PCF Finistère

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Premier compte rendu du Congrès départemental du PCF Finistère de Pont-de-Buis, le 26 mars 2023

 

Photos des Congressistes après le Congrès départemental de Pont-de-Buis à 18h par Daniel Laporte

 

Hier, dimanche 26 mars, à Pont-de-Buis, a eu lieu le Congrès départemental de la fédération du Finistère, avec la présence de 77 délégués des 14 sections finistériennes.
Près de 75 amendements et vœux ont été débattus et soumis au vote de 9h à 16h sur le texte national pour le 39e congrès du PCF à Marseille « L’ambition communiste pour de nouveaux « jours heureux » » et le projet de nouveaux statuts du PCF.
Les débats ont été riches et fraternels. Ils ont été préparés par un travail considérable fourni par plusieurs sections et par les débats des camarades dans les sections, ainsi que par la commission du texte qui a travaillé sur les amendements remontant des sections pour organiser leur présentation efficace.
Tous ces amendements, approuvés ou non, sont remontés à la direction nationale et à la commission texte aujourd’hui.
L’après-midi, après un repas convivial, nous avons procédé à une présentation du bilan d’activité de la fédération depuis novembre 2018, à la présentation du bilan financier de la fédération, et des objectifs principaux pour les mois et les années à venir.
Puis nous avons voté à l’unanimité pour la délégation du PCF Finistère  au Congrès de Marseille du 7 au 10 avril: Claude Bellec, Gladys Grelaud, Jeannine Daniel, Jacqueline Here, Catherine Flageul, Paul Daumont, Taran Marec, Erwan Rivoalan, Pierre-Yves Thomas, et Ismaël Dupont (comme membre du CN, invité sans droit de vote car on avait droit à 9 délégués seulement).
Avec un vote de liste et une unanimité des 72 exprimés, un nouveau Conseil départemental a été élu composé de 35 camarades, avec un renouvellement d’un tiers environ des élus et, Ismaël Dupont a été réelu comme secrétaire départemental:
Ismaël Dupont – Christian Beaumanoir – Claude Bellec – Alain Bescou – Jean-Paul Cam – Jeannine Daniel – Paul Daumont – Gilles Dussautiez – Catherine Flageul – Yann Foucher – Cyrille Frey – Christian Gagou – Marie-France Goussé – Gladys Grelaud – Jacqueline Héré – Roger Héré – Bernard Jasserand – Quentin Ligen – Taran Marec – Isabelle Mazelin – Marie-France Monery – Philippe Moreau –  Jean-Louis Pascal – Pascal Pouillet – Judith Q. – Yvonne Rainero – Jacques Rannou – Erwan Rivoalan – Maryse Rousseau – Gilbert Sinquin – Ronan Sinquin – Ronan Tanguy – Mickael Theng – Pierre-Yves Thomas – Michel Tudo Deler
Le Congrès départemental soutient aussi les candidatures de Gladys Grelaud et Ismaël Dupont (membre du CN sortant) pour intégrer le nouveau Conseil National du PCF.
La délégation de camarades finisteriens qui se rendra au congrès de Marseille du PCF – le 39e congrès du parti communiste – du 7 au 10 avril: Claude Bellec, responsable de la délégation, avec Gladys Grelaud, Jeannine Daniel, Jacqueline Here, Catherine Flageul, Paul Daumont, Taran Marec, Erwan Rivoalan, Pierre-Yves Thomas, et Ismaël Dupont. Après un excellent congrès du PCF Finistère ce dimanche 26 mars, nous avons fait le plein d’amendements et d’arguments pour défendre au congrès national. Photo Daniel Laporte.
Les visages du nouveau Conseil Départemental du PCF Finistère (moins 9 absents qui n’étaient plus là pour la photo). 35 camarades ont été élus à l’unanimité par les délégués des sections finisteriennes du congrès de Pont-de-Buis. Bravo à tous et merci à toutes et tous pour leur engagement à travailler pour la fédération pendant les trois années à venir (photos de Daniel Laporte). Merci aux camarades du CD PCF 29 également qui ont mis fin à leur mandat et ne se sont pas représentés pour leurs années d’engagement au sein du Conseil Départemental.

Réforme des retraites: un référendum est possible pour le PCF du Finistère (interview d’Ismaël Dupont par Alexis Souhard, Le Télégramme, 27 mars 2023)

https://www.letelegramme.fr/bretagne/politique/reforme-des-retraites-un-referendum-d-initiative-partagee-est-possible-pour-le-pcf-du-finistere-26-03-2023-13305044.php

 

Réforme des retraites : « Un référendum d’initiative partagée est possible » pour le PCF du Finistère
Propos recueillis par Alexis Souhard le 26 mars 2023
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste français (PCF) du Finistère (850 adhérents en 2023), appelle à l’abandon de la réforme des réformes. (Photo Le Télégramme/Alexis Souhard)
La tenue d’un référendum d’initiative partagée est « plus que possible » pour contester la réforme des retraites, selon Ismaël Dupont, secrétaire du PCF finistérien, réélu ce dimanche 26 mars, à Pont-de-Buis.
Que vous inspire la réforme des retraites telle qu’adoptée le 20 mars ?
Je crois qu’il faut se féliciter de l’ampleur de la mobilisation des Français face à la contre-réforme de Macron. C’est un recul en arrière de telle sorte qu’on peine à appeler ça une réforme. En 1982, une décennie de lutte avait permis d’abaisser la retraite à 60 ans. Là c’est 64 ans, mais en réalité, ce sera plus : beaucoup partiront plus tard car leur nombre d’annuités ne sera pas suffisant. Le report de l’âge légal et l’allongement de la durée de cotisation vont fabriquer des retraités pauvres et abaisser les pensions de retraite. Ceux qui pourront s’en sortir se tourneront vers des fonds de pension et de l’assurantiel privé. Mais la grande partie de la population restera sur la touche.
Que vous inspire la réponse du chef de l’Etat, mercredi,  à la télévision ?
Les propos d’Emmanuel Macron ne passent pas. Dire que les syndicats agissent comme des factieux, comparer les grévistes et manifestants aux partisans de Trump ou Bolsonaro, et dire qu’il ira à marche forcée sans rencontrer les syndicats… C’est le signe que le sentiment de son autoritarisme, de son exercice solitaire du pouvoir se généralise. Il se met lui-même en danger sans avoir de légitimité. Les gens n’ont pas voté Macron pour ça mais pour faire barrage à l’extrême droite. S’il applique cette réforme, il risque, en plus, de fragiliser les institutions démocratiques.
Comment votre parti entend-il continuer le combat face à cette réforme ?
On est déterminés afin d’obtenir le retrait de la réforme. Nous avons déjà déposé un recours au Conseil constitutionnel pour voir si elle est conforme à la Constitution. Nos députés ont aussi déposé un projet de loi avec la Nupes, pour soumettre cette réforme à un référendum d’initiative partagée (RIP). Si le principe est validé par le Conseil constitutionnel, sa tenue dépend de l’approbation de 4,87 M signataires dans un délai de 9 mois. C’est beaucoup mais plus que possible dans une bataille politique de haute intensité. Il faut encourager les citoyens à se mobiliser. Occupations de ronds-points, barrages filtrants, grève… On ne cautionnera néanmoins pas la violence dans les manifestations. Une préfecture ou une mairie restent nos maisons communes.

De plus en plus de communistes dans le Finistère – Trois questions à Ismaël Dupont – Ouest-France, Pierre Fontanier, 27 mars 2023

Pierre FONTANIER -Ouest-France, 27 mars 2023
De plus en plus de communistes en Finistère
Dimanche 26 mars 2023, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du Parti communiste français dans le Finistère depuis 2015, a été réélu lors du congrès des communistes finistériens.
Quelle est la position des communistes finistériens sur le texte de base du conseil national soutenu par Fabien Roussel, « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » ?
Nous sommes en cohérence avec ce texte, voté à 86 % dans le Finistère et 82 % en France. Certainement parce qu’il y a une satisfaction majoritaire à la conduite du parti depuis un peu plus de quatre ans. On a retrouvé de la visibilité et une forme d’incarnation qui parle à la population, ainsi qu’une capacité à développer notre projet en autonomie. Nous souhaitons enrichir ce texte, notamment sur les questions de santé (hôpital public, Sécurité sociale…), de mobilités, d’immigration, d’accès des jeunes à l’emploi, du revenu étudiants et de la reconnaissance des années d’études pour la retraite.
L’opposition à la réforme des retraites a-t-elle été au cœur de vos discussions du jour ?
Oui. C’est le mouvement social le plus important depuis au moins trente ans. On est évidemment vent debout contre cette contre-réforme qui remet en question les acquis sociaux obtenus par les travailleurs. Le peuple est déterminé à faire retirer cette réforme. On est relativement optimistes sur notre capacité à durer dans ce mouvement. D’autant que nos députés ont déposé une motion de loi pour obtenir un référendum d’initiative partagée.
Quelles sont vos orientations finistériennes ?
On gagne environ 35 adhérents par an depuis quatre ans. Nous voulons continuer à rajeunir, féminiser, renouveler et former nos cadres. Les municipales sont aussi un de nos objectifs, notre implantation de proximité, tout comme le lien qu’on doit renforcer avec le monde du travail. On se concentre aussi sur l’inflation, les mobilités…

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/en-finistere-les-communistes-veulent-rajeunir-et-se-feminiser-6c296d9e-cbc1-11ed-b318-0ff01a0b45d9

Congrès départemental du 26 mars à Pont-de-Buis: le Congrès départemental du PCF Finistère vote une motion pour la paix et le désarmement

Les délégués des 14 sections du PCF Finistère au Congrès départemental de Pont-de-Buis du 26 mars 2023

 

Pour la Paix, le désarmement, enrichir notre base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux « Jours Heureux » ».

Hier, au congrès départemental du PCF Finistère à Pont-de-Buis, cette déclaration proposée par notre camarade de Quimper Piero Rainero a été approuvée à l’unanimité des congressistes:

Note à l’intention des commissions du texte de la base commune préparatoire à notre 39ème congrès.

Notre parti, tout au long de son histoire, à toujours été en pointe dans les luttes pour la paix, le désarmement, l’anticolonialisme, le droit des peuples à disposer librement d’eux-mêmes.
C’est un élément constitutif de notre ADN politique, il serait trop long d’en rappeler ici les moments marquants qui ont contribué à ce que plusieurs générations de jeunes, épris de justice, rejoignent notre combat.

L’agression contre l’Ukraine, décidée par Poutine et son entourage, voit « la guerre lever son front de taureau » pour reprendre le vers célèbre d’Aragon.
Cette guerre, qui a des conséquences terribles pour les peuples ukrainien et russe dont les morts, les blessés, les traumatisés à vie se comptent déjà par centaines de milliers, ouvre la voie à une dangereuse relance de la course aux armements, ruineuse et lourde de menaces, sous la tutelle des USA et de l’OTAN.

