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1000 manifestants a Carhaix ce samedi 11 mars contre la contre-réforme des retraites de Macron – photos de Daniel Laporte.

1000 manifestants a Carhaix ce samedi 11 mars contre la contre-réforme des retraites de Macron, photos de Daniel Laporte.
À Carhaix, 1000 manifestants ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites
Le télégramme : Ce samedi 11 mars, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Carhaix contre la réforme des retraites. L’avenir de la maternité s’est invité dans les rangs du cortège avec l’annonce d’une fermeture possible le 3 avril 2023.
Pour cette troisième manifestation de la semaine à Carhaix, ils étaient encore plusieurs centaines de personnes (1 000 selon les organisateurs, 700 selon la gendarmerie) à battre le pavé contre la réforme des retraites. Des jeunes, des moins jeunes. Des actifs du privé comme du public, mais aussi de nombreux retraités.
Ouest France : À Brest, Quimper, Morlaix, Quimperlé ou encore à Carhaix (Finistère), les manifestants sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à l’étude actuellement au Sénat. Ce samedi 11 mars est la septième journée d’actions. Ce matin, environ 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Quimperlé et 1 000 à Carhaix, selon les syndicats

Manifestation pour soutenir l’hôpital de Landerneau et sa maternité le samedi 11 mars – Prise de parole de Gladys Grelaud

Photos de Julien Poupon, conseiller départemental Finistère et Solidaires et PS, maire de Saint-Urbain

Beaucoup de monde ce samedi matin pour soutenir l’Hôpital de Landerneau, dont sa maternité.
Personnels de « Ferdinand Grall », usagers et élus du territoire se sont unis pour rappeler l’importance d’avoir un établissement de santé de proximité et appeler le gouvernement ne pas suivre des rapports plutôt « comptables » sur la prétendue efficacité de fonctionnement des hôpitaux (rapport Pr Ville). Il faut tenir compte de la réalité des territoires.
Avoir une maternité de proximité, à taille humaine est un atout pour les habitants du Pays de Landerneau.
Prise de parole de Gladys Grelaud pour Femmes Solidaires pays de Landerneau:

Prise de paroles Femmes solidaires, 11 mars 2023

Je voudrais dire quelques mots pour Femmes solidaires.

D’abord dire tout notre soutien.

Quand je vois l’article du télégramme de la semaine dernière titré « Bretagne, ces 6 maternités où il ne faudrait plus accoucher » avec une carte de Bretagne gommant Landerneau, Carhaix, Lannion, Guingamp, Ploërmel et Redon.

Mais sommes-nous des citoyennes de seconde zone, qu’il faut invisibiliser, qu’on ne saurait voir. Qu’on ne considère plus ?

Et bien je crois que nous sommes, chacune d’entre nous, des citoyennes à part entière, et j’utilise le féminin à dessein, car oui, ce sont encore les femmes qui sont frappées dans ces situations. Les femmes qui sont les moins mobiles, et pour qui une fermeture de maternité, voudrait dire une voiture qui ne tombe pas en panne de batterie pour un rdv obstétrique, dans laquelle vous pouvez mettre de l’essence, ce qui est tellement difficile aujourd’hui.

Et bien nous défendons nos services publics en tout point de la Bretagne pour un aménagement équilibré et accessible pour tous et encore plus pour les femmes.

Alors le gouvernement, nous prépare insidieusement à leur fermeture. Oui insidieusement. Il y a quelques semaines, à noël, la fermeture des urgences. Seconde étape, un rapport la semaine dernière,  et qui, j’y reviens, argumente que la maternité de Landerneau peut perdre son « activité accouchante ». Le week end dernier, c’est ce qui nous réunit aujourd’hui, la réduction du recours à l’intérim car cela coute trop cher avec une date couperet du 3 avril. Cela coute trop cher, mais qu’est ce qui coute cher ? notre santé ?

Maternité, activité accouchante, intérim… mais de quoi parle-t-on ?

En cette journée internationale pour les droits des femmes, nombreuses sont les femmes présentes ici ce matin qui savent, qui savent, à quel point les personnels de la maternité de Landerneau de l’aide soignante à la sage femme, de l’anesthésiste à l’ASH sont des piliers dans notre maternité, et là je ne parle pas, vous l’aurez compris, de l’institution mais de notre corps.

En tant que femme, nous savons, qu’être entourée, accompagnée, rassurée, conseillée, soignée tout au long de sa grossesse et de son accouchement est tellement mais tellement essentiel. Ce personnel qui nous accompagne dans notre plus profonde intimité de femme, dans notre intimité physique, dans notre intimité familiale, dans nos douleurs, dans nos pleurs, dans nos rires, dans nos plus beaux moments de bonheur. Nous, les femmes, nous savons tellement tout cela.

Et puis parce que ce personnel, c’est aussi 50 emplois à la maternité de Landerneau, 50 emplois et de nombreuses femmes encore. Des femmes qui font aussi vivre notre territoire, qui venant d’Hanvec, de la roche Maurice, de la Forest-landerneau. Nous les défendons. Et nous les défendrons.

Et parce que je suis une femme, une mère, une femme politique, une militante féministe.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique.

Et ça n’est pas le mien. C’est un choix de femme, de mère, de femme politique, de militante féministe de défendre sa maternité, son personnel, ses emplois.

Et n’oublions jamais : quand tout sera privé, nous serons privés de tout. Et les premières touchées, ici, ça sera les femmes.

Je vous remercie.

Dans la manif morlaisienne contre la contre-réforme des retraites Macron: samedi 11 mars 2023

 

Dans la manif morlaisienne contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars, photos de Pierre-Yvon Boisnard (et Patrick Gambache pour la dernière).

Congrès de la section PCF de Brest ce samedi 11 mars

3h30 de débat fraternel pour le Congrès de section PCF de Brest ce samedi 11 mars à la Maison des Syndicats avant un repas convivial.

Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan ont été élus co-secrétaires de section, et Claude Bellec trésorière de section à l’issue des débats et du vote des amendements sur la base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».

 

 

 

Mobilisation à Brest ce samedi 11 mars 2023 contre le vol de nos retraites : + 8000 manifestants

 

Belle manif à Brest ce samedi 11 mars avec les camarades du PCF et du MJCF et distribution d’un bon millier de tracts du PCF rue Jean Jaurès avec Jean-Paul, Erwan et Gladys. Contre la contre-réforme des retraites Macron, toujours mobilisé.e.s et déterminé.e.s. 2 adhésions au PCF dans l’apres-midi, un bon rythme!

Photos Jacqueline Héré, Ismaël Dupont, Gladys Grelaud.

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars – Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars
Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Mardi 7 mars ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, qui se sont mobilisé·es, par la grève et/ou la manifestation, près de 85 000 manifestants dans le Finistère: un record depuis au moins 20 ans.

Une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces mobilisations. Ces manifestations sont historiquement énormes.

Car les travailleuses et travailleurs de notre pays ont bien compris que derrière les pseudo arguments comptables, le véritable objectif du gouvernement et du Medef n’est pas l’équilibre du système par répartition mais son extinction et sa privatisation.

Ils et elles ont bien compris qu’il s’agissait d’un choix de civilisation, la retraite représentant ce que le patronat déteste, un temps de vie libéré du marché du travail, duquel il ne peut tirer de bénéfices.

Le mouvement contre cette réforme est aussi le catalyseur d’une colère plus profonde qui trouve ses racines entre l’hyper-concentration des richesses dans les mains d’une minorité et les difficultés quotidiennes pour un nombre toujours plus grand de nos concitoyen·nes alors que notre pays n’a jamais créé autant de richesses !

