PCF Finistère

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« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

« Une seule solution s’impose à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait » – Pour cela, tous dans la rue le jeudi 16 février!

COMMUNIQUE de la Fédération PCF du Finistère

Le 11 février 2023 marquera une nouvelle date majeure de la mobilisation sociale du pays avec plus de 2,5 millions de Françaises et de Français participant aux manifestations, et près de 80 000 manifestants dans le Finistère
Ce mouvement social inédit, à l’appel de toutes les organisations syndicales, est soutenu par 90 % de l’opinion publique.
Le Gouvernement, le président de la République, les députés,les sénateurs doivent entendre, écouter, les millions de grévistes, de manifestants, qui, depuis le 19 janvier, expriment en masse leur refus de cette réforme.
La France du travail s’est à nouveau levée avec un message : « Le peuple ne veut pas de cette réforme ! »
Cette mobilisation est exemplaire, puissante et déterminée à mettre en échec un projet insupportable pour l’immense majorité des salarié·es du pays.Ne pas entendre le message des cortèges serait irresponsable.
Face à cette mobilisation massive, une seule solution doit s’imposer à Élisabeth Borne et au gouvernement : le retrait de la réforme !
Le pays a besoin d’un tout autre projet pour une France des jours heureux, une France au service du monde du travail et pas du capital. Une France qui garantie la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés.
La fédération du Finistère du PCF appelle à l’amplification de la mobilisation les 16 février et 7 mars prochains pour le retrait de la réforme.

REFORME DES RETRAITES :
Après une 4ème journée de mobilisation exceptionnelle, 2.5 millions de manifestants en France dont plus de 80 000 sur le Finistère,  La lutte continue, on ne lâche rien !

Manifestations du 16 février à 10h30
Brest : place de la Liberté
Carhaix : place du champ de foire
Quimper : place de la résistance
Quimperlé : devant la gare

Manifestations du 16 février à 11H00  
Morlaix Place Puyo
A noter également :

  • marche aux flambeaux le 15 février à 18h30 à Pont l’Abbé avec un départ de l’Union Locale 10 rue de la Madeleine 29120 Pont L’Abbé
  • manifestation samedi 18 février à 10h30 à Crozon, rdv devant la mairie puis manifestation en ville de Crozon.
Toutes et tous ensemble pour le retrait et pour des Jours heureux après une vie de travail !

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! – Signez la pétition Bretagne Zone tendue

 

STOP A LA CRISE DU LOGEMENT ! BRETAGNE ZONE TENDUE !

L’année 2022 a été riche en mobilisations sur le thème de la crise du logement et des solutions pour tenter de la réduire. Pas une semaine sans que les médias ne se fassent l’écho des difficultés d’accès au logement en Bretagne. En effet, partout dans les campagnes, sur la côte et les îles, dans les métropoles, même en Centre-Bretagne qui semblait protégé : La crise du logement est là !

Aujourd’hui, il est très difficile de rester vivre, de venir ou de revenir en Bretagne pour une large majorité de la population. Des communes et des quartiers se vident et se transforment en musée. L’offre de logements à l’année est réduite et partout, les prix des loyers et à l’achat flambent. Cela oblige à s’éloigner des lieux de sociabilité et de travail, ou à accepter de perdre en pouvoir d’achat pour rester. Les conséquences directes sont une augmentation des pollutions liées aux déplacements et un accroissement des inégalités et de la concentration des richesses.

Les causes en sont bien identifiées :

– L’excès de résidences secondaires sur certaines zones.

– Le développement exponentiel des Locations de Courte Durée (L.C.D ) et saisonnières.

– La baisse du financement du parc de logement social public.

– Le manque de politique volontariste pour résorber les logements vacants, indignes et insalubres.

Des solutions à mettre en place existent pourtant : Nous réclamons l’extension de la zone tendue à toute la Bretagne ce qui permettra d’appliquer un certains nombres de mesures : encadrement des loyers, limitation des locations de courte durée, surtaxation des résidences secondaires et vacantes.

Par ailleurs d’autres mesures complémentaires sont nécessaires :

Refinancer le logement social public à hauteur des besoins et augmenter les APL.

– Informer, inciter, imposer aux différents acteurs du parc immobilier privé et public, l’obligation de rénovation et réhabilitation des logements vacants, indignes, insalubres et passoires énergétiques

– Supprimer les niches fiscales sur les locations de courte durée.

– Assurer et structurer le développement de l’habitat coopératif, du principe de co-location, de l’habitat léger et du foncier solidaire et anti-spéculatif.

– Alors que 3,5% de la population détient 50% des logements locatifs, une politique fiscale ambitieuse doit lutter contre la surconcentration exercés par les « maxi-propriétaires ».

Pour Agir Ensemble contre cette crise du logement, dès lors réclamons :

1) Aux élu.es des collectivités locales ( communes, intercommunalités, départementales ) de solliciter dés maintenant toutes instances pour disposer, utiliser au mieux des outils de régulation et être accompagné.e.s dans leur démarche .

2) Au Conseil Régional de Bretagne de demander officiellement à l’Etat l’autorisation de bénéficier du Droit à l’expérimentation dans le domaine de l’Habitat et du Logement et le classement de la Bretagne en Zone tendue .

3) Au Gouvernement de répondre favorablement aux demandes du Conseil Régional.

4) Aux député.es et sénatrices / sénateurs de « profiter » notamment de la loi rectificative de finances pour introduire et rajouter des éléments de loi plus favorables à la résorption de la crise du logement.

Se loger est un droit pas un privilège, signons la pétition, rejoignez nous.

Premiers signataires : Douarnenez Droit à la Ville, Tregor Argoat Goelo Zone Tendue, Collectif Tous et Toutes un Toit Lorient , Comité Logement du pays de Morlaix, PCF Finistère…

Logement. Des milliers de signatures pour classer la Bretagne en zone tendue

Ouest-France, Tanguy Homery, 13 février 2023

Pour encadrer la flambée des prix de l’immobilier en Bretagne, l’idée d’un classement de toute la région Bretagne en « zone tendue » avance. Plus de 4 000 personnes ont signé une pétition à ce sujet, qui a pris de l’ampleur ce lundi 13 février. Le lendemain, mardi 14 février, une réunion est organisée à Paris au ministère de la Transition écologique à ce sujet.

C’est une pétition qui prend de l’ampleur et qui pourrait s’inviter dans les débats du conseil régional de Bretagne. Depuis ce lundi 13 février matin, plus de 5 000 personnes ont signé une pétition réclamant le classement de toute la région en « zone tendue ». Et depuis ce lundi matin aussi, tous les élus du conseil régional de Bretagne sont réunis à Rennes pour trois jours de session plénière.

Mais de quoi s’agit-il ? Une commune classée en « zone tendue » est autorisée par le gouvernement à utiliser des dispositifs spéciaux pour éviter la spéculation immobilière. Elle peut notamment encadrer les loyers et surtaxer les résidences secondaires. Depuis 2013, un décret classe environ 1 100 communes de France en « zone tendue ». Mais aucune n’est située en Bretagne.

Une demande au conseil régional

Fin 2022, un amendement au projet de loi de finances a ouvert la possibilité d’ajouter entre 4 000 et 5 000 nouvelles communes à cette liste. C’est le gouvernement qui fixera la liste dans un décret à paraître « d’ici à la fin du printemps », a indiqué la semaine dernière le ministre des Comptes publics, Gabriel Attal.

Mais plutôt que de classer seulement certaines communes en « zone tendue », un mouvement de fond se fait entendre pour que la totalité de la région soit classée. Et c’est le message transmis par la pétition, signée par 5 300 personnes ce lundi (chiffre arrêté à 20 h 15). Elle souhaite que le conseil régional de Bretagne demande « officiellement à l’État l’autorisation de bénéficier du droit à l’expérimentation dans le domaine de l’habitat et du logement et le classement de la Bretagne en zone tendue ».

Plusieurs élus du conseil régional ont déjà signé la pétition : Gaël Briand (UDB), Claire Desmares (EELV), Gladys Grelaud (PCF)…

Conseil départemental du 9 février – Ismaël Dupont répond à Maël de Calan sur la réforme des retraites Macron

Conseil Départemental du Finistère du 9 février – Ismaël Dupont répond à Maël de Calan sur son soutien à la réforme des retraites Macron

Entre 1:22 et 1:25 sur la vidéo de la séance plénière du Conseil Départemental du 9 février 2023

Monsieur le président, cher.e.s collègues,

J’ai été un peu surpris par rapport à l’argument que vous avez donné pour justifier votre soutien à la réforme des retraites en opposant l’argent qui manquait pour les services publics, les EHPAD, l’éducation, la santé, et la nécessité de financer ces retraites. Je voulais vous rappeler monsieur le président que ce n’était pas principalement l’Etat qui finançait les retraites des salariés mais les cotisations sociales payées par les employeurs et les salariés. L’État verse ses cotisations au titre de ses fonctionnaires mais si on veut s’intéresser au déséquilibre du financement des retraites, il faut principalement se tourner du côté des baisses de montant des cotisations sociales. C’est lié au chômage qui frappe notre pays depuis les années 80, c’est lié aussi aux politiques de lutte contre le chômage d’inspiration néo-libérale qui se traduisent par des politiques de baisse des cotisations sociales notamment sur les bas salaires, c’est lié à la politique d’individualisation du rapport au travail où on préfère donner des primes plutôt que d’augmenter les salaires intégrant les cotisations sociales, et c’est lié également à des politiques qui favorisent plutôt les actionnaires des entreprises. Parce que si l’État manque d’argent pour tout comme vous l’avez dit, monsieur le président, ce qui est vrai en partie, c’est bien parce que d’un autre côté le coût du capital augmente et que depuis la période de la crise sanitaire notamment chaque année les revenus des milliardaires augmentent de 50% à 100% et c’est le cas des grands groupes du CAC 40 et des dividendes versés aux actionnaires. Il n’y a qu’à voir hier le chiffre de 17 milliards de reversement à ses actionnaires par l’entreprise Total. Cette réforme des retraites a essentiellement pour but de réduire le coût du travail pour favoriser les profits des entreprises et notamment des grandes entreprises et de nourrir la spéculation en favorisant l’émergence des fonds de pension, mais pour la grande masse de la population ça va se traduire par une baisse drastique des pensions par le jeu des décotes et c’est ce qu’ont bien compris les finistériens qui ont été présents comme jamais dans la rue depuis 1995 et 2010, et ce n’était pas 36 000 personnes qu’il y avait dans la rue le 7 février dernier dans notre département, mais bien plutôt 50 000, et 70 000 le 31 janvier. Donc je pense qu’il faut prendre la mesure de cette mobilisation. Cela fait plus de 20 ans qu’on avait pas vu 2,5 millions de personnes dans la rue dans notre pays pour des journées de mobilisations syndicales. Une réforme qui est rejetée par 75% des Français et que le gouvernement voudrait nous imposer de force via un tour d’artifice réglementaire et un raccourcissement du débat parlementaire. Sur cette réforme les Français doivent avoir la parole et il faut un référendum. On ne peut pas s’attaquer à un des piliers de notre république et de notre contrat social sans consulter les Français.

Ismaël Dupont

Intervention de Jacqueline Héré sur le soutien à l’enseignement de la langue bretonne pour le groupe Finistère et Solidaires – SÉANCE PLÉNIÈRE DU 9 FEVRIER 2023 – Conseil Départemental du Finistère

 

Intervention de Jacqueline Héré sur le soutien à l’enseignement de la langue bretonne pour le groupe Finistère et Solidaires

SÉANCE PLÉNIÈRE DU 9 FEVRIER 2023 – Conseil Départemental du Finistère

Une intervention travaillée avec Gaëlle Zaneguy, conseillère départementale du Canton de Morlaix

Depuis 15 jours nous ne cessons d’entendre des menaces de fermeture sur des postes bilingues et donc des fermetures de classes un peu partout dans le Finistère pour la rentrée de sept 23. Au total ce sont de nombreux postes qui sont menacés et de très nombreux élèves qui vont être privés d’un enseignement en breton tel qu’ils le connaissent aujourd’hui.

Les finistériens battent déjà le pavé pour d’autres combats mais qu’importe, la sauvegarde de la langue bretonne est non négociable!

Lundi 30/01, Le Ministre de l’Éducation, Mr  Pap Ndiaye devait se rendre à Rennes.

Cette visite provinciale, prévue depuis plusieurs semaines était l’occasion pour le Ministre de rencontrer les acteurs de l’enseignement de la langue bretonne. Cette rencontre n’a pas eu lieu.

Alors la question se pose : l’annulation du déplacement du Ministre à Rennes est-elle liée à la demande des acteurs de l’enseignement de la langue bretonne de le rencontrer ? Sommes-nous passivement en train d’assister à la mise à mort d’une langue régionale?

La langue bretonne se meurt et nous sommes trop peu nombreux à son chevet pour recueillir ses derniers mots et les transmettre à nos enfants.

