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Gilbert Phelep : « La justice sociale, je l’ai en moi depuis tout jeune » (Le Télégramme, 18 janvier 2023)

Photo de Gilbert Phelep – Le Télégramme, Marin du Coëdic

Gilbert Phelep : « La justice sociale, je l’ai en moi depuis tout jeune »

Publié par Hélène Caroff le 18 janvier 2023 

 

À bientôt 65 ans, Gilbert Phelep compte 46 ans de syndicalisme dont neuf en tant que responsable de l’union locale quimpéroise de la CGT. Engagé toujours, responsable de la section retraités, il sera dans les rangs de la manifestation, ce jeudi 19 janvier.

Quel est votre parcours ?

Je vais avoir 65 ans. Je suis retraité de France Télécoms, j’étais agent des lignes. J’y ai travaillé pendant 41 ans. Je suis permanent à la CGT de Quimper depuis 1992, j’ai été responsable de l’union locale pendant neuf ans et, désormais, je suis responsable de la section retraités.

De quand date votre engagement syndical ?

J’ai adhéré à la CGT à 19 ans. J’étais parti de Lanvéoc, avec un ticket de métro en poche, pour travailler à Paris. Le collègue CGT m’a directement demandé : « Le Breton, tu dors où ? ». Et quand il a vu, après quelques jours, que je ne mangeais plus à la cantine car je n’avais plus d’argent, il m’a prêté des sous. Cette aide, j’en suis encore ému. Ça m’a fait me syndiquer. J’avais envie d’aider, de travailler pour des personnes en difficulté.

Était-ce là vos premiers contacts avec le monde syndical ?

Non mais c’est ce qui m’a fait sauter le pas. La justice sociale, je l’ai en moi depuis tout petit. J’ai perdu mon père à 9 ans, ma mère nous a élevés seule, ma sœur et moi, je l’ai vue laver le linge des riches au lavoir. Maintenant, j’arrive à 65 ans et mon objectif est, toujours, de pouvoir aider. Je suis aussi bénévole au Secours populaire et à la Banque alimentaire de ma commune, et membre de Finistère Habitat. C’est un engagement de tout temps. Il y a tellement d’individualisme, aujourd’hui. Il n’y a que le collectif qui peut aider à changer les choses, en ces temps où il y a de l’argent pour certains, de la galère pour d’autres et des gens au milieu qui se disent qu’ils ne s’en sortent pas trop mal.

Quels sont les mouvements sociaux qui vous ont marqué ?

Il y en a plusieurs. Il y a eu 1995, une année très forte avec le plan Juppé.

Il y a eu 2006, contre le CPE et le CNE, où tout le monde était dans la rue, ensemble. Il y avait entre 8 000 et 10 000 personnes à Quimper, ça n’est pas rien. Il a eu aussi le 1er mai 2002, où plus de 10 000 personnes ont marché dans les rues de Quimper, en protestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle mais aussi en hommage aux personnes tuées au conseil municipal de Nanterre.

Que pensez-vous du mouvement du 19 janvier ?

Les jeunes ne se sentent pas concernés par la réforme des retraites, ils se disent qu’ils n’auront pas de retraite. Pourtant, ils le sont. Demain (jeudi, NDLR) il y aura du monde dans la rue pour défendre leurs droits, pas que des retraités ou futurs retraités. Il faut leur redonner confiance. Il y a eu plusieurs journées d’action en 1995, en 2006. On a mis Juppé par terre, on a mis Villepin par terre, on mettra Borne et Macron par terre. Rien n’est venu tout seul. Tous les acquis, les congés payés, les 35 heures, nous les avons obtenus grâce à l’action sociale et populaire. On peut inverser la tendance, on peut faire reculer le gouvernement.

Croyez-vous sincèrement que l’on peut inverser la tendance?

Oui. Demain, après-demain et dans les jours à venir.

 

 

Vote sur la base commune de discussion du Congrès du PCF les 27, 28, 29 janvier à voter pour choisir la « Base Commune » du 39ème congrès du PCF prévu en avril à Marseille

Brest, le 17 janvier 2023
                Cher-e camarade,
Les 7, 8 et 9 avril 2023 se tiendra le 39ème congrès du Parti communiste français à Marseille. Ce congrès national sera précédé par les congrès départementaux. Pour le Finistère le congrès  départemental, préparé déjà par deux Assemblées Générales départementales (13 novembre et 7 janvier), devrait se tenir le dimanche 26 mars à Pont de Buis les Quimerc’h, salle François Mitterrand. Les congrès des sections PCF du Finistère auront lieu aux environs des 4-5 mars, et 11-12 mars. D’ici là, les communistes sont appelés les 27, 28, 29 janvier à voter pour choisir la « Base Commune » qui servira de point de départ aux discussions, amendements, de Congrès. La « Base Commune » ce sera le texte, après ce vote, sur lequel les communistes seront appelés à débattre et qu’ils seront amenés à enrichir.
Un courrier est parti aux adhérents cotisants du PCF Finistère avec les journaux du Congrès présentant les textes soumis au vote des adhérents les 27, 28, 29 janvier.
Deux textes sont proposés au vote.
•    Le projet de base commune adopté par le Conseil National du PCF les 4 et 5 décembre :  « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux »
•    Un texte alternatif « Urgence de communisme » que des camarades, qui ne se retrouvent pas dans cette proposition de base commune, ont souhaité présenter à la réflexion et au vote des adhérent·es, comme le prévoient nos statuts
Les 27, 28 et 29 janvier prochains, il reviendra donc aux adhérent·es de choisir l’orientation sur laquelle elles et ils souhaitent travailler pour préparer leur congrès. Tu trouveras ici le livret du congrès https://assets.nationbuilder.com/pcf/pages/14411/attachments/original/1673277794/le-journal.pdf?1673277794 dans lequel figurent les deux textes soumis au vote ainsi que le bulletin de vote.
Nous espérons une forte participation de adhérents communistes finistériens à ce vote important pour commencer à fixer la feuille de route du Parti communiste pour les prochaines années.  Ne pourront voter que les adhérents « à jour de cotisation » mais il est possible de régulariser sa situation peu avant le vote ou même le jour même du vote.
Vous pourrez voter auprès de vos sections qui vont organiser des Assemblées Générales, des débats et des permanences et des points de vote pendant les 3 jours de vote : vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 janvier jusqu’à 13h. Il est possible aussi de voter par correspondance à la fédération du PCF Finistère en envoyant en début de semaine ton vote à l’adresse suivante : PCF Finistère – 5 rue Henri Moreau – 29 200 BREST
Dans ce cas voici la marche à suivre :
1. Sur le bulletin cocher une case. 2. Glisser le bulletin dans une première enveloppe sans rien inscrire sur celle-ci. 3. Glisser cette première enveloppe dans une seconde enveloppe. 4. Si tu n’es pas à jour de tes cotisations de 2022/2023, n’oublie pas de glisser aussi ton chèque à l’ordre de l’ADF-PCF 29 dans cette seconde enveloppe. 5. Pour valider ton vote, il faut inscrire au dos de la seconde enveloppe : nom, prénom, le nom de la section et la signer.
De nombreuses AG de section et permanences de vote sont d’ores et déjà prévues:
– la section du pays de Quimper fait une AG avec vote le vendredi 27 janvier de 17h30 à 20h aux Halles St François
– une réunion des communistes du pays de Quimperlé le 19 janvier à 17h. Nouvelle réunion pour discuter des propositions de base commune du Congrès le 26 janvier à Mellac. Vote le samedi 28 janvier au Coat Kaer salle Isole de 15h à 18h
– une AG des communistes de Douarnenez le mercredi 25 janvier
– la section PCF de Rosporden se réunira le Jeudi 26 janvier à 18h pour échanger sur les textes. Le vote sur la base commune de discussion sera organisé le samedi 28 janvier de 16h à 18h.
– une AG à Brest pour la section PCF de Brest le jeudi 19 janvier et une AG de la section de Quimperlé le jeudi 19 janvier
– une AG vendredi 20 janvier, 17h30-20h, au local du PCF Pays Bigouden, et permanence de vote le samedi 28 janvier de 9h à 11h
– une AG à Morlaix pour la section PCF de Morlaix-Roscoff le vendredi 27 janvier à 18h avec vote et des permanences de vote les samedi 28 janvier 2023 de 10h30 à 12h et le dimanche 29 janvier de 10h30 à 12h au local du PCF Morlaix 2 petite rue de Callac
– un vote pour la section de Lanmeur le vendredi 27 janvier l’après-midi
– la section de Lanmeur prévoit d’organiser le vote le vendredi 27 janvier, après-midi
– une AG à Carhaix salle Paul Simon pour la section PCF de Carhaix-Huelgoat le samedi 28 janvier à 10h
– une AG de section pour la section de Crozon le 28 janvier à partir de 9h30
– Vote le samedi 28 janvier de 10h à 12h30 à la section PCF du Relecq Kerhuon
D’autres réunions de section et permanences de vote sont en cours de préparation et de finalisation.
Vous avez aussi la possibilité de donner procuration à un camarade pour voter en votre nom. Il faut que cette procuration soit clairement établie. Par contre, par décision nationale, nous ne pourrons accepter de votes par mail ou par téléphone. Les résultats des votes dans les sections et en fédération seront compilés à 13h le dimanche 29 janvier et transmis dans l’après-midi.
                Fraternellement,
        Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération PCF Finistère

« La ligne Morlaix Roscoff a un potentiel énorme » – Le Télégramme, 18 janvier 2023

Manifestation samedi 21 janvier à 14h30 devant la gare de Roscoff.

Défense d’une relance de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff – Rassemblement du 21 janvier à Roscoff, 14h30 – Interviews et conférence de presse du collectif pour la ligne Morlaix Roscoff

Mardi 17 janvier, le reportage de France 3 en Français sur notre mobilisation sur la ligne Morlaix Roscoff a été diffusé sur le journal de France 3 Iroise à 18h53 suite à notre conférence de presse commune du Collectif pour la défense de la ligne Morlaix Roscoff le 21 janvier:
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Une interview en breton de Fabris Cadou membre de notre collectif sera diffusée par France 3 vendredi.
Sinon, il y a eu cette interview pour la radio RCF (Christophe Pluchon) le 18 janvier:

https://www.rcf.fr/actualite/journal-local-de-7h?episode=330765

Et en format plus long à 7h40 et 11h10 ce matin :

https://www.rcf.fr/actualite/3-questions-a-finistere?episode=330404

Et l’interview plus longue de 12 minutes d’Ismaël Dupont sur la Radio Bretagne 5 la semaine passée:

https://www.bretagne5.fr/podcasts/ismael-dupont-membre-du-collectif-unitaire-pour-la-relance-de-la-ligne-ferroviaire-morlaix?fbclid=IwAR2NW-UC2frrpj5heykV0DqZTTbbG1HO_Zd6TkrgUeWCejbOkYEYuHNNmCQ

Une interview d’Ismaël Dupont avec Sébastien Béatrix sera diffusée également sur Radio Nord Bretagne ce jeudi 19 janvier à 11h30- 12h30 – 17h30- 18h30 sur 105 FM et 98.2 FM (Landivisiau – Landerneau)

Des interviews sur le rassemblement pour la ligne Morlaix-Roscoff sont également programmées sur Alouette.fm toute la matinée le vendredi matin et sur France Bleu Breizh Izel le samedi matin.

Soyons très nombreux à la manifestation le samedi 21 janvier à 14h30 devant la gare de Roscoff et l’espace Mathurin Méheut.

2ème réunion du collectif Retraites du Pays de Morlaix au local du PCF Morlaix le jeudi 18 janvier

2e réunion du collectif Retraites du pays de Morlaix à la veille d’une mobilisation qui s’annonce extrêmement forte et puissante, avec des taux de grévistes très importants dans de nombreux secteurs d’activité – privé et public – et pour préparer une réunion publique sur et contre cette réforme des retraites qui prévoit de nous faire travailler deux à trois ans de plus le mercredi 8 février -mercredi 18 janvier au local du PCF Morlaix, après notre précédente réunion le 3 janvier 2023. De très bons échanges et une détermination commune à travailler ensemble pour faire échec au nouveau projet de régression de Macron et Borne. Tous à la manif intersyndicale demain à 11h place des otages! Étaient présents à cette réunion des représentants de la France Insoumise, de Ensemble, du NPA, de Génération.S, du PS, de la Gauche indépendantiste, du PCF, de la CGT et de Solidaires, du Mouvement National Chômeurs et Solidaires (MNCP – Comité de Chômeurs) tandis que l’UDB et EELV étaient excusés. Nous avons prévu de réaliser des flyers communs à destination de la jeunesse et de tous les publics qui seront distribués à partir des 28 et 29 janvier, avec une conférence de presse commune de nos mouvements de gauche, progressistes, écologistes et régionalistes, et des militants associatifs et syndicaux qui composent le collectif le mercredi 1er février, une semaine avant la Réunion Publique. Un communiqué commun sera envoyé dès aujourd’hui.

 

INVITATION À UNE CONFÉRENCE-DÉBAT « LES ENJEUX DE LA GUERRE EN UKRAINE » AVEC PATRICK LE HYARIC VENDREDI 20 JANVIER 18 H HALLES SAINT- FRANÇOIS QUIMPER

INVITATION À UNE CONFÉRENCE-DÉBAT

« LES ENJEUX DE LA GUERRE EN UKRAINE »

AVEC PATRICK LE HYARIC

VENDREDI 20 JANVIER 18 H

HALLES SAINT- FRANÇOIS QUIMPER

Dans le cadre du cycle des « conférences de Quimper rouge, Prezegennou Kemper ruz« , la section du Pays de Quimper du PCF, vous invite à une conférence-débat portant sur “Les enjeux de la guerre en Ukraine” vendredi 20 janvier à 18h aux Halles Saint – François à Quimper (1er étage, entrée par la rue Astor)

Elle sera introduite par Patrick Le Hyaric, journaliste, ancien directeur du journal « L’Humanité », qui a siégé au Parlement européen et a été vice – président du groupe de la Gauche Unitaire Européenne et Verte Nordique de 2009 à 2019.

Cette conférence – débat est ouverte à toutes et tous et permettra d’échanger sur les causes et les issues de cette guerre impitoyable déclenchée par l’agression de Poutine contre l’Ukraine.

L’escalade guerrière qui se déroule depuis 10 mois met notre planète au bord du précipice et peut mener à un 3ème conflit mondial.

Comment stopper cet engrenage meurtrier  et mettre fin aux souffrances des populations?

Comment faire prévaloir la paix et la sécurité, la solidarité et la fraternité, la justice, le droit des peuples à disposer d’eux–mêmes ?

Comment construire une sécurité humaine mondiale ?

Autant de questions qui seront au cœur de cette soirée à l’issue de laquelle Patrick Le Hyaric signera son livre :

« Les raisons de la guerre en Ukraine, pour une sécurité humaine globale »

Entrée libre

Contact : pcf.quimper@orange.fr

06 32 25 69 61

Décès de notre camarade Christian Carduner, élu communiste à Scaër, ancien secrétaire de la section PCF de Scaër et syndicaliste CGT à la Poste

Nous avons eu la douleur d’apprendre dimanche après-midi le décès brutal à 69 ans de notre camarade Christian Carduner, élu communiste à Scaër, pendant des années secrétaire de section PCF à Scaër.
Christian Carduner a été aussi adhérent et militant de la section PCF de Quimper, à l’époque où il travaillait au centre de tri de Quimper, et également militant communiste à Kernével.
Christian travaillait à la Poste et a été responsable syndical CGT (dirigeant du syndicat départemental de la CGT PTT Finistère sud, puis il devint responsable CGT des activités postales et des télécommunications avant de devenir secrétaire régional)
Depuis 2020, il était élu d’opposition à Scaër, lui qui avait été tête de liste de la liste de gauche « Scaër. Osons et bâtissons ensemble » aux municipales à Scaër en 2020, et qui travaillait sans relâche pour les intérêts de la population et des services publics dans l’opposition, notamment encore en animant une pétition contre la désertification médicale, en luttant contre la dissolution du SIVOM.
Christian Carduner était respecté de tous pour son sérieux, sa détermination, son implication dans le travail.
Nous nous associons à la peine de sa famille, de ses amis, camarades et de nos concitoyens de Scaër et la fédération du PCF Finistère rend hommage aux années d’engagement pour le bien public et nos idées de justice sociale de notre camarade Christian dont le décès nous plonge dans la tristesse.
Christian a participé également régulièrement aux Conseils départementaux du PCF Finistère où il représentait sa section et aux AG fédérales. Récemment encore, pour les élections présidentielles, il participait à l’appel des Postiers pour soutenir la campagne de Fabien Roussel.
Christian recevra un dernier hommage au centre funéraire de Scaër à 14H30 vendredi 20 janvier.
Voici l’article paru dans Le Télégramme dimanche soir:
Tête de liste aux municipales de 2020, l’élu d’opposition Christian Carduner est décédé ce dimanche 15 janvier 2023.
Christian Carduner, qui fut tête de liste aux élections municipales de 2020, à Scaër, est décédé brutalement ce dimanche 15 janvier 2023, à l’âge de 69 ans.
Marié et père de famille, il s’était présenté comme tête de la liste « Scaër, osons et bâtissons ensemble » en 2020. Depuis lors, il siégeait dans l’opposition où il était actif sur de nombreux dossiers. Retraité de la Poste depuis 2011, il avait été affecté à Paris au début de sa carrière jusqu’en 1981, où il fut affecté au centre de tri postal de Quimper.
Un homme « très loyal »
Habitant à l’époque à Kernével, il y avait exercé un mandat municipal. Il avait ensuite dirigé le syndicat départemental CGT des PTT du Finistère-Sud, puis il devint responsable CGT des activités postales et des télécommunications avant de devenir secrétaire régional.
Le maire de Scaër a salué un homme « très loyal avec qui je m’entendais très bien, qui assumait très bien son rôle de conseiller municipal et qui était toujours assidu aux commissions ».
La cérémonie d’hommage pour les obsèques de Christian Carduner auront lieu vendredi au centre funéraire de Scaër à 14h30.
Fraternellement,
Ismaël Dupont

 

Le Parti communiste et la mairie de Scaër rendent hommage à Christian Carduner Réservé aux abonnés

 

Christian Carduner.

