PCF Finistère

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Congrès de section du PCF Crozon-Châteaulin au Fret le 11 mars 2023

Voir site internet des camarades de la 6e circonscription du Finistère – PCF Crozon-Châteaulin et Carhaix-Huelgoat: http://www.pcf29centre.org/

À Ouessant, contre la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit

À Ouessant, contre la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit

Publié le 11 mars 2023

La manifestation contre la réforme des retraites est partie de la mairie ce samedi.

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit à Ouessant. 109 personnes ont défilé ce samedi 11 mars 2023 au son de « Macron t’es foutu. Ouessant est dans la rue ». Nul doute que les manifestations se poursuivront sur l’Île.

Le Télégramme

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable ! – Communiqué du PCF Finistère, 13 mars 2023

 

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !
De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.
Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.
Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.
Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.
Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.
Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.
Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.
Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.
Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.
Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !
La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.
Les communistes du Finistère,leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire des manifestations intersyndicale du mercredi 15 mars un succès éclatant:
BREST : Place de la Liberté à 10h30
-QUIMPER : Place de la Résistance à 10h00
-QUIMPERLE : Gare de Quimperlé, Boulevard de la Gare à 10h30
-CARHAIX : Place du champ de foire à 10h30
-MORLAIX : Place des Otages à 11h00
Les communistes apportent leur soutien aux actions engagées pour la défense de nos hôpitaux publics alors que les maternités de Landerneau et de Carhaix sont menacées de fermeture dans notre département.
Nous soutenons aussi l’appel de l’union locale CGT de Landerneau qui invite la population à participer à une manifestation contre le projet de réforme des retraites, qui partira de la place de la mairie, ce lundi 13 mars à 18 h.
Demain, mardi 14, un rassemblement pique-nique est organisé de 12 h 15 à 13 h, sur le pont de Caernarfon, toujours à Landerneau.
Nous ne lâcherons rien !

Ce 13 mars, mobilisation devant la permanence du député Jean-Charles Larsonneur à Brest – lutte contre la réforme des retraites

Piquet de grève et rassemblement devant les bureaux du député Jean-Charles Larsonneur  de Brest-Centre (majorité présidentielle). Erwan Rivoalan et Jean-Paul Cam, les deux co-secrétaires de section du PCF Brest, l’ont interpellé sur la réforme des retraites lors du pique nique organisé par l’intersyndicale. Jacqueline et Jacques étaient présents eux aussi pour le PCF.

La section du Pays de Brest du PCF a remis un chèque de 500€ à la CGT cheminots pour la caisse de grève.

Photos de Jacqueline Héré, de Jean-Paul Cam, et de la CGT

COMMUNIQUÉ DES COMMUNISTES DU PAYS BIGOUDEN SUR LES FERMETURES DE CLASSE PRÉVUES DANS LA CARTE SCOLAIRE 2023

COMMUNIQUÉ DES COMMUNISTES DU PAYS BIGOUDEN

Suite au vote unanime des organisations syndicales contre la carte scolaire 2023 qui verrait la fermeture de cinq classes dans le Pays Bigouden, la section du PCF soutient pleinement les enseignants, les familles et les habitants qui se battent pour un enseignement de qualité.

La baisse des effectifs d’élèves  doit se faire au profit d’une amélioration de l’accompagnement des apprentissages pour ne laisser aucun enfant au bord du chemin.

En prenant en compte les profits du capitalisme,  des moyens financiers existent pour cela.

Cette baisse doit également être interrogée au regard de la vie économique de notre territoire.  Celle-ci doit permettre aux familles de vivre en Pays Bigouden tout au long de l’année. Si le tourisme est un atout,  celui-ci ne peut se substituer aux activités pérennes : la pêche et sa filière,  l’agriculture, le commerce et l’artisanat… Il ne peut exercer une pression sur le logement jusqu’à empêcher les jeunes parents d’habiter sur notre territoire.

La section du PCF du pays bigouden combattra toute détérioration des conditions de vie de la population,  des enfants, des jeunes et de leurs parents.

Communiqué de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, concernant le projet de fermeture de la maternité de l’hôpital de Carhaix.

Communiqué de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, concernant le projet de fermeture de la maternité de l’hôpital de Carhaix.
Après la publication du rapport de Pr VILLE concernant la préconisation de fermeture de plus de 110 maternités, dont six en Bretagne, il n’y n’aura fallu que quelques jours, pour que le ministère de la santé annonce pour le 03 avril la fermeture de la maternité de notre hôpital.
15 ans après, notre maternité, mais aussi la pérennité de notre hôpital de proximité, est de nouveau la cible de la politique néolibérale de nos gouvernants.
Comme en 2008, le PCF, ses militants seront aux cotés de toutes et tous, pour défendre un système de santé au plus près des gens. La sécurité sociale et ce système de santé que bien des pays envient, bien que mal mené, rappelons qu’il est le fruit du programme du Conseil National de la Résistance, et mis en place par Ambroise CROIZAT, ministre communiste au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Le PCF a un élu au conseil municipal de Carhaix il est regrettable qu’il n’est pas été mis au courant de la réunion qui s’est tenue le matin du 11 mars en mairie. S’il avait été averti il y aurait participé. Au-delà des clivages politiques ou autres, le centre Bretagne, notre hôpital a besoin de rassembler le plus largement possible. C’est notre vision pour gagner.

Mobilisation contre la réforme des retraites – Le PCF Carhaix appelle à participer à la nouvelle manifestation du 15 mars devant la maison des syndicats

Le PCF Carhaix appelle à participer à la nouvelle manifestation du 15 mars devant la maison des syndicats

Communiqué
Après le vote bloqué au Sénat avec la connivence de la droite, qui n’est qu’un déni de démocratie, le projet de loi des retraites revient à l’Assemblée Nationale. C’est donc une semaine importante. Les député(e)s doivent entendre la voix du peuple, quand 70% des françaises et français rejettent ce projet. Le 15 mars nous devons exprimer, avec encore plus de force, notre opposition à cette loi injuste et brutale. Les arguments mensongés de MACRON et ses ministres ont été mis en évidences. Les femmes seraient les premières victimes de cette loi qui dans ces fondements a pour objet de détruire notre système solidaire et intergénérationnel au profit du privé. La parole doit être donnée au peuple, exigeons un référendum. Les communistes de Carhaix-Huelgoat sont solidaires de l’intersyndicale. Le 15 mars rendez-vous devant la maison des syndicats à 10h30.
Pierre-Yves THOMAS.

