PCF Finistère

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Départementales dans le Finistère – Les communistes engagé.e.s sur une voie de rassemblement à gauche avec des propositions fortes pour les Finistériennes et Finistériens.

Le Conseil Départemental du PCF Finistère s’est réuni le samedi 6 février dernier à Morlaix.
Nous sommes revenus la situation politique et des mobilisations récentes où les communistes ont pu s’impliquer (contre la loi Sécurité globale, les nouvelles réformes de démantèlement du service public de l’énergie, de la SNCF, de l’éducation, de la santé, les manifs intersyndicales pour l’emploi, les salaires et contre la précarité, pour les droits de l’homme et les droits des migrants et réfugiés, avec les étudiants pour un revenu d’existence et d’autonomie). Nous avons analysé un contexte politique et social global marqué par une crise sanitaire économique, sociale, et démocratique , d’une grande violence.

 

Le Conseil départemental a préparé la conférence régionale des communistes du 20 février sur les élections régionales et adopté des orientations programmatiques portées par les communistes pour les élections départementales des 13 et 20 juin 2021. Ces orientations programmatiques communistes pour les Départementales  ont été adoptées à l’unanimité.
Pour les élections départementales, à une très large majorité (95% des suffrages exprimés), le conseil départemental du PCF Finistère a adopté une volonté de rassemblement à gauche avec le PS, EELV, UDB et d’autres organisations ou mouvements de gauche et régionalistes, sous réserve d’un débouché favorable des discussions en cours actuellement, au travers de la validation d’un accord départemental avec le PS et le groupe majoritaire de gauche sortant, impliquant des candidatures de rassemblement à gauche dans les 27 cantons finistériens, dont plusieurs avec des titulaires communistes dans les binômes.

 

Si nous arrivons à construire des campagnes dynamiques et rassembleuses, et à construire un projet de mandat correspondant aux enjeux sociaux, démocratiques et écologiques du moment, le PCF pourrait ainsi retrouver plusieurs conseillers départementaux dans le Finistère, ce qui n’est pas arrivé depuis plusieurs décennies.
Cette démarche correspond selon nous aux besoins de la période. Nos concitoyens n’ont rien à gagner dans la situation du moment à de nouvelles victoires de la droite. Elle s’appuie sur les attentes majoritaires de rassemblement de l’électorat de gauche, et cela donne les meilleures chances à la possibilité de garder le département du Finistère à gauche, de battre les deux droites (LREM et LR), et l’extrême-droite, et d’avoir une majorité de gauche beaucoup plus diversifiée et représentative de la diversité de la gauche où les communistes pourront jouer un rôle important pour défendre les valeurs humaines, sociales, démocratiques, de défense du service public.

 

Voici les propositions que les communistes mettent en débat avec leurs partenaires de gauche, la population, et qui appuieront l’action et les positionnements de nos élus au Département, si les électeurs font confiance à nos candidats.

 

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

 


Orientations des communistes finistériens pour les élections Départementales de juin 2021
Vivre mieux dans un département du Finistère solidaire, écologique et démocratique

 

La pandémie qui nous frappe durement ne vient pas de nulle part. Annoncée par les scientifiques depuis au moins 20 ans sans que les pouvoirs publics français ou européens ne s’en émeuvent, nous pensons qu’elle trouve ses origines, et son amplification dramatique, dans les politiques sociales et économiques néolibérales, capitalistes qui supposent compétition effrénée, expansion des mobilités internationales, accélération des rythmes, saccage de la biodiversité, déforestation, bétonnage à outrance, agricultures et élevages intensifs.

 

Les tentatives pour faire face à cette épidémie procèdent des mêmes désordres. Leur désorganisation, entre improvisation erratique et pénurie généralisée des masques puis des vaccins sont les fruits amers de décennies de destruction des services publics, particulièrement des services hospitaliers et de santé, de nos potentiels industriels et de recherche, de l’asservissement de la société aux impératifs uniques du profit le plus immédiat.

 

Le libéralisme est nu. Ses résultats montrent crûment son incapacité à répondre aux besoins des populations et aux grands défis de nos sociétés.

 

Dans ce contexte inquiétant et face aux risques que courent les salariés,  les populations fragiles , les institutions de proximité, dont le Conseil Départemental fait partie, prennent tout leur sens.

 

Il est de première importance que les Conseils Départementaux soient défendus face aux projets de fusion Région/Département déconnectée de la vie quotidienne et des politiques efficaces de solidarité.
Plus que jamais les Finistériennes et les Finistériens ont besoin que leur Département  soit tourné vers la solidarité, l’égalité des droits, le respect des territoires, une vision audacieuse de la protection de l’environnement.
Pour toutes ces raisons il est impérieux de conserver le département du Finistère à gauche. Une gauche diversifiée, renouvelée où les Communistes, partisans et garants de politiques de progrès social et humain, ont toute leur place.

 

En préambule :

 

– Nous défendons le rôle du département contre les projets de fusion régions/départements : le Conseil départemental permet à notre sens la proximité de l’action publique, le lien des élus de proximité avec l’action sociale et la solidarité, avec les communes, et la solidarité entre les communes et intercommunalités de notre territoire. Les Départements ont été inventés à la Révolution et correspondent à un projet de réorganisation républicaine basé sur un principe d’unicité et d’égalité certes, mais aussi de décentralisation démocratique et de gestion démocratique locale.

 

-Nous voulons des élus communistes au Département et nous voulons garder le département du Finistère à gauche dans le cadre d’une majorité de gauche plurielle et diversifiée parce que le cœur de l’engagement communiste est le combat pour l’égalité des droits, contre la pauvreté et les inégalités, pour des services publics garantissant cette égalité d’accès aux droits. Or, la moitié du budget du Département du Finistère est consacré à la solidarité (520 millions d’€ sur un budget global de 998 millions d’euros en 2021) : Personnes handicapées (157 millions : 30%), Enfance et Famille (106 millions : 20%), Personnes âgées (122 millions : 23%), Insertion (127 millions : 24%). Le Département est aussi à l’initiative sur le logement social, son amélioration qualitative, sa politique d’octroi, les loyers, les programmes de développement du logement social. Collectivité des solidarités humaines et territoriales, le département doit retrouver
des élus communistes pour maintenir ce cap.
. Le département du Finistère compte 3100 agents et 648 assistants familiaux. Les valeurs de défense de l’Humain, du social, et du service public et du droit à l’initiative et au respect de ses agents, doivent donc être représentés dans l’assemblée départementale, et elles seront nous l’espérons représentés par des élus communistes là où, à l’inverse, les droites du très libéral Maël de Calan ou de LREM entendent taper sur les fonctionnaires, les aides sociales, les allocataires du RSA et les présumés fraudeurs, sur les mineurs non accompagnés.

 

– Face à l’austérité, aux transferts des charges de solidarité non compensées sur le moyen terme, à la baisse des dotations de fonctionnement, et un contexte d’évolution des recettes fiscales incertain et mouvant, nous demandons des moyens nouveaux pour les départements : taxation des revenus financiers des entreprises comme recettes nouvelles, exiger de l’État qu’il rembourse ses dettes, lutte contre la fraude fiscale, action pour que les collectivités puisse emprunter auprès de la BCE a taux très faible voir nul, financements garantis et renationalisés de la solidarité (EHPAD, structures d’accueil pour personnes âgées et handicapés, aide à domicile, RSA). La capacité à financer le social et l’accès aux droits ne doit pas dépendre de la richesse relative des départements : elle doit être garantie à tous les Français, dans tous les territoires, ce doit être la préoccupation majeure de notre État.

 

Seule une autre politique fiscale et économique de l’État, une autre politique d’affectation des richesses créées par les travailleurs, une autonomie fiscale retrouvée aussi pour les départements, permettra aux départements de jouer pleinement leur rôle de solidarité et d’atténuation des inégalités. En ces temps de crise sanitaire et économique sans précédent, c’est plus que jamais nécessaire : En 2021, la crise a eu un impact de 10 millions d’euros sur le budget du département du Finistère, et les non-compensations de l’État aux transferts de charge ou aux déplacements de fiscalité peuvent s’évaluer à 140 millions d’euros sur le fonctionnement.

 

Première collectivité en lien avec la précarité, les plus pauvres, les plus fragiles, le Département est la collectivité la plus visée par les politiques néo-libérales et d’austérité du pouvoir à l’heure où les plus riches et les actionnaires du CAC 40 ne cessent de s’enrichir avec la politique du gouvernement Macron, au service du capital.

 

Nos élus départementaux contesteront le cadre budgétaire que l’État leur impose s’il ne permet pas de couvrir les efforts de solidarité nécessaire pour satisfaire les besoins sociaux, ce qui est le cas actuellement, et ne se priveront pas de faire le lien entre des politiques économiques nationales au service de la finance et des profits et les souffrances sociales vécues « en bas », dans nos communes et sur notre territoire, faute d’investissement public suffisant dans les services publics, les EHPAD et les services d’aide à domicile pour les personnes âgées, les structures pour handicapés, l’accueil des mineurs isolés.

 

Le poids des dépenses militaires, et d’un choix de l’armement nucléaire auquel nous nous opposons (6 milliards d’euros par an), interroge sur les priorités quand on voit le niveau de sous-financement des dépenses de solidarité et sociales, et tout particulièrement du secteur de la perte d’autonomie.

 

1/ Face à la crise économique et sociale liée à la pandémie, répondre à l’urgence sociale !

 

– Mise en place d’un comité départemental de suivi des effets économiques et sociaux de la crise. Travail avec les organisations syndicales et associatives et les représentants du monde économique, les représentants des chômeurs, des allocataires du RSA et des jeunes, dans ce cadre, visant à faire des propositions à l’assemblée départementale sur la base d’un observatoire de la vie économique et sociale locale.

 

– Renforcer les moyens du CDAS (comité départemental d’action sociale) et lutter contre une tendance à la technocratisation des métiers du social au détriment de l’humain.

 

– Porter une attention toute particulière à la prévention des violences faites aux femmes et des violences intra-familiales. Mettre des moyens pour accompagner les victimes, matériellement et dans le conseil, l’assistance, pour faire valoir leurs droits et se mettre à l’abri du danger et de la précarité. Défendre avec énergie des politiques au service de la lutte contre les discriminations, pour l’égalité femmes-hommes, la lutte contre l’homophobie.

 

– Bataille pour permettre aux jeunes de moins de 25 ans de pouvoir bénéficier du RSA.

 

– Permettre à tous ceux qui n’ont pas demandé le RSA alors qu’ils y ont droit (environ 40%) d’y accéder en simplifiant les démarches. Mieux faire connaître l’ensemble des aides existantes et simplifier les démarches.

 

 

– Objectif zéro sans abri en partenariat avec les communes et l’État

 

– Développer le logement social et assurer des programmes de rénovation réguliers tout en lui conservant sa pleine accessibilité aux personnes et familles les plus modestes. Ne pas augmenter les loyers lors de travaux de réhabilitation.

 

– Soutenir les activités impactées très fortement par la pandémie, notamment les restaurateurs, commerçants, le monde de la culture, etc.

 

– Maintenir des repas de cantine à des prix les plus accessibles possibles pour les familles des collégiens aux revenus les plus modestes, travailler sur l’aide aux transports scolaires pour ces familles, particulièrement en milieu rural.

 

– Préserver les petits collèges, éléments indispensables à la vitalité de nos communes et outils aussi intéressants pour développer des cadres scolaires propices à la réussite de tous et à un climat familial et fraternel. Donner des moyens suffisants aux collèges qui trop souvent ont des budgets très limites permettant de moins en moins de financer les dépenses pédagogiques, les sorties culturelles, les voyages, les partenariats culturels. L’éducation, l’égalité d’accès à l’ouverture à la culture, aux livres, aux sports et au monde de nos jeunes, doivent être des priorités. Le soutien aux écoles publiques doit être une priorité. Dans le cadre des collèges, il faut développer les actions de prévention, de citoyenneté, et par exemple la lutte contre la précarité menstruelle avec l’accès aux serviettes hygiénique pour les filles.

 

– La culture est un élément essentiel de nos vies, de l’émancipation des femmes et des hommes, d’un lien social plus harmonieux et riche. C’est aussi une des forces reconnues de la Bretagne et du Finistère que nous voulons continuer à soutenir, dans un contexte de pandémie, de fermetures, d’annulations et de confinement, très compliqué pour ses acteurs, mais qui rend d’autant plus indispensable leur existence et leur travail d’éducation populaire et pour créer du sens. Dans le Finistère comme sur le plan national et local, et on sait que cela passe par des financements, nous voulons consolider la place motrice, dans l’embellissement de nos vies, l’intelligence collective, et la création d’une société meilleure, de la culture, de l’art et de la création. Soutenir les acteurs de la culture et de l’art, la démocratisation de l’enseignement de la musique et des pratiques artistiques, de l’accès aux livres et à la lecture. Chercher à compenser

 

les différences de potentiel entre l’urbain et le rural en soutenant tout particulièrement les initiatives culturelles dans les territoires ruraux.

 

Le département du Finistère doit aussi continuer à préserver et encourager l’enseignement du breton, la visibilité du breton dans l’espace public .

 

2/ Agir pour l’emploi :

 

– en lien avec la région, encourager la relocalisation d’activités industrielles dans notre département. Contribuer au développement des industries et activités économiques existantes avec des critères de transparence, de contrôle et de fléchage dans les aides économiques aux entreprises prenant en compte des critères sociaux et écologiques.

 

– mise en place d’une conférence départementale pour l’emploi et la formation avec l’ensemble des forces vives du territoire afin de recenser les besoins de services publics et les besoins en activités marchandes, évaluer les besoins en emploi et en formation qui en résulte, puis agir vers la satisfaction de ces besoins

 

– clause de proximité dans les contrats publics afin de favoriser la production en Finistère

 

– lorsqu’une fermeture d’entreprise est envisagée (ou une restructuration destructrice d’emploi), agir pour que les salariés ait un droit de véto suspensif, permettant aux salariés d’avoir le temps d’élaborer un projet alternatif. Accompagnement du conseil départemental si les salariés font le choix de reprendre leur entreprise en SCOP

 

– soutenir le dispositif « territoire zéro chômeur longue durée »

 

– développer des emplois d’insertion pour les bénéficiaires du RSA, sur le principe du volontariat et de l’accompagnement dans l’acquisition d’expériences, de compétence, et de qualification.

 

– soutenir l’économie sociale et solidaire, les associations qui y travaillent
– le département doit être un employeur « exemplaire » qui agit contre la précarité de ses agents, préserve ses moyens d’intervention publique, cherche à préserver et améliorer les acquis et rémunérations des fonctionnaires, favorise l’échange ouvert et permanent avec les organisations syndicales et reconnaît le professionnalisme de ses agents.

 

3/ Garantir l’accès aux services publics sur tout le territoire :

 

– Agir contre les fermetures de services publics (bureaux de postes, trésorerie, guichets SNCF, petites lignes ferroviaires)

 

Agir avec la région et les intercommunalités pour impulser une dynamique politique en matière de mobilités et de déplacements, en offrant aux usagers un bouquet de solutions adaptées aux différents territoires, tant ruraux que urbains,

 

– par le développement et la remise en service des petites lignes ferroviaires,

 

– par le développement des services de transport collectifs réguliers de voyageurs (urbains, périurbains, scolaires…), permettant un rééquilibrage en faveur des territoires ruraux, et dans une orientation plus écologique favorisant le recours à des moyens de transport décarbonés,

 

– par le développement de services relatifs aux mobilités actives (vélo, marche à pied)

 

– par le développement de services relatifs aux usages partagés de la voiture : covoiturage et autopartage…

 

– par le développement de services de mobilités solidaires, afin d’améliorer l’accès à la mobilité des personnes se trouvant en situation de vulnérabilité économique ou sociale et des personnes en situation de handicap ou dont la mobilité est réduite (service de transports à la demande, etc…)

 

Accompagner les communes dans leurs investissements sur la base de critères et de priorisations décidés démocratiquement, et d’une volonté de prendre en compte les fragilités sociales et économiques des territoires.

 

S’attaquer résolument aux déserts médicaux en zone rurale et dans les quartiers populaires avec la création de centre de santé.

 

Donner des nouveaux moyens humains et matériels aux pompiers

 

Collèges : Batailler avec les personnels d’éducation et les parents d’élèves pour un maximum de 25 élèves par classe. Poursuivre le plan de réhabilitation des collèges.

 

Permettre l’accès au haut débit sur tout le département. Aucune « zone blanche » pour la téléphonie mobile.

 

Accompagner les petits commerces en zone rurale. Développer avec l’aide du département le système de commerce coopératif.

 

4/ Mieux accompagner les personnes et les familles
Augmenter le nombre d’emplois qualifiés dans l’aide à la personne et le secteur de la perte d’autonomie et le statut de ces personnels, bien souvent féminins et précarisés. Cela nécessite la revalorisation de ces métiers en augmentant les salaires, en reconnaissant les qualifications et en améliorant les conditions de travail. Cela suppose de continuer à soutenir des structures souvent déficitaires en raison des règles de financement décidées par l’État et des déficits de solidarité comme l’ADMR, tout en travaillant des projets de construction de nouveaux services publics pour structurer le secteur de l’accompagnement des personnes âgées et de la perte d’autonomie. C’est un enjeu essentiel pour le département du Finistère à la population vieillissante.

 

– EHPAD : Faire un état des lieux précis. Permettre à chaque personne qui le souhaite de pouvoir aller en établissement à un tarif accessible. Présence de Médecin gériatre, Kinésithérapeute, ergothérapeute et infirmière, dans tous les EHPAD. Augmenter le nombre de soignants et personnels en EHPAD et prévoir un plan de formation et recrutement de personnel pour répondre aux besoins. Il est inacceptable que dans beaucoup d’EHPAD, la qualité de l’alimentation laisse à désirer, et que les résidents n’aient droit qu’à 1 douche tous les 2 semaines. Il faut accompagner la création de nouvelles places et une nette amélioration des conditions d’accueil pour les résidents des maisons de retraite tout en veillant aussi au développement des solutions d’hébergement intermédiaires accessibles aux revenus les plus modestes. Selon les souhaits des personnes, accompagner le maintien à domicile dans un secteur avec des personnels qualifiés, sortis de la précarité, et avec des conditions de travail permettant une réelle qualité et humanité de la prise en charge. Favoriser des « solutions intermédiaires » entre domicile et EPHAD : logements adaptés et équipés, maisons de retraites non médicalisées

 

– Handicap : augmenter le nombre de place d’accueil dans les IME, réduire les délais d’attente, être attentif à l’amélioration de la qualité des internats, augmenter les moyens de la MDPH. Simplifier les démarches administratives pour les personnes en situation de handicap et mieux les accompagner pour leur faire connaître les dispositifs auxquels ils ont le droit et leur permettre d’en bénéficier.

