Category: Européennes

Retour sur la venue finistérienne de Maryam Madjidi.

Vendredi 5 Avril à Morlaix.

Candidate de la liste PCF conduite par Ian Brossat en huitième position Maryam Madjidi était au local du PCF Morlaix le vendredi 5 avril. Un très grand moment de partage politique et littéraire devant 56 personnes autour de l’accueil des exilés, de l’Iran, du communisme et des valeurs qu’il porte. Maryam a parlé du communisme dans sa vie, de l’engagement clandestin de ses parents en Iran, de leur condition de réfugiés politiques, de l’incarcération de ses oncles et de leur « révolution volée », de son travail social avec les réfugiés. Un discours plein de sagesse, d’humanité, de révolte et d’humour aussi, et des lectures de chapitres de « Marx et la poupée » qui ont fait vibrer tous les participants de cet exceptionnel vendredi de l’éducation populaire.
Avec les camarades: Maryam Madjidi découvre les joies du Ti Coz et de la bière de Concarneau. Prochain rendez avec Tri Martolod au stand du Finistère de la fête de l’Humanité!!! Le rendez-vous est déjà pris.
Samedi Matin 6 Avril à Morlaix.
Rencontre passionnante avec Maryam Madjidi, auteur de « Marx et la poupée », à Dialogues Morlaix, animée par Géraldine Delaunay et les questions et interrogations des lecteurs. Quelques photos de Pierre-Yvon Boisnard de cet échange qui a réuni une trentaine de lecteurs. Les discussions ont roulé sur la part autobiographique et fictionnelle de son roman, sa composition stylistique diverse, les circonstances de son écriture (commencée à Pékin, où Maryam a vécu quatre ans, terminée à Istanbul où elle a vécu deux ans). Ce livre fort, original, poétique et politique, émouvant et juste, a reçu le prix Goncourt du Premier roman en 2017, le prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, le prix de l’écrivain francophone 2018. Nous avons aussi échangé sur la littérature persane et française, leur dimension d’universalité, sur l’Iran de la révolution islamique et d’aujourd’hui, le combat des femmes pour la liberté, le parallèle possible ou non entre l’arrachement à une culture et une langue bretonne et l’exil, point de non retour et déplacement forcé, le rapport entre l’attachement à la petite patrie et l’ouverture au monde, les pièges croisés de l’assignation à l’assimilation (oublies ta culture d’origine, elle ne vaut rien, seul le Français est la culture de l’universel) comme du communautarisme et des clichés exotiques de l’orientalisme. Maryam a aussi lu un chapitre très drôle de son livre où elle montre comment plus jeune elle a, elle aussi, joué des clichés coloniaux de l’orientalisme qu’il y avait dans la tête des autres, des fantasmes que pouvaient avoir sur une femme « orientale » les hommes.
Samedi Après Midi 6 Avril à Brest.
50 personnes à La Petite Librairie à Brest pour une rencontre autour de Marx et la poupée et de son auteur, Maryam Madjidi
Beaucoup de monde, et de l’enthousiasme à La Petite Librairie à Brest, samedi 6 avril, une librairie indépendante rue Danton dans le quartier St Martin pour écouter Maryam Madjidi parler de son magnifique roman « Marx et la poupée », de son communisme et de sa vision de l’actualité et de la justesse du marxisme, des raisons et des circonstances de son engagement sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, du travail de Ian et des élus communistes à la ville de Paris, de l’engagement politique clandestin et dangereux de ses parents en Iran, de sa mère, du rapport à l’Iran, de l’exil et de la condition des exilés, du refus des approches simplistes de l’intégration, de son travail de travailleuse sociale à la Croix Rouge pour enseigner aux jeunes mineurs non accompagnés le français, de ses ateliers d’écriture avec les jeunes des quartiers populaires de région parisienne. La cinquantaine de personnes présentes à la Petite Librairie, et Maryam Madjidi elle-même, ont énormément apprécié cette rencontre. De magnifiques lectures de chapitres du livre ont émaillé ces instants magiques.

Brest, fac Ségalen, samedi 6 avril – Réunion-débat sur l’enjeu des élections Européennes et celui de l’accueil des exilés en Europe.
Brest, fac Ségalen, samedi 6 avril – Réunion-débat sur l’enjeu des élections Européennes et celui de l’accueil des exilés en Europe avec Maryam Madjidi et Glenn le Saout, candidats du PCF sur la liste de Ian Brossat. Avec Maryam Madjidi, militante pour le droit d’asile et enseignante avec des mineurs étrangers non accompagnés fuyant la guerre et la misère, nous avons disséqué les traductions et les conséquences de la politique inhumaine de l’Europe et de la France en termes de refus d’accueil des réfugiés et exilés, se traduisant par:

– une externalisation de la politique de refoulement des réfugiés, dans des conditions de violation des droits de l’homme souvent, à la Libye, au Maroc, à la Turquie
– le chacun pour soi en Europe incarnés par les odieux réglements Dublin
– des exilés déshumanisés, considérés comme des objets encombrants que l’on se refile d’un pays à l’autre
– la remise en cause du droit à l’asile politique, à l’aide médicale
– des temps d’obtention d’un permis de séjour très longs, énormement de réfugiés, d’exilés qui n’ont pas le droit de travail
– la délégation aux associations de l’aide à la survie des migrants en détresse, l’Etat laissant y compris de jeunes enfants à la rue
– plus de 2000 morts en Méditerranée en 2018, 18 000 depuis quelques années.
– la détresse et la précarité d’énormément de migrants et de jeunes et d’enfants parmi eux
– l’élimination du droit aux études en France pour les étudiants étrangers qui ne sont pas riches
– le manque de moyens et de volonté politique pour l’hébergement, l’accès aux soins, à l’aide psychologique, à la scolarisation, à l’apprentissage, à la langue française
– le tri et la concurrence entre les bons et les mauvais migrants, ceux qui peuvent avoir des droits et ceux qu’on doit plonger dans la précarité la plus absolue ou renvoyer, même quand les pays sont peu sûrs.
– les discours de Collomb sur prétendu tourisme social, bench marking des migrants
– une montée des idées et des pratiques xénophobes, y compris dans un cadre très institutionnelles
– une volonté d’opposer les pauvres entre eux pour les besoins du capital.
– une traite des femmes et des hommes par les passeurs

Nous avons avancé des contre-propositions du PCF, issues de notre Manifeste pour une France fraternelle dans une Europe solidaire, en matière d’ouverture de voies légales et sécurisées pour l’immigration, de droit à l’apprentissage du français et à la scolarisation, de suppression des tests osseux, pratique dégradante et douteuse aux fondements racistes, de création de 50 000 places d’hébergement d’urgence pour les réfugiés, de réquisition des logements vides.

Le débat a été très intéressant avec notamment des interventions d’Ismaël Dupont, de Françoise Guéguen (l’accompagnement des étrangers à Pôle Emploi), de Yvonne Rainero, Claude Bellec, conseillère déléguée au logement à Brest, qui ont remis en cause l’attitude de la préfecture et de l’Etat, d’Erwan Rivoalan.

Ces 2 rendez-vous en réunions publiques de Maryam Madjidi à Brest et Morlaix corrrespondait à son début de campagne Européennes après le meeting de Marseille et le salon du livre sous l’égide de l’Humanité à Romorantin. Nous avons découvert avec elle une personne et une intellectuelle et artiste engagée extraordinaire que nous sommes très fiers de compter sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, une liste dont nous avons exprimé la diversité et la richesse avec des jeunes comme Glenn Le Saoût, Lucie Martin, des employés et ouvriers auteurs de combats extraordinaires, des hommes et femmes de culture, des médecins et personnels médicaux, des Gilets Jaunes.

Auparavant dans l’après-midi nous avons visité avec l’écrivaine Maryam Madjidi et candidate du PCF aux Européennes sur la liste de Ian Brossat l’extraordinaire médiathèque des Capucins dans l’ancien arsenal de Brest , Jacqueline Héré, présidente du groupe communiste à la mairie de Brest, maire de quartier de Bellevue, Réza Salami adjoint à la culture PS, maire de quartier du centre-ville, réfugié politique iranien lui aussi, opposant iranien marxiste au début des années 80 comme les parents de Maryam Madjidi, Mitra, championne d’Asie et vice-championne du monde d’échecs, Glenn Le Saoût candidat finistérien aux Européennes sur la liste du PCF, Jean-Paul Cam, secrétaire de section de Brest, Erwan Rivoalan, bibliothécaire, et Annaëlle, la responsable de la médiation et de l’espace vie sociale-citoyenneté de la médiathèque qui nous a fait une très belle visite guidée de cet endroit porteur d’une conception de la culture ouverte et intégrant la dimension sociale.

Ismaël Dupont.

Brest, samedi 6 Avril, Venue de Maryam Madjidi et Glenn Le Saoût.


Maryam Madjidi à la fac Ségalen de Brest avec Glenn Le Saoût le samedi 6 avril – Rencontre débat Européennes sur la solidarité avec les réfugiés, 18h – et rencontre autour du roman Marx et la Poupée à La Petite Librairie rue Danton à 14h30

 

Europe : De l’utilité des élus PCF.


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Quelques votes importants sur le mandat des parlementaires européens: 

Écologie:

Revenir sur l’interdiction des OGM:

Votent pour: LR, UDI MODEM, PS         Contre: PCF, EELV, FN

Accords de libre échange Canada et Etats-Unis: 08/07/2015

Pour: LR                                                  Contre PCF, EELV, FN, PS

Résolution TISA (accord sur les services, favorable aux multinationales. Attaque sur les PME et l’agriculture paysanne) 03/02/2016

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV, FN

Libertés et paix:

Fichier PNR (utilisation des données personnelles des passagers – fichage généralisé) 14/04/2016

Pour: LR, UDI MODEM,  PS                      Contre: PCF, EELV, FN

Paquet législatif « frontières intelligentes »: Modification du code frontières Schengen sur les entrées et sorties (25/10/2017). Mise en place d’un système d’enregistrement et de stockage des données biométriques et des informations sur l’entrée et la sortie des ressortissants de pays tiers afin de créer des alertes aux états membres pour les expulser plus facilement

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV

Création d’un système européen d’information et d’autorisation concernant les voyages (ETIAS) – nouvelles conditions d’entrée dans l’espace Schengen pour les ressortissants de pays tiers qui n’ont pas besoin de visas. Cela s’appliquera également aux réfugiés, aux apatrides, et aux personnes ayant de la famille au sein de l’UE.

Pour: LR, UDI MODEM, FN, 80% du PS          Contre: PCF, EELV, 20% du PS

Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune (23/10/2016). Juncker préconise dans le cadre de la politique atlantiste et de l’OTAN de consacrer 2% du PIB à la défense, une plus grande intégration à l’OTAN et un alignement sur les Etats-Unis

Pour: LR, UDI MODEM, PS                            Contre: PCF, EELV, FN

Programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (03/07/2018). Militarisation accrue de l’UE et développement de l’investissement en recherche militaire.

Pour: LR, UDI MODEM, PS                            Contre: PCF, EELV, FN

 

Services publics, rapport à l’austérité et aux privatisations:

4ème paquet feroviaire (groupe GUE NGL, celui du PCF, motions de rejet su l’ensemble des 6 textes), 14/12/2016

Pour le rejet: PCF, EELV, FN                     Contre: LR, PS

Motion de rejet espace ferroviaire unique européen

Pour: PCF, EELV, FN                                 Contre: LR, PS

Politique de cohésion de l’union pour l’après 2020 (amendement PCF-Front de Gauche: opposition aux conditionnalités des aides à la mise en place de politiques d’austérités)

Pour: PCF, EELV, PS                                 Contre: UDI MODEM    Abstention: FN

Vote des budgets annuels (grandes lignes des orientations politiques européennes mises en place par la Commission et le Conseil des chefs d’Etat européens: par exemple, renforcement du budget de la défense, cures d’austérité)

2016

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV             Contre: PCF, FN

2017

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV, FN

2018:

Pour: LR, UDI MODEM                            Contre, PCF, FN         Abstention: PS, EELV

Rapports annuels de l’Union bancaire (on touche ici au cœur de la politique monétaire de l’UE, soit une BCE au service de la lutte contre l’inflation et du sauvetage et des profits des banques, alors qu’elle devrait être au service des peuples et de l’emploi)

Rapport 2015 (voté en mars 2016): 

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                     Contre: PCF

Rapport 2016 (voté en 2017);

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                      Contre: PCF

Rapport 2017 (voté en mars 2018): 

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                      Contre: PCF

 

Bilan critique:

Le PS s’est allié beaucoup plus souvent avec LR et la droite européenne qu’avec les forces de gauche et a soutenu la politique néo-libérale de l’UE, mais aussi avec la droite bien souvent une politique migratoire restrictive et inhumaine, et l’escalade dans l’alignement sur les exigences de l’OTAN et des Etats-Unis et le renforcement militaire.

– Sur la précarisation accélérée des pays et le vote des orientations qui favorisent le soutien aux milieux financiers, l’austérité et les privatisations, au détriment du social et des services publics, les députés PCF et Front de Gauche ont été bien seuls régulièrement parmi les députés français à s’être opposés à la politique libérale et capitaliste menant aux réactions nationalistes et xénophobes et à la mise en concurrence des peuples.

Aux élections européennes du 26 mai 2019, votez pour vos intérêts. Votez pour la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » soutenue par le PCF et République et Socialisme et conduite par Ian Brossat.

Glenn Le Saoût, candidat finistérien aux Européennes sur la liste du PCF.

24 partis et organisations politiques lancent un appel pour une Europe des travailleurs et des peuples.

Européennes: 22 partis et organisations politiques lancent un appel pour une Europe des travailleurs et des peuples au côté du PCF et de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat.

Internationaliste, le PCF et la liste « L’Europe des gens », s’engage aux côtés de ses alliés dans la campagne européenne. Nous sommes la liste bénéficiant du plus grand réseau européen de soutiens.

Déjà 22 partis et organisations politiques ont mis en commun leurs forces!

Pour une Europe des travailleurs et des peuples

Les élections au Parlement européen mettent les travailleurs et les peuples des États membres de l’Union européenne (UE) face à d’énormes difficultés et impasses. Les travailleurs sont confrontés à la précarité et à l’insécurité sociale, aux inégalités, à la pauvreté et à l’attaque contre les salaires, les retraites et leurs droits. Les populations, et en particulier les jeunes, subissent le chômage, une migration économique forcée, un accès de plus en plus restreint à l’éducation, à la santé et au logement. Une réalité qui exprime l’intensification des politiques d’exploitation et d’appauvrissement de l’UE.

Les asymétries et les inégalités de développement entre les États membres de l’UE se sont aggravées. L’UE elle-même reste en crise et confrontée à de graves troubles.

L’UE, les classes dirigeantes et les forces qui les représentent ne peuvent plus dissimuler le mécontentement social croissant provoqué par leurs politiques: néolibéralisme dans l’économie, structure non démocratique et centralisée de son fonctionnement, militarisme et interventionnisme dans les relations internationales. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui admettent que les déclarations et les promesses de l’UE et des forces qui la dirigent ont été réfutées. La réalité à laquelle les peuples de nos pays sont confrontés est très différente.

Au lieu de « prospérité », les peuples de l’UE comptent des millions de chômeurs, de sans-abri et de pauvres, alors que des milliards d’euros sont consacrés au sauvetage des banques. Les services publics et les entreprises publiques sont en cours de privatisation et les biens sociaux commercialisés. Les pertes des banques sont transformées en dette publique sur le dos des travailleurs.

Au lieu de « démocratie et liberté », de nouveaux mécanismes de classement des citoyens et de contrôle d’Internet sont mis en place. Les libertés démocratiques, y compris les droits syndicaux, sont attaquées. L’ultra-droite et le néofascisme, vaincus par la lutte des peuples du XXe siècle, réapparaissent en Europe, tandis que l’anticommunisme et la falsification de l’histoire européenne revêtent un caractère institutionnel. Dans certains États membres, les forces d’extrême droite participent au gouvernement, alors que le système leur permet de répandre le poison de la haine raciste, de la xénophobie, du chauvinisme, du sexisme et de l’homophobie, en remettant en question l’idée d’égalité.

– Au lieu d’oeuvrer pour la « paix », l’UE militarise et approfondit constamment son lien organique avec l’OTAN. Aujourd’hui, avec la création d’une coopération structurée dans le domaine militaire (PESCO), une nouvelle phase du militarisme a été annoncée, qui implique notamment une augmentation des dépenses militaires et un « transfert d’investissement » vers l’industrie et le commerce des armes. Dans le même temps, l’Union européenne est impliquée dans une escalade d’interventions et d’agressions contre des États et des peuples, illustrée par sa complicité avec Israël face au drame vécu par le peuple palestinien.

