PCF Finistère

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Inscrivez-vous comme bénévoles sur le stand de la fédération PCF du Finistère à la fête de l’Humanité

(Photos de la fête de l’Humanité 2022 sur le stand du Finistère)
La 88ème fête de l’Humanité aura lieu les 15, 16, 17 septembre à la base 217 de Plessy Pâté – Bretigny sur Orge dans l’Essonne (91). C’est dans moins d’un mois. https://fete.humanite.fr/
La fédération a 450 bons de soutien à vendre (40 € pour un bon d’entrée sur les 3 jours à valider par internet).
La vente de ces bons de soutien est décisive pour l’équilibre financier de la fête: ce sont d’abord des soutiens financiers au journal L’Humanité et il est possible d’en acheter auprès de la fédération et des sections communistes même si on ne peut pas venir à la fête.
La programmation musicale cette année est très impressionnante encore, avec beaucoup de chanteurs et chanteuses qui parlent à la jeunesse.
Vendredi 15 septembre : Ashe 22, Djadja & Dinaz, Imany, Juste Shani, Les vulves assassines, Martin Luminet, Martin Solveig, Meryl, Mézigue – Mad Rey, Pardonnez-nous, Simia
Samedi 16 septembre: Bigflo & Oli, Bilal Hassani, Braco, Brö, Disiz, Dub Inc, Jeanne Added, La Femme, Mass Hysteria, Médine, Michel Cloup, Ottis Cœur, Rebeka Warrior, Sidi Wacho, Sool King, UR Trax
Dimanche 17 septembre: Angèle, Caballero & Jeanjass, Florent Marchet, Goran Bregovic, Hubert-Felix Thiefaine, La P’tite fumée, Souad Massi, Suzanne Vega, Zaho de Sagazan
La programmation des débats politiques, elle, y sera comme d’habitude d’une richesse incroyable (programme à venir)
Le stand du PCF Finistère aura comme d’habitude un bar, un restaurant (encornets à l’armoricaine-riz, saucisses de Molène et pommes de terre grenailles, huîtres). Nous serons proches de la grande scène, sur l’avenue Elsa Triolet, à l’angle de l’avenue Gisèle Halimi, entre la section de Fresnes et l’Espace Famille, face à l’espace débat et fest-noz Bretagne et au stand du Morbihan.
Nous avons besoin comme chaque année de bénévoles motivé.e.s pour faire tourner le stand. Merci de prendre contact avec la fédération si vous pouvez vous porter volontaire.
federation@29.pcf.fr / 02 98 43 47 78
Pour les bénévoles qui travaillent sur un moins un service par jour (plage de 3h), il sera possible de dormir sous tente derrière le stand du PCF Finistère, dans la limite des places disponibles (elles seront plus importantes que l’an passé).
Une réunion de travail du groupe d’animation qui gère le stand du Finistère à la fête de l’Humanité est prévue à Morlaix, au local du PCF 2 petite rue de Callac à 10h le mardi 22 août
Une quinzaine de personnes sont prévues dans l’équipe de montage déjà.

 

Un parti à la fête – les fêtes des communistes finistériens dans les années 60

(Bretagne nouvelle, 11 août 1968)

En parcourant le magazine « Notre Finistère », supplément à l’Humanité-Dimanche paraissant toutes les semaines, sur les années 1960 (recensement principalement sur les années 1964, 1966 et 1967), on réalise combien la vie de la fédération du Parti communiste français du Finistère, comme certainement partout dans les autres départements français, était riche sur ces années-là en évènements festifs communistes, témoignant de l’implantation locale et populaire exceptionnelle du Parti communiste et d’un apport militant tout aussi exceptionnel, avec un volontarisme, une politique financière ambitieuse, et une volonté d’inscrire la présence communiste dans la vie quotidienne des militants et sympathisants.

A cette époque, le secrétaire départemental était Louis Le Roux et la fédération était située au 87 rue de Glasgow à Brest. Plus d’une vingtaine de fêtes communistes étaient organisés tout au long de l’année, et les finistériens avaient 6 stands à la fête de l’Humanité de région parisienne. Aux cantonales de 1967, les communistes pèsent environ 20% des voix exprimées dans le Finistère (progression de 5,77% depuis 1961), loin devant les socialistes sous leurs différentes affiliations et les radicaux, même si la droite reste majoritaire dans le département (le PCF est le premier parti en nombre de voix, dépassant le Centre Démocrate-MRP). Près d’un électeur sur cinq accorde sa confiance au Parti communiste dans le Finistère en mars 1967.

En 1967, la fédération vise 500 nouvelles adhésions dans l’année (L’Humanité Dimanche du 2 avril 1967, supplément « Notre Finistère »: le Parti revendique rien qu’en avril 265 adhésions nouvelles, et 190 nouveaux adhérents dès le 31 janvier 1967, avec la création notamment de 6 nouvelles cellules). Nul doute que les fêtes sont un bon moyen de doper les adhésions et de renforcer le parti et son ancrage populaire.

Il y eut en 1966 le gros coup de la relance de la fête de la Bretagne à Concarneau.

C’était la fête fédérale du Parti communiste, largement ouverte à la population. La première édition de la fête de la Bretagne a été inaugurée par Marcel Cachin en 1937, au Petit château à Concarneau.

En 1964, cette fête avait lieu à Quimper la grande fête champêtre de « La Bretagne » au bois du Seminaire les 4 et 5 juillet, avec la vedette Colette Déréal, les acrobates Alio et Alia. La section du PCF Concarneau tenait son restaurant cette année-là sous les Halles de Quimper. Des milliers de vignettes étaient placées. C’était Roger Garaudy qui faisait le discours. 3000 personnes y ont participé au bois du Séminaire (L’Humanité-Dimanche, Notre Finistère, 12 juillet 1964), et 6000 vignettes avaient été placées dans tout le département du Finistère. 13 adhésions y ont été réalisés en 1964, s’ajoutant aux 466 adhésions depuis le 1er janvier 1964 (dont 300 nouveaux adhérents de moins de 30 ans).

A la fête de la Bretagne de Concarneau, de 1966, on pouvait y gagner un mouton mis à la loterie par les camarades de Châteaulin, boire du chouchen chez nos amis de Rosporden, tenter « le petit train de la chance » chez les camarades de Morlaix. 300 repas étaient servis par les camarades de Quimper. Le mouvement de la paix présentait une exposition « Paix au Vietnam ». 200 000 francs de vente ont été réalisés en août 1937 sur les livres et les disques. Pour le meeting de Jacques Denis, membre du Comité national, le propos était centré sur l’agression américaine au Vietnam, et la condamnation de la guerre israélienne au Moyen-Orient. 14 adhésions étaient réalisées à la fête de 1967. Une voiture Simca 1000 Luxe était à gagner à la souscription départementale du Parti communiste. Le programme artistique de la fête de la Bretagne le 6 août 1967, c’était: des sketchs bretons avec A. Trevidic et M. Youinou, les acrobaties aériennes des Gamby’s, le numero comique de Los Juanito, et les 4 barbus. Des départs en car avaient lieu pour la fête de la Bretagne à Concarneau depuis Châteaulin, Morlaix, Quimper, Le Relecq-Kerhuon, la Forêt-Fouesnant, Brest, Douarnenez, Loctudy, Pont L’Abbé.

En 1966, c’était André Stil qui faisait le discours de la fête de la Bretagne à Concarneau, et Jean-Claude Annoux, vedette de la chanson et du disque, qui assurait le concert, en plus des danses bretonnes des Danseurs de l’Arguenon. Le spectacle avait lieu en ville close le dimanche. Tandis que le samedi il y avait, toujours dans la ville close, des luttes bretonnes et des spectacles de danse de haute-Bretagne, tout cela organisé par le PCF dans la ville close illuminée.  Des promenades en mer étaient proposées.

Rien qu’à Brest, les billets de car pour la fête de la Bretagne étaient vendus dans 12 bars-tabacs ou restaurants différents

La fête du PCF de Douarnenez et de son journal « Le douarneniste » avait lieu en mai, le 8 mai pour l’année 1966 au stade Lesteven, sous le patronage de « Ricard ». Les cellules étaient au travail: Ploaré annonçait 6 stands, Tréboul comptait en avoir autant, et les jeunesses communistes annonçaient leur participation.  En 1967, la fête du PCF Douarnenez a lieu le 1er mai.

Le deuxième week-end de mai, c’était la fête de section du PCF Concarneau, dans le cadre traditionnel du « Petit château » au bord de la ville close. En 1967, on y invitait l’accordéoniste champion de France Robert Restout, Jeanine Pascal, vedette de la chanson, animatrice de l’ORTF, Lydie Gislais, équilibriste et jongleuse, l’illusionniste du Palais Berlitz à Paris, le Professeur Jan’s, et enfin les clowns burlesques Pédro et Gusti.

En juin, il y avait la fête du « Travailleur Relecquois »: en 1966, c’est déjà la 4ème édition de la kermesse le dimanche 19 juin. Plusieurs centaines de personnes y participent. Claude Stephan y représente la fédération. Le Maire du Relecq-Kerhuon et plusieurs conseillers municipaux sont de la partie.

A Quimper, les camarades communistes participaient à la fête des Gueux de la CGT dans le quartier de Kerogan (le 19 juin en 1966)

A Brest, les Samedi 2 et Dimanche 3 juillet 1966 a lieu la Fête de l’Huma-Dimanche organisée par les sections de Brest du Parti communiste sur le terrain du P.L Guerin à Kerigonan. Le Samedi 2 juillet a lieu un bal populaire et le dimanche 3 juillet, le matin, un concours de pétanque, de coinchée, et de jeux pour enfants, tandis que l’après-midi c’est le cabaret et l’allocution de François Echardour, membre du bureau fédéral du PCF Finistère. En 1967, la fête des sections du Parti communiste de Brest a lieu à Sainte-Anne-du-Portzic le dimanche 9 juillet. Elle est présentée comme une « grande fête champêtre ». Au programme, les célèbres clowns Jo et Pastis, une exposition sur les personnages de Vaillant, l’allocution de Louis Le Roux, secrétaire fédéral.

En juillet, c’était le pique-nique de la jeunesse de l’Union des Jeunes Filles de France sur la côte d’Argenton-Porspoder. Yvonne Lagadec prenait les inscriptions pour le 12 juillet 1964. Un car partait de différents quartiers brestois.

A Guimaëc, c’est la fête des Jeunes agriculteurs sympathisants communistes (U.J.A.F) qui avaient lieu l’été.

Le 16 juillet 1967, ce sont les communistes de Kernevel qui organisent un tournoi de boules.

Le 23 juillet 1967, des fêtes du Parti communiste ont lieu à Tregunc (à Poul Dohan), avec Louis Le Roux, à Tregourez (terrain des sports), avec Roger Priol, à Berrien, avec Alphonse Penven.

Une fête plus importante encore a lieu le 23 juillet 1967 à Bénodet, la fête du Letty, la 11ème fête consécutive du Parti communiste, dans un cadre magnifique: au programme, jeux nautiques, mat d’eau, lâchers de canards, concours de tirs à la corde et boul ten, stands divers, frites, buvette, etc.

En 1964, la Fête de la Terre avait lie à Berrien, organisée par la section PCF en présence d’Alphonse Penven avec le spectacle de variétés, le fantaisiste Roberto, Gérardy, acrobate équilibriste des scènes parisiennes, Serge Tati, Champion de France d’harmonica, Jeanine Pascal, chanteuse réaliste, suivie d’une grande soirée bretonne, avec biniou, accordéon de Tromeus, et gavotte.

Le 26 juillet 1964, c’était la section de la forêt-Fouesnant qui organisait le dimanche un concours de boul-ten à la cale puis proposait des balades en mer dans la vedette « Sylvie Didier » qui fait visiter criques et plages.

Au mois d’août, les sections du Parti communiste organisaient au moins 10 fêtes dans le Finistère en comptant la Fête de la Bretagne de Concarneau.

En 1964: Le 2 août 1964, il y avait une fête de la Terre à Leuhan (700 personnes y participent). Et le même jour, également, une fête du PCF à la plage de Trescao en Trévignon, Tregunc, avec kermesse. Le 2 août 1964 toujours, la section de Pont-L’Abbé organise sa fête au Bois Saint-Laurent à Pont L’Abbé avec Françoise Quai, chanteuse réaliste, Les Drack’s, acrobates burlesques, Serge Tatty, harmoniciste, Les Smoll Job’s, trio comique, Ciprien, le clochard malchanceux, suivi d’un bal champêtre avec les « Santor », l’humoriste Gaston Grey, et d’une allocution de Gabriel Paul, ancien député du Finistère, membre du bureau fédéral. 700 personnes participèrent à la fête de Pont L’Abbé du PCF en 1964.

Le 9 août 1964, il y avait des fêtes du PCF à Lesconil, à Scrignac (avec concours de twist et une voiture R 8 à gagner à la souscription fédérale) à Doelan (organisée par la section de Quimperlé), et à Santec, sur la plage du Dossen, à l’initiative de la section de Saint-Pol de Léon. Le 15 août, les fêtes du PCF était au Guilvinec (château de Kergos, ou de Ker Goz, avec clowns, acrobates, chanteuse, harmoniste, grand bal populaire avec « Les Santors »), le dimanche 16 août à Lesconil, à Benodet, à Huelgoat, et le 23 août à Guimaëc (fête de la terre en présence d’Alphonse Penven, conseiller général et maire de Huelgoat et à Audierne.

Parallèlement, les jeunes communistes organisent les loisirs nautiques de la jeunesse populaire, le droit aux vacances et aux loisirs pour tous, au centre nautique L.V.J d’Audierne (175 stagiaires en 1964, soit 2500 journées d’hébergement en tout), le camping se faisant à Esquibien.

En 1966 et 1967:

– à Carhaix: fête de section Route de Plounévezel (au Petit-Carhaix, sur les bords de l’Hières). Voici la couverture de cette fête dans « Notre Finistère » (supplément à l’Humanité Dimanche) le 18 septembre 1966: « Il y avait une forte affluence à la fête populaire du 11 septembre, organisée par la section de Carhaix de notre parti, de la gaieté, et une franche camaraderie qui faisait penser à une grande fête de famille. Du casse-boîtes au tir à la carabine, du tiercé de cobayes aux canards aux anneaux, des loteries à la pêche à la ligne et au lapineaudrome, il y avait pour les petits et les grands de saines distractions. Une bonne équipe de plongeurs sur la rivière rattrapaient les canards à bout de souffle au grand amusement d’une galerie amassée sur la berge. Autour de la buvette les conversations allaient bon train et le Café-crêpes fit le délice des mamans et de leurs enfants.

