PCF Finistère

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Préparation du Congrès du PCF dans le Finistère: les décisions du Conseil Départemental du 15 février

Le Conseil Départemental du 15 février réuni à la MPT de Quimerc’h à Pont-de-Buis a voté à l’unanimité pour une liste composée à parité de 5 camarades femmes et de 5 camarades hommes pour se rendre au Congrès national du PCF:

Voici les 10 camarades qui viendront au Congrès de Marseille du 7 au 10 avril pour y représenter la fédération du Finistère :

Claude Bellec (Brest), Jeannine Daniel (Scaër), Paul Daumont (Crozon-Chateaulin), Ismaël Dupont (Morlaix), Catherine Flageul (Crozon-Châteaulin), Gladys Grelaud (Brest/Landerneau), Jacqueline Héré (Brest), Taran Marec (Brest), Erwan Rivoalan (Brest), Pierre-Yves Thomas (Carhaix-Huelgoat)

Organisation du Congrès départemental :

CONGRES DÉPARTEMENTAL – le dimanche 26 mars Salle François Mitterrand à Pont-de-Buis, 9h-18h

Samedi 25 février – 9h30-12h30, commission Finances au local de la fédération suivie d’un repas convivial

Commission ouverte aux trésoriers et secrétaires de section, aux membres du CD intéressés. Merci de s’inscrire auprès de Marion à la fédération et de dire si vous rester déjeuner ensuite.

Les Congrès de section auront lieu les 4-5 mars et les 11-12 mars.

Commission Texte examinant les amendements présentés par les camarades et émanant des congrès de section sur le texte de Base commune du 39e congrès du PCF : « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » : le mardi 21 mars à 18h à BREST.

La commission texte sera présidée et animée par Claude Bellec

Commission de Candidature chargée de proposer une liste commune pour le nouveau Conseil Départemental du PCF à l’issue du Congrès départemental et de réfléchir à l’activité et au travail du Conseil Départemental: le mercredi 22 mars à Pont-de-Buis, 17H30

Le Conseil Départemental a décidé par ailleurs:

– D’un courrier des sections PCF aux Parlementaires sur la réforme des retraites

– D’une campagne départementale du PCF sur la question de l’inflation des prix

– D’une campagne départementale du PCF sur la question des prix de l’énergie et des raisons de leur flambée avec plusieurs exigences fondamentales: retour aux tarifs régulés pour les particuliers, les entreprises, les collectivités, sortie de l’Arenh, retour à une maîtrise publique de l’énergie avec EDF-GDF 100% publique, sortie du marché européen de l’énergie. Distribution départementale de tracts sur cette question, courrier aux Parlementaires et au Préfet, Conférence de Presse et demande d’audience au Préfet, Voeux dans les Conseils municipaux et Communautaires

Envolée des prix de l’électricité et du gaz, marché de l’énergie: l’immense gabegie!

La crise énergétique bat son plein. Les coûts de l’énergie explosent mettant en grande difficulté les particuliers, comme les entreprises et les collectivités. Le gouvernement fait mine d’aider, un peu et de manière insuffisante, tout en refusant de s’attaquer aux causes réelles du problème.

Pour certains ménages, la situation est dramatique: les 2/3 des ménages en électrique sont en tarif réglementé et 1/4 des ménages pour le gaz.

Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché et ce d’autant que les démarcheurs commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller dans les quartiers populaires depuis la libéralisation car cela leur est plus facile de convaincre de changer d’opérateurs et d’abonnement chez les personnes âgées, ou chez les personnes aux revenus les plus modestes, ou encore par téléphone. Et le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été.

Citons l’exemple d’une dame à Brest qui a une facture de régularisation 2022 de Total énergie de 6000€ (elle a déjà payé 2000 euros) alors qu’elle travaille en temps partiel subi. Son KwH est à 50 centimes TTC et 18 centimes pour le tarif réglementé sans même avoir 18 degrés dans son logement.

Pensons aussi au cortège de drames des fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation faramineuse du coût de l’énergie, et au chômage qui peut suivre.

Le coût de l’énergie en France qui devient plus élevé que les coûts salariaux aura des effets dissuasifs pour les investisseurs.

Les conséquences catastrophiques de cette gabegie sur notre société toute entière sont à relever, avec l’inflation généralisée des prix et des répercussions sur les particuliers, l’économie, les collectivités, les industries et l’artisanat, le chômage, l’écologie…

La guerre en Ukraine n’étant qu’un prétexte révélateur et la cause véritable la spéculation capitaliste qui a trouvé un espace de profitabilité extrême dans le secteur de l’énergie privatisé et libéralisé.

Le PCF vous aide à y voir plus clair!!! 

Comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui?

Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Les pouvoirs politiques qui se sont succédé depuis se sont appliqués à démanteler EDF et à libéraliser le secteur de l’énergie.

Ces directives s’appuient sur le Traité de Maastricht (1992), puis le Sommet européen de Lisbonne (2002). Le but: satisfaire les appétits des capitalistes en privatisant les secteurs publics très rentables dans le domaine de l’eau, des transports, des télécoms et de l’énergie notamment.

Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005.

Depuis le 1er juillet 2007 (présidence de Nicolas Sarkozy) le marché de l’électricité est ouvert à la concurrence pour les particuliers.

En 2010, Nicolas Sarkozy et François Fillon font adopter la loi NOME (Organisation du Marché de l’Electricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), Nicolas Sarkozy qui n’hésite pas à endetter EDF de 7 milliards d’euros!

Ce système fait obligation à EDF de revendre 1/4 de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits (le prix de revente de l’électricité à prix cassé d’EDF est de 42 euros-46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€!). Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, Total revend son électricité nucléaire acheté à prix bradé à EDF dans le cadre de l’Arenh 180, 200, 300, 400, 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés et de la loi de l’offre et de la demande, sachant qu’on est plutôt en manque d’électricité en ce moment, ayant fragilisé les capacités d’investissement et de maintenance d’EDF sur son parc. C’est ainsi que Fabien Roussel, responsable du PCF, estime que Total Energies a volé entre 6 et 8 milliards à EDF, une part non négligeable des 36 milliards de bénéfices de Total Energies, alors que la facture énergie bondit pour les particuliers et les familles, les entreprises, les collectivités.

Ces concurrents qui se devaient au bout de 12 ans de produire leur propre électricité… ne produisent toujours rien, ou si peu. Ils se gavent sur le dos d’EDF et spéculent sur le dos des consommateurs.

Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Aujourd’hui, c’est le cours de la bourse, avec la spéculation qui l’accompagne, qui entraîne la flambée des prix!

Désormais, c’est la Commission de régulation de l’électricité (CRE) qui propose le montant des TRV à l’Etat et ce ne sont plus les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix! C’est donc bien le cours de la bourse de l’électricité, la hausse des taxes et les marges exorbitantes des fournisseurs privés aux mains des actionnaires exigeant le meilleur rendement qui font s’envoler les tarifs.

Le PCF réclame le retour au Tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités. Au lieu de vagues promesses, véritables opérations de com sans réalité effective substantielle, de chèques énergie, de boucliers tarifaires… Les opérateurs financiers alternatifs n’ont plus à se faire du beurre sur le dos d’EDF et le nôtre.

Que penser d’un gouvernement qui promet aux PME, aux petits commerçants, de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh.

Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydrolique.

Le PCF demande à ce que l’on puisse s’extraire du marché européen de l’énergie quand les prix sont trop en décalage avec les réalités de la production et du prix de production. Nos voisins espagnols et portugais ont obtenu une dérogation de la commission européenne sur l’énergie: nous pourrions agir avec eux.

Il faut en finir avec le racket de l’Arenh qui subventionne des acteurs alternatifs qui ne produisent rien et qui accumule les profits.

Regagnons ensemble notre maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

La nationalisation d’EDF-GDF qui a permis à la France de bénéficier d’une souveraineté énergétique partielle, et d’une électricité accessible et peu chère, a été l’œuvre du programme du Conseil National de la Résistance, mis en œuvre dans ce domaine par le ministre communiste Marcel Paul, ancien enfant de l’assistance publique, paysan puis ouvrier, dirigeant syndical CGT, résistant et déporté, qui deviendra ministre de la Production industrielle à la Libération. Le combat de sa vie fut la création de l’entreprise publique EDF GDF et du programme de production d’électricité par la réalisation de grands équipements hydro-électriques et nucléaires.

Aujourd’hui, les villes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leur budget 2023 dans un contexte de baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, et d’une facture énergétique qui plombe littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement. Ces collectivités peinent à construire leur budget 2023 sans dégrader le service public. Elles sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts.

Ainsi, Quimper QBO doivent faire face à une augmentation de 5 millions d’€ de leur facture d’énergie, Morlaix de 1,2 million d’euros, Plomelin de 128 000€, etc.

Dans les lycées de la région Bretagne, l’impact sur les factures d’électricité est de + 480%, parfois plus, et pour les factures de gaz de + 70%. Les établissements ont vu leur facture multipliées par 4 ou 5 entre 2021 et 2022, et ce n’est pas fini.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché pour retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Sortir du marché ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

 

Communiqué de Presse – Ukraine : Agir pour la Paix, en priorité (Fabien Roussel)

Communiqué de Presse – Ukraine : Agir pour la Paix, en priorité (Fabien Roussel)
Il y a un an, le régime nationaliste de Vladimir Poutine prenait la décision criminelle de lancer une guerre à grande échelle contre l’Ukraine. Depuis un an, se multiplient les bombardements de populations civiles et les crimes de guerre. Des centaines de milliers de victimes, civils et militaires, ont payé de leur vie cette agression contre la souveraineté du peuple d’Ukraine.
Comme nous le faisons depuis le premier jour, nous condamnons radicalement Poutine, responsable de cette tragédie.
Après tant de sang versé, cette folie guerrière doit être stoppée et la Paix mise à l’ordre du jour de toutes les discussions !
Tout doit être mis en œuvre pour trouver le chemin d’un règlement politique, sous l’égide de l’ONU, permettant de restaurer la souveraineté de l’Ukraine, d’établir des garanties de sécurité pour tous les pays de la région, pour l’Ukraine, pour la Russie, et de réunir les conditions d’une paix juste et durable et d’une sécurité collective sur tout le continent européen.
La Paix et le progrès social en Europe sont intimement liés. Car la guerre est une raison de plus, utilisée par les classes dirigeantes, pour imposer des politiques d’austérité et des sacrifices toujours plus importants au monde du travail. Ce sont toujours les mêmes qui en paient le prix fort.
C’est pourquoi refusons, contrairement à d’autres, d’inscrire cette guerre dans un temps long. Nous refusons de suivre les appels de ceux qui veulent nous entraîner dans une guerre contre la Russie au risque de plonger l’Europe dans le chaos d’une guerre mondiale.
Nous appelons la France à choisir le camp de la paix et à retrouver une diplomatie indépendante et constructive en arrêtant de s’aligner systématiquement sur l’OTAN et les Etats-Unis.
Le PCF appelle ainsi le gouvernement français à répondre positivement aux appels pour la paix du secrétaire général de l’ONU, du pape François et aux propositions des pays du Sud qui, lors de la conférence de Munich ont appelé à la création d’un groupe de contact pour la paix sous l’égide de l’ONU. Créons un groupe de pays, incluant de grandes nations comme le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Colombie, le Mexique et tant d’autres en faveur de la paix et pour un désarmement global et multilatéral.
Membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la France dispose d’une voix forte qu’elle doit mettre au service d’un message universaliste. Notre pays doit en finir avec une politique soufflant alternativement le chaud et le froid. Il doit se mettre au service de la recherche d’un règlement politique pour mettre fin aux souffrances et aux destructions et pour stopper la marche à la guerre.
Car pour trouver une issue politique et diplomatique à cette guerre en Europe, il faudra aussi accepter de discuter des choix politiques faits en Europe ces trente dernières années, qui n’ont eu de cesse d’étendre les bases militaires de l’OTAN aux portes de la Russie, contrairement aux engagements pris lors de la chute de l’URSS. Il faudra bien aussi travailler à la réunion d’une conférence pan-européenne de sécurité collective, dépassant la logique de blocs portée par l’OTAN.
Depuis un an, si les pays de l’Union européenne ont déclaré apporter leur soutien à l’Ukraine par la livraison d’armes défensives, ils ont aussi pointé des lignes rouges à ne pas franchir afin d’éviter toute extension du conflit et l’embrasement de toute l’Europe.
Mais ces lignes sont sans cesse franchies. Des armes offensives, susceptibles d’atteindre le sol russe sont désormais fournies au gouvernement de l’Ukraine. Pour quels objectifs ?
Sous injonction de l’OTAN, les pays européens annoncent des plans de réarmement massifs, qui vont bien au delà des besoins de leurs défenses nationales. La France et la Pologne font exploser leur budget militaire. L’Allemagne se réarme également, rompant avec sa tradition pacifiste adoptée après la défaite du nazisme.
Ces logiques de surarmement, de livraison d’armes offensives sont extrêmement dangereuses. Jusqu’où iront ces surenchères aventureuses ? Les pays de l’Europe, nos armées, nos enfants doivent-ils se préparer à entrer en guerre contre la Russie ?
Les Français doivent savoir. Pour le PCF, il est urgent de stopper cet engrenage.
C’est pourquoi nous appelons à l’ouverture dans les plus brefs délais, au Parlement, d’un débat sur les objectifs de la diplomatie française dans ce conflit et sur la livraison d’armes à l’Ukraine.
Le PCF appelle à participer partout en France aux manifestations pour la paix, organisées par le collectif national des Marches pour la paix les 24 et 25 février dans de nombreuses villes de notre pays. Il est solidaire des manifestations pour la Paix qui ont lieu au même moment en Europe et dans le monde.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, député du Nord,
Le 23 février 2023.