Publié le 17 janvier 2023 – Le Télégramme

 

Christian Carduner, conseiller municipal de Scaër, est décédé à l’âge de 69 ans. (Photo archives Le Télégramme)

À la suite du décès brutal de Christian Carduner, conseiller municipal, la section locale du Parti communiste français (PCF) a fait parvenir un communiqué : « C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès brutal et prématuré de notre camarade et ami Christian. C’était un homme engagé, d’abord à la CGT puis élu et militant au PCF. Il ne ménageait pas son temps et a donné une bonne partie de sa vie à la défense de ses collègues et de ses concitoyens dans les villes où le conduisait son emploi dans les PTT. Revenu à Scaër pour sa retraite, il a rejoint la section locale du PCF où il a pris rapidement des responsabilités en tant que secrétaire de section et, ensuite, lors des élections municipales de 2020 en conduisant la liste de Gauche « Osons et bâtissons ensemble ». Élu d’opposition actif, aucun dossier ne l’a laissé indifférent. Il a toujours été soucieux du bien-être de la population et de l’essor de la commune de Scaër. Nos pensées vont à son épouse Elisabeth et à ses enfants et petits-enfants ».

La mairie a également fait part de son émotion : « Le maire et son équipe municipale saluent son implication sur de nombreux dossiers et adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille, ses proches ainsi qu’à ses colistiers. Une minute de silence en son hommage sera organisée lors du prochain conseil municipal du 25 janvier ».

Communiqué de la section PCF du pays de Quimper – Pour nos retraites mobilisons-nous toutes et tous jeudi 19 janvier !

Communiqué de la section PCF du pays de Quimper

Pour nos retraites mobilisons-nous toutes et tous jeudi 19 janvier !

 

Alors que les difficultés de la vie quotidienne s’aggravent pour le plus grand nombre, que plus d’un salarié sur deux n’est déjà plus en activité entre 55 et 64 ans, Macron veut imposer contre la volonté majoritaire du pays le recul de l’âge de la retraite à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation à 43 ans, et du même coup la baisse des pensions pour celles et ceux qui ne pourront pas y arriver.

Les premières victimes seront les ouvriers, les employés, ceux qui exercent les métiers les plus pénibles, qui ont commencé à travailler tôt, les femmes, aux carrières incomplètes et aux salaires inférieurs, les jeunes, les précaires.

30 % des travailleurs pauvres meurent avant 64 ans.

L’espérance de vie en bonne santé dans notre pays est inférieure à 64 ans pour les hommes, légèrement supérieure pour les femmes, nous ne sommes qu’au 7ème rang des pays européens, et la dégradation des conditions de vie et de travail, la précarité, pèsent de plus en plus sur la santé.

Ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées.

Comme le disait le père de la Sécurité sociale, Ambroise Croizat, dirigeant de la CGT et ministre communiste à la Libération, « La retraite ne doit pas être l’antichambre de la mort. »

Ce projet brutal est inacceptable et doit être retiré.

C’est une entreprise de démantèlement de notre protection sociale, en rupture avec l’esprit de solidarité.

D’autres choix sont possibles, garantissant à chacun-e une bonne retraite.

Ce qui mine notre société, c’est le coût du capital, la rente prélevée sur nos vies par la finance.

La voie du progrès c’est la création d’emplois, l’augmentation des salaires, la formation.

Le PCF propose le droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète allant de 18 à 60 ans, incluant la prise en charge des cotisations pour les périodes de non-travail (chômage, formation, études supérieures, congé parental, maladie, invalidité…).

Ce projet alternatif est juste, il tient compte de la pénibilité, des carrières longues, et il est financé.

Nous proposons de faire cotiser les revenus financiers des entreprises, de moduler les cotisations patronales pour peser sur les politiques salariales, d’imposer l’égalité des salaires femmes-hommes, d’augmenter les salaires plutôt que de verser des primes, de donner de nouveaux pouvoirs aux salarié-e-s dans les entreprises.

Le parti communiste, avec les autres forces de gauche et écologistes, les forces sociales et citoyennes, appelle à la mobilisation contre le projet de recul social du président.

Un large front syndical uni et déterminé s’est constitué pour mettre en échec le coup de force de Macron et a décidé une première grande journée de grève et de manifestations le 19 janvier.

Les communistes du pays de Quimper invitent toutes et tous à répondre à l’appel des syndicats et à se rassembler en grand nombre jeudi 19 janvier à 10h30 place de la Résistance à Quimper.

Yvonne Rainero

secrétaire de la section PCF du pays de Quimper

Faisons du 19 janvier une première mobilisation de masse  contre le projet de réforme des retraites – Section PCF de Brest, 13 janvier 2023

 

Faisons du 19 janvier une première mobilisation de masse  contre le projet de réforme des retraites .

 Alors que les difficultés de la vie quotidienne s’aggravent pour le plus grand nombre, Macron et son gouvernement s’acharnent à vouloir imposer le recul de l’âge des retraites, et du même coup la baisse de la plupart des pensions .

Le gouvernement vient de confirmer son projet brutal de recul de l’âge de départ en retraite à 64 ans avec un allongement de la durée de cotisation à 43 ans.Ce sont les ouvrier·es, les employé·es, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles les plus précaires, les femmes, les jeunes qui seront les plus touché·es. Et ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées.
C’est inacceptable à l’heure où il y a 6 millions de privé·es d’emploi et d’immenses besoins de production et de services, publics comme privés. La voie du progrès, c’est la création d’emplois, l’augmentation des salaires, la formation alors que le système est aujourd’hui miné par la finance, le coût du capital et la précarité.

Pour obtenir le retrait  de la réforme des retraites, portée par le Gouvernement, la section du Pays de Brest appelle à défendre ensemble le système de retraites par répartition.  Dès maintenant nous appelons toutes et tous à faire de la journée du 19 janvier décidée par les organisations syndicales unies une première mobilisation de masse par la grève et la manifestation à 10h30 place de la Liberté à Brest

 Aujourd’hui, l’écart de pension entre les hommes et les femmes en France est de 42%. Les femmes gagnent moins avant tout parce qu’elles sont plus souvent à temps partiel, qu’elles ont moins de progression de carrière, qu’elles n’accèdent pas aux postes qualifiés, qu’elles restent dans des secteurs et des emplois moins valorisés et moins bien payés… Au final ça se répercute évidemment sur les retraites. Cette réforme avec la décote va aggraver les choses.

On va faire travailler les gens plus longtemps, tout le monde ne pourra pas le faire. Et comme ils cotiseront moins longtemps, ils auront des pensions plus petites. Il y a 30% des travailleurs pauvres qui meurent avant 64 ans, donc ceux-là n’auront pas de retraite !

Un front syndical uni et déterminé est constitué pour mettre en échec cette réforme détestable. Le Parti communiste français, avec les autres forces de gauche et écologistes, les forces sociales et citoyennes, appelle à la plus large mobilisation.

Une bonne retraite pour toutes et tous, c’est possible le PCF propose une réforme pour un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète, allant de 18 à 60 ans, avec prise en charge des cotisations pour les périodes de non travail (chômage, formation, études supérieures, congé parental, maladie, invalidité…).
Un projet alternatif plus juste qui tient compte de la pénibilité , des carrières longues et qui est financé :

En faisant cotiser les revenus financiers des entreprises.
 –En pesant sur le comportement des entreprises en modulant les cotisations patronales pour favoriser les salaires.
En imposant l’égalité salariale et en augmentant les salaires plutôt que verser des primes.
En donnant de nouveaux pouvoirs aux salarié·es dans les entreprises pour imposer une priorité aux salaires et à l’emploi.

Comme le disait le père de la sécurité sociale le syndicaliste et ministre communiste Ambroise Croizat la retraite « ne doit pas être l’antichambre de la mort« 

 

Le collectif pour la ligne Morlaix Roscoff mobilise pour le rassemblement du 21 janvier à 14h30 en gare de Roscoff

Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff

Après le marché de Morlaix hier, notre collectif était sur le marché de St-Martin des Champs ce dimanche matin, 15 janvier. Nous irons aussi à la rencontre de la population la semaine prochaine sur les marchés de St-Pol-de-Leon, Carantec et Roscoff.

Et nous distribuerons toute cette semaine 10 000 flyers pour le rassemblement du samedi 21 janvier à Morlaix, Taulé, Roscoff, Saint-Pol-de-Léon, Henvic, Plouénan, St Martin des Champs, Plougasnou, etc.

Une conférence de presse unitaire du collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff est prévue à l’Agora Café à 11h30 le mardi 17 janvier.

Soyons présent en masse samedi 21 janvier à 14h30 à Roscoff pour la manifestation pour la réhabilitation de la ligne Morlaix-Roscoff !

Un temps de prise de parole collective est prévu de 14h30 à 15h suivi d’un défilé en musique dans les rues de Roscoff et d’un temps convivial à l’espace Mathurin Méheut au retour à partir de 16h. Avec exposition, prises de parole, pot et collation, etc.

2eme journée régionale du PCF sur les mobilités et le ferroviaire en Bretagne à Rennes, Samedi 14 janvier

2eme journée régionale du PCF sur les mobilités et le ferroviaire en Bretagne à Rennes, Samedi 14 janvier, à la maison des associations.

Au carrefour des luttes pour le développement du ferroviaire et des mobilités.

Nos camarades finistériens, Gladys Grelaud, conseillère régionale, Christian Beaumanoir et Gilbert Sinquin, étaient à l’organisation. Jacques Rannou, maire de la commune associée de Kernevel, cheminot et syndicaliste, est intervenu. Plusieurs camarades de la fédération du PCF Finistère – Ismaël Dupont, Maxime Paul, et des camarades de la CGT (le président du conseil de développement de Brest métropole Guy Jourden) et de la CGT Cheminots de Morlaix étaient également associés à cette journée de travail sur les besoins ferroviaires bretons, suite de la journée de Morlaix du 8 octobre qui avait réuni 70 personnes à l’Agora Café. Des militants de plusieurs collectifs bretons pour le développement du ferroviaire et des lignes ferroviaires (Auray-Quiberon, Morlaix-Roscoff, Rennes-Fougères) étaient présents, ainsi que le MLNE.

Merci à la fédération d’Ille-et-Vilaine du PCF et à son secrétaire départemental Aurélien Guillot pour leur accueil. Et à tous les intervenants et participants de ces échanges très riches et informés.

Au programme des prochaines semaines:

  • Le rassemblement pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff le samedi 21 janvier à 14h30
  • L’établissement d’un tract régional du PCF sur nos propositions pour les ferroviaires et les mobilités en Bretagne
  • L’organisation d’un rassemblement revendicatif unitaire pour la relance du ferroviaire en Bretagne au printemps.

 

Programme

rencontre régionale sur les mobilités

Samedi 14 janvier 2023 – Maison des associations

6 Cours des Alliés 35000 Rennes

11h45 : Accueil des participants et mot d’accueil

12h00 : Première table ronde : point d’étape sur les évolutions des dossiers lignes fines

Fougères-Rennes, Roscoff-Morlaix, Quimper-Brest, Quiberon-Auray-Saint Brieuc…

13h00 – 14:00 : Pause casse croûte

14H15 – 15h20 : Deuxième table ronde : l’enjeu du fret en Bretagne

Intervention d’Alexandre Boyer, cheminot CGT intervenu dans la lutte pour le Perpignan Rungis et Jacques Rannou, Maire Délégué de Kernevel

Partie historique sur la part du fret, son modèle économique, apparition de Geodis, enjeu climatique actuel…

Exemple du Perpignan-Rungis

Un atterrissage breton du fret en lien avec les ports, les activités économiques, l’ouverture vers la Normandie et le sud de l’Europe.

15H30 -17h00: Troisième table ronde : En Ille-et-Vilaine, des enjeux qui concernent toutes les Bretonnes et tous les Bretons

Intervention Yannick Nadesan, président du groupe communiste de Rennes Métropole, Jérôme Joannic, cheminot cellule PCF Rennes

Le nœud ferroviaire rennais, un enjeu de fluidification pour l’ouest breton

Rennes métropole : Zone à Faible émission d’ici 2024

Les lignes fines d’Ille-et-Vilaine

17h00 : Clôture.

 

Réforme des retraites : face à la brutalité du projet Macron / Borne,  une riposte large et déterminée s’impose – PCF pays de Quimperlé – 13 janvier 2023

 

Réforme des retraites : face à la brutalité du projet Macron / Borne,  une riposte large et déterminée s’impose.

PCF pays de Quimperlé – 13 janvier 2023

Alors qu’une très forte majorité, sondage après sondage, s’oppose à un recul de l’âge légal de départ à la retraite, alors que plus d’un·e salarié·e sur deux n’est déjà plus en activité entre 55 et 64 ans, alors que notre société, le monde du travail et la jeunesse ont tant besoin d’une réforme pour une bonne retraite pour répondre aux défis de la période actuelle et des prochaines décennies, Emmanuel Macron et le gouvernement ont décidé, plus encore qu’un passage en force, d’une fin de non recevoir vis-à-vis des besoins humains et sociaux, veulent en finir avec ce qui est consubstantiel à notre façon de concevoir une société solidaire.

Les efforts de communication, les mensonges aussi, ne peuvent cacher qu’Elisabeth Borne propose un basculement dont le pays ne veut pas. Avec cette réforme, Macron et l’exécutif, soutenus par les Républicains, s’adressent prioritairement au grand capital, aux instances européennes et aux marchés financiers. Moins de dépenses sociales en travaillant plus longtemps pour des pensions plus réduites encore pour l’immense majorité des retraités. Ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées. Il s’agit d’une entreprise de démantèlement de notre système de sécurité sociale, de l’esprit de solidarité.

Ils veulent faire travailler plus longtemps les mêmes, alors qu’il y a 6 millions de privé·es d’emploi et d’immenses besoins de production et de services, publics comme privés. La voie du progrès, ce sont la création d’emploi, l’augmentation des salaires, la formation – base fondamentale de consolidation du système. Il est aujourd’hui miné par la finance, le coût du capital et la précarité.

On peut, au contraire d’Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, emmener les entreprises et le pays vers un chemin de progrès en rompant avec la finance pour sortir notre pays de la crise et répondre aux besoins de développement humain !

Un front syndical uni et déterminé est constitué pour s’opposer et mettre en échec cette réforme détestable.

Le Parti communiste français, avec les autres partis de gauche et écologistes, les forces sociales et citoyennes, appelle à la plus large mobilisation, à la riposte la plus forte et rassembleuse. Une réforme pour une bonne retraite, comme nous la proposons, c’est possible, nécessaire et efficace Le financement est la question décisive. Nous formulons des propositions de financement précises, crédibles et les mettons à la disposition : création d’une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises et augmentation des cotisations en modulant les cotisations à la hausse pour les entreprises qui taillent dans l’emploi, les salaires, les dépenses de formation.

Nous  allons démultiplier les échanges et animer l’indispensable débat sur un nouvel âge de progrès social pour les retraites, pour une autre conception du travail, de la répartition des richesses, des critères de gestion des entreprises, pour  sécuriser l’emploi et les parcours professionnels, de la fin du lycée à la retraite avec un âge légal de départ à 60 ans, en tenant compte dans les annuités des périodes de formation.

Nous proposons la création de Quimperlé à Concarneau d’un Collectif unitaire pour ensemble, rassemblés mener la bataille contre cette réforme abjecte

Comme nous avons pu le faire et le réussir en 2005 sur le traité constitutionnel européen, notre peuple dispose de ressources considérables pour décider de ce que doit être l’avenir.

Et pour commencer nous nous retrouverons jeudi 19, à Quimperlé place du Coat Kaer à 10h30, pour une première manifestation

« Contre la retraite Macron, exigeons un référendum ! Pour une réforme heureuse et des moyens pour la réaliser »- Signez la pétition du PCF –  https://unebonneretraite.fr

« Contre la retraite Macron, exigeons un référendum !

Pour une réforme heureuse et des moyens pour la réaliser »

Je clique ici pour signer la pétition

https://unebonneretraite.fr

L’unité la plus large, du front syndical, des forces de gauche et écologistes e

Une bonne retraite, c’est nécessaire, possible et efficace !

Fabien Roussel, avec le PCF, propose une réforme pour un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète, allant de 18 à 60 ans, avec prise en charge des cotisations pour les périodes de non travail (chômage, formation, études, congé parental, maladie, invalidité…).  Un projet alternatif plus juste, qui tient compte de la pénibilité, des carrières longues et qui est financé !

Comment  ? 

