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Décès de Paul Le Gall (né en 1925), ancien secrétaire départemental du PCF Finistère et Sud-Finistère, ancien membre du Comité central du PCF, ancien résistant

Décès de Paul Le Gall, ancien secrétaire départemental du PCF dans le Finistère pendant 23 ans, membre du comité central du PCF pendant 18 ans, ancien résistant FTP à Concarneau.
Nous sommes très attristés aujourd’hui d’apprendre avec un coup de téléphone de Christian Collimard le décès ce matin d’un grand militant et dirigeant historique du parti communiste finistérien et breton: Paul Le Gall, qui est parti ce matin à l’âge de 95 ans après plusieurs jours d’hospitalisation.
Adhérant au PCF à la Libération, Paul Le Gall a succédé a son ami et camarade Pierre Le Rose comme secrétaire départemental du PCF en 1956.
Il a été secrétaire de la fédération jusqu’en 1979 et membre du comité central du PCF de 1964 à 1982. Élu local pendant plusieurs années aussi à Concarneau.
Il fut résistant FTPF à Concarneau dès 1943, à 18 ans. Il participa aux combats de la libération de la poche de Lorient en septembre 1944.
Il quitta le parti au moment d’une grave crise interne dans le Finistère en 1987.
Mais il a tout dernièrement repris sa carte au PCF – il y a 3 ans, en décembre 2017 – 30 ans après son départ, symbole de l’attachement qui l’animait pour le communisme et son avenir, lui qui est décédé le jour même du centenaire du parti communiste, tout un symbole.
J’ai eu l’occasion de le rencontrer et de me familiariser avec sa malice, sa gentillesse et sa culture politique impressionnante a l’occasion de fêtes du parti à Fouesnant.
Adieu Paul.
Nous pensons fort à tous ceux que tu laisses en chemin, ton épouse Marie-Annick, ta fille, toute ta famille et tes proches.
Nous avons pour ton engagement très fort au service de nos idéaux communs une très grande reconnaissance. Salut à toi camarade!!! Soyons dignes de votre volontarisme et de votre dévouement.
Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère 
30 décembre 2020

1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère: 22/ Paul Le Gall (né en 1925)

1920-2020: 100 ans d’engagements communistes en Finistère:

22/ Paul Le Gall (né en 1925)

Né le 19 août 1925 à Beuzec-Conq (Finistère) ; artisan maçon ; militant communiste, secrétaire de la fédération PCF du Finistère (1956-1971), membre du comité central du PCF (1964-1982) ; conseiller municipal de Concarneau (Finistère) (1953-1959 puis 1989-2001).

Paul Le Gall naquit à Beuzec-Conq, aujourd’hui intégré à Concarneau, dont le maire et conseiller général Paul Guéguin était communiste avant la guerre.
Son père Yves Le Gall, également appelé Jean, ouvrier du bâtiment, fut licencié dans les années 1920 pour faits de grève. Il s’installa ensuite à son compte. Militant communiste depuis 1922, lecteur de l’Humanité, il fut adjoint au maire de la commune de Beuzec-Conq (1935-1939). Il épousa Marie Le Gall, ménagère, sympathisante communiste. Le couple eut six enfants. À la Libération, les cinq garçons furent membres du PCF, la fille était sympathisante.

Paul Le Gall, après avoir fait ses études à l’école communale, fréquenta le cours complémentaire pendant deux années. À quatorze ans, au début de la guerre, il accompagna son père sur les chantiers.

À l’automne 1943, Paul Le Gall entra dans les FTP du secteur de Concarneau, effectuant des liaisons avec son père qui était également engagé dans la Résistance. Après avoir pris part à la libération de Concarneau au sein de la milice patriotique, devenue 7e compagnie FTPF, il adhéra aux jeunesses communistes. Il participa à partir de septembre 1944 aux combats sur le Front de Lorient au sein de la 2e compagnie du 2e bataillon de marche du Finistère au sein de laquelle s’était constitué un groupe de jeunesses communistes composé de soixante-dix adhérents dont il devint le secrétaire. Après la capitulation du 8 mai 1945, il resta sous les drapeaux à fin de surveiller les prisonniers allemands jusqu’en novembre 1945. Revenu à la vie civile, il reprit son travail de maçon cimentier avec son père.

En 1946, Paul Le Gall dirigeait le cercle de l’UJRF (Union de la jeunesse républicaine de France) de la ville. Adhérant au PCF en janvier 1947, il devint l’année suivante secrétaire à la propagande au sein de la section de Concarneau. Il suivit l’école élémentaire organisée par la section communiste en janvier 1948. Il fut élu secrétaire de la section du PCF de Concarneau au début des années 50, remplaçant Joseph Le Peux, employé de mairie, devenu correspondant du quotidien Ouest-Matin. Il était entouré de Joseph Gaonach, membre du comité de section et de Robert Le Pape*, membre du comité fédéral.

Paul Le Gall entouré de résistances bigoudènes et de Rol-Tanguy, Alain Signor et Pierre Le Rose

Il intégra le comité de la fédération du PCF du Finistère en 1952, devenant, dès 1954, membre de la commission de contrôle financier. Il était très actif au sein des associations proches du PCF comme les Anciens combattants FTP et France-URSS. Il militait aussi à l’Amicale laïque et au sein des Artisans du Finistère

En 1955, Paul Fabbri, membre du comité central, le présentait comme « un camarade capable, intelligent, faisant preuve d’un sens de synthèse très élevé et ne s’embarrassant pas de grands discours ».

Paul Le Gall qui habitait Concarneau, fut sollicité pour animer la fédération dont le siège se tenait à Brest. Lors de la XVIIIe conférence du comité fédéral du 13 mai 1956, il devint, à trente-et-un ans, le premier secrétaire fédéral du PCF du Finistère.

Paul Le Gall était un homme nouveau qui incarnait sans doute une volonté de changement politique sous l’impulsion de Marcel Servin qui suivait désormais la fédération du Finistère. Il était plus à même de pratiquer l’ouverture en direction de la SFIO puis du PSU notamment dans la lutte contre de Gaulle et contre la guerre d’Algérie. Il devint permanent avec le plombier Le Roux, secrétaire fédéral à l’organisation, puis responsable paysan (1961).

Il occupa cette responsabilité jusqu’à la partition de la fédération en deux entités géographiques en janvier 1970. Puis il garda ensuite la direction de la nouvelle fédération du Finistère Sud jusqu’en janvier 1982, remplacé alors par Pierre Rainero. Il siégea au bureau jusqu’à son non réélection au sein des instances fédérales le 25 mai 1986.

Après avoir participé à un voyage d’étude en Tchécoslovaquie en juillet 1957, Paul Le Gall suivit l’école centrale de formation de quatre mois au début de 1958. Élu comme membre suppléant au comité central au congrès de Paris de mai 1964, il devint titulaire lors du 19e congrès de Nanterre en février 1970. Il siégea dans les instances nationales jusqu’en 1982. Il fut un membre très actif, intervenant fréquemment dans les instances nationales, n’hésitant pas à soulever des questions stratégiques comme lors de la session du 29 juin 1965 où il se demanda « comment la gauche peut se passer d’un candidat communiste aux élections présidentielles. » A la veille des évènements de mai 1968, au CC du 18 et 19 avril 1968, il souligna le développement du mouvement revendicatif qui se construisait dans le Finistère et l’Ouest en général sur des bases unitaires inédites.

Au moment où le PCF et le PS étaient en train de finaliser l’écriture du programme commun, Paul Le Gall soulignait devant le CC le 22 mars 1972, les différences d’approches des deux partis sur les questions de l’Europe et de la supra-nationalité. Réélu au congrès de Saint-Ouen en décembre 1972, il suivit l’activité de la fédération de Mayenne où les forces du PCF étaient faibles. Pendant qu’il siégeait au comité central, il accompagna également les communistes des Côtes-du-Nord et Charente-Maritime. Avec les autres secrétaires fédéraux bretons Marcel Alory*, Armand Guillemot*, Serge Huber* et Louis Le Roux*, il impulsa d’abord le CRAC puis le comité régional du PCF qui se mit en place à l’issue de sa première réunion à Lorient le 19 février 1980. Il exprima des désaccords de fond avec la direction du PCF, en particulier de Georges Marchais, lors de la session de novembre 1981, prenant la parole en particulier sur l’intervention soviétique en Afghanistan.

Conseiller municipal de Concarneau (1953-1959), il siégea dans l’opposition au maire socialiste Charles Linement qui avait pris la municipalité au maire communiste de 1945, Robert Jan en 1947, grâce à une alliance de troisième force avec le MRP.

Personnalité calme, organisée, appréciée pour sa modération, Paul Le Gall a joué un rôle important à la tête de la fédération communiste du Finistère du milieu des années 1950 aux années 1970.

Il fut à plusieurs reprises le candidat titulaire du PCF aux élections législatives dans la 8e circonscription de Quimperlé-Concarneau. En novembre 1958, il fit équipe avec Pierre Salaun, ouvrier agricole, maire de Scaër. Il arriva en tête de la gauche au premier tour obtenant 22,96 % des suffrages exprimés. Il se maintint au second tour dans une triangulaire contre le député MRP sortant Louis Orvoën (réélu avec 51,5%) et obtint 30,9%. Lors des élections cantonales de juin 1961, Paul Le Gall affronta le conseiller général sortant Michel Naviner*, devenu communiste dissident (classé comme « extrême gauche » selon les sources préfectorales), obtenant 18,3% des voix au premier tour. Se maintenant au second tour, Paul Le Gall ne parvint pas à empêcher la réélection de Michel Naviner (41,6% au 1er tour), avec 55,7% des voix. Ce dernier avait recueilli une partie de l’électorat communiste mais aussi des voix du centre (MRP) et de droite car le candidat de la SFIO et maire de Concarneau, Charles Linement s’était aussi présenté.

Aux élections législatives de novembre 1962, Paul Le Gall représenta à nouveau le PCF à Quimperlé et obtint au 1er tour 25,1% des suffrages malgré la présence d’un candidat du rassemblement de la gauche, un radical et son suppléant SFIO. Il talonnait le député MRP Louis Orvoën (28,3 %) qui sortit vainqueur de la quadrangulaire du second tour avec 37,3 % devant le communiste (34,2 %), l’UNR (18,7%) et le tandem de la gauche non communiste (9,7 %). En mars 1967, au 1er tour, Paul le Gall affronta une nouvelle fois Louis Orvoën (Centre démocrate, 31,9 %), un UD Ve République (20,7 %) et un nouveau candidat SFIO-FGDS, l’agriculteur Pierre Boëdec*, maire et conseiller général de Bannalec (19,4 %). Mais cette fois, du fait des accords de désistement entre le PCF, le PSU et la FGDS, Paul Le Gall qui avait obtenu 27,9 % retrouva Louis Orvoën dans un duel au second tour. Le candidat de la gauche unie fut battu avec 44,7 % des suffrages exprimés à son adversaire, maire et personnalité influente du conseil général du Finistère. En juin 1968 dans la même circonscription de Quimperlé, il n’obtint que 12 079 voix, expression d’un recul significatif de l’influence communiste. Cependant, il était présent au second tour, la FGDS subissant également un affaissement en voix et en pourcentage.

La rupture dans cette circonscription s’opéra en mars 1973. Paul Le Gall fut nettement distancé n’obtenant que 9288 voix (18,41 % des suffrages exprimés). Louis Le Pensec, candidat du PS, effectua une percée de même nature que celle de Charles Josselin à Dinan obtenant 17 708 voix et 35,30 % des suffrages. En 1978, Paul Le Gall ne se représenta pas, laissant Michel Lann défendre les couleurs communistes à un moment où les rapports de forces avec le PS furent tranchés dans le Finistère.

À un moment où la fédération du Finistère Nord, dirigée par Louis Le Roux, membre du comité central, était secouée par une grave crise interne marquée par les départs successifs de Louis Aminot, Jean-Pierre Jeudy et Yvonne Lagadec en 1986, les communistes du Sud Finistère se déchiraient également. Paul Le Gall qui siégeait au bureau fut évincé des instances fédérales le 25 mai 1986. L’année suivante il quitta le PCF.

Il y a deux ans, Paul Le Gall, qui était resté sympathisant, participant à de nombreuses fêtes du Parti, a souhaité reprendre sa carte au Parti communiste, ce dont nous nous sommes heureux et fiers.

Source: article de Christian Bougeard et d’Alain Prigent dans Le Maitron

Section PCF de Beuzec-Conq près de Concarneau où militait le père de Paul Le Gall (Archives Pierre Le Rose)

https://maitron.fr/spip.php?article136581

 

 

 

100 ans du PCF – Congrès de Tours, adhésion à l’Internationale communiste : comment ont voté les adhérents et délégués finistériens de la SFIO?

Le point avec Roger Héré
S’agissant des délégués Finistériens, la composition de la délégation ne reflétait pas exactement l’opinion majoritaire des adhérents Finistériens, car si l’adhésion à la 3ème Internationale avait été votée très majoritairement dans le département (environ 70%), telle n’était pas l’opinion de la majorité des délégués dont 2 sur 5 seulement y étaient favorables (Guibant, militant du commerce à Brest, et Derrien de La Feuillée), alors que les autres étaient dans la mouvance Longuet/Blum (Nardon, Le Goïc et Masson).
Cependant, les votes au congrès ayant lieu par mandats, les délégués étaient porteurs d’un mandat impératif. Les mandats de la fédération pour le vote des différentes motions ont été répartis conformément au vote des adhérents de la fédération.

 

Les délégués du Finistère au Congrès de Tours :

Source: Maitron, article de Georges Cadiou

– Léon NARDON

Né le 12 octobre 1883 à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie), fondé de pouvoir de la perception de Brest (Finistère) ; maire socialiste de Brest.

Né à Dumbéa (Nouvelle-Calédonie) où son père, adjudant d’infanterie coloniale, était en garnison, Léon Nardon revint à Brest (Finistère), âgé de quelques mois et c’est là qu’il passa la majeure partie de sa vie. Fonctionnaire du Trésor, puis fondé de pouvoir de la perception de Brest, il fut élu conseiller municipal socialiste de Brest le 30 novembre 1919 ; il avait adhéré au Parti socialiste SFIO en 1905. Il fut élu maire le 10 décembre 1919, mais fut révoqué le 16 février 1920 par décret préfectoral pour avoir refusé d’autoriser une manifestation ayant pour but de déposer une couronne au monument aux morts. Il fut remplacé par H. Masson jusqu’au 20 février 1921, date à laquelle il redevint maire. Il fut réélu en 1925. Léon Nardon est délégué au congrès de Tours, en décembre 1920 et était intervenu le 25 pour critiquer les méthodes des partisans de la IIIe Internationale ; il demeura au Parti socialiste SFIO. Sous son impulsion, en tant que maire de Brest, on assista à la création de l’aérium de Penmarch, à l’extension des colonies de vacances, à la construction de l’école maternelle de la rue de la République, du patronage laïque de Recouvrance, au lancement de l’hôpital Augustin-Morvan.

Il avait été candidat malheureux aux élections législatives de 1924. Sixième sur la liste du Parti socialiste, il avait obtenu 30 932 voix sur 154 362 suffrages exprimés. N’ayant pas été réélu conseiller municipal en 1929, il fut nommé percepteur à Baud (Morbihan) puis à Lesneven (Finistère) en 1932, enfin au Faou en 1934. Révoqué de ses fonctions de percepteur le 24 décembre 1941 sous le régime de Vichy, il fut réintégré après la Libération. Il fut réélu conseiller municipal le 26 avril 1953 sur la liste d’action laïque, démocratique et sociale présentée par le Parti socialiste SFIO qui compta six élus. Il le demeura jusqu’en 1959.

Marié en 1912 à Saint-Marc (Finistère), Léon Nardon mourut le 3 février 1962 à Brest.

– Jules Hippolyte Masson, né à Brest le 25 octobre 1875, mort dans à Brest le 4 juin 1966:

Né et mort à Brest : 25 octobre 1875 – 4 juin 1966 ; employé PTT ; maire socialiste de Brest (1912-1920) puis de Morlaix, conseiller général, député (1919-1936) puis conseiller de la République (1946-1955).

 

Fils d’un lieutenant des douanes, H. Masson entra dans l’administration des PTT en 1893, après des études au lycée de Quimper. Dès 1897, il milita à la Ligue des droits de l’Homme et, à partir de 1899, dans le mouvement socialiste qui s’aggloméra en fédération de Bretagne dès l’unité. La fédération du Finistère ne prit son autonomie qu’en 1907. Masson fut un de ses principaux militants et, à partir de 1910, son secrétaire général. En 1913, il la représenta au congrès national de Brest. Mais il n’avait pas attendu l’unité pour se lancer dans l’action corporative et dans les batailles électorales.

 

Élu conseiller municipal de Brest en 1904 sur une liste de coalition de républicains et de socialistes, il joua un grand rôle à l’Hôtel de Ville où il fut chargé de nombreux rapports. Il organisa l’Association générale des PTT dont il fut le secrétaire. En 1908, il dirigea la grève des postiers de Brest, ce qui lui valut d’être révoqué jusqu’à sa réintégration en 1910. En 1908, il quitta l’Hôtel de Ville.

Candidat au conseil général dans le canton de Brest en 1907, Masson recueillit 1 086 voix contre 2 267 à Delobeau, progressiste. En 1910, dans le canton de Concarneau, il fut battu avec 1 521 voix contre 1 824. Une semaine plus tard, le 31 juillet 1910, au scrutin de ballottage du 3e canton de Brest, il fut élu par 1 368 suffrages contre 1 104 au Dr Houdart, candidat de droite. Mais, cette même année, il échoua aux élections législatives à Quimper. . En 1912, en tête d’une liste socialiste, H. Masson, élu avec vingt-cinq colistiers pour trente-six sièges à pourvoir, devint maire de Brest et le demeura jusqu’en 1920, accomplissant à l’Hôtel de Ville une œuvre hardie d’administration et de réalisations. Au cours de ces années, H. Masson mena une ardente campagne contre le péril de guerre et contre la loi militaire de trois ans. Le 16 novembre 1912, il prit la tête d’une manifestation pacifiste de trois mille personnes défilant dans les rues de Brest aux accents de chants révolutionnaires. Le 11 décembre, le tribunal correctionnel le condamna à deux amendes de 5 et 15 f. Le 12 avril 1913, Masson, maire de Brest, refusa de recevoir le ministre de la Marine Pierre Baudin qui venait présider le lancement du cuirassé Bretagne. Cependant, mobilisé en août 1914, il fit toute la guerre au 128e régiment d’infanterie, puis au 8e régiment du génie et, enfin à la section technique du télégraphe. Le 16 novembre 1919, Masson fut élu au scrutin de liste député du Finistère. Il représenta la fédération du Finistère au congrès de Tours (décembre 1920). Après la scission, il resta avec la minorité dans la SFIO. Avec le même mode de scrutin qu’en 1919, il fut réélu en 1924. En 1928, au scrutin uninominal, il fut élu dans la 2e circonscription de Châteaulin. En tête, au premier tour, avec 4 893 voix contre 3 872 à Lohéac, candidat de droite, 3 329 et 562 aux candidats radical et communiste, il l’emporta au ballottage par 6 505 suffrages contre 6 056 à Lohéac. Il l’emporta plus nettement encore en 1932 contre le même principal adversaire par 6 352 voix contre 5 905 au second tour de scrutin. En 1936, Lohéac, devenu candidat du Parti agraire, le devança : 5 128 voix contre 4 318, le socialiste indépendant et le candidat communiste en recueillant 2 047 et 778. Au scrutin de ballottage, Masson perdit son siège, ne groupant que 5 684 électeurs tandis que 7 098 assuraient le succès de Lohéac. Parallèlement, il fut conseiller général du 3e canton de Brest de 1910 à 1934, date à laquelle il quitta Brest pour se présenter à Carhaix où il fut battu.

J.-H. Masson resta un élu local et un militant. Son activité de résistant pendant l’occupation allemande lui valut d’être arrêté par la Gestapo et interné à Châlons-sur-Marne en avril 1942. À la libération, Masson fut secrétaire général de la Fédération socialiste du Finistère, et participa à ce titre à la conférence des secrétaires fédéraux des 23 et 24 février 1946, et fut désigné maire provisoire de Morlaix. Confirmé dans cette fonction en 1945, il fut battu en 1947 par une large coalition radicale-MRP-gaulliste. Élu sénateur du Finistère en 1946 et 1948, Masson fut à la fin de ce mandat doyen du Conseil de la République. En 1955, en raison de son âge, il ne sollicita pas le renouvellement de son mandat.

Son dernier grand combat politique, il le mena en 1959 lorsque François Tanguy-Prigent quitta la SFIO pour rejoindre le Parti socialiste autonome. Masson, toujours patron en titre du Breton socialiste, empêcha le député du Finistère de continuer à diriger le journal et de l’utiliser comme tribune, puis il regroupa les éléments restés fidèles à la « vieille maison », qui étaient désorganisés, contribuant à conserver à son parti la majorité des adhérents hésitants qui jusqu’alors suivaient leur député.

 

Louis Derrien de La Feuillée:

Né le 14 février 1885 à Brest (Finistère), mort à Brest en 1932 ; limonadier ; militant socialiste puis communiste puis socialiste du Finistère.