Envolée des prix de l’électricité et du gaz, marché de l’énergie: l’immense gabegie!

Envolée des prix de l’électricité et du gaz, marché de l’énergie: l’immense gabegie!

La crise énergétique bat son plein. Les coûts de l’énergie explosent mettant en grande difficulté les particuliers, comme les entreprises et les collectivités. Le gouvernement fait mine d’aider, un peu et de manière insuffisante, tout en refusant de s’attaquer aux causes réelles du problème.

Pour certains ménages, la situation est dramatique: les 2/3 des ménages en électrique sont en tarif réglementé et 1/4 des ménages pour le gaz.

Cela veut dire que nombre de familles subissent, comme les entreprises, la folie du marché et ce d’autant que les démarcheurs commerciaux des énergéticiens ont pour tradition d’aller dans les quartiers populaires depuis la libéralisation car cela leur est plus facile de convaincre de changer d’opérateurs et d’abonnement chez les personnes âgées, ou chez les personnes aux revenus les plus modestes, ou encore par téléphone. Et le tarif réglementé du gaz s’arrête cet été.

Citons l’exemple d’une dame à Brest qui a une facture de régularisation 2022 de Total énergie de 6000€ (elle a déjà payé 2000 euros) alors qu’elle travaille en temps partiel subi. Son KwH est à 50 centimes TTC et 18 centimes pour le tarif réglementé sans même avoir 18 degrés dans son logement.

Pensons aussi au cortège de drames des fermetures de boulangeries ou d’industries, dues à l’augmentation faramineuse du coût de l’énergie, et au chômage qui peut suivre.

Le coût de l’énergie en France qui devient plus élevé que les coûts salariaux aura des effets dissuasifs pour les investisseurs.

Les conséquences catastrophiques de cette gabegie sur notre société toute entière sont à relever, avec l’inflation généralisée des prix et des répercussions sur les particuliers, l’économie, les collectivités, les industries et l’artisanat, le chômage, l’écologie…

La guerre en Ukraine n’étant qu’un prétexte révélateur et la cause véritable la spéculation capitaliste qui a trouvé un espace de profitabilité extrême dans le secteur de l’énergie privatisé et libéralisé.

Le PCF vous aide à y voir plus clair!!! 

Comment est-on passé, en 25 ans, d’une situation d’autosuffisance de production d’électricité et de contrat de gaz de longue durée stabilisés, à la situation énergétique d’aujourd’hui?

Les directives européennes de l’énergie ont organisé, depuis le début des années 2000, la libéralisation-privatisation du secteur. Les pouvoirs politiques qui se sont succédé depuis se sont appliqués à démanteler EDF et à libéraliser le secteur de l’énergie.

Ces directives s’appuient sur le Traité de Maastricht (1992), puis le Sommet européen de Lisbonne (2002). Le but: satisfaire les appétits des capitalistes en privatisant les secteurs publics très rentables dans le domaine de l’eau, des transports, des télécoms et de l’énergie notamment.

Cela a généré en France, en 2004, la transformation d’EDF en société anonyme avec l’ouverture de son capital en 2005.

Depuis le 1er juillet 2007 (présidence de Nicolas Sarkozy) le marché de l’électricité est ouvert à la concurrence pour les particuliers.

En 2010, Nicolas Sarkozy et François Fillon font adopter la loi NOME (Organisation du Marché de l’Electricité) avec l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), Nicolas Sarkozy qui n’hésite pas à endetter EDF de 7 milliards d’euros!

Ce système fait obligation à EDF de revendre 1/4 de sa production nucléaire à ses concurrents à un tarif très bas leur permettant de faire des profits (le prix de revente de l’électricité à prix cassé d’EDF est de 42 euros-46 euros le Mwh alors que la cour des Comptes estime que le coût de revient se situe entre 50€ et 55€!). Aujourd’hui, avec le prix de l’énergie fixé par le marché, des opérateurs peuvent revendre l’électricité nucléaire à 500€ le Mwh dans le cadre de l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique).  Actuellement, Total revend son électricité nucléaire acheté à prix bradé à EDF dans le cadre de l’Arenh 180, 200, 300, 400, 500 euros, en fonction de la fluctuation des marchés et de la loi de l’offre et de la demande, sachant qu’on est plutôt en manque d’électricité en ce moment, ayant fragilisé les capacités d’investissement et de maintenance d’EDF sur son parc. C’est ainsi que Fabien Roussel, responsable du PCF, estime que Total Energies a volé entre 6 et 8 milliards à EDF, une part non négligeable des 36 milliards de bénéfices de Total Energies, alors que la facture énergie bondit pour les particuliers et les familles, les entreprises, les collectivités.

Ces concurrents qui se devaient au bout de 12 ans de produire leur propre électricité… ne produisent toujours rien, ou si peu. Ils se gavent sur le dos d’EDF et spéculent sur le dos des consommateurs.

Avant la loi NOME et l’ouverture du marché au particulier le prix du KWh des Tarifs régulés de vente (TRV) reflétait le coût de production du transport et de la distribution ajoutés à l’amortissement des moyens de production. C’était l’État qui fixait les prix sur proposition d’EDF. Les taxes étaient composées de la TVA et de la TLE (taxe locale de l’électricité versée aux communes).

Aujourd’hui, c’est le cours de la bourse, avec la spéculation qui l’accompagne, qui entraîne la flambée des prix!

Désormais, c’est la Commission de régulation de l’électricité (CRE) qui propose le montant des TRV à l’Etat et ce ne sont plus les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix! C’est donc bien le cours de la bourse de l’électricité, la hausse des taxes et les marges exorbitantes des fournisseurs privés aux mains des actionnaires exigeant le meilleur rendement qui font s’envoler les tarifs.

Le PCF réclame le retour au Tarif régulé de l’énergie pour les particuliers, les entreprises, les collectivités. Au lieu de vagues promesses, véritables opérations de com sans réalité effective substantielle, de chèques énergie, de boucliers tarifaires… Les opérateurs financiers alternatifs n’ont plus à se faire du beurre sur le dos d’EDF et le nôtre.

Que penser d’un gouvernement qui promet aux PME, aux petits commerçants, de bloquer les tarifs qui leur seront appliqués à 280 € le Mwh alors que les opérateurs alternatifs achètent 70% de leur électricité 42 € le Mwh.

Autre aberration: le prix de l’électricité est fixé sur le prix du dernier Mwh produit, très souvent avec du gaz, donc indexé sur son cours aujourd’hui au plus haut, du fait de la guerre en Ukraine, alors qu’en France l’électricité est produite essentiellement avec du nucléaire et de l’hydrolique.

Le PCF demande à ce que l’on puisse s’extraire du marché européen de l’énergie quand les prix sont trop en décalage avec les réalités de la production et du prix de production. Nos voisins espagnols et portugais ont obtenu une dérogation de la commission européenne sur l’énergie: nous pourrions agir avec eux.

Il faut en finir avec le racket de l’Arenh qui subventionne des acteurs alternatifs qui ne produisent rien et qui accumule les profits.

Regagnons ensemble notre maîtrise publique de l’énergie, de l’électricité et du gaz, avec nos deux Epic EDF et GDF 100% publics, permettant aux collectivités locales, aux entreprises, aux usagers d’accéder à des tarifs régulés de vente calculés sur les coûts de production de transport et de distribution.

La nationalisation d’EDF-GDF qui a permis à la France de bénéficier d’une souveraineté énergétique partielle, et d’une électricité accessible et peu chère, a été l’œuvre du programme du Conseil National de la Résistance, mis en œuvre dans ce domaine par le ministre communiste Marcel Paul, ancien enfant de l’assistance publique, paysan puis ouvrier, dirigeant syndical CGT, résistant et déporté, qui deviendra ministre de la Production industrielle à la Libération. Le combat de sa vie fut la création de l’entreprise publique EDF GDF et du programme de production d’électricité par la réalisation de grands équipements hydro-électriques et nucléaires.

Aujourd’hui, les villes et l’ensemble des collectivités territoriales construisent leur budget 2023 dans un contexte de baisse réelle des dotations de l’État, non réévaluées à la hauteur de l’inflation, et d’une facture énergétique qui plombe littéralement les finances, affectant les taux d’épargne et les capacités d’investissement. Ces collectivités peinent à construire leur budget 2023 sans dégrader le service public. Elles sont exposées à des renoncements d’investissements, à l’abandon de certains projets ou à des augmentations d’impôts.

Ainsi, Quimper QBO doivent faire face à une augmentation de 5 millions d’€ de leur facture d’énergie, Morlaix de 1,2 million d’euros, Plomelin de 128 000€, etc.

Dans les lycées de la région Bretagne, l’impact sur les factures d’électricité est de + 480%, parfois plus, et pour les factures de gaz de + 70%. Les établissements ont vu leur facture multipliées par 4 ou 5 entre 2021 et 2022, et ce n’est pas fini.

L’envolée actuelle des prix du gaz et de l’électricité montre de manière cruelle aux usagers à quel point il est important que notre pays retrouve sa souveraineté sur la fixation des prix de l’énergie. Ce ne sont pas les coûts de production de transport et de distribution restés stables qui entraînent la flambée des prix, mais bien le cours de la bourse de l’électricité, la prédation des spéculateurs et des actionnaires qui font s’envoler les tarifs générant les super profits de Total énergie, d’Engie et des autres « fournisseurs dits alternatifs » laissant 13 Millions de personnes en situation de précarité énergétique. Il est aujourd’hui primordial de maintenir les tarifs réglementés du gaz et de l’électricité qui reflètent les coûts réels de production et de distribution, d’en finir avec le pillage organisé de l’Arenh et d’abolir la loi Nome.

A l’instar de nos voisins espagnols et portugais nous devons déroger au droit européen pour sortir l’énergie des griffes du marché pour retrouver notre maîtrise publique de l’énergie et un service public conforme à l’héritage de la nationalisation de 1946. La France a le poids politique nécessaire pour l’obtenir.

Sortir du marché ne signifie pas une sortie du système électrique européen, les interconnexions et les échanges entre opérateurs, fondés sur des contrats bilatéraux mutuellement avantageux, doivent être garantis.

L’énergie est un bien vital dont chaque être humain a besoin pour se nourrir, se chauffer, se déplacer ou se soigner il ne peut être confié aux marchés financiers.

