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OUI à l’Europe des gens, NON à l’Europe de l’argent – par Glenn Le Saoût

 

OUI à l’Europe des gens, NON à l’Europe de l’argent – par Glenn Le Saoût

Dans une société où l’humain s’est fait surclasser par le capital où l’individualisme triomphe sur l’entraide et le partage, il existe sous cette ombre pesante une étonnante lumière. Cette lumière porte un nom, celui du communisme.

Nous voulons faire du commun, construire ensemble ce projet de société qui place l’être humain et notre planète au cœur de tous ses choix, c’est cela le communisme. Et le communisme, en ce 21e siècle, reste une idée neuve ! Nous continuerons à œuvrer pour les rassemblements les plus larges, pour l’union du peuple de France car c’est notre histoire, celle des communistes français, de ses élus et c’est certainement là, la grande différence avec toutes les autres forces politiques de gauche.

Dans cette année 2019 marquée par les élections européennes, le Parti Communiste Français présente une liste à l’image de la société. Rassemblant 50% d’ouvriers et de travailleurs, cette liste composée également d’étudiants, de retraités, d’une résistante, de novices, d’élus, etc.

C’est aussi une liste de personnes ordinaires ayant réalisé des choses extraordinaires à l’image de Loïc Pen (médecin urgentiste à l’hôpital de Creil), Arthur Hay (fondateur d’un syndicat de coursiers), Maryam Madjidi (Prix Goncourt du premier roman).

C’est en reprenant le pouvoir sur l’argent, sur la finance que nous réussirons à répondre aux besoins des peuples d’Europe, sans les mettre en concurrence. Voilà le beau défi que nous relèverons avec Ian Brossat à la tête d’une liste large et rassembleuse pour élire des communistes au Parlement européen.

Nous pouvons être extrêmement fiers de cette bataille que nous menons depuis bientôt un siècle face au capital.

Par exemple contre la dégradation de l’ensemble des services publics avec les fermetures de classes dans les établissements scolaires, de bureaux de postes de proximité, de tribunaux, de centres d’impôts ou bien encore des services dans les hôpitaux, avec localement, la maternité de Guingamp ou bien encore la cardiologie à Morlaix.

Ces problèmes de fermetures sont l’objet d’intenses batailles menées par les syndicats, les comités de défense des services publics, les citoyens et le personnel trop souvent oubliés mais partout sur le terrain avec les communistes eux-mêmes, œuvrant inlassablement et sans compter au coeur de toutes ces luttes.

Plus que jamais nous devons unir nos forces.

Retour sur la venue finistérienne de Maryam Madjidi.

Vendredi 5 Avril à Morlaix.

Candidate de la liste PCF conduite par Ian Brossat en huitième position Maryam Madjidi était au local du PCF Morlaix le vendredi 5 avril. Un très grand moment de partage politique et littéraire devant 56 personnes autour de l’accueil des exilés, de l’Iran, du communisme et des valeurs qu’il porte. Maryam a parlé du communisme dans sa vie, de l’engagement clandestin de ses parents en Iran, de leur condition de réfugiés politiques, de l’incarcération de ses oncles et de leur « révolution volée », de son travail social avec les réfugiés. Un discours plein de sagesse, d’humanité, de révolte et d’humour aussi, et des lectures de chapitres de « Marx et la poupée » qui ont fait vibrer tous les participants de cet exceptionnel vendredi de l’éducation populaire.
Avec les camarades: Maryam Madjidi découvre les joies du Ti Coz et de la bière de Concarneau. Prochain rendez avec Tri Martolod au stand du Finistère de la fête de l’Humanité!!! Le rendez-vous est déjà pris.
Samedi Matin 6 Avril à Morlaix.
Rencontre passionnante avec Maryam Madjidi, auteur de « Marx et la poupée », à Dialogues Morlaix, animée par Géraldine Delaunay et les questions et interrogations des lecteurs. Quelques photos de Pierre-Yvon Boisnard de cet échange qui a réuni une trentaine de lecteurs. Les discussions ont roulé sur la part autobiographique et fictionnelle de son roman, sa composition stylistique diverse, les circonstances de son écriture (commencée à Pékin, où Maryam a vécu quatre ans, terminée à Istanbul où elle a vécu deux ans). Ce livre fort, original, poétique et politique, émouvant et juste, a reçu le prix Goncourt du Premier roman en 2017, le prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, le prix de l’écrivain francophone 2018. Nous avons aussi échangé sur la littérature persane et française, leur dimension d’universalité, sur l’Iran de la révolution islamique et d’aujourd’hui, le combat des femmes pour la liberté, le parallèle possible ou non entre l’arrachement à une culture et une langue bretonne et l’exil, point de non retour et déplacement forcé, le rapport entre l’attachement à la petite patrie et l’ouverture au monde, les pièges croisés de l’assignation à l’assimilation (oublies ta culture d’origine, elle ne vaut rien, seul le Français est la culture de l’universel) comme du communautarisme et des clichés exotiques de l’orientalisme. Maryam a aussi lu un chapitre très drôle de son livre où elle montre comment plus jeune elle a, elle aussi, joué des clichés coloniaux de l’orientalisme qu’il y avait dans la tête des autres, des fantasmes que pouvaient avoir sur une femme « orientale » les hommes.
Samedi Après Midi 6 Avril à Brest.
50 personnes à La Petite Librairie à Brest pour une rencontre autour de Marx et la poupée et de son auteur, Maryam Madjidi
Beaucoup de monde, et de l’enthousiasme à La Petite Librairie à Brest, samedi 6 avril, une librairie indépendante rue Danton dans le quartier St Martin pour écouter Maryam Madjidi parler de son magnifique roman « Marx et la poupée », de son communisme et de sa vision de l’actualité et de la justesse du marxisme, des raisons et des circonstances de son engagement sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, du travail de Ian et des élus communistes à la ville de Paris, de l’engagement politique clandestin et dangereux de ses parents en Iran, de sa mère, du rapport à l’Iran, de l’exil et de la condition des exilés, du refus des approches simplistes de l’intégration, de son travail de travailleuse sociale à la Croix Rouge pour enseigner aux jeunes mineurs non accompagnés le français, de ses ateliers d’écriture avec les jeunes des quartiers populaires de région parisienne. La cinquantaine de personnes présentes à la Petite Librairie, et Maryam Madjidi elle-même, ont énormément apprécié cette rencontre. De magnifiques lectures de chapitres du livre ont émaillé ces instants magiques.

Brest, fac Ségalen, samedi 6 avril – Réunion-débat sur l’enjeu des élections Européennes et celui de l’accueil des exilés en Europe.
Brest, fac Ségalen, samedi 6 avril – Réunion-débat sur l’enjeu des élections Européennes et celui de l’accueil des exilés en Europe avec Maryam Madjidi et Glenn le Saout, candidats du PCF sur la liste de Ian Brossat. Avec Maryam Madjidi, militante pour le droit d’asile et enseignante avec des mineurs étrangers non accompagnés fuyant la guerre et la misère, nous avons disséqué les traductions et les conséquences de la politique inhumaine de l’Europe et de la France en termes de refus d’accueil des réfugiés et exilés, se traduisant par:

– une externalisation de la politique de refoulement des réfugiés, dans des conditions de violation des droits de l’homme souvent, à la Libye, au Maroc, à la Turquie
– le chacun pour soi en Europe incarnés par les odieux réglements Dublin
– des exilés déshumanisés, considérés comme des objets encombrants que l’on se refile d’un pays à l’autre
– la remise en cause du droit à l’asile politique, à l’aide médicale
– des temps d’obtention d’un permis de séjour très longs, énormement de réfugiés, d’exilés qui n’ont pas le droit de travail
– la délégation aux associations de l’aide à la survie des migrants en détresse, l’Etat laissant y compris de jeunes enfants à la rue
– plus de 2000 morts en Méditerranée en 2018, 18 000 depuis quelques années.
– la détresse et la précarité d’énormément de migrants et de jeunes et d’enfants parmi eux
– l’élimination du droit aux études en France pour les étudiants étrangers qui ne sont pas riches
– le manque de moyens et de volonté politique pour l’hébergement, l’accès aux soins, à l’aide psychologique, à la scolarisation, à l’apprentissage, à la langue française
– le tri et la concurrence entre les bons et les mauvais migrants, ceux qui peuvent avoir des droits et ceux qu’on doit plonger dans la précarité la plus absolue ou renvoyer, même quand les pays sont peu sûrs.
– les discours de Collomb sur prétendu tourisme social, bench marking des migrants
– une montée des idées et des pratiques xénophobes, y compris dans un cadre très institutionnelles
– une volonté d’opposer les pauvres entre eux pour les besoins du capital.
– une traite des femmes et des hommes par les passeurs

Nous avons avancé des contre-propositions du PCF, issues de notre Manifeste pour une France fraternelle dans une Europe solidaire, en matière d’ouverture de voies légales et sécurisées pour l’immigration, de droit à l’apprentissage du français et à la scolarisation, de suppression des tests osseux, pratique dégradante et douteuse aux fondements racistes, de création de 50 000 places d’hébergement d’urgence pour les réfugiés, de réquisition des logements vides.

Le débat a été très intéressant avec notamment des interventions d’Ismaël Dupont, de Françoise Guéguen (l’accompagnement des étrangers à Pôle Emploi), de Yvonne Rainero, Claude Bellec, conseillère déléguée au logement à Brest, qui ont remis en cause l’attitude de la préfecture et de l’Etat, d’Erwan Rivoalan.

Ces 2 rendez-vous en réunions publiques de Maryam Madjidi à Brest et Morlaix corrrespondait à son début de campagne Européennes après le meeting de Marseille et le salon du livre sous l’égide de l’Humanité à Romorantin. Nous avons découvert avec elle une personne et une intellectuelle et artiste engagée extraordinaire que nous sommes très fiers de compter sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, une liste dont nous avons exprimé la diversité et la richesse avec des jeunes comme Glenn Le Saoût, Lucie Martin, des employés et ouvriers auteurs de combats extraordinaires, des hommes et femmes de culture, des médecins et personnels médicaux, des Gilets Jaunes.

Auparavant dans l’après-midi nous avons visité avec l’écrivaine Maryam Madjidi et candidate du PCF aux Européennes sur la liste de Ian Brossat l’extraordinaire médiathèque des Capucins dans l’ancien arsenal de Brest , Jacqueline Héré, présidente du groupe communiste à la mairie de Brest, maire de quartier de Bellevue, Réza Salami adjoint à la culture PS, maire de quartier du centre-ville, réfugié politique iranien lui aussi, opposant iranien marxiste au début des années 80 comme les parents de Maryam Madjidi, Mitra, championne d’Asie et vice-championne du monde d’échecs, Glenn Le Saoût candidat finistérien aux Européennes sur la liste du PCF, Jean-Paul Cam, secrétaire de section de Brest, Erwan Rivoalan, bibliothécaire, et Annaëlle, la responsable de la médiation et de l’espace vie sociale-citoyenneté de la médiathèque qui nous a fait une très belle visite guidée de cet endroit porteur d’une conception de la culture ouverte et intégrant la dimension sociale.

Ismaël Dupont.

Vidéo : Jeudis Rouges – Catherine Wihtol de Wenden – « Migrations : du Mythe à la Réalité »

Directrice de recherche au CNRS (CERI) et docteur d’État en science politique (Institut d’études politiques de Paris, 1986)2, elle est une spécialiste des migrations internationales sur lesquelles depuis une vingtaine d’années, elle a mené différents travaux, conduit de nombreuses études de terrain, et dirigé différentes recherches comparatives, surtout européennes. Elle a été consultante auprès de l’OCDE, du Conseil de l’Europe, de la Commission européenne et « expert externe » auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Elle est aussi membre de la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Elle donne un cours appelé « Migrations internationales » à Sciences Po Lille.

Rassemblement à Quimper le samedi 13 avril à l’appel de la LDH et de 18 organisations, dont le PCF, pour la défense des Libertés et du droit de manifester: 10h30, place Terre au Duc

Appel de la Ligue des Droits de l’Homme de Quimper (LDH) qui s’associe avec 18 organisations locales (associations, organisations syndicales et politiques) pour le droit à manifester.

 

Rendez-vous le samedi 13 avril  2019 pour une abrogation de la loi anti-manifestation « Tous unis pour nos libertés publiques et notre droit à manifester ».

 

Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.

 

Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à  une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.

 

Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.

 

Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi la LDH section de Quimper (et de nombreuses organisations syndicales, politique et  associatives), s’associe à l’appel national à manifester le samedi 13 avril 2019.

 

Le rendez-vous est fixé le samedi 13 avril 2019 à 10h30 à la place Terre au Duc à Quimper.

 

Le point de rassemblement de la marche est prévue à la Place Terre au Duc de Quimper (10h30) puis le circuit sera le suivant : René Madec, pont Max Jacob, place la Résistance, Boulevard Dupleix, pont de la Poste, rue de Juniville, rue du Frout, place Corentin, rue Kéréon, pont Médard, place Terre au Duc.

 

Faite circuler l’information et venez nombreux.

 

Pour les 18 organisations syndicales politiques et associatives : Libre Pensée, LDH Quimper, ATTAC Quimper, Pour Ensemble, NPA, CNT 29, SOLIDAIRES 29, FSU 29, RESISTONS, CGT Quimper, ACTES, UL CGT, AFPS, GILETS JAUNES, EELV, Comité bigouden de soutien à la ZAD, PCF.

 

LDH section de Quimper

Président, David Torondel

Communiqué du PCF pays de Morlaix, 9 avril 2019 Halte au matraquage des retraités: tous dans la rue pour défendre nos droits le 11 avril!

Communiqué du PCF pays de Morlaix, 9 avril 2019 

Halte au matraquage des retraités: tous dans la rue pour défendre nos droits le 11 avril! 

Alors que le ministre en charge des Comptes publics vient de déclarer qu’il ne souhaitait nullement augmenter les pensions de retrait, la section du pays du pays de Morlaix du PCF appelle les retraités, les futurs retraités, à lui répondre  en participant massivement à la manifestation qui partira ce jeudi 11 avril à 10 h 30 place des Otages à Morlaix à l’appel d’une large intersyndicale, 9 organisations de retraités (CGT, FO, FSU…). Les militants communistes répondront présents eux aussi!

Les retraités  ont subi une baisse des pensions nettes de 1,83 % à partir de 2018 via la hausse de 1,7 % de CSG sur les pensions brutes.

Comme si cela ne suffisait pas, on sait que le gouvernement a décidé de n’augmenter les pensions que de 0,3 % en 2019 et en 2020. Les propos de Darmanin à eux seuls justifient la journée d’action du jeudi 11 avril.

La manière dont les retraités ont été spoliés depuis qu’Emmanuel Macron est devenu président de la République ne s’était jamais vue auparavant.

Jamais un président de la République et son gouvernement n’avaient osé réduire les pensions des retraités pour, en même temps, supprimer l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) et faire payer par les retraités les cotisations chômage et maladie des actifs afin qu’une petite augmentation du salaire net accordée à ces derniers ne coûte pas un seul centime à leurs employeurs. C’est ce qui s’est produit avec le nouveau prélèvement de la CSG sur les pensions depuis janvier 2018 tandis que deux années de baisse du pouvoir d’achat des pensions sont annoncées pour 2019 et 2020, même si le parti politique crée par Emmanuel Macron évoque un débat interne sur une ré-indexation, ou pas, des seules petites pensions sur l’inflation.

