Category: Communes

26 février – les camarades de la 6e circonscription du Finistère (Châteaulin-Crozon-Carhaix-Plougastel-Ouessant) réunis autour de Pierre-Yves Thomas, candidat titulaire, élu à Carhaix, et Isabelle Maugeais

Les camarades de la 6e circonscription du Finistère (Châteaulin-Crozon-Carhaix-Plougastel-Ouessant) réunis autour de Pierre-Yves Thomas, candidat titulaire, élu à Carhaix, et Isabelle Maugeais, candidate suppléante, conseillère départementale et élue municipale à Pont-de-Buis, pour la conférence de presse de déclaration de candidature aux législatives.

Photos Daniel Laporte et article Le Télégramme.

Législatives. À Morlaix, Valérie Scattolin investie par le Parti communiste français

Législatives. À Morlaix, Valérie Scattolin investie par le Parti communiste français

​L’actuelle adjointe au commerce de Morlaix (Finistère) a officiellement dévoilé sa candidature aux élections législatives de 2022, pour la quatrième circonscription. Son suppléant est Enzo de Gregorio, Carantécois de 19 ans. Tous deux ont été investis par le Parti communiste français (PCF).

Une nouvelle page vient de s’ouvrir pour le Parti communiste français (PCF) de Morlaix (Finistère). Valérie Scattolin est la candidate officiellement investie pour la quatrième circonscription, dans le cadre des élections législatives. Ces dernières se dérouleront les dimanches 12 et 19 juin 2022. « Je passe le témoin après les deux candidatures de 2012 et 2017 », se réjouit Ismaël Dupont, secrétaire départemental du PCF. Pour rappel, la quatrième circonscription regroupe les cantons de Lanmeur, Morlaix, Ploudiry, Plouigneau, Plouzévédé, Saint-Pol-de-Léon, Saint-Thégonnec, Sizun et Taulé.

Qui sont les candidats ?

À 56 ans, Valérie Scattolin est actuellement salariée à HOP !, en passe de se reconvertir comme décoratrice d’intérieur. Élue d’opposition à la Ville de Morlaix en 2016, elle est passée dans le camp de la majorité en 2020, devenant adjointe au commerce, aux animations du centre-ville et au tourisme.

Son suppléant est Enzo de Gregorio. À 19 ans, ce Carantécois travaille dans la communication et est secrétaire du Mouvement des jeunes communistes du Finistère. Le jeune homme est également ancien responsable départemental du syndicat Mouvement national lycéen et s’est déjà présenté aux précédentes élections régionales, sur la liste de Loïg Chesnais-Girard.

Que proposent-ils ?

« Après cinq ans de pouvoir exercé par Emmanuel Macron, les inégalités se sont aggravées, avec neuf millions de pauvres, avance la candidate. Nos députés communistes ont voté contre le passe sanitaire et contre la suppression de l’ISF et la réforme de l’assurance-chômage. »

Leurs mesures : « L’augmentation de 30 % du Smic, la retraite à 60 ans, l’abrogation de la loi sur l’assurance-chômage, la prise en charge à 100 % des soins par la Sécu, le recrutement de 90 000 enseignants, la réappropriation publique de la SNCF, d’EDF, d’Engie, de La Poste, ou encore l’accès au logement. Localement, cela se voit, notamment sur les zones côtières. »

 

Article du Ouest France du 16/02/2022 :

https://www.ouest-france.fr/elections/legislatives/legislatives-a-morlaix-valerie-scattolin-investie-par-le-parti-communiste-francais-2233c4c0-8f39-11ec-91ef-c5100846ffb2

13 janvier – Ismaël Dupont représentait le PCF à un débat sur le désarmement nucléaire à Brest avec des représentants de l’ICAN, du CIAN 29, de FI, de EELV, du NPA

En débat sur le désarmement nucléaire à l’invitation du CIAN 29, en clôture d’une belle semaine de mobilisation pour le désarmement nucléaire, après le pique-nique festif du midi face au Conseil des Ministres Européens réuni aux Capucins, pique-nique qui a rassemblé une centaine de personnes. Le débat était animé par le porte-parole de l’ICAN France Jean-Marie Collin avec Pierre-Yves Cadalen (FI), Ronan Pichon (EELV), Gérard Mas (NPA) et Ismaël Dupont qui, du fait de l’indisponibilité finalement du député communiste Jean-Paul Lecoq, initialement prévu, mais venu dimanche 9 janvier à la manif et au débat du Mouvement de la Paix, représentait le PCF et son candidat aux présidentielles Fabien Roussel sur cette soirée organisée en même temps qu’un rassemblement des ministres européens de la défense et des affaires étrangères à la mairie de Brest.

Merci à Enzo, Eugénie, Claude pour les photos.

Vers une fermeture partielle du bureau de Poste de Kerfeunteun

En fin d’année 2021, la direction de La Poste a annoncé à la mairie sa volonté de fermer, tous les lundis, le bureau de poste situé au 36, avenue de la France-Libre, dans le quartiers de Kerfeunteun. Une fermeture effective à compter de mars, qui passe difficilement auprès des riverains. Un collectif a notamment lancé une pétition en ligne, sur le site change.org, afin de demander « l’ouverture six jours par semaine », « l’ouverture des deux guichets sur une plus grande amplitude pour limiter l’attente » ainsi que « de mettre à l’étude l’allongement des horaires d’ouverture au-delà de 17h ».

Le collectif est soutenu par Bernard Jasserand, adjoint en charge du quartier. Ce dernier a adressé la semaine dernière un courrier à la direction de La Poste. « Le quartier de Kerfeunteun, qui compte 20 000 habitants accueille aussi des commerces et de nombreuses entreprises. C’est un bassin de vie important, qui nécessite une ouverture six jours sur sept, en adéquation avec le rythme de la vie quotidienne des familles, des actifs et des professionnels ».

Une fréquentation importante. « Situé sur un axe de transit, le bureau est également fréquenté par les usagers des communes limitrophes dépourvues de bureau de poste. La fréquentation reste donc importante, les files d’attente sur le trottoir en témoignent quotidiennement, notamment le lundi », continue le maire adjoint. Et d’ajouter : « de nouveaux services non marchands pourraient également être proposés, par exemple un accès au numérique permettant de contacter les différents services publics et ainsi de contribuer à la réduction de la fracture numérique ».

Rencontre le 2 février. Une rencontre est prévue le 2 février entre Bernard Jasserand et le directeur de La Poste de Quimper. « Le service public postal est d’autant plus important pour le lien social dans cette période de crise sanitaire. En tant que prestataire du service postal universel et dans le cadre du contrat qui la lie à l’état, La Poste a des engagements de continuité du service public, elle doit les respecter », conclut l’adjoint quimpérois.

Source : letelegramme.fr du 20/01/22.

Ci-joint la copie de la lettre de Bernard Jasserand au directeur de La Banque Postale

Courrier adressé à M. SERREAU contre la fermeture du bureau de poste de Kerfeunteun le lundi

Pour le PCF de Carhaix-Huelgoat « Il faut renationaliser EDF »

Dans un communiqué adressé à la rédaction, la section PCF de Carhaix-Huelgoat s’émeut de l’annonce gouvernementale concernant la vente, par EDF, de 20 térawattheures à ses concurrents. Pour le porte-parole de la section, Pierre-Yves Thomas, il s’agit- là d' »un cadeau aux entreprises privées et d’un affaiblissement de l’entreprise historique. Acheté 316€ le térawattheure, elle devra le revendre 46€ aux fournisseurs alternatifs, dont un tiers va bénéficier à Total, qui a versé des dividendes pendant la crise sanitaire. C’est une perte de 8Mds d’euros. Le PCF propose de rendre caduque les dispositions de l’Arenh inscrites dans la loi NOME votée en 2010, instaurant une concurrence artificielle de l’électricité en obligeant EDF à vendre une partie de l’électricité nucléaire à faible prix à ses propres concurrents, ainsi que la méthode de tarification actuelle qui prend en compte les prix de marché européen de gros et favorise la concurrence au détriment d’EDF ». Pour les communistes « il faut revenir à un tarif qui prenne réellement en compte les coûts de production, de transport et de distribution dans le calcul des tarifs réglementés de vente. Il faut renationaliser EDF et Engie! »

source Télégramme : Teleg-PCFcx-EDF-2022-01-21.jpg

Brest : Samedi 28 novembre, 15 h, rassemblement : Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !