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable ! – Communiqué de la section de Quimper du PCF

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !

De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.

Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.

Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.

Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.

Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.

Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.

Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.

Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.

Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !

La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.

Les communistes du pays de Quimper, leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire de la manifestation intersyndicale du mercredi 15 mars à 10h place de la Résistance à Quimper un succès éclatant.

Et apportent leur soutien aux actions engagées pour la défense de nos hôpitaux publics alors que les maternités de Landerneau et de Carhaix sont menacées de fermeture dans notre département.

Nous ne lâcherons rien !

Section PCF du pays de Quimper, le 13 mars 2023

 

Congrès de la section du PCF Pays Bigouden le dimanche 12 mars 2023

Le Congrès de section de la section PCF du Pays Bigouden a eu lieu ce dimanche 12 mars en présence de nombreux camarades.

Il a élu Maryse Rousseau secrétaire de section avec un nouveau comité de section de 12 camarades composé à parité:

Le comité de section du PCF Pays Bigouden est le suivant : Maryse Rousseau, Philippe Moreau, Véronique Blanchet, Louis Guirriec, Martine Le Nozerch, Yves Peuziat-beaumont, Gilberte Renaud, Guy Barré, Sergine Le Bohec, Gérard Ball, Jacqueline Braire, Gaston Baillot.

Les délégués de la section au congrès seront: Philippe Moreau, Louis Guirriec, Sergine Le Bohec, Véronique Blanchet, Yves Peuziat-beaumont, Jacqueline Braire, Maryse Rousseau (et peut-être Gérard Ball).

Au plus fort du Congrès de section, 35 camarades ont participé à la réunion.

 

1000 manifestants a Carhaix ce samedi 11 mars contre la contre-réforme des retraites de Macron – photos de Daniel Laporte.

1000 manifestants a Carhaix ce samedi 11 mars contre la contre-réforme des retraites de Macron, photos de Daniel Laporte.
À Carhaix, 1000 manifestants ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites
Le télégramme : Ce samedi 11 mars, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Carhaix contre la réforme des retraites. L’avenir de la maternité s’est invité dans les rangs du cortège avec l’annonce d’une fermeture possible le 3 avril 2023.
Pour cette troisième manifestation de la semaine à Carhaix, ils étaient encore plusieurs centaines de personnes (1 000 selon les organisateurs, 700 selon la gendarmerie) à battre le pavé contre la réforme des retraites. Des jeunes, des moins jeunes. Des actifs du privé comme du public, mais aussi de nombreux retraités.
Ouest France : À Brest, Quimper, Morlaix, Quimperlé ou encore à Carhaix (Finistère), les manifestants sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à l’étude actuellement au Sénat. Ce samedi 11 mars est la septième journée d’actions. Ce matin, environ 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Quimperlé et 1 000 à Carhaix, selon les syndicats

Manifestation pour soutenir l’hôpital de Landerneau et sa maternité le samedi 11 mars – Prise de parole de Gladys Grelaud

Photos de Julien Poupon, conseiller départemental Finistère et Solidaires et PS, maire de Saint-Urbain

Beaucoup de monde ce samedi matin pour soutenir l’Hôpital de Landerneau, dont sa maternité.
Personnels de « Ferdinand Grall », usagers et élus du territoire se sont unis pour rappeler l’importance d’avoir un établissement de santé de proximité et appeler le gouvernement ne pas suivre des rapports plutôt « comptables » sur la prétendue efficacité de fonctionnement des hôpitaux (rapport Pr Ville). Il faut tenir compte de la réalité des territoires.
Avoir une maternité de proximité, à taille humaine est un atout pour les habitants du Pays de Landerneau.
Prise de parole de Gladys Grelaud pour Femmes Solidaires pays de Landerneau:

Prise de paroles Femmes solidaires, 11 mars 2023

Je voudrais dire quelques mots pour Femmes solidaires.

D’abord dire tout notre soutien.

Quand je vois l’article du télégramme de la semaine dernière titré « Bretagne, ces 6 maternités où il ne faudrait plus accoucher » avec une carte de Bretagne gommant Landerneau, Carhaix, Lannion, Guingamp, Ploërmel et Redon.

Mais sommes-nous des citoyennes de seconde zone, qu’il faut invisibiliser, qu’on ne saurait voir. Qu’on ne considère plus ?

Et bien je crois que nous sommes, chacune d’entre nous, des citoyennes à part entière, et j’utilise le féminin à dessein, car oui, ce sont encore les femmes qui sont frappées dans ces situations. Les femmes qui sont les moins mobiles, et pour qui une fermeture de maternité, voudrait dire une voiture qui ne tombe pas en panne de batterie pour un rdv obstétrique, dans laquelle vous pouvez mettre de l’essence, ce qui est tellement difficile aujourd’hui.

Et bien nous défendons nos services publics en tout point de la Bretagne pour un aménagement équilibré et accessible pour tous et encore plus pour les femmes.

Alors le gouvernement, nous prépare insidieusement à leur fermeture. Oui insidieusement. Il y a quelques semaines, à noël, la fermeture des urgences. Seconde étape, un rapport la semaine dernière,  et qui, j’y reviens, argumente que la maternité de Landerneau peut perdre son « activité accouchante ». Le week end dernier, c’est ce qui nous réunit aujourd’hui, la réduction du recours à l’intérim car cela coute trop cher avec une date couperet du 3 avril. Cela coute trop cher, mais qu’est ce qui coute cher ? notre santé ?

Maternité, activité accouchante, intérim… mais de quoi parle-t-on ?

En cette journée internationale pour les droits des femmes, nombreuses sont les femmes présentes ici ce matin qui savent, qui savent, à quel point les personnels de la maternité de Landerneau de l’aide soignante à la sage femme, de l’anesthésiste à l’ASH sont des piliers dans notre maternité, et là je ne parle pas, vous l’aurez compris, de l’institution mais de notre corps.