Les communistes se battent pour  une revalorisation immédiate de 300 € par mois de toutes les pensions. Celles de 900 euros passeraient ainsi à 1 170 euros par mois. Si elles devaient être seulement indexées sur une possible inflation 1,5 % en cette année 2019, elles passeraient à 913,50 euros par mois. Cette ré-indexation couvrirait à peine l’augmentation du prix de l’électricité de 5,9 % en juin prochain quand on sait qu’un ménage français y consacre en moyenne 960 euros par an !

Brest, 12 Avril 17 H30 : Eurovision 2019, Pas au pays de l’apartheid, Pas en Israël !

Dans le cadre de la campagne contre la tenue de l’Eurovision 2019 en Israël, le PCF soutient l’appel des groupes locaux AFPS de Brest et AFPS du Pays de Morlaix à un rassemblement vendredi 12 avril à 17h30 devant les locaux de France 3 iroise à Brest (rue Fréderic Le Guyader, derrière le Quartz, plus bas que la place de la Liberté).
Merci de relayer largement cet appel autour de vous et de venir le plus nombreux possible faire savoir à France Télévision qu’elle n’a pas à cautionner cet événement utilisé par Israël pour blanchir sa politique coloniale et d’apartheid.

En 2019, le concours de l’Eurovision devrait se dérouler à Tel-Aviv en Israël.

Ce pays vient de voter une loi, dite « loi de l’État-Nation du peuple juif ». Cette loi, à valeur de constitution, n’accorde pas les mêmes droits aux Israéliens selon qu’ils sont Juifs ou non-Juifs. Israël, à la colonisation, l’occupation des terres palestiniennes et les massacres à Gaza, ajoute désormais l’officialisation de l’Apartheid dans sa propre population.

L’Eurovision est suivie par des millions de téléspectateurs dans la zone européenne de radiodiffusion. Comment imaginer que celui-ci puisse se passer dans un pays qui vient ainsi de promulguer l’apartheid ?

Il ne s’agit ni de priver les artistes qui le souhaitent de la possibilité de participer à ce concours, ni de priver des millions de téléspectateurs de le suivre.
Mais celui-ci ne peut pas, ne doit pas, se dérouler en Israël !!!

Il est encore temps !

France Télévision, partenaire majeure de l’Eurovision, doit convaincre celle-ci de chercher un autre pays organisateur et annoncer dès maintenant qu’elle n’enverra pas de candidat français si l’Eurovision était maintenue en Israël !

C’est pourquoi,

Nous acteurs de la scène française, chanteurs, musiciens, techniciens, refusons de jouer, chanter, danser dans de telles conditions, et appelons les candidats de « Destination Eurovision 2019 » à refuser d’aller à Tel-Aviv et l’annoncer dès maintenant,

Nous citoyens soutenons la démarche des artistes français qui refusent l’apartheid, et exigeons de France Télévision qu’elle fasse tout pour trouver une autre destination et annonce en tout état de cause ne pas envoyer de candidat français si l’Eurovision devait se dérouler en Israël.

Lien pour signer la pétition

 

Brest, samedi 6 Avril, Venue de Maryam Madjidi et Glenn Le Saoût.


Maryam Madjidi à la fac Ségalen de Brest avec Glenn Le Saoût le samedi 6 avril – Rencontre débat Européennes sur la solidarité avec les réfugiés, 18h – et rencontre autour du roman Marx et la Poupée à La Petite Librairie rue Danton à 14h30

 

Europe : De l’utilité des élus PCF.


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Quelques votes importants sur le mandat des parlementaires européens: 

Écologie:

Revenir sur l’interdiction des OGM:

Votent pour: LR, UDI MODEM, PS         Contre: PCF, EELV, FN

Accords de libre échange Canada et Etats-Unis: 08/07/2015

Pour: LR                                                  Contre PCF, EELV, FN, PS

Résolution TISA (accord sur les services, favorable aux multinationales. Attaque sur les PME et l’agriculture paysanne) 03/02/2016

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV, FN

Libertés et paix:

Fichier PNR (utilisation des données personnelles des passagers – fichage généralisé) 14/04/2016

Pour: LR, UDI MODEM,  PS                      Contre: PCF, EELV, FN

Paquet législatif « frontières intelligentes »: Modification du code frontières Schengen sur les entrées et sorties (25/10/2017). Mise en place d’un système d’enregistrement et de stockage des données biométriques et des informations sur l’entrée et la sortie des ressortissants de pays tiers afin de créer des alertes aux états membres pour les expulser plus facilement

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV

Création d’un système européen d’information et d’autorisation concernant les voyages (ETIAS) – nouvelles conditions d’entrée dans l’espace Schengen pour les ressortissants de pays tiers qui n’ont pas besoin de visas. Cela s’appliquera également aux réfugiés, aux apatrides, et aux personnes ayant de la famille au sein de l’UE.

Pour: LR, UDI MODEM, FN, 80% du PS          Contre: PCF, EELV, 20% du PS

Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune (23/10/2016). Juncker préconise dans le cadre de la politique atlantiste et de l’OTAN de consacrer 2% du PIB à la défense, une plus grande intégration à l’OTAN et un alignement sur les Etats-Unis

Pour: LR, UDI MODEM, PS                            Contre: PCF, EELV, FN

Programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (03/07/2018). Militarisation accrue de l’UE et développement de l’investissement en recherche militaire.

Pour: LR, UDI MODEM, PS                            Contre: PCF, EELV, FN

 

Services publics, rapport à l’austérité et aux privatisations:

4ème paquet feroviaire (groupe GUE NGL, celui du PCF, motions de rejet su l’ensemble des 6 textes), 14/12/2016

Pour le rejet: PCF, EELV, FN                     Contre: LR, PS

Motion de rejet espace ferroviaire unique européen

Pour: PCF, EELV, FN                                 Contre: LR, PS

Politique de cohésion de l’union pour l’après 2020 (amendement PCF-Front de Gauche: opposition aux conditionnalités des aides à la mise en place de politiques d’austérités)

Pour: PCF, EELV, PS                                 Contre: UDI MODEM    Abstention: FN

Vote des budgets annuels (grandes lignes des orientations politiques européennes mises en place par la Commission et le Conseil des chefs d’Etat européens: par exemple, renforcement du budget de la défense, cures d’austérité)

2016

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV             Contre: PCF, FN

2017

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV, FN

2018:

Pour: LR, UDI MODEM                            Contre, PCF, FN         Abstention: PS, EELV

Rapports annuels de l’Union bancaire (on touche ici au cœur de la politique monétaire de l’UE, soit une BCE au service de la lutte contre l’inflation et du sauvetage et des profits des banques, alors qu’elle devrait être au service des peuples et de l’emploi)

Rapport 2015 (voté en mars 2016): 

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                     Contre: PCF

Rapport 2016 (voté en 2017);

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                      Contre: PCF

Rapport 2017 (voté en mars 2018): 

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                      Contre: PCF

 

Bilan critique:

Le PS s’est allié beaucoup plus souvent avec LR et la droite européenne qu’avec les forces de gauche et a soutenu la politique néo-libérale de l’UE, mais aussi avec la droite bien souvent une politique migratoire restrictive et inhumaine, et l’escalade dans l’alignement sur les exigences de l’OTAN et des Etats-Unis et le renforcement militaire.

– Sur la précarisation accélérée des pays et le vote des orientations qui favorisent le soutien aux milieux financiers, l’austérité et les privatisations, au détriment du social et des services publics, les députés PCF et Front de Gauche ont été bien seuls régulièrement parmi les députés français à s’être opposés à la politique libérale et capitaliste menant aux réactions nationalistes et xénophobes et à la mise en concurrence des peuples.

Aux élections européennes du 26 mai 2019, votez pour vos intérêts. Votez pour la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » soutenue par le PCF et République et Socialisme et conduite par Ian Brossat.

Glenn Le Saoût, candidat finistérien aux Européennes sur la liste du PCF.

24 partis et organisations politiques lancent un appel pour une Europe des travailleurs et des peuples.

Européennes: 22 partis et organisations politiques lancent un appel pour une Europe des travailleurs et des peuples au côté du PCF et de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat.

Internationaliste, le PCF et la liste « L’Europe des gens », s’engage aux côtés de ses alliés dans la campagne européenne. Nous sommes la liste bénéficiant du plus grand réseau européen de soutiens.

Déjà 22 partis et organisations politiques ont mis en commun leurs forces!

Pour une Europe des travailleurs et des peuples

Les élections au Parlement européen mettent les travailleurs et les peuples des États membres de l’Union européenne (UE) face à d’énormes difficultés et impasses. Les travailleurs sont confrontés à la précarité et à l’insécurité sociale, aux inégalités, à la pauvreté et à l’attaque contre les salaires, les retraites et leurs droits. Les populations, et en particulier les jeunes, subissent le chômage, une migration économique forcée, un accès de plus en plus restreint à l’éducation, à la santé et au logement. Une réalité qui exprime l’intensification des politiques d’exploitation et d’appauvrissement de l’UE.

Les asymétries et les inégalités de développement entre les États membres de l’UE se sont aggravées. L’UE elle-même reste en crise et confrontée à de graves troubles.

L’UE, les classes dirigeantes et les forces qui les représentent ne peuvent plus dissimuler le mécontentement social croissant provoqué par leurs politiques: néolibéralisme dans l’économie, structure non démocratique et centralisée de son fonctionnement, militarisme et interventionnisme dans les relations internationales. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui admettent que les déclarations et les promesses de l’UE et des forces qui la dirigent ont été réfutées. La réalité à laquelle les peuples de nos pays sont confrontés est très différente.

Au lieu de « prospérité », les peuples de l’UE comptent des millions de chômeurs, de sans-abri et de pauvres, alors que des milliards d’euros sont consacrés au sauvetage des banques. Les services publics et les entreprises publiques sont en cours de privatisation et les biens sociaux commercialisés. Les pertes des banques sont transformées en dette publique sur le dos des travailleurs.

Au lieu de « démocratie et liberté », de nouveaux mécanismes de classement des citoyens et de contrôle d’Internet sont mis en place. Les libertés démocratiques, y compris les droits syndicaux, sont attaquées. L’ultra-droite et le néofascisme, vaincus par la lutte des peuples du XXe siècle, réapparaissent en Europe, tandis que l’anticommunisme et la falsification de l’histoire européenne revêtent un caractère institutionnel. Dans certains États membres, les forces d’extrême droite participent au gouvernement, alors que le système leur permet de répandre le poison de la haine raciste, de la xénophobie, du chauvinisme, du sexisme et de l’homophobie, en remettant en question l’idée d’égalité.

– Au lieu d’oeuvrer pour la « paix », l’UE militarise et approfondit constamment son lien organique avec l’OTAN. Aujourd’hui, avec la création d’une coopération structurée dans le domaine militaire (PESCO), une nouvelle phase du militarisme a été annoncée, qui implique notamment une augmentation des dépenses militaires et un « transfert d’investissement » vers l’industrie et le commerce des armes. Dans le même temps, l’Union européenne est impliquée dans une escalade d’interventions et d’agressions contre des États et des peuples, illustrée par sa complicité avec Israël face au drame vécu par le peuple palestinien.

Au lieu de défendre l’environnement, l’UE subordonne ses politiques environnementales aux lois du marché. Les scandales des industries multinationales qui violent la législation sur l’environnement et l’incapacité de prendre les décisions nécessaires pour lutter contre le changement climatique et les conséquences dramatiques des problèmes environnementaux pour les peuples témoignent du fossé qui sépare les déclarations des actions.

Au lieu de faire preuve de solidarité et de lutter contre les causes qui poussent des millions de personnes à quitter leur pays, l’Union européenne poursuit des politiques qui aggravent et détériorent la situation. Son implication dans les interventions impérialistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a multiplié le nombre de réfugiés. Les fardeaux du passé colonial, associés aux politiques néocoloniales d’exploitation des pays d’Afrique et d’Asie, ont créé un cercle vicieux de pauvreté et de sous-développement qui conduit leurs peuples à rechercher une vie meilleure en Europe. Dans le même temps, le grand capital dans les pays européens fait face aux réfugiés et aux migrants en tant que main-d’œuvre peu coûteuse qu’elle souhaite exploiter afin de saper les relations de travail. Personne ne doute que la migration et la crise des réfugiés constituent un problème complexe et multidimensionnel. Cependant, le militarisme, le racisme et la xénophobie ne peuvent jamais être la réponse. Les forces progressistes sont appelées à lutter dans chaque État membre de l’UE afin de donner et faire prévaloir des réponses conformes au droit international et à la primauté des principes de solidarité, d’internationalisme et l’unité de classe des travailleurs.

Les peuples veulent et ont besoin d’une autre Europe – Une autre Europe est possible!
Outre le cadre des traités, des politiques communes et du pacte de stabilité, l’UE a créé au cours des dernières années un mécanisme draconien permettant d’exercer un contrôle suffocant sur les budgets et les politiques budgétaires des États membres par le biais du traité fiscal, de la « gouvernance économique » et du « Semestre européen ». L’Union économique et monétaire se renforce, les relations de dépendance économiques et politiques sont en train de s’institutionnaliser, la souveraineté nécessaire pour exercer une politique différente au niveau national est en train d’être annulée, la démocratie et le droit du peuple au développement socio-économique compromis. « L’union bancaire » prône une concentration gigantesque de capitaux et le contrôle des systèmes financiers des États. Les accords de libre-échange avec les puissants centres du monde (tels que le CETA avec le Canada), en combinaison avec le commerce néocolonial, les politiques avec les périphéries en développement dans le monde, constituent l’aspect extérieur d’un modèle économique profondément injuste et exploiteur.

La démocratie, l’État et la souveraineté des peuples sont remis en question par l’imposition de relations de domination politique et économique dictées par le directoire des grandes puissances et déterminées par les intérêts des groupes économiques et financiers. Les gouvernements élus subissent des menaces flagrantes et font l’objet de chantage. Les référendums sont ignorés ou répétés jusqu’à ce que les citoyens votent conformément à ce que souhaite l’UE.

Les avertissements émis par les forces du progrès sur le caractère, les politiques et le cours de l’UE – tels que définis par ses traités et approfondis avec les politiques mises en œuvre par la droite et la social-démocratie en Europe – se sont révélés vrais. Cependant, non seulement l’UE n’écoute pas les voix des peuples, mais elle intensifie les attaques contre le niveau de vie et les droits de nos peuples. Avec le slogan « Plus d’Europe », les dirigeants de l’UE ne discutent pas d’une autre voie ou d’une autre Europe, mais de la rapidité avec laquelle l’UE continuera de renforcer ses monopoles, sa militarisation et ses diktats. D’autre part, non seulement le nationalisme et le racisme d’extrême droite ne constituent pas une alternative, mais ils représentent le visage le plus réactionnaire du capitalisme, rappelant les époques les plus sombres de l’Europe.

La crise dans l’UE – résultat du capitalisme et de ses contradictions – a mis en évidence de manière dramatique tous les problèmes et a montré que la construction de l’UE n’est pas réformable dans son essence, car ses traités définissent une structure et un processus néolibéraux et militaristes. Une voie de coopération efficace en Europe devra nécessairement reposer sur les principes de souveraineté, de liberté, de démocratie, de progrès social et de paix.

Une autre Europe est possible, nécessaire et plus que jamais à l’ordre du jour. Une autre Europe – une Europe qui servira les travailleurs, les peuples et leurs besoins – peut naître d’un changement radical des fondements sur lesquels l’Union européenne a été construite. Un changement radical conçu et décidé par les travailleurs et les peuples d’Europe.