 

Rendre accessible aux PMR l’ensemble des bâtiments gérés par le conseil départemental et accompagner les communes pour leurs travaux de mise en accessibilité.

 

Favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap : accompagnement des personnes et des employeurs pour favoriser le maintien dans l’emploi, campagne de communication auprès des employeurs pour favoriser les embauches. Aller plus loin que ce que prévoit la loi (6 %) en pourcentage de personnes en situation de handicap dans les effectifs du conseil départemental.

 

– Favoriser le handi-sport. Œuvrer pour l’accessibilité des événements culturels.

 

– PMI : accroître les moyens

 

– Petite enfance : Favoriser le développement de crèches publiques. + des propositions à mettre sur les assistantes maternelles

 

– Aide aux mineurs non accompagnés (MNA):

 

– Élargir la capacité d’accueil des mineurs isolés en structure ou en cellule familiale et éviter les mise à l’abri hôtelière sans suivi.

 

– Améliorer les conditions d’accueil des Mineurs non accompagnés en privilégiant des professionnel référent (éducateur et psychologue). Limiter le turn over des professionnels et privilégier les suivis individuels.

 

– Créer dans le département plusieurs petites structures (« maison d’enfant ») pouvant accueillir de 10 à 15 enfants . Avoir l’encadrement humain nécessaire auprès des jeunes accueillis dans ces structures.

 

– Réappropriation par le département du suivi des jeunes au plus tôt dans le processus

 

– Interdiction et suppression des AEM ( outils d’aide à l’évaluation de la minorité), notamment les tests osseux

 

Faire la promotion du processus famille accueillante qui existe déjà et dont on entend trop peu parler

 

Mettre en place une coordination d’accueil des MNA dans les différentes communes du département

 

Avoir un conseiller.e départemental travaillant spécifiquement sur cette question des MNA

 

5/ Un département engagé sur la transition écologique

 

Évaluer l’impact écologique de chaque politique départementale. Protéger nos espaces naturels, nos cours d’eau, nos littoraux, la biodiversité.

 

Renforcer l’alimentation bio et locale dans la restauration scolaire, dans les collèges. Exemple de l’exploitation maraîchère en lycée agricole.

 

Préserver les terres agricoles. Limiter voire renoncer à des aménagements routiers non indispensables et à de nouvelles grandes zones commerciales.

 

Favoriser l’agriculture paysanne et écologique. Accompagner les agriculteurs vers le bio ou vers la réduction de l’utilisation de pesticides.

 

Plan ambitieux de lutte contre la précarité énergétique en réhabilitant des logements publics et sociaux + travaux de rénovation énergétique des bâtiments publics.

 

Favoriser l’utilisation du train, du vélo et le covoiturage.

 

Énergie : Agir pour la maîtrise publique de la production et de la distribution de l’électricité (contre le projet Hercule). Besoin de réflexion sur la méthanisation : pour nous, les terres agricoles doivent avant tout servir à produire de l’alimentation, pas de l’énergie. Soutenir le développement des énergies renouvelables en étant attentif aux critères de maîtrise publique et de profit.

 

Nous devons engager une action résolue sur la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, et sur les risques de submersion et d’inondation, l’érosion des littoraux.

 

Nous voulons continuer à valoriser l’extraordinaire diversité et qualité de nos paysages maritimes et terrestres en préservant et faisant découvrir notre biodiversité.

 

Nous voulons travailler avec les collectivités une politique de réduction des déchets et de traitement le plus écologique possible.

 

6/ Agir pour le renouveau démocratique

 

Réunir régulièrement les élus municipaux et les citoyens dans chaque canton pour être au plus près des besoins des communes, faire des bilans de mandat, mettre les priorités et l’action départementale en débat.

 

Consulter régulièrement les organisations syndicales et associatives et prendre en compte leurs propositions.

 

Création d’un conseil des habitants dans chaque canton qui pourrait proposer des projets lors des séances du conseil départemental.

 

Mise en place d’un observatoire des engagements.

 

Brest 11 Février : Le PCF mobilisé auprès des cheminot.e.s. et des AESH

Mobilisé·es par tous les temps, le PCF était présent en soutien à l’action des cheminot·es contre la suppression d’agents d’accueil fixes dans les gares du 29, ainsi qu’au rassemblement des AESH qui dénoncent la dégradation continue de leurs conditions de travail.

 

 ARTICLES LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/suppressions-de-postes-envisagees-a-la-sncf-la-presentation-du-projet-decalee-apres-une-reunion-a-brest-11-02-2021-12703193.php

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/la-neige-deroute-les-aesh-brestois-qui-etaient-partis-manifester-a-quimper-11-02-2021-12703329.php

 

Fermetures de classes dans les écoles du pays de Morlaix – Communiqué PCF et du Mouvement des jeunes communistes du Pays de Morlaix.

 

L’école, comme les autres services publics, est un pilier essentiel du bon fonctionnement de la République et de la démocratie, alors même que nous traversons une terrible crise sanitaire, qui met à mal les conditions d’apprentissage des enfants et adolescents.

Beaucoup de promesses ont été faites dont, par exemple, le fait de ne pas toucher aux écoles rurales.

La réalité est toute autre : force est de constater que la carte scolaire prévue pour la rentrée 2021 dans le Finistère ne répond pas aux besoins, et notamment aux besoins spécifiques liés aux conditions sanitaires.

Il est indispensable que chaque enfant puisse avoir accès, partout sur le territoire, à une éducation de qualité.

Le Pays de Morlaix, marqué par une situation sociale et économique particulièrement difficile, est très sévèrement touché avec la fermeture prévue de 11 classes !

Les sections PCF du Pays de Morlaix, la section Morlaisienne Du MJCF (Mouvement des jeunes Communistes de France) tiennent à faire part de leur interrogation et opposition aux fermetures prévues.

Cette décision prise loin du terrain vécu chaque jour par les équipes enseignantes et les élèves, ne répond pas à une question de qualité d’apprentissage des élèves mais, à une question de simple logique comptable.

Les écoles touchées par ces mesures, vont se retrouver avec des situations difficiles, inacceptables encore plus dans la situation de crise sanitaire que nous connaissons.

Le PCF et le MJCF se félicite du rejet de ce projet de carte scolaire lors du Comité Technique Paritaire du mardi 9 Février.

Nous exigeons le gel de toutes les fermetures sur le Pays de Morlaix, comme en France d’ailleurs, pour permettre à l’école d’assumer sa mission au plus près des jeunes.

PCF et MJCF du Pays de Morlaix.

10/02/2021

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/les-communistes-du-pays-de-morlaix-remontes-contre-les-fermetures-de-classes-envisagees-sur-le-territoire-10-02-2021-12702589.php

 

 

11 Février : Le PCF soutient l’action des cheminot.e.s du secteur de Brest-Landerneau.

Communiqué de la cellule PCF de Landerneau : 

La ligne ferroviaire de Landerneau-Brest est l’une des plus empruntées de Bretagne : des centaines de voyageurs chaque jour, des landernéens et leurs trajets domicile travail, les plus jeunes pour les loisirs et l’école ou encore pour les plus âgés. Un nœud ferroviaire essentiel est une clef pour tendre vers la réduction de l’utilisation de la voiture pour les landernéens, pour le climat mais aussi pour leur porte-monnaie.

L’accueil des voyageurs en gare, se repérer dans les prix des billets, aider les personnes à mobilité réduite à prendre le train en toute sécurité ne peut se faire sans personnel à quai fixe et dans notre gare de landerneau.
Aujourd’hui, la direction de la SNCF veut imposer des « équipes mobiles » à la place des « équipes fixes » ce qui se solderait par la disparition des guichets en gare et la suppression de 4 postes à Landerneau.

Les trains et les agents qui les rendent accessibles sont essentiels et une gare landernéenne déshumanisée est inacceptable. Le PCF Landerneau apporte son soutien à l’action des cheminots de jeudi 11 février à Brest, également touché.

Pour soutenir la gare de landerneau, RDV jeudi 11 février 10h en gare de Brest »

Cellule PCF de Landerneau.

 

Communiqué de la section PCF du Pays de Brest : 

La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien aux actions des cheminots du secteur Brest Landerneau  qui se dérouleront  ce jeudi 11 février alors qu’une réunion de dialogue social aura lieu ce jour. La section du PCF sera présente devant la gare de Brest à 10 h.

La direction de la SNCF impose le remplacement des équipes fixes par les équipes mobiles, et remplace des postes de guichets dans les grandes gares et les réserves correspondantes par des « agents territoriaux (ex équipes mobiles)». Elle ne couvre pas plus les besoins de vente ou d’escale dans les petites gares.

La section du PCF demande le respect de la convention TER avec le conseil régional qui rend complémentaires les équipes fixes et équipes mobiles.
Ainsi des suppressions d’emplois, au nombre de trois, sont  annoncées à Brest et Quimper et la suppression de l’agent d’accueil et de prise en charge des personnes à mobilité réduite en gare de Brest.

Ces suppressions sont inacceptables ainsi sur la  la ligne Quimper-Brest ,toutes les études prouvent que c’est l’incompatibilité de l’offre et l’absence de contrôleurs qui obèrent le développement de la demande.

Section PCF du Pays de Brest,

09/02/2021

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/landerneau/suppressions-de-postes-attendues-dans-les-gares-finisteriennes-09-02-2021-12701749.php

 

CGT Brest – Landerneau :

https://www.facebook.com/CGT-Cheminots-Brest-et-Landerneau-1671560316267536/

 

Déclaration de la section PCF du pays de Quimper sur le projet de carte scolaire.

La pandémie et sa gestion incohérente par le gouvernement et le ministre de l’Éducation nationale ont fragilisé nos écoles et leurs élèves.

Malgré l’investissement, qu’il faut saluer, des enseignants et autres personnels, des parents, des collectivités et de leurs agents, les effets négatifs se feront sentir durablement.

Pour beaucoup d’élèves, le lien scolaire s’est distendu, et les inégalités sociales ont fortement pesé sur le vécu des familles et les apprentissages des enfants.

L’urgence aujourd’hui est de prendre soin de ces enfants, de faciliter et sécuriser leur scolarité, de lutter contre les inégalités, de garantir le droit à l’éducation pour toutes et tous dans la sérénité.

La nouvelle majorité municipale de Quimper en a fait une priorité dès le début de son mandat : augmentation de la présence des Atsem en maternelle, aide aux devoirs, et maintenant engagement dans le réseau des « villes amies des enfants » qui porte aussi une forte ambition éducative.

Nous nous en félicitons.

Mais le ministre de l’Éducation Nationale avec ses services, au lieu d’accompagner cette ambition d’égalité et de qualité pour l’école, la sacrifie une nouvelle fois à des mesures strictement comptables.

C’est inacceptable.

Dans un tel contexte de crise sanitaire et aussi scolaire, aucune fermeture de classe n’est légitime.

Or le projet de carte scolaire pour le Finistère, si l’on met à part les dédoublements de CP-CE1, c’est 54 fermetures de classe pour 12 ouvertures !

Dans les écoles touchées par les suppressions, les moyennes par classe vont augmenter, rendant plus difficile le suivi individualisé de chaque enfant et compliquant encore la mise en œuvre des mesures de protection sanitaire.

Le cas des 3 écoles quimpéroises concernées par les menaces de suppressions de classes, Jacques Prévert, Émile Zola, Ferdinand Buisson, est tristement révélateur : il s’agit d’écoles accueillant des enfants dans leur diversité sociale, culturelle, linguistique, et aussi des enfants malentendants (Jacques Prévert), des enfants de familles de gens du voyage (Émile Zola)… À noter enfin que Ferdinand Buisson est notre dernière école publique en cœur de ville après la fermeture de Jules Ferry et des Pommiers, l’affaiblir encore est pour le moins incohérent quand est partagé par tous l’objectif de revitaliser notre centre ville !

Nous n’acceptons pas de voir dégrader notre école publique, de voir reculer l’inclusion de tous les enfants dans une école commune.

Notre solidarité va pareillement aux parents et enseignants de Plomelin, Briec, Plonéis, menacés eux aussi de mesures de carte scolaire.

Les communistes du pays de Quimper demandent instamment à la Directrice des services de l’Éducation Nationale du Finistère de retirer ces projets de suppression totalement hors de propos.

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-la-section-pcf-reagit-au-projet-de-carte-scolaire-08-02-2021-12701588.php

Les communistes mobilisé.e.s avec les syndicats pour l’emploi, les salaires, le recul de la précarité- Retour Manifs du 4 février à Brest, Quimper, Carhaix, Quimperlé, Morlaix

Journée de grève et de mobilisation intersyndicale – Ce 4 février, avec la CGT, SUD, FO, la FSU, 500 manifestant.e.s à Brest, 350 à Quimper, 80 à Carhaix, 150 à Morlaix, un peu plus d’une cinquantaine à Quimperlé. Ce n’était pas une très grosse mobilisation sociale pour le Finistère mais les communistes étaient bien présent.e.s dans les manifs.

Nous étions nombreux·ses à nous rassembler à Brest ce 4 Février pour défendre l’emploi et les services publics !

 

Suivent des photos prises à Quimper le 4 février dans une belle manifestation colorée où les camarades du PCF étaient nombreux et nombreuses à être présent.e.s, de la région quimpéroise, du cap Sizun, du pays Bigouden, de Crozon.

Morlaix, environ 150 personnes pour le rassemblement syndical du 4 février.

*Morlaix. Journée d’action interprofessionnelle, prise de parole de Patrick Le Goas **
Il y a bientôt 8 ans, en novembre 2013, l’usine GAD de Lampaul Guimilliau fermait. 900 camarades se retrouvèrent sur le carreau, tout çà pour satisfaire les lois du marché.
En 2014, 400 salariés décident de ne pas accepter ce licenciement à prix cassé, en effet les indemnités perçues sont dérisoires et ne permettent pas de s’en sortir dignement et ils décident d’aller aux Prud’hommes. Après un première déception en première instance, ils décident malgré tout de continuer le combat ; Ce n’est pas pour rien qu’ils se nomment eux-mêmes : LES IRREDUCTIBLES DE CHEZ GAD !
Lundi prochain, le 8 Février 2021 à 14h00 se tiendra l’audience d’appel à Rennes. Nous voulons tous gagner, nous voulons que les juges nous rendent notre dignité face à ce capitalisme destructeur de vie, nous voulons que l’ex CECAB qui s’appelle maintenant Groupe D’Aucy et qui avait racheté GAD, à l’époque, soit condamné, reconnu coupable de licenciement abusif.
7 suicides, un petit pays sinistré, ou l’emploi ne court pas les rues, cela mérite bien une reconnaissance. Nous n’oublions pas nous ne pardonnons pas !
Compte tenu du couvre-feu, nous n’incitons pas à y aller, mais nous, ex-représentants du personnel nous y serons.
Marc Hébert, Patrick Le Goas, Jean-Marc Detivelle, Katell Abgrall, Luis Fereirra

 

 

 

Le PCF 29 appelle à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 4 février !

 

Appel de la section PCF du Pays de Brest : 

Le PCF appelle à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 4 février 2021 à 11 h Place de la Liberté à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires .

Notre pays est confronté à une situation très grave parce que depuis des années, les gouvernements successifs ont réduit les dépenses publiques utiles, privatisé des pans entiers d’activités stratégiques, affaibli la protection sociale, encouragé la baisse de ce qu’ils nomment « le coût du travail », avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur nos emplois, nos salaires, notre formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique. L’hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni. Le pays est incapable de relever le défi de la recherche et ne dispose pas du potentiel industriel nécessaire pour répondre à ses besoins.

La pauvreté explose avec l’extension du chômage, la jeunesse, étudiante, salariée ou sans emploi, est précarisée et massivement confrontée à la détresse. La culture, les activités sportives et de loisirs sont renvoyées au rang d’activité « non essentielles ».

Quant au traitement des défis climatiques, environnementaux, ils sont renvoyés à un horizon lointain, alors qu’il y a urgence !Les dizaines de milliards du « plan de relance » n’arrêtent pas la crise économique et sociale. Les services publics, les collectivités territoriales sont étranglés.

Dans le même temps, les grandes fortunes et les distributions de dividendes explosent.

Et les salarié⋅e⋅s payent la facture : plans de suppressions d’emplois, de délocalisations, de suppressions d’activité…Plutôt que la course aux profits, le PCF propose de s’attaquer à la domination de la finance et d’orienter les richesses vers l’emploi, la formation, les salaires, pour sécuriser la vie des salarié⋅e⋅s et l’avenir de la jeunesse.

PCF Section du Pays de Brest .

 

Appel de la section PCF du Pays de Morlaix :

Le PCF appelle à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 4 février initiée par plusieurs organisations syndicales et à participer à la manifestation programmée ce jeudi 4 février à Morlaix (11 h – Place des Otages)

Notre Pays est confronté à une situation très grave parce que depuis des années, les gouvernements successifs ont réduit les dépenses publiques utiles, privatisé des pans entiers d’activités stratégiques, affaibli la protection sociale, encouragé la baisse de ce qu’ils nomment « le coût du travail », avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur nos emplois, nos salaires, notre formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique. L’hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni. Le pays est incapable de relever le défi de la recherche et ne dispose pas du potentiel industriel nécessaire pour répondre à ses besoins. La pauvreté explose avec l’extension du chômage, la jeunesse, étudiante, salariée ou sans emploi, est précarisée et massivement confrontée à la détresse. La culture, les activités sportives et de loisirs sont renvoyées au rang d’activité « non essentielles ».

Quant au traitement des défis climatiques, environnementaux, ils sont renvoyés à un horizon lointain, alors qu’il y a urgence !