Non au projet de loi liberticide du gouvernement et des députés LREM !

Ni les arguments de l’opposition, ni l’union des associations de défense des libertés, ni la très grande majorité des rédactions et des syndicats de journalistes, ni les tribunes d’intellectuels, ni l’appel de la Commission européenne ou de la Défenseure des droits, Claire Hédon, n’ont réussi à dissuader les élus LREM de voter, mardi, le texte sur la « Sécurité globale ». Et, ce faisant, de continuer de maltraiter la République !

L’ensemble a été validé, dont l’article 24 qui vise à dissuader les citoyens et les journalistes de filmer et diffuser des images des forces de police en intervention, au risque de s’exposer à une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Celui-ci  ne sera  d’aucune utilité pour protéger les policiers  mais  très efficace pour brider un peu plus la liberté d’expression et celle de la presse.

 Ce qui importe, aujourd’hui, c’est de rétablir la confiance entre la population et les forces de l’ordre, de redonner sens à leur mission qui doit être la sécurité des biens et des personnes, et non la police des mouvements sociaux. Cette loi ouvre la voie à la privatisation des fonctions de défense et de sécurité qui relèvent de la responsabilité régalienne de l’État. Cette loi s’inscrit dans la mise en place de tout un système de surveillance de la population, dans l’espace public comme dans la vie privée, avec capteurs, caméras, drones, fichage, reconnaissance faciale…

Aussi la section du Pays de Brest du PCF à l’unisson des 66 organisations de défense des droits et libertés qui, dans leur diversité, demandent le retrait de 3 articles particulièrement dangereux de cette loi, de la Défenseure des droits qui exprime son inquiétude,  appelle à poursuivre et élargir la mobilisation pour mettre en échec la  loi de sécurité globale et appelle à participer au rassemblement prévu samedi 28 novembre, à 15 h, Place de la Liberté à Brest, à l’initiative de la Ligue des Droits de l’Homme, dans le respect des gestes protecteurs.

Morlaix : Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages – Communiqué commun

Communiqué commun – Morlaix, 26 novembre
Rassemblement contre la Loi Sécurité globale samedi 28 novembre à 15h Place des Otages
La discussion sur la loi dite « sécurité globale » a commencé en première lecture à l’Assemblée nationale ce mardi 17 novembre. Nous dénonçons une loi attentatoire aux libertés publiques.
Nous dénonçons également l’atteinte portée à la liberté de la presse et au droit à l’information. En effet, si les autorités publiques, police et gendarmerie, et des autorités privées, SNCF, peuvent plus facilement capter des images des particuliers, l’inverse sera interdit. Cette loi condamne « le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un agent de la police nationale ou de la gendarmerie nationale autre que son numéro d’identification individuel ».
Toutes ces mesures sont l’expression d’une dérive autoritaire du Gouvernement. Non seulement elles ne protégeront personne, mais en plus, elles créeront les conditions d’une répression accrue des mobilisations sociales : restriction du droit de manifester, surveillance et répression des manifestants, impunité des policiers violents, restriction de la liberté de la presse et du droit d’information.
Ainsi,
les Jeunes Communistes, Le Parti Communiste, La Gauche Indépendantiste, Génération.s, Europe Écologie les Verts, UDB, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Socialiste, Force Ouvrière, SUD Solidaires,  FSU, CGT, Association France Palestine Solidarité, Ligue des Droits de l’Homme, etc.
appellent l’ensemble des Morlaisiens et des habitants de la région sensibilisés à cette question démocratique majeure à se réunir
le Samedi 28 Novembre, place des Otages à Morlaix, 15H
Pour s’opposer à cette loi liberticide dite « Sécurité Globale »

Hop ! Morlaix : un scandale !

Un scandale!!!

Air France empoche des milliards du gouvernement Macron-Philippe qui lui demande d’augmenter sa rentabilité.

Traduction, la multinationale d’origine française, anciennement publique, sacrifie les dessertes régionales et Hop! qu’elle avait absorbée.

Ben Smith et ses actionnaires n’en ont rien à faire de l’aménagement du territoire.

Tout sera concentré dans le hub de l’aéroport Charles de Gaulle.

Et tant pis pour les millions d’euros investis par les collectivités comme Morlaix et Morlaix Communauté, la Région Bretagne, pour faciliter l’installation, le développement et le maintien des activités aéronautiques (entretien et amélioration de l’aéroport de Morlaix-Ploujean, gestion subventionnée de l’aéroport avec une DSP en déficit, filière aéronautique de Tristan Corbière pour les métiers de l’aéro, simulateur de vol, installations de maintenance …)!

Avec l’ensemble des salarié-e-s, la population, les élus, et avec nos deux futures élues de gauche salariées chez Hop! – Valérie Scattolin, représentante nationale UNSA au niveau de l’ensemble de l’entreprise et militante du PCF à Morlaix, élue sortante de l’opposition de gauche à Morlaix, et Nathalie Barnet Tanzilli, toutes deux sur la liste de Morlaix Ensemble, nous allons nous battre pour sauvegarder les 280 emplois concernés a Morlaix, ville mère de Brit Air, sans compter les emplois induits.

Ismaël Dupont



Valérie Scattolin, Arnaud Hue et Christel Gélébart, représentants de l’intersyndicale Hop ! Morlaix, restent combatifs malgré les grosses incertitudes qui planent sur l’avenir du site breton de la filiale d’Air France. (Photo Laurent Aquilo)

Communiqué de l’intersyndicale de Hop! la semaine dernière:

Air France se recentre à Paris et abandonne la province aux low-costs! –

Communiqué de l’intersyndicale HOP!

Accorder un prêt de 7 milliards d’euros à Air France pour la sauver de la crise est une chose, abandonner la desserte des régions et des lignes intérieures aux low-costs en est une autre!

Le Groupe Air France veut se reconstruire autour du Hub de Charles de Gaulle, quand dans le même temps les dessertes d’Orly et de la province porteraient le modèle économique Transavia. Cela veut dire que que les nombreuses liaisons dites inter-régionales seraient dans un avenir proche abandonnées, voire supprimées!

Mais Transavia en province ne pourra pas se substituer à Hop! sur la totalité du réseau.

En effet, les modules de nos compagnies ne sont pas comparables avec d’un côté des avions de 72/100 sièges et de l’autre des aéronefs de 189 sièges. Il est illusoire de penser qu’un avion de 189 sièges pourrait remplacer un module plus petit et parfaitement adapté au réseau Transrégional!

Transavia en province c’est pour effectuer des vols « soleil » pour aller à Ibiza, Djerba, Tamanrasset.. Mais certainement pas pour faire des liaisons du type Bordeaux-Lyon ou Strasbourg-Nantes! Les modules low-cost sont adaptés pour effectuer des vols avec un taux de remplissage de l’ordre de 95% sinon ils ne sont pas rentables!

La nouvelle stratégie de Benjamin Smith, c’est l’abandon du maillage hexagonal! Le Hub de Charles de Gaulle est vital pour Air France avec les vols intercontinentaux. Air France décide de sacrifier la province sous prétexte de non rentabilité et sous prétexte des consignes départementales.

Pourtant demain les vols Province-Orly seront réduits à la portion congrue…

Les avions de HOP! sont pourtant mieux adaptés puisque plus petits, plus légers, moins gourmands en kérosène et leur impact carbone est bien moins élevé que les Airbus d’Air France ou les Boeing de Transavia!

Benjamin Smith dans sa nouvelle stratégie mise tout sur Paris et abandonne la province!

Comment les élus de la nation, les contribuables Français, pourraient accepter une telle stratégie, basée uniquement sur la rentabilité et financée avec ses propres deniers.

L’intersyndicale de Hop! CFDT, CGT, CGC-CFE, SNPL, FUC, SPL, UNAC, SNGAF, SNPNC, UNSA

 

 

Des milliers de salariés des compagnies HOP et Air France sont directement menacés de perdre leurs emplois suite aux restructurations envisagées sur le court-courrier.

Le gouvernement, par la voix de Mr Bruno Le Maire, ministre de l’économie, a clairement imposé à Air France, de ne plus opérer de vols sur des lignes accessibles en moins de 2H30 en train uniquement au départ de l’aéroport d’Orly et de Lyon. Condition péremptoire à l’octroi de deux prêts d’un montant de 7 milliards d’euros.

L’Etat réclame la suppression de nombreuses lignes d’Air France, opérées en majorité par sa filiale HOP ! par soucis d’écologie et de rentabilité.