  • En faisant cotiser les revenus financiers des entreprises : plus de 40 milliards d’euros
  • En donnant de nouveaux pouvoirs aux salariés pour imposer une priorité aux salaires et à l’emploi dans la gestion des entreprises
  • En pesant sur le comportement des entreprises par une modulation des cotisations patronales
  • En rendant ainsi possible l’augmentation des salaires, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, et donc l’augmentation des cotisations

Une vie pleine et entière avant comme après soixante ans : c’est le projet de société proposé par le PCF. Il passe par la construction d’un système de sécurité d’emploi et de formation (SEF – en savoir plus) pour toutes et tous conduisant à l’éradication du chômage.

Travaillons tous, travaillons moins, travaillons mieux.

Contre la retraite Macron, exigeons un référendum.

Brochure ci-contre

Une bonne retraite, c’est nécessaire, possible et efficace

Non au recul de l’âge de départ

Dans la vie de tous les jours, quand il est question des retraites, et alors qu’un Français sur deux et les trois-quarts des 50-64 ans ont déjà effectué une simulation sur leur âge de départ à la retraite, deux questions sont le plus généralement posées : « Quand pourrai-je prendre ma retraite, à quel âge ? » et « Quel sera le montant de ma pension ? »

La jeune génération ne se pose le plus souvent aucune de ces deux questions ; tout comme les travailleurs ubérisés. Quand ils se projettent et qu’ils imaginent ce que pourrait être leur vie après le travail, ils doutent de la possibilité de bénéficier de notre système de retraite qui doit garantir « un niveau de vie satisfaisant, sécurisé et anticipé ». Quant aux retraités, beaucoup d’entre eux s’inquiètent de l’évolution de leur pension dans les années à venir. La population française refuse à une très forte majorité (les 3/4) le recul à 64 ou 65 ans de l’âge du départ à la retraite. Concernant les sujets de plus forte préoccupation, l’avenir du système social (santé et retraite) arrive en troi- sième position (26 %) derrière le pouvoir d’achat (54 %) et la protection de l’environnement (34 %).

Trente mois après l’échec de la précédente réforme des retraites, imposée par un 49.3 en février 2020 puis suspendue en mars avant d’être définitivement enterrée, Emmanuel Macron a ouvert son second quinquennat par une nouvelle offensive. Elle n’est plus « systémique » mais « paramétrique » alors qu’il n’avait cessé de dire, lors du premier quinquennat, qu’une réforme des retraites ne devait pas se faire sur des critères budgétaires. Il affiche une fermeté pour un recul de l’âge de départ. Il veut un recul progressif de 3 à 4 mois par an, pouvant aboutir à 64 et 65 ans en 2027 et 2031, avec une application dès 2023 pour les personnes qui peuvent prétendre à un départ en retraite l’an prochain (génération 1961). Emmanuel Macron et son gouvernement avancent sur un terrain qu’ils savent hautement explosif. Avec quels objectifs prioritaires ?

Politiquement, Emmanuel Macron veut poser un acte d’autorité, vis-à-vis de sa propre majorité relative, et vis-à-vis du pays tout entier et prendre date sur son ambition de redevenir un président « réformateur ». Il veut aussi rassurer les marchés financiers et la Commission européenne sur la trajectoire de son programme de stabilité avec de nouvelles limitations des dépenses publiques et sociales. Certes, il communique sur une « nouvelle méthode », pour davantage « d’écoute », de « diagnostics partagés », de « partenariats »… Mais il veut entraîner le pays, et rapidement, sur une injonction : travailler plus, plus jeune et plus longtemps (les réformes relatives à la formation, initiées avec la VAE et à venir avec les lycées professionnels, participent du même projet) pour relancer l’économie du pays, pour dégager des ressources nouvelles tout en réalisant des économies sur la dépense publique. Nous relions la contre-réforme des retraites avec celle de l’assurance-chômage, de Pôle-emploi, de la formation professionnelle. Ces différents chantiers dessinent une opération de grande envergure contre le monde du travail.

Ainsi, il faudrait « allonger le temps de travail pour assurer l’équilibre fi- nancier de notre système de retraite », « travailler plus car l’espérance de vie aug- mente », « travailler plus pour vivre mieux en finançant des politiques publiques ».

Nous récusons l’argument démographique :

pour les 40 années à venir, la part des plus de 65 ans devrait certes augmenter de 25% mais selon les prévisions officielles les richesses créées devraient augmenter de 60% en euros constants. Le travail va donc continuer à être plus efficace chaque année. La question est donc : pour nourrir les profits, faut-il épuiser ceux et celles qui travaillent ? Macron feint de plaider pour les budgets de la santé, de l’environnement, de l’éducation, du grand âge et de la sécurité. Mais depuis quand notre système de retraite doit-il servir à financer d’autres politiques publiques ? Faut-il travailler plus longtemps pour financer nos hôpitaux ? Mais comment faire croire que les économies potentiellement réalisées par un recul de l’âge légal seront en mesure d’assurer le financement d’un tel périmètre de politiques publiques ? Et d’autant plus quand le recul de l’âge de départ, par exemple de 62 à 64 ans, aurait comme conséquence un supplément de dépenses sociales, hors retraites, de 7,2 milliards par an. En mélangeant sans vergogne, les budgets sociaux et le budget de la Nation, le macronisme poursuit une offensive idéologique qui bascule dans une étape inédite. Quand on veut à ce point voler les mots, les héritages, à commencer par celui du Conseil National de la Résistance, c’est que l’affrontement de classes est plus que jamais d’actualité. En face, ils veulent en finir et dire « adieu à 1945 ». Il s’agit là de la promesse d’un immense jackpot pour les assurances privées.

À n’en pas douter, c’est un projet néolibéral, un projet de combat, idéologique avec des dimensions autoritaires, avec sur le dossier des retraites, la volonté de faire travailler plus et plus longtemps, pour exploiter cette force de travail jusqu’à l’épuisement, alors que ce sont les gains de productivité réalisés après la deuxième guerre mondiale qui ont permis les progrès de notre système de retraite. Macron porte un projet vraiment antisocial.

Méthode et calendrier du projet macronien

Pourquoi une telle précipitation ?

L’exécutif a finalement opté pour un « cycle de concertations » avec un bilan avant Noël, pour adopter un projet de loi avant la fin de l’hiver, et une mise en œuvre de la réforme au début de l’été 2023. Il a renoncé à introduire le recul de l’âge légal de départ via un amendement gouvernemental au PLFSS 2023 qui est passé en force avec le 49.3. Les enquêtes d’opinion indiquent qu’une très forte majorité dans le pays ne veut pas d’un tel passage en force, la méthode a été très vivement dénoncée par les partenaires sociaux et au sein même de l’alliance macroniste, avec un Bayrou alertant sur les risques de l’autoritarisme. Le pouvoir présente le recul de l’âge légal comme un élément non négociable, non discutable. Comment alors engager une négociation, ouverte aux onze organisations syndicales et patronales siégeant au COR, en voulant imposer, avant même les premiers échanges, le recul de l’âge de départ ?

Quant au calendrier, les trois cycles thématiques devraient être bouclés à la mi-décembre – soit trois semaines par blocs de question -, puis le gouvernement mettrait sur la table des « conclusions formalisées » qui serviraient de base au projet de loi déposé dans la foulée au Parlement. Mais l’exécutif peut ressortir un amendement lors d’un PLFSS rectificatif début 2023 accompagné d’un nouveau 49.3… Si une motion de censure est votée, E. Macron a menacé d’une dissolution immédiate.

L’étatisation des régimes sociaux pour écarter les partenaires sociaux de la gestion des ressources, comme la confusion nourrie par l’exécutif entre budget de la Nation et budgets sociaux, sont trop peu évoquées dans les commentaires journalistiques, c’est pourtant un sujet essentiel.

Le calendrier proposé veut installer l’idée d’une urgence à réformer notre système de retraites.

Pourquoi une telle précipitation ?

Le système, actuellement excédentaire (900 millions en 2021 et 3,2 milliards en 2022, soit 0,1 point de PIB) pourrait enregistrer un faible déficit (de 0,5 à 0,8 point de PIB, soit 8 à 10 milliards, sur un montant total de 330 milliards) jusqu’en 2032. Le véritable objectif est de réduire les dépenses publiques. Mais le COR indique que les dépenses de retraites sont dans une dynamique sous contrôle retrouvant l’équilibre en 2040. Il note aussi qu’elles ne semblent pas compatibles avec les engagements que le gouvernement a inscrits dans le programme de stabilité (juillet 2022) avec l’objectif de limiter l’augmentation des dépenses publiques, et donc de faire baisser la part de ces dépenses dans le PIB. Or, si pour le gouvernement, comme pour le COR, la part des dépenses de retraites dans le PIB serait stable, selon le COR lui-même, elle est beaucoup trop élevée pour tenir les engagements auprès de Bruxelles. Le calcul est simple : alors que la part des retraités dans la population augmente, refuser d’augmenter la part de PIB pour les retraites signifie programmer leur appauvrissement. C’est déjà le cas puisqu’en 2019, le montant brut moyen de pension de l’ensemble des retraités de droit direct représentait 50,1 % du revenu d’activité moyen. Selon les différentes hypothèses de croissance, cela devrait descendre jusqu’à 45 % entre 2032 et 2038. Cela creuse un peu plus l’écart entre ceux qui peuvent se constituer un complément de retraite (organismes privés de pré- voyance, patrimoine immobilier) et les autres. C’est une rupture avec notre système de retraite qui doit garantir « un niveau de vie satisfaisant, sécurisé et anticipé ».

Les mensonges de Macron

  • « J’ai été élu pour mettre en œuvre cette réforme. » :

NON, une grande partie des électeurs qui se sont mobilisés au second tour de l’élection présidentielle ont d’abord voté contre Marine Le Pen.

  • « Une réforme des retraites pour permettre d’augmenter le niveau des pensions à 1 100 euros nets. » :

FAUX, un simple décret permet d’augmenter le niveau des pensions. Pas besoin de réformer le système actuel.

  • « Le déficit de 8 à 10 milliards d’euros de notre système des retraites impose cette réforme. » :

FAUX, le déficit de 8 à 10 milliards sur 230 milliards est modeste. Le COR annonce que le régime reviendra à l’équilibre en 2040. Il suffirait, par exemple, de puiser seulement cette somme dans les 130 milliards de réserves des retraites complémentaires.

  • « Cette réforme est une mesure de justice. Tout le monde doit travailler plus longtemps. » :

TRADUCTION : nous nous attaquerons aux régimes spéciaux. Bon courage pour donner envie aux jeunes de travailler dans ces métiers pénibles !

  • « C’est une réforme qui permettra de dégager des ressources supplémentaires. » :

En sachant qu’un sénior sur deux est au chômage, si l’âge de départ en retraite augmente, beaucoup d’entre eux devront être pris en charge par la solidarité, c’est-à-dire par le RSA versé par les départements. Une honte !

  • « Les carrières longues seront protégées. » :

FAUX, si l’âge de départ recule, celles et ceux qui peuvent aujourd’hui partir à 60 ans s’ils ont cotisé 5 trimestres avant l’âge de 20 ans, partiront à 62 ans avec la réforme Macron.

  • « Nous n’avons pas d’autres moyens que de faire travailler plus longtemps les Français pour dégager des ressources. » :

ARCHI FAUX ! Lisez ce document, écoutez les syndicats et vous verrez que beaucoup de proposi- tions sont sur la table pour améliorer notre système de retraite par répartition.

Un simple exemple ? En permettant à 10 % des séniors actuellement au chômage de travailler, le système de retraite actuel gagne 10 milliards de recettes en plus. Il est de nouveau équilibré sans aucune mesure d’âge !

Riposte et unité syndicale

Dans une déclaration commune datée du 4 octobre, l’intersyndicale interprofessionnelle demande au gouvernement de préciser ses intentions, ses éléments de diagnostics, la méthode de concertation et ses objectifs. Attachées au système par répartition, les organisations syndicales veulent des concertations « loyales et transparentes pour plus de justice sociale » et celles-ci doivent « porter sur les dispositifs de carrière longue, de pénibilité et d’usure au travail, de transition emploi retraite et de fins de carrière, d’emploi des séniors, de minimum retraite, de financement du régime et d’égalité femme/homme ». La déclaration commune rappelle qu’un salarié sur deux arrivant à l’âge de départ à la retraite n’est déjà plus en activité. Toutes mesures d’âges ne feraient que précariser encore les futurs travailleuses et travailleurs.

L’ensemble des organisations syndicales, auditionnées par les groupes de gauche et écologistes du Sénat et de l’Assemblée nationale, avec la participation de Fabien Roussel, Cathy Apourceau, Pierre Dharréville et Yannick Monnet ont rappelé qu’elles n’accepteraient aucune mesure d’allongement de durée de cotisation ou d’âge de départ. Cette unanimité est importante pour refuser la réforme gouvernementale. Elles ont aussi proposé plusieurs mesures visant à améliorer le niveau des pensions, la prise en compte de la pénibilité, les inégalités femmes/ hommes ou la prise en compte des carrières hachées et incomplètes.

Pour le PCF, une réforme des retraites est nécessaire

La vie à 64, 65 ans et plus…

Aujourd’hui, un très grand nombre de personnes vivent de plus en plus dans une situation précaire dans cette période charnière qui va de la fin de l’emploi au départ en retraite. Les employeurs se séparent des séniors et embauchent difficilement au-delà de 50 ans. Un sénior sur deux dans la tranche 50-64 ans est au chômage. Et dans la situation actuelle, faire travailler plus longtemps les seniors ne crée pas d’emploi supplémentaire. Par contre, comme l’écrit le COR, cela peut avoir comme conséquence une augmentation du chômage des jeunes, un accès plus difficile à l’emploi pour les chômeurs et les femmes.

En termes de santé, d’espérance de vie, de taux d’emploi, comment vivent les Français à cet âge qui pourrait devenir la nouvelle frontière entre activité et retraite ? 64 / 65 ans, c’est l’âge où arrivent les premières pathologies, les premières comorbidités, les premiers décès d’amis du même âge. C’est l’apparition des premières incapacités. Dans ce tableau général, les inégalités sociales donnent à voir une situation très sombre. Parmi les 5% les plus pauvres dans la population française, un quart est déjà décédé avant 62 ans. Un quart encore des hommes les plus pauvres ne peut espérer aujourd’hui vivre à la retraite plus de 10 ans. Alors avec un âge de départ à 65 ans, c’est deux ou trois ans de moins pris dans ce temps où la fin d’une vie est quasiment concomitante avec la fin de la vie au travail. Il faudra dire ce qui est bien plus qu’une brutalité, qu’une violence sociale. Pour les plus fragiles dans notre société, ceux qui ont connu les métiers les plus difficiles, les moins valorisées et rémunérés, ceux qui terminent avec le corps cassé et la tête explosée, les quelques années à la retraite ne seront plus qu’un compte-à- rebours en accéléré. Il ne s’agit pas ici de situations marginales, il est question de millions de personnes, qui n’auraient qu’une retraite in extremis.

Il nous faut poser avec force cette question de civilisation.

Au XXIe siècle, la retraite ne doit pas être un couperet entre une période où le capital exploite les personnes comme on presse un citron et une période où les personnes âgées sont tenues à l’écart de la vie sociale. L’âge de la retraite doit devenir un moment où, comme tout au long de la vie, chacune et chacun, aura la possibilité de développer pleinement ses capacités de participer activement à la vie sociale, politique et culturelle, d’enrichir les autres de son expérience et de s’enrichir des échanges avec eux.

Une bonne retraite, avec de meilleures pensions et une nouvelle place des personnes âgées dans la société fait partie de notre projet de société où « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».

La retraite à 64 ou 65 ans serait une régression et une injustice pour de très nombreuses personnes.

Un exemple : dans notre pays, une salariée sur quatre exerce dans les métiers du soin et du lien. Il a été beaucoup question de ces femmes lors de la crise sanitaire. Elles, les essentielles des métiers qui le sont tout autant. Elles qui, malgré les engagements pris sur le « monde d’après-Covid » ne sont toujours pas prises en considération, qui subissent les bas salaires, des mauvaises conditions de travail, la pénibilité et aussi la perte de sens du travail. Pour elles, la réforme Macron serait une atteinte de plus. De trop. La France de 2030, c’est des aides-soignantes dans les couloirs des hôpitaux jusqu’à 65 ans ? Pareil pour les aides à domicile, les personnels dans les Ehpad ? Et pour quel niveau de pension ? Dans leur vie professionnelle, les femmes subissent de nombreuses contraintes au travail qui, non seulement ne permettent pas de construire une carrière dans de bonnes conditions, mais qui en plus privent le monde du travail de compétences, de talents et de forces considé- rables. Si le taux d’emploi des femmes et leurs rémunérations étaient égaux à ceux des hommes, le PIB de la France ferait un bond de 6,9 % !

Les grands principes

Avant d’aborder notre projet alternatif pour une bonne retraite, une retraite universellement juste, il est utile de rappeler ici quelques grands principes. Les retraites sont un bien social commun dans la filiation directe du Programme des jours heureux du Conseil National de la Résistance. C’est de cela dont le macronisme, la droite et l’extrême droite ne veulent pas. Les ressources de la protection sociale et des caisses de retraites sont celles qui sont créées par ceux qui travaillent. Le capital seul ne crée aucune richesse sans le travail humain. Et l’État lui- même ne redistribue à la population que ce qu’elle lui a donné. Le droit à la retraite est un pilier du pacte social, un droit à une nouvelle période de vie dégagée des contraintes du travail prescrit, une période nouvelle libérée de la nécessité et ouverte sur des potentialités de libre activité. Une population en bonne santé, qui a du temps libre et qui peut bénéficier de ressources correctes quand l’âge de la retraite arrive est un élément clé de la société pour son développement. Les retraites ne sont donc pas une charge sociale mais un outil de Sécurité sociale tourné vers le progrès. Les retraités participent à la vie de la société et y apportent une contribution indéniable. Leur sort est le reflet du développement de notre civilisation. Il dit là où nous en sommes et le chemin que nous voulons prendre.