Le tableau se fait en effet chaque jour plus précis : alors qu’en pleine crise les PDG du CAC 40 ont doublé leur rémunérations, que l’homme le plus riche du monde est français, que les dividendes versées n’ont jamais été aussi élevés en France, et que d’un autre coté, nos hôpitaux, nos écoles, l’ensemble de nos services publiques sont mis à mal.

Le bras de fer est donc engagé et depuis le 7 mars, le mouvement est entré dans une nouvelle phase.

Enfin, également sans doute dans notre capacité à ce que fasse irruption dans le débat notre conception de la démocratie. Comme le disait notre sénateur Fabien Gay  » Le jour où le peuple se lève en masse pur dire son refus de la reforme des retraites , l’article 38 est dégainé pour écourter le débat au Sénat. »

Le refus est profond, lucide. Ne pas l’entendre nous placerait dans une situation explosive, comme le rappelle l’intersyndicale dans son communiqué du 7 mars.

C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.

La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.

On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.

La fédération PCF du Finistère soutient les appels de l’intersyndicale  aux  journées de mobilisation interprofessionnelle du samedi 11 mars et du mercredi 15 mars .

Soyons encore plus nombreux  à manifester samedi 11 mars sur les différents lieux de rassemblement et de manifestation du département. 

Bataille contre la réforme des retraites – Projections publiques du film La Sociale dans le Pays de Morlaix du 13 au 17 mars

Collectif retraites Pays de Morlaix : projections du film de Gilles Perret « La Sociale »

 

Un collectif retraites s’est créé il y a deux mois sur le pays de Morlaix. Il regroupe de nombreuses organisations (PCF ; PS ; EELV ; FI ; NPA ; Ensemble ! ; Gauche indépendantiste bretonne; Génération.s, UDB ; LRDG ; Comité de Chômeurs ; LDH ), des Militants syndicaux et citoyens, des militants associatifs et citoyens.

Dans le cadre du soutien au mouvement social contre la réforme des retraites, ce collectif  organise 5 projections du film de Gilles Perret « La Sociale » (qui porte notamment sur le ministre Ambroise Croizat et la création de la Sécurité Sociale et du système des retraites quasi universel par répartition basé sur la cotisation sociale) la semaine prochaine dans le Pays de Morlaix.

  • Morlaix, lundi 13 mars – Salle Ange de Guernisac Mairie, 20h*

* A noter que l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale du pays de Morlaix organise aussi une projection publique de « La Sociale » dans l’amphithéâtre du Collège du Château le lundi 13 mars à 19h30 à destination des personnels de l’éducation nationale le lundi 13 mars.

  • Plourin-les-Morlaix, mardi 14 mars, Salle du Cheval Blanc, 20h
  • Lanmeur, mercredi 15 mars, Salle Steredenn, 20h
  • Pleyber-Christ, Jeudi 16 mars, Salle Angela Duval,20h
  • Plounéour-Menez, Vendredi 17 mars, salle Municipale, 20h

Au final, ce sera 5 projections la semaine prochaine telles qu’indiquées sur le flyer.

Toutes ont lieu à 20h.

Le rendez-vous pour ceux qui veulent donner le coup de main est à 19 h.

Entré libre – Il sera possible de faire des dons aux caisses de grève des syndicats.

8 mars 2023 au Sew à Morlaix – Collage participatif en mémoire des 147 féminicides de l’année 2022 en France

Journée internationale de lutte pour les droits des femmes – collage participatif conçu et animé par Marion Plumet pour témoigner de l’horreur des 147 feminicides de l’année 2022, autant de femmes qui regardent ceux, société, institutions, proches, qui (parfois) ont laissé faire et n’ont pas répondu aux signaux d’alerte, aux violences avant-coureuses. Avec la présence au sew du planning familial, du cidf, de l’association des victimes de violences sexuelles et d’inceste, des Originales qui organisent le festival voies/voix des femmes.

Ismaël Dupont

8 mars 2023- 15h40 – Grève féministe pour l’égalité salariale femmes-hommes à Brest

 

Brest, 15h40 – Place de la liberté – Mercredi 8 mars 2023

Grève féministe

Photos de Marion Francès

Manifestation pour les droits des femmes le 8 mars à 18h à BREST – Journée internationale des droits des femmes – Photos Marion Francès

1500 présentes étaient présentes pour la manif pour la défense des droits des femmes à Brest à 18h ce mercredi 8 mars 2023

Avec le PCF Finistère – Visite guidée de l’exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven. Samedi 6 mai, à partir de 10h- Suivie d’une conférence avec Renaud Faroux

Exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven.

Samedi 6 mai, à partir de 10h:

Dans le cadre de ses sessions de formation et d’éducation populaire autour de l’art et de ses enjeux politiques et sociaux, le PCF Finistère organise deux visites commentées d’une heure de l’exposition Willy Ronis à la suite, de 10h15 à 11h15 puis de 11h15 à 12h15 pour deux groupes constitués de 20 personnes maximum, soit 40 places en tout.

Réception des inscriptions: papin.sylviane@orange.fr

Cette visite de l’exposition Willy Ronis sera suivie par une Conférence de Renaud Faroux au port de Brigneau à Moëlan sur Mer

Renaud Faroux notre conférencier historien et critique d’art préféré nous éclairera sur les thèmes Photographie et Humanisme – Les communistes et la photographie – la photographie dans les journaux progressistes et communistes: Regard, Vu, Ce Soir, L’Humanité…

Chacun amène son pique-nique et on partagera.

Pour l’inscription il faudra préciser impérativement l’heure choisie pour la visite guidée à Pont Aven

 

Rose Zehner , militante CGTU , membre du PCF . Photographie prise en mars 1938 par Willy Ronis dans l’atelier de sellerie des Usines Citroën , Quai de Javel , à Paris

Mardi 7 mars: une passionnante conférence d’Amar Bellal pour les Mardis de l’éducation populaire à Morlaix

Mardi 7 mars, 18h-20h30.

Conférence débat d’Amar Bellal pour les mardis de l’éducation populaire du PCF pays de Morlaix: l’énergie, bien commun, entre enjeux sociaux, écologiques, de solidarité internationale.

Une soirée énergie et climat ce soir à Morlaix avec une revue des problèmes globaux (ressources, climat, besoin et droit à l’énergie) pour arriver à la contribution que peut avoir la France pour la résolution du défi climatique. Amar Bella s’est appuyé sur les travaux du GIEC, les conclusions des conférences internationales sur le Climat et les scénarios de RTE 2050 pour parvenir à une France neutre en carbone en 2050.

2h non stop d’une conférence dense et passionnante suivie de 30 minutes d’échanges de questions-réponses où on a essayé de balayer ce sujet d’une actualité brûlante à la fois politique, scientifique, industriel et économique.

Photos Patrick Gambache et Ismaël Dupont – Mardis de l’éducation populaire, Mardi 7 mars.