Au-delà de ce silence assourdissant, il nous faut pour la maintenir en vie :

des  budgets spécifiques

des formations des professeurs

+ de postes

des moyens pour les ouvertures de nouvelles filières

Ces demandes sont bien sûr à mettre en lien avec les engagements de l’État dans le cadre législatif et réglementaire qui a évolué ces derniers temps :

– 2021 Loi Molac

– 2022 Convention État Région.

Alors, non, toutes ces dispositions ne sont pas de la compétence du Conseil Départemental, mais il y a quelques années lorsque Mme Solange Creignou Vice-Présidente en charge de la langue bretonne avait œuvré pour un schéma de préservation, et de développement tous les élus de cette assemblée avaient voté favorablement.

Nous espérons que votre schéma sera aussi ambitieux Mr Le Président, et nous le suivrons attentivement.

Au-delà de ce schéma, notre demande est simple, à l’image de votre prise de position qui a sauvé le poste de Roscoff l’an passé, prenez position Mr Le Président et défendez dès aujourd’hui les postes bilingues menacés pour qu’il n’y ait aucune ambiguïté aux yeux des finistériens sur la valeur indéfectible d’enseignement équitable que vous souhaitez pour les élèves finistériens qu’ils soient en bilingue ou en monolingue.

Samedi 11 février, 14h: St Martin des Champs, place de la Barrière: nouvelle manifestation pour les retraites à l’appel de l’intersyndicale

 

31 janvier – Le MJCF Finistère engagé dans la manif de Brest à 30 000 manifestants

MJCF Finistère

31 janvier 2023 – 30 000 personnes à Brest contre la reforme des retraites. Une manifestation historique encore une fois. Les jeunes communistes étaient présent pour cette manifestation historique. MJCF BREST

Brest – 7 février, acte III – près de 25 000 manifestants battent le pavé

 

Dans la manif de Brest avec les jeunes communistes qui ont fait la superbe banderole « prolétaires de tous pays unissez-vous » et les camarades avec les photos du MJCF 29 (Jeunesses Communistes), de Marion Francès, Jacqueline Héré, Gladys Grelaud. 25 000 manifestants environ à Brest – 28 000 selon la CGT, 18 000 selon la presse

7 février: entre 8000 et 10 000 manifestants à Morlaix contre la réforme des retraites Macron

 

Contre la réforme des retraites: les communistes mobilisés pour gagner!

 

Contre la réforme des retraites, les communistes mobilisés pour gagner !
Résolution du conseil national du PCF – 4 et 5 février 2023
Les premières journées de mobilisation ont montré un rejet massif par les Françaises et les Français du projet de réforme des retraites du gouvernement portant l’âge légal de départ en retraite à 64 ans et allongeant la durée de cotisation.
Jours après jours, les mensonges du gouvernement ne parviennent pas à masquer la brutalité de sa réforme : ce sont les ouvrier·es, les employé·es, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles les plus précaires, les femmes, les jeunes, l’immense majorité du monde du travail, qui seront touché·es. Ce sont les plus belles années à la retraite, celles en bonne santé, qui sont frontalement attaquées.
Pour les communistes, comme pour l’immense majorité du pays, c’est inacceptable ! Nous sommes pleinement mobilisé·es aux côtés des salarié·es et de l’intersyndicale, avec l’ensemble des forces de gauche et écologistes, pour que le gouvernement retire sa réforme.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, avec les parlementaires des groupes GDR et CRCE, poursuit le travail avec tous les groupes de gauche et écologistes de l’Assemblée nationale et du Sénat pour amplifier, avec l’ensemble des communistes, l’intervention de nos forces dans cette mobilisation à l’heure de l’ouverture du débat parlementaire. Nous appelons également à faire grandir le mouvement des maires et élu·es solidaires avec le mouvement social par des appels unitaires dans tous les départements. Et nous invitons à faire connaître le contenu néfaste de la réforme des retraites en diffusant largement le numéro hors-série de L’Humanité, journal acteur de la lutte actuelle.
Rien n’impose une réforme d’une telle violence, d’autres solutions sont possibles pour garantir un système plus juste, plus solidaire et plus efficace. Ce que veut en réalité le pouvoir, c’est contraindre le pays à subir de nouveau une austérité budgétaire drastique, comme l’exigent les marchés financiers et la Commission européenne à leur service. Cette politique est chaque jour davantage rejetée par les peuples européens comme le montre, au-delà du mouvement dans notre propre pays, la puissante mobilisation des travailleuses et travailleurs britanniques.
La réalité du travail est si dure que repousser l’âge de la retraite serait insupportable pour des millions de salarié·es subissant déjà l’intensification de l’activité, des conditions difficiles pour des salaires amputés par une inflation élevée, des contrats courts et horaires décalés jusqu’à l’uberisation. La voie du progrès, c’est au contraire la transformation profonde du travail, la création d’emplois, l’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes, la formation, la prise en compte des qualifications et de la pénibilité. La voie du progrès, c’est de répondre aux immenses besoins de service public et de productions nouvelles écologiques et sociales. C’est là un vrai projet de civilisation.
Notre projet est celui d’une retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, intégrant la prise en compte des années d’études et de formation, du nombre d’enfants, de la pénibilité avec des droits au départ anticipés et une Sécurité sociale du XXIe siècle, bien commun de ses cotisant·es. Nos propositions de financement reposent sur des innovations comme la création d’une cotisation sur les revenus financiers des entreprises ; une modulation à la hausse des cotisations sociales pour les entreprises qui attaquent l’emploi, les salaires et la formation. En effet, au moment où six millions de nos concitoyennes et concitoyens sont complètement ou partiellement privés d’emploi, la sécurisation de l’emploi et de la formation n’est pas seulement une exigence puissante de nos concitoyennes et concitoyens, c’est la clé du progrès social. Elle appelle la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·es dans l’entreprise comme dans la société.
Pour toutes ces raisons, le monde du travail n’a pas d’« effort » supplémentaire à faire. Tout appelle à transformer le travail pour lui redonner un sens. Il faut permettre à chacune et chacun de s’émanciper d’un système qui considère les êtres humains comme une simple force de travail exploitable à merci, jusqu’à ce qu’elle soit « usée ». Il est temps pour notre société d’entrer dans une nouvelle relation avec les entreprises. La priorité doit cesser d’aller à la rentabilité du capital. Elle doit aller au développement de toutes les capacités humaines.
La journée du 31 janvier a été marquée par une mobilisation historique, avec la participation de 2,8 millions de manifestant·es, à travers 258 manifestations dans toute la France. 9 travailleuses et travailleurs sur 10 rejettent la réforme et les 2 tiers de la population soutiennent ces mobilisations. Face à une telle levée en masse, l’obstination de la Première ministre à affirmer que le recul de l’âge de départ est « non négociable » est une provocation et un déni de démocratie.
En outre, nous condamnons la manœuvre visant à permettre que la motion référendaire d’extrême droite soit présentée à l’Assemblée nationale en lieu et place de celle portée par André Chassaigne, président du groupe GDR-Nupes, au nom de l’ensemble des groupes de gauche et écologistes. En agissant ainsi, le gouvernement montre que pour préserver les intérêts du capital avec sa réforme, il est prêt à prendre le risque de permettre au RN, qui défend en réalité un projet de régression pour notre système de retraite, d’apparaître comme un recours alors qu’il ne l’est en rien, bien au contraire, tant son projet antisocial, xénophobe et raciste menace gravement la République. La réalité, c’est que le président Macron craint le référendum, nous continuons de l’exiger.
Plus que jamais nous appelons à l’amplification de la mobilisation, les 7 et 11 février prochains et à la poursuite d’initiatives communes des forces de gauche et écologistes pour le retrait de la réforme et l’exigence d’une bonne retraite avec l’organisation de temps forts politiques, meetings et réunions publiques partout en France.
Paris, le 4 février 2023
Conseil national du PCF

Retraites: 2,8 millions le 31 janvier – On continue le 7 et le 11 février

7 et 11 février – Mobilisation contre la réforme des retraites: pour faire plier le gouvernement, on continue pour gagner! (PCF Finistère)

Du jamais-vu depuis 2010. Près de 70 000 manifestants dans le Finistère ! Le rejet populaire du projet de réforme des retraites Macron-Borne vient de franchir une nouvelle étape avec la journée du 31 janvier. Salarié·es, privé·es d’emploi, retraité·es, jeunes : 2,8 millions de personnes ont participé à 258 manifestations partout en France pour dire non à la retraite à 64 ans, non à l’allongement de la durée de cotisations, non à une nouvelle régression pour le monde du travail, la jeunesse,les femmes et les catégories populaires.

La fédération du Finistère du PCF appelle à assurer un succès au moins aussi grand aux journées d’action des 7 et 11 février; 
 
Ce mardi 7 février à:
 
– Brest à 10h30, Place de la Liberté
– Quimper à 10h30, Place de la Résistance
– Morlaix à 10h30, Place Puyo
– Carhaix à 10h30, Place du Champ de foire
– Quimperlé à 10h30, devant la Gare
– Ouessant à 11h30, place de la Mairie


Pour que le peuple ait la parole, là où Macron envisage un 49-3 ou une validation en catimini par une commission mixte d’une réforme des retraites rejetée par 75 pour cent des Français, nous proposons un référendum.

Nous dénonçons d’ailleurs vigoureusement la manoeuvre du président Macron et de son gouvernement qui ont préféré retenir la motion référendaire du RN plutôt que de la Nupes, présentée à l’initiative du PCF, alors que celle-ci avait été déposée auparavant.


Partout dans le pays, dans les entreprises, les services publics,dans les communes, les universités, mobilisons-nous contre leur projet brutal et travaillons toutes ensemble avec les syndicats et toutes les forces de gauche et écologistes à une bonne réforme des retraites, à 60 ans pour toutes et tous, avec des pensions au moins égales au Smic revalorisé !


Financer la retraite à 60 ANS, des pensions supérieures au Smic,pour toutes et tous, c’est possible! 

Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles : création d’emplois, augmentation des salaires, égalité femmes-hommes, taxation des revenus financiers…

L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires.

La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.

La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports,territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.

Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :
– Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros.
-Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.

La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros

 

Leila et ses frères – Projection au Cinéma Les Studios de Brest le 8 février, 19h30: ciné-débat à l’invitation des Iraniennes et des Iraniens de Brest

Le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest vous invite au ciné-débat qui aura lieu mercredi 8 février à 19h30, au cinéma Les Studios (veuillez trouver en pièce jointe le visuel pour ce ciné-débat. Toutes les informations sont marquées dessus).
Le film Leila et ses frères est un drame sorti en août 2022. La place coûte 5 euros.
Le visionnage du film sera suivi par un débat avec le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest pour parler de la place de la femme dans la société iranienne.
Voici le résumé du film par AlloCiné : « Leila a dédié toute sa vie à ses parents et ses quatre frères. Très touchée par une crise économique sans précédent, la famille croule sous les dettes et se déchire au fur et à mesure de leurs désillusions personnelles. Afin de les sortir de cette situation, Leila élabore un plan : acheter une boutique pour lancer une affaire avec ses frères. Chacun y met toutes ses économies, mais il leur manque un dernier soutien financier. Au même moment et à la surprise de tous, leur père Esmail promet une importante somme d’argent à sa communauté afin d’en devenir le nouveau parrain, la plus haute distinction de la tradition persane. Peu à peu, les actions de chacun de ses membres entraînent la famille au bord de l’implosion, alors que la santé du patriarche se détériore. »
Nous vous remercions pour l’intérêt que vous portez pour la situation des femmes iraniennes.
Bonne soirée à vous,
Le Collectif des Iraniennes et Iraniens de Brest

La Retraite, pour nous, c’est 60 ans! Grande réunion publique unitaire contre la réforme des retraites le mercredi 8 février à Plourin-les-Morlaix, 19h

Une mobilisation énorme à Quimper ce 31 janvier 2023: 17 000 manifestants et 3000 à 4000 personnes de plus que le 19 janvier!

Une mobilisation énorme à Quimper à l’instar des 70 000 manifestants à l’échelle du Finistère ce mardi 31 janvier et des 2,5 ou 2,8 millions de manifestants à l’échelle nationale!!!

La mobilisation continue à monter.

Photos UL CGT Quimper et Roberte Saint-jalmes

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5000 manifestants à Quimperlé ce mardi 31 janvier

12 000 manifestants contre la réforme des retraites à Morlaix ce 31 janvier 2023: du jamais vu depuis 2010

Photos Jean-Luc Le Calvez, Pierre-Yvon Boisnard, Roger Heré, Ismaël Dupont dans la manif de Morlaix du 21 janvier 2023

Plus de 2500 manifestants dans les rues de Carhaix ce mardi 31 janvier (Photos Daniel Laporte)

2 500 personnes, à Carhaix, contre la réforme des retraites, nouveau record de mobilisation
Photos de Daniel Laporte – PCF Carhaix-Huelgoat

30 000 personnes manifestent contre la réforme des retraites à BREST ce 31 janvier 2023

Raz-de-marée contre la réforme des retraites à BREST: 30 000 manifestants!

