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Morlaix : Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages – Communiqué commun

Communiqué commun – Morlaix, 26 novembre
Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages
La discussion sur la loi dite « sécurité globale » a commencé en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 17 novembre. Nous dénonçons une loi attentatoire aux libertés publiques.
Nous dénonçons également l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information. En effet, si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit. Cette loi condamne « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel ».
Toutes ces mesures sont l’expression d’une dérive autoritaire du Gouvernement. Non seulement elles ne protégeront personne, mais en plus, elles créeront les conditions d’une répression accrue des mobilisations sociales : restriction du droit de manifester, surveillance et répression des manifestants, impunité des policiers violents, restriction de la liberté de la presse et du droit d’information.
Ainsi,
les Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, UDB, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, SUD Solidaires,  FSU, CGT, Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’Homme, etc.
appellent l’ensemble des Morlaisiens et des habitants de la région sensibilisés à cette question démocratique majeure à se réunir
le Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15H
Pour s’opposer à cette loi liberticide dite « Sécurité Globale »

Hop ! Morlaix : un scandale !

Un scandale!!!

Air France empoche des milliards du gouvernement Macron-Philippe qui lui demande d’augmenter sa rentabilité.

Traduction, la multinationale d’origine française, anciennement publique, sacrifie les dessertes régionales et Hop! qu’elle avait absorbée.

Ben Smith et ses actionnaires n’en ont rien à faire de l’aménagement du territoire.

Tout sera concentré dans le hub de l’aéroport Charles de Gaulle.

Et tant pis pour les millions d’euros investis par les collectivités comme Morlaix et Morlaix Communauté, la Région Bretagne, pour faciliter l’installation, le développement et le maintien des activités aéronautiques (entretien et amélioration de l’aéroport de Morlaix-Ploujean, gestion subventionnée de l’aéroport avec une DSP en déficit, filière aéronautique de Tristan Corbière pour les métiers de l’aéro, simulateur de vol, installations de maintenance …)!

Avec l’ensemble des salarié-e-s, la population, les élus, et avec nos deux futures élues de gauche salariées chez Hop! – Valérie Scattolin, représentante nationale UNSA au niveau de l’ensemble de l’entreprise et militante du PCF à Morlaix, élue sortante de l’opposition de gauche à Morlaix, et Nathalie Barnet Tanzilli, toutes deux sur la liste de Morlaix Ensemble, nous allons nous battre pour sauvegarder les 280 emplois concernés a Morlaix, ville mère de Brit Air, sans compter les emplois induits.

Ismaël Dupont



Valérie Scattolin, Arnaud Hue et Christel Gélébart, représentants de l’intersyndicale Hop ! Morlaix, restent combatifs malgré les grosses incertitudes qui planent sur l’avenir du site breton de la filiale d’Air France. (Photo Laurent Aquilo)

Communiqué de l’intersyndicale de Hop! la semaine dernière:

Air France se recentre à Paris et abandonne la province aux low-costs! –

Communiqué de l’intersyndicale HOP!

Accorder un prêt de 7 milliards d’euros à Air France pour la sauver de la crise est une chose, abandonner la desserte des régions et des lignes intérieures aux low-costs en est une autre!

Le Groupe Air France veut se reconstruire autour du Hub de Charles de Gaulle, quand dans le même temps les dessertes d’Orly et de la province porteraient le modèle économique Transavia. Cela veut dire que que les nombreuses liaisons dites inter-régionales seraient dans un avenir proche abandonnées, voire supprimées!

Mais Transavia en province ne pourra pas se substituer à Hop! sur la totalité du réseau.

En effet, les modules de nos compagnies ne sont pas comparables avec d’un côté des avions de 72/100 sièges et de l’autre des aéronefs de 189 sièges. Il est illusoire de penser qu’un avion de 189 sièges pourrait remplacer un module plus petit et parfaitement adapté au réseau Transrégional!

Transavia en province c’est pour effectuer des vols « soleil » pour aller à Ibiza, Djerba, Tamanrasset.. Mais certainement pas pour faire des liaisons du type Bordeaux-Lyon ou Strasbourg-Nantes! Les modules low-cost sont adaptés pour effectuer des vols avec un taux de remplissage de l’ordre de 95% sinon ils ne sont pas rentables!

La nouvelle stratégie de Benjamin Smith, c’est l’abandon du maillage hexagonal! Le Hub de Charles de Gaulle est vital pour Air France avec les vols intercontinentaux. Air France décide de sacrifier la province sous prétexte de non rentabilité et sous prétexte des consignes départementales.

Pourtant demain les vols Province-Orly seront réduits à la portion congrue…

Les avions de HOP! sont pourtant mieux adaptés puisque plus petits, plus légers, moins gourmands en kérosène et leur impact carbone est bien moins élevé que les Airbus d’Air France ou les Boeing de Transavia!

Benjamin Smith dans sa nouvelle stratégie mise tout sur Paris et abandonne la province!

Comment les élus de la nation, les contribuables Français, pourraient accepter une telle stratégie, basée uniquement sur la rentabilité et financée avec ses propres deniers.

L’intersyndicale de Hop! CFDT, CGT, CGC-CFE, SNPL, FUC, SPL, UNAC, SNGAF, SNPNC, UNSA

 

 

Des milliers de salariés des compagnies HOP et Air France sont directement menacés de perdre leurs emplois suite aux restructurations envisagées sur le court-courrier.

Le gouvernement, par la voix de Mr Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a clairement imposé à Air France, de ne plus opérer de vols sur des lignes accessibles en moins de 2H30 en train uniquement au départ de l’aéroport d’Orly et de Lyon. Condition péremptoire à l’octroi de deux prêts d’un montant de 7 milliards d’euros.

L’Etat réclame la suppression de nombreuses lignes d’Air France, opérées en majorité par sa filiale HOP ! par soucis d’écologie et de rentabilité.

L’Etat appelle chaque partie à prendre ses propres responsabilités.

l’Intersyndicale de HOP ! ( CFE-CGC, CFDT, CGT,  FUC, SNPL, SPL,SNGAF, SNPNC, UNAC, UNPNC, UNSA ) demande au gouvernement de prendre ses responsabilités en appliquant les mêmes contraintes environnementales et les mêmes conditions d’exploitation, par le biais d’une législation, à toutes les compagnies aériennes notamment aux compagnies low-cost étrangères positionnées sur le réseau domestique.

Le site « HOP MORLAIX » est particulièrement menacé, site qui regroupe 276 emplois.

L’intersyndicale appelle à signer la pétition « POUR LA PRÉSERVATION DES EMPLOIS, POUR LA SURVIE DES TERRITOIRES »

 
Pour en savoir plus et pour signer, c’est ici:
 

Parole à Corentin Derrien, 18 ans, élu communiste à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec.

A l’issue de ces municipales 2020, Corentin Derrien sera sans doute un des élus les plus jeunes de France et de Bretagne.

Corentin Derrien est un jeune très mature, un amoureux de la nature et de la Bretagne. Au bout de 15 jours passés loin de son Finistère, il a le mal du pays. A 18 ans, étudiant brillant, il finit sa première année de Sciences Politiques à Rennes, tout en revenant tous les week-end et les vacances dans le Finistère.

Il a adhéré en 2019 au PCF et au MJCF, après une participation à la fête de l’Humanité sur le stand du Finistère en 2018 (il avait fait la course à pied de l’Humanité avec son père), et a déjà participé à l’université d’été du Parti communiste en août 2019 à Aix-en-Provence, une très belle expérience qu’il est prêt à renouveler dès cette année si la crise du Covid-19 permet d’organiser à nouveau notre Université d’été, prévue à Marseille. Pour quelqu’un qui ne prise guère les vacances dans le Sud et qui craint la chaleur, cela témoigne de l’intérêt qu’il a trouvé à la rencontre des camarades de toute la France, des intellectuels et universitaires du parti ou sympathisants, des ateliers théoriques et pratiques sur le militantisme, la société, l’économie, l’histoire, la philosophie, l’art. Corentin est déjà très cultivé et est venu au Parti communiste par un choix réfléchi et intellectualisé. Lecteur du Manifeste du Parti communiste et des textes historiques de Marx, comme de Schopenhauer et de Nietzsche, il a l’habitude de prendre du recul sur les faits sociaux et est très bien informé. Ce qui n’empêche cet intellectuel d’être aussi un sportif accompli. Sa passion est la plongée et la « promenade sous-marine », pour la contemplation autant que pour la tâche, l’été comme l’hiver dans la Manche auprès de la maison de ses grands-parents maternels à Plouguerneau. Il adore aussi marcher et courir en forêt, sur les sentiers dans la campagne du Léon et des Monts d’Arrée, et participe régulièrement à des courses à pied et des trails, tout en continuant en s’entraîner au tir à l’arc, même s’il n’a plus le temps de prendre des cours et de faire de la compétition.

Corentin se décrit comme assez casanier et l’idée de s’engager durablement pour sa commune à 18 ans, d’y revenir toutes les semaines pour assumer ses responsabilités de conseiller municipal, est pour lui toute naturelle.