Aux origines du 8 mars, Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes

Aux origines du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes: deux militantes révolutionnaires communistes, Clara Zetkin et Alexandra Kollantai.
Institut d’histoire sociale de la CGT – Section du Finistère
et Chiffon Rouge:
Pourquoi une journée internationale des droits des femmes le 8 mars ?
Le combat contre ce système patriarcal mondialisé et pour les droits des femmes est partie prenante des luttes pour l’émancipation humaine, pour une société d’égalité et de plein épanouissement pour toutes et tous.
Clara Zetkin disait à Paris en 1889 lors de la 1ère conférence de l’Internationale ouvrière « L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »
La Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.
Cette journée est marquée par de très nombreux événements et manifestations à travers le monde organisés par des mouvements, associations (parmi lesquelles Amnesty International) pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des droits des femmes, ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.
Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique.
Chronologie
1909 – Conformément à une déclaration du Parti socialiste américain, la première Journée nationale des femmes a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis d’Amérique le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.
1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée des femmes, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de dix-sept pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.
1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.
1913 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale des droits des femmes le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs.
1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix ». Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.
La militante révolutionnaire et communiste allemande Clara Zetkin, qui militera au Congrès de Tours pour l’adhésion à la IIIe Internationale communiste en décembre 1920, est, avec la militante communiste russe Alexandra Kollantai, à l’origine de cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, proclamée au Congrès de la Seconde Internationale à Copenhague, en 1910.
« Les pays dans lesquels existe le suffrage dit universel, libre et direct, nous montrent qu’en réalité il ne vaut pas grand-chose. Le droit de vote sans liberté économique n’est ni plus ni moins qu’un chèque sans provision. Si l’émancipation sociale dépendait des droits politiques, la question sociale n’existerait pas dans les pays où est institué le suffrage universel. L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »
Clara Zetkin, Discours à la Première Conférence de l’Internationale Ouvrière
L’objectif principal de l’Internationale des femmes socialistes est l’obtention du droit de vote pour toutes les femmes. Mais la « Journée internationale des femmes » se veut une journée de manifestation annuelle qui permet de militer non seulement pour le droit de vote, mais aussi pour l’égalité entre les sexes et le socialiste. La première Journée, à laquelle participe Clara Zetkin, est fixée le 19 mars 1911. Cette initiative constitue directement l’origine de l’actuelle Journée internationale de lutte pour le droit des femmes, manifestation annuelle fixée de nos jours le 8 mars.
La révolution bolchevique et les droits des femmes:
Lénine en 1919:
 » En deux ans de pouvoir des soviets, dans un des pays les plus arriérés d’Europe, on fait plus pour l’émancipation des femmes, pour la rendre égale au « sexe fort » que ce qui a été fait depuis 130 ans par toutes les Républiques avancées, éclairées et « démocratiques » du monde entier »
Egalité politique et sociale entre les sexes reconnue par la constitution et droit de vote des femmes, possibilité pour les femmes russes d’hériter (ce qui n’était pas le cas sous le tsarisme), mariage civil avec liberté pour les deux époux de choisir leur nom après le mariage, divorce express par consentement mutuel, droit à l’avortement, congé maternité, développement des structures collectives qui libèrent la femme de l’assignation à résidence (laveries et cuisines collectives) .. Le gouvernement bolchevique a été plus loin en termes d’émancipation des femmes et d’orientation vers l’égalité femmes-hommes qu’aucun gouvernement avant lui.
Des révolutionnaires comme l’aristocrate rouge et bolchevique Alexandra Kollontaï, pacifiste convaincue surnommée avant guerre la « Jaurès en jupon », affirmaient l’incapacité à émanciper véritablement les femmes sans remettre en cause le règne du capitalisme et des dominations de classe, sans émanciper tous les travailleurs. Le combat féministe n’était pas autonomisable du combat politique et social anti-capitaliste. « Les femmes ne deviendront libres et égales que dans un monde où le travail aura été socialisé et où le communisme l’aura emporté », écrit-elle dans Pour une histoire du mouvement ouvrier féminin en Russie.
Le 27 février 1917, date de la journée internationale des femmes dans le calendrier orthodoxe, ce sont les ouvrières travailleuses du textile de Petrograd qui ont déclenché la première révolution qui allait mettre à bas le tsarisme et la féodalité en Russie. « L’initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres: les travailleuses du textile » écrira Léon Trotski dans son Histoire de la révolution russe. Travaillant jusqu’à 12 heures par jour, voire 14 dans ce dernier secteur où elles représentent les deux tiers de la main d’oeuvre, ces salariées touchent des paies parfois inférieures de moitié à celles des hommes et endurent un harcèlement sexuel permanent. « Harassées par le travail et de rudes conditions d’existence, à la limite de la famine, relate Kollontaï, les femmes quittèrent les usines et au nom de la cause commune, privèrent leurs enfants de leur dernier bout de pain. En période de troubles et de grèves, poursuit-elle, la femme du prolétariat, piétinée, craintive et privée de droits, grandit soudainement et apprend à se tenir haute et droite ».
La feuille de route du gouvernement bolchevique, c’est Alexandra Kollontaï qui est chargée de l’appliquer. Nommée commissaire du peuple à l’Assistance publique, elle hérite d’un portefeuille équivalent à notre ministère des Affaires Sociales. Vaste chantier dans un pays où la dernière mesure en la matière, prise en 1895 pour réduire le taux de mortalité en couches, s’était contenté d’imposer, sans succès, la présence d’une sage-femme dans les usines de plus de 100 salariées. Seule femme du gouvernement, Alexandra Kollontaï prévoit un allègement de la durée du travail pour les futures mères, une dispense des tâches les plus pénibles et une assurance pour leurs soins médicaux. Elle instaure un congé maternité de 16 semaines et des pauses toutes les 3 heures pour allaiter le nourrisson sur son lieu de travail. Plus largement, elle assigne à un département pour la protection de l’enfance un objectif ambitieux: « Assurer la subsistance à chaque mère (…) créer partout des maisons de maternité, fonder dans toutes les villes et tous les villages des crèches et autres oeuvres analogues pour permettre ainsi à la femme de servir utilement l’Etat et d’être mère à la fois ». Alexandra Kollontaï considère que le mariage est une servitude et milite pour l’union et l’amour libre, l’égalité totale entre les hommes et les femmes.
A la mort de Lénine, elle est éloignée du pouvoir et envoyée en Norvège en 1924 comme ambassadrice de la Fédération communiste. C’est la première femme ambassadeur. Staline va revenir sur une partie des acquis de cette oeuvre révolutionnaire dans le domaine sociétal à partir des années 30: Pénalisation de l’homosexualité, restriction drastique du recours à l’avortement, nouveau code du mariage, médailles attribuées aux mères de familles nombreuses…
Les femmes sont nombreuses aussi à s’engager en politique du côté communiste russe, à l’instar des grandes figures allemandes Clara Zetkin et Rosa Luxemburg.
Clara Zetkin et Rosa Luxemburg
Congrès de l’Internationale ouvrière à Copenhague, 1910: Clara Zetkin et Alexandra Kollantai au centre
Alexandra Kollantai

Fabien Roussel, 7 mars: « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. »

Retraites : « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. » (Fabien Roussel)
Fabien Roussel manifestait dans le Doubs ce 7 mars 2023
Avec plus de 300 cortèges recensés, un record, le mouvement social prend désormais racine partout, il s’élargit en nombre, il s’élargit dans ses formes d’actions avec des blocages de rocades, de ronds-points, de lieux de travail, il s’ancre profondément dans le monde du travail.
En cette journée du 7 mars, la mobilisation a été historique.
On estime que 3,5 millions de personnes ont défilé dans les rues de centaines de villes de France.
Des millions de femmes et d’hommes sont entré·es en grève dans la fonction publique et dans le privé. Et 7 fédérations professionnelles, les cheminots, les énergéticiens, les raffineurs, les dockers, les verriers, les salarié·es du bâtiment et du textile appellent d’ores et déjà à la grève reconductible. Les organisations de jeunesse amplifient la mobilisation dans les lycées et les universités.
Je salue une nouvelle fois l’intersyndicale et le rôle déterminant de tous les militants et militantes des syndicats qui organisent ces mobilisations. Par leur unité et leur détermination, ils font une démonstration exceptionnelle de leur force. Ils redonnent de la dignité et de l’espoir au monde du travail et font preuve de responsabilité dans une situation grave pour le pays.
C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.
La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.
On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.
Alors que le texte est débattu au Sénat, les parlementaires communistes sont pleinement mobilisés pour combattre cette réforme.
J’appelle solennellement le Président de la République à prendre la mesure du moment politique que vit notre pays, à retirer sa réforme ou à la soumettre à referendum pour que le peuple décide.
Pour répondre à l’enjeu de jours heureux au travail et d’une vie de bonheur après le travail, je propose l’ouverture d’un Grenelle des retraites et de l’avenir du travail.
Avec tous les salarié·es, gagnons le progrès social, la paix et la prospérité pour la France.
Paris, le 7 mars 2023.
Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF

Brest: 40 000 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron. Nouvelle manifestation record!