Fils de Arthur, Raymond Derrien, mécanicien, et de Thérèse Jeanne Chapalain, sans profession déclarée ; au recensement de 1906, Louis Derrien vivait avec sa mère, Thérèse, veuve, et ses trois frères et sœur. Il fut garçon limonadier de 1906 à 1910 puis cafetier à partir de 1919. Tl se maria à Brest le 24 avril 1908 avec Félicitée Vennégres Avant la Première Guerre mondiale, Louis Derrien militait au Parti SFIO. Le 30 novembre 1919, il fut élu conseiller municipal et le resta jusqu’en 1925. L’année suivante, il fut délégué au congrès de Tours et assesseur lors de la dernière séance le 28 décembre 1920. Passé au Parti communiste, Louis Derrien siégea au bureau de la section de Brest du Parti, fut élu trésorier fédéral adjoint l’année suivante et délégué au congrès de Marseille en décembre. En 1922, réélu trésorier fédéral adjoint, il fut candidat en octobre aux élections des conseillers d’arrondissement à Brest. Membre du Parti communiste jusqu’au début de 1923, il rejoignit ensuite le Parti socialiste. Franc-maçon, Louis Derrien mourut à Brest en 1932.

– Jean-Marie Guibant:

 

Né le 27 septembre 1888 à Quimper (Finistère) ; employé de commerce ; militant socialiste et un temps très court du Parti communiste dans le Finistère.

 

Fils d’un journalier, Jean-Marie Guibant travailla comme employé de commerce et se maria à Quimper en août 1919. Membre du Parti socialiste SFIO, il était inscrit, en 1920, sur les listes électorales de Brest. Secrétaire du comité provisoire pour la IIIe Internationale, il fut délégué au congrès de Tours en décembre 1920 et se prononça pour la motion Cachin*-Frossard*. Il participa, en février 1921, au congrès fédéral du Parti. Délégué départemental de l’ARAC, il était également secrétaire du syndicat brestois des employés de commerce. Mais, cette même année 1921, il quitta Brest pour Quimper où il devint, semble-t-il, commerçant, 22, rue Graveran. Le mariage qu’il avait contracté fut dissous le 14 mars 1923. Dès 1922, il aurait quitté le PC.

***

Le Chiffon rouge morlaix du 23 mars 2018

Article de Georges Cadiou dans Bretagne actuelle

Le syndicaliste brestois Jean-Marie Guibant et le métallurgiste nantais René Gomichon se firent remarqués par leurs vigoureuses interventions en faveur de la Troisième Internationale au cours du Congrès. Guibant donnait aussi une précision intéressante, à savoir la création d’une section entièrement acquise à l’Internationale Communiste à La Feuillée, près de Huelgoat, dans les Monts d’Arrée, que Siegfried avait qualifiés de « démocratie radicale » . Radicale au sens étymologique et non partisan du terme.

– Fernand Le Goïc, professeur à Nantes, devient maire en 1919 pour la SFIO. Immédiatement, il montre ses préférences politiques : le buste de Jean Jaurès est placé dans la salle du conseil municipal, une rue est baptisée de son nom, et des motions à caractère politique sont adoptées. Par exemple, en avril 1920 le conseil municipal se prononce « Contre les poursuites et représailles infligées aux cheminots grévistes ». Puis, il « Proteste énergiquement contre la reprise des relations avec le Vatican ! » Ces délibérations sont annulées par le préfet, inaugurant ainsi le début de relations tendues entre les élus douarnenistes et l’autorité préfectorale. Le congrès de Tours en décembre 1920 vient bousculer fortement la gauche bretonne. Les débats sont très animés au sein de la SFIO. Si du côté des élus socialistes et des vieux adhérents on est en majorité contre l’adhésion à la IIIe Internationale, du côté de la base militante, c’est le oui à Moscou qui l’emporte. Au final, 2/3 des délégués bretons siégeant à Tours se prononcent en faveur de l’adhésion.

La scission entre socialistes et communistes a des répercussions à Douarnenez. Au sein de la municipalité, le maire Fernand Le Goïc est resté fidèle à la « vieille maison » SFIO. Il ne peut désormais s’appuyer que sur une minorité d’élus car la majorité du conseil a opté pour le communisme (Section française de l’Internationale communiste). Suite à plusieurs invalidations de conseillers municipaux et du maire, pour non-résidence à Douarnenez, de nouvelles élections se tiennent en juillet 1921. Et c’est le parti communiste qui l’emporte : Sébastien Velly est élu maire. Douarnenez devient ainsi la première municipalité communiste de France. Mais cette victoire ne doit pas masquer une réalité : Douarnenez est une exception en Bretagne. Affaiblis après la scission de 1920, les socialistes bretons se sont réorganisés et regagnent des voix sur les communistes.

 

Les votes des Finistériens au congrès de Tours
Les délégués

– 36 mandats au total pour le Finistère

– 5 délégués : Guibant, Derrien, Nardon, Le Goïc, Masson

Classement des fédérations

Au classement des fédérations par nombre de cartes prises au 1er octobre 1920, le Finistère occupe le 28ème rang sur 96, avec 1 500 cartes.

Le Finistère occupe le 23ème rang des fédérations par rapport à l’augmentation des cartes entre décembre 1919 et fin septembre 1920 ( au 31 décembre 1919, la fédération du Finistère comptabilisait 900 cartes).

Sur l’adhésion à la IIIème Internationale

1) Motion Cachin-Frossard et du comité pour la 3ème Internationale
* total des votes pour :   3 208
* dont Finistère :                 25

2) Motion du comité  de la reconstruction (Longuet) ,
*  total des votes pour :   1 022
* dont Finistère :                  11

3) Motion Leroy-Heine
*
total des votes pour :          44
* dont Finistère :                     0

4) Abstentions
* total des votes  :                 397
* dont Finistère :                      0

5) Absences
* Nombre total de mandats :   32 (dont 4 Côtes du Nord)
* dont Finistère :                       0

6) Motion Pressemane

* Nombre total de votes :       60
* dont Finistère :                      0

NB : aussitôt après le vote, Leroy intervient pour indiquer que les 44 mandats de sa motion sont à rajouter à la motion pour la 3ème Internationale.

Sur une réponse au télégramme de Zinovieff

1) Motion Mistral
* total des votes pour :   1 398
* dont Finistère :                 11

2) Motion Renoult
* total des votes pour :    3 247
* dont Finistère :                25

3) Abstentions

* total des votes :              143
* dont Finistère :                  0

4) Absences

* total des mandats :          29 (dont 4 Côtes du Nord)
* dont Finistère :                  0

100 ans de communisme en Finistère. L’écho de Kerandon, journal d’une cellule du quartier populaire de Concarneau.

 

 

100 ans de communisme en Finistère. L’écho de Kerandon, journal d’une cellule du quartier populaire de Concarneau (1964 et 1969). Archives Pierre Le Rose – PCF 29.

100 ans de communisme en Finistere. Le Journal L’Unite du PCF de Concarneau.

100 ans de communisme en Finistère. Le Journal L’Unité du PCF de Concarneau affiche en 1977 et 1982 les dessins de Wolinski, dessinateur de l’Humanité et de Charlie-Hebdo. Archives Pierre Le Rose – PCF 29.

L’Unité, journal d’information générale édité par la section de Concarneau du PCF – juillet 1969- spécial Fête de la Bretagne a Concarneau, l’ancêtre de la fête de l’Huma Bretagne de Lanester, avec un édito de Paul Le Gall, secrétaire fédéral, membre du comité central du PCF. Archives Pierre Le Rose – PCF 29.

100 ans d’engagements communistes en Finistère. « Le Travailleur du Quai », journal de la cellule J.Berthou de la section PCF de Concarneau

« Le Travailleur du Quai », journal de la cellule J.Berthou de la section PCF de Concarneau.

Campagne de Jacques Duclos en mai-juin 1969, le vieux tribun communiste, ancien responsable de la résistance et du parti clandestin pendant l’occupation, qui fera le meilleur score jamais réalisé par un candidat communiste aux présidentielles: 21,3 pour cent.

A Concarneau, en juin 1969, Jacques Duclos revoit 31 pour cent des suffrages, les « candidats de diversion et de division Krivine et Rocard » l’empêchant de devancer la droite. Defferre est dans les choux et c’est très bien comme ça. Pompidou et Poher, c’est le chômage, les CRS contre les travailleurs, la banque Rothschild, le soutien du fasciste Tixier-Vignancour pour le premier, la rigueur et le soutien au gouvernement Pinay qui tua Édouard Maze a Brest en 1950 dans son gouvernement de guerre froide pour le second.

Archives Pierre Le Rose, PCF 29.

Décès de notre camarade Michel DERRIEN, élu communiste à Morlaix pendant 4 mandats, ancien dirigeant du PCF, de la CGT et du Secours Populaire à Morlaix

Alain David – Annie Bergot – et Michel Derrien au local de section de Morlaix. C’était pendant le mandat de 83 à 89, du temps de Jean-Jacques Cléac’h, maire PS. Il y avait à l’époque 7 élus communistes dans la majorité. Marie-Paul Kerebel Adjointe aux affaires Sociales, Alain David Adjoint aux affaires scolaires, Lucien Le Leuc’h Adjoint aux Travaux, Michel Derrien Adjoint aux Transports, Jean-Luc Le Calvez à la commission logement et urbanisme, Annie Bergot aux Affaires Sociales, Scolaires et Culturelles, et Jean-Charles Le Naour à la commission Travaux.

Notre camarade Michel DERRIEN vient de décéder à l’âge de 90 ans le 27 décembre 2020.

Michel a été un militant de longue date de notre parti : il a été responsable de la section de Morlaix ; élu à la Mairie de Morlaix.

Comme élu, son premier mandat date de 1976-1983. Il a accompli notamment un gros travail comme adjoint aux transports à Morlaix. Michel Derrien a été élu pendant 4 mandats. Michel Derrien est resté jusqu’au bout très impliqué dans la vie politique et militante. Il y a quelques mois, il avait participé pour soutenir financièrement la campagne de Morlaix Ensemble aux élections municipales. Il est resté un militant communiste concerné jusqu’à la fin de sa vie, attaché à l’union de la gauche. Tout un symbole: il est décédé la semaine du centenaire du Parti communiste français né lors du Congrès de Tours.

Cet habitant du quartier de la Boissière était un sage, quelqu’un de très pondéré et réfléchi. Michel Derrien était secrétaire de la section du PCF pays de Morlaix au moment de la création de la fête du Viaduc en 1964 et de l’achat d’un premier local de la section de Morlaix. Alain David lui a ensuite succédé comme secrétaire de section en 1968 (jusqu’en 1976). La première fête du Viaduc a eu lieu en septembre 1964 à Kernéguès. Avec François Paugam, Louis Ollivier, Alain David, et bien d’autres encore, Michel Derrien faisait partie des artisans de la montée en puissance de la section de Morlaix dans les années 60-70.

Michel n’a pas ménagé sa peine dans bien d’autres activités au service de la population et des plus fragiles en particulier : responsable du Secours Populaire Morlaix ; responsable syndical ; …

Au nom de la section, comme en mon nom personnel, je présente nos sincères condoléances à toute sa famille.

Michel repose à l’espace funéraire rue du Docteur Kergaradec à Plourin les Morlaix de 14 h à 17 h.

Un hommage lui sera rendu le jeudi 31 décembre à 10 h 15, au pôle funéraire de Saint Thégonnec.

Merci à chacun de s’associer à la peine de la famille.

Bien cordialement.

Daniel RAVASIO, secrétaire de section du PCF pays de Morlaix

Voici une partie de l’émouvant hommage que Alain David a dédié  à ses obsèques à Saint-Thégonnec à son camarade et ami Michel Derrien, dont il avait pris la suite à la tête de la section de Morlaix en 1968. Un grand homme, un grand militant vient de nous quitter! Merci à Alain d’avoir su mettre en relief sa vie d’engagement et de solidarité avec des mots si justes.

HOMMAGE A MICHEL DERRIEN

Avec la disparition de Michel le parti communiste perd un militant aux qualités humaines unanimement reconnues qui s’est investi sans relâche dans toutes ses activités pendant des années. Mais la ville de Morlaix et ses habitants perdent aussi un élu, un soutien qui n’a ménagé ni son temps ni son énergie pour améliorer la vie de ses concitoyens particulièrement les plus fragiles.
J’ai connu Michel en 1968, l’année de mon adhésion au Parti. J’ai tout de suite été frappé par la qualité de sa réflexion, de son apport à la réflexion collective en tant que secrétaire de section de Morlaix et au rayonnement des idées communistes. De la qualité et de la bienveillance de son écoute aussi Cette année- là Michel, qui militait déjà syndicalement au SNI y prit des responsabilités départementales et je me retrouvai propulsé au secrétariat de section. Il avait pris soin de rassurer le néophyte que j’étais en disant qu’il ne laisserait pas tomber la section …et contrairement à ce qui arrive parfois , il tint bien entendu parole et continua à participer activement à notre vie.
Michel avait beaucoup lu et avait donc une culture très étendue, même s’il ne l’étalait pas. Il avait un souci permanent d’ouverture du Parti invitant à participer aux réunions, au-delà de nos rangs sur des sujets divers, de l’éducation populaire sans en dire le nom au 5, rue haute donc.
Parmi les activités qu’il ne manquait jamais il y avait, comme temps fort, la préparation des congrès. Michel tenait à ce que le maximum de camarades puisse participer aux échanges, à la réflexion et aux propositions. Là encore sa réflexion, son expérience, sa rigueur étaient précieuses .Il était toujours soucieux de la précision des choses et de l’accessibilité des formulations. Je l’entends encore me dire : « tu sais, nous les communistes, il faut que nous soyons compris par tout le monde. S’il y a plusieurs façons de dire les choses, sans en altérer le sens, choisis toujours la plus simple, la plus compréhensible ». A une période où le jargon étant loin d’être absent de notre expression le conseil était particulièrement pertinent.
C’est aussi ce qui motivait son attachement à ce que nous appelions à cette époque les écoles du parti qui ont été développées à Morlaix. C’est de cet « intellectuel collectif « que nous tirions notre efficacité .Je me souviendrai de ces leçons lorsque j’aurai la responsabilité de la Formation des militants au niveau départemental.
Bien sûr je ne saurais oublier tout ce que Michel nous a apporté en ce qui concerne la réflexion sur l’enseignement et la défense de l’école publique. Utilisation précieuse de son expérience syndicale. Même si ses voyages vers Châteaulin n’étaient pas sans danger dans les Monts d’Arrée en hiver, la nuit par temps de brouillard.
Me reviennent à l’esprit les ventes exceptionnelles de l’Huma Dimanche que nous faisions tous les deux à Plourin ,les échanges riches avec la population et les discussions enrichissantes pendant le trajet entre les fermes dont Michel connaissait tous les occupants et leur histoire: ainsi allaient les choses en ce temps-là.
Mais l’apport de Michel n’était pas qu’intellectuel. Il ne rechignait jamais à mettre la main à la pâte. Dans les deux sens du terme. Beaucoup se souviennent encore de ses talents de cuisinier lors des fêtes du parti.
Et puis il y eut 1977 : depuis des dizaines d’années il n’y avait pas eu d’élus communistes à Morlaix et bien entendu nous n’avions pas d’expérience en ce domaine. Michel effectua quatre mandats successifs. Apportant dans le domaine dont il avait la charge (la circulation, le transport et le stationnement) son sérieux, son travail, sa connaissance des dossiers. Mais aussi sa volonté de tenir compte des avis de la population, de prioriser avant toute chose le service au public. Pendant toutes ces années Michel a apporté beaucoup plus que sa compétence ; il a été pour beaucoup dans la cohésion et dans la cohérence du groupe que nous formions y compris lorsque soufflaient sur l’union des vents mauvais.
Le 3ème mandat a été particulier, puisque la majorité sortante ayant été battue, nous nous sommes retrouvés dans l’opposition. A deux communistes sur 8 élus. Une nouvelle expérience où il s’agissait plus de contrôler et de s’opposer que de construire. Avec Michel nous jouions notre rôle même si je voyais bien que ce n’était pas celui qu’il préférait. Il fut certainement plus à l’aise lorsqu’il put à nouveau construire dans la nouvelle municipalité.
Ce mandat terminé, Michel ne resta pas pour autant l’arme au pied. Il s’investit encore davantage au Secours Populaire qui, du coup, prit de l’ampleur. D’autres, diraient mieux que moi tout ce qu’il y a apporté à la fois comme rigueur et comme chaleur humaine avec toujours la volonté de préserver la dignité des personnes accueillies. Car, évidemment, Michel ne faisait rien à moitié.
En cette année où l’on fête le 100ème anniversaire du PCF, on célèbre beaucoup et c’est bien normal, les grandes avancées sociales à son actif et toutes celles et tous ceux qui y ont joué un grand rôle. Mais le rôle du PCF c’est aussi le résultat du combat de centaines de milliers de militants et d’élus qui, comme Michel, ont toute leur vie lutté pour bâtir cette France fraternelle que chantait Jean FERRAT.
A l’heure où l’humanité est confrontée à des défis colossaux pour dépasser cette société d’exploitation, de domination et d’aliénation qui sème tant de drames et de misère, à l’heure où la vie même est menacée sur la planète, il est temps que les choses changent. Cela a été le combat de la vie de Michel.
Nous, ses camarades, prenons l’engagement de le poursuivre sans relâche.
Alain DAVID

La pêche entre « No deal » et « New deal »

Depuis des mois le Brexit a fait l’objet de négociations laborieuses qui ont évolué entre crainte du « No deal » et espoir vain du statu quo. Ces négociations viennent d’aboutir ce 24 décembre 2020 à un accord, disons-le franchement qui s’est fait sur le dos des pêcheurs, ils vont devoir affronter de nouveaux défis qu’ils n’arriveront pas à surmonter s’ils ne sont pas aidés de façon équitable (de manière à ne pas laisser la part belle aux gros armements de la pêche industrielle).

 

Les premiers échos de cet accord laissent en effet présager que le monde de la pêche , déjà gravement perturbé par la crise pandémique, va s’en trouver encore plus bouleversé, notamment dans les 8 pays de l’UE les plus concernés que sont la France, l’Irlande, l’Espagne, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, l’Allemagne et le Danemark.

 

Or dans le temps des négociations ce qui a caractérisé le plus l’attitude des gouvernements, tant de l’Union européenne que du Royaume-Uni, c’est leur incapacité à anticiper l’avenir.

 

Car enfin dans cet accord, quid des emplois ?, quid des conditions de vie et de travail des marins pêcheurs ? quid de l’évaluation et de la gestion des ressources halieutiques* ?, quid de la pêche artisanale et des petits armements qui, livrés à eux-mêmes ne feront pas le poids face aux gros armements dont l’objectif est la rentabilité à court terme avec le pillage des fonds marins sans vision d’avenir ?


 

C’est le grand bordel en mer qui s’annonce avec des zones de pêche de plus en plus fréquentées et restreintes, avec les risques d’accrochages qui ont déjà commencé entre marins pêcheurs, côtiers, artisanaux, hauturiers, navires-usines… Verra-t-on se profiler des batailles navales tandis que la Royal Navy fera le gendarme aux abords des côtes britanniques ?


 

Si nous voulons véritablement permettre aux marins pêcheurs, ainsi qu’aux emplois qu’ils induisent à terre, de vivre dignement et correctement de leur travail, déjà une remise à plat des règles européennes (TAC, quotas, licences, autorisations spéciales…) ainsi qu’une redéfinition du rôle de l’OMC s’imposent.
Mais on le voit bien, il est de plus en plus difficile de s’en remettre à l’Union Européenne dont la technostructure est entièrement tournée vers la mondialisation néolibérale, (la forme actuelle la plus élaborée du capitalisme) *.


 

La « gestion » de la crise sanitaire de la Covid 19 l’a bien montré. L’ Europe est devenue incapable de jouer collectif, c’est le règne du chacun pour soi, chacun chez soi. Le peuple grec et ses hôpitaux sacrifiés, l’Italie abandonnée en pleine épidémie et qui en porte rancune, l’extrême droite nationaliste aux commandes ici ou là et les égoïsmes nationaux en plein essor, et aujourd’hui une coopération quasi nulle pour la recherche et la diffusion des vaccins.

 

Si les mesures préconisées dans cet accord post-brexit sont traitées de la même manière que la crise sanitaire, c’est-à-dire le chacun pour soi alors il y a du soucis à se faire :
Il y a donc matière à rassembler dés maintenant tous les acteurs de la filière pêche, les Organisations de Producteurs (OP), les syndicalistes, les organismes de recherche scientifique, les organisations de consommateurs… pour réfléchir à comment faire face aux nouveaux défis qui s’annoncent, pour sauver la seule espèce vraiment menacée aujourd’hui, celle des marins pêcheurs.

 

Les communistes sont prêt à en débattre (notamment ceux du Pays Bigouden frustrés de n’avoir pu tenir l’été dernier leurs 3 fêtes du « Travailleur de la mer, Travailleur Bigouden » (Guilvinec, Lesconil et Loctudy) à cause de la Covid19.