Hommage à Jean-François Pibouleau, notre camarade de la CGT Renault et du PCF, par Ronan Tanguy

Photo NVO CGT

           Texte d’hommage à Jean-François Pibouleau par Ronan Tanguy, trésorier de la fédération PCF Finistère, à l’occasion de ses obsèques à Guipavas.              

Jean-François PIBOULEAU

C’est avec une forte émotion que je rends hommage à Jean-François aujourd’hui.

L’annonce de son décès a fait remonter tout un tas de souvenirs dont les premiers datent de 1979 ; c’est cette année-là que j’ai fait la connaissance de Paul et Maguy et de leur famille. Jean-François avait 13 ans à cette époque et ça fait donc 44 ans que nous nous sommes rencontrés et cette rencontre aura duré au fil de temps, notamment quand j’ai exercé mon activité d’employé de banque à Guipavas. Jean-François était un des clients que je tâchais de conseiller au mieux jusqu’à lui accorder le prêt immobilier lui permettant d’acquérir son appartement en région parisienne.

Ce moment de nos relations est loin d’avoir été le seul puisque nous avions tous les deux les mêmes engagements, politique et syndical, à la CGT et au PCF.

Lorsqu’il est entré chez RENAULT, en 1990, Jean-François a adhéré à la CGT et au Parti Communiste dans le même mouvement et il n’a jamais renié ce double engagement qui était aussi celui de ses parents.

S’il est resté depuis cette date un militant communiste, Jean-François a choisi de renforcer ses responsabilités au sein de la CGT jusqu’à devenir délégué syndical central de RENAULT en 2020, après avoir exercé les mandats d’élu délégué du personnel, au CHSCT, au CE et au CCE. Membre de la Commission Exécutive de la Fédération CGT des Métaux, il a, dans le même temps assumé des responsabilités au sein de l’Union des Syndicats de la Métallurgie parisienne, ainsi qu’à l’Union Fraternelle des Métallos et s’est investi dans le groupe de protection sociale Humanis.

Je ne passerai pas sous silence la passion sportive qui l’animait dans la lutte bretonne dont il fut un champion reconnu et respecté.

Pas question de suivre de loin la scolarité de ses enfants, donc Jean-François a aussi milité au sein de la FCPE.

Une vie bien remplie, c’est évident, mais beaucoup, beaucoup, beaucoup trop courte.

Quelle immense tristesse accompagnée d’un effet coup de poing à l’estomac d’apprendre son décès si brutal. Tellement inattendu. Et, du coup , les souvenirs se bousculent, dans le désordre, comme celui de la dernière rencontre, il y a seulement quelques semaines dans une manif à BREST. La rencontre précédente, tout à fait fortuite s’est déroulé dans un super marché de Plouarzel quand j’ai vu, au bout d’un rayon, apparaître un caddie dans lequel l’Huma était délicatement posé. Bien sûr , c’était Jean-François, en vacances au camping, en famille, comme tous les étés,  comme du temps de Paul et Maguy.

Comme d’hab, nos bises furent fraternelles parce qu’on était toujours contents de se voir.

Parler de Jean-François sans évoquer La Famille PIBOULEAU serait totalement anachronique, tant ce groupe a toujours été soudé, indissociable les uns des autres. Il faut dire que les malheurs renforcent les liens et les malheurs n’ont pas épargné Les Pibouleau, je m’abstiendrai d’en faire le récit.

Alors, après l’annonce du départ de Jean-François, on cherche une sorte de réconfort pour atténuer notre tristesse et on se rassure un peu en se disant qu’il dormait et qu’il n’a pas vu venir la faucheuse qui fabrique tant de peine.

Je revois son regard qui pétillait quand il allait sortir une plaisanterie, on sentait venir le bon mot, le moment de déconnade.

Tu nous manques déjà Jean-Fanch, mon ami, mon camarade et tu nous manqueras pour toujours. Alors, bien sûr, le temps fera son œuvre et le chagrin laissera place aux souvenirs des bons moments de vie partagés.

Regardez, Monsieur Macron, votre idée de retraite à 64 piges, il y a des travailleurs qui ne la verront pas, ils seront morts avant, comme Jean-François qui s’en est allé à seulement 57 ans.

Justine, Gaétane et Loïc, vous êtes, plus que n’importe qui, noyés de tristesse mais vous garderez dans vos cœurs et dans vos pensées, bien au chaud, le papa et l’homme honnête et droit qu’il fut.

Je te salue au nom de tous, ici, mon ami Jean-François, je ne suis pas le seul à être content d’avoir croisé ta route. Tu aurais mérité de la continuer plus longtemps.

 

Contre la réforme des retraites Macron, rejoins le PCF comme 850 nouveaux adhérents depuis le début de l’année 2023

La dynamique créée par la campagne présidentielle se prolonge avec celle du mouvement social. Et le nombre d’adhésions à notre parti s’amplifie.

Les raisons d’adhésions sont très diverses : envie de s’engager face à l’amplification des crises, d’agir concrètement contre l’extrême droite qui menace, la volonté de soutenir des propositions crédibles à gauche comme celles que nous portons sur le travail ou l’énergie…

Notre forte visibilité dans les manifestations, notre présence médiatique nouvelle avec Fabien Roussel, le tour de France qu’il a entrepris dans lequel chaque étape se termine par une réunion publique où chacun peut lui poser ses questions, lui donner un témoignage, l’implication de tous nos élu·e·s dans le mouvement social et la dynamique unitaire que nous avons impulsée…, tout cela contribue à éveiller l’intérêt pour notre parti.

Pour l’occasion, nous avons édité un bulletin d’adhésion dédié à notre combat contre la réforme des retraites. Tu peux le télécharger ici. (https://assets.nationbuilder.com/…/document_Bulletin…)

Chaque camarade doit avoir avec lui un bulletin d’adhésion à disposition et/ou relayer la page pour adhérer : =AT2qpDK0W5igTw3FMilhQQClc5WArkXPFIuG9q-gHQCLaSXXiWfoZJ5M_yxyLpfMP3VfJoGpp1n2L1xQD_bfcSzSfvRzvWJc-9DN46ztzyJ5LyLUG0l2cdCS2mNKZ2snjGtFamaNLaPCraaMrU_QqViGlLdBeYvf4c__3GVTM_rOvhfSUTzvDWjYsMwcNOGcYLEIVrbIr8tu" target="_blank" rel="nofollow noopener">pcf.fr/adhesion.

« Soyons le nombre et nous serons la force », Émile Zola.

Retraite: la réforme Macron aggraverait la pénibilité au travail (PCF)

Le gouvernement dit que son projet permettra d’« améliorer la prise en compte de la pénibilité » au travail. Ces déclarations sont en contradiction avec la politique menée depuis 2017 puisque les dispositifs existants ont été affaiblis par l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.

En effet, la loi Touraine de 2014 avait allongé progressivement la durée de cotisation à quarante-trois annuités. Mais elle avait aussi créé le Compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P). Ce dispositif non rétroactif permettait aux salariés exposés à des conditions de travail éprouvantes d’accumuler des points pour financer des formations, un temps partiel sans baisse de salaire ou un départ à la retraite jusqu’à deux ans plus tôt. À l’origine, le C3P prenait en compte dix facteurs de risques :

– Les « contraintes physiques marquées » : manutention manuelle de charges, postures pénibles, vibrations mécaniques ;

– L’« environnement physique agressif » : agents chimiques dangereux, travail en milieu hyperbare, températures extrêmes, bruit ;

– Les « rythmes de travail » : de nuit, en équipes successives alternantes, répétitif.

Ces facteurs sont qualifiés selon des seuils réglementaires de temps et d’intensité. Par exemple, un salarié pouvait faire reconnaître le bruit comme facteur de pénibilité si son niveau d’exposition quotidienne (huit heures) atteint 81 décibels en moyenne six cents heures par an.

Ces facteurs de risque ont été réduits par Macron en 2017. Emmanuel Macron avait déclaré devant le patronat, lors de la campagne présidentielle, en mars 2017, « je n’aime pas le terme de pénibilité, donc je le supprimerai ». ès son accession au pouvoir, le C3P a été remplacé par le Compte professionnel de prévention (C2P). Le gouvernement ne s’est pas contenté de supprimer le mot « pénibilité », il a aussi réformé son financement et retiré quatre facteurs de risques : le port de charges lourdes, les postures pénibles, les vibrations mécaniques et les risques chimiques. y a donc moins de bénéficiaires depuis la réforme de la pénibilité de 2017, particulièrement moins d’ouvriers.

Dans la majorité des cas (61 %), les demandeurs utilisaient leurs points pour partir plus tôt en retraite : une possibilité ouverte seulement aux salariés âgés d’au moins 55 ans et pouvant avancer le départ de deux ans au maximum. C’était pour eux le principal intérêt de cette possibilité.

Plutôt que de réintégrer les quatre facteurs de risques supprimés au C2P, le gouvernement a choisi d’insérer trois « risques ergonomiques » (port de charges lourdes, postures pénibles, vibrations mécaniques) au sein d’un nouveau Fonds d’investissement dans la prévention de l’usure professionnelle doté d’un milliard d’euros pour 5 ans et le déplafonnement des points du C2P. Ceci n’ouvre aucun droit à une retraite anticipée. Jusqu’ici, un salarié ne pouvait cumuler plus de cent points au cours de sa carrière (soit vingt-cinq ans d’exposition à un facteur ou douze ans et demi pour plusieurs facteurs). La réforme prévoit de supprimer cette limite. C’est une mesure à double tranchant, car peut envoyer le message que la durée d’exposition n’est pas grave puisqu’on va gagner des points. Mais on ne cumule pas sans conséquence sur la santé.Dans cet esprit, le gouvernement veut aussi renforcer le suivi médical des salariés exposés aux facteurs de risques ergonomiques en créant une visite obligatoire de fin de carrière, à 61 ans, de favoriser un départ anticipé dès 62 ans à taux plein pour ceux qui ne sont pas en mesure de continuer de travailler.

Actuellement, le dispositif de retraite anticipée pour incapacité permanente d’au moins 10 % à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle donne droit, sous certaines conditions, à une retraite à taux plein à 60 ans. Ce départ anticipé sera donc repoussé de deux ans avec la réforme des retraites.

On s’éloigne de la définition légale de la pénibilité qui mentionne des risques professionnels « susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur sa santé », et non des incapacités déjà avérées.

En conclusion, on passe d’un droit reconnu à une appréciation conjoncturelle. Les médecins du travail déclarent que ce n’est pas à eux de prendre ces décisions de mise en retraite. Ils seront d’ailleurs bien dans l’impossibilité de traiter ces dossiers compte tenu de la pénurie de professionnels dans le domaine de la médecine du travail.

Retraite au flambeau à Morlaix le jeudi 23 février à 20h entre la place Puyo et la place du Pouliet – Organisée par l’intersyndicale

 

Réforme des retraites – Mars Attaque! – Tous dans la mobilisation le mardi 7 mars et au-delà

Une deuxième manifestation contre la réforme des retraites regroupe 300 personnes à Crozon le samedi 18 février

2ème manif contre la réforme des retraites avec défilé dans les rues de Crozon, organisée par le collectif des citoyens, la ligue des droits de l’homme et la CGT, de nombreux camarades de la section PCF étaient présents. la manif une nouvelle fois a réunie
près de 300 personnes ,un vrai succès, avec des articles de presse dans le télégramme, et ouest france. Photo et commentaire Christian Beaumanoir

 

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Le Télégramme: Une nouvelle mobilisation a rassemblé, ce samedi matin, dans les rues de Crozon, entre 250 à 300 personnes. Le mot d’ordre ? Le retrait du texte pour la réforme des retraites !

Mobilisation constante, ce samedi 18 février 2023, en matinée, à Crozon, où 250 à 300 personnes se sont rassemblées pour manifester contre la réforme des retraites. Munis de banderoles aux couleurs de la CGT ou de pancartes plus personnelles, des familles, des travailleurs et des retraités formaient le cortège coloré et en voix pour déambuler de la place de la Mairie à celle de l’Église, en passant par la rue Poulpatré, le boulevard de la Pralognan ou encore la rue Alsace-Lorraine.

