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Vidéo : Réunion-débat du PCF sur la défense des services publics à Quimper.

Vidéo de la réunion-débat du PCF sur la défense des services publics à Quimper avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût, Marie Le Berre, Yann Foucher, Jean-Marc Clery, Alain Bergeo.

Vendredi 19 avril à Quimper, Halles St François, réunion publique Européennes.

SNCF, Poste, Education, Pôle Emploi, Energie, Hôpital, l’enjeu des élections européennes et de la défense des services publics: 80 personnes à la réunion publique de Quimper avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût, Alain Bergeot, et de nombreux syndicalistes. Devant 80 personnes environ, et de nombreux syndicalistes et animateurs des comités de défense des hôpitaux (Concarneau, Douarnenez), le débat services publics organisé par le PCF a Quimper pour les européennes avec Marie-Pierre Vieu députée europeenne PCF, en quatrième position sur la liste de Ian Brossat, et Laurent Brun, responsable de la CGT cheminots, a été passionnant: il a été ouvert par des interventions de Jean-Marc Cléry, secrétaire régional de la FSU Bretagne, de Yann Fouché, secrétaire départemental de la FSU Finistère, de Marie le Berre, de la CGT Finistère de la poste, de Bernard Jasserand, de la CGT énergie, du secrétaire régional de la CGT cheminots Yannick Tison, de Alain Bergeot de République et socialisme, candidat du front de gauche en 2014 aux européennes, de Marianne Jan et Yves jardin pour les comités de défense des hôpitaux de Concarneau et de Douarnenez. La réunion s est conclue par de très fortes interventions de Laurent Brun et Marie Pierre Vieu et par une intervention de Glenn le Saout sur la défense de la jeunesse et de l’égalité d accès aux études, et sur les raisons de voter pour cette liste de travailleurs, animateurs de luttes, ou le responsable du service des urgences, le cancérologue, l écrivaine, côtoient l ouvrier, le livreur a vélo.

 

Carhaix, samedi 27 avril, retour sur la rencontre avec Glenn Le Saoût

Européennes – Carhaix, samedi 27 avril, salle de Justice : Rencontre avec Glenn Le Saoût pour la liste l’Europe des Gens du PCF conduite par Ian Brossat (photos Daniel Laporte).

Le candidat finistérien sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, Glenn Le Saoût était à la rencontre des camarades, militants et sympathisants communistes, membres du comité de soutien à la liste, hier, samedi 27 avril, à Carhaix, salle de justice en mairie.

Un moment riche et convivial en présence de Paul Quemener, maire de Berrien, et de Marie-Pierre Coant, première adjointe à Berrien, sur le comité de soutien de la liste de Ian Brossat et de nouveaux camarades comme Linda Veschetti, prof d’EPS, syndicaliste. Une réunion organisée notamment par Pierre-Yves Thomas, secrétaire de section.

Ces belles photos nous ont été adressées par notre camarade Daniel Laporte.

Une conférence de presse a eu lieu avec la présence du Télégramme, du Ouest-France et du Poher.

Article du Télégramme :

Le candidat finistérien du PCF, Glenn Le Saout, a longuement commenté l’actualité politique en défendant les projets défendus par la liste conduite par Ian Brossat. (JNP)

Candidat du Parti communiste français aux élections européennes sur la liste de Ian Brossat, le Morlaisien Glenn Le Saout est allé à la rencontre des électeurs, samedi matin 27 avril, sur le marché de Carhaix, avant d’échanger avec des militants.

Âgé de seulement 20 ans, Glenn Le Saout est l’un des plus jeunes candidats à ces élections européennes. En 67e position sur la liste du Parti communiste français conduite par Ian Brossat, le Morlaisien n’est pas en position éligible. « Il faudrait que 74 % des électeurs choisissent le PCF pour que je sois élu », reconnaît-il. Ce qui ne l’empêche pas de se lancer avec ferveur dans cette campagne. Samedi matin, il est allé à la rencontre des électeurs sur le marché de Carhaix, avant de tenir une rencontre publique avec des militants à la salle Justice de paix.

L’argent, il y en a, et pas qu’un peu !

Étudiant en Administration économique et sociale à l’UBO à Brest, Glenn Le Saout a quitté le Parti socialiste pour rejoindre le PCF il y a un an et demi. « Ce qui a motivé ma décision, c’est notamment le départ de Richard Ferrand et Marc Coatanéa pour la République en Marche, souligne-t-il. J’ai été très déçu par les socialistes au pouvoir, et aussi par les votes du PS au parlement européen, notamment sur le renforcement des contrôles aux frontières ». Rappelant que les trois députés européens sortants PCF-Front de gauche ont, eux, défendu l’accueil des réfugiés, il a aussi martelé, face aux militants que le PCF était « la seule force de gauche à avoir rejeté tous les traités de cette Europe de la finance et du libéralisme économique »
Le jeune candidat finistérien a aussi largement commenté le contexte politique, fustigeant par exemple la décision d’Emmanuel Macron de ne pas restaurer l’ISF. « Rien n’est fait contre les plus riches dans ce pays et, pendant ce temps, le service public est attaqué de partout, autant dans l’éducation que le milieu hospitalier ». Glenn Le Saout a d’autre part ironisé sur la rapidité avec laquelle un milliard d’euros a pu être amassé en trois jours pour la reconstruction de Notre-Dame : « L’argent, il y en a, et pas qu’un peu ! », a-t-il lancé.
S’il déplore l’éclatement de la gauche aux Européennes, Glenn Le Saout se dit persuadé que les communistes réaliseront un meilleur score que ce qui est prédit par les sondages. « Il y a déjà 600 personnes qui soutiennent notre liste en Finistère et nous étions un millier au meeting de Ian Brossat à Rennes, ce sont des signes qui ne trompent pas », estime-t-il.
Article de Ouest-France :
Le candidat PCF du Finistère était présent à Carhaix, samedi 27 avril, à l’occasion d’une rencontre-débat à un mois du scrutin européen.
Trois questions à…
Glenn Le Saout, candidat du Finistère sur la liste PCF aux élections européennes.
Dans un contexte de défiance vis-à-vis des politiques et de l’Europe, ce n’est pas difficile de convaincre les citoyens d’aller voter aux élections européennes ?
Effectivement, c’est compliqué. Les gens nous disent qu’ils ont autre chose à faire que de se rendre aux urnes. Ils sont lessivés et se sentent assez éloignés des enjeux européens. Pourtant, il s’agit peut-être du scrutin le plus important. C’est au Parlement que l’on décide aussi des politiques nationales.
Quelles sont les problématiques pour le Finistère ?
C’est l’Europe qui décide de la PAC pour les agriculteurs bretons mais ce sont aussi les conséquences du Brexit que vont subir les pêcheurs de nos côtes. Et c’est encore au cœur des institutions européennes que l’on peut voter des financements pour le développement et l’apprentissage du Breton. On doit être le poil à gratter du gouvernement au niveau européen.
Vous ne présentez pas de liste commune avec Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon. Le rassemblement de la gauche vous semble inenvisageable pour ces élections ?
Ian Brossat (tête de liste PCF ndlr), a tenté tant bien que mal de joindre les deux candidats mais pour le moment cela n’a rien donné. Fondamentalement, rien ne nous sépare, à savoir une Europe plus sociale pour contrer l’austérité qu’impose le gouvernement d’Emmanuel Macron et bien entendu endiguer la montée des partis nationalistes. Le problème, c’est qu’avec cet éclatement de la gauche, c’est dur de combattre l’actuel démantèlement de la France.

Européennes, le programme du PCF.

La liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », conduite par Ian Brossat est la liste du monde du travail. Elle est composée d’actrices et d’acteurs des luttes, des mouvements sociaux, des mobilisations citoyennes et de l’engagement associatif, avec les deux député·e·s européen·ne·s communistes sortant·e·s, Patrick Le Hyaric et Marie-Pierre Vieu. Elle porte l’ambition d’élire la première ouvrière qui ira siéger à Strasbourg, en la personne de Marie-Hélène Bourlard. Notre liste est composée à 50% d’ouvrier·e·s et d’employé·e·s. La liste est présentée par le PCF avec le soutien de République et Socialisme, du Parti communiste martiniquais et du Parti communiste réunionnais

Notre liste porte une opposition et une alternative résolues à la politique d’Emmanuel Macron.

Sa politique est une véritable politique de casse sociale, de remise en cause frontale des conquêtes sociales du monde du travail depuis le Front populaire. Sa politique est un danger pour l’avenir de la planète. Sa politique, autoritaire, risque de remettre en cause les principes républicains et les libertés fondamentales qui fondent le socle de notre pays. Sa politique remet en cause la place de la France dans le monde. Nous luttons pied à pied contre cette politique et pour une véritable alternative sociale et écologique, pour des politiques en faveur du plus grand nombre. Emmanuel Macron rêve d’être le sauveur de l’Europe néolibérale. Nous nous battons pour une Europe sociale et écologique

Notre liste se situe dans le prolongement des combats contre les projets d’intégration capitaliste néolibérale européenne portés par le PCF depuis les débuts de cette construction européenne. Le PCF est le seul parti français représenté sans discontinuité, à la fois dans les deux chambres du Parlement français et au Parlement européen, à s’être opposé sans compromis à l’ensemble des traités européens. Le PCF a été le moteur des campagnes du non de gauche au traité de Maastricht (1992) et au traité constitutionnel européen (2005).

Cette opposition au projet néolibéral des classes dirigeantes européennes d’une Europe de la guerre anti-sociale interne et externe est indissociable d’un autre combat, celui pour un autre projet européen, d’une union des peuples et des nations libres, souverains et associés pour coopérer. Ce projet porté aujourd’hui par la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » fera élire des député·e·s européen·ne·s qui porteront les exigences de respect de la sou-veraineté des peuples et des nations et celles de justice sociale, de justice fiscale, de lutte pour la sécurité de l’emploi et la formation, le climat, la démocratie, les droits, l’émancipation humaine et la paix partout en Europe comme dans le monde.

Les mouvements pour les salaires, pour les retraites, pour les services publics en Allemagne et en Belgique, les mouvements contre les effets de la privatisation des ports, la grève européenne de Ryanair, les mouvements pour les droits des femmes en Irlande, en Pologne, en Espagne, sont des points d’appui. La formidable mobilisation de la jeunesse européenne sur le climat l’est éga-lement. L’aspiration à la justice fiscale, à la justice sociale, au renforcement de la démocratie en France à travers le mouvement des gilets jaunes et d’autres mouvements sociaux, sont non seule-ment des points d’appui, mais posent également la question de l’exigence des contenus.

Notre liste porte cette exigence.
Télécharger le programme en PDF

Européennes: à Rennes le 24 avril, Ian Brossat précise son programme.

 

Augmentation des salaires, défenses des services publics, lutte contre l’évasion fiscale… C’est dans une halle Martenot, bien remplie, de la ville bretonne que le candidat communiste pour le scrutin du 26 mai a présenté mercredi soir les grandes lignes de son programme tout juste sorti de l’imprimerie.

C’est à Rennes que Ian Brossat a entamé mercredi son dernier mois de campagne avant le scrutin européen du 26 mai prochain. Avant de gagner Rouen jeudi, et Clermont-Ferrand vendredi pour une série de meetings que son équipe annonce comme des réussites, c’est devant 800 Bretons que la tête de liste communiste a brossé les grandes lignes de son programme tout juste sorti de l’imprimerie.

Mais, alors que les annonces du président sont attendues pour ce jeudi soir, c’est d’abord à la politique d’Emmanuel Macron que s’est attaqué le candidat. « Ce sont des génies. Depuis des mois les gens disent ‘’on veut que le travail paie’’, et la réponse du gouvernement c’est une journée de travail gratuit », a-t-il lancé, fustigeant « un peu comme dans Koh-Lanta, le totem d’immunité » dont bénéficient les ultra-riches. L’entrée en matière n’est pas si loin du reste du discours : « les enjeux européens et nationaux sont étroitement connectés, ce sont les mêmes politiques libérales menées à Paris, Bruxelles et Strasbourg ».

Dans une halle Martenot rennaise bien remplie – le « signe » d’une dynamique selon les militants du PCF qui soulignent une mobilisation inédite depuis des années -, l’élu de Paris appelle à rompre avec les « deux dogmes » sur lesquels repose « l’Europe de l’argent » : l’austérité incarnée par la règle des 3 % de déficit maximum autorisé par le traité de Maastricht et la concurrence libre et non faussée. Avant lui, une série de candidats se sont succédé sur scène donnant à voir quelques-unes des conséquences de cette « Europe du fric ». « J’ai vécu 15 ans à la rue, je n’ai eu mon premier appartement qu’à 44 ans. Ce dont je m’aperçois, c’est que c’est de pire en pire, il y a de plus en plus de sans abris en Europe », lance Elina Dumont appelant à « remettre de l’humanité au cœur de cette Europe ». Peu avant, ce sont Gilbert Garrel (ancien responsable de la CGT cheminot) et Pascal Gontard (responsable de la fédération CGT port et docks) qui témoignent : ils ont en commun leurs mobilisations contre « les directives de libéralisations » qui se sont attaquées tant aux conditions de travail dans leurs secteurs, le rail et les ports, qu’aux services publics.
Arracher « une autre utilisation de l’argent »

En face, « l’Europe des gens » qu’entend incarner la liste Brossat se décline en 3 priorités, explique le candidat. Avec « d’abord une Europe dans laquelle le travail paie », avance-t-il constatant « qu’au cours des 10 dernières années, le taux de travailleurs pauvres est passé de 7 % à 10 %, quand dans le même temps les richesses produites par ces mêmes travailleurs sont passées de 15 000 milliards d’euros et 17 000 milliards d’euros ». Un « Smic européen à au moins 60 % du salaire moyen » est avancé par le communiste qui trouve étrange que les députés européens « soient tous payés pareil » et qu’on juge impossible de faire de même pour les salariés. La « deuxième rupture », présentée par Ian Brossat mercredi concerne les services publics, constitutifs du modèle inventé par « la France après 45 » et contre le démantèlement desquels il propose « une clause de non-régression sociale ». « Un peuple, un État devrait avoir le droit de dire ‘’nous ne voulons pas de cette directive car elle ne nous apporte pas de progrès’’ », plaide-t-il avant d’enchaîner sur la troisième priorité du programme communiste, arracher « une autre utilisation de l’argent ». Avec deux leviers principaux en la matière : utiliser les fonds de la BCE « notre coffre-fort à tous » pour abonder, plutôt que les banques, notamment « un grand plan de transport par fret » ou à la création d’un « service public dédié la rénovation énergétique » ; combattre l’évasion fiscale et ses « 1000 milliards (qui) partent en fumée chaque année » en « ferm (ant) les frontières aux fraudeurs fiscaux ». Reste qu’à quelques semaines du scrutin, l’abstention s’annonce toujours aussi forte et les intentions de vote pour le PCF peinent à dépasser le seuil des 3 %. Alors le candidat martèle son message : L’élection ne compte pas pour du beurre : « le parlement a beaucoup de pouvoir, s’il rejette une directive elle finit à la poubelle ». Et s’adressant à ses camarades : « Il nous reste un mois, un mois pour convaincre partout autour de nous, un mois pour gagner les voix une à une, un mois pour envoyer la première femme ouvrière au parlement européen depuis 30 ans ».

En meeting à Rennes mercredi, puis à Rouen et à Clermont-Ferrand dans la foulée, la tête de liste communiste pour le scrutin du 26 mai, Ian Brossat, « redonne de l’oxygène » au PCF, affirment ses militants, plus mobilisés que jamais.