Macron annonce l’augmentation d’un tiers environ du budget de l’État consacré aux armées de notre pays, celui-ci s’élèvera à plus de 57 milliards d’euros par an, soit le double des dépenses pour la solidarité, l’égalité et l’insertion, et trois fois plus que pour le travail et l’emploi.
Celui des États-Unis atteindra 1 000 milliards de dollars rien que pour cette année.
Cette envolée des budgets militaires se fait au détriment des réponses à apportées aux urgences sociales et climatiques.
Les premiers bénéficiaires de cette envolée sont les marchands d’armes qui « portent en eux la guerre comme la nuée porte l’orage » pour paraphraser Jean Jaurès.

Le chemin vers la paix ne se trouve pas dans ces dépenses folles qui appauvrissent les nations et mettent notre planète au bord du gouffre, mais dans la recherche déterminée, courageuse, de solutions négociées dans le respect des droits et des légitimes aspirations des peuples.

Là où il a une volonté de paix il y a un chemin.

Ces problématiques sont présentes, mais de façon plutôt dispersée, et pas toujours cohérente, dans le texte du Congrès.

La gravité et la dangerosité de la guerre en Ukraine, l’existence dans d’autres zones du monde, comme la Palestine, de foyers prêts à s’embraser, imposent me semble-t-
il, de mettre bien plus en évidence dans notre texte ces périls en leur consacrant un paragraphe spécifique, bien argumenté, offensif, et en affirmant clairement et fortement notre volonté de faire du combat pour la paix et la justice dans le monde l’un des axes absolument majeur de notre projet.

À la logique de guerre et de domination, il faut substituer une logique de paix et de coopération.

 

Le PCF Finistère réaffirme solennellement son soutien aux maternités de Carhaix et Landerneau

Manif pour la maternité de Carhaix du 18 mars 2023 – + de 5000 manifestants à Carhaix, dont plusieurs militants du MJCF et du PCF.

 

Le Congrès départemental du PCF Finistère a voté à l’unanimité ce 26 mars 2023 une motion présentée par Pierre-Yves Thomas, élu communiste à Carhaix, pour la défense des maternités de Carhaix et de Landerneau et des maternités d’hôpitaux de proxmité menacées par les restrictions de l’intérim médical.
Motion du PCF Finistère – 26 mars 2023
« Les communistes finistérien(ne)s, réuni(e)s ce jour en Congrès, apportent tout leur soutien aux maternités menacées de fermeture. Le rapport du Pr Yves Ville a permis au ministre de la santé d’annoncer la mise en application de la loi RIST. Si cette loi permet de limiter les tarifs exorbitants des médecins anesthésistes des hôpitaux publics, elle ne doit être le prétexte à des attaques à l’encontre des maternités de proximité.
111 d’entre-elles, dont 6 en Bretagne, sont ciblées dans le rapport. C’est intolérable, c’est notre système de santé public, solidaire qui est visé. De telles fermetures poseraient, en corollaire, la question de la pérennité de ces hôpitaux. Les femmes de ces territoires devraient donc faire des dizaines de kilomètres pour accoucher. C’est une aberration et un risque notable, c’est jouer avec leur santé et celle des bébés.
Notre Région Bretagne, comme bien d’autres en France, manque cruellement de professionnels de santé et cela dans tous les domaines.
Il ne faut donc pas recourir à de simples données comptables comme arguments, mais prendre en compte l’exigence de l’accès aux soins équitable pour toutes et tous et non pas le remettre en cause. L’Etat doit investir massivement dans notre système de santé et non le livrer au privé, qui lui ne serait pas sous la contrainte de la loi Rist.
Pont de Buis, le 26 mars 2023.

Le PCF Finistère apporte son soutien à l’EESAB (école européenne supérieure d’arts), et notamment aux sites de Quimper et Brest

Photo EESAB de QUIMPER – Yvonne Rainero

Lors de son Congrès départemental, réuni avec 80 camarades, le PCF Finistère a également tenu à exprimer son soutien à l’EESAB, l’école européenne supérieure d’art.
Le PCF Finistère tient à exprimer son, soutien à l’EESAB l’école européenne supérieure d’art.
Dans toute la France, 32 écoles d’art d’enseignement supérieur sont occupées, et 20 écoles d’architecture.
Les étudiant.e.s sont en lutte pour sauver leurs écoles.
Le PCF Finistère exprime son plein et entier soutien aux étudiant.e.s, professeurs et personnels de l’EESAB, et aux écoles supérieures d’art et de design de Brest – Lorient – Quimper – Rennes (EESAB) et à l’école nationale d’architecture de Rennes.

Face à une crise inédite, les étudiant.e.s et les équipes des écoles supérieures d’art de France sont mobilisées depuis plusieurs mois et les écoles de Bretagne sont occupées depuis plusieurs semaines. Leurs revendications peuvent être connues en allant notamment visiter le blog suivant: http://www.ecolesartdesignenlutte.fr/

Les établissements subissent des déficits impossibles à combler (dégel du point d’indice, hausse des matériaux et consommables, des prix de l’énergie). Cela peut conduire au rabotage des moyens pédagogiques (matériaux et accès aux ateliers, workshops, artistes et/ou intervenants … ) et surtout des moyens humains du corps enseignant et du personnel technique qui sont de plus en plus menacés puisqu’il est question du non remplacement des départs en retraite ainsi que le non renouvellement des contrats arrivés à terme.
Les écoles de Bretagne comme 45 écoles structurées en EPCC – établissements publics de coopération culturelle- ont été exclues des dispositifs de soutien de compensation du point d’indice et des prix de l’énergie du fait de leur statut territorial.
Le PCF Finistère interpelle le Ministère de la Culture comme l’a fait Fabien Roussel au sujet de l’école d’art de Valenciennes (ÉSAD Valenciennes) et celui de l’Enseignement supérieur quant à la crise majeure que traversent les écoles d’art et de design. Les budgets stagnent depuis 10 ans et les coûts augmentent de manière considérable.
Un plan d’urgence est nécessaire pour faire face aux besoins actuels des écoles, pour assurer leur survie mais aussi pour garantir la qualité des enseignements et de la pédagogie.
Le PCF Finistère apporte tout son soutien aux 4 sites de l’EESAB et en particulier à ceux de Brest et Quimper, à leurs étudiant.e.s et leurs équipes, et sera très attentif au résultat décisif des échanges avec le Ministère sur ce sujet le mardi 28 mars.
Nous voulons marquer de cette manière notre soutien à l’éducation publique dans les métiers de l’art, de la création et de la culture. si les écoles publiques d’art et d’architecture dépérissent, il ne restera plus que de la place pour des écoles privées payantes qui ne sont pas accessibles à tous.
Le PCF Finistère a voté cette motion de soutien à l’unanimité à l’occasion de son Congrès départemental à Pont-de-Buis le 26 mars 2023.

RETRAITES Le peuple est debout . La victoire est à notre portée! Tous ensemble de nouveau le mardi 28 mars

RETRAITES Le peuple est debout . La victoire est à notre portée! Tous ensemble de nouveau le mardi 28 mars

La fédération PCF du Finistère se félicite de l’extraordinaire mobilisation du jeudi 23 mars consécutive au  49-3 et au vote sur la motion de censure transpartisane à l’Assemblée, qui a montré combien le gouvernement, minoritaire dans le pays, disposait même d’une faible majorité parlementaire, pour dire la détermination intacte du peuple à se battre pour obtenir le retrait de la réforme des retraites.
Nous appelons les salariés, les jeunes, les retraités et tous les habitants du Finistère à se joindre à nouveau très nombreux aux syndicats à l’appel de l’intersyndicale le mardi 28 mars.
Créons des manifestations encore plus massives, un mardi noir à des millions de grévistes et à 4 millions de manifestants et 100 000 manifestants dans le Finistère!!!

Encore une fois, les Français·es se sont mobilisé·es en masse contre la réforme des retraites à 64 ans. 3,5 millions de nos concitoyen·nes ont participé à plus de 300 manifestations partout en France. C’est tout le peuple français qui se lève pour des retraites dignes et pour la démocratie.
La « foule », comme l’appelle le président de la République, est belle et légitime. A l’inverse, le président agit comme un casseur de la République.
On continue jusqu’à la victoire !Le PCF appelle le gouvernement à retirer son texte et à tenir compte des recours au Conseil constitutionnel et notamment du référendum d’initiative partagée voulu autant par les Français·es que par les organisations syndicales.
La section du Pays de Brest du PCF appelle à soutenir la grève reconductible et la mise à l’arrêt du pays, de l’économie par tous moyens non violents et à isoler le gouvernement et sa majorité, à rendre leur position intenable tant qu’ils maintiennent ce texte.

FINANCER LA RETRAITE À 60 ANS,des pensions supérieures au Smic,pour toutes et tous, c’est possible !
Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles : création d’emplois, augmentation des salaires, égalité femmes-hommes, taxation des revenus financiers…

-La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports, territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.

-La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros.

-La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.

-Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions:Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros et dans le public, augmentation de  5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.

– L’égalité salariale femmes-hommes,c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

Le PCF Finistère qui se félicite du caractère massif de la mobilisation du 23 mars – avec 3 millions de personnes dans les rues, 75 000 dans le Finistère – appelle à rejoindre encore à nouveau très nombreux, dans la grève et la manifestation, l’appel de l’intersyndicale nationale, départementale et des intersyndicales locales pour le 28 mars (CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, , et UNSA, plus d’autres syndicats étudiants, etc).

Rendez-vous :
– Brest : 10h30 place de la Liberté ;
– Quimperlé : 10h30, Gare de Quimperlé ;
– Morlaix : 11 h, place des Otages, parcours jusqu’au rond-point de Réo
– Quimper : en attente de décision ;
– Carhaix :  
10 h 30, place du Champ-de foire.