Au lieu de défendre l’environnement, l’UE subordonne ses politiques environnementales aux lois du marché. Les scandales des industries multinationales qui violent la législation sur l’environnement et l’incapacité de prendre les décisions nécessaires pour lutter contre le changement climatique et les conséquences dramatiques des problèmes environnementaux pour les peuples témoignent du fossé qui sépare les déclarations des actions.

Au lieu de faire preuve de solidarité et de lutter contre les causes qui poussent des millions de personnes à quitter leur pays, l’Union européenne poursuit des politiques qui aggravent et détériorent la situation. Son implication dans les interventions impérialistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a multiplié le nombre de réfugiés. Les fardeaux du passé colonial, associés aux politiques néocoloniales d’exploitation des pays d’Afrique et d’Asie, ont créé un cercle vicieux de pauvreté et de sous-développement qui conduit leurs peuples à rechercher une vie meilleure en Europe. Dans le même temps, le grand capital dans les pays européens fait face aux réfugiés et aux migrants en tant que main-d’œuvre peu coûteuse qu’elle souhaite exploiter afin de saper les relations de travail. Personne ne doute que la migration et la crise des réfugiés constituent un problème complexe et multidimensionnel. Cependant, le militarisme, le racisme et la xénophobie ne peuvent jamais être la réponse. Les forces progressistes sont appelées à lutter dans chaque État membre de l’UE afin de donner et faire prévaloir des réponses conformes au droit international et à la primauté des principes de solidarité, d’internationalisme et l’unité de classe des travailleurs.

Les peuples veulent et ont besoin d’une autre Europe – Une autre Europe est possible!
Outre le cadre des traités, des politiques communes et du pacte de stabilité, l’UE a créé au cours des dernières années un mécanisme draconien permettant d’exercer un contrôle suffocant sur les budgets et les politiques budgétaires des États membres par le biais du traité fiscal, de la « gouvernance économique » et du « Semestre européen ». L’Union économique et monétaire se renforce, les relations de dépendance économiques et politiques sont en train de s’institutionnaliser, la souveraineté nécessaire pour exercer une politique différente au niveau national est en train d’être annulée, la démocratie et le droit du peuple au développement socio-économique compromis. « L’union bancaire » prône une concentration gigantesque de capitaux et le contrôle des systèmes financiers des États. Les accords de libre-échange avec les puissants centres du monde (tels que le CETA avec le Canada), en combinaison avec le commerce néocolonial, les politiques avec les périphéries en développement dans le monde, constituent l’aspect extérieur d’un modèle économique profondément injuste et exploiteur.

La démocratie, l’État et la souveraineté des peuples sont remis en question par l’imposition de relations de domination politique et économique dictées par le directoire des grandes puissances et déterminées par les intérêts des groupes économiques et financiers. Les gouvernements élus subissent des menaces flagrantes et font l’objet de chantage. Les référendums sont ignorés ou répétés jusqu’à ce que les citoyens votent conformément à ce que souhaite l’UE.

Les avertissements émis par les forces du progrès sur le caractère, les politiques et le cours de l’UE – tels que définis par ses traités et approfondis avec les politiques mises en œuvre par la droite et la social-démocratie en Europe – se sont révélés vrais. Cependant, non seulement l’UE n’écoute pas les voix des peuples, mais elle intensifie les attaques contre le niveau de vie et les droits de nos peuples. Avec le slogan « Plus d’Europe », les dirigeants de l’UE ne discutent pas d’une autre voie ou d’une autre Europe, mais de la rapidité avec laquelle l’UE continuera de renforcer ses monopoles, sa militarisation et ses diktats. D’autre part, non seulement le nationalisme et le racisme d’extrême droite ne constituent pas une alternative, mais ils représentent le visage le plus réactionnaire du capitalisme, rappelant les époques les plus sombres de l’Europe.

La crise dans l’UE – résultat du capitalisme et de ses contradictions – a mis en évidence de manière dramatique tous les problèmes et a montré que la construction de l’UE n’est pas réformable dans son essence, car ses traités définissent une structure et un processus néolibéraux et militaristes. Une voie de coopération efficace en Europe devra nécessairement reposer sur les principes de souveraineté, de liberté, de démocratie, de progrès social et de paix.

Une autre Europe est possible, nécessaire et plus que jamais à l’ordre du jour. Une autre Europe – une Europe qui servira les travailleurs, les peuples et leurs besoins – peut naître d’un changement radical des fondements sur lesquels l’Union européenne a été construite. Un changement radical conçu et décidé par les travailleurs et les peuples d’Europe.

L’histoire du continent européen est riche d’héritages militants et révolutionnaires. Cela prouve que les peuples – avec les travailleurs et les jeunes comme force pionnière – peuvent, avec leurs luttes, mettre un terme aux attaques et aux mesures barbares actuelles; barrer la route à l’extrême droite et au fascisme; ouvrir la voie à des transformations sociales majeures de caractère anti-impérialiste et anti-monopoliste: apporter une alternative au capitalisme et à ses impasses; de projeter une fois de plus la vision de la construction de nouvelles sociétés, du progrès, de la paix et de la justice sociale.

Nous unissons les forces
Nous renforçons les luttes

Les forces communistes, progressistes, anticapitalistes, anti-néolibérales, de gauche et écologistes qui ont co-signé cet appel considèrent que les prochaines élections au Parlement européen en mai prochain représentent une occasion importante d’exprimer notre lutte pour le présent et l’avenir de nos pays et du continent.

Nous savons que le danger de l’extrême droite représente aujourd’hui une menace majeure pour notre continent et ses peuples, également encouragée par l’administration Trump aux États-Unis. Les forces au pouvoir et les intérêts de l’Union européenne ne peuvent enrayer cette menace, car ce sont leurs politiques qui cultivent le terrain qui la génère, alors que certains collaborent même ouvertement avec l’extrême droite. Seules les forces du progrès, les forces qui luttent pour les droits du travail et les droits sociaux, ainsi que pour la souveraineté des peuples, peuvent être le rempart de la résistance à l’extrême droite et au fascisme. C’est pourquoi leur renforcement doit être l’option pour chaque citoyen démocrate et progressiste de chacun de nos pays.

Nous appelons les travailleurs, les jeunes, les femmes et, en général, les peuples des États membres de l’UE à exprimer leurs revendications, leurs aspirations, leurs luttes et leurs visions lors du vote aux élections au Parlement européen, en renforçant les forces qui – comme nous, les partis signataires du présent appel – sont à l’avant-garde des luttes sociales et syndicales et s’engagent à poursuivre la lutte:

Pour une Europe des droits sociaux

Qui soit utile à ceux qui produisent la richesse et font vivre l’économie, à savoir les travailleurs; qui assure des emplois permanents, stables, à plein temps et dignes pour tous; qui rétablit et favorise les acquis et les droits sociaux; qui défend et promeut les services publics; qui garantisse le droit à l’éducation et au travail de la jeune génération et un niveau de vie digne des personnes âgées et des groupes sociaux vulnérables; qui reconstruit et élargit les infrastructures sociales offrant un soutien aux familles, aux enfants et aux personnes handicapées;

Pour une Europe de progrès économique, social et écologique durable

Pour une voie de développement social et économique pour notre continent qui favorise une convergence réelle et de plus en plus croissante entre les différents pays; cela devrait être basé sur des programmes d’investissements publics pour les politiques sociales, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement; qui prenne des mesures radicales contre le changement climatique, tout en assurant la justice sociale; qui favorise le potentiel productif de chaque pays, dans le respect du droit au développement et d’un modèle de développement durable; qui assure la souveraineté et la sécurité alimentaires; qui défende le caractère public des secteurs stratégiques de chaque pays et soutient les petites et moyennes entreprises; qui met fin aux paradis fiscaux, aux mouvements de capitaux libres et déréglementés et qui combat et taxe les activités spéculatives du capital.

Pour une Europe de paix et de coopération avec tous les peuples du monde

Une Europe qui respecte la Charte des Nations Unies et le droit international, y compris les principes à l’autodétermination des peuples, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des États; qui rejette la course aux armements et la militarisation des relations internationales; qui agit pour la fin des interférences agressives externes et des agressions extérieures; qui mette fin aux alliances militaires agressives telles que l’OTAN et à l’existence de bases étrangères et lutte pour le désarmement, y compris le retrait de toutes les armes nucléaires du territoire des États membres et l’abolition totale des armes nucléaires. Pour une Europe qui promeuve la coopération et l’amitié entre les peuples du monde entier – coopération politique, économique, sociale et culturelle, égale et mutuellement bénéfique.

Pour une Europe de la démocratie, de la coopération entre États souverains égaux en droits

Pour une Europe qui respecte la démocratie et la participation démocratique, la souveraineté et l’égalité des droits de ses États, la diversité culturelle et l’identité de chaque peuple, les droits des minorités; une Europe qui ne sera pas gouvernée par des directoires, des lobbies et les États les plus puissants, mais par les peuples.

Pour une Europe de la liberté, des droits et de la solidarité

Pour une Europe qui défende les libertés démocratiques, comme les droits syndicaux, civils et sociaux – y compris les droits numériques des citoyens, la vie privée, la protection des données à caractère personnel et la neutralité d’Internet; qui rejette les mécanismes répressifs, de classement et de surveillance; qui garantisse dans la pratique l’égalité de toutes les personnes sans distinction de sexe, d’appartenance ethnique, de couleur, de religion, de handicap ou d’identité sexuelle; qui combatte toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et consolider leurs droits, y compris leurs droits sexuels et reproductifs.

Nous travaillons ensemble et renforçons le groupe de gauche au Parlement européen

À cette fin, nous développerons davantage notre coopération et nous nous engageons à poursuivre les travaux du groupe de la Gauche unitaire/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen sur la base de l’égalité et du respect mutuel de nos différences, chemins, expériences et particularités; nous poursuivons notre action commune à travers le groupe GUE/NGL en tant que lieu de coopération centré sur les nombreuses choses qui nous unissent dans la lutte pour une autre Europe.

Nous réaffirmons le caractère et l’identité de ce groupe parlementaire en tant qu’espace confédéral de coopération entre forces communistes, ouvrières, progressistes, de gauche et écologiques, dont l’objectif commun est de donner voix au sein du Parlement européen aux luttes des travailleurs et des peuples; d’affirmer, proposer et défendre des politiques progressistes et nettement différentes de celles que la droite et la social-démocratie ont poursuivies et continuent de poursuivre; de donner expression et contenu à la lutte pour une autre voie pour l’Europe.

En signant cet appel, nous nous engageons à défendre ces objectifs et ces lignes directrices. Plus nous avons de force, plus les luttes pour une Europe de la coopération, du progrès social et de la paix seront intenses.

Partis signataires de l’appel conjoint en vue de l’élection de 2019 au Parlement européen:

1. Parti progressiste des travailleurs – AKEL
2. Parti communiste du Portugal – PCP
3. Parti communiste d’Allemagne – DKP
4. Die Linke (Allemagne)
5. Parti communiste d’Autriche – KPÖ
6. Parti du travail de Belgique – PTB-PVDA
7. Parti communiste de Bohème Moravie – KSČM
8. Parti communiste du Danemark – DKP
9. Parti communiste au Danemark – KpiD
10. Parti communiste d’Espagne – PCE
11. Izquierda Unida – IU
12. Izquierda Unida i Alternativa (EuiA)
13. Anova Irmandade Nacionalista – anova
14. Communistes de Catalogne
15. Parti communiste de Finlande – SKP
16. Parti communiste français – PCF
17. Parti communsite italien – PCI
18. Parti de la refondation communiste – PRC
19. Convergence socialiste
20. Parti communiste du Luxembourg – KPL
21. Parti communiste de Malte – PKM
22. Parti communiste britannique – CPB
23. Sinn Fein (Irlande)
24. Parti communiste danois

Vidéo : Cindérella Bernard invitée de Dimanche en Politique sur France 3

Cindérella Bernard, candidate du PCF aux élections européennes, invitée de Dimanche en Politique sur France 3 – Dimanche 31 mars, voir la vidéo

Morlaix 5 et 6 avril: Venue de Maryam Madjidi

Vendredi 5 avril: Maryam Madjidi à Morlaix, Local du PCF, 2 petite rue de Callac, à 18h:

« Marx et la poupée: devenir écrivain dans l’exil, avec l’héritage du combat communiste en Iran et des blessures de la révolution islamique ».

Samedi 6 avril, à 11h: Maryam Madjidi à la rencontre des lecteurs à la librairie Dialogues Morlaix

Brest, 6 avril : Venue de Maryam Madjidi.

Samedi 6 avril 18h30 fac Segalen rencontre débat avec Maryam Madjidi candidate aux européennes sur la liste de Ian Brossat « Pour l’Europe des gens, pas celle de l’argent »

L’écrivaine Maryam Madjidi (candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF) sera l’invitée des communistes brestois-es.

Après avoir rencontré les lecteurs à 14 h 30 à « La Petite Librairie », 4bis Rue Danton et visité la médiathèque des Capucins elle participera à une rencontre débat sur le thème de la solidarité envers les réfugiés à 18 h 30 à la Fac Segalen.


Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l’exil, militante pour le droit d’asile. Auteur de « Marx et la poupée », un magnifique roman sur l’exil, sa découverte de la France, son rapport avec l’Orient et les illusions de l’orientalisme, et l’engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le Prix Soroptimist de la Romancière Francophone 2018 !

Exclusion du Pcf du débat sur France2 : Courriers de camarades finistériens.

Courriers à adresser à  Delphine Ernotte : delphine.ernotte@francetv.fr
Signez la pétition : Pétition Pas Sans Nous
Madame Ernotte,
Je suis une femme, une femme active, une maman, une militante, une adhérente communiste de Landerneau de 36 ans, je fais partie des 56000 adhérents du PCF (1er parti de France en adhérents cotisants).
Je soutiens Ian Brossat  pour sa candidature aux élections européennes, la liste soutenue par le PCF, avec un programme construit travaillé collectivement pour l’Europe des gens contre celle de l’argent.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, ne nous laissez pas prendre la parole, nous avons des choses à proposer, à exprimer ?
Nous organisons chaque jour ici, dans le Finistère des actions pour faire connaître nos valeurs, notre programme en organisant des débats, des tractages, des collages : Chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier. Nous faisons des communiqués de presse systématiques, nous rassemblons du monde à chaque évènement.
Mais rien sur France télévisions.
Mais bon sang, nous voyez vous ? Nous entendez vous ?
Le 4 avril, nous serons, comme chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier, nous continuerons à défendre nos valeurs, pour défendre les plus fragiles, la classe populaire, parce que nous sommes là et de plus en plus nombreux, sachez le !
Alors, s’il vous plait que la voix des invisibles soit entendue le 4 avril à travers les mots de Ian Brossat.
Cordialement,
Gladys PCF BREST

Madame la Présidente,

La chaîne France 2, du groupe public France Télévisions, organise le jeudi 4 avril un débat télévisé concernant l’élection européenne lors de « L’Émission politique ».

Cette émission que j’apprécie, est salutaire pour notre démocratie et pour le débat public.
L’élection européenne est une échéance électorale, d’une très grande importance, mal connue du grand public et, le trop grand nombre d’abstention à cette élection le démontre.

Malheureusement, j’apprends que France 2 ne jugerait pas utile d’inviter le représentant de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », soutenue par le Parti Communiste Français.

Si cette décision n’était pas révisée, il s’agirait d’un acte grave contre la démocratie.

Alors que vous vivons en ce moment, une crise politique et sociale historique dite des “gilets jaunes”, que le « grand débat » a mis en avant la question de l’égalité, de la démocratie et, de la représentativité du peuple, cette décision d’exclusion du représentant du Parti Communiste Français, le parti qui compte le plus grand nombre d’adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National, fort de 30 députés et sénateurs, de 7000 élus en France, de 3 députés européens sortants et, un parti présent au parlement européen depuis 1979; cette exclusion serait totalement inacceptable, un déni de la représentativité et du pluralisme dans notre pays.

De plus, en citoyen attaché au service public, de la part de France 2, chaîne du groupe public France Télévisions, cela peut aussi amener à s’interroger sur le consentement à la contribution à l’audio-visuel public comme sur le consentement à l’impôt pour les autres services publics en reculs.

En espérant, dans les plus brefs délais, qu’une solution positive soit trouvée afin que la présence du représentant du Parti Communiste Français soit assurée au débat du 4 avril .

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments respectueux.