L’Etat appelle chaque partie à prendre ses propres responsabilités.

l’Intersyndicale de HOP ! ( CFE-CGC, CFDT, CGT,  FUC, SNPL, SPL,SNGAF, SNPNC, UNAC, UNPNC, UNSA ) demande au gouvernement de prendre ses responsabilités en appliquant les mêmes contraintes environnementales et les mêmes conditions d’exploitation, par le biais d’une législation, à toutes les compagnies aériennes notamment aux compagnies low-cost étrangères positionnées sur le réseau domestique.

Le site « HOP MORLAIX » est particulièrement menacé, site qui regroupe 276 emplois.

L’intersyndicale appelle à signer la pétition « POUR LA PRÉSERVATION DES EMPLOIS, POUR LA SURVIE DES TERRITOIRES »

 
Pour en savoir plus et pour signer, c’est ici:
 

Parole à Corentin Derrien, 18 ans, élu communiste à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec.

A l’issue de ces municipales 2020, Corentin Derrien sera sans doute un des élus les plus jeunes de France et de Bretagne.

Corentin Derrien est un jeune très mature, un amoureux de la nature et de la Bretagne. Au bout de 15 jours passés loin de son Finistère, il a le mal du pays. A 18 ans, étudiant brillant, il finit sa première année de Sciences Politiques à Rennes, tout en revenant tous les week-end et les vacances dans le Finistère.

Il a adhéré en 2019 au PCF et au MJCF, après une participation à la fête de l’Humanité sur le stand du Finistère en 2018 (il avait fait la course à pied de l’Humanité avec son père), et a déjà participé à l’université d’été du Parti communiste en août 2019 à Aix-en-Provence, une très belle expérience qu’il est prêt à renouveler dès cette année si la crise du Covid-19 permet d’organiser à nouveau notre Université d’été, prévue à Marseille. Pour quelqu’un qui ne prise guère les vacances dans le Sud et qui craint la chaleur, cela témoigne de l’intérêt qu’il a trouvé à la rencontre des camarades de toute la France, des intellectuels et universitaires du parti ou sympathisants, des ateliers théoriques et pratiques sur le militantisme, la société, l’économie, l’histoire, la philosophie, l’art. Corentin est déjà très cultivé et est venu au Parti communiste par un choix réfléchi et intellectualisé. Lecteur du Manifeste du Parti communiste et des textes historiques de Marx, comme de Schopenhauer et de Nietzsche, il a l’habitude de prendre du recul sur les faits sociaux et est très bien informé. Ce qui n’empêche cet intellectuel d’être aussi un sportif accompli. Sa passion est la plongée et la « promenade sous-marine », pour la contemplation autant que pour la tâche, l’été comme l’hiver dans la Manche auprès de la maison de ses grands-parents maternels à Plouguerneau. Il adore aussi marcher et courir en forêt, sur les sentiers dans la campagne du Léon et des Monts d’Arrée, et participe régulièrement à des courses à pied et des trails, tout en continuant en s’entraîner au tir à l’arc, même s’il n’a plus le temps de prendre des cours et de faire de la compétition.

Corentin se décrit comme assez casanier et l’idée de s’engager durablement pour sa commune à 18 ans, d’y revenir toutes les semaines pour assumer ses responsabilités de conseiller municipal, est pour lui toute naturelle.

Corentin, comment as-tu occupé tes deux mois de confinement?

J’avais du travail pour préparer mes partielles, rendre des devoirs, lire les cours dans le cadre d’une continuité pédagogique qui a été bien assurée à Sciences-Po Rennes? J’ai fait des lectures historiques – La République de Maurice Agulhon, Platon, etc. Je me suis aussi beaucoup promené dans la nature.

A quel moment tu as pensé à t’engager dans la campagne des municipales à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec?

Vers la fin octobre. La section PCF de Morlaix m’a proposé de m’investir dans cette campagne. J’ai rencontré Solange Creignou en mairie en novembre et le courant est bien passé. On avait de nombreuses convergences dans notre façon de voir la politique locale et la commune. J’ai participé à du porte-à-porte, à des réunions de construction du programme, à la réunion publique de Saint-Thégonnec. Nous avons fait une vraie campagne comme si une liste concurrente était présentée. C’est important de respecter les électeurs, de communiquer sur les réalisations du mandat précédent, de faire connaître le programme, de le montrer. J’ai rencontré des citoyens contents de nous voir, ouverts sur la discussion. Au centre de notre projet, il y a 3 axes:

– L’attention à la place de l’humain au sein de tous les projets

– La transition écologique

– La démocratie participative

Il y avait assez peu de candidats affiliés politiquement sur notre liste: un ou deux au PS, dont le maire, Solange Creignou, un militant écologiste, Josselin Boireau, et moi, au PCF. Nous avons fait notre première séance d’installation du Conseil Municipal, principalement consacrée à la gestion de la crise sanitaire et de la crise économique, sociale, humaine qu’elle engendrera et dont nous devons limiter les effets. Cet enjeu aura une grande importance dans les années à venir. On s’est aussi penché sur la sortie du confinement des écoles. L’installation des commissions se fera au conseil municipal du 4 juin. Je vais m’engager sur la commission transition écologique, développement durable, une thématique transversale à tout notre projet, et sur le projet « Territoire zéro chômeur de longue durée ». Je serai aussi à la commission bâtiment et patrimoine historique.

On va s’appuyer sur la formation, la mise en contact des demandeurs d’emplois avec les employeurs. Le Conseil municipal est composé de deux tiers d’anciens ayant déjà un ou quelques mandats au compteur et d’un tiers de nouveaux. L’ambiance de travail est très bonne. La fusion entre Saint Thégonnec et Loc-Eguiner est réussie aux yeux de tous. Françoise Raoult et Solange Creignou s’entendent bien. Il y a 5 km entre les deux bourgs mais la fusion de communes profite à tous. Des investissements sont réalisés sur les bâtiments.

Qu’est-ce que cela change pour toi d’être élu à Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, à 18 ans?

Cela change l’emploi du temps. Pendant la campagne, j’ai réussi à tenir les deux bouts, en me déplaçant souvent entre Rennes et Saint-Thégonnec. Mes activités d’étudiant à Sciences-Po et d’élu local vont se nourrir mutuellement. Je vais apporter l’expérience de la politique locale et de ses contraintes dans mes études politiques et l’expérience de la connaissance des institutions dans ma pratique d’élu. Je suis le plus jeune de l’équipe, le plus jeune après moi à une trentaine d’années. Ce que je peux apporter à 18 ans, c’est aussi un contact direct avec les jeunes et leurs attentes. Ayant fait mon début de collège à Saint-Thégonnec, je connais un certain nombre de jeunes de ma génération dans ma commune. Nous voulons créer un conseil des jeunes, dans la continuité d’un axe directeur de notre équipe qu’est la consultation citoyenne. Dans une petite commune comme Loc-Eguiner Saint-Thégonnec, les élus sont naturellement proches des habitants et à l’écoute de leurs préoccupations. Même en dehors d’une institutionnalisation de la démocratie participative. Vis-à-vis de moi et de mon jeune âge, j’ai senti d’abord de la bienveillance dans l’équipe. Je connaissais déjà plusieurs élus, comme Olivier Le Bras, un ami de mon père dans sa jeunesse, avec lequel j’ai fait des courses à pied. Il y a une grande diversité sociale et professionnelle dans cette liste: des agriculteurs, des professeurs, des cadres, des ouvriers. En tant qu’étudiant, je participe de cette diversité. J’ai hâte de commencer le travail. Je pense pouvoir m’organiser avec des conseils municipaux tous les un mois et demi, deux mois. Je ne vais pas faire passer le travail d’élu local derrière mon travail d’étudiant. Je pense pouvoir avoir droit à des dispenses administratives à Sciences Po. Ce serait un paradoxe qu’on ne puisse exercer correctement un mandat d’élu dans cette enceinte?

Comment décrirais-tu ta commune?

C’est une commune en grande partie rurale, avec un très beau bourg, une église, un enclos paroissial et un calvaire magnifique, un beau patrimoine architectural en général. Nous avons aussi un beau patrimoine rural et agricole, des bois. La commune a également pris une dimension péri-urbaine, avec beaucoup d’habitants qui travaillent le long de la RN12, à Morlaix, Brest, Landivisiau, Landerneau.

Quel sont les rôles de l’action municipale et de l’échelon communal pour toi?