 

Congrès départemental du PCF Finistère à Pont-de-Buis les Quimerc’h ce dimanche 26 mars 2023

Congrès de Plonéour Lanvern le 10 novembre 2018: dernier congrès départemental du PCF Finistère avant celui du 26 mars 2023 à Pont-de-Buis

 

Ces quatre dernières semaines semaines au cours desquelles les 14 sections du Finistère ont organisé leurs congrès de sections.
Pour prolonger ce cycle démocratique intense, aura lieu le dimanche 26 mars de 9h à 18h à Pont-de-Buis les Quimerc’h (salle François Mitterrand) le Congrès Départemental du PCF Finistère.
Prélude au Congrès de Marseille du PCF, le 39e Congrès, du 7 au 10 avril, où 10 camarades seront présentés au Congrès départemental pour représenter le PCF Finistère:
Claude Bellec, Paul Daumont, Jeannine Daniel, Ismaël Dupont (comme membre du CN), Catherine Flageul, Jacqueline Héré, Gladys Grelaud, Taran Marec, Erwan Rivoalan, Pierre-Yves Thomas
Un congrès départemental en plein cœur d’une lutte sociale intense contre la réforme des retraites et le coup de force contre la démocratie et les droits sociaux de Macron et de son gouvernement à laquelle les communistes prennent toute leur part.
Le dernier congrès départemental du PCF avait été organisé à Plonéour-Lanvern dans le Pays Bigouden le 10 novembre 2018, il y a 4 ans et demi.
Ce Congrès départemental doit débattre, à partir de l’analyse de l’évolution de la société et du monde, de la situation et du moment politique, de nos orientations nationales (projet, stratégie, statuts et fonctionnement interne du PCF, objectifs), fixer la feuille de route des communistes finistériens pour les trois ans à venir et élire le Conseil Départemental du PCF Finistère ainsi que le secrétaire départemental, la délégation finistérienne au Congrès de Marseille du PCF (10 membres, le congrès, le 39e de notre parti centenaire, a lieu du 7 au 10 avril)
77 congressistes sont attendus, représentant 520 adhérents à jour de cotisation, et 860 adhérents en tout.
Cela fait du Finistère la 22e fédération de France en nombre d’adhérents cotisants.
Les débats du Congrès Départemental sur le texte national et la feuille de route de la fédération ont également été préparés par deux AG à la MPT de Quimerc’h ces derniers mois, qui ont réunie 130 personnes à elles deux: le 12 novembre 2022 et le 7 janvier 2023, et bien sûr aussi par plusieurs Conseils Départementaux.
Depuis 5 mois, notre parti est engagé pleinement dans son Congrès, manifestant une vitalité démocratique importante.
Des centaines de camarades ont participé dans leurs sections aux débats du Congrès, au vote sur la base commune du Congrès National du PCF les 27, 28, 29 janvier (avec une bonne participation de deux tiers des camarades, et 86% des voix exprimées dans notre département pour le texte de base commune du Conseil National : « L’ambition communiste pour nouveaux jours heureux »).
Seront délégués au Congrès du PCF Finistère ce dimanche 26 mars 2023 (titulaires et suppléants présents):
Audierne: Alain Bescou
Pays Bigouden: Véronique Blanchet, Jacqueline Braire, Louis Guirriec, Sergine Le Bohec, Philippe Moreau, Yves Peuziat Beaumont, Maryse Rousseau, Gérard Bal
Brest: Anne-Marie Alayse, Claude Bellec, Roger Berthelot, Jean-Paul Cam, Louis Debarnod, Cyrille Frey, Christian Gagou, Gladys Grelaud, Morgane Guellec, Jacqueline Héré, Taran Marec, Kaourant Perennou, Erwan Rivoalan, Jacques Serizel
Carhaix-Huelgoat: Bernard Bloyet, Daniel Laporte, Jean-Jacques Penven, Pierre-Yves Thomas
Concarneau: Marie-France Goussé, Jean-Louis Pascal
Crozon-Châteaulin: Christian Beaumanoir, Paul Daumont, Catherine Flageul, Christian Le Goff, Gilbert Sinquin
Douarnenez: Jean-Pierre Demaimay, Camille Gontier, Lionel Picart, Judith Quentel, Yves Jade
Fouesnant: Sylvain Araldi, Danielle Hrouda
Morlaix (avec Roscoff): Roland Bagnis, Fabienne Cyriaque, Ismaël Dupont, Marie-Françoise Madec, Marie-France Monery, Lucienne Nayet, Paulette Peron, Pascal Pouillet, Daniel Ravasio, Jean-Louis Weber, Gilles Grall, Roger Héré, Monan Jaouen, Michel Lespagnol
Lanmeur: Michel Tudo Deler
Le Relecq-Kerhuon: Bertrand Bianic, Gilles Dusautiez, Pierre-Yves Liziar, Isabelle Mazelin, Ronan Tanguy, Monique Sithamma
Quimper: Yann Foucher, Bernard Jasserand, Quentin Ligen, Jean-Claude Perrot, Yvonne Rainero, Ronan Sinquin, Daniel Ruffier, Fabien Tudo Deler
Pays de Quimperlé: Jeannine Daniel, Denis Huet, Daniel Pierre, Marion Francès
Rosporden: Michael Peter, Gérard Séchet
A ce jour, 34 camarades sont proposés pour intégrer le prochain Conseil Départemental.

2500 manifestants à Carhaix ce Jeudi 23 mars 2023 contre la réforme des retraites – Photos de Daniel Laporte

Carhaix pour la CGT : 2500 manifestants ce 23 mars.
Télégramme : Réforme des retraites : à Carhaix, démonstration en force des opposants
À Carhaix, les nombreux opposants à la réforme des retraites ne désarment pas. En effet, ils seraient près de 2 500 à défiler dans les rues du centre-ville.
Ouest France :EN IMAGES. Réforme des retraites : « On ne pliera pas », près de 2 500 manifestants à Carhaix
La 9e manifestation contre la réforme des retraites, jeudi 23 mars 2023, a réuni entre 2 400 et 2 500 manifestants à Carhaix (Finistère). Un regain net de mobilisation après le grand rassemblement de l’hôpital menacé de fermeture et de désorganisation, samedi 18 mars 2023.

Retraites: le peuple est debout, la victoire est à notre portée! – FABIEN ROUSSEL, PCF, 23 MARS 2023

Encore une fois, les français se sont mobilisés en masse contre la réforme des retraites à 64 ans. Des millions de nos concitoyen·nes ont participé à plus de 300 manifestations partout en France. C’est tout le peuple français qui se lève pour des retraites dignes et pour la démocratie.

Loin de s’essouffler, la mobilisation s’étend, s’enracine, pacifique, exemplaire. La « foule », comme l’appelle le Président de la République, est belle et légitime.

A l’inverse, le Président de la République fait le pari du chaos et de la violence. Il fait tout pour provoquer celles et ceux qui manifestent depuis des mois avec dignité. Il fait tout, y compris en durcissant sa politique de maintien de l’ordre, pour provoquer des incidents et la violence. En voulant monter l’opinion contre les syndicats, il agit comme un casseur de la République.

En l’espace de quelques jours, dans l’actualité, le gouvernement est passé de messieurs Dussopt et Attal à messieurs Darmanin et Dupont Moretti. En quelques jours, nous sommes passés des retraites à la matraque, des grèves légitimes aux réquisitions, des manifestations pacifistes aux gueules cassées.

On continue !

Le Parti Communiste Francais appelle le gouvernement à tenir compte de cette nouvelle journée de mobilisation, des grèves et à retirer son texte.

Nous appelons le gouvernement à tenir compte des recours au conseil constitutionnel et notamment du Référendum d’initiative partagé voulu autant par les français que par les organisations syndicales. Redonner la parole au peuple est la seule issue politique et démocratique permettant d’apaiser la situation.

Tant que le gouvernement continue de s’enfermer dans le déni, nous appelons à soutenir la grève reconductible et la mise à l’arrêt du pays, de l’économie par tous moyens non violents. J’appelle les militants communistes dans les entreprises à prendre toute leur part avec leurs collègues à la mise à l’arrêt de l’outil de travail, à participer partout au rassemblement, au blocage des entreprises et des accès routiers et ferroviaires.

Nous, responsables politiques du PCF, élus, parlementaires, nous ne pouvons pas continuer de travailler, de légiférer, comme si de rien n’était. J’appelle à isoler le gouvernement et sa majorité, à rendre leur position intenable tant qu’ils maintiennent ce texte.

J’appelle les forces de l’ordre à rejoindre le mouvement et à garantir la paix civile.
pas de violence à notre encontre, pas de violence à votre encontre. Nous agirons toujours dans l’intérêt de tous les travailleurs et travailleuses et du respect de la démocratie sociale.

Le peuple français est debout, la victoire est à notre portée.

Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF

10 000 manifestants à Morlaix ce jeudi 23 mars pour le retrait de la réforme des retraites du MÉPRISANT DE LA RÉPUBLIQUE

Photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont

Morlaix – 23 mars 2023 – + 10 000 manifestants entre la place Puyo au Port de Morlaix et la gare de Morlaix.

Après les 5 projections de La Sociale: remise d’un chèque de 2250 euros pour la caisse de grève de la CGT Cheminots ce 23 mars en gare de Morlaix

Avant la manif de Morlaix à 11h ce jeudi 23 mars, sur le parvis de la Gare de Morlaix place Rol-Tanguy, c’était la remise solennelle du chèque de 2252 euros pour la caisse de grève de la CGT cheminots à la suite de l’appel au don fait lors des 5 séances de projection du film de Gilles Perret, « La Sociale », organisées par le collectif Retraites du pays de Morlaix les semaines passées, à Morlaix, Plourin-les-Morlaix, Lanmeur, Pleyber-Christ, Plounéour-Menez. De quoi amortir un peu les 260 jours de grève des cheminots du pays de Morlaix. Merci aux 200 personnes qui ont participé à ces projections et contribué par leurs dons à soutenir les grévistes. Photo avec la CGT cheminots, les camarades de la FI, de Génération.s, du PCF, d’autres formations étant membres du collectif Retraites du Pays de Morlaix (PS, EELV, UDB, Gauche Indépendantiste, Ensemble, NPA, MNCP, LDH).

BREST – 23 mars: En Gare de BREST, avec le blocage des syndicalistes et au barbecue de la CGT

Photos MARION FRANCES – PCF FINISTERE

Entre 35 000 et 40 000 manifestants à BREST ce jeudi 23 mars contre la réforme des retraites

 

Une partie des camarades de la JC et du PCF au départ de la manif rue Jean Jaurès.

Photos PCF 29

Retraite: le président Macron rentre en cohabitation avec les Français (Fabien Roussel)

Ce midi, le Président de la République a souhaité prendre la parole sur TF1 et France 2 après le recours au 49.3, après deux mois de conflit social et un rejet de la réforme des retraites qui s’amplifie.

Trente minute pour du vent, les Français viennent donc de découvrir qu’une éolienne a désormais pris place à l’Élysée.

Au terme de son intervention, Emmanuel Macron s’est, en effet, montré à la fois terriblement creux face à la situation sociale et politique et terriblement sourd face aux attentes légitimes du monde du travail. Le pays fait face à un Président qui apparaît de plus en plus isolé et déconnecté, ne semblant aucunement prendre la mesure du moment de colère politique que nous traversons.

Ce midi, Emmanuel Macron vient d’entrer en période de cohabitation avec les Français.

Face à ce constat, j’appelle les Françaises et les Français à se mobiliser massivement, demain, dans la rue, aux côtés de l’intersyndicale. Je crois possible d’être plus de 4 millions à battre le pavé, partout dans le pays.

Le peuple est toujours la solution. C’est pourquoi, au nom du Parti communiste français, je renouvelle une proposition de sortie de crise à travers l’organisation d’un référendum.

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,

20 mars 2023: Intervention de Pierre Dharréville pour le groupe communiste à l’Assemblée Nationale pour le vote de la motion de censure

« On ne méprise que les gens qui font des choses méprisables, disait Alberto Moravia… Qu’a fait le peuple pour mériter tant de mépris… Je monte à cette tribune tremblant de cette colère, de cette résistance viscérale au mépris ».