L’histoire du continent européen est riche d’héritages militants et révolutionnaires. Cela prouve que les peuples – avec les travailleurs et les jeunes comme force pionnière – peuvent, avec leurs luttes, mettre un terme aux attaques et aux mesures barbares actuelles; barrer la route à l’extrême droite et au fascisme; ouvrir la voie à des transformations sociales majeures de caractère anti-impérialiste et anti-monopoliste: apporter une alternative au capitalisme et à ses impasses; de projeter une fois de plus la vision de la construction de nouvelles sociétés, du progrès, de la paix et de la justice sociale.

Nous unissons les forces
Nous renforçons les luttes

Les forces communistes, progressistes, anticapitalistes, anti-néolibérales, de gauche et écologistes qui ont co-signé cet appel considèrent que les prochaines élections au Parlement européen en mai prochain représentent une occasion importante d’exprimer notre lutte pour le présent et l’avenir de nos pays et du continent.

Nous savons que le danger de l’extrême droite représente aujourd’hui une menace majeure pour notre continent et ses peuples, également encouragée par l’administration Trump aux États-Unis. Les forces au pouvoir et les intérêts de l’Union européenne ne peuvent enrayer cette menace, car ce sont leurs politiques qui cultivent le terrain qui la génère, alors que certains collaborent même ouvertement avec l’extrême droite. Seules les forces du progrès, les forces qui luttent pour les droits du travail et les droits sociaux, ainsi que pour la souveraineté des peuples, peuvent être le rempart de la résistance à l’extrême droite et au fascisme. C’est pourquoi leur renforcement doit être l’option pour chaque citoyen démocrate et progressiste de chacun de nos pays.

Nous appelons les travailleurs, les jeunes, les femmes et, en général, les peuples des États membres de l’UE à exprimer leurs revendications, leurs aspirations, leurs luttes et leurs visions lors du vote aux élections au Parlement européen, en renforçant les forces qui – comme nous, les partis signataires du présent appel – sont à l’avant-garde des luttes sociales et syndicales et s’engagent à poursuivre la lutte:

Pour une Europe des droits sociaux

Qui soit utile à ceux qui produisent la richesse et font vivre l’économie, à savoir les travailleurs; qui assure des emplois permanents, stables, à plein temps et dignes pour tous; qui rétablit et favorise les acquis et les droits sociaux; qui défend et promeut les services publics; qui garantisse le droit à l’éducation et au travail de la jeune génération et un niveau de vie digne des personnes âgées et des groupes sociaux vulnérables; qui reconstruit et élargit les infrastructures sociales offrant un soutien aux familles, aux enfants et aux personnes handicapées;

Pour une Europe de progrès économique, social et écologique durable

Pour une voie de développement social et économique pour notre continent qui favorise une convergence réelle et de plus en plus croissante entre les différents pays; cela devrait être basé sur des programmes d’investissements publics pour les politiques sociales, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement; qui prenne des mesures radicales contre le changement climatique, tout en assurant la justice sociale; qui favorise le potentiel productif de chaque pays, dans le respect du droit au développement et d’un modèle de développement durable; qui assure la souveraineté et la sécurité alimentaires; qui défende le caractère public des secteurs stratégiques de chaque pays et soutient les petites et moyennes entreprises; qui met fin aux paradis fiscaux, aux mouvements de capitaux libres et déréglementés et qui combat et taxe les activités spéculatives du capital.

Pour une Europe de paix et de coopération avec tous les peuples du monde

Une Europe qui respecte la Charte des Nations Unies et le droit international, y compris les principes à l’autodétermination des peuples, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des États; qui rejette la course aux armements et la militarisation des relations internationales; qui agit pour la fin des interférences agressives externes et des agressions extérieures; qui mette fin aux alliances militaires agressives telles que l’OTAN et à l’existence de bases étrangères et lutte pour le désarmement, y compris le retrait de toutes les armes nucléaires du territoire des États membres et l’abolition totale des armes nucléaires. Pour une Europe qui promeuve la coopération et l’amitié entre les peuples du monde entier – coopération politique, économique, sociale et culturelle, égale et mutuellement bénéfique.

Pour une Europe de la démocratie, de la coopération entre États souverains égaux en droits

Pour une Europe qui respecte la démocratie et la participation démocratique, la souveraineté et l’égalité des droits de ses États, la diversité culturelle et l’identité de chaque peuple, les droits des minorités; une Europe qui ne sera pas gouvernée par des directoires, des lobbies et les États les plus puissants, mais par les peuples.

Pour une Europe de la liberté, des droits et de la solidarité

Pour une Europe qui défende les libertés démocratiques, comme les droits syndicaux, civils et sociaux – y compris les droits numériques des citoyens, la vie privée, la protection des données à caractère personnel et la neutralité d’Internet; qui rejette les mécanismes répressifs, de classement et de surveillance; qui garantisse dans la pratique l’égalité de toutes les personnes sans distinction de sexe, d’appartenance ethnique, de couleur, de religion, de handicap ou d’identité sexuelle; qui combatte toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et consolider leurs droits, y compris leurs droits sexuels et reproductifs.

Nous travaillons ensemble et renforçons le groupe de gauche au Parlement européen

À cette fin, nous développerons davantage notre coopération et nous nous engageons à poursuivre les travaux du groupe de la Gauche unitaire/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen sur la base de l’égalité et du respect mutuel de nos différences, chemins, expériences et particularités; nous poursuivons notre action commune à travers le groupe GUE/NGL en tant que lieu de coopération centré sur les nombreuses choses qui nous unissent dans la lutte pour une autre Europe.

Nous réaffirmons le caractère et l’identité de ce groupe parlementaire en tant qu’espace confédéral de coopération entre forces communistes, ouvrières, progressistes, de gauche et écologiques, dont l’objectif commun est de donner voix au sein du Parlement européen aux luttes des travailleurs et des peuples; d’affirmer, proposer et défendre des politiques progressistes et nettement différentes de celles que la droite et la social-démocratie ont poursuivies et continuent de poursuivre; de donner expression et contenu à la lutte pour une autre voie pour l’Europe.

En signant cet appel, nous nous engageons à défendre ces objectifs et ces lignes directrices. Plus nous avons de force, plus les luttes pour une Europe de la coopération, du progrès social et de la paix seront intenses.

Partis signataires de l’appel conjoint en vue de l’élection de 2019 au Parlement européen:

1. Parti progressiste des travailleurs – AKEL
2. Parti communiste du Portugal – PCP
3. Parti communiste d’Allemagne – DKP
4. Die Linke (Allemagne)
5. Parti communiste d’Autriche – KPÖ
6. Parti du travail de Belgique – PTB-PVDA
7. Parti communiste de Bohème Moravie – KSČM
8. Parti communiste du Danemark – DKP
9. Parti communiste au Danemark – KpiD
10. Parti communiste d’Espagne – PCE
11. Izquierda Unida – IU
12. Izquierda Unida i Alternativa (EuiA)
13. Anova Irmandade Nacionalista – anova
14. Communistes de Catalogne
15. Parti communiste de Finlande – SKP
16. Parti communiste français – PCF
17. Parti communsite italien – PCI
18. Parti de la refondation communiste – PRC
19. Convergence socialiste
20. Parti communiste du Luxembourg – KPL
21. Parti communiste de Malte – PKM
22. Parti communiste britannique – CPB
23. Sinn Fein (Irlande)
24. Parti communiste danois

Morlaix 1er Mai, la 55e fête du Viaduc du PCF.

 La 55e fête du Viaduc du PCF, place Allende à Morlaix, le 1er mai 2019, 12h15-18h: demandez le programme spécial Européennes avec Glenn Le Saoût et Cindérella Bernard!

Dans un mois déjà… La  55ème fête du Viaduc –

Mercredi 1er Mai 2019

Tous les ans, la fête du Viaduc réunit au moins 180 personnes pour le repas, et autour de 400 personnes tout au long de l’après-midi. C’est un rendez-vous incontournable de la vie sociale et politique morlaisienne depuis 1964.  De la culture, de la musique, de la lutte, de la joie, de la fraternité, et les bons repas de Jean-Pierre Beuzit.

A partir de 12 h 15 Place Allende – Morlaix

AU PROGRAMME – Mercredi 1er Mai 2019

12 h 15 – Inauguration de la Fête Discours d’accueil : Glenn LE SAOÛT, candidat aux Européennes

Claude Bonnard à l’orgue de Barbarie et ses amis du Théâtre de la Corniche

Glenn LE SAOÛT, candidat morlaisien sur la liste du PCF « L’Humain d’abord » (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes accueillera tous ceux qui auront répondu à notre invitation pour l’inauguration de la fête. Possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel. Âgé de 21 ans, il s’est investi dans son lycée et au sein du syndicat lycéen FIDL, dans les luttes contre la loi travail, les réformes Macron, la sélection à l’université, … Il s’est aussi investi dans son club de foot, « J’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite ».

à partir de 12 h 30 – Repas

Menus adultes (13 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; café + 1 boisson

Menus enfants (6 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; 1 boisson

Tous les ans nous devons refuser du monde à notre restaurant aussi il est préférable de s’inscrire.

On peut s’inscrire en téléphonant au 06 62 74 75 27 ou en envoyant un courriel à pcf-morlaix@wanadoo.fr

14 h : PATRICIA PAULUS

Patricia pratique depuis longtemps le chant participatif. Elle affectionne particulièrement les chansons  » UTILES « , ces chansons qui ont toujours accompagné nos luttes.
Vous pourrez, si vous le souhaitez, chanter avec elle grâce aux textes qui seront à votre disposition.

 

15 h : interventions politiques et sociales Cindérella BERNARD – Ismaël DUPONT

Cindérella BERNARD, candidate bretonne sur la liste du PCF « L’Humain d’abord » (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes, sera présente sur notre fête au cours de l’après-midi. Elle aussi maire adjointe de BEGARD, Présidente du Groupe Communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor. Issue d’un milieu modeste, elle a travaillé en usine puis elle a exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance. Elle a pris aussi des responsabilités associatives. Elle en a gardé l’exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.
15 h 45 – 17 h : LES MARINS DES LEGENDES


« Notre répertoire trouve ses sources dans la culture maritime d’hier et d’aujourd’hui.
Nous interprétons autant des chants de bord anciens et traditionnels, qui ont transmis à travers les générations, l’histoire des marins et des grands voiliers, que des oeuvres de poètes et de musiciens plus contemporains.
La commune de Henvic, avec son petit port situé sur l’embouchure de la Penzé, entre Morlaix et Roscoff, représente le port d’attache pour l’association.
Ses membres proviennent de l’ensemble du Pays Léonard. »

Toute l’après-midi :
– Exposition photos :
– Buvette ; Crêperie (cidre – thé – café)
– Jeux : jeux prêtés par le magasin « La Boissellerie » de Plourin les Morlaix (billard hollandais ; …)
– Stands : fleurs – loterie – pêche à la ligne
– Stands : PCF Morlaix (Presse : L’Humanité / Livres / …)
– Stands : AFPS – Morlaix Wavel

EXPOSITION De la naissance à la fin de vie L’humain d’abord
Situation des retraités en perte d’autonomie.
Les choix gouvernementaux. Quelles propositions et alternatives ?

Vidéo : Cindérella Bernard invitée de Dimanche en Politique sur France 3

Cindérella Bernard, candidate du PCF aux élections européennes, invitée de Dimanche en Politique sur France 3 – Dimanche 31 mars, voir la vidéo

Déclaration de la fédération du Finistère du PCF Non à la fermeture des urgences de l’hôpital de Concarneau !

Déclaration de la fédération du Finistère du PCF

Non à la fermeture des urgences de l’hôpital de Concarneau !

Selon les médecins urgentistes eux-mêmes, les urgences de l’hôpital de Concarneau seraient condamnées à disparaître au mois de mai, tandis que la ligne de SMUR basée à Concarneau la  transférée à Quimper depuis juin 2018.

Salarié-e-s et usagers alertent depuis des années sur les dégradations de l’organisation des urgences sur la partie sud de notre département, au fil de décisions dictées par les choix austéritaires des gouvernements successifs : fermeture en 2008 des urgences de nuit à Concarneau, en 2014 des urgences psychiatriques de l’EPSM Gourmelen de Quimper, délocalisation en juin dernier des lignes de SMUR des hôpitaux de Concarneau et Douarnenez sur Quimper la nuit et le week-end, mesure annoncée comme provisoire  mais toujours en vigueur.

Les groupements hospitaliers de territoire, présentés comme des outils de mutualisation et d’amélioration des soins, sont en réalité le fer de lance des politiques de casse du service public de santé dans les territoires.

L’hôpital de Quimper lui-même n’est pas à l’abri d’amputations à venir, l’organisation des services se faisant maintenant sur l’ensemble du Finistère, Quimperlé excepté.

Les services d’urgence en manque de moyens sont en permanence en tension, personnels et patients subissent une véritable maltraitance, des drames humains peuvent se produire à tout moment. De nombreux témoignages l’attestent.

Dans quelques jours si nous laissons faire ce sera pire encore.

Dans un département vieillissant dont les indicateurs de santé ne sont pas bons, il est intolérable que l’on mette ainsi en danger des vies humaines faute d’une prise en charge suffisamment rapide.

L’ARS mène campagne sur la surmortalité par infarctus en Bretagne, qu’elle attribue à un trop long délai avant l’appel au 15. Mais quand on habite à Concarneau ou Tregunc, qu’on appelle le 15, et que le véhicule du SMUR doit revenir de Quimper chercher le patient qui fait un infarctus pour le ramener sur Quimper, quelles sont ses chances de survie ?

Pour nous communistes, la vie humaine passe avant les considérations budgétaires.

Nous nous opposons avec la plus grande détermination à la fermeture des urgences de Concarneau et appelons à la mobilisation pour nos hôpitaux publics de proximité. Ce combat est le nôtre, c’est celui de l’Humain d’abord.

À Concarneau, à Douarnenez, à Quimper, partout, les suppressions de services, de lits, les restructurations hospitalières, les plans de « retour à l’équilibre » traduits en suppressions d’emplois, ça suffit !

Il faut une véritable inversion des choix politiques qui ont conduit à ce désastre, il faut que les richesses produites par le travail soient mobilisées pour l’intérêt général et non pour le profit égoïste de quelques-uns.

Le PCF propose un plan d’urgence pour l’hôpital public, élaboré avec salariés et usagers à travers toute la France, avec des mesures immédiates et à plus long terme, avec des financements.

L’argent existe pour le remboursement à 100 % par la Sécu des soins prescrits, pour la création de 100 000 emplois dans les hôpitaux, dans les Ehpad, pour la formation, pour un meilleur accès aux soins pour tous, avec de vrais hôpitaux de proximité et des centres de santé.

Les candidat-e-s de la liste conduite par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai prochain, parmi lesquels l’urgentiste Loïc Pen en première ligne pour la défense de l’hôpital public, portent ces exigences et proposent la création d’un fonds européen d’investissement pour des services publics de qualité, en rupture avec les diktats austéritaires des traités libéraux.

Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF sur la liste « L’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent! »

Yvonne Rainero, responsable commission santé-protection sociale Finistère du PCF

Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère

Concarneau 5 Avril, Mobilisation pour les Urgences.