Photos Marion Francès, Jacqueline Héré, Christian Gagou, Floriane Fleyssel

Après le raz-de-marée de 2,5 millions de personnes dans les rues de la France ce 31 janvier, on continue le 7 et le 11 février

Journée mondiale contre le régime de mort aux frontières – commémor’action le 5 février, 15h à Morlaix

Forum contre la réforme des retraites à Quimper en hommage à Ambroise Croizat le vendredi 3 février – Halles de Quimper – avec Pierre Caillaud Croizat

C’est à Quimper, le vendredi 3 février, 20h, avec le petit-fils d’Ambroise Croizat, le ministre communiste fondateur de la Sécurité sociale et du système de retraite par répartition unifié et à vocation universelle. Celui-là même que la droite et les libéraux cherchent a démolir méthodiquement depuis 30 ans. Bravo au forum social de Quimper pour sa magnifique affiche et cette riche idée!

Les communistes optent pour la continuité:Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel

Les communistes optent pour la continuité:Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel

Gauche Avec 81,92 % des voix, une majorité d’adhérents du PCF ont choisi, en vue de leur congrès, le texte d’orientation proposé par la direction actuelle emmenée par Fabien Roussel plutôt que la proposition alternative.

Publié le

Dimanche 29 Janvier 2023

Pas de séisme en vue au PCF. Appelés à voter ce week-end pour choisir leur texte d’orientation dans la perspective de leur congrès à Marseille début avril, les communistes se sont prononcés à 81,92 % des suffrages exprimés en faveur de la « base commune de discussion » proposée par la direction actuelle. Contrairement au dernier congrès de 2018, où trois textes alternatifs avaient été déposés et où l’un d’eux l’avait emporté pour la première fois de l’histoire de la formation, une seule proposition alternative était cette fois en lice – signé à la fois par les anciens secrétaires nationaux Pierre Laurent et Marie-George Buffet, des parlementaires comme Elsa Faucillon ou Stéphane Peu, des maires, des responsables locaux, et soutenu au total par un millier de militants. Ce texte, intitulé « Urgence de communisme – ensemble pour des victoires populaires », recueille 18,08 % face à « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux », adopté en décembre dernier par le conseil national (CN) du PCF et soutenu par son secrétaire national, Fabien Roussel. En quatre ans, la majorité du candidat à la présidentielle s’est renforcée avec le renfort de certaines fédérations importantes comme celles des Bouches-du-Rhône (87 % pour le texte du CN), de la Gironde (92 %) ou des Hauts-de-Seine (66 %) tandis que la participation au vote s’est élevée à 70,79 %.

Parmi les 42 000 adhérents à jour de cotisations qui pouvaient participer au scrutin, Eugénie Graf et Michel Cucheval ont poussé la porte du local du PCF de Lille (Nord) vendredi soir, sur le coup de 17 heures. Ici, le texte du conseil national « au regard des discussions » avait de bonnes chances d’être « majoritaire dans la fédération », selon les pronostics de la secrétaire départementale du Nord, Karine Trottein. Et c’est l’option qu’ont choisie les deux militants, qui ont glissé leur propre bulletin dans l’urne après avoir confié les neuf enveloppes de vote par correspondance collectées dans l’après-midi dans leur cellule de Lomme, commune associée à Lille. La principale motivation de leur choix ? La question stratégique, sur laquelle les deux textes ne proposaient pas la même démarche, en particulier vis-à-vis de la coalition de gauche formée aux législatives.

« La Nupes est certainement un bon outil entre les mains des parlementaires pour harmoniser les votes de la gauche, mais sa création ne s’est pas faite avec la population », pense Michel Cucheval. « Enclencher un mouvement majoritaire et créer un rapport de forces doit se faire avec les victimes du capitalisme, poursuit ce prof de maths à la retraite, membre du PCF depuis 1973. Cela suppose un renforcement de l’activité du parti, essentiellement pour convaincre les abstentionnistes de voter et les électeurs du RN de revoir leur position. Cela prendra du temps et de l’énergie, mais c’est la seule voie. »

De son côté, Eugénie Graf, salariée en invalidité dans un centre d’appels, voit dans la Nupes « un outil ponctuel pour l’élection »  : « Je ne tiens pas à ce que le PCF y fonde son identité. Notre projet économique est cohérent, ce que je ne retrouve pas dans d’autres formations. Le nucléaire est aussi un point de divergence. Et la valeur travail, à mon avis, est importante. Je ne suis pas contre le droit à la paresse, mais une fois qu’on a le travail. » Parmi les 87 inscrits de ce bureau, Martine Devynck, qui a longtemps travaillé à la mairie de Lille, fait à son tour son entrée. Elle vote également pour le premier texte, pas convaincue par « l’urgence » revendiquée par le projet alternatif, mais elle confie aussi quelques critiques. « Nous ne sommes pas les meilleurs, nous avons fait des erreurs. Sur le féminisme, les violences exercées contre les femmes, nous avons longtemps été à côté de la plaque. La prise de conscience vient un peu tard », estime-t-elle.

Apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique »

Autant de questions qui ont également traversé les échanges des communistes du 20e arrondissement parisien, réunis pour un débat de près de deux heures jeudi soir avant que sonne l’heure du vote. À la tribune improvisée, la responsable locale Raphaëlle Primet présente le texte du conseil national, qu’elle soutient, parce qu’il s’agit notamment, à ses yeux, d’être « à la fois unitaire et de mener le rapport de forces », pour apporter « une perspective à la colère de tous ces gens dégoûtés de la politique ». À ses côtés, l’ancien secrétaire national Pierre Laurent, adhérent de la section, défend la démarche d’« Urgence de communisme ». « Bien que la société se pose la question du dépassement du capitalisme, notre niveau d’influence reste bas. C’est le grand paradoxe de la période. L’idée de communisme a été abîmée par le XXe siècle, nous devons en porter une vision nouvelle et la faire vivre au présent », expose-t-il, insistant sur le rassemblement, car, à défaut, « nous risquons soit que perdure la politique de Macron, soit la victoire du RN ».

Un point qui anime le débat. Dans la salle, Boris se dit ainsi favorable au texte du conseil national notamment parce qu’il « parle beaucoup plus de comment convaincre les gens plutôt que d’alliances », celles-ci condamnant à « toujours être pris dans la logique du vote utile », selon lui. « La situation est tellement urgente qu’on n’est pas dans une configuration où on peut se payer le luxe de se poser la question d’avoir un candidat à chaque fois et faire, peut-être, 5 % », estime, pour sa part, Charlotte, qui n’a envie ni « de se faire bouffer par FI », ni « d’un repli sur nous-mêmes ».

Partisans d’un texte ou de l’autre, les militants pointent aussi des questions à approfondir. À l’instar de Nicolas, qui a choisi – comme près de 75 % des 129 votants de la section – le texte de la direction, qu’il estime porteur d’« une ambition à poursuivre avec enfin une visibilité » du PCF, mais qui voudrait voir davantage interrogé « le projet de société : quelles transformations de l’économie, quels nouveaux rapports de production, et comment on franchit le cap pour les obtenir ».

S’il affirme une orientation, le vote de ce week-end ne clôt pas les débats. La « base commune de discussion » choisie par les adhérents du PCF doit désormais être amendée d’abord dans les sections, puis les fédérations, courant mars, et enfin à Marseille début avril. D’ici là, un autre chantier doit s’ouvrir dès le week-end prochain avec un nouveau conseil national, notamment consacré à la révision des statuts du Parti.

Les adhérents communistes du Finistère choisissent la ligne de Fabien Roussel (Ouest-France, 29 janvier 2023)

Les adhérents communistes du Finistère choisissent la ligne de Fabien Roussel

Ouest-France, 29 janvier 2023

À une large majorité, les adhérents finistériens du PCF ont choisi de voter pour le texte porté par le secrétaire national Fabien Roussel et le Conseil national du PCF, « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».

Les 27, 28 et 29 janvier 2023, les 519 adhérents à jour de cotisation (sur 860 adhérents) de la fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF) étaient appelés à voter pour choisir leur texte d’orientation politique dans le cadre de leur prochain congrès, prévu à Marseille du 7 au 10 avril, le congrès départemental du PCF Finistère ayant lui lieu à Pont-de-Buis le 26 mars.

Avec 85,9 % des voix exprimées, les adhérents finistériens du PCF ont choisi de voter pour le texte porté par le secrétaire national Fabien Roussel et le Conseil national du PCF, L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux. « Ce texte affirme l’actualité brûlante du projet communiste pour une civilisation nouvelle, fondée sur le développement des capacités humaines, en harmonie avec la Terre, et passant par une révolution dans l’économie pour vaincre la résistance du capital, et dans l’écologie ainsi que dans les relations entre êtres humains », décrit le PCF dans un communiqué.

Le texte alternatif L’urgence du communisme, recueille, lui, 14 % des voix exprimées dans la fédération du Finistère.

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE – RETRAITES: le 31 JANVIER, TOUS MOBILISÉ·ES POUR GAGNER

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE
RETRAITES: le 31 JANVIER, TOUS MOBILISÉ·ES POUR GAGNER
Le rejet populaire du projet de réforme des retraites Macron-Borne est massif. La mobilisation exceptionnelle du 19 janvier, avec près entre 45 000 et 50 000 manifestants dans le Finistère, et entre 1,5 et 2 millions de manifestants au niveau national, est un signal clair de la détermination des salarié·es, des retraité·es, de la jeunesse à les faire reculer.

-NON à la retraite à 64 ans, à l’allongement de la durée de cotisations.
-NON à une nouvelle régression pour le monde du travail, la jeunesse, les femmes et les catégories populaires.
-Pour que le peuple ait la parole, nous proposons un référendum :une motion sera débattue le 6 février à l’Assemblée Nationale, à l’initiative de Fabien Roussel et des député·es communistes qui portent cette proposition depuis 3 ans.

Partout dans le pays, dans les entreprises, les services publics,dans les communes, les lycées et les établissements d’enseignement supérieur, mobilisons-nous contre leur projet brutal et sans aucune légitimité démocratique et populaire et travaillons tous ensemble avec les syndicats et toutes les forces de gauche et écologistes à une bonne réforme des retraites, à 60 ans pour toutes et tous, avec des pensions au moins égales au smic revalorisé !

Dès maintenant nous appelons toutes et tous à faire de la journée du 31janvier décidée par les organisations syndicales unies une  mobilisation de masse encore supérieure à celle du 19 janvier par la grève et la manifestation à BREST, QUIMPER, MORLAIX, QUIMPERLE, CARHAIX
Nous portons d’autres propositions de progrès social:

-L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires ;
–La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.
-La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports, territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.
-Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :
-Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros ;
– Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.
-La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros ;
-La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.

-Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :

-Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros ;

-Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.

L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires

  

Carhaix – Le PCF appelle à manifester le jeudi 31 janvier 2023 contre la réforme des retraites Macron(revue de presse)

Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF

Pour clôturer ce week-end de vote des Communistes sur le choix de la base commune, tu trouveras ci-dessous :
➡️ les résultats du scrutin,
➡️ le communiqué de la commission de transparence des débats qui valide le vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès,
➡️ la réaction de Fabien Roussel.

Les résultats 👇

Tu peux retrouver les résultats par fédération en cliquant ici.

Le communiqué de presse 👇

Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF

Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.

29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.

Il y a eu 686 bulletins blancs ou nuls, et 29 212 suffrages exprimés.

Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.

La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.

Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.

En application de nos statuts, le texte « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux » devient donc la base commune de discussion dont tou·te·s les communistes vont désormais se saisir pour la travailler, l’enrichir de tous les débats et du mouvement social en cours, des contributions et amendements. Ce travail, nous le mènerons avec l’ensemble des communistes lors de nos congrès de sections et de fédérations jusqu’au congrès national qui se tiendra du 7 au 10 avril à Marseille.

Paris, le 29 janvier 2023.

La commission de transparence des débats du 39e Congrès du PCF.