Nouvelle mobilisation extrêmement puissante à Brest ce mardi 7 mars pour exiger l’abandon de la réforme des retraites Macron: 40 000 manifestants (et 85 000 dans le Finistère sur l’ensemble des localités où l’on manifestait: 20 000 à Quimper, 8000 à Quimperlé, 2500 à Carhaix, 15 000 à Morlaix). Un record depuis le début du mouvement, et depuis sans doute 30 ans.

Photos MJCF 29, Gladys Grelaud, UL CGT Brest

Carhaix – 2500 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron

Nouvelle mobilisation très importante à Carhaix ce mardi 7 mars: 2500 manifestants (et 85 000 dans le Finistère). 

Nouvelle mobilisation historique – 20 000 manifestants à Quimper ce mardi 7 mars

 

Nouvelle mobilisation historique à Quimper contre la réforme des retraites Macron ce 7 mars: Photos Philippe Moreau (PCF Pays Bigouden) et UL CGT Quimper.

Après l’énorme mobilisation du 7 mars (3 millions de manifestants), l’intersyndicale appelle à de nouvelles journées de mobilisation le 8 et le 11 mars

Le gouvernement doit des maintenant retirer son projet. Après l’énorme mobilisation du 7 mars, et le soutien populaire massif au mouvement social contre la réforme des retraites de Macron et le recul de l’âge légal, l’intersyndicale appelle a de nouveaux temps de mobilisation le 9 et le 11 mars. On ne lâche rien!

Brest – 600 tracts du PCF distribués au marché de Saint-Louis pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars

600 tracts Mars Attaque de distribués ce matin au marché St Louis avec Jean-Paul, Jacques et Erwan pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars!

Congrès de section de Morlaix ce samedi 4 mars 2023 de 9h à 17h

Photos du Congrès de section de Morlaix par Patrick Gambache et Ismaël Dupont – 4 mars 2023

Une vingtaine de camarades de la section de Morlaix du Parti communiste français, intégrant désormais la section de Roscoff (93 adhérents à jour de cotisation, 105 adhérents en tout) ont participé toute la journée ce samedi 4 mars au Congrès de la section de Morlaix, avec le matin un débat riche sur des amendements proposés sur la base commune du 39e congrès du parti communiste: « Une ambition communiste pour de nouveaux « jours heureux » et un débat sur l’organisation et l’activité de la section après un repas convivial, et l’élection du Comité de section, des Secrétaires de section et secrétaires de section adjoint, des trésoriers et trésoriers adjoints, des représentants de la section, titulaires et suppléants (ils seront 15) au Congrès départemental du PCF dans le Finistère le Dimanche 26 mars à Pont-de-Buis, et de nos camarades proposés pour participer au prochain Conseil Départemental du PCF.

Les travaux du Congrès de section avaient été préparés par une AG de section qui avait réuni 21 camarades le 24 février.

Les communistes du Pays de Morlaix sont prêts à s’engager dans l’activité pour les mois et les années à venir.

19 camarades ont été élus au nouveau Comité de section.

Et voici les camarades élus aux tâches de responsabilité exécutive pour la section du Pays de Morlaix du PCF:

– Daniel Ravasio, secrétaire de section (renouvelé dans son mandat)

Michel Lespagnol, secrétaire de section adjoint

– Jean-Luc Le Calvez, trésorier de section (renouvelé dans son mandat)

– Roland Bagnis, trésorier de section adjoint (renouvelé dans son mandat)

Notre comité de section se compose des camarades suivants:

Roland Bagnis

Patrick Béguivin

Martine Carn

Fabienne Cyriaque

Ismaël Dupont

Patrick Gambache

Mariane Gauthier

Roger Héré

Andréa Lauro

Jean-Luc Le Calvez

Yvan Le Gall

Michel Lespagnol

Marie-France Monery

Lucienne Nayet

Jean-Claude Postic

Pascal Pouillet

Daniel Ravasio

Valérie Scattolin

Jean-François Vérant

 

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt! – Communiqué du PCF Pays de Morlaix

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt!

Communiqué du PCF pays de Morlaix

Photo Pïerre-Yvon Boisnard

Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses député-es, de bafouillages en contre-vérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.

Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.

Oublieux aussi des catastrophes réelles celles-là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant en faveur du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.

La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…C’est aujourd’hui !

Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…

Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer ! Nous ne pouvons pas accepter cette contre-réforme qui va réduire considérablement le niveau des pensions de retraite de nos concitoyens et les faire travailler plus pour gagner moins (à la retraite), et perdre de l’espérance de vie en bonne santé et du temps de vie libéré en bonne santé. Une réforme qui pénalise tout particulièrement les femmes.

On peut gagner

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche mobilisée au Parlement contre cette réforme. Mobilisons-nous pour faire plier le gouvernement des riches (19 millionnaires au gouvernement, avec à sa tête Macron, fondé de pouvoir de l’oligarchie, qui veut encore réduire les droits sociaux conquis par les travailleurs et du temps de vie libérée, pour servir ses amis du monde capitaliste).

Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.

Rendez-vous le 7 mars à 11h place de la Barrière à Saint-Martin-des-Champs

Le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars à 17h au Sew à Morlaix, participons au collage participatif pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes avec l’association La Lanterne et le festival voies/voix de femmes.

Gréve féministe à Brest – 8 mars 2023

Gréve féministe à Brest

Préparation du 8 mars – Gréve féministe
15h40 Place de la Liberté et rendez-vous 18h place de La Liberté
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La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF, le cheminot résistant Pierre Sémard

La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF.

Rendez-vous à Quimperlé mardi 7 mars à 10h30 Place de la gare – Section PCF du pays de Quimperlé, le 4 mars 2023

Mettons la France à l’arrêt !
Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par
son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses députées, de bafouillages en contrevérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.
Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du
Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.
Oublieux aussi des catastrophes réelles celles
là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant au bénéfice du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.
La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de
l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…
C’est aujourd’hui
!
Alors oui, mettons la France à l’arrêt, faisons en sorte que les grèves, les
manifestations, les mobilisations soient plus fortes encore.
Le
monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire, c’est au capital de
payer.

Toutes et tous ensemble, on peut gagner
!
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement dans l’unité
pour contraindre Macron à retirer sa réforme.
R
endezvous à Quimperlé mardi 7 mars à 10h30 Place de la gare
Section PCF du pays de Quimperlé, le 4 mars 2023

Communiqué de la section PCF de Brest pour le 7 mars 2023 – Manifestation contre la réforme des retraites, et les mobilisations des jours suivants

Mettons la France à l’arrêt
Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…
Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer !
On peut gagner
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche l’est aussi, alors mobilisons-nous pour faire plier le
gouvernement.
Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.
Rendez-vous :
 
le 7 mars à 10 h 30 place de la Liberté à Brest à l’appel de l’intersyndicale
le 7 mars à 14 h 30 à la gare de Brest nous rendrons hommage à Pierre Sémard ancien responsable de la CGT Cheminots et du PCF fusillé par les nazis le 7 mars 1942
 
le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes
le 8 mars  Rendez vous à 15 h 40 place de la Liberté à Brest  pour la grève féministe
et à 18 h place de la Liberté pour la manifestation du collectif féministe
 
Les communistes seront présents aux manifestations  avec les tracts ci joints et :
-Dimanche 5 mars au marché St Louis à partir de 10 h 30
-Lundi 6 mars à midi devant les restaurants universitaires
fraternellement
Jean-Paul Cam
 
Calendrier

Une réunion publique sur le thème « Femmes et retraites » se tiendra samedi 4 mars  à 14 h 30, à la salle des syndicats, à Brest  avec Delphine Colin, secrétaire nationale de l’Union fédérale des syndicats de l’État CGT, sur les moyens disponibles pour lutter en faveur de droits à une retraite à égalité des hommes.