Corentin, comment as-tu occupé tes deux mois de confinement?

J’avais du travail pour préparer mes partielles, rendre des devoirs, lire les cours dans le cadre d’une continuité pédagogique qui a été bien assurée à Sciences-Po Rennes? J’ai fait des lectures historiques – La République de Maurice Agulhon, Platon, etc. Je me suis aussi beaucoup promené dans la nature.

A quel moment tu as pensé à t’engager dans la campagne des municipales à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec?

Vers la fin octobre. La section PCF de Morlaix m’a proposé de m’investir dans cette campagne. J’ai rencontré Solange Creignou en mairie en novembre et le courant est bien passé. On avait de nombreuses convergences dans notre façon de voir la politique locale et la commune. J’ai participé à du porte-à-porte, à des réunions de construction du programme, à la réunion publique de Saint-Thégonnec. Nous avons fait une vraie campagne comme si une liste concurrente était présentée. C’est important de respecter les électeurs, de communiquer sur les réalisations du mandat précédent, de faire connaître le programme, de le montrer. J’ai rencontré des citoyens contents de nous voir, ouverts sur la discussion. Au centre de notre projet, il y a 3 axes:

– L’attention à la place de l’humain au sein de tous les projets

– La transition écologique

– La démocratie participative

Il y avait assez peu de candidats affiliés politiquement sur notre liste: un ou deux au PS, dont le maire, Solange Creignou, un militant écologiste, Josselin Boireau, et moi, au PCF. Nous avons fait notre première séance d’installation du Conseil Municipal, principalement consacrée à la gestion de la crise sanitaire et de la crise économique, sociale, humaine qu’elle engendrera et dont nous devons limiter les effets. Cet enjeu aura une grande importance dans les années à venir. On s’est aussi penché sur la sortie du confinement des écoles. L’installation des commissions se fera au conseil municipal du 4 juin. Je vais m’engager sur la commission transition écologique, développement durable, une thématique transversale à tout notre projet, et sur le projet « Territoire zéro chômeur de longue durée ». Je serai aussi à la commission bâtiment et patrimoine historique.

On va s’appuyer sur la formation, la mise en contact des demandeurs d’emplois avec les employeurs. Le Conseil municipal est composé de deux tiers d’anciens ayant déjà un ou quelques mandats au compteur et d’un tiers de nouveaux. L’ambiance de travail est très bonne. La fusion entre Saint Thégonnec et Loc-Eguiner est réussie aux yeux de tous. Françoise Raoult et Solange Creignou s’entendent bien. Il y a 5 km entre les deux bourgs mais la fusion de communes profite à tous. Des investissements sont réalisés sur les bâtiments.

Qu’est-ce que cela change pour toi d’être élu à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, à 18 ans?

Cela change l’emploi du temps. Pendant la campagne, j’ai réussi à tenir les deux bouts, en me déplaçant souvent entre Rennes et Saint-Thégonnec. Mes activités d’étudiant à Sciences-Po et d’élu local vont se nourrir mutuellement. Je vais apporter l’expérience de la politique locale et de ses contraintes dans mes études politiques et l’expérience de la connaissance des institutions dans ma pratique d’élu. Je suis le plus jeune de l’équipe, le plus jeune après moi à une trentaine d’années. Ce que je peux apporter à 18 ans, c’est aussi un contact direct avec les jeunes et leurs attentes. Ayant fait mon début de collège à Saint-Thégonnec, je connais un certain nombre de jeunes de ma génération dans ma commune. Nous voulons créer un conseil des jeunes, dans la continuité d’un axe directeur de notre équipe qu’est la consultation citoyenne. Dans une petite commune comme Loc-Eguiner Saint-Thégonnec, les élus sont naturellement proches des habitants et à l’écoute de leurs préoccupations. Même en dehors d’une institutionnalisation de la démocratie participative. Vis-à-vis de moi et de mon jeune âge, j’ai senti d’abord de la bienveillance dans l’équipe. Je connaissais déjà plusieurs élus, comme Olivier Le Bras, un ami de mon père dans sa jeunesse, avec lequel j’ai fait des courses à pied. Il y a une grande diversité sociale et professionnelle dans cette liste: des agriculteurs, des professeurs, des cadres, des ouvriers. En tant qu’étudiant, je participe de cette diversité. J’ai hâte de commencer le travail. Je pense pouvoir m’organiser avec des conseils municipaux tous les un mois et demi, deux mois. Je ne vais pas faire passer le travail d’élu local derrière mon travail d’étudiant. Je pense pouvoir avoir droit à des dispenses administratives à Sciences Po. Ce serait un paradoxe qu’on ne puisse exercer correctement un mandat d’élu dans cette enceinte?

Comment décrirais-tu ta commune?

C’est une commune en grande partie rurale, avec un très beau bourg, une église, un enclos paroissial et un calvaire magnifique, un beau patrimoine architectural en général. Nous avons aussi un beau patrimoine rural et agricole, des bois. La commune a également pris une dimension péri-urbaine, avec beaucoup d’habitants qui travaillent le long de la RN12, à Morlaix, Brest, Landivisiau, Landerneau.

Quel sont les rôles de l’action municipale et de l’échelon communal pour toi?

Ils sont essentiels, particulièrement en ces temps de crise, devant les défaillances de l’Etat. Les politiques néo-libérales menées depuis des années ont fragilisé les capacités d’intervention planificatrice et régulatrice de l’État, les communes ont pallié à toutes ses carences comme elles l’ont pu. En même temps, on a vu aussi à l’œuvre le plus mauvais de la centralisation dans cette crise du Covid-19 comme quand l’État interdisait pour tous les territoires, mêmes ruraux, l’accès aux sentiers de randonnée, aux plages, aux bois, l’interdiction de faire du vélo pour compenser par un surcroît de restriction de liberté son imprévoyance et la casse des outils de santé publique.  On a vu dans cette crise du coronavirus une accumulation de décisions déconnectées du terrain. On aurait pu avoir des décisions plus rationnelles, plus efficaces, plus proches de la réalité à l’échelle locale. Quoi de commun dans ce contexte entre les problèmes posés dans les grandes métropoles et à Paris, dans les villes moyennes, et dans les petites communes? Les maires et élus des collectivités locales peuvent avoir une approche plus pragmatique, même si on a aussi besoin d’un État plus efficace dans la planification, ce que j’appellerai une forme de socialisme au meilleur sens du terme, celui de la gestion collective des biens communs.

Propos recueillis par Ismaël Dupont – 28 mai 2020

Parole à Eugène Davillers Caradec, 22 ans, possible futur élu communiste à Morlaix.

Eugène Davillers Caradec a 22 ans. Après son collège au Château, son lycée à Tristan Corbière et des études d’anglais à l’UBO de Brest, il est actuellement service civique en collège. Sa mère est morlaisienne, mais il est né à Nogent-sur-Marne dans le 94. Il arrive à Morlaix, il y a douze ans. Passionné de musique, guitariste, s’intéressant aussi au cinéma et à toutes les formes d’art, aux sciences, à la philosophie, et à la littérature, ses grands livres du moment sont « Sur la route » de Jacques Kerouac, « Le Roi des Aulnes » de Michel Tournier, « Crime et châtiment » et « L’Idiot » de Dostoïevski, et « L’Étranger » d’Albert Camus.  Eugène est militant communiste et candidat sur la liste de Morlaix Ensemble.

Eugène, pourquoi tu as adhéré au Parti communiste?

La recherche de justice, d’équité dans la répartition des richesses. Les communistes portent depuis toujours des valeurs dont je me sens proche, et qui s’incarnent dans les gens et leurs actes. Je pense notamment à ces grands noms qui ont porté des réformes telles que la mise en place du système des retraites par répartition, la sécurité sociale. Je me sens proche aussi des valeurs socialistes d’avant-guerre qui ont construit un monde de solidarités et de biens communs que l’on est en train de casser méthodiquement aujourd’hui. Il y a quelque chose qui me plaît dans le PCF, c’est la stabilité temporelle. On sait à qui et à quoi on a affaire. Ce n’est pas un parti volatile, hétéroclite, d’intrigues pour le pouvoir. Il est ancré dans des valeurs saines. Il y a de nombreux partis nouveaux à l’identité hybride, qui se cherchent, sont subordonnés à des ambitions individuelles, minés par les conflits. Ce n’est pas le cas du PCF. Je me reconnais dans l’image de la politique que peuvent véhiculer Ian Brossat ou Fabien Roussel. Je déteste l’identification du PCF au stalinisme, c’est tellement énorme comme raccourci, tellement oublieux des riches personnalités qui ont apporté plein de choses à la société française. Je ne suis pas là par hasard, les valeurs de mes parents, mon arrière-grand père communiste, un grand-père socialiste bon teint, partisan de la laïque. Lors de la première réunion du PCF à laquelle j’ai assisté comme nouvel adhérent, j’avais la boule au ventre. C’était il y a 2 ans. J’avais 19 ans. Mais on ne m’a jamais mis dans une case « jeune branleur », mais j’ai rencontré des gens à l’écoute, attentifs aux idées nouvelles, mais si ils ont de l’expérience et des bases solides. Les gueules du PCF à Morlaix sont bien connues, présentes à toutes les manifestations, elles se définissent dans leurs actes. Beaucoup de ces militants sont engagés aussi dans le monde associatif, la solidarité. Ils ont un souci formateur sans vouloir nous modeler à leur image. Il y a la possibilité d’être libre dans cette organisation qui pousse à s’émanciper intellectuellement. Les gens ont l’impression que l’engagement partisan rime avec contraintes de pensée, de choix, d’actes, alors que c’est complètement l’opposé si j’en croie mon expérience.  Conseils, dialogue, bienveillance. J’ai voté FI en 2017 mais j’ai été séduit depuis par la stabilité temporelle, l’expérience, l’absence de culture de la personnalité au PCF.