La retraite constitue donc un droit pour chaque personne.

Les cotisations qu’elle a versées tout au long de sa vie professionnelle ne sont pas un titre de propriété sur une part de capital soumis aux fluctuations du marché et aux éventuelles faillites mais bien un droit protégé et garanti par la Nation, selon le principe « de chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins ». C’est pour cela que nous sommes contre toute évolution vers une retraite par capitalisation telle que le proposait encore récemment Macron avec son système « à points ». Le mouvement social puissant et rassemblé l’a fait reculer.

Nous sommes contre la fiscalisation qui lierait les retraites et la situation aléatoire des finances publiques. Nous nous prononçons pour un système de retraite par cotisations, sécurisé et pérenne. Pour cela le mieux est un système universel, démocratique – c’est-à-dire géré par les cotisants eux-mêmes – et solidaire. Ce système ne doit laisser personne sur le bord du chemin. Les régimes spéciaux doivent servir de point de repère pour améliorer la situation de tous. La pénibilité doit enfin être reconnue, évaluée et prise en compte réellement. Il faut revaloriser immédiatement les retraites les plus basses. L’âgisme qui repousse les personnes âgées hors de la société doit être combattu.

C’est donc une nouvelle étape qu’il faut franchir.

Il faut s’attaquer aux inégalités sociales par rapport à la vieillesse. L’égalité de salaire femme / homme est une urgence. Il faut établir un fonctionnement économique qui assure aux femmes une continuité de carrière en résorbant ce système haché qu’elles vivent aujourd’hui. Allons vers une société libérée du chômage et non pas un chômage résiduel à 5% comme Macron le propose aujourd’hui. En effet, le développement du chômage et des emplois précaires est au cœur de la montée des inégalités sociales, des bas salaires, de la pauvreté et de la crise du finan- cement des retraites. Une articulation nouvelle entre une politique de la retraite et une sécurisation de l’emploi et de la formation est à mettre en place.

Une nouvelle conception de la protection sociale doit être mise en avant. La protection sociale conçue comme un marché est une impasse. Les pressions permanentes pour réduire le rapport salaires / valeur ajoutée au profit de cette dernière doivent cesser. Et les exonérations de cotisations patronales, toujours plus importantes, supprimées. L’Europe néolibérale comme cadre politique et économique doit revoir sa copie. Ce qui vient de se passer en Suède, puis en Italie est une nouvelle alerte sur l’urgence à changer de cap. Enfin, l’inflation qui refait surface et abaisse les niveaux de vie doit être maitrisée car elle est en 2022 l’outil majeur du recul relatif des pensions et de la baisse du niveau de vie. Il faut donc une indexation sur les salaires et le niveau d’inflation pour garantir les retraites.

Le financement des retraites,

c’est un problème de recettes et pas de dépenses.

Dans la continuité des politiques d’allègement du prétendu « coût du travail » mises en œuvre depuis trente ans, le Gouvernement actuel a organisé l’assèchement des ressources de la Sécurité sociale, en créant de nouvelles exonérations de cotisations sociales sans les compenser aux caisses concernées pour un montant de 3 milliards d’euros par an. Au total, les politiques d’« allè- gements sociaux » grèvent les finances publiques de 66 milliards d’euros chaque année pour une efficacité jamais démontrée.

Une bonne retraite

Une réforme pour une bonne retraite est possible et nécessaire. Le programme présidentiel des « jours heureux » proposait une loi pour rétablir la retraite à 60 ans à taux plein avec une pension à 75 % du revenu net d’activité.

Dans le privé sur les 10 meilleures années ; pour le public, un droit d’option la plus favorable entre les dix meilleures années de salaires avec les primes, ou les six derniers mois de traitement indiciaire ; un départ à 60 ans avec une pension à taux plein garanti pour une carrière d’activité, allant de 18 à 60 ans, avec une prise en charge des cotisations pour les périodes de non travail (chômage, formation, études à partir de 18 ans, congé parental, maladie, invalidité) ; le rétablissement des bonifications pour enfant à charge ; des départs anticipés pour les personnes exerçant des métiers pénibles ou ayant des carrières longues.

En février 2020, Pierre Dharréville et le groupe à l’Assemblée nationale ont déposé une proposition de loi « Pour une retraite universellement juste »

Cette PPL, qui sera redéposée, présente « un système à prestations garanties », fondé sur la solidarité intergénérationnelle qui assure un taux de remplacement (rap- port entre la pension et les salaires) élevé et prévisible pour tous dès le début de carrière. Elle envisage de mieux reconnaître le travail et la qualification qu’il requiert, en prenant en compte dans la carrière complète les périodes de formation (initiale comme continue). Elle harmonise vers le haut les droits à la retraite des différents régimes en se fixant à terme de mettre en œuvre l’ambition originelle de la Sécurité sociale : l’élargissement du régime général dans le respect des spécificités des métiers et des sujétions de service public.

Dans ce cadre, le régime général serait étendu en intégrant les régimes complémentaires des salariés du privé (Agirc Arcco) et des contractuels de la fonction publique (Ircantec). Le régime spécifique des fonctionnaires serait maintenu et amélioré avec la possibilité de prendre en compte les primes dans le calcul de la pension et le relèvement des droits familiaux. Elle s’inscrit dans l’objectif de réduire le temps de travail prescrit. Ce principe implique de garantir un vrai temps de retraite en bonne santé et donc d’abaisser l’âge de départ au dessous de l’espérance de vie en bonne santé. Cette proposition de loi poursuit l’objectif de corriger les inégalités présentes dans le monde du travail en prenant mieux en compte les écarts de salaires, les carrières courtes et les interruptions d’activité. Elle crée des droits nouveaux en matière de reconnaissance de la pénibilité pour résorber les inégalités d’espérance de vie et garantir au plus grand nombre un départ en bonne santé. Elle assure un haut niveau de solidarité en relevant le minimum de retraite, en reconnaissant les périodes de chômage et de formation, et en valorisant les périodes d’implication familiale (maternité, paternité, aide à un proche en perte d’autonomie).

Elle garantit des ressources suffisantes au profit du système des retraites en réaffirmant la place essentielle de la cotisation sociale tout en élargissant l’assiette de financement. Ces ressources seront encore plus importantes si nous mettons en place toutes les conditions économiques pour créer de nouveaux emplois, augmenter les salaires et appliquer réellement l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Ce sont autant de moyens d’accroître les rentrées de cotisations sociales et d’assurer la pérennité de notre modèle de protection sociale. Enfin, elle renforce les pouvoirs des salariés en accordant un rôle central aux organisations syndicales salariales représentatives en matière de gestion et de pilotage. Fermement opposés à l’étatisation de la protection sociale, nous estimons que le principe de participation des travailleurs est le corollaire de l’objectif d’unification des régimes et d’harmonisation des droits.

Nous ne pouvons présenter ici de manière exhaustive l’ensemble des articles qui structurent la proposition de loi.

3 objectifs :

  • Garantir un bon niveau de vie des retraités actuels
  • Fixer à 60 ans l’âge légal de départ en retraite
  • Créer un dispositif de pénibilité afin de garantir un départ à la retraite anticipé

Rapidement, les éléments-clés déclinés en trois objectifs constituent les trois titres du texte : garantir un bon niveau de vie des retraités actuels ; améliorer les droits contributifs et solidarités de notre système de retraite par répartition ; et consolider son financement grâce à une meilleure répartition des richesses produites. Sur le second objectif, la PPL propose de fixer à 60 ans l’âge légal de départ en retraite. Les premiers assurés concernés seraient les personnes nées en 1960. En conséquence, tous les dispositifs légaux qui permettent des départs avant l’âge légal sont désormais déterminés par rapport à cette nouvelle référence de 60 ans. Ainsi, il sera possible de partir à 58 ans à taux plein avec le dispositif « carrières longues » pour les personnes qui ont commencé à travailler avant 20 ans, et à 55 ans au titre du nouveau dispositif « pénibilité » que nous proposons.

Cette PPL abaisse la durée d’assuraance nécessaire pour atteindre le taux plein.

Alors que le système actuel prévoit que la durée de cotisations atteindra 43 ans à compter de la génération 73, nous proposons de fixer cette durée à 40 ans pour mieux refléter les durées réelles d’activité, tout en reconnaissant, par la validation de trimestres, les périodes d’études après 18 ans, d’alternances, de stages rémunérés ainsi que les périodes de chômage indemnisé et non-indemnisé.

Nous proposons à moyen terme de supprimer le critère de durée d’assurance pour le calcul de la retraite pour retenir seulement la notion de carrière complète. Ce changement implique que toutes les périodes d’activité professionnelle, d’études, de formation et « d’inactivité » subie, comprises entre l’âge de 18 ans et de 60 ans, seraient valorisées pour garantir le droit à la retraite. Seules les périodes « d’inactivité » choisies pour convenance personnelle par le salarié ne seront alors pas validées au titre de la retraite. Le droit à une retraite pleine et entière dès l’âge de 60 ans deviendra dès lors accessible à tous les salariés sans exception sous la seule condition d’être resté « actifs » au sens défini de leur sortie du cycle d’études secondaires jusqu’à l’âge de 60 ans. Enfin nous voulons créer un nouveau dispositif de pénibilité afin de garantir un départ à la retraite anticipé à ceux qui ont été exposés pendant une certaine durée à des conditions de travail pénibles au cours de leur carrière. Pour assurer un temps suffisant de retraite en bonne santé, il permet aux travailleurs concernés de partir à l’âge de 55 ans, contre 60 ans dans le système actuel, après avoir effectué 15 ans dans un travail pénible. Cet article renvoie à des négociations au sein de chaque branche professionnelle, le soin de déterminer les métiers et les emplois pénibles. De manière dérogatoire, des droits supplémentaires pourraient aussi être accordés aux travailleurs ayant occupé des métiers exceptionnellement pé- nibles. En outre, il est prévu que les organisations syndicales engagent une négociation nationale interprofessionnelle tous les cinq ans pour adapter le dispositif de reconnaissance de la pénibilité à l’évolution des emplois et des conditions de travail. Cette PPL traite des périodes de référence, des décotes, du minimum de cotisations nécessaires pour valider un trimestre, du dispositif de retraite progressive, des droits familiaux, des aidants, du minimum de retraite pour une carrière à 100 % du Smic net, des règles de réversion.

La bataille du financement

Pour une telle réforme, il faut dépenser plus pour les retraites. C’est nécessaire et c’est possible, et il faut en faire méthodiquement la démonstration avec des propositions claires et précises. La bataille du financement est véritablement centrale. Commençons par tordre le cou à deux idées fausses qui servent à cadenasser le débat et à en limiter la portée en termes d’alternatives :

la première est mise en avant par le pouvoir :

l’état des Finances publiques exigerait que les Français « fassent des efforts », une série de sacrifices sur leurs retraites. En réalité, le système économique capitaliste a été capable de supporter un doublement des dépenses de retraites en proportion du PIB entre 1960 et 1980. Il ne peut plus le supporter aujourd’hui parce qu’il est en crise. Pour maintenir la rentabilité du capital, ils n’ont pas d’autres choix que de tenter de réduire non seulement les salaires mais aussi le financement des services publics, et celui de la Sécurité sociale.

l’autre idée fausse est de suggérer qu’il n’y aurait pas de problème de financement des retraites.

Ce n’est pas le cas. Il faut bien prendre les mesures des mutations qui sont en train de se produire, en accéléré, sous l’effet d’un cumul de crises, sanitaires, climatiques, économiques, financières, politiques. Le statu quo est donc impossible. Et il n’est pas souhaitable.

Pour un départ à 60 ans pour tous, avec 75 % du dernier salaire et après 40 ans de cotisations prenant en compte les années d’études, il faut un grand débat public national permettant de faire la lumière sur l’ampleur des ressources financières pour la mise en œuvre d’une réforme progressiste des retraites. Un départ effectif à 60 ans implique une forte augmentation du nombre de personnes à qui il faut servir une pension, et le calcul du montant des pensions sur une base favorable augmente le montant global des pensions à verser.

Différentes autres dispositions de notre réforme (reconnaissance de la pénibilité, prise en compte des années d’études dans la durée de cotisations, égalité femmes-hommes en matière de retraites comme en matière de salaires) conduisent également à relever le montant global des dépenses de retraites. Les différentes évaluations disponibles, d’origines syndicales et autres, convergent pour admettre que cela correspondrait à une augmentation des dépenses de retraites à terme d’au moins 100 milliards d’euros par an, soit quelques 4 % du PIB. C’est le chemin que nous voulons prendre pour parvenir à cet objectif.

Nous proposons donc de prendre le temps d’engager une série de réforme pour consacrer une part accrue des richesses au financement des retraites. Ces réformes doivent également permettre de dégager des ressources pour nos services publics, mais il y a bien d’autres dépenses publiques à développer pour répondre aux besoins. Il faut donc une part du gâteau plus grande pour les salaires, pour la Sécurité sociale et pour les services publics. Mais toutes ces dépenses ne peuvent être compatibles entre elles que si le « gâteau » est plus gros et surtout s’il est fabriqué avec une recette sociale et écologique, et non selon la recette capitaliste qui ne vise que le taux de profit le plus élevé pour les actionnaires et les financiers.

Pour le dire autrement, la réforme des retraites que nous proposons, associée au financement de politiques publiques et sociales ambitieuses, ne peut être réalisée seulement en changeant la répartition des richesses.

Cela exige de changer la façon de les produire.

Une autre gestion des entreprises, axée sur le développement de l’emploi et de la formation, permettrait d’aller vers l’éradication du chômage en commençant par créer, en cinq ans, 5 millions de vrais emplois dans les entreprises et dans les services publics, et d’engendrer des gains d’efficacité économique gigantesques par l’accès de tous à des formations professionnelles librement choisies et rémunérées au même niveau que les salaires.

Si, au cours de la même période, la part des richesses consacrées aux salaires et au financement de la Sécurité sociale revenait à son niveau d’avant la libéralisation financière des années 1980 (par la hausse des salaires et par la suppression progressive des exonérations fiscales et sociales dispensées au patronat par les gouvernements successifs depuis 1993), l’effet combiné de ces mesures et de l’augmentation de l’emploi et de la valeur ajoutée augmenterait de quelque 260 milliards d’euros les ressources disponibles pour le financement de la Sécurité sociale. Ce serait assez pour financer un système de retraites digne du XXIe siècle, tout en sortant le système de santé de sa misère actuelle.

L’objectif d’une éradication, à terme, du chômage par la voie d’une sécurisation de l’emploi et de la formation (SEF) pour toutes et tous est ainsi à la fois un objectif majeur de notre programme, et la clé économique de sa réalisation. Le principal obstacle, c’est le comportement des entreprises et des banques. Toutes leurs décisions sont dominées par la logique du capital (profit et accumulation). Nous proposons la conquête de nouveaux pouvoirs des salariés dans les entreprises sur les décisions d’embauche, d’investisse- ment, de recherche, de financement. Et des leviers d’action sur les entreprises pour les pousser à viser une production efficace de richesses utiles à l’ensemble de la population, et non les profits financiers et la baisse du coût du travail pour augmenter la rentabilité du capital.

Deux mesures sont centrales dans notre projet de financement des retraites

  • D’abord un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises pour les dissuader de placer leurs profits en titres financiers et les pousser à les utiliser, plutôt, pour des investissements porteurs d’emplois et d’efficacité économique. Les revenus financiers des entreprises ont atteint 385 milliards d’euros en 2021, dont 98 milliards d’intérêts et 231 milliards de dividendes. Si ces revenus étaient soumis à un prélèvement au même taux que celui des cotisations patronales vieillesse sur les salaires, cela rapporterait à la Sécurité sociale 40 milliards d’euros la première année. Toutefois, l’effet attendu de cette mesure est une réduction des placements financiers des entreprises, et donc des revenus qu’elles en tirent. Le produit de ce prélèvement est donc appelé à fondre avec le temps. Il serait progressivement remplacé par les ressources nouvelles dégagées d’une création de richesses accrues et des salaires distribués à partir de ces richesses.
  • Nous proposons de moduler les cotisations patronales pour agir sur les entreprises et changer leur relation à l’emploi. Les exonérations de cotisations dont béné- ficie le patronat seraient progressivement supprimées.

En outre, à partir d’un taux de base qui pourrait être plus élevé qu’aujourd’hui, le taux de cotisation sociale employeur serait augmenté pour les entreprises dont la part du total salaires et dépenses de formation dans la valeur ajoutée diminue, ou augmente moins que la moyenne de leur branche. Les autres entreprises bénéficieraient du taux normal. L’incitation à accroître les salaires tendrait à augmenter la base des cotisations en valeur ajoutée produite et leur assiette salariale ; et donc la masse des cotisations.

Deux autres leviers d’action sur les gestions d’entreprises concourraient au même résultat :

  • Une modulation du taux de l’impôt sur les sociétés en fonction du respect par les entreprises de critères précis en matière économique (création de valeur ajoutée en économisant le capital matériel et financier), sociale (emploi, formation, salaires) et écologique (économies d’énergie et de matières premières).
  • Une réorientation du crédit bancaire et de la politique monétaire pour faire baisser l’influence des marchés financiers et le coût du capital, et pour favoriser les investisse- ments porteurs d’emplois de qualité.