Magnifique discours de Pierre Dharréville, député communiste des Bouches du Rhône, pour justifier le vote de la motion de censure contre le gouvernement Borne et sa « réforme scélérate ».

« Vous avez perdu la bataille des retraites ».

Motion de censure, 20 mars 2023, intervention de Pierre Dharréville « Une colère. Pas un coup de colère, encore moins une vague désapprobation, une profonde colère. Quelque chose dans l’ordre de la révolte, même. Le refus sans appel de la régression sociale. Le refus de se voir voler deux de ses meilleures années de retraite. Le sentiment de ne jamais pouvoir être entendu. Le sentiment d’être pris pour des imbéciles. Le sentiment de ne pas être respecté. L’idée que ça suffit ! Tout simplement. « On ne méprise que les gens qui font des choses méprisables », écrivit Alberto Moravia. Qu’ont fait les ouvriers, les employés, les privés d’emploi pour mériter tant de mépris ? Qu’ont fait les organisations syndicales, qu’ont fait celles et ceux qui manifestent pour mériter tant de mépris ? Qu’a fait notre peuple pour mériter tant de mépris ? Car c’est ainsi qu’est vécue votre politique, c’est ainsi qu’est vécu votre entêtement, c’est ainsi que sont vécus votre discours et vos justifications toujours plus embrouillées, c’est ainsi qu’est vécu le 49-3 car ce n’est pas seulement à cette assemblée qu’il a été infligée, c’est au pays tout entier. Je monte aujourd’hui à cette tribune tremblant de cette colère. De cette résistance épidermique au mépris. De cet attachement viscéral à la dignité humaine. La dignité. C’est bien cela qui est en jeu. Voilà ce qu’on m’a demandé de vous dire ces derniers jours dans les quartiers, sur les marchés, devant les entreprises. Hier soir, le Président a exprimé son souhait que la loi aille « au bout de son cheminement démocratique ». Il faut arrêter de se moquer du monde. Je vous le dis comme je le pense, avec respect car du mépris, je n’en ai pas, mais avec colère, combativité et franchise : je me demande comment vous pouvez être encore là, à défendre votre réforme scélérate, qui n’a pas de majorité dans cette assemblée, qui en a encore moins dans le pays. Votre réforme est illégitime. Vous vous trompez lourdement si vous pensez que vous pouvez vous en tirer comme ça, que c’était juste un mauvais moment à passer, que tout ça sera bientôt oublié. Ce n’est pas le caprice d’un enfant à la caisse du supermarché. Votre projet est grillé. Vous avez perdu la bataille des retraites. Emmanuel Macron l’avait dit ? La belle affaire. Nul ne lui a confié des pouvoirs d’un monarque absolu. Votre responsabilité n’est pas d’exercer un pouvoir sans limites. Vous n’exercez de pouvoir qu’au nom du peuple. C’est avec lui que vous devez gouverner et non pas contre lui. Quel pays prétendez-vous gouverner ? Nous ne parlons pas du même. La crise politique gravissime dans laquelle nous nous trouvons appelle un tout autre comportement qu’une attitude autoritaire, suffisante, paternaliste. Arrêtez de nous dire que vous faites ça pour notre bien, c’est insupportable. Ne faites pas le pari du pourrissement et de la répression. Aux ouvriers des ports, de la sidérurgie, de la pétrochimie ou des champs, aux employés de la SNCF, d’EDF, aux caissières, aux agents territoriaux, aux ATSEM, aux AESH, aux enseignantes et aux enseignants, aux aides-soignantes, aux infirmières, aux artisans et commerçants, à celles et ceux qui se battent pour la justice, qui défendent un vrai droit à la retraite partagée, un travail qui prend tout son sens et pas toute la place et où l’on s’épanouit, A ces femmes et ces hommes, à cette jeunesse pleine d’espoir, nous disons que rien n’est fini et que nous avons le droit de continuer à rêver plus fort et plus haut. Et si le vote de cette motion devait décevoir, nous disposons encore d’outils pour nous faire entendre. Nous avons déposé un recours et une proposition de référendum d’initiative partagée qui devra être validée pour montrer que nos institutions ne sont pas complètement inopérantes face à une telle crise démocratique. Alors nous irons partout débattre et chercher les signatures par millions pour imposer une sanction démocratique à cette réforme. La bataille se poursuit avec les mobilisations sociales et notamment cette grande journée de jeudi. C’est contre cette réforme, pour que vive le droit à la retraite, pour le respect de la volonté populaire, pour sortir de la crise, au nom de la République que les députés communistes et ultra-marins de la gauche démocrate et républicaine sont actrices et acteurs d’une motion de censure. ——-

 

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Appel solennel des Élus de gauche et républicains du Finistère pour un retrait de la réforme des retraites

En Finistère, des élus de gauche exigent « le retrait de la réforme des retraites »

Ouest-France, 20 mars

Plusieurs élus de la gauche finistérienne ont signé une tribune. Ils plaident pour un retrait de la réforme des retraites. Ils interpellent aussi les députés de la majorité gouvernementale et le président du conseil départemental du Finistère.

En Finistère, un appel a été lancé par des élus de gauche. Ce texte a été publié ce week-end sur le site de l’union des élus Socialistes et républicains.

Dans ce texte intitulé Nous, élus de gauche et républicains du Finistère exigeons le retrait de la réforme des retraites !, les élus de gauche du Finistère, appellent « solennellement » le gouvernement de la Première ministre Borne et du Président Macron à abandonner sans délai la réforme actuelle des retraites.

« L’utilisation du 49-3 fait courir un risque majeur d’explosion sociale »

Ils écrivent également : « Nous saluons et soutenons sans réserve l’intersyndicale dont la qualité de l’engagement, la dignité de la représentation des salariés, des demandeurs d’emploi, des retraités du pays sont un contre-exemple salutaire au déni de démocratie du gouvernement Borne-Macron. »

Selon ces élus, « l’utilisation du 49-3 fait courir un risque majeur d’explosion sociale. Après avoir tronqué les débats parlementaires, refusé toute discussion avec les organisations syndicales, le gouvernement ne peut continuer dans cette voie. Nous appelons solennellement les parlementaires finistériens de la majorité relative à agir auprès de la Première ministre et du Président pour abandonner cette réforme ». En l’espèce, ils appellaient les parlementaires à voter la motion transpartisane de censure déposée par le groupe parlementaire Liot et refusé, ce lundi 20 mars, à l’Assemblée nationale. À défaut, nous engageons les parlementaires à engager le vote d’un référendum d’initiative partagée.

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« Nous appelons enfin à une conférence sociale des retraites »

Aussi : « Nous appelons le président du Conseil départemental du Finistère à ne pas publiquement surenchérir en soutenant certes la réforme Borne-Macron, mais en demandant même le report de l’âge légal de départ à la retraite non pas à 64 ans, mais à 65 ans. »

Pour conclure : « Dans l’apaisement de l’abandon de la réforme Borne-Macron, nous appelons enfin à une conférence sociale des retraites, où le travail transparent des organisations syndicales et du gouvernement inclura le financement à long terme de notre système par répartition, pilier de la cohésion nationale, et les nécessaires mesures de justice sociale : prise en compte de la pénibilité des emplois et égalité femmes – hommes. »

Ces élus appellent l’ensemble des Finistériennes et des Finistériens à participer massivement aux rassemblements organisés par l’intersyndicale, ce jeudi 23 mars à Brest, Quimper, Morlaix, Quimperlé et Carhaix.

le 19 mars 2023,

Élu-es de gauche et républicains du Finistère, nous appelons solennellement le Gouvernement de la Première Ministre Borne et du Président Macron à abandonner sans délai la réforme actuelle des retraites.

Par une forme de « piraterie parlementaire » démontrée par l’utilisation successive des articles

47-1, 44-3 et enfin 49-3 de la Constitution, le Gouvernement Borne-Macron met à mal les Institutions républicaines, remparts de l’État de Droit et de Justice de notre Pays.

 

Nous saluons et soutenons sans réserve l’Intersyndicale dont la qualité de l’engagement, la dignité de la représentation des salarié-es, des demandeurs et des demandeuses d’emploi, des retraité-es du Pays sont un contre-exemple salutaire au déni de démocratie du Gouvernement Borne-Macron.

L’utilisation du 49-3 fait courir un risque majeur d’explosion sociale. Après avoir tronqué les débats parlementaires, refusé toute discussion avec les Organisations Syndicales, le Gouvernement ne peut continuer dans cette voie.

 

Nous appelons solennellement les Parlementaires finistériens de la majorité présidentielle relative à agir auprès de la Première Ministre et du Président pour abandonner cette réforme.

Nous appelons le Président du Conseil Départemental du Finistère à ne pas publiquement surenchérir en soutenant certes la Réforme Borne-Macron, mais  en demandant même le report de l’âge légal de départ à la retraite non pas à 64 ans, mais à 65 ans.

Sans retrait, nous appelons les Parlementaires à voter la motion transpartisane de censure déposée par le groupe parlementaire LIOT.

 

A défaut, nous engageons les Parlementaires à engager le vote d’un Référendum d’Initiative Partagée.

 

La réforme des retraites Borne-Macron doit être rejetée !

 

Rendons hommage aux Organisations Syndicales qui ont encadré avec courage et détermination l’immense mobilisation populaire en évitant tous les débordements.

Mais avec le 49-3, les Organisations Syndicales craignent de ne plus être en mesure de limiter les  débordements.

 

Dans l’apaisement de l’abandon de la réforme Borne-Macron, nous appelons enfin à une conférence sociale des retraites, où les le travail transparent des Organisations Syndicales et du Gouvernement incluera le financement à long terme de notre système par répartition, pilier de la cohésion nationale, et les nécessaires mesures de justice sociale : prise en compte de la pénibilité des emplois et égalité Femmes – Hommes.

Premiers signataires :

  • Jean-Luc Fichet, Sénateur du Finistère PS
  • Mélanie Thomin, Députée PS-NUPES de la 6ème circonscription du Finistère
  • Tristan Foveau, Premier Secrétaire du Parti Socialiste du Finistère, Vice-Président de Brest métropole
  • Jean-Paul Vermot, Président de l’Union des Élu-es Socialistes et Républicains du Finistère, Président de Morlaix Communauté, Maire de Morlaix
  • Armelle Huruguen & Kévin Faure, Conseillère et Conseiller Départementaux du Finistère, co-Président.e.s du groupe Finistère et Solidaires au Conseil Départemental du Finistère
  • Isabelle Assih, Présidente de Quimper Bretagne Occidentale, Maire de Quimper PS
  • François Cuillandre, Président de Brest métropole, Maire de Brest PS
  • Pauline Louis Joseph Dogué, conseillère départementale, présidente du groupe Finistère d’avenir EELV
  • Glen Dissaux, Président du groupe des Élus écologistes à Brest EELV
  • Ismaël Dupont, Secrétaire Départemental du Parti Communiste Français, Conseiller Départemental du Finistère
  • Christian Guyonvarc’h, Conseiller Régional – Union Démocratique Bretonne
  • Jacqueline Héré, Conseillère Départementale – Parti Communiste
  • André Laurent, Adjoint au maire de Morlaix – Génération.s
  • Sébastien Marie, Maire de Plounéour-Ménez – Union Démocratique Bretonne
  • Sébastien Miossec, Président de Quimperlé Communauté, Maire de Riec-sur-Bélon – PS
  • Laurent Péron, Vice-Président de Brest métropole, Maire du Relecq-Kerhuon, Trésorier de l’UESR29
  • Mickaël Quernez, Vice-Président au Conseil Régional de Bretagne, Maire de Quimperlé – PS
  • Catherine Tréanton, Vice-Présidente à Morlaix Communauté, Adjointe au maire de Morlaix – Génération.s

Pour signer la tribune « Nous, élu-es de gauche du Finistère, exigeons le retrait de la réforme des retraites ! » via le lien suivant :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdDTcihP9TaacuGyIVJ5tz0sK3x_Aie3gQAbpFAesm_UuAWIQ/viewform?usp=pp_url

Une vingtaine d’élus communistes du Finistère ont déjà signé cette tribune.