En tant que femme, nous savons, qu’être entourée, accompagnée, rassurée, conseillée, soignée tout au long de sa grossesse et de son accouchement est tellement mais tellement essentiel. Ce personnel qui nous accompagne dans notre plus profonde intimité de femme, dans notre intimité physique, dans notre intimité familiale, dans nos douleurs, dans nos pleurs, dans nos rires, dans nos plus beaux moments de bonheur. Nous, les femmes, nous savons tellement tout cela.

Et puis parce que ce personnel, c’est aussi 50 emplois à la maternité de Landerneau, 50 emplois et de nombreuses femmes encore. Des femmes qui font aussi vivre notre territoire, qui venant d’Hanvec, de la roche Maurice, de la Forest-landerneau. Nous les défendons. Et nous les défendrons.

Et parce que je suis une femme, une mère, une femme politique, une militante féministe.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique.

Et ça n’est pas le mien. C’est un choix de femme, de mère, de femme politique, de militante féministe de défendre sa maternité, son personnel, ses emplois.

Et n’oublions jamais : quand tout sera privé, nous serons privés de tout. Et les premières touchées, ici, ça sera les femmes.

Je vous remercie.

Dans la manif morlaisienne contre la contre-réforme des retraites Macron: samedi 11 mars 2023

 

Dans la manif morlaisienne contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars, photos de Pierre-Yvon Boisnard (et Patrick Gambache pour la dernière).

Congrès de la section PCF de Brest ce samedi 11 mars

3h30 de débat fraternel pour le Congrès de section PCF de Brest ce samedi 11 mars à la Maison des Syndicats avant un repas convivial.

Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan ont été élus co-secrétaires de section, et Claude Bellec trésorière de section à l’issue des débats et du vote des amendements sur la base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».

 

 

 

Mobilisation à Brest ce samedi 11 mars 2023 contre le vol de nos retraites : + 8000 manifestants

 

Belle manif à Brest ce samedi 11 mars avec les camarades du PCF et du MJCF et distribution d’un bon millier de tracts du PCF rue Jean Jaurès avec Jean-Paul, Erwan et Gladys. Contre la contre-réforme des retraites Macron, toujours mobilisé.e.s et déterminé.e.s. 2 adhésions au PCF dans l’apres-midi, un bon rythme!

Photos Jacqueline Héré, Ismaël Dupont, Gladys Grelaud.

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars – Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars
Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Mardi 7 mars ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, qui se sont mobilisé·es, par la grève et/ou la manifestation, près de 85 000 manifestants dans le Finistère: un record depuis au moins 20 ans.

Une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces mobilisations. Ces manifestations sont historiquement énormes.

Car les travailleuses et travailleurs de notre pays ont bien compris que derrière les pseudo arguments comptables, le véritable objectif du gouvernement et du Medef n’est pas l’équilibre du système par répartition mais son extinction et sa privatisation.

Ils et elles ont bien compris qu’il s’agissait d’un choix de civilisation, la retraite représentant ce que le patronat déteste, un temps de vie libéré du marché du travail, duquel il ne peut tirer de bénéfices.

Le mouvement contre cette réforme est aussi le catalyseur d’une colère plus profonde qui trouve ses racines entre l’hyper-concentration des richesses dans les mains d’une minorité et les difficultés quotidiennes pour un nombre toujours plus grand de nos concitoyen·nes alors que notre pays n’a jamais créé autant de richesses !

Le tableau se fait en effet chaque jour plus précis : alors qu’en pleine crise les PDG du CAC 40 ont doublé leur rémunérations, que l’homme le plus riche du monde est français, que les dividendes versées n’ont jamais été aussi élevés en France, et que d’un autre coté, nos hôpitaux, nos écoles, l’ensemble de nos services publiques sont mis à mal.

Le bras de fer est donc engagé et depuis le 7 mars, le mouvement est entré dans une nouvelle phase.

Enfin, également sans doute dans notre capacité à ce que fasse irruption dans le débat notre conception de la démocratie. Comme le disait notre sénateur Fabien Gay  » Le jour où le peuple se lève en masse pur dire son refus de la reforme des retraites , l’article 38 est dégainé pour écourter le débat au Sénat. »

Le refus est profond, lucide. Ne pas l’entendre nous placerait dans une situation explosive, comme le rappelle l’intersyndicale dans son communiqué du 7 mars.

C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.

La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.

On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.

La fédération PCF du Finistère soutient les appels de l’intersyndicale  aux  journées de mobilisation interprofessionnelle du samedi 11 mars et du mercredi 15 mars .

Soyons encore plus nombreux  à manifester samedi 11 mars sur les différents lieux de rassemblement et de manifestation du département. 

Bataille contre la réforme des retraites – Projections publiques du film La Sociale dans le Pays de Morlaix du 13 au 17 mars

Collectif retraites Pays de Morlaix : projections du film de Gilles Perret « La Sociale »

 

Un collectif retraites s’est créé il y a deux mois sur le pays de Morlaix. Il regroupe de nombreuses organisations (PCF ; PS ; EELV ; FI ; NPA ; Ensemble ! ; Gauche indépendantiste bretonne; Génération.s, UDB ; LRDG ; Comité de Chômeurs ; LDH ), des Militants syndicaux et citoyens, des militants associatifs et citoyens.

Dans le cadre du soutien au mouvement social contre la réforme des retraites, ce collectif  organise 5 projections du film de Gilles Perret « La Sociale » (qui porte notamment sur le ministre Ambroise Croizat et la création de la Sécurité Sociale et du système des retraites quasi universel par répartition basé sur la cotisation sociale) la semaine prochaine dans le Pays de Morlaix.

  • Morlaix, lundi 13 mars – Salle Ange de Guernisac Mairie, 20h*

* A noter que l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale du pays de Morlaix organise aussi une projection publique de « La Sociale » dans l’amphithéâtre du Collège du Château le lundi 13 mars à 19h30 à destination des personnels de l’éducation nationale le lundi 13 mars.

  • Plourin-les-Morlaix, mardi 14 mars, Salle du Cheval Blanc, 20h
  • Lanmeur, mercredi 15 mars, Salle Steredenn, 20h
  • Pleyber-Christ, Jeudi 16 mars, Salle Angela Duval,20h
  • Plounéour-Menez, Vendredi 17 mars, salle Municipale, 20h

Au final, ce sera 5 projections la semaine prochaine telles qu’indiquées sur le flyer.

Toutes ont lieu à 20h.

Le rendez-vous pour ceux qui veulent donner le coup de main est à 19 h.

