PCF Finistère

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Brest – 18 mars 2023 : 8000 manifestants contre la réforme des retraites

Photos de notre camarade Jacqueline Héré, maire adjointe communiste de quartier à Brest, et conseillère départementale

Interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France du 19 mars 2023: Je refuse d’entendre que Le Pen peut gagner

 

Une belle interview de Fabien Roussel dans le Ouest-France du 19 mars a l’occasion de la sortie de son dernier livre: Les jours heureux sont devant nous (Le cherche midi).

Soutien aux maternités de Carhaix et de Landerneau – Communiqué du PCF Finistère

COMMUNIQUE DU PCF FINISTERE – SOUTIEN AUX MATERNITES DE CARHAIX ET LANDERNEAU

Le rapport du professeur VILLE, préconisant la fermeture de 111 maternités en France dont 6 en Bretagne, au nom de la sécurité de la mère et de l’enfant, a rapidement été acté par le ministère de la santé.

Il n’aura fallu que quelques jours au Ministre de la santé pour annoncer l’application de la loi RIST qui a pour but d’encadrer le montant de la prestation des médecins anesthésistes dans les hôpitaux publics. Il est vrai que de nombreux médecins anesthésistes, appelés des « mercenaires », demandent des sommes très élevées pour une prestation. Si cette pratique est condamnable et coûteuse, il n’y a pas pour l’instant de solutions de rechange en raison de la démographie médicale, de l’imprévoyance des pouvoirs publics sur la formation de nouveaux médecins, des règles de fonctionnement de la profession . Il est à relever que cette loi n’est pas appliquée dans le privé. Alors que le centre Bretagne est confronté à un manque cruel de médecins, dans tous les domaines, cette annonce est ressentie, à juste titre, comme une injustice par la population.

Les communistes sont sans ambiguïté et l’histoire est là pour l’attester, aux côtés de celles et ceux qui ont à cœur de conserver des hôpitaux publics au sein d’un service public de santé.

Nous ne pouvons accepter qu’en « Bretagne, on fasse une croix sur les maternités de Landerneau, Carhaix, Lannion, Guingamp, Ploërmel et Redon, qui desservent des territoires étendues.

Les femmes de ces territoires sont-elles des citoyennes de seconde zone, qu’on ne saurait voir. Qu’on ne considère plus ?

Elles sont portant des citoyennes à part entière. Oui ce sont encore les femmes qui sont les plus touchées dans cette volonté de fermeture, cela est une évidence. Les femmes devraient donc faire des dizaines de kilomètres pour accoucher. Mais pas que, avant l’accouchement il y a les visites obstétriques devront-elles également faire des allers-retours entre Brest ou Quimper ? C’est une aberration et un risque notable, c’est jouer avec leur santé et celle des bébés.

C’est d’ailleurs sur ce risque que le tribunal de Rennes avait délibéré en 2008 et ainsi permis le maintien de la maternité de Carhaix.

Les femmes qui ont eu recours à ces maternités à quel point les personnels de maternité, de l’aide- soignante à la sage-femme, de l’anesthésiste à l’ASH, sont des piliers dans leur maternité. Pour une femme, nous savons qu’être entourée, accompagnée, rassurée, conseillée, soignée tout au long de la grossesse et de l’accouchement est tellement mais tellement essentiel.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique. Ça n’est pas le nôtre, ce n’est nullement celui des communistes. Nous devons donc combattre cette volonté néolibérale qui a pour but de livrer au privé notre système de santé.

N’oublions pas qu’avec la fermeture possible des maternités de Carhaix et de Landerneau, c’est la pérennité des hôpitaux qui est en jeu.

Pour l’avenir de nos maternités et de nos hôpitaux de proximité, entrons donc en résistance et comme l’a dit Lucie AUBRAC, le mot résistance se conjugue au présent.

LE PCF Finistère appelle à se mobiliser nombreux pour l’avenir des maternités et des hôpitaux de Carhaix et Landerneau:

Le samedi 18 mars devant l’hôpital de Carhaix, à 11h

le samedi 18 mars, à 11 h, sur l’esplanade de Family (chaque Landernéen est invité à venir en apportant une grenouillère ou un body qui seront suspendus à un grand fil à linge en soutien aux professionnels de la maternité), et le lundi 20 mars, de 9 h 45 à 10 h 45, devant la salle Molène, où se déroule le conseil d’administration.

 

 

 

49.3 une première défaite pour le gouvernement ! – PCF Finistère, 17 mars 2023

49.3 une première défaite pour le gouvernement !

Minoritaire dans le pays et désormais minoritaire à l’Assemblée, le gouvernement a été obligé de dégainer l’article 49-3 de la Constitution pour faire passer en force sa contre-réforme des retraites.

C’est un déni de démocratie !

Cet échec du gouvernement est le fruit des formidables mobilisations de ces dernières semaines, des millions de manifestant·es et de grévistes, de l’unité de l’intersyndicale et de l’action de toutes et tous les élu·es, des partis de gauche et écologistes, qui ont mis toutes leurs forces dans cette bataille.
RÉFÉRENDUM : la consultation du peuple est une exigence
La bataille pour empêcher la mise en œuvre d’une réforme illégitime doit se poursuivre. Le PCF FINISTÈRE appelle à participer massivement aux rassemblements syndicaux de ce week-end et à la grande journée de grèves et aux manifestations du jeudi 23 mars.

Et lundi, les député·es communistes voteront une motion pour censurer le gouvernement !
De plus, 185 parlementaires viennent de déposer avec les communistes un référendum d’initiative partagée sur cette réforme.
Après la validation par le Conseil constitutionnel, nous aurons neuf mois pour réunir 4,7 millions de signataires et forcer le président à le mettre en œuvre. Durant toute cette période, la réforme devra être suspendue.
Interpellons les parlementaires pour les appeler à voter la censure

Tous et toutes ensemble, nous pouvons gagner !
La fédération du Finistère du PCF appelle à répondre aux appels de l’intersyndicale  encore plus massivement dans le Finistère:
Le 23 mars mais aussi les jours précédents et à se joindre aux actions pour le retrait de la réforme des retraites, pour dénoncer et répliquer au coup de force contre la démocratie et nos droits sociaux de Macron

Barbecue festif à Brest ce midi et rassemblement à 18h contre le 49-3

Aujourd’hui, jeudi 16 mars, l’intersyndicale appelait à un moment festif autour d’un barbecue tenu par la CGT au rond-point ROL-TANGUY. Environ 200 personnes étaient présentes.

Suite à l’annonce de l’utilisation du 49-3 par le gouvernement les syndicats CGT, CNT, FO, FSU, Union Pirate et Solidaires appellent à un rassemblement à 18h place de la Liberté.

La fédération du PCF du Finistère soutient et participera à ce mouvement de protestation contre cette réforme et ce nouveau déni de démocratie.

Une politique ambitieuse pour le transport ferroviaire – Tribune collective d’élu.e.s régionaux communistes dans L’Humanité

Une politique ambitieuse pour le transport ferroviaire

Nous publions un appel de conseillers régionaux communistes des quatre coins du pays.

Publié le Jeudi 23 février 2023 – L’Humanité

L’État s’apprête à négocier avec l’ensemble des régions de France sur le volet mobilités de contrats de plan Etat Région 2023-2027. Ces négociations ont été maintes fois reportées et isolées des autres sujets abordés par les CPER entrés en vigueur depuis plusieurs mois. La mobilité s’inscrit pourtant dans un contexte d’urgence sociale et environnementale.

Urgence sociale car de nombreux françaises et français subissent de plein fouet l’explosion des prix de l’énergie qui remet en question leur droit à la mobilité et leur accès à l’emploi et aux services essentiels.

Urgence climatique et environnementale car la mobilité est la première source d’émission de carbone et de polluants atmosphériques dont l’impact sur le climat et la santé n’est plus à démontrer.

Dans ce contexte, le développement du train, mode de transport écologique et collectif, s’impose comme une nécessité pourtant mise à mal par l’injonction de la mise en concurrence. Faisant fi du bilan catastrophique de la privatisation du rail au Royaume-Uni, plusieurs régions sont déjà engagées dans le processus. La Région Île-de-France, bien que s’inscrivant dans un cadre particulier, apparaît aujourd’hui comme le symbole de cette privatisation guidée par la seule recherche d’économies qui se traduit déjà par un effondrement sans précédent de l’offre de transport en commun couplé à l’augmentation des tarifs.