Soutien du PCF Finistère et Carhaix-Huelgoat aux journalistes intimidés et menacés par l’extrême-droite et appel à manifester samedi à Carhaix, 11h30, devant la rédaction du Poher

La fédération du PCF du Finistère et de la section du PCF Carhaix-Huelgoat appellent à manifester très nombreux samedi 25 février devant la rédaction du Poher à Carhaix à 11h30 à l’appel de plusieurs syndicats et du SNJ, pour dénoncer et demander que l’État prenne au sérieux les menaces et tentatives de déstabilisation graves subies par les journalistes et employés du journal Le Poher et une journaliste de France 3 de la part de militants d’extrême-droite.
Nous considérons qu’après les intimidations à son encontre lors de la manifestation de Callac, l’extrême droite montre son vrai visage.
Ce sont les mêmes personnes, très actives sur les réseaux sociaux et très certainement aussi dans des réseaux actifs plus obscurs de la fachosphère bretonne, qui ont été à la manoeuvre avec les méthodes les plus répugnantes et les arguments les plus délirants pour empêcher le projet d’accueil des réfugiés à Callac, en intimidant notamment des élus et des habitants solidaires, défendant l’accueil des réfugié.e.s.
Il est intolérable, en démocratie, que de telles menaces soient proférées. Les communistes finistériens sont inquiets et attentifs à la banalisation qui est faite de l’extrême droite et des agissements de ces groupuscules fascisants.  Jamais nous ne minimiserons le danger qu’ils représentent pour les valeurs humaines fondamentales et la démocratie.

Nous demandons que l’État, la justice et la police, prennent la mesure du danger de l’extrême-droite radicale pour la démocratie, les valeurs de la République et nos vies, et mènent sérieusement et avec des moyens l’enquête pour trouver et condamner les auteurs des menaces de mort contre les journalistes du Poher.

Nous voulons aussi par là-même exprimer notre soutien à l’ensemble des journalistes de la presse régionale et nationale dans leur travail pour produire une information honnête, indépendante, basée sur l’objectivité et les faits.

Les communistes seront toujours du côté de ceux qui défendent les valeurs démocratiques et pratiquent la liberté d’informer contre l’obscurantisme haineux, d’où qu’il vienne.

Manifestation à Carhaix, à 11h30: soutien aux employés du journal Le Poher et à la rédaction de France 3 contre les menaces fascistes!

Communiqué du PCF Finistère – 22 février 2023

La fédération du PCF du Finistère et de la section du PCF Carhaix-Huelgoat appellent à manifester très nombreux samedi 25 février devant la rédaction du Poher à Carhaix à 11h30 à l’appel de plusieurs syndicats et du SNJ, pour dénoncer et demander que l’État prenne au sérieux les menaces et tentatives de déstabilisation graves subies par les journalistes et employés du journal Le Poher et une journaliste de France 3 de la part de militants d’extrême-droite.
Nous considérons qu’après les intimidations à son encontre lors de la manifestation de Callac, l’extrême droite montre son vrai visage.
Ce sont les mêmes personnes, très actives sur les réseaux sociaux et très certainement aussi dans des réseaux actifs plus obscurs de la fachosphère bretonne, qui ont été à la manoeuvre avec les méthodes les plus répugnantes et les arguments les plus délirants pour empêcher le projet d’accueil des réfugiés à Callac, en intimidant notamment des élus et des habitants.
Il est intolérable, en démocratie, que de telles menaces soient proférées. S’en prendre à la liberté de la presse, c’est un pas vers la dictature. Les communistes finistériens sont attentifs à la banalisation qui est faite de l’extrême droite et de ces groupuscules fascisants.

Nous demandons que l’État, la justice et la police, prennent la mesure du danger de l’extrême-droite radicale pour la démocratie, les valeurs de la République et nos vies, et mènent sérieusement et avec des moyens l’enquête pour trouver et condamner les auteurs des menaces de mort contre les journalistes du Poher.

Nous voulons aussi par là-même exprimer notre soutien à l’ensemble des journalistes de la presse régionale et nationale dans leur travail pour produire une information honnête, indépendante, basée sur l’objectivité et les faits.

Les communistes seront toujours du côté de ceux qui défendent les valeurs démocratiques et pratiquent la liberté d’informer contre l’obscurantisme haineux, d’où qu’il vienne.

 

 

Le SNJ toujours en soutien du Poher et de tous les journalistes menacés par l’extrême-droite. Le SNJ appelle la profession à participer au rassemblement pour la liberté d’informer face aux menaces de l’extrême-droite, ce samedi 25 février à 11h30, devant la rédaction du journal Le Poher, à Carhaix » : https://www.snj.fr/…/le-snj-toujours-en-soutien-du…

Le SNJ toujours en soutien du Poher et de tous les journalistes menacés par l’extrême-droite

 

Le SNJ apporte à nouveau son soutien à la rédaction du Poher, qui a reçu une menace à la bombe. Le SNJ, qui a également co-signé un texte, appelle la profession à rassemblement, ce samedi 25 février, à 11h30, à Carhaix. 

Le 8 février, le Syndicat national des journalistes, première organisation de la profession, apportait son soutien au journal Le Poher, et à toute son équipe suite à des menaces de mort reçues le 31 janvier.

Lundi 20 février, c’est une menace d’alerte à la bombe qu’a reçue la rédaction. Comme le 31 janvier, il ne fait aucun doute que cette nouvelle intimidation provient de l’extrême-droite. En parallèle, une journaliste de France 3 était aussi victime d’intimidations pour avoir fait son métier en évoquant le harcèlement numérique dont le Poher fait également l’objet sur des sites d’extrême-droite. 

Aujourd’hui, la ville de Callac et plus largement des élus du Centre-Bretagne, des militants associatifs et des journalistes sont victimes de ce phénomène violent. 

Après les menaces verbales, des intimidations qui contraignent la rédaction à cesser le travail pour laisser intervenir les forces de l’ordre, cette atteinte à la liberté d’informer et d’être informé, garantie par notre Constitution, est intolérable. 

Le SNJ, au-delà des faits insupportables qui doivent être traités par les services d’enquête et la justice, souhaite une prise de position ferme de la sphère politique. Ces attaques multiples, insidieuses, contre tout journaliste qui rapporte des informations sur les mouvances d’extrême-droite, leurs agissements et leurs manœuvres n’ont que trop duré. 

Nous appelons à une opposition unanime contre les discours appelant à la haine et des moyens appropriés pour que chaque acteur, dans ses fonctions, puisse mettre fin aux impunités du harcèlement orchestré en ligne. Il est grand temps que le législateur donne enfin les moyens et s’oppose fermement aux discours qui attaquent la liberté d’informer et d’être informé.

Le SNJ renouvelle son soutien aux journalistes du Poher et de France 3 ainsi que toutes celles et ceux qui subissent, depuis de longs mois, les attaques ad hominem des mouvances d’extrême-droite dont les principaux animateurs sont parfaitement identifiés. Le SNJ se tiendra à leurs côtés, dans toute procédure intentée, pour défendre cet aspect essentiel de notre profession.

Le SNJ appelle la profession à participer au rassemblement pour la liberté d’informer face aux menaces de l’extrême-droite, ce samedi 25 février à 11h30, devant la rédaction du journal Le Poher, à Carhaix. 

Paris le 21 Février 2023

Plan de sortie de la flotte : d’abord défendre l’activité économique de la pêche en Pays Bigouden – Communiqué du parti communiste du Pays Bigouden

Communiqué du parti communiste du Pays Bigouden

Plan de sortie de la flotte : d’abord défendre l’activité économique de la pêche en Pays Bigouden

Depuis de trop nombreuses années, les gouvernements successifs et leurs représentants ont ignoré la spécificité de la pêche en Pays Bigouden.

Déjà en tension avec l’instauration des quotas de pêche décidée par l’Union Européenne peu sensible à la situation des pêcheurs, des filières qu’ils alimentent et des populations qui vivent des retombées économiques de la pêche, le Brexit est un tournant dans la dégradation de la situation de la pêche en Pays Bigouden. L’accord signé en décembre 2020, lié à la sortie du Royaume Uni de l’Europe – sortie qui aurait d’ailleurs pu être évitée si la préoccupation de nos dirigeants n’avait pas seulement été de nature économique – se fait aujourd’hui gravement ressentir.

Alors que le flou sur le devenir de la réglementation de la pêche dans les eaux britanniques, représentant 20% des prises des bateaux français, était source d’inquiétude, il faudra attendre janvier 2021 pour que les parties s’accordent sur le principe de disposer de licences pour accéder à ces eaux. Mais, faute d’une véritable politique française de la pêche, les négociations seront rudes : le nombre de licences octroyé sera bien en de ça de ce qui était imaginé par le gouvernement Français et de surcroît, elles le seront uniquement sur preuve d’une activité des bateaux dans les zones concernées depuis 2017. L’inquiétude des marins pêcheurs se transforme alors en colère.

Aujourd’hui, au pied du mur d’une sortie d’une part conséquente de la flotte, domine l’amertume. Et, elle est grande. A qui la faute ? A des négociations ratées ? Non ! A des négociations pipées. Car dès le début c’est bien la défense d’un système économique privilégiant la grande pêche industrielle qui a prévalu, jamais l’intérêt des marins pêcheurs ni celui des territoires qu’ils font vivre.

Bien que certains armateurs se félicitent d’être accompagnés pour détruire leurs bateaux, il ne faut pas oublier que cette destruction conduira au chômage bon nombre de marins pêcheurs et de salariés de la filière. Car, ce plan d’accompagnement individuel de sortie de la flotte, ne se préoccupe pas de la population. Au-delà d’un plan de soutien à l’activité économique réclamé et promis par les élu.e.s, qu’adviendra-t-il de l’économie de la pêche en Pays Bigouden ? Nous craignons fort que notre région soit également, comme beaucoup dans cette situation, sacrifiée au profit du tourisme.

Pour les communistes du Pays Bigouden, des réunions en préfecture ne suffiront pas. Une négociation globale, sous l’égide d’un véritable ministère de la mer de plein exercice, sur l’avenir de la pêche, tout particulièrement artisanale, est nécessaire. Les propositions du rapport* de la mission d’information parlementaire relative à l’état de la pêche en France déposé en octobre 2019 en fournissent les bases. Il est urgent de s’en emparer en reconnaissant, ainsi, les spécificités de la pêche artisanale et en organisant une juste répartition des droits de pêche et des quotas dont une part de ces derniers doit lui être réservée… Des exigences, comme le propose le rapport, à mettre en œuvre de façon pérenne dans le cadre d’un dialogue constructif associant administration, marins pêcheurs, scientifiques, associations et usagers au niveau local comme au niveau régional.

En appelant et en prenant part à la manifestation de ce samedi 25 février, à 11h place de la République à Pont l’Abbé c’est cette approche globale, sociale, économique et environnementale, que les communistes du pays bigouden défendront pour répondre aux besoins de toute la population et non aux intérêts politiques et économiques de certains.

*https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/rapports/cion-eco/l15b2293_rapport-information#

Appel  à rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix Samedi 25 février à 14h30 place de la Liberté, Brest En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Rassemblement de solidarité avec le peuple ukrainien et pour la Paix le 5 mars 2022 à Brest place de la liberté (photo Eug)

Appel  à rassemblement en solidarité avec le peuple ukrainien et pour la paix

Samedi 25 février à 14h30 place de la Liberté, Brest

En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Depuis le 24 février 2022, date du début de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, des destructions terribles, l’exode de millions d’ukrainiens. En Ukraine et partout dans le monde, il n’y a d’autres solutions que la Paix !

Les conséquences sociales, économiques et écologiques de cette guerre et des autres guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l’ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète.

Il est urgent d’arrêter ces massacres et de stopper en Ukraine une escalade militaire susceptible de conduire à une extension mondiale de la guerre pouvant dégénérer en apocalypse nucléaire.

La seule issue possible c’est l’arrêt des combats et la construction d’une solution diplomatique et négociée dans le cadre des institutions internationales et dans le respect de la Charte des Nations unies.