Entré libre – Il sera possible de faire des dons aux caisses de grève des syndicats.

8 mars 2023 au Sew à Morlaix – Collage participatif en mémoire des 147 féminicides de l’année 2022 en France

Journée internationale de lutte pour les droits des femmes – collage participatif conçu et animé par Marion Plumet pour témoigner de l’horreur des 147 feminicides de l’année 2022, autant de femmes qui regardent ceux, société, institutions, proches, qui (parfois) ont laissé faire et n’ont pas répondu aux signaux d’alerte, aux violences avant-coureuses. Avec la présence au sew du planning familial, du cidf, de l’association des victimes de violences sexuelles et d’inceste, des Originales qui organisent le festival voies/voix des femmes.

Ismaël Dupont

8 mars 2023- 15h40 – Grève féministe pour l’égalité salariale femmes-hommes à Brest

 

Brest, 15h40 – Place de la liberté – Mercredi 8 mars 2023

Grève féministe

Photos de Marion Francès

Manifestation pour les droits des femmes le 8 mars à 18h à BREST – Journée internationale des droits des femmes – Photos Marion Francès

1500 présentes étaient présentes pour la manif pour la défense des droits des femmes à Brest à 18h ce mercredi 8 mars 2023

Avec le PCF Finistère – Visite guidée de l’exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven. Samedi 6 mai, à partir de 10h- Suivie d’une conférence avec Renaud Faroux

Exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven.

Samedi 6 mai, à partir de 10h:

Dans le cadre de ses sessions de formation et d’éducation populaire autour de l’art et de ses enjeux politiques et sociaux, le PCF Finistère organise deux visites commentées d’une heure de l’exposition Willy Ronis à la suite, de 10h15 à 11h15 puis de 11h15 à 12h15 pour deux groupes constitués de 20 personnes maximum, soit 40 places en tout.

Réception des inscriptions: papin.sylviane@orange.fr

Cette visite de l’exposition Willy Ronis sera suivie par une Conférence de Renaud Faroux au port de Brigneau à Moëlan sur Mer

Renaud Faroux notre conférencier historien et critique d’art préféré nous éclairera sur les thèmes Photographie et Humanisme – Les communistes et la photographie – la photographie dans les journaux progressistes et communistes: Regard, Vu, Ce Soir, L’Humanité…

Chacun amène son pique-nique et on partagera.

Pour l’inscription il faudra préciser impérativement l’heure choisie pour la visite guidée à Pont Aven

 

Rose Zehner , militante CGTU , membre du PCF . Photographie prise en mars 1938 par Willy Ronis dans l’atelier de sellerie des Usines Citroën , Quai de Javel , à Paris

Mardi 7 mars: une passionnante conférence d’Amar Bellal pour les Mardis de l’éducation populaire à Morlaix

Mardi 7 mars, 18h-20h30.

Conférence débat d’Amar Bellal pour les mardis de l’éducation populaire du PCF pays de Morlaix: l’énergie, bien commun, entre enjeux sociaux, écologiques, de solidarité internationale.

Une soirée énergie et climat ce soir à Morlaix avec une revue des problèmes globaux (ressources, climat, besoin et droit à l’énergie) pour arriver à la contribution que peut avoir la France pour la résolution du défi climatique. Amar Bella s’est appuyé sur les travaux du GIEC, les conclusions des conférences internationales sur le Climat et les scénarios de RTE 2050 pour parvenir à une France neutre en carbone en 2050.

2h non stop d’une conférence dense et passionnante suivie de 30 minutes d’échanges de questions-réponses où on a essayé de balayer ce sujet d’une actualité brûlante à la fois politique, scientifique, industriel et économique.

Photos Patrick Gambache et Ismaël Dupont – Mardis de l’éducation populaire, Mardi 7 mars.