Pourquoi as-tu accepté d’être candidat sur la liste de Morlaix Ensemble?

Je suis d’un naturel curieux, cela m’intéressait de vivre cette aventure collective de l’intérieur. Morlaix Ensemble m’apparaît comme un groupe très divers, avec des connaissances et des expériences complémentaires dans des domaines différents (l’écologie, le social, l’économie, la gestion de la mairie), un groupe où les gens sont humains avant tout, pas étrangers à eux-mêmes et à leurs valeurs. Derrière l’engagement politique, il y a les vies quotidiennes, les difficultés sociales, la communauté, les intérêts. Le but n’est pas que de gagner sur une élection. Gagner, pourquoi, à quelles fins, voilà ce qui compte, et surtout réaliser ce sur quoi on s’est engagé. Faire des choses pour les plus démunis notamment, penser la ville comme un tout, un organisme. Morlaix Ensemble, pour moi, c’est un ensemble de personnes engagées dans l’associatif, le social, avec un souci de l’humain et du respect de l’autre inhérent à ce groupe. La vraie victoire, elle se connaîtra au bout de 6 mois de mandat. L’important, c’est de gagner le cœur des habitants.

Jean-Paul Vermot, c’est un bon gars, un mec qui est calé en gestion et en économie, qui est prêt à gérer la mairie, a le respect des habitants. Je me fais fort de dire qu’il ne va pas tromper nos attentes. C’est quelqu’un d’agréable, il a l’oreille, les yeux, le sourire. Il ne prend pas les gens de haut.

Quelles doivent être les priorités du mandat si on gagne les élections à Morlaix pour toi?  

– La jeunesse. On a une jeunesse qui se perd un peu à Morlaix. Il faut les aider à trouver un emploi, un logement, des études.

– Ploujean. Le bourg est en train de mourir. Cela me paraît super important de mettre en œuvre une politique volontariste pour le revitaliser.

– La bonne gestion économique de la ville. Assurer sur l’essentiel: transport en commun, infrastructures, écoles. Le projet de rénovation intégrale du musée a un coût énorme pour la ville. Il y avait peut-être d’autres priorités. Il faut en finir avec des investissements qui ne visent qu’à améliorer la vitrine, à attirer le tourisme.

Que révèle pour toi la crise du Covid?

Qu’on est incapables de gérer nos relations avec mère-nature. Les virus viennent de la destruction des habitats naturels, de la mise en contact avec des milieux que l’on a pas connu habituellement. Ils risquent de se multiplier avec la destruction de la biodiversité, les abattoirs et élevages industriels.. La preuve que l’effet papillon existe.

Quels sont pour toi les défis du 21e siècle?  

– L’accès à l’énergie, le nerf de la guerre. D’ici 2050, il n’y aura presque plus de pétrole. D’ici 10 ans, Canada et Brésil vont déterrer jusqu’à 40% de la production mondiale d’hydrocarbures. Derrière cela, il y a des questions scientifiques et technologiques – comment trouver de nouvelles sources d’énergie? – des questions sociales, économiques et écologiques.

– L’éducation. Il n’y a jamais eu de révolution dans un domaine quelconque sans révolution d’abord dans l’éducation. Il y a des modèles éducatifs qui permettent de développer les potentiels créatifs, intellectuels et humains des enfants et des jeunes sans tout miser sur la compétition, en développant la coopération.

– La limitation de la course aux armements

De quoi rêves-tu pour toi?

Depuis mes douze ans, cela n’a pas changé: être une rock star!

Propos recueillis par Ismaël Dupont, 29 mai 2020

Mardi 11 février, Morlaix : Jean Jaurès, une vie au service de l’émancipation humaine.

Dans le cadre des Mardis de l’éducation populaire du PCF Pays de Morlaix, le mardi 11 février, nous organiserons à 18h au local du PCF, 2 petite rue de Callac, une conférence sur le thème:

« Jean Jaurès, une vie au service de l’émancipation humaine »

– La République, l’humanisme et la lutte des classes

– La révolution socialiste en construction

– Laïcité et combat anti-raciste

– La Paix, l’égalité et la coopération entre les peuples pour visée

 

La conférence sera faite par Ismaël Dupont, qui a travaillé pour sa maîtrise de philosophie sur l’œuvre (thèses et cours de philosophie, Histoire socialiste de la révolution françaiseL’Armée nouvelleLes Preuves, discours et articles de 1886 à 1914 dans La DépêcheLa Nouvelle République, L’Humanité) et la pensée de Jean Jaurès, et sera suivie d’un échange et d’un apéritif convivial.

Vidéo : Bérénice MANAC’H « Le Livre De Nella »

Mardi de l’éducation populaire avec Bérénice Manach, 1er juillet 2019 au local du PCF Morlaix: voyage dans l’Italie fasciste, la France des immigrés italiens des années 30, l’URSS du stalinisme, et la plus belle histoire et triste d’amour entre Nella, 16 ans et demi, et Emilio, le beau communiste italien déporté par Staline et exécuté en 1938, quand Nella rejoint Emilio à Pinega, où il est déporté au niveau du cercle polaire, pour des mois de vie d’amour et d’eau chaude, sans quasiment rien à manger, avant qu’Emilio soit déporté en Sibérie et que Nella ne rentre en Italie, à Turin, pour en France où elle commence à vivre avec l’ami d’Emilio, Etienne Manac’h, ancien militant et agent communiste, professeur de philosophie, futur diplomate, qui la fait venir à Istanbul où il travaille au lycée de Galatasaray tout en étant missionné par la France Libre.

Un moment riche et poignant!

« Le livre de Nella – Des vies d’exil » (Skol Vreizh, 2019)

Nella, la mère de Bérénice, est la fille de Teresa et Constante, ouvriers du Frioul en Italie du Nord contraints à se refugier en Europe car Constante Masutti, cadre du parti communiste, a tué un dirigeant du milice fasciste en 1921 dans un réflexe de légitime défense. La famille va émigrer en Suisse, puis en France, avant de partir vivre en URSS où Nella passe une grande partie de sa jeunesse et de son adolescence, et tombe amoureuse d’Emilio, un autre italien communiste de la région de Turin, réfugié en URSS, mais qui, trop indépendant, sera bientôt victime de la répression stalinienne, déporté puis liquidé par le NKVD en 1938. Nella vivra plusieurs mois de déportation avec Emilio. Pendant la guerre, Nella s’unit à un ami d’Emilio, Etienne, un breton de Plouigneau émigré à Paris dans sa jeunesse, ancien militant communiste, passé à la France Libre au début de la guerre, profitant de son poste de professeur de philosophie à Istanbul. Ensemble, ils vont avoir à gérer le tempérament d’Etienne, Don Juan égocentrique, et le souvenir d’Emilio et une vie de diplomates en Europe de l’est. A la fin de sa vie, Nella, qui s’est éloignée d’Etienne, va faire la vérité sur la fin de vie d’Emilio, victime de la terreur stalinienne comme bien d’autres communistes italiens réfugiés en URSS.

 » Ce livre n’est ni un manuel d’Histoire ni un roman. Il tient pourtant de l’un et de l’autre. Il raconte l’histoire d’une famille ouvrière d’origine italienne écartelée entre plusieurs pays et plusieurs langues. C’est une histoire d’exils, de départs, de retours, qui se mêle plus ou moins étroitement à bien des drames que l’Europe a vécus au cours du 20e siècle. Les gens simples ont rarement été là pour dire ce qu’ils ont vécu. Ce récit retrace la vie de ces témoins et leur donne la parole, de l’Italie fasciste à l’immigration clandestine en région parisienne, de l’expatriation à Moscou sous la terreur stalinienne au retour en France.. »

Lien vers Skol Vreizh

https://www.facebook.com/lelivredenella/

Mardis de l’éducation populaire, dates à venir.

Mardi 26 novembre 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix) :

A l’occasion des 30 ans de la chute du Mur de Berlin et de la fin de la RDA, conférence-débat avec Saskia HELLMUND, qui nous parlera de la RDA « ex Allemagne de l’Est » où elle est née et a vécu sa jeunesse et étudié, sur la base des deux livres qu’elle a déjà publiés:

– La fille qui venait d’un pays disparu

– Pays perdu, pays choisi. Journal d’une jeune Allemande de l’est (chez Skol Vreizh)

 

Mardi 10 décembre 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix):

Conférence-débat avec le journaliste à l’Humanité et essayiste, spécialiste des questions d’environnement, d’agriculture et d’écologie, Gérard Le Puill sur le thème: comment faire face à l’urgence climatique et l’urgence sociale?