D’autres régions démontrent pourtant qu’il est possible de faire d’autres choix à l’image de la région Occitanie qui a décidé de maintenir la SNCF comme opérateur des TER tout en développant des mesures de gratuité. C’est cette voie que nous, élu.es régionaux communistes, choisissons de défendre pour renouer avec un service public ferroviaire de qualité qui puissent réellement concurrencer les modes routiers polluants et de plus en plus coûteux.

Dans les prochains jours, le gouvernement devrait rendre public son programme d’investissement pour les infrastructures de transport. Les premières indications sur ce programme sont extrêmement préoccupantes l’État ayant commencé par fixer un cadre budgétaire beaucoup trop restrictif. De nombreux projets « matures » dont l’utilité est unanimement reconnue pourraient ainsi être abandonnés ou reportés. Ne renonçant à aucune hypocrisie, le programme d’investissement du gouvernement pourrait même empêcher la France d’atteindre les objectifs fixés à l’échelle européenne et nationale.

Dans le secteur ferroviaire, les besoins sont pourtant immenses pour rattraper le retard accumulé pendant des décennies de sous investissements. Mais déjà, le contrat de performance que l’État a conclu avec SNCF Réseau au printemps dernier ne permet pas d’enrayer le vieillissement du réseau faute de financement suffisant. L’heure est pourtant à la nécessaire modernisation de ce réseau et aux développement de nouvelles lignes pour améliorer la desserte des territoires et permettre aux françaises et aux français de se déplacer en polluant moins. Comme nous l’avons défendu durant la campagne des présidentielles, il faut investir 5 milliards d’euros par an pour mener à bien cette politique ferroviaire. À titre de comparaison, le gouvernement a su dépenser en quelques mois seulement 9 milliards de juillet à décembre 2022 qui ont été versés aux groupes pétroliers pour contenir la hausse du prix de l’essence.

Plus généralement, pour les prochains volets transports des Contrats de Plan Etat-Régions 2023-2027, nous appelons l’Etat à apporter les financements pour atteindre des Contrats totalisant des engagements de 125 milliards sur 5 ans, soit 25 milliards par an.

Cette politique ambitieuse nécessite des nouvelles recettes qui doivent être mises en place au plus vite. Il s’agit en premier lieu d’appliquer à l’ensemble des métropoles la taxe locale sur les bureaux qui n’existe qu’en Île de France et sert à financer la construction du Grand Paris Express, qui pourrait générer plusieurs milliards d’euros de recettes par an. Pour autant, chaque territoire n’ayant pas les mêmes atouts, le principe de solidarité doit s’appliquer. Le taux de cette taxe à Paris et aux alentours de la Défense, quartiers qui concentrent la quasi-totalité des sièges des entreprises du CAC 40 et dans lesquels la valeur des bureaux a doublé en 10 ans, pourrait encore être augmenté encore de façon très importante et contribuer au financement de nouvelles lignes et des RER Métropolitains.

Nous proposons également d’appliquer à l’ensemble du territoire national, la taxe sur les parkings de bureau et d’hypermarchés qui contribue elle aussi au financement du Grand Paris Express, avec un objectif de recettes de 2 milliards d’euros par an. La taxation de ces parkings repose sur la logique écologique du pollueur-payeur visant à faire contribuer les équipements au cœur du système du « tout voiture » au financement des transports ferroviaires écologiques.

Enfin, le développement de services de transports collectifs performant s’accompagnera d’un développement de l’attractivité autour des futures gares et pôles d’échanges multimodaux qui se traduira notamment par une hausse des valeurs foncières et immobilières. Ces plus-values doivent pleinement contribuer au financement du développement des infrastructures. La création d’une taxe additionnelle aux droits de mutation dans ces secteurs permettrait de répondre à cette nécessité.

D’autres pistes de recettes comme un alourdissement du malus automobile au poids, l’augmentation de la taxe d’aéroport sur l’aviation d’affaires ou la création d’une taxe colis pour le e-commerce seraient également de nature à générer des milliards d’euros de recettes annuelles.

Signataires :

Cécile Cukierman, conseiller régionale Auvergne Rhône-Alpes

Jean Luc Gibelin, Vice-Président du conseil régional Occitanie en charge des transports

Jacques Baudrier, adjoint à la Maire de Paris, membre du Conseil d’administration d’Ile-de-France Mobilités

Alain Baché, conseiller régional de Nouvelle Aquitaine

Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne

Emmanuel Leonard, conseiller régional du Centre Val de Loire

Véronique Mahé, conseillère régionale des Pays de la Loire

Frédéric Mellier, Conseiller régional de Nouvelle Aquitaine

Jérôme Monamy, conseiller régional d’Occitanie

Céline Malaisé, conseillère régionale d’île-de-France

Fabien Guillaud-Bataille, conseiller régional d’île-de-France

Katja Kruger, conseillère régionale de Bretagne

Jean Marc Biau, conseiller régional d’Occitanie

Sandra Blaise, conseillère régionale du Grand Est

Bora Yilmaz, conseiller régional du Grand Est

Pierre Lacaze, conseiller régional d’Occitanie

Lionel Geollot, conseiller régional du Centre Val de Loire

Héloïse Dhalluin, conseillère régionale des Hauts de France

Fabien Roussel : « Le gouvernement fait planer une profonde menace sur notre démocratie » (L’Humanité, 12 mars 2023)

Fabien Roussel : « Le gouvernement fait planer une profonde menace sur notre démocratie »

Face au coup de force au Sénat qui « humilie le Parlement », le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, appelle le gouvernement à « respecter la légitimité du monde du travail », très majoritairement opposé à la réforme des retraites, et à « laisser les Français trancher».

L’Humanité

Dimanche 12 mars 2023

Le gouvernement argue de la « légitimité démocratique » du Parlement pour ne pas tenir compte de la mobilisation qui s’est encore exprimée dans la rue samedi. Et ce, alors qu’il a eu recours, avec le 44.3, à un nouveau coup de force au Sénat. Que lui répondez-vous ?

Le coup de force du Sénat est inadmissible. Le gouvernement bafoue, humilie le Parlement. Il rend sa réforme de plus en plus illégitime. Qu’il respecte la légitimité du monde du travail, qui, dans sa très grande majorité, dans son immense diversité, du public ou du privé, et de tous syndicats, dit non à la retraite à 64 ans.

Le gouvernement bafoue, humilie le Parlement. Il rend sa réforme de plus en plus illégitime »

Le gouvernement doit le reconnaître et mesurer qu’il est en train de fracturer le pays, de rompre la confiance avec les Français. Il doit retirer sa réforme. Il ne s’agit pas de remettre en cause la légitimité des parlementaires, mais de tenir compte de ce que disent des Français qui subissent en même temps l’inflation, la hausse des prix d’énergie, de l’alimentation, de l’essence.

À entendre la première ministre Élisabeth Borne, les grèves ne seraient que des « blocages qui pénalisent les Français les plus modestes »

Si des salariés sont pénalisés, c’est d’abord par les jours de grève qu’ils posent et qui vont amputer leur salaire. Mais s’ils font grève et se mobilisent à ce point, c’est parce qu’ils ne veulent pas être pénalisés plus tard, au moment de prendre leur retraite, par deux années de travail supplémentaires.

Icon QuoteQuand seule une infime minorité – ils se comptent sur les doigts de quelques mains – défend à tout prix une réforme si violente, l’imposer est un déni démocratique. »

Ceux qui manifestent aujourd’hui sont d’abord soucieux de vivre dans une France qui respecte le monde du travail. En réalité, c’est le gouvernement qui, en s’entêtant, fait le choix de bloquer le pays. Quand seule une infime minorité – ils se comptent sur les doigts de quelques mains – défend à tout prix une réforme si violente, l’imposer est un déni démocratique.

L’exécutif tente à la fois de convaincre l’opinion en présentant des « contreparties » et de passer un accord avec LR, notamment en validant certains amendements de la majorité sénatoriale de droite. Que pensez-vous de l’évolution du texte ?