– à Scrignac au terrain de sports, fête de la Terre: Concours de danse bretonne et allocution d’Alphonse Penven, conseiller général communiste, et candidat aux législatives de 1966. La fête se termine tard dans la nuit par un fest noz où les amateurs de gavotte de tous les âges, et en nombre impressionnant, s’en donnent à cœur joie (L’Humanité Dimanche, Notre Finistère, 21 août 1966).

– à Lesconil, sur le port: Allocution de Marcel Paul, ancien ministre, ancien déporté, créateur d’EDF ) la libération. En 1966, c’est la 3e année consécutive que la fête du Travailleur de la Mer a lieu, réunissant des milliers de participants. Stand de dégustation de poissons et de moules, loterie de plantes vertes qui dévalisée en quelques heures, loterie Toto avec 1000 lots garnissant les étagères, pêche à la ligne, tir à la carabine, allocution de Jacques Denis du Comité Central, présenté par Julien Faou, secrétaire de section, évoquant les problèmes de la pêche artisanale menacée dans son existence comme ceux de la guerre du Vietnam. En 1966 toujours, Roger Le Hyaric, ancien responsable résistant FTPF en Bretagne, dédicaçait son œuvre « Les patriotes de Bretagne ».  Les camarades proposent aussi des promenades en mer à bord de chalutiers appartenant à des pêcheurs communistes ou sympathisants. En 1967, « Notre Finistère », le supplément à L’Humanité Dimanche, parle d’un « Magnifique succès de la « fête du Travailleur de la Mer » de Lesconil: 100 000 francs de livres ont été vendus, 50 000 francs ont pu être collectés pour soutenir la lutte du peuple vietnamien. Jean Le Brun, maire du Guilvinec, et Marcel Paul, montèrent en tribune, tous deux anciens résistants et déportés survivants de Buchenwald, avec E. Faou, secrétaire de section.

– au Guilvinec, au vieux château de Ker Goz en présence du clown Jo: Allocution de Marcel Paul, ancien ministre, ancien déporté, créateur d’EDF ) la libération

– à Crozon, plage de l’aber à Tal ar Groas, fête de la section PCF de Crozon avec une allocution de Gaby Paul, ancien député et dirigeant du PCF finistérien. Promenades en mer et stands variés.

–  la fête des cellules du canton de Plouigneau.  En 1966, la fête de la terre du canton de Plouigneau eut lieu à Plouigneau, le 21 août: « un millier de personnes se relayèrent devant les nombreux stands: buvette, loterie, casse-boîtes, pêche à la ligne, jeu de massacre, boules, le « lapinodrome et ces vendeurs de charmes », l’enfonce-clous, le café-crêpes « sans oublier le petit train des cheminots de Morlaix. « Malgré le beau temps favorable à la moisson, les cultivateurs étaient nombreux, et ils furent particulièrement intéressés par l’exposé que fit notre camarade Pierre Jaouen, représentant le journal « La Terre », sur les conséquences funestes de la politique gaulliste pour les populations rurales, en particulier, et sur les solutions que propose le parti » (L’Humanité Dimanche, Notre Finistère, 28 août 1966). En 1967, la fête de la terre du canton de Plouigneau eut lieu à Botsorhel.

– à Huelgoat, pour la Fête populaire du quartier de Kervao, organisée par la section PCF sous le patronage de « La Terre » (chants et danses bretonnes, stands, loterie, fête de nuit: gavotte, etc).

– à Scaër, pour la fête des sections de Scaër et Rosporden, à Toul ar c’hoat, en forêt de Coat Loch. Des centaines de personnes participent à la fête l’après-midi le 21 août 1966: tournoi de boules, tir à la carabine, tirs à la corde, loteries, spectacle du « fantaisiste » Gaston Grey, et son gag sur le paysan de Kerlouan. A la tribune Jeanne Furic, secrétaire de section de Scaër, Pierre Salaun, maire de Scaër, René Nicolas, maire de Kernevel, Michel Le Goff et Hyacinthe Le Doeuff, secrétaires des sections de Rosporden et Bannalec, Claude Stephan, du secrétariat fédéral, et Michel Mazéas, membre du bureau fédéral, qui prononça une allocution contre la guerre au Vietnam et pour une politique de Paix.

Pour la fête de l’Humanité de Vincennes, en 1966, la fédération avait 6 stands en septembre: fête de l’Humanite 1966. Le stand de la fédération était tenu par les sections de Concarneau et Saint-Pol-de-Léon/Roscoff, il y avait aussi des stands spécifiques pour la section de Brest-centre, de Brest-Arsenal, celle du Relecq-Kerhuon, celle de l’Union des Jeunesses Communistes, et celle de l’union des femmes françaises (Supplément de L’Humanite-Dimanche – Notre Finistère – 18 septembre 1966). En 1966, 15 barriques de 200 litres de cidre avaient été écoulés à Paris par les camarades du Finistère. Dans les stands, on trouvait des crêpes, des huîtres, des porte-clefs aux couleurs de la Bretagne, des coquillages décorés à la main, des jolies poupées bretonnes. En 1964, le stand du Finistère (33 mètres de façade) était tenu par les camarades des sections de Brest, Roscoff, et Kerhuon. Il proposait du cidre, du lambic, du chouchen, et des poupées bretonnes à acheter en même temps que des beaux coquillages de bord de mer.

A la fête de l’humanité 1965, sur le stand du Finistère des jeunesses communistes, une centaine de camarades de la JC étaient présents. Un an plus tôt, à la fête de l’Humanité, 1964, ils étaient « 50 jeunes, plein de dynamisme, ne rechignant pas à la besogne malgré la fatigue du voyage ». Cette année-là, selon « Notre Finistère », il y avait eu parmi ces jeunes 14 nouveaux adhérents au PCF parmi ces jeunes communistes, dans la promotion Maurice Thorez, dont beaucoup de filles…

A la fête de l’humanité 1966, les 10 et 11 septembre sur Vincennes, avec Gilbert Bécaud, Johnny Halliday, Mireille Mathieu, Hugues Auffray, un car partait de Concarneau (avec passage à Quimper, Rosporden, Scaër, Bannalec, 60 francs aller-retour), un autre de Brest, et un autre spécifique aux Jeunesses communistes, depuis Brest.

Au mois de septembre:

Les cellules communes de Brest (cellules Ropars, Peri, et des cheminots) organisent une fête au foyer laïque de Saint-Marc le weed-end des 19 et 20 septembre 1964 avec bal populaire, concours de chants présenté par le fantaisiste Georges Gaston Crey

le dimanche 25 septembre 1966, la fête du Parti communiste à Morlaix est prévue en extérieur à la Madeleine (ou bien sous les Halles en cas de mauvais temps) avec une souscription pour l’achat de la maison du parti à Morlaix (à l’époque il s’agit du rez-de-chaussée de l’immeuble situé 5 rue Haute à Morlaix, acquis en septembre 1966), et un meeting d’Alphonse Penven. Finalement le soleil est présent et 300 personnes participent à la fête champêtre sur le terrain de la Madeleine.

En 1966, c’était la 2ème fête du Viaduc. Au programme: radio-crochet, course en sac, match de balai-ball, jeux de palais, course humoristique de vélos pour enfants, stand littéraire de Andrée Moat qui présentait de la littérature marxiste et socialiste. Michel Derrien, secrétaire de section de Morlaix, fit le discours.

I.Dupont.

1966 – Quand les communistes s’opposaient à l’installation de la base militaire atomique de l’île Longue

 

Tout au long de l’année 1966, engagée pour la Paix et le désarmement, contre le Pouvoir personnel, et pour une démocratie véritable, notre fédération du Parti communiste s’opposait à l’implantation de la base de sous-marins atomiques de l’île Longue et organisait une mobilisation contre l’installation de la base, soutenant la lutte des habitants contre leur expropriation par le pouvoir gaulliste, dénonçant les chantages à l’indemnisation et la diversité dans ces indemnisations.

En témoignent ces articles du supplément à l’Humanité Dimanche, « Notre Finistère », sur plusieurs éditions de 1966, échos de la lutte menée par les communistes contre l’installation de la base sous-marine nucléaire de l’île Longue. On dénonce au passage les essais nucléaires au Sahara algérien.

Le Parti dénonce le caractère ruineux de la constitution d’une force de frappe nucléaire française qui alimente la surenchère dans la course à l’armement atomique. Il met en rapport les dépenses d’armement pour la constitution du force nucléaire et l’usage que l’on pourrait faire de cet argent pour améliorer les conditions de vie (écoles, logement, santé), y compris sur la presqu’île de Crozon, il y aurait beaucoup affaire pour améliorer l’habitat rural (70% des habitations à la campagne ont besoin d’être refaites ou profondément restaurées), l’aide à la construction des bateaux de pêche, la mise sur pied d’infrastructure de pêche industrielle, la constitution d’une voie de chemin de fer moins étroite et lente pour desservir la presqu’île de Crozon, l’aménagement de la presqu’île pour un meilleur accueil des touristes.  Sur les conséquences économiques de l’installation de la base militaire, on mettait en avant l’impact sur la pêche, les coquilleurs: 50 bateaux au Fret et au Quelern qui employaient chacun à l’époque 5 ou 6 pêcheurs.

Le programme des débats de l’Espace Bretagne de Débats à la fête de l’Humanité 2023

 

Les débats de l’espace Bretagne auront lieu sous chapiteau, au stand de l’espace Bretagne, à l’angle de l’avenue Elsa Triolet et de l’avenue Gisèle Halimi, face au stand du Finistère (espace Fest Noz sur le plan)Les débats de l’espace Bretagne auront lieu sous chapiteau, au stand de l’espace Bretagne, à l’angle de l’avenue Elsa Triolet et de l’avenue Gisèle Halimi, face au stand du Finistère (espace Fest Noz sur le plan)

Lettre des quatre élues du groupe communiste et progressiste à la Région Bretagne – juin 2023

Samedi 9 septembre à Carhaix – la section PCF de Carhaix-Huelgoat organise un banquet des Jours Heureux aux Halles de Carhaix – Place des Droits de l’Homme: Couscous -Erik Marchand et son groupe assureront la partie musicale

ROUGE POHER

 

RUZ POHER

Journal de la section du Parti Communiste de Carhaix-Huelgoat

Samedi 9 septembre à Carhaix

Banquet des Jours Heureux

 

Cher-e-s ami-e-s, Cher-e-s camarades,

Dans le prolongement des élections Présidentielles et Législatives, après le fort mouvement social de cette année 2023 et pour une rentrée combative, la section du PCF de Carhaix-Huelgoat organise

un banquet fraternel

le 9 septembre 2023 à midi

aux Halles de Carhaix – Place des Droits de l’Homme.

12 heures : Apéritif suivi d’un repas (Couscous-Fromage-Dessert)

Erik Marchand et son groupe assureront la partie musicale.

Une participation de 15 euros pour les adultes et 8 euros pour les enfants vous sera demandée.

Cette initiative vous intéresse, n’hésitez pas à en parler autour de vous et à inviter les personnes de votre entourage à y participer.

En espérant que vous serez des nôtres, bien cordialement

La section de Carhaix du PCF Carhaix-Huelgoat

Pour des questions d’intendance, merci de confirmer votre participation au plus tard le 2 septembre 2023 :

Par courriel: pcfcarhaixhuelgoat@gmail.com

Par Téléphone ou SMS : 06 38 04 47 33

Fabien Roussel, personnalité politique préférée des électeurs de gauche (Le Télégramme, 6 août 2023)

Fête du Travailleur Bigouden – Souper marin à Loctudy organisé par la section PCF du Pays Bigouden le samedi 19 août à 19h place de la mairie – Demandez le programme!

 

Photos du rassemblement pour la Paix et contre le nucléaire militaire du Menez Hom le 6 août 2023 à l’appel du CIAN 29 et du Mouvement de la Paix

 

Ci joint des photos du rassemblement du 6 août  2023 au Menez Hom dans le Finistère.
Pique nique à la chapelle Ste Marie du Menez Hom puis montée vers le sommet derrière la banderole: « Non à l’arme nucléaire »
Une centaine de personnes se sont rassemblées au sommet : prises de parole du Mouvement de la paix par Noëlle Péoc’h et de  Roland de Penanros pour le CIAN 29, puis danses bretonnes au son du biniou et de la bombarde.
Beaucoup de touristes intéressés et favorables à notre démarche en faveur de l’élimination de l’arme nucléaire et pour la PAIX.

https://www.letelegramme.fr/finistere/chateaulin-29150/un-rassemblement-contre-les-armes-nucleaires-au-menez-hom-ce-dimanche-6-aout-6404549.php

 

Belle soirée festive et politique à Lesconil le 22 juillet 2023

Vous êtes invités à regarder toutes les photos de la fête du Travailleur de la Mer de Lesconil et à prendre connaissance de l’allocution de Gladys Grelaud pour le PCF sur le blog du PCF Pays Bigouden : https://pcbigouden.fr

Belle soirée festive et politique à Lesconil le 22 juillet 2023

Contrarié par une météo incertaine, mais toujours dans la bonne humeur et la convivialité.

L’allocution complète de Gladys Grelaud (en pdf)

Plus de photos de la fête du Travailleur de la Mer 2023 de Lesconil: https://pcbigouden.fr/

CPER Sud-Bretagne: on n’est pas décidé à être des pigeons – Déclaration du PCF Pays de Quimperlé

On n’est pas décidé à être des pigeons

Les discussions entre la Région Bretagne et l’État sur le volet mobilité du Contrat de Plan État Région battent leur plein.

« Battent leur plein », voilà qui est vite dit, quand on sait que la dotation de l’Etat se limite à 189 millions d’euros sur 5 ans toutes mobilités confondues. Ce qui est absolument ridicule.

Ridicule et très éloigné des contributions de l’Etat dans les Contrats de Plan pour toutes les autres Régions. Car si cette contribution ressort à 57,3€ par habitant en Bretagne, elle est de 223,6€ par habitant en Bourgogne France Comté, de 247,9 € en Ile de France , de 126,6€ en Nouvelle Aquitaine, etc…

On voit ce qu’il en est des grandes déclarations autour de l’urgence de la transition écologique dont le train, qu’il s’agisse du fret ou du transport voyageur, devrait être l’épine dorsale.

Dans le même temps et peut être à cause de l’insignifiance de la participation de l’État le Conseil Régional et une série de collectivités territoriales du Finistère et du Morbihan proposent d’améliorer la desserte de la section ferroviaire Redon Quimper.

Curieuse alliance d’ailleurs qui rassemble des gens que l’on a jamais entendu au moment où il fallait défendre les trains supprimés et des élus qui quant à eux on fait ce qu’ils ont pu pour maintenir les dessertes fines des territoires.