Auteur de: Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques (éditions du Croquant)

Produire mieux pour manger tous d’ici 2050 et après.

L’écologie peut encore sauver l’économie.

Réinventons l’économie dans un monde fini.

 

 

Mardi 14 janvier 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix):

Conférence-débat avec le journaliste au Monde Diplomatique Maurice Lemoine, auteur de Venezuela, chronique d’une déstabilisation autour de la situation et de l’histoire récente au Venezuela et de la stratégie américaine et capitaliste pour déstabiliser les gouvernements progressistes et anti-impérialistes en Amérique latine.

Morlaix, lancement de la campagne « Morlaix ensemble. Pour une ville sociale, écologique, solidaire »

Conférence de presse de notre liste d’union de la gauche « Morlaix ensemble. Pour une ville sociale, écologique, solidaire », liste conduite par Jean-Paul Vermot, et soutenue par 6 conseillers municipaux d’opposition et de gauche sur 8.

Un collectif uni, crédible et cohérent pour assurer une alternance et une alternative à gauche à Morlaix, rompant son isolement et la spirale du déclin, autour d’un programme déjà bien construit et que nous allons mettre en discussion avec les habitants dans les semaines à venir.

Ce projet est issu d’une quarantaine de rencontres avec les acteurs associatifs, culturels, économiques de Morlaix et du travail depuis un an entre Géneration.s, le PCF et le PS.

Suite au refus d’entente de MAC (Morlaix Alternative Citoyenne) signifié samedi dernier après 2 mois de discussions, nous entrons dans une nouvelle phase de campagne où notre collectif municipal qui reste ouvert à l’alliance espéré avec l’UDB – ainsi qu’avec toute autre formation de gauche désireuse d’alternative majoritaire – accueille tous les habitants et acteurs associatifs qui veulent d’une nouvelle majorité pour conduire une politique de gauche à Morlaix.

Prochains rendez-vous les samedi 2 novembre a 10h au local du 2 petite rue de Callac et le samedi 9 novembre à 18h dans une salle municipale pour une réunion publique de participation citoyenne sur le thème: « Morlaix: pour une ville sociale, écologique, solidaire ».

Au centre de notre projet, les services publics, les solidarités, la participation citoyenne, la relance économique, la transition écologique, et le bien vivre partagé à Morlaix. 

 

Pour suivre la campagne : http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/tag/la%20vie%20locale/

Retour sur les Mardis de l’educ pop de Morlaix du 15 Octobre.

Mardi de l’éducation populaire, 15 octobre 2019 – Main basse sur l’énergie: le film de Gilles Ballastre (2018) et Bernard Jasserand exposent la grande arnaque du démantèlement, de la privatisation, et de la mise en concurrence du service public de l’énergie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rentrée des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix hier avec un échange passionnant et très instructif avec Bernard Jasserand, camarade communiste de Quimper, ancien responsable syndical et technicien EDF, sur les enjeux de l’énergie, du service public et de sa privatisation pour satisfaire les appétits financiers, autour du film choc de Gilles Balbastre, Main basse sur l’énergie, qui montre comment le Monopoly financier de la privatisation progressive du gaz et de la production et distribution d’électricité se pare de couleurs vertes. Yves Cochet, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Chirac et Sarkozy donnant aux financiers le développement des productions d’énergie alternative en leur assurant une profitabilité grâce à la vente à prix coûtant de l’électricité d’EDF et le rachat au prix fort de l’énergie renouvelable, tout ça payé par l’usager sur la facture d’électricité, qui grimpe, qui grimpe, et par le service public qui a moins de moyens pour la recherche-développement, les investissements de long terme (par exemple dans les barrages), la sécurité des usagers, agents, et du nucléaire. Les voix de Daniel Mermet (dans le film de Gilles Balbastre), des syndicalistes CGT de l’énergie interviewés par le réalisateur de « Main basse sur l’énergie » et de Bernard Jasserand se sont mêlés pour décrire les ressorts et conséquences de ce hold-up sur le service public de l’énergie construit par Marcel Paul et les députés communistes en 1946 que les libéraux sont en train de démanteler pour satisfaire les appétits de la finance.

 

 

Mardi de l’éducation populaire, l’historien Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère.

Mardi de l’éducation populaire, 14 mai 2019 – au local du PCF Morlaix, l’historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire

Conférence des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix ce mardi 14 mai à Morlaix.
L’historien Jean-Paul Sénéchal a décortiqué et raconté avec maestria les logiques de bloc sociaux et politiques du Finistère du Front Populaire (1934-1938), s’inspirant de la méthode marxiste de Gramsci et s’appuyant sur le travail d’années de recherche dans les archives, y compris sur le monde paysan.
Passionnant !
Merci à lui et aux 37 personnes qui ont suivi sa conférence débat!
Mikaël Theng de l’équipe communication du PCF Finistère nous mettra bientôt à disposition une vidéo de cette conférence-débat qui a rencontré un vif succès.

Morlaix 1er Mai, la 55e fête du Viaduc du PCF.

 La 55e fête du Viaduc du PCF, place Allende à Morlaix, le 1er mai 2019, 12h15-18h: demandez le programme spécial Européennes avec Glenn Le Saoût et Cindérella Bernard!

Dans un mois déjà… La  55ème fête du Viaduc –

Mercredi 1er Mai 2019

Tous les ans, la fête du Viaduc réunit au moins 180 personnes pour le repas, et autour de 400 personnes tout au long de l’après-midi. C’est un rendez-vous incontournable de la vie sociale et politique morlaisienne depuis 1964.  De la culture, de la musique, de la lutte, de la joie, de la fraternité, et les bons repas de Jean-Pierre Beuzit.

A partir de 12 h 15 Place Allende – Morlaix

AU PROGRAMME – Mercredi 1er Mai 2019

12 h 15 – Inauguration de la Fête Discours d’accueil : Glenn LE SAOÛT, candidat aux Européennes

Claude Bonnard à l’orgue de Barbarie et ses amis du Théâtre de la Corniche

Glenn LE SAOÛT, candidat morlaisien sur la liste du PCF « L’Humain d’abord » (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes accueillera tous ceux qui auront répondu à notre invitation pour l’inauguration de la fête. Possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel. Âgé de 21 ans, il s’est investi dans son lycée et au sein du syndicat lycéen FIDL, dans les luttes contre la loi travail, les réformes Macron, la sélection à l’université, … Il s’est aussi investi dans son club de foot, « J’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite ».

à partir de 12 h 30 – Repas

Menus adultes (13 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; café + 1 boisson

Menus enfants (6 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; 1 boisson

Tous les ans nous devons refuser du monde à notre restaurant aussi il est préférable de s’inscrire.

On peut s’inscrire en téléphonant au 06 62 74 75 27 ou en envoyant un courriel à pcf-morlaix@wanadoo.fr

14 h : PATRICIA PAULUS

Patricia pratique depuis longtemps le chant participatif. Elle affectionne particulièrement les chansons  » UTILES « , ces chansons qui ont toujours accompagné nos luttes.
Vous pourrez, si vous le souhaitez, chanter avec elle grâce aux textes qui seront à votre disposition.

 

15 h : interventions politiques et sociales Cindérella BERNARD – Ismaël DUPONT

Cindérella BERNARD, candidate bretonne sur la liste du PCF « L’Humain d’abord » (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes, sera présente sur notre fête au cours de l’après-midi. Elle aussi maire adjointe de BEGARD, Présidente du Groupe Communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor. Issue d’un milieu modeste, elle a travaillé en usine puis elle a exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance. Elle a pris aussi des responsabilités associatives. Elle en a gardé l’exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.
15 h 45 – 17 h : LES MARINS DES LEGENDES


« Notre répertoire trouve ses sources dans la culture maritime d’hier et d’aujourd’hui.
Nous interprétons autant des chants de bord anciens et traditionnels, qui ont transmis à travers les générations, l’histoire des marins et des grands voiliers, que des oeuvres de poètes et de musiciens plus contemporains.
La commune de Henvic, avec son petit port situé sur l’embouchure de la Penzé, entre Morlaix et Roscoff, représente le port d’attache pour l’association.
Ses membres proviennent de l’ensemble du Pays Léonard. »

Toute l’après-midi :
– Exposition photos :
– Buvette ; Crêperie (cidre – thé – café)
– Jeux : jeux prêtés par le magasin « La Boissellerie » de Plourin les Morlaix (billard hollandais ; …)
– Stands : fleurs – loterie – pêche à la ligne
– Stands : PCF Morlaix (Presse : L’Humanité / Livres / …)
– Stands : AFPS – Morlaix Wavel

EXPOSITION De la naissance à la fin de vie L’humain d’abord
Situation des retraités en perte d’autonomie.
Les choix gouvernementaux. Quelles propositions et alternatives ?