Ils sont essentiels, particulièrement en ces temps de crise, devant les défaillances de l’Etat. Les politiques néo-libérales menées depuis des années ont fragilisé les capacités d’intervention planificatrice et régulatrice de l’État, les communes ont pallié à toutes ses carences comme elles l’ont pu. En même temps, on a vu aussi à l’œuvre le plus mauvais de la centralisation dans cette crise du Covid-19 comme quand l’État interdisait pour tous les territoires, mêmes ruraux, l’accès aux sentiers de randonnée, aux plages, aux bois, l’interdiction de faire du vélo pour compenser par un surcroît de restriction de liberté son imprévoyance et la casse des outils de santé publique.  On a vu dans cette crise du coronavirus une accumulation de décisions déconnectées du terrain. On aurait pu avoir des décisions plus rationnelles, plus efficaces, plus proches de la réalité à l’échelle locale. Quoi de commun dans ce contexte entre les problèmes posés dans les grandes métropoles et à Paris, dans les villes moyennes, et dans les petites communes? Les maires et élus des collectivités locales peuvent avoir une approche plus pragmatique, même si on a aussi besoin d’un État plus efficace dans la planification, ce que j’appellerai une forme de socialisme au meilleur sens du terme, celui de la gestion collective des biens communs.

Propos recueillis par Ismaël Dupont – 28 mai 2020

Parole à Eugène Davillers Caradec, 22 ans, possible futur élu communiste à Morlaix.

Eugène Davillers Caradec a 22 ans. Après son collège au Château, son lycée à Tristan Corbière et des études d’anglais à l’UBO de Brest, il est actuellement service civique en collège. Sa mère est morlaisienne, mais il est né à Nogent-sur-Marne dans le 94. Il arrive à Morlaix, il y a douze ans. Passionné de musique, guitariste, s’intéressant aussi au cinéma et à toutes les formes d’art, aux sciences, à la philosophie, et à la littérature, ses grands livres du moment sont « Sur la route » de Jacques Kerouac, « Le Roi des Aulnes » de Michel Tournier, « Crime et châtiment » et « L’Idiot » de Dostoïevski, et « L’Étranger » d’Albert Camus.  Eugène est militant communiste et candidat sur la liste de Morlaix Ensemble.

Eugène, pourquoi tu as adhéré au Parti communiste?

La recherche de justice, d’équité dans la répartition des richesses. Les communistes portent depuis toujours des valeurs dont je me sens proche, et qui s’incarnent dans les gens et leurs actes. Je pense notamment à ces grands noms qui ont porté des réformes telles que la mise en place du système des retraites par répartition, la sécurité sociale. Je me sens proche aussi des valeurs socialistes d’avant-guerre qui ont construit un monde de solidarités et de biens communs que l’on est en train de casser méthodiquement aujourd’hui. Il y a quelque chose qui me plaît dans le PCF, c’est la stabilité temporelle. On sait à qui et à quoi on a affaire. Ce n’est pas un parti volatile, hétéroclite, d’intrigues pour le pouvoir. Il est ancré dans des valeurs saines. Il y a de nombreux partis nouveaux à l’identité hybride, qui se cherchent, sont subordonnés à des ambitions individuelles, minés par les conflits. Ce n’est pas le cas du PCF. Je me reconnais dans l’image de la politique que peuvent véhiculer Ian Brossat ou Fabien Roussel. Je déteste l’identification du PCF au stalinisme, c’est tellement énorme comme raccourci, tellement oublieux des riches personnalités qui ont apporté plein de choses à la société française. Je ne suis pas là par hasard, les valeurs de mes parents, mon arrière-grand père communiste, un grand-père socialiste bon teint, partisan de la laïque. Lors de la première réunion du PCF à laquelle j’ai assisté comme nouvel adhérent, j’avais la boule au ventre. C’était il y a 2 ans. J’avais 19 ans. Mais on ne m’a jamais mis dans une case « jeune branleur », mais j’ai rencontré des gens à l’écoute, attentifs aux idées nouvelles, mais si ils ont de l’expérience et des bases solides. Les gueules du PCF à Morlaix sont bien connues, présentes à toutes les manifestations, elles se définissent dans leurs actes. Beaucoup de ces militants sont engagés aussi dans le monde associatif, la solidarité. Ils ont un souci formateur sans vouloir nous modeler à leur image. Il y a la possibilité d’être libre dans cette organisation qui pousse à s’émanciper intellectuellement. Les gens ont l’impression que l’engagement partisan rime avec contraintes de pensée, de choix, d’actes, alors que c’est complètement l’opposé si j’en croie mon expérience.  Conseils, dialogue, bienveillance. J’ai voté FI en 2017 mais j’ai été séduit depuis par la stabilité temporelle, l’expérience, l’absence de culture de la personnalité au PCF.

Pourquoi as-tu accepté d’être candidat sur la liste de Morlaix Ensemble?

Je suis d’un naturel curieux, cela m’intéressait de vivre cette aventure collective de l’intérieur. Morlaix Ensemble m’apparaît comme un groupe très divers, avec des connaissances et des expériences complémentaires dans des domaines différents (l’écologie, le social, l’économie, la gestion de la mairie), un groupe où les gens sont humains avant tout, pas étrangers à eux-mêmes et à leurs valeurs. Derrière l’engagement politique, il y a les vies quotidiennes, les difficultés sociales, la communauté, les intérêts. Le but n’est pas que de gagner sur une élection. Gagner, pourquoi, à quelles fins, voilà ce qui compte, et surtout réaliser ce sur quoi on s’est engagé. Faire des choses pour les plus démunis notamment, penser la ville comme un tout, un organisme. Morlaix Ensemble, pour moi, c’est un ensemble de personnes engagées dans l’associatif, le social, avec un souci de l’humain et du respect de l’autre inhérent à ce groupe. La vraie victoire, elle se connaîtra au bout de 6 mois de mandat. L’important, c’est de gagner le cœur des habitants.

Jean-Paul Vermot, c’est un bon gars, un mec qui est calé en gestion et en économie, qui est prêt à gérer la mairie, a le respect des habitants. Je me fais fort de dire qu’il ne va pas tromper nos attentes. C’est quelqu’un d’agréable, il a l’oreille, les yeux, le sourire. Il ne prend pas les gens de haut.

Quelles doivent être les priorités du mandat si on gagne les élections à Morlaix pour toi?  

– La jeunesse. On a une jeunesse qui se perd un peu à Morlaix. Il faut les aider à trouver un emploi, un logement, des études.

– Ploujean. Le bourg est en train de mourir. Cela me paraît super important de mettre en œuvre une politique volontariste pour le revitaliser.

– La bonne gestion économique de la ville. Assurer sur l’essentiel: transport en commun, infrastructures, écoles. Le projet de rénovation intégrale du musée a un coût énorme pour la ville. Il y avait peut-être d’autres priorités. Il faut en finir avec des investissements qui ne visent qu’à améliorer la vitrine, à attirer le tourisme.

Que révèle pour toi la crise du Covid?

Qu’on est incapables de gérer nos relations avec mère-nature. Les virus viennent de la destruction des habitats naturels, de la mise en contact avec des milieux que l’on a pas connu habituellement. Ils risquent de se multiplier avec la destruction de la biodiversité, les abattoirs et élevages industriels.. La preuve que l’effet papillon existe.

Quels sont pour toi les défis du 21e siècle?  

– L’accès à l’énergie, le nerf de la guerre. D’ici 2050, il n’y aura presque plus de pétrole. D’ici 10 ans, Canada et Brésil vont déterrer jusqu’à 40% de la production mondiale d’hydrocarbures. Derrière cela, il y a des questions scientifiques et technologiques – comment trouver de nouvelles sources d’énergie? – des questions sociales, économiques et écologiques.

– L’éducation. Il n’y a jamais eu de révolution dans un domaine quelconque sans révolution d’abord dans l’éducation. Il y a des modèles éducatifs qui permettent de développer les potentiels créatifs, intellectuels et humains des enfants et des jeunes sans tout miser sur la compétition, en développant la coopération.

– La limitation de la course aux armements

De quoi rêves-tu pour toi?

Depuis mes douze ans, cela n’a pas changé: être une rock star!

Propos recueillis par Ismaël Dupont, 29 mai 2020

Brest, 7 mars : commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux Nazis le 7 mas 1942.

Samedi 7 mars/ 10h30 /stèle du monument au mort de la gare.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu Samedi 7 mars à 10h30 devant la stèle du monument aux morts de la gare.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.