Les dizaines de milliards du « plan de relance » n’arrêtent pas la crise économique et sociale. Les services publics, les collectivités territoriales sont étranglées. Dans le même temps, les grandes fortunes et les distributions de dividendes explosent. Et les salarié⋅e⋅s payent la facture : plans de suppressions d’emplois, de délocalisations, de suppressions d’activités, …

Le gouvernement et le Président de la République veulent faire payer le monde du travail et accélérer leurs politiques de casse sociale : démantèlement des services publics ; reprise de la contre-réforme des retraites et de l’assurance – chômage en renonçant à investir la nécessaire révolution écologique, dans la recherche publique et dans l’Education.

La période appelle à changer radicalement de système économique et à engager une vraie révolution démocratique.

Appel de la section PCF du pays de Quimper :

Jeudi 4 février à 11h place de la Résistance à Quimper, manifestons!

Pour la grande majorité de nos concitoyens, particulièrement pour celles et ceux qui subissaient déjà la précarité et le chômage, cette période de pandémie est vécue dans la souffrance et l’angoisse : inquiétude pour soi et pour ses proches, difficulté d’accès aux vaccins et plus généralement aux soins, perte de revenus, d’emploi, quasi-impossibilité d’accès à la culture, aux activités sportives et de loisirs, liens sociaux, familiaux mis à mal. C’est un drame pour beaucoup de personnes âgées et leurs familles mais une catastrophe aussi pour la jeunesse.

Certes la Covid 19 pèse lourdement sur nos vies, mais si nous sommes confrontés à une situation aussi grave, si la gestion de la crise par nos dirigeants paraît à la fois erratique et totalement décalée par rapport à la réalité, c’est que cette pandémie a malheureusement trouvé un terrain favorable à ses ravages.

Depuis des années, les gouvernements successifs ont réduit les dépenses publiques utiles à la population et au pays, privatisé des pans entiers d’activités stratégiques, affaibli la protection sociale, encouragé la baisse de ce qu’ils nomment « le coût du travail ».

Le résultat de ces politiques est catastrophique.

L’hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni, et les décisions de santé publique sont à la merci d’intérêts privés. Le pays est incapable de relever le défi de la recherche, il ne dispose pas du potentiel industriel nécessaire pour répondre à ses besoins. La pauvreté et le chômage explosent, la jeunesse est précarisée et massivement confrontée à la détresse. Nos biens communs sont privatisés. La culture est abandonnée.

Pendant ce temps, entre mars et décembre 2020, en France, les milliardaires ont gagné près de 175 milliards d’euros soit deux fois le budget de l’hôpital public !

Ce qui coûte cher à notre pays c’est le prélèvement du capital sur les richesses créées, ce sont les dividendes versés aux actionnaires.

Le gouvernement et le président persistent dans cette voie sans issue.

Ils veulent faire payer le monde du travail et accélèrent leurs politiques de casse sociale.
Et ils s’engagent dans une course infernale vers toujours plus d’autoritarisme, toujours plus de lois liberticides.

Cette société-là, nous n’en voulons pas !

Ce qu’il faut mettre à l’ordre du jour, c’est un changement radical du système économique pour réorienter l’argent vers l’emploi et les salaires, la formation, la protection sociale, la culture, et aussi, cela va de pair, une vraie révolution démocratique et écologique.

La section du pays de Quimper du PCF et les élus communistes appellent toutes et tous à se joindre à la manifestation intersyndicale du jeudi 4 février à 11h place de la Résistance à Quimper pour porter ces exigences.

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-le-pcf-appelle-a-manifester-jeudi-4-fevrier-pour-l-emploi-et-les-salaires-02-02-2021-12698272.php

 


Appel des communistes du Pays de Quimperlé

Le PCF appelle à participer massivement à la journée d’action interprofessionnelle du 4 février
initiée par plusieurs organisations syndicales…

Notre pays est confronté à une situation très grave parce que depuis des années, les
gouvernements successifs ont réduit les dépenses publiques utiles, privatisé des pans entiers
d’activités stratégiques, affaibli la protection sociale, encouragé la baisse de ce qu’ils nomment
« le coût du travail », avec comme conséquence une pression sans cesse plus forte sur nos
emplois, nos salaires, notre formation.

Avec la pandémie, le résultat de ces politiques est encore plus catastrophique.
L’hôpital public, malgré des personnels totalement mobilisés, est démuni.
Le pays est incapable de relever le défi de la recherche et ne dispose pas du potentiel industriel
nécessaire pour répondre à ses besoins.

La pauvreté explose avec l’extension du chômage.

La jeunesse, étudiante, salariée ou sans emploi, est précarisée et massivement confrontée à la
détresse. La culture, les activités sportives et de loisirs sont renvoyées au rang d’activité « non
essentielles ».

Quant au traitement des défis climatiques, environnementaux, ils sont renvoyés à un horizon
lointain, alors qu’il y a urgence !

Les dizaines de milliards du « plan de relance » n’arrêtent pas la crise économique et sociale.
Les services publics, les collectivités territoriales sont étranglés. Dans le même temps, les
grandes fortunes et les distributions de dividendes explosent. Et les salarié e s payent la ⋅ ⋅
facture : plans de suppressions d’emplois, de délocalisations, de suppressions d’activité
Le gouvernement et le Président de la République veulent faire payer le monde du travail et
accélérer leurs politiques de casse sociale. C’est en cours avec des coupes sombres dans les
services publics, l’accélération du démantèlement de fleurons économiques (EDF avec
Hercule), le tout en préparant l’opinion à la reprise des contre-réforme des retraites et de
l’assurance-chômage. Et cela en renonçant à investir massivement dans la nécessaire
révolution écologique, dans la recherche publique et dans l’Education..

La période appelle à changer radicalement de système économique et à engager une vraie
révolution démocratique »

  stopper les licenciements, favoriser la mise en formation des salariés embaucher
massivement dans les services publics (hôpitaux, Education nationale, recherche,…), comme
dans le privé.
 augmenter les salaires, le SMIC, les minima sociaux, les pensions de retraite et revenir sur
la réforme de l’UNEDIC
 investir massivement dans la transition écologique, les transports collectifs, dans la
modernisation de notre industrie;
 empêcher les délocalisations et rebâtir un outil industriel adapté aux besoins du pays
 stopper la dérive autoritaire du pouvoir en impulsant une révolution démocratique, avec un
pouvoir renforcé au Parlement, des pouvoirs nouveaux pour les salariés dans les entreprises et
un contrôle citoyen de l’utilisation de l’argent public.

Les communistes du Pays de Quimperlé appellent à participer à la manifestation du jeudi 4 février 2021
à 10h30 au Coat Kaer

Quimperlé le 2 février 2021

 

 

Brest 31/01, retour sur la contre « Manif pour Tous »

Face à l’extrême droite, aux fascistes, aux homophobes et autre réac nous étions près de 300 dans les rues de Brest dans une bonne ambiance malgré la pluie.

Beaucoup de monde cette après-midi dans les rues de Brest pour tenir le haut du pavé face aux réacs du collectif « Marchons enfants » rassemblés cours Dajot contre le projet de loi bioéthique.

 

Brest, 30/01 Retour sur la manifestation Sécurité Globale.

À Brest, quelles que soient les conditions météo, notre détermination reste intacte pour défendre nos libertés et exiger l’abandon des textes liberticides et sécuritaires !

 

 

 

 

 

 

 

Les élu.e.s communistes de Quimper soutiennent les salarié.e.s d’EDF en mobilisation à Douarnenez.

Avec le soutien des élu.e.s communistes de Quimper qui étaient présent.e.s en solidarité avec les salarié.e.s et la population de ce territoire pour défendre la présence de l’agence Enedis de Douarnenez, et revendiquer un service public de l’énergie face aux projets Hercule et Clamadieu.

Bernard Jasserand, adjoint communiste de Quimper a pris la parole devant les grévistes.

Macron et son gouvernement veulent aujourd’hui porter le coup de grâce à ce qui reste du grand service public de l’électricité et du gaz créé à la Libération par Marcel Paul, ministre communiste et cégétiste du gouvernement du général de Gaulle, et qui était un modèle d’efficacité au service de la population, de réussite industrielle, de démocratie sociale.

Cela veut dire pour les usagers moins de service rendu, moins de proximité, plus de délais d’attente, moins de sécurité aussi, et une flambée des prix du gaz et de l’électricité qui plonge des millions d’entre eux dans la précarité énergétique.

Ne les laissons pas faire !
L’énergie est un bien commun.

Yvonne Rainero, conseillère municipale déléguée à Quimper et secrétaire de section PCF

Article OF :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/douarnenez-29100/douarnenez-salaries-et-syndicats-se-mobilisent-contre-la-privatisation-de-l-energie-7134791

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/douarnenez/non-l-energie-n-est-pas-une-marchandise-comme-les-autres-28-01-2021-12695702.php

 

 

30 Janvier : Brest, Quimper , Appel à manifester contre la loi dite de sécurité globale …

 

La loi dite de sécurité globale conduirait à l’impunité pour les policiers coupables de violences C’est une loi d’exception qui prend sa place dans le cadre d’un climat sécuritaire et autoritaire installé par un pouvoir, qui tourne le dos aux principes démocratiques et de défense des libertés publiques.

La mobilisation contre cette loi liberticide qui a été votée à l’assemblée nationale et va désormais passer au sénat a été très importante. Il faut la poursuivre d’autant que trois décrets publiés dans le journal officiel du 4 décembre dernier, par le ministère de l’intérieur, visent à renforcer, sur de nouveaux critères, le fichage des individus et des personnes morales ! Malgré un recours initié par des organisations syndicales, la LDH …, le conseil d’État a pris la décision de ne pas suspendre l’extension du fichage des militants !

De plus, dans le projet de loi « confortant les principes républicains », précédemment nommée «  contre le séparatisme », l’article 18 reprendrait les directives de l’article 24 de la loi « sécurité globale ».

La section du Pays de Brest du PCF invite tous les démocrates à se rassembler et à manifester ce samedi 30 janvier à 15 heures place de la Liberté à Brest.

La section du Pays de Quimper du PCF invite tous les démocrates à se rassembler et à manifester ce samedi 30 janvier 14 h place Saint-Corentin. 

 

Article OF :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/quimper-projet-de-loi-securite-globale-nouvelle-manifestation-samedi-7134736

 

 

Brest 31 Janvier : Nous ne laisserons pas les réactionnaires tenir le haut du pavé.

Les messages discriminatoires et les discours haineux de La Manif pour Tous, d’Alliance Vita et de Marchons enfants n’ont leur place ni à Brest, ni ailleurs. Le PCF avec les organisations syndicales réunies au sein de Visa 29 et d’autres forces de gauche appelle les Finistérien-ne-s  à affirmer haut et fort leur refus de l’expression de l’intolérance et de la discrimination dans les rues de Brest .

Communiqué de VISA 29 : 

Nous ne laisserons pas les réactionnaires  tenir le haut du pavé.

Dimanche 31 janvier, les franges les plus réactionnaires de la société française s’apprêtent à sortir à nouveau dans les rues de Brest. Leur étendard du moment : la lutte contre la PMA & la GPA . Qu’on ne soit pas dupes des intentions des organisateurs de « Marchons enfants », peu leur importe les enfants, ils sont là pour la défense de leur credo : l’ordre moral et le couple hétéro-patriarcal.

Émanation anti-PMA de la « Manif pour tous », « Marchons enfants » est officiellement composée de dizaines d’associations se présentant comme plus respectables les unes que les autres. En effet, même si la stratégie de « la Manif pour tous » avait déjà été de lisser son image auprès de l’opinion en ne faisant pas apparaître les franges les plus intégristes et radicales, force est de constater que le bilan avait été mitigé : d’un côté elle avait réussi à mobiliser dans la rue (dont des « réacs-modérés ») d’un autre côté elle n’avait pas pu freiner l’expression et les actions violentes des groupes intégristes et d’extrême droite (printemps français, CIVITAS, groupuscule, d’ultra-droite divers…).

Le résultat avait été catastrophique avec des manifestations finissant en émeutes LGBTQIphobes, xénophobes et racistes et une multiplication dramatique des agressions contre les personnes LGBTQI pendant et après les trop longs mois qu’avait duré la promulgation de la loi pour le mariage pour toutes et tous.

« Marchons enfants » tente donc de contrôler son image au maximum, mais quand on y regarde de plus près sa sociologie est évidente. Une grande partie des groupes censés en faire partie sont des coquilles vides. Les organisations animatrices du mouvement sont toujours les mêmes et en particulier Alliance Vita et la Manif pour tous. Sans oublier la présence de militant.es de la plus vieille organisation politique d’extrême-droite (royaliste et nationaliste) encore en activité : l’Action Française.

Ce sont des mobilisations pour le maintien (voire le renforcement) des inégalités de genres et d’orientations sexuelles. Au contraire nous continuerons à nous battre pour l’égalité de toutes et tous et sommes solidaires des associations LGBTQI.

Comme nous l’avions déjà fait le 10 octobre 2020, les organisations syndicales réunies au sein de Visa 29 (Solidaires29, CGT Educ’action 29, CGT Enseignement Privé Bretagne, CGT Chru Brest-Carhaix, FSU 29, CNT29), l’UL CGT Brest, L’alternative UBO, politiques : PCF, UCL, FI, NPA 29, et  associatives : ATTAC, LDH, West-Up Brest, Le planning familiale de Brest, Les Détraqueers, le Collectif des brestoises pour les droits des femmes, Glory All… appellent à affirmer une nouvelle fois, et de façon toujours aussi massive et festive, leur refus de l’expression de l’intolérance et de la discrimination dans les rues de Brest le dimanche 31 janvier 2021.

Rendez-vous est donné à 14h le dimanche 31 janvier sur le parvis de la Fac V.Segalen à Brest.

https://www.facebook.com/events/2187250901408285/

 

 

Brest 26 janvier / Trempé·es mais déterminé·es !

Malgré la pluie, les communistes et les jeunes communistes étaient mobilisé·es ce 26 janvier aux côtés des étudiant·es et enseignant·es de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ! Une belle manifestation pour réclamer une reprise des cours en présentiel ambitieuse à l’université, un plan de lutte contre la précarité étudiante, ainsi que des mesures concrètes concernant les salaires et les conditions de travail des enseignant·es !

26 Janvier : De la maternelle à l’université, pas de génération sacrifiée !

 

La crise sanitaire démontre combien nous avons besoin de services publics d’éducation nationale, d’enseignement supérieur et de recherche pour affronter les défis de l’avenir. Et pourtant, le gouvernement fait tout pour les affaiblir!

Blanquer, Vidal et le gouvernement sont irresponsables ! Depuis presque un an que nous vivons au rythme de la crise sanitaire, ils auraient eu le temps de prendre des mesures pour garantir l’éducation de toutes et tous dans des conditions sereines. En mars dernier, le PCF proposait déjà un plan d’urgence. Mais Mrs Macron, Blanquer et Vidal ont choisi la politique de l’autruche.

Le gouvernement profite de la crise sanitaire pour en finir avec l’ambition d’une école commune à toutes et tous, et pour généraliser la concurrence. Des établissements proposent un enseignement à mi-temps pour protéger les élèves et les familles. D’autres ne veulent pas renoncer à terminer les programmes et prennent le risque de maintenir des effectifs complets. À l’université, les étudiant-e-s subissent un enseignement dégradé, à distance. Mais les élèves des classes préparatoires ont cours comme si de rien n’était! L’absence de cadre national accroît les inégalités.

Pendant que les personnels tiennent à bout de bras un système éducatif au bord de l’explosion, leurs ministres en profitent pour imposer de nouvelles réformes…

…Avec la loi de programmation de la Recherche qui augmente la précarité, au moment où nous constatons que notre pays a besoin de pouvoir compter sur ses enseignants et enseignantes et ses chercheurs et chercheuses, et donc de leur garantir la stabilité grâce au statut de fonctionnaire !

…Ou M Blanquer qui s’attaque à l’éducation prioritaire : sa réforme renonce à l’ambition d’égalité sur tout le territoire et accroît encore la concurrence entre les établissements. Ne laissons pas faire ces irresponsables. Il est urgent de reprendre la main sur notre éducation, nos métiers, notre avenir !

L’autoritarisme de Blanquer et Vidal conduisent l’éducation nationale et l’université dans le mur. Avec leurs politiques, c’est toute une génération qui va être sacrifiée. Il est urgent d’agir !

La Fédération du Finistère du Parti Communiste Français appelle les jeunes, les personnels de l’éducation nationale et les parents d’élèves à se joindre au rassemblement syndical :

26 janvier – 11h BREST (place de la Liberté) QUIMPER (place de la Résistance)

LE TELEGRAMME : 

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/a-quimper-le-pcf-se-joint-a-l-appel-a-manifester-pour-l-ecole-ce-mardi-25-01-2021-12693995.php

 

 

 

Soutien du PCF Pays de Quimperlé à une famille d’origine congolaise – Rassemblement lundi 25 janvier à 16h .

AUCUNE FAMILLE A LA RUE , NI AUJORD’HUI NI DEMAIN

Une famille de sept personnes, originaire du Congo composée du père et de ses six enfants, dont deux filles de 19 et 17 ans et quatre garçons de 15, 13, 11 et 10 ans risque de se retrouver à la rue prochainement.

Cette famille a quitté la république démocratique du Congo fuyant la répression politique. On est sans nouvelles de la mère arrêtée à son domicile.

Arrivée en France en 2017, la famille obtient le statut de demandeur d’asile, valable jusqu’au 12 février 2021. Elle est donc en situation parfaitement régulière.

 En janvier 2018, elle intègre le Centre d’accueil de demandeurs d’asile à Quimperlé.

Brutalement en décembre 2020, l’administration lui retire le droit d’asile et lui signifie.tout aussi brutalement qu’elle doit rendre les clés du logement qu’elle occupe.. La famille devra donc quitter son logement et se retrouvera à la rue, sans ressource, sans possibilité de travailler.

Bel exemple d’humanité !

Signalons que la famille a entamé les démarches en Préfecture du Finistère pour renouveler sa carte de séjour. Mais en raison du COVID les services préfectoraux  sont inaccessibles et injoignables.

Il n’est pas impossible que le virus ait bon dos en l’espèce.

L’association Cent pour un toit qui accompagne cette famille appelle à un rassemblement de soutien le lundi 25 janvier à 16h devant le collège Jules Ferry, où est scolarisé un des garçons.

Les Communistes du Pays de Quimperlé s’associent pleinement à cette initiative et appellent toutes et tous à y participer.