Comité de défense de l’l’Hôpital de Concarneau

Maison des associations 26 rue du Mal Foch

29900 CONCARNEAU

defendre-hopitalcc@hotmail.fr

URGENCE POUR NOS URGENCES

La fermeture de notre service d’Urgences est imminente et l’Agence Régionale de Santé (ARS) n’a toujours pas répondu à la demande d’entrevue adressée par les Maires de la Communauté de Communes.

Pour mémoire, il y a perte de chance en cas d’urgence grave (infarctus, AVC, par exemple), s’il n’y a pas de prise en charge dans la demi-heure.

Nous vous appelons à venir nombreux

le vendredi 5 avril à 18H.

à la maison des associations

NOUS SOMMES TOUTES ET TOUS CONCERNÉ-ES

Morlaix 27 Avril, Manif à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, SUD – Agents et usagers, tous unis pour la sauvegarde de notre hôpital!

Quel avenir pour le centre hospitalier de Morlaix? – Manif à l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, SUD le 27 avril à Morlaix – Agents et usagers, tous unis pour la sauvegarde de notre hôpital!

Samedi 27 Avril
Départ 10h manufacture de Morlaix
Agents et usagers unis pour la sauvegarde de l’hôpital et le maintien de l’offre de soins sur le bassin morlaisien.

2 avril 2019
Morlaix. Conseil de surveillance de l’hôpital: une séance qui cristallise les tensions (Le Télégramme, 2 avril 2019)

Le Conseil de surveillance de l’hôpital de Morlaix a été ajourné après l’intervention de l’intersyndicale et du comité d’usagers. (Le Télégramme/Sophie Guillerm)

Ils sont inquiets et l’ont fait savoir. Comité d’usager, personnel des urgences et syndicats ont investi, hier, le conseil de surveillance de l’hôpital et ont provoqué son ajournement.
Les usagers ont d’abord déploré « le refus de leur accorder un espace au sein de l’hôpital pour être au plus près des familles, et le refus de leur permettre de siéger à titre consultatif au conseil de surveillance ». Rappelant « la fermeture de la cardiologie, les risques sur la psychiatrie », ils se désolent que « La direction vide le CHPM de sa substance alors qu’il y a du matériel de pointe et des soignants performants ». D’une même voix, les syndicats ont ensuite dénoncé « un projet médical qui se plie à un projet architectural concernant l’avenir de la psychiatrie », alors même que le territoire est étendu à 106 communes.

« On n’a plus les moyens d’être humains »

Ils ont pointé « leur incompréhension des réductions de services, de perte de compétitivité et de compétences », et des « agents qui n’ont plus les moyens d’être humains avec les humains ». À cela s’ajoutent du côté des agents « un manque d’informations, ainsi qu’une pseudo-concertation qui ne fait que cristalliser les tensions », ajoutent-ils, réclamant de la « bientraitance ».

Alors que la directrice Ariane Benard est restée silencieuse tout le temps des échanges, Agnès Le Brun a pointé du doigt une « communication systématiquement négative. Chaque fois, c’est un potentiel praticien qui risque de ne pas venir ». Elle a demandé aux syndicats « de ne pas se tromper de combat », et a appelé à l‘apaisement. Les syndicats se sont défendus « de faire dans la caricature : on n’a plus que ça, la médiatisation, car il n’y a plus de dialogue social au sein de l’hôpital », citant « quatre demandes d’entrevue » avec Agnès Le Brun qui seraient restées sans suite, là où « d’autres élus inquiets les ont reçus ». À l’issue des échanges, Jean-Paul Vermot, a demandé avec Solange Creignou et Nicolas Floch, « une médiation pour trouver la voie du dialogue, sortir de la situation de blocage et affronter les enjeux du CHPM collectivement et sereinement ».

Comité de défense de l’hôpital public en Pays de Morlaix, 2 avril 2019

Aux membres du comité de surveillance de l’hôpital de Morlaix

Créé en mai 2016, le comité de défense est adhérent à la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux publics et maternités de proximité. Celle-ci est une association d’usagers du système de santé agréée par le ministère de la santé.

Lors des quelques entretiens avec la directrice, Mme Bénard, nous lui avons demandé à plusieurs reprises de disposer d’un espace au sein du CHPM pour être au plus près des usagers et de leurs familles.

Si dans un premier temps, Mme Bénard avait donné son accord de principe, elle est revenue par la suite sur sa décision, au motif que le comité avait, selon elle, « des liens forts avec certaines organisations syndicales et partis politiques » et que « tenir une permanence publique nuirait au principe de neutralité du service public » (sic)

En notre qualité de membre d’une association agréée par le ministère de tutelle, nous avons souhaité, également, la présence de deux membres du bureau au conseil de surveillance, même à titre purement consultatif. Sa réponse a été également négative, au motif que deux membres de la commission des usagers étaient déjà présents au conseil de surveillance.

Nous réitérons aujourd’hui, d’une part notre demande de disposer, au moins ponctuellement, d’un espace au sein de l’établissement, comme c’est le cas d’autres associations, d’autre part de disposer d’une présence au conseil de surveillance de l’hôpital.

S’agissant de la situation de l’hôpital de Morlaix, celle-ci nous apparaît, à l’heure actuelle, très préoccupante.

Le service de cardiologie et les soins intensifs de ce même service ont été fermés, le 1er mai 2018.

Cette décision de fermeture a été prise sous prétexte que les patients n’étaient plus en sécurité en raison d’un manque de personnel médical. Certes, le manque de praticiens était devenu, hélas, patent, mais en réalité ce sont des conflits de personnes, avec la direction, qui ont été en partie la cause de cette fuite du personnel.

Cette fermeture a des conséquences dramatiques au sein du service des Urgences qui prennent en charge les usagers présentant des pathologies cardiaques.

Certains de ces patients sont transférés par le SMUR vers Brest à La Cavale Blanche (ou à la clinique de Keraudren sans qu’on leur ait précisé préalablement qu’ils étaient susceptibles d’être pris en charge dans le privé).

Ces transferts impactent la disponibilité sur place à Morlaix du personnel médical et paramédical du service des urgences, le temps du transport, puisqu’il faut compter environ 3 heures pour un transport aller et retour vers Brest.

La population et les usagers sont très inquiets, et le comité de défense a recueilli, durant l’été dernier, près de 12 000 signatures sur le terrain auprès de la population sur ce sujet. Cependant la situation n’est toujours pas réglée.

Plus généralement, plusieurs services sont régulièrement restructurés, et à chaque fois, nous constatons des fermetures de lits et des suppressions de postes.

Le service SSR2 a été fermé toute la période estivale (24 lits). Il a rouvert le 5 novembre, mais avec seulement de 10 à 12 lits, en raison de manque de personnel médical (congé de maternité non anticipé par la direction) et une fuite du personnel para-médical vers d’autres structures.

L’hôpital psychiatrique a été frappé de plein fouet, avec la fermeture complète d’un service en l’espace de 6 mois (Ty Dour). Aujourd’hui le service de l’UPEC va également être fermé.

En fin d’année 2018, lors d’une entrevue avec Mme la directrice, nous avions évoqué la question de la psychiatrie de Morlaix, car nous nous avions de réelles craintes pour ce service. Mme Bénard avait tenté de dissiper nos craintes et nous avait donné rendez-vous en début d’année, où l’on y verrait plus clair.

Contrairement à ses propos rassurants, nous apprenons aujourd’hui qu’une importante restructuration est envisagée, qui consisterait à déplacer le service de l’UPEC vers l’ancienne unité de soins de cardiologie sur des lits de l’UHCD.

Les 10 lits de l’UHCD seraient ramenés à 5, les autres étant des lits de psychiatrie.

Ce projet est inacceptable en lui-même, mais de plus la situation créée risque aussi de compromettre les conditions optimales nécessaires pour la réouverture de la cardiologie que la population attend.

Des restructurations sont donc en cours et d’autres encore seraient en projet dans les mois prochains.

Peu à peu, la direction vide ainsi le CHPM de sa substance. Si ce cap politique est maintenu par la direction, l’hôpital de Morlaix risque de répondre de moins en moins aux besoins de la population, et de ne plus constituer l’établissement de santé de plein d’exercice sur un territoire qui en a pourtant, et plus jamais, besoin.

Pourtant ce centre hospitalier a du potentiel avec du matériel de pointe et du personnel performant.

Nous ne pouvons pas nous résoudre à cette situation.

Il faut avoir la volonté de préserver et d’améliorer cet outil de santé essentiel, car il a toute sa place et sa nécessité sur un territoire de 106 communes et de 140 000 habitants.

La santé n’est pas une marchandise !

Quimper, cinéma d’Art et d’Essai : les menaces planent toujours. Pétition en ligne.

La pétition en ligne :LE QUAI DUPLEIX N’EST PAS UN CINÉMA SOLUBLE DANS CINÉVILLE

 

Déclaration à la presse de M. Piero Rainero Conseiller Municipal.

Dès 2014 j’avais interpellé la municipalité sur la situation fragile des salles de cinéma d’art et d’essai dans notre ville, en raison des risques que pouvait faire courir au Quai Dupleix une possible vente de l’ensemble Quai Dupleix-Arcades.

Dès cette époque, l’association Gros Plan, à laquelle était confiée en régie municipale la programmation de ces 2 salles Art et Essai, avait alerté la municipalité sur ces risques, et ce encore il y a un an après le rachat par le groupe Mégarama.

Des débats ont eu lieu à plusieurs reprises sur ce sujet au Conseil Municipal.

La municipalité ne pouvait donc ignorer les conséquences que pouvait avoir l’achat en 2017 des salles du Quai Dupleix par le groupe privé Mégarama totalement étranger à la vie culturelle de Quimper et n’ayant d’autre visée que le profit financier à court terme.

L’adjoint à la culture, Allain Le Roux, avait d’ailleurs envisagé comme possible scénario l’acquisition des salles par la municipalité pour permettre de pérenniser dans la capitale de la Cornouaille un cinéma de qualité, rejoignant ainsi les propositions de Gros Plan.

Il en avait fait étudier les conditions.

Cette étude confirmait l’existence d’un véritable potentiel de développement pour le cinéma d’art et d’essai à Quimper et en Cornouaille.

La progression de la fréquentation ces 2 dernières années, la diversité du public, les échanges nombreux et fructueux avec les associations locales, la part importante des scolaires dans le cadre de partenariats avec leurs enseignants et leurs établissements, l’attestent.

Gros Plan remplit avec succès son rôle d’animation culturelle autour du cinéma et de formation du public, notamment des scolaires.

C’est une mission de service public.

Le Quai Dupleix et l’association Gros Plan jouent un rôle important dans la vie culturelle de Quimper et de la Cornouaille.

La disparition du cinéma Art et Essai dans notre ville, après la fermeture du Quartier, centre d’art contemporain, lui porterait un nouveau coup.

Elle contribuerait à affaiblir l’attractivité et le rayonnement de Quimper, et à dévitaliser encore plus son centre déjà malmené par les politiques de la majorité municipale.

Pourtant, celle-ci a continué à ignorer les avertissements, et n’a rien fait pour empêcher une issue fatale.

Il y a aujourd’hui urgence à agir, la municipalité doit sortir d’un silence qui apparaîtrait s’il se prolongeait comme de connivence avec le processus de liquidation des salles de cinémas classées de la ville.

Il faut se mettre au plus vite à l’ouvrage sur les conditions d’une acquisition par la collectivité pour sauver le Quai Dupleix.

Le temps presse.

Dans cet esprit je demande au maire de prendre ses responsabilités et de réunir de toute urgence les responsables de Gros Plan et tous les acteurs concernés.

Quimper le 20 janvier 2019.

Morlaix, retour sur la marche du 30 Mars de Solidarité avec la Palestine

Morlaix samedi 30 mars 2019

Marche de Solidarité avec la Palestine occupée contre les frappes israéliennes sur Gaza.

50 personnes se sont réunis à l’appel de l’AFPS, et de différentes organisations associatives, syndicales et politiques, dont le PCF, ce samedi 30 mars et ont défilé du square de la résistance à Morlaix, jusqu’à la mairie et la place Allende en solidarité avec les Palestiniens opprimés par la politique du gouvernement israélien et de Trump, à Gaza notamment. Plusieurs chants de soutien au peuple palestinien, à la lutte contre la colonisation et pour la paix ont été interprétés.

Le texte de l’appel

Il y a un an, les Palestiniens de la bande de Gaza commençaient les « marches du retour » pour retrouver leurs terres occupées par Israël. Ils réclament aussi la levée du blocus, aérien, terrestre et maritime qui enferme 2 millions d’habitants dans une véritable prison de 365 km², régulièrement bombardée par l’aviation israélienne.

Chaque vendredi, face à eux, les snipers israéliens visent les manifestant-es, ciblant plus particulièrement des jeunes, mais aussi des journalistes et des personnels médicaux. L’utilisation de munitions spéciales entraînant de nombreuses amputations prouvent la volonté délibérée de mutiler. Ce que dénoncent régulièrement des associations comme Médecins du Monde ou Amnesty International.

Aujourd’hui le bilan est terrible avec plus de 250 morts et plus de 23 000 blessés palestiniens !

Selon la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, la réponse d’Israël à ces manifestations « peut constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ».

Nous n’oublions pas, nous ne nous habituons pas !

 

Gaza Solidarité !
Levée immédiate du blocus !Droit au retour des réfugiés !

– Nous demandons à notre gouvernement qu’il intervienne pour une mise sous protection internationale des Palestiniens de Gaza.

–  Nous demandons que le blocus de Gaza soit levé, que cesse l’impunité totale dont jouit Israël et que la France mette en place des sanctions.

–  Chaque réfugié, chaque exilé doit pouvoir bénéficier du « droit au retour ».

–  Nous exigeons que cesse toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël, en particulier la fin de tout commerce de composants servant à fabriquer des armes utilisées contre des civils.

– Nous demandons la reconnaissance de l’État de Palestine tant par la France que par l’Union Européenne.

 

Jeudi 4 avril, Mobilisation contre les lois Blanquer, Horaires et Lieux

 

Secteur de Douarnenez :RDV à Douarnenez, à partir de 12h sur le parking devant le collège-lycée Jean-Marie Le Bris (en soutien aux enseignants en lutte dans cet établissement) puis direction la permanence du sénateur Philippe Paul : hôtel de ville 16 rue Berthelot.

Secteur de Pont-L’Abbé :RDV Pont l’Abbé, à 12h30 devant la permanence la députée Mme Liliana Tanguy : 12 Rue du Prat Résidence Pierre Pichavant.

Secteur Crozon – Châteaulin – Carhaix : RDV Châteaulin, à 12h30 devant la permanence du député Richard Ferrand : 2 rue Baltzer.

Secteur de Morlaix :RDV à Morlaix, à 12h30 devant la permanence de la députée Mme Sandrine Le Feur : 31 Place des Otages.

Secteur de Concarneau – Quimperlé – Rosporden : RDV à Concarneau, à 12h30 devant la permanence du député M Erwan Balanant : 40 Rue Bayard.

Secteur Landerneau – Landivisiau – Lannilis – Lesneven :RDV à Landerneau, à 12h30 devant la permanence de la députée Mme Graziella Melchior : 54 Quai de Léon.

Secteur de Quimper – Fouesnant :RDV à Quimper, à 12h30 devant la permanence la députée Mme Annaïg Le Meur : 5 Bis Venelle de Kergos.

Secteur de Brest :RDV à Brest, à 12h30 devant la permanence du député M Jean-Charles Larsonneur : 28 Boulevard Gambetta.