Morlaix, retour sur la mobilisation du 19 Mars

400 manifestants motivés à Morlaix ce mardi 19 mars avec une belle participation des camarades du PCF, des prises de parole toniques de la CGT (Chistophe Boudrot), de Sud-Solidaires (Sébastien Menès), d’une camarade de FO, de la FSU (Antoine Gauchard).

A Brest, il y avait 2000 manifestants. 1000 à Quimper. 100 à Carhaix. 1400 à Lorient. 500 à Dinan.

350 000 personnes ont manifesté au niveau national. Pari gagné!

Penser Morlaix en commun (Morlaix, Le Télégramme, 15 mars 2019)

Déjà déclarés depuis octobre dernier pour mener une liste commune aux municipales de 2020, le PCF, PS, et le mouvement Génération. s, rejoints par le Parti radical de gauche, se sont retrouvés, vendredi 15 mars, à Morlaix, pour présenter la seconde phase de leur travail collectif « pour sortir Morlaix de l’ornière ». Des travaux préparatoires à une campagne qui sera tournée vers l’avenir de la ville, « riche de forts potentiels ».

À la rencontre des quartiers

Ismaël Dupont et Jean-Paul Vermot rappelaient en préambule « qu’en 2008, Morlaix comptait 17.00 habitants pour occuper la place de 3e ville du Finistère. Avec 2 500 habitants de moins une ville rétrogradée à la 5e place, ils veulent donner à Morlaix un nouveau souffle ».. Réunis sous le nom « Morlaix en commun », le collectif ira à la rencontre de 50 acteurs associatifs, économiques, et sociaux de la ville de Morlaix, jusqu’à début juin. Ils organiseront ensuite, jusqu’à l’automne, des réunions publiques de quartier sur la vie quotidienne de Morlaisiens. « Une façon de développer d’autres formes de représentativité », au plus près des préoccupations des gens. « L’idée de conseils des anciens, ou de budgets participatifs comme cela est, par exemple, développé à Brest, suit son chemin. Ça fait rentrer les gens dans le débat pour un regain de démocratie », souligne Jean-Paul Vermot.

Mutualisme, mobilité, attractivité, dialogue

Le collectif souhaite donner à son programme un aspect mutualiste par des « projets de Mutuelle santé en commun, d’achats d’énergie en commun, d’achats groupés de commandes publiques ». Le mutualisme se penchera aussi sur « de nouveaux débouchés pour les agriculteurs locaux et un accompagnement dans leur transition vers le bio ou le raisonné ». Concernant l’habitat et le centre-ville, l’accent est mis sur « la rénovation énergétique des bâtiments, les économies d’éclairage public par diodes, les nouvelles technologies au service de la qualité de vie. L’idée d’une « couveuse de commerce » qui favoriserait l’installation d’entrepreneurs avec des bails à très courte durée fait aussi son chemin pour renforcer l’attractivité de la ville ». Coté mobilité, la volonté « d’une gratuité des transports en commun par le retour à une régie publique » sera leur cheval de bataille, comme l’intermodalité des transports, pourvoir mettre un vélo dans le bus par exemple ». Soulignant que « Morlaix se distingue par sa vitalité culturelle et associative », Ismaël Dupont suggère aussi la mise en place d’un « forum associatif permanent » qui jouerait la carte de la complémentarité. Sans oublier « la défense des services publics, Hôpital, impôts mais aussi économique (Hop !) »

« L’alternance est indispensable » conclut le collectif, qui « déplore un dialogue coupé entre la municipalité actuelle, certains concitoyens et une partie des employés communaux. Le bien vivre ensemble doit être mis au centre des préoccupations ». Pour les municipales, « la porte est toujours ouverte » assurent les membres de « Morlaix en commun », qui pour l’heure « planchent de façon collective sur la faisabilité de projets qui auront à guider 6 ans de gestion de la ville ».

Contact
morlaixencommun@laposte.net

Pays de Morlaix : Distribution du Rouge Finistère

Distribution du Rouge Finistère n°4, journal de la fédération du Finistère du PCF, dans le pays de Morlaix.

Le « Rouge Finistère » n°4, le journal de 8 pages de la fédération du PCF Finistère, est arrivé. Au menu, mouvement social, paroles de nouveaux adhérents communistes dans le Finistère, urgence d’une réforme fiscale, élections européennes avec des interviews de Cindérella Bernard et Glenn Le Saout , deux des candidats bretons aux Européennes, salons du livre jeunesse dans le département, solidarité avec les peuples kurdes et palestiniens, actualité du PCF en Bretagne et dans le Finistère, éducation populaire, hommage à Erik Satie! Bonne lecture et un grand merci à nos amis Anne et Chris pour la mise en page et la création graphique! Ce journal qui paraît tous les 4 ou 5 mois sera distribué à 30 000 exemplaires gratuitement par nos militants dans le Finistère.

 

Ce matin, samedi 9 mars, 7 camarades du PCF , distribuaient « Rouge Finistère » sur le marché de Morlaix avec notamment un dossier spécial Européennes (interviews de Cindérella Bernard et de Glenn Le Saoût, deux des quatre candidats bretons sur la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai prochain). Très bon accueil, très bons échanges.

Parallèlement, des distributions sont organisés dans les quartiers de Morlaix (Kerfraval, La Boissière, La Madeleine, Ploujean), Plouigneau, Plougonven, Carantec, Lanmeur, Plougasnou, Roscoff…)

Lundi 11 mars (10 h) : distribution de tracts  sur le marché de Guerlesquin

Ce lundi 11 mars une distribution du journal « Rouge Finistère » est programmée : rendez-vous à 10 h sur le marché de Guerlesquin.

Jeudi 14 mars (10 h) : distribution de tracts  sur le marché de Carantec

Ce Jeudi 14 mars une distribution du journal « Rouge Finistère » est programmée : rendez-vous à 10 h sur le marché de Carantec.

Mercredi 20 mars (17 h – local section) : réunion fête du 1er mai suivie par une AG

Ce mercredi 20 mars deux réunions sont programmées :
17 h – 18 h : réunion préparatoire à la Fête du 1er mai 2019 place Allende
18 h – 20 h – AG de Section

Morlaix, 5 Mars : Retour de Palestine dans le cadre des Mardis de l’éducation Populaire.

Mardi de l’éducation Populaire

Retour de Palestine avec François Rippe, Yann Crenn, Thierry Seigland (AFPS Morlaix)

Mardi 5 mars/18h/ au local du PCF Morlaix

Mardi de l’éducation Populaire. Retour de Palestine, la situation des Palestiniens et des camps de réfugiés en Cisjordanie occupée, par François Rippe, Thierry Seigland, Yann Crenn, trois camarades de l’AFPS de retour d’une mission de solidarité à Jalazone ce camp de réfugié près de Ramallah oul’AFPS Morlaix  aide une association qui fait face au handicap.

Ligne Morlaix-Roscoff: le PCF appelle à participer au rassemblement du 2 mars à 11h à Roscoff, à l’appel de l’APMR

Ligne Morlaix-Roscoff. Rassemblement le 2 mars, à Roscoff (Le Telegramme)

L’association de Promotion de la ligne ferroviaire Morlaix – Saint-Pol-de-Léon – Roscoff (APMR) invite, via un communiqué, à un rassemblement le samedi 2 mars, à 11 h, devant la gare SNCF de Roscoff.

« En cette période d’incertitude sur le devenir de cette ligne ferroviaire. Y sont invités, pour la défense du service public l’attractivité et l’avenir du territoire, la population, les forces vives, les élu(e) s de toutes tendances politiques, les associations et les syndicats. Ce rassemblement fédérateur s’appuie sur l’intérêt local, national et international (Roscoff porte d’entrée européenne) de cette ligne ferroviaire. Il fait suite à l’étude de faisabilité qui a démontré un fort potentiel et dans l’attente de la réponse de SNCF Réseau et de l’État sur la nature et le chiffrage exact des travaux à réaliser ainsi que leurs intentions de financement pour la remise en état de la ligne ferroviaire. La population doit être informée sur l’évolution de ce dossier car l’avenir économique de tout le territoire en dépend.

La pétition en ligne est toujours d’actualité (plus de 8 000 signatures) : https://www.mesopinions.com/petition/politique/petite-ligne-morlaix-saint-pol-leon/40192

Contact : Sylvie Fillon, présidente de l’APMR

apmr.association@gmail.com

 www.defense-ligne-ferroviaire-morlaix-roscoff.com

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/ligne-morlaix-roscoff-rassemblement-le-2-mars-a-roscoff-21-02-2019-12214550.php

Video: Pierre Outteryck à Morlaix sur Martha Desrumaux.

 

Pierre Outteryck est Historien et éditeur il nous présente:

 

Martha Desrumaux,la dirigeante ouvrière, cégétiste, communiste, impliquée dans le recrutement des Brigades Internationales, la solidarité avec les réfugiés espagnols, l’organisation de la grande grève de résistance des mineurs en 41 et qui fut déportée trois ans, à partir de 42, à Ravensbrück où elle fut une des animatrices de la Résistance du camp de concentration.