Gilbert Sinquin PCF Châteaulin

Madame la présidente,
Le Parti communiste semble être dans le viseur de France 2 avec votre décision de ne pas inviter IAN BROSSAT tête de liste aux Européennes, ce qui entraîne un mépris envers les téléspectateurs.
L’audiovisuel Public ne doit pas être sous contrôle de la pression de l’exécutif ni le fait de groupes privés.
Il faut qu’une neutralité audiovisuelle  soit effective dans vos débats avec une équité dans les partis.
Pour cela il faut que l’égalité à tous les leaders de partis politiques soit présente pour que puisse vivre le pluralisme de la constitution.
La différence qui singularise France  2 à chaque débat tient à son orientation audiovisuelle liée elle-même aux intérêts qu’elle défend : le public.
Le débat public médiatique tournerait vite à la mascarade si venait à disparaître le parti qui, comme le notre, propose de confronter les faits à la nécessité de travailler à une alternative.
Yann Brossat doit être invité dans ce débat.
Serge Puil

Section PCF MORLAIX

Bonjour Madame Ernotte,
Depuis trop de temps les médias et notamment les chaînes publiques boycottent les représentants du Parti Communiste Français.
La première émission spéciale Élections Européennes ne doit pas censurer le représentant
du PCF, cela est inadmissible et contraire à l’éthique qui devrait régir vos chaînes de télévision.
J’ose espérer que cet ostracisme ne perdurera pas pour que les Françaises et les Français
puissent entendre une autre voix que celle ambiante dispensée par des « spécialistes » qui ne font que faire le relais du néolibéralisme Macroniste.
Vous en souhaitant bonne réception, recevez, Madame, l’expression de ma colère la plus intense.
Pierre-Yves THOMAS, PCF Quimper
Madame La Présidente Delphine Ernotte
Selon certains organes de presse, la liste des invités à débattre le 4 avril 2019 sur le plateau de France 2, n’est pas encore arrêtée.
La présence de Ian BROSSAT à cette soirée consacrée aux propositions de chaque liste pour l’organisation de l’Europe serait donc toujours possiblement envisageable, ce qui s’inscrirait logiquement dans le souci du respect du pluralisme que se doit de respecter le Service Public de France Télévision.
Le contraire serait incompréhensible parce que portant atteinte au libre arbitre des téléspectateurs. En effet, comment comprendre qu’une chaîne publique de télévision s’arrogerait le droit de juger de l’intérêt que présentent les analyses et propositions émanant d’une liste soumise aux suffrages de l’électorat? Le PCF compte des milliers d’élus qui participent à la vie économique, sociale et environnementale dans de nombreuses collectivités locales et ses élus parlementaires, à la chambre de députés comme au sénat, agissent quotidiennement pour que le fonctionnement de notre République n’oublie pas les plus démunis de notre société.
Il est anormal, de manière générale, que la présence des représentants du PCF dans les médias, singulièrement dans le service public, ne corresponde pas à son influence dans notre pays. Renforcer l’ostracisme à son encontre en l’excluant du premier débat portant sur le enjeux des élections européennes du 26 mai prochain, revêtirait un caractère totalement discriminatoire.
Ne doutant pas de votre engagement sans faille pour promouvoir l’éthique dont France Télévision doit faire preuve, je me permets d’insister auprès de vous pour que les téléspectateurs ne soient pas privés d’une présentation de toutes les propositions en présence en matière d’organisation et de programme européens. Ian BROSSAT doit  faire partie de ce débat.
Veuillez agréer, Madame La Présidente, l’expression de ma considération distinguée.
Ronan TANGUY,
élu municipal communiste pendant 25 ans Le Relecq Kerhuon

 

Vidéo : 3 bonnes raisons en 3min 30s pour voter Ian Brossat

Ismaël DUPONT, secrétaire fédéral du PCF Finistère, élu de Morlaix, membre du CN du PCF nous donne 3 bonnes raisons de voter pour la liste communiste emmenée par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai 2019.

 

Maryam Madjidi, candidate sur la liste de Ian Brossat, à la rencontre des Finistériens le 5 et le 6 avril

Européennes: Il est important et essentiel que les artistes s’engagent dans ce monde: Maryam Madjidi, candidate sur la liste de Ian Brossat, à la rencontre des Finistériens le 5 et le 6 avril

Vendredi 5 avril: Maryam Madjidi à Morlaix, Local du PCF, 2 petite rue de Callac, à 18h:

« Marx et la poupée: devenir écrivain dans l’exil, avec l’héritage du combat communiste en Iran et des blessures de la révolution islamique ».

Samedi 6 avril, à 11h: Maryam Madjidi à la rencontre des lecteurs à la librairie Dialogues Morlaix

Samedi 6 avril: l’écrivaine Maryam Madjidi (candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF) sera l’invitée des communistes brestois-es. Après avoir rencontré les lecteurs à 14 h 30 à la petite librairie et visité la médiathèque des Capucins elle particpera à une rencontre débat sur le thème de la solidarité envers les réfugiés à 18 h à la Fac Segalen.

Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l’exil, militante pour le droit d’asile, auteur de « Marx et la poupée », un magnifique roman sur l’exil, son découverte de la France, son rapport avec l’Orient et les illusions de l’orientalisme, et l’engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le prix Soroptimist de la romancière francophone 2018 !

Vidéo : Patrick Le Hyaric, les enjeux du Brexit pour l’économie bretonne

Patrick Le Hyaric, député européen PCF, directeur de l’Humanité, n°3 sur la liste européenne communiste conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard a animé avec Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai prochain et Cindérella Bernard, candidate costarmoricaine du PCF aux élections européennes une réunion publique sur « Les Enjeux et Conséquences du Brexit pour les Ports Bretons, l’économie maritime et la pêche dans notre département » dans le cadre de ses activités de terrain de parlementaire européen (élu du Grand Ouest) et de la campagne des Européennes.

Enregistré le 2 mars 2019 à Roscoff au restaurant « C’est ici »

Pcf dans les médias : la censure du Capital s’accentue.

Censure de L’ »Émission Politique » : rassemblement mardi 19 mars à 18h00 devant le siège de France 2

Pétition Pas sans le Pcf

Principale chaîne du groupe public France Télévisions, France 2 organise le premier débat consacré aux élections européennes, jeudi 4 avril prochain, à l’occasion de « L’Émission politique »

En dépit de nos protestations, France 2 persiste à vouloir boycotter Ian BROSSAT, chef de file de notre liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent ».

En conséquence, le PCF à un très large rassemblement, mardi 19 mars à 18h00, devant le siège de France Télévisions situé esplanade Henri de France (Paris 15e), en présence de personnalités de la société civile, de militant-es, de parlementaires et d’élu-es.

Nous demandons à ce qu’Ian BROSSAT puisse être invité au même titre que les autres têtes de liste. Ni plus, ni moins.

Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation des opinions.

La voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.

Le Parti communiste français est présent dans les 2 assemblées, avec plus de 30 parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays.

Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élus locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et 3 parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix.

 

 

 

 

Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne.

Nous sommes la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés.

Nous sommes la seule liste en mesure de faire entrer au Parlement européen, ‪le 26 mai prochain‬, la première femme ouvrière de l’histoire en la personne de Marie-Hélène Bourlard.

La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer.

Patrick Le Hyaric, son compte rendu du café-débat à Roscoff

Café-débat à Roscoff sur le Brexit
Mes amis de la fédération du Finistère du Parti communiste ont organisé samedi dernier une rencontre-débat sur les enjeux de la sortie du Royaume-Uni pour la région de Roscoff.
Avant cette réunion, je retrouvais les militants CGT et communistes et le collectif de défense de la ligne SNCF Roscoff-Morlaix. Beaucoup de monde dans ce rassemblement avec le maire ainsi que des élus locaux et le sénateur socialiste. Autant les actions de ce type sont indispensables, autant clarté doit être faite sur les responsabilités des uns et des autres. Il est facile de pleurer localement contre des orientations législatives qu’on a soi-même votées au Parlement européen et à l’Assemblée nationale.

 

L’après-midi, dans un restaurant face à la mer, le débat a été passionnant avec Ismaël Dupont, secrétaire départemental communiste, ainsi que Glenn Le Saout et Cindérella Bernard, conseillère départementale des Côtes d’Armor, tous deux candidats sur la liste de rassemblement populaire que conduit Ian Brossat pour les élections européennes. J’y ai retrouvé des militants, et d’autres, studieux et combatifs, très au fait des enjeux. J’ai donné en introduction quelques éléments de repères que je résume ici.
♦ Repères
D’abord, un débat existe aujourd’hui au Royaume-Uni sur les suites à donner au vote des populations sur la sortie de l’Union européenne. La proposition européenne vise à préserver le maximum des intérêts communs notamment ceux mis en avant par nos camarades du Sinn Féin pour l’Irlande du Nord.

Venons-en au sujet : les conséquences d’une sortie du Royaume-Uni sur la région de Roscoff et ses habitants. Si cette sortie était confirmée elle pourrait être redoutable pour la région Bretagne.• La France est la première destination commerciale du trafic maritime irlandais avec près de 40 % des échanges.

• Les poids lourds d’Irlande traversent généralement la mer pour rallier Liverpool et atteindre le continent via le détroit de Calais-Douvres, par tunnel ou ferry.
4,4 millions de camions ont traversé la Manche en 2017. Un million transitent entre l’Irlande et l’Angleterre dont une bonne partie continue ensuite vers le continent.

Dès lors que le Royaume-Uni ne sera plus dans l’Union européenne, il faudra adapter les infrastructures des ports pour les contrôles et taxes des camions venant du Royaume-Uni et en établir de nouvelles pour la diversion du trafic Irlande-Royaume-Uni-Continent vers des axes Irlande-Continent.

Pour les contrôles, de nouveaux bureaux des douanes, des équipements pour les services vétérinaires et phytosanitaires sont nécessaires. Des bornes pour la récupération de la TVA et formalités fiscales doivent être installées. De nouveaux parkings sont nécessaires pour gérer les files d’attentes dues aux nouvelles formalités. 700 douaniers supplémentaires doivent être déployés dans les ports français.

Pour le port Boulogne-Calais, on a prévu 6 millions d’euros de travaux d’adaptation des infrastructures, 3,5 millions d’investissements d’urgence pour Dunkerque. Ces travaux le sont pour parer à l’urgence. Dans un second temps c’est l’appropriation des flux Irlande-Continent qui est en jeu. Le port de Roscoff pourra-t-il continuer à être un lieu de transit des marchandises dès lors qu’il n’a pas de service de douanes pour les denrées agro-alimentaires de pays « hors Union européenne » ?

L’impact peut être lourd dans la région de Roscoff notamment pour les débouchés vers les ports de Pormouth de la zone légumière de Saint-Pol-de-Léon. A ceci peuvent s’ajouter les modifications monétaires pouvant être défavorables à la France.

♦ Les Routes maritimes : Zeebrugge-Anvers-Rotterdam contre les ports français ?

Afin d’assurer la connexion Lalande-Continent, la Commission est allée au plus simple. Elle a proposé le 1er aout 2018 d’amender les cadres des réseaux transeuropéens RTE-T maritimes (« autoroutes de la mer ») pour y introduire de nouvelles liaisons Irlande-Continent. Le problème c’est que ce sont des connexions entre les ports de Dublin et Cork en Irlande et de Zeebruges, Anvers et Rotterdam qui sont proposées. Les ports français sont délaissés au profit des grands ports de mer du Nord, plus à même d’absorber le transfert de flux de marchandises.

L’inscription dans le corridor RTE-T de la mer du Nord permet l’accès à des subventions européennes pour moderniser les infrastructures. Les budgets pour le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe sont de 24 milliards d’euros pour la période 2014 et 2020, et autour de 30 milliards pour 2021-2027 (toujours en discussion).

Au Parlement européen, un rapport de mon amie Karima Delli (EELV) a été adopté en commission transport le 10 janvier 2019. Il modifie la proposition de la Commission en incluant les ports de Calais, du Havre et de Dunkerque au corridor mer du Nord-Méditerranée et les ports de Brest, Roscoff, Saint-Nazaire, Saint-Malo, Cherbourg, Caen, Le Havre, Rouen, Nantes, Paris et Boulogne au corridor atlantique.

Avec ce rapport, qui doit encore être voté bientôt en plénière, et la pression de la France au Conseil, le tir devrait être corrigé concernant les subventions européennes. Mais il reste encore à voir qui dans les faits va bénéficier du transfert de trafic.

Les ports français ont des atouts. Ce sont les plus proches géographiquement, leur nombre donne un plus grand choix de lieu de débarquement et de destination du transport et ils sont soutenus par l’association des ports irlandais.
Potentiel : une infrastructure portuaire dynamique donne un signal positif aux investisseurs, des espaces de stockage, des potentiels de rayonnement logistique peuvent servir de base pour des industries tournées vers l’intérieur des terres comme l’extérieur.

♦ La pêche
La Politique de Pêche Commune PCP, met en commun la ressource halieutique et l’encadre avec des quotas nationaux (totaux admissibles de capture TAC) par zone de pêche et espèces. Concrètement, on ouvre l’accès à la ressource à tous, tout en limitant son utilisation.
Or les eaux britanniques et celles de leur zone économique exclusive ZEE (200miles nautiques depuis les côtes -370km) sont très poissonneuses : 40% des prises européennes sont faites dans les eaux britanniques. La dépendance est très forte pour les Néerlandais, Belges et Suédois, mais aussi certaines régions françaises : 30% des captures françaises y sont effectuées, dont 50 % pour les pêcheurs bretons et 75 % pour les Hauts-de-France, selon le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). La dépendance est quasiment totale sur certaines espèces-filiales comme le lieu noir ou le hareng, pêchés essentiellement dans la ZEE britannique.
La dépendance n’est pas réciproque : de 2011 à 2015, 760 000 tonnes de poisson ont été prélevés par les pêcheurs européens dans les eaux britanniques contre 90 000 par les britanniques hors de leurs eaux. Les pêcheurs britanniques ont donc largement à gagner de l’exclusivité, raison pour laquelle ils ont massivement soutenus le Brexit (à 92%). Seule contrepartie : 75% des poissons pêchés par les Britanniques sont écoulés de l’autre côté de la Manche et circulent librement grâce au marché unique.
Tout doit donc encore être décidé dans les négociations sur la future relation. En attendant, c’est l’accord de transition (s’il est ratifié avant le 29 mars) qui s’applique : maintien de l’accès aux eaux britanniques, puis conclusion d’un accord de pêche avant le 1er juillet 2020.
Avec un Brexit dur (sans accord de transition), le Royaume-Uni reprend dès la fin 2019 le contrôle de l’exclusivité de ses eaux (le gouvernement actuel s’est engagé à respecter les TAC de 2019). Ce qu’il a signalé par sa volonté de sortir de la Convention de Londres de 1964 qui ouvrait les eaux entre 6 et 12 miles (11 et 22km) de la France, la Belgique l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas. Pour l’European Fisheries Alliance (le lobby de la pêche européenne), cela pourrait entrainer la disparition de 6000 postes sur 18 000 dans les flottes européennes, sans compter l’impact colossal sur toute l’industrie des produits de la mer derrière.

Le poisson britannique pourra être exporté dans l’UE mais avec droits de douanes OMC loin d’être dissuasifs et obligation de certificats européens sur bonnes pratiques dans la lutte contre la pêche illégale.

Avec un Brexit dit « soft » (avec accord de transition) mais sans accord sur la pêche, le Royaume-Uni reprend le contrôle de l’exclusivité de ses eaux mais garde l’accès au marché unique via ce que l’on appelle le « backstop » qui maintien le Royaume-Uni dans une union douanière (pour éviter une frontière dure en Irlande). Le Brexit soft est finalement presque pire pour les pêcheurs français car il retire l’accès facilité au marché européen comme levier de négociation.

Dans le cadre d’un futur grand accord UE-Royaume-Uni l’accès aux eaux britanniques sera surement assuré. Mais les Britanniques vendront cher cette carte majeure et rare. Les pêcheurs britanniques seront soumis à leurs propres règlementations et il y a fort à parier que ces dernières seront beaucoup moins astreignantes en termes de conditions environnementales, TAC, surveillance, rejets et obligation de débarquement des captures non souhaitées.
Il en résultera donc – et c’est le scénario du mieux – une concurrence déloyale entre pêcheurs.

Dans l’immédiat un système d’échange de quotas de totaux admissibles de captures (TAC) est créé pour l’année 2019. Les pêcheurs de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord auront leurs quotas regroupés dans un pot commun pour les échanger si besoin. La crainte était qu’avec « la fin des rejets » (de poissons pêchés mais non désirés) en 2019, des pêcheurs venant pêcher certaines espèces dans certaines zones soient empêchés de travailler car ne disposant pas de quotas pour une autre espèce qui risquerait de se retrouver dans leurs filets.