La réaction de Fabien Roussel 👇

http://www.pcf.fr/

congres2023.pcf.fr

39ème congrès du PCF : les communistes confortent la stratégie des Jours Heureux soutenue par Fabien Roussel – Communiqué du PCF Finistère sur le vote de la base commune du Congrès

Communiqué du PCF Finistère – Brest, le 29 janvier 2023
39ème congrès du PCF : les communistes confortent la stratégie des Jours Heureux soutenue par Fabien Roussel
Les 27, 28 et 29 janvier, les 519 adhérent.e.s à jour de cotisation (sur 860 adhérents) de la fédération du Finistère du PCF étaient appelé.e.s à voter pour choisir leur texte d’orientation politique dans le cadre de leur prochain congrès, prévu à Marseille du 7 au 10 avril, le Congrès départemental du PCF Finistère ayant lui lieu à Pont-de-Buis le 26 mars 2023.
A 85,9% des voix exprimées, les adhérents finistériens du PCF ont choisi de voter pour le texte porté par notre secrétaire national Fabien Roussel et le Conseil National du PCF : « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».
Le texte alternatif « L’urgence du communisme » présenté au vote des militants du 27 au 29 janvier 2023 recueille lui 14% des voix exprimées dans la fédération du Finistère.
Les deux tiers de nos adhérents à jour de cotisation ont participé au vote.
Ce vote des communistes du Finistère se situe dans la même tendance que celle des communistes de toute la France, qui ont voté à 81,92% pour poursuivre la dynamique enclenchée par les communistes depuis 2018 et portée par Fabien Roussel lors de l’élection présidentielle, et Ian Brossat pendant l’élection européenne.
Résultat du vote des communistes pour le choix de la base commune du 39e Congrès du PCF
Les 27, 28 et 29 janvier, 42 237 communistes à jour de leurs cotisations et ayant adhéré au PCF il y a plus de trois mois, devaient choisir le texte de base commune de discussion pour le 39e congrès du PCF.
Au niveau national, 29 898 de ces électrices et électeurs inscrit·es ont voté, soit 70,79 % des inscrit·es.
Cette participation montre la vitalité militante et démocratique du PCF.
La proposition de base commune adoptée par le Conseil national, « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours heureux », a obtenu 23 930 suffrages, soit 81,92 % des exprimés.
Le texte alternatif « Urgence de communisme » a réuni 5 282 suffrages, soit 18,08 % des exprimés.
Notre texte d’orientation de 45 pages sera encore développé et enrichi à des milliers de voix et avec l’ensemble des communistes pendant les deux mois à venir.
Notre base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » affirme la nécessité d’un parti communiste volontariste, populaire et capable d’initiatives et de propositions indépendantes et originales comme de constructions de rassemblements majoritaires pour gagner et défendre les conquêtes sociales, engagé dans la défense des services publics, la réduction des inégalités, pour les salaires et les retraites, les droits des femmes, l’écologie qui ne peut que tourner le dos aux logiques du capitalisme, la solidarité internationale et internationaliste pour la paix et le refus de toutes les discriminations et du racisme.
Ce texte affirme l’actualité brûlante du projet communiste pour une civilisation nouvelle, fondée sur le développement des capacités humaines, en harmonie avec la Terre, et passant par une révolution dans l’économie pour vaincre la résistance du capital, et dans l’écologie ainsi que dans les relations entre êtres humains.
La fédération du Finistère du PCF se félicite de la qualité du débat démocratique et des arguments échangés au parti communiste, dans un climat serein de respect et de fraternité.
De manière unie et rassemblée, nous serons capables de relever le défi d’être une force militante active et motrice pour la gauche et l’ensemble du pays, afin de combattre la réforme des retraites de Macron, sa réforme de l’assurance chômage et son projet néo-libéral qui ne bénéficie pas d’une adhésion majoritaire dans le pays à l’heure où les prix flambent et où de plus en plus de français vivent dans la précarité, la difficulté à se nourrir, à se loger, à se chauffer et se déplacer.
27-28-29 janvier 2023. Vote au PCF Finistère sur la base commune du 39e Congrès du Parti communiste:
515 cotisants (sur 860 adhérents)
345 votants (67%)
3 blancs – 1 nul
341 exprimés (98,84%)
293 voix pour le projet de base commune présenté par le Conseil National du PCF « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux »: 85,9%
48 voix pour le texte alternatif « Urgence de communisme »: 14,07%
TEXTES PRESENTS sur le site:
congres2023.pcf.fr

Décès de notre camarade du Pays Bigouden Maxime Le Brun: ses obsèques auront lieu à Quimper le lundi 30 janvier 2023

 

Nous avons eu la tristesse d’apprendre le décès il y a quelques jours de notre camarade Maxime Le Brun.

Un hommage aura lieu lundi 30 janvier, à 13h30, au crématorium de Quimper.

Maxime Le Brun qui milite depuis ses 14 ans au Parti Communiste. C’est un ancien marin-pêcheur, qui a été aussi éducateur. Né en résistance. car son père, Jean Le Brun, ancien maire du Guilvinec, était à l’époque un résistant très actif. il organisa des transmissions radios avec Londres, allant chercher le poste émetteur avec sa femme et son fils, Maxime, né en 41…
Maxime était un bébé de la Résistance: la direction clandestine sachant que son père était un radio venu chercher un émetteur à Paris au retour les allemands contrôlent les identités à Quimper heureusement ses parents avaient caché l’appareil dans le landau sous Maxime.

Jean Le Brun a contribué de sauver du four crématoire Marcel Dassault, aussi l’un de ses fils vient régulièrement chez Maxime.
La fédération du PCF Finistère exprime sa peine par rapport au décès de notre camarade, sa sympathie pour sa famille, ses amis, ses proches, et sa reconnaissance pour son engagement au service des idées communistes de partage et de justice sociale.
Sur la photo en pièce jointe à droite Maxime Le Brun (au côté de Claude de Lunardo le 23 février 2019 au Banquet du PCF Pays Bigouden au Guilvinec)

 

Maxime Le Brun, à droite, qui milite depuis ses 14 ans au Parti Communiste, ancien éducateur spécialisé, ancien marin-pêcheur, né en résistance. Son père, Jean Le Brun, maire du Guilvinec jusqu’en 1983, fut radio sur les cargos. Communiste, il aida à acheminer des armes à l’Espagne Républicaine et avec un poste émetteur remis par la France Libre, il organisa des transmissions radios avec Londres, allant chercher le poste avec sa femme et son fils, Maxime, né en 41, alors tout bébé. Dénoncé, Jean Le Brun fut déporté à Buchenwald où il intégra la résistance du camp. On lui doit notamment d’avoir protégé et sauvé Marcel Bloch (Marcel Dassault) selon la décision prise par le Parti communiste clandestin pour la reconstruction de la France.
Jean Le Brun, animateur du journal Le Travailleur Bigouden avec Jean Kervision et Gaston Balliot, fut, aux dires mêmes du maire actuel du Guilvinec, de droite, un super maire, très humain, très respecté pour ses valeurs, sa proximité, son exemplarité, en plus d’être un héros de la résistance.

Ciné-débat pour le désarmement nucléaire à Morlaix à la Maison du Peuple le vendredi 27 janvier à 20h: The Man who saved the world, suivi par un rassemblement le samedi 28 janvier à 10h pour le désarmement nucléaire à Morlaix (CIAN 29)

HE MAN WHO SAVED THE WORLD

En 1983, un officier soviétique sauve le monde d’une guerre nucléaire…

Pour le désarmement nucléaire et la Paix – soirée ciné-débat à la Maison du Peuple (local UL CGT, salle Jean Jaurès) le vendredi 27 janvier à 20h (1 impasse de Tréguier à Morlaix) et rassemblement à 10h, samedi 28 janvier, devant la mairie de Morlaix qui a voté une motion pour l’adhésion et la ratification par la France du Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) voté par 122 pays à l’initiative de l’ONU. Avec la guerre en Ukraine et les dangers d’escalade nucléaire, ce combat pour la paix et le désarmement nucléaire nous concerne tous! Ce sont des initiatives organisées par le CIAN 29 dont le Mouvement de la Paix est partie prenante comme de nombreuses autres organisations politiques et syndicales, dont le PCF et EELV, représentés à la conférence de presse le 23 janvier au pavillon du Pouliet.

Avec Roland de Penanros (Université Européenne de la Paix- CIAN 29), Noëlle Péoc’h (Mouvement de la Paix – CIAN 29), Antoinette L’Henaff (Mouvement de la Paix Nord Finistère) – Claudine Guéguen (présidente Mouvement de la Paix Nord Finistère) – Ismaël Dupont (PCF – CIAN 29) – Jean-Jacques Lohéac (EELV – CIAN 29)

Signez et partagez la pétition de soutien à Mody Traoré – Association Bretons Solidaires de Scaër

Signez et partagez la pétition de soutien à un jeune malien de la région de Scaër-Rosporden, Mody:
Mody a besoin de votre soutien, il le mérite.
Mody Traoré est fils unique de parents agriculteurs dans un village du sud Mali. Jamais scolarisé et ne parlant que le bambara, il décide de quitter le Mali en 2016 pour fuir la misère et l’absence d’avenir.
Le Mali, l’Algérie, la Libye, la Méditérranée, l’Italie … il arrive en France en avril 2017 et pose son sac à Quimper, il a alors 16 ans.
Pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance de Quimper, il démarre des stages de découverte avec Olivier, maçon de la région.
C’est en fin 2017 que débute un acharnement administratif contre Mody. La police des douanes et des frontières estime que ses documents d’identité ne sont pas authentiques. En plus, Mody est grand et paraît très mature. Sa minorité est refusée, il se retrouve à la rue.
Il est hébergé dans deux familles à Scaër et Rosporden et accompagné par une association de Scaër « Bretons solidaires ». Mody n’est ni majeur, ni mineur. Il n’a le droit, ni d’aller à l’école, ni de travailler. Il poursuit des stages de découverte chez son maçon et suit des cours d’apprentissage du français à la MJC de Scaër.
En fin 2018, il devient majeur et fait une demande de titre de séjour. Il démarre une formation de CAP maçonnerie à l’EREA de Ploemeur près de Lorient. Il est interne et effectue ses stages toujours avec le même maçon.
En juillet 2019, il signe un contrat d’apprentissage pour un CAP de maçon avec le CFA de Quimper et Olivier, très content de trouver un apprenti motivé. Mody est euphorique, il trouve un petit appartement à Quimper et l’année 2019 se déroule au mieux.
En début 2020, le préfet de Quimper lui délivre une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF). Son contrat d’apprentissage s’arrête, ses projets s’écroulent. Le confinement qui suit l’enferme encore plus dans une impasse.
L’argument principal du préfet est encore la suspicion qui existe sur l’authenticité de ses documents d’identité. Par contre, la terminologie a évolué, maintenant on parle de falsification. Le tribunal administratif suit la décision du préfet.
L’année 2021 est difficile du fait des nombreuses restrictions et retards dans toutes les démarches administratives, mais Mody obtient auprès de l’ambassade du Mali à Paris, l’authentification de ses papiers d’identité.
En début 2022, Mody obtient enfin un rendez-vous à la préfecture pour y déposer sa demande de titre de séjour. Ce n’est pas simple, mais fin mai, il obtient une attestation de dépôt qui l’autorise à travailler.
Mody conclu en début juillet un contrat de professionnalisation avec le GEIC de Quimper. La formation théorique est assurée par l’AFPA de Lorient et la partie pratique s’exerce dans la société de travaux publics Colas de Quimper. La formation de maçon de travaux publics est une formation diplômante. Le contrat est un CDD de 19 mois avec pour objectif de le convertir en CDI à l’issue de la formation.
Deux mois après le début de sa formation, Mody reçoit une nouvelle OQTF. La préfecture fonde cette décision sur un nouveau rapport de la police aux frontières. Ce rapport ne parle plus du tout de falsification de documents d’identité. En outre, la police des frontières valide dans ce rapport, l’authenticité des documents d’identité. Elle ne conteste plus l’authenticité, mais la régularité de ces documents !!
Malgrè la production de documents authentiques, comme l’exige la loi, le tribunal administratif suit la décision du préfet et rend sa décision de rejet juste avant noël.
Son contrat de travail est suspendu depuis octobre, les candidats maçons dans les travaux publics sont très difficiles à trouver et l’intérêt de tous est la régularisation de la situation de Mody.
Depuis six ans, Mody a montré sa volonté tenace d’intégration, de formation et de travail. Très apprécié de ses formateurs, de ses employeurs et de tous ceux qui le côtoient à l’école, dans l’entreprise ou en dehors, Mody a su construire un solide réseau de relations à Quimper, Scaër et au delà.
Selon des propos récents du ministre de l’intérieur il convient d’être « gentil avec les gentils », aussi nous nous interrogeons sur la définition de l’expression « gentils migrants ». Mody n’est pas le seul migrant sur lequel les autorités s’acharnent et qui, malgré la violence des coups portés, conservent leur « gentillesse » naturelle.
Nous, membres de « Bretons solidaires » ainsi que tous ses amis, demandons l’abandon de la mesure d’OQTF prise par le préfet du Finistère à l’encontre de Mody Traoré et exigeons sa régularisation.

2 millions de personnes dans la rue contre la réforme des retraites -Tous ensemble jusqu’au retrait – Communiqué du PCF – 19 janvier 2023

 

Tous et toutes ensemble jusqu’au retrait !
Plus de 2 millions de personnes ont déferlé dans toute la France ce 19 janvier en participant aux manifestations contre la réforme des retraites.
Le PCF salue les organisations syndicales qui ont organisé cette mobilisation historique qui marque un immense succès pour cette première étape dans la riposte au projet du gouvernement.
Emmanuel Macron a mis le pays au défi. La réponse des Français·es est puissante et claire : « Nous ne voulons pas de cette reforme des retraites ! »
Les salariés n’ont pas besoin de davantage de pédagogie, ils ont compris la nocivité et l’inefficacité de cette réforme.
Le PCF appelle le Président de la République à retirer son projet dès maintenant ou à le soumettre à referendum. Il appelle les Français·es à amplifier la mobilisation jusqu’à ce que le message du pays soit entendu en participant à la journée d’action du 23 janvier et à la nouvelle journée de manifestations du 31 janvier. Et notre parti fera de la semaine du 23 janvier une semaine de déploiement des communistes dans tout le pays pour révéler le contenu du projet qui sera presenté au Conseil des ministres, porter nos propositions alternatives pour une retraite à 60 ans à taux plein et mobiliser le plus grand nombre pour les manifestations du 31 janvier. Et il poursuivra partout en France l’organisation de réunions publiques et de meetings avec toutes les forces de gauche et écologistes pour faire grandir un front social et politique inédit !
Paris, le 19 janvier
Parti communiste français.
Pétitions à signer 👇
➡️ Pour un grand débat national
➡️ Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! (intersyndicale)

Asile et immigration : Pourquoi une nouvelle loi ? – par Cécile Dumas, PCF

 

Asile et immigration : Pourquoi une nouvelle loi ?