Alors qu’Il coule dans les veines du continent européen un venin de couleur brune comme si aucune leçon n’avait été retenue de l’histoire,que l’Allemagne vient de subir une des attaques racistes et xénophobes parmi les plus meurtrières depuis 1945 ,il est important de rendre hommage à ceux qui se sont battus contre le fascisme.

Samedi 7 mars à 10 h 30 ,jour anniversaire de son assassinat les communistes participeront à l’hommage rendu à Pierre Semard qui fut secrétaire général du PCF puis de la CGT Cheminots devant la stèle de la gare de Brest.

Aussi il est important de manifester notre attachement à la Résistance et à se mobiliser pour une démocratie fraternelle et républicaine.

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr

 

 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942, il y a 78 ans !

Né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux (Eure) ; secrétaire général de la Fédération des cheminots ; secrétaire général du Parti communiste (1924-1928).

Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.

La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.

En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.

Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».

Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.

Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.

Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

En ce moment, on parle beaucoup des cheminots, de leur statut de privilégiés, du démantelement du reseau SNCF, alors aujourd’hui petite leçon d’histoire par devoir de mémoire.
Le 07 mars 1942, Pierre Semard tombait sous les balles des nazis à l’âge de 55 ans. La vie trop brève de ce militant d’exception fut d’une intensité remarquable, traversant des moments très forts de l’histoire sociale et politique de la première partie du 20ème siècle. Il reste le symbole de la résistance des cheminots à l’Occupation

Sa dernière lettre avant d’être exécuté :

« Chers amis,

Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot, puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme. Je démontrerai à mes bourreaux que les communistes savent mourir en patriotes et en révolutionnaires.

Ma dernière pensée est avec vous, camarades de lutte, avec tous les membres de notre Grand Parti, avec tous les Français patriotes, avec les héroïques combattants de l’Armée Rouge et son chef, le grand Staline. Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis, les cheminots, que ma dernière volonté est qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis.

Les cheminots me comprendront ; ils m’entendront ; ils agiront; j’en suis convaincu.

Adieu, chers amis, l’heure de mourir approche. Mais je sais que les nazistes, qui vont me fusiller, sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le grand combat.

Vivent l’Union Soviétique et ses Alliés ! Vive la France.

Pierre SÉMARD. »

L’Humanité, 11mars1945

Fiche du Maitron

 

 

Mardi 11 février, Morlaix : Jean Jaurès, une vie au service de l’émancipation humaine.

Dans le cadre des Mardis de l’éducation populaire du PCF Pays de Morlaix, le mardi 11 février, nous organiserons à 18h au local du PCF, 2 petite rue de Callac, une conférence sur le thème:

« Jean Jaurès, une vie au service de l’émancipation humaine »

– La République, l’humanisme et la lutte des classes

– La révolution socialiste en construction

– Laïcité et combat anti-raciste

– La Paix, l’égalité et la coopération entre les peuples pour visée

 

La conférence sera faite par Ismaël Dupont, qui a travaillé pour sa maîtrise de philosophie sur l’œuvre (thèses et cours de philosophie, Histoire socialiste de la révolution françaiseL’Armée nouvelleLes Preuves, discours et articles de 1886 à 1914 dans La DépêcheLa Nouvelle République, L’Humanité) et la pensée de Jean Jaurès, et sera suivie d’un échange et d’un apéritif convivial.

Vidéo : Bérénice MANAC’H « Le Livre De Nella »

Mardi de l’éducation populaire avec Bérénice Manach, 1er juillet 2019 au local du PCF Morlaix: voyage dans l’Italie fasciste, la France des immigrés italiens des années 30, l’URSS du stalinisme, et la plus belle histoire et triste d’amour entre Nella, 16 ans et demi, et Emilio, le beau communiste italien déporté par Staline et exécuté en 1938, quand Nella rejoint Emilio à Pinega, où il est déporté au niveau du cercle polaire, pour des mois de vie d’amour et d’eau chaude, sans quasiment rien à manger, avant qu’Emilio soit déporté en Sibérie et que Nella ne rentre en Italie, à Turin, pour en France où elle commence à vivre avec l’ami d’Emilio, Etienne Manac’h, ancien militant et agent communiste, professeur de philosophie, futur diplomate, qui la fait venir à Istanbul où il travaille au lycée de Galatasaray tout en étant missionné par la France Libre.

Un moment riche et poignant!

« Le livre de Nella – Des vies d’exil » (Skol Vreizh, 2019)

Nella, la mère de Bérénice, est la fille de Teresa et Constante, ouvriers du Frioul en Italie du Nord contraints à se refugier en Europe car Constante Masutti, cadre du parti communiste, a tué un dirigeant du milice fasciste en 1921 dans un réflexe de légitime défense. La famille va émigrer en Suisse, puis en France, avant de partir vivre en URSS où Nella passe une grande partie de sa jeunesse et de son adolescence, et tombe amoureuse d’Emilio, un autre italien communiste de la région de Turin, réfugié en URSS, mais qui, trop indépendant, sera bientôt victime de la répression stalinienne, déporté puis liquidé par le NKVD en 1938. Nella vivra plusieurs mois de déportation avec Emilio. Pendant la guerre, Nella s’unit à un ami d’Emilio, Etienne, un breton de Plouigneau émigré à Paris dans sa jeunesse, ancien militant communiste, passé à la France Libre au début de la guerre, profitant de son poste de professeur de philosophie à Istanbul. Ensemble, ils vont avoir à gérer le tempérament d’Etienne, Don Juan égocentrique, et le souvenir d’Emilio et une vie de diplomates en Europe de l’est. A la fin de sa vie, Nella, qui s’est éloignée d’Etienne, va faire la vérité sur la fin de vie d’Emilio, victime de la terreur stalinienne comme bien d’autres communistes italiens réfugiés en URSS.

 » Ce livre n’est ni un manuel d’Histoire ni un roman. Il tient pourtant de l’un et de l’autre. Il raconte l’histoire d’une famille ouvrière d’origine italienne écartelée entre plusieurs pays et plusieurs langues. C’est une histoire d’exils, de départs, de retours, qui se mêle plus ou moins étroitement à bien des drames que l’Europe a vécus au cours du 20e siècle. Les gens simples ont rarement été là pour dire ce qu’ils ont vécu. Ce récit retrace la vie de ces témoins et leur donne la parole, de l’Italie fasciste à l’immigration clandestine en région parisienne, de l’expatriation à Moscou sous la terreur stalinienne au retour en France.. »

Lien vers Skol Vreizh

https://www.facebook.com/lelivredenella/

Ian Brossat, retour sur sa tournée Finistérienne.

Ian Brossat est porte-parole du PCF, candidat communiste aux dernières européennes, adjoint au logement à la mairie de Paris et président de l’ANECR (association nationale des élus communistes et républicains, qui regroupe 7000 élus dont 600 maires).

Il était présent à Quimper ce vendredi 8 novembre, pour l’enjeu des élections municipales.  Beaucoup d’autres thèmes connexes  ont été abordé avec les personnes qui l’accompagnaient à la tribune, Yvonne Rainero, Glenn Le Saoût, Ismaël Dupont, mais aussi avec les participants : Françoise Guéguen, syndicaliste CGT, qui est intervenue sur la réforme chômage; Martine Carn, présidente de comité de défense de l’hôpital du pays de Morlaix, sur la crise vécue par les usagers et salariés de l’hôpital; Jean-Marc Clery, responsable de la FSU Bretagne, sur la réforme territoriale et les contours flous d’un nouvel acte de la décentralisation; Bernard Jasserand, sur la privatisation de l’énergie, la réforme de Macron contre les droits des chômeurs, la réforme des retraites, le climat de banalisation du racisme et de l’islamophobie pour faire diversion a la question sociale, la dégradation des services publics, notamment a l’hôpital, et les propositions communistes phare dans ces élections municipales.

90 personnes étaient présentes pour cette très belle réunion publique avec un Ian Brossat super brillant et limpide comme à son habitude!

 

Ian Brossat avait auparavant échangé de la problématique d’Air bnb, du logement et de la ville pour tous à Douarnenez avec une centaine de personnes à la librairie L’Ivraie à Douarnenez.