Il se passe quelque chose, soufflent les militants du PCF réunis à la halle Martenot, à Rennes, ce mercredi, pour le meeting de Ian Brossat, leur tête de liste aux européennes. « La détermination monte de partout, assure Jeanne, la responsable des jeunes communistes du département, à l’entrée de la salle. On a une belle liste, avec beaucoup d’ouvriers, d’employés. C’est la première élection après la présidentielle. Et puis, avec tout ce qu’on s’est pris dans la tête depuis… » Avec près d’un millier de personnes qui assistent au meeting du jour, est-il annoncé plus tard au micro, la soirée est à la hauteur de leurs espérances.

Depuis le débat du 4 avril sur France 2, où la prestation de Ian Brossat a été saluée au-delà des cercles militants, les communistes assurent qu’il y a eu « un déclic ». « Le climat est très bon et on a d’excellents échos », se réjouit Serge. « Certains nous voient comme des dinosaures, mais d’un autre côté Ian montre une autre image », constate aussi Patrick, qui s’active dans la salle avant que les candidats ne gagnent la tribune. Ici, beaucoup se félicitent de la décision de mettre en selle un candidat communiste qui « redonne des couleurs » au PCF, après les vifs débats stratégiques qui avaient animé la formation, notamment sur le soutien à Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle. « Il y a une nouvelle génération post-chute du Mur qui assume d’être communiste », estime Lucien, un étudiant de 23 ans. Ian Brossat « redonne de l’oxygène à notre force politique », lance encore au micro Cinderella Bernard, une de ses colistières.

La clause de non-régression sociale : « une idée géniale »

Alors les sondages ont beau ne pas être au beau fixe, et demeurer pour l’heure sous le seuil des 5 %, les troupes sont mobilisées et enthousiastes. « On n’a pas d’autre choix qu’une campagne de terrain pour le faire connaître », reprend Serge, alors que le problème de l’apparition dans les médias est régulièrement soulevé par les militants. Reste que la participation s’annonce des plus faibles et que convaincre n’est pas toujours des plus aisés. « Les européennes touchent assez peu les gens, c’est assez compliqué de sensibiliser sur ces enjeux pourtant essentiels », constate Victor, un demandeur d’emploi de 26 ans. Sur scène, pour convaincre justement, la tête de liste déroule son programme, tout juste sorti de l’imprimerie, « Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent ». Smic européen à 60 % du salaire moyen (pas sous le seuil de pauvreté comme LaREM), clause de non- régression sociale, plans de transport par le fret ou de rénovation énergétique financés via la BCE, « notre coffre-fort à tous », lutte contre l’évasion fiscale défilent dans son discours (lire le détail sur l’Humanité.fr). Une forme de réponse aussi à Emmanuel Macron. « Les enjeux européens et nationaux sont étroitement connectés, ce sont les mêmes politiques libérales menées à Paris, Bruxelles et Strasbourg », insiste le candidat, qui torpille la politique présidentielle. Dans le public, les punchlines sur l’injustice sociale et fiscale font leur effet. « Quand je vois qu’on arrive à débloquer autant pour un monument (un milliard pour Notre-Dame la semaine dernière – NDLR) et que des gens continuent de crever dans la rue, je suis révoltée », gronde Natacha, une militante qui a fait le déplacement depuis Saint-Malo.

Au dernier rang, Raphaël, lui, est venu « s’informer ». L’étudiant suit Ian Brossat sur Twitter et a entendu parler de son action pour le logement à Paris. La baisse des APL décidée par Macron lui est restée en travers de la gorge : « J’ai des amis qui sont obligés d’aller manger chez d’autres à la fin du mois, il faut arrêter de s’en prendre à ceux qui touchent le moins. » Lui non plus n’est pas encore décidé, mais, après avoir quitté Génération.s et sa liste mi-avril, Sébastien Baguerey s’interroge : « J’ai été très désolé que l’on n’ait pas réussi à faire d’union à gauche, mais je me demande si aujourd’hui Ian Brossat ne tient pas le discours le plus juste. » Et de s’enthousiasmer pour la clause de non- régression sociale, « une idée géniale ». Une ombre demeure toutefois au tableau pour l’ex-socialiste : l’écologie, qui ne serait pas assez mise en avant. « Il nous reste un mois pour gagner les voix une à une, un mois pour envoyer la première femme ouvrière au Parlement européen depuis trente ans », plaide le candidat en fin de discours. Il n’en fallait pas tant à Jeanne : « On va mettre le paquet dans la dernière ligne droite », promet-elle.

Julia Hamlaoui

Julia Hamlaoui

Entretien avec Cinderella Bernard par les alternatifs.info.

« IL NE PEUT Y AVOIR D’ECOLOGIE SANS ANTICAPITALISME »

Afin de placer l’écologie au cœur du débat, nous avons posé les mêmes questions à différents candidat-e-s pour les élections européennes.

Cinderella Bernard, investie sous la bannière du Parti communiste français a eu la gentillesse d’y répondre.

 

Les Alternatifs – Bonjour, vous êtes candidate sur la liste du Parti communiste pour les élections européennes, pouvez-vous nous résumer votre parcours ?

Je suis issue d’un milieu modeste. Mon père était ouvrier et ma mère, mère au foyer a repris ses études à plus de 40 ans.  A 14 ans, j’ai su que je voulais être éducatrice spécialisée, une profession qui permettait de corriger les inégalités sociales et de donner leur chance à tous les enfants, quelques soient leurs origines ou leurs histoires familiales.

Après des petits boulots en usine, j’ai exercé plusieurs professions autour du handicap, de la dépendance et de le délinquance.

Très tôt, je me suis engagée dans le milieu associatif et j’ai mené mes 1ères luttes pour la défense des écoles publiques et l’enseignement bilingue public breton/français en 2007. Je suis devenue présidente de l’amicale laïque cette même année. Ce qui m’a valu d’intégrer la liste de Gérard Le Caër, maire communiste à Bégard en 2008, aujourd’hui je suis 1ère adjointe. J’ai pris la présidence du SMICTOM, syndicat de collecte et de traitement des ordures ménagères créé à l’initiative des élus communistes de Bégard, le premier du Département.

En 2015, avec la réforme des élections cantonales et le redécoupage des cantons, je suis devenue conseillère départementale et porte-parole du groupe communiste. Etant maman de 4 enfants, je me suis alors mise en disponibilité professionnelle de mon poste de médiatrice, le temps de ce mandat.
En 2016, j’ai fait le meilleur score à l’Ouest aux législatives pour le PCF, et si la FI n’avait pas refusé de discuter avec nous, nous aurions eu un député. Une situation d’autant plus difficile à accepter car si la FI a pu présenter un candidat à la présidentielle, c’est grâce aux plus de 400 parrainages communistes dont le mien, pour en retour avoir un candidat parachuté sur la circonscription et face à des députés communistes sortants.

En 2019, les camarades du bureau régional portent ma candidature pour les européennes. Après plusieurs mois de réflexion, je finis par accepter car il serait irresponsable de laisser le débat être
confisqué entre les ultra-libéraux et l’extrême droite. Nous devons porter le combat contre le capitalisme et le fascisme partout où nous le pouvons car il a atteint ses limites et représente une menace pour la paix dans notre société et le monde, pour l’humanité et l’écologie.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager ?

Je suis une militante, c’est inscrit dans mes gènes ! Chacun participe à la vie de la société à sa façon et toutes les places occupées sont importantes pour son équilibre.
J’ai vite compris que notre société s’organisait en fonction des décisions politiques qu’elles soient votées au niveau national ou plus local. Alors je me suis dit que la meilleure façon de défendre la justice sociale et les biens communs était d’intégrer les rouages de la machine et d’y porter une contribution progressiste, communiste. Je ne suis pas née communiste, mais je le suis naturellement devenue de part mon histoire de vie et au gré des rencontres.

Quand je me suis lancée en politique, mon père m’a adressé ce message : “bon courage pour changer le monde”. Je pense que mon communisme a commencé avec lui, d’une certaine façon…

 

En matière d’environnement, quelles mesures de votre programme vous tiennent particulièrement
à cœur ?

En tant qu’élue locale, je mesure l’impossibilité pour les collectivités territoriales de faire face aux défis environnementaux, subissant de pleins fouet les politiques d’austérités plus fortes cette dernière décennie. En 2 quinquennats, les collectivités locales auront dû réduire leur budget à hauteur de 24 milliards d’euros. Quand on sait que 50% de l’investissement en faveur de la transition énergétique dépend des collectivités locales (habitat social, énergies renouvelables..), on imagine très vite combien les politiques d’austérité menée aujourd’hui tant au niveau européen que national bloquent les initiatives attendues dans ce domaine..
Les collectivités territoriales sont responsables de 70% de l’investissement public (et seulement 10% de l’endettement public), en baisse de 15% en 2018.

Aujourd’hui, au prétexte de la règle d’or des 3% du PIB de déficit autorisé par l’Union européenne, l’Etat poursuit la pression sur les collectivités locales. Cette directive européenne libérale doit donc être annulée. La Banque Centrale Européenne dans sa logique libérale a donné près de 3000 milliards d’euros d’argent public aux banques privées sans contrepartie dont une partie créée sur des planches à billet. Nous proposons de créer un fond européen permettant de financer un grand service public de la transition énergétique, du mix énergétique et de la recherche, et mettre des fonds européens en direction des transports collectifs, de la rénovation des voies férrées pour un maillage de proximité, du développement des services publics pour réduire les mobilités et rendre un meilleur service utile et nécessaire à toute la population.
La PAC (politique agricole commune) relève d’un enjeu majeur pour l’environnement. J’ai l’occasion de multiplier les rencontres avec les producteurs locaux sur le terrain. Notre programme défend l’agroécologie, nous devons réguler les productions et favoriser l’agriculture bio et contrer le piège de l’industrialisation biologique dans lequel les marchés mondiaux veulent enfermer les producteurs. il faut des règles strictes sur la labellisation du bio valables dans tous les pays. Il faut flécher les aides européennes sur des politiques agricoles communes dans les territoires qui viseraient à developper des initiatives plus respectueuses de l’environnement.
La PAC doit accompagner les agriculteurs vers une production raisonnée et respectueuse de l’environnement, pour cela il faut sortir l’agriculture des logiques de marché concurrentiel et uniformiser les normes de production vers le haut.

Quel est votre avis sur les marches pour le climat qui s’organisent en France et un peu partout dans le monde ?

Ces manifestations sont justes et nécessaires pour faire évoluer les consciences. La jeunesse a raison de se mobiliser, d’ailleurs mes enfants, ma fille collégienne et mon fils lycéen, y ont participé. Mais encore une fois, il ne peut y avoir de véritable écologisme sans anticapitalisme… Le capitalisme vert ça n’existe pas !

 

Selon vous, comment lier la justice sociale et l’urgence climatique ?

L’habitat social est le 1er facteur de la réduction du pouvoir d’achat des ménages, les logements sont quant à eux, par leurs énergies résiduelles, responsables du réchauffement climatique à hauteur de 16,5 %. Permettre la transition énergétique des logements et construire de nouveaux logements basse consommation, c’est réduire la facture du locataire et agir en faveur de l’environnement.
Depuis toujours, nous défendons l’idée de développer les transports en commun et de les rendre accessibles à tous. Seulement 14 voix ont manqué à l’assemblée européenne pour empêcher de livrer la SNCF-usagers au marché. Depuis les guichets se ferment, des arrêts sont supprimés et ça devient le parcours du combattant pour se procurer un billet. Démonstration est faite que le libéralisme qui consiste à créer des situations concurrentielles dans tous les domaines va à l’encontre du progrès
écologique.
Nous devons sortir de ces logiques de marché pour placer au coeur de toutes les décisions l’humain et l’écologie. Les véhicules routiers sont responsables de 29% des émissions de gaz à effet de serre..
Nous portons l’idée d’inscrire une clause de non-régression sociale dans tous les pays européens afin d’empêcher par exemple que le marché concurrentiel ne fragilise les politiques publiques que nous avons mis en place en faveur du progrès humain et écologique.

 

Comment vous positionnez-vous face à la liste de la France insoumise, d’Europe Ecologie ou de Génération-s, pourquoi tant de divisions ?

Dès le départ Ian Brossat a tendu la main aux autres forces de Gauche avec qui nous pouvions nous entendre. Cela excluait de fait le PS qui a porté tous les traités qui ont construit cette Europe libérale. EELV a très tôt fait savoir qu’elle irait seule à cette élection. La FI ne parle à personne à Gauche considérant toute discussion comme des “carabistouilles” pour reprendre leur expression. En réalité ils ont cru pouvoir être hégémoniques à Gauche. Les sondages ne leur donnent pour l’instant que 5 points de plus que nous. Reste Génération-S à qui nous continuons de tendre la main. J’ai rencontré Benoit Hamon avec Ian Brossat dans un café en février et nous en avons parlé.
Nous nous battons pour tenter de préserver les acquis sociaux que nous avons remporté par le fruit de longues luttes sociales et pour lesquelles les communistes ont joué un rôle majeur que ce soit dans le cadre du Front populaire ou du Conseil national de la Résistance.
Nous sommes aujourd’hui, reconnu par la cours des comptes comme le 1er parti de France, nous comptons un nombre important d’élus et siégeons dans toutes les assemblées (800 maires, 7000 élus,
un groupe au Sénat et à l’assemblée Nationale, trois députés européens,…). Nous sommes le seul parti de Gauche à s’être toujours opposé aux traités libéraux européens. Nous avons fait campagne contre le traité de Maastrich qui a mis en place cette Europe du marché quand d’autres aujourd’hui qui voudraient nous donner des leçons de gauche ont fait campagne pour ce traité.
Suivez mon regard… Nous avions pris la pleine mesure de ses conséquences pour l’humanité et l’écologie.

Aujourd’hui, de nombreuses études ont fait la démonstration du risque de réchauffement climatique, des économistes de gauche comme de droite ont démontré les limites du capitalisme.
Les enjeux sont tels qu’on ne peut avoir de demi-discours sur le renversement du capitalisme, l’Europe doit devenir une communauté humaine qui protège son environnement de vie, ce qu’elle ne fait pas aujourd’hui.. elle protège les riches et tant pis pour les autres qu’ils crèvent dans la rue ou la méditerranée, ou qu’ils mangent des colis alimentaires, tant pis pour l’environnement, tant que les sous remplissent les caisses des actionnaires.

Mais même sans alliance nous poursuivons le combat que nous menons depuis près de 100 ans. Cela fait de nous un parti d’expérience, nous avons toujours été à l’avant-garde des enjeux humains et environnementaux. Notre liste est d’ailleurs une liste d’ouverture avec 30% de candidat.e.s issu.e.s de la société civile. C’est une belle liste avec 50% d’ouvrier.e.s et d’employé.e.s, des intellectuel.le.s aussi comme Maryam Madjidy, Prix Goncourt en 2017 et n°8 sur notre liste. En votant pour la liste menée par Ian Brossat “Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent”, nous avons pour la première fois la possibilité d’envoyer au parlement européen une ouvrière, Gilet Jaune depuis le début et n°2 sur notre liste. Il s’agit de Marie Hélène Bourlard, ouvrière textile pendant 40 ans et qui s’est illustrée dans le documentaire “Merci patron”.

Je refuse ce fatalisme et cette désunion à Gauche mais l’Union est un combat et nous n’abandonnons pas l’idée. En attendant le Parti Communiste Français est le parti auquel je donne ma confiance pour mener ce combat, loin des stratégies politiciennes faites en fonction des sondages qui visent à séduire un électorat et à suivre le sens du vent…

 

Les Alternatifs – propos recueillis par la rédaction

Quimper, retour sur la réunion publique avec Marie-Pierre Vieu

Vendredi 19 avril à Quimper, Halles St François, réunion publique Européennes.