Retraites: dans le Finistère, le combat continue! – Appel du PCF Finistère aux manifs du 23 mars 2023

 

RETRAITES: Le combat continue!
À 9 voix près, la motion de censure n’a pas été adoptée.Quel naufrage pour le gouvernement ! Cette réforme reste illégitime. Face au chaos provoqué par Emmanuel Macron, nous appelons au retrait de cette réforme, seule exigence portée par nos concitoyen·nes aujourd’hui.
Les organisations syndicales, depuis le 19 janvier, date de la première manifestation, ont été exemplaires. Elles ont multiplié les propositions alternatives à l’allongement de l’âge de départ.
Avec leurs groupes à l’Assemblée nationale et au sénat les communistes utiliseront tous les moyens à leur disposition pour la mettre en échec : recours au Conseil constitutionnel, Référendum d’Initiative Partagée pour que le peuple décide,mobilisations à l’appel de l’intersyndicale. Nous pouvons gagner en obtenant le retrait du projet ! L’avenir du pays se joue en ce moment.
Construisons une alternative de progrès, rassemblant l’ensemble des forces de gauche, travaillant avec les organisations syndicales, respectant la démocratie sociale. Construisons un pacte pour le redressement social et démocratique de la France, en vue d’une majorité et d’un gouvernement de la gauche et des écologistes
Le combat continue car une majorité de progrès existe toujours dans notre pays contre cette réforme. Depuis le recours au 49-3, la révolte n’a fait que grandir!
La fédération du Finistère du PCF appelle les jeunes, les salariés et retraités à participer aux actions et grèves reconductibles et toutes et tous retrouvons nous jeudi 23 mars pour la manifestation intersyndicale.
-BREST : Place de la Liberté à 10h30
-QUIMPER : Rond point Jacques Anquetil à 10h30
(à côté du Fly, zone de Gourvily)
-QUIMPERLE : Parvis de la Gare à 10h30
-CARHAIX : Place du champ de foire à 10h30
-MORLAIX : Place Puyo à 11h00
-OUESSANT :Place de la Mairie à 11h30
Le camp du progrès et de la justice sociale a une responsabilité historique. Forces de gauche et forces syndicales, dans le respect du rôle de chacun et de nos différences, l’avenir est désormais de notre côté !

Retraites : le combat continue ! Construisons une autre majorité politique ! (Déclaration de Fabien Roussel)

 

Retraites : le combat continue ! Construisons une autre majorité politique !

(Déclaration de Fabien Roussel)

À neuf voix près, la motion de censure n’a pas été adoptée. Quel naufrage pour le gouvernement ! Cette réforme reste illégitime.

Le combat continue car une majorité de progrès existe toujours dans notre pays contre cette réforme. Depuis le recours au 49-3, la révolte n’a fait que grandir.

Les grèves reconductibles se maintiennent dans de nombreux secteurs, elles s’ancrent dans plusieurs d’entre eux, elles commencent à peser sur l’activité économique.

Face au chaos provoqué par le président de la République et son gouvernement, nous devons répondre par notre unité, notre détermination à faire retirer cette réforme, et cela dans le respect de la démocratie. Face à la monarchie présidentielle qui fracture notre pays, face à la menace de dissolution de l’Assemblée nationale, j’appelle d’abord au retrait de cette réforme, seule exigence portée par nos concitoyens aujourd’hui.

Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour la mettre en échec : recours au Conseil constitutionnel, référendum d’initiative partagée pour redonner à notre peuple les moyens d’imposer le retrait du projet gouvernemental, mobilisations à l’appel de l’intersyndicale. Retrouvons-nous jeudi 23 mars pour manifester avec l’objectif d’en faire une nouvelle journée d’action exceptionnelle.

Nous pouvons gagner en obtenant le retrait du projet ! L’avenir du pays se joue en ce moment.

Le camp de la gauche, du progrès et de la justice sociale sort renforcé de cette bataille.

Les organisations syndicales, depuis le 19 janvier, date de la première manifestation, ont été exemplaires. Elles ont multiplié les propositions alternatives à l’allongement de l’âge de départ, elles ont continuellement tendu la main au gouvernement et au président de la République, elles ont organisé des manifestations massives, exceptionnelles, joyeuses et déterminées.

Les forces politiques de gauche et écologistes, PCF, PS, LFI, EELV, GénérationS, GRS, avec leurs parlementaires présents au sein des sept groupes  du Sénat et de l’Assemblée nationale, ont montré par leur mobilisation, par de nombreux amendements communs, qu’une réforme progressiste des retraites était possible, elles ont uni leurs forces pour décrypter la réforme gouvernementale, elles se sont mobilisé dans des meetings communs. Elles ont travaillé en liaison constante avec les organisations syndicales, en collant au plus près de leurs attentes.

Tous ensemble, à travers manifestations, grèves, batailles parlementaires, nous avons construit un puissant mouvement exemplaire. Face à un pouvoir ultraminoritaire dans le pays, j’appelle à construire une alternative de progrès, rassemblant l’ensemble des forces de gauche, travaillant avec les organisations syndicales, respectant la démocratie sociale.

Construisons un pacte pour le redressement social et démocratique de la France, en vue d’une majorité et d’un gouvernement de la gauche et des écologistes uni et  respectueux des organisations syndicales.

Contrairement à ce que l’on entend trop souvent, l’extrême droite perd du terrain. Cette extrême droite, en effet, qu’a-t-elle fait ? Rien ou si peu. Rien dans les mobilisations, rien au Parlement, rien dans les propositions hormis une terrible suppression des cotisations sociales sur les salaires, privant notre Sécurité sociale de tout financement. Elle refuse d’augmenter le Smic, de rétablir l’ISF et elle n’a de cesse de s’attaquer à notre modèle social et aux syndicats autant qu’à nos compatriotes d’origine étrangère dont elle fait des boucs émissaires.

Le camp du progrès et de la justice sociale a une responsabilité historique. Forces de gauche et forces syndicales, dans le respect du rôle de chacun et de nos différences, l’avenir est désormais de notre côté !

Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF,

Paris, le 20 mars 2023.

Les communistes de Brest distribuent contre le 49.3 et la réforme des retraites ce 19 mars sur le marché de Saint-Louis

Ce matin, dimanche 19 mars, les tracts « 49.3 une première défaite pour le gouvernement ! » sont partis vite fait !

En panne de matos dès 11 h 30 !

Lettre des communistes du Pays de Quimperlé à Monsieur Erwan Balanant, député de la 8ème circonscription du Finistère

PCF pays de Quimperlé

Quimperlé, le 18/03/2023

Monsieur Erwan Balanant,

député de la 8ème circonscription du Finistère

Monsieur le Député

La presse et des rumeurs insistantes vous disent mal à l’aise face à l’utilisation de l’article 49-3 pour imposer à la société française cette calamiteuse réforme des retraites dont elle ne veut pas.

Mal à l’aise, comme un certain nombre de vos collègues bretons, on le serait à moins.

Cette contre-réforme engage brutalement l’avenir de millions de personnes alors qu’elle est rejetée par 75% de nos concitoyens et 95% des salariés.

Minoritaire dans le pays, comme ces deux mois de mobilisation, de manifestations l’ont prouvé., conduits par une intersyndicale solide et déterminée.

Mais aussi désormais minoritaire à l’Assemblée Nationale où le gouvernement que vous soutenez n’a pas réussi à trouver une majorité pour voter ce texte et a préféré se servir de cette arme en tous points antidémocratique qu’est le 49-3.

Il faut d’ailleurs reconnaître que ce gouvernement ne vous pas aidé en alignant les arguments les plus farfelus et les plus inexacts vous prenant constamment à contre-pied.

Vous avez vos experts !? Figurez-vous que nous avons aussi les nôtres.

Et parmi eux ces millions de salariés qui savent ce que le travail pénible veut dire, qui ne se voient pas travailler deux  ans de plus  , qui ont bien compris ce dont il s’agissait au delà de la pédagogie de bazar dont on les abreuve régulièrement, avec morgue et suffisance.

Des solutions pour une réforme progressiste et heureuse de notre système de retraites, nous en avons, qui consistent par exemple par mettre à contribution les revenus du capital, créer 500 000 emplois indispensables dans les services publics, augmenter les salaires dans le privé et le point d’indice dans la fonction publique, faire vivre dès à présent l’égalité salariale entre les femmes et les hommes., intégrer les primes au salaire….

Vous vouliez des solutions? En voilà. Et nous sommes disposés à en débattre.

Mais d’ailleurs, qui pensez-vous représenter aujourd’hui Monsieur le Député ? Comme vous le savez, nous ne sommes pas des adeptes du « Tous pourris » ; mais vous reconnaîtrez que la question se pose. Ou plutôt, si l’on veut être plus précis et plus juste « qui comptez-vous représenter ?» dans cette circonscription, la 8éme du Finistère au fort profil ouvrier.

Nous comprenons donc que vous soyez « mal à l’aise » quand la plus grosse des manifestations a rassemblé 8000 personnes à Quimperlé, ville dont vous avez été conseiller municipal pendant 12 ans.

Nous comprenons que vous soyez un brin « sonné » quand des milliers d’habitants des territoires dont vous êtes l’élu au Parlement se rassemblent à Quimper pour dire « la réforme des retraites que vous soutenez, nous n’en voulons pas ».

Aujourd’hui les ayatollahs du gouvernement et de la Présidence de la République ont décidé d’utiliser un des articles les plus antidémocratique d’une constitution anti-démocratique. Car, comme dit Madame Borne…« On n’était pas sûr d’avoir la majorité »..Ça ne s’invente pas !  Et ça provoque des remous et des démissions dans vos rangs.

 

Si vous voulez nous représenter toutes et tous qui nous opposons majoritairement à cette contre-réforme qui impacte durement nos vies, si vous souhaitez sincèrement sortir de ce conflit systémique la tête haute nous attendons de vous que vous vous joigniez à la motion de censure transpartisane déposée par le groupe parlementaire LIOT et si besoin est que vous souteniez le Référendum d’Initiative Partagée cosigné par 252 parlementaires.