Au total, si les dépenses de retraites étaient augmentées de 100 milliards d’euros au bout de cinq ans, elles passeraient de 14 % du PIB de 2020 à 16 % du PIB de 2025. La part de création de richesses consacrée aux retraites serait plus grande, mais ce ne serait pas au détriment des autres parts puisque les richesses augmenteraient elles aussi.

L’enjeu démocratique

Pour un véritable débat démocratique, partout dans le pays, le gouvernement doit retirer son projet, ne pas imposer en force et dans l’urgence un recul de l’âge légal et accepter d’ouvrir en grand ce débat de société, à la hauteur de ce qui a été réalisé en 2005 sur le Traité constitutionnel européen. Si le pouvoir ne retire pas sa réforme pour imposer un recul de l’âge de départ, le PCF propose que l’avenir des retraites soit décidé par un référendum. C’est au peuple de décider.

Et c’est d’autant plus important que le débat sur les retraites est étroitement lié aux questions décisives de l’emploi, du travail, des conditions de travail et de son sens, des salaires, de la création et de la répartition des richesses. En août dernier, Fabien Roussel a mis sur la table la proposition d’un référendum sur l’avenir des retraites, proposition relayée par le groupe GDR à l’Assemblée nationale, via une motion référendaire. Cet objectif est désormais partagé par tous les groupes de gauche et écologistes. Cette motion permettra de suspendre la discussion du texte afin que soit organisé un référendum si le Sénat approuve cette exigence démocratique.

Notre campagne pour « une bonne retraite »

et notre contribution à une dynamique unitaire

Nous proposons une campagne avec un mot d’ordre positif, une campagne pour « une bonne retraite ». Oui à une réforme mais pas celle pour un recul de l’âge de départ. Oui à une retraite à 60 ans mais rien ne sera possible sans une bataille de grande envergure pour son financement. Nous voulons mener une campagne positive, à l’image de celle de la présidentielle afin de donner à voir le modèle de société de progrès sous-tendu par notre réforme. L’idée est, au travers de la réforme des retraites, de démontrer l’affrontement entre deux projets, deux visions pour la France et l’avenir de la société. Pour cela, nous proposons de mettre au cœur de notre campagne une idée forte :

Une bonne retraite est possible.

  • Nous lançons une campagne nationale d’affichage. À cette campagne d’affichage s’ajoute un site internet : https://unebonneretraite.fr qui appelle au référendum sur la réforme Macron et donne à voir les détails de nos propositions pour financer le droit à la retraite à 60 ans.

L’unité la plus large, du front syndical, des forces de gauche et écologistes est une condition essentielle pour s’opposer à la contre-réforme Macron et pour mettre en oeuvre une réforme de progrès social. Comme nous l’avons fait il y a deux ans, sur le même sujet, nous soutiendrons et nous agirons pour donner le maximum de force à cette dynamique unitaire qui peut trouver des ressources citoyennes et populaires considérables.

Retraites, manifestation à Carhaix du 19 janvier: Le PCF vent debout

La fédération du Parti communiste finistérien se mobilise contre la réforme des retraites ( Le Télégramme, 11 janvier 2023)

Ismaël Dupont, secrétaire de la fédération du Finistère du Parti communiste français

La fédération du Parti communiste français du Finistère tenait sa première assemblée générale de l‘année 2023 ce samedi 7 janvier 2023, à la Maison pour tous de Quimerc’h, à Pont-de-Buis. Ismaël Dupont, secrétaire de la fédération, fait le point sur les échanges de la journée.

Que représente aujourd’hui la fédération du Finistère du Parti communiste ?

Nous avons aujourd’hui 850 adhérents sur le département, ils se répartissent dans les seize sections du Finistère. Châteaulin est l’une d’elles, elle travaille régulièrement avec celle de Crozon.

Une cinquantaine de personnes étaient réunies samedi à Quimerc’h, quel était le but de cette assemblée générale ?

C’était la deuxième réunion de préparation du 39e congrès du Parti communiste français, qui se déroulera du 7 au 9 avril à Marseille. Il s’agissait de revenir, dans le détail, sur la proposition de base commune du congrès national ayant pour thème « Une ambition commune pour de nouveaux jours heureux ».

Comment était organisée cette journée ?

Les participants, réunis en quatre ateliers, ont étudié les chapitres de la motion. Le premier a travaillé sur les années d’action (2018-2023) au service de la transformation du pays, le second sur la France face à une crise de régime, le troisième sur le pays devant un défi de civilisation, et le quatrième sur la stratégie d’action pour le rassemblement majoritaire. Une restitution a ensuite été présentée par un représentant de chaque atelier, avant un débat général entre les participants. Les échanges ont été riches, ils ont abordé les nombreux sujets d’actualité.

Quels sont vos prochains rendez-vous ?

Avant le congrès national de Marseille auquel participeront plusieurs représentants Finistériens, il y aura notre congrès départemental, le 26 mars à la Maison pour tous de Quimerc’h, lieu choisi pour sa position centrale dans le département. Il y aura également la mobilisation contre la réforme des retraites : un collectif a été créé, une pétition nationale circule et des réunions unitaires vont être organisées.

Ils gardent toujours espoir pour la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff et appellent à la mobilisation le 21 janvier – Ouest-France, 11 janvier 2023

Ils gardent toujours espoir pour la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff et appellent à la mobilisation le 21 janvier

https://www.ouest-france.fr/bretagne/roscoff-29680/ils-gardent-toujours-espoir-pour-la-ligne-ferroviaire-morlaix-roscoff-et-appellent-a-la-mobilisation-27763890-9191-11ed-88a3-d2d9b5cf9476

​Le collectif pour la réhabilitation de la ligne Morlaix-Roscoff (Finistère), créé fin 2022, s’est mis au travail pour déterminer les actions à mener pour se faire entendre. Un grand rassemblement est déjà prévu le samedi 21 janvier à Roscoff, pour convaincre de rouvrir la voie ferroviaire, fermée depuis les intempéries de 2018.

Objectif : manifestation, samedi 21 janvier, à 14 h 30 à Roscoff. Le collectif pour la réhabilitation de la ligne Morlaix-Roscoff, crée en novembre 2022, a tenu une réunion publique de travail à l’espace Mathurin-Méheut, le mardi 10 janvier 2023.

Objectif : manifestation, samedi 21 janvier, à 14 h 30 à Roscoff. Le collectif pour la réhabilitation de la ligne Morlaix-Roscoff, crée en novembre 2022, a tenu une réunion publique de travail à l’espace Mathurin-Méheut, le mardi 10 janvier 2023.

L’idée est de promouvoir et convaincre autour de la réhabilitation de cette voie ferroviaire, fermée et inutilisée depuis les intempéries de juin 2018. Une partie du chemin de fer s’était effondrée en amont après de fortes pluies. Les rails traversant la route ont été enlevés, comme en plusieurs endroits, entre Morlaix et Roscoff.

Une étude à 500 000 €

Ce n’est pas la première action du collectif. Lundi 21 novembre 2022 en fin de matinée, rue Alexis-Gourvennec, près du port en eau profonde de Roscoff, plusieurs personnes s’étaient retrouvées près du passage à niveau inactif, en signe de symbole.

La décision de la SNCF de supprimer ce passage à niveau nous apparaît comme un mauvais signe en cette période où une étude socio-économique sur l’opportunité de réouverture de la ligne Morlaix-Roscoff est relancée », ​indiquait ​Ismaël Dupont, élu à Morlaix et chef de file des communistes dans le Finistère. Il est le porte-parole du collectif qui se compose de nombreuses organisations syndicales et politiques, de membres de l’association de promotion de la ligne ferroviaire Morlaix-Saint-Pol-de-Léon-Roscoff (APMR), d’élus et de citoyens engagés.

Relocaliser l’économie et déplacements moins polluants

Le collectif ne manque pas d’arguments : L‘ urgence écologique et les crises économiques et sociales nécessitent des changements profonds de notre rapport au monde : relocalisation de l’économie ; nouveaux modes de dépl acement respectueux de la nature ; développement des territoires, de leur attractivité, au service des citoyens. »

Samedi 21 janvier, la mobilisation devrait être totale. Nous escomptons la présence d’élus de la Région pour bien démontrer l’intérêt général. L’évidence du retour au transport ferroviaire, voyageurs et fret, se décline dans le pays de Morlaix. La réhabilitation et le développement de la ligne sont les premiers pas à effectuer pour atteindre cet objectif.

Le collectif entend donner la parole aux acteurs économiques de la circonscription pour exprimer leurs attentes, à l’heure où la facture des transports pèse sur les coûts. Il invite aussi les particuliers à apporter leur soutien. Le samedi 2 mars 2019, la seule APMR avait réuni plus de 200 manifestants pour crier la même volonté.

Samedi 21 janvier 2023, à 14 h 30, manifestation, à Roscoff.

PCF – Soutien à la mobilisation du 19 janvier avec les syndicats et les salariés contre la réforme des retraites Macron

 

Congrès du PCF : les propositions de base commune proposées au vote des adhérents les 27, 28, 29 janvier

Les 27, 28 et 29 janvier (jusqu’à 13h) se déroulera le vote pour le choix de la base commune pour le 39e Congrès du PCF.

Le site internet du Congrès https://congres2023.pcf.fr contient toutes les informations concernant cette étape de notre Congrès.

Suite à la validation par la commission de transparence des débats, tu trouveras sur ce site et ci-après les textes soumis au vote des communistes dans le cadre du 39e Congrès du PCF en cliquant sur les liens suivants👇

Le projet de base commune adopté par le Conseil national :
🔗 « L’ambition communiste pour de nouveaux «Jours heureux». »

Le texte alternatif :
🔗 « Urgence de Communisme. Ensemble pour des victoires populaires. »

Tu retrouveras également le journal du Congrès réalisé en partenariat avec la Marseillaise et le bulletin de vote. Le journal rassemble toutes les informations concernant le processus du Congrès ainsi que les textes et le bulletin de vote.

Dans les jours à venir, tu pourras récupérer auprès de ta section ou de ta fédération un exemplaire papier du Journal.

Agenda

27, 28 & 29 janvier : Vote des communistes pour le choix de la base commune

4 & 5 février : adoption du projet de modification
des statuts par le Conseil National

4, 5 et 11, 12 mars : Congrès de section

18, 19 et 25, 26 mars : Congrès des fédérations

7, 8, 9 et 10 avril : Congrès national

 

« Le PC est plus visible depuis quatre ans » – Interview d’Ismaël Dupont par Anaëlle Berre, Ouest-France, pages Finistère, 9 janvier 2022

Ouest-France, lundi 9 janvier – interview de Anaëlle Berre à l’occasion de l’assemblée générale de rentrée du PCF Finistère pour préparer le 39e congrès du Parti communiste. C’était le samedi 7 janvier 2023 à Pont-de-Buis, MPT de Quimerc’h

AG du PCF Finistère à la MPT de Quimerc’h ce samedi 7 janvier 2023 (Photos Daniel Laporte et Ismaël Dupont)

AG du PCF Finistère à la MPT de Quimerc’h ce samedi 7 janvier 2023

50 camarades de tout le département ont participé au travail d’analyse et aux débats sur la proposition de base commune du CN pour le 39e congrès du PCF, « Une ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », en ateliers participatifs d’abord, sur différents chapitres du texte, puis en restitutions et en débat de plénière où nous avons aussi abordé le texte alternatif à celui majoritaire au CN cosigné par un certain nombre de camarades « Urgence de communisme » et les principaux points de clivage ou de désaccords entre les deux, notamment sur la stratégie.

Dans le premier groupe de travail, Pierre-Yves Thomas avait introduit les échanges sur le Préambule de « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », le chapitre I (2018-2023: Des années d’action au service de la transformation du pays) et le chapitre VII (Poursuivre le redéploiement du PCF). Gilles Dusautiez avait fait la restitution avec lui.

Dominique Gontier, dans un travail préparatoire avec Jeannine Daniel, avait  introduit le deuxième atelier le chapitre III ( La France face à une crise de régime). C’est Isabelle qui a fait la restitution.

Roger Héré avait introduit sur le troisième atelier le chapitre II (Devant un défi de civilisation) et le chapitre IV (L’actualité brûlante du projet communiste). Il a fait la restitution avec Yvan Le Gall.

Enfin, Claude Bellec avec introduit sur la quatrième ruche le chapitre VI sur la stratégie (Agir pour le rassemblement majoritaire de notre peuple). Elle a fait la restitution avec Mickael.

Entre 12h25 et 13h, un débat général s’est engagé.

Des débats riches, profonds et fraternels, avant un repas délicieux pris en commun, et à 15h, un magnifique spectacle du Théâtre de la Corniche sur la Commune de Paris, « Les mauvais jours finiront », avec les comédiens, chanteurs et musiciens Claude Bonnard (Jean-Baptiste Clément), Antoine Asnar, Patrice Langlois.

C’était la deuxième AG de préparation du Congrès après celle du 12 novembre 2022 à la MPT de Quimerc’h, avec Igor Zamichéi, consacrée surtout aux aspects de fonctionnement et d’activité de la fédération et des sections:

Photos et compte rendu de l’AG du PCF Finistère – 12 novembre 2022 à la MPT de Quimerc’h

Le Congrès Départemental aura lieu à la fin mars, préparé par des prochains Conseils Départementaux et des commissions du Congrès, et le Congrès National – 39e Congrès – à Marseille les 7, 8, 9, 10 avril tandis que le vote des adhérents sur la Base commune de discussion du Congrès aura lieu dans les sections (ou par correspondance à la fédération) les vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 janvier jusqu’à 13h, après l’envoi des livrets aux adhérents avec les différents textes le 17 janvier depuis la fédération.

Photos de Daniel Laporte et Ismaël Dupont

Il est désormais important que tous les communistes prennent connaissance de ce projet de base commune. https://congres2023.pcf.fr

Le Calendrier du 39e Congrès du Parti communiste français:

8 janvier 2023 •

Date limite de dépôt des textes
alternatifs

27, 28 & 29 janvier •

Vote des communistes pour le choix de la base
commune

4 & 5 février •

adoption du projet de modification
des statuts par le Conseil National

4, 5 et 11, 12 mars •

Congrès de section

18, 19 et 25, 26 mars •

Congrès des fédérations

7, 8, 9 et 10 avril à Marseille •

Congrès national

Un collectif unitaire contre la réforme des retraites de Macron en voie de formation dans le pays de Morlaix

Mobilisation pour nos retraites – Un collectif unitaire dans le pays de Morlaix pour faire échec au projet de réforme des Retraites d’Emmanuel Macron (report à 65 ans et allongement de la durée de cotisation).

Le 3 janvier 2023, plusieurs partis et mouvements de gauche – des représentants de la Gauche indépendantiste, de Génération.s, d’EELV, d’Ensemble, de FI, de Génération.s, du NPA, du PCF –  se sont réunis à l’invitation du PCF. L’UDB s’était excusée.

Ensemble, nous vous invitons toutes les forces politiques, syndicales, associatives qui le souhaitent à rejoindre notre collectif pour travailler à des contenus communs, s’adresser aux citoyens afin d’argumenter contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron.
Nous souhaitons proposer des initiatives communes pour mobiliser un maximum de personnes.
Il faut absolument empêcher que le gouvernement mette en place des dispositions qui entraîneraient un report du départ à la retraite, un allongement de la durée de cotisation, une nouvelle fragilisation des revenus des retraité.e.s, des droits des salarié.e.s, une nouvelle progression des inégalités face à la retraite, au travail et à la maladie, en excluant de s’attaquer aux vraies causes du financement insuffisant de notre système de retraite par répartition.
Pour Macron, il s’agit d’ouvrir sans vergogne la voie à l’instauration d’un système de retraite par capitalisation, négation absolue du principe fondateur de solidarité intergénérationnelle et pourvoyeur d’inégalités sans limite.
Une réunion publique est programmée le mercredi 8 février à 19h dans le pays de Morlaix, et une distribution de flyers en commun et une conférence de presse commune pour appeler à cette réunion publique qui ne sera qu’une étape de la mobilisation. Nous serons bien sûr également mobilisés au moment des journées d’action syndicales.et en en laissant l’initiative aux syndicats.
Nous invitons toutes les forces politiques, syndicales, associatives décidées à s’opposer à la réforme des retraites du président de la République et de son gouvernement à apporter leur contribution au collectif en cours de formation, à discuter de nos objectifs et moyens d’action lors d’une prochaine réunion visant l’élargissement de ce collectif Retraites du Pays de Morlaix encore au stade germinal.
Cette réunion est programmée le mercredi 18 janvier à 20h au local du PCF à Morlaix, 2 petite rue de Callac, derrière le Corto Maltese.
Les participants de la 1ère réunion de ce collectif Retraites en voie de formation:
Gauche indépendantiste, Génération.s, Europe écologie Les Verts, Ensemble, France Insoumise, Nouveau Parti anticapitaliste, Parti communiste français
***
A l’issue de la réunion du 3 janvier, nous avons constaté un certain nombre d’accords et de convergences qui nous permettent de mener la bataille ensemble:
– Accord sur la nécessité de bien informer la population, avec des données concrètes et parlantes.
– Accord sur le fait qu’une mobilisation sociale d’ampleur est nécessaire pour faire plier Macron et son gouvernement et qu’elle n’est pas acquise d’avance malgré le fait qu’une grande majorité de français est hostile à la réforme.
– Accord donc sur le fait que c’est aussi le rôle de nos organisations politiques d’aller au contact de la population qui reste à convaincre et sans la conviction de laquelle on ne pourra faire échec à la réforme.
– Accord sur les raisons de rejeter cette nouvelle contre-réforme de régression sociale qui ne s’attaque pas aux problèmes véritables de financement des retraites (les allègements de cotisation sociale, le manque de prélèvement des revenus du capital, le sous-emploi des seniors, les bas salaires et contrats précaires)
– Accord final des organisations présentes pour intégrer un collectif unitaire large et à élargir encore pour mobiliser afin de faire échec à la réforme des retraites d’Emmanuel Macron
– Accord sur le fait qu’une victoire politique de Macron sur les retraites serait un point d’appui pour casser encore d’autres conquêtes sociales dans le cadre d’un plan concerné, celui du libéralisme économique.
– Accord sur le fait de valoriser les apports sociaux du temps mis à disposition de la société par les retraités, et les inégalités actuelles devant la retraite (pensions moyennes/ âge de départ et durée de cotisation/ temps de retraite en vie et en bonne santé) entre les femmes et les hommes, les cadres et les ouvriers, les générations.
– Accord sur le fait que chaque organisation peut garder ses initiatives propres sur la Réforme des Retraites en fonction de ses propositions nationales, de sa stratégie, etc, ce qui n’exclut pas des actions et initiatives communes.