Le 23 janvier, la Commission a proposé deux outils de plus (adoptés par le Conseil le 20 février) :
une modification du règlement « flottes externes » pour donner au Royaume-Uni l’accès aux eaux européennes et réciproquement jusqu’à fin 2019 (au-delà on est dans le règlement politique).
le déblocage de compensation au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), sous la forme d’aides au cas d’arrêt d’activité. Nous ne sommes sûrs de rien sur le moyen et long termes. Les fonds du FEAMP doivent être réduits de 6% à 6,14 milliards d’euros dans le prochaine cadre pluriannuel 2021-2027. De plus, l’argent serait plus utile et efficace s’il servait à développer des activités et non à détruire des bateaux.

L’enjeu pour la région est donc considérable. Il est nécessaire de se solidariser car l’activité économique et l’emploi peuvent être durement touchés. Il convient donc de se faire entendre, de mobiliser les collectivités territoriales en direction de l’État. Une mission pêche a été décidée à l’Assemblée nationale. Mon ami Sébastien Jumel en sera le président. Il convient de lui donner des éléments car la pêche bretonne peut se trouver dans de nouvelles difficultés. Une démarche est aussi nécessaire en direction de Matignon sur l’équilibre dans la vie des ports de la façade atlantique.
Un tel sujet mériterait d’ailleurs une conférence régionale sur l’économie régionale dans le nouveau contexte, la valorisation des atouts bretons, l’emploi et la formation. Le Royaume-Uni est en effet le troisième investisseur étranger en Bretagne et le troisième débouché d’exportation des sociétés bretonnes (600 entreprises sont concernées).

Vidéo : Intervention de Glenn Le Saout

Intervention de Glenn LE SAOUT candidat PCF( Finistère) aux élections européennes du 26 mai 2019, enregistrée lors de la rencontre publique de Ian Brossat au Relecq Kerhuon le 1er février 2019.

 

Interview à Roscoff de Patrick Le Hyaric: il faut révolutionner la construction européenne (Le Télégramme , Gwendal Hameury, 3 mars 2019)

Patrick Le Hyaric, directeur de L’Humanité et n° 3 de la liste PCF aux prochaines élections européennes, était de passage ce samedi au port de Bloscon, à Roscoff. Devant près de 80 personnes, il a parlé Brexit, évidemment, mais pas seulement. Selon lui, il faut « révolutionner la construction européenne ».

Cindérella Bernard, Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, candidats du PCF aux élections européennes, à Roscoff le 2 mars 2019 pour un débat sur le Brexit et ses conséquences, l’enjeu des élections Européennes au bar restaurant C’est Ici, devant 80 personnes (photo Gwendal Hameury, Le Télégramme)

Vous êtes venu ce samedi au port de Bloscon, à Roscoff, pour parler Brexit. Quelles seront, selon vous, ses conséquences sur les ports bretons ?« Elles seront multiples. Dès lors que l’on va remettre des frontières, on va avoir des questions liées aux douanes, aux infrastructures, à la logistique. Notamment ici, à Roscoff. Il existe derrière ça d’assez lourds enjeux car une chose est le contrôle, une autre est la collecte de la TVA par les douaniers par exemple. À l’intérieur de tout ceci, il y a un débat intra-européen sur les priorités qui vont être données. Si les institutions européennes décident de privilégier les ports du nord de l’Europe, ce sera au détriment de ceux des côtes Manche et Atlantique. Mais à l’intérieur de ce débat, il y en a encore un autre puisque, vraisemblablement, à Matignon, aujourd’hui, on privilégie un axe Le Havre-Paris contre Roscoff, Brest ou Lorient. Tout cela risque de déstabiliser beaucoup de choses en Bretagne. À tout ceci s’ajoutent évidemment les enjeux de la pêche. Jusque-là, les zones de pêche communes profitaient davantage aux pêcheurs des autres pays européens qu’aux pêcheurs britanniques. Or, aujourd’hui, dans la négociation, l’affaire de la pêche devient une sorte de levier qu’utilisent les Britanniques. En retrouvant leurs zones de pêche, ils vont nous en enlever ; ça leur élargit l’espace. D’ailleurs, les pêcheurs britanniques étaient plutôt pour le Brexit… Il y a donc beaucoup d’enjeux qui sont posés pour la région. Car derrière les ports, il y a aussi les exploitations agricoles qui en dépendent ; certaines usines agroalimentaires qui transforment du poisson sont également concernées. Quant à la gare de Roscoff, l’argumentaire pour défendre la ligne Roscoff-Morlaix-Paris est plus solide si on est capable de défendre nos intérêts que s’il y a une sorte d’organisation pour affaiblir le port de Roscoff ».

Croyez-vous à un nouveau référendum sur le Brexit au Royaume-Uni ?« Au point où nous en sommes… Pour ce qui concerne Roscoff et les alentours, qu’il y ait un accord ou pas, ce ne sera pas très positif. On peut craindre que même dans le cas d’un accord transitoire, ce soit négatif. Encore plus négatif qu’une sortie dure. S’il y a de nouveau une consultation, un référendum qui est décidé, je crois que c’est une voie qui peut devenir raisonnable. Je ne suis pas, par principe, pour revenir sur des choses qui ont été décidées par le peuple… Mais compte tenu des points de blocage, des divisions qu’il y a au Royaume-Uni, chez les Conservateurs et un peu aussi chez les Travaillistes désormais, je crois que la voie la plus sage serait de consulter à nouveau les populations du Royaume-Uni ».

Le Brexit, la montée des populismes… N’est-il pas temps de repenser le modèle européen ?« Il y a une incapacité dans l’Union européenne à prendre des décisions en commun. On l’a vu dans le dossier Alstom Siemens : pas d’accord de coopération. Et on vient de le voir encore sur le dossier Air France KLM. La montée des populismes est la résultante du fait que l’Union européenne ne répond pas du tout aux besoins des peuples, crée des fractures. Je pense qu’il ne faut pas repenser mais révolutionner la construction européenne. C’est-à-dire repartir sur de nouvelles bases, dépasser ce qui existe aujourd’hui et reconstruire à partir des demandes des populations, des salariés ».

Quelles sont les propositions de la liste PCF aux Européennes pour y parvenir ?« On ne peut pas faire une union européenne tant, par exemple, qu’on maintient des différentiels de salaires aussi importants. On ne peut pas avoir un SMIC à 1 800 € au Luxembourg, 1 200 € chez nous, à peine 700 € chez les Portugais et 150 € chez les Roumains. Le grand effort qu’il faudrait produire, c’est monter très rapidement ceux qui sont le plus bas pour qu’ils commencent à nous rejoindre. De telle sorte qu’il y ait une égalité de traitement. C’est pareil en matière de protection sociale, d’assurance chômage, de recettes. La question sociale, c’est-à-dire faire une Europe du travail, devient une question principale. Autre point : la négociation sur la politique agricole commune. C’est assez catastrophique ce qui est proposé. Non seulement on va laisser les prix tomber mais on ne va pas compenser. Tout ça est à revoir fondamentalement. On a aussi une banque européenne qui fait un peu ce qu’elle veut. Elle produit beaucoup de monnaie qu’elle prête ou donne aux banques. Mais on n’a aucune assurance que cet argent va à l’investissement, à la formation, à l’emploi, au développement des territoires. Or, il y aurait la possibilité de créer une banque spécifique pour l’environnement et le développement social, qui tiendrait nos services publics. Car une des questions qui est posée actuellement, notamment par les Gilets jaunes, c’est le maintien des services publics. C’est un facteur d’égalité. On voit bien ce qui se passe dans nos collectivités locales, nos hôpitaux, le transport… Tout cet argent-là devrait aller aux services publics, à leur rénovation, à leur démocratisation ; ça devrait aller au progrès social et à la transition environnementale. À ce tarif-là, on commencerait un petit peu à changer le paysage ».

Un petit mot sur la situation de L’Humanité et de ses 175 salariés, que vous dirigez.« La situation est extrêmement difficile au sens où nous sommes en redressement judiciaire. Nous menons une campagne de collecte de dons et de souscriptions pour assurer notre trésorerie pendant toute la période d’observation, qui va durer jusqu’au 7 août. Nous sommes aussi en train de construire un plan de redressement sur la base d’une conquête plus large de lecteurs et d’abonnés parce qu’il y a la possibilité aujourd’hui de développer L’Humanité, mieux sans doute que nous l’avons fait les années précédentes. Mais au-delà de nous, il y a une question de pluralisme, de démocratie qui nous est posée à tous. Presse nationale, presse magazine, presse régionale… C’est notre diversité qui fait la démocratie. Cette richesse est absolument indispensable pour que les gens puissent avoir des informations fiables sur lesquelles discuter afin de se faire leur propre opinion ».

 

80 personnes au Café-citoyen avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard à Roscoff

80 personnes pour le café-citoyen avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard à Roscoff ce samedi 2 mars sur l’Europe et les Conséquences du Brexit au bar restaurant C’est Ici! sur le port du Bloscon.

Très beau café-citoyen sur l’Europe et les enjeux et conséquences du Brexit hier à Roscoff, au bar-restaurant, C’est ici! , qui nous a reçu très chaleureusement avec son propriétaire Vincent et ses employés, avec 80 personnes présentes pour échanger avec Patrick Le Hyaric, Glenn le Saout , Cindérella Bernard candidats du PCF aux élections Européennes du 26 mai prochain. L’échange a été extrêmement riche. Patrick Le Hyaric passionnant et très percutant sur les fondements de cette Europe du capital et de la mise en concurrence de tous contre tous et la nécessité d’en révolutionner les bases!

Auparavant, Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saout et Ismaël Dupont avaient rencontré Eddy Pierres, co-fondateur de Wart et de Panoramas, pour évoquer la problématique des Festivals face aux nouvelles normes réglementaires sécurité et son, et aux surcoûts que ça engendre.

A 11h, Patrick Le Hyaric était présent avec une trentaine de camarades et d’élus du PCF pour un rassemblement en faveur de la relance de la liaison de la ligne ferroviaire de proximité Morlaix-Roscoff.

Relecq-Kerhuon, 9 mars : Table ronde et Repas , Pour une Europe des droits des femmes avec Cindérella Bernard

Pour une EUROPE des droits des femmes

La section PCF du Relecq-Kerhuon organise une table ronde suivie d’un repas : le samedi 9 mars 2019 à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot :

17h00 :    Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.

Pour que les femmes continuent de libérer leurs paroles, fassent entendre leurs voix, leurs aspirations en matière de salaire, de pouvoir d’achat, d’accès à la culture, à la santé, à l’égalité, dans une Europe solidaire.

Avec la présence de Cindérella Bernard, candidate aux élections européennes et de syndicalistes.

Suivi du verre de l’amitié.

Repas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, nous demander un tarif.

Vous pouvez vous inscrire au repas par téléphone auprès de :

Pierre-Yves 06 80 85 94 23   Pascal 07 68 51 86 52 ou Gilles 06 15 31 02 15

Elections européennes : calendrier de campagne dans le Finistère et en Bretagne

MARS

– Samedi 2 Mars, à Roscoff, bar restaurant « C’est ici » sur le port de plaisance du Bloscon, 15h: Rencontre-débat sur le Brexit, ses enjeux et conséquences pour les ports, la pêche et l’économie maritime bretonne avec Patrick Le Hyaric (n°3 sur la liste de Ian Brossat) et Glenn Le Saôut, candidat finistérien. Visite d’entreprises auparavant.

– Dimanche 3 Mars: repas de la section de Plestin-les-Grèves à Keraudy, Ploumiliau, à 12h, avec Cindérella Bernard, candidate aux Européennes (réservation auprès de Denis au 02 96 35 76 94)

– Samedi 9 Mars, au Relecq Kerhuon: Avec Cindérella Bernard, candidate aux Européennes sur la liste de Ian Brossat, Première adjointe à Begard, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor, à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot :17h00 Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Repas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, me demander un tarif.. Si ce n’est fait, vous pouvez vous inscrire au repas en réunion de section ou par téléphone auprès de  Pierre-Yves 06 80 85 94 23   Pascal 07 68 51 86 52 ou Gilles 06 15 31 02 15

AVRIL

– Vendredi 5 avril et samedi 6 avril: Maryam Madjidi qui est candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF sera l’invitée du PCF Finistère

Elle donnera une conférence d’éducation populaire le vendredi 5 avril à 18h au local du PCF Morlaix sur sa trajectoire personnelle et familiale, sa vocation d’écrivain, son magnifique roman « Marx et la poupée » (Prix Goncourt du premier roman 2017, Prix étonnants voyageurs-Ouest-France, prix de la francophonie 2018). Elle fera une causerie et des lectures de son roman le lendemain à 11h à la Librairie Dialogues de Morlaix.

Et à Brest, à 14h30, à la Petite Librairie 4 bis rue Danton à Brest.

Elle animera une réunion publique à la fac Ségalen de Brest le samedi 6 avril à 18h sur les enjeux des Élections Européennes, et notamment sur la question de l’Europe face au défi de l’accueil des réfugiés.

– Vendredi 19 avril: Marie-Pierre Vieu, députée européenne, n°4 sur la liste de Ian Brossat, présente à Quimper pour un meeting Européennes sur la défense des services publics aux côtés de Glenn Le Saôut. de 19h à 23h à « l’Espace grands projets », salle de 100-120 places sur l’esplanade François Mitterrand, dans le bâtiment du théâtre de Cornouaille.

Mercredi 24 avril 2019 – Meeting régional Bretagne aux Halles Martenot Place des Lices à Rennes de 19h30 à 22h avec Ian Brossat et les candidats bretons aux élections européennes:

Cinderella Bernard, première adjointe de sa commune, militante associative, présidente du groupe communiste au Département des Côtes d’Armor

Katja Krüger, comédienne franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes

Christelle Dumont (aide-soignante de l’hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer, syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l’hôpital public

Glenn Le Saout, 20 ans, étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (Taulé, Morlaix).

MAI

– Mercredi 1er Mai à Morlaix: à 15h, discours de Cindérella Bernard à la fête du Viaduc place Allende: l’enjeu des élections européennes du 26 mai prochain. Intervention de Glenn Le Saôut pour l’inauguration de la fête.

 

Cindérella Bernard sur BRETAGNE 5

Cindérella Bernard sur BRETAGNE 5: interview de la candidate communiste aux Européennes des Côtes d’Armor le 25 février 2019.

Très belle et forte interview de 23 minutes par Stéphane Hamon sur Bretagne 5 de Cindérella Bernard avant l’ouverture de la campagne des Européennes dans les Côtes d’Armor ce lundi 25 février au soir à Bégard à la salle de la MJC !

Une super candidate pour le PCF sur la liste de IAN BROSSAT.

Elle trouve des bons arguments contre les récupérations des MACRON et LE PEN et rappelle les atouts de notre liste, de notre parti, le premier parti de France en nombre d’adhérents et en présence militante de terrain. Elle situe le débat sur le terrain de la rupture avec les traités néo-libéraux qui régissent l’union européenne et les politiques des pays européens et connecte cet enjeu avec la prise en compte des urgences du quotidien ressenties par tous: augmentation du pouvoir d’achat, partage des richesses, prise en compte du handicap, renforcement des moyens pour les hôpitaux, les EHPAD, la santé, l’agriculture avec la détresse des agriculteurs.

Cindérella BERNARD était aux côtés de Ian Brossat et Glenn Le Saôut pour le meeting de lancement de campagne des Européennes dans le Finistère au Relecq-Kerhuon le vendredi 1er février (près de 200 personnes présentes). Elle sera présente à nouveau le samedi 9 mars au Relecq-Kerhuon  pour un débat public concernant les droits des femmes et le banquet républicain de la section du Relecq-Kerhuon à la salle Germain Bournot à 17h.

Elle sera aussi présente à Morlaix pour l’intervention politique de la fête du 1er mai du Parti Communiste, place Allende.

Écoute de l’interview en mp3 :

 

Brexit: les enjeux avec Patrick Le Hyaric, député européen PCF, à Roscoff au Restaurant – Bar à Vin C’est ici sur le port du Bloscon le samedi 2 mars à 15h

Brexit: les enjeux avec Patrick Le Hyaric, député européen PCF, à Roscoff au Restaurant – Bar à Vin C’est ici sur le port du Bloscon le samedi 2 mars à 15h (Ouest-France, Mercedi 27 février 2019)

Trois questions à Patrick Le Hyaric, député européen, Parti communiste français (PCF), directeur de l’Humanité et n°3 sur la liste européenne communiste. – Recueilli par Maëlle Denis

 

Vous allez parler des conséquences du Brexit pour les ports bretons, quelles sont-elles?