En attendant la possibilité de reprise de débats publics que nous pourrions co-organiser quand les conditions sanitaires s’y prêteront, la page Facebook « Défense de la pêche artisanale du Pays Bigouden » est d’ores et déjà à la disposition de tous ceux qui ont envie d’apporter leur contribution à l’émergence d’idées nouvelles tournées vers l’avenir. Le monde de la pêche en a besoin car les menaces qui pèsent actuellement particulièrement sur la pêche artisanale, sur les petits armements et sur la vie des territoires en général n’ont jamais été aussi fortes et aussi précises que maintenant.


 

* Cette orientation néolibérale : s’est accélérée lorsqu’après le référendum de 2005 où les peuples français et néerlandais avaient dit « NON » au projet de traité constitutionnel, le Conseil européen de Lisbonne de 2007 a adopté en catimini un nouveau traité constitutionnel élaboré au mépris de la démocratie.
* l’évaluation et de la gestion des ressources halieutiques :Le Brexit ne signifiera pas repos biologique favorisant le renouvellement des espèces bien au contraire et la surpêche industrielle ne sera pas freinée. Mais la pêche n’est pas le seul facteur à intervenir sur l’abondance ou non du poisson, le réchauffement avéré en degré de la mer a déjà une forte incidence sur les zones où certaines espèces sont plus ou moins aptes à se nourrir et à se reproduire.

 

 

PCF  Section du Pays Bigouden (29) 

https://www.facebook.com/groups/354832302243072

 

DE L’ACTUALITE DU COMBAT COMMUNISTE – A PROPOS D’UNE TRIBUNE DE BERNARD POIGNANT DANS LE TELEGRAMME DU 22 DECEMBRE

ll paraîtrait qu’il existe un spécialiste du communisme dans le Finistère.

Le saviez-vous, c’est Bernard Poignant, ancien maire de Quimper, proche de Jacques Delors, de Jean-Yves Le Drian, de Dominique Strauss-Kahn et de François Hollande, soit de l’aile droite du Parti socialiste qui depuis 50 ans cherche à acculturer les pratiques du pouvoir des socialistes pour les rendre compatibles avec les intérêts de la finance, l’Europe de l’austérité, et le réalisme économique néo-libéral. Et qui a imposé Maastricht et le Traité de Lisbonne au peuple français pour plier la politique aux sacro-saintes exigences des marchés financiers et des banques.

C’est en tout cas à l’ex-maire de Quimper, ancien député PS du Finistère, ancien ministre, ancien conseiller général, régional, européen, conseiller de François Hollande en 2017 qui a soutenu Emmanuel Macron en 2017 que le Télégramme a donné la parole sur une moitié de page de tribune politique le mardi 22 décembre.

Pour parler des 100 ans du Parti communiste et du Congrès de Tours de décembre 1920, il n’y avait certainement pas de voix plus indiquée et d’avis plus compétent!

Bernard Poignant est certes historien de formation, comme un certain Jean-Yves Le Drian qui, avec lui, a contribué à créer le macronisme, nouvelle synthèse politique néo-libérale autoritaire réalisant superficiellement un rêve de dépassement du clivage droite-gauche, mais comme lui, il est emblématique de cette tradition bretonne du PS issue du catholicisme et de la petite bourgeoisie, qui a toujours été viscéralement anti-communiste, hostile au marxisme, à l’intérieur même de la mouvance socialiste, favorable à un Bad Godesberg du PS à l’instar du SPD résolument social-démocrate et favorable à l’économie de marché libérale.

Dans sa tribune, Bernard Poignant énonce un certain nombre de faits historiques incontestables sur le contexte du Congrès de Tours, sur les causes de la scission, et sur les conséquences du recul du Parti communiste et la disparition de l’URSS dans le triomphe du capitalisme financier et de son cortège d’inégalités.

Dire en versant quelques larmes de crocodile que le « capitalisme n’a plus d’adversaire » est néanmoins faux, d’abord parce que les communistes et les idées communistes, qui ne sont d’ailleurs pas l’apanage du seul PCF, loin s’en faut, n’ont pas disparu, ni en France, ni dans le monde – même si le rapport de force est certes très dégradé et dissymétrique.

Il existe aujourd’hui des manières multiformes, plus ou moins novatrices, de combattre le système capitaliste et de penser son dépassement et d’y travailler, la dimension pathogène et anti-démocratique de celui-ci étant d’ailleurs assez largement reconnue, avec le scandale moral des inégalités de plus en plus énormes qu’il génère, quand vingt milliardaires possèdent autant de richesses que la moitié de l’Humanité et que la pauvreté progresse dans de nombreux pays du sud comme dans les pays riches là où quelques profiteurs de guerre économique ne cessent de s’enrichir, et avec les nouveaux enjeux de la crise écologique, de plus en plus universellement perçus.

Le communisme est mort, dit-il, et pourtant le Parti communiste compte aujourd’hui plus d’adhérents que le Parti socialiste, qui a finalement subi que le contrecoup de ses compromissions et de ses abandons.

Notre déclin date de plus loin des années 1980, et le PS et ses expériences du pouvoir, notamment le tournant de la rigueur, y ont amplement contribué dans un contexte de rivalité et de volonté d’affaiblissement du courant communiste assumée par Mitterrand notamment, mais aussi par les rocardiens ou trans-courants.

Plus récemment, encore qu’il y a eu des étapes depuis le début des années 80 et une montée crescendo de la déception, marquée parallèlement par l’augmentation de l’influence du FN, puis du Rassemblement National, ce sont les politiques de trahison des promesses et des valeurs de gauche et des attentes populaires qui sont responsables du récent déclin de l’influence électorale nationale du Parti socialiste, ainsi que le choix de beaucoup de cadres de soutenir un homme de droite en la personne d’Emmanuel Macron. Nous avons des responsabilités dans notre affaiblissement, nous les communistes, sur le plan national comme international, c’est une évidence, mais nous n’étions pas non plus les seuls en piste et il y avait des adversaires puissants, à commencer par la classe capitaliste et ses alliés ou serviteurs, en politique ou dans les médias.

Ce qui nous semble le plus contestable dans l’argumentation de Bernard Poignant, c’est l’équivalence facile et rebattue qu’il pose entre communisme et totalitarisme, ou dictature: « le plus gros reproche à faire au communisme, c’est d’avoir échoué dans ses intentions généreuses et réussi dans sa pratique totalitaire », écrit-il en conclusion de son article.

On le sait, les idées communistes ont, dans des contextes post-révolutionnaires et de guerre civile, souvent servi à cautionner des pratiques dictatoriales et parfois des entreprises politiques criminelles qui étaient une caricature des idées marxistes et communistes, et de notre projet de société qui vise à amplifier et à égalité les libertés et à développer les potentialités humaines, pas à transformer la société en caserne ou en camp de redressement. Mais dire tout simplement que les communistes ont échoué, c’est vite dit, et c’est méconnaître l’apport des communistes à la société française, très profond, ce que nos adversaires idéologiques, les ultra-libéraux français ou américains, savent d’ailleurs reconnaître … pour le déplorer bien sûr.

Front populaire, résistance, conseil national de la Résistance, conquêtes sociales de 1968 et 1981, rien de tout cela n’aurait été possible sans les communistes…

Congés payés, réduction du temps de travail, droit syndical, élévation du niveau de vie des travailleurs, grands services publics, Sécurité sociale, retraites solidaires, accès aux loisirs, au sport et à la culture pour tous, droit de vote des femmes, combat contre le racisme et le fascisme, contre le colonialisme et l’impérialisme, les régimes d’apartheid, notamment en Afrique du Sud, autant de combats qui ont pu être victorieux au XXe siècle grâce au volontarisme, aux idéaux et à la force d’organisation des communistes, à leurs belles idées d’émancipation du monde du travail et d’égalité humaine.

Nous ne l’avons pas fait seuls, mais dans des contextes où l’influence acquise par les communistes et de leurs exigences sociales pesaient lourd.

Les périodes où les communistes ont été en mesure de faire gagner, par leur pratique du rassemblement, les idées de gauche et sociales en France ont été des grandes périodes de progrès civilisationnel et culturel en France.

Les dérives dictatoriales des partis communistes au pouvoir en URSS, en Europe de l’est et en Asie, qui doivent aussi s’analyser à l’aune d’un contexte d’adversité et de guerre, ne sont pas le seul bilan du communisme, ne doivent pas non plus minimiser d’autres conquêtes incontestables de ces révolutions, et ne résument pas l’essence du projet communiste, qui n’a été appliqué que très imparfaitement au XXe siècle, dans des conditions historiques particulières marquées par l’affrontement des blocs. L’idée révolutionnaire ne saurait être en soi invalidée par des expériences tyranniques ou démocratiques, ni par l’échec final de certaines révolutions.

Il faudrait aussi bien sûr en miroir évoquer les crimes du capitalisme et des forces internationales qui ont servi son hégémonie, en premier lieu l’impérialisme américain à l’œuvre dans les violences contre les progressistes d’Amérique Latine, qui s’est appuyée sur les islamistes dans le monde arabe et en Orient pour mieux terrasser « l’hydre communiste »: des dictature acquises aux intérêts américains, des guerres coloniales, un monde où le problème de la faim, de l’accès aux droits les plus élémentaires toujours refusé à une grande partie de l’humanité, sont persistants, pour complaire aux intérêts de quelques milliardaires et de quelques multinationales toute puissantes.

On ne peut pas faire non plus comme si l’idéologie communiste n’avait pas eu tout au long de son histoire de puissants adversaires, ceux qui par exemple en France ont accéléré le processus d’intégration dans une Europe libérale minimisant la souveraineté des peuples, et lancé des programmes de privatisation et de reculs des droits sociaux, certains hommes politiques se réclamant de la gauche étant d’ailleurs très largement complices de ce mouvement.

Si l’idée communiste est ancienne, bien antérieure au congrès de Tours et au léninisme, trouvant racine aussi bien dans les utopies sociales d’un Thomas More, les promesses d’égalité républicaine des Lumières et de la Révolution Française, la Commune de Paris, dont on célèbrera les 150 ans cette année, elle n’est pas pour autant obsolète. Elle continue d’inspirer beaucoup de révoltés, de dominés, d’intellectuels critiques et de travailleurs en lutte, comme en témoignent aussi bien les grèves monstres de l’Inde actuelle, les mouvements populaires latino-américains, le regain des études marxistes aux États-Unis et en Europe.

Le concept de fin de l’histoire est rudement éprouvé et démenti par les évènements historiques depuis 30 ans. L’histoire est marquée par des crises, des cycles, et des basculements, et n’est est loin d’être achevée.

Il serait absurde de penser que les peuples vont pouvoir accepter encore pendant des décennies sans broncher le joug de la domination de la classe capitaliste qui plonge l’ensemble des sociétés du monde dans la crise et un chaos menaçant la viabilité sur le long terme de ces sociétés, la fraternité, la paix et la planète.  Les hommes ont besoin de penser au-delà de cette réalité oligarchique et de construire les chemins de nouvelles formes d’émancipation humaine.

Dans cet effort de construction de nouveaux chemins révolutionnaires, les idées et expériences communistes, la pratique militante des communistes, resteront des références importantes pour nourrir l’espoir d’un monde plus humain.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF dans le Finistère.

https://www.letelegramme.fr/france/tribune-un-parti-communiste-centenaire-21-12-2020-12678272.php

PCF : 100 ans d’engagements – Germinal de Brest, organe régional communiste sous le contrôle de la SFIC – 1er numéro, 5 février 1921

Le comité de rédaction et d’administration du journal hebdomadaire de 4 pages « Germinal de Brest« , journal communiste du Finistère en 1921 et 1922, jusqu’à ce que La Bretagne communiste prenne la suite de 1923 à 1926, est situé – ça ne s’invente pas – 26 rue Emile Zola à Brest.

Le journal est vendu 20 centimes au numéro, 6 francs pour un abonnement de 6 mois, paraît le samedi 5 février 1921.

Une centaine de numéros de « Germinal de Brest » sont accessibles sur le site des Archives Départementales du Finistère:

http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/

Le 1er numéro du journal « Germinal de Brest », « Organe régional communiste, sous le contrôle de la fédération socialiste du Finistère » (SFIC), sous le contrôle des majoritaires du Congrès de Tours, les partisans de la IIIe Internationale, revient sur les suites du Congrès de Tours et la « trahison » de certains élus et notables de la SFIO qui n’ont pas voulu se plier aux décisions de Congrès:

Jean Le Tréis, secrétaire fédéral, dénonce, avec une certaine violence, la rébellion des élus et des militants qui n’ont pas suivi la ligne majoritaire, en France comme dans le Finistère :

« Au Congrès de Tours:

3.208 mandats se sont prononcés pour la IIIe Internationale

1.022 mandats sont allés à la motion Longuet-Paul Faure, dite des reconstructeurs.

Chose inouïe, les 1.022 mandats ont la prétention d’obliger les 3.208 mandats à s’incliner devant leur volonté!

Une poignée de factieux voudraient à l’immense majorité des militants, imposer la loi du silence et de la soumission!

C’est un peu fort!

Jaurès sacrifia tout à l’unité. Et les scissionnistes osent se réclamer de Jaurès! Ils prétendent continuer le Parti, eux qui viennent de le quitter, eux qui abandonnent la lutte au plus fort de l’action!

En vérité, nous assistons à une simple rébellion d’élus.

Parmi ceux qui les ont suivis, il y a des enuques, de ceux-là nous ne nous intéressons pas, demain ils crieront aussi bien « vive le roi » si les seigneurs et maîtres leur en donnaient l’exemple, mais il y a aussi des camarades abusés ou ignoblement trompés. A ceux-là, nous adressons un pressant appel. Que diable, eux qui ne connaissent ni Dieu ni maître, ne pourront longtemps consentir à servir des individus, traîtres au Parti, qui du jour où les gueux en ont fait des élus se sont crus des surhommes!

Travailleurs, faites comprendre aux félons, aux « insurgés » que vous ne sauriez être des suiveurs; que, militants disciplinés, vous entendez que les élus se soumettent au désir nettement exprimé par la majorité ou se démettent! (…)

Travailleurs, vous ne sauriez suivre les dissidents »…

J. Le Tréis

Les élus socialistes qui ne reconnaissent pas la ligne majoritaire du Parti et l’adhésion à la IIIe Internationale sont vilipendés par un rédacteur sous le pseudonyme « Prolo »:

 » 53 députés que nous avons arrachés à l’ombre ne sont pas de cet avis. Grand bien leur fasse. Les hommes passent, les idées restent. La Roche Tarpéienne est près du Capitole. Tombés du pinacle où nous les avons hissés, ils s’en apercevront demain; mais demain, il sera trop tard ».

Jean Le Tréis annonce aussi la convocation d’un congrès de la SFIC du Finistère le 29 février 1921 à la Mairie de Quimper. Son annonce laisse entendre le profond état de désorganisation de la maison socialiste devenue communiste et ralliée à la IIIe Internationale, avec la désaffection de nombre de militants et de cadres dans le Finistère: « Dans les localités où le bureau a déserté le devoir socialiste, et où la section n’a pas encore été reconstituée, il appartiendra à un camarade de convoquer d’urgence les militants fidèles au parti afin de désigner un délégué au Congrès Fédéral… L’importance de l’ordre du jour n’échappera à personne. Ce sera la première fois depuis la scission que les militants socialistes du Finistère se retrouveront. Leurs rangs seront quelque peu éclaircis mais leur force combative n’aura rien perdu de sa valeur. L’idéal qui les inspirait hier les anime aujourd’hui. La trahison de certains ne leur feront que plus en concevoir la beauté et ne leur rendra que plus cher ».

L’article de fond de la Une du premier numéro du journal Germinal de Brest éclaire les enjeux de ce qui s’est joué au Congrès de Tours: la rupture avec le parlementarisme électoraliste et opportuniste, le retour à Marx et à la lutte des classes, mais surtout l’adaptation du parti, de ses méthodes et de ses pratiques, à la nouvelle situation post-guerre de crise révolutionnaire mondiale:

« Le Congrès de Tours marquera une date historique dans la vie longue déjà et glorieuse du socialisme en France. S’il restaure parmi nous les conceptions traditionnelles de Marx et Engels, les doctrines jadis consacrées et trop souvent désertées dans la pratique, il adapte en même temps aux nécessités des temps nouveaux, aux obligations impérieuses que nous assigne la crise révolutionnaire mondiale, les méthodes de préparation et d’action qui doivent désormais prévaloir.

En face du régime capitaliste, qui croule politiquement, économiquement et socialement, notre discipline devait se resserrer, la rupture s’affirmer avec tout ce qui représente les classes déclinantes, la lutte des classes proclamée dans toute son ampleur.

Tel est le sens de l’adhésion du socialisme français à cette Internationale communiste qui a relevé le véritable drapeau de l’Internationale des travailleurs, et la majorité des trois quart des suffrages exprimés à Tours donne à cette adhésion sa valeur de souveraine puissance » (…)

 » C’est la France salariée, la France en révolte contre le régime capitaliste, régime de guerre et de faillite, régime de rapine, d’exploitation et de servitude, c’est cette France militante qui est avec nous: c’est elle qui défendra demain, de concert avec toutes les Sections de l’Internationale communiste, la paix, le droit des peuples et la révolution menacées par les impérialistes masquant leurs intérêts de classe derrière la défense nationale.

L’œuvre qui s’impose à notre Parti est énorme; elle ne nous effraie pas. Le vieux monde s’écroule devant l’esprit des temps nouveaux. La révolution qui s’annonce, qui est né en Russie et qui gagnera de proche en proche tous les États et tous les continents, trouvera des millions et des millions d’artisans sévères… Le régime bourgeois chancèle sur ses bases au lendemain de la plus cruelle des guerres; nous lui porterons seulement le dernier coup.

Prolétaires, Paysans et Ouvriers !

Vos devoirs s’accroissent dans la mesure où les temps s’avancent. Vous ne vous laisserez séduire ni par ceux qui veulent trouver dans le parlementarisme exclusif, dans l’abandon des principes socialistes, dans la collusion avec l’adversaire capitaliste, des avantages illusoires, des transactions mortelles pour la révolution, ni par ceux qui cherchent leur voie à tâtons sans jamais se résoudre et qui, inconsciemment, paralysent l’œuvre d’affranchissement.

Vous tous, vieux militants de notre Parti, qui l’avez servi par votre dévouement, jeunes hommes soulevés par le cyclone de la guerre et qui affinez dans nos rangs, vous viendrez à nous pour consommer l’œuvre commencée.

Que notre parti soit grand! Que notre parti soit fort et discipliné, maître à la fois de ses militants et de ses élus! Que dans l’Internationale, relevée à l’ombre de la première des grandes révolutions sociales, il soit digne de son passé, digne de Babeuf, digne des hommes de Juin 1848, digne de la Commune, digne de Jaurès, digne de l’avenir glorieux qui s’offre à nous! ».

 

***

On trouve encore dans ce 1er numéro de « Germinal de Brest » un billet sur les politiciens insincères qui portent des masques, signé Paul Gema, un billet pour dénoncer la révocation des instituteurs progressistes du Syndicat de l’enseignement comme Marie Guillot par le gouvernement réactionnaire, un article dégoûté sur la « Vie socialiste » des Renaudel et Albert Thomas, artisans de l’Union sacrée, un billet contre le « Cri du peuple », journal socialiste réformiste du Finistère, une félicitation au camarade ex-communard Camelinat qui est parvenu à garder l’Humanité dont le giron du Parti légitime sur l’option majoritaire d’adhésion à la IIIe Internationale, malgré les manœuvres de Blum et Renaudel. Charles Moigne, co-secrétaire fédéral de la SFIC Finistère avec Jean Le Tréis annonce la naissance d’une rubrique, « Contre le militarisme » avec un camarade poète José Lecomte, ancien poilu, qui analysera les horreurs des conseils de guerre et des bagnes d’Afrique.

Une rubrique sur la vie fédérale annonce la réorganisation de la section de Brest, où beaucoup d’élus ont refusé l’adhésion à la IIIe Internationale. Le nouveau bureau fidèle aux décisions du Congrès de Tours se composent de Le Meur, secrétaire de section, Le Rubrus, secrétaire adjoint, Berthou, trésorier, H. Nardon, Jean Le Tréis, Guiban, Uguen, Goaran, Charles Moigne, Lavenant, Coadic et Vibert. « De vieux militants révolutionnaires, dégoûtés jusqu’ici de la cuisine électorale; de nouveaux adhérents, syndicalistes minoritaires, et mutilés de guerre, sont venus grossir nos rangs. Détail caractéristique! Notre réunion avait lieu à la Mairie, au même endroit que celle du groupe des dissidents. Notre salle était pleine! Chez eux, une « poignée » d’hommes se trouvait disséminée dans la grande salle des conférences. Signe des temps! Présage de mort pour le socialisme d’ambition des « égarés » et des « appétits » qui suivent les politiciens opportunistes ».