Il ne ressemble plus à rien. Les justifications du gouvernement, qui expliquait qu’il fallait absolument trouver 12 milliards d’euros pour combler le déficit, s’effondrent. De même que les 1 200 euros promis à 1,2 million de retraités qui ne bénéficieront au final qu’à 10 000 à 20 000 d’entre eux.

Plusieurs articles de cette réforme – qui n’ont rien à faire dans un projet de loi de financement de la Sécurité sociale – risquent également d’être retoqués par le Conseil constitutionnel, auprès duquel nous ferons des recours. Le vote au Sénat ne doit pas empêcher la mobilisation de se poursuivre, car ce texte ne doit pas être mis en œuvre. C’est déjà arrivé à une réforme entérinée comme le CPE, qui avait été adopté par 49.3.

Tout en prétendant « être à l’écoute », Emmanuel Macron a refusé de recevoir les syndicats au prétexte de « préserver le temps parlementaire ». Comment réagissez-vous alors que toutes les propositions alternatives mises en débat ont, elles aussi, été balayées ?

Par sa réponse, le président de la République fait un vrai bras d’honneur aux syndicats ! Il a une attitude très provocatrice, méprisante alors qu’il faudrait ouvrir de vraies négociations. Nous sommes tous d’accord pour améliorer le système de retraites. Le cœur du débat, c’est comment on finance. Nous refusons que cela se fasse sur le dos des travailleurs.

Icon QuotePar sa réponse, le président de la République fait un vrai bras d’honneur aux syndicats ! »

La gauche, comme les syndicats, estime que travailler plus n’est pas nécessaire, il suffit de ponctionner les immenses richesses produites en France. Le PIB dans les années 1980 était autour de 600 milliards d’euros, il s’élève aujourd’hui à 2 400 milliards. Soit quatre fois plus qu’il y a quarante ans.

Si sénateurs et députés se mettent d’accord au sein de la commission mixte paritaire prévue mercredi, aurez-vous encore des cartes en main ? Le référendum reste-t-il une porte de sortie ?

Même en cas d’accord, l’Assemblée nationale et le Sénat seront appelés à voter. Jusqu’au 16, date du vote, il faut faire pression sur les parlementaires LR, centristes, macronistes pour qu’ils ne votent pas ce texte !

Quant au référendum, il peut porter sur « pour ou contre la retraite à 64 ans ? » – au cas où le gouvernement aurait besoin d’avoir une confirmation de ce que pensent les Français. Mais il peut aussi être à choix multiples sur les différentes sources de financement pour une meilleure réforme des retraites. Il permettrait alors d’ouvrir véritablement le débat. Ayons ce débat et laissons les Français trancher.

Vous estimez que « si le gouvernement s’entête, il prend un risque énorme ». Quelle est la nature de ce risque ?

Nous avons la chance d’avoir une intersyndicale très forte, très unie, qui organise la contestation et les mobilisations. Mais si demain le gouvernement maintient sa réforme coûte que coûte, envers et contre tout, et que la colère déborde, qui en porterait la responsabilité ? Si demain la grève des urnes se faisait encore plus forte, qui en porterait la responsabilité ?

Icon QuoteJ’en viens à me demander si le gouvernement Macron ne cherche pas à provoquer des débordements, de la violence. »

La menace que fait planer l’exécutif sur notre démocratie est très profonde. J’en viens à me demander si le gouvernement Macron ne cherche pas à provoquer des débordements, de la violence. Et s’il ne recherche pas, au final, à ce que la classe ouvrière et les classes moyennes boudent totalement les urnes. Parce qu’on sait que de l’autre côté, les financiers, les banquiers, les riches, eux, utiliseront leur bulletin de vote pour disposer d’un pouvoir à leur main.

Craignez-vous que cette réforme ne soit qu’une première étape alors que des amendements de la majorité ou de LR évoquent l’étude « d’un régime universel par points » ou même « d’une dose de capitalisation » ?

Cette réforme est en soi une étape vers la capitalisation. Je rencontre des ouvriers, des salariés du public cassés par le travail et qui disent : « Je n’irai jamais jusqu’à 64 ans et donc je vais épargner de mon côté pour pouvoir partir en retraite dès l’âge de 60 ans, voire avant. »

Plus il dégrade le système par répartition, plus le gouvernement pousse les Français à se tourner vers des assurances privées et à alimenter d’une part de leur maigre salaire une retraite privée qui sera jouée en Bourse. C’est un projet complètement cohérent, au service du capital.

Lors de l’examen à l’Assemblée, des divergences sur la stratégie sont apparues au sein de la gauche. Jean-Luc Mélenchon aurait évoqué « une ligne Martinez-Roussel-Berger en lien avec Macron ». Comment voyez-vous la suite de la Nupes ?

La suite, je la verrai après. Pour le moment, je souhaite consacrer mon énergie à réussir les mobilisations, à rester à l’écoute de l’intersyndicale, à faire en sorte que le Parti communiste soit sur le pont dans cette bataille, les élus en première ligne.

Les différences de stratégie à gauche, ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale, nous aurons bien le temps d’en parler après. Pour l’heure, nous n’avons qu’un seul objectif, c’est la victoire. Et le moyen, c’est l’unité.

Vous avez poursuivi depuis le début de la mobilisation votre tour de France « avec vous sans tabou », quels enseignements en tirez-vous ?

D’abord, beaucoup de participants ne sont pas membres du PCF, cela témoigne de l’appétit à venir débattre avec un responsable de gauche, un responsable communiste. Les maires des villages, sans étiquette, sont présents. J’invite tous les élus républicains et je fais ça tous les lundis depuis cinq mois avec deux heures de questions-réponses sur tous les sujets du moment. Les témoignages que j’entends de la France qui souffre sont édifiants.

Icon QuoteNous réalisons 30 % d’adhésions de plus que l’année dernière à la même période. »

À travers mes réponses, je présente notre projet pour la France, les Jours heureux. Et après on mange ensemble dans la salle et la discussion se poursuit. La dernière rencontre, celle qui s’est tenue près de Montbéliard, dans la commune de Bart, qui compte 2 000 habitants, a réuni 250 personnes. À l’issue du débat, nous avons fait 12 adhésions, au total nous en réalisons 30 % de plus que l’année dernière à la même période.

Vous publiez ce jeudi 16 mars un nouveau livre – Les Jours heureux sont devant nous – pour aborder les défis auxquels la gauche doit faire face. Et si vous ne deviez en citer qu’un ?

Dans ce livre, je raconte les coulisses de la présidentielle, des législatives, ce que j’ai vécu pendant cette période parce que, humainement, c’est une sacrée aventure. Je raconte mes larmes de joie mais aussi celles des moments les plus difficiles. Et il y en a eu.

Fort de cette expérience, je pointe, en effet, les défis qu’on doit relever ensemble avec les Français. J’ai un objectif : que la gauche l’emporte. S’il y avait une baguette magique, ce serait bien facile. Mais le premier des défis, c’est pour moi le goût des urnes qu’il faut redonner aux Français. Si on le relève, tout est possible pour répondre à l’urgence climatique, sociale, pour réparer la France.

Gare de Brest: rassemblement d’hommage à Pierre Sémard, résistant, dirigeant de la CGT Cheminots et du PCF le 7 mars 2023

Le jour d’une mobilisation historique pour défendre le système de retraite par répartition créé grâce aux combats et au projet de progrès social du Conseil National de la Résistance, CGT, PCF et Mouvement de la Jeunesse communiste de France ont rendu hommage à Pierre Sémard, dirigeant cheminot, cégétiste et communiste, fusillé par les forces d’occupation allemande le 7 mars 1942. Ses combats sont toujours les nôtres.

Le PCF Brest a décidé lors de son congrès de section de verser 500 euros à la caisse de grève des cheminots.

Congrès de section du PCF Crozon-Châteaulin au Fret le 11 mars 2023

Voir site internet des camarades de la 6e circonscription du Finistère – PCF Crozon-Châteaulin et Carhaix-Huelgoat: http://www.pcf29centre.org/

À Ouessant, contre la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit

À Ouessant, contre la réforme des retraites, la mobilisation se poursuit

Publié le 11 mars 2023

La manifestation contre la réforme des retraites est partie de la mairie ce samedi.

La mobilisation contre la réforme des retraites se poursuit à Ouessant. 109 personnes ont défilé ce samedi 11 mars 2023 au son de « Macron t’es foutu. Ouessant est dans la rue ». Nul doute que les manifestations se poursuivront sur l’Île.