Aux origines du 8 mars, Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes

Aux origines du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes: deux militantes révolutionnaires communistes, Clara Zetkin et Alexandra Kollantai.
Institut d’histoire sociale de la CGT – Section du Finistère
et Chiffon Rouge:
Pourquoi une journée internationale des droits des femmes le 8 mars ?
Le combat contre ce système patriarcal mondialisé et pour les droits des femmes est partie prenante des luttes pour l’émancipation humaine, pour une société d’égalité et de plein épanouissement pour toutes et tous.
Clara Zetkin disait à Paris en 1889 lors de la 1ère conférence de l’Internationale ouvrière « L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »
La Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.
Cette journée est marquée par de très nombreux événements et manifestations à travers le monde organisés par des mouvements, associations (parmi lesquelles Amnesty International) pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des droits des femmes, ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.
Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique.
Chronologie
1909 – Conformément à une déclaration du Parti socialiste américain, la première Journée nationale des femmes a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis d’Amérique le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.
1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée des femmes, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de dix-sept pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.
1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.
1913 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale des droits des femmes le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs.
1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix ». Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.
La militante révolutionnaire et communiste allemande Clara Zetkin, qui militera au Congrès de Tours pour l’adhésion à la IIIe Internationale communiste en décembre 1920, est, avec la militante communiste russe Alexandra Kollantai, à l’origine de cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, proclamée au Congrès de la Seconde Internationale à Copenhague, en 1910.
« Les pays dans lesquels existe le suffrage dit universel, libre et direct, nous montrent qu’en réalité il ne vaut pas grand-chose. Le droit de vote sans liberté économique n’est ni plus ni moins qu’un chèque sans provision. Si l’émancipation sociale dépendait des droits politiques, la question sociale n’existerait pas dans les pays où est institué le suffrage universel. L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »
Clara Zetkin, Discours à la Première Conférence de l’Internationale Ouvrière
L’objectif principal de l’Internationale des femmes socialistes est l’obtention du droit de vote pour toutes les femmes. Mais la « Journée internationale des femmes » se veut une journée de manifestation annuelle qui permet de militer non seulement pour le droit de vote, mais aussi pour l’égalité entre les sexes et le socialiste. La première Journée, à laquelle participe Clara Zetkin, est fixée le 19 mars 1911. Cette initiative constitue directement l’origine de l’actuelle Journée internationale de lutte pour le droit des femmes, manifestation annuelle fixée de nos jours le 8 mars.
La révolution bolchevique et les droits des femmes:
Lénine en 1919:
 » En deux ans de pouvoir des soviets, dans un des pays les plus arriérés d’Europe, on fait plus pour l’émancipation des femmes, pour la rendre égale au « sexe fort » que ce qui a été fait depuis 130 ans par toutes les Républiques avancées, éclairées et « démocratiques » du monde entier »
Egalité politique et sociale entre les sexes reconnue par la constitution et droit de vote des femmes, possibilité pour les femmes russes d’hériter (ce qui n’était pas le cas sous le tsarisme), mariage civil avec liberté pour les deux époux de choisir leur nom après le mariage, divorce express par consentement mutuel, droit à l’avortement, congé maternité, développement des structures collectives qui libèrent la femme de l’assignation à résidence (laveries et cuisines collectives) .. Le gouvernement bolchevique a été plus loin en termes d’émancipation des femmes et d’orientation vers l’égalité femmes-hommes qu’aucun gouvernement avant lui.
Des révolutionnaires comme l’aristocrate rouge et bolchevique Alexandra Kollontaï, pacifiste convaincue surnommée avant guerre la « Jaurès en jupon », affirmaient l’incapacité à émanciper véritablement les femmes sans remettre en cause le règne du capitalisme et des dominations de classe, sans émanciper tous les travailleurs. Le combat féministe n’était pas autonomisable du combat politique et social anti-capitaliste. « Les femmes ne deviendront libres et égales que dans un monde où le travail aura été socialisé et où le communisme l’aura emporté », écrit-elle dans Pour une histoire du mouvement ouvrier féminin en Russie.
Le 27 février 1917, date de la journée internationale des femmes dans le calendrier orthodoxe, ce sont les ouvrières travailleuses du textile de Petrograd qui ont déclenché la première révolution qui allait mettre à bas le tsarisme et la féodalité en Russie. « L’initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres: les travailleuses du textile » écrira Léon Trotski dans son Histoire de la révolution russe. Travaillant jusqu’à 12 heures par jour, voire 14 dans ce dernier secteur où elles représentent les deux tiers de la main d’oeuvre, ces salariées touchent des paies parfois inférieures de moitié à celles des hommes et endurent un harcèlement sexuel permanent. « Harassées par le travail et de rudes conditions d’existence, à la limite de la famine, relate Kollontaï, les femmes quittèrent les usines et au nom de la cause commune, privèrent leurs enfants de leur dernier bout de pain. En période de troubles et de grèves, poursuit-elle, la femme du prolétariat, piétinée, craintive et privée de droits, grandit soudainement et apprend à se tenir haute et droite ».
La feuille de route du gouvernement bolchevique, c’est Alexandra Kollontaï qui est chargée de l’appliquer. Nommée commissaire du peuple à l’Assistance publique, elle hérite d’un portefeuille équivalent à notre ministère des Affaires Sociales. Vaste chantier dans un pays où la dernière mesure en la matière, prise en 1895 pour réduire le taux de mortalité en couches, s’était contenté d’imposer, sans succès, la présence d’une sage-femme dans les usines de plus de 100 salariées. Seule femme du gouvernement, Alexandra Kollontaï prévoit un allègement de la durée du travail pour les futures mères, une dispense des tâches les plus pénibles et une assurance pour leurs soins médicaux. Elle instaure un congé maternité de 16 semaines et des pauses toutes les 3 heures pour allaiter le nourrisson sur son lieu de travail. Plus largement, elle assigne à un département pour la protection de l’enfance un objectif ambitieux: « Assurer la subsistance à chaque mère (…) créer partout des maisons de maternité, fonder dans toutes les villes et tous les villages des crèches et autres oeuvres analogues pour permettre ainsi à la femme de servir utilement l’Etat et d’être mère à la fois ». Alexandra Kollontaï considère que le mariage est une servitude et milite pour l’union et l’amour libre, l’égalité totale entre les hommes et les femmes.
A la mort de Lénine, elle est éloignée du pouvoir et envoyée en Norvège en 1924 comme ambassadrice de la Fédération communiste. C’est la première femme ambassadeur. Staline va revenir sur une partie des acquis de cette oeuvre révolutionnaire dans le domaine sociétal à partir des années 30: Pénalisation de l’homosexualité, restriction drastique du recours à l’avortement, nouveau code du mariage, médailles attribuées aux mères de familles nombreuses…
Les femmes sont nombreuses aussi à s’engager en politique du côté communiste russe, à l’instar des grandes figures allemandes Clara Zetkin et Rosa Luxemburg.
Clara Zetkin et Rosa Luxemburg
Congrès de l’Internationale ouvrière à Copenhague, 1910: Clara Zetkin et Alexandra Kollantai au centre
Alexandra Kollantai

Fabien Roussel, 7 mars: « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. »

Retraites : « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. » (Fabien Roussel)
Fabien Roussel manifestait dans le Doubs ce 7 mars 2023
Avec plus de 300 cortèges recensés, un record, le mouvement social prend désormais racine partout, il s’élargit en nombre, il s’élargit dans ses formes d’actions avec des blocages de rocades, de ronds-points, de lieux de travail, il s’ancre profondément dans le monde du travail.
En cette journée du 7 mars, la mobilisation a été historique.
On estime que 3,5 millions de personnes ont défilé dans les rues de centaines de villes de France.
Des millions de femmes et d’hommes sont entré·es en grève dans la fonction publique et dans le privé. Et 7 fédérations professionnelles, les cheminots, les énergéticiens, les raffineurs, les dockers, les verriers, les salarié·es du bâtiment et du textile appellent d’ores et déjà à la grève reconductible. Les organisations de jeunesse amplifient la mobilisation dans les lycées et les universités.
Je salue une nouvelle fois l’intersyndicale et le rôle déterminant de tous les militants et militantes des syndicats qui organisent ces mobilisations. Par leur unité et leur détermination, ils font une démonstration exceptionnelle de leur force. Ils redonnent de la dignité et de l’espoir au monde du travail et font preuve de responsabilité dans une situation grave pour le pays.
C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.
La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.
On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.
Alors que le texte est débattu au Sénat, les parlementaires communistes sont pleinement mobilisés pour combattre cette réforme.
J’appelle solennellement le Président de la République à prendre la mesure du moment politique que vit notre pays, à retirer sa réforme ou à la soumettre à referendum pour que le peuple décide.
Pour répondre à l’enjeu de jours heureux au travail et d’une vie de bonheur après le travail, je propose l’ouverture d’un Grenelle des retraites et de l’avenir du travail.
Avec tous les salarié·es, gagnons le progrès social, la paix et la prospérité pour la France.
Paris, le 7 mars 2023.
Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF

Brest: 40 000 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron. Nouvelle manifestation record!