Nous vous prions, Monsieur le Député, d’agréer nos salutations citoyennes.

Les Communistes du Pays de Quimperlé.

Dans la manifestation du 18 mars 2023 pour la défense de la maternité de Carhaix: 6000 manifestants!

 

Énorme mobilisation à Carhaix ce 18 mars 2023 pour la défense de la maternité de Carhaix: 6000 manifestants, dont de nombreux communistes et jeunes communistes.

Photos de Daniel Laporte et Ismaël Dupont

Salah Hamouri sera en conférence-débat à Brest le jeudi 6 avril à 19h30 à la fac Segalen et à la salle du cheval blanc de Plourin-les-Morlaix le 8 avril à l’invitation de l’AFPS

Notre ami Salah Hamouri sera en conférence-débat à Brest le jeudi 6 avril à 19h30 à la fac Segalen et à la salle du cheval blanc de Plourin-les-Morlaix le samedi 8 avril à l’invitation de l’AFPS, avec des Amis de l’Humanité, Amnesty International, Solidaires, Université européenne de la Paix. 

Venez nombreux écouter, soutenir et dialoguer avec cet avocat franco palestinien de Jérusalem victime de 4 emprisonnements arbitraires en Israël, dont plusieurs internements administratifs sans procès, récemment expulse manu militari de sa ville natale et de son pays par les autorités coloniales israéliennes qui ne supportent pas sa volonté tenace de dénoncer l’occupation et l’apartheid dans sans pays contre les palestiniens.

 

 

Brest – 18 mars 2023 : 8000 manifestants contre la réforme des retraites

Photos de notre camarade Jacqueline Héré, maire adjointe communiste de quartier à Brest, et conseillère départementale

Interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France du 19 mars 2023: Je refuse d’entendre que Le Pen peut gagner

 

Une belle interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France du 19 mars a l’occasion de la sortie de son dernier livre: Les jours heureux sont devant nous (Le cherche midi).

Soutien aux maternités de Carhaix et de Landerneau – Communiqué du PCF Finistère

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE – SOUTIEN AUX MATERNITES DE CARHAIX ET LANDERNEAU

Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, a rapidement été acté par le ministère de la santé.

Il n’aura fallu que quelques jours au Ministre de la santé pour annoncer l’application de la loi RIST qui a pour but d’encadrer le montant de la prestation des médecins anesthésistes dans les hôpitaux publics. Il est vrai que de nombreux médecins anesthésistes, appelés des « mercenaires », demandent des sommes très élevées pour une prestation. Si cette pratique est condamnable et coûteuse, il n’y a pas pour l’instant de solutions de rechange en raison de la démographie médicale, de l’imprévoyance des pouvoirs publics sur la formation de nouveaux médecins, des règles de fonctionnement de la profession . Il est à relever que cette loi n’est pas appliquée dans le privé. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, cette annonce est ressentie, à juste titre, comme une injustice par la population.

Les communistes sont sans ambiguïté et l’histoire est là pour l’attester, aux côtés de celles et ceux qui ont à cœur de conserver des hôpitaux publics au sein d’un service public de santé.

Nous ne pouvons accepter qu’en « Bretagne, on fasse une croix sur les maternités de Landerneau, Carhaix, Lannion, Guingamp, Ploërmel et Redon, qui desservent des territoires étendues.

Les femmes de ces territoires sont-elles des citoyennes de seconde zone, qu’on ne saurait voir. Qu’on ne considère plus ?

Elles sont portant des citoyennes à part entière. Oui ce sont encore les femmes qui sont les plus touchées dans cette volonté de fermeture, cela est une évidence. Les femmes devraient donc faire des dizaines de kilomètres pour accoucher. Mais pas que, avant l’accouchement il y a les visites obstétriques devront-elles également faire des allers-retours entre Brest ou Quimper ? C’est une aberration et un risque notable, c’est jouer avec leur santé et celle des bébés.

C’est d’ailleurs sur ce risque que le tribunal de Rennes avait délibéré en 2008 et ainsi permis le maintien de la maternité de Carhaix.

Les femmes qui ont eu recours à ces maternités à quel point les personnels de maternité, de l’aide- soignante à la sage-femme, de l’anesthésiste à l’ASH, sont des piliers dans leur maternité. Pour une femme, nous savons qu’être entourée, accompagnée, rassurée, conseillée, soignée tout au long de la grossesse et de l’accouchement est tellement mais tellement essentiel.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est pas le nôtre, ce n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au privé notre système de santé.

N’oublions pas qu’avec la fermeture possible des maternités de Carhaix et de Landerneau, c’est la pérennité des hôpitaux qui est en jeu.

Pour l’avenir de nos maternités et de nos hôpitaux de proximité, entrons donc en résistance et comme l’a dit Lucie AUBRAC, le mot résistance se conjugue au présent.

LE PCF Finistère appelle à se mobiliser nombreux pour l’avenir des maternités et des hôpitaux de Carhaix et Landerneau:

Le samedi 18 mars devant l’hôpital de Carhaix, à 11h

le samedi 18 mars, à 11 h, sur l’esplanade de Family (chaque Landernéen est invité à venir en apportant une grenouillère ou un body qui seront suspendus à un grand fil à linge en soutien aux professionnels de la maternité), et le lundi 20 mars, de 9 h 45 à 10 h 45, devant la salle Molène, où se déroule le conseil d’administration.

 

 

 

49.3 une première défaite pour le gouvernement ! – PCF Finistère, 17 mars 2023

49.3 une première défaite pour le gouvernement !

Minoritaire dans le pays et désormais minoritaire à l’Assemblée, le gouvernement a été obligé de dégainer l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer en force sa contre-réforme des retraites.

C’est un déni de démocratie !

Cet échec du gouvernement est le fruit des formidables mobilisations de ces dernières semaines, des millions de manifestant·es et de grévistes, de l’unité de l’intersyndicale et de l’action de toutes et tous les élu·es, des partis de gauche et écologistes, qui ont mis toutes leurs forces dans cette bataille.
RÉFÉRENDUM : la consultation du peuple est une exigence
La bataille pour empêcher la mise en œuvre d’une réforme illégitime doit se poursuivre. Le PCF FINISTÈRE appelle à participer massivement aux rassemblements syndicaux de ce week-end et à la grande journée de grèves et aux manifestations du jeudi 23 mars.

Et lundi, les député·es communistes voteront une motion pour censurer le gouvernement !
De plus, 185 parlementaires viennent de déposer avec les communistes un référendum d’initiative partagée sur cette réforme.
Après la validation par le Conseil constitutionnel, nous aurons neuf mois pour réunir 4,7 millions de signataires et forcer le président à le mettre en œuvre. Durant toute cette période, la réforme devra être suspendue.
Interpellons les parlementaires pour les appeler à voter la censure

Tous et toutes ensemble, nous pouvons gagner !
La fédération du Finistère du PCF appelle à répondre aux appels de l’intersyndicale  encore plus massivement dans le Finistère:
Le 23 mars mais aussi les jours précédents et à se joindre aux actions pour le retrait de la réforme des retraites, pour dénoncer et répliquer au coup de force contre la démocratie et nos droits sociaux de Macron

Barbecue festif à Brest ce midi et rassemblement à 18h contre le 49-3

Aujourd’hui, jeudi 16 mars, l’intersyndicale appelait à un moment festif autour d’un barbecue tenu par la CGT au rond-point ROL-TANGUY. Environ 200 personnes étaient présentes.

Suite à l’annonce de l’utilisation du 49-3 par le gouvernement les syndicats CGT, CNT, FO, FSU, Union Pirate et Solidaires appellent à un rassemblement à 18h place de la Liberté.

La fédération du PCF du Finistère soutient et participera à ce mouvement de protestation contre cette réforme et ce nouveau déni de démocratie.

Une politique ambitieuse pour le transport ferroviaire – Tribune collective d’élu.e.s régionaux communistes dans L’Humanité

Une politique ambitieuse pour le transport ferroviaire

Nous publions un appel de conseillers régionaux communistes des quatre coins du pays.

Publié le Jeudi 23 février 2023 – L’Humanité

L’État s’apprête à négocier avec l’ensemble des régions de France sur le volet mobilités de contrats de plan Etat Région 2023-2027. Ces négociations ont été maintes fois reportées et isolées des autres sujets abordés par les CPER entrés en vigueur depuis plusieurs mois. La mobilité s’inscrit pourtant dans un contexte d’urgence sociale et environnementale.

Urgence sociale car de nombreux françaises et français subissent de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie qui remet en question leur droit à la mobilité et leur accès à l’emploi et aux services essentiels.

Urgence climatique et environnementale car la mobilité est la première source d’émission de carbone et de polluants atmosphériques dont l’impact sur le climat et la santé n’est plus à démontrer.

Dans ce contexte, le développement du train, mode de transport écologique et collectif, s’impose comme une nécessité pourtant mise à mal par l’injonction de la mise en concurrence. Faisant fi du bilan catastrophique de la privatisation du rail au Royaume-Uni, plusieurs régions sont déjà engagées dans le processus. La Région Île-de-France, bien que s’inscrivant dans un cadre particulier, apparaît aujourd’hui comme le symbole de cette privatisation guidée par la seule recherche d’économies qui se traduit déjà par un effondrement sans précédent de l’offre de transport en commun couplé à l’augmentation des tarifs.

D’autres régions démontrent pourtant qu’il est possible de faire d’autres choix à l’image de la région Occitanie qui a décidé de maintenir la SNCF comme opérateur des TER tout en développant des mesures de gratuité. C’est cette voie que nous, élu.es régionaux communistes, choisissons de défendre pour renouer avec un service public ferroviaire de qualité qui puissent réellement concurrencer les modes routiers polluants et de plus en plus coûteux.

Dans les prochains jours, le gouvernement devrait rendre public son programme d’investissement pour les infrastructures de transport. Les premières indications sur ce programme sont extrêmement préoccupantes l’État ayant commencé par fixer un cadre budgétaire beaucoup trop restrictif. De nombreux projets « matures » dont l’utilité est unanimement reconnue pourraient ainsi être abandonnés ou reportés. Ne renonçant à aucune hypocrisie, le programme d’investissement du gouvernement pourrait même empêcher la France d’atteindre les objectifs fixés à l’échelle européenne et nationale.

Dans le secteur ferroviaire, les besoins sont pourtant immenses pour rattraper le retard accumulé pendant des décennies de sous investissements. Mais déjà, le contrat de performance que l’État a conclu avec SNCF Réseau au printemps dernier ne permet pas d’enrayer le vieillissement du réseau faute de financement suffisant. L’heure est pourtant à la nécessaire modernisation de ce réseau et aux développement de nouvelles lignes pour améliorer la desserte des territoires et permettre aux françaises et aux français de se déplacer en polluant moins. Comme nous l’avons défendu durant la campagne des présidentielles, il faut investir 5 milliards d’euros par an pour mener à bien cette politique ferroviaire. À titre de comparaison, le gouvernement a su dépenser en quelques mois seulement 9 milliards de juillet à décembre 2022 qui ont été versés aux groupes pétroliers pour contenir la hausse du prix de l’essence.