Secteur de Plabennec – Ploudalmézeau – Saint-Renan :RDV à Saint-Renan, à 12h30 devant la permanence du député M Didier Le Gac : 11 Rue de Kerzouar.

 

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L’« École de la confiance », un projet de société

Le projet de loi « pour une école de la confiance », dite loi Blanquer, a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, alors qu’il suscite une large opposition dans la communauté éducative (rejet quasi unanime par le CSE le 15 octobre).

L’École de la concurrence et de la soumission

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des politiques libérales menées depuis le début des années 2000, et en accélère le rythme. Il s’agit d’en finir avec le projet égalitaire de l’éducation nationale – projet déjà bien malmené – pour le remplacer par une école du tri et de la concurrence, où chaque jeune est individuellement responsable de ses choix, de sa réussite ou de son échec. L’école construite par la loi Blanquer, c’est une école de la concurrence et de la soumission.

Concurrence

La casse des cadres collectifs (programmes, diplômes) au profit de parcours individualisés, associée à une sélection de plus en plus précoce isole les jeunes et les met en concurrence les uns avec les autres. À chaque étape ils doivent « choisir » les « bonnes » options, les « bons » établissements dans un vaste marché éducatif, sous peine d’être relégués en marge du système. Et bien sûr, ces « bons » choix ne sont pas accessibles à tout le monde.

Soumission

Ce système fait porter aux individus – aux jeunes, à leurs familles – la responsabilité de leur réussite ou de leur échec. Comment mieux les amener à accepter leur situation, sans se révolter ? Parallèlement, la transformation des enseignants en exécutants (par la précarisation, mais aussi par la restriction de leur liberté d’expression) dans un système éducatif de plus en plus autoritaire vise à empêcher la construction d’une éducation émancipatrice.

La question du rôle de l’école

À ce projet, nous opposons l’exigence d’une école de l’égalité et de l’émancipation : une école qui permette à toutes et tous de s’approprier les savoirs complexes nécessaires pour être pleinement acteur de sa vie, de la vie de son entreprise, de son pays et de la planète.

Nous avons édité une brochure présentant notre projet et nos propositions, L’École en commun, disponible en ligne et utilisable pour nourrir les campagnes et les débats : http://www.pcf.fr/argumentaire_ecole.

Une reprise en main autoritaire

Ce que contient le projet de loi Blanquer

  • L’article 1 réduit la liberté d’expression des enseignants en introduisant la possibilité de les sanctionner, voire de les révoquer, s’ils critiquent publiquement l’institution.
  • L’article 9 s’attaque à l’organisme indépendant chargé d’évaluer le système éducatif, le CNESCO, pour le remplacer par un organisme à la botte du ministère.
  • Les articles 10 à 12 portent sur la formation des enseignants : les directeurs des nouveaux instituts de formation (les INSP) seront choisis par le ministre et plus par la procédure universitaire normale.

Notre position

Nous nous opposons résolument à cet autoritarisme et défendons la liberté pédagogique et le pluralisme. Contre toutes les tentatives d’imposer des « bonnes pratiques » ou une « pédagogie officielle », nous voulons rendre aux enseignants la maîtrise de leur métier : une formation initiale ambitieuse, une formation continue relancée, plus de temps pour réfléchir sur leurs pratiques, un statut protecteur.

Nous devrons être particulièrement attentifs à la manière dont la réforme de la formation et du recrutement des enseignants va se concrétiser dans les prochains mois.

L’obligation scolaire au service des inégalités

L’instruction obligatoire dès l’âge de 3 ans

  • Les articles 2 à 4 avancent l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans.

Un cadeau aux écoles privées

Cela ne changera rien à la réalité de la scolarisation : seulement 2,4% des enfants de 3 ans ne fréquentent pas l’école maternelle. À 4 et 5 ans, ce sont 100% des enfants qui sont scolarisés, et ce depuis les années 1970.

La principale conséquence de ce changement, c’est que les municipalités seront contraintes de financer les écoles maternelles privées via le forfait communal. C’est un cadeau pour les écoles privées existantes, mais c’est aussi l’ouverture d’un nouveau marché. Cette mesure est à rapprocher de la manière dont Blanquer promeut certaines pédagogies portées par des fondations privées (Montesori, Espérances Banlieue…). Il s’agit de s’appuyer sur le désir de certaines familles de scolariser leur enfant au sein d’une population « triée » pour développer un marché scolaire qui favorisera la ségrégation sociale dès le plus jeune âge.

Nous réaffirmons que l’enseignement privé, en favorisant la ségrégation sociale et scolaire, contribue à la dégradation du service public d’éducation nationale. L’argent public doit aller à l’école publique.

En finir avec le statut de fonctionnaire et le cadre national du service public

Expérimentation et dérogations contre le service public

  • L’article 8 ouvre la possibilité d’expérimentations dérogeant au cadre national du service public comme au statut des personnels.

Les principales réactions portent sur la possibilité ouverte par cet article d’annualiser le service des enseignants. Mais il s’agit d’un véritable cheval de Troie qui mine tout le cadre du service public national.

Un accroissement de la précarité dans l’Éducation nationale

  • L’article 13 prévoit que les assistants d’éducation (les « surveillants ») inscrits dans une formation préparant aux concours d’enseignement pourront se voir confier des fonctions pédagogiques. Ils pourront donc faire le travail des enseignants sans en avoir ni la formation, ni le statut, ni le salaire.

Cette dernière mesure est présentée par le ministre comme un moyen d’améliorer l’attractivité du métier d’enseignant. Elle permettra en fait de gérer la pénurie tout en poursuivant la précarisation de l’Éducation nationale.

Nous défendons au contraire la revalorisation des salaires et un plan de recrutement pluri-annuel. Surtout, nous proposons la mise en place d’un pré-recrutement sous statut de la fonction publique.

Une restructuration du système éducatif au service du tri

L’école du socle

  • La majorité a introduit par amendement – c’est-à-dire sans consultation des organisations professionnelles ni du Conseil d’État et sans étude d’impact – une restructuration profonde du système éducatif : des « établissements publics des savoirs fondamentaux » regroupant des classes de primaire et de collège pourront être créés, sur simple décision du recteur ou des collectivités locales.

Une école à deux vitesses

Ces regroupements permettront de faire des économies en personnels, voire de fermer des écoles (en particulier dans les zones rurales, qui expérimentent déjà ce type de regroupements).

Mais cette mesure vise aussi à créer une école à plusieurs vitesses : pour les uns, les « établissements des savoirs fondamentaux », pour les autres, le collège puis le lycée et la possibilité de mener des études longues. Avec un tri de plus en plus précoce : avant Parcoursup, avant même l’entrée au lycée, il y aura une première phase de tri et de mise en concurrence au moment de l’entrée en primaire !

Nous voulons au contraire en finir avec la sélection pour construire une école véritablement commune : relance du collège unique, scolarité obligatoire prolongée jusqu’à 18 ans, renforcement du caractère national du baccalauréat et garantie pour tous les bacheliers de pouvoir intégrer l’enseignement supérieur dans une filière choisie.

Morlaix, SAMEDI 30 MARS A 10h 30 SQUARE DE LA RÉSISTANCE: Gaza Solidarité ! Levée immédiate du blocus ! Droit au retour des réfugiés !

SAMEDI 30 MARS A 10h 30 SQUARE DE LA RÉSISTANCE 

Il y a un an, les Palestiniens de la bande de Gaza commençaient les « marches du retour » pour retrouver leurs terres occupées par Israël. Ils réclament aussi la levée du blocus, aérien, terrestre et maritime qui enferme 2 millions d’habitants dans une véritable prison de 365 km², régulièrement bombardée par l’aviation israélienne.

Chaque vendredi, face à eux, les snipers israéliens visent les manifestant-es, ciblant plus particulièrement des jeunes, mais aussi des journalistes et des personnels médicaux. L’utilisation de munitions spéciales entraînant de nombreuses amputations prouvent la volonté délibérée de mutiler. Ce que dénoncent régulièrement des associations comme Médecins du Monde ou Amnesty International.

Aujourd’hui le bilan est terrible avec plus de 250 morts et plus de 23 000 blessés palestiniens !

Selon la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, la réponse d’Israël à ces manifestations « peut constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité ». 

Nous n’oublions pas, nous ne nous habituons pas !

Gaza Solidarité ! 

Levée immédiate du blocus !

Droit au retour des réfugiés !

– Nous demandons à notre gouvernement qu’il intervienne pour une mise sous protection internationale des Palestiniens de Gaza.

–  Nous demandons que le blocus de Gaza soit levé, que cesse l’impunité totale dont jouit Israël et que la France mette en place des sanctions.

–  Chaque réfugié, chaque exilé doit pouvoir bénéficier du « droit au retour ».

–  Nous exigeons que cesse toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël, en particulier la fin de tout commerce de composants servant à fabriquer des armes utilisées contre des civils.

 – Nous demandons la reconnaissance de l’État de Palestine tant par la France que par l’Union Européenne.

C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement

De solidarité avec les Palestiniens de Gaza et de toute la Palestine occupée

LE SAMEDI 30 MARS À 10h 30

Square de la Résistance à Morlaix

Morlaix : les militants à la rencontre des usagers et de la population.

PCF Morlaix, Lanmeur.

Photos prises par Mikaël Seillé.

Lundi 25 mars 2019 :

Distribution du « A cœur ouvert » le journal de la Commission santé protection sociale du PCF, édition bretonne spécial EHPAD avec des articles de nos candidats aux européennes Cindérella Bernard (52) et Christelle Dumont (56) à l’hôpital de Morlaix avec les Camarades de Morlaix, Lanmeur, Plougasnou, Carantec.

 

À Coeur ouvert edition Bretagne PDF

et

Mardi 26 mars : distribution de Flyers « Elections Européennes » à Pleyber Christ et sur le marché de Plougasnou

 

 

 

 

D’autres distributions sont programmées:

 

Jeudi 28 mars : distribution sur la commune de Plounéour Menez

Un rendez-vous est fixé à 10 h devant la mairie de la commune.

Mercredi 3 avril : distribution sur la commune de Plourin les Morlaix

Un rendez-vous est fixé à 9 h 30 devant la mairie de la commune.

Jeudi 4 avril : distribution sur la commune du cloître Saint Thégonnec

Un rendez-vous est fixé à 10 h devant la mairie de la commune.

Morlaix 5 et 6 avril: Venue de Maryam Madjidi

Vendredi 5 avril: Maryam Madjidi à Morlaix, Local du PCF, 2 petite rue de Callac, à 18h:

« Marx et la poupée: devenir écrivain dans l’exil, avec l’héritage du combat communiste en Iran et des blessures de la révolution islamique ».

Samedi 6 avril, à 11h: Maryam Madjidi à la rencontre des lecteurs à la librairie Dialogues Morlaix

Brest, 6 avril : Venue de Maryam Madjidi.

Samedi 6 avril 18h30 fac Segalen rencontre débat avec Maryam Madjidi candidate aux européennes sur la liste de Ian Brossat « Pour l’Europe des gens, pas celle de l’argent »

L’écrivaine Maryam Madjidi (candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF) sera l’invitée des communistes brestois-es.

Après avoir rencontré les lecteurs à 14 h 30 à « La Petite Librairie », 4bis Rue Danton et visité la médiathèque des Capucins elle participera à une rencontre débat sur le thème de la solidarité envers les réfugiés à 18 h 30 à la Fac Segalen.


Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l’exil, militante pour le droit d’asile. Auteur de « Marx et la poupée », un magnifique roman sur l’exil, sa découverte de la France, son rapport avec l’Orient et les illusions de l’orientalisme, et l’engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le Prix Soroptimist de la Romancière Francophone 2018 !

Brest : appel à la mobilisation contre l’école de Blanquer-Macron

Non à l’école Blanquer-Macron de l’injustice sociale et de la concurrence

Pour une école de la réussite et de l’émancipation de toutes et tous !

 

La section du Pays de Brest du  PCF apporte son soutien à la mobilisation  contre la loi Blanquer et appelle enseignants, parents d’élèves, lycéens et étudiants à participer à la manifestation organisée à Brest  le samedi 30 mars à 10h30 place de la Liberté par l’intersyndicale.

 

 

L’objectif de  cette loi est de faire le tri social. L’école de Blanquer, c’est une école de la concurrence et de la soumission. Concurrence parce que tous les cadres collectifs sont cassés au profit de parcours individualisés ; chaque jeune est amené à choisir son établissement, ses options, son parcours, et il va être sélectionné de manière de plus en plus précoce, ce qui va l’isoler, le mettre en concurrence avec les autres et produire de plus en plus d’inégalités sociales. Soumission parce que cette loi est extrêmement autoritaire, à la fois dans la manière dont elle a été votée, contre l’avis de l’ensemble de la communauté éducative ; et autoritaire dans ce qu’elle porte, c’est-à-dire une reprise en main autoritaire par le ministre du système éducatif.

Les communistes s’opposent résolument à ces choix inégalitaires et autoritaires, ils agissent  avec toutes et tous pour une école de l’égalité, de l’émancipation, une école commune qui conduise tou-te-s ses élèves, ensemble, au haut niveau de connaissances qui leur sera nécessaire dans leur vie au travail, dans leurs choix de citoyens. Cela exige le déploiement de la démocratie, du respect pour les jeunes, pour leurs parents et leurs enseignants, des investissements à la hauteur des besoins pour développer l’effort éducatif, et notamment pour la formation et le recrutement des enseignants, incluant un pré- recrutement sous statut de la Fonction publique.

Section Pcf du Pays de Brest, le 27 mars 2019

Vidéo : Mardi de l’éducation populaire de Morlaix avec l’Association France Palestine Solidarité

Mardi de l’éducation Populaire Retour de Palestine avec François Rippe, Yann Crenn, Thierry Seigland (AFPS Morlaix) Mardi 5 mars/18h/ au local du PCF Morlaix Mardi de l’éducation Populaire.

Retour de Palestine, la situation des Palestiniens et des camps de réfugiés en Cisjordanie occupée, par François Rippe, Thierry Seigland, Yann Crenn, trois camarades de l’AFPS de retour d’une mission de solidarité à Jalazone ce camp de réfugié près de Ramallah oul’AFPS Morlaix aide une association qui fait face au handicap.

Appel de la section de Quimper à la manif du 30 mars.

Non à l’école Blanquer-Macron de l’injustice sociale et de la concurrence

Pour une école de la réussite et de l’émancipation de toutes et tous !

La section de Quimper du PCF apporte son soutien à la mobilisation des personnels de l’Éducation nationale contre la loi Blanquer et appelle à participer à la manifestation organisée à Quimper le samedi 30 mars à 10h30 place de la Résistance par leurs syndicats unis pour l’école publique.

L’école, ses personnels, ses élèves, leurs familles, sont déjà en souffrance du fait des politiques austéritaires et d’inspiration libérale de ces dernières années qui ont accru les inégalités et l’exclusion.

Avec Blanquer et sa loi, c’est un grand pas qui est fait vers une école qui n’aurait plus comme objectif l’égalité, l’épanouissement et la réussite de tous, le savoir partagé, l‘émancipation, mais le tri social, dès le plus jeune âge jusqu’à l’université, la sélection d’une « élite », et pour les autres, une formation au rabais, une école du moins-disant.