Mais au delà de ce détail, si on peut appeler ça un détail, ce projet valide une vieille revendication des associations d’usagers, des syndicats de la SNCF, de Partis politiques de gauche, jusque là écartée avec dédain par la direction de la SNCF.

Et au passage..on peut se poser la question : qui donc avait raison ?

On pourrait, malgré tout, se réjouir et souhaiter bonne chance à ce projet  sauf qu’il y a peut être un piège dans ce dossier. Un piège tendu par l’État à la Région, en forme de réponse du berger à la bergère, une sorte de billard à trois bandes, porté par la volonté d’expérimenter des solutions locales nouvelles.

Dégager l’État de ses responsabilités d’aménageur des territoires, attiser les concurrences et la compétition entre collectivités territoriales, voilà qui est assurément nouveau !  Plus encore, mettre en place une fiscalité destinée à mener à bien ce cadencement réclamé depuis longtemps est totalement décoiffant !

Mais restons sérieux, nous appelons à ouvrir sur cette question à un large débat avec les associations d’usagers, les élus des territoires, les syndicats de salariés.

LE PCF PAYS DE QUIMPERLE

Quimperlé le 31 juillet 2023

 

 

Université d’été du PCF à Strasbourg du 25 au 27 août 2023

7 camarades finistériens, dont 5 jeunes  membres du PCF et du MJCF 29, sont déjà inscrits ou pré-inscrits à l’université d’été du PCF à Strasbourg, du 25 au 27 août prochain, un grand moment de fraternité, de formation, de découverte de la vie et de la diversité nationale du PCF.

Si vous souhaitez vous inscrire en tant qu’adhérent du PCF Finistère, envoyez un mail à la fédération: federation@29.pcf.fr

La fédération du Finistère pourra participer aux frais de transport et au forfait individuel pour la participation à l’Université d’été du PCF.

Fraternellement

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

 

Université d’été du PCF – 25, 26, 27 août

L’été s’annonce et, avec lui, l’université d’été du PCF. Pour la 2e année consécutive, nous te donnons rendez-vous à Strasbourg pour 48h de réflexion et de fraternité, du vendredi 25 août (13h) au dimanche 27 août (13h).

Après six mois d’un rude combat contre la réforme des retraites, alors que le conflit en Ukraine réintroduit la guerre et toute sa barbarie sur le sol européen, non sans entraîner des recompositions géopolitiques à très haut risque, tandis que, silencieusement mais chaque jour plus sûrement, le réchauffement climatique se manifeste, à l’heure où le communisme s’affirme comme un besoin objectif pour notre humanité, il est précieux de prendre le temps de revenir sur l’année écoulée et les grandes questions auxquelles nous sommes confrontés pour mieux préparer les combats à livrer. Contribuer à cela : c’est la mission que s’assigne l’université d’été.

Au lendemain d’un congrès qui, conscient des enjeux, a placé haut les exigences de formation et d’action communistes, soyons nombreuses et nombreux à investir Strasbourg et l’édition 2023 de l’université d’été du PCF.

Le programme sera progressivement dévoilé pendant tout l’été, mais tu peux en retrouver un avant-goût dans le dernier numéro de CommunisteS !

En attendant, tu peux retrouver l’université d’été sur les réseaux sociaux !

Pour plus de renseignements, tu peux envoyer un mail à universite-ete@pcf.fr


Inscriptions :

Les inscriptions se font uniquement par le questionnaire à remplir en cliquant ICI.

⚠️Attention, les inscriptions des adhérent.es ne seront acceptées qu’après validation par la fédération ! La date limite des inscriptions est fixée au mardi 22 août à midi. ⚠️


Tarifs :

  • 200 € : participation aux frais de l’université d’été et pension complète (hébergement vendredi et samedi soir en cité universitaire + repas des vendredi soir, samedi matin, midi et soir ainsi que dimanche matin)
  • 120 € : participation aux frais de l’université d’été et repas (vendredi soir, samedi matin, midi et soir ainsi que dimanche matin)

Informations pratiques :

L’université se trouve au 22 rue René Descartes – depuis la gare, prendre le tramway C jusqu’à l’arrêt Esplanade.

L’accueil ouvrira le vendredi 25 août à 10h et le discours d’ouverture sera à 13h. L’université se terminera le dimanche 27 août à 13h.

Samedi 22 juillet, 19h à Lesconil: toutes et tous à la fête du Travailleur de la Mer sur le port, organisée par le PCF Pays Bigouden

Ces mesures du plan Borloo à reprendre en urgence: interview de Philippe Rio dans Le Télégramme, 14 juillet 2023

Dans le Télégramme du 14 juillet, le meilleur maire du monde, le maire de Grigny Philippe Rio, président de la coopérative des élus communistes, critique les insuffisances du plan Borloo et de la politique de l’état contre les inégalités territoriales et pour les quartiers populaires.

Tags racistes et homophobes sur les locaux du PCF et de la Maison du Peuple à Brest: ce sont des intimidations fortes (Ismaël Dupont, Ouest-France, 14 juillet)

Cérémonie du 14 juillet à Kernabat – Allocution de notre camarade Jeannine Daniel pour l’ANACR

Mesdames et Messieurs les élus

Mesdames et Messieurs les Anciens Résistants , descendants de Résistants

Mesdames et Messieurs les porte-drapeaux

Mesdames et Messieurs, amis fidèles de la Résistance et du devoir de Mémoire

 

« Rentrez et racontez, pour que l’on sache, et que cela ne puisse plus se reproduire ». Ces mots relayés dans les camps de concentration et rapportés par Simone Veil, sont un puissant remède contre l’oubli . Ils ont été écrits avec le sang des victimes de la barbarie, ont traversé la mort et le temps . Ils nous sont transmis intacts et leur message est plus que jamais d’actualité.

Ce sont ces mots qui nous rassemblent une nouvelle fois aussi nombreux, ce vendredi 14 juillet 2023 à Kernabat et Quillien dans le souvenir et l’hommage que nous rendons aux 18 courageux jeunes hommes tombés sur ces champs, pleins d’un immense respect et d’une immense reconnaissance pour ces Résistants qui ont perdu leur vie pour notre Liberté.

Leurs noms avec leurs visages figurent sur cette stèle élevée pour rappeler leur sacrifice.

Il nous faut évoquer les faits qui se sont déroulés ici il y a 79 ans précisément.

Le 14 juillet 1944, le message « le vent souffle sur les blés » est capté vers 11h au PC installé à Guerveur. Il annonce un second parachutage (après celui du 9 juillet) de vivres et de matériel à Miné Kervir ;

16 tonnes seront larguées vers 0h30 le 15 juillet puis acheminées vers un lieu de stockage à Kernabat. Plus de 200 personnes sont mobilisées pour l’opération ; les maquisards sont soutenus par les femmes dont on ne peut sous-estimer l’importance dans les réseaux de Résistance, aidés par les agriculteurs du coin mais démaqués par l’occupant allemand.

La bataille de Kernabat-Quillien est lancée dans un rapport de force que même le courage le plus absolu ne peut inverser.

Lors de cette effroyable journée, les époux Flétour, cultivateurs à Miné Kervir sont frappés à coups de crosse et leur ferme est incendiée. Des agriculteurs sont pris en otage ainsi que Louis Le Bihan, maire de Coray ; ils seront relâchés le soir.

Les Allemands incendient la ferme de Kernabat vers 19h30,

Ce sont sur les cendres de nos illusions, de nos oublis, de nos renoncements que prospèrent les fascismes de toutes sortes. Chacune de nos failles est une opportunité pour frapper. Il faut être courageux comme l’étaient ces jeunes hommes devant lesquels nous nous trouvons, pour nous y opposer.

C’est le message que nous nous devons de transmettre oomme celui de Maurice Druon, co-auteur du chant des Partisans : « N’oublie pas qu’ils avaient ton âge, ceux qui tombèrent pour que tu naisses libre  »

« La Résistance n’est pas un banal épisode de l’Histoire, elle n’est pas et ne sera pas la page d’un livre, que l’on tourne  »

Sachons faire confiance à la Jeunesse pour conserver à la vis sa valeur suprême.

Et pour terminer, je voudrai remercier ici, Stéphane Petitbois et André Ollivier qui préparent solennellement ce lieu de Mémoire pour la cérémonie.

A l’initiative de Stéphane, le 15 juillet 2019 pour le 75ème anniversaire de ce malheureux évènement, un hêtre rouge a été planté en contrebas du monument, sur le talus, à votre gauche, à l’endroit où ont été regroupés les corps de ces martyrs. ;

 

Je vous remercie pour votre attention et votre présence à cette commémoration

Le symbole du 14 Juillet ne peut être défiguré par la présence de M. Modi

Le symbole du 14 Juillet ne peut être défiguré par la présence de M. Modi

Le Premier ministre indien Narendra Modi sera reçu par Emmanuel Macron comme invité d’honneur du 14 Juillet, accompagné d’un détachement militaire et de Rafale indiens.

Cette présence ne saurait se justifier par les relations diplomatiques que la France entend avoir avec l’Inde, pays à l’importance croissante dans l’ordre actuel du monde.

On apprend en effet que cette visite va voir la probable officialisation d’une commande 26 Rafale Marine et, plus largement d’un accord avec l’industrie de défense indienne, via des transferts de technologie. Il n’est pas acceptable que les initiatives diplomatiques de la France soient ainsi soumises aux intérêts capitalistes de l’industrie de l’armement.

Monsieur Modi mène dans son pays une politique de répression violente, sur des bases racistes et ethnicistes, et il entend faire de son gouvernement un laboratoire de l’autoritarisme sur le plan international. Associer un tel personnage aux cérémonies du 14 Juillet, c’est par conséquent faire insulte à la commémoration des valeurs d’émancipation et de respect des droits humains portées par la Révolution française.

Le Parti communiste français émet donc une protestation solennelle contre le choix d’associer Narendra Modi aux cérémonies de notre fête nationale.

Parti communiste français
Paris, le 12 juillet 2023

Intimidations de l’extrême-droite à Brest: ça suffit! – Communiqué du PCF Finistère, du PCF Brest et du Mouvement des Jeunes Communistes du Finistère, 13 juillet 2023

Intimidations de l’extrême-droite à Brest: ça suffit!
Nous exprimons notre colère et notre indignation face aux nouvelles dégradations et intimidations de l’extrême-droite contre des locaux du Parti communiste dans le Finistère.
Une nouvelle fois (la quatrième fois en deux ans), les locaux de la fédération du PCF Finistère et de la section PCF de Brest, rue Henri Moreau et rue André Berger à Brest (deux résistants communistes et antifascistes brestois fusillés au Mont Valérien en septembre 1943), ont été victimes de dégradations et de tags fascistes et homophobes de la part de militants d’extrême-droite, assortis d’autocollants menaçants appelant à tabasser les « antifas » avec un dessin de pendaison dessus.
Après l’inscription d’une croix gammée, de slogans menaçants, et d’autocollants d’intimidations pro-Zemmour en 2022, contenant des menaces explicites également dirigées contre des militants communistes et de gauche, c’était hier, mercredi 12 juillet, le tour de croix celtiques (symbole neo-fasciste prisé par Occident et par le GUD), d’autres insignes nationalistes, de slogans particulièrement violents et injurieux et d’attaques « ad hominem » homophobes et diffamatoires, d’être inscrits sur l’ensemble vitré de notre local du PCF rue Henri Moreau à Brest.
La fédération PCF du Finistère dont des jeunes militants, également militants du MJCF 29, ont été menacés et « fichés » sur des réseaux d’extrême-droite à l’occasion de la venue de Zemmour à Brest le 17 juin 2023, a porté plainte ce jeudi 13 juillet et appelle solennellement l’État, le préfet du Finistère, le procureur de la république, la police, à apporter une réponse rapide face à ces actes scandaleux et face à la recrudescence de ces intimidations fascistes, homophobes, racistes et anti-républicaines.
Nous remercions chaleureusement le service propreté de la collectivité de Brest Métropole d’avoir nettoyé avec une grande rapidité, quelques heures après le signalement des faits, ces tags, qui ont aussi touché le même jour la Maison du Peuple. Nous exprimons d’ailleurs également notre soutien aux syndicalistes de la Maison du Peuple de Brest.
Nous remercions tous les responsables politiques, les élu.e.s, les militants associatifs, syndicaux et politiques, les fédérations du PCF et du MJCF qui nous ont exprimé leur soutien ces dernières heures.
Signataires :
Le PCF Finistère – La section PCF de Brest – Le Mouvement des Jeunes Communistes du Finistère

Rassemblement en gare d’Hanvec le 6 juillet à pour le retour à un arrêt du train à la gare de Hanvec, la modernisation de la ligne Quimper-Brest, la défense du ferroviaire de proximité en Bretagne

Un rassemblement réussi le jeudi 6 juillet 2023 en gare d’Hanvec pour obtenir de la desserte ferroviaire de proximité de qualité sur l’axe Quimper-Brest, à l’initiative du PCF 29, en soutien à l’association des usagers – collectif « Un train pour Hanvec » membre de la coordination ferroviaire bretonne (COFERBZH) qui demande la réouverture de la gare ou d’une halte TER.

Cette manifestation était également motivée pour réclamer la modernisation de la ligne Quimper-Landerneau, l’amélioration du service public et la défense des petites lignes de dessertes fines du territoire.

Une belle participation et des discours de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, Gilbert Sinquin, pour la section PCF, de Mélanie Thomin, députée PS-NUPES de la circonscription de Châteaulin, du maire d’Hanvec, du président du collectif pour un arrêt de train à Hanvec, de Stéphanie Grevet présidente de la coordination ferroviaire bretonne, et du représentant de la CGT Cheminots de Cornouaille.

Voir article du Télégramme:

https://www.letelegramme.fr/finistere/hanvec-29460/une-centaine-de-personnes-dont-de-nombreux-elus-de-gauche-reunis-a-la-gare-dhanvec-6389470.php

 

Rassemblement en gare de Hanvec le 06/07/2023.

Intervention de Gilbert Sinquin (PCF):

Chers camarades , chers amis.

Toute politique publique en termes de mobilités doit se donner pour objectifs de répondre aux besoins des populations concernées, aux exigences d’aménagement du territoire et à l’urgence de répondre aux enjeux climatiques.

En conséquence, les investissements dans les transports ferrés doivent être la priorité à la réponse aux besoins des habitant-e-s et des territoires.

 

Petit historique et constat.

La gare d’Hanvec est située sur le tronçon de Châteaulin à Landerneau inauguré le 16 décembre 1867, permettant le lien extrême ouest entre les voies ferrées du nord et du sud de la Bretagne. Le tracé sinueux de cette ligne de chemin de fer à voie normale, de Savenay à Landerneau date donc de 156 ans, construite avec les moyens humains et matériel de l’époque en contournant et en éliminant au maximum les reliefs que les locomotives à vapeur, pas assez puissantes, ne pouvaient franchir. La concession avait été attribuée à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans.