Martha l’illettrée jusqu’à 28 ans, qui a appris à lire aux écoles du Parti. Martha la seule femme présente aux accords de Matignon de juin 36, Martha courage, Martha la rassembleuse,au panthéon!


Une vie d’engagement, de lutte, de fierté, au centre desquels était la cause des femmes.
Bravo Martha ! Merci Martha ! (présentation de l’éditeur)

A écouter : La culture ouvrière et la figure de Martha Desrumaux.

A lire sur Cause Commune : Martha Desrumaux au Panthéon : briser les murs du silence

Pétition : Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon

Morlaix : Enseignement public. La classe Ulis de Gambetta transférée à Corentin Caër (Le Télégramme, 9 février 2019)

C’est un nouveau coup dur pour l‘école Gambetta qui se voit supprimer sa classe d’ULIS, avec derrière un acte deux qui sera la suppression de deux quarts de poste, et un acte trois qui pourrait être la suppression d’un temps de décharge de direction. Après la perte d’un poste et d’une classe l’an passé, on a l’impression que l’Inspection académique, avec les moyens qui lui sont donnés par le Gouvernement qui n’en a strictement rien à foutre de l’école publique, s’acharne contre cette école populaire du quartier Saint-Augustin à Morlaix! Avec quelles conséquences pour les enfants, la mixité de cette école?

Ismaël Dupont, conseiller municipal PCF, membre de la commission Enseignement de Morlaix.


Article du Telegramme :

L’avenir de la classe Ulis de l’école Gambetta était source d’inquiétudes auprès des AVS de l’établissement. La Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère a confirmé ce vendredi 8 février le transfert de cette classe à l’école Corentin-Caër.

Du changement en vue dans les écoles morlaisiennes de Gambetta et de Corentin Caër. « La classe Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) de Gambetta va être transférée à Corentin Caër ». L’information provient de la Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère.

La rédaction avait été alertée un peu plus tôt dans la journée de ce vendredi 8 février par un courrier de l’équipe des AVS (auxiliaires de vie scolaire) de l’école Gambetta. Dans ce courrier adressé à la Directrice académique et communiqué au journal, l’équipe expliquait avoir appris la veille que la classe serait transférée, mais demandait « le maintien ». Une information également entendue par le coprésident de l’Association des parents d’élèves, Sébastien Portier. Restait à la confirmer. Ce qu’a effectué peu après, par téléphone, la Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère.

« Incompréhension » devant « cette mesure »

Pour rappel, la classe Ulis de Gambetta est composée de dix élèves. L’école l’accueille depuis des années. Et selon l’équipe d’AVS, c’est « l’incompréhension » devant « cette mesure ». Pour elle, « toute l’équipe enseignante est très engagée et investie pour la réussite des élèves. Tous les élèves d’Ulis sont respectés des autres élèves et ont réussi à créer des liens ». Elle ajoute également que « certains élèves Ulis sont en inclusion dans d’autres classes et tous progressent avec succès. Progression reconnue par tous les intervenants extérieurs qui les encadrent ». Enfin, elle rappelle que « les élèves Ulis sont particulièrement sensibles » et pense qu’« un changement d’environnement et d’encadrement pourrait être néfaste à l’équilibre et la confiance tissée au fil des ans ».

« Facilité l’inclusion des élèves »

Du côté de la Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère, la décision a été prise « après étude », à partir notamment d’une « analyse précise » effectuée entre autres par l’inspectrice « en charge des élèves handicapés ». Le transfert à Corentin-Caër, marquée par l’« ouverture d’une cinquième classe » est « justifié » par « le fait que ce soit une plus grande structure » que Gambetta, ce qui permettra une « facilité d’inclusion des élèves d’Ulis ». L’argument de la direction porte sur « l’intérêt des élèves » et la « qualité d’inclusion ». « Les déplacements » nécessaires de ces enfants auprès des intervenants extérieurs seront programmés.

Du côté des associations des parents d’élèves des écoles, les réactions étaient différentes. Si à Gambetta, Sébastien Portier, parent élu, n’était pas vraiment étonné de la confirmation, à Corentin-Caër, « l’étonnement » était au rendez-vous pour Katell Salazar, la présidente. « Je ne savais pas, je n’étais pas au courant », exprimait-elle.

Cette décision a pour conséquence d’alarmer le co-président de l’APE de Gambetta. Sébastien Portier s’interroge plus fortement sur demain et a « peur de la suppression des deux quarts de postes obtenus en 2018 » suite à la mobilisation et « comme il n’y aura plus que trois classes, il pourrait y avoir suppression du temps de décharge de direction ».

 

 

Pierre Outteryck, Brest le 4 février, Morlaix le 5 février.


Martha Desrumaux – la solidarité populaire au cœur –
Conférences de l’historien Pierre Outteryck à Brest le lundi 4 février et à Morlaix le mardi 5 février.

Infos le 4 février pour Brest : http://pcf29.org/brest-4-fevrier-conference-martha-desrumaux-par-pierre-outteryck/

Le mardi 5 février : Pierre Outteryck sera à Morlaix pour les Mardis de l’éducation populaire sur Martha Desrumaux, 18h au local du PCF, 2, petite rue de Callac.

Martha naquit à Comines (59) en 1897. À 9 ans, elle doit travailler comme bonne à tout faire, son père ayant été écrasé par la pompe à eau des pompiers. Parmi les domestiques règne la précarité, la misère et la peur… Aucune solidarité ! Très vite, elle décide de devenir ouvrière ; le monde ouvrier construit à cette époque des solidarités de classes face à un patronat qui se croit roi absolu. À 13 ans, elle adhère à la CGT, puis aux jeunesses socialistes d’avant 14.

Évacuée à Lyon, elle y vit la fin de la guerre et participe à la solidarité envers les populations de la Volga, victimes de la famine après la guerre 14/18 et la guerre civile.

Engagée dans le PC et la CGTU, elle va animer les luttes ouvrières de l’entre-deux-guerres et particulièrement la grève des dix sous à Halluin de septembre 1928 à avril 1929. Elle parvient à convaincre les mamans à accepter de laisser leurs enfants rejoindre pendant plusieurs mois des familles d’accueil ; les enfants échappent ainsi à la misère liée au refus de toute négociation.

En 1936, Martha est une des figures de proue du mouvement ouvrier et du Front populaire. Dès septembre, elle organise dans les Hauts-de-France et en Champagne, la solidarité avec la République espagnole menacée par le coup d’État de l’extrême droite franquiste… Solidarités multiformes : impulsion des Brigades internationales en choisissant les jeunes susceptibles de partir en Espagne se battre aux côtés de l’armée républicaine, collecte de couvertures, de chaussures, de produits alimentaires et envoi d’ambulances pour aider les Républicains , accueil dans des familles du Nord Pas -de- Calais de plus de 500 enfants espagnols victimes du conflit. Notre ami Gilbert Avril, futur dirigeant du SPF du Nord, se souviendra de l’arrivée de ces enfants dans le bassin minier. Martha est présente à de nombreux meetings organisés par le SPF naissant pour favoriser la solidarité envers l’Espagne. Enceinte, Martha se rendra à plusieurs reprises en Espagne et deviendra l’amie de la Passionaria dirigeante du Frente popular espagnol.

Durant l’Occupation, le SPF aide des familles de mineurs déportés après la grande grève de mai/juin 1941. Plusieurs dirigeants du SPF seront arrêtés et déportés comme l’instituteur Résistant Willy Dubois.

Arrêtée le 26 août 1941, Martha est déportée au camp de Ravensbrück. Ici encore, elle y organise la solidarité. En décembre 1943 elle aide Charlotte Rosenberg et ses trois très jeunes enfants à survivre dans cet enfer. Aujourd’hui encore, Lili Rosenberg Leignel témoigne auprès de la jeunesse de cette solidarité qui lui a permis de survivre. Rescapée de Ravensbrück, redevenue responsable de la CGT, Martha organise avec le SPF la solidarité pour les enfants des mineurs grévistes de 1948 (aide alimentaire, aide vestimentaire, accueil des enfants dans la région parisienne, aide juridique pour les mineurs jugés pour fait de grève). En 1965, elle est présente lors de l’inauguration du premier local du SPF à Lille Wazemmes. Nous la retrouvons à Toulon dans les années 70 entre autres auprès du SPF piloté dont la cheville ouvrière sera Jo Séguy. Grande figure du mouvement ouvrier et de la solidarité, Martha est au centre de la campagne « Ouvrir le monde ouvrier au Panthéon, Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon, campagne à laquelle participe, notre ami, symbole de la Résistance, Julien Lauprêtre.

Laurence Dubois
Présidente des Ami.e.s de Martha Desrumaux
Janvier 2019

 

Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix : L’avocate et dirigeante associative Dominique Noguères

Dominique Noguères sera la prochaine invitée des Mardi de l’éducation populaire du PCF Pays de Morlaix.