C’est une école de la concurrence, de l’injustice sociale, de la ségrégation territoriale, que Macron et Blanquer visent à mettre en place, et pour cela ils n’hésitent pas à dégrader l’école publique, à lui imposer un autoritarisme grandissant, à précariser ses personnels et à casser leur statut pour mieux les soumettre, à culpabiliser élèves et parents auxquels ils font porter la responsabilité des échecs du système, à faire de l’éducation non plus une ambition nationale mais un marché lucratif pour le privé.

Cette politique ségrégative et concurrentielle conduit à un immense et intolérable gâchis humain, elle accroît les inégalités, elle prive notre pays des compétences, des capacités, d’une grande part de ses enfants.

Comme disait Lincoln, si vous trouvez que l’éducation coûte cher, essayez l’ignorance !

Les communistes s’opposent résolument à ces choix inégalitaires et autoritaires, ils agissent avec toutes et tous pour une école de l’égalité, de l’émancipation, une école commune qui conduise tou-te-s ses élèves, ensemble, au haut niveau de connaissances qui leur sera nécessaire dans leur vie au travail, dans leurs choix de citoyens. Cela exige le déploiement de la démocratie, du respect pour les jeunes, pour leurs parents et leurs enseignants, des investissements à la hauteur des besoins pour développer l’effort éducatif, et notamment pour la formation et le recrutement des enseignants, incluant un pré-recrutement sous statut de la Fonction publique.

Quimper, le 27 mars 2019

Touraine : retour sur le WE avec Fabien Roussel

Une délégation de 20 communistes finistériens à Tours à l’inauguration de la nouvelle fédération d’Indre-et-Loire le 23 mars 2019 avec nos hôtes de St Pierre-des-Corps, Marie-France Beaufils, maire de St Pierre-des-Corps, et Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF (photo Jean-Marc Nayet)

 

St Pierre-des-Corps, une ville ouvrière, une ville populaire, une ville communiste de 16 000 habitants avec un cœur gros comme ça, une ville gérée par le PCF depuis bientôt 100 ans sans interruption et par sa super maire Marie-France Beaufils depuis des années.

Démocratie participative, proximité avec les habitants, lutte contre les inégalités, solidarités concrètes, y compris avec les réfugiés, haut niveau de soutien aux écoles, aux associations, aux plus démunis, expérimentation écologique et démocratique, haut niveau de services culturels et sportifs.

Nous avons appris énormément de nos échanges avec les élus et les militants de cette commune de bord de Loire, bastion de la culture cheminote, haut lieu de la Résistance qui a payé un cher tribut à la lutte contre l’occupation et le nazisme, qui doit son nom aux corps jetés au-delà des remparts de Tours à l’occasion d’une épidémie de peste ou de choléra. La visite du hangar où une association de 150 passionnés remet en état de marche une locomotive à vapeur et à charbon datant de 1937 a été des plus intéressantes avant l’inauguration de la nouvelle fédé PCF à Tours.

Samedi 23 marsInauguration de la magnifique nouvelle fédé d’Indre-et-Loire à Tours en présence de Fabien Roussel et de 22 camarades du PCF Fiinistère en week-end chez nos amis de St Pierre-les-Corps et de l’Indre-et-Loire, avec un magnifique programme concocté par notre camarade Yoann Daniel et ses amis de Touraine!!! De la détermination, un discours de révolte face à la politique de Macron et de rassemblement pour construire une alternative à gauche, de la joie, de la simplicité, du partage, de la bonne musique et des chansons de lutte. Nous avons vécu ce beau moment avec beaucoup de bonheur, notamment Lucienne et Jean-Marc Nayet qui ont retrouvé leur vieil ami Fabien Roussel et tous les militants charmés par sa gentillesse et sa disponibilité comme par la belle ambiance de la fédé d’Indre-et-Loire et l’accueil chaleureux de nos camarades de Touraine: Ronan, Jean-Pierre, Catherine, Virginie, Danièle, Philippe, et tous les autres!!!

Passionnante visite des vignes et des caves du vignoble du Vouvray des « Cormiers roux » chez Eric Gaucher, avant une dégustation pleine de gourmandise et de joie de vivre. C’était le programme de notre apès-midi du samedi 23 mai après l’inauguration de la fédé du PCF Indre-et-Loire avec son secrétaire Fabien Lemettre et l’autre Fabien de Colonel Fabien, Fabien Roussel! Où l’on découvre l’extrême complexité de la gestion d’une propriété vinicole et la passion et le talent de ceux qui s’y consacrent depuis des générations. Un faible pour L’Interdit, l’Elixir, L’esprit de famille, et la magnifique cuvée 2018 de blanc demi-sec en Vouvray!

Moment de souvenir et de recueillement devant le wagon de la déportation à Langeais, en mémoire des 900 déportés politiques de l’avant-dernier convoi pour les camps de concentration nazis, le convoi dit de Langeais, avec un train provisoirement bloqué par des bombardements sur la ligne, c’était tout début août 44, rempli de résistants bretons venus des prisons de Brest, Quimper, Rennes, dont certains, une soixantaine, réussirent à s’enfuir, d’autres étant tués sur place par les Allemands, quand la plus grande partie des autres combattants de la liberté moururent ou subirent mille supplices en camps. Lucienne Nayet, présidente du réseau du musée de la résistance nationale de Champigny-sur-Marne, fille de déporté, Yoann Daniel, membre de l’ANACR, petit-fils de deux résistants fusillés, et Pierre-Alain ROIRON, maire socialiste de Langeais ont pris la parole avant que nous déposions des fleurs .Ismaël Dupont du PCF 29 et Jeannine Daniel de l’ANACR en mémoire de nos camarades résistants et en hommage à ceux qui ont facilité l’évasion de plusieurs d’entre eux. Le discours de Lucienne Nayet était particulièrement fort et émouvant.

Notre magnifique week-end en Touraine avec 22 camarades du PCF Finistère et de la Drôme s’est achevé par la visite du superbe château de Langeais, ce dimanche midi, un château construit sous Louis XI pour la partie la plus récente, château fort côté extérieur, résidence pré-Renaissance côté cour, où ne venait presque personne, malgré son statut de résidence royale, sauf pour le mariage d’Anne de Bretagne, 14 ans, et de Charles VIII, 21 ans, à la barbe des Autrichiens qui pensaient nouer une alliance avec la Bretagne indépendante pour prendre à revers le roi de France.

 

Difficile d’oublier ce beau week-end plein de sourires, de rigolades, et de fraternité. De la joie au cœur pour construire toutes les conditions de notre « remontada » déjà bien engagée.

Ismaël Dupont

 

 

 

 

Samedi 30 , Mobilisation contre les lois Blanquer, Horaires et Lieux.

Les manifestations en Bretagne  :

Côtes d’Armor :

St Brieuc 10h30 Parc des Promenades

Dinan 15h Esplanade de la Résistance

Finistère :

Quimper 10h30 Place de la Résistance

Brest 10h30 Place de la Liberté

Ille-et-Vilaine : Rennes 14h30 Esplanade Ch de Gaulle

Morbihan : Vannes 10h30 à la Rabine

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L’« École de la confiance », un projet de société

Le projet de loi « pour une école de la confiance », dite loi Blanquer, a été adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, alors qu’il suscite une large opposition dans la communauté éducative (rejet quasi unanime par le CSE le 15 octobre).

L’École de la concurrence et de la soumission

La loi Blanquer s’inscrit dans la continuité des politiques libérales menées depuis le début des années 2000, et en accélère le rythme. Il s’agit d’en finir avec le projet égalitaire de l’éducation nationale – projet déjà bien malmené – pour le remplacer par une école du tri et de la concurrence, où chaque jeune est individuellement responsable de ses choix, de sa réussite ou de son échec. L’école construite par la loi Blanquer, c’est une école de la concurrence et de la soumission.

Concurrence

La casse des cadres collectifs (programmes, diplômes) au profit de parcours individualisés, associée à une sélection de plus en plus précoce isole les jeunes et les met en concurrence les uns avec les autres. À chaque étape ils doivent « choisir » les « bonnes » options, les « bons » établissements dans un vaste marché éducatif, sous peine d’être relégués en marge du système. Et bien sûr, ces « bons » choix ne sont pas accessibles à tout le monde.

Soumission

Ce système fait porter aux individus – aux jeunes, à leurs familles – la responsabilité de leur réussite ou de leur échec. Comment mieux les amener à accepter leur situation, sans se révolter ? Parallèlement, la transformation des enseignants en exécutants (par la précarisation, mais aussi par la restriction de leur liberté d’expression) dans un système éducatif de plus en plus autoritaire vise à empêcher la construction d’une éducation émancipatrice.

La question du rôle de l’école

À ce projet, nous opposons l’exigence d’une école de l’égalité et de l’émancipation : une école qui permette à toutes et tous de s’approprier les savoirs complexes nécessaires pour être pleinement acteur de sa vie, de la vie de son entreprise, de son pays et de la planète.

Nous avons édité une brochure présentant notre projet et nos propositions, L’École en commun, disponible en ligne et utilisable pour nourrir les campagnes et les débats : http://www.pcf.fr/argumentaire_ecole.

Une reprise en main autoritaire

Ce que contient le projet de loi Blanquer

  • L’article 1 réduit la liberté d’expression des enseignants en introduisant la possibilité de les sanctionner, voire de les révoquer, s’ils critiquent publiquement l’institution.
  • L’article 9 s’attaque à l’organisme indépendant chargé d’évaluer le système éducatif, le CNESCO, pour le remplacer par un organisme à la botte du ministère.
  • Les articles 10 à 12 portent sur la formation des enseignants : les directeurs des nouveaux instituts de formation (les INSP) seront choisis par le ministre et plus par la procédure universitaire normale.

Notre position

Nous nous opposons résolument à cet autoritarisme et défendons la liberté pédagogique et le pluralisme. Contre toutes les tentatives d’imposer des « bonnes pratiques » ou une « pédagogie officielle », nous voulons rendre aux enseignants la maîtrise de leur métier : une formation initiale ambitieuse, une formation continue relancée, plus de temps pour réfléchir sur leurs pratiques, un statut protecteur.

Nous devrons être particulièrement attentifs à la manière dont la réforme de la formation et du recrutement des enseignants va se concrétiser dans les prochains mois.

L’obligation scolaire au service des inégalités

L’instruction obligatoire dès l’âge de 3 ans

  • Les articles 2 à 4 avancent l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans.

Un cadeau aux écoles privées

Cela ne changera rien à la réalité de la scolarisation : seulement 2,4% des enfants de 3 ans ne fréquentent pas l’école maternelle. À 4 et 5 ans, ce sont 100% des enfants qui sont scolarisés, et ce depuis les années 1970.

La principale conséquence de ce changement, c’est que les municipalités seront contraintes de financer les écoles maternelles privées via le forfait communal. C’est un cadeau pour les écoles privées existantes, mais c’est aussi l’ouverture d’un nouveau marché. Cette mesure est à rapprocher de la manière dont Blanquer promeut certaines pédagogies portées par des fondations privées (Montesori, Espérances Banlieue…). Il s’agit de s’appuyer sur le désir de certaines familles de scolariser leur enfant au sein d’une population « triée » pour développer un marché scolaire qui favorisera la ségrégation sociale dès le plus jeune âge.

Nous réaffirmons que l’enseignement privé, en favorisant la ségrégation sociale et scolaire, contribue à la dégradation du service public d’éducation nationale. L’argent public doit aller à l’école publique.

En finir avec le statut de fonctionnaire et le cadre national du service public

Expérimentation et dérogations contre le service public

  • L’article 8 ouvre la possibilité d’expérimentations dérogeant au cadre national du service public comme au statut des personnels.

Les principales réactions portent sur la possibilité ouverte par cet article d’annualiser le service des enseignants. Mais il s’agit d’un véritable cheval de Troie qui mine tout le cadre du service public national.

Un accroissement de la précarité dans l’Éducation nationale

  • L’article 13 prévoit que les assistants d’éducation (les « surveillants ») inscrits dans une formation préparant aux concours d’enseignement pourront se voir confier des fonctions pédagogiques. Ils pourront donc faire le travail des enseignants sans en avoir ni la formation, ni le statut, ni le salaire.

Cette dernière mesure est présentée par le ministre comme un moyen d’améliorer l’attractivité du métier d’enseignant. Elle permettra en fait de gérer la pénurie tout en poursuivant la précarisation de l’Éducation nationale.

Nous défendons au contraire la revalorisation des salaires et un plan de recrutement pluri-annuel. Surtout, nous proposons la mise en place d’un pré-recrutement sous statut de la fonction publique.

Une restructuration du système éducatif au service du tri

L’école du socle

  • La majorité a introduit par amendement – c’est-à-dire sans consultation des organisations professionnelles ni du Conseil d’État et sans étude d’impact – une restructuration profonde du système éducatif : des « établissements publics des savoirs fondamentaux » regroupant des classes de primaire et de collège pourront être créés, sur simple décision du recteur ou des collectivités locales.

Une école à deux vitesses

Ces regroupements permettront de faire des économies en personnels, voire de fermer des écoles (en particulier dans les zones rurales, qui expérimentent déjà ce type de regroupements).

Mais cette mesure vise aussi à créer une école à plusieurs vitesses : pour les uns, les « établissements des savoirs fondamentaux », pour les autres, le collège puis le lycée et la possibilité de mener des études longues. Avec un tri de plus en plus précoce : avant Parcoursup, avant même l’entrée au lycée, il y aura une première phase de tri et de mise en concurrence au moment de l’entrée en primaire !

Nous voulons au contraire en finir avec la sélection pour construire une école véritablement commune : relance du collège unique, scolarité obligatoire prolongée jusqu’à 18 ans, renforcement du caractère national du baccalauréat et garantie pour tous les bacheliers de pouvoir intégrer l’enseignement supérieur dans une filière choisie.

Quimperlé, 28 Mars : Le Jeudi Rouge avec Catherine Wihtol de Wenden.

« Les Migrations aujourd’hui : du mythe à la réalité « 

JEUDI 28 mars 18H30

Espace Benoîte Groult
3 avenue du Coat Kaër à Quimperlé
salle Isole

Le réseau « Partage des savoirs », animé notamment par les communistes du Pays de Quimperlé organise depuis le mois d’octobre 2018, chaque dernier jeudi du mois, « Le Jeudi Rouge », une rencontre débat sur un thème choisi.

Le 28 mars prochain, nous accueillerons Catherine Wihtol de Wenden, spécialiste reconnue des migrations internationales.

Directeur de recherche au CNRS, expert auprès du Haut Commissariat des
Nations Unies pour les réfugiés, elle enseigne également à l’ Institut d’Etudes Politiques.

Les questions migratoires sont au cœur de notre époque et représentent un véritable défi mondial. Nous en connaissons les principales raisons structurelles : inégalités sociales et territoriales, pauvreté, captation des richesses par une poignée d’ individus, conflits, persécutions religieuses, ethniques, politiques, sexuelles. Auxquels s’ajoutent les dérèglements climatiques ; la montée des eaux, l’appauvrissement des terres. Si le droit à la mobilité est reconnu par la déclaration des droits de l’homme, les migrations forcées ne cessent d’augmenter.

Mais qu’en est il réellement de ces migrations ? Quelle est leur ampleur ?
Menacent elles vraiment « nos » sociétés comme certains groupes poli
tiques nous le répètent à longueur d’antenne et de déclarations ?

Audelà de nos engagements et de notre solidarité avec les exilés, les réfugiés nous avons pensé indispensable de conforter la connaissance fine de ce phénomène mondial qui est, faut il le rappeler, indissociablement lié à l’histoire de l’humanité.