Cela fait maintenant quelques mois que le gouvernement Borne, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, annonce une nouvelle loi sur les politiques migratoires, la 30e loi en 40 ans.

Cette loi contenant 26 articles est actuellement étudiée par le Conseil d’État avant de faire l’objet d’un débat à l’Assemblée nationale début février.Les objectifs de cette loi seraient, d’après les auteurs, de contrôler l’immigration et d’améliorer l’intégration. La traduction de ce titre dans la réalité est la suivante « comment réduire le droit d’asile et utiliser les personnes migrantes dans les métiers en tension ».

Toutes les lois depuis 1980 ont eu le même objectif : réduire les droits des étrangers. Celle-ci arrive en plus dans une période où l’on voudrait nous faire croire que les murs, les barbelés empêchent les mouvements de population et cela en niant la « mondialisation » des phénomènes de migrations et les effets des dérèglements climatiques à ce sujet.

Alors oui, cette loi va certainement favoriser quelques régularisations de travailleurs « sans-papiers » dans les métiers en tension mais il faudra veiller qu’ils puissent avoir des visas « travail-vacances » qui leur permettent à la fois de travailler dans différents domaines et de voyager. Elle parle aussi de l’installation d’un nouveau type de visa pour le personnel soignant.

Ce qui reste très inquiétant dans cette loi, c’est la volonté de mettre un nouveau coup au droit d’asile. Pour ce gouvernement, contrôler l’immigration passe par la réduction drastique du droit d’asile et la multiplication des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français). Cette partie de la loi nous montre l’influence idéologique de l’extrême droite depuis les dernières élections présidentielle et législatives.

Nous constatons depuis plusieurs années que la protection des personnes menacées ou persécutées, mineures ou majeures, en métropole ou en outre-mer ne sont plus la priorité de la politique d’asile de notre pays ou de l’Europe. De multiples associations constatent que le droit d’asile est régulièrement bafoué aux frontières françaises et européennes et restent très inquiets de ce qui restera du droit d’asile après cette nouvelle loi.

Alors que tout le monde s’accorde à dire que les dernières lois ont détérioré les conditions d’accueil des demandeurs d’asile, privés de droit au travail, en difficulté d’hébergement et dans l’incapacité d’accéder à la santé, à l’éducation ou à vivre dignement.

Pourquoi de nouveau durcir l’accès au droit d’asile alors que la France n’accepte que 30% des demandes faites ?

Devons-nous rappeler au gouvernement l’article 33 de la convention de Genève qui garantit le principe de non-refoulement à la frontière et qui impose un examen individuel, raisonnable et objectif de leur potentielle demande d’asile ?

Les insécurités humaines sont multiples et les pays du nord ont la responsabilité d’une nouvelle solidarité, d’une politique ouverte et accueillante et de sécurisation des parcours migratoires. La migration ne constitue pas un délit et elle nécessite le retour à une culture de paix dans une société accueillante et solidaire respectant le droit international et les droits des personnes étrangères.

Cécile Dumas
responsable adjointe du secteur international chargée des questions migratoires

Mouvement Retraites, Brest – Jeudi 26 janvier à 18 h  place de la Liberté à Brest les organisations syndicales, CFE-CGC, CFDT, CFTC, CGT, CNT interpro-Brest, Fédé B, FO, FSU, Solidaires, Le Massicot, l’Union Pirate UBO, et UNSA appellent à une manifestation aux flambeaux visant à interpeler le député

2 millions de manifestant·es On continue jusqu’au retrait

MÊME SI MACRON NE LE VEUT PAS, ON EST LA !

 Plus de 2 millions de personnes ont déferlé dans toute la France le 19 janvier en participant aux manifestations contre la réforme des retraites, et des grèves importantes ont débuté dans de nombreux secteurs : énergie, transports, éducation…
Cette réforme est brutale et injuste car ce sont les ouvrier·ères, les employé·es, celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui exercent des métiers pénibles, les plus précaires, les femmes et les jeunes qui seront les plus touché·es.
Et contrairement à la récente déclaration du Président, son élection n’a EN RIEN « validé démocratiquement » cette réforme.

de la 2ème circonscription du Finistère, Jean-Charles Larsonneur. Portons une exigence :le retrait du projet ou l’organisation d’un referendum pour que le peuple s’exprime.


Et le 31 janvier,soyons encore plus nombreuses et nombreux à participer aux grèves et aux manifestations pour dire STOP au projet du pouvoir.

 

Le PCF propose une réforme pour un droit à la retraite à 60 ans avec une pension à taux plein garantie pour une carrière complète, allant de 18 à 60 ans, avec prise en compte dans la durée de cotisations des périodes de non travail (chômage, formation, études supérieures, congé parental, maladie, invalidité…).
UN PROJET ALTERNATIF PLUS JUSTE, QUI TIENT COMPTE DE LA PÉNIBILITÉ, DES CARRIÈRES LONGUES ET QUI EST FINANCÉ !
–  En faisant cotiser les revenus financiers des entreprises.
–  En pesant sur le comportement des entreprises en modulant les cotisations patronales pour favoriser les salaires.
– En imposant l’égalité salariale et en augmentant les salaires plutôt qu’en versant des primes.
–  En donnant de nouveaux pouvoirs aux salarié·es dans les entreprises pour imposer une priorité aux salaires et à l’emploi

 

15 000 manifestants à Quimper le jeudi 19 janvier contre la réforme des retraites Macron, acte 1

15 000 manifestants à Quimper le jeudi 19 janvier contre la réforme des retraites Macron, acte 1
Et près de 50 000 manifestants dans le Finistère ( Brest + Quimper +Morlaix + Carhaix + Quimperlé).
Quelques photos de la manif de Quimper qui donnent une idée de la densité des manifestants.

19 janvier 2023: 20 000 manifestants contre la réforme des retraites à Brest

Photos CGT et Taran Marec

PCF Quimper – Rencontre-débat avec Patrick Le Hyaric ce vendredi 20 janvier aux Halles Saint-François pour parler de la guerre en Ukraine

Ce vendredi 20 janvier, au lendemain d’une forte mobilisation qui a mis dans les rues pour le droit à la retraite 15 000 manifestants à Quimper, plus de 50 000 dans le Finistère, la section du pays de Quimper du PCF avait invité Patrick Le Hyaric pour parler des déterminants et des enjeux de la guerre en Ukraine, et au-delà de la question de la sécurité humaine globale, sujet de son dernier livre qu’il a dédicacé à la fin de la séance.
Assistance diversifiée de près de 30 personnes, pour ce sujet grave, des communistes, des militants associatifs, des citoyens
C’était la 2ème conférence-débat du cycle « Les conférences de Quimper rouge/ Prezegennou Kemper ruz » qui a débuté avec Amar Bellal sur le climat et l’énergie, et se poursuivra avec Bernard Vasseur et l’actualité du communisme, Gérard Le Puill et la transition agricole, et une conférence sur les luttes des ouvrières sardinières du pays bigouden par Marie-Aline Lagadic, qui interprète depuis des années avec sa fille Klervi leurs chants de travail et de lutte et leur a consacré un très bel album « Le chant des sardinières » accompagné de deux CD.
Yvonne Rainero, secrétaire de section PCF de Quimper et élue communiste à Quimper

19 janvier 2023, contre la réforme des retraites, une manifestation XXL à Morlaix et dans les autres villes finistériennes!

19 janvier 2023!
Au moins 6000 manifestants à Morlaix contre la réforme des retraites à l’appel de l’intersyndicale!
Du jamais vu pour une manif syndicale depuis 2010…
On le sentait venir avec des taux de grévistes très importants dans plusieurs secteurs d’activité.
Entre 45 000 et 50 000 manifestants dans le Finistère (18 000 à 20 000 à Brest, 15 000 à Quimper, 3500 à 5000 sur Quimperlé, 2000 à Carhaix, 6000 à Morlaix).
Entre 25 000 à Rennes (plus grosse manif depuis une quinzaine d’années), au moins 5 000 à Vannes, 3500 à Guingamp, 8 000 à Lorient.
Dans les Côtes d’Armor 20 000 manifestants à Saint-Brieuc, 7000 à Lannion , 3500 à Guingamp, 3200 à Dinan
Le rejet de la réforme des retraites Macron-Borne est archi-majoritaire dans le pays! Et nous ne les laisserons pas passer en force.
140 000 manifestants à Marseille, 40 000 à Lyon, 25 000 à Rouen, 20 000 à Montpellier, 13 000 à Toulon, 20 000 à Montpellier, 12 000 à Saint Nazaire, 13 000 à Angers, 30 000 à Strasbourg, 50 000 à Toulouse, 28 000 à Limoges, 8000 à Narbonne, 8000 à Carcassonne, 15 000 à Poitiers, 10 000 à Metz, 60 000 à Bordeaux, 10 000 à Chambéry, 3000 à Albertville, 2000 à Maurienne. 
On s’approche très certainement des 2 millions de manifestants en France: c’est un véritable de canon en ce début de mobilisation contre la réforme des retraites Macron, signe de la détermination extrême de cette majorité de la population opposée à la réforme des retraites.
Prochaine grande journée de grève et de mobilisation sur les Retraites: le 31 janvier 2023. Nous y serons encore, aussi nombreux!
Photos Pierre-Yvon Boisnard, Ismaël Dupont, Cyril Deleau, Nina

400 personnes mobilisés pour le rassemblement et le défilé à Roscoff pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff ce samedi 21 janvier 2023

+ 400 personnes à la mobilisation pour la défense de la ligne Morlaix-Roscoff ce samedi 21 janvier de 14h30 à 17h30.

Et un très beau rassemblement organisé par le collectif pour la ligne Morlaix Roscoff suivi d’un défilé en musique (encore merci à Joël et Dominique Corre et à la fanfare Hej Da Ru qui ont rendu la marche dans Roscoff sous un grand soleil d’hiver encore plus agréable au son de la musique bretonne)

Un très beau rassemblement unitaire soutenu par la municipalité de Roscoff et sa maire Madame Thubert Montagne que nous remercions pour sa présence et son soutien tout au long de la mobilisation

5 conseillers régionaux, 3 conseillers départementaux, les maires de Roscoff, Taulé, Henvic, Plounéour-Menez, plusieurs maires et parlementaires excusés, de nombreux élus locaux, des militants politiques, syndicalistes, membres de l’APMR.

Roger Héré, au nom de Morlaix-Communauté, Gladys Grelaud, au nom de la Région Bretagne, Ismaël Dupont au nom du groupe Finistère et Solidaires au Département et du collectif, sont les élu.e.s PCF qui ont pu intervenir, et Christian Beaumanoir aussi ancien syndicaliste cheminot et un des animateurs avec Gilbert Sinquin et Gladys Grelaud de notre collectif régional sur les mobilités et mobilités ferroviaires en Bretagne. De nombreux camarades du PCF étaient présents, de la section de Morlaix-Roscoff, de Lanmeur, de Brest, de la cellule de Landerneau, de Crozon-Châteaulin. Merci à eux tous d’avoir fait le déplacement

Des photos de Pierre-Yvon Boisnard, Ismaël Dupont

***

Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff- 21 JANVIER 2023

RASSEMBLEMENT POUR LA LIGNE MORLAIX ROSCOFF

PRISE DE PAROLE DU COLLECTIF POUR LA LIGNE MORLAIX-ROSCOFF

UN GRAND MERCI à toutes et tous d’être présents pour ce nouveau Rassemblement pour la réouverture de la ligne Morlaix Roscoff après celui du 2 mars 2019 à l’initiative de l’AMPR en gare de Roscoff, celui du 22 janvier 2022 à l’initiative de l’UDB, ceux de mai 2018 et juin 2021 à Morlaix à l’initiative des Cheminots, et notamment de la CGT Cheminots.

C’est aujourd’hui une nouvelle étape, et décisive de la mobilisation, après les pétitions de l’APMR, qui a réuni déjà + 9000 signatures, et celle de la CGT Cheminots, pour exiger la réouverture de la ligne, après le travail d’argumentation auprès des politiques et des acteurs économiques et du territoire réalisés par l’AMPR, les Cheminots (notamment de la CGT) mais aussi par de nombreuses forces politiques qui se retrouvent aujourd’hui dans le Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff.

Ce Collectif pour la ligne Morlaix-Roscoff a été créé en novembre 2022, s’est déjà réuni 3 fois, a distribué 10 000 tracts pour appeler à ce rassemblement, en étant présent sur 6 marchés, et dans une dizaine de communes, et en réalisant une conférence de presse commune et de nombreux interviews dans les médias pour faire de cet évènement un succès populaire.