Plus généralement, pour les prochains volets transports des Contrats de Plan Etat-Régions 2023-2027, nous appelons l’Etat à apporter les financements pour atteindre des Contrats totalisant des engagements de 125 milliards sur 5 ans, soit 25 milliards par an.

Cette politique ambitieuse nécessite des nouvelles recettes qui doivent être mises en place au plus vite. Il s’agit en premier lieu d’appliquer à l’ensemble des métropoles la taxe locale sur les bureaux qui n’existe qu’en Île de France et sert à financer la construction du Grand Paris Express, qui pourrait générer plusieurs milliards d’euros de recettes par an. Pour autant, chaque territoire n’ayant pas les mêmes atouts, le principe de solidarité doit s’appliquer. Le taux de cette taxe à Paris et aux alentours de la Défense, quartiers qui concentrent la quasi-totalité des sièges des entreprises du CAC 40 et dans lesquels la valeur des bureaux a doublé en 10 ans, pourrait encore être augmenté encore de façon très importante et contribuer au financement de nouvelles lignes et des RER Métropolitains.

Nous proposons également d’appliquer à l’ensemble du territoire national, la taxe sur les parkings de bureau et d’hypermarchés qui contribue elle aussi au financement du Grand Paris Express, avec un objectif de recettes de 2 milliards d’euros par an. La taxation de ces parkings repose sur la logique écologique du pollueur-payeur visant à faire contribuer les équipements au cœur du système du « tout voiture » au financement des transports ferroviaires écologiques.

Enfin, le développement de services de transports collectifs performant s’accompagnera d’un développement de l’attractivité autour des futures gares et pôles d’échanges multimodaux qui se traduira notamment par une hausse des valeurs foncières et immobilières. Ces plus-values doivent pleinement contribuer au financement du développement des infrastructures. La création d’une taxe additionnelle aux droits de mutation dans ces secteurs permettrait de répondre à cette nécessité.

D’autres pistes de recettes comme un alourdissement du malus automobile au poids, l’augmentation de la taxe d’aéroport sur l’aviation d’affaires ou la création d’une taxe colis pour le e-commerce seraient également de nature à générer des milliards d’euros de recettes annuelles.

Signataires :

Cécile Cukierman, conseiller régionale Auvergne Rhône-Alpes

Jean Luc Gibelin, Vice-Président du conseil régional Occitanie en charge des transports

Jacques Baudrier, adjoint à la Maire de Paris, membre du Conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités

Alain Baché, conseiller régional de Nouvelle Aquitaine

Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne

Emmanuel Leonard, conseiller régional du Centre Val de Loire

Véronique Mahé, conseillère régionale des Pays de la Loire

Frédéric Mellier, Conseiller régional de Nouvelle Aquitaine

Jérôme Monamy, conseiller régional d’Occitanie

Céline Malaisé, conseillère régionale d’île-de-France

Fabien Guillaud-Bataille, conseiller régional d’île-de-France

Katja Kruger, conseillère régionale de Bretagne

Jean Marc Biau, conseiller régional d’Occitanie

Sandra Blaise, conseillère régionale du Grand Est

Bora Yilmaz, conseiller régional du Grand Est

Pierre Lacaze, conseiller régional d’Occitanie

Lionel Geollot, conseiller régional du Centre Val de Loire

Héloïse Dhalluin, conseillère régionale des Hauts de France

Fabien Roussel : « Le gouvernement fait planer une profonde menace sur notre démocratie » (L’Humanité, 12 mars 2023)

Fabien Roussel : « Le gouvernement fait planer une profonde menace sur notre démocratie »

Face au coup de force au Sénat qui « humilie le Parlement », le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle le gouvernement à « respecter la légitimité du monde du travail », très majoritairement opposé à la réforme des retraites, et à « laisser les Français trancher».

L’Humanité

Dimanche 12 mars 2023

Le gouvernement argue de la « légitimité démocratique » du Parlement pour ne pas tenir compte de la mobilisation qui s’est encore exprimée dans la rue samedi. Et ce, alors qu’il a eu recours, avec le 44.3, à un nouveau coup de force au Sénat. Que lui répondez-vous ?

Le coup de force du Sénat est inadmissible. Le gouvernement bafoue, humilie le Parlement. Il rend sa réforme de plus en plus illégitime. Qu’il respecte la légitimité du monde du travail, qui, dans sa très grande majorité, dans son immense diversité, du public ou du privé, et de tous syndicats, dit non à la retraite à 64 ans.

Le gouvernement bafoue, humilie le Parlement. Il rend sa réforme de plus en plus illégitime »

Le gouvernement doit le reconnaître et mesurer qu’il est en train de fracturer le pays, de rompre la confiance avec les Français. Il doit retirer sa réforme. Il ne s’agit pas de remettre en cause la légitimité des parlementaires, mais de tenir compte de ce que disent des Français qui subissent en même temps l’inflation, la hausse des prix d’énergie, de l’alimentation, de l’essence.

À entendre la première ministre Élisabeth Borne, les grèves ne seraient que des « blocages qui pénalisent les Français les plus modestes »

Si des salariés sont pénalisés, c’est d’abord par les jours de grève qu’ils posent et qui vont amputer leur salaire. Mais s’ils font grève et se mobilisent à ce point, c’est parce qu’ils ne veulent pas être pénalisés plus tard, au moment de prendre leur retraite, par deux années de travail supplémentaires.

Icon QuoteQuand seule une infime minorité – ils se comptent sur les doigts de quelques mains – défend à tout prix une réforme si violente, l’imposer est un déni démocratique. »

Ceux qui manifestent aujourd’hui sont d’abord soucieux de vivre dans une France qui respecte le monde du travail. En réalité, c’est le gouvernement qui, en s’entêtant, fait le choix de bloquer le pays. Quand seule une infime minorité – ils se comptent sur les doigts de quelques mains – défend à tout prix une réforme si violente, l’imposer est un déni démocratique.

L’exécutif tente à la fois de convaincre l’opinion en présentant des « contreparties » et de passer un accord avec LR, notamment en validant certains amendements de la majorité sénatoriale de droite. Que pensez-vous de l’évolution du texte ?

Il ne ressemble plus à rien. Les justifications du gouvernement, qui expliquait qu’il fallait absolument trouver 12 milliards d’euros pour combler le déficit, s’effondrent. De même que les 1 200 euros promis à 1,2 million de retraités qui ne bénéficieront au final qu’à 10 000 à 20 000 d’entre eux.

Plusieurs articles de cette réforme – qui n’ont rien à faire dans un projet de loi de financement de la Sécurité sociale – risquent également d’être retoqués par le Conseil constitutionnel, auprès duquel nous ferons des recours. Le vote au Sénat ne doit pas empêcher la mobilisation de se poursuivre, car ce texte ne doit pas être mis en œuvre. C’est déjà arrivé à une réforme entérinée comme le CPE, qui avait été adopté par 49.3.

Tout en prétendant « être à l’écoute », Emmanuel Macron a refusé de recevoir les syndicats au prétexte de « préserver le temps parlementaire ». Comment réagissez-vous alors que toutes les propositions alternatives mises en débat ont, elles aussi, été balayées ?

Par sa réponse, le président de la République fait un vrai bras d’honneur aux syndicats ! Il a une attitude très provocatrice, méprisante alors qu’il faudrait ouvrir de vraies négociations. Nous sommes tous d’accord pour améliorer le système de retraites. Le cœur du débat, c’est comment on finance. Nous refusons que cela se fasse sur le dos des travailleurs.

Icon QuotePar sa réponse, le président de la République fait un vrai bras d’honneur aux syndicats ! »

La gauche, comme les syndicats, estime que travailler plus n’est pas nécessaire, il suffit de ponctionner les immenses richesses produites en France. Le PIB dans les années 1980 était autour de 600 milliards d’euros, il s’élève aujourd’hui à 2 400 milliards. Soit quatre fois plus qu’il y a quarante ans.

Si sénateurs et députés se mettent d’accord au sein de la commission mixte paritaire prévue mercredi, aurez-vous encore des cartes en main ? Le référendum reste-t-il une porte de sortie ?

Même en cas d’accord, l’Assemblée nationale et le Sénat seront appelés à voter. Jusqu’au 16, date du vote, il faut faire pression sur les parlementaires LR, centristes, macronistes pour qu’ils ne votent pas ce texte !

Quant au référendum, il peut porter sur « pour ou contre la retraite à 64 ans ? » – au cas où le gouvernement aurait besoin d’avoir une confirmation de ce que pensent les Français. Mais il peut aussi être à choix multiples sur les différentes sources de financement pour une meilleure réforme des retraites. Il permettrait alors d’ouvrir véritablement le débat. Ayons ce débat et laissons les Français trancher.

Vous estimez que « si le gouvernement s’entête, il prend un risque énorme ». Quelle est la nature de ce risque ?

Nous avons la chance d’avoir une intersyndicale très forte, très unie, qui organise la contestation et les mobilisations. Mais si demain le gouvernement maintient sa réforme coûte que coûte, envers et contre tout, et que la colère déborde, qui en porterait la responsabilité ? Si demain la grève des urnes se faisait encore plus forte, qui en porterait la responsabilité ?

Icon QuoteJ’en viens à me demander si le gouvernement Macron ne cherche pas à provoquer des débordements, de la violence. »

La menace que fait planer l’exécutif sur notre démocratie est très profonde. J’en viens à me demander si le gouvernement Macron ne cherche pas à provoquer des débordements, de la violence. Et s’il ne recherche pas, au final, à ce que la classe ouvrière et les classes moyennes boudent totalement les urnes. Parce qu’on sait que de l’autre côté, les financiers, les banquiers, les riches, eux, utiliseront leur bulletin de vote pour disposer d’un pouvoir à leur main.

Craignez-vous que cette réforme ne soit qu’une première étape alors que des amendements de la majorité ou de LR évoquent l’étude « d’un régime universel par points » ou même « d’une dose de capitalisation » ?

Cette réforme est en soi une étape vers la capitalisation. Je rencontre des ouvriers, des salariés du public cassés par le travail et qui disent : « Je n’irai jamais jusqu’à 64 ans et donc je vais épargner de mon côté pour pouvoir partir en retraite dès l’âge de 60 ans, voire avant. »

Plus il dégrade le système par répartition, plus le gouvernement pousse les Français à se tourner vers des assurances privées et à alimenter d’une part de leur maigre salaire une retraite privée qui sera jouée en Bourse. C’est un projet complètement cohérent, au service du capital.

Lors de l’examen à l’Assemblée, des divergences sur la stratégie sont apparues au sein de la gauche. Jean-Luc Mélenchon aurait évoqué « une ligne Martinez-Roussel-Berger en lien avec Macron ». Comment voyez-vous la suite de la Nupes ?