Le service voyageurs à la gare d’Hanvec ayant cessé au début des années 2000, plus aucun train de voyageurs ne s’y arrête.

L’infrastructure permet cependant à un agent – cheminot la réouverture exceptionnelle de la gare, encore pour l’instant, afin de permettre le croisement de deux trains, garer un train de travaux ou un train de Fret – marchandises, si toutefois le trafic reprenait, ce qui est serait aussi très important pour réduire le trafic routier et le CO2 .

 

AncreLe dernier projet initial de rénovation de la ligne entre Landerneau et Quimper, décidé en 2010, devait créer une double voie de 13 km de long à partir de la gare d’Hanvec vers Irvillac et Dirinon pour permettre le croisement dynamique , en circulation de 2 trains. Avec la modernisation des aiguillages, le nombre de trains en circulations devait monter à 12 aller-retour et le temps de trajet réduit à 1h00 maximum entre Quimper et Brest.

Par manque de volonté politique et de budget insuffisant, ce projet initial de rénovation a été réduit à minima, certaines « autorités » estimaient même à l’époque que ce projet à minima était encore trop cher ou injustifié du fait de la présence de la voie express en parallèle, à proximité !

Nous avons quand même été heureux que cette ligne ait été rénovée dans ces conditions après de multiples combats  syndicaux et politiques, car la ligne aurait pu être fermée.

Le résultat est donc que nous avons aujourd’hui avec 9 trains aller-retour, des trains mais, ils ne s’arrêtent plus dans toutes les gares, 2 sont directs, sans arrêt entre Quimper et Brest, pour un affichage commercial entre 1h01 et 1h04 de temps de trajet et, pour compenser l’ambition initiale, 3 autocars directs entre Quimper et Brest, par la voie express, parfois pratiquement aux mêmes horaires que les trains, à des tarifs différents et incompréhensible. (exemple  en semaine : Quimper – Brest, trajet simple vers17h00, en car le prix = 7,50€ pour une durée du trajet = 1h27 et, en train le  prix = 11,00€ et durée du trajet =1h19) .

Depuis la réouverture de la ligne Quimper-Landerneau , le 10 décembre 2017, après 1 an de fermeture pour les travaux de rénovation, chacun a pu constater que le service commercial attendu n’est pas à la hauteur de l’investissement (77,8 millions €, financés par la Région Bretagne 31 %, le département du Finistère 25,5 %, SNCF Réseau 20 %, l’État 19 %, Brest Métropole 3 %, Quimper Bretagne Occidentale 1,5 %).

La ligne est sacrifiée au moindre incident technique ou d’exploitation par la direction de la SNCF. Les trains supprimés ne sont pas remplacés faute de réserve de conducteurs ou de matériels, ni substitués par des autocars systématiquement ou aléatoire si un autre train circule dans l’heure suivante. Les contrôleurs ne sont plus présents systématiquement, très rarement même dans les trains, ce qui entraîne un manque de sûreté et de sécurité pour les voyageurs, le conducteur et l’exploitation de la ligne.

Des horaires inadaptés, des correspondances impossibles avec les TGV, des tarifs élevés parfois non remboursés en cas de suppressions de trains et de frais de transports supplémentaires.

Des guichets supprimés et, pour ceux encore restants des horaires d’ouvertures de plus en plus réduits, laissant les usagers désemparés devant des bornes automates n’acceptant pas tous les moyens de paiement ou renvoyés à Internet inaccessible pour 25 % de la population .

Il y a là, une rupture d’égalité à l’accès au train et au service de moins en moins public. Ce n’est pas normal et il ne faut pas s’étonner des conséquences sur la société, le vivre ensemble et la république.

Dans ce contexte de baisse du pouvoir d’achats, de services souvent dégradé, inadaptés, parfois inaccessibles, cette ligne non fiable est désertée par les voyageurs potentiels, inexploitée pour la collectivité, au détriment des collectivités financeurs, de la société et du climat.

Toutes ces défaillances perdurent, malgré les multiples réclamations et demandes d’améliorations formulées par les usagers, les syndicats de cheminots auprès de la Direction de la SNCF ou de la Région Bretagne qui parfois se renvoient les responsabilités, selon les interlocuteurs.

Les représentants des associations d’usagers Collectif « Un train pour Hanvec » , la Coordination Ferroviaire Bretonne COFERBZH, les syndicats de cheminots de Brest-Landerneau et Cornouaille-Quimper et des Conseils de développements de Brest, Quimper, Lorient et pays COB peuvent en témoigner plus en détail.

Nous pouvons aussi nous appuyer sur une présentation d’étude réalisée par un cabinet économique pour le CSE-SNCF Atlantique des cheminots.

Nous pensons que, si la Direction Régionale de la SNCF ou de la Région Bretagne ont effectivement une responsabilité dans la gestion de cette ligne et de son exploitation, la 1ère des responsabilité en revient à l’État qui n’accorde pas les budgets nécessaires au chemin de fer et particulièrement aux petites lignes de dessertes fines du territoire , malgré les annonces gouvernementales à double langage, non suivies des actes.

Nous le voyons encore cette fois, en ce moment avec le nouveau CPER ( Contrat de Plan Etat Région ) en discussion au Conseil Régional, qui est insuffisant pour répondre aux besoins de plus en plus importants de transports du quotidien et d’impact sur le climat, y compris en Bretagne déjà maintenant.

Selon nos informations – analyses, parmi les comparaisons des dotations aux différentes régions sur les 5 ans a venir au titre du CPER que nous pouvons faire .

La Bretagne est en queue de peloton.

L’île de France a 5 fois plus € / habitant, et en réalité même près de 40 fois plus si on y ajoute l’argent injecté par l’état au titre d’une fiscalité propre pour financer les infrastructures de transport.

C’est un vrai scandale!!!

La Région Bourgogne -Franche Comté à une dotation de presque 4 fois plus d’ € /habitant que la Bretagne.

C’est incompréhensible et, il faut qu’on réagisse vivement car, on ne pourra quasiment rien faire en terme de ferroviaire avec ces 189 millions d’euros que l’État voudrait daigner accorder à la Bretagne .

Dans ce contexte d’inflation que nous vivons, d’augmentation des coûts de l’énergie et du réchauffement climatique, de la métropolisation, de la dégradations visibles des bouchons quotidiens aux entrées et sorties de villes surtout aux heures d’embauches et de débauche du travail et d’augmentation des flux routiers, la voie express de plus en plus encombrée entre Brest et Quimper (25 000 à 48 000 véhicules/ jour), de la difficulté de trouver des places de stationnements et le coût de plus en plus important que ceux-ci représentent ( réduction des places de stationnements prévues à Brest et Quimper avec une hausse des tarifs), mise en place des ZFE en 2025 à Brest, l’alerte du Haut Conseil pour le climat dans son rapport annuel sur la trajectoire de réduction du CO2 avec la présentation de ces travaux au Conseil Régional la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en compte également la démographie actuelle et annoncée, la répartition et l’éloignement de plus en plus grand des services publics, du domicile travail, du vieillissement de la population dans notre département, de la difficulté que cela va représenter pour l’accès au droit au transport pour tous et, de la prévision d’arrivée de nouveaux habitants (+ 400 000 en Bretagne dans 25 à 30 ans, dont une partie dans le Finistère).

 

Nos propositions, à cadrer dans un cahier des charges entre la Direction Régionale de la SNCF et la Région Bretagne, dans un ordre de priorités chronologiques de faisabilités, d’organisation, de délais techniques, économiques ou budgétaires, sachant que tout ne peux pas être réglé immédiatement en même temps.

1 Dans l’organisation des transports avec la décentralisation et la compétence à la Région, il faut que de toutes les réclamations ou demandes des usagers et des collectivités (format papiers et informatiques) soient remontées – centralisées auprès de la Région Bretagne, donneur d’ordre à l’exploitant SNCF, afin de connaître toutes les difficultés et les demandes d’améliorations, que des corrections et des pénalités soient demandées et mises en place au besoin selon un cahier des charges.

2- Décider immédiatement, qu’au prochain service, tous les trains directs Quimper – Brest ou Brest – Quimper ( semaine, week-ends et fêtes) s’arrêtent dans toutes les gares de la ligne.

C’est possible et ça ne «coûte» que 3 minutes (décélération – arrêt – ré-accélération). Si l’on veut remplir les trains il faut commencer par pouvoir monter et descendre du TER dans les gares intermédiaires.

Le jour ou un TGV pourra circuler sur la ligne électrifiée, on pourra comprendre qu’il ne s’arrête pas dans toutes les gares ! D’ailleurs, qu’elle est la fréquentation des trains TER directs? Le nombre de voyageurs potentiels laissés à quai et renvoyés à la route?

3 Supprimer immédiatement, au prochain service, tous les cars TER directs Quimper – Brest ou Brest – Quimper, en semaine, les week-ends et fêtes. Les trains aux mêmes horaires seront mieux remplis, les voyageurs non pénalisés en temps de trajets et de budget si les efforts tarifaires nécessaires sont adoptés. Les chauffeurs de cars pouvant être réaffectés sur d’autres lignes en pénuries de main d’œuvre où, embauchés à la SNCF où il y a aussi des besoins.

Dans un 2ème temps, ajouter 3 trains à circuler à des horaires non couverts aujourd’hui afin de compléter l’offre et répondre au projet initial de rénovation de 2010. Ce sera bon pour l’exploitation de la ligne et le C02 .

4 Ré-ouvrir les guichets fermés, c’est possible tout de suite à Châteaulin comme avant les travaux de 2017 , en n’oubliant pas Crozon sur le territoire, ni Dirinon ou il y a encore un agent, ainsi qu’élargir les plages horaires des guichets encore existants (Quimper, Brest, Landerneau).

Si la charge de travail des agents en gares de Châteaulin et Dirinon ne permet pas d’assurer le guichet entre 2 trains, la SNCF à mis en place des équipes mobiles qui peuvent renforcer. A quoi servent-elles?

Ne pourraient-elle pas être déployées dans les gares intermédiaires?

Il est inacceptable qu’aucun accueil physique ne soit possible dans aucune gare du centre Finistère, même sur des jours ou horaires dédiés, pour effectuer des démarches, acheter des abonnements ou des billets TGV ; qu’il faille aller à Quimper, Landerneau ou Brest pour le faire. Tout ne peut pas être fait par Internet où l’on ne voit pas toutes les offres, les meilleurs tarifs…, sans parler de l’obligation ou de l’absurdité d’avoir un véhicule et se déplacer en automobile pour effectuer un voyage en train! (perte d’égalité d’accès au train, de temps, d’argent, conséquences sociales pour le climat et la santé).

5– Adopter une tarification plus attractive ou incitative, moins chère, allant vers la gratuité pour favoriser le train avec des abonnements (domicile – travail, favoriser les transferts de mobilités pour les voyageurs et les familles, les loisirs, les vacances…) en commençant par obliger tous les bénéficiaires des transports (publics et privés) à contribuer au budget des transports et en augmentant ceux-ci via l’État et les collectivités pour le bien commun.

6 Revoir les horaires des correspondances entre TER et TGV afin de favoriser les rabattements et augmenter les cadencements des trains du quotidien et la complémentarité avec les TGV .

7- Pour répondre au demandes et besoins des populations d’Hanvec, Irvillac, Daoulas, Le Faou, la presqu’île de Crozon …, rétablir le fonctionnement de la gare d’Hanvec afin de permettre aux voyageurs de monter et descendre du TER . (Une halte ferroviaire a été crée à Rennes – Ponchaillou , succès de fréquentation, aujourd’hui 4000 voyageurs /jour).

8- Afin de gagner du temps de trajet, en attendant une véritable modernisation la ligne Quimper-Landerneau, au prochain renouvellement de matériels ferroviaires, choisir des trains pendulaires , décarbonés si possible, qui permettent de gagner de la vitesse dans les courbes en préservant la sécurité et le confort des passagers , à moindre coût. La technologie existe depuis longtemps dans le ferroviaire.

9- Le projet LNOBPL ne doit concerner uniquement le rapprochement des métropoles de Nantes et Rennes mais bénéficier à l’ensemble de la Bretagne. Afin de répondre aux besoins complémentaires, équilibrés entre territoires, sans discriminations, le nombre d’habitants et l’éloignement géographique doivent prisent en compte équitablement. Les 6 milliards d’€ du projet doivent aller à l’ensemble des infrastructures ferroviaires de Bretagne y compris de Redon à Nantes et, pas seulement à des tronçons de LGV entre Redon et Rennes comme le voudrait l’État avec SNCF-Réseau.

Nous appelons l’État à rénover et moderniser très rapidement notre réseau ferré en commençant par le choix des rectifications de courbes, suppressions de passages à niveaux, doublement de voies et évitements, l’électrification et la modernisation de la signalisation par la mise au norme de l’ERTMS ( système de gestion des circulations des trains de dernière génération développé au niveau européen, améliorant les capacités et les vitesses, permettant de faire rouler plus de trains, plus vite, avec moins d’intervalles entre les circulations, en toute sécurité). Cette modernisation permettant en outre, pour un même budget de faire 10 fois plus de kilomètres de travaux que des tronçons de voies nouvelles (LGV), tels présentés dans le projet LNOBPL , sans impacts supplémentaires aux sols, en préservant et améliorant les dessertes de toutes les villes ou haltes existantes.

Cette modernisation permettrait d’augmenter le nombre de trains en circulation et les vitesses pour les TGV et le TER  ainsi que le Fret ferroviaire afin de mettre enfin Brest et Quimper à 3h00 de Paris en passant par Rennes ou Nantes.

Le doublement de la voie unique Landerneau -Q uimper dont les ouvrages d’art sont construits depuis l’origine pour cela, permettant des liaisons Brest – Nantes sans passer par la gare de Rennes saturée  et si elle était électrifiée, des cadencements pourraient se faire, avec un même matériel sur Brest – Nantes – Rennes seraient possibles pour les trains du quotidien et les TGV , tout en désengorgent la gare de Rennes.

10- Les prémisses du RER métropolitain Rennais avec la mise en service du dispositif « 2 trains même voie » en gare de Rennes amorçant une augmentation des flux de circulations de 20 à 30 % restent très insuffisant car, un véritable désengorgement, conditionnant tout le trafic ferroviaire ne pourra se faire que par la construction d’une 2ème gare à Rennes ,.avec un contournement par le nord-est, permettant de fluidifier les trafics et de rapprocher également la pointe Bretagne de Paris à 3h00 et moins.