Mardi 7 mars journée de grève  et de manifestation contre la réforme des retraites
 
Mercredi 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes
 
Samedi 11 mars 9 h à 18 h congrès de la section du Pays de Brest du PCF à la salle des syndicats
 
Dimanche 26 mars congrès départemental de la fédération du Finistère du PCF
 
7/8/ 9 avril congrès national du PCF

Congrès de section de la section PCF du Pays de Brest le samedi 11 mars 2023

Mettons la France à l’arrêt – Communiqué de la section PCF de Quimper pour le 7 mars – manifestation contre la réforme des retraites

 

Mettons la France à l’arrêt !

Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses député-es, de bafouillages en contre-vérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.

Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.

Oublieux aussi des catastrophes réelles celles-là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant en faveur du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.

La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…C’est aujourd’hui !

Alors oui, mettons la France à l’arrêt, faisons en sorte que les grèves, les manifestations, les mobilisations soient plus fortes encore.

Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire, c’est au capital de payer.

Toutes et tous ensemble, on peut gagner !

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement dans l’unité pour contraindre Macron à retirer sa réforme.

Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation.

La réforme Macron aggraverait encore les inégalités dont sont victimes les femmes.

Ne les laissons pas faire.

Les communistes du pays de Quimper, leurs élu-es, appellent toutes et tous à se joindre en très grand nombre à la manifestation intersyndicale du mardi 7 mars à 14h place de la Résistance.

Nous appelons aussi à participer au rassemblement pour les droits des femmes le 8 mars à midi esplanade Julien Gracq devant la médiathèque.

Et nous vous invitons à venir rencontrer le 9 mars à 18h aux Halles Saint-François Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière qui présenteront leur conférence chantée « Le Chant des sardinières » sur les luttes historiques des ouvrières sardinières.

Section PCF du pays de Quimper, le 4 mars 2023

L’énergie, un bien commun essentiel qui doit être soustrait au marché et aux logiques de spéculation – Vœu approuvé à l’unanimité par les élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix du 2 mars 2023

Vœu approuvé à l’unanimité par les élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix –

Conseil Municipal du jeudi 2 mars 2023

Rapporteur: Ismaël Dupont

Flambées des coûts de l’énergie: En finir avec la spéculation sur ce bien essentiel qu’est l’énergie. Revenir à des prix régulés et à une maîtrise publique.

Depuis quelques mois, les coûts de l’énergie explosent, mettant en grande difficulté les particuliers, les entreprises, mais aussi les collectivités.

Pour certains ménages, la situation est déjà dramatique: les deux tiers des ménages en électrique sont en tarif réglementé et un quart seulement des ménages pour le gaz. Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché, et ce d’autant plus que les commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller démarcher des publics vulnérables aux revenus modestes, souvent des personnes âgées. Et pensons au fait que le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été…

Nous sommes aussi inquiets des difficultés des artisans, choqués par les fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation brutale du coût de l’énergie.

Or, il nous semble que le gouvernement refuse jusqu’ici de s’attaquer aux causes réelles du problème.

 
Les « chèques énergie » pour les particuliers ne sont pas demandés par tous ceux qui y auraient droit et sont financés par nos impôts, et donc par les usagers eux-mêmes, sans toucher aux super-profits des distributeurs d’énergie. Les dotations compensatoires aux collectivités confrontées à des fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité ont des critères d’octroi peu lisibles, complexes et limitatifs, qui les rendent restrictives et très difficiles à prévoir sur leur existence à venir et sur leur montant. Dans le meilleur des cas, elles ne financeront qu’une partie des surcoûts de prix de l’énergie pour les collectivités qui en bénéficient.

Des solutions d’économies de consommation, de productions plus autonomes, plus durables et écologiques, des plans de sobriété, sont bien sûr à construire et inventer, mais il restera toujours des besoins à satisfaire mobilisant des consommations d’énergie importantes pour les communes et collectivités territoriales dans leur ensemble.

La conséquence, c’est qu’en ce moment même, les communes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leurs budgets 2023 dans un contexte très éprouvant. A la baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, s’ajoute des factures énergétiques, souvent non prévisibles, qui plombent littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement.

Déjà mises à mal précédemment par des années de baisses de dotations d’état aux effets cumulatifs affectant durablement le montant annuel de la DGF, et aussi dès la deuxième partie de l’année 2022 par le poids inédit de l’inflation sur les coûts des denrées et des travaux, les collectivités sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts. Collectivités en proximité avec les citoyens et leurs besoins, engagées au service de la vie quotidienne des habitants, elles essayent néanmoins de maintenir la qualité des services publics rendus aux citoyens dans un contexte de plus en plus compliqué et tendu. 

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution, restés stables, qui entraînent la flambée des prix, mais bien le fait que l’énergie, tombé dans l’escarcelle du marché, est devenu matière à enrichissement des actionnaires et à spéculation.

Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique dans notre pays, il est aujourd’hui primordial de revenir à des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution. Il faut en finir avec l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

En effet, comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui? Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005. Depuis le 1er juillet 2007, le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence pour les particuliers. En 2010, c’est la la loi NOME (Organisation du Marché de l’Électricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce système fait obligation à EDF de revendre un quart de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits: ainsi le prix de revente de l’électricité d’EDF est de 42 euros à 46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€. 

Le bilan de ces opérations se fait sentir aujourd’hui. La guerre en Ukraine n’est que le révélateur des conséquences d’un système qui fait désormais la part belle à la finance et à la spéculation au détriment des besoins sociaux.

Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire jusqu’à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, par exemple, Total Énergies revend son électricité d’origine nucléaire achetée à prix réduit à EDF dans le cadre de l’Arenh entre 180 et 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés. Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Il faudrait retrouver un tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités.

Il en est tout autrement quand le gouvernement promet aux PME, aux petits commerçants de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh. Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydraulique.

Dans le secteur de l’énergie, la mise en concurrence et les privatisations ont déstructuré un champ d’activité d’intérêt stratégique et public et n’ont pas conduit à une révision à la baisse des prix pour les usagers, bien au contraire.

Nous pensons que les collectivités auraient tout à gagner au retour à une maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec deux EPIC EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

Les élus de la ville de Morlaix souhaitent interpeller l’État sur le besoin de se doter à nouveau d’outils de production, de souveraineté et de contrôle dans le domaine de l’alimentation en énergie et en électricité, qui permettent de contenir les prix et de les stabiliser, aussi bien pour tous les usagers, particuliers, entreprises, collectivités.  

Jeudi 9 mars: Conférences de Quimper Rouge. Invitation à la conférence chantée de Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, à 18h

Amar Bellal invité des Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 7 mars: Flambée des prix de l’énergie, sortie des logiques de privatisation et de spéculation, transition écologique pour faire face au réchauffement climatique

Amar Bellal

sera le prochain invité des Mardis de l’éducation populaire,

Le Mardi 7 mars de 18h à 20h, au local du PCF Pays de Morlaix, 2 petite rue de Callac à Morlaix

Conférence-débat suivi d’un apéritif convivial

Ouverte à toutes et à tous, Gratuit.