SNCF, Poste, Education, Pôle Emploi, Energie, Hôpital, l’enjeu des élections européennes et de la défense des services publics: 80 personnes à la réunion publique de Quimper avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût, Alain Bergeot, et de nombreux syndicalistes.

 

Devant 80 personnes environ, et de nombreux syndicalistes et animateurs des comités de défense des hôpitaux (Concarneau, Douarnenez), le débat services publics organisé par le PCF a Quimper pour les européennes avec Marie-Pierre Vieu députée europeenne PCF, en quatrième position sur la liste de Ian Brossat, et Laurent Brun, responsable de la CGT cheminots, a été passionnant: il a été ouvert par des interventions de Jean-Marc Cléry, secrétaire régional de la FSU Bretagne, de Yann Fouché, secrétaire départemental de la FSU Finistère, de Marie le Berre, de la CGT Finistère de la poste, de Bernard Jasserand, de la CGT énergie, du secrétaire régional de la CGT cheminots Yannick Tison, de Alain Bergeot de République et socialisme, candidat du front de gauche en 2014 aux européennes, de Marianne Jan et Yves jardin pour les comités de défense des hôpitaux de Concarneau et de Douarnenez.

La réunion s est conclue par de très fortes interventions de Laurent Brun et Marie Pierre Vieu et par une intervention de Glenn le Saout sur la défense de la jeunesse et de l’égalité d accès aux études, et sur les raisons de voter pour cette liste de travailleurs, animateurs de luttes, ou le responsable du service des urgences, le cancérologue, l écrivaine, côtoient l ouvrier, le livreur a vélo.

Moment détente le soir a Quimper avec Laurent Brun qui nous a chanté l internationale des cheminots électriciens, Marie Pierre Vieu, Glenn le Saout et la vingtaine de camarades à rester dîner, dont François Lucas de Crozon qui a sorti l’accordéon!

Photos Jean-Claude Perrot, Ismaël Dupont, Christian Beaumanoir

 

 

Européennes: Meeting régional du mercredi 24 avril à Rennes avec Ian Brossat, Elina Dumont, Gilbert Garrel, les quatre candidats bretons.


Meeting régional du mercredi 24 avril à Rennes avec Ian Brossat, Elina Dumont, Gilbert Garrel, les quatre candidats bretons.

Réservez vos places dans le car affrété par la fédération du PCF Finistère passant par Brest et Morlaix.

Les fédérations bretonnes du PCF organisent un grand meeting à Rennes le 24 avril, à partir de 19h30 aux Halles Martenot à Rennes. (place des Lices).

Ce meeting, pour lequel nous consacrons beaucoup de moyens militants et financiers, va être très important.

Il va avoir une ampleur nationale puisqu’il se situe le lendemain du dépôt des listes et parce que Ian Brossat présentera à cette occasion le programme de notre liste. La presse nationale sera présente. Le meeting sera retransmis en direct sur internet.

Il y aura sur place de quoi se restaurer. (vente de sandwich et de galette saucisse)

NORD FINISTERE

Un car est réservé par le PCF FINISTERE pour le meeting du mercredi 24 avril afin d’être à Rennes à 19h.

RDV

Brest, le rendez-vous se fera à 15h40 devant la maison du peuple.
Morlaix, à 16h30 à Géant St Martin des Champs devant le garage Citroën.

Retour à Brest pour 2 h du matin, à Morlaix pour 1h du matin maxi, avec un départ de Rennes vers 10h15-10h30.

L’inscription dans ce car de 60 places est ouverte auprès de Ismaël Dupont: dupont.ismael@yahoo.fr – 06 20 90 10 52
Inscription: GRATUIT (pris en charge par la fédération). Participation à la campagne sous forme de dons possible.

SUD FINISTERE

Pour le sud-Finistère, voir à se joindre avec le Morbihan.

philippe.jumeau.pcf56@orange.fr / 06 33 13 67 07

Pour info, voilà où on en était:

Pour rappel, l’option retenue pour deux cars sont:
– Départ 17H:  Lanester, via Baud, – Rennes : 53 places (50 places de réservées)
– Départ 17H: Auray, via Vannes, Ploërmel – Rennes: 53 places (33 places réservées).

Brest, Européennes : calendrier des prochaines initiatives.

La liste  Ian Brossat, longtemps donné à 2 % des intentions de vote par l’Ifop, atteint désormais 3,5 % dans la dernière livraison de l’institut, ce vendredi. Un cap de passé, celui fixant le remboursement de la campagne, dont se félicite le secrétaire national du PCF. « On sent, à travers l’affluence dans nos meetings et le frémissement positif dans les sondages, qu’il se passe quelque chose, comme l’indique Fabien Roussel. Les idées que nous mettons en avant depuis dix moi s portent leurs fruits. Une dynamique se met en place tout doucement.
Il nous faut amplifier notre campagne de terrain et réussir nos rencontres pour passer le cap des 5% nous avons un calendrier particulièrement riche .

Calendrier:

Meeting régional Européennes avec Ian Brossat le mercredi 24 avril à Rennes, 19h30. Déplacement en car à partir de Brest .
Fête et repas du 1er mai à Brest au Patronage laïque de Lambézellec.
Rencontre sur le climat à Brest le 6 mai avec  Alain Pagano.
Banquet pour L’Humanité le samedi 11 mai au Relecq-Kerhuon, salle de l’Astrolabe (11h30-17h30).
Et le 18 Mai, Lassana Bathily  le héros malien de la prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher et président du comité de soutien à la liste conduite par Ian Brossat nous rendra une visite à Brest.

 

Tractages :

Ce WE deux rendez vous sont actés Samedi matin au marché de St Renan à partir de 10 h RV en bas du marché près du CMB et dimanche au marché St louis à 10 h (angle Lyon Siam).

Il est possible d’envisager ce vendredi le marché de lambézellec à 10 h et la gare à 17 h pour les départs du WE pascal.

Faites part de vos disponibilités , dès à présent inscrivez vous pour le départ en car pour le meeting , pour le repas du premier mai.

Nos initiatives sont ouvertes à tou.te.s, militant.e.s, sympathisant.e.s, citoyen.ne.s qui veulent participer à la campagne Pour l’Europe des gens contre l’Europe de l’Argent.

 

Meeting régional à Rennes, réservation des places de car.

MEETING DU 24 AVRIL A RENNES

IAN BROSSAT ET LES CANDIDATS BRETONS DU PCF

 

Un car est réservé pour le meeting du mercredi 24 avril afin d’être à Rennes à 19h pour le meeting de IAN BROSSAT, ELINA DUMONT, GILBERT GARREL et les 4 CANDIDATS BRETONS: Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard, Katja Küger, Christelle Dumont, à 19h30 aux Halles Martenot.

Nord-Finistère
Il partira de Brest à 15h45, prendra des voyageurs à Morlaix à 16h30, puis probablement (à confirmer si le besoin existe) à Guingamp.
Retour à Brest pour 2 h du matin, à Morlaix pour 1h du matin maxi, avec un départ de Rennes vers 10h15-10h30.
L’inscription dans ce car de 60 places est ouverte auprès de Ismaël Dupont: dupont.ismael@yahoo.fr06 20 90 10 52
Sud-Finistère
Il est aussi possible de mutualiser un car avec la fédération du Morbihan qui part actuellement de Lanester mais pourrait peut-être prendre du monde à Quimperlé, voire Quimper, s’il y avait suffisamment d’inscription pour ce mercredi 24 avril.
Les réservations pour ce bus pour les camarades finistériens sont à prendre auprès de Dominique Gontier: dominique-gontier5829@orange.fr / 06 74 44 04 90  
Nous visons la participation d’au moins 700 personnes au meeting dont 80 à 100 finistériens afin d’en faire le plus grand meeting de la campagne Européennes en Bretagne.

Campagne européenne dans le Finistère.

La campagne européenne du PCF dans le Finistère: en dynamique avec Ian Brossat et Glenn Le Saoût pour une Europe des gens, contre l’Europe de l’argent.

Après:

notre meeting avec Ian Brossat, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard au Relecq Kerhuon le 1er février 180 personnes
– la réunion publique sur le Brexit avec Patrick Le Hyaric le 2 mars à Roscoff
– un super week-end de rencontres avec Maryam Madjidi (80 personnes sur deux initiatives à Brest le 6 avril, autant à Morlaix le 5 et 6 avril)

Dans le cadre des élections européennes des camarades seront présents sur les marchés des communes suivantes :

Jeudi 11 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 13 avril 10h Marché de Scaer

Samedi 13 avril 10h Marché de Morlaix

Mercredi 17 avril 10h Marché de Landivisiau

Jeudi 18 avril 10h Marché de Châteaulin

Mercredi 24 avril 10h Marché de Crozon

Jeudi 25 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 27 avril 10h Marché de Tréboul

Samedi 27 avril 10h Marché de Morlaix

Samedi 18 mai 10h Marché de Tréboul.

Cette liste est loin d’être exhaustive, plusieurs sections organisent leurs distributions de tracts et leurs collages d’affiches régulièrement en autonomie. N’hésitez pas à rejoindre ces points de distibution. Tout le monde est le bienvenu, militant.e, sympathisant.e, citoyen.ne, pour soutenir la seule liste de l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent.

Par ailleurs, Glenn Le Saoût, notre candidat aux Européennes, a déjà fait une initiative dans le secteur de Huelgoat et sur le marché de Huelgoat avec les camarades de la section de Carhaix-Huelgoat, et en fera une autre à Carhaix fin avril. Il était au congrès de la CGT de l’hôpital à Morlaix le 2 avril, au rassemblement au comité de surveillance de l’hôpital de Morlaix le même jour, à l’assemblée du Comité de défense de l’hôpital de Concarneau le vendredi 5 avril avec un certain nombre de camarades.

Il a aussi visité le salon de l’agriculture Agrideizh avec Piero Rainero, conseiller municipal de Quimper, il y a 15 jours. Glenn Le Saoût devrait aussi participer à l’assemblée de section du PCF Pays Bigouden (105 adhérents) le samedi 27 avril avec Ismaël Dupont.

Les affiches de campagne sont arrivées à la Fédération.

Les nouvelles affiches de la campagne Européennes de Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, et nos candidats sont arrivées en fédération du Finistère.

 

35000 tracts, 5000 grandes affiches Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard, 1000 exemplaires de chaque bandeau sur nos orientations, il va y avoir du boulot pour les cocos du Finistère!

Sans compter les 20 000 tracts départementaux et 1000 affiches départementales avec Glenn Le Saoût qui vont arriver en fin de semaine.

Pour atteindre les 5% et faire élire au moins Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, Patrick Le Hyaric, Marie-Pierre Vieu au Parlement Européen pour siéger auprès de nos ami.ie.s de Die Linke, Syrisa, du PTB, de Podemos et d’Izquierda Unida, de la gauche verte nordique, du parti communiste chypriote (etc…) afin de faire entendre la voix de la défense des conquêtes sociales et des services publics, de la démocratie et des valeurs humanistes, les communistes vont se dépenser sans compter dans le Finistère!!!

Quimper 19 Avril, Européennes avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût et Jean-Marc Cléry


Européennes – Débat pour la défense des services publics

Quimper le vendredi 19 avril à 19h aux Halles Saint-François

Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût et Jean-Marc Cléry

De Paris à Bruxelles, c’est toujours plus d’austérité pour les peuples et de largesses pour les banques et les multinationales. Les richesses produites sont détournées vers la rémunération du capital, au détriment des besoins collectifs et de l’intérêt général.

Nos services publics livrés à la concurrence, privés de financements, rendus incapables d’assumer leurs missions, paient un lourd tribut à ces politiques ultra-libérales. Salarié-e-s et usagers sont pareillement maltraités : pour les uns mauvaises conditions de travail et suppressions massives d’emplois, pour les autres des services dégradés, plus coûteux, moins de proximité.

Classes supprimées et réformes réactionnaires dans l’éducation, plans d’austérité à l’hôpital, services d’urgences au bord de la rupture, Ehpad où personnels et pensionnaires sont en grande souffrance, bureaux de poste fermés, gares et «petites lignes » menacées, logement social, culture, politiques de solidarité…Tout ce qui fait sens et lien dans notre société, tout ce qui contribue à l’égalité sociale, territoriale, générationnelle, qui participe au mieux-vivre ensemble, à l’épanouissement de chacun-e, est sacrifié à la loi du profit.

Peu importe à ces serviteurs du veau d’or le coût humain, climatique, de ces choix, l’explosion des inégalités, la désertification des territoires, du moment que le CAC 40 se porte bien !

Mais des résistances se construisent, en France, en Europe, dans les mouvements sociaux, les mobilisations citoyennes.

Des parlementaires européens les relaient, comme la députée communiste Marie-Pierre Vieu, qui a été l’initiatrice d’un audit sur les effets néfastes des directives d’ouverture à la concurrence des services publics en Europe, et appartient au groupe de la Gauche unitaire européenne regroupant des mouvements progressistes aussi divers que le Sinn Fein irlandais, Die Linke en Allemagne, le parti de la Refondation communiste en Italie.

À l’invitation de la fédération du Finistère du parti communiste, Marie-Pierre Vieu, candidate en 4ème position sur la liste conduite par Ian Brossat à l’élection européenne du 26 mai prochain, sera à Quimper le vendredi 19 avril pour animer une réunion-débat sur les services publics à 19h aux Halles St François, avec Laurent Brun, secrétaire général des cheminots CGT, Glenn Le Saout, candidat finistérien sur la liste de Ian Brossat, et d’autres intervenants : Jean-Marc Cléry et Yann Foucher de la FSU, Marie Le Berre de la FAPT- CGT (activités postales et télécommunications)…

Cette réunion publique est ouverte à celles et ceux qui veulent s’informer, partager leurs expériences, donner leur avis, débattre des propositions à mettre en œuvre.

C’est de notre vie quotidienne qu’il s’agit.

Ensemble mobilisons-nous pour nos services publics !

Présence sur les marchés du PCF, Horaires et Lieux.

 

Dans le cadre des élections européennes des camarades seront présents sur les marchés des communes suivantes :

Jeudi 11 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 13 avril 10h Marché de Scaer

Mercredi 24 avril 10h Marché de Crozon

Jeudi 27 avril 10h Marché de Rosporden

Samedi 27 avril 10h Marché de Tréboul

Samedi 18 mai 10h Marché de Tréboul.

 

N’hésitez pas à les rejoindre. Tout le monde est le bienvenu, militant.e, sympathisant.e, citoyen.e, pour soutenir la seule liste de l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent.

OUI à l’Europe des gens, NON à l’Europe de l’argent – par Glenn Le Saoût

 

OUI à l’Europe des gens, NON à l’Europe de l’argent – par Glenn Le Saoût

Dans une société où l’humain s’est fait surclasser par le capital où l’individualisme triomphe sur l’entraide et le partage, il existe sous cette ombre pesante une étonnante lumière. Cette lumière porte un nom, celui du communisme.

Nous voulons faire du commun, construire ensemble ce projet de société qui place l’être humain et notre planète au cœur de tous ses choix, c’est cela le communisme. Et le communisme, en ce 21e siècle, reste une idée neuve ! Nous continuerons à œuvrer pour les rassemblements les plus larges, pour l’union du peuple de France car c’est notre histoire, celle des communistes français, de ses élus et c’est certainement là, la grande différence avec toutes les autres forces politiques de gauche.

Dans cette année 2019 marquée par les élections européennes, le Parti Communiste Français présente une liste à l’image de la société. Rassemblant 50% d’ouvriers et de travailleurs, cette liste composée également d’étudiants, de retraités, d’une résistante, de novices, d’élus, etc.

C’est aussi une liste de personnes ordinaires ayant réalisé des choses extraordinaires à l’image de Loïc Pen (médecin urgentiste à l’hôpital de Creil), Arthur Hay (fondateur d’un syndicat de coursiers), Maryam Madjidi (Prix Goncourt du premier roman).