Ce Collectif pour la Ligne Morlaix-Roscoff n’a pas de vocation à se substituer au travail des organisations existantes mais à s’y ajouter et à fédérer sur des initiatives communes qui nous permettent d’agir ensemble et d’être encore plus efficaces à un moment charnière où la question de la modernisation et de la réouverture de la ligne Morlaix – Roscoff se repose à l’occasion d’une nouvelle étude financée par la Région et les communautés d’agglomération de Morlaix-Communauté et du Haut-Léon Communauté, pour un coût de 500 000€, et où l’État et la Région renégocient le contrat de plan Etat Région, le fameux CPER.

Ce collectif est composé pour l’heure, mais il peut encore s’élargir : d’adhérents de l’APMR, de la CGT Cheminots, de la CGT Marins et de la CGT tout court, de Solidaires, du PCF, de la France Insoumise, du PS, d’Europe Ecologie Les Verts, de l’UDB, de Génération.S, de la Gauche Indépendantiste, d’Ensemble.

Et depuis 2 mois et demi, nous travaillons très bien ensemble.

Pour manifester notre rassemblement et notre désir de travailler ensemble, nous allons d’ailleurs lire ce texte, qui sera d’ailleurs résumé par Philip Plouzané en breton , à plusieurs voix.

Notre travail commun se concrétise aujourd’hui par une banderole commune, des autocollants communs, réalisés par nos camarades de l’APMR, une exposition sur l’histoire de la ligne Morlaix-Roscoff réalisés par nos camarades de la CGT Cheminots, et par une résolution à continuer le travail de mobilisation de la population sous diverse forme :

– Relance et actualisation de la pétition de l’APMR

– Travail de synthèse de nos arguments et revendications pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff afin d’être encore plus convaincants pour l’État, la région, les collectivités.

– Mise en réseau de nos élu.e.s et acteurs associatifs et syndicaux pour faboriser la relance de cette ligne Morlaix Roscoff.

Nous avons invité aujourd’hui la population du pays de Morlaix, Saint-Pol-de-Léon, Roscoff, et tous les défenseurs du ferroviaire et des lignes ferroviaires de proximité, les élus et acteurs économiques du territoire à se mobiliser nombreux pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff

Merci en particulier à tous les élu.e.s qui ont fait le déplacement.

Dans un premier temps, après la prise de parole unitaire du Collectif, nous allons donner la parole à la maire de Roscoff, Odile Thubert Montagne, puis à Roger Héré, qui représentera Jean-Paul Vermot, en déplacement officiel en Allemagne pour l’anniversaire du Traité de l’Elysée à Wurselen, commune jumelée avec Morlaix et d’autres communes des environs de Morlaix , et qui le représentera en tant que vice-président Transports Mobilités de Morlaix Communauté.

Pour les autres prises de parole, d’élus, de militants associatifs et syndicaux, d’acteurs du territoire, de défenseurs du ferroviaire, nous vous proposons de nous retrouver au retour du défilé dans Roscoff si vous le voulez bien, vers 16h-16h15, à l’espace MATHURIN MEHEUT que nous avons réservé grâce à l’appui de la MUNICIPALITE DE ROSCOFF que nous remercions, et tout particulièrement Madame La Maire, Odile Thubert Montagne.

Merci à tous les bénévoles et militants qui ont œuvre pour ce rassemblement, en distribuant nos 10 000 flyers, et le préparant dans toutes ses composantes.

Merci à vous tous d’être présents.

Merci aux musiciens de la Fanfare Hej Da Ru et à Dominique et Joël Corre d’accompagner bénévolement en musique notre rassemblement, notre défilé et cette mobilisation pour y mettre de la joie et du dynamisme.

Réouvrir et moderniser la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff, c’est l’intérêt du territoire et de ses habitants !

C’est un enjeu écologique, social, économique, d’aménagement du territoire important !

Nous en sommes convaincus et nous voulons en convaincre aussi bien un maximum de citoyens du territoire pour les rendre acteurs de cette bataille, que l’Etat, la SNCF, et la Région et tous les élus du territoire.

Pourquoi est-il nécessaire de relancer la ligne Morlaix-Roscoff ?

Tout d’abord, c’est le moment du volontarisme écologique pour faire face à la crise climatique

Nous vivons une période charnière en matière d’écologie et toute décision engageant l’aménagement du territoire ou des choix d’investissements sur l’avenir devrait en tenir compte.

Sur l’axe Morlaix Roscoff, on parle de plusieurs millions de voyages à l’année (5 millions), tout mode de transports confondus. Les transports représentent plus du quart des émissions carbonées et les stations balnéaires, desservies par la route seule, connaissent des problèmes d’embouteillage.

Sur Morlaix/Roscoff, à l’heure du réchauffement climatique et en raison de l’importance du trafic routier (9000 véhicules/jour en basse saison et 13 000 en été selon les données de 2015), pourquoi vouloir renoncer à cette voie ferrée et la supprimer, alors qu’elle nécessiterait quelques millions de travaux que l’on consent facilement pour la route ou pour subventionner des équipements qui ne profitent qu’au transport routier?

Pourquoi délaisser les lignes ferroviaires de proximité et de desserte du territoire alors qu’on est prêt à mettre des milliards d’euros pour gagner quelques minutes sur les LGV ou pour la LNOBPL (projet ferroviaire de liaisons nouvelles Ouest Bretagne – Pays de la Loire).

Nous en sommes convaincus : le train dans ce contexte de changement climatique devrait être l’épine dorsale des mobilités sur ce territoire en complémentarité des autres moyens de transport (bus, vélo…).

En raison de la crise écologique et climatique tout d’abord: les transports qui produisent le moins de CO2, les transports durables, ce sont les transports en commun, et d’abord les trains.

Or, la France a plus d’un train de retard dans l’investissement sur les mobilités ferroviaires: on y consacrait en 2021 : 45 euros par habitant, chiffre à comparer aux 103 euros par habitant en Italie, 124 euros par habitant en Allemagne, ou 271 euros par habitant en Autriche.

Sur 9000 km de voie ferrée, 1200 km sont en Bretagne, mais de nombreuses lignes sont en voie d’être abandonnées au profit du seul TGV ou des lignes les plus rentables.

3500 personnes vivent à Roscoff à l’année et 3500 y travaillent.

Cette ligne Morlaix-Roscoff a une vraie raison d’être.

D’autant qu’on voit que en Bretagne les trajets TER se sont beaucoup développés.

La ligne Morlaix Roscoff est unatout économique et un moyen de cohésion sociale

Au niveau économique, cette ligne ferroviaire est importante en raison du poids de l’enseignement supérieur à Roscoff, de la station biologique, de Perharidy et de la fondation Ildys, mais aussi des travailleurs et stagiaires de l’AFPA, du GRETA, des lycéens et étudiants qui pourraient se déplacer quotidiennement sur cette ligne, mais aussi du potentiel pour le fret ferroviaire.

Nous pensons que pour les transports du quotidien, pour les transports réguliers domicile-travail, ou plus occasionnels, le train et les lignes ferroviaires de proximité sont l’avenir.

Et le train est un transport d’avenir également en raison de la crise sociale, de l’inflation qui touche nos concitoyens, touchant notamment les carburants, le prix des voitures et des voitures d’occasion, mais aussi des inégalités devant la mobilité, qui touchent particulièrement les ruraux, les jeunes, les personnes âgées, les moins fortunés.

Un abonnement TER, pris en charge à 50 % par les employeurs, c’est beaucoup moins cher que de prendre sa voiture tous les jours en faisant le plein d’essence ou de gasoil. Et cette tendance ne va faire que se renforcer. 

Cette ligne Morlaix Roscoff a une valeur et ne représente pas simplement un coût

Cette ligne a été inaugurée le 10 juin 1883, à l’issue d’un chantier long de trois ans, construction du viaduc enjambant la Penzé comprise.

Jusqu’en 1971, les trains de voyageurs quittaient Morlaix et s’arrêtaient dans les haltes ou gares suivantes : Taulé, Taulé-Henvic, Henvic-Carantec, Plouénan-Kerlaudy, Saint-Pol-de-Léon et Roscoff (et, une fois par an, à l’occasion des courses hippiques de, le train s’arrêtait en face de l’hippodrome saint-politain).

Vous le savez que trop bien, cette ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff est abandonnée depuis juin 2018 suite à un éboulement localisé sur la zone de Sainte-Sève.

Pour certains, cette pluie d’orage est tombée à pic puisque SNCF Réseau avait prévu dans le cadre d’une politique de délaissement des lignes secondaires de desserte du territoire au profit du plus rentable l’abandon de la ligne en janvier 2019 . D’ailleurs, rien n’a été fait pour réparer la voie endommagée à Sainte-Sève alors qu’on s’est précipité à renforcer les fondations du pont routier.

Avant 2018, l’attractivité de la ligne avait été minimisée par la réduction du nombre de trains et de la vitesse. Seule l’opération A fer et à flot avait permis de lui redonner une belle actualité en saison touristique.

Cet abandon n’est que la suite d’une chronique amorcée par l’épisode de gestion du réseau par Réseau ferré de France qui qualifiait les petites lignes de « sans avenir » et d’une époque où on substituait les besoins de maintenance de la voie par des limitations de vitesse justifiées par la sécurité, mais expliqués réellement par les défauts de maintenance, qui rendaient le transport ferroviaire plus lent et moins attractif.

Pourtant, on ne demande pas de refaire une infrastructure, elle existe depuis bien longtemps : il y a juste les rails, les traverses et le ballast à changer.

Concernant le pont de la Penzé, l’étude nous dira s’il faut réhabiliter le pont de la Penzé ou le refaire.

Une véritable réfection de la ligne Morlaix-Roscoff, pour un coût de plusieurs dizaines de millions d’euros (entre 40 et 50 millions probablement, en intégrant les gares, cela reste à déterminer par la nouvelle étude en fonction des scénarios), nous engagerait sur les 50 ans à venir.

En amortissement, cela représenterait 1 million d’euros par an, ce n’est vraiment pas insurmontable pour un financement croisé entre l’État, la SNCF, la région, voire les collectivités locales de référence.

La ligne Morlaix-Roscoff, ce n’est pas qu’un coût, c’est aussi une valeur. Cette ligne a une valeur patrimoniale, financière, touristique, économique, sociale.

Elle a coûté de l’argent, beaucoup d’argent, beaucoup d’efforts humains.

On ne peut pas laisser ce patrimoine se dégrader et être ruiné ou détruit sans réagir parce que l’État ne jouerait plus leur rôle d’aménageur du territoire et d’investissement dans les infrastructures, pour leur entretien et leur modernisation, parce qu’il ne se concentrerait plus que sur le développement des infrastructures dans les métropoles. La SNCF n’a plus d’argent pour investir mais l’État n’utilise pas à leur vraie destination les 10 milliards de taxes qu’il perçoit fléchés sur les infrastructures de transport, mais la SNCF a fait plus de 2 milliards de bénéfice cette année, avec son principal actionnaire, l’État.

La possibilité de développer une activité de fret ferroviaire

Les investissements sur la ligne Morlaix-Roscoff auront d’autant plus de sens économiquement et écologiquement s’ils incluent la possibilité d’une relance du fret ferroviaire.

Entre 1957 et 1981, des centaines de wagons, par jour, quittaient la gare de Saint-Pol-de-Léon pendant la saison des primeurs (choux-fleurs, artichauts et oignons) à destination des autres régions de France, mais aussi vers l’Allemagne. Saint-Pol-de-Léon était la première gare légumière de France, voire d’Europe. Dans les années 60-70, la ligne employait une centaine de personnes.

En janvier 1984, la suppression de l’annexe B ter est notifiée (il s’agissait de réductions de l’ordre de 15 à 20 % consenties aux clients fret dans le cadre général d’une politique de désenclavement de la Bretagne). En septembre 1990, la SNCF annonce la fin du trafic marchandises sur la ligne à partir du 28 janvier 1991 et laisse planer … une forte menace sur l’avenir du trafic voyageurs.

C’est le résultat et le lourd héritage des politiques d’abandon successives, laissant la part belle à la concurrence routière.

Pour nous, le port de Roscoff qui prétend à une dimension européenne, d’être intégré dans le réseau des Ports européens, doit s’accompagner d’une desserte ferroviaire. Il n’y a pas de port d’importance sans raccordement ferroviaire.

C’est facile à faire pour les Voyageurs allant ou sortant des ferrys en prévoyant un arrêt voyageurs au Bloscon, c’est concevable aussi pour les containers de marchandises.

La rénovation de cette voie ferrée permettrait ainsi également de ménager l’avenir en cas de renouveau du fret ferroviaire, renouveau que la Britanny Ferries envisage pour ses ports de Cherbourg et Bayonne, qui s’observe aussi sur le port de Brest.

Nous savons aussi SICA a une des plateformes de primeurs parmi les plus importantes d’Europe, et il serait absurde de se résigner à ce qu’elle ne soit que reliée par camion. Pour nous, il faut prévoir la possibilité d’un accès par le ferroviaire au port et à cette plateforme de la Sica.