Nouvelle mobilisation extrêmement puissante à Brest ce mardi 7 mars pour exiger l’abandon de la réforme des retraites Macron: 40 000 manifestants (et 85 000 dans le Finistère sur l’ensemble des localités où l’on manifestait: 20 000 à Quimper, 8000 à Quimperlé, 2500 à Carhaix, 15 000 à Morlaix). Un record depuis le début du mouvement, et depuis sans doute 30 ans.

Photos MJCF 29, Gladys Grelaud, UL CGT Brest

Carhaix – 2500 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron

Nouvelle mobilisation très importante à Carhaix ce mardi 7 mars: 2500 manifestants (et 85 000 dans le Finistère). 

Nouvelle mobilisation historique – 20 000 manifestants à Quimper ce mardi 7 mars

 

Nouvelle mobilisation historique à Quimper contre la réforme des retraites Macron ce 7 mars: Photos Philippe Moreau (PCF Pays Bigouden) et UL CGT Quimper.

Après l’énorme mobilisation du 7 mars (3 millions de manifestants), l’intersyndicale appelle à de nouvelles journées de mobilisation le 8 et le 11 mars

Le gouvernement doit des maintenant retirer son projet. Après l’énorme mobilisation du 7 mars, et le soutien populaire massif au mouvement social contre la réforme des retraites de Macron et le recul de l’âge légal, l’intersyndicale appelle a de nouveaux temps de mobilisation le 9 et le 11 mars. On ne lâche rien!

Brest – 600 tracts du PCF distribués au marché de Saint-Louis pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars

600 tracts Mars Attaque de distribués ce matin au marché St Louis avec Jean-Paul, Jacques et Erwan pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars!

Congrès de section de Morlaix ce samedi 4 mars 2023 de 9h à 17h

Photos du Congrès de section de Morlaix par Patrick Gambache et Ismaël Dupont – 4 mars 2023

Une vingtaine de camarades de la section de Morlaix du Parti communiste français, intégrant désormais la section de Roscoff (93 adhérents à jour de cotisation, 105 adhérents en tout) ont participé toute la journée ce samedi 4 mars au Congrès de la section de Morlaix, avec le matin un débat riche sur des amendements proposés sur la base commune du 39e congrès du parti communiste: « Une ambition communiste pour de nouveaux « jours heureux » et un débat sur l’organisation et l’activité de la section après un repas convivial, et l’élection du Comité de section, des Secrétaires de section et secrétaires de section adjoint, des trésoriers et trésoriers adjoints, des représentants de la section, titulaires et suppléants (ils seront 15) au Congrès départemental du PCF dans le Finistère le Dimanche 26 mars à Pont-de-Buis, et de nos camarades proposés pour participer au prochain Conseil Départemental du PCF.

Les travaux du Congrès de section avaient été préparés par une AG de section qui avait réuni 21 camarades le 24 février.

Les communistes du Pays de Morlaix sont prêts à s’engager dans l’activité pour les mois et les années à venir.

19 camarades ont été élus au nouveau Comité de section.

Et voici les camarades élus aux tâches de responsabilité exécutive pour la section du Pays de Morlaix du PCF:

– Daniel Ravasio, secrétaire de section (renouvelé dans son mandat)

Michel Lespagnol, secrétaire de section adjoint

– Jean-Luc Le Calvez, trésorier de section (renouvelé dans son mandat)

– Roland Bagnis, trésorier de section adjoint (renouvelé dans son mandat)

Notre comité de section se compose des camarades suivants:

Roland Bagnis

Patrick Béguivin

Martine Carn

Fabienne Cyriaque

Ismaël Dupont

Patrick Gambache

Mariane Gauthier

Roger Héré

Andréa Lauro

Jean-Luc Le Calvez

Yvan Le Gall

Michel Lespagnol

Marie-France Monery

Lucienne Nayet

Jean-Claude Postic

Pascal Pouillet

Daniel Ravasio

Valérie Scattolin

Jean-François Vérant

 

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt! – Communiqué du PCF Pays de Morlaix

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt!

Communiqué du PCF pays de Morlaix

Photo Pïerre-Yvon Boisnard

Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses député-es, de bafouillages en contre-vérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.

Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.

Oublieux aussi des catastrophes réelles celles-là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant en faveur du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.

La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…C’est aujourd’hui !

Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…

Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer ! Nous ne pouvons pas accepter cette contre-réforme qui va réduire considérablement le niveau des pensions de retraite de nos concitoyens et les faire travailler plus pour gagner moins (à la retraite), et perdre de l’espérance de vie en bonne santé et du temps de vie libéré en bonne santé. Une réforme qui pénalise tout particulièrement les femmes.

On peut gagner

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche mobilisée au Parlement contre cette réforme. Mobilisons-nous pour faire plier le gouvernement des riches (19 millionnaires au gouvernement, avec à sa tête Macron, fondé de pouvoir de l’oligarchie, qui veut encore réduire les droits sociaux conquis par les travailleurs et du temps de vie libérée, pour servir ses amis du monde capitaliste).

Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.

Rendez-vous le 7 mars à 11h place de la Barrière à Saint-Martin-des-Champs

Le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars à 17h au Sew à Morlaix, participons au collage participatif pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes avec l’association La Lanterne et le festival voies/voix de femmes.

Gréve féministe à Brest – 8 mars 2023

Gréve féministe à Brest

Préparation du 8 mars – Gréve féministe
15h40 Place de la Liberté et rendez-vous 18h place de La Liberté
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La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF, le cheminot résistant Pierre Sémard

La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF.

Rendez-vous à Quimperlé mardi 7 mars à 10h30 Place de la gare – Section PCF du pays de Quimperlé, le 4 mars 2023

Mettons la France à l’arrêt !
Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par
son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses députées, de bafouillages en contrevérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.
Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du
Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.
Oublieux aussi des catastrophes réelles celles
là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant au bénéfice du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.
La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de
l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…
C’est aujourd’hui
!
Alors oui, mettons la France à l’arrêt, faisons en sorte que les grèves, les
manifestations, les mobilisations soient plus fortes encore.
Le
monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire, c’est au capital de
payer.