Mardi 15 janvier

local du PCF, 2 petite rue de Callac à Morlaix

 

 

 

Thèmes abordés :

  • la justice et les droits de l’homme en question
  • un parcours personnel au service de la justice
  • un bilan des évolutions du système de justice en France.

Dominique Noguères est avocate, vice-présidente de la Ligue des Droits de l’Homme.

Elle a participé à plusieurs missions d’observation et de témoignage sur les violations des droits de l’Homme (en Tchétchénie, au Liban, etc. ). Et est actuellement une observatrice internationale du procès politique intenté par l’État espagnol contre les leaders indépendantistes catalans. 

Dominique Noguères est aussi la fille d’Henri Noguères, président de la Ligue des Droits de l’Homme de 1974 à 1984, avocat, résistant, dirigeant socialiste puis PSU, homme de médias (rédacteur en chef du « Populaire », collaborant pour la radio), et la petite-fille de Louis Noguères, avocat, député, conseiller général des Pyrénées Orientales, résistant, qui jouera un rôle important dans le jugement des collaborateurs à la Libération.

Dominique Noguères est le deuxième avocat invité pour les conférences du PCF Morlaix en 4 ans après Roland Weyl le 28 octobre 2014, avocat spécialiste du droit international, militant anti-colonialiste, membre du barreau depuis 1939, membre du PCF depuis 1946, membre du Conseil National du Mouvement de la Paix.

Dominique Noguères a contribué au « Manifeste pour une France hospitalière et fraternelle, une Europe solidaire«  feuille de route du PCF en matière de politique migratoire et d’accueil des Migrants et Réfugiés. 

 

 

Les Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix depuis novembre 2018 ont déjà permis d’écouter et l’écrivain Valère Staraselski sur la vie, l’œuvre et l’engagement communiste Aragon, et l’écrivaine Anne Guillou sur la guerre d’Algérie.

Prochaines dates:

Le mardi 5 février 2019, à 18h, ce sera l’historien Pierre Outteryck qui sera l’invité des Mardis de l’éducation populaire pour nous parler du destin extraordinaire de Martha Desrumaux, orpheline, ouvrière dès l’enfance, militante socialiste, puis communiste après le Congrès de Tours, animatrice des grandes grèves du Nord, dirigeante du Front Populaire, organisatrice de la grande grève des Mineurs du Nord en 1940, résistance, déportée, responsable de la résistance clandestine au camp de Ravensbruck, dirigeante cégétiste et militante du Secours Populaire.

Le mardi 15 mai 2019, à 18h, ce sera l’historien Jean-Paul Sénéchal qui nous parlera du Front Populaire dans le Finistère.

Suppression du tribunal d’instance de Morlaix. Motion Pcf.

Réforme judiciaire – suppression du tribunal d’instance de Morlaix.

Motion présentée au Conseil Municipal de Morlaix du mardi 18 décembre et au Conseil Communautaire du lundi 17 décembre.

 


Motion: Réforme de la justice, une menace pour les tribunaux d’instance.

Nous ne l’acceptons pas  et affirmons notre solidarité avec les robes noires !

Le projet de loi de réforme de la justice préparé par le Gouvernement suscite de vives inquiétudes  parmi les professionnels de la justice.

Ce texte prévoit notamment la fusion des tribunaux d’instance et des tribunaux de grande instance en une entité unique, le tribunal judiciaire, dans une logique de mutualisation des moyens et d’une refonte du système judiciaire.

Morlaix a déjà perdu son tribunal de grande instance en 2011. Ce serait un nouveau coup dur pour notre tribunal qui perdra son statut de tribunal d’instance.

Il deviendrait une simple chambre détachée du tribunal judiciaire de Brest , avec à la clef une perte d’autonomie, des possibilités de remplacement et de déplacement au pied levé pour le personnel de justice, un avenir hypothéqué pour le maintien des emplois et du service public judiciaire au tribunal, la possibilité future de supprimer des postes et des fonctions du service public de proximité de la justice.

Sept fonctionnaires de  greffe et deux magistrats sont concernés au tribunal d’instance de Morlaix, plus deux agents de greffe des prud’hommes.

Mais derrière, c’est toute une population de la région de Morlaix qui est concernée ! La crainte c’est que la justice de proximité ne disparaisse.

Grâce à ces professionnels, des citoyens peuvent avoir accès à des services de justice de proximité. C’est important car ce sont souvent les plus fragilisés qui y ont recours. Ainsi, le tribunal d’instance qui arbitre les situations d’endettement, les demandes d’expulsion locative ou de tutelle, travaille avec des personnes âgées, handicapées, précarisées. Vont-ils pouvoir faire 60 km pour se rendre à Brest si les services de petits litiges à Morlaix ne sont pas maintenus à terme alors que beaucoup d’entre eux n’ont pas de voiture ? Le tournant des procédures numérisées est lui-même excluant pour ces citoyens fragilisés qui ont recours à la justice, d’autant que les moyens de la justice en matière d’équipement et de numérique sont loin d’être au rendez-vous.

Notre crainte c’est que la justice de proximité ne disparaisse alors que c’est ce qui faisait la spécificité des tribunaux d’instance (qui fonctionnaient d’ailleurs plutôt bien et avec de bons délais de traitement des procédures).

Ainsi, les élus de la Ville de Morlaix tiennent à affirmer leur attachement au maintien du statut et des fonctions de tribunal d’instance pour le tribunal de Morlaix, leur solidarité avec les personnels de justice et les justiciables, leur volonté de défendre la justice de proximité contre une réforme qui risque d’éloigner les citoyens de leur institution judiciaire

Education populaire : les rdv de la semaine

Morlaix

Conférence-débat avec la sociologue et écrivaine Anne Guillou autour de la colonisation et de la guerre d’Algérie et de son dernier livre autobiographique « Une embuscade dans les Aurès »

Mardi 11 décembre 18h00

Réunion publique – ouverte à toute personne intéressée, au local du PCF, 2 petite rue de Callac , Morlaix

Anne Guillou a aussi écrit plusieurs romans: « Noce maudite » (sur une condamnation à mort d’une criminelle de la région morlaisienne au XIXe siècle), « Dommage de guerre » (sur un viol commis par un soldat noir américain dans la région morlaisienne à la Libération), « Terre de promesses », « Fétiche ». Ce fut aussi une grande artisane de l’éducation populaire sur le pays de Morlaix.


Quimperlé

Bernard Vasseur, Professeur de Philosophie

Avec Marx penser et agir aujourd’hui / 2eme partie

JEUDI 13 décembre 18H30
Espace Benoîte Groult
3 avenue du Coat Kaër à Quimperlé
salle Isole

Réunion publique, ouverte à toutes et tous.

Contact : pcfpaysdequimperle@gmail.com

Textes de Marx : https://www.marxists.org/francais/index.htm

Maison Triolet Aragon : https://www.maison-triolet-aragon.com/

Salah Hamouri à Plourin les Morlaix le vendredi 30 novembre

UNE INVITATION DE L’AFPS DU PAYS DE MORLAIX À RENCONTRER SALAH HAMOURI

SALLE DU CHEVAL BLANC À PLOURIN LES MORLAIX 

 VENDREDI 30 NOVEMBRE À 18H

Le jeune avocat franco palestinien libéré depuis fin septembre après plus de 13 mois de captivité dans les prisons israéliennes sera parmi nous lors de la journée organisée par l’AFPS du Pays de Morlaix dans le cadre du Festival des Solidarités 2018.

Nous vous attendons nombreux pour cette journée de solidarité avec la Palestine qui aura lieu à partir de 15h30, salle du Cheval Blanc à Plourin les Morlaix.
Au programme : Jeu, débats, repas et expositions : Vivre la Palestine

« Vivre la Palestine » est un jeu de mise en situation qui vise à faire vivre la vie d’habitant-es de Palestine et d’Israël. Animé par des bénévoles formés, ce jeu sera l’occasion de nombreux échanges et explications autour de la Palestine.

Dès 15h30 : Jeu d’une durée d’1 heure, accompagné de discussions et d’échanges, notamment avec des adhérents de l’Afps de retour d’un séjour en Palestine occupée.

18h : Rencontre avec Salah Hamouri

19H : Repas Palestinien

Attention pour réserver le repas (12 € pour les adultes et 10 € pour les enfants) nous ne ferons pas de coupons de réservation, il vous faut appeler et surtout faire appeler : 06 60 10 15 05, 06 11 62 32 75, 06 82 10 15 05 avant mercredi soir si possible. Merci à vous…


Association France Palestine Solidarité 
du Pays de Morlaix
19, rue Waldeck Rousseau
29600-Morlaix
https://www.facebook.com/afpspaysdemorlaix/

Festival des solidarités https://www.festivaldessolidarites.org/

 

Morlaix-Roscoff : la SNCF va cesser d’exploiter la ligne (Ouest-France, 16 novembre 2018)

Morlaix-Roscoff : « la SNCF va cesser d’exploiter la ligne »

Publié le 16/11/2018

Le syndicat CGT des cheminots Morlaix-Landivisiau (Finistère) et une association de défense s’inquiètent de l’annonce faite par la SNCF concernant la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff.