La suite, je la verrai après. Pour le moment, je souhaite consacrer mon énergie à réussir les mobilisations, à rester à l’écoute de l’intersyndicale, à faire en sorte que le Parti communiste soit sur le pont dans cette bataille, les élus en première ligne.

Les différences de stratégie à gauche, ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, nous aurons bien le temps d’en parler après. Pour l’heure, nous n’avons qu’un seul objectif, c’est la victoire. Et le moyen, c’est l’unité.

Vous avez poursuivi depuis le début de la mobilisation votre tour de France « avec vous sans tabou », quels enseignements en tirez-vous ?

D’abord, beaucoup de participants ne sont pas membres du PCF, cela témoigne de l’appétit à venir débattre avec un responsable de gauche, un responsable communiste. Les maires des villages, sans étiquette, sont présents. J’invite tous les élus républicains et je fais ça tous les lundis depuis cinq mois avec deux heures de questions-réponses sur tous les sujets du moment. Les témoignages que j’entends de la France qui souffre sont édifiants.

Icon QuoteNous réalisons 30 % d’adhésions de plus que l’année dernière à la même période. »

À travers mes réponses, je présente notre projet pour la France, les Jours heureux. Et après on mange ensemble dans la salle et la discussion se poursuit. La dernière rencontre, celle qui s’est tenue près de Montbéliard, dans la commune de Bart, qui compte 2 000 habitants, a réuni 250 personnes. À l’issue du débat, nous avons fait 12 adhésions, au total nous en réalisons 30 % de plus que l’année dernière à la même période.

Vous publiez ce jeudi 16 mars un nouveau livre – Les Jours heureux sont devant nous – pour aborder les défis auxquels la gauche doit faire face. Et si vous ne deviez en citer qu’un ?

Dans ce livre, je raconte les coulisses de la présidentielle, des législatives, ce que j’ai vécu pendant cette période parce que, humainement, c’est une sacrée aventure. Je raconte mes larmes de joie mais aussi celles des moments les plus difficiles. Et il y en a eu.

Fort de cette expérience, je pointe, en effet, les défis qu’on doit relever ensemble avec les Français. J’ai un objectif : que la gauche l’emporte. S’il y avait une baguette magique, ce serait bien facile. Mais le premier des défis, c’est pour moi le goût des urnes qu’il faut redonner aux Français. Si on le relève, tout est possible pour répondre à l’urgence climatique, sociale, pour réparer la France.

Gare de Brest: rassemblement d’hommage à Pierre Sémard, résistant, dirigeant de la CGT Cheminots et du PCF le 7 mars 2023

Le jour d’une mobilisation historique pour défendre le système de retraite par répartition créé grâce aux combats et au projet de progrès social du Conseil National de la Résistance, CGT, PCF et Mouvement de la Jeunesse communiste de France ont rendu hommage à Pierre Sémard, dirigeant cheminot, cégétiste et communiste, fusillé par les forces d’occupation allemande le 7 mars 1942. Ses combats sont toujours les nôtres.

Le PCF Brest a décidé lors de son congrès de section de verser 500 euros à la caisse de grève des cheminots.

Congrès de section du PCF Crozon-Châteaulin au Fret le 11 mars 2023

Voir site internet des camarades de la 6e circonscription du Finistère – PCF Crozon-Châteaulin et Carhaix-Huelgoat: http://www.pcf29centre.org/

À Ouessant, contre la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit

À Ouessant, contre la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit

Publié le 11 mars 2023

La manifestation contre la réforme des retraites est partie de la mairie ce samedi.

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit à Ouessant. 109 personnes ont défilé ce samedi 11 mars 2023 au son de « Macron t’es foutu. Ouessant est dans la rue ». Nul doute que les manifestations se poursuivront sur l’Île.

Le Télégramme

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable ! – Communiqué du PCF Finistère, 13 mars 2023

 

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !
De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.
Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.
Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.
Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.
Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.
Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.
Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.
Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.
Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.
Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !
La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.
Les communistes du Finistère,leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire des manifestations intersyndicale du mercredi 15 mars un succès éclatant:
BREST : Place de la Liberté à 10h30
-QUIMPER : Place de la Résistance à 10h00
-QUIMPERLE : Gare de Quimperlé, Boulevard de la Gare à 10h30
-CARHAIX : Place du champ de foire à 10h30
-MORLAIX : Place des Otages à 11h00
Les communistes apportent leur soutien aux actions engagées pour la défense de nos hôpitaux publics alors que les maternités de Landerneau et de Carhaix sont menacées de fermeture dans notre département.
Nous soutenons aussi l’appel de l’union locale CGT de Landerneau qui invite la population à participer à une manifestation contre le projet de réforme des retraites, qui partira de la place de la mairie, ce lundi 13 mars à 18 h.
Demain, mardi 14, un rassemblement pique-nique est organisé de 12 h 15 à 13 h, sur le pont de Caernarfon, toujours à Landerneau.
Nous ne lâcherons rien !

Ce 13 mars, mobilisation devant la permanence du député Jean-Charles Larsonneur à Brest – lutte contre la réforme des retraites

Piquet de grève et rassemblement devant les bureaux du député Jean-Charles Larsonneur  de Brest-Centre (majorité présidentielle). Erwan Rivoalan et Jean-Paul Cam, les deux co-secrétaires de section du PCF Brest, l’ont interpellé sur la réforme des retraites lors du pique nique organisé par l’intersyndicale. Jacqueline et Jacques étaient présents eux aussi pour le PCF.

La section du Pays de Brest du PCF a remis un chèque de 500€ à la CGT cheminots pour la caisse de grève.

Photos de Jacqueline Héré, de Jean-Paul Cam, et de la CGT

COMMUNIQUÉ DES COMMUNISTES DU PAYS BIGOUDEN SUR LES FERMETURES DE CLASSE PRÉVUES DANS LA CARTE SCOLAIRE 2023

COMMUNIQUÉ DES COMMUNISTES DU PAYS BIGOUDEN

Suite au vote unanime des organisations syndicales contre la carte scolaire 2023 qui verrait la fermeture de cinq classes dans le Pays Bigouden, la section du PCF soutient pleinement les enseignants, les familles et les habitants qui se battent pour un enseignement de qualité.

La baisse des effectifs d’élèves  doit se faire au profit d’une amélioration de l’accompagnement des apprentissages pour ne laisser aucun enfant au bord du chemin.

En prenant en compte les profits du capitalisme,  des moyens financiers existent pour cela.

Cette baisse doit également être interrogée au regard de la vie économique de notre territoire.  Celle-ci doit permettre aux familles de vivre en Pays Bigouden tout au long de l’année. Si le tourisme est un atout,  celui-ci ne peut se substituer aux activités pérennes : la pêche et sa filière,  l’agriculture, le commerce et l’artisanat… Il ne peut exercer une pression sur le logement jusqu’à empêcher les jeunes parents d’habiter sur notre territoire.

La section du PCF du pays bigouden combattra toute détérioration des conditions de vie de la population,  des enfants, des jeunes et de leurs parents.

Communiqué de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, concernant le projet de fermeture de la maternité de l’hôpital de Carhaix.

Communiqué de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, concernant le projet de fermeture de la maternité de l’hôpital de Carhaix.
Après la publication du rapport de Pr VILLE concernant la préconisation de fermeture de plus de 110 maternités, dont six en Bretagne, il n’y n’aura fallu que quelques jours, pour que le ministère de la santé annonce pour le 03 avril la fermeture de la maternité de notre hôpital.
15 ans après, notre maternité, mais aussi la pérennité de notre hôpital de proximité, est de nouveau la cible de la politique néolibérale de nos gouvernants.
Comme en 2008, le PCF, ses militants seront aux cotés de toutes et tous, pour défendre un système de santé au plus près des gens. La sécurité sociale et ce système de santé que bien des pays envient, bien que mal mené, rappelons qu’il est le fruit du programme du Conseil National de la Résistance, et mis en place par Ambroise CROIZAT, ministre communiste au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Le PCF a un élu au conseil municipal de Carhaix il est regrettable qu’il n’est pas été mis au courant de la réunion qui s’est tenue le matin du 11 mars en mairie. S’il avait été averti il y aurait participé. Au-delà des clivages politiques ou autres, le centre Bretagne, notre hôpital a besoin de rassembler le plus largement possible. C’est notre vision pour gagner.

Mobilisation contre la réforme des retraites – Le PCF Carhaix appelle à participer à la nouvelle manifestation du 15 mars devant la maison des syndicats

Le PCF Carhaix appelle à participer à la nouvelle manifestation du 15 mars devant la maison des syndicats

Communiqué
Après le vote bloqué au Sénat avec la connivence de la droite, qui n’est qu’un déni de démocratie, le projet de loi des retraites revient à l’Assemblée Nationale. C’est donc une semaine importante. Les député(e)s doivent entendre la voix du peuple, quand 70% des françaises et français rejettent ce projet. Le 15 mars nous devons exprimer, avec encore plus de force, notre opposition à cette loi injuste et brutale. Les arguments mensongés de MACRON et ses ministres ont été mis en évidences. Les femmes seraient les premières victimes de cette loi qui dans ces fondements a pour objet de détruire notre système solidaire et intergénérationnel au profit du privé. La parole doit être donnée au peuple, exigeons un référendum. Les communistes de Carhaix-Huelgoat sont solidaires de l’intersyndicale. Le 15 mars rendez-vous devant la maison des syndicats à 10h30.
Pierre-Yves THOMAS.

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable ! – Communiqué de la section de Quimper du PCF

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !

De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.

Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.

Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.

Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.

Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.

Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.

Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.

Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.

Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !

La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.

Les communistes du pays de Quimper, leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire de la manifestation intersyndicale du mercredi 15 mars à 10h place de la Résistance à Quimper un succès éclatant.

Et apportent leur soutien aux actions engagées pour la défense de nos hôpitaux publics alors que les maternités de Landerneau et de Carhaix sont menacées de fermeture dans notre département.

Nous ne lâcherons rien !

Section PCF du pays de Quimper, le 13 mars 2023

 

Congrès de la section du PCF Pays Bigouden le dimanche 12 mars 2023

Le Congrès de section de la section PCF du Pays Bigouden a eu lieu ce dimanche 12 mars en présence de nombreux camarades.

Il a élu Maryse Rousseau secrétaire de section avec un nouveau comité de section de 12 camarades composé à parité:

Le comité de section du PCF Pays Bigouden est le suivant : Maryse Rousseau, Philippe Moreau, Véronique Blanchet, Louis Guirriec, Martine Le Nozerch, Yves Peuziat-beaumont, Gilberte Renaud, Guy Barré, Sergine Le Bohec, Gérard Ball, Jacqueline Braire, Gaston Baillot.

Les délégués de la section au congrès seront: Philippe Moreau, Louis Guirriec, Sergine Le Bohec, Véronique Blanchet, Yves Peuziat-beaumont, Jacqueline Braire, Maryse Rousseau (et peut-être Gérard Ball).

Au plus fort du Congrès de section, 35 camarades ont participé à la réunion.