Toutes et tous ensemble, on peut gagner
!
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement dans l’unité
pour contraindre Macron à retirer sa réforme.
R
endezvous à Quimperlé mardi 7 mars à 10h30 Place de la gare
Section PCF du pays de Quimperlé, le 4 mars 2023

Communiqué de la section PCF de Brest pour le 7 mars 2023 – Manifestation contre la réforme des retraites, et les mobilisations des jours suivants

Mettons la France à l’arrêt
Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…
Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer !
On peut gagner
Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche l’est aussi, alors mobilisons-nous pour faire plier le
gouvernement.
Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.
Rendez-vous :
 
le 7 mars à 10 h 30 place de la Liberté à Brest à l’appel de l’intersyndicale
le 7 mars à 14 h 30 à la gare de Brest nous rendrons hommage à Pierre Sémard ancien responsable de la CGT Cheminots et du PCF fusillé par les nazis le 7 mars 1942
 
le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes
le 8 mars  Rendez vous à 15 h 40 place de la Liberté à Brest  pour la grève féministe
et à 18 h place de la Liberté pour la manifestation du collectif féministe
 
Les communistes seront présents aux manifestations  avec les tracts ci joints et :
-Dimanche 5 mars au marché St Louis à partir de 10 h 30
-Lundi 6 mars à midi devant les restaurants universitaires
fraternellement
Jean-Paul Cam
 
Calendrier

Une réunion publique sur le thème « Femmes et retraites » se tiendra samedi 4 mars  à 14 h 30, à la salle des syndicats, à Brest  avec Delphine Colin, secrétaire nationale de l’Union fédérale des syndicats de l’État CGT, sur les moyens disponibles pour lutter en faveur de droits à une retraite à égalité des hommes.

Mardi 7 mars journée de grève  et de manifestation contre la réforme des retraites
 
Mercredi 8 mars journée internationale de lutte pour les droits des femmes
 
Samedi 11 mars 9 h à 18 h congrès de la section du Pays de Brest du PCF à la salle des syndicats
 
Dimanche 26 mars congrès départemental de la fédération du Finistère du PCF
 
7/8/ 9 avril congrès national du PCF

Congrès de section de la section PCF du Pays de Brest le samedi 11 mars 2023

Mettons la France à l’arrêt – Communiqué de la section PCF de Quimper pour le 7 mars – manifestation contre la réforme des retraites

 

Mettons la France à l’arrêt !

Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses député-es, de bafouillages en contre-vérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.

Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.

Oublieux aussi des catastrophes réelles celles-là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant en faveur du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.

La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…C’est aujourd’hui !

Alors oui, mettons la France à l’arrêt, faisons en sorte que les grèves, les manifestations, les mobilisations soient plus fortes encore.

Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire, c’est au capital de payer.

Toutes et tous ensemble, on peut gagner !

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement dans l’unité pour contraindre Macron à retirer sa réforme.

Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation.

La réforme Macron aggraverait encore les inégalités dont sont victimes les femmes.

Ne les laissons pas faire.

Les communistes du pays de Quimper, leurs élu-es, appellent toutes et tous à se joindre en très grand nombre à la manifestation intersyndicale du mardi 7 mars à 14h place de la Résistance.

Nous appelons aussi à participer au rassemblement pour les droits des femmes le 8 mars à midi esplanade Julien Gracq devant la médiathèque.

Et nous vous invitons à venir rencontrer le 9 mars à 18h aux Halles Saint-François Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière qui présenteront leur conférence chantée « Le Chant des sardinières » sur les luttes historiques des ouvrières sardinières.

Section PCF du pays de Quimper, le 4 mars 2023

L’énergie, un bien commun essentiel qui doit être soustrait au marché et aux logiques de spéculation – Vœu approuvé à l’unanimité par les élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix du 2 mars 2023

Vœu approuvé à l’unanimité par les élus du Conseil Municipal de la ville de Morlaix –

Conseil Municipal du jeudi 2 mars 2023

Rapporteur: Ismaël Dupont

Flambées des coûts de l’énergie: En finir avec la spéculation sur ce bien essentiel qu’est l’énergie. Revenir à des prix régulés et à une maîtrise publique.

Depuis quelques mois, les coûts de l’énergie explosent, mettant en grande difficulté les particuliers, les entreprises, mais aussi les collectivités.

Pour certains ménages, la situation est déjà dramatique: les deux tiers des ménages en électrique sont en tarif réglementé et un quart seulement des ménages pour le gaz. Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché, et ce d’autant plus que les commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller démarcher des publics vulnérables aux revenus modestes, souvent des personnes âgées. Et pensons au fait que le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été…

Nous sommes aussi inquiets des difficultés des artisans, choqués par les fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation brutale du coût de l’énergie.

Or, il nous semble que le gouvernement refuse jusqu’ici de s’attaquer aux causes réelles du problème.

 
Les « chèques énergie » pour les particuliers ne sont pas demandés par tous ceux qui y auraient droit et sont financés par nos impôts, et donc par les usagers eux-mêmes, sans toucher aux super-profits des distributeurs d’énergie. Les dotations compensatoires aux collectivités confrontées à des fortes hausses des prix du gaz et de l’électricité ont des critères d’octroi peu lisibles, complexes et limitatifs, qui les rendent restrictives et très difficiles à prévoir sur leur existence à venir et sur leur montant. Dans le meilleur des cas, elles ne financeront qu’une partie des surcoûts de prix de l’énergie pour les collectivités qui en bénéficient.

Des solutions d’économies de consommation, de productions plus autonomes, plus durables et écologiques, des plans de sobriété, sont bien sûr à construire et inventer, mais il restera toujours des besoins à satisfaire mobilisant des consommations d’énergie importantes pour les communes et collectivités territoriales dans leur ensemble.

La conséquence, c’est qu’en ce moment même, les communes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leurs budgets 2023 dans un contexte très éprouvant. A la baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, s’ajoute des factures énergétiques, souvent non prévisibles, qui plombent littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement.