On annonce aussi le bureau de la section SFIC de Douarnenez avec Sébastien Vely, premier maire communiste du Finistère, et un des tous premiers de France. Des manœuvres d’un militant socialiste hostile à l’adhésion à la IIIe Internationale à Bodilis sont dénoncés, la section de La Feuillée est mise en avant.  Le journal dénonce aussi, par l’intermédiaire d’un communiqué des marins pêcheurs S.F.I.C de Pouldavid (nord-Finistère)  l’augmentation des versements réclamés aux marins-pêcheurs pour la caisse de prévoyance et d’assurance invalidité, au lieu de demander aux « profiteurs de guerre » de participer à l’effort de solidarité nationale. « Germinal » fait aussi une place à l’expression des anciens combattants (UNC – Union nationale des Anciens combattants), notamment pour la réhabilitation des « fusillés ».  Francis Le Floch témoigne sur l’horreur des bagnes militaires.  Louis Le Trocquer, marin originaire de Plouha, qui s’est battu dans les Dardanelles, militant socialiste dans l’Eure, puis à Brest, secrétaire de la bourse du travail de Brest, qui sera exclu de la SFIC et de la CGTU en novembre 1921 pour avoir donné des informations à la presse bourgeoise après avoir été candidat communiste en 1921 aux élections municipales de Lambézellec (Finistère), signe deux fois: un article de la rubrique « Tribune syndicaliste » sur la division syndicale, et une citation à tendance athée de Schopenhauer. Les paroles de « La Jeune garde » sont reprises en page 4, un long article d’Alain Coste informe sur les poursuites contre les instituteurs syndiqués en page 4 là encore.

Plouigneau : NON ! à l’agrandissement d’un élevage bovin !

Plouigneau: Extension d’un élevage bovin laitier, avis défavorable du conseil municipal

Dans le cadre d’une enquête publique, ouverte du 30 novembre 2020 au 27 décembre 2020 inclus, l’avis du conseil municipal de Plouigneau a été sollicité sur un projet agricole laitier au titre de la législation sur les installations classées prévue par le code de l’environnement.

A une très large majorité (3 abstentions et 4 votes contre sur un total de 33 conseillers) le conseil municipal de Plouigneau, réuni le 10 décembre, a décidé d’émettre un avis défavorable au projet présenté par le GAEC Ch’ti Breizh.

En l’occurrence le GAEC Ch’ti Breizh (150 vaches laitières et 114 bovins à l’engraissement) a repris l’exploitation laitière du GAEC Mahé (90 vaches laitières et 30 bovins à l’engraissement).

Au total cela représentait un cheptel de 240 vaches laitières et 144 bovins à l’engraissement, soit en tout 384 animaux.

Le projet est d’abandonner les bovins à l’engraissement (144 au total) et de porter l’effectif animal à 300 vaches laitières et 190 génisses de renouvellement, soit au total à 490 animaux, en vue d’une production laitière intensive.

L’organisation de la production consiste à maintenir les vaches laitières, dès leur première lactation, en permanence dans des stabulations sur des sols en béton, dans des conditions animales totalement inadaptées, sans marche possible favorisant les escarres, herbivores privés d’herbe et nourris au maïs dont la vie consistera à fournir du lait en grande quantité, tous les jours jusqu’à la fin. Tout ceci pour le plus grand bonheur des capitalistes de l’agro-business, qui poussent au développement de ce mode de production, lequel leur permet de tirer sur les prix agricoles, tirant ainsi toute une filière vers le bas.

L’exemple de la ferme des mille vaches en Picardie où le modèle a révélé ses limites sur le plan économique, sans compter son coût humain et écologique est là pour démontrer que ce n’est certes pas la voie à suivre.

Le conseil a considéré que ce type de développement conséquent dans le sens d’une industrialisation certaine, relevait d’un modèle productiviste dépassé sur le plan économique et dangereux sur le plan environnemental, alors qu’aujourd’hui tout plaide pour un autre modèle agricole durable et de qualité.

De plus le conseil municipal de Plouigneau a constaté,

– d’une part que le permis de construire avait été délivré, par l’ancienne majorité, le 13 mars 2020, soit deux jours avant le premier tour des élections municipales qui allait consacrer sa défaite,

– d’autre part, qu’alors que le préfet du Finistère ouvrait la consultation publique sur le sujet par décision du 5 novembre 2020, le bâtiment dédié à cette activité était, non seulement déjà achevé depuis belle lurette, mais qu’au surplus l’activité avait démarré dans ce nouveau bâtiment depuis le mois d’octobre.

Dans ces conditions il est naturel que le conseil municipal se soit interrogé sur l’utilité de l’avis qu’il pouvait donner, tout comme celui de la population, alors même que tout avait déjà été ficelé.

Le PCF Morlaix estime que ce projet est important et ne peut pas être examiné de façon anodine. L’agriculture bretonne doit tourner le dos aux pratiques intensives et s’orienter vers un modèle humain et écologique conforme aux aspirations et aux besoins du plus grand nombre.

C’est pourquoi il invite la population à s’exprimer largement, et en particulier dans le cadre de l’enquête publique ouverte à la mairie de Plouigneau jusqu’au 27 décembre 2020 inclus.

Le Télégramme : https://www.letelegramme.fr/finistere/plouigneau/le-pcf-du-pays-de-morlaix-oppose-a-l-agrandissement-d-un-elevage-bovin-18-12-2020-12676336.php

Quimper 18 Décembre – Manifestation contre la loi dite de « sécurité globale » et les autres textes liberticides .

La  section de Quimper appelle à participer à la  manifestation contre la loi dite de « sécurité globale » et les autres textes liberticides en cours  ce vendredi 18 décembre à 18h place de la Résistance

Les déplacements sont libres jusqu’au couvre-feu de 20h (après il faut une dérogation).

La demande de manifestation a été déposée à la préfecture.

Venir avec drapeaux, panneaux, lampions ou torches, badges PCF…on peut se regrouper à partir de 17h30 au pied du plateau de la déesse.

Trajet de la manifestation : départ de la place de la Résistance par le boulevard Dupleix jusqu’au pont de La Poste, boulevard Kerguélen jusqu’à la cathédrale, rue Kéréon, place Terre au Duc, retour par le Quai du Steir pour finir place de la Résistance.

Les organisations signataires :

CNT, FO, FSU, Solidaires, Syndicat National des Journalistes,

Association France-Palestine Solidarité du pays de Cornouaille, Collectif Antifasciste du pays de Kemper, Fraternité Kemper, LDH, Mouvement de la Paix, Coopérative Sociale et Écologique du pays de Kemper, Collectif des Gilets jaunes et citoyens en colère du pays Glazik, Collectif Kelaouiñ

Ensemble, EELV, FI, PCF, NPA

 

Brest-19 décembre – Appel à un rassemblement place de la Liberté. Contre la loi de sécurité globale : la mobilisation continue !

Le collectif contre la loi de sécurité globale, qui rassemble 27 organisations brestoises associatives, syndicales ou politiques, s’est réuni le 15 décembre afin de faire le point sur la mobilisation en cours.

Car il s’agit bien, pour ce collectif, d’exiger le retrait de l’ensemble de ce texte et le changement de cap en termes de politique sécuritaire. Les tergiversations autour de la réécriture de l’article 24 ne trompent personne : l’intimidation et les tentatives de contrôle du travail des journalistes qui couvrent les interventions des forces de l’ordre n’est qu’un aspect de cette loi qui renforce considérablement les prérogatives des polices municipales et des agences de sécurité privées.

Les violences policières auxquelles nous avons pu assister, effrayés et indignés, ne sont pas acceptables dans un État de droit

Le collectif appelle à poursuivre la mobilisation. Dès samedi prochain, 19 décembre, il appelle à un nouveau rassemblement à 15h00 place de la Liberté à Brest.Ce rendez-vous sera le dernier de l’année 2020. Mais il donne d’ores et déjà rendez-vous aux brestoises et brestois au mois de janvier pour de nouvelles mobilisations pour refuser les violences policières et les dérives liberticides, et exiger le retrait de la loi Sécurité globale.

Le parcours:

Liberté – Glasgow – Siam – rue de Lyon – Kerabecam – rue Dupleix – Jaurès – retour à Liberté

 

Brest – 17 décembre – Non au projet Hercule !

A l’invitation de la CGT mines énergie des militants de la section PCF du Pays des Brest et des Jeunesses Communistes sont venus soutenir les salariés du secteur électrique et gazier en lutte contre le projet de casse bien nommé Hercule.

Brest – Jeudi 17 décembre 2020

 

 

Hercule PCF brest EDF

 

Le projet Hercule, la garantie d’une flambée de la facture des usagers !
Contre le démantèlement d’EDF et le projet Hercule
Les communistes seront aux cotés des salariés des industries électriques et gazières à Brest Keraudren ce Jeudi 17 décembre (195 rue Ernestine de Trémaudan) à partir de midi.
Le projet Hercule n’est que l’ultime étape d’un projet de libéralisation débuté dans les années 1990.Le PDG d’EDF a pour mission de mettre en place une transformation de l’entreprise visant à accélérer le processus de privatisation et, au final, remplir les poches des actionnaires et faire grimper la facture pour l’usager.Ainsi, l’État projetterait de scinder le groupe, avec d’un côté tous les moyens de production d’EDF détenus par l’État, et d’un autre tout le reste qui serait placé dans une autre structure dont le capital pourrait être ouvert au privé.
Si cette solution était choisie, ce serait bel et bien un schéma de démantèlement que le gouvernement serait en train de préparer.

Par ailleurs, cette désintégration réduirait EDF à devenir un simple fournisseur d’énergie électrique, ce qui serait la fin d’une part majeure de ses missions de service public car la totalité de la production nucléaire serait mise à la disposition du privé.

L’heure n’est certainement pas à un démantèlement du modèle EDF qui fait ses preuves depuis plus de 70 ans puisque la création d’EDF date d’avril 1946 au moment où la nationalisation a été présentée à l’Assemblée nationale par le ministre communiste Marcel PAUL.

D’autant plus que la France a un rôle de premier plan dans le secteur de l’Energie, hautement stratégique pour l’économie et les usagers de notre pays et de toute l’Europe.

Le PCF agit en faveur d’une société basée sur la solidarité et la coopération. L’énergie est un bien commun, un droit fondamental qui doit être accessible à tous. Au regard des enjeux de progrès social et écologique, de souveraineté et d’indépendance de la France, de renouveau industriel, d’aménagement équilibré du territoire et d’égalité républicaine, nous sommes favorables à un mix énergétique diversifié, sous maîtrise publique.

Le PCF propose de créer un établissement public en charge de l’ensemble des énergies, dénommé France Énergie, rassemblant toutes les participations de l’État dans les entreprises du secteur et permettant à la Nation de reprendre progressivement le contrôle d’un secteur essentiel à son devenir et d’en organiser une maîtrise publique au service des usagers, particuliers comme acteurs économiques et industriels.

Morlaix – samedi 12 décembre – Nouveau grand rassemblement contre la loi Sécurité Globale à 15h à l’appel du 22 organisations


Pas moins de 22 associations et organisations signataires appellent à se rassembler pour exiger le retrait de la loi liberticide sécurité globale: Ligue Des droits l’Homme, Association France Palestine Solidarité, ATTAC29, Pays de Morlaix Solidarité Migrants, Mouvement de la Paix, Collectif Citoyen, Morlaix Alternative Citoyenne, AC, CGT, FO, FSU, SUD-Solidaires, EELV, Ensemble29, Gauche Indépendantiste, Génération.S, La France Insoumise, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste, Jeunes Communistes, Parti Socialiste, Union Démocratique Bretonne 29.

PCF : 100 ans d’engagements – Les archives du « Travailleur bigouden ».

Mise en ligne de 35 années d’un journal de section du PCF qui vient d’être numérisé, de 1967 à 2002. Il s’agit du « Travailleur bigouden », le journal de la section PCF du Pays Bigouden.

Lien : https://travailleurbigouden.wordpress.com/

 

 

BREST samedi 12 DEC : Contre la politique sécuritaire, la lutte continue ! Rassemblement 15h, place de la Liberté.

Contre la politique sécuritaire, la lutte continue ! Rassemblement samedi 12 décembre, 15h, place de la Liberté.

Depuis trois semaines, à Brest comme partout en France, des milliers de citoyens ont exprimé leur attachement profond aux libertés de manifester, d’informer, d’être informé et plus globalement leur opposition aux politiques sécuritaires.

Ils ont massivement dénoncé les violences policières, dont les populations racisées et les mouvements sociaux sont les premières victimes.
Confrontés à une opposition et une colère grandissante mises en évidence par le succès des mobilisation des 21 novembre, 28 novembre et 5 décembre le gouvernement et sa majorité tentent de se sortir du bourbier dans lequel ils se sont eux-mêmes enlisés.

Quand bien même l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale disparaîtrait de cette loi, le risque est grand de le voir ses dispositions réintroduites dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme présentée ce mercredi devant le conseil des ministres. L’ensemble de ces lois, ainsi que celles du schéma national du maintien de l’ordre, représentent une menace pour nos libertés.

L’adoption d’une autre logique de sécurité publique respectueuse des droits de chacun·e demandera un tout autre courage politique en concertation avec les forces démocratiques politiques, syndicales et associatives du pays.
Face à une politique autoritaire et au risque de basculement vers un État policier, le mouvement de résistance ne s’arrêtera pas tant que nous n’aurons pas obtenu une véritable sortie de la politique sécuritaire, à commencer par le retrait de la loi « Sécurité globale ».

Rendez vous samedi 12 décembre à 15h, place de la Liberté

A l’appel d’associations : AFPS, ATTAC, Club de la Presse Bretagne, LDH, MRAP, UEP,

de syndicats : Alternative pour l’UBO, CGT Brest, CNT, FO Brest, FSU, SUD-Solidaires, Visa

et d’organisations politiques : BNC, Douar ha Frankiz, EELV, Ensemble, FI, Génération-s, Jeunes insoumis, LRDG, MJCF, PCF, POID, PS, UCL, UDB.

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr

Premier numéro du nouveau « Rail.com » ! Journal des cheminot.e.s communistes.

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AGIR ! Le journal des communistes à l’entreprise. Décembre 2020

 

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Une dynamique d’adhésions réelle dans le Finistère depuis trois ans

Malgré l’absence de fêtes de l’Huma Paris et Bretagne cette année et avec une activité militante qui n’a pas pu se déployer normalement pendant plusieurs mois en raison de la crise sanitaire, 29 adhésions au Parti communiste ont eu lieu depuis le 1er janvier 2020 dans le Finistère, les deux dernières il y a dix jours : Nicolas, 29 ans, ancien gendarme devenu menuisier, et Justine, 28 ans, étudiante ayant adhéré sur Brest à la manif contre la loi Sécurité globale.

 

Dans le même temps, plusieurs autres adhésions ont renforcé les rangs du MJCF dans notre département depuis trois ans, alors qu’on partait de loin. Des jeunes communistes qui commencent à apparaître en tant que tels avec fierté, culot et détermination dans les luttes et le militantisme de terrain, aux portes des lycées et des facs, à Brest et Morlaix notamment.

Le PCF compte donc à ce jour 870 adhérents dans le département, dont 575 environ à jour de cotisation. Une moyenne d’âge de 58 ans environ et une dynamique militante qui varie beaucoup selon les profils de nos 20 sections et les aires géographiques de notre vaste département. Pour mémoire, en 2019, 60 nouveaux adhérents ont rejoint le PCF dans le Finistère. En 2018, c’est 40 nouvelles adhésions qui avaient été réalisées. En trois ans, c’est donc près de 130 nouvelles adhésions. La preuve que le communisme a de l’avenir dans notre pays !

Parmi les 50 élus communistes que compte le PCF dans notre département du bout du monde (Penn-ar-Bed), plusieurs de ces nouveaux adhérents ont très vite pris des responsabilités à la suite des dernières élections municipales. Tels Corentin Derrien, 18 ans, plus jeune élu du Finistère, conseiller municipal à Saint-Thégonnec, étudiant à Sciences-Po Rennes ; Taran Marec, 21 ans, ancien élève du lycée bretonnant Diwan, conseiller délégué à la langue bretonne à Brest, et plus jeune élu à Brest ; Mathilde Maillard, 29 ans, médecin, adjointe en charge de la politique du bien vieillir, de l’inclusion des personnes en situation de handicap à Brest ; Sandra Le Roux, aide à domicile, 45 ans, ayant adhéré à la fête de l’Huma il y a deux ans, conseillère déléguée au développement du sport dans les quartiers à Brest ; ou encore Eugène Davillers Caradec, AESH, 22 ans, plus jeune élu à Morlaix, conseiller délégué en charge de l’urbanisme.

D’autres jeunes très prometteurs sont venus rejoindre les rangs des communistes dans le Finistère, dans le sillage de Glenn Le Saoût, candidat sur la liste des élections européennes conduite par Ian Brossat, ancien responsable d’un syndicat lycéen. Enzo de Gregorio, lui aussi militant et responsable d’un syndicat lycéen, mis en garde à vue pour un sit-in devant un supermarché au moment de la bataille contre la réforme des retraites de Macron. Ou Walden Gauthier, lycéen, qui, du haut de ses 16 ans, témoigne déjà d’une belle maturité politique : « Je suis attaché aux principes de base du communisme, ceux de la justice sociale et de l’internationalisme. Le monde de la finance dans lequel nous vivons manque cruellement d’humanité, et c’est d’ailleurs l’un des thèmes majeurs défendus par le PCF aujourd’hui derrière l’engageant slogan : « L’Humain d’abord ». Un combat on ne peut plus actuel, toujours en écho avec l’approche de Marx : l’unicité humaine dans l’égalité, l’identité humaine dans ses différences. Je me retrouve ainsi dans cette ouverture à la pluralité où résonnent notamment les luttes féministes et le combat contre le racisme, tout autant d’ailleurs que dans les actions de longue date du PCF en faveur de l’éducation et de la culture. J’ai décidé de m’engager auprès des JC en plein confinement pour prendre part à la reconstruction d’une France en crise. J’y vois l’opportunité historique d’un changement radical des mentalités, par la mise en lumière des véritables conséquences d’un gouvernement libéral sur des populations toujours plus menacées par le chômage et la misère. »

Le dynamisme de la commission féministe du PCF 29, les belles campagnes européennes et municipales, les multiples initiatives d’éducation populaire menées dans notre département ont aussi été des facteurs d’adhésions. Parmi celles des trois dernières années, de nombreux militants syndicaux, cadres de la FSU et de la CGT, notamment des cheminots. Continuons, fin 2020 et toute l’année 2021, en cette période de centenaire du Parti communiste français, à proposer l’adhésion autour de nous, c’est un enjeu essentiel pour l’avenir de notre parti et de notre société. C’est un enjeu essentiel pour garder la gauche debout et transformer la société en mettant notre communisme à l’offensive.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF.

Brest : Samedi 28 novembre, 15 h, rassemblement : Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !

Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !

Ni les arguments de l’opposition, ni l’union des associations de défense des libertés, ni la très grande majorité des rédactions et des syndicats de journalistes, ni les tribunes d’intellectuels, ni l’appel de la Commission européenne ou de la Défenseure des droits, Claire Hédon, n’ont réussi à dissuader les élus LREM de voter, mardi, le texte sur la « Sécurité globale ». Et, ce faisant, de continuer de maltraiter la République !

L’ensemble a été validé, dont l’article 24 qui vise à dissuader les citoyens et les journalistes de filmer et diffuser des images des forces de police en intervention, au risque de s’exposer à une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Celui-ci  ne sera  d’aucune utilité pour protéger les policiers  mais  très efficace pour brider un peu plus la liberté d’expression et celle de la presse.

 Ce qui importe, aujourd’hui, c’est de rétablir la confiance entre la population et les forces de l’ordre, de redonner sens à leur mission qui doit être la sécurité des biens et des personnes, et non la police des mouvements sociaux. Cette loi ouvre la voie à la privatisation des fonctions de défense et de sécurité qui relèvent de la responsabilité régalienne de l’État. Cette loi s’inscrit dans la mise en place de tout un système de surveillance de la population, dans l’espace public comme dans la vie privée, avec capteurs, caméras, drones, fichage, reconnaissance faciale…

Aussi la section du Pays de Brest du PCF à l’unisson des 66 organisations de défense des droits et libertés qui, dans leur diversité, demandent le retrait de 3 articles particulièrement dangereux de cette loi, de la Défenseure des droits qui exprime son inquiétude,  appelle à poursuivre et élargir la mobilisation pour mettre en échec la  loi de sécurité globale et appelle à participer au rassemblement prévu samedi 28 novembre, à 15 h, Place de la Liberté à Brest, à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme, dans le respect des gestes protecteurs.

Morlaix : Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages – Communiqué commun

Communiqué commun – Morlaix, 26 novembre
Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages
La discussion sur la loi dite « sécurité globale » a commencé en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 17 novembre. Nous dénonçons une loi attentatoire aux libertés publiques.
Nous dénonçons également l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information. En effet, si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit. Cette loi condamne « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel ».
Toutes ces mesures sont l’expression d’une dérive autoritaire du Gouvernement. Non seulement elles ne protégeront personne, mais en plus, elles créeront les conditions d’une répression accrue des mobilisations sociales : restriction du droit de manifester, surveillance et répression des manifestants, impunité des policiers violents, restriction de la liberté de la presse et du droit d’information.
Ainsi,
les Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, UDB, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, SUD Solidaires,  FSU, CGT, Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’Homme, etc.
appellent l’ensemble des Morlaisiens et des habitants de la région sensibilisés à cette question démocratique majeure à se réunir
le Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15H
Pour s’opposer à cette loi liberticide dite « Sécurité Globale »

Défense de la pêche artisanale du Pays Bigouden.

A l’initiative du PCF Pays  Bigouden, un espace d’échange a été créé sur Facebook pour celles et ceux du Pays Bigouden et d’ailleurs qui veulent donner leur point de vue, proposer, débattre sans se battre, pour la défense de la pêche artisanale menacée.