Le Télégramme

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable ! – Communiqué du PCF Finistère, 13 mars 2023

 

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !
De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.
Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.
Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.
Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.
Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.
Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.
Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.
Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.
Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.
Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !
La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.
Les communistes du Finistère,leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire des manifestations intersyndicale du mercredi 15 mars un succès éclatant:
BREST : Place de la Liberté à 10h30
-QUIMPER : Place de la Résistance à 10h00
-QUIMPERLE : Gare de Quimperlé, Boulevard de la Gare à 10h30
-CARHAIX : Place du champ de foire à 10h30
-MORLAIX : Place des Otages à 11h00
Les communistes apportent leur soutien aux actions engagées pour la défense de nos hôpitaux publics alors que les maternités de Landerneau et de Carhaix sont menacées de fermeture dans notre département.
Nous soutenons aussi l’appel de l’union locale CGT de Landerneau qui invite la population à participer à une manifestation contre le projet de réforme des retraites, qui partira de la place de la mairie, ce lundi 13 mars à 18 h.
Demain, mardi 14, un rassemblement pique-nique est organisé de 12 h 15 à 13 h, sur le pont de Caernarfon, toujours à Landerneau.
Nous ne lâcherons rien !

Ce 13 mars, mobilisation devant la permanence du député Jean-Charles Larsonneur à Brest – lutte contre la réforme des retraites

Piquet de grève et rassemblement devant les bureaux du député Jean-Charles Larsonneur  de Brest-Centre (majorité présidentielle). Erwan Rivoalan et Jean-Paul Cam, les deux co-secrétaires de section du PCF Brest, l’ont interpellé sur la réforme des retraites lors du pique nique organisé par l’intersyndicale. Jacqueline et Jacques étaient présents eux aussi pour le PCF.

La section du Pays de Brest du PCF a remis un chèque de 500€ à la CGT cheminots pour la caisse de grève.

Photos de Jacqueline Héré, de Jean-Paul Cam, et de la CGT

COMMUNIQUÉ DES COMMUNISTES DU PAYS BIGOUDEN SUR LES FERMETURES DE CLASSE PRÉVUES DANS LA CARTE SCOLAIRE 2023

COMMUNIQUÉ DES COMMUNISTES DU PAYS BIGOUDEN

Suite au vote unanime des organisations syndicales contre la carte scolaire 2023 qui verrait la fermeture de cinq classes dans le Pays Bigouden, la section du PCF soutient pleinement les enseignants, les familles et les habitants qui se battent pour un enseignement de qualité.

La baisse des effectifs d’élèves  doit se faire au profit d’une amélioration de l’accompagnement des apprentissages pour ne laisser aucun enfant au bord du chemin.

En prenant en compte les profits du capitalisme,  des moyens financiers existent pour cela.

Cette baisse doit également être interrogée au regard de la vie économique de notre territoire.  Celle-ci doit permettre aux familles de vivre en Pays Bigouden tout au long de l’année. Si le tourisme est un atout,  celui-ci ne peut se substituer aux activités pérennes : la pêche et sa filière,  l’agriculture, le commerce et l’artisanat… Il ne peut exercer une pression sur le logement jusqu’à empêcher les jeunes parents d’habiter sur notre territoire.

La section du PCF du pays bigouden combattra toute détérioration des conditions de vie de la population,  des enfants, des jeunes et de leurs parents.

Communiqué de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, concernant le projet de fermeture de la maternité de l’hôpital de Carhaix.

Communiqué de la section PCF de Carhaix-Huelgoat, concernant le projet de fermeture de la maternité de l’hôpital de Carhaix.
Après la publication du rapport de Pr VILLE concernant la préconisation de fermeture de plus de 110 maternités, dont six en Bretagne, il n’y n’aura fallu que quelques jours, pour que le ministère de la santé annonce pour le 03 avril la fermeture de la maternité de notre hôpital.
15 ans après, notre maternité, mais aussi la pérennité de notre hôpital de proximité, est de nouveau la cible de la politique néolibérale de nos gouvernants.
Comme en 2008, le PCF, ses militants seront aux cotés de toutes et tous, pour défendre un système de santé au plus près des gens. La sécurité sociale et ce système de santé que bien des pays envient, bien que mal mené, rappelons qu’il est le fruit du programme du Conseil National de la Résistance, et mis en place par Ambroise CROIZAT, ministre communiste au lendemain de la seconde guerre mondiale.
Le PCF a un élu au conseil municipal de Carhaix il est regrettable qu’il n’est pas été mis au courant de la réunion qui s’est tenue le matin du 11 mars en mairie. S’il avait été averti il y aurait participé. Au-delà des clivages politiques ou autres, le centre Bretagne, notre hôpital a besoin de rassembler le plus largement possible. C’est notre vision pour gagner.

Mobilisation contre la réforme des retraites – Le PCF Carhaix appelle à participer à la nouvelle manifestation du 15 mars devant la maison des syndicats

Le PCF Carhaix appelle à participer à la nouvelle manifestation du 15 mars devant la maison des syndicats

Communiqué
Après le vote bloqué au Sénat avec la connivence de la droite, qui n’est qu’un déni de démocratie, le projet de loi des retraites revient à l’Assemblée Nationale. C’est donc une semaine importante. Les député(e)s doivent entendre la voix du peuple, quand 70% des françaises et français rejettent ce projet. Le 15 mars nous devons exprimer, avec encore plus de force, notre opposition à cette loi injuste et brutale. Les arguments mensongés de MACRON et ses ministres ont été mis en évidences. Les femmes seraient les premières victimes de cette loi qui dans ces fondements a pour objet de détruire notre système solidaire et intergénérationnel au profit du privé. La parole doit être donnée au peuple, exigeons un référendum. Les communistes de Carhaix-Huelgoat sont solidaires de l’intersyndicale. Le 15 mars rendez-vous devant la maison des syndicats à 10h30.
Pierre-Yves THOMAS.

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable ! – Communiqué de la section de Quimper du PCF

Le retrait de la réforme des retraites, une exigence majoritaire et non négociable !

De coups de force à l’Assemblée en coups de force au Sénat, Macron et son gouvernement, avec la complicité de la majorité de la droite, bafouent la démocratie parlementaire.

Ils bafouent la démocratie sociale en refusant de recevoir les syndicats qui dans l’unité et avec un sens des responsabilités qui manque à nos dirigeants, organisent grèves et manifestations.

Ils bafouent les citoyens en prétendant qu’ils ont validé ce projet par leur vote aux présidentielles et en refusant de leur donner la parole par un référendum.

Ils bafouent la volonté populaire ultra-majoritaire de retrait de cette réforme qui abîme un peu plus notre société et prive des millions de nos concitoyens de jours heureux et en bonne santé à la retraite, et en premier lieu ceux qui en ont le plus besoin, les plus fragiles, les plus précaires, les plus discriminés.

Ils bafouent la vérité des faits en prétendant que cette contre-réforme serait inévitable.

Les communistes proposent la retraite à taux plein à 60 ans pour toutes et tous, prenant en compte notamment les années d’étude et de formation, et financée par la création d’emplois pour répondre aux besoins sociaux , les hausses de salaires et l’égalité salariale femmes-hommes, une mise à contribution des revenus financiers des entreprises.

Le grand débat démocratique et républicain que Macron refuse se déroule depuis des semaines dans la rue, dans les entreprises, dans les familles.

Le président et ses soutiens ne pourront nous réduire au silence et à la résignation.

Les bafouillages empêtrés des ministres, des parlementaires du parti du président, ne peuvent masquer la réalité : une minorité, au service d’une poignée de très riches, de grandes multinationales, essaie d’imposer sa volonté à la très grande majorité de notre peuple, à ses forces vives.

Portons toutes et tous ensemble l’exigence du retrait de la réforme des retraites !

La force du mouvement social , notre force, c’est l’unité, c’est le nombre, c’est que nous portons une juste cause, celle du progrès humain, du progrès social.

Les communistes du pays de Quimper, leurs élu-es, appellent toutes et tous à participer encore plus nombreux aux mobilisations et à faire de la manifestation intersyndicale du mercredi 15 mars à 10h place de la Résistance à Quimper un succès éclatant.