Vendredi 27 janvier à 20h30 au cinéma Eckmühl de Kerity – Penmarc’h- La très grande évasion – en présence du réalisateur Yannick Kergoat

Vendredi 13 janvier – 20h au PL Guerin à Brest – Projection discussion sur l’arme nucléaire: The Man Who Save The World (Documentaire de Peter Anthony) avec le CIAN 29 et l’Université européenne de la Paix

Retraites: Non à une nouvelle réforme de régression sociale et de dégradation des droits – Une réunion unitaire le mardi 3 janvier au local du PCF Morlaix pour construire un collectif de riposte au projet de Macron

 

Le gouvernement va présenter en janvier 2023 sa réforme des retraites.

Chacun sait qu’il s’agit d’une réforme de régression sociale qui s’annonce, avec un allongement de l’âge minimal de départ en retraite, des durées de cotisation, une réforme refusée par une grande majorité de français.

Cette réforme soulève de nombreuses oppositions de syndicats et partis politiques de gauche.

Le PCF Morlaix a invité des forces politiques de gauche du pays de Morlaix et des syndicats à se retrouver le mardi 3 janvier 2023 (18 h – local PCF Morlaix, 2 petite rue de Callac) pour une première rencontre afin d’échanger sur cette réforme, sur les appréciations des uns et des autres, les actions communes à lancer pour s’y opposer, faire monter la mobilisation populaire, et faire valoir d’autres propositions.

 

Gérard Streiff invité des Mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix le mardi 24 janvier 2023 à 18h – le Communisme français, un dictionnaire amoureux

Gérard Streiff sera invité:

Le mardi 24 janvier 2023, pour le prochain Mardi de l’éducation populaire du PCF Morlaix

de 18h à 20h au local du PCF Morlaix (2 petite rue de Callac à Morlaix, derrière le Bar le Corto Maltese),

Conférence-débat suivie d’un apéritif convivial

Sur le Thème:

Le communisme français, un dictionnaire amoureux

Gérard Streiff après des études de droit et de Sciences Politiques à Strasbourg est devenu membre de la section internationale du PCF, correspondant de L’Humanité à Moscou de 1982 à 1986.

Il a été un proche collaborateur de Georges Marchais.

Aujourd’hui rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Communistes » et de la revue « Cause commune », il est l’auteur de nombreux romans, polars et romans historiques, et aussi d’excellents essais et biographies sur l’histoire du communisme français:

Comme:

L’Abécédaire amoureux du communisme (édition le Petit Pavé)

Le puzzle Kanapa (édition La Déviation)

Marivo, Marie-Claude Vaillant Couturier, une vie de résistance – édition Ampelos, préface de Charles Fiterman)

Marchais (édition Arcanes 17)

 

 

La fédération du PCF Finistère vous souhaite une très belle année 2023

Bloavezh mat d’an holl!

La Fédération du PCF Finistère vous souhaite une très belle année 2023 pour vous et vos proches, bonheur et santé, et une année de luttes utiles et victorieuses sur le plan collectif pour le progrès social et humain, l’humanité et la paix, l’extension des biens communs, la défense des services publics.

Soyons déterminés, mobilisés et unis pour défendre les conquêtes sociales et, si possible, en arracher de nouvelles, pour inviter un futur meilleur que celui que nous fabriquent les capitalistes et leurs alliés, pour faire échec au poison des idées racistes et xénophobes et du fascisme qui monte partout en Europe et dans le monde.

Travaillons dans la proximité avec nos concitoyens pour vaincre l’abattement et la résignation, montrer qu’il existe des possibilités de faire autrement, de produire et répartir autrement les richesses pour satisfaire les besoins humains et ménager les intérêts des générations futures et de la Planète!

Ensemble, travaillons à rendre la société et le monde plus humains, plus vivables, plus durables!

Nous vous donnons rendez-vous à l’Assemblée Générale des Communistes Finistériens le samedi 7 janvier à la MPT de Quimerc’h, au village de Quimerc’h, sur la commune de Pont-de-Buis les Quimerc’h. Un temps d’AG sur le 39e Congrès du PCF aura lieu le matin et l’après-midi, après un repas fraternel à 13h,

la fédération du PCF Finistère présentera ces voeux à 14h45 et vous invite à suivre: 

à partir de 15h 

Un spectacle musical et chanté du Théâtre de la Corniche sur la Commune de Paris, à l’occasion du 150e anniversaire de cette révolution sociale et politique et de son écrasement par les Versaillais lors de la Semaine sanglante:

Les Mauvais Jours Finiront – Chronique en chansons de la commune de Paris 

Contact: federation@29.pcf.fr / 06 20 90 10 52

PS: Précisons qu’il est parfaitement possible de venir au spectacle l’après-midi sans avoir pu venir à l’AG du matin, et au repas, et vice-versa.

 

La Guerre de Poutine en Ukraine – Patrick Le Hyaric nous en parle le vendredi 20 janvier de 18h à 20h à l’invitation de la section PCF Quimper

Les Conférences de Quimper Rouge

Prezegennou Kemper Ruz

 

INVITATION

LA GUERRE DE POUTINE EN UKRAINE

Pourquoi cette agression contre l’Ukraine? Quels en sont les enjeux? Comment agir pour arrêter cette guerre, faire la paix? Le rôle de la France, de l’Europe? Parlons-en ensemble.

LES CAMARADES DE LA SECTION PCF DE QUIMPER ONT LE PLAISIR DE VOUS INVITER A LA RÉUNION PUBLIQUE, CONFERENCE-DEBAT, QU’ILS ORGANISENT AVEC

PATRICK LE HYARIC

Journaliste, ancien directeur de « L’Humanité », Vice-président de la Gauche Européenne et Verte nordique au Parlement européen de 2009 à 2019

VENDREDI 20 JANVIER de 18h à 20h

HALLES SAINT-FRANCOIS A QUIMPER

Entrée RUE ASTOR

Les prochaines conférences de Quimper Rouge, Prezegennou Kemper ruz à venir AVEC:

Gérard Le Puill, journaliste, sur les questions environnementales, alimentaires et agricoles

Marie-Aline Lagadic, auteure avec sa fille Klervi du « Chant des sardinières »; elles évoqueront les luttes ouvrières dans les conserveries de poissons, dans le pays bigouden et en Cornouaille

Bernard Vasseur, philosophe, écrivain, qui questionnera la sortie du capitalisme, l’avenir du communisme

Contact: pcf.quimper@orange.fr

 

Carhaix- Les communistes soutiennent Salah Hamouri, citoyen d’honneur de la ville de Carhaix (Le Télégramme et Ouest-France, 23 décembre 2022)

Manifestation pour demander la protection des Kurdes de France et denoncer l’attentat d’extrême-droite contre le siège du CDKF à Brest le jeudi 29 décembre à 18h30

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest
C’est avec une immense émotion que le Parti Communiste Français a appris l’attentat d’extrême-droite ce jour contre le siège du CDKF. Dix ans après le triple assassinat de militantes, une nouvelle fois les Kurdes sont frappés en plein Paris.
Le PCF adresse ses sincères condoléances aux familles et aux proches des trois personnes décédées et les assure de sa pleine solidarité dans cette épreuve. Nos pensées vont également aux blessés. Nous remercions les services de secours et les forces de l’ordre pour leur réactivité.
L’urgence est de protéger les Kurdes de Paris. Et toute la lumière doit être faite sur ce crime odieux.
Alors que l’auteur attaquait des réfugiés soudanais il y a 11 mois, ces meurtres montrent que l’extrême-droite, mue par sa haine raciste, tue dans notre pays. Cela révèle un climat nauséabond qui grandit en France, nourri par des discours xénophobes et racistes, ouvertement tenus dans les médias et par des responsables politiques.
De plus, alors que le Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF) est clairement visé dans un contexte de multiples menaces proférées par la Turquie, l’enquête doit déterminer si cette attaque a été commanditée.
Le PCF continue d’exiger la levée du secret défense sur l’assassinat de 2013 pour qu’enfin la justice soit faite et que la vérité éclate sur l’implication directe de l’État turc. Nous demandons que l’État français protège les Kurdes de France qui subissent des menaces en raison de leur engagement pour les droits humains et ceux du peuple kurde. Aujourd’hui comme hier le PCF assure les Kurdes de son soutien dans leur lutte.
La section du Pays de Brest du PCF appelle à participer au rassemblement organisé en hommage aux 3 personnes kurdes assassinées ce jeudi 29 décembre à 18h30 place de la Liberté à Brest
Attention, nouvelle adresse mail de la section : pcf.sectionbrest@gmail.com
***
Appel commun signé par plusieurs organisations
Suite à l’attentat terroriste commis contre la Centre de la communauté
kurde à Paris ( Centre Ahmet Kaya ).

Nous appelons à nous rassembler jeudi 29 décembre à 18h30 place de la Liberté à Brest.

De nombreuses organisations politique, syndicale, associative, culturel
ont affiché leur soutien au peuple kurde depuis l’attentat. Nous devons
maintenant massivement descendre dans la rue pour montrer notre soutien
à la communauté kurde face a cette nouvelle attaque et pour exiger que
toute la vérité soit faite.

Cet attentat terroriste a eu lieu au moment ou une réunion avec des
dizaines de femmes devait se tenir pour préparer la manifestation pour
les 10 ans de l’assassinat de Sakine Leyla et Fidan à Paris en 2013
10 ans après la justice française refuse toujours de faire la lumière sur
cette affaire.

Pour Emine Kara, Mîr Perwer et Abdurahman Kizil soyons nombreux et
nombreuses dans la rue le jeudi 29 décembre à 18h30 place de la Liberté.

Pour Sakine Leyla et Fidan organisons nous pour monter massivement à
Paris le 7 janvier pour réclamer justice et vérité pour ces crimes !

Oui à la ligne Morlaix-Roscoff! Manifestation à Roscoff le samedi 21 janvier à 14h30 – Mettons l’avenir sur des rails!

Flyer du collectif unitaire pour la ligne Morlaix-Roscoff dont le PCF est partie prenante au côté de plusieurs autres organisations

Conseil départemental du 15 décembre 2022 – Discours Isabelle Maugeais sur l’installation de distributeur de protection hygiènique dans les collèges

Monsieur le Président, Chers collègues,

Vous serez sans doute d’accord avec nous sur ce sujet, homme moderne que vous êtes: l’éveil des jeunes aux changements de leur corps, à la vie affective et à la sexualité, au consentement, au respect des uns et des autres, sont des éléments fondamentaux de leur développement en tant que futurs citoyennes et citoyens.

Cela tombe bien que l’on soit d’accord sur l’importance de ce sujet, puisqu’en tant que conseil départemental nous sommes en mesure de garantir des projets éducatifs sur ces sujets à tous les collégiennes et collégiens du Finistère.

Alors que l’inflation impacte lourdement le portefeuille des familles, des produits de première nécessité et d’hygiène demeurent néanmoins indispensables pour la santé, la dignité et le confort de toutes et tous. Les associations ne cessent d’alerter les pouvoirs publics: un nombre croissant de ménages rencontre des difficultés importantes pour assouvir ses besoins fondamentaux et doit être soutenu.

Alors parce que le Département est la collectivité des solidarités, la proposition que nous vous faisons dans ce Débat d’Orientations Budgétaires est pleinement du ressort du Département. En effet, cette proposition vise à répondre à des enjeux de dignité, de solidarité et de santé.

En France, 2 millions de femmes sont touchées par la précarité menstruelle. En effet, l’achat de protections menstruelles représente des dépenses importantes pour les familles, les femmes et les jeunes filles: en moyenne 150€ par an, parfois davantage encore. 3 800€ à l’échelle d’une vie. De plus, au sein de la sphère éducative, il existe parfois un manque de sensibilisation à la vie sexuelle et affective, qui génère une méconnaissance voire des tabous chez les plus jeunes.

Ces situations portent clairement atteinte à la dignité des femmes et des jeunes filles et peuvent générer des freins voire des obstacles à l’épanouissement et à l’insertion scolaire de certaines. Aussi, à cette situation de fragilité économique, s’ajoute le risque d’absentéisme scolaire. Car chaque année ce sont 130 000 jeunes filles qui ne vont pas en cours durant leurs règles.

L’année dernière, la ministre de l’Enseignement Supérieur annonçait la mise à disposition gratuite de protections hygiéniques pour toutes les étudiantes en France. Nous croyons qu’il s’agit d’une bonne avancée.

La semaine dernière, le président de la République annonçait la gratuité des préservatifs pour les jeunes français. Nous croyons aussi qu’il s’agit d’une réelle avancée pour la santé publique et la prévention chez nos jeunes.

Alors Monsieur le Président, à l’occasion de ce DOB et dans l’esprit de construction qui anime le groupe “Finistère et Solidaires”, nous proposons de déployer en 2023 un plan ambitieux visant à rétablir dignité et confort pour les jeunes filles, additionné à un accroissement de l’accompagnement des collégiens à l’éducation sexuelle et affective.

Concrètement, ce plan reposerait sur 3 mesures :

1/ Déployer dans chaque collège finistérien des distributeurs de protections hygiéniques et financer totalement leur fonctionnement. Cela contribuera à garantir dignité et autonomie aux collégiennes finistériennes, mais aussi à soutenir les familles qui font face à l’inflation. Cela contribuera également à sécuriser les collégiennes dont les parents sont séparés. Chaque collégienne doit pouvoir avoir accès gratuitement et librement à des protections hygiéniques. Librement, j’insiste là-dessus, parce qu’il est parfois difficile pour les élèves d’aller demander à l’infirmière de son établissement, c’est moins digne pour celles qui bien souvent préfèrent se procurer des protections de manière autonome, sans avoir à en parler.

Membres des Conseils d’administration des collèges de nos cantons, nous avons entendu à de nombreuses reprises les délégués de classe, filles ou garçons, solliciter la mise en place de ces distributeurs.  Le Département doit  répondre à cette demande des jeunes. Des entreprises bretonnes, finistériennes comme Marguerite et Compagnie Entreprise Ethique, Ecologique et Solidaire de Lesconil qui a mis le premier distributeur à Liffré dans un collège publique, qui peut permettre d’y répondre rapidement.

2/ Prévoir et animer des lieux et temps d’écoute et d’accompagnement pour réduire les tabous culturels sur les cycles menstruels.

3/ Garantir chaque année davantage de temps de dialogue et de sensibilisation à la vie sexuelle et affective pour les jeunes filles et jeunes garçons de notre Département. Le Finistère est riche des CSS (Centre de Santé Sexuelle) anciennement CPEF (centre de planification et d’éducation familiale) et d’associations qui accompagnent déjà ponctuellement les collèges sur l’éducation sexuelle et affective: il convient de généraliser leurs interventions et pérenniser leur action via des conventions.

Ces 3 mesures peuvent être mises en œuvre assez simplement et rapidement, leur coût peut être budgété dès le BP 2023.

Comme c’est écrit sur les distributeurs qui sont déjà en place dans les lycées et collèges d’autres départements : Changeons les règles!

Isabelle Maugeais

Conseil Départemental à Quimper le 15 décembre – Isabelle Maugeais, élue Finistère & Solidaires apparentée communiste dans le groupe Finistère et Solidaires, au côté de Julien Poupon, son binôme sur le canton de Pont-de-Buis.

Kemper Ruz- Quimper Rouge: la lettre des communistes du pays de Quimper et de leurs élus, novembre-décembre 2022

Rassemblement de dénonciation de l’expulsion de Salah Hamouri de sa ville natale et du nettoyage ethnique à Jérusalem à Brest, place de la Liberté, ce mardi 20 décembre 2022

Manifestation pour dénoncer l’expulsion de Salah Hamouri, enfermé sans procès et arbitrairement pendant des mois par les Israéliens, de son pays et de sa ville natale, Jérusalem, samedi, sans que la France ne protège les droits de son concitoyen binational. C’était ce soir à Brest avec l’AFPS, 3 camarades du PCF étaient présents aussi, et des camarades de l’AFPS Morlaix. Claude Leostic a expliqué la situation de Salah et contextualisé son combat pour les droits humains et des Palestiniens, lui qui est déjà venu témoigner plusieurs fois à Brest et dans le Finistère. Nous étions une quarantaine place de la liberté ce 20 décembre à l’initiative de l’AFPS pour dénoncer l’expulsion de Salah Hamouri et l’épuration ethnique qui se poursuit a Jérusalem.