C’est en reprenant le pouvoir sur l’argent, sur la finance que nous réussirons à répondre aux besoins des peuples d’Europe, sans les mettre en concurrence. Voilà le beau défi que nous relèverons avec Ian Brossat à la tête d’une liste large et rassembleuse pour élire des communistes au Parlement européen.

Nous pouvons être extrêmement fiers de cette bataille que nous menons depuis bientôt un siècle face au capital.

Par exemple contre la dégradation de l’ensemble des services publics avec les fermetures de classes dans les établissements scolaires, de bureaux de postes de proximité, de tribunaux, de centres d’impôts ou bien encore des services dans les hôpitaux, avec localement, la maternité de Guingamp ou bien encore la cardiologie à Morlaix.

Ces problèmes de fermetures sont l’objet d’intenses batailles menées par les syndicats, les comités de défense des services publics, les citoyens et le personnel trop souvent oubliés mais partout sur le terrain avec les communistes eux-mêmes, œuvrant inlassablement et sans compter au coeur de toutes ces luttes.

Plus que jamais nous devons unir nos forces.

Retour sur la venue finistérienne de Maryam Madjidi.

Vendredi 5 Avril à Morlaix.

Candidate de la liste PCF conduite par Ian Brossat en huitième position Maryam Madjidi était au local du PCF Morlaix le vendredi 5 avril. Un très grand moment de partage politique et littéraire devant 56 personnes autour de l’accueil des exilés, de l’Iran, du communisme et des valeurs qu’il porte. Maryam a parlé du communisme dans sa vie, de l’engagement clandestin de ses parents en Iran, de leur condition de réfugiés politiques, de l’incarcération de ses oncles et de leur « révolution volée », de son travail social avec les réfugiés. Un discours plein de sagesse, d’humanité, de révolte et d’humour aussi, et des lectures de chapitres de « Marx et la poupée » qui ont fait vibrer tous les participants de cet exceptionnel vendredi de l’éducation populaire.
Avec les camarades: Maryam Madjidi découvre les joies du Ti Coz et de la bière de Concarneau. Prochain rendez avec Tri Martolod au stand du Finistère de la fête de l’Humanité!!! Le rendez-vous est déjà pris.
Samedi Matin 6 Avril à Morlaix.
Rencontre passionnante avec Maryam Madjidi, auteur de « Marx et la poupée », à Dialogues Morlaix, animée par Géraldine Delaunay et les questions et interrogations des lecteurs. Quelques photos de Pierre-Yvon Boisnard de cet échange qui a réuni une trentaine de lecteurs. Les discussions ont roulé sur la part autobiographique et fictionnelle de son roman, sa composition stylistique diverse, les circonstances de son écriture (commencée à Pékin, où Maryam a vécu quatre ans, terminée à Istanbul où elle a vécu deux ans). Ce livre fort, original, poétique et politique, émouvant et juste, a reçu le prix Goncourt du Premier roman en 2017, le prix Ouest-France Étonnants Voyageurs, le prix de l’écrivain francophone 2018. Nous avons aussi échangé sur la littérature persane et française, leur dimension d’universalité, sur l’Iran de la révolution islamique et d’aujourd’hui, le combat des femmes pour la liberté, le parallèle possible ou non entre l’arrachement à une culture et une langue bretonne et l’exil, point de non retour et déplacement forcé, le rapport entre l’attachement à la petite patrie et l’ouverture au monde, les pièges croisés de l’assignation à l’assimilation (oublies ta culture d’origine, elle ne vaut rien, seul le Français est la culture de l’universel) comme du communautarisme et des clichés exotiques de l’orientalisme. Maryam a aussi lu un chapitre très drôle de son livre où elle montre comment plus jeune elle a, elle aussi, joué des clichés coloniaux de l’orientalisme qu’il y avait dans la tête des autres, des fantasmes que pouvaient avoir sur une femme « orientale » les hommes.
Samedi Après Midi 6 Avril à Brest.
50 personnes à La Petite Librairie à Brest pour une rencontre autour de Marx et la poupée et de son auteur, Maryam Madjidi
Beaucoup de monde, et de l’enthousiasme à La Petite Librairie à Brest, samedi 6 avril, une librairie indépendante rue Danton dans le quartier St Martin pour écouter Maryam Madjidi parler de son magnifique roman « Marx et la poupée », de son communisme et de sa vision de l’actualité et de la justesse du marxisme, des raisons et des circonstances de son engagement sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, du travail de Ian et des élus communistes à la ville de Paris, de l’engagement politique clandestin et dangereux de ses parents en Iran, de sa mère, du rapport à l’Iran, de l’exil et de la condition des exilés, du refus des approches simplistes de l’intégration, de son travail de travailleuse sociale à la Croix Rouge pour enseigner aux jeunes mineurs non accompagnés le français, de ses ateliers d’écriture avec les jeunes des quartiers populaires de région parisienne. La cinquantaine de personnes présentes à la Petite Librairie, et Maryam Madjidi elle-même, ont énormément apprécié cette rencontre. De magnifiques lectures de chapitres du livre ont émaillé ces instants magiques.

Brest, fac Ségalen, samedi 6 avril – Réunion-débat sur l’enjeu des élections Européennes et celui de l’accueil des exilés en Europe.
Brest, fac Ségalen, samedi 6 avril – Réunion-débat sur l’enjeu des élections Européennes et celui de l’accueil des exilés en Europe avec Maryam Madjidi et Glenn le Saout, candidats du PCF sur la liste de Ian Brossat. Avec Maryam Madjidi, militante pour le droit d’asile et enseignante avec des mineurs étrangers non accompagnés fuyant la guerre et la misère, nous avons disséqué les traductions et les conséquences de la politique inhumaine de l’Europe et de la France en termes de refus d’accueil des réfugiés et exilés, se traduisant par:

– une externalisation de la politique de refoulement des réfugiés, dans des conditions de violation des droits de l’homme souvent, à la Libye, au Maroc, à la Turquie
– le chacun pour soi en Europe incarnés par les odieux réglements Dublin
– des exilés déshumanisés, considérés comme des objets encombrants que l’on se refile d’un pays à l’autre
– la remise en cause du droit à l’asile politique, à l’aide médicale
– des temps d’obtention d’un permis de séjour très longs, énormement de réfugiés, d’exilés qui n’ont pas le droit de travail
– la délégation aux associations de l’aide à la survie des migrants en détresse, l’Etat laissant y compris de jeunes enfants à la rue
– plus de 2000 morts en Méditerranée en 2018, 18 000 depuis quelques années.
– la détresse et la précarité d’énormément de migrants et de jeunes et d’enfants parmi eux
– l’élimination du droit aux études en France pour les étudiants étrangers qui ne sont pas riches
– le manque de moyens et de volonté politique pour l’hébergement, l’accès aux soins, à l’aide psychologique, à la scolarisation, à l’apprentissage, à la langue française
– le tri et la concurrence entre les bons et les mauvais migrants, ceux qui peuvent avoir des droits et ceux qu’on doit plonger dans la précarité la plus absolue ou renvoyer, même quand les pays sont peu sûrs.
– les discours de Collomb sur prétendu tourisme social, bench marking des migrants
– une montée des idées et des pratiques xénophobes, y compris dans un cadre très institutionnelles
– une volonté d’opposer les pauvres entre eux pour les besoins du capital.
– une traite des femmes et des hommes par les passeurs

Nous avons avancé des contre-propositions du PCF, issues de notre Manifeste pour une France fraternelle dans une Europe solidaire, en matière d’ouverture de voies légales et sécurisées pour l’immigration, de droit à l’apprentissage du français et à la scolarisation, de suppression des tests osseux, pratique dégradante et douteuse aux fondements racistes, de création de 50 000 places d’hébergement d’urgence pour les réfugiés, de réquisition des logements vides.

Le débat a été très intéressant avec notamment des interventions d’Ismaël Dupont, de Françoise Guéguen (l’accompagnement des étrangers à Pôle Emploi), de Yvonne Rainero, Claude Bellec, conseillère déléguée au logement à Brest, qui ont remis en cause l’attitude de la préfecture et de l’Etat, d’Erwan Rivoalan.

Ces 2 rendez-vous en réunions publiques de Maryam Madjidi à Brest et Morlaix corrrespondait à son début de campagne Européennes après le meeting de Marseille et le salon du livre sous l’égide de l’Humanité à Romorantin. Nous avons découvert avec elle une personne et une intellectuelle et artiste engagée extraordinaire que nous sommes très fiers de compter sur la liste du PCF conduite par Ian Brossat, une liste dont nous avons exprimé la diversité et la richesse avec des jeunes comme Glenn Le Saoût, Lucie Martin, des employés et ouvriers auteurs de combats extraordinaires, des hommes et femmes de culture, des médecins et personnels médicaux, des Gilets Jaunes.

Auparavant dans l’après-midi nous avons visité avec l’écrivaine Maryam Madjidi et candidate du PCF aux Européennes sur la liste de Ian Brossat l’extraordinaire médiathèque des Capucins dans l’ancien arsenal de Brest , Jacqueline Héré, présidente du groupe communiste à la mairie de Brest, maire de quartier de Bellevue, Réza Salami adjoint à la culture PS, maire de quartier du centre-ville, réfugié politique iranien lui aussi, opposant iranien marxiste au début des années 80 comme les parents de Maryam Madjidi, Mitra, championne d’Asie et vice-championne du monde d’échecs, Glenn Le Saoût candidat finistérien aux Européennes sur la liste du PCF, Jean-Paul Cam, secrétaire de section de Brest, Erwan Rivoalan, bibliothécaire, et Annaëlle, la responsable de la médiation et de l’espace vie sociale-citoyenneté de la médiathèque qui nous a fait une très belle visite guidée de cet endroit porteur d’une conception de la culture ouverte et intégrant la dimension sociale.

Ismaël Dupont.

Brest, samedi 6 Avril, Venue de Maryam Madjidi et Glenn Le Saoût.


Maryam Madjidi à la fac Ségalen de Brest avec Glenn Le Saoût le samedi 6 avril – Rencontre débat Européennes sur la solidarité avec les réfugiés, 18h – et rencontre autour du roman Marx et la Poupée à La Petite Librairie rue Danton à 14h30

 

Europe : De l’utilité des élus PCF.


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Quelques votes importants sur le mandat des parlementaires européens: 

Écologie:

Revenir sur l’interdiction des OGM:

Votent pour: LR, UDI MODEM, PS         Contre: PCF, EELV, FN

Accords de libre échange Canada et Etats-Unis: 08/07/2015

Pour: LR                                                  Contre PCF, EELV, FN, PS

Résolution TISA (accord sur les services, favorable aux multinationales. Attaque sur les PME et l’agriculture paysanne) 03/02/2016

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV, FN

Libertés et paix:

Fichier PNR (utilisation des données personnelles des passagers – fichage généralisé) 14/04/2016

Pour: LR, UDI MODEM,  PS                      Contre: PCF, EELV, FN

Paquet législatif « frontières intelligentes »: Modification du code frontières Schengen sur les entrées et sorties (25/10/2017). Mise en place d’un système d’enregistrement et de stockage des données biométriques et des informations sur l’entrée et la sortie des ressortissants de pays tiers afin de créer des alertes aux états membres pour les expulser plus facilement

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV

Création d’un système européen d’information et d’autorisation concernant les voyages (ETIAS) – nouvelles conditions d’entrée dans l’espace Schengen pour les ressortissants de pays tiers qui n’ont pas besoin de visas. Cela s’appliquera également aux réfugiés, aux apatrides, et aux personnes ayant de la famille au sein de l’UE.

Pour: LR, UDI MODEM, FN, 80% du PS          Contre: PCF, EELV, 20% du PS

Mise en œuvre de la politique de sécurité et de défense commune (23/10/2016). Juncker préconise dans le cadre de la politique atlantiste et de l’OTAN de consacrer 2% du PIB à la défense, une plus grande intégration à l’OTAN et un alignement sur les Etats-Unis

Pour: LR, UDI MODEM, PS                            Contre: PCF, EELV, FN

Programme européen de développement industriel dans le domaine de la défense (03/07/2018). Militarisation accrue de l’UE et développement de l’investissement en recherche militaire.

Pour: LR, UDI MODEM, PS                            Contre: PCF, EELV, FN

 

Services publics, rapport à l’austérité et aux privatisations:

4ème paquet feroviaire (groupe GUE NGL, celui du PCF, motions de rejet su l’ensemble des 6 textes), 14/12/2016

Pour le rejet: PCF, EELV, FN                     Contre: LR, PS

Motion de rejet espace ferroviaire unique européen

Pour: PCF, EELV, FN                                 Contre: LR, PS

Politique de cohésion de l’union pour l’après 2020 (amendement PCF-Front de Gauche: opposition aux conditionnalités des aides à la mise en place de politiques d’austérités)

Pour: PCF, EELV, PS                                 Contre: UDI MODEM    Abstention: FN

Vote des budgets annuels (grandes lignes des orientations politiques européennes mises en place par la Commission et le Conseil des chefs d’Etat européens: par exemple, renforcement du budget de la défense, cures d’austérité)

2016

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV             Contre: PCF, FN

2017

Pour: LR, UDI MODEM, PS                      Contre: PCF, EELV, FN

2018:

Pour: LR, UDI MODEM                            Contre, PCF, FN         Abstention: PS, EELV

Rapports annuels de l’Union bancaire (on touche ici au cœur de la politique monétaire de l’UE, soit une BCE au service de la lutte contre l’inflation et du sauvetage et des profits des banques, alors qu’elle devrait être au service des peuples et de l’emploi)

Rapport 2015 (voté en mars 2016): 

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                     Contre: PCF

Rapport 2016 (voté en 2017);

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                      Contre: PCF

Rapport 2017 (voté en mars 2018): 

Pour: LR, UDI MODEM, PS, EELV                      Contre: PCF

 

Bilan critique:

Le PS s’est allié beaucoup plus souvent avec LR et la droite européenne qu’avec les forces de gauche et a soutenu la politique néo-libérale de l’UE, mais aussi avec la droite bien souvent une politique migratoire restrictive et inhumaine, et l’escalade dans l’alignement sur les exigences de l’OTAN et des Etats-Unis et le renforcement militaire.

– Sur la précarisation accélérée des pays et le vote des orientations qui favorisent le soutien aux milieux financiers, l’austérité et les privatisations, au détriment du social et des services publics, les députés PCF et Front de Gauche ont été bien seuls régulièrement parmi les députés français à s’être opposés à la politique libérale et capitaliste menant aux réactions nationalistes et xénophobes et à la mise en concurrence des peuples.

Aux élections européennes du 26 mai 2019, votez pour vos intérêts. Votez pour la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » soutenue par le PCF et République et Socialisme et conduite par Ian Brossat.

Glenn Le Saoût, candidat finistérien aux Européennes sur la liste du PCF.

24 partis et organisations politiques lancent un appel pour une Europe des travailleurs et des peuples.

Européennes: 22 partis et organisations politiques lancent un appel pour une Europe des travailleurs et des peuples au côté du PCF et de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat.

Internationaliste, le PCF et la liste « L’Europe des gens », s’engage aux côtés de ses alliés dans la campagne européenne. Nous sommes la liste bénéficiant du plus grand réseau européen de soutiens.

Déjà 22 partis et organisations politiques ont mis en commun leurs forces!