Déjà mises à mal précédemment par des années de baisses de dotations d’état aux effets cumulatifs affectant durablement le montant annuel de la DGF, et aussi dès la deuxième partie de l’année 2022 par le poids inédit de l’inflation sur les coûts des denrées et des travaux, les collectivités sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts. Collectivités en proximité avec les citoyens et leurs besoins, engagées au service de la vie quotidienne des habitants, elles essayent néanmoins de maintenir la qualité des services publics rendus aux citoyens dans un contexte de plus en plus compliqué et tendu. 

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution, restés stables, qui entraînent la flambée des prix, mais bien le fait que l’énergie, tombé dans l’escarcelle du marché, est devenu matière à enrichissement des actionnaires et à spéculation.

Alors que 13 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique dans notre pays, il est aujourd’hui primordial de revenir à des tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution. Il faut en finir avec l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

En effet, comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui? Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005. Depuis le 1er juillet 2007, le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence pour les particuliers. En 2010, c’est la la loi NOME (Organisation du Marché de l’Électricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique). Ce système fait obligation à EDF de revendre un quart de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits: ainsi le prix de revente de l’électricité d’EDF est de 42 euros à 46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€. 

Le bilan de ces opérations se fait sentir aujourd’hui. La guerre en Ukraine n’est que le révélateur des conséquences d’un système qui fait désormais la part belle à la finance et à la spéculation au détriment des besoins sociaux.

Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire jusqu’à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, par exemple, Total Énergies revend son électricité d’origine nucléaire achetée à prix réduit à EDF dans le cadre de l’Arenh entre 180 et 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés. Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Il faudrait retrouver un tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités.

Il en est tout autrement quand le gouvernement promet aux PME, aux petits commerçants de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh. Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydraulique.

Dans le secteur de l’énergie, la mise en concurrence et les privatisations ont déstructuré un champ d’activité d’intérêt stratégique et public et n’ont pas conduit à une révision à la baisse des prix pour les usagers, bien au contraire.

Nous pensons que les collectivités auraient tout à gagner au retour à une maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec deux EPIC EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

Les élus de la ville de Morlaix souhaitent interpeller l’État sur le besoin de se doter à nouveau d’outils de production, de souveraineté et de contrôle dans le domaine de l’alimentation en énergie et en électricité, qui permettent de contenir les prix et de les stabiliser, aussi bien pour tous les usagers, particuliers, entreprises, collectivités.  

Jeudi 9 mars: Conférences de Quimper Rouge. Invitation à la conférence chantée de Marie-Aline Lagadic et Klervi Rivière, à 18h

Amar Bellal invité des Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 7 mars: Flambée des prix de l’énergie, sortie des logiques de privatisation et de spéculation, transition écologique pour faire face au réchauffement climatique

Amar Bellal

sera le prochain invité des Mardis de l’éducation populaire,

Le Mardi 7 mars de 18h à 20h, au local du PCF Pays de Morlaix, 2 petite rue de Callac à Morlaix

Conférence-débat suivi d’un apéritif convivial

Ouverte à toutes et à tous, Gratuit.

L’énergie est un bien essentiel, qui conditionne grandement notre qualité de vie et la satisfaction de tous nos besoins en touchant des secteurs stratégiques tel que le transport, l’agriculture, l’industrie et le logement.
Confié au privé, l’énergie est l’objet de spéculation et de stratégie de pénurie organisées à l’échelle européenne afin de la rendre de plus en plus cher et de plus en plus rare.
Comment extraire ce secteur des lois du marché pour qu’il reste en France un service public afin que les usagers paient leurs factures à un prix coûtant de production et non au prix fort de la spéculation du marché?
Et comment produire et consommer cette énergie en tenant compte du défi climatique et du défi de l’épuisement des ressources?
Nous partirons de la problématique climatique sur la base des rapports du GIEC pour en venir à la contribution de la France, nous aborderons les scénarios possible énergétiques possibles pour atteindre une France zéro carbone d’ici 2050, ainsi que le coût de cette transition, la nécessité alors d’avoir un service public fort ainsi que le renforcement de nos filières industrielles.
la revue Progressistes (science, travail et environnement)
Le blog personnel de Amar Bellal
environnement-energie.org

39e Congrès du PCF : Les réunions de section prévues en mars avant le Congrès départemental du dimanche 26 mars à Pont-de-Buis.

Dans le cadre du 39e congrès du PCF, les sections du Finistère débattent du texte national et de leur organisation et activité:

– Pour la section de Brest, Réunion le jeudi 2 mars à 18h15 et Congrès de section le samedi 11 mars de 9h à 18h

– Pour la section de Quimper, Congrès de section le samedi 11 mars de 13h30 à 20h30 salle des Ursulines esplanade François Mitterrand à Quimper

– Pour la section de Morlaix, Réunion le 24 février à 17h30 et Congrès de section le samedi 4 mars de 9h à 18h

– Pour la section du Relecq-Kerhuon, congrès de section le samedi 4 mars à 10h30 au local du PCF, 5 boulevard Gambetta

– Pour la section de Carhaix, Congrès de section le samedi 4 mars à 10h

– Pour les sections du secteur de Quimperlé, congrès de section le samedi 11 mars à Mellac de 10h à 12h30

– Pour les sections de Crozon-Châteaulin, congrès de section le samedi 11 mars

– Pour la section de Rosporden, congrès de section le jeudi 2 mars à 18h (salle de la Boissière, centre des permis de conduire à Kernevel)

– Pour la section du Pays Bigouden, le dimanche 12 mars, à 9h30 à la MPT-Centre social de Pont l’Abbé

Congrès départemental le dimanche 26 mars de 9h à 18h à la salle F.Mitterrand à Pont-de-Buis

Sont attendus au Congrès départemental, au moins 75 délégués des sections du Finistère: 2 pour Audierne-Cap Sizun, 16 pour Brest, 4 pour Carhaix-Huelgoat, 3 pour Crozon-Châteaulin, 3 pour Concarneau, 3 pour Douarnenez, 3 pour Fouesnant, 5 pour Le Relecq-Kerhuon, 3 pour Lanmeur, 10 pour Morlaix-Roscoff, 7 pour le Pays Bigouden, 5 pour Quimper, 5 pour Quimperlé-Moëlan, 4 pour Rosporden, 2 pour Scaër.