Et apportent leur soutien aux actions engagées pour la défense de nos hôpitaux publics alors que les maternités de Landerneau et de Carhaix sont menacées de fermeture dans notre département.

Nous ne lâcherons rien !

Section PCF du pays de Quimper, le 13 mars 2023

 

Congrès de la section du PCF Pays Bigouden le dimanche 12 mars 2023

Le Congrès de section de la section PCF du Pays Bigouden a eu lieu ce dimanche 12 mars en présence de nombreux camarades.

Il a élu Maryse Rousseau secrétaire de section avec un nouveau comité de section de 12 camarades composé à parité:

Le comité de section du PCF Pays Bigouden est le suivant : Maryse Rousseau, Philippe Moreau, Véronique Blanchet, Louis Guirriec, Martine Le Nozerch, Yves Peuziat-beaumont, Gilberte Renaud, Guy Barré, Sergine Le Bohec, Gérard Ball, Jacqueline Braire, Gaston Baillot.

Les délégués de la section au congrès seront: Philippe Moreau, Louis Guirriec, Sergine Le Bohec, Véronique Blanchet, Yves Peuziat-beaumont, Jacqueline Braire, Maryse Rousseau (et peut-être Gérard Ball).

Au plus fort du Congrès de section, 35 camarades ont participé à la réunion.

 

1000 manifestants a Carhaix ce samedi 11 mars contre la contre-réforme des retraites de Macron – photos de Daniel Laporte.

1000 manifestants a Carhaix ce samedi 11 mars contre la contre-réforme des retraites de Macron, photos de Daniel Laporte.
À Carhaix, 1000 manifestants ce samedi 11 mars contre la réforme des retraites
Le télégramme : Ce samedi 11 mars, plusieurs centaines de personnes ont défilé dans les rues de Carhaix contre la réforme des retraites. L’avenir de la maternité s’est invité dans les rangs du cortège avec l’annonce d’une fermeture possible le 3 avril 2023.
Pour cette troisième manifestation de la semaine à Carhaix, ils étaient encore plusieurs centaines de personnes (1 000 selon les organisateurs, 700 selon la gendarmerie) à battre le pavé contre la réforme des retraites. Des jeunes, des moins jeunes. Des actifs du privé comme du public, mais aussi de nombreux retraités.
Ouest France : À Brest, Quimper, Morlaix, Quimperlé ou encore à Carhaix (Finistère), les manifestants sont appelés à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites à l’étude actuellement au Sénat. Ce samedi 11 mars est la septième journée d’actions. Ce matin, environ 2 000 personnes ont défilé dans les rues de Quimperlé et 1 000 à Carhaix, selon les syndicats

Manifestation pour soutenir l’hôpital de Landerneau et sa maternité le samedi 11 mars – Prise de parole de Gladys Grelaud

Photos de Julien Poupon, conseiller départemental Finistère et Solidaires et PS, maire de Saint-Urbain

Beaucoup de monde ce samedi matin pour soutenir l’Hôpital de Landerneau, dont sa maternité.
Personnels de « Ferdinand Grall », usagers et élus du territoire se sont unis pour rappeler l’importance d’avoir un établissement de santé de proximité et appeler le gouvernement ne pas suivre des rapports plutôt « comptables » sur la prétendue efficacité de fonctionnement des hôpitaux (rapport Pr Ville). Il faut tenir compte de la réalité des territoires.
Avoir une maternité de proximité, à taille humaine est un atout pour les habitants du Pays de Landerneau.
Prise de parole de Gladys Grelaud pour Femmes Solidaires pays de Landerneau:

Prise de paroles Femmes solidaires, 11 mars 2023

Je voudrais dire quelques mots pour Femmes solidaires.

D’abord dire tout notre soutien.

Quand je vois l’article du télégramme de la semaine dernière titré « Bretagne, ces 6 maternités où il ne faudrait plus accoucher » avec une carte de Bretagne gommant Landerneau, Carhaix, Lannion, Guingamp, Ploërmel et Redon.

Mais sommes-nous des citoyennes de seconde zone, qu’il faut invisibiliser, qu’on ne saurait voir. Qu’on ne considère plus ?

Et bien je crois que nous sommes, chacune d’entre nous, des citoyennes à part entière, et j’utilise le féminin à dessein, car oui, ce sont encore les femmes qui sont frappées dans ces situations. Les femmes qui sont les moins mobiles, et pour qui une fermeture de maternité, voudrait dire une voiture qui ne tombe pas en panne de batterie pour un rdv obstétrique, dans laquelle vous pouvez mettre de l’essence, ce qui est tellement difficile aujourd’hui.

Et bien nous défendons nos services publics en tout point de la Bretagne pour un aménagement équilibré et accessible pour tous et encore plus pour les femmes.

Alors le gouvernement, nous prépare insidieusement à leur fermeture. Oui insidieusement. Il y a quelques semaines, à noël, la fermeture des urgences. Seconde étape, un rapport la semaine dernière,  et qui, j’y reviens, argumente que la maternité de Landerneau peut perdre son « activité accouchante ». Le week end dernier, c’est ce qui nous réunit aujourd’hui, la réduction du recours à l’intérim car cela coute trop cher avec une date couperet du 3 avril. Cela coute trop cher, mais qu’est ce qui coute cher ? notre santé ?

Maternité, activité accouchante, intérim… mais de quoi parle-t-on ?

En cette journée internationale pour les droits des femmes, nombreuses sont les femmes présentes ici ce matin qui savent, qui savent, à quel point les personnels de la maternité de Landerneau de l’aide soignante à la sage femme, de l’anesthésiste à l’ASH sont des piliers dans notre maternité, et là je ne parle pas, vous l’aurez compris, de l’institution mais de notre corps.

En tant que femme, nous savons, qu’être entourée, accompagnée, rassurée, conseillée, soignée tout au long de sa grossesse et de son accouchement est tellement mais tellement essentiel. Ce personnel qui nous accompagne dans notre plus profonde intimité de femme, dans notre intimité physique, dans notre intimité familiale, dans nos douleurs, dans nos pleurs, dans nos rires, dans nos plus beaux moments de bonheur. Nous, les femmes, nous savons tellement tout cela.

Et puis parce que ce personnel, c’est aussi 50 emplois à la maternité de Landerneau, 50 emplois et de nombreuses femmes encore. Des femmes qui font aussi vivre notre territoire, qui venant d’Hanvec, de la roche Maurice, de la Forest-landerneau. Nous les défendons. Et nous les défendrons.

Et parce que je suis une femme, une mère, une femme politique, une militante féministe.

Fermer une maternité n’est pas une obligation comme nous voudrions nous le faire croire, c’est un choix de société. C’est un choix politique.

Et ça n’est pas le mien. C’est un choix de femme, de mère, de femme politique, de militante féministe de défendre sa maternité, son personnel, ses emplois.

Et n’oublions jamais : quand tout sera privé, nous serons privés de tout. Et les premières touchées, ici, ça sera les femmes.

Je vous remercie.

Dans la manif morlaisienne contre la contre-réforme des retraites Macron: samedi 11 mars 2023

 

Dans la manif morlaisienne contre la réforme des retraites ce samedi 11 mars, photos de Pierre-Yvon Boisnard (et Patrick Gambache pour la dernière).

Congrès de la section PCF de Brest ce samedi 11 mars

3h30 de débat fraternel pour le Congrès de section PCF de Brest ce samedi 11 mars à la Maison des Syndicats avant un repas convivial.

Jean-Paul Cam et Erwan Rivoalan ont été élus co-secrétaires de section, et Claude Bellec trésorière de section à l’issue des débats et du vote des amendements sur la base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux jours heureux ».

 

 

 

Mobilisation à Brest ce samedi 11 mars 2023 contre le vol de nos retraites : + 8000 manifestants

 

Belle manif à Brest ce samedi 11 mars avec les camarades du PCF et du MJCF et distribution d’un bon millier de tracts du PCF rue Jean Jaurès avec Jean-Paul, Erwan et Gladys. Contre la contre-réforme des retraites Macron, toujours mobilisé.e.s et déterminé.e.s. 2 adhésions au PCF dans l’apres-midi, un bon rythme!

Photos Jacqueline Héré, Ismaël Dupont, Gladys Grelaud.