Pour une Europe des travailleurs et des peuples

Les élections au Parlement européen mettent les travailleurs et les peuples des États membres de l’Union européenne (UE) face à d’énormes difficultés et impasses. Les travailleurs sont confrontés à la précarité et à l’insécurité sociale, aux inégalités, à la pauvreté et à l’attaque contre les salaires, les retraites et leurs droits. Les populations, et en particulier les jeunes, subissent le chômage, une migration économique forcée, un accès de plus en plus restreint à l’éducation, à la santé et au logement. Une réalité qui exprime l’intensification des politiques d’exploitation et d’appauvrissement de l’UE.

Les asymétries et les inégalités de développement entre les États membres de l’UE se sont aggravées. L’UE elle-même reste en crise et confrontée à de graves troubles.

L’UE, les classes dirigeantes et les forces qui les représentent ne peuvent plus dissimuler le mécontentement social croissant provoqué par leurs politiques: néolibéralisme dans l’économie, structure non démocratique et centralisée de son fonctionnement, militarisme et interventionnisme dans les relations internationales. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui admettent que les déclarations et les promesses de l’UE et des forces qui la dirigent ont été réfutées. La réalité à laquelle les peuples de nos pays sont confrontés est très différente.

Au lieu de « prospérité », les peuples de l’UE comptent des millions de chômeurs, de sans-abri et de pauvres, alors que des milliards d’euros sont consacrés au sauvetage des banques. Les services publics et les entreprises publiques sont en cours de privatisation et les biens sociaux commercialisés. Les pertes des banques sont transformées en dette publique sur le dos des travailleurs.

Au lieu de « démocratie et liberté », de nouveaux mécanismes de classement des citoyens et de contrôle d’Internet sont mis en place. Les libertés démocratiques, y compris les droits syndicaux, sont attaquées. L’ultra-droite et le néofascisme, vaincus par la lutte des peuples du XXe siècle, réapparaissent en Europe, tandis que l’anticommunisme et la falsification de l’histoire européenne revêtent un caractère institutionnel. Dans certains États membres, les forces d’extrême droite participent au gouvernement, alors que le système leur permet de répandre le poison de la haine raciste, de la xénophobie, du chauvinisme, du sexisme et de l’homophobie, en remettant en question l’idée d’égalité.

– Au lieu d’oeuvrer pour la « paix », l’UE militarise et approfondit constamment son lien organique avec l’OTAN. Aujourd’hui, avec la création d’une coopération structurée dans le domaine militaire (PESCO), une nouvelle phase du militarisme a été annoncée, qui implique notamment une augmentation des dépenses militaires et un « transfert d’investissement » vers l’industrie et le commerce des armes. Dans le même temps, l’Union européenne est impliquée dans une escalade d’interventions et d’agressions contre des États et des peuples, illustrée par sa complicité avec Israël face au drame vécu par le peuple palestinien.

Au lieu de défendre l’environnement, l’UE subordonne ses politiques environnementales aux lois du marché. Les scandales des industries multinationales qui violent la législation sur l’environnement et l’incapacité de prendre les décisions nécessaires pour lutter contre le changement climatique et les conséquences dramatiques des problèmes environnementaux pour les peuples témoignent du fossé qui sépare les déclarations des actions.

Au lieu de faire preuve de solidarité et de lutter contre les causes qui poussent des millions de personnes à quitter leur pays, l’Union européenne poursuit des politiques qui aggravent et détériorent la situation. Son implication dans les interventions impérialistes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord a multiplié le nombre de réfugiés. Les fardeaux du passé colonial, associés aux politiques néocoloniales d’exploitation des pays d’Afrique et d’Asie, ont créé un cercle vicieux de pauvreté et de sous-développement qui conduit leurs peuples à rechercher une vie meilleure en Europe. Dans le même temps, le grand capital dans les pays européens fait face aux réfugiés et aux migrants en tant que main-d’œuvre peu coûteuse qu’elle souhaite exploiter afin de saper les relations de travail. Personne ne doute que la migration et la crise des réfugiés constituent un problème complexe et multidimensionnel. Cependant, le militarisme, le racisme et la xénophobie ne peuvent jamais être la réponse. Les forces progressistes sont appelées à lutter dans chaque État membre de l’UE afin de donner et faire prévaloir des réponses conformes au droit international et à la primauté des principes de solidarité, d’internationalisme et l’unité de classe des travailleurs.

Les peuples veulent et ont besoin d’une autre Europe – Une autre Europe est possible!
Outre le cadre des traités, des politiques communes et du pacte de stabilité, l’UE a créé au cours des dernières années un mécanisme draconien permettant d’exercer un contrôle suffocant sur les budgets et les politiques budgétaires des États membres par le biais du traité fiscal, de la « gouvernance économique » et du « Semestre européen ». L’Union économique et monétaire se renforce, les relations de dépendance économiques et politiques sont en train de s’institutionnaliser, la souveraineté nécessaire pour exercer une politique différente au niveau national est en train d’être annulée, la démocratie et le droit du peuple au développement socio-économique compromis. « L’union bancaire » prône une concentration gigantesque de capitaux et le contrôle des systèmes financiers des États. Les accords de libre-échange avec les puissants centres du monde (tels que le CETA avec le Canada), en combinaison avec le commerce néocolonial, les politiques avec les périphéries en développement dans le monde, constituent l’aspect extérieur d’un modèle économique profondément injuste et exploiteur.

La démocratie, l’État et la souveraineté des peuples sont remis en question par l’imposition de relations de domination politique et économique dictées par le directoire des grandes puissances et déterminées par les intérêts des groupes économiques et financiers. Les gouvernements élus subissent des menaces flagrantes et font l’objet de chantage. Les référendums sont ignorés ou répétés jusqu’à ce que les citoyens votent conformément à ce que souhaite l’UE.

Les avertissements émis par les forces du progrès sur le caractère, les politiques et le cours de l’UE – tels que définis par ses traités et approfondis avec les politiques mises en œuvre par la droite et la social-démocratie en Europe – se sont révélés vrais. Cependant, non seulement l’UE n’écoute pas les voix des peuples, mais elle intensifie les attaques contre le niveau de vie et les droits de nos peuples. Avec le slogan « Plus d’Europe », les dirigeants de l’UE ne discutent pas d’une autre voie ou d’une autre Europe, mais de la rapidité avec laquelle l’UE continuera de renforcer ses monopoles, sa militarisation et ses diktats. D’autre part, non seulement le nationalisme et le racisme d’extrême droite ne constituent pas une alternative, mais ils représentent le visage le plus réactionnaire du capitalisme, rappelant les époques les plus sombres de l’Europe.

La crise dans l’UE – résultat du capitalisme et de ses contradictions – a mis en évidence de manière dramatique tous les problèmes et a montré que la construction de l’UE n’est pas réformable dans son essence, car ses traités définissent une structure et un processus néolibéraux et militaristes. Une voie de coopération efficace en Europe devra nécessairement reposer sur les principes de souveraineté, de liberté, de démocratie, de progrès social et de paix.

Une autre Europe est possible, nécessaire et plus que jamais à l’ordre du jour. Une autre Europe – une Europe qui servira les travailleurs, les peuples et leurs besoins – peut naître d’un changement radical des fondements sur lesquels l’Union européenne a été construite. Un changement radical conçu et décidé par les travailleurs et les peuples d’Europe.

L’histoire du continent européen est riche d’héritages militants et révolutionnaires. Cela prouve que les peuples – avec les travailleurs et les jeunes comme force pionnière – peuvent, avec leurs luttes, mettre un terme aux attaques et aux mesures barbares actuelles; barrer la route à l’extrême droite et au fascisme; ouvrir la voie à des transformations sociales majeures de caractère anti-impérialiste et anti-monopoliste: apporter une alternative au capitalisme et à ses impasses; de projeter une fois de plus la vision de la construction de nouvelles sociétés, du progrès, de la paix et de la justice sociale.

Nous unissons les forces
Nous renforçons les luttes

Les forces communistes, progressistes, anticapitalistes, anti-néolibérales, de gauche et écologistes qui ont co-signé cet appel considèrent que les prochaines élections au Parlement européen en mai prochain représentent une occasion importante d’exprimer notre lutte pour le présent et l’avenir de nos pays et du continent.

Nous savons que le danger de l’extrême droite représente aujourd’hui une menace majeure pour notre continent et ses peuples, également encouragée par l’administration Trump aux États-Unis. Les forces au pouvoir et les intérêts de l’Union européenne ne peuvent enrayer cette menace, car ce sont leurs politiques qui cultivent le terrain qui la génère, alors que certains collaborent même ouvertement avec l’extrême droite. Seules les forces du progrès, les forces qui luttent pour les droits du travail et les droits sociaux, ainsi que pour la souveraineté des peuples, peuvent être le rempart de la résistance à l’extrême droite et au fascisme. C’est pourquoi leur renforcement doit être l’option pour chaque citoyen démocrate et progressiste de chacun de nos pays.

Nous appelons les travailleurs, les jeunes, les femmes et, en général, les peuples des États membres de l’UE à exprimer leurs revendications, leurs aspirations, leurs luttes et leurs visions lors du vote aux élections au Parlement européen, en renforçant les forces qui – comme nous, les partis signataires du présent appel – sont à l’avant-garde des luttes sociales et syndicales et s’engagent à poursuivre la lutte:

Pour une Europe des droits sociaux

Qui soit utile à ceux qui produisent la richesse et font vivre l’économie, à savoir les travailleurs; qui assure des emplois permanents, stables, à plein temps et dignes pour tous; qui rétablit et favorise les acquis et les droits sociaux; qui défend et promeut les services publics; qui garantisse le droit à l’éducation et au travail de la jeune génération et un niveau de vie digne des personnes âgées et des groupes sociaux vulnérables; qui reconstruit et élargit les infrastructures sociales offrant un soutien aux familles, aux enfants et aux personnes handicapées;

Pour une Europe de progrès économique, social et écologique durable

Pour une voie de développement social et économique pour notre continent qui favorise une convergence réelle et de plus en plus croissante entre les différents pays; cela devrait être basé sur des programmes d’investissements publics pour les politiques sociales, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection de l’environnement; qui prenne des mesures radicales contre le changement climatique, tout en assurant la justice sociale; qui favorise le potentiel productif de chaque pays, dans le respect du droit au développement et d’un modèle de développement durable; qui assure la souveraineté et la sécurité alimentaires; qui défende le caractère public des secteurs stratégiques de chaque pays et soutient les petites et moyennes entreprises; qui met fin aux paradis fiscaux, aux mouvements de capitaux libres et déréglementés et qui combat et taxe les activités spéculatives du capital.

Pour une Europe de paix et de coopération avec tous les peuples du monde

Une Europe qui respecte la Charte des Nations Unies et le droit international, y compris les principes à l’autodétermination des peuples, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté des États; qui rejette la course aux armements et la militarisation des relations internationales; qui agit pour la fin des interférences agressives externes et des agressions extérieures; qui mette fin aux alliances militaires agressives telles que l’OTAN et à l’existence de bases étrangères et lutte pour le désarmement, y compris le retrait de toutes les armes nucléaires du territoire des États membres et l’abolition totale des armes nucléaires. Pour une Europe qui promeuve la coopération et l’amitié entre les peuples du monde entier – coopération politique, économique, sociale et culturelle, égale et mutuellement bénéfique.

Pour une Europe de la démocratie, de la coopération entre États souverains égaux en droits

Pour une Europe qui respecte la démocratie et la participation démocratique, la souveraineté et l’égalité des droits de ses États, la diversité culturelle et l’identité de chaque peuple, les droits des minorités; une Europe qui ne sera pas gouvernée par des directoires, des lobbies et les États les plus puissants, mais par les peuples.

Pour une Europe de la liberté, des droits et de la solidarité

Pour une Europe qui défende les libertés démocratiques, comme les droits syndicaux, civils et sociaux – y compris les droits numériques des citoyens, la vie privée, la protection des données à caractère personnel et la neutralité d’Internet; qui rejette les mécanismes répressifs, de classement et de surveillance; qui garantisse dans la pratique l’égalité de toutes les personnes sans distinction de sexe, d’appartenance ethnique, de couleur, de religion, de handicap ou d’identité sexuelle; qui combatte toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et consolider leurs droits, y compris leurs droits sexuels et reproductifs.

Nous travaillons ensemble et renforçons le groupe de gauche au Parlement européen

À cette fin, nous développerons davantage notre coopération et nous nous engageons à poursuivre les travaux du groupe de la Gauche unitaire/Gauche verte nordique (GUE/NGL) au Parlement européen sur la base de l’égalité et du respect mutuel de nos différences, chemins, expériences et particularités; nous poursuivons notre action commune à travers le groupe GUE/NGL en tant que lieu de coopération centré sur les nombreuses choses qui nous unissent dans la lutte pour une autre Europe.

Nous réaffirmons le caractère et l’identité de ce groupe parlementaire en tant qu’espace confédéral de coopération entre forces communistes, ouvrières, progressistes, de gauche et écologiques, dont l’objectif commun est de donner voix au sein du Parlement européen aux luttes des travailleurs et des peuples; d’affirmer, proposer et défendre des politiques progressistes et nettement différentes de celles que la droite et la social-démocratie ont poursuivies et continuent de poursuivre; de donner expression et contenu à la lutte pour une autre voie pour l’Europe.

En signant cet appel, nous nous engageons à défendre ces objectifs et ces lignes directrices. Plus nous avons de force, plus les luttes pour une Europe de la coopération, du progrès social et de la paix seront intenses.

Partis signataires de l’appel conjoint en vue de l’élection de 2019 au Parlement européen:

1. Parti progressiste des travailleurs – AKEL
2. Parti communiste du Portugal – PCP
3. Parti communiste d’Allemagne – DKP
4. Die Linke (Allemagne)
5. Parti communiste d’Autriche – KPÖ
6. Parti du travail de Belgique – PTB-PVDA
7. Parti communiste de Bohème Moravie – KSČM
8. Parti communiste du Danemark – DKP
9. Parti communiste au Danemark – KpiD
10. Parti communiste d’Espagne – PCE
11. Izquierda Unida – IU
12. Izquierda Unida i Alternativa (EuiA)
13. Anova Irmandade Nacionalista – anova
14. Communistes de Catalogne
15. Parti communiste de Finlande – SKP
16. Parti communiste français – PCF
17. Parti communsite italien – PCI
18. Parti de la refondation communiste – PRC
19. Convergence socialiste
20. Parti communiste du Luxembourg – KPL
21. Parti communiste de Malte – PKM
22. Parti communiste britannique – CPB
23. Sinn Fein (Irlande)
24. Parti communiste danois

Vidéo : Cindérella Bernard invitée de Dimanche en Politique sur France 3

Cindérella Bernard, candidate du PCF aux élections européennes, invitée de Dimanche en Politique sur France 3 – Dimanche 31 mars, voir la vidéo

Morlaix 5 et 6 avril: Venue de Maryam Madjidi

Vendredi 5 avril: Maryam Madjidi à Morlaix, Local du PCF, 2 petite rue de Callac, à 18h:

« Marx et la poupée: devenir écrivain dans l’exil, avec l’héritage du combat communiste en Iran et des blessures de la révolution islamique ».

Samedi 6 avril, à 11h: Maryam Madjidi à la rencontre des lecteurs à la librairie Dialogues Morlaix

Brest, 6 avril : Venue de Maryam Madjidi.

Samedi 6 avril 18h30 fac Segalen rencontre débat avec Maryam Madjidi candidate aux européennes sur la liste de Ian Brossat « Pour l’Europe des gens, pas celle de l’argent »

L’écrivaine Maryam Madjidi (candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF) sera l’invitée des communistes brestois-es.

Après avoir rencontré les lecteurs à 14 h 30 à « La Petite Librairie », 4bis Rue Danton et visité la médiathèque des Capucins elle participera à une rencontre débat sur le thème de la solidarité envers les réfugiés à 18 h 30 à la Fac Segalen.


Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l’exil, militante pour le droit d’asile. Auteur de « Marx et la poupée », un magnifique roman sur l’exil, sa découverte de la France, son rapport avec l’Orient et les illusions de l’orientalisme, et l’engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le Prix Soroptimist de la Romancière Francophone 2018 !

Exclusion du Pcf du débat sur France2 : Courriers de camarades finistériens.

Courriers à adresser à  Delphine Ernotte : delphine.ernotte@francetv.fr
Signez la pétition : Pétition Pas Sans Nous
Madame Ernotte,
Je suis une femme, une femme active, une maman, une militante, une adhérente communiste de Landerneau de 36 ans, je fais partie des 56000 adhérents du PCF (1er parti de France en adhérents cotisants).
Je soutiens Ian Brossat  pour sa candidature aux élections européennes, la liste soutenue par le PCF, avec un programme construit travaillé collectivement pour l’Europe des gens contre celle de l’argent.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi, ne nous laissez pas prendre la parole, nous avons des choses à proposer, à exprimer ?
Nous organisons chaque jour ici, dans le Finistère des actions pour faire connaître nos valeurs, notre programme en organisant des débats, des tractages, des collages : Chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier. Nous faisons des communiqués de presse systématiques, nous rassemblons du monde à chaque évènement.
Mais rien sur France télévisions.
Mais bon sang, nous voyez vous ? Nous entendez vous ?
Le 4 avril, nous serons, comme chaque jour, dans les gares, sur les marchés, dans les facs, le soir dans les salles de quartier, nous continuerons à défendre nos valeurs, pour défendre les plus fragiles, la classe populaire, parce que nous sommes là et de plus en plus nombreux, sachez le !
Alors, s’il vous plait que la voix des invisibles soit entendue le 4 avril à travers les mots de Ian Brossat.
Cordialement,
Gladys PCF BREST

Madame la Présidente,

La chaîne France 2, du groupe public France Télévisions, organise le jeudi 4 avril un débat télévisé concernant l’élection européenne lors de « L’Émission politique ».

Cette émission que j’apprécie, est salutaire pour notre démocratie et pour le débat public.
L’élection européenne est une échéance électorale, d’une très grande importance, mal connue du grand public et, le trop grand nombre d’abstention à cette élection le démontre.

Malheureusement, j’apprends que France 2 ne jugerait pas utile d’inviter le représentant de la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », soutenue par le Parti Communiste Français.

Si cette décision n’était pas révisée, il s’agirait d’un acte grave contre la démocratie.

Alors que vous vivons en ce moment, une crise politique et sociale historique dite des “gilets jaunes”, que le « grand débat » a mis en avant la question de l’égalité, de la démocratie et, de la représentativité du peuple, cette décision d’exclusion du représentant du Parti Communiste Français, le parti qui compte le plus grand nombre d’adhérents cotisants (chiffres 2017 de la CNCCPP), devant le PS, Les Républicains, et le Rassemblement National, fort de 30 députés et sénateurs, de 7000 élus en France, de 3 députés européens sortants et, un parti présent au parlement européen depuis 1979; cette exclusion serait totalement inacceptable, un déni de la représentativité et du pluralisme dans notre pays.

De plus, en citoyen attaché au service public, de la part de France 2, chaîne du groupe public France Télévisions, cela peut aussi amener à s’interroger sur le consentement à la contribution à l’audio-visuel public comme sur le consentement à l’impôt pour les autres services publics en reculs.

En espérant, dans les plus brefs délais, qu’une solution positive soit trouvée afin que la présence du représentant du Parti Communiste Français soit assurée au débat du 4 avril .

Veuillez agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes sentiments respectueux.

Gilbert Sinquin PCF Châteaulin

Madame la présidente,
Le Parti communiste semble être dans le viseur de France 2 avec votre décision de ne pas inviter IAN BROSSAT tête de liste aux Européennes, ce qui entraîne un mépris envers les téléspectateurs.
L’audiovisuel Public ne doit pas être sous contrôle de la pression de l’exécutif ni le fait de groupes privés.
Il faut qu’une neutralité audiovisuelle  soit effective dans vos débats avec une équité dans les partis.
Pour cela il faut que l’égalité à tous les leaders de partis politiques soit présente pour que puisse vivre le pluralisme de la constitution.
La différence qui singularise France  2 à chaque débat tient à son orientation audiovisuelle liée elle-même aux intérêts qu’elle défend : le public.
Le débat public médiatique tournerait vite à la mascarade si venait à disparaître le parti qui, comme le notre, propose de confronter les faits à la nécessité de travailler à une alternative.
Yann Brossat doit être invité dans ce débat.
Serge Puil

Section PCF MORLAIX

Bonjour Madame Ernotte,
Depuis trop de temps les médias et notamment les chaînes publiques boycottent les représentants du Parti Communiste Français.
La première émission spéciale Élections Européennes ne doit pas censurer le représentant
du PCF, cela est inadmissible et contraire à l’éthique qui devrait régir vos chaînes de télévision.
J’ose espérer que cet ostracisme ne perdurera pas pour que les Françaises et les Français
puissent entendre une autre voix que celle ambiante dispensée par des « spécialistes » qui ne font que faire le relais du néolibéralisme Macroniste.
Vous en souhaitant bonne réception, recevez, Madame, l’expression de ma colère la plus intense.
Pierre-Yves THOMAS, PCF Quimper
Madame La Présidente Delphine Ernotte
Selon certains organes de presse, la liste des invités à débattre le 4 avril 2019 sur le plateau de France 2, n’est pas encore arrêtée.
La présence de Ian BROSSAT à cette soirée consacrée aux propositions de chaque liste pour l’organisation de l’Europe serait donc toujours possiblement envisageable, ce qui s’inscrirait logiquement dans le souci du respect du pluralisme que se doit de respecter le Service Public de France Télévision.
Le contraire serait incompréhensible parce que portant atteinte au libre arbitre des téléspectateurs. En effet, comment comprendre qu’une chaîne publique de télévision s’arrogerait le droit de juger de l’intérêt que présentent les analyses et propositions émanant d’une liste soumise aux suffrages de l’électorat? Le PCF compte des milliers d’élus qui participent à la vie économique, sociale et environnementale dans de nombreuses collectivités locales et ses élus parlementaires, à la chambre de députés comme au sénat, agissent quotidiennement pour que le fonctionnement de notre République n’oublie pas les plus démunis de notre société.
Il est anormal, de manière générale, que la présence des représentants du PCF dans les médias, singulièrement dans le service public, ne corresponde pas à son influence dans notre pays. Renforcer l’ostracisme à son encontre en l’excluant du premier débat portant sur le enjeux des élections européennes du 26 mai prochain, revêtirait un caractère totalement discriminatoire.
Ne doutant pas de votre engagement sans faille pour promouvoir l’éthique dont France Télévision doit faire preuve, je me permets d’insister auprès de vous pour que les téléspectateurs ne soient pas privés d’une présentation de toutes les propositions en présence en matière d’organisation et de programme européens. Ian BROSSAT doit  faire partie de ce débat.
Veuillez agréer, Madame La Présidente, l’expression de ma considération distinguée.
Ronan TANGUY,
élu municipal communiste pendant 25 ans Le Relecq Kerhuon

 

Vidéo : 3 bonnes raisons en 3min 30s pour voter Ian Brossat

Ismaël DUPONT, secrétaire fédéral du PCF Finistère, élu de Morlaix, membre du CN du PCF nous donne 3 bonnes raisons de voter pour la liste communiste emmenée par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai 2019.

 

Maryam Madjidi, candidate sur la liste de Ian Brossat, à la rencontre des Finistériens le 5 et le 6 avril

Européennes: Il est important et essentiel que les artistes s’engagent dans ce monde: Maryam Madjidi, candidate sur la liste de Ian Brossat, à la rencontre des Finistériens le 5 et le 6 avril

Vendredi 5 avril: Maryam Madjidi à Morlaix, Local du PCF, 2 petite rue de Callac, à 18h:

« Marx et la poupée: devenir écrivain dans l’exil, avec l’héritage du combat communiste en Iran et des blessures de la révolution islamique ».

Samedi 6 avril, à 11h: Maryam Madjidi à la rencontre des lecteurs à la librairie Dialogues Morlaix

Samedi 6 avril: l’écrivaine Maryam Madjidi (candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF) sera l’invitée des communistes brestois-es. Après avoir rencontré les lecteurs à 14 h 30 à la petite librairie et visité la médiathèque des Capucins elle particpera à une rencontre débat sur le thème de la solidarité envers les réfugiés à 18 h à la Fac Segalen.

Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l’exil, militante pour le droit d’asile, auteur de « Marx et la poupée », un magnifique roman sur l’exil, son découverte de la France, son rapport avec l’Orient et les illusions de l’orientalisme, et l’engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le prix Soroptimist de la romancière francophone 2018 !

Vidéo : Patrick Le Hyaric, les enjeux du Brexit pour l’économie bretonne

Patrick Le Hyaric, député européen PCF, directeur de l’Humanité, n°3 sur la liste européenne communiste conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard a animé avec Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai prochain et Cindérella Bernard, candidate costarmoricaine du PCF aux élections européennes une réunion publique sur « Les Enjeux et Conséquences du Brexit pour les Ports Bretons, l’économie maritime et la pêche dans notre département » dans le cadre de ses activités de terrain de parlementaire européen (élu du Grand Ouest) et de la campagne des Européennes.

Enregistré le 2 mars 2019 à Roscoff au restaurant « C’est ici »

Pcf dans les médias : la censure du Capital s’accentue.

Censure de L’ »Émission Politique » : rassemblement mardi 19 mars à 18h00 devant le siège de France 2

Pétition Pas sans le Pcf

Principale chaîne du groupe public France Télévisions, France 2 organise le premier débat consacré aux élections européennes, jeudi 4 avril prochain, à l’occasion de « L’Émission politique »

En dépit de nos protestations, France 2 persiste à vouloir boycotter Ian BROSSAT, chef de file de notre liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent ».

En conséquence, le PCF à un très large rassemblement, mardi 19 mars à 18h00, devant le siège de France Télévisions situé esplanade Henri de France (Paris 15e), en présence de personnalités de la société civile, de militant-es, de parlementaires et d’élu-es.

Nous demandons à ce qu’Ian BROSSAT puisse être invité au même titre que les autres têtes de liste. Ni plus, ni moins.

Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation des opinions.

La voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.

Le Parti communiste français est présent dans les 2 assemblées, avec plus de 30 parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays.

Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élus locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et 3 parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix.

 

 

 

 

Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne.

Nous sommes la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés.

Nous sommes la seule liste en mesure de faire entrer au Parlement européen, ‪le 26 mai prochain‬, la première femme ouvrière de l’histoire en la personne de Marie-Hélène Bourlard.

La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer.

Patrick Le Hyaric, son compte rendu du café-débat à Roscoff

Café-débat à Roscoff sur le Brexit
Mes amis de la fédération du Finistère du Parti communiste ont organisé samedi dernier une rencontre-débat sur les enjeux de la sortie du Royaume-Uni pour la région de Roscoff.
Avant cette réunion, je retrouvais les militants CGT et communistes et le collectif de défense de la ligne SNCF Roscoff-Morlaix. Beaucoup de monde dans ce rassemblement avec le maire ainsi que des élus locaux et le sénateur socialiste. Autant les actions de ce type sont indispensables, autant clarté doit être faite sur les responsabilités des uns et des autres. Il est facile de pleurer localement contre des orientations législatives qu’on a soi-même votées au Parlement européen et à l’Assemblée nationale.

 

L’après-midi, dans un restaurant face à la mer, le débat a été passionnant avec Ismaël Dupont, secrétaire départemental communiste, ainsi que Glenn Le Saout et Cindérella Bernard, conseillère départementale des Côtes d’Armor, tous deux candidats sur la liste de rassemblement populaire que conduit Ian Brossat pour les élections européennes. J’y ai retrouvé des militants, et d’autres, studieux et combatifs, très au fait des enjeux. J’ai donné en introduction quelques éléments de repères que je résume ici.
♦ Repères
D’abord, un débat existe aujourd’hui au Royaume-Uni sur les suites à donner au vote des populations sur la sortie de l’Union européenne. La proposition européenne vise à préserver le maximum des intérêts communs notamment ceux mis en avant par nos camarades du Sinn Féin pour l’Irlande du Nord.

Venons-en au sujet : les conséquences d’une sortie du Royaume-Uni sur la région de Roscoff et ses habitants. Si cette sortie était confirmée elle pourrait être redoutable pour la région Bretagne.• La France est la première destination commerciale du trafic maritime irlandais avec près de 40 % des échanges.

• Les poids lourds d’Irlande traversent généralement la mer pour rallier Liverpool et atteindre le continent via le détroit de Calais-Douvres, par tunnel ou ferry.
4,4 millions de camions ont traversé la Manche en 2017. Un million transitent entre l’Irlande et l’Angleterre dont une bonne partie continue ensuite vers le continent.

Dès lors que le Royaume-Uni ne sera plus dans l’Union européenne, il faudra adapter les infrastructures des ports pour les contrôles et taxes des camions venant du Royaume-Uni et en établir de nouvelles pour la diversion du trafic Irlande-Royaume-Uni-Continent vers des axes Irlande-Continent.

Pour les contrôles, de nouveaux bureaux des douanes, des équipements pour les services vétérinaires et phytosanitaires sont nécessaires. Des bornes pour la récupération de la TVA et formalités fiscales doivent être installées. De nouveaux parkings sont nécessaires pour gérer les files d’attentes dues aux nouvelles formalités. 700 douaniers supplémentaires doivent être déployés dans les ports français.

Pour le port Boulogne-Calais, on a prévu 6 millions d’euros de travaux d’adaptation des infrastructures, 3,5 millions d’investissements d’urgence pour Dunkerque. Ces travaux le sont pour parer à l’urgence. Dans un second temps c’est l’appropriation des flux Irlande-Continent qui est en jeu. Le port de Roscoff pourra-t-il continuer à être un lieu de transit des marchandises dès lors qu’il n’a pas de service de douanes pour les denrées agro-alimentaires de pays « hors Union européenne » ?

L’impact peut être lourd dans la région de Roscoff notamment pour les débouchés vers les ports de Pormouth de la zone légumière de Saint-Pol-de-Léon. A ceci peuvent s’ajouter les modifications monétaires pouvant être défavorables à la France.

♦ Les Routes maritimes : Zeebrugge-Anvers-Rotterdam contre les ports français ?

Afin d’assurer la connexion Lalande-Continent, la Commission est allée au plus simple. Elle a proposé le 1er aout 2018 d’amender les cadres des réseaux transeuropéens RTE-T maritimes (« autoroutes de la mer ») pour y introduire de nouvelles liaisons Irlande-Continent. Le problème c’est que ce sont des connexions entre les ports de Dublin et Cork en Irlande et de Zeebruges, Anvers et Rotterdam qui sont proposées. Les ports français sont délaissés au profit des grands ports de mer du Nord, plus à même d’absorber le transfert de flux de marchandises.

L’inscription dans le corridor RTE-T de la mer du Nord permet l’accès à des subventions européennes pour moderniser les infrastructures. Les budgets pour le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe sont de 24 milliards d’euros pour la période 2014 et 2020, et autour de 30 milliards pour 2021-2027 (toujours en discussion).

Au Parlement européen, un rapport de mon amie Karima Delli (EELV) a été adopté en commission transport le 10 janvier 2019. Il modifie la proposition de la Commission en incluant les ports de Calais, du Havre et de Dunkerque au corridor mer du Nord-Méditerranée et les ports de Brest, Roscoff, Saint-Nazaire, Saint-Malo, Cherbourg, Caen, Le Havre, Rouen, Nantes, Paris et Boulogne au corridor atlantique.