 

Article du Télégramme :

 

Invité par le collectif « Droit à la ville DZ », Ian Brossat, adjoint communiste chargé du logement à Paris, était ce vendredi à la librairie L’Ivraie, pleine à craquer. Il est venu évoquer son combat depuis 2014 contre la plateforme Airbnb, décrit dans le livre « Airbnb ou la ville ubérisée ». Selon lui, les locations d’appartement entier via Airbnb ont d’énormes impacts sur certains quartiers, « qui ne sont plus habités mais seulement visités ». Sans parler de la pénurie de logements et la baisse du nombre d’habitants qui est liée. Même si « les réalités parisiennes ne sont pas celles d’autres territoires », Ian Brossat a échangé avec la salle sur le cas douarneniste. Et dénoncer la force du lobbying d’Airbnb au niveau européen, contre toute législation freinant son développement

Mardis de l’éducation populaire, dates à venir.

Mardi 26 novembre 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix) :

A l’occasion des 30 ans de la chute du Mur de Berlin et de la fin de la RDA, conférence-débat avec Saskia HELLMUND, qui nous parlera de la RDA « ex Allemagne de l’Est » où elle est née et a vécu sa jeunesse et étudié, sur la base des deux livres qu’elle a déjà publiés:

– La fille qui venait d’un pays disparu

– Pays perdu, pays choisi. Journal d’une jeune Allemande de l’est (chez Skol Vreizh)

 

Mardi 10 décembre 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix):

Conférence-débat avec le journaliste à l’Humanité et essayiste, spécialiste des questions d’environnement, d’agriculture et d’écologie, Gérard Le Puill sur le thème: comment faire face à l’urgence climatique et l’urgence sociale?

Auteur de: Devant l’urgence climatique, bousculons les politiques (éditions du Croquant)

Produire mieux pour manger tous d’ici 2050 et après.

L’écologie peut encore sauver l’économie.

Réinventons l’économie dans un monde fini.

 

 

Mardi 14 janvier 18h (2 petite rue de Callac à Morlaix):

Conférence-débat avec le journaliste au Monde Diplomatique Maurice Lemoine, auteur de Venezuela, chronique d’une déstabilisation autour de la situation et de l’histoire récente au Venezuela et de la stratégie américaine et capitaliste pour déstabiliser les gouvernements progressistes et anti-impérialistes en Amérique latine.

Morlaix, lancement de la campagne « Morlaix ensemble. Pour une ville sociale, écologique, solidaire »

Conférence de presse de notre liste d’union de la gauche « Morlaix ensemble. Pour une ville sociale, écologique, solidaire », liste conduite par Jean-Paul Vermot, et soutenue par 6 conseillers municipaux d’opposition et de gauche sur 8.

Un collectif uni, crédible et cohérent pour assurer une alternance et une alternative à gauche à Morlaix, rompant son isolement et la spirale du déclin, autour d’un programme déjà bien construit et que nous allons mettre en discussion avec les habitants dans les semaines à venir.

Ce projet est issu d’une quarantaine de rencontres avec les acteurs associatifs, culturels, économiques de Morlaix et du travail depuis un an entre Géneration.s, le PCF et le PS.

Suite au refus d’entente de MAC (Morlaix Alternative Citoyenne) signifié samedi dernier après 2 mois de discussions, nous entrons dans une nouvelle phase de campagne où notre collectif municipal qui reste ouvert à l’alliance espéré avec l’UDB – ainsi qu’avec toute autre formation de gauche désireuse d’alternative majoritaire – accueille tous les habitants et acteurs associatifs qui veulent d’une nouvelle majorité pour conduire une politique de gauche à Morlaix.

Prochains rendez-vous les samedi 2 novembre a 10h au local du 2 petite rue de Callac et le samedi 9 novembre à 18h dans une salle municipale pour une réunion publique de participation citoyenne sur le thème: « Morlaix: pour une ville sociale, écologique, solidaire ».

Au centre de notre projet, les services publics, les solidarités, la participation citoyenne, la relance économique, la transition écologique, et le bien vivre partagé à Morlaix. 

 

Pour suivre la campagne : http://www.le-chiffon-rouge-morlaix.fr/tag/la%20vie%20locale/

Carhaix 2020, large rassemblement progressiste.

La presse s’en est fait l’écho. En mars 2020 une liste de gauche était envisagée. C’est chose faite.

Soutenue par le NPA, le PCF, le PS et la F.I, dans un premier temps, cette liste a pour ambition de doter Carhaix-Plouguer et la communauté de communes d’élus à l’écoute des populations.

Dans un respect mutuel et sans hégémonie d’une des composantes, cette liste se veut ouverte à tous ceux et toutes celles qui ont à cœur les valeurs de gauche.

L’objectif étant de gérer la commune dans un souci social et écologique. Cette liste de gauche entend œuvrer avec l’ensemble des associations et d’être un interlocuteur soucieux d’un dialogue franc et respectueux.

Dans les prochaines semaines, cette liste dévoilera les grandes lignes de son programme. Avec une pratique démocratique, cette liste aura à cœur de gérer dans l’intérêt de toutes et de tous.

Contact : carhaixment.a.gauche@orange.fr

Retour sur les Mardis de l’educ pop de Morlaix du 15 Octobre.

Mardi de l’éducation populaire, 15 octobre 2019 – Main basse sur l’énergie: le film de Gilles Ballastre (2018) et Bernard Jasserand exposent la grande arnaque du démantèlement, de la privatisation, et de la mise en concurrence du service public de l’énergie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rentrée des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix hier avec un échange passionnant et très instructif avec Bernard Jasserand, camarade communiste de Quimper, ancien responsable syndical et technicien EDF, sur les enjeux de l’énergie, du service public et de sa privatisation pour satisfaire les appétits financiers, autour du film choc de Gilles Balbastre, Main basse sur l’énergie, qui montre comment le Monopoly financier de la privatisation progressive du gaz et de la production et distribution d’électricité se pare de couleurs vertes. Yves Cochet, Ségolène Royal, Lionel Jospin, Chirac et Sarkozy donnant aux financiers le développement des productions d’énergie alternative en leur assurant une profitabilité grâce à la vente à prix coûtant de l’électricité d’EDF et le rachat au prix fort de l’énergie renouvelable, tout ça payé par l’usager sur la facture d’électricité, qui grimpe, qui grimpe, et par le service public qui a moins de moyens pour la recherche-développement, les investissements de long terme (par exemple dans les barrages), la sécurité des usagers, agents, et du nucléaire. Les voix de Daniel Mermet (dans le film de Gilles Balbastre), des syndicalistes CGT de l’énergie interviewés par le réalisateur de « Main basse sur l’énergie » et de Bernard Jasserand se sont mêlés pour décrire les ressorts et conséquences de ce hold-up sur le service public de l’énergie construit par Marcel Paul et les députés communistes en 1946 que les libéraux sont en train de démanteler pour satisfaire les appétits de la finance.

 

 

Mardi de l’éducation populaire, l’historien Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère.

Mardi de l’éducation populaire, 14 mai 2019 – au local du PCF Morlaix, l’historien douarneniste Jean-Paul Sénéchal raconte le Front Populaire dans le Finistère et la société finistérienne au temps du Front Populaire

Conférence des mardis de l’éducation populaire du PCF Morlaix ce mardi 14 mai à Morlaix.
L’historien Jean-Paul Sénéchal a décortiqué et raconté avec maestria les logiques de bloc sociaux et politiques du Finistère du Front Populaire (1934-1938), s’inspirant de la méthode marxiste de Gramsci et s’appuyant sur le travail d’années de recherche dans les archives, y compris sur le monde paysan.
Passionnant !
Merci à lui et aux 37 personnes qui ont suivi sa conférence débat!
Mikaël Theng de l’équipe communication du PCF Finistère nous mettra bientôt à disposition une vidéo de cette conférence-débat qui a rencontré un vif succès.

Vidéo : Réunion-débat du PCF sur la défense des services publics à Quimper.

Vidéo de la réunion-débat du PCF sur la défense des services publics à Quimper avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût, Marie Le Berre, Yann Foucher, Jean-Marc Clery, Alain Bergeo.

Vendredi 19 avril à Quimper, Halles St François, réunion publique Européennes.