Il y a des conséquences à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sur l’ensemble de nos côtes. En matière de pêche, il existait une sorte de mer ouverte, sans frontière. On va revenir à des zones de pêche. Il n’est pas du tout exclu que revienne l’interdiction d’aller pêcher dans certaines zones. Et inversement. ça va à l’encontre de la coopération maritime. Il y a là un enjeu sérieux qui peut avoir des répercussions sur toute la façade atlantique, et sur celle de la Manche, jusqu’à la Belgique.

Où en est l’Europe aujourd’hui, selon vous?

On se trouve dans une situation inédite. D’abord, la crise de l’idée européenne parce que la construction de l’UE, sous l’égide de la loi des marchands et de l’argent, a abouti à beaucoup de déceptions. Aucun souhait n’a été exaucé. On n’a jamais eu autant d’inégalités et aucun effort n’a été fait en matière d’harmonisation sociale, notamment salariale. Aucun effort non plus en matière de protection sociale, on constate même le démantèlement du système de protection sociale de retraite.

Quels sont les enjeux de ces européennes 2019?

Il y a plusieurs gros enjeux qui concernent la vie quotidienne en matière de rémunération du travail, en matière de service public, de répartition de l’argent et en matière d’environnement. A ceci s’ajoutent de gros défis. Celui du climat, on ne peut l’affronter qu’ensemble. Celui du numérique, aujourd’hui une industrie dominée par l’Amérique du Nord, par des gens qui payent très peu de fiscalité sur le sol européen. L’évasion fiscale, enfin, qui coûte près de 1000 milliards d’euros qui seraient une source de financement considérable pour le budget européen.

On est en train d’entrer dans une nouvelle réforme de la PAC (politique agricole commune), on sait en Bretagne la manière dont sont traités nos petits et moyens paysans qui sont confrontés à une concurrence acharnée. Il faut aborder une autre politique agricole européenne.

Ne pas aller voter aujourd’hui, c’est donner carte blanche au Conseil européen qui est à majorité de droite, allié à l’extrême-droite. Donc, il faut que les électeurs se mêlent de cette affaire pour refonder profondément l’Union européenne.

Samedi 2 mars, au pot de plaisance de Bloscon, à 15h, au bar-restaurant « C’est ici ». Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes, sera également présent.

http://patrick-le-hyaric.fr/

 

 

Roscoff, Samedi 2 mars : Débat Europe avec Patrick Le Hyaric

SAMEDI 2 MARS, 15h à Roscoff

Débat Europe

Patrick Le Hyaric, député européen PCF, directeur de l’Humanité, n°3 sur la liste européenne conduite par Ian Brossat

animera avec

Glenn Le Saôut, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai prochain

 

Une  RENCONTRE-DEBAT sur:

Les Enjeux et Conséquences du Brexit pour les Ports Bretons, l’économie maritime et la pêche dans notre département .

Dans le cadre de ses activités de terrain de parlementaire européen (élu du Grand Ouest) et de la campagne des Européennes

Sera à Roscoff, Port de Plaisance du Bloscon

à 15h, au Bar-Restaurant « C’est ici »

Elections européennes : le site de campagne est ouvert.

En finir avec la construction libérale de l’Union européenne

Le PCF a toujours combattu et combat toujours «le modèle européen», la construction capitaliste de l’UE, incarnés par les traités en vigueur ! Ce « modèle » a pour tare fondamentale de soumettre la construction européenne et les relations entre les peuples d’Europe au marché et à la concurrence, quitte à bafouer la souveraineté des peuples.

Dix ans après l’éclatement de la crise du capitalisme à laquelle les classes dirigeantes européennes n’ont répondu que par le renforcement des politiques libérales, l’emploi est en miettes dans l’UE. L’UE concentre 10 millions de pauvres en plus depuis 10 ans. Dans le même temps 176 milliards de dollars de dividendes ont été distribués en Europe au 2e trimestre 2018, ce qui représente une hausse de 19% par rapport à 2017. La Banque centrale européenne a versé 3000 milliards d’euros aux banques et aux marchés financiers sans aucune contrepartie depuis 2010. L’évasion et l’optimisation fiscale représentent 1000 milliards d’euros chaque année. Elles coûtent 2000 euros par an et par français.

Nous ne nous reconnaissons pas dans le chantage imposé aux peuples : soit la poursuite du corset austéritaire, soit l’éclatement du continent dans des ensembles rivaux et concurrents. Face à la montée de l’extrême droite et des courants xénophobes et autoritaires il y a urgence ! Pour ouvrir des brèches dans la construction libérale de l’UE et faire émerger une autre vision de la coopération entre les peuples et les nations d’Europe, nous défendons des mesures contraires à la logique libérale des traités européens.

 

https://www.europedesgens.fr

Video : Cinderella BERNARD candidate sur la liste PCF aux élections européennes

Intervention de Cinderella BERNARD, candidate sur la liste PCF aux élections européennes , 2019, lors de la rencontre débat avec Ian BROSSAT tête de liste aux européennes au Relecq -Kerhuon (29) le 2 Février 2019.

Video : Glenn Le Saout sur Tébéo

Glenn Le Saout candidat du Finistere pour le PCF aux éléctions européennes était l’invité politique du journal de Tébéo le 5 février 2019
« Très jeune candidat pour un très vieux parti? « 
« Nous sommes redevenus le premier parti de France en nombre d’adhérents, 800 adhérents dans le Finistère, 2500 en Bretagne, on nous voit beaucoup défendre les services publics, comme la maternité de Guingamp ou la Cardiologie à Morlaix, à l’intérieur de comités de défense de l’hôpital où nous cherchons à rassembler »
« Nous avons une liste à l’image du parti communiste, une liste d’ouvriers, d’employés, d’étudiants, de retraités, une liste de gens ordinaires qui font des choses extraordinaires »
 » Les sondages ce n’est pas une science exacte, le rassemblement nous on le souhaite. EELV et France Insoumise ne sont pas favorables au rassemblement. Avec Génération.s, il y a des discussions sérieuses et une volonté de rassemblement aussi à la base chez de nombreux militants des deux organisations. »
 » Nous avons des Gilets Jaunes sur notre liste. Les propositions de loi de nos parlementaires ont une résonance chez les Gilets Jaunes, comme le RIC, la taxation à la source des profits des multinationales, le rétablissement de l’ISF, etc »
« Nous vivons dans un monde où le système capitaliste a montré ses limites. Il faut le dépasser ».

 

Vidéo : Questions/réponses avec Ian Brossat le 01 Février 2019 au Relecq-Kerhuon

180 personnes au Relecq-Kerhuon pour la rencontre-débat de Ian Brossat sur les élections européennes organisée par le PCF Finistère ce vendredi 1er février, dans une ambiance fraternelle et combative, avec les interventions aussi de deux autres candidats aux Européennes, sur la liste approuvée à 99,5% dans notre département le lendemain, Cindérella Bernard Première adjointe d’une commune rurale des Côtes d’Armor, présidente du groupe communiste au conseil départemental, militante associative Langue, école et culture bretonne (40 ans), une des étoiles montantes du communisme en Bretagne, et Glenn Le Saout (20 ans), le candidat finistérien, étudiant, ex-président du syndicat lycéen FIDL pour la Bretagne, animateur de la bataille contre la loi El Khomri dans le Finistère, bénévole associatif. C’était salle des associations Germain Bournot, le nom d’un camarade. Ian Brossat était chez lui.

Auparavant, Ian et les autres candidats ont effectué une table ronde avec des acteurs de la pêche, de la construction navale, et de l’économie maritime, pour évoquer différents aspects des enjeux actuels en termes de maritimité, de réindustrialisation, de protection de la pêche artisanale respectueuse de la ressource, de lutte contre les importations de poissons pêché dans des conditions bien moins glorieuses, de désarmement nucléaire, de relance de la construction et de la déconstruction navale, de développement des EMR, énergies marines renouvelables, et des éoliennes offshore, puis, pendant 40 minutes avant le meeting, toujours avec les autres candidats et moi-même, ainsi qu’avec Jacqueline Héré, maire adjointe PCF de quartier de Bellevue à Brest, et Christiane Caro, animatrice de l’atelier santé Bretagne du PCF, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, il a rencontré et échangé très fraternellement avec trois gilets jaunes brestois, lucides, courageux et déterminés, tout comme nous! .

Ismaël Dupont

Vidéo : Intervention du 1er Fev de Ian Brossat au Relecq Kerhuon (29)

 Réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L’Humain d’abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l’argent!

 

 

Glenn le Saout très à l’aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l’Europe, des luttes de la jeunesse, d’une autre vision du développement et de l’efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, « You’ll Never Walk Alone! » En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c’est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Les mousquetaires de la bataille contre l’Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste « L’Humain d’abord. L’Europe des gens, pas l’Europe de l’argent »: heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d’un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l’image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.

 

Découvrez la liste présentée par le PCF aux élections européennes et conduite par Ian Brossat

Le Conseil National du PCF réuni à la bourse du travail de Saint-Denis a validé samedi 26 mai le choix des 79 candidats présents sur la liste « L’Humain d’abord. Pour une Europe des gens, par de l’argent » conduite par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai prochain.

Parmi eux, quatre candidats bretons, des quatre départements de la Bretagne administrative: Cinderella Bernard, première adjointe de sa commune, militante associative, présidente du groupe communiste au Département des Côtes d’Armor (32e), Katja Krüger, comédienne franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes (38e), Christelle Dumont (aide-soignante de l’hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer, syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l’hôpital public (58e), Glenn Le Saout, 20 ans, étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (Taulé, Morlaix).

Voici la liste sur laquelle les adhérents communistes seront appelés à voter du 31 janvier au 2 février, sachant que nous n’avons pas renoncé à poursuivre les discussions que nous avons engagées avec d’autres formations de gauche en vue d’un éventuel rassemblement (avec Génération.s. notamment, avec qui des contacts sérieux ont eu lieu, EELV et FI ne voulant pas du rassemblement).

Une très belle liste soutenue par le PCF et « République et socialisme » avec des personnalités extrêmement diverses, toutes engagées fortement sur le terrain humaniste, social et des luttes, de nombreux non communistes aussi, 50% d’ouvriers et d’employés. Une liste représentative du monde du travail et de la vraie vie!

Candidatures Européennes:

1. Ian Brossat (38 ans)

Professeur de français, Maire adjoint de Paris chargé du logement et de l’hébergement d’urgence, auteur de plusieurs livres, dont le dernier sur la nouvelle économie « Airbnb, la ville ubérisée ». Outre son combat pour la régulation des géants du numérique, Ian Brossat a ouvert le premier centre d’hébergement pour sans-abris dans le 16e arrondissement de Paris ».

2. Marie-Hélène Bourlard (61 ans)

Ouvrière textile pendant 43 ans à Poix dans le Nord et figure du documentaire « Merci Patron! ». Marie-Hélène Bourlard a été à la tête du combat face à Bernard Arnault, première fortune de France (57 milliards de patrimoine) afin d’éviter la délocalisation de son usine. Le 26 mai prochain, elle deviendra la première femme ouvrière à siéger au Parlement européen.

3. Patrick Le Hyaric (61 ans)

Directeur du journal L’Humanité, député européen sortant et conseiller municipal d’Aubervilliers.

4. Marie-Pierre Vieu (51 ans)

éditrice, mobilisée sur les sujets de culture et engagée dans sa ville de Tarbes, députée européenne.

5. Mamoudou Bassoum (35 ans)

« J’avais pris deux choses en partant: le drapeau français et mon gilet jaune ». Médaillé d’or aux championnats d’Europe de Taekwendo, le 1er décembre dernier, Mamoudou Bassoum est monté sur le podium des championnats d’Europe avec son gilet jaune sur les épaules, en soutien au mouvement qu’il a rejoint dès les premières heures. Ingénieur dans le Loiret.

6. Julie Pontalba (40 ans)

Enseignante au collège à Saint-Leu (La Réunion), Julie Pontalba est membre du Parti Communiste réunionais (PCR). Elle a été candidate de rassemblement des forces de gauche, et militante pour la paix.

7. Anthony Gonçalves (47 ans)

Cancérologue et enseignant à la faculté de Médecine de Marseille. Il milite contre les fermetures d’hôpitaux de proximité. A l’échelle européenne, il plaide pour la création d’un pôle public du médicament.

8. Maryam Madjidi (38 ans)

Prix Goncourt du premier roman (2017) et Prix Ouest-France étonnants voyageurs (2017) pour « Marx et la poupée ». D’origine iranienne, Maryam n’est pas seulement une écrivaine reconnue et nouvelle figure de la littérature française: elle est aussi bénévole dans une association d’apprentissage de la langue française pour les réfugiés.

9. Arthur Hay (28 ans)

Livreur (Deliveroo), Arthur Hay est à l’initiative du premier syndicat de France des coursiers à vélo. Face à l’ubérisation de la société, il milite pour la régulation à l’échelle européenne et une protection des salariés de la nouvelle économie.

10. Barbara Filhol (45 ans)

Aide-soignante, secrétaire générale du syndicat des EHPAD du Val-de-Marne, investie pour l’amélioration des de l’accueil de nos aînés et des conditions de travail du personnel soignant. Dans un pays comptant 14 millions de retraités, il s’agit d’un sujet de société majeur.

11. Franck Saillot

Ouvrier de la papeterie Arjowigins de Wizernes dans le Pas-de-Calais, il a occupé avec ses collègues durant 3 ans, jour et nuit, son usine pour en éviter la fermeture et la délocalisation. Grâce à leur lutte, Franck Saillot et ses collègues ont trouvé un repreneur à l’automne 2018, et sauvé une centaine d’emplois.

12. Claire Cemile Renkliçay

Co-présidente du Conseil démocratique kurde de France, militante pour la paix et élue à Grigny.

13. Michel Jallamion (44 ans)

Président de la Convergence nationale des services publics, conseiller régional d’Ile-de-France. Membre du mouvement République et Socialisme.

14. Sophia Hocini

Salariée de l’économie sociale et solidaire à Paris, militante associative dans les quartiers populaires.

15. Stanislas Baugé

Chauffeur routier à La Rochelle (17), Stanislas Baugé s’est mobilisé avec ses collègues devant le Parlement Européen pour défendre les conditions de travail des routiers et éviter le dumping social et le travail détaché.

16. Manuela Dona (48 ans)

Douanière et syndicaliste au Havre. Militante pour la création d’une Douane européenne.

17. Michel Branchi

Économiste, élu à l’Assemblée de Martinique, dirigeant du Parti communiste martiniquais, conseiller territorial de Martinique.

18. Elina Dumont (50 ans)

SDF pendant 15 ans, Elina Dumont est de ceux qui plaident pour le retour de l’ISF et un meilleur partage des richesses en France et en Europe. Désormais comédienne et chroniqueuse régulière aux « Grandes gueules » (RMC), elle soutient le mouvement des Gilets Jaunes.

19. Benjamin Amar (42 ans)

Professeur d’histoire-géographie au lycée Gutemberg de Creteil, débatteur reconnu sur les plateaux télés, responsable syndical dans le Val-de-Marne

20. Sarah Chaussy

Paysanne, conseillère municipale à Sceautres, petit village de 150 habitants en Ardèche.

21. Loïc Pen

Médecin à l’hôpital de Creil, il a démissionné de son poste de chef de service des urgences pour protester contre la fermeture de la maternité. Lanceur d’alerte.

22. Christine Mequignon

Cheminote en Auvergne-Rhônes-Alpes, représentante des salariés à la SNCF.

23. Pascal Pontac

Grutier au port de Saint-Nazaire, responsable du syndicat des ports et docks.

24. Michèle Picard (51 ans)

Restauratrice, maire de Vénissieux.

25. Ralph Blindauer

Avocat au barreau de Metz, il a défendu de nombreux salariés en lutte dans toute la France, comme les 300 salariés marseillais d’une chaîne de fastfood, les métallos dijonnais contre TRW, ou encore les embouteilleurs aux Pennes-Mirabeau. Il a contribué au film « En Guerre » présenté au dernier Festival de Cannes.

26. Anne Laure Perez

Artiste sculptrice, maire-adjointe à Gennevilliers.

27. Franck Merouze

Salarié de la grande distribution, il a également accompagné les salariés de la biscuiterie Jeannette dans leur combatr victorieux pour sauvegarder les emplois (Calvados)

28. Marianne Journiac

Infirmière syndicaliste à l’Assistante publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP). Dirigeante de « République et Socialisme ».