Les négociations en pleine guerre ont permis de trouver un accord pour l’exportation des céréales. Ce chemin diplomatique doit prévaloir pour que cessent les combats. Les logiques de guerre n’aboutissent qu’à des échecs.

Notre appel  à la paix ne se limite pas à l’Ukraine. Pour tous les conflits dans le monde, nous appelons les gouvernements à refuser la logique de la confrontation et de la guerre, à s’opposer au péril nucléaire en signant le Traité d’ Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN)

La paix, la coopération et l’amitié entre les peuples sont nécessaires pour faire face aux défis actuels, arrêter la course aux armements et mobiliser les ressources du monde entier pour la justice, la solidarité et la transition écologique.

En ce week-end mondial d’action contre la guerre venons en grand nombre témoigner notre solidarité avec les populations ukrainiennes et exiger un cessez le feu immédiat préalable à une résolution négociée du conflit.

Premiers signataires:

Collectif finistérien pour l’interdiction des armes nucléaires (Mouvement de la Paix, Université Européenne de la Paix, Agir pour un Environnement et un Développement Durable, Association France Palestine Solidarité, Anciens Appelés en Algérie et leurs Ami(e)s Contre la Guerre, CGT, FSU, Solidaires, Europe Ecologie Les Verts, Ensemble !, La France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Union Démocratique Bretonne,) et Iroise-Ukraine, Amnesty International, Ligue des droits de l’Homme, Confédération Nationale du Travail, Union Pirate,  Brest Nouvelle Citoyenneté, Génération.s, Parti Socialiste, Jeunes Socialistes, Radicaux de Gauche, Union Communiste Libertaire, La Liste Citoyenne, Mouvement des Jeunes communistes Finistère (MJCF 29)

Réforme des retraites – Pierre Dharréville : « La seule issue raisonnable, c’est le retrait » (L’Humanité, interview avec Julia Hamlaoui, 17 février 2023)

Pierre Dharréville : « La seule issue raisonnable, c’est le retrait »

À l’issue d’un débat à l’Assemblée nationale, tronqué par la Macronie, le député communiste Pierre Dharréville invite la majorité à réfléchir aux conséquences d’un passage en force d’une réforme massivement rejetée.

Publié le

Vendredi 17 février 2023

L’ambiance à l’Assemblée nationale a fait couler beaucoup d’encre. Quel regard portez-vous sur les échanges des deux dernières semaines ?

Le gouvernement veut imposer son projet au pays. Et il a choisi le passage en force avec une procédure budgétaire qui lui donne la possibilité de couper court au travail parlementaire, quitte à légiférer par ordonnances. De notre côté, nous avons souhaité à la fois éclairer la réalité du projet, derrière sa publicité mensongère, et manifester notre opposition frontale.

Icon QuoteL’exécutif et la majorité utilisent tous les incidents possibles pour renvoyer à d’autres la responsabilité qui est la leur.

C’est le sens des amendements que nous avons déposés : contester, démasquer, proposer. Nous ne voulons pas que ce texte acquière de la légitimité à l’Assemblée. Pour autant, nous ne pouvons nous satisfaire de la tournure des discussions.

L’exécutif et la majorité utilisent tous les incidents possibles pour renvoyer à d’autres la responsabilité qui est la leur : celle d’un débat qui n’est pas serein parce que, dans le pays, une grande colère s’exprime. Ils tentent de se dédouaner et de renverser l’opinion, de démobiliser celles et ceux qui manifestent. C’est assez limpide et voué à l’échec. Nous avons retiré nos amendements, le 16 février au matin, pour faire cette démonstration.

« Le gouvernement n’a cessé de faire des concessions », prétend Bruno Le Maire. Presque au terme de l’examen, avez-vous relevé des modifications significatives ?

En réalité, la majorité n’accepte pas de ne pas tout décider toute seule et veut mener son projet à terme « quoi qu’il en coûte ». La semaine dernière, elle a quitté l’Hémicycle parce qu’elle allait être battue. Nous essayons de leur faire entendre raison : la seule issue raisonnable, c’est le retrait.

Icon QuoteLe gouvernement a une obsession, une promesse faite à Bruxelles : il veut deux ans de plus de travail, deux ans de moins de droit à la retraite pour tout le monde et une accélération de la réforme Touraine, qui augmente la durée de cotisation.

Le gouvernement a une obsession, une promesse faite à Bruxelles : il veut deux ans de plus de travail, deux ans de moins de droit à la retraite pour tout le monde et une accélération de la réforme Touraine, qui augmente la durée de cotisation. Le reste, ce sont des décorations inutiles, de l’habillage pour tenter de faire avaler le cœur du projet. C’est le cas, par exemple, de l’index des seniors, une disposition complètement inefficace. Les minces « concessions » s’adressent aux « Républicains », dont ils essaient d’obtenir le vote favorable.

Emploi des seniors, pénibilité, petites pensions… Ce sont des sujets importants, mais le prix qu’ils exigent pour de maigres améliorations, souvent hypothétiques à l’instar des soi-disant 1 200 euros minimum, est inacceptable. Il ne peut pas y avoir une discussion sur des contreparties quand le refus porte sur le cœur de la réforme. La retraite est un formidable geste de solidarité, de partage, de civilisation. Nous voulons l’améliorer.

L’examen se termine ce 17 février. Quelles propositions entendez-vous défendre ?

Nous avons défendu des propositions de financement alternatif face à un gouvernement qui prend prétexte d’un déficit qu’il a largement contribué à fabriquer. C’est un peu les Dalton qui crient « Au voleur ! ». Il faut arrêter d’assécher les finances de la Sécurité sociale et en finir avec les exonérations massives de cotisations sociales et le contournement du salaire.

Icon QuoteDepuis le premier centime, la finance juge que nos retraites lui coûtent trop cher.

Alors qu’il prétend qu’il n’y a pas d’alternatives, nous avons toute une batterie de propositions, et même une proposition de loi que nous avons présentée la semaine dernière dans l’Hémicycle. Assurer un vrai droit à la retraite par la répartition solidaire, c’est une question de classe : qui finance les retraites ? Depuis le premier centime, la finance juge que nos retraites lui coûtent trop cher. Certains membres de la majorité se font les chantres du système par répartition, mais en réalité leur projet consiste à le réduire à peau de chagrin pour faire de la place à la capitalisation qu’ils ont encouragée dès la loi Pacte, le premier étage de leur fusée.

Comment réagissez-vous à la motion de censure déposée par le Rassemblement national ?

C’est une gesticulation inutile pour essayer d’exister dans le débat et faire de la récupération. Elle est complètement à contretemps et vouée à l’échec. La question du dépôt d’une motion se posera pour nous, mais l’heure est à batailler contre ce projet.

Si les macronistes et LR s’entendent lors d’une commission mixte paritaire après l’examen du texte au Sénat, celui-ci ne sera pas réexaminé à l’Assemblée. Avez-vous encore des cartes en main ?

L’Assemblée aura à voter si tel est le cas. Ensuite, nous réfléchissons à des initiatives parlementaires qui permettraient de continuer à contester ce projet et à un recours devant le Conseil constitutionnel. Celui-ci est fondé, puisqu’il ne s’agit pas en réalité d’un budget rectificatif : il y a une tromperie manifeste et une instrumentalisation de dispositions constitutionnelles.

Icon QuoteLe mouvement puissant qui se développe montre l’aspiration très forte au progrès social et le rejet des politiques néolibérales.

Mais ce que nous souhaitons, c’est que ce projet soit retiré avant. Le mouvement puissant qui se développe montre l’aspiration très forte au progrès social et le rejet des politiques néolibérales. Au-delà même des retraites, les effets d’un passage en force et la crise politique qu’il alimenterait devraient inquiéter.

Le 7 mars, avec les syndicats: Mobilisation générale!

Budget régional de la Région Bretagne – Communication de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, aux communistes finistériens

Cher.e.s camarade.s finistérien.ne.s,

Au nom des élu.e.s de la région du groupe Communistes et Progressistes, je souhaite te faire part de l’importance sociale de ce budget et pour lequel nous nous sommes mobilisées dans cette période de crise inflationniste qui touche fortement le budget des ménages bretons pour la nourriture, les déplacements, le chauffage et bien d’autres.

Compte tenu du contexte, construire un budget est d’autant plus politique que le groupe communistes et progressistes a voté pour un budget de gauche d’1,86 milliards d’euros pour l’année 2023 qui s’est donné pour priorité de maintenir ses services publics quand d’autres collectivités sont contraintes de les réduire. Un budget de gauche, dont il nous a semblé utile de vous faire parvenir quelques éléments de sa compréhension au nom du groupe des élu.e.s communistes et progressistes.

Pas d’augmentation de la cantine des lycées et du transport scolaire

C’est un budget d’ « amortisseur social » que nous avons voté en pleine crise économique et qui traduit le volontarisme de la région à protéger celles et ceux qui en ont le plus besoin.

En premier lieu nous choisissons de ne pas augmenter le prix des cantines des lycées et des transports scolaires. Des cantines scolaires qui bénéficient depuis la rentrée dernière d’une tarification solidaire et unique pour laquelle les élues communistes se sont mobilisées et qui sera maintenue malgré la hausse des prix des repas due à l’inflation pour la collectivité. La progression du bien manger y progresse pour y atteindre 28% de denrées consommées sous label, dont 18% issu du bio.

Vis-à-vis des transports scolaires, notons aussi qu’il y a plusieurs mois la majorité a fait le choix de mieux rémunérer les conducteurs via une indemnité complémentaire dont bénéficient 1 500 conducteurs et qui peut atteindre 150€ brut supplémentaires par mois. Pour financer ce dispositif salué par les élues communistes, le Conseil Régional de Bretagne a budgété 10 millions d’euros durant les 3 prochaines années.

773 millions € pour investir dans les lycées publics  

C’est un budget qui traduit aussi un niveau d’investissement record pour Région Bretagne, avec un seuil de 773 millions d’euros atteint en 2023. Un effort sans précédent en direction des lycées publics de Bretagne pour faciliter les conditions d’apprentissage des lycéennes et des lycéens de Bretagne, avec 110 millions d’euros d’investissements pour construire un nouveau lycée à Ploërmel et en rénover dans l’ensemble de nos 4 départements. Notons aussi que 40 millions d’euros sont prévus pour l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des lycées, afin de couvrir le tiers des besoins en électricités de nos lycées.

Pas d’augmentation de Breizhgo pour les jeunes et les plus fragiles

15% du budget de fonctionnement de la région est consacré aux mobilités, sujet cher aux élues communistes. La majeure partie des hausses des prix dues au choc énergétique (60 millions d’euros) est absorbée par la région Bretagne et n’est pas répercutée pour que les usagers les plus fragiles ne soient pas impactés. Ainsi les tarifs du transport pour les cars interurbains, les TER pour les jeunes, et pour les détenteurs de la carte BreizhGo Solidaire ne connaîtront pas d’augmentation.

En parallèle la région investit pour l’achat de 6 nouvelles rames de TER et poursuit sa politique de modernisation du réseau ferroviaire via l’aménagement de la gare de Quimper, la rénovation de celle de Lamballe (52 millions d’euros). Les travaux de renouvellement de l’infrastructure Dinan-Lamballe ont démarré début 2023 et se termineront en septembre 2024.

Ce budget est ainsi un budget qui ne fléchit pas, qui reste fidèle au programme sur lequel notre majorité a été élue. La presse se fait abondamment l’écho de l’abstention du groupe centriste qui a permis à notre majorité relative de voter ce budget. Pour garder toutes proportions d’échelles, rappelons que l’amendement majeur porté par le groupe centriste et accepté par notre majorité porte sur un soutien d’1 million d’euros aux artisans et commerçants de Bretagne, pour soutenir leurs investissements de sobriété énergétique.

En espérant que cet éclairage te sera utile, nous souhaitions Katja KRUGER, Delphine ALEXANDRE, Gaby CADIOU et moi-même t’en informer. 