PCF Pays de Quimperlé,

Quimperlé le 24 janvier 2021

Brest – 26 Janvier – Le MJCF soutient la mobilisation étudiante.

Ce jeudi, c’est de l’Université Paris Saclay en présence d’étudiants et d’étudiantes
triées sur le volet, le président de la République et la Ministre de l’Enseignement
supérieur et de la Recherche, ont annoncé des mesures concernant la précarité
étudiante, et la reprise des cours en présentiel.

Ces annonces interviennent au lendemain de la mobilisation ayant rassemblé des
milliers d’étudiants et d’étudiantes à travers tout le pays pour faire face à l’inaction du
Gouvernement. Une mobilisation appelée par les organisations étudiantes et de
jeunesse, dont l’Union des étudiants et étudiantes communistes. Face à l’ampleur de
la mobilisation, le Président et la Ministre n’ont pas eu d’autres choix que d’apporter
des réponses.

Sur la précarité étudiante, qui a explosé avec les effets de la crise économique, Macron
a annoncé l’extension des repas Crous à 1€ à l’ensemble des étudiants et étudiantes
et ce deux fois par jour, alors même qu’une grande partie des restaurants universitaires
sont encore aujourd’hui fermés. Initialement, ces repas étaient destinés aux seuls
étudiants boursiers. S’il s’agit là de la mise en place d’une mesure d’urgence, que nous
demandions avant la crise sanitaire, il faut désormais ouvrir les restaurants
universitaires avec un protocole sanitaire strict afin de pouvoir appliquer cette mesure.
Et si cette annonce constitue une avancée, il y a urgence à aller plus loin pour sortir efficacement les étudiants et les étudiantes de la précarité et des logiques de charité.

Le MJCF Finistère revendique la mise en place d’un plan de lutte ambitieux pour en
finir avec la précarité étudiante : un investissement massif dans le CROUS afin de
pouvoir développer et renforcer ses services (cité-U, Resto U..). L’instauration d’un
revenu étudiant, au-dessus du seuil de pauvreté et financé par une nouvelle branche
de la sécurité sociale. C’est là aussi une nécessité pour lutter efficacement contre la
précarité étudiante, sortir des logiques de solidarité familiale et permettre à
chaque étudiant·e de poursuivre ses études.

Sur les universités, le Président a annoncé que ce second semestre ne serait pas celui
d’un retour à la normale. La mise en place des moyens nécessaires afin de permettre
un plan d’ouverture des universités n’étant toujours pas au programme. Cependant pour Macron, les étudiants et les étudiantes qui en feront la demande pourront venir suivre leurs cours en présentiel une fois par semaine. S’il s’agit là d’une avancée sortie du chapeau du Président, nous ne savons ni quand ni comment cette mesure sera mise en place par les universités, les étudiants et les étudiantes restent encore une fois dans le flou.

Le MJCF Finistère demande l’ouverture des universités à l’ensemble des étudiants et
des étudiantes avec un dédoublement des promotions, c’est-à-dire la mise en place
d’une jauge à 50% dans les Universités et d’un protocole sanitaire strict.

À situation exceptionnelle, il faut mettre en place des moyens financiers, humains et
matériels exceptionnels : réquisitions des locaux et des salles vides, recrutement des
personnels éducatifs et leur titularisation. La multiplication des espaces de cours
permettra à la fois d’assurer la sécurité du personnel et des étudiants et des étudiantes
mais également rattraper en partie le retard. Un plan de rattrapage du retard accumulé
doit également être mis en place.

Ces annonces sont des premières victoires et prouvent l’intérêt et l’importance de se
mobiliser !

Le 26 janvier amplifions la mobilisation pour la qualité de nos formations,
un retour en présentiel ambitieux, et un réel plan de lutte contre la précarité étudiante !
Nous appelons donc l’ensemble des étudiant.e.s du Finistère à rejoindre la
mobilisation organisée par l’Alternative UBO et la Fédé B à 10h sur la Parvis de la Fac
Segalen.

 EVENEMENT FB : https://www.facebook.com/events/237377731220828

 

Lorient – Reprise des cours en fac en présentiel: soutien à la prof de l’UBS Florence Gourlay !

Comme tu l’as lu, ou vu, Florence Gourlay, professeure d’histoire-géographie à l’UBS de Lorient, a voulu reprendre les cours « en présentiel » avec ses élèves, afin de répondre à la demande de plus en plus pressante des étudiant.e.s qui sont en détresse, sans cours, constamment derrière leur écran, coupés de toute relation sociale, amicale, …. Le cours qu’elle a tenu s’est déroulé dans le strict respect des normes sanitaires et cette initiative a été fortement médiatisée (presse locale, Europe 1, FR 3, Médiapart, Le Monde…)

Pour avoir voulu braver l’interdit (interdit qui n’existe pas dans les classes de prépa où les élèves peuvent se retrouver à plus de 35 dans des locaux inadaptés, ou encore les lycées de l’enseignement catholique qui accueillent l’entièreté des classes dans leurs établissements, ne suivant pas les recommandations de travailler par demi-groupe..),  

Florence est convoquée à la direction de l’université lundi 25 janvier à 8h30, 27 rue Armand Guillemot à Lorient. Un comité de soutien se réunira devant cette même présidence à 8h15.

Soutenons-la nombreux!!!

Philippe Jumeau, secrétaire départemental du PCF Morbihan, adjoint aux Affaires sociales à Lanester, animateur du comité régional Bretagne

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, adjoint à Morlaix

Veuillez trouver ci-joint le communiqué de la FSU Bretagne et du SNESup de l’Université de Bretagne Sud – UBS concernant la convocation par la Présidence de l’UBS de notre collègue Florence Gourlay.

La FSU Bretagne et le SNESup de l’Université de Bretagne Sud – UBS appellent au rassemblement de soutien organisé lundi à 8h30 à Lorient devant les locaux de la Présidence de L’UBS

François Merciol SNESup UBS
Jean-Marc Cléry FSU Bretagne

A Mesdames, Messieurs les journalistes COMMUNIQUE DE PRESSE FSU BretagneUniversités: aujourd’hui plus que jamais notre présence auprès des étudiant·es est essentielle –soutien à notre collègue Florence Gourlay Alors qu’aujourd’hui la détresse des étudiant·es est largement médiatisée et que le gouvernementannonce le retour partiel à des cours «en présentiel», une collègue Maîtresse de Conférence (MCF) engéographie à l’Université de Bretagne Sud à Lorient est convoquée ce lundi par la direction del’Université pour avoir repris ses cours « en présentiel » avec ses étudiant·es la semaine dernière. Florence Gourlay a agi par devoir en répondant à la demande de plus en plus pressante des étudiant.e.squi subissent depuis des semaines de cours «en distanciel» et sont en détresse, isolé·es derrière leursécrans, coupé·es de toute relation sociale. Elle a agi en pleine responsabilité en assurant ses cours dansle strict respect des normes sanitaires de sécurité. Le SNESup-FSU de l’UBS et la FSU régionale apportent sans réserve leur soutien à notrecollègue qui a agi en conformité avec l’appel de l’intersyndicale nationale du Supérieur du14janvier qui demande un retour sur site pour l’ensemble des étudiant·es. Au moment où le gouvernement s’émeut enfin de la situation gravissime des étudiant·es en consentantun retour partiel «en présentiel», il serait inacceptable que Florence Gourlay fasse l’objet d’unesanction! Nous exigeons l’abandon de toute poursuite contre notre collègue et nous invitons la communautéuniversitaire à se mobiliser pour obtenir du Ministère un vrai retour des étudiant·es dans des conditionssanitaires sécurisées et avec les moyens humains, financiers et matériels nécessaires!Le SNESup-FSU de UBS et la FSU Bretagne appellent à rejoindre le comité de soutien àFlorence Gourlay qui se réunira devant la présidence de l’UBS à Lorient à 8h15

 

Pays Bigouden : Le PCF s’engage pour défendre la pêche artisanale !

Pays bigouden. La section bigoudène du Parti communiste français crée un collectif de défense de la pèche artisanale locale. L’accord post-Brexit sur l’accès aux eaux britanniques ne la rassure pas.

André Le Roux, co-secrétaire de la section bigoudène du PCF (Parti communiste français) explique : « L’accord post-Brexit qui permet d’éviter la fermeture brutale des eaux territoriales britanniques est loin de rassurer les acteurs de la filière pêche, l’une des richesses essentielles du territoire. On est loin de connaître tous les détails de cet accord mais ce que l’on en sait ne nous rassure pas vraiment. Nos pêcheries devront perdre progressivement 25 % de leurs capacités de production (10 % pour la pêche française) dans des eaux très poissonneuses. Cela signifie un plus grand nombre de navires dans des zones beaucoup plus réduites, d’où le risque pour la préservation de la ressource et le déséquilibre dans l’accès aux stocks existants entre pêche industrielle et pêche artisanale. »

Un plan « nettement insuffisant »»

Comme réponse à cette crise annoncée, alors que nombre d’armements et de pêcheurs étrangers risquent d’investir les zones de pêche des bateaux du secteur bigouden. la ministre de la Mer, Annick Girardin, a annoncé la mise en place d’un plan d’accompagnement qui semble limité à des aides financières forfaitaires, allant jusqu’à 30 000 €, ainsi qu’un dispositif de sortie de flotte pour les navires dépendant des eaux britanniques et qui souhaiteraient arrêter leur activité. « Ce plan nous apparaît nettement insuffisant au regard des enjeux de l’avenir, poursuit Philippe Moreau, co-secrétaire de la section. Un plan de soutien auquel doit participer pleinement l’Union européenne doit être élaboré en toute transparence, en concertation avec tous les acteurs de la filière pêche. Il nous faut rediscuter des règles d’attribution des quotas de pêche, trop souvent captés par de grands groupes à capitaux européens recourant à des navires usines dévastateurs de la ressource, faciliter les investissements nécessaires à la modernisation de la flotte, encourager une pêche vertueuse sur le plan environnemental et engager la région Bretagne à ce plan d’aide en l’abondant et en l’adaptant aux besoins de la pêche bretonne. »

Les communistes du secteur sont prêts à débattre de toutes ces questions et invitent toutes les personnes intéressées à se rendre sur la page Facebook « Défense de la pêche artisanale du Pays bigouden ».

Journal Ouest-France (Publié le 21 janvier 2021)

Article publié le 20 janvier 2021 (Journal Le Télégramme)

Le PCF du Pays bigouden et la défense de la pêche artisanale

Pour préserver la pêche artisanale, après un accord post-Brexit qui risque de reporter l’effort de pêche au large de nos côtes, la section du PCF du Pays bigouden a créé un collectif afin de sensibiliser et alerter les élus sur ces questions.

Si l’accord post-Brexit a permis d’éviter le pire, il n’en reste pas moins qu’il laisse présager un avenir pour le moins incertain concernant la filière pêche et notamment la pêche artisanale du Pays bigouden. C’est le constat dressé par la section du PCF du Pays bigouden, qui a historiquement un fort encrage sur le terrain maritime et veut mettre à profit cette période de transition post-Brexit de cinq ans pour anticiper ces nouveaux défis.

« Le Brexit va entraîner de lourds déséquilibres »

« Dans cet accord, il y a un certain nombre de dispositions qui ne sont pas clairement exposées. Le Brexit va entraîner de lourds déséquilibres au niveau européen. Des armements et pêcheurs étrangers vont débouler sur les zones de pêche des bateaux du Pays bigouden », met en avant André Le Roux, co-secrétaire de la section du PCF. Et de craindre ainsi un déséquilibre accru entre la pêche industrielle et la pêche artisanale.

« Les bateaux sont vieillissants et énergivores. L’Europe, l’État, la Région doivent s’investir pour moderniser la flottille »

Les élus communistes s’inquiètent aussi d’un plan d’accompagnement mis en place par la ministre de la Mer, Annick Girardin « qui semble limité à des aides forfaitaires pouvant aller jusqu’à 30 000 € ainsi qu’à un dispositif de sortie de flotte pour les navires dépendants des eaux britanniques qui souhaiteraient arrêter leur activité ».

Dessiner un avenir à la pêche côtière

« La pêche côtière a de l’avenir. La ressource est là et les mesures prises ont permis le renouvellement de certaines espèces mais les bateaux sont vieillissants et énergivores. L’Europe, l’État, la Région doivent s’investir pour moderniser la flottille », argumente, par ailleurs, André Le Roux. Ils demandent ainsi qu’un plan de soutien digne de ce nom soit élaboré en concertation avec tous les acteurs de la filière pêche et qu’il soit l’objet d’un débat parlementaire comme le réclame le député Sébastien Jumel (groupe de la gauche démocrate et républicaine), président de la mission d’information sur la pêche. Et de s’attacher à défendre certaines propositions pour rediscuter des règles d’attribution des quotas de pêche « trop souvent captés par des grands groupes à capitaux européens, faciliter les installations en incitant par exemple les banques à faire des prêts à taux zéro, encourager la pêche vertueuse sur le plan environnemental… »

Les communistes du Pays bigouden qui n’ont pu organiser les fêtes du travailleur de la mer, cet été, au Guilvinec, à Lesconil et à Loctudy, souhaitent débattre de ces questions en organisant des réunions publiques dès que les conditions sanitaires le permettront et ont ouvert la page Facebook  « Défense de la pêche artisanale du Pays bigouden ».

http://pcbigouden.over-blog.com/2021/01/le-pcf-s-engage-pour-defendre-la-peche-artisanale.html

Signez la pétition pour la régularisation de Désiré Chicorée, travailleur sans-papier du pays de Morlaix menacé par une OQTF .

Désiré ChicoréeAprès la manifestation pour la régularisation des travailleurs sans-papiers à Morlaix le 19 janvier, notre camarade secrétaire de l’UL CGT pays de Morlaix, Marc Corbel, a lancé avec sa compagne une pétition sur Change.org pour obtenir la régularisation de Désiré Chicorée, travailleur sans-papiers dans l’élevage de poulet, exploité et non déclaré pendant plusieurs années par son entreprise qui a un enfant et une compagne à Landivisiau, et qui se retrouve aujourd’hui sous la menace d’une OQTF et d’une reconduite à la frontière.

 

6 des 15 sans-papiers défendus par la CGT du pays de Morlaix après la révélation de leur exploitation pendant des années par une entreprise de l’agro-alimentaire sont aujourd’hui encore non régularisés.

 

Lien vers la pétition :  http://chng.it/rbPjNXHmSj

 

 

Brest, 23 Janvier – Retour sur la mobilisation pour la ratification française du Traité international interdisant les armes nucléaires .

23 janvier, 15h-16h30: Belle mobilisation à Brest pour une ratification française du traité international d’interdiction des armes nucléaires adopté à l’ONU.

Les militants communistes étaient présents au côté d’autres militants du Comité d’interdiction des armes nucléaires du Finistère (dont nous faisons partie), du Mouvement de la Paix, de l’université européenne de la paix, de l’AFPS, de l’UDB, de FI, Ensemble, de Sud, de la Ligue des Droits de l’Homme, etc.

Un beau défilé depuis la place de la Liberté jusqu’au Château et au Musée de la Marine en passant par la rue de Siam avec 150 à 200 personnes environ. 

Photos Ismaël Dupont

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/a-brest-des-centaines-de-manifestants-contre-la-proliferation-des-armes-nucleaires-23-01-2021-12693070.php

Pays de Quimperlé : Les communistes demandent aux communes d’adopter un vœu pour le Traité d’interdiction des armes nucléaires.

 

En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait, avec l’appui de 122 États, le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, le 22 janvier 2021, constitue un fantastique espoir de prohibition totale des armes de destruction massive.

Cependant la mise en œuvre effective du TIAN fait l’objet de l’obstruction des pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël).

Alors que la préservation de la planète est au cœur de tous les débats, que l’insécurité plonge des pans entiers de l’humanité dans la misère et que les violences guerrières s’accroissent, le rôle des opinions publiques sera déterminant pour mobiliser les ressources en faveur du développement humain et de la paix.

L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France à le signer et à le ratifier.

Paris devrait prendre une initiative internationale visant à organiser une procédure multilatérale de destruction des arsenaux nucléaires .

Ce faisant, le gouvernement de la France respecterait la volonté des Français(es) qui sont à 76 % favorables à ce que la France s’engage dans le processus de désarmement nucléaire et à 68 % favorables à la ratification du TIAN par la France selon un sondage Ifop/La Croix/Planète Paix.

Un premier signe serait de geler la modernisation de notre parc d’armes nucléaires.

Ce gel de la modernisation de notre arsenal serait en conformité avec la signature par notre Pays du Traité de Non prolifération des Armes Nucléaires et dégagerait sur 15 ans 100 milliards d’euros qui pourraient être affectés à la santé, les hôpitaux publics, l’éducation, la transition écologique pour ne prendre que ces exemples

Les Communistes du Pays de Quimperlé s’associent sans réserve à le démarche du Mouvement de la Paix et vous appelle faire délibérer votre Conseil Municipal pour demander, par l’intermédiaire d’un vœu adressé au Préfet du Finistère, au Gouvernement de signer et de ratifier le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires.

Nous nous permettons de joindre à ce courriel une proposition de vœu présentée par le Mouvement de la Paix.

Certains de votre attachement à la Paix et à la sécurité, nous espérons que cette initiative retiendra votre attention et celle de votre Conseil Municipal.

Nos nous tenons à votre disposition et vous prions de croire en nos sentiments les meilleurs.

Les Communistes du Pays de Quimperlé

Courrier adressé au Conseil Municipal : Tian courrier aux maires PDF

 

Proposition de Vœu du Conseil Municipal au format Word : Propostion de Voeu TIAN ODT

 

Article LE TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimperle/interdiction-des-armes-nucleaires-les-communistes-appellent-les-communes-du-pays-de-quimperle-a-s-engager-20-01-2021-12691327.php

 

Carhaix, 22 Janvier – Une cinquantaine de personnes rassemblée pour demander la ratification par la France du Traité d’interdiction des armes nucléaires.

Une cinquantaine de personnes s’est rassemblée, ce vendredi 22 janvier, devant la mairie de Carhaix, pour demander la ratification par la France du Traité d’interdiction des armes nucléaires.