Parmi les autres investissements et travaux à réaliser avec la modernisation ERTMS et l’électrification complète du réseau nous réclamons :

La réouverture à tous trafics de la ligne Morlaix/Roscoff avec l’intégration les ports de Brest et Roscoff dans le réseau Trans-Européen pour raccorder nos ports en eau profonde au réseau ferré,

La rénovation de la ligne Quiberon/Auray et un TER à l’année sans oublier la ligne Carhaix-Guingamp.

(liste non exhaustive)

Conclusion et rappel:

Nous appelons à revenir sur les réformes ferroviaires successives pour rétablir une véritable SNCF de service public, unifiée, au service du public, à la péréquation entre activités. De même, l’État ne peut définitivement abandonner Fret SNCF et laisser le secteur entre les mains du marché.

Dans notre pays le secteur du transport représente le 1er émetteur de gaz à effet de serre (GES) avec 30 % d’ émissions de CO2.

De fait, l’objectif de l’État d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, telle que reprise dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC), est inatteignable sans diminuer l’impact des transports.

Le train est d’utilité publique et doit se développer pour répondre à l’intérêt général !

Nous réclamons une politique et des subventions dédiées pour répondre à l’urgence climatique, sanctuarisées dans un budget de programmation ferroviaire jusqu’en 2050.

Appel aux communes pour le dépôt de vœux dans les conseils municipaux (si pas déjà fait) et l’augmentation – inscription au CPER – LNOBPL et réseau Trans-Européen (RTE-T)

Demandez le programme musical de la fête de l’Humanité 2023- Achetez vos bons de soutien auprès de la fédération et des sections du PCF dans le Finistère pour 40 euros

Des bons de soutien disponibles auprès des militants communistes du Finistère pour 40 euros ouvrant droit à l’entrée pour les 3 jours de la plus belle fête populaire, politique, sociale, culturelle et artistique de France.

Marche contre les violences policières le mercredi 5 juillet à 18h30 place de la liberté à Brest

Le PCF sera présent ce mercredi 5 juillet à la marche contre les violences policières demain mercredi à 18 h 30 Place de la Liberté à Brest aux cotés des syndicats et de forces de gauche, pour exiger la vérité et la justice pour Nahel et contre toutes les violences.
Nous y serons présents sur la base de la déclaration nationale du PCF(voir ci dessous)

Ce matin, Fabien Roussel et Léon Deffontaines ont présenté notre plan de réconciliation nationale par l’égalité républicaine.

Mardi dernier, à Nanterre dans les Hauts-de-Seine, un contrôle routier opéré par deux policiers a débouché sur la mort de Nahel, tué par un tir au thorax de l’un d’eux.

 

Face à ce décès d’un jeune de 17 ans, l’émotion des communistes du pays est immense. Nous adressons nos condoléances à la famille et aux proches de la victime. Nous saluons la mobilisation massive, digne et sereine, de jeudi dernier à Nanterre et apportons notre soutien au maire, Patrick Jarry et à toute l’équipe municipale.

 

Après les premières auditions, le policier auteur du tir a été mis en examen pour homicide volontaire et placé en détention préventive. Nous appelons à ce que toute la lumière soit faite sur le contrôle et le tir meurtrier du policier dans les meilleurs délais pour que la justice soit rendue.

 

Un refus d’obtempérer ne doit pas entraîner la mort ! La loi de 2017, qui élargit la possibilité d’utilisation de leur arme par les agents de police, doit être abrogée. Les parlementaires communistes avaient voté contre en dénonçant les dérives possibles. Les actes et propos racistes, pointés par le Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, à l’encontre de jeunes par certains policiers doivent être sévèrement sanctionnés. Le débat public doit s’ouvrir pour engager au plus vite une politique progressiste, de proximité, pour la tranquillité publique avec une police républicaine proche des citoyens, au service de leurs attentes et de leurs besoins.

 

Sur la sécurité, comme sur l’ensemble des politiques publiques, des millions d’habitantes et d’habitants, de jeunes, de salarié·es, sont abandonnés par la République et n’ont pas droit au respect, à la dignité, à la justice, à un logement décent, à une éducation, à la culture et aux loisirs, et un emploi de qualité.

 

Cette situation n’est plus supportable ! Elle est le résultat de décennies de politiques néolibérales, au service du capital et au détriment des travailleuses et travailleurs du pays, et de discriminations.

 

Le PCF soutient « l’appel pour la jeunesse populaire » porté par plusieurs syndicats et associations exigeant « un plan ambitieux » pour répondre à l’ensemble des problèmes auxquels elle est confronté.

 

Le PCF appelle à un Grenelle pour l’égalité des territoires et contre toutes les discriminations, rassemblant tous les acteurs et actrices des communes et quartiers concernés, pour qu’enfin une politique à la hauteur des enjeux soit décidée et mise en œuvre avec eux.

 

Nous présenterons mardi 4 juillet les premières propositions que nous mettons en débat, comprenant :

·         Une politique progressiste de proximité de tranquillité publique.

·         Un plan pour l’égalité républicaine pour tou·tes les habitant·es par le retour des services publics dans toutes nos communes.

·         Un pacte pour la jeunesse qui engage la nation sur des enjeux majeurs tels que l’éducation, le travail et l’emploi, les politiques sociales.

 

Nous partageons la colère de toutes celles et ceux qui ont vu les images terribles du contrôle et du tir diffusées sur les réseaux sociaux.

 

Elle appelle une mobilisation puissante et pacifique pour obtenir la vérité et la justice pour Nahel.

 

Elle ne peut en aucun cas légitimer les violences de ces derniers jours !

 

Nous condamnons fermement toutes les violences contre les personnes et les biens, les tirs de mortiers et de cocktails Molotov, qui ont bouleversé la vie de milliers d’habitantes et d’habitants de quartiers populaires, et les pillages des commerces.

 

La dégradation des mairies et du mobilier urbain de nos communes, des écoles de nos enfants et d’autres services publics, des équipements associatifs (maison de quartier, centre social…), des commissariats de nos quartiers, des voitures personnelles de salarié·es, pénalisent gravement les familles directement touchées et l’ensemble de la population.

 

Les auteurs de ces délits doivent être arrêtés et traduits en justice.

 

Non seulement ces violences ne servent en rien la vérité et la justice, mais l’on voit comment aujourd’hui elles sont utilisées par les forces réactionnaires, au pouvoir, à droite et à l’extrême droite, pour stigmatiser des quartiers entiers qualifiés par certains « d’enclaves étrangères » alors qu’ils sont, comme tous les territoires, une part de la France, de ses richesses, de sa force ; considérer comme délinquants l’ensemble des jeunes quand seuls quelques-uns dégradent, saccagent, pillent au détriment de tous ; réduire la vie de ces quartiers à la seule manifestation de la violence ; ou encore semer les germes de la guerre civile, comme l’ont récemment fait deux syndicats de policiers, déclaration aux accents séditieux qui doit déboucher sur des sanctions. Nous sommes opposés aux interdictions de manifestations, qui ne visent pas la fin des violences, mais un coup d’arrêt au mouvement social, ainsi qu’au recours à l’État d’urgence qui loin de mettre fin aux tensions actuelles, les attisera.

 

Le PCF apporte son soutien et sa solidarité à l’ensemble des habitant·es touché·es par les violences, aux familles pénalisées par la destruction des services, aux secours, aux fonctionnaires de police et à tou·tes les bénévoles des associations, les agents publics et élu·es locaux mobilisés pour protéger et répondre aux demandes de la population.

 

L’heure est à garantir la sécurité de nos concitoyen·nes et à répondre aux besoins sociaux des habitantes et des habitants.

 

L’heure est à la République partout et pour toutes et tous. Une république avec un développement massif de ses services publics qui en garantissent l’effectivité de ses principes : Liberté, Égalité, Fraternité.

 

Pour la vérité et la justice pour Nahel, contre toutes les violences, unissons-nous !

 

Paris, le 1er juillet 2023

Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com

Dimanche 2 juillet: Les photos du pique-nique des sections de Brest et du Relecq-Kerhuon au Relecq-Kerhuon

C’était le pique-nique des sections de Brest et du Relecq-Kerhuon du PCF ce dimanche 2 juillet au Relecq-Kerhuon. Fraternité et belle ambiance devant la salle Germain Bournot, notre camarade élu communiste, une salle du Relecq-Kerhuon inaugurée par la Mairie communiste en 1982 et toujours bien utilisée par les habitant.e.s !

Lors d’un apéro convivial et permettant à chacun.e de se retrouver ou de rencontrer des nouvelles et nouveaux et aux camarades de nos deux sections de mieux se connaître, Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du Relecq, nous a expliqué l’historique de la salle MMA dont le nom a été donné à un élu communiste local, ancien résistant, Germain Bournot.
Puis Erwan Rivoalan, co-secrétaire de section de Brest a pris la parole sur l’originalité de la position communiste dans la séquence difficile que vit le pays depuis une semaine.
La nécessité d’appeler au calme, car ce ne sont que le gouvernement et l’extrême droite qui profitent de la violence généralisée. La volonté de revenir à une Police républicaine qui forme des gardiens de la paix, d’abroger la loi de février 2017 augmentant les risques de tirs mortels contre nos concitoyen.nes, de changer radicalement la doctrine de maintien de l’ordre pour recréer de la proximité et de la confiance entre les jeunes et les populations et la Police. Et surtout, nous avons besoin d’un plan « banlieues et ruralité » qui ramène les services publics, désenclavent les territoires par l’accès aux transports, permette la formation des jeunes et donnent un emploi décent et bien payés aux habitant.e.s de ces zones délaissées.
Tout ce que proposait en 2018 l’appel de Grigny de notre camarade, Philippe Rio, président de la Coopérative des élue.s communistes et républicains, plan chiffré pour les banlieues qu’a rejeté avec mépris le président Macron. Cette position de notre PCF, ni dans la surenchère violente, sécuritaire ou raciste, ni dans l’absence de réaction, porte auprès des Françaises et Français.
Elle est résumée dans la déclaration parfaite du Conseil National du samedi 1er juillet : ici.
Puis Gladys Grelaud, notre conseillère régionale a insisté sur les zones rurales délaissées comme les banlieues, en rappelant que la gouvernement met en danger les financements des politiques de la ville dans un tiers des villes moyennes bretonnes : Lannion, Concarneau…
Dans une même logique de financer l’équilibre des territoires, elle a appelé à participer à l’action de Hanvec le 6 juillet pour forcer l’arrêt des trains de la ligne Quimper/Brest.

 

 

Triste nouvelle: décès de notre camarade du PCF Fouesnant Denise Blanche

La fédération du FINISTÈRE du PCF rend hommage à notre camarade DENISE BLANCHE, dont nous avons appris avec peine le décès, intervenu le dimanche 2 juillet.

Denise Blanche avait 88 ans. Nous voulons dire notre amitié et notre soutien à son mari, Fernand Blanche, à ses enfants, Jean-Marc et Brigitte, et à leurs conjoints, à ses petits-enfants, ainsi qu’à toute la famille de Denise, à ses camarades de la section PCF de Fouesnant, à ses amis.

Denise était une militante convaincue et aguerrie, elle a eu des responsabilités syndicales à la CGT de la Banque de France. Elle a adhéré au PCF dans les années 60 avec Marie-Claude Vaillant Couturier qui lui a remis sa première carte, c’était une femme qu’elle admirait profondément et qui a contribué à la former politiquement.

Elle est arrivée en 1986 à Fouesnant, et n’a cessé d’y militer, animant la section PCF de Fouesnant pendant plusieurs décennies. Et restant jusqu’au bout très impliquée politiquement.

C’était une femme déterminée et chaleureuse, admirable à plus d’un titre.

Nous ne l’oublierons pas !

L’enterrement de Denise Blanche aura lieu le jeudi 6 juillet:

Rendez-vous à 13h au funérarium de Fouesnant (situé à l’entrée basse du cimetière de Fouesnant).

Départ vers le cimetière à 14h

Inhumation au cimetière de La Forêt-Fouesnant à 14h30

Tous les camarades sont les bienvenus pour adresser un dernier adieu à Denise.

Crise du logement – Que faire? – Les élu.e.s communistes de Brest dans le Magazine Sillages de Brest Métropole, N°257

Tribune politique 257 – Magazine Sillage de juin 2023
Crise du logement, que faire ?

Crise du logement, que faire ?

Le 28ème rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement rappelle que près de 15 millions de personnes sont menacées par la crise du logement, 4 millions en souffrent directement. En Bretagne, la situation se dégrade aussi. 1er poste de dépense, le logement participe à l’étranglement financier que subissent nombre de ménages. Beaucoup ne peuvent plus se loger dans le parc privé.

Avec le durcissement de l’emprunt, la hausse des prix de l’immobilier, des loyers et des travaux, les pénuries, le ralentissement de la construction, c’est tout le secteur qui est confronté à une crise profonde à laquelle le gouvernement, après avoir mené une politique du logement antisociale, ne répond pas.

Animée par l’objectif de permettre à toutes et tous de se loger sur notre territoire dans de bonnes conditions, notre majorité a fait du logement une priorité.

Primo, en assurant une production élevée et qualitative de logements, dont une part importante de logements sociaux, avec BMH, afin de réduire les délais d’attente et garantir l’accès au logement pour toutes et tous. Toujours, en veillant à privilégier le renouvellement de la ville sur la ville. Ce sont notamment les opérations menées dans les quartiers de Bellevue & de Recouvrance.

Deuxio, en produisant une offre de logement diversifiée, répondant aux besoins spécifiques de tous les publics : jeunes, seniors, personnes en situation de handicap, familles…

Tertio, en amplifiant le soutien aux travaux de rénovation que nécessite le parc privé brestois issu pour grande partie de l’après-guerre.

Dans le contexte actuel de forte tension du marché de l’immobilier, tout cela ne saurait se réaliser sans mobiliser les outils de régulation à notre disposition pour rompre les phénomènes de spéculation, de rente foncière et immobilière. A l’instar de la nouvelle Taxe sur Les Logements Vacants, une proposition de notre groupe, mise en œuvre à compter de cette année.