En 2018, à l’initiative de Piero Rainero et d’Ismaël Dupont, un appel transpartisan des élus bretons pour la libération de Salah Hamouri avait été envoyé déjà à Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, recueillant 175 signatures, dont 157 dans le Finistère, le Président de la République et le Ministre des Affaires étrangères de l’époque nous répondant qu’ils agissaient pour libérer l’avocat défenseur des droits humains, mais manifestement, les pressions du pouvoir français sont restées très limitées, comme en témoigne l’enfermement arbitraire à nouveau de Salah Hamouri pendant plusieurs mois après sa libération, puis son expulsion de Jérusalem.

Un autre appel avait été signé en octobre-novembre 2021 par près de 120 élus bretons pour empêcher l’expulsion de Salah Hamouri de Jérusalem en 2021:

A Monsieur le Président de la République, Emmanuel Macron

A Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian

Messieurs,

Le lundi 18 octobre Monsieur Salah Hamouri, citoyen français demeurant à Jérusalem-Est s’est vu notifier par les autorités israéliennes d’occupation la révocation de son statut de résident dans cette ville où il est né, de père palestinien et de mère française. Il bénéficie par conséquent d’une double nationalité.

Monsieur Salah Hamouri exerce la profession d’avocat. Spécialiste des Droits de l’Homme, il défend à ce titre, devant les tribunaux israéliens, des citoyens palestiniens victimes de la politique d’apartheid qui prévaut aujourd’hui en Israël et en Palestine occupée.

C’est en vertu d’une loi inique prétendant imposer aux Palestiniens de Jérusalem-Est un devoir d’allégeance à la puissance occupante que le gouvernement de Tel-Aviv a décidé la résiliation du statut de résident de Monsieur Hamouri, ouvrant la voie à son expulsion.

Des autorités d’occupation ne peuvent exiger allégeance des populations soumises à leur administration. C’est contraire à tous les textes internationaux et notamment aux multiples résolutions de l’ONU relatives au statut de Jérusalem depuis l’occupation par Israël de la totalité de cette ville en 1967.

La France, a indiqué le Ministère des Affaires Étrangères, « suit cette affaire avec la plus grande attention ».

Un grand pays comme le nôtre qui a vu naître la déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1792 ne peut en rester là.

Face à une violation aussi flagrante des traités internationaux, une expression forte et publique de notre pays, à la hauteur de la gravité des faits, s’impose.

Nous vous remercions, Monsieur le Président de la République, de bien vouloir nous faire connaître les mesures que vous comptez prendre pour que le droit international soit respecté à Jérusalem et que Monsieur Salah Hamouri puisse y vivre librement.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, notre considération distinguée.

Les 116 élus bretons premiers signataires du courrier au président Macron et au ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pour exiger une action résolue de la France en faveur de Salah Hamouri.

Delphine Alexandre, Vice-présidente à la Région Bretagne et présidente du groupe communiste et progressiste, élue à Lorient (56), PCF

Patrick Appéré, adjoint au maire à la politique sportive à Brest, conseiller de Brest-Métropole (29), BNC

Marc Bacci ancien conseiller municipal à Larmor-Plage (56)

Patrick Béguivin, conseiller municipal à Plouigneau (29), PCF

Claude Bellec, ancienne conseillère municipale déléguée au logement à Brest (29), jusqu’en 2020, PCF

Djelloul Benhenni, Conseiller municipal de Rosporden Kernevel (29), PCF
Gérard Bensoussan conseiller municipal de Tréogat (29)

Cinderella Bernard, conseillère départementale et vice-présidente du Conseil Départemental des Côtes d’Armor, élue à Bégard (22), PCF

Bertrand Bianic, Conseiller délégué en charge du personnel au Relecq-Kerhuon (29), PCF
René Bilien, conseiller municipal délégué au logement de la ville de Quimper (29), EELV
Christophe Boudrot, adjoint au sport et aux associations à Plouigneau (29), PCF
Claudie Bournot Gallou, Adjointe en charge des finances, de l’administration générale, du personnel et des élections, au Relecq-Kerhuon (29), PCF
Laure Boussard, conseillère municipale à Carhaix
Cécile Bouton, conseillère départementale d’Ille-et-Vilaine, vice-présidente déléguée à la citoyenneté et à la démocratie participative, à la relation aux services publics, élue à Chartres-de-Bretagne (35), PCF
Gaëtan Bouvet, élu de Noyal Châtillon sur Seiche (35), PCF
Gael Briand, conseiller municipal UDB de Lorient (56), Conseiller régional de Bretagne
Anton Burel Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Cintré (35)
Maéla Burlot, conseillère municipale à Morlaix (29), sympathisante PCF
Georges Cadiou, ancien maire-adjoint de Quimper (29)
François « Fañch » CADIOU, Adjoint à la Jeunesse et au Sport à Saint-Jacques-de-la-Lande (35)

Christian Carduner, conseiller municipal de Scaër (29), PCF

Anna Vari Chapalain, conseillère municipale déléguée de la ville de Quimper et conseillère communautaire

Martine Carn, conseillère municipale à Plougonven (29), PCF

Christine Corfmat, conseillère municipale à Loctudy (29)

Forough Dadkhah vice-présidente de la région Bretagne, Quimper (29)

Eugène Davillers Caradec, conseiller municipal à Morlaix délégué à l’urbanisme (29), PCF

Angélique De Cecco, Conseillère déléguée au Maire du Relecq-Kerhuon,
En charge de l’égalité femmes/hommes, de la citoyenneté et de la participation citoyenne (29), UDB
Ollivier Delbot, conseiller municipal à Douarnenez (29)
Michel Demolder, maire de Pont-Pean (35), conseiller communautaire, PCF
Corentin Derrien, conseiller municipal de St Thégonnec Loc-Eguiner (29), PCF
Jérôme Desbrousses, adjoint au maire, Chevaigné (35)
Françoise Dorval adjointe à la ville de Quimper et conseillère communautaire (29), EELV
Jacques Dyonisiak, conseiller municipal UDB, Pouldreuzic (29)

Michel Durand adjoint à Bécherel (35), UDB

Ismaël Dupont, conseiller départemental du Finistère, Premier adjoint à Morlaix, secrétaire départemental du Parti Communiste dans le Finistère

Dominique Evenat, conseiller municipal UDB, Pont-Croix (29)

Edith Fer, conseillère municipale déléguée à l’enseignement à Morlaix (29)

Pierre Fourel, ancien élu Frankiz Breizh à Brest, ancien vice-Président de la Communauté Urbaine de Brest(29), Membre de l’UDB.

Henri Merlin Gaba Engaba, Conseiller Municipal délégué aux travaux et aux chantiers, ville de Morlaix (29)

Patrick Gambache, conseiller municipal délégué Ressources Humaines, Finances, Police Municipale, Administration générale à Morlaix (29), PCF

Florence Gourlay, conseillère municipale, Lorient (56)

Gladys Grelaud, Conseillère régionale de Bretagne (29), PCF

Paul Guegueniat, ancien élu UDB à Saint-Yvi (29)

Eric Guellec, 2ème adjoint au maire de Brest – Dynamique associative, relations avec les équipements de quartier, les acteurs de l’éducation populaire et les associations patriotiques et les anciens combattants (29), PCF

Philippe Guillemot, conseiller départemental de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Xavier Hamon, adjoint au maire à Brest (29), Génération.S

Jean Claude Harle, Conseiller municipal Saint Pern (35), PCF
Nolwenn Henry, conseillère municipale de Quimper (29), EELV

Jacqueline Héré, Adjointe à Brest et Maire de quartier de Bellevue, conseillère départementale du canton de Brest-1 (29), PCF

Roger Héré, Premier adjoint à Plouigneau, vice-président à Morlaix-Communauté (29), PCF

Joëlle Huon, Maire de Plouigneau (29), Conseillère départementale du Finistère (canton de Plouigneau), PS

Yves Jardin, ancien élu de Douarnenez, militant de l’AFPS

Jean-Paul Jarnot, adjoint au maire à Pontivy (56), PCF

Bernard Jasserand, Maire Adjoint de Quimper (29), Conseiller Communautaire, PCF

Marie-Pierre Jean-Jacques vice-présidente de Quimper Bretagne Occidentale en charge des transports et mobilités, conseillère départementale du Finistère, canton de Quimper (29)

Jean-Pierre Jeudy, maire honoraire de Carhaix (29)

Philippe Jumeau, adjoint aux affaires sociales à Lanester, secrétaire départemental du PCF dans le Morbihan (56)

Jean-Luc Kerdoncuf  ancien élu UDB à Plouguerneau (29)

Julien Kerguillec, maire de Pleyber-Christ, vice-président à la culture à Morlaix-Communauté (29)

Anne-Marie Kervern, ancienne élue adjointe au Maire de Brest (29) UDB

Michèle Lacroix Bourven, ancienne élue à Plougonven (29), PCF

Elsa Lafaye, conseillère municipale à Fougères et élue communautaire (35), PCF

Fréderic L’aminot, adjoint au maire aux Affaires Scolaires à Morlaix (29), PCF

Jeremy Lainé, maire-adjoint à Guimaëc (29), PCF

Béatrice Le Bel conseillère municipale à Brest (29), UDB

Daniel Le Bigot vice-président de Quimper Bretagne Occidentale

Olivier Le Bras, conseiller régional de Bretagne, élu à Saint-Thegonnec Loc-Eguiner (29)

Claude Le Brun maire-adjoint à Quimper (29), EELV

Pierre Le Goff, maire de Guimaëc, conseiller départemental du Finistère, canton de Plouigneau (29)

Guénola Le Huec, Conseillère municipale de Lanester (56), PCF

Jean-Michel Le Lorc’h, vice-président à Brest-Métropole et conseiller municipal de la ville de Brest (29), PCF

Sandra Le Roux, conseillère municipale à Brest (29), PCF

Doriane Le Treust maire-adjointe de Quimper, conseillère communautaire, Génération.S

Pierre-Yves Liziar, Conseiller délégué en charge de Handicap au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Didier Loas élu UDB à Audierne (29)

Roger Lostanlen Maire-adjoint honoraire Carhaix-Plouguer (29)

Marie-Françoise Madec Jacob, conseillère municipale aux personnes âgées à Morlaix (29), PCF

Mathilde Maillard, adjointe Santé- Personnes âgées à Brest (29), PCF

Taran Marec, conseiller municipal délégué à la langue bretonne à Brest (29), PCF

Isabelle Maugeais, élue à Pont-de-Buis, conseillère départementale du Finistère, canton de Pont-de-Buis (29), apparentée PCF

Isabelle Mazelin, Adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Rozenn Métayer, conseillère départementale du Morbihan – Lorient Sud et Groix (56)

Monique Mévellec-Sithamma, Conseillère déléguée aux associations au Relecq-Kerhuon (29), PCF

Christiane Migot Conseillère déléguée à la mairie de Brest et conseillère déléguée à la Métropole (29) Radicaux de Gauche

Paul Mingant, conseiller municipal à Plouédern (29), UDB

Patrick Morre, adjoint au maire La Chapelle Thouarault (35)

Medora Mostajo, Conseillère municipale de la ville de Quimper, Génération.S

Corinne Nicole, conseillère départementale du Finistère, canton de Carhaix (29), groupe autonomie et régionalisme

Françoise Nioche, conseillère municipale à Rosporden-Kernevel (29), PCF

Catherine Quéric, conseillère départementale du Morbihan, canton de Lorient (56), PCF

Guy Pennec, maire de Plourin-les-Morlaix, vice-président à Morlaix-Communauté (29)

Jean-Claude Perrot, Conseiller municipal à Briec (29), PCF

Christian Pierre, conseiller municipal délégué à St Evarzec (29), secrétaire fédéral adjoint Finistère, UDB
Jean-François Philippe, Ancien élu (25 ans de mandat) et adjoint PCF d’Hillion (22)
Arnaud Platel conseiller municipal de Plomelin et conseiller communautaire de Quimper Bretagne occidentale
Julien Ponthenier conseiller municipal de Pluguffan (29)
Piero Rainero, ancien élu et adjoint à Quimper, militant de la solidarité avec la Palestine, ancien secrétaire départemental du Parti communiste

Yvonne Rainero, conseillère municipale déléguée de Quimper, conseillère communautaire (29), PCF

Jacques Rannou, maire délégué de Kernevel, commune associée à Rosporden (29), conseiller communautaire, PCF

Fañch Rebours, conseiller municipal UDB, Lanloup (22)

Anita Richard, conseillère municipale PCF Rosporden Kernevel (29), PCF

Françoise Richard, conseillère municipale de Quimper (29), déléguée aux personnes en situation de handicap, EELV

Gael Roblin,Militant de la Gauche Indépendantiste et Conseiller
municipal à Guingamp (22)
Katell Salazar, conseillère municipale déléguée à la communication à Morlaix (29)
Valérie Scattolin, adjointe au maire à Morlaix, Tourisme/Centre-ville/ Commerce (29), PCF
Ronan Sinquin, conseiller municipal à Quimper (29), PCF
Arnaud Stephan, conseiller municipal délégué à la petite enfance à Rennes (35), groupe communiste
Patricia Stéphan, Conseillère Municipale à Morlaix (29)
Mathieu Stervinou, adjoint au maire de Quimper chargé des solidarités et du handicap, conseiller départemental du Finistère (29)

Pierre-Yves Thomas, conseiller municipal de Carhaix (29), PCF

Maxime Touzé, conseiller municipal UDB, Douarnenez (29)

Catherine Tréanton, adjointe aux Affaires Sociales à Morlaix, vice-présidente à Morlaix-Communauté (29), Génération.S

Christian Troadec, Maire de Carhaix (29), Vice-président à langue et à la culture bretonne au Conseil Régional de Bretagne, régionaliste

Kofi Yamgnane, ancien ministre, député et maire de Saint-Coulitz (29)

Fragan Valentin-Lemeni, UDB, adjoint au maire, Ville de Brest (29)

Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Finistère, deuxième adjointe à Saint-Thégonnec Loc-Eguiner (29)

Ahamada Zoubeiri conseiller municipal à Morlaix, délégué à la vie associative (29)

 

Le voeu présenté au Conseil Municipal de Morlaix pour que le président Macron s’engage résolument pour la libération de Salah Hamouri adopté

Appel des élus bretons pour la libération de Salah Hamouri: 175 signatures d’élus, 10 collectivités finistériennes qui s’engagent, et pourtant Jean-Yves Le Drian n’a pas eu un mot sur Salah Hamouri lors de sa visite en Israël!

Elus bretons, cosignez la lettre à Macron et Jean-Yves Le Drian pour exiger que Salah Hamouri retrouve sa qualité de résident de Jérusalem

Rassemblement de solidarité avec le peuple Iranien devant le pont de Recouvrance à Brest ce mardi 20 décembre 2022

A Brest, ce mardi 20 décembre, entre 18h30 et 19h30, nous étions quelques camarades du PCF présents à une manifestation forte et poignante avec le collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest et ses sympathisants pour dénoncer la répression féroce du régime islamiste et dictatorial contre le mouvement de révolte démocratique en Iran (500 morts, dont 63 enfants, tués par les forces du régime, tortures dans les casernes et les commissariats…) et la révolution populaire, portée notamment dans les régions kurdes d’Iran, dans le bas de la rue de Siam et le pont de Recouvrance. Au moment où la grève générale entame son deuxième jour en Iran, les pendaisons pour l’exemple se multiplient et les corrompus du gouvernement et du régime massacrent pour garder leurs privilèges et leur pouvoir réactionnaire.

Une prochaine manifestation de solidarité avec le peuple iranien et les kurdes est prévue le 14 janvier.

Femme, Vie, Liberté.

Jin, Jiyan, Azadî (en Kurde)

Zan, Zendegi, Azadi (en Persan)

 

 

Assemblée Générale du PCF Finistère le samedi 7 janvier 2023 à la MPT de Quimerc’h (Pont-de-Buis les Quimerc’h): débat sur la proposition de base commune du Congrès, repas convivial et spectacle sur la Commune de Paris

A l’occasion du Conseil départemental du PCF Finistère le lundi 19 décembre, à la fédération à Brest, nous avons affiné le programme et l’organisation de la prochaine Assemblée Générale du PCF Finistère qui aura lieu le samedi 7 janvier à la MPT de Quimerc’h.
Accueil à partir de 9h15
Café de 9h15 à 9h30
9h30: Mot d’accueil, précisions sur l’organisation de la journée et de l’AG
10h-12h45: Débats sur la base commune de discussion du Congrès votée au CN du 4-5 décembre : « L’ambition communiste pour de nouveaux « Jours Heureux » et qui sera soumis au vote des adhérents fin janvier, les 27, 28, 29 janvier, ainsi que le ou les autres textes alternatifs.
10h-11h: « Ruches » en 4 groupes (les camarades devront s’inscrire dans un des groupes):
échanges / débats libres à 15-20 camarades introduits par un animateur de ruche qui va introduire un ou deux chapitres associés en présentant 10 idées forces de ce ou de ces chapitres prêtant à débat et à réflexion collective.
une prise de note sera faite et chaque groupe désignera un rapporteur qui présentera ensuite les idées exprimées dans le groupe portant sur la base commune à l’ensemble de l’assemblée.
Pierre-Yves Thomas introduira sur une des ruches le chapitre I (2018-2023: Des années d’action au service de la transformation du pays) et le chapitre VII (Poursuivre le redéploiement du PCF)
Roger Héré introduira sur la deuxième ruche le chapitre II (Devant un défi de civilisation) et le chapitre IV (L’actualité brûlante du projet communiste)
Jeannine Daniel introduira sur la troisième ruche le chapitre III ( La France face à une crise de régime) et le chapitre V (Ouvrir un nouvel horizon pour la France)
Claude Bellec introduira sur la quatrième ruche le chapitre VI sur la stratégie (Agir pour le rassemblement majoritaire de notre peuple)
11h15-12h45: « Rapports » ou compte rendus présentant ce qui s’est échangé dans chacune des « ruches » suivi d’un débat avec l’ensemble des participants. Chaque groupe désignera un rapporteur qui présentera ensuite les idées exprimées dans le groupe portant sur la base commune à l’ensemble de l’assemblée.
La presse sera invitée au cours des travaux de la matinée.
13h-14h30: Apéritif et repas chaud commandé à un traiteur.
15h-16h: Spectacle chanté sur la Commune de Paris – « Les mauvais jours finiront » par la troupe du Théâtre de la Corniche.
Inscriptions auprès de la fédération: federation@29.pcf.fr

Fabien Roussel le 5 décembre dans le pays de Morlaix et Roscoff – Un jour heureux (de plus) dans le Finistère

Un jour heureux (de plus) dans le Finistère

Le lundi 5 décembre avait lieu la sixième étape du Tour de France de Fabien Roussel dans le Finistère.