La pêche artisanale française subit les mesures de plus en plus contraignantes des politiques libérales européennes qui avantagent les gros armateurs.

La période actuelle – entre pandémie et Brexit – engendre de nombreux problèmes qui risquent de porter un coup fatal à ce qui assure l’essentiel du tissu économique de notre région. Tous les secteurs économiques proches de la pêche avec ses entreprises connexes seront affectés.

Venez échanger avec ceux qui veulent maintenir une pêche artisanale :

https://www.facebook.com/groups/354832302243072/

VIDEO : Instant Politique du vendredi 13 novembre 2020 – Julie Sicot et Steven Le Roy avec Ismaël Dupont (PCF) et Céline Meneses (FI)

« J’étais invité hier, vendredi 13 novembre, par Julie Sicot et Tebeo-Tebesud -la chaîne télé du Télégramme- pour l’émission politique du vendredi soir, l’Instant Politique, avec la présence du journaliste (et excellent humoriste) brestois Steven Le Roy et un échange sur les présidentielles en viseo avec la porte-parole régionale de France Insoumise Céline Meneses.
Cela a parfois piqué, mais ce fut dans l’ensemble un bon échange, même si 23 minutes, ça passe très vite pour pouvoir exprimer ce que l’on voudrait…

Ont été mis en discussion la réponse gouvernementale à la crise sanitaire, le soutien aux commerces et à la solidarité à Morlaix. Mais aussi la situation économique et sociale de Morlaix avec la casse de l’emploi à Hop! Morlaix programmée par le groupe Air France – un PSE de 280 emplois supprimés décidé pour 2022 par les capitalistes sans cœur ni vision à long terme qui dirigent Air France, avec la complicité du gouvernement, qui refuse de recevoir salariés et élus locaux, de faire pression sur Air France, qui a pourtant fourni une aide de 7 milliards au printemps (pour démanteler l’activité et licencier à tour de bras?). Le virage numérique de l’économie (Uber eats, Amazon) et des élections (voir la proposition de Chesnais Girard sur le vote numérique et par correspondance, à l’américaine, bof, bof…).

Et la deuxième partie de l’échange, ouvert par une chronique acidulée de Steven Le Roy sur Georges Marchais 81 et le déclin du PCF, a tourné sur la candidature de Jean-Luc Melenchon, le PCF et la persistance de son existence et de sa vitalité. Je l’ai appris à Steven Le Roy, notre siège Oscar Niemeyer récemment tagué par l’extrême-droite, Colonel Fabien, nous appartient toujours et la fougue et la gouaille de Marchais vit bien encore en Fabien Roussel. Quant à l’ouragan qui nous a partiellement emporte, comme le disait Stéphanie de Monaco, c’est en grande partie l’ouragan néo libéral et capitaliste des paradis fiscaux qui fait aujourd’hui que quand 64 pour cent des français les plus modestes ont du mal à s’alimenter, les revenus des 2200 milliardaires dans le monde ont augmenté de 25% d’avril en juillet, en seulement trois mois de pandémie mondiale, les 25 personnes les plus riches de la planète ayant gagné 255 milliards supplémentaires à eux seuls, soit en moyenne 10 milliards d’euros chacun en 3 mois… !).

Et après, le communisme serait un idéal dépassé, les eaux glacés du capitalisme financier seraient le dernier mot de l’Humanité. L’émission s’est terminé sur la question d’un rassemblement possible aux présidentielles pour que la gauche soit présente au second tour. »

Ismaël Dupont – 14 novembre 2020

70 à 80 personnes perdent leur emploi de livreurs-transporteurs indépendants du Ouest-France dans le Nord-Finistère


Un plan social opéré en catimini dans le secteur de la presse régionale sur les pays de Morlaix et de Brest…

Nous avons appris que les dépôts Ouest France de Morlaix et Brest sont supprimés par décision du groupe Ouest-France.

Leurs activités de livraison sont transférés au groupe le Télégramme responsable unique désormais de la livraison des 2 quotidiens sur l’ensemble du Nord Finistère.

Un communiqué de presse du Ministère de la culture du 27 aout 2020 indiquait les nouvelles aides accordées à la presse Française, avec en particulier un fonds de lutte contre la précarité d’un montant de 18 millions d’euros.

En contrepartie de ce soutien conséquent, l’État attendait de la part des éditeurs de presse qu’ils se montrent exemplaires en matière de transition écologique, de parité et diversité, mais aussi de lutte contre la précarité des professions les plus fragiles du secteur (pigistes, photojournalistes, correspondants locaux de presse, vendeurs-colporteurs, etc.).

L’attitude du groupe Ouest France en cette période de crise sanitaire et économique démontre pourtant clairement une volonté de ne pas honorer leur engagement. 70 à 80 personnes perdent leur emploi de livreurs-transporteurs indépendants du Ouest-France dans le Nord-Finistère

Et pourtant les livreurs de presse ont pris dans la période du confinement, sans aucune prime de risque liée à l’incertitude sur la transmission du virus, des risques pour livrer la presse tous les jours de mars à mai. Des travailleurs courageux, se levant tôt sur des horaires atypiques et décalées, impactant fortement la vie sociale, pour des revenus générés assez faibles, qui se trouvent aujourd’hui curieusement récompensés.

Sur l’ensemble des dépôts de Morlaix et Brest, environ 70 à 80 personnes ( Vendeurs colporteurs de presse, transporteurs) viennent, il y a quelques jours, de perdre leur emploi, plongeant certains dans une situation précaire et pour d’autres dans une misère sociale et financière avec l’impossibilité pour beaucoup d’entre eux d’obtenir l’assurance chômage indépendant, ne remplissant pas les conditions d’obtention de cette dernière.

Sur le dépôt de Morlaix, il y avait 7 transporteurs et livreurs de presse travaillant sur la ville de Morlaix, 30 sur les communautés de commune du Haut Léon, de Landivisiau et de Morlaix.

Contrairement aux livreurs d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan, des Côtes d’Armor, et du sud-Finistère, ces livreurs-transporteurs de presse n’étaient pas salariés du groupe Ouest-France (98% des livreurs de Ouest-France, contrairement aux VCP du Télégramme), mais avaient un statut de travailleurs indépendants travaillant avec un responsable de dépôt ayant une licence de transporteur.

L’un de ses livreurs-transporteurs indépendants travaillant pour livrer les journaux Ouest-France témoigne pour le Chiffon Rouge aujourd’hui :

 » Pour livrer le Ouest-France, je travaillais 7 jours sur 7, de 2h à 6h du matin, 362 jours sur 365. Les livraisons étaient rémunérés sur la base de 0,44 centimes du kilomètres, et pour les livraisons à domicile de 18 centimes par journal livré dans une boîte aux lettres particulière, contre 14 centimes pour les VCP du Télégramme). Chacun travaillait avec son véhicule individuel, avec les frais que ça occasionne sur le moyen terme. Beaucoup de retraités à bas revenus (par exemple 800 euros) qui complétait avec un revenu du 600-700 € environ par mois. Des précaires aussi. Des travailleurs « pseudo indépendants » (en réalité, aucune marge sur les tournées, l’organisation, les démarches clients, la gestion des problèmes de livraison, tout était centralisé), sans protection, que l’on peut virer du jour au lendemain sans passer par le licenciement ni le droit à la formation pour retrouver un métier. Il y a eu une entente entre les groupes Le Télégramme et le groupe Ouest-France sur le partage des livraisons dans le Finistère, les VCP et transporteurs du Télégramme livrant désormais aussi le Ouest-France, avec la réciproque dans le Sud-Finistère. Seuls quelques indépendants livreurs du Ouest-France dans le Nord-Finistère sont embauchés ponctuellement pour des remplacements pour livrer le Télégramme. Le responsable du dépôt lui a été embauché par le Télégramme et nous, on se retrouve sans travail, victimes d’un plan social qui ne se voit pas, qui ne fait pas de bruit, et pour cause, la presse locale n’a pas intérêt à faire de la publicité sur cette affaire qui concerne de très près les intérêts de ses patrons. Les VCP indépendants du Ouest-France étaient isolés les uns les autres, pas syndiqués, assez âgés pour beaucoup: c’était des victimes désignées. Les aides accordées à la presse pour faire face à la crise du lectorat et de la publicité, aux rigueurs nouvelles liées au confinement, mais justifiées aussi pour réduire la précarité de l’emploi, conduisent à des destructions d’emploi pour 70 à 80 petits travailleurs du Finistère qui auront le plus grand mal à retrouver un emploi. C’est injuste. On aurait dû normalement passer à la géolocalisation par tablettes numériques et la validation de chaque portage individuel mais on n’a pas attendu cela: on nous a retiré notre travail du jour au lendemain, sans information préalable « .

Ce « plan social » dissimulé à de quoi nous interroger sur la considération des groupes de presse pour les petites mains qui rendent les abonnements possibles, abonnements qui sont plus rentables pour ces journaux que les achats en maison de la presse. Il confirme aussi les méfaits de ce « statut » hybride de zone grise promise à toutes les flexibilités en plein essor aujourd’hui: celui de travailleur à son compte, en « free lance » sur commande des grands groupes.

Nous avions déjà relayé en 2012 et 2013 le combat de quelques Vendeurs colporteurs de presse du Télégramme pour une revalorisation et une sécurisation de leur statut.

Ce chantier ne fait que montrer à nouveau sa brûlante actualité. Avec une nouvelle mauvaise nouvelle sur le front de l’emploi dans la région morlaisienne.

Ismaël Dupont, 15 novembre 2020

Relire aussi dans Le Chiffon Rouge:

Compléments dans le Chiffon Rouge  :

6 questions à Walden Gauthier, 16 ans, lycéen, militant du Mouvement des Jeunes communistes sur Morlaix.

Walden Gauthier, 16 ans, a adhéré aux Jeunesses Communistes il y a quelques mois, au printemps dernier, pendant le confinement. Élève brillant, après son collège à Lanmeur, où il a développé sa passion de l’histoire (au côté de M.Cueff) il est devenu lycéen en section Langues renforcées au lycée Châteaubriant à Rennes. Walden, qui habite Plouigneau, est aussi un mélomane passionné de Jazz, un excellent pianiste, et s’intéresse à la politique et au communisme, notamment depuis l’an passé et sa participation aux rassemblements contre la réforme des retraites à points Macron. Particulièrement curieux et mûr intellectuellement et politiquement, il incarne cette nouvelle génération prometteuse qui porte l’avenir du communisme français.

6 questions à Walden Gauthier

– Pour toi, que représente le communisme ? En quoi est-ce encore un idéal et un engagement actuels ?

Je suis attaché aux principes de base du communisme, ceux de la justice sociale et de l’internationalisme. Le monde de la finance dans lequel nous vivons manque cruellement d’humanité, et c’est d’ailleurs l’un des thèmes majeurs défendus par le PCF aujourd’hui derrière l’engageant slogan : « L’Humain d’abord ». Un combat on ne peut plus actuel, toujours en écho avec l’approche de Marx : l’unicité humaine dans l’égalité, l’identité humaine dans ses différences. Je me retrouve ainsi dans cette ouverture à la pluralité où résonnent notamment les luttes féministes et le combat contre le racisme, tout autant d’ailleurs que dans les actions de longue date du PCF en faveur de l’éducation et de la culture.

– Comment es-tu venu toi-même à faire ce pas de l’engagement ? Est-ce courant dans ta génération, autour de toi ?

J’ai décidé de m’engager auprès des JC en plein confinement pour prendre part à la reconstruction d’une France en crise. J’y vois l’opportunité historique d’un changement radical des mentalités, par la mise en lumière des véritables conséquences d’un gouvernement libéral sur des populations toujours plus menacées par le chômage et la misère. Si ce genre d’engagement était courant au siècle dernier chez les jeunes, je n’ai pas l’impression qu’il le soit aujourd’hui. Ma génération est certes sensible à certains combats, tels que l’écologie ou le féminisme, mais peu sont réellement intéressés par la politique de terrain et la nécessité de combats concrets à mener. Paradoxalement, nombreux sont ceux qui se complaisent dans la société de consommation avec toutes les inégalités que celle-ci engendre. Le désir de se battre en faveur du collectif est en perte de vitesse, et il semble être remplacé par un individualisme rationnel et de pseudo- combats qui servent en réalité à se blanchir la conscience.

– Quelles sont les figures politiques et historiques qui t’inspirent ?

Je suis inspiré par les communistes qui se sont battu pour la libération de la France durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui furent l’âme de la résistance intérieure, mais également les porteurs du triangle rouge ayant succombé sous la botte nazie. Ces hommes et ces femmes ont combattu le fascisme pour défendre la liberté. Leurs actions de haute lutte, souvent au risque de la mort, ne doivent pas être oubliées, et l’on doit veiller à ce qu’elles demeurent gravées dans les livres d’histoire. Les combats pour la paix et l’émancipation de l’Homme menés par Jean Jaurès, ses talents d’orateur et d’écrivain m’intéressent fortement. Je dois également évoquer mon attachement à Marx et à Engels, puisque c’est par le Manifeste que j’ai été introduit à la pensée communiste, et l’ampleur de leur apport à cette théorie me fascine. Je me réjouis qu’il me reste encore tant de choses à lire et à découvrir pour approfondir mes connaissances dans un domaine qui annonce le Progrès humain.

– Pourrais-tu nous parler de la Commémoration des fusillés de Châteaubriant ?

C’était une cérémonie très émouvante. Comme je l’ai dit plus haut, je suis très attaché à l’histoire de la Résistance, et c’est un honneur d’avoir pu déposer la gerbe du Musée de la Résistance Nationale auprès de Lucienne Nayet, Présidente de ce Réseau. C’est un événement qu’il faut absolument continuer d’honorer. C’est important aujourd’hui de dénoncer la barbarie nazie et de commémorer le courage des camarades communistes tombés pour une juste cause, et je compte y retourner dans le futur, avec la JC de Morlaix au complet, voire si possible avec ma classe de lycée !

Corentin Derrien – Mariane Gauthier Destable – Walden Gauthier – Lucienne Nayet – Jean-Luc Le Calvez – les cinq camarades du PCF Pays de Morlaix à Châteaubriant dans la carrière le 18 octobre 2020

– Qu’est-ce que tu as envie de vivre et d’apporter dans ton militantisme ?

En s’engageant, on fait le lien entre les gens qui ont combattu dans le passé et les réalités d’aujourd’hui qui appellent toujours à résister. C’est la volonté d’appartenir à cette famille historique, celle de devenir un chaînon de son histoire qui m’anime aujourd’hui. Si les JC me permettent de perpétuer le mouvement communiste, je pense aussi pouvoir y développer mon esprit critique en apprenant notamment à débattre. Depuis mon adhésion, j’ai également fait de très belles rencontres au sein du Parti, et c’est cette émulation collective qui me plaît.

– Sur quoi d’après toi le PCF et les JC doivent travailler dans la période pour gagner de l’audience auprès des jeunes ?

Je pense qu’il y aurait un travail immense à faire autour du terme « communisme ». C’est aujourd’hui un mot totalement dévoyé, souvent confondu pour le discréditer avec le stalinisme et les régimes dictatoriaux. Le fait qu’il soit ainsi discrédité génère beaucoup de préjugés défavorables, d’où la difficulté d’atteindre les jeunes. Même si c’est un mot chargé de sens se rapportant à l’esprit de partage, je me demande parfois s’il ne faudra pas l’effacer pour faire ressortir nos idées qui n’ont aucun rapport avec le régime de Staline. Les jeunes sont de plus en plus éloignés de la politique, et souvent envahis par des idées reçues, ce qui rend compliqué l’approche. Il y a un énorme travail de pédagogie à accomplir. Et cependant il en va de l’avenir, de notre avenir.

Appel de la fédération du Finistère du PCF à participer aux rassemblements qui auront lieu ce mercredi 21 octobre en hommage à Samuel Paty.

Combattre le terrorisme islamiste. Faire triompher la République démocratique et sociale

Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’École et donc à l’avenir de nos enfants et de notre pays. Notre émotion et notre indignation sont immenses face à l’abominable assassinat de Samuel PATY, professeur d’histoire et d’enseignement civique de Conflans-Sainte-Honorine.

Le Parti communiste français s’associe au deuil de la famille, des proches et des élèves de cet enseignant. Il assure ses collègues, le monde enseignant, la jeunesse du pays, aujourd’hui sous le choc, de son entière solidarité dans l’épreuve.

Jusque dans la méthode utilisée pour assassiner Samuel PATY, la décapitation qui rappelle les moyens les plus barbares mis en œuvre par le djihadisme, le terrorisme islamiste vient de nous rappeler qu’il menait une guerre de tous les instants contre les valeurs fondamentales de la République : la séparation intransigeante des religions et de l’État ; la laïcité qui garantit la liberté de conscience et de critique ; la liberté d’expression, de création et le droit à la critique de toute religion ; l’égalité entre des citoyennes et des citoyens que ne doivent distinguer ni leurs origines, ni leurs religions, ni leurs convictions intimes.

Ce terrorisme islamiste a un objectif : répandre la terreur sur toutes et tous, s’attaquer à la démocratie et à l’École publique. Ce faisant, il cherche à s’imposer aux musulmans qui sont aussi ciblés par ses discours et actes meurtriers, diviser les Français en suscitant une nouvelle guerre de religion, encourager les réactions racistes et identitaires qui peuvent venir légitimer son projet théologico-politique.

Comme l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine le démontre, ce terrorisme s’appuie sur des réseaux se revendiquant d’un islamisme politique, qui se prétend sans lien avec le jihadisme, mais dont la propagande l’alimente. Cette menace doit être combattue sans réserve.

Évidemment, de tels actes apportent de l’eau au moulin des forces les plus réactionnaires, qui y trouvent une nouvelle justification de leurs discours autoritaires et de leurs politiques sécuritaires, de leurs appels à la discrimination envers les musulmans, les réfugiés, les immigrés. Ce discours de haine peut à son tour conduire à des crimes et à des attentats à caractère raciste.

Nos compatriotes de confession musulmane, dans leur immense majorité, sont meurtris par les entreprises des forces obscurantistes car ils vivent leur foi dans le respect des lois de la République qui leur garantissent ce droit.

Engager une politique intérieure à la hauteur de la menace qui pèse sur nos concitoyens en préservant les droits et libertés.

Ceux qui ont soutenu ou contribué à l’assassinat de Samuel PATY doivent être identifiés et sans délai déférés devant la justice. Les prêcheurs de haine, les fanatiques qui appellent au meurtre, les jihadistes doivent être poursuivis, mis hors d’état de nuire, condamnés sévèrement.

La protection de la population doit se faire en préservant les libertés publiques et la démocratie. Sinon, ce serait donner raison aux terroristes qui par leurs discours et leurs actes meurtriers s’attaquent à la liberté elle-même.

Les moyens doivent être donnés aux pouvoirs publics, au renseignement, à la police et à la justice de déjouer les campagnes haineuses, telle celle dont a été l’objet Samuel PATY jusqu’à son assassinat. Avant de décider de nouvelles lois, il faut avant tout évaluer notre corpus juridique actuel. Plusieurs enjeux doivent être instruits et des mesures prises pour protéger nos concitoyens des individus radicalisés ou déjà condamnés, faire respecter la loi sur tout le territoire et sur les réseaux sociaux, ou encore répondre efficacement à l’hybridation de profils criminels et terroristes.

Ainsi, concernant le futur projet de loi sur le « séparatisme islamiste », nous refuserons toute mesure opportuniste qui ne donnerait pas d’instrument supplémentaire au pays pour agir. Nous ne laisserons pas le pouvoir, sous la pression des forces de droite et d’extrême droite, instrumentaliser la laïcité. Nous défendrons la loi de 1905 qui est un pilier de notre République.

Le ministre de l’Intérieur vient en outre d’annoncer sa volonté de dissoudre diverses associations. Le nécessaire combat contre l’idéologie islamiste développée à travers certaines structures ne saurait toutefois s’affranchir de l’État de droit. Une décision de dissolution doit donc être fondée sur des considérants juridiques incontestables, et s’opérer, comme le veut la Constitution, sous le contrôle de l’institution judiciaire.

Pour les communistes, la sécurité passe par une politique permettant d’assécher le terreau auquel s’alimentent l’intégrisme et le terrorisme.

Répondre à la hauteur de ce crime, c’est surtout engager une politique de justice sociale et d’égalité réelle entre les citoyens, de développement des services publics, de perspectives d’emploi pour la jeunesse, de lutte contre les discriminations, le racisme qui mine le vivre-ensemble et la ghettoïsation de certains quartiers et villes. C’est par une nouvelle démocratie donnant effectivement les moyens au peuple dans toute sa diversité de construire son avenir que nous combattrons le plus efficacement ce terrorisme. Ensemble, faisons triompher une République démocratique et sociale.

Alors que l’école de la République vient de subir une attaque meurtrière, nous réaffirmons avec force la liberté pédagogique des enseignants et notre ambition pour le renforcement de l’école publique, à laquelle il est donné mission de former la jeunesse à l’esprit critique. À l’école, rien n’est objet de croyance mais tout est au service des savoirs et de leur transmission. Plus que jamais, portons l’ambition d’une culture commune de haut niveau au sein d’une école émancipatrice pour toutes et tous, donnant à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir.