29. Belaïde Dedreddine

Vice-président du Conseil départemental de Seine St Denis en charge de l’écologie urbaine.

30. Amandine Miguel

Ancienne porte-parole de l’inter-LGBT, Amandine Miguel est militante féministe engagée contre l’homophobie? Paris.

31. Nacim Bardi

Ouvrier métallurgiste à Saint-Saulve et représentant syndicaliste.

32. Cinderella Bernard (40 ans)

éducatrice spécialisée, première adjointe de sa commune, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor, militante associative

33. Jean Luc Bou

Enseignant, militant Droits Humains à SOS Méditerranée en Occitanie (34).

34. Isabelle Liron

Salariée à Pôle Emploi en Bourgogne Franche Comté, syndicaliste

35. Dominique Pani

Employé dans le secteur de l’énergie (26).

36. Hulliya Turan

Assistante sociale, militante des droits humains à Strasbourg.

37. Khaled Bouchajra

Employé chez Amazon. Syndicaliste sur le site de Saran dans le Loiret

38. Katja Krüger (43 ans)

comédienne-chanteuse franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes

39. Pierre Lacaze (53 ans)

Infirmier, élu à la Métropole de Toulouse

40. Aicha Dabale

Militante féministe et altermondialiste vivant à Bagnolet (93), Aïcha Dabale est engagée sur la scène internationale dans la lutte contre les violences faites aux femmes

41. Jean Mouzat

Paysan, président du Modef (Mouvement de Défense des Exploitants Familiaux). Elu à Tulle

42. Delphine Pietu (48 ans)

Directrice de l’école primaire de la commune de Thénioux où elle est maire-adjointe (18)

43. Denis Lanoy

Metteur en scène de théâtre à Nîmes. militant des droits sociaux des artistes, des écrivains et intermittents du spectacle.

44. Charlotte Blandiot-Faride (37 ans)

Maire de Mitry-Mory (77)

45. Arnaud Petit

Ouvrier métallurgiste, maire de Woincourt dans la Somme

46. Virginie Neumayer (44 ans)

Technicienne, syndicaliste à EDF

47. Aurélien Gall (36 ans)

Représentant des salariés de l’agriculture. Conseiller prud’homal. Président de la Fédération colombophile de Picardie.

48. Patricia Tejas

Agent administratif des Finances Publiques. Secrétaire générale d’une fédération des Finances. Militante auprès des sans-papiers (67)

49. Aurélien Aramini

Professeur de philosophie au Lycée Gustave Courbet à Belfort

50. Sandrine Macigno

Travailleuse de l’Etat sur la base navale de Cuers dans le Var, syndicaliste (83)

51. Cyrille Bonnefoy

Infirmier, maire de la Ricamarie (42)

52. Emilie Lecroq (37 ans)

Militante de l’éducation populaire à Saint-Ouen (93).

53. Emmanuel Trigo (44 ans)

Enseignant et responsable syndical dans le Var (83

54. Cathy Apourceau Poly

Attachée territoriale, sénatrice du Pas-de-Calais

55. Michel Stefani

Conseiller à l’Assemblée de Corse (20)

56. Lucie Martin (18 ans)

Étudiante syndicaliste à Sciences-Po Grenoble.

57. Youssef Benamar

éducateur spécialisé, artiste et élu de la ville d’Allonnes (72)

58. Christelle Dumont

Aide-soignante de l’hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer (Morbihan), syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l’hôpital public

59. Sébastien Nugou

Cheminot dans le Loiret. Secrétaire régional syndicat SNCF

60. Laëtitia Maure

Aide à domicile dans les Pyrénées-Orientales

61. David Blaise

Ouvrier métallurgiste et syndicaliste en Meurthe-et-Moselle

62. Lamya Kirouani

Fonctionnaire territoriale. Vice-présidente du Conseil Départemental du Val-de-Marne (94)

63. Aurélien Crifo (37 ans)

Auteur et interprète. Gilet Jaune (68)

64. Maryline Lucas

Maire de Guesnain (59)

65. Yves Dedevec

Salarié Airbus en Loire-Atlantique

66. Mina Idir (43 ans)

Responsable d’exploitation dans le transport de marchandise, secrétaire départementale PCF Vaucluse, militante associative

67. Glenn Le Saout (20 ans)

étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (syndicat lycéen), bénévole dans une association sportive

68. Geneviève de Gouveia (56 ans)

Militante au Secours Populaire à Montluçon, conseillère départementale de l’Allier

69. Alain Pagano

Enseignant chercheur en écologie et biologie à l’université d’Angers, conseiller municipal à Angers

70. Sandra Blaise (45 ans)

Formatrice, syndicaliste (88)

71. Edmond Baudouin (76 ans)

Dessinateur de BD et écrivain. Alpes-Maritimes

72. Ghislaine Noirault

Ouvrière retraitée à Trimouille (86)

73. Florian Monteil

Ingénieur agronome. Syndicaliste agricole du Lot-et-Garonne

74. Nathalie Fabre (45 ans)

Présidente d’un club de Rugby en Dordogne et du club Agenais. Maire de Beaumont-du-Périgord

75. Fréderic Boulanger

Psychiatre à Nancy

76. Cécile Cukierman (42 ans)

Professeur d’histoire-géographie, sénatrice de la Loire, porte-parole du PCF avec Ian Brossat

77. Gilbert Garrel

Cheminot syndicaliste, président de l’Institut d’Histoire Sociale

78. Odette Nilès (94 ans)

Grande résistante française arrêtée par les Nazis en août 1941. Fiancée de Guy Môquet. Doyenne de la liste

79. André Chassaigne (68 ans)

Principal de collège, président du groupe communiste GDR à l’Assemblée Nationale

Cinderella Bernard et Glenn Le Saôut, candidats bretons aux élections européennes.

Glenn Le Saôut, 20 ans, candidat finistérien pour les élections Européennes du PCF conduite par Ian Brossat.

Glenn Le Saôut sera présent au meeting de Ian Brossat vendredi 1er février au Relecq-Kerhuon et prendra la parole avec Cinderella Bernard, il participera auparavant à la rencontre avec les acteurs de l’économie maritime.

Glenn Le Saôut:

 » Je suis né en 1998 à Morlaix, d’un père ouvrier qualifié et d’une mère travaillant dans le secteur du social, le dernier fils d’une fratrie de 3 enfants (1 sœur et 1 frère).

Je suis comme qui dirait « tomber dedans » car possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel.

En lycée public à Morlaix je me suis pleinement investi au sein des mandats qui m’ont été confiés que ce soit dans le comité de vie lycéenne ou bien au conseil d’administration (siégeant pour la représentation des élèves au sein de l’instance dirigeante).

J’ai pris des responsabilités également syndicales au sein de la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL) en prenant la présidence localement puis au niveau de la Bretagne.

Lors des manifestations contre la loi travail, contre les réformes « Macron » mais aussi contre la sélection à l’université. J’ai pu pu exprimer la voix et défendre les intérêts des jeunes opprimés et oubliés depuis tant d’années par les gouvernements successifs.

Toujours accompagné dans l’ensemble de mes luttes par des camarades engagés et investis.

Ces derniers mois, j’ai alerté sur les conséquences de Parcoursup, avec nombre de lycéens restant en attente d’affectation pendant des semaines angoissantes avant le bac, ou carrément sur le carreau, certains renonçant même à s’orienter vers des études.

Depuis toujours joueur de football, et encadrant dans une équipe de jeunes je suis passionné de sport. L’ensemble de ces éléments m’ont permis de me construire politiquement.

J’ai adhéré au PCF à 18 ans, il y a un an et demi.

J’ai dernièrement effectué un voyage de 4 mois au Burkina Faso ainsi qu’au Bénin. J’ai pu apercevoir les dégâts du colonialisme, de la pauvreté sur les populations mais surtout le manque cruel de moyens dans l’ensemble des secteurs éducatifs et médicaux. Je vais poursuivre mes études dans le secteur de la culture et de l’animation. En attendant, j’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite ».

Cinderella Bernard, candidate sur la liste aux Européennes du PCF conduite par Ian Brossat.

Cinderella Bernard sera présente au Relecq-Kerhuon le 1er février à 20h avec Ian Brossat et Glenn Le Saôut pour la première grande rencontre-débat sur les élections Européennes dans le Finistère. 

Âgée de 40 ans,  Cindérella Bernard est issue d’un milieu modeste (père ouvrier électricien et sa mère sans emploi). Enfants, ses deux parents ont connu les foyers de l’enfance. Sa mère a grandi en famille d’accueil auprès d’un couple d’agriculteurs qui l’ont élevée au sein de leur petite ferme. Cindérella en a gardé l’exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.

Elle habite Bégard avec son mari et ses quatre enfants. Jeune, elle a dû travailler comme ouvrière en usine et dans l’agroalimentaire pour des missions d’intérim. Elle a quitté l’école à la fin de sa première année de AES. Puis, après avoir exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance, elle a obtenu son diplôme d’éducatrice spécialisée. Elle est devenue médiatrice à Côtes d’Armor Habitat. Très tôt attirée par l’action collective, elle est devenue, adolescente, présidente du Foyer des jeunes de sa commune.

Jeune maman, elle a pris la responsabilité de l’Amicale Laïque de Bégard pendant sept années et a mené avec conviction et détermination les mobilisations pour la défense de l’école publique. Elle s’est attachée à porter les valeurs de solidarité, de laïcité, de vivre ensemble, et de proximité et de les partager avec le plus grand nombre de personne.

Cinderella a participé à la création de l’association Skol Bro Vear en 2006 pour porter la demande d’une filière bilingue publique à Bégard. Leur démarche s’est voulue militante car l’enseignement des langues régionales n’est pas une évidence pour l’Éducation Nationale faute de loi pour porter cette volonté. Aujourd’hui ce sont 130 enfants qui bénéficient à Bégard d’un enseignement à parité dans les deux langues, français/breton, de la maternelle à la 3ème au collège. La commune de Bégard est devenue un pôle bilingue public.

En 2008, elle rejoint l’équipe municipale de Gérard Le Caër, maire communiste de Bégard. En 2014, elle devient Maire-adjointe aux affaires scolaires et Présidente du Syndicat Mixte Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères. Elle a conduit dans cette fonction des actions fortes en faveur de la protection de l’environnement comme la lutte contre le gaspillage alimentaire, le broyage gratuit des déchets verts à domicile, le compostage collectif et individuel, la sensibilisation des enfants dans les écoles, le tri sélectif, ou encore l’installation de ruches d’abeilles noires de Bretagne à la déchèterie !

Depuis 2015, Cindérella est Conseillère départementale, dans l’opposition, et Présidente du Groupe Communiste et Républicain des Côtes d’Armor. Elle ne lâche rien de ses convictions et n’hésite pas à porter fort mes idées face à la Droite comme face aux représentants du Gouvernement, socialiste ou macroniste. A l’issue des élections législatives de 2017, Cindérella, après une très belle campagne collective, a été la candidate communiste qui a réalisé le meilleur score en Bretagne, sur la circonscription de Guingamp. Elle aurait été probablement élue députée sans la division de la gauche.

Article sur le débat Où va la Bretagne? Ar Falz Skol Vreizh avec Cindérella Bernard.

Ian Brossat à Brest, Vendredi 1 février.

Ian Brossat chef de file du PCF aux élections européennes de 2019 sera à Brest pour une rencontre-débat avec les finistériens.

Maison municipale des associations Germain-Bournot

Vendredi 1er février 2019

20H

4 Rue Gay Lussac
29480 Le Relecq-Kerhuon

 

 

Si vous souhaitez soutenir à votre tour la liste aux Européennes solidaire et anti-libérale, pour une Europe de gauche, démocratique et sociale, venez rejoindre le comité de soutien finistérien.

Pour mieux connaitre les enjeux de cette élection, vous pouvez consulter l‘intervention de Vincent Boulet à Logonna Quimerc’h sur l’Europe.

 

 

Vœux 2019 de la fédération en vidéo.

VIDEO : En bas de l’article

Salle comble ce samedi 19 janvier pour les voeux du PCF Finistère et de la section du PCF du Relecq-Kerhuon à l’auditorium Jean Moulin.

Le secrétaire Ismaël Dupont  était entouré de Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section de Kerhuon et conseiller municipal, et de Glenn Le Saout, de Morlaix, qui sera un des candidats du PCF aux élections européennes*.

Après les discours de Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du Relecq-Kerhuon, qui a rendu hommage à son prédécesseur Ronan Tanguy et développé les nombreuses activités de la section (solidarité concrète, vente de fruits et légumes, présence dans les quartiers, tournoi de boules, banquet républicain) et mon discours sur la situation politique, l’activité et les objectifs du PCF dans le Finistère, les élections européennes et la présentation de Glenn Le Saout, peut-être futur candidat finistérien aux Européennes sur la liste de Ian Brossat, un étudiant de 20 ans, nous avons eu droit au magnifique spectacle musical « Bonsoir m’amour » du Théâtre de la Corniche, spectacle poignant et drôle sur la grande guerre, création originale interprétée par Antoine Asnar, Jerôme André, Claude Bonnard. Des moments d’émotion et de bonheur partagé! En point d’orgue, une très belle interprétation de la chanson de Craonne.

Merci à lAFPS, lUniversité Européenne de la Paix, le Secours populaire, le Comité de défense de l’hôpital de Concarneau, le PS pour leur présence à nos vœux.

Ismaël Dupont.

 

Le Télégramme, 20 janvier 2019

PCF. Des vœux culturels à la fédération du Finistère

Samedi après-midi, à l’Auditorium du Relecq-Kerhuon, la fédération du Finistère du Parti communiste français organisait sa cérémonie des vœux. La fédération du Finistère compte 850 adhérents, répartis dans 19 sections. Elle avait invité les forces syndicales, les politiques de gauche et diverses associations.

« Le président des riches »

Ismaël Dupont, secrétaire départemental, a évoqué le mouvement social populaire en cours, avec «un soutien aux gilets jaunes, qui remettent la question sociale de l’égalité au centre du débat. Une réaction contre la politique de casse sociale menée par le président et son gouvernement. Avec Macron, on touche un sommet de mépris des classes populaires et de la population. La seule mesure soustraite au débat est la suppression de l’ISF, Macron est le président des riches… ».

« Un gros effort d’éducation populaire »

Le secrétaire était entouré de Pierre-Yves Liziar, secrétaire de la section de Kerhuon et conseiller municipal, et de Glenn Le Saout, de Morlaix, qui sera un des candidats du PCF aux élections européennes*. « Le PCF s’engage dans un gros effort d’éducation populaire. La politique ne se résume pas à des échéances électorales. Des économistes, des scientifiques et des artistes seront invités au niveau des sections locales », a poursuivi Ismaël Dupont, avant d’annoncer la venue, le 1er février, de Ian Brossat, la tête de liste du PCF, adjoint au logement à la mairie de Paris, pour préparer les Européennes.

Après les discours, le public a assisté à la représentation de « Bonsoir m’amour », une pièce musicale et chantée, drôle et émouvante, du théâtre de la Corniche.

* Glenn Le Saout a été présenté comme potentiel candidat finistérien sur la liste conduite par Ian Brossat « L’Humain d’abord ». Liste qui fera l’objet d’un vote au Conseil National du 26 janvier et d’un vote des adhérents PCF jusqu’au 2 février.

Rejoignez le comité de soutien finistérien à la liste conduite par Ian Brossat!

Comité de soutien finistérien à la liste européenne du PCF « L’Humain d’abord » conduite par Ian Brossat.

Contacts pour soutenir à votre tour la liste aux Européennes solidaire et anti-libérale, pour une Europe de gauche, démocratique et sociale.Envoyez un mail ou un SMS.

Mail : dupont.ismael@yahoo.fr

SMS : 06 20 90 10 52

 

 

 

 

Rencontre-débat avec Ian Brossat et d’autres candidats communistes aux Elections Européennes au Relecq-Kerhuon

 Vendredi 1er février

à la maison municipale des Associations Germain Bournot à 20h.

 

Premiers signataires:

Andolfatto Yvette retraitée Plougastel-Daoulas

Annie Bergot Le Calvez. retraitée des Finances. Conseillère municipale durant 3 mandats à Morlaix. Bénévole dans plusieurs associations. Membre du collectif de défense de l’hôpital public du Pays de Morlaix. Morlaix

Alain Bescou retraité militant PCF Audierne

Martine Bescou retraitée militante PCF Audierne

Borgniet-Youénou Anne retraitée militante associative déléguée départementale Education Nationale Brest

Boudard-Jasserand, professeur des écoles retraitée, bénévole dans une association d’aide aux migrants, Quimper.