Le groupe des élues et élus communistes

Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

257 – Tribune Sillage – Crise du logement, que faire

Manifestation d’indignation par rapport à la mort de Nahel, tué par un policier à Nanterre le 29 juin à Brest

Nous étions présents au rassemblement à la suite de l’exécution sommaire de Nahel, 17 ans, par un policier à Nanterre.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches dans ce moment difficile.
Personne ne doit être tué pour un refus d’obtempérer.
MJCF Finistère

Rassemblements devant les mairies du Finistère pour dire stop aux violences et exprimer notre indignation face à l’attaque contre un maire et sa famille

Comme devant plusieurs mairies du Finistère, les élu.e.s communistes étaient présents ce lundi 3 juillet au rassemblement devant la mairie de Quimper avec sa maire Isabelle Assih, et un grand nombre d’élus municipaux et départementaux, et de citoyens, pour dénoncer les violences en cours, qui ont encore touché ce matin un sapeur-pompier de Paris mort en éteignant un feu à Saint-Denis dans l’exercice de sa fonction, appeler à l’apaisement, et manifester notre soutien au maire et a sa famille cibles par une agression inqualifiable à L’Haÿ-les-Roses. L’exigence de justice face à la mort de Nahel, tué par un policier, dans un contexte où les discriminations, les contrôles aux faciès, et parfois les attitudes irrespectueuses de certains policiers dans les quartiers sont une réalité, ne doit pas conduire à détruire les équipements des quartiers populaires, les commerces et les services publics, ni autoriser de s’en prendre aux agents des services publics ou aux élu.e.s.

 

Mort de Nahel, dégradations de biens dans les quartiers – Communiqué des élus communistes de Brest Métropole

Les élu.e.s communistes de BREST (7), auxquels il faut ajouter ceux du Relecq-Kerhuon (8).

 

Communiqué de presse
La mort du jeune Nahel, tué par un policier mardi 27 juin après un refus d’obtempérer, a provoqué une vague d’émotion et de colère légitimes dans le pays. Élus communistes de la Ville de Brest et de Brest Métropole, nous nous associons à la douleur de sa famille et de ses proches.
Les nuits dernières, comme dans de nombreuses villes de notre pays, des bâtiments publics, du mobilier urbain, des commerces, des véhicules, ont été dégradés, incendiés, dans différents quartiers de Brest. Nous exprimons notre solidarité aux Brestoises et aux Brestois qui ont eu à subir cette violence.
Si la colère est légitime, la violence dessert notre exigence de justice.
Nous appelons donc au calme et à l’apaisement. Nous demandons que l’enquête puisse se mener avec rapidité, dans la transparence, que toute la lumière soit faite et que la justice passe.
Elus communistes, cela fait des années que nous alertons l’Etat et les gouvernements successifs sur une situation qui devient de plus en plus difficile, compliquée et intenable dans nos quartiers, pour la population. Aujourd’hui, plus que jamais, nous exigeons la mise en œuvre de politiques publiques nationales de progrès social :
Pour améliorer concrètement et sensiblement la vie des habitantes et des habitants de nos quartiers,
Pour mettre fin aux phénomènes d’exclusion sociale qui perdurent dans notre société et en particulier dans nos quartiers,
Pour retisser le lien abimé entre la jeunesse et la police,
Pour garantir une tranquillité publique pour toutes et tous, avec une police nationale républicaine de proximité qui soit bien formée, bien rémunérée, au service de tous nos concitoyens et de toutes nos concitoyennes.
Le 30 juin 2023,
Le groupe des élues et élus communistes de la Ville de Brest & Brest métropole

PCF – Vérité et Justice pour Nahel : notre mobilisation doit être puissante et pacifique

Violences contre les élus : cette haine n’a pas de place dans notre République (Fabien Roussel 02/07/2023)

Cette nuit, le domicile de Vincent Jeanbrun, Maire de l’Hay-les-Roses a été attaqué à la voiture bélier. Sa famille a été blessée.

Je lui ai adressé un message de soutien et de solidarité.

J’ai aussi échangé avec d’autres maires qui ont subi des menaces et ont déménagé avec leur famille.

Cette violence, cette haine n’ont pas de place dans notre République.

Ni les appels à la révolte, à entrer en guerre, qui poussent à ces actes odieux.

Je tiens à exprimer mon total soutien aux élus qui sont en première ligne pour défendre les habitants et sont aujourd’hui les premières cibles des émeutiers.

La voie de l’apaisement doit être trouvée au plus vite.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

Le 2 juillet 2023.

« Unir le peuple »: L’appel de 100 maires PCF et Citoyens

« Unir le peuple », un appel de 100 maires PCF et citoyens porté par la coopérative des élus communistes et Philippe Rio, son president. C’est dans L’Humanité aujourd’hui.
Dans une lettre ouverte, les édiles de la Coopérative des élu·e·s communistes, républicain·e·s et citoyen·ne·s (Coop CRC), « urgentistes d’une République essorée », exigent un débat national « sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités »
Devant les images accablantes et inadmissibles de la mort d’un jeune de 17 ans, Nahel, tué à bout portant par un policier, notre pays a basculé dans la violence. Nous, maires, avec les élus locaux et les agents des services municipaux, avons passé ces derniers jours et nuits à jouer à la fois les médiateurs et les urgentistes d’une République essorée, fracturée, fracassée. Drame après drame, il semble que notre pays n’en retienne aucune leçon. Les faits sont durs : nous constatons depuis vingt ans une dégradation des rapports entre la police, la population et la jeunesse, avec des phénomènes de brutalité, associés aux discriminations, qui touchent le reste de nos institutions. Les discours guerriers contre la délinquance ne sont que poudre aux yeux pour mieux cacher les baisses d’effectifs de la police nationale et le démantèlement des renseignements généraux. Dans nos villes, les commissaires en place nous confient chaque semaine leur dépit face au manque de moyens. Comme le reste des services publics, la police est victime des politiques néolibérales, du profit roi. Il faut aussi redonner les moyens à la justice, en particulier celle des mineurs, d’être efficace.
Nous avons besoin d’un grand débat national pour permettre à la police de servir le peuple, et lui en donner les moyens. Il faut changer les conditions de formation des agents et leur doctrine d’engagement. Il faut dire et redire que les habitants des quartiers populaires sont les premières et principales victimes de ces violences urbaines, qui ne servent aucune cause et que nous dénonçons. Les cibles sont des transports publics qui sont ceux qu’eux-mêmes, ou leurs parents, empruntent pour aller travailler, les écoles où leurs frères et petites sœurs construisent leur avenir, des mairies où leur famille se rend au quotidien.
Dans une triste ironie, les services publics de proximité ne sont pas épargnés par une jeunesse désemparée, sans perspective, et qui voit ses parents s’acharner au travail pour des salaires de misère qui ne leur permettent pas de vivre dignement. Le travail doit être synonyme de fierté et d’émancipation.
Le rapport Borloo « Vivre ensemble – vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » a subi un enterrement de première classe. Nous, élus locaux, porte-voix des habitantes et habitants, avec les associations, avions travaillé à cette réconciliation nationale. Une occasion manquée par le pouvoir. Dans beaucoup de nos banlieues, nous sommes passés de la pauvreté à la misère sous l’effet du Covid et de la crise énergétique. Dans le ­logement social, la régularisation annuelle des charges est synonyme de 13e mois de loyer. Le taux de chômage y est 2,7 fois supérieur à la moyenne nationale, dans un environnement de plus en plus invivable sous l’effet du réchauffement climatique.
Dans nos campagnes, les services publics essentiels sont réduits à peau de chagrin. Santé, loisirs, éducation, gendarmerie… tous sont exsangues, dommages collatéraux de la notation financière internationale. Tous ces facteurs ont permis à l’idéologie nauséabonde de l’extrême droite de se développer. Cela doit cesser ! Il n’y a pas de territoires « perdus » de la République. Il existe aujourd’hui une « République » qui exclut les habitants des banlieues comme elle exclut la France rurale où la crise des gilets jaunes avait débuté. L’ONU nous a régulièrement alertés sur les dérives de notre système « tout-­répressif ». Plus que jamais, nous avons besoin d’une politique nationale et des moyens pour rétablir la cohésion nationale. Les choix libéraux ont précipité notre société vers l’individualisme et la précarité : les droits élémentaires à l’éducation, à la sécurité, à la santé, au logement, aux transports, au sport, à la culture et à l’emploi doivent être une réalité garantie par l’État et par les politiques des gouvernants. Les services publics sont les premiers vecteurs d’égalité et de justice de notre pays. Il faudra également garantir aux collectivités un fonds d’urgence pour la réparation des dégâts.
Nous exigeons un travail en profondeur pour ­arracher les racines du mal que sont l’inégalité ­républicaine et l’absence de cohésion sociale. Nous demandons au président de la République qu’il entende le cri d’une partie de la jeunesse et des élus locaux. Qu’il y ­réponde par l’organisation d’un débat national sur la cohésion territoriale, contre les discriminations et les précarités afin de fonder le rassemblement républicain autour de solutions durables de progrès.
Ainsi nous construirons avec tous les citoyen·ne·s la République que notre pays mérite.
Vive la liberté, vive l’égalité, vive la fraternité !

Les Signataires :

 

RIO Philippe, Maire de Grigny, 91

BESSAC Patrice, Maire de Montreuil, 93

LECLERC Patrice, Maire de Gennevilliers, 92

BARRE Stéphane, Maire de Oissel, 76

BONNEFOY Cyrille, Maire de La Ricamarie, 42

BELSOLA Laurent, Maire de Port-de-Bouc, 13

BELHOMME Jacqueline, Maire de Malakoff, 92

QUENNESSON Julien, Maire de Somain, 59

ROSSO Georges, Maire de du Rove, 13

FAVERJON Christophe, Maire d’Unieux, 42

CHARROUX Gaby, maire de Martigues, 13

BONY Vincent, maire de Rive de Gier, 42

MOISE Joachim, Maire de Saint-Etienne du Rouvray, 76

BOUYSSOU Philippe, Maire d’Ivry sur Seine, 94

CORZANI Olivier, Maire de Fleury-Merogis, 91

DAUMIN Stéphanie, Maire de Chevilly-Larue, 94

MARION Joel, Maire de Compans, 77

AUZOU Jacques, Maire de Boulazac-Isle-Manoir, 24

OLLIVIER Corinne, Maire de Vierzon, 18

SULLI Renzo, Maire de Echirolles, 38

HAUTIN Maryvonne, Maire de Saran, 45

AMIABLE Marie-Hélène, Maire de Bagneux, 92

BLANDIOT-FARIDE Charlotte, Maire de Mitry-Mory, 77

PRAT Claude, Maire de Glenat, 15

BEURIOT Valéry, Maire de Brionne, 27

ANDRE Sylvain, Maire de Cendras, 30

PARNIERE Jean-Claude, Maire de Soumans, 23

GINIES Michel, maire de Damparis, 39

LEPROUST gilles, Maire d’Allonnes, 72

MORETTO Richard, Maire de Le Sautel, 09

CERCEL Agnès, Maire de Tourville-la-Rivière, 76

PETIT Arnaud, Maire de Woincourt, 80

FOURNIES Valerie, Maire de Fresnes-sur-Escaut, 59

FOURNIER Maryline, Maire d’Arques-la-Bataille, 76

BARRIER jean François, maire de Velzic, 15

DE WINTER Damien, Maire de Giberville, 14

COUSSEAU Helene, Maire de Lesperon, 40

ALBIN Noël, Maire de Touët de l’Escarène, 06

LUCAS Maryline, Maire de Guesnain, 59

ALBIN Noël, maire de Touët de l’Escarène, 06

CHAMPIRE Christian, Maire de Grenay, 62

THOUVENIN Daniel, maire de Villorceau, 45

MUZETTE Thierry, maire de Sainte-Anne Saint-Priest, 87

BOUVIER Gilbert, Maire de Gilhac et Bruzac, 07

DASSA Emmanuel, Maire de Briis-sous-Forge, 91

POUX Gilles, Maire de La Courneuve, 93

CORBIER Emile, Maire de Chamborigaud, 30

ABATE Patrick, Maire de Talange, 57

LEON Jean-Marc, Maire de Joudreville, 54

SICOT Olivier, Maire de Varennes Vauzelles, 58

PICARD Michelle, Maire de Vénissieux, 69

LANGLOIS Nicolas, Maire de Dieppe, 76

PICANDET Nicole, Maire de Vieure, 03

TORDJMAN Patricia, Maire de Gentilly, 94

TALLET Maud, Maire de Champs-sur-Marne, 77

SARRABEYROUSE Olivier, Maire de Noisy-le-Sec, 93

SASSO Marc, Maire de Chambon, 30

BARBIER Michel, Maire de la ville d’Eu (76)

LEBOUC Michel, Maire de Magnanville, 78

BRUNEAU Alban, Maire de Gonfreville l’Orcher, 76

SPIZAK Pierrick, Maire de Villerupt, 54

MOURARET Maire de Dives-sur-Mer, 14

AUBREE Pascal, Maire de Bussy-lès-poix, 80

ESTIENNE Claude, maire du Chaffaut-Saint-Jurson, 04

GAUTHIER Jean-Marc, Maire de Vaulnaveys-le-Bas, 38

SERPEDES Claude, Maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, 30

NEDJAR Djamel, Maire de Limay, 78

CLEMENT Bernard, Maire de Domessargues, 30

LOPEZ DUBREUIL Julie, Maire de Saint-jean-du-Pin, 30

BOUIS Florence, Maire de Molières-sur-Cèze, 30

PERRON Patrick maire d’Algrange, 57

BEUILLE Michel, Maire d’Aussonne, 31

SAN ANDRES Thierry, Maire de Saint Benoit de Carmaux, 81

BONNARGENT Alexis, Maire de Vidouze, 65

CHAMBON Denis, Maire de Saint Alban, 38

MOLINO André, Maire de Septeme-les-Vallons, 13

QUEIROS David Saint Martin d’Hères, 38

MORERE André Maire de Saint-Hilaire, 31

BONNERY Alain, Maire de Nebias, 11

BOISSET Francois, Maire de Riom, 15

THOUVENIN Daniel, Maire de Villorceau, 45

BASQUIN Alexandre, Maire d’Avesnes-les-Aubert, 59

RENOIR Gilles, Maire de Fays La Chapelle, 10

BENEZECH Patrick, Maire de Mus, 30

PEREZ Jean-Pierre, Maire de Vendres, 34

COLBAC Francis, Maire de Trélissac, 24

COHARD Roger, Maire du Cheylas, 38

RANNOU Jacques, Maire de Kernével, 29

ANDRIUZZI Jean-Michel, Maire de Montpezat, 30

MERCIER Michel, Maire du Martinet, 30

GARCIA Nicolas, Maire d’Elne, 66

JACQUES Laurent, Maire du Tréport, 76

MOREL Christine, Maire d’Harfleur, 76

GAUTRAIS Jean-Philippe, Maire de Fontenay-sous-Bois, 94

SONREL Christophe, Maire de Damelevières, 54

ASSENSI François, Maire de Tremblay-en-France, 93

GARZON Pierre, Maire de Villejuif, 94

BOSINO Jean-Pierre, Maire de Montataire, 60

OZTORUN Dénis, Maire de Bonneuil-sur-Marne, 94

 

Léon Deffontaines élu chef de file des communistes pour les Européennes ce 1er juillet 2023

Rassemblement en gare de Hanvec, le jeudi 06 juillet 2023, à 18h00: pour le développement du ferroviaire en Bretagne et dans le Finistère

Rassemblement en gare de Hanvec, le jeudi 06 juillet 2023, à 18h00.