Catherine Wihtol de Wenden a bien voulu répondre favorablement à notre invitation et à mettre à la disposition de toutes et tous le résultat de ses travaux .

Analyses, données factuelles, objectivation sociologique, approche politique et géopolitique nous permettront d’intervenir plus efficacement dans les débats en cours et de déconstruire tout ou partie de théories souvent faites de bric et de broc.

Notre invitée présentera ses derniers ouvrages de 18h à 18h30 avant la
conférence débat prévue de 18h30 à 20h30.

Vidéo : Nasser Mansouri Guilani – La Mondialisation à l’Usage des Citoyens

Nasser Mansouri Guilani est né en Iran et arrivé en France en 1984. Il est responsable du pôle économique à la Confédération Générale du Travail et membre de la Commission exécutive de la Fédération CGT des Finances. Docteur en économie, il a enseigné aux Universités de Paris VII-Jussieu et Paris-Est, Marne-la- Vallée, et publié plusieurs ouvrages. Il a été désigné par la CGT et siège au CESE (Conseil Economique Social et Environnemental) depuis 2004.

Cette conférence a été enregistrée à Quimperlé (29) dans le cadre des « Jeudis Rouges » de l’éducation populaire du PCF du Finistère.

Présentation de la conférence par Dominique Gontier.

Morlaix, retour sur la mobilisation du 19 Mars

400 manifestants motivés à Morlaix ce mardi 19 mars avec une belle participation des camarades du PCF, des prises de parole toniques de la CGT (Chistophe Boudrot), de Sud-Solidaires (Sébastien Menès), d’une camarade de FO, de la FSU (Antoine Gauchard).

A Brest, il y avait 2000 manifestants. 1000 à Quimper. 100 à Carhaix. 1400 à Lorient. 500 à Dinan.

350 000 personnes ont manifesté au niveau national. Pari gagné!

Carhaix, Le PCF et le NPA appellent à se mobiliser mardi 19 mars © Le Télégramme 17/03/2019

À l’appel des organisations syndicales, un rassemblement est prévu, mardi 19 mars, à 11 h, devant la Maison des syndicats à Carhaix. La section PCF de Carhaix-Huelgoat appelle à faire du 19 mars une grande journée de mobilisation « pour dire non au recul social. Face à l’urgence d’une autre politique, le gouvernement doit entendre la colère qui s’exprime depuis plusieurs mois, estime Pierre-Yves Thomas, porte-parole de la section. Une nouvelle fois, les retraités et les organisations syndicales, à l’initiative de l’appel, exigent que soient prises en compte leurs revendications. Déjà, les précédentes manifestations ont fait reculer le gouvernement, notamment sur la CSG. Le gouvernement, qui s’inspire des demandes du Medef, ne peut pas nier l’inefficacité économique et sociale de sa politique. Toujours plus de pauvres, de chômeurs et une désindustrialisation du pays. La répression qui s’opère contre ceux et celles qui rejettent cette politique remet en cause nos libertés démocratiques et notamment celle de manifester par l’adoption de la loi dite « anticasseurs ».

Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) du Kreiz Breizh invite aussi à prendre part à cette mobilisation « contre la répression et le racisme, pour la justice sociale et climatique. Quelques concessions ont été accordées, mais l’essentiel demeure une politique au service des riches, la destruction des services publics et de la sécurité sociale, la casse des droits collectifs, le tout dans un contexte de durcissement répressif contre toute contestation sociale. Alors oui, fin du monde, fin du mois, même combat ».

Penser Morlaix en commun (Morlaix, Le Télégramme, 15 mars 2019)

Déjà déclarés depuis octobre dernier pour mener une liste commune aux municipales de 2020, le PCF, PS, et le mouvement Génération. s, rejoints par le Parti radical de gauche, se sont retrouvés, vendredi 15 mars, à Morlaix, pour présenter la seconde phase de leur travail collectif « pour sortir Morlaix de l’ornière ». Des travaux préparatoires à une campagne qui sera tournée vers l’avenir de la ville, « riche de forts potentiels ».

À la rencontre des quartiers

Ismaël Dupont et Jean-Paul Vermot rappelaient en préambule « qu’en 2008, Morlaix comptait 17.00 habitants pour occuper la place de 3e ville du Finistère. Avec 2 500 habitants de moins une ville rétrogradée à la 5e place, ils veulent donner à Morlaix un nouveau souffle ».. Réunis sous le nom « Morlaix en commun », le collectif ira à la rencontre de 50 acteurs associatifs, économiques, et sociaux de la ville de Morlaix, jusqu’à début juin. Ils organiseront ensuite, jusqu’à l’automne, des réunions publiques de quartier sur la vie quotidienne de Morlaisiens. « Une façon de développer d’autres formes de représentativité », au plus près des préoccupations des gens. « L’idée de conseils des anciens, ou de budgets participatifs comme cela est, par exemple, développé à Brest, suit son chemin. Ça fait rentrer les gens dans le débat pour un regain de démocratie », souligne Jean-Paul Vermot.

Mutualisme, mobilité, attractivité, dialogue

Le collectif souhaite donner à son programme un aspect mutualiste par des « projets de Mutuelle santé en commun, d’achats d’énergie en commun, d’achats groupés de commandes publiques ». Le mutualisme se penchera aussi sur « de nouveaux débouchés pour les agriculteurs locaux et un accompagnement dans leur transition vers le bio ou le raisonné ». Concernant l’habitat et le centre-ville, l’accent est mis sur « la rénovation énergétique des bâtiments, les économies d’éclairage public par diodes, les nouvelles technologies au service de la qualité de vie. L’idée d’une « couveuse de commerce » qui favoriserait l’installation d’entrepreneurs avec des bails à très courte durée fait aussi son chemin pour renforcer l’attractivité de la ville ». Coté mobilité, la volonté « d’une gratuité des transports en commun par le retour à une régie publique » sera leur cheval de bataille, comme l’intermodalité des transports, pourvoir mettre un vélo dans le bus par exemple ». Soulignant que « Morlaix se distingue par sa vitalité culturelle et associative », Ismaël Dupont suggère aussi la mise en place d’un « forum associatif permanent » qui jouerait la carte de la complémentarité. Sans oublier « la défense des services publics, Hôpital, impôts mais aussi économique (Hop !) »

« L’alternance est indispensable » conclut le collectif, qui « déplore un dialogue coupé entre la municipalité actuelle, certains concitoyens et une partie des employés communaux. Le bien vivre ensemble doit être mis au centre des préoccupations ». Pour les municipales, « la porte est toujours ouverte » assurent les membres de « Morlaix en commun », qui pour l’heure « planchent de façon collective sur la faisabilité de projets qui auront à guider 6 ans de gestion de la ville ».

Contact
morlaixencommun@laposte.net

Morlaix, 19 Mars, tous ensemble pour faire reculer Macron.

Le mardi 19 mars: tous ensemble pour faire reculer Macron et l’obliger à revoir sa politique économique, sociale, écologique!

Appel du PCF Morlaix à soutenir la mobilisation intersyndicale et la manifestation du mardi 19 mars à 11h.

La section du Pays de Morlaix du PCF appelle les salarié-e-s , les privés d’emploi, la jeunesse et les retraités à participer massivement à la grève interprofessionnelle décidée par les syndicats et à manifester le 19 mardi mars à 11h place des Otages devant la mairie pour une autre politique sociale, fiscale et écologique.

Toutes les luttes en cours participent à la mobilisation nécessaire pour changer de système, que ce soit pour une hausse des salaires et des retraites, une redistribution des richesses, la mise en cause du coût du capital pour notre société, la justice climatique et la  transition écologique, l’égalité des territoires, la défense des libertés, une  nouvelle République démocratique et sociale, l’ouverture de nouveaux pouvoirs d’intervention des salariés à l’entreprise, le  refus des diktats austéritaires européens.

Les participants aux marches de vendredi et samedi l’ont souligné: agir contre le dérèglement écologique global (la fin du monde) et pour les fins de mois ne s’opposent pas car c’est un même système financier capitaliste prédateur servi par les politiques du fric et du privilège qui met nos conditions de vie en péril.

Samedi 16 mars, le parti communiste a déposé au premier ministre Edouard Philippe à Matignon 10 propositions nourries des apports citoyens et des débats que nous avons organisé dans toute la France.

On y trouve la hausse des revenus, dont celle du SMIC de 20 %, la lutte contre la grande pauvreté, la relance des services publics, la priorité aux transports publics, avec le doublement du fret ferroviaire et l’objectif de la gratuité des transports locaux, le remboursement des soins à 100 % par la Sécu, la rénovation énergétique des logements, la suppression de la TVA sur les produits de 1ère nécessité, de nouveaux droits pour les citoyens et salariés, et évidemment des mesures de justice fiscale, comme le rétablissement de l’ISF et la taxation des dividendes, une nationalisation bancaire, la sortie du pacte budgétaire européen qui empêche les investissements utiles au progrès social et écologique…

Ces propositions, nous les mettons en débat dans tout le pays, un vrai débat, pas le débat détourné façon Macron qui évite de faire face à ses responsabilités et ne répond pas aux attentes populaires.

 

 

Brest : retour sur le 8 Mars.

La commission féministe brestoise avait organisé, samedi 9 mars, une rencontre débat autour de la question des femmes précaires.

 

Ce fut un moment privilégié pour échanger avec, une militante CGT de Brest Métropole, une militante  membre de la commission précarité nationale de Solidaires, deux représentantes des assistantes maternelles en lutte ce jour là et membres des gilets roses ainsi qu’une femme engagée dans le mouvement des gilets jaunes. Étaient aussi présentes nos élues PCF Jacqueline Here et Claude Bellec.

Autour d’un café puis d’un repas partagé, dans une ambiance chaleureuse, nous avons notamment découvert l’excellent travail fait par les élu-e-s communistes pour le logement des plus précaires au sein de BMO. Nous avons également pris conscience des conditions de travaildes niveaux de rémunération et des multiples contraintes qui s’imposent aux assistantes maternelles. Enfin, parmi les multiples sujets abordés, nous avons échangé sur les situations de grande précarité au sein même de BMO.

La commission féministe Pcf Brest.

Mobilisation 19 Mars, Communiqué Pcf Brest

La section du Pays de Brest du PCF appelle les salarié-e-s , les privés d’emploi, la jeunesse et les retraités à participer massivement à la grève interprofessionnelle et à manifester  le 19 mars à 10 h 30 place de la Liberté pour une autre politique sociale, fiscale et écologique.

 

Toutes les luttes en cours participent à la mobilisation nécessaire pour changer de système, que ce soit pour une hausse des salaires et des retraites, une redistribution des richesses, la mise en cause du coût du capital pour notre société, la justice climatique et la  transition écologique, l’égalité des territoires, la défense des libertés, une  nouvelle République démocratique et sociale, l’ouverture de nouveaux pouvoirs d’intervention des salariés à l’entreprise, le  refus des diktats austéritaires européens

 

Mobilisation 19 Mars, Communiqué Pcf Quimper

Communiqué de la section PCF du pays de Quimper

Mardi 19 mars, un large regroupement de syndicats et de mouvements de jeunesse appelle à une journée nationale de grève et de manifestation pour les salaires et le pouvoir d’achat, les services publics, la protection sociale, la justice fiscale et une autre répartition des richesses permettant le progrès social et écologique.

Les communistes apportent tout leur soutien à cette journée d’action et appellent à participer nombreux à la manifestation qui aura lieu à Quimper ce mardi 19 mars à 10h30 place de la Résistance.

Le 19 mars s’inscrit dans la continuité avec les mouvements sociaux comme avec les mobilisations pour le climat. Les participants aux marches de vendredi et samedi l’ont souligné : le climat et les fins de mois ne s’opposent pas !

Ce qui conduit notre société dans le mur c’est la mainmise d’une très petite minorité sur les richesses produites comme sur les décisions qui engagent notre présent et notre avenir.

Car ce ne sont pas comme voudrait le faire croire Macron nos services publics, nos salaires, nos pensions, les quelques rares mesures de justice fiscale, comme l’était l’impôt sur la fortune, qui mettent en danger l’équilibre des finances publiques et l’économie du pays : c’est le gigantesque hold-up réalisé par le capital sur le fruit du travail de tous, c’est l’évasion fiscale, l’avidité des très riches, la course effrénée au profit de la finance et des multinationales.

Les dividendes flambent, au détriment des salaires et de la satisfaction des besoins collectifs.

C’est cela qui crée la pauvreté et renforce les inégalités, qui détruit nos usines et nos services publics, qui dépouille nos anciens et ne donne à nos jeunes d’autre horizon que la précarité.

Pour rompre avec cette société de régression généralisée, pour le progrès social et la transition écologique, il faut tourner le dos à ces choix dictés par la finance.

Les idées ne manquent pas, elles s’expriment dans les mouvements sociaux, les mobilisations citoyennes, les revendications des gilets jaunes.

Samedi 16 mars, le parti communiste a déposé 10 propositions qui se sont nourries de tous ces apports et de sa propre réflexion. On y trouve la hausse des revenus, dont celle du SMIC de 20 %, la lutte contre la grande pauvreté, la relance des services publics, la priorité aux transports publics, avec le doublement du fret ferroviaire et l’objectif de la gratuité des transports locaux, le remboursement des soins à 100 % par la Sécu, la rénovation énergétique des logements, la suppression de la TVA sur les produits de 1ère nécessité, de nouveaux droits pour les citoyens et salariés, et évidemment des mesures de justice fiscale, comme le rétablissement de l’ISF et la taxation des dividendes, une nationalisation bancaire, la sortie du pacte budgétaire européen qui empêche les investissements utiles au progrès social et écologique…

Ces propositions, nous les mettons en débat dans tout le pays, un vrai débat, pas le débat détourné façon Macron qui évite de faire face à ses responsabilités et ne répond pas aux attentes populaires.

 

Exclusion du Pcf du débat sur France2 : Courriers de camarades finistériens.

Courriers à adresser à  Delphine Ernotte : delphine.ernotte@francetv.fr
Signez la pétition : Pétition Pas Sans Nous
Madame Ernotte,
Je suis une femme, une femme active, une maman, une militante, une adhérente communiste de Landerneau de 36 ans, je fais partie des 56000 adhérents du PCF (1er parti de France en adhérents cotisants).
Je soutiens Ian Brossat  pour sa candidature aux élections européennes, la liste soutenue par le PCF, avec un programme construit travaillé collectivement pour l’Europe des gens contre celle de l’argent.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, ne nous laissez pas prendre la parole, nous avons des choses à proposer, à exprimer ?
Nous organisons chaque jour ici, dans le Finistère des actions pour faire connaître nos valeurs, notre programme en organisant des débats, des tractages, des collages : Chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier. Nous faisons des communiqués de presse systématiques, nous rassemblons du monde à chaque évènement.
Mais rien sur France télévisions.
Mais bon sang, nous voyez vous ? Nous entendez vous ?
Le 4 avril, nous serons, comme chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier, nous continuerons à défendre nos valeurs, pour défendre les plus fragiles, la classe populaire, parce que nous sommes là et de plus en plus nombreux, sachez le !
Alors, s’il vous plait que la voix des invisibles soit entendue le 4 avril à travers les mots de Ian Brossat.
Cordialement,
Gladys PCF BREST

Madame la Présidente,

La chaîne France 2, du groupe public France Télévisions, organise le jeudi 4 avril un débat télévisé concernant l’élection européenne lors de « L’Émission politique ».