L’énergie est un bien essentiel, qui conditionne grandement notre qualité de vie et la satisfaction de tous nos besoins en touchant des secteurs stratégiques tel que le transport, l’agriculture, l’industrie et le logement.
Confié au privé, l’énergie est l’objet de spéculation et de stratégie de pénurie organisées à l’échelle européenne afin de la rendre de plus en plus cher et de plus en plus rare.
Comment extraire ce secteur des lois du marché pour qu’il reste en France un service public afin que les usagers paient leurs factures à un prix coûtant de production et non au prix fort de la spéculation du marché?
Et comment produire et consommer cette énergie en tenant compte du défi climatique et du défi de l’épuisement des ressources?
Nous partirons de la problématique climatique sur la base des rapports du GIEC pour en venir à la contribution de la France, nous aborderons les scénarios possible énergétiques possibles pour atteindre une France zéro carbone d’ici 2050, ainsi que le coût de cette transition, la nécessité alors d’avoir un service public fort ainsi que le renforcement de nos filières industrielles.
la revue Progressistes (science, travail et environnement)
Le blog personnel de Amar Bellal
environnement-energie.org

39e Congrès du PCF : Les réunions de section prévues en mars avant le Congrès départemental du dimanche 26 mars à Pont-de-Buis.

Dans le cadre du 39e congrès du PCF, les sections du Finistère débattent du texte national et de leur organisation et activité:

– Pour la section de Brest, Réunion le jeudi 2 mars à 18h15 et Congrès de section le samedi 11 mars de 9h à 18h

– Pour la section de Quimper, Congrès de section le samedi 11 mars de 13h30 à 20h30 salle des Ursulines esplanade François Mitterrand à Quimper

– Pour la section de Morlaix, Réunion le 24 février à 17h30 et Congrès de section le samedi 4 mars de 9h à 18h

– Pour la section du Relecq-Kerhuon, congrès de section le samedi 4 mars à 10h30 au local du PCF, 5 boulevard Gambetta

– Pour la section de Carhaix, Congrès de section le samedi 4 mars à 10h

– Pour les sections du secteur de Quimperlé, congrès de section le samedi 11 mars à Mellac de 10h à 12h30

– Pour les sections de Crozon-Châteaulin, congrès de section le samedi 11 mars

– Pour la section de Rosporden, congrès de section le jeudi 2 mars à 18h (salle de la Boissière, centre des permis de conduire à Kernevel)

– Pour la section du Pays Bigouden, le dimanche 12 mars, à 9h30 à la MPT-Centre social de Pont l’Abbé

Congrès départemental le dimanche 26 mars de 9h à 18h à la salle F.Mitterrand à Pont-de-Buis

Sont attendus au Congrès départemental, au moins 75 délégués des sections du Finistère: 2 pour Audierne-Cap Sizun, 16 pour Brest, 4 pour Carhaix-Huelgoat, 3 pour Crozon-Châteaulin, 3 pour Concarneau, 3 pour Douarnenez, 3 pour Fouesnant, 5 pour Le Relecq-Kerhuon, 3 pour Lanmeur, 10 pour Morlaix-Roscoff, 7 pour le Pays Bigouden, 5 pour Quimper, 5 pour Quimperlé-Moëlan, 4 pour Rosporden, 2 pour Scaër.

Réforme des retraites, recul des droits des femmes – Appel de la section PCF de Brest à participer au rassemblement syndical devant la permanence du député Le Gac le 1er mars à 18h à Saint-Renan

La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français appelle toutes et tous à participer au rassemblement syndical devant la permanence du député Le Gac, 11, rue de Kerzouar à Saint-Renan mercredi 1er mars à partir de 18h
Les femmes touchent une retraite inférieure de 40 % à celle des hommes.
Derrière ce chiffre choquant, il y a la réalité de la pauvreté des femmes en France,il y a un système qui dysfonctionne.En retour, cela veut dire que résoudre cette inégalité, avec une autre réforme des retraites, est une solution profonde et structurelle qui bénéficierait à toutes les générations.
VOILÀ QUELLE EST LA MÉCANIQUE QUE NOUS DÉNONÇONS :
Alors qu’elles font plus d’études, les femmes sont aujourd’hui dans leurs carrières, pénalisées par rapport aux hommes à la fois sur les salaires (de plus de 22 % inférieurs à ceux des hommes), sur leurs promotions, sur leur déroulement de carrière. Elles sont victimes de très fortes inégalités professionnelles et in fine, cela se répercute sur les retraites.
Ces inégalités résultent aussi d’une durée de carrière hachée, en raison de la garde des enfants, du manque de place en crèche, des congés parentaux, aides à la famille, aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap… et de temps partiels subis. Le taux d’activité des hommes est de 92 % tandis que celui des femmes est de 84 %. En France il existe depuis 1972 de multiples lois pour l’égalité salariale et professionnelle qui ne sont pas appliquées, c’est un véritable scandale d’État, car ces lois sont non contraignantes.
Dans leur vie professionnelle, les femmes subissent de nombreuses contraintes au travail, qui non seulement ne permettent pas de construire une carrière dans de bonnes conditions, mais constatons aussi que cela prive le monde du travail de talents et de forces considérables. Si le taux d’emploi des femmes et leur rémunération étaient égaux à ceux des hommes, le PIB de la France bondirait de 6,9 %.
Il est évident que la réforme des retraites de Macron est un recul pour les droits des femmes, la Première ministre a dû le reconnaitre,contrairement à ses déclarations initiales. Mme Élisabeth Borne annonce « la fin de la décote à 67 ans quel que soit le nombre de cotisations, bénéficie aux femmes ». Elle le dit : « le minimum retraite annoncé à 1200 euros ne va concerner que les salarié.es ayant cotisé tous les trimestres». Autant dire que pour les femmes c’est un pur scénario de science-fiction !
Pour survivre, les femmes, qui le pourront vont être incitée à travailler jusqu’à 67 ans, pour avoir accès à une pension à taux plein. Alors qu’en moyenne l’espérance de vie en bonne santé des femmes est de 64 ans. Mais cet âge en bonne santé est évidement moindre pour les femmes dans les métiers avec beaucoup de pénibilité, qui sont loin d’être reconnus comme tels :les métiers d’aides à la personne, les crèches, les ménages et autres métiers à horaires décalés … Et ce sont précisément elles qui ne peuvent pas cotiser tous leurs trimestres ! La double peine serait organisée contre elles.
Des solutions existent:
Établissons l’égalité professionnelle
Les femmes travaillent, concentrées dans seulement 12 familles professionnelles sur 87 et qui sont non reconnues, et sous payées alors que depuis plus de 30 ans, elles sont plus diplômées que les hommes. Elles occupent des postes moins qualifiés, moins valorisés.La société patriarcale maintient les femmes dans un statut d’infériorité.Le patronat utilise le travail des femmes afin d’étendre la précarité, la flexibilité et le temps partiel à l’ensemble du monde du travail.
Établissons l’égalité salariale
La situation se dégrade pour le pouvoir d’achat des femmes en France, en s’intéressant à la différence salariale, on s’aperçoit tous les ans que les femmes travaillent gratuitement au moins un mois et demi par an.Non seulement un même travail doit être payé au même niveau quel que soit le genre de la salariée qui l’effectue, mais nous revendiquons qu’à travail de « valeur » égale, le salaire soit égal.
Enfin, l’assignation des femmes, dès le plus jeune âge, à certains métiers plutôt que d’autres : 48 % des femmes occupant un emploi étaient cantonnées dans quatre secteurs d’activité, la santé et les services sociaux, l’éducation, l’administration publique et le commerce de détail. Une telle répartition des métiers est un handicap pour l’avenir du pays, quand on sait, par exemple, les difficultés auxquelles s’exposent les jeunes femmes pour engager un cursus d’ingénieur alors que la France a besoin de 10 000 ingénieur·e·s supplémentaires par an. Derrière la bataille pour les retraites, tout le monde voit bien qu’il s’agit d’un choix idéologique de société majeur pour l’ensemble des salarié·es, pour la société.