SNCF, Poste, Education, Pôle Emploi, Energie, Hôpital, l’enjeu des élections européennes et de la défense des services publics: 80 personnes à la réunion publique de Quimper avec Marie-Pierre Vieu, Laurent Brun, Glenn Le Saoût, Alain Bergeot, et de nombreux syndicalistes. Devant 80 personnes environ, et de nombreux syndicalistes et animateurs des comités de défense des hôpitaux (Concarneau, Douarnenez), le débat services publics organisé par le PCF a Quimper pour les européennes avec Marie-Pierre Vieu députée europeenne PCF, en quatrième position sur la liste de Ian Brossat, et Laurent Brun, responsable de la CGT cheminots, a été passionnant: il a été ouvert par des interventions de Jean-Marc Cléry, secrétaire régional de la FSU Bretagne, de Yann Fouché, secrétaire départemental de la FSU Finistère, de Marie le Berre, de la CGT Finistère de la poste, de Bernard Jasserand, de la CGT énergie, du secrétaire régional de la CGT cheminots Yannick Tison, de Alain Bergeot de République et socialisme, candidat du front de gauche en 2014 aux européennes, de Marianne Jan et Yves jardin pour les comités de défense des hôpitaux de Concarneau et de Douarnenez. La réunion s est conclue par de très fortes interventions de Laurent Brun et Marie Pierre Vieu et par une intervention de Glenn le Saout sur la défense de la jeunesse et de l’égalité d accès aux études, et sur les raisons de voter pour cette liste de travailleurs, animateurs de luttes, ou le responsable du service des urgences, le cancérologue, l écrivaine, côtoient l ouvrier, le livreur a vélo.

 

Morlaix 1er Mai, la 55e fête du Viaduc du PCF.

 La 55e fête du Viaduc du PCF, place Allende à Morlaix, le 1er mai 2019, 12h15-18h: demandez le programme spécial Européennes avec Glenn Le Saoût et Cindérella Bernard!

Dans un mois déjà… La  55ème fête du Viaduc –

Mercredi 1er Mai 2019

Tous les ans, la fête du Viaduc réunit au moins 180 personnes pour le repas, et autour de 400 personnes tout au long de l’après-midi. C’est un rendez-vous incontournable de la vie sociale et politique morlaisienne depuis 1964.  De la culture, de la musique, de la lutte, de la joie, de la fraternité, et les bons repas de Jean-Pierre Beuzit.

A partir de 12 h 15 Place Allende – Morlaix

AU PROGRAMME – Mercredi 1er Mai 2019

12 h 15 – Inauguration de la Fête Discours d’accueil : Glenn LE SAOÛT, candidat aux Européennes

Claude Bonnard à l’orgue de Barbarie et ses amis du Théâtre de la Corniche

Glenn LE SAOÛT, candidat morlaisien sur la liste du PCF « L’Humain d’abord » (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes accueillera tous ceux qui auront répondu à notre invitation pour l’inauguration de la fête. Possédant deux grand pères communistes il était impensable de ne pas penser pour le collectif avant de prôner l’individuel. Âgé de 21 ans, il s’est investi dans son lycée et au sein du syndicat lycéen FIDL, dans les luttes contre la loi travail, les réformes Macron, la sélection à l’université, … Il s’est aussi investi dans son club de foot, « J’ai accepté de m’engager sur cette liste des Européennes conduite par Ian Brossat car je suis convaincu qu’il faut transformer en profondeur les institutions et les politiques européennes actuelles si on veut sauver l’idée européenne et les idées de progrès en Europe, face à la montée de l’extrême-droite ».

à partir de 12 h 30 – Repas

Menus adultes (13 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; café + 1 boisson

Menus enfants (6 €) : Salade bretonne ; bœuf à la gardienne – riz aux légumes ; gâteau ; 1 boisson

Tous les ans nous devons refuser du monde à notre restaurant aussi il est préférable de s’inscrire.

On peut s’inscrire en téléphonant au 06 62 74 75 27 ou en envoyant un courriel à pcf-morlaix@wanadoo.fr

14 h : PATRICIA PAULUS

Patricia pratique depuis longtemps le chant participatif. Elle affectionne particulièrement les chansons  » UTILES « , ces chansons qui ont toujours accompagné nos luttes.
Vous pourrez, si vous le souhaitez, chanter avec elle grâce aux textes qui seront à votre disposition.

 

15 h : interventions politiques et sociales Cindérella BERNARD – Ismaël DUPONT

Cindérella BERNARD, candidate bretonne sur la liste du PCF « L’Humain d’abord » (menée par Ian Brossat) pour les élections européennes, sera présente sur notre fête au cours de l’après-midi. Elle aussi maire adjointe de BEGARD, Présidente du Groupe Communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor. Issue d’un milieu modeste, elle a travaillé en usine puis elle a exercé plusieurs métiers autour du handicap et de la délinquance. Elle a pris aussi des responsabilités associatives. Elle en a gardé l’exigence de défendre les catégories populaires et de se battre pour les gens et leurs intérêts légitimes.
15 h 45 – 17 h : LES MARINS DES LEGENDES


« Notre répertoire trouve ses sources dans la culture maritime d’hier et d’aujourd’hui.
Nous interprétons autant des chants de bord anciens et traditionnels, qui ont transmis à travers les générations, l’histoire des marins et des grands voiliers, que des oeuvres de poètes et de musiciens plus contemporains.
La commune de Henvic, avec son petit port situé sur l’embouchure de la Penzé, entre Morlaix et Roscoff, représente le port d’attache pour l’association.
Ses membres proviennent de l’ensemble du Pays Léonard. »

Toute l’après-midi :
– Exposition photos :
– Buvette ; Crêperie (cidre – thé – café)
– Jeux : jeux prêtés par le magasin « La Boissellerie » de Plourin les Morlaix (billard hollandais ; …)
– Stands : fleurs – loterie – pêche à la ligne
– Stands : PCF Morlaix (Presse : L’Humanité / Livres / …)
– Stands : AFPS – Morlaix Wavel

EXPOSITION De la naissance à la fin de vie L’humain d’abord
Situation des retraités en perte d’autonomie.
Les choix gouvernementaux. Quelles propositions et alternatives ?

Quimper, cinéma d’Art et d’Essai : les menaces planent toujours. Pétition en ligne.

La pétition en ligne :LE QUAI DUPLEIX N’EST PAS UN CINÉMA SOLUBLE DANS CINÉVILLE

 

Déclaration à la presse de M. Piero Rainero Conseiller Municipal.

Dès 2014 j’avais interpellé la municipalité sur la situation fragile des salles de cinéma d’art et d’essai dans notre ville, en raison des risques que pouvait faire courir au Quai Dupleix une possible vente de l’ensemble Quai Dupleix-Arcades.

Dès cette époque, l’association Gros Plan, à laquelle était confiée en régie municipale la programmation de ces 2 salles Art et Essai, avait alerté la municipalité sur ces risques, et ce encore il y a un an après le rachat par le groupe Mégarama.

Des débats ont eu lieu à plusieurs reprises sur ce sujet au Conseil Municipal.

La municipalité ne pouvait donc ignorer les conséquences que pouvait avoir l’achat en 2017 des salles du Quai Dupleix par le groupe privé Mégarama totalement étranger à la vie culturelle de Quimper et n’ayant d’autre visée que le profit financier à court terme.

L’adjoint à la culture, Allain Le Roux, avait d’ailleurs envisagé comme possible scénario l’acquisition des salles par la municipalité pour permettre de pérenniser dans la capitale de la Cornouaille un cinéma de qualité, rejoignant ainsi les propositions de Gros Plan.

Il en avait fait étudier les conditions.

Cette étude confirmait l’existence d’un véritable potentiel de développement pour le cinéma d’art et d’essai à Quimper et en Cornouaille.

La progression de la fréquentation ces 2 dernières années, la diversité du public, les échanges nombreux et fructueux avec les associations locales, la part importante des scolaires dans le cadre de partenariats avec leurs enseignants et leurs établissements, l’attestent.

Gros Plan remplit avec succès son rôle d’animation culturelle autour du cinéma et de formation du public, notamment des scolaires.

C’est une mission de service public.

Le Quai Dupleix et l’association Gros Plan jouent un rôle important dans la vie culturelle de Quimper et de la Cornouaille.

La disparition du cinéma Art et Essai dans notre ville, après la fermeture du Quartier, centre d’art contemporain, lui porterait un nouveau coup.

Elle contribuerait à affaiblir l’attractivité et le rayonnement de Quimper, et à dévitaliser encore plus son centre déjà malmené par les politiques de la majorité municipale.

Pourtant, celle-ci a continué à ignorer les avertissements, et n’a rien fait pour empêcher une issue fatale.