L’enjeu est de taille, aujourd’hui, en raison du choix de la route, des réformes successives de la SNCF et du ferroviaire, seulement 1 % seulement du trafic marchandises se fait par voie de rail (contre 20 % dans les années 90), 4 % par les ports, 94 % par la route.

Pendant longtemps, c’est l’activité marchandises qui équilibrait les comptes de la SNCF et d’une ligne comme Morlaix-Roscoff.

Cette ligne rapportait d’ailleurs des centaines de milliers de francs de taxes aux collectivités chaque année. C’était loin de n’être qu’un coût, c’était aussi une manne (pour exemple, en 1989, 531 335 francs payés par la SNCF aux collectivités sur la ligne Morlaix Roscoff, à St Martin des Champs, Taulé, Ste Sève, Henvic, Plouénan, St Pol de Léon, Roscoff)

Un potentiel de trafic voyageurs important

L’étude socio-économique de 2018 a révélé un potentiel de 230 000 voyages annuels (quotidien, étudiants, occasionnels et touristiques). A cela s’ajoute que dans les grandes métropoles françaises 1/3 des habitants ne possèdent pas de voiture. Et ce phénomène risque de s’accentuer car il est prévu la fin de la vente des véhicules à carburant fossile d’ici 2040 voire avant pour favoriser l’achat de véhicules électriques. Véhicules électriques chers à l’acquisition et qui de surcroît ne résoudront pas la problématique des encombrements sur la route…

L’attractivité de la voie ferrée Morlaix Roscoff serait forte pour le trafic voyageurs avec la liaison avec la desserte TGV et l’attractivité du littoral léonard, surtout avec une augmentation de la vitesse du train à 80 ou 100 km pour mettre Roscoff à 20-25 mn de Morlaix.

Il faut aussi concevoir un usage omnibus de cette ligne Morlaix Roscoff avec des arrêts à Taulé, Plouénan, Henvic, Saint-Pol-de-Léon, afin de favoriser le transport quotidien des lycéens, des étudiants et scolaires, des jeunes et des personnes âgées, et aussi, c’est important des travailleurs.

On peut aussi imaginer des trains spéciaux orientés pour le tourisme en haute saison avec des arrêts nombreux, une plus faible allure privilégiant les points de vue.

Si ce territoire veut garder ses activités économiques et de services, notamment Saint-Pol-de-Léon et Roscoff, il est important de rétablir le fonctionnement de cette ligne ferroviaire. Cela donne une dimension supérieure à l’attractivité de ce territoire et donc une qualité d’accessibilité, argument majeur pour des territoires nationaux en concurrence.

Une réouverture de ligne ferroviaire bien conçue amènerait des nouveaux usages d’autant plus que Morlaix/Saint-Pol-de-Léon/Roscoff est touristique.

Il s’agit de concurrencer le temps de trajet par la route : par le train réhabilité à 22 mn-25 mn en tenant compte d’un arrêt supplémentaire au Port de Bloscon et envisager une exploitation économe en navette. Rien à voir avec l’exploitation précédente.

Le télétravail s’est développé en cette période de Covid.

Le tout télétravail a montré ses limites. Un panachage entre télétravail et présentiel est certainement la voie à suivre. On peut envisager que ce territoire soit particulièrement attirant pour de nombreux cadres ou employés et leurs familles, mais à condition que les liaisons avec le siège de l’entreprise situé à Paris ou dans les métropoles soient attractives.

Le train et la proximité d’une gare seront alors des éléments essentiels de leur choix. Nombreuses seront les résidences secondaires qui pourraient ainsi devenir à court et moyen terme, résidences principales. Il est donc impératif que les liaisons ferroviaires soient adaptées à cette nouvelle demande.

Tout comme le TGV a rapproché Morlaix de Paris en 3 heures, revitaliser la ligne ferroviaire Morlaix/Roscoff contribuerait à conserver l’arrêt TGV en gare de Morlaix tout aussi profitable pour les territoires du Léon et Morlaix Communauté.

C’est bien de soutenir la LGV Paris-Rennes-Brest mais quand les collectivités locales auront à la financer : il ne faut pas oublier les lignes de desserte de territoire, les lignes de proximité, les lignes dites secondaires qui alimentent aussi la fréquentation des TGV.

Il y a également un risque pour la gare de Morlaix d’avoir des suppressions d’arrêts de TGV s’il n’y a pas de raccordement ferroviaire au littoral et à Roscoff et aux communes du Léon.

Tout comme la ligne Guingamp-Paimpol rénovée récemment, la ligne Morlaix-Roscoff dessert une île, l’île de Batz.

Il est important de rappeler la fréquentation de la gare de Morlaix en 2021 700 000 passagers (chiffres SNCF), l’existence d’une navette électrique de la Gare vers le Centre-ville : la réhabilitation de la circulation voyageurs sur Morlaix/Roscoff entrerait dans cette dynamique qui ne demande qu’à se poursuivre pour rejoindre les objectifs de la SNCF d’accroître ses résultats.

Rétablir la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff c’est aussi permettre à des usagers du TGV ou du TER de ne pas simplement se garer en gare de Morlaix, mais aussi à Roscoff, St Pol de Léon, Taulé, etc.

Autre argument : rétablir une bonne desserte des communes de notre territoire, de leurs liens avec la métropole de Brest et autres métropoles, sans lesquels l’accès aux services de santé, d’éducation et administratifs seront insuffisants.

Les 8.5 milliards dégagés pour baisser les taxes sur les carburants laissent penser que dégager la moitié de cette somme pour les investissements ferroviaires supplémentaires n’est pas irréaliste. Actuellement, l’État n’utilise pas pour l’investissement dans les infrastructures ferroviaires la totalité des 10 milliards de taxes qu’il prélève pour ces infrastructures.

Et surtout bien souvent il privilégie l’investissement routier, comme les collectivités locales d’ailleurs, sur l’investissement ferroviaire.

Et dans les investissements ferroviaires, ou d’infrastructures de transports publics, on peut remarquer que les Métropoles sont bien mieux servies que le réseau des petites et moyennes villes qui participent pourtant de la cohérence territoriale.

C’est le cas en Bretagne où il ne faudrait pas que tous les investissements soient concentrés sur l’est métropolitain de la Bretagne, l’axe Rennes-Nantes, et le littoral sud. L’ouest de notre péninsule mérite aussi qu’on lui garantisse un avenir et des services et infrastructures de qualité pour la vie quotidienne des habitants et le dynamisme économique.

Merci encore à tous d’être présents et, après la traduction résumé de Philippe Plouzané en breton, place aux propos de Madame La Maire de Roscoff, et de Monsieur le Vice Président Transports-Mobilité de Morlaix Communauté, Roger Héré. 

Le programme après ces prises de parole, c’est de partir tout de suite dans les rues de Roscoff derrière la Banderole commune du collectif selon un trajet que nous avons étudié avec le Collectif et la Municipalité, connu par la gendarmerie, et de revenir ensuite vers 16h – 16h15 pour nous retrouver salle Mathurin Méheut pour une collation, un temps d’échange et et de prises de parole complémentaires, jusqu’à 7h-17h30.

Le retour du train est une nécessité écologique – article du Ouest-France sur le rassemblement pour la défense de la ligne Morlaix-Roscoff du 21 janvier 2023

L’ancien résistant FTP et communiste de Huelgoat, Célestin Perrigault, est décédé à l’âge de 101 ans

« Tintin » Célestin Perrigault, dit « Tintin » est décédé à l’âge de 101 ans. | Pascal SIMON _ARCHIVES OUEST-FRANCE.

Samedi 21 janvier 2023

Le résistant breton Célestin Perrigault est décédé à 101 ans

Instituteur, résistant pendant la Seconde guerre mondiale, Célestin Perrigault a aussi été un militant politique et syndicaliste, et vouait une passion à la peinture. Il est décédé à 101 ans. Ces dernières années, il avait raconté ses engagements devant des lycéens bretons.

« Tintin » Célestin Perrigault, dit « Tintin » est décédé à l’âge de 101 ans. | ARCHIVES OUEST-FRANCE.

« Pouvoir faire ce que l’on veut, en se disant qu’on peut rendre service, ça donne une belle satisfaction. Je ne sais pas si j’ai encore beaucoup d’années à vivre maintenant, mais je pense que j’ai fait mon compte, j’en suis très heureux ». C’était le 20 novembre 2021, à la Maison du Combattant de Rennes. Célestin Perrigault, résistant pendant la Seconde guerre mondiale, avait été invité par ses camarades de l’association républicaine des anciens combattants d’Ille-et-Vilaine ARAC 35 (1) qui voulaient lui souhaiter un joyeux centième anniversaire.

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Célestin Perrigault est décédé à l’âge de 101 ans. Né le 17 novembre 1921 à La Chapelle-Chaussée (Ille-et-Vilaine). En juin 1940, il avait 18 ans et étudiait à l’École normale de Quimper. Sa première tentative de rallier l’Angleterre via Brest échoue. Il manque d’être arrêté. Il devient instituteur. La veille de Noël 1942, il épouse celle qui vivra avec lui pendant plus plus de soixante-dix ans.

Célestin Perrigault entre dans la Résistance, auprès des Forces françaises de l’intérieur (FFI), le 15 janvier 1944, sous le pseudonyme de « Tintin ».

Jeune instituteur basé dans le Finistère, il est chef du groupe de Locmaria-Berrien (FFI Huelgoat). Il participe à des missions de liaison, d’hébergement et de transport de munitions.

De juin à août 1944, il prend le maquis et intègre la compagnie Bir Hakeim puis le bataillon Leroy-Sker, où il remplit, en tant que chef de groupe, des missions de patrouille, de renseignement et de ravitaillement.

« Je ne me suis jamais considéré comme un grand résistant »

https://www.ouest-france.fr/bretagne/tinteniac-35190/tintin-perrigault-chevalier-de-la-legion-d-honneur-5757068

Il participe à des combats entre les 4 et 6 août 1944 lors de la libération de la campagne de Poullaouen, après avoir assuré l’évacuation du maquis encerclé par les Allemands.

Combats dans le Finistère et à Lorient

Célestin Perrigault prend le commandement d’un détachement, le 7 août, lors de la libération d’Huelgoat. Ses missions consistent alors à nettoyer des nids de résistance allemande et de patrouilles dans la région, d’Huelgoat à Morlaix.

Il participe à la mise sur pied de la compagnie Robert-Boucher et se voit engagé dans des missions sur la presqu’île de Crozon, en septembre 1944.

Le 10 octobre 1944, il souscrit un engagement volontaire pour la durée de la guerre. Il est alors affecté sur le Front de Bretagne et la Poche de Lorient jusqu’à la capitulation allemande.

Il est démobilisé avec le grade d’aspirant, au sein d’une unité de cavalerie motorisée, le 11 octobre 1945. Son engagement contre l’occupant et pour la Libération de la France lui a valu d’être cité à l’ordre du régiment, avec attribution de la Croix de guerre.

Ces dernières années, il avait pris le temps d’aller à la rencontre des jeunes bretons pour témoigner. « Résister, ça me paraît tellement naturel. C’est simplement faire son devoir. J’ai fait ce qui me semblait nécessaire. Il faut toujours résister à l’injustice. Pensons aux autres, c’est un bon moyen d’être heureux », avait-il déclaré le 18 mai 2022, à Betton, lors de la remise des prix départementaux du concours national de la Résistance.

Instituteur et communiste

De retour à la vie civile, Célestin Perrigault redeviendra instituteur à l’école publique. Il est décoré de l’insigne de chevalier de Légion d’honneur en 2018, à l’âge de 96 ans, pour son action dans la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. L’insigne lui est remis par Guy Faisant, ancien résistant déporté et officier de la Légion d’honneur.

C’est durant la guerre qu’il adhéra au Parti communiste français (PCF). Il fut conseiller municipal de Plouyé en 1947, candidat au conseil général (ancien nom du conseil départemental) dans le canton de Bécherel et aux élections municipales de Rennes en 1965, secrétaire de la cellule des instituteurs communistes rennais au milieu des années 1970.

Il a aussi été journaliste au sein de la rédaction du quotidien Ouest-Matin (lancé en 1948 et diffusé dans les cinq départements de la Bretagne historique), où il couvrit la rubrique sociale, de 1948 à 1952.

L’homme politique fut également un syndicaliste convaincu, notamment secrétaire de la section départementale du Syndicat national des instituteurs (SNI) pendant une décennie.

La retraite, prise en 1979 aux Iffs puis à Tinténiac, n’entama en rien son esprit militant. On le retrouve membre du conseil d’administration de la section départementale de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale jusque dans les années 1990.

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès de Célestin Perrigault, grande figure de la Résistance en Bretagne. Je garde le souvenir d’un homme d’une grande humilité, épris de liberté, entièrement dévoué à ses concitoyens, souligne Nathalie Appéré, la maire de Rennes. Résistant, enseignant, journaliste, représentant syndical, militant communiste… Célestin Perrigault a vécu de multiples vies en restant, toujours, fidèle à ses engagements. D’un optimisme à toute épreuve, il est pour nous tous aujourd’hui une grande source d’inspiration ».

(1) Association républicaine des anciens combattants, victimes de guerre, de combattants pour l’amitié, la solidarité, la mémoire, l’antifascisme et la paix.