Dans un communiqué, le syndicat CGT des cheminots des pays de Morlaix et de Landivisiau s’inquiète de la tournure que prennent les choses suite aux importants dégâts causés par les fortes pluies le 3 juin dernier et qui ont obligé la SNCF a fermé la liaison.  « Alors même que la restitution de l’étude socio-économique engagée par la Région n’a pas été rendue, la SNCF vient d’annoncer qu’elle cessera d’exploiter cet axe ferroviaire à la fin de cette année {…} sur Morlaix Roscoff, c’est la désertion en rase campagne. Quelle perfidie ! »  Contacté, Thierry Chapelais de la SNCF, n’était pas au courant de cette décision qu’il met d’ailleurs en doute.

Vers une fermeture de la gare ?

Dans le même temps, La Région a pris la main sur le service interurbain et propose le billet de car à un tarif unique fixé à 2 €. Pour le syndicat,  « cela ne se réalisera pas dans le même contexte. » Et les cheminots dénoncent les conséquences, qui, selon eux, vont en découler :  « La gare de Roscoff va fermer : pour acheter ses billets de train, il faudra aller soit à Landerneau soit à Morlaix ou sur internet ; la SNCF disparaîtra du paysage léonard et il n’y aura plus de possibilité d’acheter un billet de train Paris Roscoff ou Marseille Saint-Pol-de-Léon par exemple. »

Du côté de la SNCF, on nie également cette éventualité de fermer la gare.  « Tant que l’étude n’est pas finie, nous ne prendrons pas de décisions. »

Beaucoup de questions

Le syndicat CGT est soutenu par l’association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff (APMR) qui estime que  « l’avenir de la ligne ferroviaire dépend plus que jamais de nos élus qui ne peuvent en aucun cas être les seuls porteurs de cet investissement pour lequel l’État doit s’engager à leurs côtés. »

Reste les questions en suspend : Les correspondances des cars avec les TGV seront elles assurées ? Quel impact y aura-t-il sur l’emploi dès lors que l’activité disparaît ?

Au moment où l’environnement et le carburant sont à l’ordre du jour, au moment où les structures communales ont investi dans un pôle d’échanges multimodal et une passerelle, n’est-il pas incohérent de se priver d’un moyen de transport tel que le train entre Morlaix et Roscoff ?

Lien : https://www.ouest-france.fr/bretagne/morlaix-29600/morlaix-roscoff-la-sncf-va-cesser-d-exploiter-la-ligne-6073698

Mardis de l’éducation populaire à Morlaix : Demandez le Programme !

Nos activités d’éducation populaire, qui ont donné beaucoup de satisfaction l’année 2018, avec plusieurs centaines de personnes à avoir participé à nos conférences-débat à la section du PCF pays de Morlaix les mardis, reprennent.

Adresse : 2, petite rue de Callac

Horaire : 18h

Les mardis de l’éducation populaires sont ouverts à toutes les personnes intéressées.

 


 

Rappel pour ceux qui ont ratés 2018 :

Janvier 2018, le philosophe Jean-Michel Galano sur la philosophie de Karl Marx
Mars 2018, Greg Oxley sur la Révolution Française
Avril 2018, l’écrivaine Maha Hassan sur la littérature, la révolution et la guerre en Syrie
Mai 2018, le journaliste Gérard Le Puill sur l’agriculture et le réchauffement climatique
Mai 2018, encore, l’ingénieur Yann Le Pollotec sur la révolution numérique
Juillet 2018, Marie-Noëlle Postic et Lucienne Nayet sur l’antisémitisme et son histoire

 


 

Programme pour la fin 2018 et le début 2019 :

 

 – Mardi 13 novembre: l’essayiste, romancier et journaliste Valère Staraselski sur le thème: « Aragon, entre littérature et politique, la liaison délibérée ».

Valère Staraselski a écrit, avant la biographie très ambitieuse et passionnante de Pierre Juquin, un excellent « Aragon. La liaison délibérée ».

Valère Staraselki sera le lendemain, 14 novembre, à Brest à l’invitation de la section PCF de Brest pour évoquer la question de l’antisémitisme en Europe à partir des recherches accomplies pour l’écriture de son dernier livre: « Le Parlement des cigognes ».

C’est aussi l’auteur de plusieurs romans: « Le Parlement des cigognes » (2017) sur la Shoah et la complicité de polonais dans l’extermination des juifs (prix Licra), « Sur les toits d’Innsbruck », « Une histoire française » (sur la France pré-révolutionnaire, en janvier 1789), « L’Adieu aux rois » (un roman qui se passe pendant la Révolution Française, en 1794), « Le Maître du Jardin. Dans les pas de La Fontaine », « Nuit d’hiver », « Un homme inutile », etc.
Mais aussi d’un très beau texte sur la Fête de l’Humanité, Comme un Air de liberté (2005), de 1909-2009: un siècle de vie ouvrière avec Denis Cohen (Cherche-Midi), de Voyage à Assise.

– Mardi 11 décembre: la sociologue et romancière Anne Guillou, auteur chez Skol Vreizh en 2018 de « Une embuscade dans les Aurès »: La Guerre d’Algérie (1954-1961), blessures intimes.

Anne Guillou a aussi écrit plusieurs romans: « Noce maudite » (sur une condamnation à mort d’une criminelle de la région morlaisienne au XIXe siècle), « Dommage de guerre » (sur un viol commis par un soldat noir américain dans la région morlaisienne à la Libération), « Terre de promesses », « Fétiche ». Ce fut aussi une grande artisane de l’éducation populaire sur le pays de Morlaix.

 

 

 

– Mardi 5 février: l’historien Pierre Outteryck viendra nous parler de la belle figure de Martha Desrumaux, à l’occasion de la campagne nationale pour l’admission au Panthéon de la première ou du premier communiste, et de la première ouvrière ou du premier ouvrier, et ici singulièrement une ouvrière communiste.

Militante et dirigeante ouvrière, cégétiste et communiste, première femme députée de France, animatrice du Front Populaire, résistante et déportée.

Pierre Outteryck, historien, universitaire à Lille III, a écrit deux livres sur « Martha Desrumaux », il a aussi écrit sur « Jean-Pierre Timbaud, ouvrier et résistant », fusillé à Chateaubriant.

Une exposition de 10 panneaux sur la vie et l’oeuvre de Martha Desrumaux sera présentée au local de la section PCF de Morlaix.


Dates à venir :

L’historien et militant syndical Jean-Paul Sénéchal (Le Finistère du Front Populaire) et Pierre Barbancey, le journaliste grand reporter de l’Humanité spécialiste de la question israélo-palestinienne, de la question kurde et du Proche-Orient en général, seront aussi des invités de la section PCF du Pays de Morlaix en 2019. Les dates de leurs conférences débats seront communiquées ultérieurement.

Centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 : Spectacle du Théâtre de la Corniche « Bonsoir m’amour »

« Bonsoir m’amour »
Compagnie du Théâtre de la Corniche
Date : Dimanche 11 novembre
Lieu : Salle Gallouedec, 29600 Saint-Martin-des-Champs, près de Morlaix
Horaire : 16h00
Entrée libre

A l’occasion du Centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918 et de la fin de cette grande boucherie inutile que fut la Grande Guerre (10 millions de morts au total – 1 350 000 Français qui en furent victimes). 

En hommage aux sacrifiés du nationalisme et du militarisme, en hommage aux combattants de la Paix, la section PCF du Pays de Morlaix invite la compagnie du Théâtre de la Corniche avec les comédiens Claude Bonnard, Jérôme André, Antoine Asnar.

Pour une représentation du très beau, très émouvant, très drôle  de leur  nouveau spectacle musical et chanté.


« Bonsoir m’amour »

1925, le 11 novembre, dans un bar à Morlaix. A la fin de la commémoration de l’armistice, le bar devient le rendez-vous des anciens combattants parmi lesquels on rencontrera le petit fils du bistrotier et un musicien ambulant. Tous deux ont été sur le front, avec chacun des motivations différentes : le jeune va-t-en guerre qui a la victoire revancharde et l’artiste qui a pu surmonter les horreurs de la guerre grâce à la musique.

Ça discute, ça s’apostrophe, ça évoque la mémoire des amis disparus, les faits d’armes du voisin de Ploujean, le maréchal Foch, ou de ce planqué de l’arrière, fils d’un notable local, plus occupé à faire des affaires qu’à remonter le moral des troupes.

Ça chante aussi, les refrains de l’époque qui traduisent bien l’évolution des états d’esprits, de la fleur au fusil des premières semaines au découragement ressenti devant l’interminable mitraille. Le tout devant la philosophie du patron qui, lui, a connu celle de 70 et le siège de Paris par les Prussiens, et qui a donné à son bistrot le nom d’une chanson « Bonsoir m’amour » dont l’air avait été utilisé par les auteurs anonymes de la chanson de Craonne alors encore interdite!

Spectacle public 

Entrée libre, participation au chapeau

Suivi d’un pot convivial pour continuer à échanger 


Site de la compagnie :  https://www.theatredelacorniche.fr