Avec ce rapport, qui doit encore être voté bientôt en plénière, et la pression de la France au Conseil, le tir devrait être corrigé concernant les subventions européennes. Mais il reste encore à voir qui dans les faits va bénéficier du transfert de trafic.

Les ports français ont des atouts. Ce sont les plus proches géographiquement, leur nombre donne un plus grand choix de lieu de débarquement et de destination du transport et ils sont soutenus par l’association des ports irlandais.
Potentiel : une infrastructure portuaire dynamique donne un signal positif aux investisseurs, des espaces de stockage, des potentiels de rayonnement logistique peuvent servir de base pour des industries tournées vers l’intérieur des terres comme l’extérieur.

♦ La pêche
La Politique de Pêche Commune PCP, met en commun la ressource halieutique et l’encadre avec des quotas nationaux (totaux admissibles de capture TAC) par zone de pêche et espèces. Concrètement, on ouvre l’accès à la ressource à tous, tout en limitant son utilisation.
Or les eaux britanniques et celles de leur zone économique exclusive ZEE (200miles nautiques depuis les côtes -370km) sont très poissonneuses : 40% des prises européennes sont faites dans les eaux britanniques. La dépendance est très forte pour les Néerlandais, Belges et Suédois, mais aussi certaines régions françaises : 30% des captures françaises y sont effectuées, dont 50 % pour les pêcheurs bretons et 75 % pour les Hauts-de-France, selon le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). La dépendance est quasiment totale sur certaines espèces-filiales comme le lieu noir ou le hareng, pêchés essentiellement dans la ZEE britannique.
La dépendance n’est pas réciproque : de 2011 à 2015, 760 000 tonnes de poisson ont été prélevés par les pêcheurs européens dans les eaux britanniques contre 90 000 par les britanniques hors de leurs eaux. Les pêcheurs britanniques ont donc largement à gagner de l’exclusivité, raison pour laquelle ils ont massivement soutenus le Brexit (à 92%). Seule contrepartie : 75% des poissons pêchés par les Britanniques sont écoulés de l’autre côté de la Manche et circulent librement grâce au marché unique.
Tout doit donc encore être décidé dans les négociations sur la future relation. En attendant, c’est l’accord de transition (s’il est ratifié avant le 29 mars) qui s’applique : maintien de l’accès aux eaux britanniques, puis conclusion d’un accord de pêche avant le 1er juillet 2020.
Avec un Brexit dur (sans accord de transition), le Royaume-Uni reprend dès la fin 2019 le contrôle de l’exclusivité de ses eaux (le gouvernement actuel s’est engagé à respecter les TAC de 2019). Ce qu’il a signalé par sa volonté de sortir de la Convention de Londres de 1964 qui ouvrait les eaux entre 6 et 12 miles (11 et 22km) de la France, la Belgique l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas. Pour l’European Fisheries Alliance (le lobby de la pêche européenne), cela pourrait entrainer la disparition de 6000 postes sur 18 000 dans les flottes européennes, sans compter l’impact colossal sur toute l’industrie des produits de la mer derrière.

Le poisson britannique pourra être exporté dans l’UE mais avec droits de douanes OMC loin d’être dissuasifs et obligation de certificats européens sur bonnes pratiques dans la lutte contre la pêche illégale.

Avec un Brexit dit « soft » (avec accord de transition) mais sans accord sur la pêche, le Royaume-Uni reprend le contrôle de l’exclusivité de ses eaux mais garde l’accès au marché unique via ce que l’on appelle le « backstop » qui maintien le Royaume-Uni dans une union douanière (pour éviter une frontière dure en Irlande). Le Brexit soft est finalement presque pire pour les pêcheurs français car il retire l’accès facilité au marché européen comme levier de négociation.

Dans le cadre d’un futur grand accord UE-Royaume-Uni l’accès aux eaux britanniques sera surement assuré. Mais les Britanniques vendront cher cette carte majeure et rare. Les pêcheurs britanniques seront soumis à leurs propres règlementations et il y a fort à parier que ces dernières seront beaucoup moins astreignantes en termes de conditions environnementales, TAC, surveillance, rejets et obligation de débarquement des captures non souhaitées.
Il en résultera donc – et c’est le scénario du mieux – une concurrence déloyale entre pêcheurs.

Dans l’immédiat un système d’échange de quotas de totaux admissibles de captures (TAC) est créé pour l’année 2019. Les pêcheurs de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord auront leurs quotas regroupés dans un pot commun pour les échanger si besoin. La crainte était qu’avec « la fin des rejets » (de poissons pêchés mais non désirés) en 2019, des pêcheurs venant pêcher certaines espèces dans certaines zones soient empêchés de travailler car ne disposant pas de quotas pour une autre espèce qui risquerait de se retrouver dans leurs filets.

Le 23 janvier, la Commission a proposé deux outils de plus (adoptés par le Conseil le 20 février) :
une modification du règlement « flottes externes » pour donner au Royaume-Uni l’accès aux eaux européennes et réciproquement jusqu’à fin 2019 (au-delà on est dans le règlement politique).
le déblocage de compensation au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), sous la forme d’aides au cas d’arrêt d’activité. Nous ne sommes sûrs de rien sur le moyen et long termes. Les fonds du FEAMP doivent être réduits de 6% à 6,14 milliards d’euros dans le prochaine cadre pluriannuel 2021-2027. De plus, l’argent serait plus utile et efficace s’il servait à développer des activités et non à détruire des bateaux.

L’enjeu pour la région est donc considérable. Il est nécessaire de se solidariser car l’activité économique et l’emploi peuvent être durement touchés. Il convient donc de se faire entendre, de mobiliser les collectivités territoriales en direction de l’État. Une mission pêche a été décidée à l’Assemblée nationale. Mon ami Sébastien Jumel en sera le président. Il convient de lui donner des éléments car la pêche bretonne peut se trouver dans de nouvelles difficultés. Une démarche est aussi nécessaire en direction de Matignon sur l’équilibre dans la vie des ports de la façade atlantique.
Un tel sujet mériterait d’ailleurs une conférence régionale sur l’économie régionale dans le nouveau contexte, la valorisation des atouts bretons, l’emploi et la formation. Le Royaume-Uni est en effet le troisième investisseur étranger en Bretagne et le troisième débouché d’exportation des sociétés bretonnes (600 entreprises sont concernées).

Vidéo : Intervention de Glenn Le Saout

Intervention de Glenn LE SAOUT candidat PCF( Finistère) aux élections européennes du 26 mai 2019, enregistrée lors de la rencontre publique de Ian Brossat au Relecq Kerhuon le 1er février 2019.

 

Interview à Roscoff de Patrick Le Hyaric: il faut révolutionner la construction européenne (Le Télégramme , Gwendal Hameury, 3 mars 2019)

Patrick Le Hyaric, directeur de L’Humanité et n° 3 de la liste PCF aux prochaines élections européennes, était de passage ce samedi au port de Bloscon, à Roscoff. Devant près de 80 personnes, il a parlé Brexit, évidemment, mais pas seulement. Selon lui, il faut « révolutionner la construction européenne ».

Cindérella Bernard, Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, candidats du PCF aux élections européennes, à Roscoff le 2 mars 2019 pour un débat sur le Brexit et ses conséquences, l’enjeu des élections Européennes au bar restaurant C’est Ici, devant 80 personnes (photo Gwendal Hameury, Le Télégramme)

Vous êtes venu ce samedi au port de Bloscon, à Roscoff, pour parler Brexit. Quelles seront, selon vous, ses conséquences sur les ports bretons ?« Elles seront multiples. Dès lors que l’on va remettre des frontières, on va avoir des questions liées aux douanes, aux infrastructures, à la logistique. Notamment ici, à Roscoff. Il existe derrière ça d’assez lourds enjeux car une chose est le contrôle, une autre est la collecte de la TVA par les douaniers par exemple. À l’intérieur de tout ceci, il y a un débat intra-européen sur les priorités qui vont être données. Si les institutions européennes décident de privilégier les ports du nord de l’Europe, ce sera au détriment de ceux des côtes Manche et Atlantique. Mais à l’intérieur de ce débat, il y en a encore un autre puisque, vraisemblablement, à Matignon, aujourd’hui, on privilégie un axe Le Havre-Paris contre Roscoff, Brest ou Lorient. Tout cela risque de déstabiliser beaucoup de choses en Bretagne. À tout ceci s’ajoutent évidemment les enjeux de la pêche. Jusque-là, les zones de pêche communes profitaient davantage aux pêcheurs des autres pays européens qu’aux pêcheurs britanniques. Or, aujourd’hui, dans la négociation, l’affaire de la pêche devient une sorte de levier qu’utilisent les Britanniques. En retrouvant leurs zones de pêche, ils vont nous en enlever ; ça leur élargit l’espace. D’ailleurs, les pêcheurs britanniques étaient plutôt pour le Brexit… Il y a donc beaucoup d’enjeux qui sont posés pour la région. Car derrière les ports, il y a aussi les exploitations agricoles qui en dépendent ; certaines usines agroalimentaires qui transforment du poisson sont également concernées. Quant à la gare de Roscoff, l’argumentaire pour défendre la ligne Roscoff-Morlaix-Paris est plus solide si on est capable de défendre nos intérêts que s’il y a une sorte d’organisation pour affaiblir le port de Roscoff ».

Croyez-vous à un nouveau référendum sur le Brexit au Royaume-Uni ?« Au point où nous en sommes… Pour ce qui concerne Roscoff et les alentours, qu’il y ait un accord ou pas, ce ne sera pas très positif. On peut craindre que même dans le cas d’un accord transitoire, ce soit négatif. Encore plus négatif qu’une sortie dure. S’il y a de nouveau une consultation, un référendum qui est décidé, je crois que c’est une voie qui peut devenir raisonnable. Je ne suis pas, par principe, pour revenir sur des choses qui ont été décidées par le peuple… Mais compte tenu des points de blocage, des divisions qu’il y a au Royaume-Uni, chez les Conservateurs et un peu aussi chez les Travaillistes désormais, je crois que la voie la plus sage serait de consulter à nouveau les populations du Royaume-Uni ».

Le Brexit, la montée des populismes… N’est-il pas temps de repenser le modèle européen ?« Il y a une incapacité dans l’Union européenne à prendre des décisions en commun. On l’a vu dans le dossier Alstom Siemens : pas d’accord de coopération. Et on vient de le voir encore sur le dossier Air France KLM. La montée des populismes est la résultante du fait que l’Union européenne ne répond pas du tout aux besoins des peuples, crée des fractures. Je pense qu’il ne faut pas repenser mais révolutionner la construction européenne. C’est-à-dire repartir sur de nouvelles bases, dépasser ce qui existe aujourd’hui et reconstruire à partir des demandes des populations, des salariés ».

Quelles sont les propositions de la liste PCF aux Européennes pour y parvenir ?« On ne peut pas faire une union européenne tant, par exemple, qu’on maintient des différentiels de salaires aussi importants. On ne peut pas avoir un SMIC à 1 800 € au Luxembourg, 1 200 € chez nous, à peine 700 € chez les Portugais et 150 € chez les Roumains. Le grand effort qu’il faudrait produire, c’est monter très rapidement ceux qui sont le plus bas pour qu’ils commencent à nous rejoindre. De telle sorte qu’il y ait une égalité de traitement. C’est pareil en matière de protection sociale, d’assurance chômage, de recettes. La question sociale, c’est-à-dire faire une Europe du travail, devient une question principale. Autre point : la négociation sur la politique agricole commune. C’est assez catastrophique ce qui est proposé. Non seulement on va laisser les prix tomber mais on ne va pas compenser. Tout ça est à revoir fondamentalement. On a aussi une banque européenne qui fait un peu ce qu’elle veut. Elle produit beaucoup de monnaie qu’elle prête ou donne aux banques. Mais on n’a aucune assurance que cet argent va à l’investissement, à la formation, à l’emploi, au développement des territoires. Or, il y aurait la possibilité de créer une banque spécifique pour l’environnement et le développement social, qui tiendrait nos services publics. Car une des questions qui est posée actuellement, notamment par les Gilets jaunes, c’est le maintien des services publics. C’est un facteur d’égalité. On voit bien ce qui se passe dans nos collectivités locales, nos hôpitaux, le transport… Tout cet argent-là devrait aller aux services publics, à leur rénovation, à leur démocratisation ; ça devrait aller au progrès social et à la transition environnementale. À ce tarif-là, on commencerait un petit peu à changer le paysage ».

Un petit mot sur la situation de L’Humanité et de ses 175 salariés, que vous dirigez.« La situation est extrêmement difficile au sens où nous sommes en redressement judiciaire. Nous menons une campagne de collecte de dons et de souscriptions pour assurer notre trésorerie pendant toute la période d’observation, qui va durer jusqu’au 7 août. Nous sommes aussi en train de construire un plan de redressement sur la base d’une conquête plus large de lecteurs et d’abonnés parce qu’il y a la possibilité aujourd’hui de développer L’Humanité, mieux sans doute que nous l’avons fait les années précédentes. Mais au-delà de nous, il y a une question de pluralisme, de démocratie qui nous est posée à tous. Presse nationale, presse magazine, presse régionale… C’est notre diversité qui fait la démocratie. Cette richesse est absolument indispensable pour que les gens puissent avoir des informations fiables sur lesquelles discuter afin de se faire leur propre opinion ».

 

80 personnes au Café-citoyen avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard à Roscoff

80 personnes pour le café-citoyen avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard à Roscoff ce samedi 2 mars sur l’Europe et les Conséquences du Brexit au bar restaurant C’est Ici! sur le port du Bloscon.

Très beau café-citoyen sur l’Europe et les enjeux et conséquences du Brexit hier à Roscoff, au bar-restaurant, C’est ici! , qui nous a reçu très chaleureusement avec son propriétaire Vincent et ses employés, avec 80 personnes présentes pour échanger avec Patrick Le Hyaric, Glenn le Saout , Cindérella Bernard candidats du PCF aux élections Européennes du 26 mai prochain. L’échange a été extrêmement riche. Patrick Le Hyaric passionnant et très percutant sur les fondements de cette Europe du capital et de la mise en concurrence de tous contre tous et la nécessité d’en révolutionner les bases!

Auparavant, Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saout et Ismaël Dupont avaient rencontré Eddy Pierres, co-fondateur de Wart et de Panoramas, pour évoquer la problématique des Festivals face aux nouvelles normes réglementaires sécurité et son, et aux surcoûts que ça engendre.

A 11h, Patrick Le Hyaric était présent avec une trentaine de camarades et d’élus du PCF pour un rassemblement en faveur de la relance de la liaison de la ligne ferroviaire de proximité Morlaix-Roscoff.

Relecq-Kerhuon, 9 mars : Table ronde et Repas , Pour une Europe des droits des femmes avec Cindérella Bernard

Pour une EUROPE des droits des femmes

La section PCF du Relecq-Kerhuon organise une table ronde suivie d’un repas : le samedi 9 mars 2019 à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot :

17h00 :    Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.

Pour que les femmes continuent de libérer leurs paroles, fassent entendre leurs voix, leurs aspirations en matière de salaire, de pouvoir d’achat, d’accès à la culture, à la santé, à l’égalité, dans une Europe solidaire.

Avec la présence de Cindérella Bernard, candidate aux élections européennes et de syndicalistes.

Suivi du verre de l’amitié.

Repas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, nous demander un tarif.