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars – Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Après le succès du 7 mars, amplifions la mobilisation ! Toutes et Tous dans la rue les 11 et 15 mars
Communiqué de la fédération PCF du Finistère

Mardi 7 mars ce sont plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité·es, qui se sont mobilisé·es, par la grève et/ou la manifestation, près de 85 000 manifestants dans le Finistère: un record depuis au moins 20 ans.

Une journée historique par l’ampleur de ces grèves et de ces mobilisations. Ces manifestations sont historiquement énormes.

Car les travailleuses et travailleurs de notre pays ont bien compris que derrière les pseudo arguments comptables, le véritable objectif du gouvernement et du Medef n’est pas l’équilibre du système par répartition mais son extinction et sa privatisation.

Ils et elles ont bien compris qu’il s’agissait d’un choix de civilisation, la retraite représentant ce que le patronat déteste, un temps de vie libéré du marché du travail, duquel il ne peut tirer de bénéfices.

Le mouvement contre cette réforme est aussi le catalyseur d’une colère plus profonde qui trouve ses racines entre l’hyper-concentration des richesses dans les mains d’une minorité et les difficultés quotidiennes pour un nombre toujours plus grand de nos concitoyen·nes alors que notre pays n’a jamais créé autant de richesses !

Le tableau se fait en effet chaque jour plus précis : alors qu’en pleine crise les PDG du CAC 40 ont doublé leur rémunérations, que l’homme le plus riche du monde est français, que les dividendes versées n’ont jamais été aussi élevés en France, et que d’un autre coté, nos hôpitaux, nos écoles, l’ensemble de nos services publiques sont mis à mal.

Le bras de fer est donc engagé et depuis le 7 mars, le mouvement est entré dans une nouvelle phase.

Enfin, également sans doute dans notre capacité à ce que fasse irruption dans le débat notre conception de la démocratie. Comme le disait notre sénateur Fabien Gay  » Le jour où le peuple se lève en masse pur dire son refus de la reforme des retraites , l’article 38 est dégainé pour écourter le débat au Sénat. »

Le refus est profond, lucide. Ne pas l’entendre nous placerait dans une situation explosive, comme le rappelle l’intersyndicale dans son communiqué du 7 mars.

C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.

La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.

On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.

La fédération PCF du Finistère soutient les appels de l’intersyndicale  aux  journées de mobilisation interprofessionnelle du samedi 11 mars et du mercredi 15 mars .

Soyons encore plus nombreux  à manifester samedi 11 mars sur les différents lieux de rassemblement et de manifestation du département. 

Bataille contre la réforme des retraites – Projections publiques du film La Sociale dans le Pays de Morlaix du 13 au 17 mars

Collectif retraites Pays de Morlaix : projections du film de Gilles Perret « La Sociale »

 

Un collectif retraites s’est créé il y a deux mois sur le pays de Morlaix. Il regroupe de nombreuses organisations (PCF ; PS ; EELV ; FI ; NPA ; Ensemble ! ; Gauche indépendantiste bretonne; Génération.s, UDB ; LRDG ; Comité de Chômeurs ; LDH ), des Militants syndicaux et citoyens, des militants associatifs et citoyens.

Dans le cadre du soutien au mouvement social contre la réforme des retraites, ce collectif  organise 5 projections du film de Gilles Perret « La Sociale » (qui porte notamment sur le ministre Ambroise Croizat et la création de la Sécurité Sociale et du système des retraites quasi universel par répartition basé sur la cotisation sociale) la semaine prochaine dans le Pays de Morlaix.

  • Morlaix, lundi 13 mars – Salle Ange de Guernisac Mairie, 20h*

* A noter que l’intersyndicale des personnels de l’éducation nationale du pays de Morlaix organise aussi une projection publique de « La Sociale » dans l’amphithéâtre du Collège du Château le lundi 13 mars à 19h30 à destination des personnels de l’éducation nationale le lundi 13 mars.

  • Plourin-les-Morlaix, mardi 14 mars, Salle du Cheval Blanc, 20h
  • Lanmeur, mercredi 15 mars, Salle Steredenn, 20h
  • Pleyber-Christ, Jeudi 16 mars, Salle Angela Duval,20h
  • Plounéour-Menez, Vendredi 17 mars, salle Municipale, 20h

Au final, ce sera 5 projections la semaine prochaine telles qu’indiquées sur le flyer.

Toutes ont lieu à 20h.

Le rendez-vous pour ceux qui veulent donner le coup de main est à 19 h.

Entré libre – Il sera possible de faire des dons aux caisses de grève des syndicats.

8 mars 2023 au Sew à Morlaix – Collage participatif en mémoire des 147 féminicides de l’année 2022 en France

Journée internationale de lutte pour les droits des femmes – collage participatif conçu et animé par Marion Plumet pour témoigner de l’horreur des 147 feminicides de l’année 2022, autant de femmes qui regardent ceux, société, institutions, proches, qui (parfois) ont laissé faire et n’ont pas répondu aux signaux d’alerte, aux violences avant-coureuses. Avec la présence au sew du planning familial, du cidf, de l’association des victimes de violences sexuelles et d’inceste, des Originales qui organisent le festival voies/voix des femmes.

Ismaël Dupont

8 mars 2023- 15h40 – Grève féministe pour l’égalité salariale femmes-hommes à Brest

 

Brest, 15h40 – Place de la liberté – Mercredi 8 mars 2023

Grève féministe

Photos de Marion Francès

Manifestation pour les droits des femmes le 8 mars à 18h à BREST – Journée internationale des droits des femmes – Photos Marion Francès

1500 présentes étaient présentes pour la manif pour la défense des droits des femmes à Brest à 18h ce mercredi 8 mars 2023

Avec le PCF Finistère – Visite guidée de l’exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven. Samedi 6 mai, à partir de 10h- Suivie d’une conférence avec Renaud Faroux

Exposition Willy Ronis, au Musée de Pont-Aven.

Samedi 6 mai, à partir de 10h:

Dans le cadre de ses sessions de formation et d’éducation populaire autour de l’art et de ses enjeux politiques et sociaux, le PCF Finistère organise deux visites commentées d’une heure de l’exposition Willy Ronis à la suite, de 10h15 à 11h15 puis de 11h15 à 12h15 pour deux groupes constitués de 20 personnes maximum, soit 40 places en tout.

Réception des inscriptions: papin.sylviane@orange.fr

Cette visite de l’exposition Willy Ronis sera suivie par une Conférence de Renaud Faroux au port de Brigneau à Moëlan sur Mer

Renaud Faroux notre conférencier historien et critique d’art préféré nous éclairera sur les thèmes Photographie et Humanisme – Les communistes et la photographie – la photographie dans les journaux progressistes et communistes: Regard, Vu, Ce Soir, L’Humanité…

Chacun amène son pique-nique et on partagera.

Pour l’inscription il faudra préciser impérativement l’heure choisie pour la visite guidée à Pont Aven

 

Rose Zehner , militante CGTU , membre du PCF . Photographie prise en mars 1938 par Willy Ronis dans l’atelier de sellerie des Usines Citroën , Quai de Javel , à Paris

Mardi 7 mars: une passionnante conférence d’Amar Bellal pour les Mardis de l’éducation populaire à Morlaix

Mardi 7 mars, 18h-20h30.

Conférence débat d’Amar Bellal pour les mardis de l’éducation populaire du PCF pays de Morlaix: l’énergie, bien commun, entre enjeux sociaux, écologiques, de solidarité internationale.

Une soirée énergie et climat ce soir à Morlaix avec une revue des problèmes globaux (ressources, climat, besoin et droit à l’énergie) pour arriver à la contribution que peut avoir la France pour la résolution du défi climatique. Amar Bella s’est appuyé sur les travaux du GIEC, les conclusions des conférences internationales sur le Climat et les scénarios de RTE 2050 pour parvenir à une France neutre en carbone en 2050.

2h non stop d’une conférence dense et passionnante suivie de 30 minutes d’échanges de questions-réponses où on a essayé de balayer ce sujet d’une actualité brûlante à la fois politique, scientifique, industriel et économique.

Photos Patrick Gambache et Ismaël Dupont – Mardis de l’éducation populaire, Mardi 7 mars.