Confrontés aux difficultés de rendre visible le sujet du transport du quotidien pour nous, élu.e.s, militants et usagers, en cette période importante de renouvellement du CPER (Contrat de Plan mobilité Etat-Région) , afin d’obtenir des avancées en réponses à nos besoins et nos demandes, nous vous invitons à un rassemblement :

Dans un contexte d’inflation, d’augmentation des coûts de l’énergie et du réchauffement climatique, de la métropolisation, de la dégradations visibles des bouchons et flux routiers entre Brest et Quimper (25 000 à 48 000 véhicules/ jour), ce rassemblement avec conférence de presse sera l’occasion d’aborder plus particulièrement l’amélioration de la ligne Brest- Quimper, la valorisation des gares intermédiaires importantes pour nos territoires, les horaires, la tarification, les dessertes-halte TER, les rabattements et correspondances, la Zone à faibles émissions prévue pour 2025 dans la métropole de Brest.

Nous nous appuierons sur les présentations et solutions d’une étude réalisée par le CSE-SNCF Atlantique, ainsi que sur les propositions du Cahier d’acteurs réalisé par les conseils de développement de Brest, Quimper, Lorient et pays COB, et associations d’usagers COFERBZH ainsi que « Un train pour Hanvec».

Intervention de Gladys Grelaud au Conseil National du PCF du 1er juillet 2023

Bonjour,

Je voudrais revenir sur les évènements des dernières nuits avec un focus sur la situation des quartiers en Bretagne.

Pour vous donner une idée, les quartiers politique de la ville en Bretagne c’est 90 000 habitants équivalent à une troisième ville bretonne. C’est un tissu des quartiers très diverses. Ceux de Brest et Rennes bien sur avec de gros quartiers comme celui de Pontanezen et le Blosne qui ont subi de fortes dégradations mais aussi des quartiers de plus petites tailles comme ceux de Saint Brieuc par exemple touchés aussi pour des violences inouïes ces dernières nuits.

Le fait est nouveau pour nous, c’est qu’en Bretagne, généralement, ces évènements sont toujours très très minoritaires.

Pas cette fois.

Et même plus, ces faits étaient inexistants dans des quartiers prioritaires de plus petites tailles. Mais aujourd’hui, cela arrive aussi comme à Saint Brieuc. Ils s’avèrent que ces quartiers sont menacés par la disparition des aides politique de la ville de l’Etat en cours de redéfinition. Il y a aussi de celui de Lannion, Ker Fontaines.

Il s’avère que je termine (dans le cadre de mon mandat régional) un « tro breizh », comme on dit en Bretagne, un tour de Bretagne des 32 quartiers politique de la ville , où j’ai rencontré un à un les acteurs, les habitants, les maires et le constat est effarant.

Je mets volontairement de côté ceux de Brest et Rennes qui ont subi de très très fortes violences mais où les politiques de gauche des maires, Nathalie Apperé et François Cuillandre et des équipes municipales où sont présents les communistes, portent fortement les quartiers malgré les difficultés évidentes bien sûr.

Donc je reviens sur les quartiers des ville moyennes qui ont vu, comme les autres, leurs aides à la présence humaine se réduire, au fur et à mesure des années, à peau de chagrin, j’entends par là le financement de postes pour les centre sociaux, les activités culturelles d’éduc pop, pour les femmes….

J’ai rencontrée des professionnels épuisés, des communes, des maires et de leurs équipes extrêmement en difficulté, à courir après des appels à projet pour 3000 € par ci par là pour monter une animation dans le quartier…. Comme à Redon ou Concarneau.

En ce moment, les préfets convoquent les maires pour réduire d’un tiers les quartiers prioritaires de Bretagne sous prétexte de plancher de 1000 habitants. Je porte en ce moment le dossier avec les maires et présidents des EPCI concernés de tous bords politique pour mettre en lumière les besoins criant des habitants qui sont invisibles depuis trop longtemps …. Et qui rejaillissent ces derniers jours…

Au parti, nous devons continuer à porter la richesse des habitants des quartiers, et de défendre un investissement très lourd pour ces quartiers et pas uniquement sur l’habitat (qui est essentiel bien sûr), et inversement à ce que l’Etat propose dans ce qui se dessine dans les futurs contrats de ville pour 2024. Il nous faut de l’argent pour plus de sécurité et de services publics pour tous des quartiers des métropoles et des villes moyennes.

 

Conseil Départemental du 22 juin 2023 – Intervention d’Ismaël Dupont sur les EHPAD et les difficultés financières des structures accompagnant les personnes en perte d’autonomie et des structures d’accompagnant du handicap

Séance plénière du Conseil Départemental du Finistère

Intervention Politique Personnes âgées/ Commission de l’action sociale – Ismaël Dupont

22 juin 2023

Bonjour à toutes et tous,

Le financement de la perte d’autonomie des personnes âgées correspond à 1/6 environ des dépenses du budget départemental. Donner et trouver les moyens pour une prise en charge la plus humaine et bien-traitante possible des personnes âgées en perte d’autonomie en structures ou à domicile fait partie des responsabilités fortes de notre collectivité.

Convenons-en d’abord, l’augmentation de l’espérance de vie moyenne de la population est une chance, un progrès spectaculaire à l’échelle historique, un acquis lié à la sécurité sociale, à la richesse globale de notre société, aux conditions de vie et au pouvoir d’achat des retraités, aux évolutions de la prise en charge médicale, aux progrès de la science, de la prévention.

Des personnes âgées qui vivent plus longtemps, c’est le signe d’une société scientifiquement, médicalement et matériellement développée, mais aussi + solidaire et égalitaire socialement et économiquement.

Néanmoins, ces progrès sont réversibles, et comme souvent, ne sont pas sans poser d’autres problèmes et soulever d’autres défis comme le financement de la Sécurité sociale et de la solidarité inter-générationnelle quand dans une population il y a proportionnellement moins de jeunes et d’actifs, ou la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes et des problèmes médicaux.

Réversibles car le recul de l’âge de départ à la retraite par exemple, les crises écologiques, climatiques, sanitaires, les crises économiques et de solidarité font que la tendance peut toujours s’inverser, comme on l’a vu aux États-Unis ces dernières années, qui ont déjà une espérance de vie moins élevée qu’en France du fait du caractère + inégalitaire du pays et de son accès à la santé et à la protection sociale. En 2016, l’espérance de vie en France atteint 85,3 ans pour les femmes et 79,3 ans pour les hommes. Selon le Centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), une personne née aux États-Unis en 2021 a actuellement une espérance de vie de 76,1 ans. En additionnant les reculs de 2020 et de 2021, cela fait un total de 2,7 années de moins, le plus gros déclin en un siècle.

Aujourd’hui, c’est tout le secteur de l’accompagnement du vieillissement, des personnes âgés et de la prise en charge des personnes âgées en perte d’autonomie qui est en tension, et au bord de la rupture faute d’une anticipation des difficultés par l’État et les pouvoirs publics, malgré tous les et de la construction de solutions de financement pérennes et solidaires.

Le secteur des personnes âgées souffre depuis trop longtemps d’une forme de délaissement et de sous-investissement de la part des pouvoirs publics.

Les milliards attendus pour consolider le secteur, les EHPAD publics et à but non lucratif, les services d’aide à domicile, et renforcer et élargir les missions de la Sécurité Sociale universelle pour garantir à tous le droit à l’autonomie, se font attendre.

On ne peut que s’insurger, quand on voit les conséquences pour le quotidien de millions de personnes âgées, et de professionnels du secteur, sur la faiblesse des politiques publiques en matière d’accompagnement des personnes en perte d’autonomie. Le gouvernement avait annoncé une grande loi pour l’autonomie dès 2017, qu’il a repoussée d’année en année et, finalement, passé à la trappe.

Bernard Gouadec l’a dit – Selon l’Insee, les Français en perte d’autonomie du fait du vieillissement de la population passeront de 2,5 millions à quatre millions d’ici 2050. 100 000 Finistériens ont plus de 75 ans aujourd’hui, ils seront plus de 200 000 en 2050 selon les prospectives.

Sur 16 millions de retraités, 2,2 millions ont 85 ans ou +. C’est l’âge moyen d’accès aux EHPAD. 548 000 de ces + 85 ans entreront en EHPAD pendant 3 ans et demi en moyenne. Les résidents en EHPAD cumulent en moyenne 8 pathologies. 9/10 présentent des affections neuro-psychatriques acquises pendant leur activité.

Aucun gouvernement n’en a tiré la conséquence que ces dépenses relèvent bien de l’assurance maladie. Le financement péréenne du Droit à l’autonomie, et de la prise en charge de la perte d’autonomie, devrait à notre sens dépendre de la Sécurité Sociale.

Dans le cadre de la loi de Finances de la Sécurité Sociale 2022, le gouvernement refuse de mettre un budget conséquent pour que les personnes âgées puissent vivre dans le respect et la dignité dans les EHPAD, pour alléger les souffrances des personnels et de nombreuses personnes âgées en EHPAD.

Pas moins de six rapports commandés ces deux dernières années ont mis en lumière les moyens à mettre en œuvre. Le rapport Libault de 2019 chiffrait à neuf milliards d’euros les financements nécessaires d’ici à 2024 et jusqu’à 2030. On est loin du compte.

Les dépenses publiques pour les personnes âgées et en situation de handicap ne sont en fait augmentées de manière très insuffisante pour faire face à l’inflation et aux premiers efforts de revalorisation des rémunérations des personnels pour tenter de compenser la perte d’attractivité des métiers et les difficultés de recrutement.

Au niveau des EHPAD du Finistère, à grande majorité des EHPAD à but non lucratif, qu’ils soient de statut public, communal ou hospitalier, ou hospitalier, la situation est vraiment difficile aujourd’hui sur le plan financier.

Si au niveau national 75 % des EHPAD sont en déficit, au niveau départemental la situation est également très tendue sur le plan financier.

Cela s’explique par plusieurs facteurs :

– l’impact de l’inflation, de l’explosion des prix de l’énergie, diversement ressentie en fonction des contrats, mais qui malgré le bouclier tarifaire, et les versements reversés rétroactivement, se traduit par un reste à charge.

– mais surtout les difficultés de recrutement et l’impact des coûts liés à l’intérim des personnels médicaux : par exemple, à l’EHPAD de la Boissière à Morlaix, le déficit provoqué principalement par le coût de l’intérim médical est de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros ces 6 premiers mois. C’est la deuxième année de déficit.

On subit aujourd’hui très fortement et violemment l’impact de l’épuisement des personnels médicaux et du secteur médico-social, lié à des conditions de travail dégradées. Les démissions d’infirmiers et d’infirmières sont légion.

La réforme de ParcoursSup et du mode de recrutement des IFSI a également été catastrophique sur le recrutement des infirmières et des infirmiers. Il y a beaucoup plus de démissions en route.

Les EHPAD reçoivent de moins en en moins de CV à la sortie d’école, peine à recruter sur des contrats stables ou même de courte durée des infirmiers et des aides-soignants.

Il est nécessaire que l’État repense toute la problématique de la formation-des conditions de travail et de reconnaissance des personnels du secteur médical et médico-social.

L’attractivité de l’intérim pour les personnels qui pourraient sans peine trouver des contrats de travail durables est aussi un vrai problème : à l’EHPAD municipal de Morlaix, un poste d’infirmier en intérim nous coûte 8500 euros, un poste d’infirmier en CDI nous coûte 3500 euros en salaire chargé.

Il devient urgent de légiférer sur le sujet de l’intérim si on ne veut pas renforcer les difficultés financières des EHPAD et des établissements médico-sociaux.

L’augmentation des taux directeurs pour le forfait hébergement dans les EHPAD était une bonne chose, pour faire face à leurs problématiques financières.

Mais ce n’est pas encore suffisant dans le contexte actuel.

Et pourtant les EHPAD sont pris entre le marteau et l’enclume, entre des jeux de contraintes contradictoires car dans de nombreuses structures, c’est le cas sur le pays de Morlaix, les tarifications pour les usagers et leurs familles augmentent fortement ces dernières années, surtout quand il y a eu des travaux ces derniers mois dans les structures pour améliorer le confort des résidents.

Par exemple à l’EHPAD de la Boissière on est passé de 1600€ à 2200€ / mois en 10 ans. C’est beaucoup pour des petites retraites et les familles des résidents.

Ces difficultés financières sont aussi celles des structures médicaux sociales : près de 3 à 4 millions d’€ de déficit attendu pour les Genêts d’Or en 2023, 1, 5 millions d’euros en 2022, 1,6 millions d’euros de déficit pour Don Bosco (1000 ETP). Là aussi l’augmentation du taux directeur de 1,5 % à 3,5 % décidé par le département ne compense qu’à 50 % l’impact financier lié aux revalorisations des personnels à l’issue de la crise sanitaire liées au Segur, de l’inflation et des dépenses d’intérim.

Les Genêts d’Or – association vieille de 60 ans, 2400 personnes accompagnées, + 1500 professionnels, jeunes, adultes porteurs de handicap, personnes âgées en perte d’autonomie – atteste d’un déficit de 2 millions d’€ lié à des compensations insuffisantes du département.

L’impact immédiat, renoncement sur le moment et report de certains investissements pour améliorer le confort de structures d’accueil pour les personnes porteuses de handicap.

L’emploi associatif représente 10,5 % de l’emploi salarié de l’ensemble du secteur privé du département. Il y a de vrais risques de mise en péril de ces structures qui sont au cœur des compétences centrales du département – personnes âgées/ personnes handicapées – sans solution de rechanges.

Le département ne pourra pas compenser la totalité de ces difficultés financières sur fonds propre mais il doit prendre sa part et aussi peser très fort pour faire bouger les lignes sur le plan du volontarisme de l’État dans le domaine de l’accompagnement et de l’aide à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées.

René Vautier dans le Finistère – le témoignage de Piero Rainero

 

Beaucoup de choses sont dites et écrites concernant les rapports du cinéaste anticolonialiste René Vautier avec le Parti Communiste Français. Je veux donner mon témoignage portant sur plus de 40 ans de rencontres, d’échanges, d’amitié.

Je fis la connaissance de René Vautier en 1972, alors que j’étais l’un des responsables des Jeunesses communistes du Finistère. Il nous avait sollicités pour apporter notre soutien à la diffusion de son film « Avoir 20 ans dans les Aurès » qui venait de sortir et déclenchait la colère de ceux qui n’avaient pas accepté l’indépendance algérienne.