Vous pouvez vous inscrire au repas par téléphone auprès de :

Pierre-Yves 06 80 85 94 23   Pascal 07 68 51 86 52 ou Gilles 06 15 31 02 15

Elections européennes : calendrier de campagne dans le Finistère et en Bretagne

MARS

– Samedi 2 Mars, à Roscoff, bar restaurant « C’est ici » sur le port de plaisance du Bloscon, 15h: Rencontre-débat sur le Brexit, ses enjeux et conséquences pour les ports, la pêche et l’économie maritime bretonne avec Patrick Le Hyaric (n°3 sur la liste de Ian Brossat) et Glenn Le Saôut, candidat finistérien. Visite d’entreprises auparavant.

– Dimanche 3 Mars: repas de la section de Plestin-les-Grèves à Keraudy, Ploumiliau, à 12h, avec Cindérella Bernard, candidate aux Européennes (réservation auprès de Denis au 02 96 35 76 94)

– Samedi 9 Mars, au Relecq Kerhuon: Avec Cindérella Bernard, candidate aux Européennes sur la liste de Ian Brossat, Première adjointe à Begard, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor, à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot :17h00 Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Repas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, me demander un tarif.. Si ce n’est fait, vous pouvez vous inscrire au repas en réunion de section ou par téléphone auprès de  Pierre-Yves 06 80 85 94 23   Pascal 07 68 51 86 52 ou Gilles 06 15 31 02 15

AVRIL

– Vendredi 5 avril et samedi 6 avril: Maryam Madjidi qui est candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF sera l’invitée du PCF Finistère

Elle donnera une conférence d’éducation populaire le vendredi 5 avril à 18h au local du PCF Morlaix sur sa trajectoire personnelle et familiale, sa vocation d’écrivain, son magnifique roman « Marx et la poupée » (Prix Goncourt du premier roman 2017, Prix étonnants voyageurs-Ouest-France, prix de la francophonie 2018). Elle fera une causerie et des lectures de son roman le lendemain à 11h à la Librairie Dialogues de Morlaix.

Et à Brest, à 14h30, à la Petite Librairie 4 bis rue Danton à Brest.

Elle animera une réunion publique à la fac Ségalen de Brest le samedi 6 avril à 18h sur les enjeux des Élections Européennes, et notamment sur la question de l’Europe face au défi de l’accueil des réfugiés.

– Vendredi 19 avril: Marie-Pierre Vieu, députée européenne, n°4 sur la liste de Ian Brossat, présente à Quimper pour un meeting Européennes sur la défense des services publics aux côtés de Glenn Le Saôut. de 19h à 23h à « l’Espace grands projets », salle de 100-120 places sur l’esplanade François Mitterrand, dans le bâtiment du théâtre de Cornouaille.

Mercredi 24 avril 2019 – Meeting régional Bretagne aux Halles Martenot Place des Lices à Rennes de 19h30 à 22h avec Ian Brossat et les candidats bretons aux élections européennes:

Cinderella Bernard, première adjointe de sa commune, militante associative, présidente du groupe communiste au Département des Côtes d’Armor

Katja Krüger, comédienne franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes

Christelle Dumont (aide-soignante de l’hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer, syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l’hôpital public

Glenn Le Saout, 20 ans, étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (Taulé, Morlaix).

MAI

– Mercredi 1er Mai à Morlaix: à 15h, discours de Cindérella Bernard à la fête du Viaduc place Allende: l’enjeu des élections européennes du 26 mai prochain. Intervention de Glenn Le Saôut pour l’inauguration de la fête.

 

Cindérella Bernard sur BRETAGNE 5

Cindérella Bernard sur BRETAGNE 5: interview de la candidate communiste aux Européennes des Côtes d’Armor le 25 février 2019.

Très belle et forte interview de 23 minutes par Stéphane Hamon sur Bretagne 5 de Cindérella Bernard avant l’ouverture de la campagne des Européennes dans les Côtes d’Armor ce lundi 25 février au soir à Bégard à la salle de la MJC !

Une super candidate pour le PCF sur la liste de IAN BROSSAT.

Elle trouve des bons arguments contre les récupérations des MACRON et LE PEN et rappelle les atouts de notre liste, de notre parti, le premier parti de France en nombre d’adhérents et en présence militante de terrain. Elle situe le débat sur le terrain de la rupture avec les traités néo-libéraux qui régissent l’union européenne et les politiques des pays européens et connecte cet enjeu avec la prise en compte des urgences du quotidien ressenties par tous: augmentation du pouvoir d’achat, partage des richesses, prise en compte du handicap, renforcement des moyens pour les hôpitaux, les EHPAD, la santé, l’agriculture avec la détresse des agriculteurs.

Cindérella BERNARD était aux côtés de Ian Brossat et Glenn Le Saôut pour le meeting de lancement de campagne des Européennes dans le Finistère au Relecq-Kerhuon le vendredi 1er février (près de 200 personnes présentes). Elle sera présente à nouveau le samedi 9 mars au Relecq-Kerhuon  pour un débat public concernant les droits des femmes et le banquet républicain de la section du Relecq-Kerhuon à la salle Germain Bournot à 17h.

Elle sera aussi présente à Morlaix pour l’intervention politique de la fête du 1er mai du Parti Communiste, place Allende.

Écoute de l’interview en mp3 :

 

Brexit: les enjeux avec Patrick Le Hyaric, député européen PCF, à Roscoff au Restaurant – Bar à Vin C’est ici sur le port du Bloscon le samedi 2 mars à 15h

Brexit: les enjeux avec Patrick Le Hyaric, député européen PCF, à Roscoff au Restaurant – Bar à Vin C’est ici sur le port du Bloscon le samedi 2 mars à 15h (Ouest-France, Mercedi 27 février 2019)

Trois questions à Patrick Le Hyaric, député européen, Parti communiste français (PCF), directeur de l’Humanité et n°3 sur la liste européenne communiste. – Recueilli par Maëlle Denis

 

Vous allez parler des conséquences du Brexit pour les ports bretons, quelles sont-elles?

Il y a des conséquences à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sur l’ensemble de nos côtes. En matière de pêche, il existait une sorte de mer ouverte, sans frontière. On va revenir à des zones de pêche. Il n’est pas du tout exclu que revienne l’interdiction d’aller pêcher dans certaines zones. Et inversement. ça va à l’encontre de la coopération maritime. Il y a là un enjeu sérieux qui peut avoir des répercussions sur toute la façade atlantique, et sur celle de la Manche, jusqu’à la Belgique.

Où en est l’Europe aujourd’hui, selon vous?

On se trouve dans une situation inédite. D’abord, la crise de l’idée européenne parce que la construction de l’UE, sous l’égide de la loi des marchands et de l’argent, a abouti à beaucoup de déceptions. Aucun souhait n’a été exaucé. On n’a jamais eu autant d’inégalités et aucun effort n’a été fait en matière d’harmonisation sociale, notamment salariale. Aucun effort non plus en matière de protection sociale, on constate même le démantèlement du système de protection sociale de retraite.

Quels sont les enjeux de ces européennes 2019?

Il y a plusieurs gros enjeux qui concernent la vie quotidienne en matière de rémunération du travail, en matière de service public, de répartition de l’argent et en matière d’environnement. A ceci s’ajoutent de gros défis. Celui du climat, on ne peut l’affronter qu’ensemble. Celui du numérique, aujourd’hui une industrie dominée par l’Amérique du Nord, par des gens qui payent très peu de fiscalité sur le sol européen. L’évasion fiscale, enfin, qui coûte près de 1000 milliards d’euros qui seraient une source de financement considérable pour le budget européen.

On est en train d’entrer dans une nouvelle réforme de la PAC (politique agricole commune), on sait en Bretagne la manière dont sont traités nos petits et moyens paysans qui sont confrontés à une concurrence acharnée. Il faut aborder une autre politique agricole européenne.

Ne pas aller voter aujourd’hui, c’est donner carte blanche au Conseil européen qui est à majorité de droite, allié à l’extrême-droite. Donc, il faut que les électeurs se mêlent de cette affaire pour refonder profondément l’Union européenne.

Samedi 2 mars, au pot de plaisance de Bloscon, à 15h, au bar-restaurant « C’est ici ». Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes, sera également présent.

http://patrick-le-hyaric.fr/

 

 

Roscoff, Samedi 2 mars : Débat Europe avec Patrick Le Hyaric

SAMEDI 2 MARS, 15h à Roscoff

Débat Europe

Patrick Le Hyaric, député européen PCF, directeur de l’Humanité, n°3 sur la liste européenne conduite par Ian Brossat

animera avec

Glenn Le Saôut, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai prochain

 

Une  RENCONTRE-DEBAT sur:

Les Enjeux et Conséquences du Brexit pour les Ports Bretons, l’économie maritime et la pêche dans notre département .

Dans le cadre de ses activités de terrain de parlementaire européen (élu du Grand Ouest) et de la campagne des Européennes

Sera à Roscoff, Port de Plaisance du Bloscon

à 15h, au Bar-Restaurant « C’est ici »

Elections européennes : le site de campagne est ouvert.

En finir avec la construction libérale de l’Union européenne

Le PCF a toujours combattu et combat toujours «le modèle européen», la construction capitaliste de l’UE, incarnés par les traités en vigueur ! Ce « modèle » a pour tare fondamentale de soumettre la construction européenne et les relations entre les peuples d’Europe au marché et à la concurrence, quitte à bafouer la souveraineté des peuples.

Dix ans après l’éclatement de la crise du capitalisme à laquelle les classes dirigeantes européennes n’ont répondu que par le renforcement des politiques libérales, l’emploi est en miettes dans l’UE. L’UE concentre 10 millions de pauvres en plus depuis 10 ans. Dans le même temps 176 milliards de dollars de dividendes ont été distribués en Europe au 2e trimestre 2018, ce qui représente une hausse de 19% par rapport à 2017. La Banque centrale européenne a versé 3000 milliards d’euros aux banques et aux marchés financiers sans aucune contrepartie depuis 2010. L’évasion et l’optimisation fiscale représentent 1000 milliards d’euros chaque année. Elles coûtent 2000 euros par an et par français.

Nous ne nous reconnaissons pas dans le chantage imposé aux peuples : soit la poursuite du corset austéritaire, soit l’éclatement du continent dans des ensembles rivaux et concurrents. Face à la montée de l’extrême droite et des courants xénophobes et autoritaires il y a urgence ! Pour ouvrir des brèches dans la construction libérale de l’UE et faire émerger une autre vision de la coopération entre les peuples et les nations d’Europe, nous défendons des mesures contraires à la logique libérale des traités européens.

 

https://www.europedesgens.fr

Video : Cinderella BERNARD candidate sur la liste PCF aux élections européennes

Intervention de Cinderella BERNARD, candidate sur la liste PCF aux élections européennes , 2019, lors de la rencontre débat avec Ian BROSSAT tête de liste aux européennes au Relecq -Kerhuon (29) le 2 Février 2019.

Video : Glenn Le Saout sur Tébéo

Glenn Le Saout candidat du Finistere pour le PCF aux éléctions européennes était l’invité politique du journal de Tébéo le 5 février 2019
« Très jeune candidat pour un très vieux parti? « 
« Nous sommes redevenus le premier parti de France en nombre d’adhérents, 800 adhérents dans le Finistère, 2500 en Bretagne, on nous voit beaucoup défendre les services publics, comme la maternité de Guingamp ou la Cardiologie à Morlaix, à l’intérieur de comités de défense de l’hôpital où nous cherchons à rassembler »
« Nous avons une liste à l’image du parti communiste, une liste d’ouvriers, d’employés, d’étudiants, de retraités, une liste de gens ordinaires qui font des choses extraordinaires »
 » Les sondages ce n’est pas une science exacte, le rassemblement nous on le souhaite. EELV et France Insoumise ne sont pas favorables au rassemblement. Avec Génération.s, il y a des discussions sérieuses et une volonté de rassemblement aussi à la base chez de nombreux militants des deux organisations. »
 » Nous avons des Gilets Jaunes sur notre liste. Les propositions de loi de nos parlementaires ont une résonance chez les Gilets Jaunes, comme le RIC, la taxation à la source des profits des multinationales, le rétablissement de l’ISF, etc »
« Nous vivons dans un monde où le système capitaliste a montré ses limites. Il faut le dépasser ».

 

Vidéo : Questions/réponses avec Ian Brossat le 01 Février 2019 au Relecq-Kerhuon

180 personnes au Relecq-Kerhuon pour la rencontre-débat de Ian Brossat sur les élections européennes organisée par le PCF Finistère ce vendredi 1er février, dans une ambiance fraternelle et combative, avec les interventions aussi de deux autres candidats aux Européennes, sur la liste approuvée à 99,5% dans notre département le lendemain, Cindérella Bernard Première adjointe d’une commune rurale des Côtes d’Armor, présidente du groupe communiste au conseil départemental, militante associative Langue, école et culture bretonne (40 ans), une des étoiles montantes du communisme en Bretagne, et Glenn Le Saout (20 ans), le candidat finistérien, étudiant, ex-président du syndicat lycéen FIDL pour la Bretagne, animateur de la bataille contre la loi El Khomri dans le Finistère, bénévole associatif. C’était salle des associations Germain Bournot, le nom d’un camarade. Ian Brossat était chez lui.

Auparavant, Ian et les autres candidats ont effectué une table ronde avec des acteurs de la pêche, de la construction navale, et de l’économie maritime, pour évoquer différents aspects des enjeux actuels en termes de maritimité, de réindustrialisation, de protection de la pêche artisanale respectueuse de la ressource, de lutte contre les importations de poissons pêché dans des conditions bien moins glorieuses, de désarmement nucléaire, de relance de la construction et de la déconstruction navale, de développement des EMR, énergies marines renouvelables, et des éoliennes offshore, puis, pendant 40 minutes avant le meeting, toujours avec les autres candidats et moi-même, ainsi qu’avec Jacqueline Héré, maire adjointe PCF de quartier de Bellevue à Brest, et Christiane Caro, animatrice de l’atelier santé Bretagne du PCF, Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF Finistère, il a rencontré et échangé très fraternellement avec trois gilets jaunes brestois, lucides, courageux et déterminés, tout comme nous! .

Ismaël Dupont

Vidéo : Intervention du 1er Fev de Ian Brossat au Relecq Kerhuon (29)

 Réunion publique avec Ian Brossat, tête de liste du PCF, Cinderella Bernard et Glenn Le Saout, candidats sur la liste L’Humain d’abord aux Européennes: 180 personnes réunis pour une Europe des gens, et pas de l’argent!

 

 

Glenn le Saout très à l’aise, drôle et percutant pour son baptême du feu de candidat aux Européennes, a pris la parole vendredi au Relecq-Kerhuon après Ismaël Dupont et Cindérella Bernard, et avant Ian Brossat, en évoquant sa vision de l’Europe, des luttes de la jeunesse, d’une autre vision du développement et de l’efficacité du combat pour les droits et la dignité, nourrie de sa récente expérience au Burkina Faso. Sa devise, le chant des supporters de Liverpool pour cet amoureux de football, joueur et entraîneur de jeunes, « You’ll Never Walk Alone! » En rouge, mes amis et camarades, vous ne marcherez jamais seuls et toutes les remontadas sont possibles, c’est pas le Milan AC de Berlusconi qui dira le contraire!

Les mousquetaires de la bataille contre l’Europe du capital. Trois candidats aux Européennes sur la liste « L’Humain d’abord. L’Europe des gens, pas l’Europe de l’argent »: heureux après une réunion publique intense, chaleureuse et fraternelle: Cindérella Bernard Ian Brossat et Glenn le Saout Le Relecq-Kerhuon, 1er février. 99,5% des voix des adhérents communistes finistériens qui ont voté ont approuvé le choix de la liste soutenue par le PCF et République et Socialisme conduite par Ian Brossat, un formidable candidat doublé d’un homme tout aussi bien! Le communisme du XXIe siècle à ses visages! A l’image des 79 candidats de la liste présentée pour les élections européennes du 26 mai 2019.