Aux origines du 8 mars, Journée Internationale de lutte pour les droits des femmes

Aux origines du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes: deux militantes révolutionnaires communistes, Clara Zetkin et Alexandra Kollantai.
Institut d’histoire sociale de la CGT – Section du Finistère
et Chiffon Rouge:
Pourquoi une journée internationale des droits des femmes le 8 mars ?
Le combat contre ce système patriarcal mondialisé et pour les droits des femmes est partie prenante des luttes pour l’émancipation humaine, pour une société d’égalité et de plein épanouissement pour toutes et tous.
Clara Zetkin disait à Paris en 1889 lors de la 1ère conférence de l’Internationale ouvrière « L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »
La Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes.
Cette journée est marquée par de très nombreux événements et manifestations à travers le monde organisés par des mouvements, associations (parmi lesquelles Amnesty International) pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des droits des femmes, ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe.
Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique.
Chronologie
1909 – Conformément à une déclaration du Parti socialiste américain, la première Journée nationale des femmes a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis d’Amérique le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.
1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée des femmes, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de dix-sept pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.
1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale des droits des femmes a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, ainsi que l’arrêt des discriminations sur le lieu de travail.
1913 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale des droits des femmes le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs sœurs.
1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix ». Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.
La militante révolutionnaire et communiste allemande Clara Zetkin, qui militera au Congrès de Tours pour l’adhésion à la IIIe Internationale communiste en décembre 1920, est, avec la militante communiste russe Alexandra Kollantai, à l’origine de cette journée internationale de lutte pour les droits des femmes, proclamée au Congrès de la Seconde Internationale à Copenhague, en 1910.
« Les pays dans lesquels existe le suffrage dit universel, libre et direct, nous montrent qu’en réalité il ne vaut pas grand-chose. Le droit de vote sans liberté économique n’est ni plus ni moins qu’un chèque sans provision. Si l’émancipation sociale dépendait des droits politiques, la question sociale n’existerait pas dans les pays où est institué le suffrage universel. L’émancipation de la femme comme celle de tout le genre humain ne deviendra réalité que le jour où le travail s’émancipera du capital. »
Clara Zetkin, Discours à la Première Conférence de l’Internationale Ouvrière
L’objectif principal de l’Internationale des femmes socialistes est l’obtention du droit de vote pour toutes les femmes. Mais la « Journée internationale des femmes » se veut une journée de manifestation annuelle qui permet de militer non seulement pour le droit de vote, mais aussi pour l’égalité entre les sexes et le socialiste. La première Journée, à laquelle participe Clara Zetkin, est fixée le 19 mars 1911. Cette initiative constitue directement l’origine de l’actuelle Journée internationale de lutte pour le droit des femmes, manifestation annuelle fixée de nos jours le 8 mars.
La révolution bolchevique et les droits des femmes:
Lénine en 1919:
 » En deux ans de pouvoir des soviets, dans un des pays les plus arriérés d’Europe, on fait plus pour l’émancipation des femmes, pour la rendre égale au « sexe fort » que ce qui a été fait depuis 130 ans par toutes les Républiques avancées, éclairées et « démocratiques » du monde entier »
Egalité politique et sociale entre les sexes reconnue par la constitution et droit de vote des femmes, possibilité pour les femmes russes d’hériter (ce qui n’était pas le cas sous le tsarisme), mariage civil avec liberté pour les deux époux de choisir leur nom après le mariage, divorce express par consentement mutuel, droit à l’avortement, congé maternité, développement des structures collectives qui libèrent la femme de l’assignation à résidence (laveries et cuisines collectives) .. Le gouvernement bolchevique a été plus loin en termes d’émancipation des femmes et d’orientation vers l’égalité femmes-hommes qu’aucun gouvernement avant lui.
Des révolutionnaires comme l’aristocrate rouge et bolchevique Alexandra Kollontaï, pacifiste convaincue surnommée avant guerre la « Jaurès en jupon », affirmaient l’incapacité à émanciper véritablement les femmes sans remettre en cause le règne du capitalisme et des dominations de classe, sans émanciper tous les travailleurs. Le combat féministe n’était pas autonomisable du combat politique et social anti-capitaliste. « Les femmes ne deviendront libres et égales que dans un monde où le travail aura été socialisé et où le communisme l’aura emporté », écrit-elle dans Pour une histoire du mouvement ouvrier féminin en Russie.
Le 27 février 1917, date de la journée internationale des femmes dans le calendrier orthodoxe, ce sont les ouvrières travailleuses du textile de Petrograd qui ont déclenché la première révolution qui allait mettre à bas le tsarisme et la féodalité en Russie. « L’initiative fut spontanément prise par un contingent du prolétariat exploité et opprimé plus que tous les autres: les travailleuses du textile » écrira Léon Trotski dans son Histoire de la révolution russe. Travaillant jusqu’à 12 heures par jour, voire 14 dans ce dernier secteur où elles représentent les deux tiers de la main d’oeuvre, ces salariées touchent des paies parfois inférieures de moitié à celles des hommes et endurent un harcèlement sexuel permanent. « Harassées par le travail et de rudes conditions d’existence, à la limite de la famine, relate Kollontaï, les femmes quittèrent les usines et au nom de la cause commune, privèrent leurs enfants de leur dernier bout de pain. En période de troubles et de grèves, poursuit-elle, la femme du prolétariat, piétinée, craintive et privée de droits, grandit soudainement et apprend à se tenir haute et droite ».
La feuille de route du gouvernement bolchevique, c’est Alexandra Kollontaï qui est chargée de l’appliquer. Nommée commissaire du peuple à l’Assistance publique, elle hérite d’un portefeuille équivalent à notre ministère des Affaires Sociales. Vaste chantier dans un pays où la dernière mesure en la matière, prise en 1895 pour réduire le taux de mortalité en couches, s’était contenté d’imposer, sans succès, la présence d’une sage-femme dans les usines de plus de 100 salariées. Seule femme du gouvernement, Alexandra Kollontaï prévoit un allègement de la durée du travail pour les futures mères, une dispense des tâches les plus pénibles et une assurance pour leurs soins médicaux. Elle instaure un congé maternité de 16 semaines et des pauses toutes les 3 heures pour allaiter le nourrisson sur son lieu de travail. Plus largement, elle assigne à un département pour la protection de l’enfance un objectif ambitieux: « Assurer la subsistance à chaque mère (…) créer partout des maisons de maternité, fonder dans toutes les villes et tous les villages des crèches et autres oeuvres analogues pour permettre ainsi à la femme de servir utilement l’Etat et d’être mère à la fois ». Alexandra Kollontaï considère que le mariage est une servitude et milite pour l’union et l’amour libre, l’égalité totale entre les hommes et les femmes.
A la mort de Lénine, elle est éloignée du pouvoir et envoyée en Norvège en 1924 comme ambassadrice de la Fédération communiste. C’est la première femme ambassadeur. Staline va revenir sur une partie des acquis de cette oeuvre révolutionnaire dans le domaine sociétal à partir des années 30: Pénalisation de l’homosexualité, restriction drastique du recours à l’avortement, nouveau code du mariage, médailles attribuées aux mères de familles nombreuses…
Les femmes sont nombreuses aussi à s’engager en politique du côté communiste russe, à l’instar des grandes figures allemandes Clara Zetkin et Rosa Luxemburg.
Clara Zetkin et Rosa Luxemburg
Congrès de l’Internationale ouvrière à Copenhague, 1910: Clara Zetkin et Alexandra Kollantai au centre
Alexandra Kollantai

Fabien Roussel, 7 mars: « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. »

