantes », appuie Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF, pour qui, « face au climat local et national, il est important de jouer groupées entre organisations de gauche ».
Transport, services publics et démocratie participative
Le PCF, qui revendique 60 élus dans le département, dont vingt en responsabilité (maires de quartier ou de commune associée, adjoints ou vice-présidents de communauté d’agglomération), compte ainsi peser dans les prochaines municipales et porter des propositions telles que la mise en place de dispositifs de démocratie participative, des politiques de transport et de mobilités ambitieuses ou la défense des services publics locaux et des moyens financiers des communes.
« On a quand même le sentiment que l’État nous fait les poches à ce niveau-là », dénonce Ismaël Dupont quand Gladys Grelaud, conseillère régionale, rappelle que « les communes ont la possibilité d’agir sur des questions comme le pouvoir d’achat ou le logement ». « La politique se fait à l’échelon municipal d’abord. Nous avons à cœur de faciliter le quotidien des habitants d’une commune, qu’ils soient 1 000 ou 100 000 », soulignent les élus communistes.
Défendre le bilan dans les villes où il y a des élus
À Brest, Quimper, Morlaix ou encore au Relecq-Kerhuon, où ils font partie des équipes municipales, les élus communistes souhaitent repartir avec les majorités en place : « Nous y avons des bilans qui semblent largement appréciés par les concitoyens ». S’ils n’excluent pas d’avoir une ou plusieurs têtes de liste, les communistes finistériens espèrent aussi faire basculer à gauche des villes comme Douarnenez, Concarneau ou la métropole brestoise, avec une union qu’ils espèrent « la plus large possible ».
Marché de Morlaix, 7 juin – Nos camarades Daniel Ravasio, Enzo De Gregorio, Paul Mongault sur le marché de Morlaix ce matin pour vendre l’Humanité magazine et distribuer les flyers du mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix avec Guillaume Roubaud Quashie et Côme Simien le mardi 10 juin 2025.