Bournot Claudie Employée de banque Adjointe à la mairie du Relecq Kerhuon

Briand René retraité, membre bureau section de Quimper, membre CD  USR CGT, militant associatif Quimper

Challer Gérard retraité responsable associatif

Cam Denise retraitée Brest

Cam Jean-Paul retraité militant syndical Brest

Carduner Christian Retraité militant CGT PTT ancien secrétaire Départemental CGT  du secteur des activités postales et des télécommunications du Finistère-Sud et secrétaire régional activités postales et communication Bretagne militant PCF Scaër

Carn Martine retraitée de la fonction publique hospitalière, ancienne élue, 3 mandats d’Adjointe au maire de 1995 à 2008, Conseillaire communautaire de 1999 à 2008. Vice présidente et présidente d’un SIVU au sein du SDIS 29. Présidente du Comité de Défense des usagers du CHP du Pays de Morlaix. Adhérente au PCF.

Coïc Albert syndicaliste CGT membre du secrétariat PCF du Pays bigouden Beuzec-Cap Sizun

Daniel Jeannine retraitée, militante associative Scaër Élue de 2008 à 2014, présidente du Syndicat de Production d Eau Scaër

David Alain ancien membre du secrétariat départemental PCF 29 ancien maire adjoint de Morlaix
Militant associatif jeunesse et défense de la santé Morlaix

Delannee Christian retraité économiste de la construction ancien adjoint au maire de Concarneau Morlaix

Dréan Jean retraité de la SNCF militant CGT et PCF Quimper

Dupas Roger Retraité RATP  militant CGT (UGICT) et Elu Mutualiste

Dupont Ismaël Professeur documentaliste Secrétaire départemental du PCF élu à Morlaix et Morlaix-Communauté

Flageul Catherine Retraitée militante de la paix, adhérence PCF Plougastel-Daoulas

Francillon Anne-Marie Retraitée de l’enseignement membre du PCF Brest

Gambache Michèle retraitée de l’éducation nationale Morlaix

Gambache Patrick président de CMS conseils Morlaix

Gloaguen Patrick

Gontier Dominique retraité membre du PCF, membre d’associtations environnementales Moëlan-sur-Mer

Goussé Marie-France retraitée, engagée en tant que bénévole dans plusieurs associations de Concarneau en autre « Accès à la Santé Pour Tous ».

Grimardias Muriel Retraitée militante associative Lanmeur

Gruat Jean-Victor Retraité, ancien fonctionnaire international Ancien maire de Brennilis Ancien président du Syndicat du personnel de l’Organisation internationale du Travail

Guyon Jean-Pierre retraité militant PCF Concarneau

Héré Roger retraité fonction publique, élu municipal PCF-Front de gauche Plouigneau

Jasserand Bernard Retraité de l’énergie, militant syndical, adhérent du PCF à Quimper.

Labous Jean-Jacques Retraité manipulateur radio  ancien secretaire de l’union locale cgt st pol de Leon Plouzévédé

Lainé Jeremy Technico-commercial Maire adjoint Guimaëc

Le Berre Annie Retraitée de l’éducation nationale Brest

Le Calvez Jean-Luc adhérent PCF, ancien élu à la mairie de Morlaix, ancien militant et responsable CGT manufacture. Membre du collectif défense des usagers de l’hôpital Morlaix

Le Duff Suzanne Professeur des Ecoles Retraitée Lanmeur

Le Duff Georges Ingénieur en Bâtiment retraité Lanmeur

Le Guenic Roger Ancien syndicaliste CGT au CHU de Brest

Le Roux André retraité, secrétaire de la section PCF du pays bigouden

Le Roux Francette Retraitée des Douanes, militante communiste.

Mazelin Isabelle Professeur Adjointe à la culture PCF au Relecq-Kerhuon

Mévellec-Sithamma Monique retraitée de l’éducation Nationale , syndicaliste FSU, militante dans associations culturelles.

Monfort Mireille Retraitée Education nationale Plougasnou

Moreau Philippe Retraité, CGT,  AMPB (Accueil Migrants Pays Bigouden) à Penmarc’h

Nayet Lucienne retraitée, militante associative, ancienne élue Locquénolé

Nioche Françoise enseignante retraitée, conseillère municipale Rosporden

Paul Maxime Ouvrier d’Etat militant mutualiste Plougastel-Daoulas

Pellennec Eric militant syndical mutualiste et associatif Brest

Peron Paulette Retraitée Syndicaliste Plouénan

Pierre Daniel commerçant en retraite Quimperlé

Perrot Jean-Claude Retraité de la POSTE Militant de la CGT Quimper

Primet Jean-Paul Retraité de l’enseignement professionnel Roscoff

Puil Serge Demandeur d’emploi Membre du bureau PCF Morlaix Membre du Conseil Départemental PCF Finistère Militant syndical CGT

Rainero Piero Conseiller Municipal PCF de Quimper.

Rainero,Yvonne professeure agrégée ER, militante communiste, militante associative Quimper

Rannou Jacques Cheminot retraité, Maire-Délégué PCF/ Front de Gauche de Kernével (commune associée de Rosporden), conseiller communautaire de Concarneau-Cornouaille-Agglomération (CCA)

Ravasio Daniel Retraité Education Nationale, militant PCFet FSU, militant associatif, Saint Thégonnec Loc-Eguiner

Rea Larry Retraité Conseillé municipal délégué Le Relecq-Kerhuon

Richard Anita professeur des écoles en retraite, conseillère municipale, conseillère communautaire Rosporden

Rivière Gilles ancien conseiller municipal PCF de Châteauneuf du Faou

Rivière Guy Retraité de la fonction publique territoriale, militant syndical à Brest Locmaria-Plouzané

Rivoalan Erwan bibliothécaire et syndicaliste Brest

Salaün Remi Ancien technicien préparateur coque navires à Dcns. Militant syndical

Scattolin Valérie déléguée syndicale et conseiller municipale Morlaix

Schmitt Gil retraité, Plomodiern

Sellin Denis membre du PCF et militant associatif commerçant retraité Moëlan-sur-Mer

Sinquin Ronan militant syndical CGT de la Poste, ER Châteaulin

Tanguy Jacques retraité militant FSU

Tanguy Ronan, retraité,  élu pendant 25 ans au Relecq-Kerhuon, demeurant à Plouarzel

Tanguy Yasmine employée de banque demeurant à Plouarzel

Thatje Julia Professeur documentaliste Militante associative et culturelle Morlaix

Tahmed Lhouss infirmier indépendant Brest.

Thomas Pierre-Yves Membre du CD PCF 29 Retraité de l’Aéronautique, Militant syndical Membre actif dans le secteur associatif Carhaix

Tudo Deler Michel Michel Retraité SNCF, militant CGT et PCF Lanmeur

Vérant Jean-François Retraité Militant association PCF Morlaix Plougasnou

 

Interview d’Ismaël Dupont, Ouest France 20 décembre

Le secrétaire départemental du PCF prépare les élections européennes et municipales. Des préparatifs qui se font dans un contexte social particulier, avec le mouvement des gilets jaunes.

 

 


 

Ismaël Dupont, comment se positionne le PCF face au mouvement des gilets jaunes ?

Ça a été une divine surprise. Au fur et à mesure de son développement, le mouvement a pris une dimension sociale très forte. Il y a une remise, au centre du jeu, des classes populaires, de la question sociale, de l’égalité… C’est très important de prendre en compte cet appel.

C’est un mouvement qui se développe sans l’aide des partis…

Si le mouvement des gilets jaunes débouche sur des revendications progressistes, c’est parce que des militants politiques l’infusent. Des militants communistes, notamment. Il y a un travail fait en profondeur, pas forcément visible, qui apparaît maintenant.

Vous êtes aussi dans la préparation des élections européennes ?

On a un chef de file, Ian Brossat, qui est adjoint au logement à la ville de Paris. C’est un candidat très brillant, qui mène une campagne intéressante sur l’Europe. Il sera à Brest le 1er février. Il va rencontrer des syndicalistes de l’industrie navale, avant un meeting à la maison des syndicats.

Pour les municipales, en 2020, vous êtes plutôt dans une stratégie d’alliance ?

Le parti pris est de ressouder la gauche. Ce qui nous importe, c’est d’avoir des élus qui pèsent sur les décisions. Sur Brest, on a un mandat à défendre avec les socialistes, dans une configuration de gauche plurielle. Dans le Finistère, il y a des villes moyennes qui ont basculé à droite et qu’il faut reconquérir, comme Morlaix, Quimper, Douarnenez, Concarneau, Plougastel… On travaille à des points programmatiques, qui sont communs à toutes les communes dans lesquelles on a vocation à présenter des candidats.

Comment se porte le PCF dans le Finistère ?

On vient de faire notre congrès départemental, le 10 novembre. On compte 850 adhérents, dont 50 nouveaux depuis le début de l’année 2018. Beaucoup de formations de gauche aimeraient avoir autant d’adhérents !

Intervention de Vincent Boulet à Logonna Quimerc’h

On peut utiliser certaines brèches pour passer à un autre système.

 

L’Union Européenne est un outil du capital. Le PCF fait campagne contre les traités européens. L’union européenne crée des marchés de toute pièce comme celui de l’électricité ou du transport. Elle impose le pacte de stabilité et de croissance ainsi que le pacte budgétaire.

Ce système accélère et aggrave le fossé entre les blocs de pays européens avec d’un côté des pays riches comme la France et l’Allemagne et de l’autre des pays comme la Grèce ou l’Italie.

La crise de 2008 a vu ses effets amplifiés en Europe par le système même des règles adoptées. L’UE décide alors d’aller encore plus loin et de renforcer  le pacte budgétaire : lutte contre la dépense publique excessive ; appel à la réforme du système éducatif pour l’adapter au marché du travail ; approbation de la réforme des retraites …

Face à cela, une sortie de l’euro et de l’UE n’implique en rien une sortie du capitalisme et des logiques en œuvre au sein de l’UE.  On doit s’attaquer à la classe dominante européenne et nationale en s’appuyant sur les forces concrètes européennes.

 

 

Contexte politique en Europe

L’environnement politique en Europe est défavorable au progrès. En effet il y a très peu de gouvernements de gauche et la Grèce est un échec. Syriza s’est retrouvé face à l’ensemble des classes dirigeantes et la gauche européenne a été incapable de soutenir le gouvernement grec. La Grèce a servi d’exemple avec le chantage de la sortir de la zone euro, qui aurait été synonyme pour elle de chaos.

Au Portugal, le parti socialiste minoritaire gouverne avec une alliance comprenant le PC Portugais et le Bloc de gauche. C’est ce rapport de force qui permet d’avoir des avancées politiques progressistes. Le Portugal applique des réformes en restant actuellement dans le cadre du pacte de stabilité et de croissance.

Le piège tendu par cette classe dominante à travers Macron est de ne présenter que deux voies possibles. Une voie pro européenne libérale et une autre nationaliste qui serait la seule alternative. Le PCF défend une voie progressiste de gauche.

Quand à l’extrême droite européenne, elle mènera une campagne basée sur le slogan « on est chez nous ». Elle obtiendra vraisemblablement en ¼ et 1/3 des sièges au parlement européen.

Suite au Brexit, Macron et la classe dirigeante européenne essayent de remettre en place un imagier européen. Mais le gouvernement Allemand est en crise et Macron qui était érigé comme un modèle  de remplacement de Merkel par la classe dominante se trouve aujourd’hui avec la crise des gilets jaunes devant une crise politique importante.

La sociale démocratie européenne se trouve elle aussi dans une grave crise, comme le montre les cas Allemand et Français. Les seuls pays où la sociale démocratie se maintient sont ceux où il y a un virage à gauche : Portugal, Angleterre, Espagne.

 

La souveraineté des peuples

Pour le PCF,  la politique européenne doit être basée sur le principe de la souveraineté des peuples.  Ainsi les peuples doivent choisir les projets de coopération sur lesquels ils veulent participer.

Il est aussi urgent de remettre en cause l’indépendance de la BCE. BCE qui est indépendante du contrôle démocratique, mais totalement dépendante des marchés financiers.  Cela doit être complété avec un fond d’investissement européen.

 

 

 

L’idée qui guide le PCF et qui doit guider les forces progressistes est de créer une brèche. Le parlement européen est codécisionnaire des réformes européennes. Ainsi la libéralisation des chemins de fer a été adoptée avec seulement 24 voix d’avance sur 750. Le parlement européen vote aussi des déclarations sur lesquelles on peut s’appuyer comme la reconnaissance de l’Etat Palestinien.

Rapport du PCF avec les PC européens

Le PCF appartient à la GUE qui comprend 21 partis politiques et du PGE qui comprend 31 partis (1 parti = 1voix).  Les approches européennes des différents partis  communistes peuvent être très différente les une des autres selon les situations nationales. Le PGE n’est pas un Komintern. Les partis communistes européens ne sont pas tous dans la GUE ou le PGE.

Le PCF au Parlement européen

Le PCF appartient au groupe de la GUE qui a actuellement 54 députés sur 750 parlementaires. Ce groupe a une importance particulière. Ainsi la lutte contre la libéralisation des ports et des docks a été engagée et gagnée par le combat des parlementaires de la GUE.

Les attaques libérales continuent en essayant de passer outre les institutions démocratiques. Pour exemple, les accords du CETA s’appliquent de façon provisoire suite au refus du parlement de Wallonie de le ratifier. Il s’appliquera de façon définitive quand tous les parlements l’auront ratifié.

 

La réponse à l’injonction d’une politique libérale européenne ne se situe pas dans un choix entre moins ou plus d’Etat mais dans des coopérations européennes.  

 

Le PCF a des propositions prioritaires :

  • Les dépenses sociales ne doivent pas être comptabilisées comme de la dépense publique.
  • Il faut stopper la paupérisation des travailleurs pauvres en Europe passant de 7 à 10% alors que le PIB européen ne cesse de croitre passant de 15 000 milliards à 17 000 milliards.
  • Interdiction des délocalisations intracommunautaires.
  • Renforcer les droits des travailleurs détachés.
  • Lutter efficacement contre l’évasion fiscale avec un prélèvement à la source des profits.
  • Transformation de la PAC
  • Rénovation énergétique
  • Question de la paix et du désarmement. Refus d’une défense européenne intégrée et de porter à 2% du PIB le budget de l’armée. Désengagement de l’OTAN avec une conférence pan européenne large comprenant des pays hors UE comme la Russi , portant sur la paix et la sécurité en Europe.

La condition de la représentation du PCF au parlement européen est la suivante : avec 5% des voix, le PCF obtiendra entre 4 et 5 députés. En dessous de 5% des voix, le PCF n’aura aucun député.

https://twitter.com/IanBrossat?lang=fr

Assemblée Générale Départementale, Samedi 8 décembre.

Les adhérents du pcf 29 sont invité.e.s à participer à une

Assemblée Générale Départementale

Le samedi 8 décembre à partir de 9h30

MPT de Logonna Quimerc’h / commune de Pont de Buis-lès-Quimerc’,

pour faire un bilan du Congrès national d’Ivry-sur-Seine du 23-25 novembre, pour débattre de l’Europe et de la campagne des Européennes des communistes avec Ian Brossat, pour échanger sur les Municipales 2020 dans le Finistère, tu es invité-e

 

 


Avec le  présence de Vincent Boulet, un des animateurs du réseau Europe du PCF, spécialisé notamment sur le monde anglo-saxon et l’Irlande, les relations avec le Sinn Féin

 

 

 

Programme:

9h30- 10h30 : Bilan du Congrès départemental

10h45-12h30 : L‘Europe, les élections Européennes

12h30-14h : Repas au restaurant ouvrier Le Marléa sur la commune de Pont de Buis

14h30-17h : Les élections municipales dans le Finistère

Merci d’indiquer ta présence ou le nombre de camarades à venir de ta section pour les réservations du repas auprès d’Ismaël.

PS : le premier Conseil Départemental après le Congrès départemental aura le vendredi 14 décembre, avec mise en place du Conseil Départemental et de l’exécutif.

En comptant sur ta présence.

Fraternellement,

Ismaël Dupont, secrétaire départemental

Lettre du Pcf 29 aux médias 12 octobre 2018

Bonjour,

Nous tenons à vous tenir informés de l’actualité du PCF Finistère.

Présents très nombreux dans la manifestation inter-professionnelle et intersyndicale du mardi 9 octobre, nos militants le seront encore dans la manifestation intersyndicale du 18 octobre . Notre présence dans les luttes, cela a été aussi la participation aux manifestations de solidarité pour l’Aquarius et l’accueil des migrants le samedi 6 octobre, notre participation à la Marche pour le climat le 13 octobre et à la journée d’action contre l’armement nucléaire et pour l’interdiction des armes atomiques le dimanche 14 octobre à Crozon devant l’Ile Longue.