Retraites : « Face à une mobilisation historique, j’appelle le Président de la République à retirer sa réforme. » (Fabien Roussel)
Fabien Roussel manifestait dans le Doubs ce 7 mars 2023
Avec plus de 300 cortèges recensés, un record, le mouvement social prend désormais racine partout, il s’élargit en nombre, il s’élargit dans ses formes d’actions avec des blocages de rocades, de ronds-points, de lieux de travail, il s’ancre profondément dans le monde du travail.
En cette journée du 7 mars, la mobilisation a été historique.
On estime que 3,5 millions de personnes ont défilé dans les rues de centaines de villes de France.
Des millions de femmes et d’hommes sont entré·es en grève dans la fonction publique et dans le privé. Et 7 fédérations professionnelles, les cheminots, les énergéticiens, les raffineurs, les dockers, les verriers, les salarié·es du bâtiment et du textile appellent d’ores et déjà à la grève reconductible. Les organisations de jeunesse amplifient la mobilisation dans les lycées et les universités.
Je salue une nouvelle fois l’intersyndicale et le rôle déterminant de tous les militants et militantes des syndicats qui organisent ces mobilisations. Par leur unité et leur détermination, ils font une démonstration exceptionnelle de leur force. Ils redonnent de la dignité et de l’espoir au monde du travail et font preuve de responsabilité dans une situation grave pour le pays.
C’est une révolte de la France du travail qui est en cours contre la réforme des retraites, exacerbée par une inflation toujours plus forte, des conditions de travail toujours plus difficiles, des salaires bloqués.
La France entre dans une période sociale éruptive, comme elle en a rarement connue sous la Ve République.
On ne peut gouverner contre le peuple aussi massivement rassemblé.
Alors que le texte est débattu au Sénat, les parlementaires communistes sont pleinement mobilisés pour combattre cette réforme.
J’appelle solennellement le Président de la République à prendre la mesure du moment politique que vit notre pays, à retirer sa réforme ou à la soumettre à referendum pour que le peuple décide.
Pour répondre à l’enjeu de jours heureux au travail et d’une vie de bonheur après le travail, je propose l’ouverture d’un Grenelle des retraites et de l’avenir du travail.
Avec tous les salarié·es, gagnons le progrès social, la paix et la prospérité pour la France.
Paris, le 7 mars 2023.
Fabien Roussel,
Secrétaire national du PCF

Brest: 40 000 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron. Nouvelle manifestation record!

Nouvelle mobilisation extrêmement puissante à Brest ce mardi 7 mars pour exiger l’abandon de la réforme des retraites Macron: 40 000 manifestants (et 85 000 dans le Finistère sur l’ensemble des localités où l’on manifestait: 20 000 à Quimper, 8000 à Quimperlé, 2500 à Carhaix, 15 000 à Morlaix). Un record depuis le début du mouvement, et depuis sans doute 30 ans.

Photos MJCF 29, Gladys Grelaud, UL CGT Brest

Carhaix – 2500 manifestants ce 7 mars contre la réforme des retraites Macron

Nouvelle mobilisation très importante à Carhaix ce mardi 7 mars: 2500 manifestants (et 85 000 dans le Finistère). 

Nouvelle mobilisation historique – 20 000 manifestants à Quimper ce mardi 7 mars

 

Nouvelle mobilisation historique à Quimper contre la réforme des retraites Macron ce 7 mars: Photos Philippe Moreau (PCF Pays Bigouden) et UL CGT Quimper.

Après l’énorme mobilisation du 7 mars (3 millions de manifestants), l’intersyndicale appelle à de nouvelles journées de mobilisation le 8 et le 11 mars

Le gouvernement doit des maintenant retirer son projet. Après l’énorme mobilisation du 7 mars, et le soutien populaire massif au mouvement social contre la réforme des retraites de Macron et le recul de l’âge légal, l’intersyndicale appelle a de nouveaux temps de mobilisation le 9 et le 11 mars. On ne lâche rien!

Brest – 600 tracts du PCF distribués au marché de Saint-Louis pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars

600 tracts Mars Attaque de distribués ce matin au marché St Louis avec Jean-Paul, Jacques et Erwan pour appeler aux manifs du 7 et du 8 mars!

Congrès de section de Morlaix ce samedi 4 mars 2023 de 9h à 17h

Photos du Congrès de section de Morlaix par Patrick Gambache et Ismaël Dupont – 4 mars 2023

Une vingtaine de camarades de la section de Morlaix du Parti communiste français, intégrant désormais la section de Roscoff (93 adhérents à jour de cotisation, 105 adhérents en tout) ont participé toute la journée ce samedi 4 mars au Congrès de la section de Morlaix, avec le matin un débat riche sur des amendements proposés sur la base commune du 39e congrès du parti communiste: « Une ambition communiste pour de nouveaux « jours heureux » et un débat sur l’organisation et l’activité de la section après un repas convivial, et l’élection du Comité de section, des Secrétaires de section et secrétaires de section adjoint, des trésoriers et trésoriers adjoints, des représentants de la section, titulaires et suppléants (ils seront 15) au Congrès départemental du PCF dans le Finistère le Dimanche 26 mars à Pont-de-Buis, et de nos camarades proposés pour participer au prochain Conseil Départemental du PCF.

Les travaux du Congrès de section avaient été préparés par une AG de section qui avait réuni 21 camarades le 24 février.

Les communistes du Pays de Morlaix sont prêts à s’engager dans l’activité pour les mois et les années à venir.

19 camarades ont été élus au nouveau Comité de section.

Et voici les camarades élus aux tâches de responsabilité exécutive pour la section du Pays de Morlaix du PCF:

– Daniel Ravasio, secrétaire de section (renouvelé dans son mandat)

Michel Lespagnol, secrétaire de section adjoint

– Jean-Luc Le Calvez, trésorier de section (renouvelé dans son mandat)

– Roland Bagnis, trésorier de section adjoint (renouvelé dans son mandat)

Notre comité de section se compose des camarades suivants:

Roland Bagnis

Patrick Béguivin

Martine Carn

Fabienne Cyriaque

Ismaël Dupont

Patrick Gambache

Mariane Gauthier

Roger Héré

Andréa Lauro

Jean-Luc Le Calvez

Yvan Le Gall

Michel Lespagnol

Marie-France Monery

Lucienne Nayet

Jean-Claude Postic

Pascal Pouillet

Daniel Ravasio

Valérie Scattolin

Jean-François Vérant

 

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt! – Communiqué du PCF Pays de Morlaix

Ce mardi 7 mars et les jours à venir, imposons le retrait de la réforme des retraites, mettons la France à l’arrêt!

Communiqué du PCF pays de Morlaix

Photo Pïerre-Yvon Boisnard

Après plusieurs journées d’une mobilisation historique par son ampleur et par son unité, par le soutien dont elle bénéficie dans tout le pays, Macron, ses ministres, ses député-es, de bafouillages en contre-vérités, se cramponnent à leur projet rétrograde dont les premières victimes seraient les femmes, les jeunes, les ouvriers et employés, les catégories populaires qui subissent déjà inégalités, dureté du travail, précarité.

Olivier Véran, oublieux sans doute de sa gestion désastreuse de la crise du Covid, prédit l’Apocalypse face à un mouvement toujours plus déterminé à refuser cette nouvelle casse sociale.

Oublieux aussi des catastrophes réelles celles-là que produisent les choix libéraux du président et du gouvernement en faveur des plus riches, leur arbitrage constant en faveur du capital contre le travail, contre les intérêts du pays, contre le climat.

La casse des services publics, l’hôpital et le système de santé au bord de l’implosion, l’école maltraitée, la crise énergétique provoquée par la soumission depuis des décennies aux intérêts privés et aux directives de Bruxelles, l’explosion des prix alimentaires, l’aggravation des inégalités…C’est aujourd’hui !

Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…

Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer ! Nous ne pouvons pas accepter cette contre-réforme qui va réduire considérablement le niveau des pensions de retraite de nos concitoyens et les faire travailler plus pour gagner moins (à la retraite), et perdre de l’espérance de vie en bonne santé et du temps de vie libéré en bonne santé. Une réforme qui pénalise tout particulièrement les femmes.

On peut gagner

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche mobilisée au Parlement contre cette réforme. Mobilisons-nous pour faire plier le gouvernement des riches (19 millionnaires au gouvernement, avec à sa tête Macron, fondé de pouvoir de l’oligarchie, qui veut encore réduire les droits sociaux conquis par les travailleurs et du temps de vie libérée, pour servir ses amis du monde capitaliste).

Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.

Rendez-vous le 7 mars à 11h place de la Barrière à Saint-Martin-des-Champs

Le 8 mars  journée de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars à 17h au Sew à Morlaix, participons au collage participatif pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes avec l’association La Lanterne et le festival voies/voix de femmes.

Gréve féministe à Brest – 8 mars 2023

Gréve féministe à Brest

Préparation du 8 mars – Gréve féministe
15h40 Place de la Liberté et rendez-vous 18h place de La Liberté
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La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF, le cheminot résistant Pierre Sémard

La section du pays de Brest du PCF déposera ce mardi 7 mars une gerbe à la gare à 14 h 30 pour l’ancien secrétaire général du PCF.