VIDEO DU TELEGRAMME :

https://www.letelegramme.fr/finistere/carhaix/une-cinquantaine-de-personnes-contre-les-armes-nucleaires-22-01-2021-12692556.php

Article Ouest-France :

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/a-carhaix-ils-se-mobilisent-contre-les-armes-nucleaires-la-france-ne-doit-pas-tourner-le-dos-7127478

 

 

 

 

Mardi 19 janvier 2021 – Retour en images sur la manifestation pour la régularisation des sans-papiers à Morlaix .

Manifestation du mardi 19 Janvier 2021, 11h à 13h, pour la régularisation des sans papiers à Morlaix:

Une belle manif ce midi à Morlaix organisée suite au travail de la CGT contre l’exploitation des travailleurs et travailleuses immigré.e.s sans papiers dans l’agro-alimentaire et l’élevage dans le nord-Finistère. 350 manifestant.e.s environ, avec des camarades de tout le Finistère. Bravo à la CGT, à tous et toutes les bénévoles des associations d’aide aux migrant.e.s et réfugié.e.s, familles et personnes accueillantes, et à ces travailleurs et travailleuses sans-papiers qui se mobilisent pour leur droit au travail et a la dignité. Il est urgent de les régulariser et de donner le droit au travail aux immigré.e.s vivant en France.

 

Photos Daniel Laporte, Pierre-Yvon Boisnard, Jean-Luc Le Calvez, Christophe Boudrot, Ismaël Dupont

Avec Jean-Paul Vermot, maire de Morlaix et président de Morlaix-Communaute, Roger Here, vice-président a Morlaix Communauté et premier adjoint a Plouigneau, Patrick Gambache, animateur de majorité et élu a Morlaix, Christophe Boudrot, adjoint a Plouigneau, Martine Carn, éluee communiste a Plougonven, Monique Sithamma, élue aux associations au Relecq-Kerhuon (PCF), et de très nombreux camarades du PCF de Morlaix, Lanmeur, Carhaix-Huelgoat, Le Relecq-Kerhuon, Rosporden, j’étais présent a la manifestation initiée par la CGT ce matin a Morlaix pour obtenir la régularisation et le droit au travail légal des sans-papiers, notamment ceux victimes d’exploitation dans le cadre du travail illégal. Bravo a Marc Corbel, a la CGT et a toutes les orgas associatives, syndicales et politiques qui ont participé à la réussite de cette mobilisation salutaire!

Ismaël Dupont.

Plus de photos sur : http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/2021/01/mardi-19-janvier-2021-une-tres-belle-manifestation-pour-la-regularisation-des-sans-papiers-a-morlaix.html

Désarmement nucléaire : rassemblements Vendredi 22 à 11h à Carhaix et Samedi 23 janvier à 15h à Brest.

En 2017, l’Assemblée générale de l’ONU votait, avec l’appui de 122 États, le traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN). Après le bannissement des armes biologiques et chimiques, l’entrée en vigueur du TIAN, le 22 janvier 2021, constitue un fantastique espoir pour prohiber les armes de destruction massive.

Cependant la mise en œuvre du TIAN fait l’objet d’une obstruction des pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne, Israël, Pakistan, Inde et Israël).

Alors que la préservation de la planète est au cœur de tous les débats, que l’insécurité humaine plonge des pans entiers de l’humanité dans la misère et que les violences guerrières s’accroissent, le rôle des opinions publiques sera déterminant pour mobiliser les ressources en faveur du développement humain et de la paix.

L’entrée en vigueur du TIAN doit désormais conduire la France à faire le choix de le signer et de le ratifier. Paris devrait être à l’initiative sur le plan international afin d’établir un processus de sortie. Un premier signe serait de geler la modernisation du parc des armes nucléaires.

La fédération du Finistère du Parti communiste français (PCF) appelle à se joindre à l’initiative de  plusieurs organisations pacifistes, sociales, syndicales et politiques afin de rendre hors la loi les armes nucléaires :

RASSEMBLEMENTS  vendredi  22 janvier devant la mairie de Carhaix à 11H et samedi 23 janvier à 15 h Place de la Liberté à Brest

https://www.pcf.fr/pour_la_ratification_du_tian_rendons_hors_la_loi_l_arme_nucleaire

https://www.ouest-france.fr/bretagne/carhaix-plouguer-29270/a-carhaix-mobilisation-contre-les-armes-nucleaires-vendredi-devant-la-mairie-7123442

 

 

16 janvier – Retour sur la Marche des libertés à Brest: 1500 manifestants contre la loi Sécurité Globale.

Fichage, surveillance généralisée de la population, violences policières… Malgré la pluie, le s militant.e.s de la section PCF de Brest et du MJCF étaient une nouvelle fois mobilisé.e.s pour défendre nos libertés et exiger l’abandon de l’ensemble de ces textes liberticides !

 

 

 

 

Morlaix 19 janvier – Unis pour la régularisation des sans-papiers ! Communiqué PCF/MJCF 29.

Le 19 janvier à Morlaix, unis pour la régularisation des sans-papiers, une politique de protection des droits et d’accueil des migrants. Nous voulons une France hospitalière et fraternelle dans une Europe solidaire.

La section du Pays de Morlaix du PCF, la fédération du Finistère du Parti communiste, et le Mouvement des Jeunes communistes 29, appellent les citoyens finistériens et du pays de Morlaix à participer très nombreux à la manifestation départementale initiée par la CGT à Morlaix et réunissant aujourd’hui une grande variété de collectifs et d’organisations associatives, syndicales, politiques, le mardi 19 janvier de 11h à 13h pour la régularisation des sans-papiers et un droit au travail pour les migrants et réfugiés qui leur permettra d’échapper à l’insécurité sociale durable et de ne pas tomber à la merci d’employeurs peu scrupuleux.

Le PCF milite pour une loi de régularisation globale des sans-papiers. Cela s’est déjà fait en 1981, où 131 000 étrangers sans papiers ont été régularisés ; ou en 1997, avec 80000 régularisations. On estime aujourd’hui le nombre de sans-papiers à 300000 ou 400000. Il s’agit pour l’essentiel de déboutés du droit d’asile. Ces personnes travaillent dans des secteurs très différents, comme le BTP, l’aide à la personne, la santé, la restauration, l’hôtellerie, le nettoyage. Leur situation les rend très vulnérables. C’est le produit d’une politique qui précarise volontairement les travailleurs, en les mettant dans l’impossibilité de faire respecter leurs droits. Des centaines de milliers de travailleurs privés de droit au travail et livrés au travail illégal et exploité, cela rejaillit sur l’ensemble des salariés, dont la condition est tirée vers le bas par ce dumping social. C’est la surexploitation du monde du travail qui est organisée.

Nous voulons que la France cesse de collaborer et d’initier une politique européenne inhumaine et antidémocratique qui prive de droits les migrants, les met à la merci des trafics humains, des violences policières, amène des milliers d’entre eux à mourir sur les chemins de l’exil, ou à vivre sans abri ni domicile fixe, ni accès aux droits pendant des années.

Le nombre de migrants accueillis par la France ces 3 dernières années dans le cadre du droit d’asile ne représente que 0,1% de la population française. On est loin de l’immigration-invasion. Il faut réouvrir des voies d’immigration légale qui permettent aux réfugiés de se mettre à l’abri sans risquer leur vie et leur dignité, il faut abolir l’inique règlement de Dublin qui fait porter l’essentiel de l’effort d’intégration des migrants sur les premiers pays européens d’accueil, ceux du Sud, et impose des OQTF automatiques à la plupart des demandeurs d’asile qui arrivent en France.

Il faut réellement respecter les droits de l’homme et les droits de l’enfant pour les migrants : droit au logement garanti, aux soins, à la protection juridique.

Vis-à-vis des jeunes, le PCF demande l’interdiction des tests osseux pour l’évaluation de la minorité qui n’a aucun fondement scientifique. En cas d’impossibilité de preuve d’état civil, la présomption de minorité doit prévaloir sans réévaluation. Tout mineur doit être accueilli sans condition dans un lieu d’hébergement dès son arrivée, accompagné par un travailleur social de l’ASE pour élaborer avec lui un parcours scolaire, d’insertion socioprofessionnelle, y compris pendant le recours qui suit l’évaluation. Tout mineur entré dans ce cursus de mise à l’abri obligatoire et entrant dans un parcours d’accueil doit obligatoirement disposer d’un titre de séjour à sa majorité pour lui permettre le choix de sa vie future.

15 Janvier 2021

PCF Section de Morlaix

PCF Fédération du Finistère

MJCF 29

 

Pour un moratoire sur les méthaniseurs en Bretagne : signez la pétition !

La Fédération du Finistère du PCF est signataire  de la pétition pour un moratoire  sur le développement des méthaniseurs en Bretagne et le renforcement du contrôle des unités existantes. Elle est portée par Eau & Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, La Confédération Paysanne 29, CIVAM 29 et GAB29 et sera adressée à la Préfète de la Région Bretagne et au Président du Conseil Régional de Bretagne.

Voici l’article que nous avons publié en Automne 2020 :

METHANISATION, UNE FAUSSE BONNE IDEE ?

la fin du mois d’août des milliers de foyers de Chateaulin à Quimper, en passant par la presqu’ile de Crozon, le pays de Douarnenez et une partie du Pays Bigouden ont été privés d’eau potable.

En cause une défaillance technique, semble-t-il informatique, survenue dans l’usine de méthanisation Kastellin gérée par Engie Bioz Services. Les particuliers se sont trouvés dans l’obligation d’acheter de l’eau minérale. Et les collectivités locales se sont mobilisées pour en fournir sur leurs territoires.

La justice la plus élémentaire serait que l’on applique le principe « pollueur/payeur » et que les
dépenses supplémentaires supportées par les habitants et les collectivités territoriales soient prises en charge par la société responsable de l’usine. Par ailleurs, on s’’étonnera de Ia lenteur de diffusion de l’information aux communes notamment qui, pour certaines, ont été averties plus de 2 jours après le sinistre. Bon d’accord, on nous dira que le risque zéro n’existe pas.

Certes mais…

Première remarque : il n’y avait pas de présence humaine dans cette usine pendant la nuit. La cuve de réception du digestat a donc débordé tranquillement des heures durant. Résultat d’un mélange d’économie de personnel et de confiance technologique aveugle.

Seconde remarque : Ce procédé présenté comme miraculeux a connu en Bretagne, comme ailleurs, plusieurs accidents qui se sont toujours soldés par des pollutions fluviatiles, terrestres ou atmosphériques.

Troisième remarque : Avec la méthanisation telle qu’elle est connue aujourd’hui, on tente de traiter les résultats d’une politique agro-industrielle insoutenable au lieu d’en traiter les causes. Le volume de déjections animales est tel que l’on ne sait plus comment s’en débarrasser. Et au lieu de se poser les bonnes questions, il a été décidé de les valoriser comme on dit en « novlangue ».

D’où les usines de méthanisation industrielle adaptées à un système de production agricole industriel, produisant un gaz a fort effet de serre, le méthane hyper polluant, qui ne peuvent fonctionner qu’avec l’apport de matières organiques – le mais par exemple — produites pour ce seul usage. On marche sur la tête et on transforme les paysans en producteur d ‘énergie, en cultivateurs de végétaux destinés par nature a être détruits et non consommée par les humains ou les animaux.

Quand on dit qu’il faut changer de système !

Lien vers la pétition :

 

https://petitions.eau-et-rivieres.org/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Brest 16 Janvier : Marche des Libertés – « Nous voulons des gardiens de la paix, pas des forces de l’ordre, c’est toute la différence »


Loi sécurité : « »Nous voulons des gardiens de la paix, pas des forces de l’ordre, c’est toute la différence »

La fédération du Finistère du PCF appelle à participer ce samedi 16 janvier à 15 h à la marche des libertés pour le retrait de la loi dite de « sécurité globale » à Brest Place de la Liberté

Devant le juge la parole de l’autorité publique a toujours plus de valeur que celle des citoyens. Cela a pu engendrer des formes d’impunité et des abus. Cette situation ne date pas des gilets jaunes même si elle a pu se dégrader depuis. Or la loi dite de « sécurité globale » limite considérablement le contrôle des forces de l’ordre par les médias et les citoyens. Sous couvert de leur protection il deviendrait impossible de les filmer. Les abus ne seront que facilités. Ces forces de l’ordre qui pourraient porter leurs armes y compris après leur service.

En serons-nous rassurés ? Le transfert des pouvoir régaliens à une police municipale voire privée, l’utilisation des drones de surveillance ubiquitaires, surfant sur l’émotion événements effroyables mais néanmoins tout à fait ponctuels, nous emmènent vers de graves dérives autoritaires.

Le problème est en fait mal posé. La police, absolument nécessaire, a elle aussi, besoin de moyens. Mais ni des moyens de guerre ni de mutilation.

Nous avons besoin d’une police de proximité présente et visible, avec des moyens humains renforcés, formés au service des citoyens pour la sécurité de toutes et tous dans le respect de notre belle devise : liberté, égalité, fraternité !

Loi sécurité : « »Nous voulons des gardiens de la paix, pas des forces de l’ordre, c’est toute la différence »

PCF , Fédération du Finistère

14 Janvier 2021

 

https://www.facebook.com/events/734036403827274/

Venue de Blanquer à Brest : communiqué du Mouvement des jeunes communistes du Finistère

Par ce communiqué, le Mouvement des jeunes communistes du Finistère s’exprimer sur la venue de Monsieur le Ministre Jean Michel Blanquer à Brest

Aujourd’hui, le système éducatif est un système inégalitaire, concurrentiel, élitiste et individualiste.>

Sous couvert d’une méritocratie qui viendrait récompenser les élèves les plus méritants, l’école organise le maintien de chacun au sein de la structure capitaliste de la société. Le système éducatif est conçu pour faire réussir les enfants issues des classes sociales les plus aisées et le discours sur l’égalité des chances ne fait que légitimer les inégalités sociales.

Les récentes réformes de l’éducation (réforme du baccalauréat, Parcoursup…) n’ont fait qu’amplifier tous ces phénomènes: inégalités des conditions d’études sur le territoire et entre les établissements, hyperspécialisation précoce, contrôle continu au bac favorisant les élèves les plus en réussite, sélection à l’entrée dans l’enseignement supérieur… Plus que jamais, nous nous dirigeons vers un système éducatif à deux vitesses, dans lequel les classes populaires sont les grandes perdantes.

Il faut ajouter à cela l’absence d’un réel accompagnement des élèves dans leur orientation donnant lieu à des phénomènes d’orientation forcée, qui nous empêchent de choisir librement notre avenir et nous mène vers des études que nous n’avons pas réellement choisies.

 

Actuellement, le système éducatif ne permet pas de répondre à nos besoins et à nos aspirations et bouche notre avenir.

Des mesures d’urgences s’imposent pour le combattre !

 NOS REVENDICATIONS

Pour une éducation qui permet à chacune et chacun de construire son avenir

La création d’un véritable service public de l’orientation

Cela doit passer par un investissement massif dans les dispositifs déjà existants, afin de multiplier le nombre de conseillers d’orientation, mais aussi par une politique plus large permettant l’accès aux études pour toutes et tous, afin de s’attaquer aux phénomènes d’orientation forcée et genrée. Chaque établissement doit avoir une présence effective d’espaces et de personnels dédiés à l’orientation, accessibles facilement.

L’accès à toutes et tous aux formations publiques, sans autre condition que les diplômes requis.

Avec Parcoursup, l’accès à l’enseignement supérieur est bouché, avec une sélection sociale féroce à l’entrée. La réforme du baccalauréat a amplifié cela, en spécialisation de manière précoce les jeunes.

L’accès aux formations ne doit pas être conditionné à notre dossier, à nos notes passées ou à un quelconque casier scolaire, mais uniquement au diplôme requis.

Ainsi nous invitions l’ensemble des forces de jeunesse, qu’elles soient lycéen.n.e.s, étudian.t.e.s, jeunes actifs, à se joindre au mouvement pour signifier notre mécontentement face à la politique de jeunesse du gouvernement !

Le Mouvement des Jeunes Communistes du Finistère,

09/01/2021

 

11 janvier : Blanquer à Brest !

Le ministre de l’éducation M Jean-Marie Blanquer sera à Brest ce lundi 11 janvier.

La section du Pays de Brest du PCF apporte son soutien à l’appel des organisations syndicales brestoises à se réunir devant le lycée de l’Harteloire à partir de 9 h pour exprimer leur colère contre cette politique toxique pour l’école publique.

La crise sanitaire a montré à quel point nous avons besoin d’un système éducatif de haut niveau, commun à tou·te·s les citoyen·ne·s de demain, pour faire face aux défis de l’avenir. Notre école est en crise : la pandémie a mis en exergue et à amplifié les inégalités scolaires vécues depuis de longues années. Face à cette crise, Macron et son gouvernement proposent une réponse simple : en finir avec l’objectif d’égalité. Nous voulons au contraire construire un changement radical de politique, pour construire une école commune, pour toutes et tous : une école gratuite dans laquelle les enfants sont à égalité, faisant le pari que tous les jeunes sont capables d’atteindre un haut niveau de formation, de culture et de savoir.

Les communistes demandent l’augmentation immédiate et durable de la dépense nationale d’éducation, de la maternelle à l’université et pour la formation tout au long de la vie. L’argent existe ! Les milliards de la BCE seront plus utiles dépensés dans les services publics qu’injectés dans les marchés financiers. Le renforcement de l’Éducation nationale comme de l’ensemble des services publics peut s’appuyer sur une fiscalité plus juste (rétablissement de l’ISF, taxation des revenus financiers, abandon du CICE).

Après des années de crise, notre école a besoin d’un changement de politique autour de deux objectifs essentiels : égalité et émancipation.

Nous invitons l’ensemble des acteurs de l’éducation, et plus largement l’ensemble de la société, à construire le système éducatif dont nous avons besoin : pour en finir avec les inégalités à l’école ; construire et transmettre une culture commune de haut niveau ; pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de demain de maîtriser les choix qui engagent leur avenir et d’agir sur le monde.

Le 09/01/2021

PCF Section de Brest

Voeux de la fédération PCF du Finistère pour une belle année 2021.

Avec le Conseil Départemental de la fédération PCF du Finistère et l’exécutif départemental, nous te souhaitons une belle année 2021, pleine de fraternité, d’amitié, de bonheurs à partager, de luttes communes, et surtout en te souhaitant la santé, et de même pour celles et ceux qui te sont chers.