Nous avons vécu auparavant une très belle fête de l’Humanité où 75 personnes sont montés à Paris pour s’occuper du stand du Finistère. 500 000 personnes ont participé à cette fête de l’Humanité extraordinaire.


Activités, fêtes et conférences.

Le 1er et 2 décembre, nous préparons la fête de l’Humanité Bretagne à Lorient où le PCF Finistère aura aussi un stand et organise un débat sur la situation des Kurdes en Syrie et en Turquie, avec Hazal Karakus et Sengul Karaka du mouvement des Femmes Kurdes, et probablement Christine Prunaud, sénatrice communiste emprisonnée en Turquie, et Pascal Torre, responsable PCF en charge du suivi du secteur Moyen-Orient.

Le lundi 22 octobre à la fac de Brest, nous faisons venir le sénateur communiste Pierre Ouzoulias, le porte-parole de la FSU Bretagne Jean-Marc Clery, Olivier Cuzon de Sud éducation, Marie Dagnaud de la CGT Educ’action et Lucien Reichard de la JC pour un débat sur Parcoursup et les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur, débat organisé par le PCF et la JC.

Le mercredi 24 octobre, au local du PCF du Relecq-Kerhuon, réunion de la fête de l’Huma Bretagne à 14h30, réunion-bilan de la fête de l’Huma Paris à 17h, et repas fraternel des bénévoles de la fête de l’Huma à 19h.

Plusieurs de nos sections organisent aussi des sessions d’éducation populaire durables et régulières

Comme les Mardis de l’éducation populaire à Morlaix:

Le 13 novembre avec l’écrivain Valère Staraselki sur Aragon, le 11 décembre avec l’écrivaine Anne Guillou sur la guerre d’Algérie, le 5 février avec l’historien Pierre Outteryck sur la militante Martha Desrumaux, dirigeante du Front Populaire, résistante, déportée.

Valère Staraselski sera à Brest le 14 novembre à 18h pour nous parler de la thématique de son dernier livre, Le Parlement des Cigognes (Prix Licra): l’antisémitisme.

Comme les Jeudis Rouge à Quimperlé:
Les communistes de la 8e circonscription organisent à partir de la rentrée 2018 des conférences-débat d’éducation populaire à la salle Coat Kaer les jeudi:

Le Jeudi 25 octobre: Pierre Crépel: « les mots glissants, vocabulaire et politique »
Conférence Suivie de deux soirées avec Bernard Vasseur professeur de philosophie, ancien directeur du Centre de recherche et de création Elsa Triolet, Louis Aragon. autour de « Avec Marx, penser et agir aujourd’hui ». (à paraitre pour la Fête de l’Huma editions PCF 93.)

Jeudi 29 novembre: « Penser et agir en matérialiste ».

Jeudi 20 décembre: « Penser et agir en dialecticien ».

Nous distribuons aussi en ce moment notre journal Rouge Finistère, un trimestriel gratuit tiré à 30 000 exemplaires, dans tout le département.

Et distribuons 15 000 tracts pour des plans d’urgence dans les hôpitaux et les EHPAD avec une signature d’une pétition régionale.


Élections Municipales.

Pour la préparation des élections municipales, notre cap est l’unité de la gauche sur la base de contenus programmatiques qui servent l’intérêt de la population, d’un refus des politiques libérales et d’austérité qui fragilisent les communes, les services publics, les solidarités, et de l’expérimentation de nouvelles politiques d’égalité et de transition écologique. Nous nous donnons pour objectif de gagner des élus (35 actuellement dans le département) et des communes à gauche, de conserver la majorité dans les municipalités de gauche où nous sommes présents.

 


Vie du Parti.

Notre parti est en dynamique et garde un potentiel d’attraction pour des gens qui veulent apporter leur pierre à une gauche qui lutte et propose contre l’hégémonie capitaliste : depuis janvier 2018, nous avons fait 40 adhésions, dont pas mal mal de jeunes.

Le 6 octobre dernier, nous avons dépouillé le vote des adhérents du PCF pour la base commune de discussion du congrès dans la fédération, vote des adhérents cotisants à jour sur 3 jours dans nos 18 sections, précédés de semaines de débat.

Voici les résultats:

63% de participation

Projet de base commune présenté par le Conseil national du PCF: « Le communisme est la question du XXIe siècle » (texte soutenu par Pierre Laurent) : 56,3%
Texte alternatif n°1: « Se réinventer ou disparaître! Pour un printemps du communisme »: (7,5%)
Texte alternatif n°2 (texte soutenu par André Chassaigne) « Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle »: (29,6%)
Texte alternatif n°3: « Reconstruire le parti de classe. Priorité au rassemblement dans les luttes »: (6,5%)

Désormais nos 850 adhérents (520 à jours de cotisation, ce qui fait de nous la 26e fédération de France du PCF en nombre de cotisants et la première de Bretagne) vont avoir jusqu’au 10 novembre pour travailler et amender dans les réunions de section le texte choisi comme base commune au niveau national. Avec une exigence: celle de l’unité et de l’efficacité du PCF, au service des luttes, des citoyens et de la mise en mouvement populaire.

La base commune de discussion pour le Congrès national du PCF à Ivry-sur-Seine le 23,24,25 novembre: « Pour un manifeste du parti communiste du XXIe siècle » (42% sur le plan national contre 38% au texte soutenu par le Conseil National: « Le communisme est la question du XXIe siècle »

Les 4, 5 et 6 octobre, 49 218 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 38e congrès.
30 833 de ces électrices et électeurs inscrit·e·s ont voté, soit 62,65 % des inscrit·e·s. Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

Notre congrès départemental aura lieu le samedi 10 novembre à Plonéour-Lanvern près de Pont L’Abbé dans le pays Bigouden, toute la journée, avec débat sur notre congrès national, sur notre activité départementale, et élection de la direction départementale. Entre 70 et 80 adhérents communistes du Finistère devraient y participer.


Commémorations.

Le dimanche 11 novembre, nous organiserons dans plusieurs localités des commémorations communistes et pacifistes du centenaire de la fin de la Grande Guerre avec notamment une représentation du spectacle du Théâtre de la Corniche, « Bonsoir m’amour » à St Martin des Champs (Salle Gallouedec).


Européennes.

Le samedi 8 décembre à la MPT de Logonna Quimerc’h le PCF Finistère organise une AG départementale avec un repas de réflexion sur les Municipales dans le département et les Européennes, avec Anne Sabourin, dirigeante nationale en charge du secteur Europe et du PGE.

Il est aussi prévu au mois de novembre probablement une venue de Ian Brossat, notre chef de file des Européennes, dans le Finistère. Notre campagne des Européennes commence dès maintenant.

Ismaël Dupont

Secrétaire départemental du PCF Finistère.

Interview de Ian Brossat, chef de file des communistes pour les élections européennes de mai 2019.

 

Ian Brossat sera dans le Finistère pour des rencontres sur les enjeux économiques et sociaux liés à l’Europe (économie maritime, travailleurs détachés, agriculture…) et une réunion publique au mois d’octobre prochain dans le cadre de la campagne européenne des communistes. Il sera aussi à la Fête de l’Humanité Bretagne au parc des expos de Lorient à Lanester les 1er et 2 décembre

Ian Brossat (3)

Comment qualifierais-tu la situation de l’Union européenne aujourd’hui et les politiques qui sont promues par les gouvernements européens – quand ils trouvent des compromis – et la commission européenne? 

L’Union européenne promeut depuis de nombreuses années des politiques d’austérité. Celles-ci sont à la fois injustes et inefficaces. Au cours des 10 dernières années, les richesses produites ont augmenté, certes. Le PIB des pays de l’UE est passé de 15 000 milliards d’euros à plus de 17 000 milliards d’euros entre 2006 et 2017. 2000 milliards d’euros de plus, c’est l’equivalent du PIB français. Mais dans la même période, la part de travailleurs pauvres est passée de 7% à 10%. Ceux qui ont produit ces richesses n’ont pas été récompensés pour leurs efforts. Pire, ils se sont appauvris. Ce sont les multinationales qui en ont profité et s’en sont mis plein les poches.

Tout cela n’est pas le fruit du hasard. La politique de l’Union européenne y est pour beaucoup. Toute sa logique peut être résumée en 3 lettres : priorité aux marchés. Résultat, c’est jackpot pour les banques et ceinture pour les autres.

Depuis la crise de 2008, la Banque centrale européenne a versé 3000 milliards d’euros aux banques privées sans la moindre contre-partie. Les mêmes banques qui alimentent la spéculation et qui vous infligent des agios dès lors que vous avez quelques euros de déficit.

Quant aux salariés, la Commission européenne leur inflige la mise en concurrence à tous les étages. Elle organise le dumping social, c’est-à-dire la course aux plus bas salaires et aux pires conditions de travail. Elle ne fait rien d’efficace face au travail détaché, rien face aux délocalisations.

Au dumping social, elle ajoute le dumping fiscal en encourageant les États à baisser les impôts des plus riches et des entreprises.

C’est avec cela qu’il faut rompre. Car cette Europe nous conduit dans le mur. La preuve : les gouvernements ont tellement dégoûté les Européens de l’Europe qu’ils finissent par se jeter dans les bras de l’extrême-droite. Il y a donc urgence à porter la voix d’une autre Europe, qui soit celle du monde du travail, et non celle du fric.

Sur quels principes et objectifs essentiels s’appuie le projet que défendent les communistes pour l’Europe et les élections européennes de mai 2019? 

On nous a longtemps vendu l’Europe en nous expliquant qu’elle nous permetrait de faire contrepoids aux États-Unis et de contrer les logiques les plus mortifères de la mondialisation. Nous avons désormais un peu de recul. Est-ce ce qui se passe ? Absolument pas. Au contraire, l’Europe telle qu’elle est incite à la mise en concurrence de tous contre tous. Se mettre ensemble pour se faire la guerre, c’est tout de même un étrange projet.

Ce n’est pas le nôtre. Nous considérons qu’il faut construire l’Europe de l’humain d’abord. Une Europe qui nous tire vers le haut au lieu de nous aspirer vers le bas, comme c’est le cas actuellement. Une Europe de coopération, à rebours des logiques de concurrence.

L’Europe doit cesser d’être une machine à fabriquer de la régression sociale.

Sur le travail, sur le service public, il faut tourner la page des logiques libérales. Nous proposons par exemple de mettre fin aux directives de libéralisation, celles qui viennent de conduire la mise en concurrence de la SNCF et à terme à sa privatisation.

Quelle la marque distinctive de la proposition et du travail des communistes sur l’Europe?

Tout cela suppose une toute autre utilisation de l’argent au sein de l’union européenne. J’évoquais tout à l’heure les 3000 milliards d’euros versés par la BCE aux banques privées. Tout cela alors qu’on nous rabache en permanence qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses… Ça ne peut pas continuer comme ça. C’est une folie. Cet argent pourrait être être tellement utile s’il était utilisé autrement.

Nous proposons qu’il serve à la constitution d’un fonds dédié au développement des services publics. Dans le contexte que nous connaissons, marqué par une fragilisation terrible des services publics, notamment dans le domaine de la santé, ce serait une avancée formidable.

Comment le PCF va t-il mener cette campagne européenne?

Nous avons décidé de commencer cette campagne très tôt. Pour une raison toute simple : les thématiques européennes sont déjà très présentes dans l’actualité. On le voit sur la question des réfugiés. L’Europe est aux abonnés absents et trahit toutes les valeurs qui devraient être les siennes. Elle est incapable d’organiser l’accueil de quelques milliers de personnes, alors que l’UE compte plus de 500 millions d’habitants. Elle n’est pas capable non plus de tordre le bras aux gouvernements d’extrême-droite, alors qu’elle est si prompte à imposer à coups de lattes des politiques d’austérité à ceux qui voudraient y résister. On l’a vu en Grèce. Le devenir de l’Europe est au coeur de l’actualité.

Nous allons donc mener une campagne de longue haleine, en nous adressant largement à tous ceux qui veulent une autre Europe. Le débat ne doit pas se laisser enfermer par les libéraux d’un côté et les fachos de l’autre. Les peuples d’Europe méritent mieux.

Européennes : avec Ian Brossat, le choix d’une Europe plus démocratique, sociale et solidaire

Les communistes ont fait le pari de la jeunesse et de l’audace en choisissant Ian Brossat comme chef de file aux élections européennes.  

Né en 1980,  engagé au PCF à 17 ans, des études à Normale Sup le conduisent à devenir professeur de Lettres.  Ce militant LGBT, parisien d’origine juive engagé pour les droits du peuple palestinien plaide pour un multiculturalisme apaisé contre les tenants du « choc des cultures » et les discours xénophobes. Son combat est tout entier dirigé pour l’égale citoyenneté réelle de tous et la lutte contre les discriminations.

Ce militant brillant et percutant, doublé d’un élu efficace et opiniâtre, maîtrisant excellemment ses dossiers du logement et du logement social et capable de convaincre de leurs caractères prioritaires, est élu à Paris depuis 2008, date à laquelle il est devenu le plus jeune président de groupe au Conseil Municipal de Paris.

C’est depuis 2014 l’adjoint au logement de la ville de Paris.

On lui doit un travail de tous les instants pour démocratiser l’accès au logement pour les Parisiens, n’hésitant pas à se heurter aux intérêts des promotteurs et des riches qui veulent vivre dans l’entre soi.

C’est lui qui est à l’initiative du centre d’hébergement des sans abri dans le seizième arrondissement de Paris, de la lutte contre Airbnb qui chasse les classes populaires de la capitale, à l’initiative aussi de la création de 6000 logements sociaux dans le seizième et à l’augmentation importante du pourcentage de logement sociaux à Paris. Il défend les migrants à Paris, s’oppose à la vidéo-surveillance, à la privatisation des déchets. Il montre que la politique, ce n’est pas que des grandes phrases et des postures, mais un travail pour conquérir des avancées concrètes pour les classes populaires.

Les prochaines élections européennes auront lieu le 26 mai 2019 et nous permettrons en France d’élire 79 députés européens avec un scrutin de liste national à la proportionnelle.

Actuellement, trois élus français au Parlement Européen représentent notre sensibilité de la gauche sociale, écologique, anti-libérale : Patrick Le Hyaric et Marie-Pierre Vieu, députés communistes et Front de Gauche, et Marie-Christine Vergiat, députée Front de Gauche.

Travaillant au sein du groupe de la Gauche Unitaire Européenne-Gauche Verte Nordique (GUE-NGL) – 52 députés – avec l’ensemble des forces progressistes européennes (Sinn Féin, Die Linke, Gauche écologiste nordique, Syrisa, Podemos et Izquierda Unida, …etc), nos élus font un travail essentiel dans une assemblée dominée par les libéraux et conservateurs et où l’extrême-droite nationaliste est de plus en plus forte, et risque de l’être encore davantage à l’issue de ces élections européennes, pour défendre les réfugiés et migrants, dénoncer et faire connaître les traités de libre-échanges anti-démocratiques (TAFTA , CETA, TISA), défendre les services publics et les droits de l’homme, plaider contre le néo-colonialisme, les logiques de guerre impérialistes, pour le droit des peuples palestiniens et kurdes, pour la Paix et le désarmement nucléaire.

Le groupe GUE-NGL est le seul groupe du Parlement à lutter constamment, et depuis le début, contre les plans d’austérités, les politiques macroéconomique et ultra-libérales de l’UE, et à prôner l’idée d’une autre Europe respectueuse des peuples.

Ce sont députés qui portent la voix du mouvement social et des classes populaires en Europe.

L’expérience montre à cet égard que, même minoritaires, des parlementaires déterminés à prendre appui sur des mobilisations populaires suffisantes, peuvent remporter des victoires spectaculaires. Parmi les exemples emblématiques de tels succès, citons la mise en échec , à deux reprises, du projet de la Commission de casser le statut des dockers (2003 et 2006) ou le rejet du projet de directive visant à légaliser en Europe  la pratique américaine des « brevets logiciels » réclamés par les lobbys des multinationales (2005) . Quant à directive sur laquelle se fondait le gouvernement Macron-Philippe pour justifier la « réforme » de la SNCF, elle avait failli -à 24 voix près sur 704 votants ! – être bloquée en décembre 2016…

Dans ce contexte, il y a tout lieu de se féliciter que le PCF ait choisi pour conduire et animer la liste qui représentera le mieux les valeurs d’une gauche sociale et progressiste à ces élections européennes : Ian Brossat.