Depuis des mois, le gouvernement s’attaque à l’école publique. Profitant de la crise sanitaire, il affaiblit les programmes, réduit les disciplines, favorise l’individualisation des parcours. Le repli identitaire est favorisé comme l’enseignement privé. C’est à la racine du mal qu’il faut s’attaquer.

Pour cela, il faut en finir avec l’austérité qui a affaibli tout l’enseignement, de l’École jusqu’à l’Université, au gré des politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs. Des moyens supplémentaires doivent lui être accordés pour lui permettre de déjouer les offensives intégristes de tous bords. Un plan d’embauches est nécessaire. Et nos enseignants doivent pouvoir bénéficier d’une formation de qualité, adaptée aux nouvelles missions qu’ils ont à accomplir. Ils doivent être soutenus par leur hiérarchie face à toutes les entreprises obscurantistes.

Ce combat contre les reculs de la République exige également une autre politique internationale de la France, car le jeu des grandes puissances, à commencer par la France, a largement fait le jeu des courants intégristes, d’origine wahhabite ou salafiste. Les gouvernements successifs, dont le pouvoir actuel, ont une responsabilité en la matière, en ayant apporté soutien politique et aide militaire à des États liés au terrorisme dans le but de permettre aux grandes firmes capitalistes de conquérir des marchés et de réaliser des nouveaux profits.

Ensemble, combattons l’intégrisme d’où qu’il vienne ainsi que le terrorisme islamiste, sans céder un pouce de terrain aux menées qui cherchent à profiter du contexte pour encourager les stigmatisations racistes ou religieuses.

Organisations syndicales, associations démocratiques et laïques, partis de gauche, nous étions avec les enseignants, dans tout le pays, ce dimanche 18 octobre. A toutes et tous et à nos concitoyens, nous proposons d’agir ensemble pour faire reculer la terreur obscurantiste et faire progresser les principes de liberté, d’égalité, de fraternité et de solidarité, de laïcité qui fondent notre République.

 

La fédération du Finistère du PCF appelle toutes et tous à se joindre aux rassemblements qui auront lieu ce mercredi 21 octobre à :

– Brest : place de la Liberté, à 18 h

– Guipavas : sur le parvis de la mairie, à 17 h 45

– Landerneau : devant l’école Ferdinand-Buisson, à 18 h

– Morlaix : place des Otages, à 15 h

– Carhaix : square des sœurs Goadec, à 18 h

– Crozon : place Léon-Blum, à 18 h

– Melgven : rue du Stade, à 11 h

– Concarneau : devant l’hôtel de ville, à 11 h 45

– Quimper : place Saint-Corentin, à 18 h

– Quimperlé : devant la mairie, à 18 h

BREST : Riposte contre la « Manif Pour Tous » et #marchonsenfants RDV samedi 10/10 14h30 fac Segalen Communiqué de Presse inter-orga.

Samedi 10 octobre, les franges les plus réactionnaires de la société française s’apprêtent à sortir dans la rue. Leur étendard du moment : la lutte contre la PMA & la GPA . Qu’on ne soit pas dupe des intentions des organisateurs de « marchons enfants », peu leur importe les enfants, ils sont là pour  la défense de leur credo : l’ordre moral et le couple hétéro-patriarcal.

Émanation anti-PMA de la « manif pour tous », « Marchons enfants » est officiellement composé de dizaines d’associations se présentant comme plus respectables l’une que l’autre. En effet, même si la stratégie de « la manif pour tous » avait déjà été de lisser son image auprès de l’opinion en ne faisant pas apparaître les franges les plus intégristes et radicales, force est de constater que le bilan avait été mitigé : d’un côté elle avait réussi à mobiliser dans la rue (dont des « réacs-modérés ») d’un autre côté elle n’avait pas pu freiner l’expression et les actions violentes des groupes intégristes et d’extrême droite (printemps français, CIVITAS, groupuscules d’ultra-droite divers…). Le résultat avait été catastrophique avec des manifestations finissants en émeutes LGBTQIphobes, xénophobes et racistes et une multiplication dramatique des agressions contre les personnes LGBTQI pendants et après les trop longs mois qu’avaient duré la promulgation de la loi pour le mariage pour toutes et tous. « Marchons enfants » tente donc de contrôler son image au maximum, mais quand on y regarde de plus près sa sociologie est évidente. Une grande partie des groupes censés en faire partie sont des coquilles vides. Les organisations animatrices du mouvement sont toujours les mêmes  et en particulier  Alliance Vita et la manif pour tous. Ce sont des mobilisations pour le maintien (voir le renforcement) des inégalités de genre et d’orientation sexuelle. Au contraire nous continuerons à nous battre pour l’égalité de toutes et tous et sommes solidaires des associations LGBTQI.

Les organisations syndicales FSU, CGT EDUC ACTION, CNT, Solidaires réunies au sein de Visa 29, politiques : PCF,LFI, UCL, NPA, ENSEMBLE, ainsi que le COLLECTIF DES DROIT DES FEMMES et LE PLANNING FAMILIAL appellent les Finistèrien·nes  à affirmer haut et fort leur refus de l’expression de l’intolérance et de la discrimination dans les rues de Brest ce 10 octobre comme tous les autres jours.

Rdv

Samedi 10 octobre 14 h 30 Parvis Fac Segalen

La campagne pour l’emploi, le climat et le pouvoir d’achat est lancée …..

NOS PRIORITÉS L’EMPLOI, LE CLIMAT ET LE POUVOIR D’ACHAT !

Aujourd’hui, des dizaines de milliards d’euros sont mis à disposition des grands groupes sans aucun critère
ni contrepartie. Les plans de licenciements et les délocalisations se poursuivent.
L’argent des banques, l’argent public, c’est notre argent ! Il ne doit pas servir à licencier mais à sécuriser nos emplois et en créer de nouveaux, avec de bons salaires, dans l’industrie, le commerce, les services publics et à former massivement avec un revenu maintenu.

C’est la clé pour la transition écologique et pour sortir de la crise.

ÉRADIQUER LE CHÔMAGE, c’est possible avec la sécurité d’emploi et de formation.

Le PCF propose de créer un système permettant d’alterner un emploi ou une formation bien
rémunérés tout au long de la vie professionnelle sans passer par le chômage. Pour y parvenir, il
faut faire baisser le coût du capital (dividendes et intérêts bancaires).

https://www.pcf.fr/emploi

 

NOS 5 PROPOSITIONS :

https://www.pcf.fr/emploi

 

Retour sur la conférence régionale du PCF Bretagne ce samedi 3 octobre à Saint-Brieuc

 

 



Ce samedi 3 octobre, c’était la conférence régionale du PCF Bretagne à Saint Brieuc, à la MPT Courteline, consacrée à préparer les futures échéances des Régionales en mars 2021 avec un bel hommage de Philippe Jumeau et des camarades à la sénatrice communiste des Côtes d’Armor Christine Prunaud qui vient de terminer un mandat où elle a très bien porté nos valeurs et nos engagements communs au Parlement: égalité femmes-hommes, solidarité internationale, combat pour la Paix et le désarmement nucléaire, défense des solidarités, et des services publics.

Des débats riches et rassembleurs sur les élections régionales à venir, notre projet, notre programme, nos propositions précises sur lesquels nous devons travailler avec des partenaires à gauche, notre ambition, largement partagée par les 35 délégués des fédérations bretonnes, représentant plus de 2000 adhérents communistes dans les 4 départements bretons, de rassemblement avec une exigence d’unité de la gauche, des gauches, dès le premier tour. 

Une autre date de conférence régionale est prévue fin octobre pour finaliser l’adoption de nos orientations programmatiques, de nos options de rassemblement, nos chefs de file à parité, avec un vote de tous nos adhérents à la clef. D’ici là, Philippe Jumeau, animateur du Comité Régional du PCF Bretagne (le CRAC) a été mandaté pour organiser la poursuite des discussions avec les autres organisations de gauche.

Photos Jean-Luc Le Calvez et Ismaël Dupont

Décès de notre camarade du Relecq-Kerhuon et de Brest José Corre

José Corre – Photo Le Télégramme
Nous avons eu la tristesse il y a trois jours d’apprendre le décès de notre camarade José Corre, membre de la section du Relecq-Kerhuon.
José était un camarade chaleureux, et d’un grand volontarisme, un militant de très grande valeur.
Soutien indéfectible de l’Humanité, il avait fait un virement mensuel important à l’Humanité il y a deux ans et nous recommandait de mettre le paquet dans la bataille pour la survie de notre journal. Il avait aussi l’Espagne au coeur, comme l’a écrit Jean-Paul Cam, le secrétaire de la section de Brest. Il avait pris la parole et avait été très applaudi lors du meeting des Européennes de Ian Brossat, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout au Relecq-Kerhuon il y a deux ans.
Au nom de la fédération du PCF Finistère, je veux adresser un message d’amitié et de condoléances à sa famille, ses amis, ses camarades de Brest et du Relecq-Kerhuon. José était de des militants charismatiques et ouverts sur l’avenir et la jeunesse qui nous servent de modèle pour construire à nouveau les jours heureux du communisme.

Ismaël Dupont, secrétaire départemental de la fédération du PCF Finistère.

***

Les mauvaises nouvelles se suivent. Notre camarade José Corre est décédé jeudi 1er octobre.
Adhérent du Parti communiste depuis 1956, José fut longtemps membre du comité fédéral du Finistère . Secrétaire départemental puis fédéral des jeunesses communistes (UJCF) il fut secrétaire de la section de Brest-centre du PCF. José participait régulièrement à la vie de notre section et était présent malgré la maladie aux AG .
Toujours soucieux de l’unité des communistes José était un acharné défenseur de l’Humanité et avait l’Espagne au cœur
Les obsèques ont eu lieu lundi 5 octobre à 16 h 30 à la salle de cérémonie du Vern à Brest

La section de BREST présente à Christiane et à ses enfants et petits enfants ses fraternelles condoléances.

Voici parmi beaucoup d’autres quelques témoignages d’émotion et de sympathie de nos camarades que la mort de José peine:

Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du PCF Relecq-Kerhuon:

 » José était l’ami de mon père, Guy Liziar et le mien. C’était un militant communiste. Parmi les facettes de son engagement, il y avait la promotion du tourisme social, pour une solidarité respectueuse qui permet de proposer des vacances de qualité pour tous. Son action bénévole et militante à TVL puis AVEL, a d’ailleurs permis à de nombreux enfants de « respirer un peu d’ailleurs », ce en partenariat avec le Secours Populaire ».

José Fort, journaliste à l’Humanité:

« J’ai connu José dans les années 1970 chez lui où il m’hébergeait lorsque je « suivais » la fédération de la JC. Puis, bien plus tard, je l’ai retrouvé en Espagne pas loin où vivait ma mère. C’était un chouette copain, un camarade fidèle, un homme sur lequel on pouvait compter.

Jean-François Philippe, du PCF Saint-Brieuc:

« Mes sincères condoléances à ses potes, ses camarades, sa famille. La fête de l’huma Bretagne est orpheline et pleure son ami. Repose en paix ».

Jean-Claude Cariou (section de BREST, militant à l’ANACR):

« J’ai connu José en ….. janvier 1960 , cela fera bientôt 61 ans, au moment de mon adhésion à la J.C. dont il était responsable .J’étais alors en 1ère au lycée de Kerichen à Brest, et c’était bien sûr la lutte pour la paix en Algérie ,mais aussi contre l’OAS, et ses crimes qui commençaient alors : une période très militante , que j’ai continué ensuite à l’UEC et au Parti plus tard à l’Université . J’ai quitté le Finistère pendant 12 ans pour le travail , mais je n’ai jamais vraiment perdu de vue José,ne serait-ce que dans les manifs :un excellent camarade , qui savait trouver les mots pour expliquer la situation avec un naturel optimiste et chaleureux » .

Jeannine Daniel (section de Scaër):
« Respect pour cet infatigable camarade qui s’en va et nous laisse un peu orphelins ».

Yvonne Rainero, secrétaire de la Section PCF du Pays de Quimper  ,
Conseillère municipale déléguée chargée de la santé, de la prévention et de la nutrition à la ville de Quimper : 

Ismaël, Jean-Paul

C’est une très triste nouvelle que vous m’avez apprise.

Même si je savais par sa fille Patricia que la santé de José se dégradait, je finissais par croire que sa force de caractère, son courage, pouvaient éloigner la maladie.

J’ai partagé avec José et quelques camarades dont certains ne sont plus là aujourd’hui des moments intenses au début des années 70 quand nous militions ensemble à la section Brest-Centre qui était alors l’une des 3 sections de Brest. Pour moi c’était mes premières années au parti, c’est à Brest que j’ai adhéré, José au contraire était un militant expérimenté qui avait déjà assumé beaucoup de responsabilités, sur lesquelles il était d’ailleurs très discret. Cela ne créait aucune distance, José était attentif aux autres et n’était pas du genre donneur de leçons.

Ses engagements de communiste étaient importants pour lui et il est resté fidèle toute sa vie à ses valeurs de solidarité, de fraternité, mais il savait aussi rire et partager avec les camarades de forts moments de convivialité, d’amitié, ce lien aux autres était essentiel.

Même de loin, quand j’ai quitté Brest, on se voyait moins souvent d’autant qu’il y avait 2 fédés à ce moment-là, cette amitié avec José, avec Christiane, a résisté aux années et nous avions toujours du plaisir à nous retrouver.

Ma peine est grande aujourd’hui et elle l’est d’autant plus que je ne pourrai être présente à la cérémonie d’adieu à José car j’ai une rencontre en mairie avec une association d’aide aux migrants.

José l’aurait compris, pour qui la question des réfugiés espagnols en France à l’issue de la guerre d’Espagne a été si importante.

Quand nous avions reçu Alain Mila à Quimper, il lui avait d’ailleurs envoyé son livre dédicacé.

J’adresse à Christiane, Patricia et à toute la famille de José mes condoléances émues, je partage leur chagrin.

Fraternellement

Yvonne

 

Ronan Tanguy, ancien secrétaire de section du Relecq-Kerhuon – Trésorier fédéral

Texte lu lors des obsèques :

La vieillesse est venue petit à petit, par délicatesse, pour ne pas froisser le vieux musicien. Ces paroles sont empruntées à la chanson, Les Cerisiers, de Jean Ferrat que José chantait en toutes occasions, qui faisait naître l’émotion dans l’auditoire, et correspondait parfaitement à la vie d’engagements qui fut la sienne.

Dès l’enfance, quand il trainait ses galoches entre les baraques du quartier du Bouguen, José a vécu la solidarité ouvrière qui permettait de dépasser à peine la pauvreté dans ces années d’après- guerre. Il a vite compris la nécessité de se serrer les coudes et de se battre aux côtés de ceux de sa condition pour la dignité, la justice sociale, la satisfaction de revendications améliorant le quotidien.

A l’âge de 17 ans, en 1956, José adhère au Parti Communiste Français. De 1961 à 1964, il fut secrétaire départemental des jeunesses communistes, membre du comité fédéral de 1961 1968. Pépé est longtemps resté membre du comité de section de BREST.

Cet engagement s’est également traduit par son adhésion à la CGT dès qu’il commença sa vie de travail, notamment à EDF où il endossa plusieurs responsabilités différentes, non sans se trouver fréquemment en face des tracasseries de la direction.

Personnellement je me suis engagé aux jeunesses communistes en 1968. J’ai donc fréquenté José et Christiane depuis longtemps, manif après manif, une campagne électorale chassant l’autre et toujours dans l’expression de fraternité chaleureuse. Il a même réussi à me glisser une licence au club de tennis de table d’EDF, LUMINA Sport, où l’on participait au championnat FSGT.

On s’est tellement peu quittés que nous nous sommes retrouvés citoyens au Relecq-Kerhuon à l’époque où Guy LIZIAR en était le maire, communiste bien sûr. José s’est investi aux côtés de Guy, qu’il remplaça à la présidence après son décès.

La seconde patrie de José et Christiane, l’Espagne, a beaucoup compté dans l’organisation de leur vie et à travers leur soutien indéfectible aux républicains espagnols ayant fui le Franquisme, réfugiés en France avant de retourner dans leur pays.

Pépé, le surnom que José s’était choisi, est le diminutif espagnol de José, diminutif lui-même de Josepe. La maison de la rue des poudriers porte d‘ailleurs fièrement le nom de CASA PEPE.

Il est un autre combat que José a mené toute sa vie, c’est la défense de son journal, l’Humanité. Il ne ratait aucune occasion de vanter les mérites du journal de JAURES afin d’éveiller l’intérêt et pousser à l’abonnement.

Nous allons devoir nous passer de José désormais et ce ne sera pas facile. Surtout pour Christiane, Patricia, Paola et ses petits enfants qui pourrons compter sur le soutien de tous les amis et camarades rencontrés au fil de la vie.

Gérard et Stéphane sont ici aujourd’hui, dans nos pensées et dans nos cœurs.

C’est à l’automne que le vieux musicien a fini par claquer sur son tambourin. A chaque printemps, le temps des cerises nous remettra en mémoire cet engagement de José de rester fidèle à l’esprit qu’on a vu paraître avec la Commune et qui souffle encore au cœur de Paris.

Le moment est venu de te saluer une dernière fois, José, mon camarade, mon ami. Merci de nous avoir gratifiés de ton humanisme et de ta fraternité. Nous avons croisé ton chemin avec bonheur. Il est donc normal que nous te quittions le cœur rempli de chagrin.

Companero Jose, Presente !

Après les Sénatoriales dans le Finistère – Communiqué du PCF Finistère, 29 septembre 2020

Après les sénatoriales du 27 septembre…

Le PCF remercie les électrices et électeurs qui ont apporté leurs voix aux
candidats de la liste En Finistère La Gauche.

Rassemblée dans sa diversité, sans attitude hégémonique, la gauche aurait fait
élire trois sénateurs dans le Finistère dans le prolongement des bons résultats
des listes d’union aux municipales.

Malheureusement, comme nous le craignions, la désunion a profité à la droite.
La liste d’union à gauche composée d’Isabelle MAZELIN (PCF), Philippe
BROUDEUR (Les Radicaux de Gauche), Sylvaine VULPIANI (Génération.s),
Catherine FLAGEUL (PCF), Bernard PINO (Nouvelle Donne) et Laurent LE TREUST
(Génération.s) obtient 193 voix alors que la liste avec une tête de liste
communiste recueillait 84 suffrages en 2014.

Ce score de 8.5% est le fruit de la volonté unitaire de l’ensemble des
composantes de la liste et reflète la désapprobation de nombreux grands
électeurs devant la stratégie du PS qui a préféré présenter un ancien ministre
en troisième position plutôt qu’un partenaire de gauche, et qui aurait dû ouvrir
plus largement sa liste à la diversité de la gauche.

Une nouvelle fois, la preuve est faite que la gauche doit s’unir pour gagner et
que la préparation des départementales et régionales devra impérativement
tenir compte de cette démonstration.

La recette du succès passe par la construction de programmes écologiques et
sociaux portés par des candidats de la gauche rassemblée et respectueuse de
toutes ses composantes. C’est dans cet état d’esprit que nous aborderons les
prochaines échéances électorales.

Brest, 29 Septembre 2020

PCF Fédération du Finistère.

Non à la fermeture de la classe d’Hypokhâgne du lycée Kerichen à la rentrée 2021 !

Non à la fermeture de la classe d’Hypokhâgne du lycée Kerichen à la rentrée 2021 !

Réinventons l’école de l’équité des territoires et de la réussite pour toutes et tous !

Le recteur de l’Académie de Rennes a pris la décision de supprimer une des deux classes d’hypokhâgne du lycée de Kerichen à Brest (première année de CPGE littéraire) à la rentrée 2021.

Cette décision de l’Académie est dans la continuité de plusieurs logiques qui vont à l’encontre d’une Education Nationale de la réussite pour toutes et tous dans tous les territoires de notre République.

Ces logiques ont pour nom :

– la pénurie de moyens financiers pour les services publics, et l’Education Nationale. Le « coût constant » est invoqué par l’Etat pour délocaliser une classe de prépa en Finistère afin de l’implanter en Ille-et-Vilaine. Les fermetures de postes d’enseignants et personnels administratifs en Finistère en 2018/2019 étaient un signe avant-coureur des logiques de fermetures de classes du primaire aux classes prépa que subit notre département.

– les réformes de Parcoursup et des lycées qui, sous l’argument fallacieux de constituer des « pôles d’excellence », provoquent l’exclusion de nombreux élèves des filières qui les auraient intéressé.e.s, voire l’exclusion de nombreux jeunes des études supérieures. La réforme des lycées, en éclatant les emplois du temps des professeurs, induit des inégalités territoriales croissantes qui ne seraient mises en échec qu’à la condition de recrutements massifs de personnels.

– la métropolisation et les concurrences entre territoires, la métropole rennaise est confortée au détriment de la pointe bretonne. Cela se traduit par un déséquilibre budgétaire, que ce soit dans la carte des spécialités professorales ou le personnel administratif et territorial, dont pâtit particulièrement l’Ouest Bretagne.

Et pourtant l’argent existe pour contrer ces logiques de pénurie budgétaire et d’inégalités territoriales mises en œuvre par les politiques libérales appliquées dans notre pays depuis 30 ans et amplifiées depuis 3 ans par la présidence Macron.