Fraternellement,

Gladys GRELAUD 

Conseillère régionale 

Groupe communistes et progressistes

gladys.grelaud@betagne.bzh

Intervention de Gladys Grelaud pour le groupe des élues communistes et progressistes à la Région Bretagne sur la réforme des retraites

Voir la vidéo You Tube de l’intervention de Gladys Grelaud:

https://youtu.be/0QfnTsOjAd4

Intervention de Gladys Grelaud sur la réforme des retraites au Conseil Régional de Bretagne au nom du groupe des élues communistes et progressistes

 

Intervention de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste finisterienne, au Conseil régional de Bretagne: Vote Budget Région Bretagne en amortisseur social ds la période 👉 pour préserver le pouvoir d’achat des familles : tarifs inchangés cantine et internat des lycées – tarifs inchangés transports scolaires et réseau TER BreizhGo pour les jeunes et les plus modestes.
Et deux amendements portés par la majorité Michaël Quernez sur l’importance des mobilités du quotidien et par Fanny Chappé pour une politique de régulation de l’immobilier en =AZXKQjSSdXCNm1egyas94eCf9EfopnEg3lpp3yNUizmlcOFjd4XM1ORlZM59-uE5OSm9XQY7eL8WEufc-MQEhXuFpNZ8rKETyARBjLHlIVYBGfRovKONR-s1XXbi_xxSMxPlRCFCCC0MRWDCCJK4pcDY39hnRG9xrP1zvxztRQzASw&__tn__=*NK-R">#Bretagne
Et pour terminer, politique générale au nom du groupe communistes et progressistes en remplacement temporaire de Katja Krüger:
Intervention de politique générale de Gladys Grelaud au nom du groupe des élues communistes et progressistes à la région Bretagne:

Monsieur le Président, mes chers collègues.

Permettez-moi à mon tour, au nom du groupe des élues Communistes et Progressistes, de m’associer aux mots de solidarités déjà prononcés ici, et de penser aux peuples Turc et Syrien.

Dans un tout autre contexte, je tiens à saluer l’importante mobilisation des 4 derniers jours de manifestation contre le projet de réforme des retraites à l’appel des organisations syndicales. En Bretagne comme partout en France, les Françaises et les Français sont massivement descendus dans la rue pour exprimer leur refus de cette réforme qui n’est ni juste, ni efficace.

Il suffit de regarder les sondages d’opinion pour se rendre compte que plus ce gouvernement essaie de faire preuve de pédagogie, plus les Françaises et les Français expriment leur refus de voir cette réforme s’appliquer.

Et parmi celles et ceux qui se mobilisent il y a notamment la jeunesse, qui le fait par solidarité pour ses aînés et pour son propre avenir. Ils savent aussi que maintenir en emploi plus longtemps les seniors, c’est aussi réduire mathématiquement les opportunités d’embauche qui pourraient s’ouvrir à eux quand ils ont déjà du mal à trouver un premier emploi, ou même un premier stage.

Les femmes se retrouvent encore une fois pénalisées et les grandes perdantes de ce projet de réforme. Elles devront en effet travailler 7 mois de plus en moyenne contre 5 mois pour les hommes, une réforme qui les pénalise « un peu » pour reprendre les mots du Ministre Franck Riester. Malgré les moyens de communication déployés, ce gouvernement refuse toujours d’agir pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes.

Et puisque nous allons parler budget de la Région bretagne aujourd’hui, nous relayons cette alerte lancée par les associations d’élus. En effet le projet de réforme comprend aussi une mesure surprenante et prise sans concertation : celle d’augmenter le niveau de cotisation des employeurs territoriaux à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales, alors même que le gouvernement s’était engagé à ne pas le faire. Une mesure qui coûterait 460 millions d’euros par an pour l’ensemble des collectivités territoriales et dont l’État s’est épargné lui-même, et dont il a également épargné l’ensemble des employeurs privés au titre qu’il ne faudrait pas non plus impacter la compétitivité des entreprises.

Nos dépenses de fonctionnement, tout comme celles des autres régions, sont pourtant déjà en tension et cette mesure relèverait de la double peine pour les collectivités employeuses puisque l’allongement de l’âge de départ à la retraite aura des conséquences financières très concrètes pour nous. Nous devrons en effet assumer les charges induites par l’emploi de travailleuses et de travailleurs plus âgées et donc plus à même de tomber malades en raison de leur état de santé, de leur fatigue, et notamment dans les catégories C où se trouvent majoritairement les métiers les plus pénibles.

Rappelons par la même occasion qu’à la région Bretagne nous avons fait le choix l’année dernière d’augmenter les salaires des agents des catégories B et C, en complément de la revalorisation du point d’indice décidée par le gouvernement. Nous avions ainsi fait le choix d’investir pour protéger nos agents de l’inflation galopante et d’aider celles et ceux qui gagnent le moins, à atteindre la fin du mois.

Pendant ce temps-là, TotalEnergies a annoncé la semaine dernière un bénéfice net de 20,5 Milliards d’euros pour 2022, une hausse de 28% par rapport à 2021, soit le plus grand bénéfice réalisé par Total.

Historique.

Un résultat permis par la flambée des cours de l’énergie, cette même flambée qui pousse certaines collectivités à restreindre leurs services publics mais qui profite aux actionnaires qui pourront ainsi bénéficier de dividendes exceptionnels.

Pourtant, pas besoin d’être prix Nobel d’économie pour se dire que :

Si on augmente les salaires, on équilibre les retraites.

Si on paye les femmes autant que les hommes, on équilibre les retraites.

Si on taxe les profits financiers, on équilibre les retraites.

Si on fait les 3, on baisse l’âge de départ à la retraite

Je vous remercie.

4000 manifestants à Quimper ce jeudi 16 février contre la réforme des retraites Macron

 

4000 manifestants à Quimper ce jeudi 16 février malgré la météo instable et les vacances pour l’acte 5 des journées de mobilisation contre la réforme des retraites (après 20 000 manifestants le 11 février)

Photos UL CGT Quimper et PCF Quimper (Roberte Saint jalmes)

Les jeunes communistes présents dans la manifestation de Brest du 16 février 2023 contre la réforme des retraites

Les jeunes communistes étaient présent aux cotées de la jeunesse à Brest pour cette manifestation du 16 février. Même s’il pleut 64, c’est non !✊🌧️✊

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Taran Marec (PCF et MJCF 29) invité à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste sur Tébéo, Bonjour Bretagne, le mercredi 25 janvier

Taran Marec était invité de Tébéo pour un débat de jeunes militants de sensibilité différente sur la Réforme des Retraites pour l’émission de Pauline Fercot et Fréderic Lorenzon – Bonjour Bretagne – le mercredi 25 janvier à débattre avec un jeune socialiste et un jeune macroniste.
Il a été très bon.
Vous pouvez aller revoir l’émission Bonjour Bretagne du mercredi 25 janvier sur le lien suivant:
J’étais présent sur Tébéo ce mercredi pour représenter les jeunes communistes du Finistère ! =AZXaELgO7TSB6nIma10VkA7cy8xoQ91mmAKfvnDD8Ui9coPxSnF5SMh-uOdt0BKXnQZHaefrcYUdaI86fggePLau22GkogSedp5oIPofVVn3JUbPsojIxsvJ5LGsu5acjCKRE7cMimGp_dXpRU1eXhm8TSwhgRcrauf3hsv7zeBOoWaR7fjtJp2HfPaQQBXZqSPo6KFEGi1skY7nBe_4fUR4&__tn__=-]K-y-R" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">MJCF Finistère

Interview de Taran Marec, jeune militant communiste brestois et élu, en breton sur France 3 à propos de la réforme des retraites – 8 février

En breton aussi, les jeunes communistes finistériens sont passées dans An Taol Lagade sur France 3 pour porter la voix des jeunes finistériens qui manifeste contre la réforme des retraites. ✊

Par la voix de Taran Marec, le plus jeune élu du Conseil Municipal de Brest, membre de la section PCF Brest et du MJCF.

Ar gomunourien yaouank penn ar Bed zo tremenet e Brezhoneg en abaden An Taol Lagade war France 3 evit mouezhiañ ar yaouankiz o manifesti e Penn-ar-Bed
https://france3-regions.francetvinfo.fr/…/france-3…

Entre 3500 à 4000 manifestants à Morlaix ce 16 février pour l’acte 5 de la mobilisation contre la réforme des retraites (photos Pierre-Yvon Boisnard et Ismaël Dupont)

Les syndicats ont annoncé entre 3500 et 4000 manifestants ce 16 février à Morlaix, entre la place Puyo et la mairie.

Il y avait encore beaucoup de monde pour cet acte 5 de la mobilisation contre la réforme des retraites malgré les vacances.

La presse annonce elle 2500 manifestants.

À Brest, les manifestants étaient 8 000 selon les syndicats. Selon la CGT, 1 300 personnes ont défilé à Carhaix. Ils étaient 2 000 à Quimperlé, bien en deçà des 6 000 personnes rassemblées samedi 11 février, et entre 3 500 et 4000 à Morlaix, selon les syndicats (ils étaient 8 000 le 11 février). Une manifestation a également eu lieu sur l’île d’Ouessant, où 125 insulaires se sont rassemblés.

A venir diaporama de Pierre-Yvon Boisnard
Morlaix jeudi 16 février 2023 réforme des retraites encore beaucoup de monde dans la rue

Énorme manifestation à Brest ce samedi 11 février contre la réforme des retraites: 35 000 manifestants

Énorme manifestation à Brest ce 11 février: 35 000 manifestants, + que le 7 février, le 31 janvier (30 000 manifestants) et le 19 janvier.

La mobilisation contre la réforme des retraites Macron et son monde monte en puissance!!!

Photos Jacqueline Héré et CGT FAPT-Nord.

PCF: Journal d’information et de décryptage sur la réforme des Retraites Macron

 

Manif record: 20 000 manifestants à Quimper contre la réforme des retraites ce samedi 11 février

20 000 manifestants à Quimper ce samedi 11 février

Photos Roberte Saint-jalme/ PCF 29

Manifestation record à Morlaix / Saint-Martin-des-Champs ce samedi 11 février contre la réforme des retraites Macron: 15 000 manifestants!

Photos Pierre-Yvon Boisnard

Manifestation record à Morlaix / Saint-Martin-des-Champs ce samedi 11 février contre la réforme des retraites Macron: 15 000 manifestants!

C’est dans la rue que ça s’passe!

Et peut-être qu’au bout du compte la députée Sandrine Le Feur se sentira moins « obligée » de voter la réforme des retraites du Méprisant de la République, rejetée par 75% des Français qui n’ont ni envie de travailler deux ans de plus pour un gouvernement qui ne cesse de faire des cadeaux au Capital, ni d’être condamnés à des pensions de misère pour alimenter les fonds de pension!

Tous ensemble, avec l’unité syndicale, la mobilisation des citoyens, nous allons réussir à faire plier ce gouvernement et Macron.

Nous étions 80 000 dans la rue ce samedi dans le Finistère! :

– 120 à Ouessant
– 300 à Crozon
– 2700 à Carhaix
– 6000 à Quimperlé.
– 15 000 à Morlaix / Saint-Martin-des-Champs
– 20 000 à Quimper.
– 35 000 à Brest.
Mobilisation du 7 février battue et du 31 janvier plus qu’égalee.
2,5 millions pour la deuxième fois après le 31 janvier partout en France!