 

Nous avons tellement hâte de nous retrouver, de partager des moments militants et festifs, des moments culturels et de partage, de voir les cafés et restaurants, les lieux de loisirs et d’échanges rouvrir.

 

Nous venons de traverser une année 2020 marquée par l’irruption d’une pandémie qui a profondément chamboulé notre vie collective et nos vies personnelles et familiales, et réduit une partie de nos activités militantes par contrecoup. Bien sûr, le plus grave est ailleurs, dans ces dizaines de milliers de victimes du Covid-19, ces millions de décès à l’échelle du monde.
Cette crise de la COVID a placé dans une lumière crue les conséquences dramatiques de la fragilisation depuis des années de l’hôpital public, de notre système de santé et des structures d’accueil et de soins à domicile des personnes âgées, de l’abandon de toute politique de souveraineté industrielle.

 

Elle a aussi illustré toutes les insuffisances et l’amateurisme d’un pouvoir plus prompt à interdire et naviguer à vue qu’à organiser et planifier.

 
 

Associée à une politique économique qui favorise les intérêts capitalistes sur ceux des travailleurs, elle a créé les conditions d’une dégradation des conditions de vie pour bon nombre de nos concitoyens alors même que les plus riches s’enrichissent encore plus, avec la suppression de l’ISF et une politique acquise à leur cause.

 

Ce gouvernement ne fait qu’aggraver les inégalités. Les dividendes explosent, le patrimoine des 0,01% les plus riches aussi, la fortune des 20 plus riches de la planète croit de 10 milliards par tête en quelques mois, tandis que un million de personnes supplémentaire en France tombe sous le seuil de pauvreté et que l’on continue à imposer une réforme de réduction des droits et des allocations aux chômeurs, à laisser faire les licenciements dans les grands groupes, même quand ils ont reçu de l’aide financière de l’État.

 

Macron n’entend rien changer de son programme de réforme des retraites, du droit du travail, de l’assurance chômage.

 

Les réponses gouvernementales aux mouvements sociaux sont de plus en plus répressives et attentatoires aux libertés fondamentales, jusqu’à remettre en cause le droit fondamental d’informer ou de se protéger des violences comme dans cette loi « Sécurité globale » qui a suscité contre elle une très forte opposition sous forme de manifestations importantes qui ont duré plus d’un mois cet hiver, et dans lesquelles les communistes ont été très présents.

 
 

Le contexte international est lui aussi très anxiogène avec les crises écologiques et climatiques dont nous mesurons déjà les effets, la précarisation et la transformation des rapports sociaux et économiques avec la révolution numérique, le niveau très élevé partout dans le monde des tensions et menaces de guerre, le terrorisme, la montée des forces nationalistes, racistes et xénophobes, les atteintes aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’oppression des peuples kurdes, palestiniens, et de tant d’autres, l’alliance de la France avec des dictatures sous prétexte de « ventes d’armes », la course générale à l’armement, nucléaire entre autre.

 

Quand les peuples se lèvent pour leur dignité et leur liberté, ils sont souvent réprimés impitoyablement.

 

Il serait illusoire de penser que de 2021 sortiront des miracles pour changer radicalement ce décor bien sombre produit en grande partie par le système capitaliste et ses nouveaux modes de croissance et de perpétuation.

 

En revanche, dans ce monde qui s’impose à nous, nous révolte et nous inquiète, l’action et le projet des communistes, à partager avec le plus grand nombre de ceux qui ont intérêt à la transformation de la société, ont toute leur place, leur actualité et leur nécessité.

 

Ils chemineront aussi avec les aspirations, expériences et luttes, de bon nombre de femmes et d’hommes qui, sans toujours se reconnaître dans notre engagement politique et le comprendre ou le soutenir, partagent néanmoins une grande partie de nos valeurs et de nos objectifs.

 

Nous avons besoin de continuer à travailler notre projet et sa formulation pour être plus utiles, plus efficaces, plus pertinents et mieux compris, en prenant en compte les transformations du monde et de la société, les nouveaux enjeux de construction d’une réponse communiste aux problèmes économiques et sociétaux. Ce sera le rôle des travaux préparatoires collectifs de notre 39 ème Congrès qui débouchera sur un congrès national au mois de novembre 2021.

 

Nous avons besoin encore et plus que jamais sans doute de nous renforcer.

 

Nos 875 adhérents sur le plan du Finistère (50 000 sur le plan national) sont notre principale richesse pour aller à la rencontre des citoyens, et nous avons eu le plaisir cette année d’accueillir encore plus de trente nouveaux adhérents (130 adhésions en 3 ans). Ces nouveaux adhérents apportent déjà ou vont apporter beaucoup à l’avenir à l’activité et la vitalité de notre parti.

 

Nous avons aussi une pensée émue pour tous les camarades qui nous ont quittés cette année (vingt), bien trop nombreux. Ils laissent un vide. Nous garderont le souvenir de ce qu’ils ont apporté à notre collectif. Nous avons une grande reconnaissance pour leur engagement et tout ce à quoi ils ont pu œuvrer.

 

Les élections municipales nous ont permis de gagner et de conserver des municipalités à gauche dans le Finistère, dans des contextes de rassemblement, et de gagner de nouveaux élus. Nous avons aujourd’hui 50 élus adhérents ou sympathisants du PCF dans le Finistère. Même si ce n’est pas l’alpha et l’omega de notre action militante, c’est aussi une base sur laquelle on peut s’appuyer pour travailler dans l’intérêt de la population et renforcer notre influence.
Nous aurons normalement en juin à participer à des élections départementales et régionales avec des campagnes électorales qui risquent d’être contrariées par le Covid et les mesures de précaution. Nous ne savons pas encore à l’heure actuelle comment nous aboutirons mais nous travaillons depuis des mois régionalement et départementalement sur la base d’une volonté de rassemblement à gauche sur des projets où nous devons pouvoir marquer notre empreinte sur le programme et l’action mise en œuvre et avoir des élus communistes à la région Bretagne et au Conseil Départemental du Finistère

 

Pour la préparation des présidentielles de 2022, le conseil national du PCF a défini le samedi 12 décembre son calendrier en vue des échéances présidentielles et législatives de 2022. Une conférence nationale les 10 et 11 avril puis un vote des adhérents du 7 au 9 mai détermineront qui sera le candidat des communistes à la présidentielle.

 

Comme vous le voyez et le savez déjà très certainement, en plus de la résistance à tous les mauvais coups que nous pouvons attendre de ce gouvernement, et de l’effort pour relayer les propositions de notre parti et de nos parlementaires, l’année 2021 sera donc très chargée pour nous, mais ces moments de décision et de débats internes ne devront pas nous détourner du travail de sensibilisation, d’explication, et de lutte auprès et avec la population, sans quoi rien n’est possible.
Ce n’est pas nouveau, c’est même notre marque de fabrique.

 

En 2020, nous avons célébré les 100 ans de notre existence politique de communistes français, avec l’anniversaire du Congrès de Tours du 25 au 29 décembre 1920, et l’adhésion d’une majorité de militants et délégués de la SFIO à la IIIe Internationale. Notre ancienneté et la solidité de notre idéal, des engagements de nos militants et de notre analyse marxiste de la société sont des atouts pour voir plus loin et continuer à travailler à la construction d’une perspective de rassemblement pour le progrès humain et social, d’une perspective révolutionnaire et émancipatrice.

 

Nous continuerons cette année à mettre à l’honneur la mémoire des luttes et conquis de nos camarades, et cela d’autant plus que nos initiatives publiques ont été entravées en grande partie par le confinement et les mesures sanitaires. Nous espérons aussi pouvoir reprendre bientôt nos initiatives d’éducation populaire, nos conférences-débat, nos réunions publiques, et bien sûr nos fêtes.

 

Nous célébrons aussi en 2021 les 150 ans de la Commune, « le glorieux fourrier d’une société nouvelle » (Karl Marx), ces 72 jours de résistance et d’invention sociale et politique qui bouleversèrent la France (18 mars-28 mai 1871), se soldèrent par des mesures politiques et sociales progressistes et inédites (liberté de la presse, abolition de l’armée permanente, protection des locataires, séparation de l’église et de l’État, coopératives ouvrières et droit du travail, contrôle des élus, élection de travailleurs, ministère du travail, soupes populaires, lutte contre le chômage, école gratuite et laïque, progrès des droits et de la participation politique des femmes), un grand moment de progrès humain dans un contexte de crise et de guerre, une révolution patriotique et sociale réprimée sauvagement par la classe privilégiée et la Réaction avec la Semaine sanglante, faisant plusieurs dizaines de milliers de victimes, sous les applaudissements de beaucoup de bourgeois à l’époque, sans pitié pour les « gueux ».

 

Cette histoire montre que nos combats actuels, s’ils doivent s’enraciner dans une réalité politique, économique, sociale, culturelle, internationale qui change vite et crée de nouveaux défis, de nouveaux obstacles et de nouveaux leviers d’action, s’appuient aussi sur une grande tradition française de révolution populaire et d’idéal égalitaire, et une lutte des classes, qui, si ses formes ont changé, existe toujours, et avec une violence bien réelle, aujourd’hui.

 

Nous mettrons donc ces vœux pour l’année 2021 sous l’égide des combats de Louise Michel et de Nathalie Le Mel, la finistérienne déportée en Nouvelle-Calédonie – comme Louise Michel – après avoir dirigé l’Union des femmes pendant la Commune et avoir pris les armes contre les Versaillais.

 

Au nom de la fédération, du Conseil départemental du PCF Finistère, et de l’exécutif départemental, bonne année 2021 à toi et à tes proches.

 

Ismaël Dupont, secrétaire départemental PCF Finistère

 

Réponse du PCF Finistère à M.Bernard Poignant suite à son article dans le Ouest-France du 4 JANVIER.

Réponse du PCF Finistère à M.Bernard Poignant suite à son article dans le Ouest-France du 4 JANVIER 2021.

 

La question qui se pose aujourd’hui M.Poignant pour nos citoyens est: comment aujourd’hui on transforme la société, face aux politiques ultra libérales qui profitent uniquement à une petite minorité, comment aller vers plus de justice sociale?

 

Pour construire une alternative, il faut le rassemblement des forces de gauche et écologiste mais sur un projet de profond changement, qui tienne compte des leçons des échecs passés.

 

Ce rassemblement, on doit le construire à partir de nos différences qui doivent devenir une richesse. Pour cela, le véritable enjeu est de redonner envie à tous ceux qui ont été dégoûtés par la gauche ces dernières années de s’engager à la construction de ce projet.

 

Il faut que nous construisions une majorité politique qui s’attaque réellement au mur de l’argent et qui ait pour objectif l’augmentation du SMIC, la parité des salaires, la relocalisation des industries, le développement des services publics et en priorité de l’hôpital public, la justice fiscale et la lutte contre l’évasion fiscale, la réduction de la pauvreté et des inégalités, la question du réchauffement climatique ….

 

Cette année devraient avoir lieu les élections départementales et régionales. Aux municipales de 2020, le choix du rassemblement a permis à la gauche de conserver et de gagner de nombreuses villes tant en Bretagne que sur l’ensemble de la France.

 

Cette stratégie claire doit être poursuivie pour ces élections et permettre ainsi à ces collectivités de faire des choix de défense des services publics et d’être des lieux de solidarité et de citoyenneté.

 

PCF 29
5 JANVIER 2021
Article Ouest-France :

 

Décès de Paul Le Gall (né en 1925), ancien secrétaire départemental du PCF Finistère et Sud-Finistère, ancien membre du Comité central du PCF, ancien résistant

Décès de Paul Le Gall, ancien secrétaire départemental du PCF dans le Finistère pendant 23 ans, membre du comité central du PCF pendant 18 ans, ancien résistant FTP à Concarneau.
Nous sommes très attristés aujourd’hui d’apprendre avec un coup de téléphone de Christian Collimard le décès ce matin d’un grand militant et dirigeant historique du parti communiste finistérien et breton: Paul Le Gall, qui est parti ce matin à l’âge de 95 ans après plusieurs jours d’hospitalisation.
Adhérant au PCF à la Libération, Paul Le Gall a succédé a son ami et camarade Pierre Le Rose comme secrétaire départemental du PCF en 1956.
Il a été secrétaire de la fédération jusqu’en 1979 et membre du comité central du PCF de 1964 à 1982. Élu local pendant plusieurs années aussi à Concarneau.
Il fut résistant FTPF à Concarneau dès 1943, à 18 ans. Il participa aux combats de la libération de la poche de Lorient en septembre 1944.
Il quitta le parti au moment d’une grave crise interne dans le Finistère en 1987.
Mais il a tout dernièrement repris sa carte au PCF – il y a 3 ans, en décembre 2017 – 30 ans après son départ, symbole de l’attachement qui l’animait pour le communisme et son avenir, lui qui est décédé le jour même du centenaire du parti communiste, tout un symbole.
J’ai eu l’occasion de le rencontrer et de me familiariser avec sa malice, sa gentillesse et sa culture politique impressionnante a l’occasion de fêtes du parti à Fouesnant.
Adieu Paul.
Nous pensons fort à tous ceux que tu laisses en chemin, ton épouse Marie-Annick, ta fille, toute ta famille et tes proches.
Nous avons pour ton engagement très fort au service de nos idéaux communs une très grande reconnaissance. Salut à toi camarade!!! Soyons dignes de votre volontarisme et de votre dévouement.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère 
30 décembre 2020

1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 22/ Paul Le Gall (né en 1925)

1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère:

22/ Paul Le Gall (né en 1925)

Né le 19 août 1925 à Beuzec-Conq (Finistère) ; artisan maçon ; militant communiste, secrétaire de la fédération PCF du Finistère (1956-1971), membre du comité central du PCF (1964-1982) ; conseiller municipal de Concarneau (Finistère) (1953-1959 puis 1989-2001).

Paul Le Gall naquit à Beuzec-Conq, aujourd’hui intégré à Concarneau, dont le maire et conseiller général Paul Guéguin était communiste avant la guerre.
Son père Yves Le Gall, également appelé Jean, ouvrier du bâtiment, fut licencié dans les années 1920 pour faits de grève. Il s’installa ensuite à son compte. Militant communiste depuis 1922, lecteur de l’Humanité, il fut adjoint au maire de la commune de Beuzec-Conq (1935-1939). Il épousa Marie Le Gall, ménagère, sympathisante communiste. Le couple eut six enfants. À la Libération, les cinq garçons furent membres du PCF, la fille était sympathisante.

Paul Le Gall, après avoir fait ses études à l’école communale, fréquenta le cours complémentaire pendant deux années. À quatorze ans, au début de la guerre, il accompagna son père sur les chantiers.

À l’automne 1943, Paul Le Gall entra dans les FTP du secteur de Concarneau, effectuant des liaisons avec son père qui était également engagé dans la Résistance. Après avoir pris part à la libération de Concarneau au sein de la milice patriotique, devenue 7e compagnie FTPF, il adhéra aux jeunesses communistes. Il participa à partir de septembre 1944 aux combats sur le Front de Lorient au sein de la 2e compagnie du 2e bataillon de marche du Finistère au sein de laquelle s’était constitué un groupe de jeunesses communistes composé de soixante-dix adhérents dont il devint le secrétaire. Après la capitulation du 8 mai 1945, il resta sous les drapeaux à fin de surveiller les prisonniers allemands jusqu’en novembre 1945. Revenu à la vie civile, il reprit son travail de maçon cimentier avec son père.

En 1946, Paul Le Gall dirigeait le cercle de l’UJRF (Union de la jeunesse républicaine de France) de la ville. Adhérant au PCF en janvier 1947, il devint l’année suivante secrétaire à la propagande au sein de la section de Concarneau. Il suivit l’école élémentaire organisée par la section communiste en janvier 1948. Il fut élu secrétaire de la section du PCF de Concarneau au début des années 50, remplaçant Joseph Le Peux, employé de mairie, devenu correspondant du quotidien Ouest-Matin. Il était entouré de Joseph Gaonach, membre du comité de section et de Robert Le Pape*, membre du comité fédéral.

Paul Le Gall entouré de résistances bigoudènes et de Rol-Tanguy, Alain Signor et Pierre Le Rose

Il intégra le comité de la fédération du PCF du Finistère en 1952, devenant, dès 1954, membre de la commission de contrôle financier. Il était très actif au sein des associations proches du PCF comme les Anciens combattants FTP et France-URSS. Il militait aussi à l’Amicale laïque et au sein des Artisans du Finistère

En 1955, Paul Fabbri, membre du comité central, le présentait comme « un camarade capable, intelligent, faisant preuve d’un sens de synthèse très élevé et ne s’embarrassant pas de grands discours ».

Paul Le Gall qui habitait Concarneau, fut sollicité pour animer la fédération dont le siège se tenait à Brest. Lors de la XVIIIe conférence du comité fédéral du 13 mai 1956, il devint, à trente-et-un ans, le premier secrétaire fédéral du PCF du Finistère.

Paul Le Gall était un homme nouveau qui incarnait sans doute une volonté de changement politique sous l’impulsion de Marcel Servin qui suivait désormais la fédération du Finistère. Il était plus à même de pratiquer l’ouverture en direction de la SFIO puis du PSU notamment dans la lutte contre de Gaulle et contre la guerre d’Algérie. Il devint permanent avec le plombier Le Roux, secrétaire fédéral à l’organisation, puis responsable paysan (1961).

Il occupa cette responsabilité jusqu’à la partition de la fédération en deux entités géographiques en janvier 1970. Puis il garda ensuite la direction de la nouvelle fédération du Finistère Sud jusqu’en janvier 1982, remplacé alors par Pierre Rainero. Il siégea au bureau jusqu’à son non réélection au sein des instances fédérales le 25 mai 1986.

Après avoir participé à un voyage d’étude en Tchécoslovaquie en juillet 1957, Paul Le Gall suivit l’école centrale de formation de quatre mois au début de 1958. Élu comme membre suppléant au comité central au congrès de Paris de mai 1964, il devint titulaire lors du 19e congrès de Nanterre en février 1970. Il siégea dans les instances nationales jusqu’en 1982. Il fut un membre très actif, intervenant fréquemment dans les instances nationales, n’hésitant pas à soulever des questions stratégiques comme lors de la session du 29 juin 1965 où il se demanda « comment la gauche peut se passer d’un candidat communiste aux élections présidentielles. » A la veille des évènements de mai 1968, au CC du 18 et 19 avril 1968, il souligna le développement du mouvement revendicatif qui se construisait dans le Finistère et l’Ouest en général sur des bases unitaires inédites.