Cette émission que j’apprécie, est salutaire pour notre démocratie et pour le débat public.
L’élection européenne est une échéance électorale, d’une très grande importance, mal connue du grand public et, le trop grand nombre d’abstention à cette élection le démontre.

Malheureusement, j’apprends que France 2 ne jugerait pas utile d’inviter le représentant de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », soutenue par le Parti Communiste Français.

Si cette décision n’était pas révisée, il s’agirait d’un acte grave contre la démocratie.

Alors que vous vivons en ce moment, une crise politique et sociale historique dite des “gilets jaunes”, que le « grand débat » a mis en avant la question de l’égalité, de la démocratie et, de la représentativité du peuple, cette décision d’exclusion du représentant du Parti Communiste Français, le parti qui compte le plus grand nombre d’adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National, fort de 30 députés et sénateurs, de 7000 élus en France, de 3 députés européens sortants et, un parti présent au parlement européen depuis 1979; cette exclusion serait totalement inacceptable, un déni de la représentativité et du pluralisme dans notre pays.

De plus, en citoyen attaché au service public, de la part de France 2, chaîne du groupe public France Télévisions, cela peut aussi amener à s’interroger sur le consentement à la contribution à l’audio-visuel public comme sur le consentement à l’impôt pour les autres services publics en reculs.

En espérant, dans les plus brefs délais, qu’une solution positive soit trouvée afin que la présence du représentant du Parti Communiste Français soit assurée au débat du 4 avril .

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments respectueux.

Gilbert Sinquin PCF Châteaulin

Madame la présidente,
Le Parti communiste semble être dans le viseur de France 2 avec votre décision de ne pas inviter IAN BROSSAT tête de liste aux Européennes, ce qui entraîne un mépris envers les téléspectateurs.
L’audiovisuel Public ne doit pas être sous contrôle de la pression de l’exécutif ni le fait de groupes privés.
Il faut qu’une neutralité audiovisuelle  soit effective dans vos débats avec une équité dans les partis.
Pour cela il faut que l’égalité à tous les leaders de partis politiques soit présente pour que puisse vivre le pluralisme de la constitution.
La différence qui singularise France  2 à chaque débat tient à son orientation audiovisuelle liée elle-même aux intérêts qu’elle défend : le public.
Le débat public médiatique tournerait vite à la mascarade si venait à disparaître le parti qui, comme le notre, propose de confronter les faits à la nécessité de travailler à une alternative.
Yann Brossat doit être invité dans ce débat.
Serge Puil

Section PCF MORLAIX

Bonjour Madame Ernotte,
Depuis trop de temps les médias et notamment les chaînes publiques boycottent les représentants du Parti Communiste Français.
La première émission spéciale Élections Européennes ne doit pas censurer le représentant
du PCF, cela est inadmissible et contraire à l’éthique qui devrait régir vos chaînes de télévision.
J’ose espérer que cet ostracisme ne perdurera pas pour que les Françaises et les Français
puissent entendre une autre voix que celle ambiante dispensée par des « spécialistes » qui ne font que faire le relais du néolibéralisme Macroniste.
Vous en souhaitant bonne réception, recevez, Madame, l’expression de ma colère la plus intense.
Pierre-Yves THOMAS, PCF Quimper
Madame La Présidente Delphine Ernotte
Selon certains organes de presse, la liste des invités à débattre le 4 avril 2019 sur le plateau de France 2, n’est pas encore arrêtée.
La présence de Ian BROSSAT à cette soirée consacrée aux propositions de chaque liste pour l’organisation de l’Europe serait donc toujours possiblement envisageable, ce qui s’inscrirait logiquement dans le souci du respect du pluralisme que se doit de respecter le Service Public de France Télévision.
Le contraire serait incompréhensible parce que portant atteinte au libre arbitre des téléspectateurs. En effet, comment comprendre qu’une chaîne publique de télévision s’arrogerait le droit de juger de l’intérêt que présentent les analyses et propositions émanant d’une liste soumise aux suffrages de l’électorat? Le PCF compte des milliers d’élus qui participent à la vie économique, sociale et environnementale dans de nombreuses collectivités locales et ses élus parlementaires, à la chambre de députés comme au sénat, agissent quotidiennement pour que le fonctionnement de notre République n’oublie pas les plus démunis de notre société.
Il est anormal, de manière générale, que la présence des représentants du PCF dans les médias, singulièrement dans le service public, ne corresponde pas à son influence dans notre pays. Renforcer l’ostracisme à son encontre en l’excluant du premier débat portant sur le enjeux des élections européennes du 26 mai prochain, revêtirait un caractère totalement discriminatoire.
Ne doutant pas de votre engagement sans faille pour promouvoir l’éthique dont France Télévision doit faire preuve, je me permets d’insister auprès de vous pour que les téléspectateurs ne soient pas privés d’une présentation de toutes les propositions en présence en matière d’organisation et de programme européens. Ian BROSSAT doit  faire partie de ce débat.
Veuillez agréer, Madame La Présidente, l’expression de ma considération distinguée.
Ronan TANGUY,
élu municipal communiste pendant 25 ans Le Relecq Kerhuon

 

Morlaix, Reportage photos : Manifestation des jeunes pour le climat.

Manifestation des jeunes pour le climat à Morlaix ce vendredi 15 mars: une belle mobilisation! 

Un reportage photos de Jean-Luc Le Calvez.

Manif pour des jeunes pour le climat à Morlaix. Une belle mobilisation avec présence de militants communistes, dont notre candidat finistérien aux Européennes sur la liste « L’Europe des gens » conduite par Ian Brossat, Glenn Le Saoût.

Quimper, lettre ouverte sur la vente de la maison de Max Jacob.

Monsieur le Maire,

La mise en vente de la maison familiale de Max Jacob constitue pour notre ville une opportunité que vous ne pouvez laisser passer.

Son acquisition par la collectivité constituerait un bel hommage à l’une des grandes figures de la littérature française et permettrait d’en faire un lieu de culture et d’échange ouvert sur le monde . Elle contribuerait au rayonnement de la ville qui l’a vu naître et de sa région. À l’instar de ce qui existe déjà dans plusieurs villes et dont Quimper pourrait s’inspirer : par exemple la maison d’Arthur Rimbaud à Charleville-Mézières, celle de Pierre Loti à Rochefort, de Jean-Jacques Rousseau à Montmorency, de Jules Verne à Amiens etc……

Il y a 75 ans, le 24 février 1944, Max Jacob était arrêté à son domicile par la Gestapo. Parce que « d’origine juive », il fut conduit, sous la responsabilité des autorités françaises de collaboration, au camp d’internement de Drancy, antichambre des camps de la mort. Pour lui le chemin s’arrêta à Drancy où il mourut le 5 mars 1944, avant son transfert à Auschwitz.

Ni sa conversion à la religion catholique, ni sa Légion d’honneur qu’il portait à côté de son étoile jaune, ni son œuvre, ni ses amitiés avec les plus grands écrivains, peintres, musiciens, de son temps, ne l’ont protégé de la haine.

S’il avait quitté Quimper, où il était né et avait fait ses études, il y revenait souvent, notre ville était présente dans ses œuvres, tant graphiques que littéraires.

C’est là aussi qu’il avait connu Jean Moulin, alors sous-préfet de Châteaulin, qui prit dans la Résistance le nom de Max en hommage à son ami.

À l’heure où la  bête immonde du racisme et de l’antisémitisme relève la tête, notre ville se doit, Monsieur le Maire, de tout faire pour que la maison de Max Jacob, à laquelle a été décerné le label officiel « Maison des Illustres » ne tombe pas dans l’oubli.

Un musée pourrait y être implanté, des expositions, des conférences pourraient y être organisées autour de l’œuvre de ce grand poète et du message humaniste qu’elle porte, comme dans « Le crapaud », que bien des enfants ont appris à l’école :

Qui a vu le crapaud traverser la rue ?
C’est un tout petit homme : une poupée n’est pas plus minuscule.
Il se traîne sur les genoux : il a honte on dirait.
Non. Il est rhumatisant, une jambe reste en arrière, il la ramène.
Où va-t-il ainsi ? Il sort de l’égout, pauvre clown.
Personne n’a remarqué ce crapaud dans la rue ;
Jadis, personne ne me remarquait dans la rue.
Maintenant, les enfants se moquent de mon étoile jaune.
Heureux crapaud !… Tu n’as pas d’étoile jaune.

L’achat de ce bien, dont le montant reste à évaluer par les services des domaines avant préemption municipale, pourrait être envisagé avec le conseil départemental et le conseil régional afin d’en mutualiser les coûts.

De plus une initiative culturelle de cette ambition devrait être éligible pour son fonctionnement à des subventions des différentes collectivités territoriales et y compris de l’État et de l’Europe.

Allez-vous encore une fois laisser ce patrimoine culturel et mémoriel tomber aux mains d’hommes d’affaires plus soucieux de leurs intérêts privés que de culture?

Dans l’attente de votre réponse, recevez, Monsieur le Maire, mes salutations distinguées.

Piero RAINERO

Conseiller Municipal

Conseiller Comunautaire

Quimper,  le 13 mars 2019.

 

Le 19 mars, tous en lutte, Horaires et Lieux UDCGT29

Le 19 mars, tous en lutte pour des réponses concrètes

Depuis plusieurs semaines, les questions de pouvoir d’achat (et donc des salaires), de justice fiscale, d’accès aux services publics sont clairement posées sous différentes formes d’expressions. Le gouvernement reste enfermé dans ce qu’il pense être un « véritable débat ». Ce dernier n’est en fait qu’une nouvelle déclinaison de la fameuse nécessité de faire et refaire de « la pédagogie » pour que les Françaises et les Français comprennent le bien-fondé de la politique menée.
Ainsi, alors qu’il ne cesse de présenter sa démarche comme un acte démocratique exceptionnel, le gouvernement n’a pas pour autant mis un frein aux mauvais coups :

un projet de loi « anticasseurs » adopté en première lecture à l’Assemblée nationale : nous rappelons que ce projet permet notamment à un préfet de prononcer une interdiction de manifester à l’encontre de toute personne « à l’égard de laquelle il existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public ». Ce projet de loi liberticide vise à empêcher, non pas les actes violents, mais les manifestations, portant ainsi gravement atteinte à la démocratie, et au droit constitutionnel ;

un projet « ma santé 2022 » qui réduit l’accès aux soins de proximité ;

une réforme de la fonction publique qui définit sa « modernisation » par la généralisation de la précarité.

Dans le même temps, le patronat (notamment le Medef, qui regroupe les grands groupes qualifiés de « donneurs d’ordre ») n’est toujours pas mis devant ses responsabilités pour répondre aux exigences de revalorisation des salaires, déroulement de carrière, participation à la solidarité fiscale… De plus, il mène une guerre quotidienne contre le modèle social français, en qualifiant les cotisations de « charges ». Or, les cotisations sont du salaire différé et permettent à la population de bénéficier de la Sécurité sociale, de l’assurance-chômage, d’un système de retraite.

Demain, si ces dispositions ne bénéficient plus de financements suffisants, il faudra avoir recours à des assurances privées, prévoir d’épargner pour supporter financièrement des périodes de chômage ou pour financer une retraite digne.

Alors que les expressions pointant le coût du travail ne cessent d’inonder les médias, il faut rappeler que, selon l’Insee, de 1980 à 2015, la part de dividendes est passée de 3 % de la richesse nationale à 10 %. En euros constants, sur la période, les dividendes ont augmenté de 200 % quand les salaires n’ont progressé que de 20 %. La part des salaires dans la valeur ajoutée des sociétés non financières est passée de 73,19 % en 1980 à 65,88 % en 2015. C’est bien le coût du capital qui pèse sur une distribution des richesses en direction du travail.

Puisque la parole nous est donnée en cette période de grand débat national mais que les sondages laissent apparaître que la population n’en attend pas grand-chose, la CGT compte placer le débat où il doit être ! La CGT invite toutes celles et tous ceux qui souhaitent porter leurs revendications à se saisir des débats organisés par la CGT dans les localités ou de remplir les cahiers d’expression revendicative populaire. Vous pouvez aussi retrouver les initiatives organisées par la CGT proche de chez vous via la carte interactive sur cgt.fr.

Le 19 mars, la CGT, FO et Solidaires, avec les organisations de jeunesse Unef-UNL-UNLSD, appellent à amplifier la mobilisation en participant aux actions dans l’entreprise et dans la rue et aux appels à la grève.

 

·         Brest                    10h30                  Place de la liberté

·         Quimper             10h30                   Place de la résistance

·         Morlaix                11h00                   Place des otages

·         Quimperlé          10h30                   Coat Kaer

·         Carhaix               11h00                   Place du champ de foire (UL)

 

Brest : Organisation des rythmes scolaires, Communiqué.


Organisation des rythmes scolaires à Brest pour la période 2019-2022

La ville de Brest a présenté le 1er mars sa proposition pour le projet éducatif de territoire  2019-2022.

Celui-ci comporte des changements dans l’organisation des rythmes scolaires dans les écoles publiques de la ville. Par ce nouveau projet éducatif de territoire, la ville de Brest fait le choix de maintenir le rythme des 4,5 jours et propose de fixer les TAP sur la pause méridienne.

Nous souhaitons formuler plusieurs remarques quant à l’organisation des temps éducatifs sur la ville de Brest.

Permettre à l’enfant de bénéficier de temps éducatifs de qualité est un combat qui anime les communistes depuis longtemps.

A ce titre, il nous semblait logique et bienvenu que la majorité municipale brestoise se saisisse pleinement, il y a maintenant quelques années, de la réforme des rythmes scolaires. L’organisation des rythmes scolaires à Brest a toujours été guidée par l’intérêt de l’enfant et a permis de répondre à des objectifs qui sont chers aux communistes : réduire les inégalités, permettre un accès à la culture, aux sports, aux loisirs éducatifs, au plus grand nombre.

Quand dans certains quartiers populaires de la ville des enfants vivent sous le seuil de pauvreté, l’accès gratuit à des TAP de qualité constitue un engagement fort en faveur de la réussite de tous.
De la même manière, il est à souligner le rôle essentiel et indispensable qu’occupent les enseignants dans l’émancipation et la construction individuelle et collective de nos enfants. Une profession qui fait aujourd’hui face à la défiance du gouvernement et de son ministre Blanquer.

Aujourd’hui, nous notons que les nouveaux rythmes scolaires proposés par la ville de Brest pour la rentrée 2019 créent des crispations et suscitent de l’inquiétude dans le corps enseignant ainsi que chez beaucoup de parents d’élèves.

Une forte mobilisation sociale s’est déroulée jeudi 14 mars durant laquelle beaucoup d’écoles de la ville ont dû fermer.
C’est une situation de blocage à laquelle personne ne peut se résoudre, chacun ayant en tête l’intérêt de l’enfant.

Nous souhaitons donc que la ville de Brest favorise les conditions d’une reprise rapide du dialogue et de la concertation entre tous les acteurs du monde éducatif (enseignants, parents, associations, fédérations d’éducation populaire). Cela, afin d’aboutir à une nouvelle proposition de rythmes scolaires qui soit cette fois partagée.

Nous avons formulé cette proposition à l’adjointe en charge des politiques éducatives.

Le groupe des élus communistes de la ville de Brest.
La section du Parti Communiste Français du Pays de Brest.

Brest, le 15 Mars 2019.

Communiqué PCF sur les rythmes scolaires PDF