Guerre 39-45

 

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samedi 4 décembre 2021- le Parti communiste rend hommage à Tintin, Célestin Perrigault, résistant à Huelgoat et grand militant pendant 80 ans, pour ses 100 ans

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Par Ismaël Dupont, le 5 décembre 2021

Nous avons vécu de très beaux moments ce samedi après-midi, 4 décembre à Treverien et à Combourg pour fêter les 100 ans de Tintin, Célestin Perrigault, au côté des camarades du PCF d’Ille-et-Vilaine, Yannick Nadesan, Daniel Collet, Françoise Collet, Marc, Jeannie, Michel, etc, et une vingtaine de camarades du secteur de Combourg. En présence du maire de Treverien et du Conseiller départemental du canton qui s’est lui aussi exprimé.

J’étais venu apporter l’hommage et l’amitié des camarades du Finistère à Tintin qui s’est engagé au PCF et dans la Résistance dans le centre-Finistère, et qui a été élu à Plouyé avant de devenir journaliste.

Ce centenaire toujours jeune en esprit, plein d’intelligence, d’humour, de malice qu’est Célestin, peignait et exposait encore ses tableaux de paysage vibrants d’émotion il y a quelques mois et participe sans difficulté aux discussions, y apportant son expérience et son analyse politique aiguë. Yannick Nadesan, responsable du groupe communiste à Rennes et à Rennes-Métropole, l’a exprimé dans son discours.  

On ne peut qu’être admiratif devant ce militant d’exception qui s’est engagé au parti communiste a Huelgoat en 1942, sous l’influence de Guillaume Lozac’h, menuisier, ami du docteur Jacq, revenu de l’internement à Châteaubriant quand le docteur Jacq, lui, a été fusillé à l’étang de la Blisière le 14 décembre 1941.

FERNAND JACQ médecin et élu au Huelgoat, militant communiste et résistant, fusillé à Châteaubriant le 15 décembre 1941 (archives départementales du Finistère)

1920-2020 – 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 5/ Fernand Jacq (1908-1941)

Célestin Perrigault s’est engagé ensuite d’abord comme instituteur de Locmaria Berrien dans le réseau de résistance FTP de Berrien, participant à des parachutages, des échanges d’information, des transmissions d’ordres de la résistance communiste, d’armes, et échappant à une rafle a Morlaix (suite à l’exécution de la maîtresse du commandant allemand de la place, un SS furieux et violent, Keller).

En 40, le jeune normalien originaire du nord de l’Ille et Vilaine (Monfort-sur-Meu, où il fut orphelin de mère et de père très tôt), exclu de l’école normale de Rennes pour indiscipline (il préférait les dessins satiriques et les blagues aux études: il se fait remarquer d’ailleurs pour ses caricatures de Hitler et Göring avant-guerre), s’est rendu dans le Finistère pour rejoindre l’Angleterre et continuer le combat, mais les bateaux étaient déjà bloqués a Plouescat quand il est arrivé, depuis Quimper, avec sa bicyclette.

Repassant par Huelgoat en vélo, il décide de s’y installer, une amie rennaise lui ayant dit le plus grand bien de la région.

Il est amoureux de Huelgoat dont il devient le populaire gardien de but de l’équipe de foot et se fiance et marie avec une jeune de Huelgoat, Yvonne Dual, avant de s’engager au PCF et en résistance chez les FTP.

Il obtient la croix de guerre à la liberation et devient élu communiste a Plouyé avant de revenir à Rennes pour y devenir journaliste pour le journal communiste breton Ouest-Matin où il écrit sous son nom et plusieurs pseudonymes, puis de nouveau instituteur et militant, puis dirigeant départemental du syndicat des instituteurs. 

C’est une grande chance d’avoir pu connaître et honorer à l’occasion d’une chaleureuse fête d’anniversaire avec les camarades d’Ille-et-Vilaine que nous remercions de leur invitation ce grand témoin des combats de la résistance et des jours heureux.

Daniel Collet lui a d’ailleurs lu une très belle lettre d’amitié de Fabien Roussel, le candidat des Jours Heureux.

PERRIGAULT Célestin, René, Marcel, dit « Tintin »
Né le 17 novembre 1921 à La Chapelle-Chaussée (Ille-et-Vilaine) ; instituteur ; militant syndicaliste, secrétaire de la section départementale du SNI d’Ille-et-Vilaine (1963-1972) ; militant communiste, conseiller municipal de Plouyé (Finistère).
Sa mère mourut peu après sa naissance. Son père, ferblantier-zingueur-quincailler, d’opinions radicales-socialistes, se remaria vers 1925 et décéda en 1934. Célestin Perrigault (parfois écrit Périgaux ou Perrignault) reçut les premiers sacrements catholiques. Élevé par sa mère adoptive, interne au cours complémentaire de Montfort-sur-Meu, il entra à l’École normale d’instituteurs de Rennes en 1938. En février 1940, il fut sanctionné pour des raisons disciplinaires et déplacé à l’ENI de Quimper (Finistère) où il termina sa scolarité. Titulaire du brevet supérieur, après son stage de janvier 1941 à juillet 1941 à Huelgoat dans les monts d’Arrée, il fut nommé instituteur à Locmaria-Berrien, commune voisine.
Dans cette région du centre Bretagne, la Résistance communiste fut très forte. En 1943, il adhéra au Parti communiste clandestin et s’engagea dans la Résistance dans le détachement FTPF « Docteur Jacq », du nom du dirigeant communiste finistérien fusillé à Châteaubriant. Au moment de l’insurrection, en juillet et août 1944, il fit partie du maquis de Berrien. Après la libération d’Huelgoat, il devint lieutenant FFI engagé volontaire pour la durée de la guerre. Il reçut la croix de guerre 1939-1945.
Il se maria religieusement en décembre 1942 à Huelgoat (Finistère) avec Yvonne Dual, née le 3 septembre 1925 à Berrien, fille d’un agent-cantonnier des Ponts et Chaussée, résistante, puis militante de diverses organisations, dont l’Union des femmes françaises (trésorière départementale). Membre du Parti communiste français à la Libération, elle ne reprit pas sa carte au début des années 1970 et réadhéra en 1976. Elle décéda le 13 juillet 2013 à Combourg (Ille-et-Vilaine). Le couple eut trois filles qui ne reçurent aucun sacrement religieux.
Affecté comme officier des sports en mai 1945 à Quimper, démobilisé en septembre 1945, Perrigault reprit son poste à Locmaria-Berrien puis à la rentrée suivante, en septembre 1946, il obtint sa mutation à Plouyé.
Il adhéra à la fin de 1943 à Locmaria-Berrien au PCF et aux Jeunesses communistes l’année suivante. Membre du comité de la fédération de l’Union de la jeunesse républicaine de France de 1945 à 1947, il fut secrétaire de la cellule communiste et membre du comité de la section communiste de Locmaria-Huelgoat. Élu conseiller municipal de Plouyé en 1947, il démissionna deux ans plus tard en raison de son départ pour Rennes. Au printemps 1947, détaché aux œuvres post et périscolaires dans la circonscription de Châteaulin, chargé de l’organisation du cinéma éducateur et à ce titre, il circula dans les écoles de la partie centrale du Finistère.
A la suite de difficultés familiales (décès d’un enfant, maladie de son épouse), en septembre 1948, Célestin Perrigault, en congé pour convenances personnelles, fit partie de la rédaction du quotidien progressiste Ouest-Matin qui rayonnait sur les départements de l’Ouest, Loire-Atlantique comprise. Il apprit sur le tas son nouveau métier de journaliste à Rennes et suivit l’école centrale de journalistes communistes pendant trois mois de 1949. Il fréquenta entre autres Jacques Brière, Marcel Carrasso et René Huguen. Il couvrit de 1948 à 1952 la rubrique sociale suivant les conflits ouvriers de Saint-Nazaire et de Brest. Les difficultés du journal nécessitèrent un redéploiement de la rédaction ; aussi reprit-il en septembre 1952, un poste dans l’enseignement en Ille-et-Vilaine à Guignen. Il fut nommé ensuite à Noyal-sur-Seiche, puis à Rennes. Il suivit alors l’école centrale pour les instituteurs communistes en 1953 à Suresnes.
Il s’engagea immédiatement dans la vie syndicale. Élu au conseil syndical de la section départementale du SNI, il siégea dans la minorité avec le responsable du groupe ex-cégétiste Roger Gomet. Le changement de majorité s’effectua en décembre 1961 au moment du renouvellement du conseil syndical. Le rapport de forces s’inversa. La tendance UID emmenée par Robert Le Foulgoc perdit un siège et devint minoritaire (12 sièges contre 13). Célestin Perrigault, succédant à Roger Gomet en décembre 1963, dirigea la section pendant une décennie. En 1972, en tête de la liste qui l’emporta, réélu secrétaire, il démissionna peu après et proposa Louis Chartrain pour lui succéder. Il fut entre 1956 et 1966 membre du Comité départemental d’action laïque.
Perrigault, lors du congrès national du SNI, le 8 juillet 1959, dans la séance consacrée aux « conditions de la rémunération ouvrière », critiqua les analyses d’Henri Baude qui contribuaient, selon lui, à cristalliser les tendances plutôt que de rechercher l’unité d’action. Lors de la réunion du conseil national du SNI, le 23 décembre 1960, il intervint après le rapport de Clément Durand sur le certificat d’aptitude pédagogique des maîtres privés. Il lut le vœu de sa section souhaitant que des représentants des syndicats puissent participer aux commissions chargées de faire passer ce CAP.
Au congrès du SNI à Lille, le 5 juillet 1964, dans la discussion du rapport moral, il estima que le SNI devait privilégier les actions revendicatives. Le 12 juillet 1965, dans la discussion du rapport moral, il souhaita une amélioration des rapports entre la direction nationale et les sections départementales. La même année, pour l’élection du bureau national du SNI en décembre, il figurait sur la liste « Pour un SNI toujours plus uni, toujours plus fort » conduite par Alfred Sorel. Devenu PEGC, il fut le responsable académique du SNI-PEGC pour les questions du personnel des CEG de 1972 à 1976.
Pendant cette période, il siégea comme délégué du personnel à la Commission administrative paritaire départementale, au Comité technique paritaire départemental. Après la mise en place du corps des PEGC, il œuvra pour qu’une structure régionale se mette en place. Il dirigea la commission administrative des PEGC qui se transforma ensuite en conseil académique au sein duquel on trouvait Hervé Cadiou (Finistère), Christian Le Verge (Côtes-du-Nord) et Loïc Champagnat(Morbihan). Il laissa la direction de ce conseil académique « Unité et Action » homogène à Jacques Martin en 1976.
En 1972, il quitta ses responsabilités syndicales et s’engagea dans une carrière de direction comme le faisaient souvent les responsables syndicaux du SNI enseignant en collège. En effet, au début des années 1960, il avait repris ses études. En 1962, reçu au CAPCEG, il devint professeur de français au collège public de Janzé. Nommé en 1972 sous-directeur faisant fonction de principal au collège de Janzé, il devint en 1976 principal du collège de Bégard dans les Côtes-du-Nord où il termina sa carrière professionnelle. Il fut élu immédiatement à la commission consultative spéciale des directeurs de CEG et des sous-directeurs de CES au titre du SNI avec Yves Thomas, principal du collège de Plestin-les-grèves et ancien membre du bureau national du SNI (Ecole Emancipée). En 1979 il prit sa retraite en Ille-et-Vilaine aux Iffs puis à Tinténiac depuis 2003.
Perrigault fut aussi entre 1956 et 1966 membre du comité directeur départemental des amicales laïques dans le cadre de la Fédération des œuvres laïques, membre du comité directeur du cercle Paul-Bert de Rennes et militant du Mouvement de la Paix.
Perrigault, secrétaire de la cellule des instituteurs communistes à Rennes au milieu des années 1970, fut membre du comité de la fédération communiste de 1968 à 1971. Responsable départemental du Mouvement de la Paix, membre du comité départemental de France-URSS, il était aussi secrétaire départemental de France-République démocratique allemande. Il fut candidat au Conseil général dans le canton de Bécherel en 1956, en 1961 et en 1985, il figura sur la liste « d’union démocratique » aux élections municipales de Rennes en 1965.
Après son départ à la retraite toujours militant du PCF, il devint membre du conseil d’administration de la section départementale de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale jusque dans les années 1990. Il continuait à militer aussi au Mouvement de la Paix, à France-URSS et France-RDA, à l’Association républicaine des anciens combattants et à l’Association nationale des anciens combattants résistants.
Perrigault, retraité, resta adhérent du SNI puis du SNUIPP. A Tinténiac, il écrivit pour sa famille ses souvenirs en trois volumes « Au fil des notes », « La fronde et la sten », « Propos en l’air », collabora au bulletin intercommunal Le Lavoir. Il reprit la peinture et ses œuvres peintes furent exposées au Centre culturel en avril 2013.
Photos de Célestin Perrigault pour la cérémonie des 100 ans de Célestin organisé par le PCF Ille-et-Vilaine et sa section PCF, dans la région de Combourg, en 2021.