Posant le pied en Bretagne avec toute son équipe en fin de matinée après le Conseil ational du week-end, Fabien Roussel a d’abord été chaleureusement reçu en mairie de Morlaix par le maire et une dizaine d’élus de notre majorité d’union de la gauche qui compte 8 élus communistes et apparentés (+ de 50 dans le Finistère et plus de 20 dans le pays de Morlaix). L’occasion d’échanger sur l’impact de l’explosion des prix de l’énergie (gaz et électricité) pour nos collectivités et le financement de nos services publics locaux. À défaut de retour aux prix régulés, le dispositif de boucler tarifaire est beaucoup trop restrictif et contraint beaucoup de communes à des choix impossibles qui sacrifient les intérêts des populations déjà durement touchées par l’inflation et les inégalités. Nous sommes également revenus sur les raisons et les impacts de la mise en place de la gratuité totale des transports en commun sur les 26 communes de Morlaix-Communauté, transports scolaires compris, depuis septembre dernier, mesure préparée et mise en œuvre par un vice-président communiste aux Transports, Roger Héré. Autour d’un déjeuner gastronomique très convivial à la section du PCF de Morlai, Fabien Roussel a ensuite pu échanger très librement avec les secrétaires départementaux bretons, une cinquantaine de cadres et d’élus communistes des quatre départements bretons sur les enjeux politiques de la période pour le Parti communiste et les questions au cœur du prochain Congrès.

Puis nous avons rejoint dans l’après-midi la cité corsaire de Roscoff, au débouché de la baie de Morlaix, porte d’entrée des îles Britanniques et de l’Irlande, au cœur de la zone légumière du Léon, où, après la visite du port, nous avons rejoint l’ancienne gare et eu un débat très riche sur les Mobilités et Transports en Bretagne, s’inscrivant dans la bataille unitaire où le PCF prend toute sa place pour la nécessaire réouverture de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, à l’arrêt depuis 2018. Gérard Lahellec, sénateur et ancien vice-président Transports de la Région Bretagne, était présent aux côtés de Gladys Grelaud, conseillère régionale communiste, instigatrice avec un petit collectif de communistes cheminots d’un travail régional considérable pour construire une version actualisée du projet ferroviaire communiste breton et mobiliser la population sur ces questions. Gladys Grelaud animait le débat avec Fabien Roussel, débat auquel ont participé la maire de Roscoff, la présidente de l’association pour la réouverture de la ligne Morlaix Roscoff, la présidente de la coordination ferroviaire bretonne, de nombreux cadres régionaux et départementaux de la CGT Cheminots, plusieurs élus du pays de Morlaix, et des responsables associatifs.

Sans conteste, le point d’orgue de cette journée enthousiasmante, qui nous a valu avant et après la journée une couverture médiatique sans précédent depuis des décennies dans la presse régionale (Ouest-France et Télégramme), très lue dans notre région, a été la réunion publique dans la belle salle du Roudour de Saint-Martin-des-Champs, commune limitrophe de Morlaix. Avec la présence de 300 personnes et de nombreux partenaires et personnalités d’autres formations politiques, comme l’ancienne ministre socialiste Marylise Lebranchu, la seule députée de gauche du Finistère – Mélanie Thomin, qui a fait tomber, avec l’appui des communistes, Richard Ferrand – le président du groupe d’union de la gauche au département (comptant 3 élu·e·s communistes et apparenté·e·s), les maires de Morlaix et de Saint-Martin-des-Champs, plusieurs dizaines d’élu·e·s communistes du Finistère et des Côtes-d’Armor, de nombreux représentants de la JC et de l’UEC, et de très nombreux camarades et sympathisants de tout le Finistère et de la Bretagne, principalement les Côtes-d’Armor voisines.

À des questions et témoignages sur la gauche, la santé, l’hôpital public, les personnes âgées, la langue bretonne, la précarité et l’angoisse de l’avenir de la jeunesse, l’accueil des réfugiés, l’énergie, la pauvreté et la réforme des retraites, la protection de l’enfance, le handicap, le transport ferroviaire, l’Europe, Fabien Roussel a pu répondre avec un mélange d’humilité, d’ouverture et d’écoute, de talent et d’humour. Le public, qui était loin d’être constitué seulement d’adhérents et de sympathisants, étant très largement conquis et heureux en sortant de la réunion publique, puis de l’Aperoussel qui l’a conclue en beauté.
Cette étape morlaisienne fut l’occasion pour le secrétaire national du Parti communiste de lancer en grand la campagne pour un référendum sur la réforme des retraites, mais aussi de présenter notre pétition nationale  unebonneretraite.fr  et de développer nos propositions de financement en la matière, en faisant notamment cotiser davantage les revenus financiers des entreprises.

Ismaël Dupont
Secrétaire départemental
Membre du CN

Devenir du SIVOM : Les communistes Scaërois solidaires du personnel menacé

Scaër, le 17/12/2022

 

Devenir du SIVOM :

Les communistes Scaërois solidaires du  personnel menacé

Suite au dernier conseil municipal, nous ne nous faisons, hélas, plus beaucoup d’illusions.

Les jeux semblent faits et la liquidation du SIVOM serait inéluctable.

Comment en est-on arrivé là ?

Comment comprendre une telle décision ?

Ce service, qui fait pourtant l’unanimité auprès de la population notamment en milieu rural avait, semble-t-il, fait l’objet d’une étude en 2021.

Lors d’un débat, au sein d’un conseil municipal, il avait même été dit que les conclusions de cette étude confirmaient une situation financière saine et un devenir assuré.

Quelles sont donc les véritables raisons qui peuvent pousser à une telle décision ?

N’y aurait-il pas un intérêt tout particulier lié à la liquidation du SIVOM ?

L’avenir nous le dira…..

Nos pensées premières vont en direction du personnel qui, quoi que l’on puisse dire, se dépense sans compter pour assurer un service de qualité apprécié de toutes et tous.

La section locale du PCF leur apporte tout son soutien dans ces moments particulièrement difficiles.

Pour la section locale du PCF

Jeannine DANIEL

 

 

 

Intervention sur la nécessaire relance de la ligne Morlaix-Roscoff au Conseil Départemental du 15 décembre

Mon intervention  en résumé sur la nécessaire relance de la ligne Morlaix-Roscoff au Conseil Départemental du 15 décembre- entre la minute 3:09 et la minute 3:16
Ismaël Dupont, élu départemental Finistères et Solidaires, parmi les 3 élus communistes et apparentés au département avec Jacqueline Héré et Isabelle Maugeais
« Pour compléter les propos de Michel Loussouarn et également réagir aux vôtres Monsieur le président, au sujet des mobilités, je trouve dommage que le rapport d’orientation budgétaire ne parle que de mettre Brest et Quimper à 3h de Paris et à 1h30 de Rennes. Et dans la dialectique accessibilité du territoire- attractivité du territoire, je regrette qu’il ne soit pas fait allusion aux lignes ferroviaires de proximité et singulièrement à la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, à l’arrêt depuis 2018, mais dont l’attractivité avait déjà été réduite précédemment par une chute de la vitesse des trains. Morlaix-Roscoff, ça n’a pas été qu’une petite ligne, ça a été relié à un réseau européen et c’était la deuxième ligne pour le fret ferroviaire des primeurs, très actif jusqu’au début début des années 80. C’est dommage d’avoir fait l’impasse sur la ligne Morlaix-Roscoff et les nécessaires investissements à prévoir dans le courrier que vous avez adressé au préfet de Région, que je vous remercie de nous avoir fait suivre par souci de transparence, dans la mesure où précisément la Région engage une nouvelle étude après celle de 2018, l’étude socio-économique, envisageant plusieurs scénarios pour le devenir de cette ligne, étude chiffrée à 500 000 euros et dont Morlaix-Communauté est la collectivité pilote. De notre côté, nous pensons que pour les transports du quotidien, pour les transports réguliers domicile-travail, ou plus occasionnels, le train et les lignes ferroviaires de proximité sont l’avenir. En raison de la crise écologique et climatique tout d’abord: les transports qui produisent le moins de CO2, les transports durables, ce sont les transports en commun, et d’abord les trains. Or, la France a un train de retard dans l’investissement sur les mobilités ferroviaires: on y consacre 45 euros par habitant, contre 103 euros par habitant en Italie, 124 euros par habitant en Allemagne, ou 271 euros par habitant en Autriche. Les chiffres datent de 2021. C’est un transport d’avenir également en raison de la crise sociale, de l’inflation qui touche nos concitoyens, touchant notamment le carburant, mais aussi des inégalités devant la mobilité, qui touchent particulièrement les ruraux, les jeunes, les personnes âgées, les moins fortunés. Un abonnement TER, c’est 22,5 euros par mois, c’est à relier avec le coût d’un plein d’essence ou de gasoil. 9000 véhicules en moyenne en basse saison roulent sur la route entre Morlaix et Roscoff. 3500 personnes vivent à Roscoff à l’année et 3500 y travaillent. Cette ligne Morlaix-Roscoff a une vraie raison d’être. Au niveau économique: en raison du poids de l’enseignement supérieur à Roscoff, de la station biologique, de Perharidy et de la fondation Ildys, mais aussi des travailleurs et stagiaires de l’AFPA, du GRETA, des lycéens et étudiants qui pourraient se déplacer quotidiennement sur cette ligne, mais aussi du potentiel pour le fret ferroviaire. A notre avis il faut qu’un investissement pour réouvrir cette ligne inclue le fret ferroviaire même si la demande n’est pas forcément exprimée tout de suite. Il n’y a pas de port d’importance sans raccordement ferroviaire. La SICA a une des plateformes de primeurs parmi les plus importantes d’Europe, et il serait absurde de se résigner à ce qu’elle ne soit que reliée par camion. Il faut concevoir un accès par le fer au port et à cette plateforme de la Sica. Il y a également un risque pour la gare de Morlaix d’avoir des suppressions d’arrêts de TGV s’il n’y a pas de raccordement ferroviaire au littoral et à Roscoff et aux communes du Léon. On parle souvent du coût de la réouverture de cette ligne. 50 millions d’euros au maximum, c’est quoi, lissés sur les 50 ans d’amortissement d’une ligne ferroviaire refaite. Un million par an, c’est le coût d’un rond-point anglais, à titre de comparaison, le contournement routier de Châteauneuf-du-Faou, c’était 69 millions. On sait trouver de l’argent pour la route. Sur le financement, je suis d’accord pour dire que ce devrait être d’abord une responsabilité de l’État et de la SNCF, et que ce n’est pas essentiellement la compétence du département, mais nous avons une responsabilité dans la construction d’une vision stratégique d’aménagement du territoire et de développement économique passant par des infrastructures de transports. Nous devons jouer notre rôle vis-à-vis de l’Etat et de la Région, dire que nous sommes hautement intéressés par la relance de la ligne Morlaix-Roscoff. Il est probable que les collectivités locales, les communautés d’agglo, soient mises à contribution elles aussi. C’est pas forcément légitime en principe mais en général l’État ne contractualise pas avec les régions sans implication des collectivités locales. L’État sait trouver des ressources actuellement pour le deuxième réseau de métro et de transport en commun sur le grand Paris, par une fiscalité dédiée, et de nouvelles recettes. On peut le faire aussi pour la Bretagne. »

Programme de la Deuxième rencontre régionale sur les Mobilités organisée par le PCF Bretagne à Rennes le 14 janvier

 

Programme

rencontre régionale sur les mobilités

Samedi 14 janvier 2023 – Maison des associations

6 Cours des Alliés 35000 Rennes

11h45 : Accueil des participants et mot d’accueil

12h00 : Première table ronde : point d’étape sur les évolutions des dossiers lignes fines

Fougères-Rennes, Roscoff-Morlaix, Quimper-Brest, Quiberon-Auray-Saint Brieuc…

13h00 – 14:00 : Pause casse croûte

14H15 – 15h20 : Deuxième table ronde : l’enjeu du fret en Bretagne

Intervention d’Alexandre Boyer, cheminot CGT intervenu dans la lutte pour le Perpignan Rungis et Jacques Rannou, Maire Délégué de Kernevel

Partie historique sur la part du fret, son modèle économique, apparition de Geodis, enjeu climatique actuel…  

Exemple du Perpignan-Rungis

Un atterrissage breton du fret en lien avec les ports, les activités économiques, l’ouverture vers la Normandie et le sud de l’Europe.

15H30 -17h00: Troisième table ronde : En Ille-et-Vilaine, des enjeux qui concernent toutes les Bretonnes et tous les Bretons

Intervention Yannick Nadesan, président du groupe communiste de Rennes Métropole, Jérôme Joannic, cheminot cellule PCF Rennes

Le nœud ferroviaire rennais, un enjeu de fluidification pour l’ouest breton

Rennes métropole : Zone à Faible émission d’ici 2024

Les lignes fines d’Ile et Vilaine

 
17h00 : Clôture.
 

Voeu de soutien aux exilés présentés par les élus de gauche Finistère et Solidaires au Département du Finistère

Séance plénière du 15 décembre 2022

Article 14 du règlement intérieur

Vœu de soutien aux exilés présenté par les 22 élu.e.s du Groupe Finistère et Solidaires au Département du Finistère (dont 3 élu.e.s communistes et apparentés: Jacqueline Héré, Ismaël Dupont, Isabelle Maugeais)

La France est reconnue mondialement comme le pays des Droits de l’Homme, se caractérisant comme une terre d’accueil et de solidarité auprès de celles et ceux qui sont contraints de fuir leur pays, l’extrême misère, la guerre, les conséquences du réchauffement climatique ou encore la dictature. Nous, Conseillères départementales et Conseillers départementaux du Finistère, affirmons notre attachement à cette solidarité humaine envers celles et ceux qui subissent des atrocités qui ne cessent de s’accroître dans notre monde actuel, poussant des enfants, des femmes et des hommes à quitter leur pays au péril de leur vie.
Nous sommes particulièrement attachés à l’engagement de l’ensemble des Départements de France à se
mobiliser pour accueillir collectivement les jeunes Mineurs Non Accompagnés, qui ont tous rencontré des parcours traumatisants. Le Département du Finistère est reconnu pour son engagement en faveur de la protection de l’enfance et notamment pour l’accompagnement des Mineurs Non Accompagnés. A compter de 2024, les mineurs confiés aux Départements ne pourront plus être hébergés dans des hôtels. Cette avancée dans la protection des enfants, permettra d’accueillir les exilés mineurs dans les meilleures conditions, avec l’accompagnement de qualité mis en place depuis plusieurs années déjà.
Plus globalement, nous souhaitons que le projet de loi sur l’immigration ne soit pas une énième occasion de stigmatiser les réfugiés en détresse dans le débat public. Cette loi doit garantir des capacités d’accueil temporaire suffisantes pour les personnes en attente de la délivrance d’un titre de séjour sur l’ensemble du territoire. Nous, élus finistériens, serons particulièrement attentifs à ce que la politique migratoire de la France ne soit pas conçue exclusivement au regard des besoins de main-d’œuvre, comme cela semble être le cas dans la stratégie gouvernementale.
En Finistère, des jeunes accompagnés par le Conseil départemental ont pu découvrir la pratique nautique, la culture bretonne, étudier dans l’enseignement supérieur, suivre des formations enrichissantes sans qu’il leur soit imposé une orientation professionnelle précise. Le Département, de par ses compétences, accompagne ces jeunes dans leur parcours d’insertion, avec des contrats jeunes majeurs, pour les aider à se loger, à se déplacer, à s’émanciper et à s’insérer professionnellement, y compris dans des professions à responsabilités. Nous réaffirmons notre attachement à ce modèle finistérien et souhaitons que le futur projet de loi s’inscrive dans cette conception de la solidarité humaine.
Enfin, dans ce même esprit, nous revendiquons que l’Etat français accompagne les associations aidant ces personnes en détresse et prenne ses pleines responsabilités dans le sauvetage en mer en Méditerranée comme en Manche. De plus, il apparaît nécessaire que les collectivités locales s’engagent également auprès de ces associations comme SOS Méditerranée, acteur majeur de sauvetage en mer, dont le navire Ocean Viking vient de rencontrer de nouvelles difficultés pour mettre à l’abri 230 rescapés.