Au moment où le PCF et le PS étaient en train de finaliser l’écriture du programme commun, Paul Le Gall soulignait devant le CC le 22 mars 1972, les différences d’approches des deux partis sur les questions de l’Europe et de la supra-nationalité. Réélu au congrès de Saint-Ouen en décembre 1972, il suivit l’activité de la fédération de Mayenne où les forces du PCF étaient faibles. Pendant qu’il siégeait au comité central, il accompagna également les communistes des Côtes-du-Nord et Charente-Maritime. Avec les autres secrétaires fédéraux bretons Marcel Alory*, Armand Guillemot*, Serge Huber* et Louis Le Roux*, il impulsa d’abord le CRAC puis le comité régional du PCF qui se mit en place à l’issue de sa première réunion à Lorient le 19 février 1980. Il exprima des désaccords de fond avec la direction du PCF, en particulier de Georges Marchais, lors de la session de novembre 1981, prenant la parole en particulier sur l’intervention soviétique en Afghanistan.

Conseiller municipal de Concarneau (1953-1959), il siégea dans l’opposition au maire socialiste Charles Linement qui avait pris la municipalité au maire communiste de 1945, Robert Jan en 1947, grâce à une alliance de troisième force avec le MRP.

Personnalité calme, organisée, appréciée pour sa modération, Paul Le Gall a joué un rôle important à la tête de la fédération communiste du Finistère du milieu des années 1950 aux années 1970.

Il fut à plusieurs reprises le candidat titulaire du PCF aux élections législatives dans la 8e circonscription de Quimperlé-Concarneau. En novembre 1958, il fit équipe avec Pierre Salaun, ouvrier agricole, maire de Scaër. Il arriva en tête de la gauche au premier tour obtenant 22,96 % des suffrages exprimés. Il se maintint au second tour dans une triangulaire contre le député MRP sortant Louis Orvoën (réélu avec 51,5%) et obtint 30,9%. Lors des élections cantonales de juin 1961, Paul Le Gall affronta le conseiller général sortant Michel Naviner*, devenu communiste dissident (classé comme « extrême gauche » selon les sources préfectorales), obtenant 18,3% des voix au premier tour. Se maintenant au second tour, Paul Le Gall ne parvint pas à empêcher la réélection de Michel Naviner (41,6% au 1er tour), avec 55,7% des voix. Ce dernier avait recueilli une partie de l’électorat communiste mais aussi des voix du centre (MRP) et de droite car le candidat de la SFIO et maire de Concarneau, Charles Linement s’était aussi présenté.

Aux élections législatives de novembre 1962, Paul Le Gall représenta à nouveau le PCF à Quimperlé et obtint au 1er tour 25,1% des suffrages malgré la présence d’un candidat du rassemblement de la gauche, un radical et son suppléant SFIO. Il talonnait le député MRP Louis Orvoën (28,3 %) qui sortit vainqueur de la quadrangulaire du second tour avec 37,3 % devant le communiste (34,2 %), l’UNR (18,7%) et le tandem de la gauche non communiste (9,7 %). En mars 1967, au 1er tour, Paul le Gall affronta une nouvelle fois Louis Orvoën (Centre démocrate, 31,9 %), un UD Ve République (20,7 %) et un nouveau candidat SFIO-FGDS, l’agriculteur Pierre Boëdec*, maire et conseiller général de Bannalec (19,4 %). Mais cette fois, du fait des accords de désistement entre le PCF, le PSU et la FGDS, Paul Le Gall qui avait obtenu 27,9 % retrouva Louis Orvoën dans un duel au second tour. Le candidat de la gauche unie fut battu avec 44,7 % des suffrages exprimés à son adversaire, maire et personnalité influente du conseil général du Finistère. En juin 1968 dans la même circonscription de Quimperlé, il n’obtint que 12 079 voix, expression d’un recul significatif de l’influence communiste. Cependant, il était présent au second tour, la FGDS subissant également un affaissement en voix et en pourcentage.

La rupture dans cette circonscription s’opéra en mars 1973. Paul Le Gall fut nettement distancé n’obtenant que 9288 voix (18,41 % des suffrages exprimés). Louis Le Pensec, candidat du PS, effectua une percée de même nature que celle de Charles Josselin à Dinan obtenant 17 708 voix et 35,30 % des suffrages. En 1978, Paul Le Gall ne se représenta pas, laissant Michel Lann défendre les couleurs communistes à un moment où les rapports de forces avec le PS furent tranchés dans le Finistère.

À un moment où la fédération du Finistère Nord, dirigée par Louis Le Roux, membre du comité central, était secouée par une grave crise interne marquée par les départs successifs de Louis Aminot, Jean-Pierre Jeudy et Yvonne Lagadec en 1986, les communistes du Sud Finistère se déchiraient également. Paul Le Gall qui siégeait au bureau fut évincé des instances fédérales le 25 mai 1986. L’année suivante il quitta le PCF.

Il y a deux ans, Paul Le Gall, qui était resté sympathisant, participant à de nombreuses fêtes du Parti, a souhaité reprendre sa carte au Parti communiste, ce dont nous nous sommes heureux et fiers.

Source: article de Christian Bougeard et d’Alain Prigent dans Le Maitron

Section PCF de Beuzec-Conq près de Concarneau où militait le père de Paul Le Gall (Archives Pierre Le Rose)

https://maitron.fr/spip.php?article136581

 

 

 

100 ans du PCF – Congrès de Tours, adhésion à l’Internationale communiste : comment ont voté les adhérents et délégués finistériens de la SFIO?

Le point avec Roger Héré
S’agissant des délégués Finistériens, la composition de la délégation ne reflétait pas exactement l’opinion majoritaire des adhérents Finistériens, car si l’adhésion à la 3ème Internationale avait été votée très majoritairement dans le département (environ 70%), telle n’était pas l’opinion de la majorité des délégués dont 2 sur 5 seulement y étaient favorables (Guibant, militant du commerce à Brest, et Derrien de La Feuillée), alors que les autres étaient dans la mouvance Longuet/Blum (Nardon, Le Goïc et Masson).
Cependant, les votes au congrès ayant lieu par mandats, les délégués étaient porteurs d’un mandat impératif. Les mandats de la fédération pour le vote des différentes motions ont été répartis conformément au vote des adhérents de la fédération.

 

Les délégués du Finistère au Congrès de Tours :

Source: Maitron, article de Georges Cadiou

– Léon NARDON

Né le 12 octobre 1883 à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie), fondé de pouvoir de la perception de Brest (Finistère) ; maire socialiste de Brest.

Né à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) où son père, adjudant d’infanterie coloniale, était en garnison, Léon Nardon revint à Brest (Finistère), âgé de quelques mois et c’est là qu’il passa la majeure partie de sa vie. Fonctionnaire du Trésor, puis fondé de pouvoir de la perception de Brest, il fut élu conseiller municipal socialiste de Brest le 30 novembre 1919 ; il avait adhéré au Parti socialiste SFIO en 1905. Il fut élu maire le 10 décembre 1919, mais fut révoqué le 16 février 1920 par décret préfectoral pour avoir refusé d’autoriser une manifestation ayant pour but de déposer une couronne au monument aux morts. Il fut remplacé par H. Masson jusqu’au 20 février 1921, date à laquelle il redevint maire. Il fut réélu en 1925. Léon Nardon est délégué au congrès de Tours, en décembre 1920 et était intervenu le 25 pour critiquer les méthodes des partisans de la IIIe Internationale ; il demeura au Parti socialiste SFIO. Sous son impulsion, en tant que maire de Brest, on assista à la création de l’aérium de Penmarch, à l’extension des colonies de vacances, à la construction de l’école maternelle de la rue de la République, du patronage laïque de Recouvrance, au lancement de l’hôpital Augustin-Morvan.

Il avait été candidat malheureux aux élections législatives de 1924. Sixième sur la liste du Parti socialiste, il avait obtenu 30 932 voix sur 154 362 suffrages exprimés. N’ayant pas été réélu conseiller municipal en 1929, il fut nommé percepteur à Baud (Morbihan) puis à Lesneven (Finistère) en 1932, enfin au Faou en 1934. Révoqué de ses fonctions de percepteur le 24 décembre 1941 sous le régime de Vichy, il fut réintégré après la Libération. Il fut réélu conseiller municipal le 26 avril 1953 sur la liste d’action laïque, démocratique et sociale présentée par le Parti socialiste SFIO qui compta six élus. Il le demeura jusqu’en 1959.

Marié en 1912 à Saint-Marc (Finistère), Léon Nardon mourut le 3 février 1962 à Brest.

– Jules Hippolyte Masson, né à Brest le 25 octobre 1875, mort dans à Brest le 4 juin 1966:

Né et mort à Brest : 25 octobre 1875 – 4 juin 1966 ; employé PTT ; maire socialiste de Brest (1912-1920) puis de Morlaix, conseiller général, député (1919-1936) puis conseiller de la République (1946-1955).

 

Fils d’un lieutenant des douanes, H. Masson entra dans l’administration des PTT en 1893, après des études au lycée de Quimper. Dès 1897, il milita à la Ligue des droits de l’Homme et, à partir de 1899, dans le mouvement socialiste qui s’aggloméra en fédération de Bretagne dès l’unité. La fédération du Finistère ne prit son autonomie qu’en 1907. Masson fut un de ses principaux militants et, à partir de 1910, son secrétaire général. En 1913, il la représenta au congrès national de Brest. Mais il n’avait pas attendu l’unité pour se lancer dans l’action corporative et dans les batailles électorales.

 

Élu conseiller municipal de Brest en 1904 sur une liste de coalition de républicains et de socialistes, il joua un grand rôle à l’Hôtel de Ville où il fut chargé de nombreux rapports. Il organisa l’Association générale des PTT dont il fut le secrétaire. En 1908, il dirigea la grève des postiers de Brest, ce qui lui valut d’être révoqué jusqu’à sa réintégration en 1910. En 1908, il quitta l’Hôtel de Ville.

Candidat au conseil général dans le canton de Brest en 1907, Masson recueillit 1 086 voix contre 2 267 à Delobeau, progressiste. En 1910, dans le canton de Concarneau, il fut battu avec 1 521 voix contre 1 824. Une semaine plus tard, le 31 juillet 1910, au scrutin de ballottage du 3e canton de Brest, il fut élu par 1 368 suffrages contre 1 104 au Dr Houdart, candidat de droite. Mais, cette même année, il échoua aux élections législatives à Quimper. . En 1912, en tête d’une liste socialiste, H. Masson, élu avec vingt-cinq colistiers pour trente-six sièges à pourvoir, devint maire de Brest et le demeura jusqu’en 1920, accomplissant à l’Hôtel de Ville une œuvre hardie d’administration et de réalisations. Au cours de ces années, H. Masson mena une ardente campagne contre le péril de guerre et contre la loi militaire de trois ans. Le 16 novembre 1912, il prit la tête d’une manifestation pacifiste de trois mille personnes défilant dans les rues de Brest aux accents de chants révolutionnaires. Le 11 décembre, le tribunal correctionnel le condamna à deux amendes de 5 et 15 f. Le 12 avril 1913, Masson, maire de Brest, refusa de recevoir le ministre de la Marine Pierre Baudin qui venait présider le lancement du cuirassé Bretagne. Cependant, mobilisé en août 1914, il fit toute la guerre au 128e régiment d’infanterie, puis au 8e régiment du génie et, enfin à la section technique du télégraphe. Le 16 novembre 1919, Masson fut élu au scrutin de liste député du Finistère. Il représenta la fédération du Finistère au congrès de Tours (décembre 1920). Après la scission, il resta avec la minorité dans la SFIO. Avec le même mode de scrutin qu’en 1919, il fut réélu en 1924. En 1928, au scrutin uninominal, il fut élu dans la 2e circonscription de Châteaulin. En tête, au premier tour, avec 4 893 voix contre 3 872 à Lohéac, candidat de droite, 3 329 et 562 aux candidats radical et communiste, il l’emporta au ballottage par 6 505 suffrages contre 6 056 à Lohéac. Il l’emporta plus nettement encore en 1932 contre le même principal adversaire par 6 352 voix contre 5 905 au second tour de scrutin. En 1936, Lohéac, devenu candidat du Parti agraire, le devança : 5 128 voix contre 4 318, le socialiste indépendant et le candidat communiste en recueillant 2 047 et 778. Au scrutin de ballottage, Masson perdit son siège, ne groupant que 5 684 électeurs tandis que 7 098 assuraient le succès de Lohéac. Parallèlement, il fut conseiller général du 3e canton de Brest de 1910 à 1934, date à laquelle il quitta Brest pour se présenter à Carhaix où il fut battu.

J.-H. Masson resta un élu local et un militant. Son activité de résistant pendant l’occupation allemande lui valut d’être arrêté par la Gestapo et interné à Châlons-sur-Marne en avril 1942. À la libération, Masson fut secrétaire général de la Fédération socialiste du Finistère, et participa à ce titre à la conférence des secrétaires fédéraux des 23 et 24 février 1946, et fut désigné maire provisoire de Morlaix. Confirmé dans cette fonction en 1945, il fut battu en 1947 par une large coalition radicale-MRP-gaulliste. Élu sénateur du Finistère en 1946 et 1948, Masson fut à la fin de ce mandat doyen du Conseil de la République. En 1955, en raison de son âge, il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat.

Son dernier grand combat politique, il le mena en 1959 lorsque François Tanguy-Prigent quitta la SFIO pour rejoindre le Parti socialiste autonome. Masson, toujours patron en titre du Breton socialiste, empêcha le député du Finistère de continuer à diriger le journal et de l’utiliser comme tribune, puis il regroupa les éléments restés fidèles à la « vieille maison », qui étaient désorganisés, contribuant à conserver à son parti la majorité des adhérents hésitants qui jusqu’alors suivaient leur député.

 

Louis Derrien de La Feuillée:

Né le 14 février 1885 à Brest (Finistère), mort à Brest en 1932 ; limonadier ; militant socialiste puis communiste puis socialiste du Finistère.

Fils de Arthur, Raymond Derrien, mécanicien, et de Thérèse Jeanne Chapalain, sans profession déclarée ; au recensement de 1906, Louis Derrien vivait avec sa mère, Thérèse, veuve, et ses trois frères et sœur. Il fut garçon limonadier de 1906 à 1910 puis cafetier à partir de 1919. Tl se maria à Brest le 24 avril 1908 avec Félicitée Vennégres Avant la Première Guerre mondiale, Louis Derrien militait au Parti SFIO. Le 30 novembre 1919, il fut élu conseiller municipal et le resta jusqu’en 1925. L’année suivante, il fut délégué au congrès de Tours et assesseur lors de la dernière séance le 28 décembre 1920. Passé au Parti communiste, Louis Derrien siégea au bureau de la section de Brest du Parti, fut élu trésorier fédéral adjoint l’année suivante et délégué au congrès de Marseille en décembre. En 1922, réélu trésorier fédéral adjoint, il fut candidat en octobre aux élections des conseillers d’arrondissement à Brest. Membre du Parti communiste jusqu’au début de 1923, il rejoignit ensuite le Parti socialiste. Franc-maçon, Louis Derrien mourut à Brest en 1932.

– Jean-Marie Guibant:

 

Né le 27 septembre 1888 à Quimper (Finistère) ; employé de commerce ; militant socialiste et un temps très court du Parti communiste dans le Finistère.

 

Fils d’un journalier, Jean-Marie Guibant travailla comme employé de commerce et se maria à Quimper en août 1919. Membre du Parti socialiste SFIO, il était inscrit, en 1920, sur les listes électorales de Brest. Secrétaire du comité provisoire pour la IIIe Internationale, il fut délégué au congrès de Tours en décembre 1920 et se prononça pour la motion Cachin*-Frossard*. Il participa, en février 1921, au congrès fédéral du Parti. Délégué départemental de l’ARAC, il était également secrétaire du syndicat brestois des employés de commerce. Mais, cette même année 1921, il quitta Brest pour Quimper où il devint, semble-t-il, commerçant, 22, rue Graveran. Le mariage qu’il avait contracté fut dissous le 14 mars 1923. Dès 1922, il aurait quitté le PC.

***

Le Chiffon rouge morlaix du 23 mars 2018

Article de Georges Cadiou dans Bretagne actuelle

Le syndicaliste brestois Jean-Marie Guibant et le métallurgiste nantais René Gomichon se firent remarqués par leurs vigoureuses interventions en faveur de la Troisième Internationale au cours du Congrès. Guibant donnait aussi une précision intéressante, à savoir la création d’une section entièrement acquise à l’Internationale Communiste à La Feuillée, près de Huelgoat, dans les Monts d’Arrée, que Siegfried avait qualifiés de « démocratie radicale » . Radicale au sens étymologique et non partisan du terme.

– Fernand Le Goïc, professeur à Nantes, devient maire en 1919 pour la SFIO. Immédiatement, il montre ses préférences politiques : le buste de Jean Jaurès est placé dans la salle du conseil municipal, une rue est baptisée de son nom, et des motions à caractère politique sont adoptées. Par exemple, en avril 1920 le conseil municipal se prononce « Contre les poursuites et représailles infligées aux cheminots grévistes ». Puis, il « Proteste énergiquement contre la reprise des relations avec le Vatican ! » Ces délibérations sont annulées par le préfet, inaugurant ainsi le début de relations tendues entre les élus douarnenistes et l’autorité préfectorale. Le congrès de Tours en décembre 1920 vient bousculer fortement la gauche bretonne. Les débats sont très animés au sein de la SFIO. Si du côté des élus socialistes et des vieux adhérents on est en majorité contre l’adhésion à la IIIe Internationale, du côté de la base militante, c’est le oui à Moscou qui l’emporte. Au final, 2/3 des délégués bretons siégeant à Tours se prononcent en faveur de l’adhésion.