8 mars 2023 – Grève féministe : Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Mercredi 8 mars à Quimper « Roland Gori, une époque sans esprit » et Jeudi 9 mars – Invitation Marie-Aline Lagadic – Le Chant des Sardinières – par nos camarades du PCF Quimper, à 18h aux Halles Saint François

Deux rendez-vous à Quimper qui peuvent vous intéresser :
1) le jeudi 9 mars à 18h aux Halles St François de Quimper notre section PCF invite Marie-Aline Lagadic, auteure du Chant des sardinières (livre et CD ) avec sa fille Klervi Rivière à évoquer les luttes historiques des sardinières du pays bigouden et de Douarnenez. Cette conférence-débat en lien avec la journée des Droits des femmes s’inscrit dans la suite des conférences de Quimper Rouge – Kemper Ruz. Elle a été déplacée au jeudi 9 pour des raisons de salle.
2) le mercredi 8 mars est projeté au Katorza à 20h15 en présence de son réalisateur, et suivi d’un débat, le film de Xavier Gayan « Roland Gori, une époque sans esprit » consacré à Roland Gori, psychanalyste, initiateur de l’Appel des appels (qui a fédéré les appels de soignants, d’enseignants…).
En lien avec la commission nationale santé-protection sociale, j’ai été sollicitée par Xavier Gayan pour que notre section PCF accompagne cette projection ( le PCF et les amis de l’Humanité soutiennent la diffusion du film au plan national).
« Aujourd’hui nous vivons dans un monde où la logique de rentabilité s’applique à tous les domaines. Les lieux dédiés aux métiers du soin, du social, de l’éducation… sont gérés par des managers ou des experts pour qui seuls comptent les chiffres, niant les besoins humains. Le psychanalyste Roland Gori se bat depuis des années contre le délitement de notre société. Ce film est un portrait de sa pensée, de son engagement. »
De beaux sujets de réflexion en perspective !
Yvonne Rainero

La section de Morlaix prépare son Congrès de section ce vendredi 24 février 2023

Vendredi soir, il y avait une réunion de section PCF Morlaix, associée désormais aux camarades de Roscoff qui ont fait le choix d’intégrer la section du Pays de Morlaix, pour préparer notre congrès de section du samedi 4 mars.

21 camarades étaient présents sur les 93 cotisants à jour et la centaine d’adhérents que compte notre section du PCF pays de Morlaix et des débats sur toutes les dimensions de notre organisation et la mise en perspective de notre base commune: « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », désormais adoptée par une large majorité des adhérents et soumise aux enrichissements et propositions d’amendements.

Daniel Ravasio, secrétaire de section, a introduit la réunion et avec Lucienne Nayet il a présenté les lignes de force du texte de Base Commune « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » adopté par les adhérents et les enjeux du congrès du 4 mars pour la section, Ismaël Dupont introduisant lui quelques premiers débats généraux sur la question du rassemblement.

 

Les camarades du PCF Relecq-Kerhuon distribuent un tract sur le marché sur l’impact de la réforme des retraites et la question des inégalités professionnelles et face à la retraite entre les femmes et les hommes

Hier matin, samedi 25 février, sur le marché au Relecq-Kerhuon, les camarades de la section PCF du Relecq-Kerhuon ont eu de bons échanges avec les habitants sur la mobilisation contre la retraite Macron pour un autre choix de société à commencer par l’égalité professionnelle !

 

 

Photos section PCF Relecq-Kerhuon, Pierre-Yves Liziar, 25.02.2023

 

 

Lanester, 1er mars, 18h – Mobilisation pour nos retraites – Meeting unitaire de la Nupes avec les parlementaires Pierre Dharréville (PCF), Mélanie Thomin (PS), Marianne Maximi (FI), Daniel Salmon (EELV)

Suite à la proposition du PCF Morbihan de tenir un meeting unitaire au sujet du projet de réforme des retraites en débat parlementaire actuellement, les forces de la NUPES seront présentes mercredi 1er mars à partir de 18 h 00, dans les docks de Quai 9 à Lanester, avec la présence et participation de :

– Marianne Maximi, (LaFI), députée de la 1ére circonscription du Puy de Dôme
– Mélanie Thomin, (PS), députée de la 6ème circonscription du Finistère
– Daniel Salmon (EELV), sénateur d’Ille et Vilaine
– Pierre Dharréville, (PCF), député de la 13ème circonscription des Bouches du Rhône

Toutes les organisations de l’intersyndicale ont été invitées à être présentes, voire à intervenir sous la forme qu’il leur semblera appropriée à l’occasion des prises de parole des parlementaires.

Cette réunion publique est ouverte à toutes et tous, elle sera aussi destinée à préparer de manière unitaire les mobilisations des 7 et 8 mars prochains.

Carhaix – 25 février 2023 – Plus de 600 personnes manifestent en solidarité aux journalistes, contre les intimidations et menaces de l’extrême-droite raciste

Ce 25 février, à midi, au rassemblement pour le journal Poher-Hebdo à Carhaix.
Soutien à Erwan Chartier, aux journalistes pour la liberté de la presse, contre le fascisme.
Une foule dense et compacte pour défendre nos valeurs démocratiques, chaque fois qu’il serait nécessaire, en Bretagne comme ailleurs.
Au moins 600 personnes mobilisées à Carhaix ce samedi 25 février à midi pour défendre la liberté d’informer.
Un petit retour en arrière , à CALLAC et au projet « Horizon », un programme social d’accueil et de développement local destiné à des familles notamment des exilés qui prévoyait l’accueil de quelques familles d’immigrés.
Leur intégration dans la vie locale devait contribuer à redynamiser Callac.
La ville de Callac dans les Côtes d’Armor accueillent depuis longtemps des familles de réfugiés sans que quiconque trouve quoique ce soit à redire.
Les habitants de Callac sont nombreux à l’affirmer et ils ont été nombreux à la contre-manifestation contre l’extrême droite le 17 septembre dernier.
Rappelons en passant que l’immigration n’est pas un fléau, comme certains voudraient nous le faire croire , mais une richesse culturelle et aussi économique.
L’extrême droite et l’ultra droite, opposées au projet, ont tout fait pour qu’ « Horizon » ne voit pas le jour, n’hésitant pas à menacer de morts les élus de la ville.
Devant ces menaces et l’ambiance délétère qui s’installait, la mairie de Callac a préféré abandonner la projet « Horizon » .
L’extrême droite et l’ultra-droite ont ainsi pu crier victoire, mais , voulant sans doute avancer leurs pions un peu plus et devant la passivité des pouvoirs publics , ils s’en prennent , aujourd’hui , aux journalistes qui ont couvert cette actualité, usant là aussi de menaces de morts et, lundi dernier , d’une alerte à la bombe visant le Poher Hebdo.
La CGT qui a soutenu le projet « Horizon », condamne fermement cette atteinte à la liberté de la presse .
La CGT combattra aussi toujours ceux qui veulent imposer des idées racistes et xénophobes .
Non le racisme et la xénophobie n’ont pas leur place en Kreiz Breizh , non ils n’ont pas leur place en Bretagne , ils n’ont leur place nulle part et la CGT mettra tout en œuvre pour que l’extrême droite le comprenne.
Oui l’extrême droite est un danger pour le monde du travail et la démocratie.
Photos et Commentaire Daniel Laporte
et Gladys Grelaud (PCF Finistère)

Brest, 23 février 2023, un an après le début de l’invasion russe de l’Ukraine, 200 personnes manifestent en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix

Un an après l’agression russe de l’Ukraine décidée par Poutine, son cortège de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité, ses risques d’escalade qui peuvent mener très loin, un rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et pour engager une voie de paix était organisé à Brest ce samedi 25 février, place de la liberté, à partir d’un appel commun unitaire partagé par de nombreuses organisations.