Syndicats et PCF appellent de nouveau à manifester à Carhaix ce jeudi 16 février 2023

Le télégramme :À Carhaix, syndicats et PCF appellent à manifester de nouveau ce jeudi 16 février 2023

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/a-carhaix-syndicats-et-pcf-appellent-a-manifester-de-nouveau-ce-jeudi-16-fevrier-2023-14-02-2023-13279104.php

Le Ouest France :Grève du 16 février contre la réforme des retraites : le PCF appelle à se mobiliser à Carhaix

Une nouvelle manifestation est organisée jeudi 16 février 2023 à Carhaix (Finistère), pour protester contre le projet de réforme des retraites. La section locale du Parti communiste français (PCF) appelle à se mobiliser.

https://www.ouest-france.fr/economie/retraites/greve-du-16-fevrier-contre-la-reforme-des-retraites-le-pcf-appelle-a-se-mobiliser-a-carhaix-8eb05650-ac92-11ed-b6e3-38da84828b93

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

COMMUNIQUE de la Fédération PCF du Finistère

Le 11 février 2023 marquera une nouvelle date majeure de la mobilisation sociale du pays avec plus de 2,5 millions de Françaises et de Français participant aux manifestations, et près de 80 000 manifestants dans le Finistère
Ce mouvement social inédit, à l’appel de toutes les organisations syndicales, est soutenu par 90 % de l’opinion publique.
Le Gouvernement, le président de la République, les députés,les sénateurs doivent entendre, écouter, les millions de grévistes, de manifestants, qui, depuis le 19 janvier, expriment en masse leur refus de cette réforme.
La France du travail s’est à nouveau levée avec un message : « Le peuple ne veut pas de cette réforme ! »
Cette mobilisation est exemplaire, puissante et déterminée à mettre en échec un projet insupportable pour l’immense majorité des salarié·es du pays.Ne pas entendre le message des cortèges serait irresponsable.
Face à cette mobilisation massive, une seule solution doit s’imposer à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait de la réforme !
Le pays a besoin d’un tout autre projet pour une France des jours heureux, une France au service du monde du travail et pas du capital. Une France qui garantie la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés.
La fédération du Finistère du PCF appelle à l’amplification de la mobilisation les 16 février et 7 mars prochains pour le retrait de la réforme.

REFORME DES RETRAITES :
Après une 4ème journée de mobilisation exceptionnelle, 2.5 millions de manifestants en France dont plus de 80 000 sur le Finistère,  La lutte continue, on ne lâche rien !

Manifestations du 16 février à 10h30
Brest : place de la Liberté
Carhaix : place du champ de foire
Quimper : place de la résistance
Quimperlé : devant la gare

Manifestations du 16 février à 11H00  
Morlaix Place Puyo
A noter également :

  • marche aux flambeaux le 15 février à 18h30 à Pont l’Abbé avec un départ de l’Union Locale 10 rue de la Madeleine 29120 Pont L’Abbé
  • manifestation samedi 18 février à 10h30 à Crozon, rdv devant la mairie puis manifestation en ville de Crozon.
Toutes et tous ensemble pour le retrait et pour des Jours heureux après une vie de travail !

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! – Signez la pétition Bretagne Zone tendue

 

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! BRETAGNE ZONE TENDUE !

L’année 2022 a été riche en mobilisations sur le thème de la crise du logement et des solutions pour tenter de la réduire. Pas une semaine sans que les médias ne se fassent l’écho des difficultés d’accès au logement en Bretagne. En effet, partout dans les campagnes, sur la côte et les îles, dans les métropoles, même en Centre-Bretagne qui semblait protégé : La crise du logement est là !

Aujourd’hui, il est très difficile de rester vivre, de venir ou de revenir en Bretagne pour une large majorité de la population. Des communes et des quartiers se vident et se transforment en musée. L’offre de logements à l’année est réduite et partout, les prix des loyers et à l’achat flambent. Cela oblige à s’éloigner des lieux de sociabilité et de travail, ou à accepter de perdre en pouvoir d’achat pour rester. Les conséquences directes sont une augmentation des pollutions liées aux déplacements et un accroissement des inégalités et de la concentration des richesses.

Les causes en sont bien identifiées :

– L’excès de résidences secondaires sur certaines zones.

– Le développement exponentiel des Locations de Courte Durée (L.C.D ) et saisonnières.

– La baisse du financement du parc de logement social public.

– Le manque de politique volontariste pour résorber les logements vacants, indignes et insalubres.

Des solutions à mettre en place existent pourtant : Nous réclamons l’extension de la zone tendue à toute la Bretagne ce qui permettra d’appliquer un certains nombres de mesures : encadrement des loyers, limitation des locations de courte durée, surtaxation des résidences secondaires et vacantes.

Par ailleurs d’autres mesures complémentaires sont nécessaires :

Refinancer le logement social public à hauteur des besoins et augmenter les APL.

– Informer, inciter, imposer aux différents acteurs du parc immobilier privé et public, l’obligation de rénovation et réhabilitation des logements vacants, indignes, insalubres et passoires énergétiques

– Supprimer les niches fiscales sur les locations de courte durée.

– Assurer et structurer le développement de l’habitat coopératif, du principe de co-location, de l’habitat léger et du foncier solidaire et anti-spéculatif.

– Alors que 3,5% de la population détient 50% des logements locatifs, une politique fiscale ambitieuse doit lutter contre la surconcentration exercés par les « maxi-propriétaires ».

Pour Agir Ensemble contre cette crise du logement, dès lors réclamons :

1) Aux élu.es des collectivités locales ( communes, intercommunalités, départementales ) de solliciter dés maintenant toutes instances pour disposer, utiliser au mieux des outils de régulation et être accompagné.e.s dans leur démarche .

2) Au Conseil Régional de Bretagne de demander officiellement à l’Etat l’autorisation de bénéficier du Droit à l’expérimentation dans le domaine de l’Habitat et du Logement et le classement de la Bretagne en Zone tendue .

3) Au Gouvernement de répondre favorablement aux demandes du Conseil Régional.

4) Aux député.es et sénatrices / sénateurs de « profiter » notamment de la loi rectificative de finances pour introduire et rajouter des éléments de loi plus favorables à la résorption de la crise du logement.

Se loger est un droit pas un privilège, signons la pétition, rejoignez nous.

Premiers signataires : Douarnenez Droit à la Ville, Tregor Argoat Goelo Zone Tendue, Collectif Tous et Toutes un Toit Lorient , Comité Logement du pays de Morlaix, PCF Finistère…

Logement. Des milliers de signatures pour classer la Bretagne en zone tendue

Ouest-France, Tanguy Homery, 13 février 2023

Pour encadrer la flambée des prix de l’immobilier en Bretagne, l’idée d’un classement de toute la région Bretagne en « zone tendue » avance. Plus de 4 000 personnes ont signé une pétition à ce sujet, qui a pris de l’ampleur ce lundi 13 février. Le lendemain, mardi 14 février, une réunion est organisée à Paris au ministère de la Transition écologique à ce sujet.

C’est une pétition qui prend de l’ampleur et qui pourrait s’inviter dans les débats du conseil régional de Bretagne. Depuis ce lundi 13 février matin, plus de 5 000 personnes ont signé une pétition réclamant le classement de toute la région en « zone tendue ». Et depuis ce lundi matin aussi, tous les élus du conseil régional de Bretagne sont réunis à Rennes pour trois jours de session plénière.

Mais de quoi s’agit-il ? Une commune classée en « zone tendue » est autorisée par le gouvernement à utiliser des dispositifs spéciaux pour éviter la spéculation immobilière. Elle peut notamment encadrer les loyers et surtaxer les résidences secondaires. Depuis 2013, un décret classe environ 1 100 communes de France en « zone tendue ». Mais aucune n’est située en Bretagne.

Une demande au conseil régional

Fin 2022, un amendement au projet de loi de finances a ouvert la possibilité d’ajouter entre 4 000 et 5 000 nouvelles communes à cette liste. C’est le gouvernement qui fixera la liste dans un décret à paraître « d’ici à la fin du printemps », a indiqué la semaine dernière le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.

Mais plutôt que de classer seulement certaines communes en « zone tendue », un mouvement de fond se fait entendre pour que la totalité de la région soit classée. Et c’est le message transmis par la pétition, signée par 5 300 personnes ce lundi (chiffre arrêté à 20 h 15). Elle souhaite que le conseil régional de Bretagne demande « officiellement à l’État l’autorisation de bénéficier du droit à l’expérimentation dans le domaine de l’habitat et du logement et le classement de la Bretagne en zone tendue ».

Plusieurs élus du conseil régional ont déjà signé la pétition : Gaël Briand (UDB), Claire Desmares (EELV), Gladys Grelaud (PCF)…

Conseil départemental du 9 février – Ismaël Dupont répond à Maël de Calan sur la réforme des retraites Macron

Conseil Départemental du Finistère du 9 février – Ismaël Dupont répond à Maël de Calan sur son soutien à la réforme des retraites Macron

Entre 1:22 et 1:25 sur la vidéo de la séance plénière du Conseil Départemental du 9 février 2023

Monsieur le président, cher.e.s collègues,

J’ai été un peu surpris par rapport à l’argument que vous avez donné pour justifier votre soutien à la réforme des retraites en opposant l’argent qui manquait pour les services publics, les EHPAD, l’éducation, la santé, et la nécessité de financer ces retraites. Je voulais vous rappeler monsieur le président que ce n’était pas principalement l’Etat qui finançait les retraites des salariés mais les cotisations sociales payées par les employeurs et les salariés. L’État verse ses cotisations au titre de ses fonctionnaires mais si on veut s’intéresser au déséquilibre du financement des retraites, il faut principalement se tourner du côté des baisses de montant des cotisations sociales. C’est lié au chômage qui frappe notre pays depuis les années 80, c’est lié aussi aux politiques de lutte contre le chômage d’inspiration néo-libérale qui se traduisent par des politiques de baisse des cotisations sociales notamment sur les bas salaires, c’est lié à la politique d’individualisation du rapport au travail où on préfère donner des primes plutôt que d’augmenter les salaires intégrant les cotisations sociales, et c’est lié également à des politiques qui favorisent plutôt les actionnaires des entreprises. Parce que si l’État manque d’argent pour tout comme vous l’avez dit, monsieur le président, ce qui est vrai en partie, c’est bien parce que d’un autre côté le coût du capital augmente et que depuis la période de la crise sanitaire notamment chaque année les revenus des milliardaires augmentent de 50% à 100% et c’est le cas des grands groupes du CAC 40 et des dividendes versés aux actionnaires. Il n’y a qu’à voir hier le chiffre de 17 milliards de reversement à ses actionnaires par l’entreprise Total. Cette réforme des retraites a essentiellement pour but de réduire le coût du travail pour favoriser les profits des entreprises et notamment des grandes entreprises et de nourrir la spéculation en favorisant l’émergence des fonds de pension, mais pour la grande masse de la population ça va se traduire par une baisse drastique des pensions par le jeu des décotes et c’est ce qu’ont bien compris les finistériens qui ont été présents comme jamais dans la rue depuis 1995 et 2010, et ce n’était pas 36 000 personnes qu’il y avait dans la rue le 7 février dernier dans notre département, mais bien plutôt 50 000, et 70 000 le 31 janvier. Donc je pense qu’il faut prendre la mesure de cette mobilisation. Cela fait plus de 20 ans qu’on avait pas vu 2,5 millions de personnes dans la rue dans notre pays pour des journées de mobilisations syndicales. Une réforme qui est rejetée par 75% des Français et que le gouvernement voudrait nous imposer de force via un tour d’artifice réglementaire et un raccourcissement du débat parlementaire. Sur cette réforme les Français doivent avoir la parole et il faut un référendum. On ne peut pas s’attaquer à un des piliers de notre république et de notre contrat social sans consulter les Français.

Ismaël Dupont

Intervention de Jacqueline Héré sur le soutien à l’enseignement de la langue bretonne pour le groupe Finistère et Solidaires – SÉANCE PLÉNIÈRE DU 9 FEVRIER 2023 – Conseil Départemental du Finistère

 

Intervention de Jacqueline Héré sur le soutien à l’enseignement de la langue bretonne pour le groupe Finistère et Solidaires

SÉANCE PLÉNIÈRE DU 9 FEVRIER 2023 – Conseil Départemental du Finistère

Une intervention travaillée avec Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Canton de Morlaix

Depuis 15 jours nous ne cessons d’entendre des menaces de fermeture sur des postes bilingues et donc des fermetures de classes un peu partout dans le Finistère pour la rentrée de sept 23. Au total ce sont de nombreux postes qui sont menacés et de très nombreux élèves qui vont être privés d’un enseignement en breton tel qu’ils le connaissent aujourd’hui.

Les finistériens battent déjà le pavé pour d’autres combats mais qu’importe, la sauvegarde de la langue bretonne est non négociable!