Ces politiques inégalitaires, violentes et contraires à l’intérêt général peuvent être combattues et vaincues.

Les parlementaires communistes ont proposé ce mardi 22 septembre un plan de relance social, écologique et éducatif de 250 milliards d’euros. Une partie de cette manne financière sera dédiée à l’Éducation Nationale pour une école de la réussite pour toutes et tous dans tous les territoires de la République, du primaire aux lycées, des collèges aux universités, des classes prépa des grandes écoles à un soutien appuyé en faveur des « décrocheurs ».

La fédération finistérienne du PCF qui a demandé en avril 2020 un moratoire sur les fermetures de classes envisagées dans notre département, s’associe aux professeurs, parents d’élèves, élèves, citoyen.ne.s et élu.e.s qui demandent l’annulation de la fermeture de la classe prépa lettre à Kerichen-La Pérouse à travers une pétition et participeront avec elles.eux à toutes formes d’action efficaces pour obtenir le retrait de ce projet inique de fermeture de classe.

 

Réinventons l’école de l’équité des territoires et de la réussite pour toutes et tous !

Le 28 septembre 2020, PCF Fédération du Finistère

Brest, 28 septembre – Rassemblement – Journée Internationale pour le droit à l’avortement

Lundi 28 septembre sera la Journée Internationale pour le droit à l’avortement.

Chaque année, en France, entre 3000 et 5000 femmes sont contraintes de se rendre à l’étranger pour avorter. Or, le droit à disposer de son corps est un droit fondamental, socle de l’égalité entre les femmes et les hommes.
Nous, femmes, sommes victimes du capitalisme qui ravage les services publics, et viole nos droits.

Pendant le confinement, pour répondre à la détresse de centaines de femmes, et en réponse à la demande des associations et des médecins, nos camarades au Sénat se sont battu.es pour l’allongement du délai d’accès à l’IVG de 12 à 14 semaines. Même temporaire et malgré la criante nécessité de le mettre en œuvre, les conservateurs ont rejeté cet amendement.
Au final, cette lutte acharnée n’aura permis que l’allongement du délai de 7 à 9 semaines pour les IVG médicamenteuses, mesure exceptionnelle pendant le confinement.

La lutte pour le droit à l’avortement n’est toujours pas gagnée.
Pour l’émancipation des femmes, des hommes et de tous les êtres humains, défendons ensemble ce droit fondamental !

A l’appel du Planning Familial de Brest, la section du PCF de Brest et la Commission Féministe PCF du Finistère vous invitent à rejoindre le rassemblement lundi 28 septembre à 18 h00 , place de la Liberté à Brest.

Faisons du bruit !

 

 

Sénatoriales – En Finistère, la Gauche – Notre 4 pages avec nos orientations

 

 

21/ Joséphine Pencalet, Marie Mahé, Marie Lambert : première femme élue, première femme maire, première députée dans le Finistère étaient présentées par le Parti communiste

1920-2020 – 100 ans d’engagements communistes en Finistère.

21/ Joséphine Pencalet, Marie Mahé, Marie Lambert: première femme élue, première femme maire, première députée dans le Finistère étaient présentées par le Parti communiste.

Beaucoup de gens ne le savent pas.

La première femme élue dans le Finistère (1925), la première femme maire (1945), la première femme députée (1948) dans le département étaient communistes.

Le Chiffon Rouge leur rend hommage.

A l’instar de ce qui s’est passé en Union Soviétique juste après la révolution d’Octobre, qui sonnait aussi comme la fin d’un ordre conservateur oppressif pour les femmes, le mouvement communiste au XXe siècle, même s’il était pas étranger aux préjugés du corps social en son temps, et de culture machiste et d’inégalité entre les hommes et les femmes, eut au moins le mérite d’affirmer le droit des femmes à prendre des responsabilités à égalité avec les hommes et de faire émerger, mais elles le doivent surtout à elles-mêmes, des femmes qui ont joué un grand rôle sur la scène politique et sociale, et dans l’histoire de notre région.

La première femme élue dans le Finistère (et en Bretagne) fut présentée par le Parti communiste: Joséphine Pencalet, élue conseillère municipale en 1925 à Douarnenez

Née le 18 août 1886 à Douarnenez (Finistère), morte le 13 juillet 1972 à Douarnenez (Finistère) ; ouvrière sardinière ; conseillère municipale communiste de Douarnenez (1925), la première femme élue en Bretagne et une des toutes premières de France, à chaque ces candidates étant présentées par le Parti communiste alors que les femmes n’avaient pas encore le droit de vote, au nom de l’égalité des droits.

Notice du Maitron, par Fanny Bugnon:

Fille de René-Joseph Pencalet (marin, né en 1844) et de Marie-Jeanne Celton (née en 1844). Issue d’une famille nombreuse de marins douarnenistes avec laquelle elle s’est rapidement trouvé en conflit, Joséphine Pencalet quitta la Bretagne après avoir achevé sa scolarité dans un internat catholique de Quimperlé. Elle travailla alors comme lavandière en région parisienne, où elle épousa, le 18 janvier 1908 à la mairie d’Argenteuil, un employé des chemins de fer, Léon Frédéric Le Ray, originaire d’Ille-et-Vilaine et rencontré à Douarnenez alors qu’il effectuait son service militaire dans la Marine. De cette union désapprouvée par sa famille naissent deux enfants : Léon (né en 1910) et Anna (née en 1918). Son veuvage au sortir de la Première Guerre mondiale la conduisit à revenir avec ses enfants à Douarnenez où elle est embauchée comme ouvrière dans l’une des nombreuses conserveries de poisson de la ville.
Sa participation à la grève victorieuse des sardinières de novembre 1924-janvier 1925 qui paralysa les usines douarnenistes pendant 7 semaines et qui connut un écho national, lui valut d’être sollicitée par Daniel Le Flanchec*, maire sortant élu en 1924, pour figurer sur la liste du Bloc ouvrier et paysan aux élections municipales du mois de mai 1925.

Les conditions de sa désignation sont floues : s’il n’est pas certain qu’elle ait été membre du PCF ni même du comité de grève, son veuvage aurait facilité sa candidature. La présence d’une candidate correspond aux consignes du Secrétariat féminin de Moscou de présenter des candidatures féminines aux élections, indépendamment de leur illégalité, et de la stratégie du PCF. Placée en 4e position, comme « ouvrière d’usine », elle recueillit 1283, arrivant en 24e position des suffrages. Elle fut ainsi proclamée élue au premier tour, le 3 mai, devenant ainsi la première femme élue en Bretagne. Installée le 17 mai comme l’une des premières conseillères municipales françaises, elle siégea pendant six mois au sein des commissions scolaire et d’hygiène. Parallèlement, elle exerça la fonction de secrétaire adjointe du bureau du Syndicat des Métaux de Douarnenez, affilié à la CGTU.

En vertu de l’inéligibilité des femmes et malgré l’argumentaire développé par Joséphine Pencalet devant la justice administrative à propos des ambiguïtés de la loi électorale de 1884 qui n’interdit pas explicitement les candidatures féminines et alors que les députés votèrent en faveur du suffrage municipal féminin en avril 1925, l’élection de Joséphine Pencalet fut annulée par arrêté préfectoral le 16 juin 1925, décision confirmée cinq mois plus tard par le Conseil d’État au motif qu’aucune disposition légale ne considérait les femmes éligibles. Signalons que la décision du Conseil d’Etat du 27 novembre 1925 concerna également l’annulation de l’élection de Charles Tillon* pour non-résidence à Douarnenez. Joséphine Pencalet disparut alors de la vie politique douarneniste jusqu’à sa mort, avant d’être redécouverte au tournant du XXIe siècle comme une figure de la mémoire ouvrière locale.
***
La municipalité de Douarnenez était devenue communiste en 1921, avec Sébastien Velly, premier maire communiste de France (il avait été élu conseiller municipal sous l’étiquette de la SFIO en 1919 mais son maire, Le Gouic, resté fidèle à la SFIO, avait été mis en minorité par les autres conseillers), puis à partir de 1924 Daniel Le Flanchec, qui restera maire de Douarnenez, suite à la grande grève des Penn Sardin qu’il soutient en 1924 jusqu’à la victoire sur le patronat des conserveries en janvier 1925. Douarnenez comptait à l’époque presque 5000 marins-pêcheurs et des milliers d’ouvrières travaillant en coiffes et sabots dans 21 conserveries.

Un article d’Audrey Loussouarn dans L’Humanité en 2013 raconte bien cet épisode héroïque des luttes sociales en Bretagne sous le titre « Ces sardinières qui ont su tenir tête à leurs patrons ».

http://www.humanite.fr/social-eco/douarnenez-ces-sardinieres-qui-ont-su-tenir-tete-l-546179

« (…) Les «petites filles de douze ans» prennent aussi le chemin de l’usine. Aucune législation du travail.. Si la pêche était bonne, les femmes pouvaient travailler jusqu’à soixante-douze heures d’affilée! Pour se donner du courage, elles chantaient.

«Saluez, riches heureux / Ces pauvres en haillons / Saluez, ce sont eux / Qui gagnent vos millions.»

Certaines sont licenciées pour avoir fredonné ce chant révolutionnaire dans l’enceinte de leur usine. Conditions de travail déplorables, flambées des prix, salaires de misère, c’en est trop. Le 20 novembre 1924, les sardinières de la fabrique Carnaud vont décider de se mettre en grève. Elles demandent 1 franc de l’heure, alors que le tarif de rigueur est de 80 centimes. Les patrons refusent. Trois jours plus tard, un comité de grève est mis en place. Le lendemain, ce sont les 2000 sardinières qui arrêtent le travail et marchent dans les rues de Douarnenez. Une pancarte est dans toutes les mains: «Pemp real a vo» («Ce sera 1,25 franc»). Aux côtés des femmes, Daniel Le Flanchec. Ce «personnage éloquent, tonitruant», comme le décrit Michel Mazéas, et que les sardinières appellent leur «dieu», leur «roi», accompagne le mouvement. Un meeting se tient début décembre sous les Halles. Il réunit plus de 4000 travailleurs et des élus. Le 5 décembre 1924, l’Humanité titre: «Le sang ouvrier a coulé à Douarnenez».

Le journaliste raconte comment une «charge sauvage commandée par le chef de brigade de Douarnenez piétina vieillards et enfants». Ordre venant du ministre de l’Intérieur. L’élu communiste, en voulant s’interposer devant l’attaque des gendarmes, sera suspendu de ses fonctions pour «entrave à la liberté du travail». La tension monte, les patrons ne veulent toujours pas négocier, des casseurs de grève s’immiscent dans le mouvement. Dans le même temps, des représentants syndicaux et politiques de la France entière se joignent aux grévistes. C’est dans la nuit du 31décembre au 1erjanvier que tout va basculer: des coups de feu retentissent. Des cris se font entendre: «Flanchec est mort!» Il est retrouvé blessé dans la rue. La colère explose. L’hôtel des casseurs de grève est saccagé. Un chèque y sera retrouvé, signé de la main d’un des patrons d’usine. Les conservateurs, qui ont tenté d’assassiner l’élu, avoueront plus tard qu’ils voulaient «seulement combattre le communisme».

Finalement, le 8 janvier, après près de cinquante jours de bataille acharnée, les patrons céderont. Les sardinières obtiendront 1 franc horaire, avec heures supplémentaires et reconnaissance du droit syndical. Au cours de ce conflit qui a duré 48 jours à partir de la grève de la conserverie Carnaud, des dirigeants syndicaux sont accourus de toute part, et notamment parmi eux le dirigeant rennais de la CGTU, Charles Tillon, futur résistant et ministre communiste à la Libération.

Parmi les diverses répercussions attribuées au mouvement social, on peut retenir l’élection de Joséphine Pencalet (1886-1972) au conseil municipal auprès de Daniel Le Flanchec en 1925. La responsable syndicale fut l’une des dix premières femmes élues en France. Dépourvues de droit de vote, les femmes ne pouvaient pas encore être élues à cette époque, Joséphine Pencalet n’exerça donc jamais ses fonctions.

 

Congrès du PCF à Strasbourg en 1947 – Daniel Trellu, chef des FTP du Finistère, le premier à gauche: à ces côtés, Gabriel Paul, député communiste de Brest à la Libération, Pierre Le Rose, résistant à Concarneau, responsable du Front National de Libération de la France dans le Finistère, secrétaire départemental du PCF de 1953 à 56, Marie Lambert, secrétaire départementale du PCF en 1947 et députée de 1948 à 1951, puis journaliste (Photo des archives Pierre Le Rose/ PCF Finistère)

Marie Perrot-Lambert (1913 – 1981): la première femme députée du Finistère fut communiste

Née à Landerneau en 1913, entrée au Conseil Municipal de Landerneau en 1945, Marie Lambert, née Perrot, militante communiste et résistante, fut la première femme à représenter le Finistère à l’Assemblée Nationale de 1948 à 1951. Elle déposa plusieurs propositions de loi en faveur des ouvriers agricoles. Ensuite, il fallut attendre 1962 (la gaulliste Suzanne Ploux) et 1978 (la socialiste Marie Jacq) pour voir des députées finistériennes élues.
Marie Lambert, journaliste à l’Humanité en 1954, fut aussi la première journaliste a employer le mot de « guerre » pour qualifier la révolte indépendantiste en Algérie et sa répression. Le 8 novembre 1954, l’Humanité publie sous le titre « Des tortures dignes de la Gestapo », un reportage de Marie Perrot : « Les arrestations se poursuivent en Algérie et de nombreuses personnes à des sévices innommables dans les locaux de la police la bastonnade, le lavage d’estomac à l’aide d’un tuyau enfonce dans la bouche et le courant électrique ». Ces scènes lui rappelaient les tortures qu’avaient subies son premier mari en 1943. Ayant interrompu ses études précocement après le brevet, Marie Lambert parvint tout de même à acquérir une grande culture et à devenir institutrice pendant la drôle de guerre.
Résistant au Front National de Libération de la France et aux FTP, son mari Henri Lambert, le père de ses 3 enfants, est arrêté, torturé et déporté. Marie Lambert diffusait avec lui des tracts et journaux clandestins dans la région de Landerneau et servait d’agent de liaison à Daniel Trellu, le chef communiste des FTP dans le Finistère. Elle organisait aussi un groupe de femmes patriotes, ce qui lui valut d’obtenir la médaille de la Résistance à la libération.
Lors des élections législatives du 17 juin 1951, Marie Lambert , en 3e position sur la liste communiste qui obtint 20,9 % des suffrages ne fut pas réélue, le PCF ne conservant que les sièges d’Alain Signor et de Gabriel Paul. On sait qu’elle devint journaliste à l’Humanité puis à France nouvelle et directrice de Femmes nouvelles, le journal de l’UFF, chargé de la culture, ce qui lui permit de connaître le principaux artistes communiste, notamment le couple Aragon-Triolet.. Elle participa en 1955 au premier voyage de journalistes à Hanoï pour l’Humanité. Son statut de journaliste lui permit également de découvrir le Yougoslavie et la Tunisie.
Marie Perrot, vécut avec Georges Gosnat à Saint-Ouen à partir de 1950. Elle l’épousa le 30 juillet 1970 (on trouve ailleurs le 30 décembre 1970) et habita avec lui à Ivry-sur-Seine. Georges Gosnat était député d’Ivry-sur-Seine et un des principaux responsables des finances du PCF.

Portrait de Marie Mahé, maire de Kernevel en 1945, Document du congrès départemental du PCF Finistère, 1947

Parmi les 5 premières femmes maires dans le Finistère (sur 19 en France) en 1945: une communiste: Marie Mahé (1911-2000), maire de Kernevel

1945, cinq maires finistériennes sont élues sur dix-neuf en France. Leur point commun : l’histoire les a quelque peu invisibilisées. Suzanne Ploux était la plus connue. Marie Digoy a été à la tête de Saint-Renan jusqu’en 1953, Jeanne Berthelé à Ouessant, jusqu’en 1951, Marie Mahé de l’ancienne commune Kernével et Marie-Thérèse de La Grandière d’Espiès, à Langolen.

Née le 15 novembre 1911 à Auray (Morbihan), morte le 18 janvier 2000 à Rosporden (Finistère), Marie Mahé, qui tenait un commerce et un café à 3km du bourg du Kernével, fut la première maire femme du Finistère, de 1945 à 1947.
Le Parti communiste du Finistère s’honore de compter Marie Mahé parmi les premières femmes élues maire depuis l’obtention dy droit de vote pour les femmes en France, acquis grâce à l’amendement d’un député communiste, résistant, Fernand Grenier.
Fernand Grenier dépose cet amendement le 24 mars 1944 à l’Assemblée consultative provisoire à Alger que le droit de vote des femmes est établi en France. L’article 17 précise « Les femmes sont électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes». Si l’ordonnance donnant le droit de vote aux femmes a été prise il y a 70 ans par le Général de Gaulle, cette avancée, on la doit à un Tourquennois communiste. Fernand Grenier rédigera l’amendement, un mois plus tôt, lors de l’assemblée constituante provisoire, installée à Alger : « Les femmes seront électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Un texte sans ambiguïté mais qui suscita le débat. Un amendement adopté par 51 voix sur 67 votants. En janvier 1943 pourtant, lorsque se constitue l’assemblée consultative provisoire, « les débats sur l’organisation des pouvoirs publics ne prévoyaient pas le vote des femmes », relate Fernand Grenier dans un article de L’Humanité (18/04/1991).
En 1943, le Tourquennois, au nom du parti communiste rejoint à Londres le Général de Gaulle. « C’est ainsi que je fus amené à poser la question du vote des femmes pour la première fois quand le Général de Gaulle me proposa de faire partie d’une commission de réforme de l’État, écrit-il encore. Je pensais qu’il serait injuste de continuer à considérer les femmes comme incapables de se servir du bulletin de vote ».
Marie Mahé était résistante et sympathisante communiste , elle transportait les munitions du maquis pendant l’occupation.
A la libération, la direction du PCF milite pour la reconnaissance politique des femmes: « Les femmes viennent de plus en plus à la vie politique. Il faut les organiser et laisser de côté les préjugés encore tenaces sur l’infériorité de la femme qui ne sont pas dignes de communistes » (livret de la 10e conférence fédérale du PCF Finistère en mai 1947)

19 et 20 septembre : Matrimoine et Maison du peuple, Histoire et héritage d’un rêve collectif

A l’occasion des journées européennes du patrimoine, le collectif « Brestoises pour les droits des femmes » organise un événement « Matrimoine et Maison du peuple, Histoire et héritage d’un rêve collectif ».
le programme, avec tous les événements sur les 2 jours : exposition militante, exposition artistique, atelier de pratique artistique, soirée film/débat sur l’invisibilisation des femmes, chant d’ouvrières, renommage d’une place…
Plusieurs de nos illustres camarades seront mises à l’honneur : Joséphine Pencalet, Marie Lambert, les résistantes communistes notamment.

En résonance avec les Journées européennes du patrimoine les 19 et 20 septembre 2020, le Collectif des brestoises pour les droits des femmes a souhaité organiser l’évènement « MATRIMOINE ET MAISON DU PEUPLE, HISTOIRE ET HÉRITAGE DUN RÊVE COLLECTIF ».

POUR porter un regard inédit sur la Maison du Peuple et découvrir le parcours de femmes engagées brestoises ou finistériennes ayant marqué l’histoire de notre région.

POUR mettre en évidence l’apport des femmes dans le monde et plus particulièrement dans le domaine de l’art et nous interroger sur la place des femmes hier et aujourd’hui dans l’espace public !

POUR rappeler que notre héritage politique, social et culturel se construit avec notre Patrimoine (ce qui vient des pères) ET notre Matrimoine (ce qui vient des mères) !!!

Expositions, rencontres, ateliers, ACTION FEMINISTE se dérouleront sur quatre lieux :

1-LA MAISON DU PEUPLE
-> -> « REGARD INEDIT SUR LA MAISON DU PEUPLE » et EXPOSITION SUR LES FEMMES MILITANTES BRESTOISES ET FINISTERIENNES ;
Visite libre de 10h00 à 18h30.

Visites commentées à 11h00, 14h00 et 16h00 (limitée à 15 places). Sur inscription au 02.98.00.80.80 ou via le formulaire de contact : https://form.jotform.com/202362818301346

Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/617642232262100/

2-LA PLACE JACQUES PARIS DE BOLLARDIERE
-> -> ACTION FEMINISTE ;
Lancement de la démarche officielle de renommer la place Jacques Pâris de Bollardière du nom de Simone et Jacques Pâris de Bollardière.