La scission entre socialistes et communistes a des répercussions à Douarnenez. Au sein de la municipalité, le maire Fernand Le Goïc est resté fidèle à la « vieille maison » SFIO. Il ne peut désormais s’appuyer que sur une minorité d’élus car la majorité du conseil a opté pour le communisme (Section française de l’Internationale communiste). Suite à plusieurs invalidations de conseillers municipaux et du maire, pour non-résidence à Douarnenez, de nouvelles élections se tiennent en juillet 1921. Et c’est le parti communiste qui l’emporte : Sébastien Velly est élu maire. Douarnenez devient ainsi la première municipalité communiste de France. Mais cette victoire ne doit pas masquer une réalité : Douarnenez est une exception en Bretagne. Affaiblis après la scission de 1920, les socialistes bretons se sont réorganisés et regagnent des voix sur les communistes.

 

Les votes des Finistériens au congrès de Tours
Les délégués

– 36 mandats au total pour le Finistère

– 5 délégués : Guibant, Derrien, Nardon, Le Goïc, Masson

Classement des fédérations

Au classement des fédérations par nombre de cartes prises au 1er octobre 1920, le Finistère occupe le 28ème rang sur 96, avec 1 500 cartes.

Le Finistère occupe le 23ème rang des fédérations par rapport à l’augmentation des cartes entre décembre 1919 et fin septembre 1920 ( au 31 décembre 1919, la fédération du Finistère comptabilisait 900 cartes).

Sur l’adhésion à la IIIème Internationale

1) Motion Cachin-Frossard et du comité pour la 3ème Internationale
* total des votes pour :   3 208
* dont Finistère :                 25

2) Motion du comité  de la reconstruction (Longuet) ,
*  total des votes pour :   1 022
* dont Finistère :                  11

3) Motion Leroy-Heine
*
total des votes pour :          44
* dont Finistère :                     0

4) Abstentions
* total des votes  :                 397
* dont Finistère :                      0

5) Absences
* Nombre total de mandats :   32 (dont 4 Côtes du Nord)
* dont Finistère :                       0

6) Motion Pressemane

* Nombre total de votes :       60
* dont Finistère :                      0

NB : aussitôt après le vote, Leroy intervient pour indiquer que les 44 mandats de sa motion sont à rajouter à la motion pour la 3ème Internationale.

Sur une réponse au télégramme de Zinovieff

1) Motion Mistral
* total des votes pour :   1 398
* dont Finistère :                 11

2) Motion Renoult
* total des votes pour :    3 247
* dont Finistère :                25

3) Abstentions

* total des votes :              143
* dont Finistère :                  0

4) Absences

* total des mandats :          29 (dont 4 Côtes du Nord)
* dont Finistère :                  0

100 ans de communisme en Finistère. L’écho de Kerandon, journal d’une cellule du quartier populaire de Concarneau.

 

 

100 ans de communisme en Finistère. L’écho de Kerandon, journal d’une cellule du quartier populaire de Concarneau (1964 et 1969). Archives Pierre Le Rose – PCF 29.

100 ans de communisme en Finistere. Le Journal L’Unite du PCF de Concarneau.

100 ans de communisme en Finistère. Le Journal L’Unité du PCF de Concarneau affiche en 1977 et 1982 les dessins de Wolinski, dessinateur de l’Humanité et de Charlie-Hebdo. Archives Pierre Le Rose – PCF 29.

L’Unité, journal d’information générale édité par la section de Concarneau du PCF – juillet 1969- spécial Fête de la Bretagne a Concarneau, l’ancêtre de la fête de l’Huma Bretagne de Lanester, avec un édito de Paul Le Gall, secrétaire fédéral, membre du comité central du PCF. Archives Pierre Le Rose – PCF 29.

100 ans d’engagements communistes en Finistère. « Le Travailleur du Quai », journal de la cellule J.Berthou de la section PCF de Concarneau

« Le Travailleur du Quai », journal de la cellule J.Berthou de la section PCF de Concarneau.

Campagne de Jacques Duclos en mai-juin 1969, le vieux tribun communiste, ancien responsable de la résistance et du parti clandestin pendant l’occupation, qui fera le meilleur score jamais réalisé par un candidat communiste aux présidentielles: 21,3 pour cent.

A Concarneau, en juin 1969, Jacques Duclos revoit 31 pour cent des suffrages, les « candidats de diversion et de division Krivine et Rocard » l’empêchant de devancer la droite. Defferre est dans les choux et c’est très bien comme ça. Pompidou et Poher, c’est le chômage, les CRS contre les travailleurs, la banque Rothschild, le soutien du fasciste Tixier-Vignancour pour le premier, la rigueur et le soutien au gouvernement Pinay qui tua Édouard Maze a Brest en 1950 dans son gouvernement de guerre froide pour le second.

Archives Pierre Le Rose, PCF 29.

Décès de notre camarade Michel DERRIEN, élu communiste à Morlaix pendant 4 mandats, ancien dirigeant du PCF, de la CGT et du Secours Populaire à Morlaix

Alain David – Annie Bergot – et Michel Derrien au local de section de Morlaix. C’était pendant le mandat de 83 à 89, du temps de Jean-Jacques Cléac’h, maire PS. Il y avait à l’époque 7 élus communistes dans la majorité. Marie-Paul Kerebel Adjointe aux affaires Sociales, Alain David Adjoint aux affaires scolaires, Lucien Le Leuc’h Adjoint aux Travaux, Michel Derrien Adjoint aux Transports, Jean-Luc Le Calvez à la commission logement et urbanisme, Annie Bergot aux Affaires Sociales, Scolaires et Culturelles, et Jean-Charles Le Naour à la commission Travaux.

Notre camarade Michel DERRIEN vient de décéder à l’âge de 90 ans le 27 décembre 2020.

Michel a été un militant de longue date de notre parti : il a été responsable de la section de Morlaix ; élu à la Mairie de Morlaix.

Comme élu, son premier mandat date de 1976-1983. Il a accompli notamment un gros travail comme adjoint aux transports à Morlaix. Michel Derrien a été élu pendant 4 mandats. Michel Derrien est resté jusqu’au bout très impliqué dans la vie politique et militante. Il y a quelques mois, il avait participé pour soutenir financièrement la campagne de Morlaix Ensemble aux élections municipales. Il est resté un militant communiste concerné jusqu’à la fin de sa vie, attaché à l’union de la gauche. Tout un symbole: il est décédé la semaine du centenaire du Parti communiste français né lors du Congrès de Tours.

Cet habitant du quartier de la Boissière était un sage, quelqu’un de très pondéré et réfléchi. Michel Derrien était secrétaire de la section du PCF pays de Morlaix au moment de la création de la fête du Viaduc en 1964 et de l’achat d’un premier local de la section de Morlaix. Alain David lui a ensuite succédé comme secrétaire de section en 1968 (jusqu’en 1976). La première fête du Viaduc a eu lieu en septembre 1964 à Kernéguès. Avec François Paugam, Louis Ollivier, Alain David, et bien d’autres encore, Michel Derrien faisait partie des artisans de la montée en puissance de la section de Morlaix dans les années 60-70.

Michel n’a pas ménagé sa peine dans bien d’autres activités au service de la population et des plus fragiles en particulier : responsable du Secours Populaire Morlaix ; responsable syndical ; …

Au nom de la section, comme en mon nom personnel, je présente nos sincères condoléances à toute sa famille.

Michel repose à l’espace funéraire rue du Docteur Kergaradec à Plourin les Morlaix de 14 h à 17 h.

Un hommage lui sera rendu le jeudi 31 décembre à 10 h 15, au pôle funéraire de Saint Thégonnec.

Merci à chacun de s’associer à la peine de la famille.

Bien cordialement.

Daniel RAVASIO, secrétaire de section du PCF pays de Morlaix

Voici une partie de l’émouvant hommage que Alain David a dédié  à ses obsèques à Saint-Thégonnec à son camarade et ami Michel Derrien, dont il avait pris la suite à la tête de la section de Morlaix en 1968. Un grand homme, un grand militant vient de nous quitter! Merci à Alain d’avoir su mettre en relief sa vie d’engagement et de solidarité avec des mots si justes.

HOMMAGE A MICHEL DERRIEN

Avec la disparition de Michel le parti communiste perd un militant aux qualités humaines unanimement reconnues qui s’est investi sans relâche dans toutes ses activités pendant des années. Mais la ville de Morlaix et ses habitants perdent aussi un élu, un soutien qui n’a ménagé ni son temps ni son énergie pour améliorer la vie de ses concitoyens particulièrement les plus fragiles.
J’ai connu Michel en 1968, l’année de mon adhésion au Parti. J’ai tout de suite été frappé par la qualité de sa réflexion, de son apport à la réflexion collective en tant que secrétaire de section de Morlaix et au rayonnement des idées communistes. De la qualité et de la bienveillance de son écoute aussi Cette année- là Michel, qui militait déjà syndicalement au SNI y prit des responsabilités départementales et je me retrouvai propulsé au secrétariat de section. Il avait pris soin de rassurer le néophyte que j’étais en disant qu’il ne laisserait pas tomber la section …et contrairement à ce qui arrive parfois , il tint bien entendu parole et continua à participer activement à notre vie.
Michel avait beaucoup lu et avait donc une culture très étendue, même s’il ne l’étalait pas. Il avait un souci permanent d’ouverture du Parti invitant à participer aux réunions, au-delà de nos rangs sur des sujets divers, de l’éducation populaire sans en dire le nom au 5, rue haute donc.
Parmi les activités qu’il ne manquait jamais il y avait, comme temps fort, la préparation des congrès. Michel tenait à ce que le maximum de camarades puisse participer aux échanges, à la réflexion et aux propositions. Là encore sa réflexion, son expérience, sa rigueur étaient précieuses .Il était toujours soucieux de la précision des choses et de l’accessibilité des formulations. Je l’entends encore me dire : « tu sais, nous les communistes, il faut que nous soyons compris par tout le monde. S’il y a plusieurs façons de dire les choses, sans en altérer le sens, choisis toujours la plus simple, la plus compréhensible ». A une période où le jargon étant loin d’être absent de notre expression le conseil était particulièrement pertinent.
C’est aussi ce qui motivait son attachement à ce que nous appelions à cette époque les écoles du parti qui ont été développées à Morlaix. C’est de cet « intellectuel collectif « que nous tirions notre efficacité .Je me souviendrai de ces leçons lorsque j’aurai la responsabilité de la Formation des militants au niveau départemental.
Bien sûr je ne saurais oublier tout ce que Michel nous a apporté en ce qui concerne la réflexion sur l’enseignement et la défense de l’école publique. Utilisation précieuse de son expérience syndicale. Même si ses voyages vers Châteaulin n’étaient pas sans danger dans les Monts d’Arrée en hiver, la nuit par temps de brouillard.
Me reviennent à l’esprit les ventes exceptionnelles de l’Huma Dimanche que nous faisions tous les deux à Plourin ,les échanges riches avec la population et les discussions enrichissantes pendant le trajet entre les fermes dont Michel connaissait tous les occupants et leur histoire: ainsi allaient les choses en ce temps-là.
Mais l’apport de Michel n’était pas qu’intellectuel. Il ne rechignait jamais à mettre la main à la pâte. Dans les deux sens du terme. Beaucoup se souviennent encore de ses talents de cuisinier lors des fêtes du parti.
Et puis il y eut 1977 : depuis des dizaines d’années il n’y avait pas eu d’élus communistes à Morlaix et bien entendu nous n’avions pas d’expérience en ce domaine. Michel effectua quatre mandats successifs. Apportant dans le domaine dont il avait la charge (la circulation, le transport et le stationnement) son sérieux, son travail, sa connaissance des dossiers. Mais aussi sa volonté de tenir compte des avis de la population, de prioriser avant toute chose le service au public. Pendant toutes ces années Michel a apporté beaucoup plus que sa compétence ; il a été pour beaucoup dans la cohésion et dans la cohérence du groupe que nous formions y compris lorsque soufflaient sur l’union des vents mauvais.
Le 3ème mandat a été particulier, puisque la majorité sortante ayant été battue, nous nous sommes retrouvés dans l’opposition. A deux communistes sur 8 élus. Une nouvelle expérience où il s’agissait plus de contrôler et de s’opposer que de construire. Avec Michel nous jouions notre rôle même si je voyais bien que ce n’était pas celui qu’il préférait. Il fut certainement plus à l’aise lorsqu’il put à nouveau construire dans la nouvelle municipalité.
Ce mandat terminé, Michel ne resta pas pour autant l’arme au pied. Il s’investit encore davantage au Secours Populaire qui, du coup, prit de l’ampleur. D’autres, diraient mieux que moi tout ce qu’il y a apporté à la fois comme rigueur et comme chaleur humaine avec toujours la volonté de préserver la dignité des personnes accueillies. Car, évidemment, Michel ne faisait rien à moitié.
En cette année où l’on fête le 100ème anniversaire du PCF, on célèbre beaucoup et c’est bien normal, les grandes avancées sociales à son actif et toutes celles et tous ceux qui y ont joué un grand rôle. Mais le rôle du PCF c’est aussi le résultat du combat de centaines de milliers de militants et d’élus qui, comme Michel, ont toute leur vie lutté pour bâtir cette France fraternelle que chantait Jean FERRAT.
A l’heure où l’humanité est confrontée à des défis colossaux pour dépasser cette société d’exploitation, de domination et d’aliénation qui sème tant de drames et de misère, à l’heure où la vie même est menacée sur la planète, il est temps que les choses changent. Cela a été le combat de la vie de Michel.
Nous, ses camarades, prenons l’engagement de le poursuivre sans relâche.
Alain DAVID

La pêche entre « No deal » et « New deal »

Depuis des mois le Brexit a fait l’objet de négociations laborieuses qui ont évolué entre crainte du « No deal » et espoir vain du statu quo. Ces négociations viennent d’aboutir ce 24 décembre 2020 à un accord, disons-le franchement qui s’est fait sur le dos des pêcheurs, ils vont devoir affronter de nouveaux défis qu’ils n’arriveront pas à surmonter s’ils ne sont pas aidés de façon équitable (de manière à ne pas laisser la part belle aux gros armements de la pêche industrielle).

 

Les premiers échos de cet accord laissent en effet présager que le monde de la pêche , déjà gravement perturbé par la crise pandémique, va s’en trouver encore plus bouleversé, notamment dans les 8 pays de l’UE les plus concernés que sont la France, l’Irlande, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, l’Allemagne et le Danemark.

 

Or dans le temps des négociations ce qui a caractérisé le plus l’attitude des gouvernements, tant de l’Union européenne que du Royaume-Uni, c’est leur incapacité à anticiper l’avenir.

 

Car enfin dans cet accord, quid des emplois ?, quid des conditions de vie et de travail des marins pêcheurs ? quid de l’évaluation et de la gestion des ressources halieutiques* ?, quid de la pêche artisanale et des petits armements qui, livrés à eux-mêmes ne feront pas le poids face aux gros armements dont l’objectif est la rentabilité à court terme avec le pillage des fonds marins sans vision d’avenir ?


 

C’est le grand bordel en mer qui s’annonce avec des zones de pêche de plus en plus fréquentées et restreintes, avec les risques d’accrochages qui ont déjà commencé entre marins pêcheurs, côtiers, artisanaux, hauturiers, navires-usines… Verra-t-on se profiler des batailles navales tandis que la Royal Navy fera le gendarme aux abords des côtes britanniques ?


 

Si nous voulons véritablement permettre aux marins pêcheurs, ainsi qu’aux emplois qu’ils induisent à terre, de vivre dignement et correctement de leur travail, déjà une remise à plat des règles européennes (TAC, quotas, licences, autorisations spéciales…) ainsi qu’une redéfinition du rôle de l’OMC s’imposent.
Mais on le voit bien, il est de plus en plus difficile de s’en remettre à l’Union Européenne dont la technostructure est entièrement tournée vers la mondialisation néolibérale, (la forme actuelle la plus élaborée du capitalisme) *.


 

La « gestion » de la crise sanitaire de la Covid 19 l’a bien montré. L’ Europe est devenue incapable de jouer collectif, c’est le règne du chacun pour soi, chacun chez soi. Le peuple grec et ses hôpitaux sacrifiés, l’Italie abandonnée en pleine épidémie et qui en porte rancune, l’extrême droite nationaliste aux commandes ici ou là et les égoïsmes nationaux en plein essor, et aujourd’hui une coopération quasi nulle pour la recherche et la diffusion des vaccins.

 

Si les mesures préconisées dans cet accord post-brexit sont traitées de la même manière que la crise sanitaire, c’est-à-dire le chacun pour soi alors il y a du soucis à se faire :
Il y a donc matière à rassembler dés maintenant tous les acteurs de la filière pêche, les Organisations de Producteurs (OP), les syndicalistes, les organismes de recherche scientifique, les organisations de consommateurs… pour réfléchir à comment faire face aux nouveaux défis qui s’annoncent, pour sauver la seule espèce vraiment menacée aujourd’hui, celle des marins pêcheurs.

 

Les communistes sont prêt à en débattre (notamment ceux du Pays Bigouden frustrés de n’avoir pu tenir l’été dernier leurs 3 fêtes du « Travailleur de la mer, Travailleur Bigouden » (Guilvinec, Lesconil et Loctudy) à cause de la Covid19.

En attendant la possibilité de reprise de débats publics que nous pourrions co-organiser quand les conditions sanitaires s’y prêteront, la page Facebook « Défense de la pêche artisanale du Pays Bigouden » est d’ores et déjà à la disposition de tous ceux qui ont envie d’apporter leur contribution à l’émergence d’idées nouvelles tournées vers l’avenir. Le monde de la pêche en a besoin car les menaces qui pèsent actuellement particulièrement sur la pêche artisanale, sur les petits armements et sur la vie des territoires en général n’ont jamais été aussi fortes et aussi précises que maintenant.


 

* Cette orientation néolibérale : s’est accélérée lorsqu’après le référendum de 2005 où les peuples français et néerlandais avaient dit « NON » au projet de traité constitutionnel, le Conseil européen de Lisbonne de 2007 a adopté en catimini un nouveau traité constitutionnel élaboré au mépris de la démocratie.
* l’évaluation et de la gestion des ressources halieutiques :Le Brexit ne signifiera pas repos biologique favorisant le renouvellement des espèces bien au contraire et la surpêche industrielle ne sera pas freinée. Mais la pêche n’est pas le seul facteur à intervenir sur l’abondance ou non du poisson, le réchauffement avéré en degré de la mer a déjà une forte incidence sur les zones où certaines espèces sont plus ou moins aptes à se nourrir et à se reproduire.

 

 

PCF  Section du Pays Bigouden (29) 

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