Lundi 30/01, Le Ministre de l’Éducation, Mr  Pap Ndiaye devait se rendre à Rennes.

Cette visite provinciale, prévue depuis plusieurs semaines était l’occasion pour le Ministre de rencontrer les acteurs de l’enseignement de la langue bretonne. Cette rencontre n’a pas eu lieu.

Alors la question se pose : l’annulation du déplacement du Ministre à Rennes est-elle liée à la demande des acteurs de l’enseignement de la langue bretonne de le rencontrer ? Sommes-nous passivement en train d’assister à la mise à mort d’une langue régionale?

La langue bretonne se meurt et nous sommes trop peu nombreux à son chevet pour recueillir ses derniers mots et les transmettre à nos enfants.

Au-delà de ce silence assourdissant, il nous faut pour la maintenir en vie :

des  budgets spécifiques

des formations des professeurs

+ de postes

des moyens pour les ouvertures de nouvelles filières

Ces demandes sont bien sûr à mettre en lien avec les engagements de l’État dans le cadre législatif et réglementaire qui a évolué ces derniers temps :

– 2021 Loi Molac

– 2022 Convention État Région.

Alors, non, toutes ces dispositions ne sont pas de la compétence du Conseil Départemental, mais il y a quelques années lorsque Mme Solange Creignou Vice-Présidente en charge de la langue bretonne avait œuvré pour un schéma de préservation, et de développement tous les élus de cette assemblée avaient voté favorablement.

Nous espérons que votre schéma sera aussi ambitieux Mr Le Président, et nous le suivrons attentivement.

Au-delà de ce schéma, notre demande est simple, à l’image de votre prise de position qui a sauvé le poste de Roscoff l’an passé, prenez position Mr Le Président et défendez dès aujourd’hui les postes bilingues menacés pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté aux yeux des finistériens sur la valeur indéfectible d’enseignement équitable que vous souhaitez pour les élèves finistériens qu’ils soient en bilingue ou en monolingue.

Samedi 11 février, 14h: St Martin des Champs, place de la Barrière: nouvelle manifestation pour les retraites à l’appel de l’intersyndicale

 

31 janvier – Le MJCF Finistère engagé dans la manif de Brest à 30 000 manifestants

MJCF Finistère

31 janvier 2023 – 30 000 personnes à Brest contre la reforme des retraites. Une manifestation historique encore une fois. Les jeunes communistes étaient présent pour cette manifestation historique. MJCF BREST

Brest – 7 février, acte III – près de 25 000 manifestants battent le pavé

 

Dans la manif de Brest avec les jeunes communistes qui ont fait la superbe banderole « prolétaires de tous pays unissez-vous » et les camarades avec les photos du MJCF 29 (Jeunesses Communistes), de Marion Francès, Jacqueline Héré, Gladys Grelaud. 25 000 manifestants environ à Brest – 28 000 selon la CGT, 18 000 selon la presse

7 février: entre 8000 et 10 000 manifestants à Morlaix contre la réforme des retraites Macron

 

Contre la réforme des retraites: les communistes mobilisés pour gagner!

 

Contre la réforme des retraites, les communistes mobilisés pour gagner !
Résolution du conseil national du PCF – 4 et 5 février 2023
Les premières journées de mobilisation ont montré un rejet massif par les Françaises et les Français du projet de réforme des retraites du gouvernement portant l’âge légal de départ en retraite à 64 ans et allongeant la durée de cotisation.
Jours après jours, les mensonges du gouvernement ne parviennent pas à masquer la brutalité de sa réforme : ce sont les ouvrier·es, les employé·es, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles les plus précaires, les femmes, les jeunes, l’immense majorité du monde du travail, qui seront touché·es. Ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées.
Pour les communistes, comme pour l’immense majorité du pays, c’est inacceptable ! Nous sommes pleinement mobilisé·es aux côtés des salarié·es et de l’intersyndicale, avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, pour que le gouvernement retire sa réforme.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, avec les parlementaires des groupes GDR et CRCE, poursuit le travail avec tous les groupes de gauche et écologistes de l’Assemblée nationale et du Sénat pour amplifier, avec l’ensemble des communistes, l’intervention de nos forces dans cette mobilisation à l’heure de l’ouverture du débat parlementaire. Nous appelons également à faire grandir le mouvement des maires et élu·es solidaires avec le mouvement social par des appels unitaires dans tous les départements. Et nous invitons à faire connaître le contenu néfaste de la réforme des retraites en diffusant largement le numéro hors-série de L’Humanité, journal acteur de la lutte actuelle.
Rien n’impose une réforme d’une telle violence, d’autres solutions sont possibles pour garantir un système plus juste, plus solidaire et plus efficace. Ce que veut en réalité le pouvoir, c’est contraindre le pays à subir de nouveau une austérité budgétaire drastique, comme l’exigent les marchés financiers et la Commission européenne à leur service. Cette politique est chaque jour davantage rejetée par les peuples européens comme le montre, au-delà du mouvement dans notre propre pays, la puissante mobilisation des travailleuses et travailleurs britanniques.
La réalité du travail est si dure que repousser l’âge de la retraite serait insupportable pour des millions de salarié·es subissant déjà l’intensification de l’activité, des conditions difficiles pour des salaires amputés par une inflation élevée, des contrats courts et horaires décalés jusqu’à l’uberisation. La voie du progrès, c’est au contraire la transformation profonde du travail, la création d’emplois, l’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes, la formation, la prise en compte des qualifications et de la pénibilité. La voie du progrès, c’est de répondre aux immenses besoins de service public et de productions nouvelles écologiques et sociales. C’est là un vrai projet de civilisation.
Notre projet est celui d’une retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés et une Sécurité sociale du XXIe siècle, bien commun de ses cotisant·es. Nos propositions de financement reposent sur des innovations comme la création d’une cotisation sur les revenus financiers des entreprises ; une modulation à la hausse des cotisations sociales pour les entreprises qui attaquent l’emploi, les salaires et la formation. En effet, au moment où six millions de nos concitoyennes et concitoyens sont complètement ou partiellement privés d’emploi, la sécurisation de l’emploi et de la formation n’est pas seulement une exigence puissante de nos concitoyennes et concitoyens, c’est la clé du progrès social. Elle appelle la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·es dans l’entreprise comme dans la société.
Pour toutes ces raisons, le monde du travail n’a pas d’« effort » supplémentaire à faire. Tout appelle à transformer le travail pour lui redonner un sens. Il faut permettre à chacune et chacun de s’émanciper d’un système qui considère les êtres humains comme une simple force de travail exploitable à merci, jusqu’à ce qu’elle soit « usée ». Il est temps pour notre société d’entrer dans une nouvelle relation avec les entreprises. La priorité doit cesser d’aller à la rentabilité du capital. Elle doit aller au développement de toutes les capacités humaines.
La journée du 31 janvier a été marquée par une mobilisation historique, avec la participation de 2,8 millions de manifestant·es, à travers 258 manifestations dans toute la France. 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent la réforme et les 2 tiers de la population soutiennent ces mobilisations. Face à une telle levée en masse, l’obstination de la Première ministre à affirmer que le recul de l’âge de départ est « non négociable » est une provocation et un déni de démocratie.
En outre, nous condamnons la manœuvre visant à permettre que la motion référendaire d’extrême droite soit présentée à l’Assemblée nationale en lieu et place de celle portée par André Chassaigne, président du groupe GDR-Nupes, au nom de l’ensemble des groupes de gauche et écologistes. En agissant ainsi, le gouvernement montre que pour préserver les intérêts du capital avec sa réforme, il est prêt à prendre le risque de permettre au RN, qui défend en réalité un projet de régression pour notre système de retraite, d’apparaître comme un recours alors qu’il ne l’est en rien, bien au contraire, tant son projet antisocial, xénophobe et raciste menace gravement la République. La réalité, c’est que le président Macron craint le référendum, nous continuons de l’exiger.
Plus que jamais nous appelons à l’amplification de la mobilisation, les 7 et 11 février prochains et à la poursuite d’initiatives communes des forces de gauche et écologistes pour le retrait de la réforme et l’exigence d’une bonne retraite avec l’organisation de temps forts politiques, meetings et réunions publiques partout en France.
Paris, le 4 février 2023
Conseil national du PCF

Retraites: 2,8 millions le 31 janvier – On continue le 7 et le 11 février

7 et 11 février – Mobilisation contre la réforme des retraites: pour faire plier le gouvernement, on continue pour gagner! (PCF Finistère)

Du jamais-vu depuis 2010. Près de 70 000 manifestants dans le Finistère ! Le rejet populaire du projet de réforme des retraites Macron-Borne vient de franchir une nouvelle étape avec la journée du 31 janvier. Salarié·es, privé·es d’emploi, retraité·es, jeunes : 2,8 millions de personnes ont participé à 258 manifestations partout en France pour dire non à la retraite à 64 ans, non à l’allongement de la durée de cotisations, non à une nouvelle régression pour le monde du travail, la jeunesse,les femmes et les catégories populaires.

La fédération du Finistère du PCF appelle à assurer un succès au moins aussi grand aux journées d’action des 7 et 11 février; 
 
Ce mardi 7 février à:
 
– Brest à 10h30, Place de la Liberté
– Quimper à 10h30, Place de la Résistance
– Morlaix à 10h30, Place Puyo
– Carhaix à 10h30, Place du Champ de foire
– Quimperlé à 10h30, devant la Gare
– Ouessant à 11h30, place de la Mairie


Pour que le peuple ait la parole, là où Macron envisage un 49-3 ou une validation en catimini par une commission mixte d’une réforme des retraites rejetée par 75 pour cent des Français, nous proposons un référendum.

Nous dénonçons d’ailleurs vigoureusement la manoeuvre du président Macron et de son gouvernement qui ont préféré retenir la motion référendaire du RN plutôt que de la Nupes, présentée à l’initiative du PCF, alors que celle-ci avait été déposée auparavant.


Partout dans le pays, dans les entreprises, les services publics,dans les communes, les universités, mobilisons-nous contre leur projet brutal et travaillons toutes ensemble avec les syndicats et toutes les forces de gauche et écologistes à une bonne réforme des retraites, à 60 ans pour toutes et tous, avec des pensions au moins égales au Smic revalorisé !


Financer la retraite à 60 ANS, des pensions supérieures au Smic,pour toutes et tous, c’est possible! 

Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles : création d’emplois, augmentation des salaires, égalité femmes-hommes, taxation des revenus financiers…

L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.

La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports,territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.

Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :
– Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros.
-Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.

La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros

 

Leila et ses frères – Projection au Cinéma Les Studios de Brest le 8 février, 19h30: ciné-débat à l’invitation des Iraniennes et des Iraniens de Brest

Le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest vous invite au ciné-débat qui aura lieu mercredi 8 février à 19h30, au cinéma Les Studios (veuillez trouver en pièce jointe le visuel pour ce ciné-débat. Toutes les informations sont marquées dessus).
Le film Leila et ses frères est un drame sorti en août 2022. La place coûte 5 euros.
Le visionnage du film sera suivi par un débat avec le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest pour parler de la place de la femme dans la société iranienne.
Voici le résumé du film par AlloCiné : « Leila a dédié toute sa vie à ses parents et ses quatre frères. Très touchée par une crise économique sans précédent, la famille croule sous les dettes et se déchire au fur et à mesure de leurs désillusions personnelles. Afin de les sortir de cette situation, Leila élabore un plan : acheter une boutique pour lancer une affaire avec ses frères. Chacun y met toutes ses économies, mais il leur manque un dernier soutien financier. Au même moment et à la surprise de tous, leur père Esmail promet une importante somme d’argent à sa communauté afin d’en devenir le nouveau parrain, la plus haute distinction de la tradition persane. Peu à peu, les actions de chacun de ses membres entraînent la famille au bord de l’implosion, alors que la santé du patriarche se détériore. »
Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez pour la situation des femmes iraniennes.
Bonne soirée à vous,
Le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest

La Retraite, pour nous, c’est 60 ans! Grande réunion publique unitaire contre la réforme des retraites le mercredi 8 février à Plourin-les-Morlaix, 19h