*****RENDEZ-VOUS A LA MAISON DU PEUPLE samedi à 17h30****

3-LA SALLE DES SYNDICATS (avenue Clémenceau face au lycée de l’Harteloire, entrée sous le porche)

-> -> Exposition « NOUS QUI AVONS UNE HISTOIRE »
Visite libre samedi et dimanche de 10h00 à 18h30
Visite commentée dimanche 20 à 11h00 (limitée à 25 personnes). Sur inscription au 02.98.00.80.80 ou via le formulaire de contact : https://form.jotform.com/202374396689369
Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/1758296714336269/

-> -> Atelier pancartes « ENSEMBLE RÊVONS POUR DEMAIN »
Sur inscription (15 places) au 02.98.00.80.80 ou via le formulaire de contact :https://form.jotform.com/202362920773353
Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/679753922629509/

-> -> Rencontre « FEMMES DE L’OUEST ET D’AILLEURS, BATAILLES ET CONQUÊTES » :
Samedi 19 à 20h00. Entrée libre.
Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/361637318556623/

4- LE BELVÉDÈRE CESARIA EVORA sur le plateau des Capucins

-> -> Atelier « CHANTER LES LUTTES, EXPOSER NOS RÊVES ».
Rendez-vous dimanche 20 à 15h00.
Sur inscription (20 places) au 02.98.00.80.80 ou via le formulaire de contact : https://form.jotform.com/202524060042337
Plus d’infos : https://www.facebook.com/events/774818986685094/

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-> -> Repérez les différentes propositions sur la carte interactive de Brest.fr https://www.brest.fr/fetes-et-festivals/les-journees-europeennes-du-patrimoine-2020/carte-dynamique-des-journees-du-patrimoine-2148.html

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-> -> Dès maintenant consultez le programme ici : https://www.brest.fr/culture/fetes-et-festivals/les-journees-europeennes-du-patrimoine-2020-2149.html
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-> -> Le programme détaillé à consulter ou télécharger ici : https://bit.ly/3bWJtYj !

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Ateliers et expositions sont gratuits sur réservation à partir du 10 septembre au 02.98.00.80.80 ou sur le site brest.fr.

-> -> Suivez notre page facebook pour vous tenir au courant des lieux, dates et horaires : https://www.facebook.com/collectifdesbrestoises

A TRES VITE POUR PARTAGER CES JOURNEES COMPLETEMENT FEMINISTES !
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Cet évènement est soutenu par la ville de Brest et en partenariat avec l’artothèque du musée des beaux-arts.

#collectifbrestoisespourlesdroitsdesfemmes
#matrimoineetmaisondupeuple

19, 21 et 26 septembre : Marchons pour la paix !

Les crises sanitaires, sociales, économiques, écologiques, politiques aggravent les inégalités, dégradent la planète comme les conditions de vie. Le capitalisme et ses logiques de profit et de puissance est à la base de ce monde dangereux.

La paix est la réponse politique aux exigences sociales, économiques, démocratiques, à l’urgence climatique pour bâtir des logiques de coopération, de partage, d’entraide et de solidarité.

Partout, participons massivement aux actions du 19 septembre à l’occasion de la Journée internationale de la Paix à l’appel du Collectif Marchons pour la paix !

Le comité du mouvement de la paix du Nord Finistère dans le cadre de la journée internationale de la paix organise 3 rassemblements :

19 septembre devant l’hôtel de ville de Morlaix de 10 h à à 13 h 30 avec des prise de paroles

21 septembre  à 11 heures sur le parvis des Halles de Concarneau

26 septembre  de 10 h à 13 h 30 à Brest au monument aux morts en haut de la rue de Siam

17 septembre : de l’argent pour l’emploi et les salaires, pas pour le capital !

 

700 000 jeunes entrant sur le marché du travail sont menacés de chômage et de précarité. Les plans de licenciement ont triplé par rapport à 2019 et un million de travailleurs risquent de perdre leurs emplois.

Le gouvernement a annoncé les détails du plan de relance censé permettre à la France de surmonter la crise sociale et sanitaire. Les grands gagnants sont les grandes entreprises, celles qui vont bénéficier de cet argent et licencier en même temps, sans prendre d’engagement en faveur de l’emploi, de l’environnement, de la re-localisation d l’activité ou encore en faveur de l’égalité salariale femme-homme.
L’argent public doit servir à sécuriser les emplois, développer notre industrie, nos services publics et protéger le climat !

La Fédération PCF du Finistère appelle toutes et tous à se mobiliser le 17 septembre sur tout le département aux côtés des organisations syndicales pour exiger une hausse générale des salaires et une vraie sécurisation de l’emploi.

Manifestations dans le Finistère :

Brest 10h30 place de la Liberté
Quimper 10h30 place de la Résistance
Morlaix 10h30 place de la mairie
Quimperlé 10h30 Coat Kaer
Carhaix 11h00 devant la maison des syndicats de Carhaix

Rejoignez le comité de soutien de la liste En Finistère la Gauche (PCF, Génération.s, Les Radicaux de Gauche, Nouvelle Donne) pour les Sénatoriales du 27 mai 2020.

 

Photo Glenn Le Saoût – Les candidats titulaires de la liste En Finistère, la gauche: Sylvaine Vulpiani, Bernard Pino, Isabelle Mazelin, Philippe Broudeur

Les élections sénatoriales, dans le Finistère, c’est le 27 septembre.

Les grand-e-s électeurs et électrices du Finistère vont recevoir la semaine prochaine un 4 pages avec une présentation de la liste « En Finistère, la Gauche », liste de rassemblement de la gauche soutenue par Génération.s, les Radicaux de Gauche, Nouvelle Donne.

Une liste pour envoyer au Sénat des sénateurs défendant l’écologie, les droits sociaux, la démocratie de proximité, le partage des richesses, les solidarités, l’égalité femmes-hommes, la paix, et les droits humains.

Vous pourrez aussi prendre connaissance de notre projet commun dans la circulaire qui sera adressée par la préfecture.

La liste est composée par:

Isabelle Mazelin, adjointe PCF à la culture au Relecq-Kerhuon

Isabelle Mazelin est une femme de caractère et de générosité, une battante engagée très tôt en politique et dans le syndicalisme étudiant. Elle est communiste, adjointe à la culture au Relecq-Kerhuon, ayant beaucoup fait pour le dynamisme associatif, culturel et artistique dans la commune.

Elle a 55 ans et exerce en même temps le beau métier de prof d’histoire-géo en collège à Landivisiau. Avec Isabelle, seule femme tête de liste aux Sénatoriales dans le Finistère jusqu’à présent, les élu.e.s du Finistère auront l’assurance de pouvoir compter sur une élue humble, simple, mais déterminée et pugnace pour défendre les intérêts du territoire, les communes et la démocratie de proximité, les droits des travailleurs contre le rouleau compresseur néo-libéral de la politique de Macron et ses soutiens dans la droite sénatoriale majoritaire. « En tant qu’élue, je mesure comme vous chaque jour les défaillances et l’abandon de l’État dans de nombreux domaines, et, au contraire, notre réussite d’élu.e.s de terrain lorsque nous en avons les moyens ».

Le 27 septembre, faites entrer une Finistérienne à la gauche du Sénat, dans le groupe de rassemblement CRCE (Communiste, Républicain, Citoyen, Écologiste) , le seul groupe du Sénat à être présidée par une femme : Eliane Assassi.

Les sénateurs du groupe CRCE sont les plus constants au Sénat pour défendre les droits des travailleuses et travailleurs, la lutte contre l’évasion fiscale et la défiscalisation des grosses entreprises du CAC 40 et des riches, pour les droits des chômeurs, la défense de l’hôpital public. Leur vote ne change pas avec les gouvernements, en passant de Hollande à Macron.

Ils ont un seul cap: la défense de l’intérêt général, de la justice sociale et des intérêts des classes populaires et des travailleurs.

Si elle était élue Sénatrice, Isabelle Mazelin suivrait les pas d’une autre sénatrice communiste bretonne, dans les Côtes d’Armor, dont le mandat qui s’achève a été très riche en combats pour les libertés, la solidarité internationale, les services publics, l’accueil des étrangers, l’égalité femmes-hommes: Christine Prunaud, dont nous ne pouvons que saluer son bel engagement dans son mandat de sénatrice.

Philippe Broudeur, élu à Quimper, président des Radicaux de Gauche Finistère

Philippe Broudeur, président de la fédération finistérienne du parti des Radicaux de Gauche, est en 2e position sur la liste « En Finistère, la gauche » aux Sénatoriales du 27 septembre 2020, au côté d’Isabelle Mazelin, Sylvaine Vulpiani, Bernard Pino, Catherine Flageul et Laurent Le Treust.

Il a 50 ans, et il est chef de service à la protection judiciaire de la jeunesse, ainsi qu’élu municipal et communautaire à Quimper.
Homme de terrain, ayant une très bonne connaissance du Finistère de par ses engagements associatifs et politiques, il sera un lien, un très d’union entre les citoyens, les élus, et le Sénat.

 

Sylvaine Vulpiani, Conseillère régionale Génération.s (Plouescat)

Elle est en 3e position sur la liste « En Finistère à gauche » pour les Sénatoriales du 27 septembre 2020, Sylvaine Vulpiani, 56 ans, de Plouescat, juriste, conseillère régionale de Bretagne, militante associative et membre de Génération.S.

 » Du fait de mes délégations dans la santé au Conseil Régional, je mesure tout le problème des déserts médicaux. Et en tant que conseillère du salarié, je pèse les conséquences du détricotage du droit du travail et de la protection sociale ».

Sylvaine est une conseillère régionale très présente sur le territoire du pays de Morlaix. Sa générosité et ses engagements humains et sociaux bien connus en font une excellente candidate et en feraient aussi une non moins précieuse sénatrice

Bernard Pino, médecin aux Urgences (Pont L’Abbé), membre de Nouvelle Donne

En 4e position sur la liste En Finistère, la Gauche pour les Sénatoriales 2020, Bernard Pino, 64 ans, résidant à Pont L’Abbé, médecin aux Urgences de Landerneau, écologiste et adhérent à Nouvelle Donne.

« Actuellement en fonction aux Urgences, j’assiste tous les jours aux conséquences de la dégradation des services publics (santé, handicap, EHPAD, psychiatrie, etc) mise en lumière par le Covid-19: ça ne peut plus durer! »

 

Et avec pour candidats suppléants:

Catherine Flageul, militante du PCF, du Mouvement de la Paix et de la plateforme finistérienne pour le désarmement nucléaire, CIAN 29 (Rosnoën),

 

Laurent Le Treust, co-référent de Générations.S 29 (Quimper).

 

Cette liste s’est constituée sur une volonté de notre part d’unir la gauche dans le sillage des réussites enregistrées aux municipales de rassemblements sur des bases de respect de la diversité de la gauche.

Nous pensons que nous pouvons créer une belle surprise!

Pour cela, nous avons besoin de votre soutien.

 

Défendre les services publics, un enjeu de l’égalité. 

Nos candidat.e.s de la liste d’union de la gauche « En Finistère, la Gauche », pour les Sénatoriales du 27 septembre 2020, s’engagent, s’ils sont élus, au Parlement, à défendre les services publics, garants de l’égalité des droits.
Il faut un plan d’urgence pour les EHPAD et les hôpitaux, où il faut mettre fin à la tarification à l’activité et à la main-mise croissante du privé lucratif.
Nous voulons relancer les lignes ferroviaires de proximité et le fret ferroviaire, lutter contre la mise en concurrence et le saucissonnage et le démantèlement de la SNCF, outil d’aménagement du territoire, d’égalité devant les mobilités, et de transition écologique.
Nous nous battrons pour sauver les gares, les bureaux de poste, les trésoreries, les écoles et les classes à chaque fois que les orientations libérales et austéritaires de l’État les menacent.

Nous voulons mettre fin au sous-financement des services publics et des structures, qui prennent en charge les plus fragiles d’entre nous: les personnes âgées, les personnes ayant des handicaps.
Cette politique de solidarité et de défense des services publics ne peut être financée que dans le cadre de politique de justices fiscales et sociales: lutte contre l’évasion fiscale, rétablissement de l’ISF, rejet de la politique de baisse de la fiscalité et des cotisations sociales pour les grands groupes, réforme de la fiscalité des entreprises pour soutenir l’emploi.

L’écologie, au cœur de nos engagements.

Face aux enjeux climatiques et de la crise écologique, nous nous battrons pour une transition écologique volontariste au Parlement:
– Soutien à l‘agriculture bio et aux circuits courts.
– Transformation du modèle agricole et lutte contre les pesticides.
Soutien à la pêche artisanale respectueuse de la ressource.
– Relance du fret ferroviaire et des transports en commun pour donner des alternatives au tout-voiture et au tout-camion
– Financement des travaux de rénovation du bâti, d’isolation
– Aider à l’harmonisation vers des normes vertueuses du tri sélectif des déchets, y compris en zone rurale.

La défense de la démocratie.

Parce que la démocratie pour nous est essentielle, nous défendrons ce contre-pouvoir démocratique qu’est le Sénat face à l’ultra-présidentialisme de la Ve République aggravé encore par le président E.Macron: développement des commissions d’enquête, des missions d’information, pouvoir d’initiative parlementaire.

Nous défendrons l’autonomie fiscale des communes, leurs dotations. Nous nous opposerons aux mesures de recentralisation et d’éloignement des citoyens par rapport aux centres de décision.

Nous serons particulièrement attentifs à soutenir les communes du monde rural exposées aux conséquences de la métropolisation et de la perte des services (publics et autres).

Notre département est riche de son réseau de bourgs, de communes petites et moyennes, qu’il faut préserver, comme garant de la cohésion sociale et des solidarités, en soutenant les élus locaux.

Le 27 septembre, votez pour la liste « En Finistère, la Gauche ».

 

Si vous voulez donner votre soutien public d’élu-e, d’ancien élu, de citoyen, à la liste En Finistère, la gauche, la liste de soutien sera mise à jour régulièrement d’ici deux semaines et publiée sur les réseaux sociaux?

Dans ce cas, envoyez les informations que vous jugez utile: Nom/ Prénom/ âge (facultatif)/ Profession/ Mandat, Engagements, etc: à l’adresse dupont.ismael@yahoo.fr

https://www.facebook.com/En-Finist%C3%A8re-la-Gauche-102700228246483/

 

Liste des soutiens :

Patrick BEGUIVIN chauffeur miroitier Conseiller municipal à Plouigneau, PCF

Annie BERGOT LE CALVEZ ancienne élue pendant plusieurs mandats à Morlaix

Thierry BIGER, conseiller départemental du Finistère sur le canton de Quimper-2, 44 ans, membre des Radicaux de gauche

Véronique BLANCHET ancienne adjointe et vice-présidente d’agglomération à Pont L’Abbé, candidate sur la liste du Front de Gauche aux Sénatoriales en 2014, PCF

Anne BORGNIET-YOUÉNOU adhérente PCF Brest

Christophe BOUDROT, adjoint au sport et aux associations à Plouigneau, syndicaliste hôpital

Maéla BURLOT, élue à Morlaix, conseillère déléguée petite enfance-enfance, coordinatrice dans le secteur social

Bernard CALVEZ adhérent communiste Le Relecq Kerhuon

Jean-Paul CAM secrétaire de section PCF du Pays de Brest

Eugène CARADEC DAVILLERS, conseiller municipal à Morlaix, à l’urbanisme membre du PCF et du MJCF

Christian CARDUNER conseiller municipal à Scaër

Martine CARN, conseillère municipale à Plougonven

Anne-Catherine CLEUZIOU, conseillère municipale de la ville de Brest.

Jeannine DANIEL, élue à Scaër pendant plusieurs mandats, militante de la solidarité

Louis DEBARNOT  retraité arsenal Brest

Corentin DERRIEN, conseiller municipal à Saint Thégonnec-Loc-Eguiner, étudiant, PCF et MJCF

Ismaël DUPONT, premier adjoint à Morlaix, conseiller communautaire, PCF, tête de liste du Front de Gauche aux Sénatoriales de 2014

Henri Merlin GABA ENGABA, conseiller municipal délégué aux travaux à Morlaix, membre de Génération.s

Patrick GAMBACHE, élu à Morlaix, conseiller délégué au Personnel

Eric GUELLEC, adjoint au maire de la ville de Brest, délégué à la dynamique associative, aux relations avec les équipements quartier, les acteurs de l’éducation populaire, les associations patriotiques et les anciens combattants. Conseiller Brest métropole.

Xavier HAMON Adjoint au maire à Brest, délégué à la salubrité, la sécurité dans les ERP, la gestion des risques et l’affichage municipal, membre de Génération.S

Roger HERE, premier adjoint Plouigneau, PCF

Yves HIRRIEN, adjoint à la communication et à la vie citoyenne à Plourin-les-Morlaix, Génération.s

Patrick GAMBACHE, militant communiste, conseiller municipal délégué de Morlaix

Mariane GAUTHIER-DESTABLE, élue à Plouigneau, conseillère déléguée à la communication

Jacqueline HERE, adjointe au maire de la ville de Brest en charge du quartier de Bellevue. Conseillère Brest métropole déléguée à l’urbanisme réglementaire

Bernard JASSERAND, militant communiste, adjoint au maire de Quimper en charge de la mairie annexe de Kerfeunteun

Pascal KERBORIOU syndicaliste à l’hôpital public Ancien adjoint à Plougonven

Elise KEREBEL, conseillère municipale à Morlaix, déléguée à la culture

Corentin KERNEIS, ancien maire communiste et professeur des collèges en retraite

Michèle LACROIX BOURVEN retraitée Morlaix

Fréderic L’AMINOT, ouvrier en bâtiment, adjoint aux Affaires scolaires à Morlaix, PCF

Jérémy LAINE, adjoint au maire à Guimaëc, PCF

André LAURENT, adjoint à la culture à Morlaix, membre de Génération.s

Annie-Noëlle LE BERRE, professeur de lettres de l’éducation nationale en retraite, membre du PCF, Brest.

Yves LE BERRE Professeur émérite des universités Ancien adjoint au Maire de Brest

Jean-Luc LE CALVEZ, ancien élu PCF à la ville de Morlaix

Roger Le GUENIC PCF Brest

Jean-Michel LE LORC’H, vice-président de Brest métropole en charge de la proximité territoriale. Conseiller municipal de la ville de Brest.

Sandra LE ROUX, conseillère municipale de la ville de Brest déléguée au développement du sport dans les quartiers

Michel LE ROUX PCF Brest

Glenn Le SAOUT,  candidat sur la liste de Ian Brossat aux élections Européennes dans le Finistère

Doriane LE TREUST, élue à QUIMPER, Génération.S

Pierre-Yves LIZIAR, 48 ans enseignant Conseiller municipal délégué En charge du handicap au Relecq-Kerhuon

Marie-Françoise MADEC JACOB Conseillère municipale déléguée aux Seniors à Morlaix, PCF

Marie-Christine MAHMUTOVIC, Adjointe à l’urbanisme au Relecq-Kerhuon, 2008-2014 et 2014-2020, Membre du PCF

Mathilde MAILLARD, adjointe au maire de la ville de Brest en charge de la politique du bien vieillir et de l’inclusion des personnes en situation de handicap. Conseillère Brest métropole.

Juliette MANNEVY, 42 ans, infirmière cadre à l’hôpital de Morlaix

Taran MAREC, conseiller municipal de la ville de Brest délégué à la vitalité de la langue bretonne, à la charte « Ya d’Ar Brezhoneg », à l’enseignement et la signalétique bilingue.

Monique MEVELLEC SITHAMMA Professeur de lettres en retraite. Conseillère municipale déléguée en charge des associations au Relecq-Kerhuon Syndicaliste, militante dans des associations culturelles et caritatives.

Lucienne NAYET militante de la mémoire présidente du réseau Musée National de la Résistance Locquénolé

Françoise NIOCHE,  enseignante retraitée, conseillère municipale Rosporden

Maxime PAUL, Plougastel-Daoulas, dirigeant mutualiste- Ancien Vice-Président de

Brest Métropole.

Jean-Claude PERROT, retraité de la Poste, Conseiller municipal de BRIEC, Trésorier du PCF de la section de QUIMPER

Catherine PIETRI adhérente PCF Finistère

Christine PRUNAUD, sénatrice communiste des Côtes d’Armor

Piero RAINERO Ancien élu communiste à la région Bretagne et maire-adjoint à la ville de Quimper, militant internationaliste

Yvonne RAINERO, Retraitée enseignante Conseillère municipale déléguée sur la Santé Conseillère communautaire Quimper

Jacques RANNOU Maire-Délégué de Kernével commune associée à Rosporden. Conseiller Communautaire de Concarneau Cornouaille Agglomération (Membre du Bureau deCCA) et Vice-président du SDEF (Syndicat Energie et Equipement du Finistère).

Anita RICHARD Enseignante retraitée éducation nationale Adhérente Parti Communiste Français Conseillère municipale Rosporden Kernevel

Gisèle RICHEZ – Travailleur social Le Relecq Kerhuon

Erwan RIVOALAN Brest – syndicaliste CGT.

Katell SALAZAR, conseillère municipale à Morlaix, déléguée à la communication

Valérie SCATTOLIN Adjointe à Morlaix (Centre-ville, Commerce, Animations et tourisme), PCF

Jacques TANGUY, Brest, Lambezellec, conseiller d’orientation psychologue en retraire, adhérent PCF

Michel TANGUY adhérent PCF Finistère

Ronan TANGUY ancien adjoint PCF au Relecq-Kerhuon

Alain TASCON militant PCF FINISTERE

Pierre-Yves THOMAS, élu d’opposition à Carhaix, PCF

Catherine TREANTON, adjointe aux Affaires Sociales à Morlaix, Vice-présidente à Morlaix Communauté, co-référente Génération.S Finistère

Hugues TUPIN, conseiller municipal et conseiller communautaire à Douarnenez

Kofi YAMGNANE ancien député-maire, ancien ministre

Jocelyne VILMIN Conseillère déléguée au personnel au Relecq-Kerhuon de 2014 à 2020