Noëlle Péoc’h (Mouvement de la Paix – CIAN 29) a pris la parole pour les organisateurs du rassemblement.

Appel  à rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix

Samedi 25 février à 14h30 place de la Liberté, Brest

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Depuis le 24 février 2022, date du début de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l’exode de millions d’ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l’ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.

Il est urgent d’arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre pouvant dégénérer en apocalypse nucléaire.

La seule issue possible c’est l’arrêt des combats et la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.

Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l’exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n’aboutissent qu’à des échecs.

Notre appel  à la paix ne se limite pas à l’Ukraine. Pour tous les conflits dans le monde, nous appelons les gouvernements à refuser la logique de la confrontation et de la guerre, à s’opposer au péril nucléaire en signant le Traité d’ Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN)

La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

En ce week-end mondial d’action contre la guerre venons en grand nombre témoigner notre solidarité avec les populations ukrainiennes et exiger un cessez le feu immédiat préalable à une résolution négociée du conflit.

Premiers signataires:

Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, Agir pour un Environnement et un Développement Durable, Association France Palestine Solidarité, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, CGT, FSU, Solidaires, Europe Écologie Les Verts, Ensemble !, La France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Union Démocratique Bretonne) et Iroise-Ukraine, Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme, Confédération Nationale du Travail, Union Pirate,  Brest Nouvelle Citoyenneté, Génération.s, Parti Socialiste, Radicaux de Gauche, Union Communiste Libertaire, La Liste Citoyenne , Mouvement des Jeunes Communistes de France.

Le Pays Bigouden manifeste pour sa filière pêche – 500 personnes rassemblées à Pont l’Abbé ce 25 février 2023 – PCF Pays Bigouden

Pour la défense de l’économie de notre territoire
La présence du PCF à la manifestation de ce jour n’est pas un soutien aux élus, mais aux marins pêcheurs qui comme d’autres salariés du bassin d’emploi sont amers et très inquiets pour leur avenir.
Des chalutiers bigoudens promis à la casse
Ce nouveau plan est une fois de plus la résultante d’une politique visant à détruire l’outils de production, la ressource et l’humain, au profit des donneurs d’ordre capitalistes.
La volonté de détruire la pêche française
Nos élus se sont faits les complices des politiques nationales et européennes qui ont accepté des décisions indignes lors des discussions post-Brexit ! A qui faire croire que ce plan d’accompagnement Individuel est une découverte ? Les conséquences se font déjà ressentir !
Nous demandons :
• Que soit exigée une négociation globale sous l’égide d’un véritable ministère de la mer de plein exercice.
• Que soit organisée une juste répartition des droits de pêche et des quotas dont une part de ces derniers doit être réservée à la pêche artisanale, que les spécificités doivent être reconnues.
• Que des actions visant à développer la pêche durable soient mises en place et pérennisées.
• Qu’un dialogue constructif associant administration, marins pêcheurs, scientifiques, associations et usagers au niveau local comme au niveau régional soit instauré.
• Que nos élus rendent compte à la population de leur vision à long terme du devenir du territoire bigouden.
Des solutions peuvent encore être trouvées ! Nous ne laisserons pas le pays bigouden devenir un musée touristique. Nous serons vigilants à ce que les décisions prises répondent aux besoins de la population et non aux intérêts politiques et économiques de certains.
Philippe Moreau, PCF Pays Bigouden

 

Communiqué du parti communiste du Pays Bigouden

Plan de sortie de la flotte : d’abord défendre l’activité économique de la pêche en Pays Bigouden

Depuis de trop nombreuses années, les gouvernements successifs et leurs représentants ont ignoré la spécificité de la pêche en Pays Bigouden.

Déjà en tension avec l’instauration des quotas de pêche décidée par l’Union Européenne peu sensible à la situation des pêcheurs, des filières qu’ils alimentent et des populations qui vivent des retombées économiques de la pêche, le Brexit est un tournant dans la dégradation de la situation de la pêche en Pays Bigouden. L’accord signé en décembre 2020, lié à la sortie du Royaume Uni de l’Europe – sortie qui aurait d’ailleurs pu être évitée si la préoccupation de nos dirigeants n’avait pas seulement été de nature économique – se fait aujourd’hui gravement ressentir.

Alors que le flou sur le devenir de la réglementation de la pêche dans les eaux britanniques, représentant 20% des prises des bateaux français, était source d’inquiétude, il faudra attendre janvier 2021 pour que les parties s’accordent sur le principe de disposer de licences pour accéder à ces eaux. Mais, faute d’une véritable politique française de la pêche, les négociations seront rudes : le nombre de licences octroyé sera bien en de ça de ce qui était imaginé par le gouvernement Français et de surcroît, elles le seront uniquement sur preuve d’une activité des bateaux dans les zones concernées depuis 2017. L’inquiétude des marins pêcheurs se transforme alors en colère.

Aujourd’hui, au pied du mur d’une sortie d’une part conséquente de la flotte, domine l’amertume. Et, elle est grande. A qui la faute ? A des négociations ratées ? Non ! A des négociations pipées. Car dès le début c’est bien la défense d’un système économique privilégiant la grande pêche industrielle qui a prévalu, jamais l’intérêt des marins pêcheurs ni celui des territoires qu’ils font vivre.

Bien que certains armateurs se félicitent d’être accompagnés pour détruire leurs bateaux, il ne faut pas oublier que cette destruction conduira au chômage bon nombre de marins pêcheurs et de salariés de la filière. Car, ce plan d’accompagnement individuel de sortie de la flotte, ne se préoccupe pas de la population. Au-delà d’un plan de soutien à l’activité économique réclamé et promis par les élu.e.s, qu’adviendra-t-il de l’économie de la pêche en Pays Bigouden ? Nous craignons fort que notre région soit également, comme beaucoup dans cette situation, sacrifiée au profit du tourisme.

Pour les communistes du Pays Bigouden, des réunions en préfecture ne suffiront pas. Une négociation globale, sous l’égide d’un véritable ministère de la mer de plein exercice, sur l’avenir de la pêche, tout particulièrement artisanale, est nécessaire. Les propositions du rapport* de la mission d’information parlementaire relative à l’état de la pêche en France déposé en octobre 2019 en fournissent les bases. Il est urgent de s’en emparer en reconnaissant, ainsi, les spécificités de la pêche artisanale et en organisant une juste répartition des droits de pêche et des quotas dont une part de ces derniers doit lui être réservée… Des exigences, comme le propose le rapport, à mettre en œuvre de façon pérenne dans le cadre d’un dialogue constructif associant administration, marins pêcheurs, scientifiques, associations et usagers au niveau local comme au niveau régional.

En appelant et en prenant part à la manifestation de ce samedi 25 février, à 11h place de la République à Pont l’Abbé c’est cette approche globale, sociale, économique et environnementale, que les communistes du pays bigouden défendront pour répondre aux besoins de toute la population et non aux intérêts politiques et économiques de certains.

*https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion-eco/l15b2293_rapport-information#