Ce film, qui reçut le prestigieux Prix de la Critique Internationale du Cinéma à Cannes, était l’objet de manifestations violentes de la part de nostalgiques des guerres coloniales.

Les JC participèrent avec enthousiasme, avec le concours de militants de la JOC, à sa popularisation.

Le 1er janvier 1973, René Vautier engagea une grève de la faim dans les locaux de l’UPCB (Union de Production Cinématographique de Bretagne) qu’il avait créée et dont le siège était situé à Plomelin près de Quimper dans le Finistère.

Il voulait ainsi protester contre la censure dont était l’objet le film documentaire de son ami Jacques Panigel, « Octobre à Paris », qui témoignait du massacre des Algériens le 17 octobre 1961 à Paris par la police agissant sous les ordres du Préfet Maurice Papon ; plus de 300 morts et disparus selon le FLN.

Dès le 2 janvier il téléphona au siège de la fédération du PCF du Sud-Finistère à Quimper pour me faire part de sa décision, et de sa détermination, me demandant d’en informer Roland Leroy, alors responsable de la politique culturelle à la direction nationale du PCF.

Le jour même, j’avertis le secrétaire de la fédération communiste du Sud-Finistère, Paul le Gall, qui prit aussitôt contact  avec Roland Leroy.

Roland Leroy nous demanda de faire savoir à René qu’il avait le plein soutien du PCF dans sa dénonciation de la censure, et de lui transmettre ses amitiés.

Il souhaitait aussi que nous assurions  un contact amical permanent avec lui.

Ce contact fut établi par Jean-François Hamon, alors secrétaire de la section de Quimper du PCF et moi-même. C’est ainsi que nous nous rendîmes le jour même à Plomelin pour assurer René Vautier du soutien et de l’amitié des communistes.

Il apprécia particulièrement cette démarche, nous disant : « Je sais que je peux compter sur le parti ».

Plusieurs fois par semaine, tout au long de sa grève de la faim, Jean-François et moi allèrent donc le rencontrer. Nos échanges étaient parfois brefs, il était souvent entouré de beaucoup de monde, mais il arrivait que nous puissions, lorsqu’il était seul, parler plus longtemps ensemble ; de cinéma, de ses films, de la censure, de son passé de jeune lycéen résistant à Quimper, de son soutien à la résistance algérienne, « avec des  copains du coin comme Michel Mazéas »

Michel Mazéas, élu maire de Douarnenez en 1971, me raconta plus tard qu’il recevait à l’époque de la guerre d’Algérie des lettres sur lesquelles étaient dessinées des cercueils portant son nom. Si ces missives étaient courageusement anonymes, leur contenu signait l’identité de leurs auteurs : l’extrême-droite et les terroristes de l’OAS.

René aimait aussi à évoquer la projection mouvementée en décembre 1950, « en première mondiale » , de son film anticolonialiste « Afrique 50 » au gymnase municipal de Quimper rue Jean Jaurès, dans une salle archi-comble, avec le concours de plusieurs organisations de jeunesse  – JC, JOC, Scouts de France – sous la protection des militants communistes. « On avait prévu une seule projection mais comme la salle était trop petite pour accueillir tout le monde on en fit 2 dans la même soirée » rapportait-il. Il nous apprit aussi que le commentaire du film devait être porté par le grand comédien Gérard Philippe mais que des contraintes de tournage ne lui permirent pas d’ y participer .

« Afrique 50 », réalisé sur commande de la Ligue Française de l’Enseignement, qui prit ensuite ses distances, avait été, dès sa sortie,  interdit de diffusion en France et valut à son réalisateur d’être condamné à 1 an de prison. Le ministre de la France d’Outremer était alors François Mitterrand.

Le film n’obtint son visa de distribution qu’en 1996.

J’ai entendu par la suite plusieurs communistes quimpérois, Jean le Berre, Louise Tymen, Étienne Perchec, qui avaient participé à cette « première mondiale », raconter le déferlement de violence ce soir-là d’une poignée de parachutistes de la caserne de la ville qui voulaient empêcher la diffusion du film.

Mais force était restée à la démocratie et à la liberté d’information.

Nos visites à René se faisaient d’abord dans les locaux de l’UPCB à Plomelin puis au siège d’une association d’artisans à Quimper, située rue de la Fontaine, où il avait souhaité poursuivre son mouvement.

Parmi les proches qui l’entouraient il y avait Nicole et Félix le Garrec, très attentionnés, ainsi que son frère Jean avec qui Jean-François et moi eurent plusieurs échanges.

Alors que les jours passaient nous constations combien son organisme s’affaiblissait, il s’amaigrissait, il nous dit un jour souffrir de crampes à l’estomac, mais il restait toujours déterminé, allongé sur un lit de camp, des bouteilles d’eau posées près de lui. Son état était tel que Nicole et Félix le Garrec voulaient le faire hospitaliser.

Paul le Gall informa Roland Leroy de sa santé qui se dégradait.

Roland lui dit alors son inquiétude car il connaissait  bien René Vautier, son courage et sa détermination : « René a encore trop de choses à créer, il ne doit pas se laisser partir, le monde de la culture et du cinéma ont besoin d’un homme de cette qualité. »

Jean-François et moi en firent part dans la journée à René, Jean Vautier était présent. Il y fut très sensible et nous dit: « Ces gens là ne me feront pas crever, je vais gagner»

Quelques jours plus tard, le Ministre de la culture, Jacques Duhamel, dans un courrier au député de Quimper, Marc Bécam, écrivit que « les critères politiques n’entreraient plus en ligne de compte dans les décisions de la commission de contrôle du cinéma. »

René Vautier arrêta alors sa grève de la faim , elle avait duré 31 jours, et « Octobre à Paris » obtint peu après son visa d’exploitation.

René fut accueilli, au terme de cette épreuve, chez des amis dans une villa proche de Quimper, au bord de la mer à l’Ile-Tudy, où nous lui rendions visite, et où il reprit très rapidement des forces.

A partir de cet évènement nos relations devinrent plus fréquentes et des liens d’amitiés se nouèrent entre nous.

J’ai toujours les lettres qu’il m’adressait alors.

René répondait toujours présent à nos sollicitations, pour un débat, une conférence, une projection, un appel, une pétition à signer où à écrire, un conseil, une demande d’information.

En décembre 1979 avec 6 autres militants communistes je fus traduit devant le tribunal  de Quimper, pour avoir avec de nombreux amis stoppé des trains afin de défendre les lignes et gares de proximité de Bretagne sud. Nous étions poursuivis au titre d’une loi de 1942 édictée pour réprimer les résistants.

René Vautier fut l’un des témoins cités par les avocats de la défense, Roland Weyl et Claude Larzul.

Il déclara sa surprise de voir traîner devant un tribunal en application d’une loi de Pétain, « un collabo condamné à mort », des jeunes qui avaient manifesté pacifiquement dans une gare alors que ses amis résistants avaient été décorés pour avoir fait sauter des trains ! Il ponctua son propos, tourné vers nous, en disant : « vous devriez être remerciés et félicités », provoquant l’ire du Procureur de la République.

Il fut également le président de mon comité de soutien lorsque je fus candidat aux élections législatives en 1988 et en 1993 dans la 1ère circonscription du Finistère.

Quelques années plus tard, alors que j’étais engagé dans des missions de solidarité aux côtés du peuple palestinien, en Israël, au Liban et en Palestine occupée, il avait évoqué le projet d’un film sur la situation dans les camps de réfugiés. Il était enthousiasmé par cette idée. Mais sa santé ne lui permit pas de la réaliser.

René Vautier s’est éteint le 4 janvier 2015 à Cancale des suites d’une maladie implacable. Il me fut demandé de prononcer une allocution lors de ses obsèques, le 8 janvier, à la Maison Funéraire de Saint-Malo. Un témoignage d’amitié de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, empêché d’être présent, fut lu lors de la cérémonie. L’Ambassadeur de la République Algérienne en France M. Amar Bendjama lut des messages du Président Abdelaziz Bouteflika ainsi que du Ministre des Moudjahidines, M. Tayeb Zitouni.

Un hommage fut rendu à René Vautier par la direction nationale du PCF, place du Colonel Fabien à Paris, les 25 et 26 mars 2016 avec la participation de l’historien Alain Ruscio, de Jean Salem (le fils d’Henri Alleg), de Dominique Noguères de la LDH, de plusieurs cinéastes. Je fus invité à témoigner lors de cet hommage sur le parcours en Bretagne de René Vautier.

René Vautier, avant d’être le cinéaste mondialement connu, avait été un jeune élève du Lycée la Tour d’Auvergne à Quimper, résistant à 15 ans.

Il avait participé, dès décembre 1940, avec son groupe des Éclaireurs de France à de nombreux actes de résistance aux nazis et à leurs collaborateurs : aide à l’évasion d’aviateurs tombés dans la région, sabotages (rail, lignes téléphoniques et électriques…), renseignements divers (notamment sur la localisation précise des blockhaus du mur de l’Atlantique).

La ville de Quimper, pour rendre hommage à ces jeunes résistants, dont René et son frère aîné Jean, a érigé  en 2008 une stèle à proximité du lieu où ils avaient étudié.

À noter que le Clan des Éclaireurs de Quimper est la seule unité scout à avoir été décorée de la Croix de guerre.

En octobre 2011 René Vautier avait fait don aux archives de la ville de Quimper de divers documents cinématographiques dont l’un de ses films : « Et le mot frère, et le mot camarade » inspiré d’un poème de Paul Eluard.

Piero Rainero.

22 / 06 / 2023

Lire aussi:

Un témoignage exceptionnel de René Vautier: une enfance héroïque – avoir 13-16 ans dans la Résistance à Quimper (Des enfants dans la Résistance, Philippe Chapleau, Ouest-France)

Disparition de René Vautier, cinéaste militant communiste et anti-colonialiste: article du Monde

1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 7/ René Vautier (1928-2015)

 

René Vautier, le porteur de drapeau à droite, en 1945. Le scout de Quimper a effectué de nombreuses « missions », l’année où il préparait son bac: c’était lui qui représentait le clan des Eclaireurs lors des cérémonies officielles (collection René Vautier – repris par Philippe Chapleau et l’équipe du livre « Des enfants dans la Résistance », Ouest-France)

 

 

Tonnerre de Brest – La Chronique de Philippe Rio dans L’Humanité du 22 juin 2023

Philippe Rio à l’exposition BANKSY, 18 juin 2023.

Philippe Rio: Il fallait être à Brest ce week-end – Le Télégramme, 20 juin, Manon Fontaine

PCF Finistère – Visite de l’exposition Banksy avec Philippe Rio, président de la Coopérative des élu.e.s communistes et maire de Grigny, ce dimanche 18 juin

Une joie de découvrir ensemble la magnifique exposition Banksy aux Capucins à Brest avec Philippe Rio, maire de Grigny, la ville de la genèse de cette exposition avec la Constellation et la modeste collection Banksy de Beru, et un groupe d’une quinzaine de camarades communistes finistériens.

Le PCF BREST a fait un don de 500 euros à SOS Méditerranée à l’issue de la visite accompagnée de l’exposition de la star anglaise du street art engagé, une star paradoxale puisqu’on ne connaît d’elle que ses œuvres!

Parce que la solidarité avec les réfugiés et exilés est un devoir politique et moral, parce qu’on ne peut que voir la mort de notre idée de la civilisation et d’une Europe humaniste dans ces centaines de personnes qui meurent chaque année en Méditerranée à cause de la politique répressive et anti immigration de nombre d’États européens (avec des degrés dans l’abjection), et du business des passeurs qui profitent de la misère, parce qu’il faut aider ceux qui sauvent des vies, il faut aider SOS Méditerranée. Bravo aux concepteurs de cette exposition engagée et citoyenne du grand artiste anglais mondialement connu d’avoir ainsi associé les associations solidaires à cette exposition et merci à nos guides et médiatrices pour cette exposition gratuite encore visible jusqu’au 25 juin 2023!

 

Samedi 17 juin 2023 – Les communistes bretons se retrouvent pour leur conférence régionale à Grâces près de Guingamp

Ce 17 juin 2023, après leur participation à la très belle manifestation de Guingamp, les représentants choisis dans les fédérations des communistes bretons se sont retrouvés le midi et l’après-midi pour évoquer les enjeux de l’animation politique régionale du CRAC (Comité régionale de coordination et d’action du PCF Bretagne), le bilan de la séquence des 3 ans passés, les enjeux et priorités de l’avenir, les dossiers thématiques à continuer à travailler – fête de l’Humanité Bretagne, santé en Bretagne, ferroviaire et mobilités, vigilance antifasciste, formation, lien avec les élus régionaux et les dossiers du Conseil Régional, etc.

Un nouvel exécutif de 16 membres de l’animation régionale du PCF Bretagne a été élu avec pour le Finistère, qui avait 10 délégués présents samedi à Grâces, la présence dans cet exécutif régional du CRAC du PCF Bretagne de 4 camarades: Gladys Grelaud, Ismaël Dupont, Judith Quentel, Taran Marec.

Pour le Finistère, les délégués présents à cette première conférence régionale après nos congrès départementaux de mars (une autre devrait suivre à l’automne) étaient Marie-France Monery, Yvonne Rainero, Gladys Grelaud, Erwan Rivoalan, Taran Marec, Pierre Thiou, Quentin Ligen, Brieuc Le Guern, Gilbert Sinquin, Ismaël Dupont

Merci aux camarades des Côtes d’Armor pour leur bel accueil après la manifestation de Guingamp pour les hôpitaux publics à laquelle plus de 200 camarades ont participé (3000 à 4000 participants en tout!).

 

Philippe Rio, président de la Coopérative des élu.e.s communistes, rencontre des élu.e.s finistérien.ne.s et des militant.e.s du PCF et du MJCF à Brest le 17 juin

Samedi 17 juin, 18h à 20h, dans les locaux de la section PCF de Brest Rue Berger – Rencontre avec Philippe Rio, maire de Grigny, Président de la coopérative des élus communistes, meilleur maire du monde élu en 2021, par les élus brestois, finisteriens du PCF, les militants communistes et les jeunes communistes sur Brest. Un très bel échange tournant autour du rôle de la Coopérative des élu.e.s, des enjeux travaillés par le maire de Grigny (lutte contre la pauvreté, l’habitat indigne, pour le développement économique dans le respect de l’eau, de la santé publique, de l’économie, etc), et des ambitions programmatiques et problématiques de mandat de nos élu.e.s. Notre élue régionale, nos trois élus départementaux, et des élus de Brest, Le Relecq-Kerhuon, Morlaix, Carhaix, Pont-de-Buis étaient présents à cette rencontre chaleureuse et utile!