Il y a aujourd’hui urgence à agir, la municipalité doit sortir d’un silence qui apparaîtrait s’il se prolongeait comme de connivence avec le processus de liquidation des salles de cinémas classées de la ville.

Il faut se mettre au plus vite à l’ouvrage sur les conditions d’une acquisition par la collectivité pour sauver le Quai Dupleix.

Le temps presse.

Dans cet esprit je demande au maire de prendre ses responsabilités et de réunir de toute urgence les responsables de Gros Plan et tous les acteurs concernés.

Quimper le 20 janvier 2019.

Morlaix, retour sur la mobilisation du 19 Mars

400 manifestants motivés à Morlaix ce mardi 19 mars avec une belle participation des camarades du PCF, des prises de parole toniques de la CGT (Chistophe Boudrot), de Sud-Solidaires (Sébastien Menès), d’une camarade de FO, de la FSU (Antoine Gauchard).

A Brest, il y avait 2000 manifestants. 1000 à Quimper. 100 à Carhaix. 1400 à Lorient. 500 à Dinan.

350 000 personnes ont manifesté au niveau national. Pari gagné!

Carhaix, Le PCF et le NPA appellent à se mobiliser mardi 19 mars © Le Télégramme 17/03/2019

À l’appel des organisations syndicales, un rassemblement est prévu, mardi 19 mars, à 11 h, devant la Maison des syndicats à Carhaix. La section PCF de Carhaix-Huelgoat appelle à faire du 19 mars une grande journée de mobilisation « pour dire non au recul social. Face à l’urgence d’une autre politique, le gouvernement doit entendre la colère qui s’exprime depuis plusieurs mois, estime Pierre-Yves Thomas, porte-parole de la section. Une nouvelle fois, les retraités et les organisations syndicales, à l’initiative de l’appel, exigent que soient prises en compte leurs revendications. Déjà, les précédentes manifestations ont fait reculer le gouvernement, notamment sur la CSG. Le gouvernement, qui s’inspire des demandes du Medef, ne peut pas nier l’inefficacité économique et sociale de sa politique. Toujours plus de pauvres, de chômeurs et une désindustrialisation du pays. La répression qui s’opère contre ceux et celles qui rejettent cette politique remet en cause nos libertés démocratiques et notamment celle de manifester par l’adoption de la loi dite « anticasseurs ».

Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) du Kreiz Breizh invite aussi à prendre part à cette mobilisation « contre la répression et le racisme, pour la justice sociale et climatique. Quelques concessions ont été accordées, mais l’essentiel demeure une politique au service des riches, la destruction des services publics et de la sécurité sociale, la casse des droits collectifs, le tout dans un contexte de durcissement répressif contre toute contestation sociale. Alors oui, fin du monde, fin du mois, même combat ».

Penser Morlaix en commun (Morlaix, Le Télégramme, 15 mars 2019)

Déjà déclarés depuis octobre dernier pour mener une liste commune aux municipales de 2020, le PCF, PS, et le mouvement Génération. s, rejoints par le Parti radical de gauche, se sont retrouvés, vendredi 15 mars, à Morlaix, pour présenter la seconde phase de leur travail collectif « pour sortir Morlaix de l’ornière ». Des travaux préparatoires à une campagne qui sera tournée vers l’avenir de la ville, « riche de forts potentiels ».

À la rencontre des quartiers

Ismaël Dupont et Jean-Paul Vermot rappelaient en préambule « qu’en 2008, Morlaix comptait 17.00 habitants pour occuper la place de 3e ville du Finistère. Avec 2 500 habitants de moins une ville rétrogradée à la 5e place, ils veulent donner à Morlaix un nouveau souffle ».. Réunis sous le nom « Morlaix en commun », le collectif ira à la rencontre de 50 acteurs associatifs, économiques, et sociaux de la ville de Morlaix, jusqu’à début juin. Ils organiseront ensuite, jusqu’à l’automne, des réunions publiques de quartier sur la vie quotidienne de Morlaisiens. « Une façon de développer d’autres formes de représentativité », au plus près des préoccupations des gens. « L’idée de conseils des anciens, ou de budgets participatifs comme cela est, par exemple, développé à Brest, suit son chemin. Ça fait rentrer les gens dans le débat pour un regain de démocratie », souligne Jean-Paul Vermot.

Mutualisme, mobilité, attractivité, dialogue

Le collectif souhaite donner à son programme un aspect mutualiste par des « projets de Mutuelle santé en commun, d’achats d’énergie en commun, d’achats groupés de commandes publiques ». Le mutualisme se penchera aussi sur « de nouveaux débouchés pour les agriculteurs locaux et un accompagnement dans leur transition vers le bio ou le raisonné ». Concernant l’habitat et le centre-ville, l’accent est mis sur « la rénovation énergétique des bâtiments, les économies d’éclairage public par diodes, les nouvelles technologies au service de la qualité de vie. L’idée d’une « couveuse de commerce » qui favoriserait l’installation d’entrepreneurs avec des bails à très courte durée fait aussi son chemin pour renforcer l’attractivité de la ville ». Coté mobilité, la volonté « d’une gratuité des transports en commun par le retour à une régie publique » sera leur cheval de bataille, comme l’intermodalité des transports, pourvoir mettre un vélo dans le bus par exemple ». Soulignant que « Morlaix se distingue par sa vitalité culturelle et associative », Ismaël Dupont suggère aussi la mise en place d’un « forum associatif permanent » qui jouerait la carte de la complémentarité. Sans oublier « la défense des services publics, Hôpital, impôts mais aussi économique (Hop !) »

« L’alternance est indispensable » conclut le collectif, qui « déplore un dialogue coupé entre la municipalité actuelle, certains concitoyens et une partie des employés communaux. Le bien vivre ensemble doit être mis au centre des préoccupations ». Pour les municipales, « la porte est toujours ouverte » assurent les membres de « Morlaix en commun », qui pour l’heure « planchent de façon collective sur la faisabilité de projets qui auront à guider 6 ans de gestion de la ville ».

Contact
morlaixencommun@laposte.net

Pays de Morlaix : Distribution du Rouge Finistère

Distribution du Rouge Finistère n°4, journal de la fédération du Finistère du PCF, dans le pays de Morlaix.

Le « Rouge Finistère » n°4, le journal de 8 pages de la fédération du PCF Finistère, est arrivé. Au menu, mouvement social, paroles de nouveaux adhérents communistes dans le Finistère, urgence d’une réforme fiscale, élections européennes avec des interviews de Cindérella Bernard et Glenn Le Saout , deux des candidats bretons aux Européennes, salons du livre jeunesse dans le département, solidarité avec les peuples kurdes et palestiniens, actualité du PCF en Bretagne et dans le Finistère, éducation populaire, hommage à Erik Satie! Bonne lecture et un grand merci à nos amis Anne et Chris pour la mise en page et la création graphique! Ce journal qui paraît tous les 4 ou 5 mois sera distribué à 30 000 exemplaires gratuitement par nos militants dans le Finistère.

 

Ce matin, samedi 9 mars, 7 camarades du PCF , distribuaient « Rouge Finistère » sur le marché de Morlaix avec notamment un dossier spécial Européennes (interviews de Cindérella Bernard et de Glenn Le Saoût, deux des quatre candidats bretons sur la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai prochain). Très bon accueil, très bons échanges.

Parallèlement, des distributions sont organisés dans les quartiers de Morlaix (Kerfraval, La Boissière, La Madeleine, Ploujean), Plouigneau, Plougonven, Carantec, Lanmeur, Plougasnou, Roscoff…)

Lundi 11 mars (10 h) : distribution de tracts  sur le marché de Guerlesquin

Ce lundi 11 mars une distribution du journal « Rouge Finistère » est programmée : rendez-vous à 10 h sur le marché de Guerlesquin.

Jeudi 14 mars (10 h) : distribution de tracts  sur le marché de Carantec

Ce Jeudi 14 mars une distribution du journal « Rouge Finistère » est programmée : rendez-vous à 10 h sur le marché de Carantec.

Mercredi 20 mars (17 h – local section) : réunion fête du 1er mai suivie par une AG

Ce mercredi 20 mars deux réunions sont programmées :
17 h – 18 h : réunion préparatoire à la Fête du 1er mai 2019 place Allende
18 h – 20 h – AG de Section

Vidéo : Alain Mila à Quimper-« Une Enfance Retrouvée »

Alain Mila, auteur du livre « Une enfance retrouvée », raconte l’exil de son père, petit enfant d’une famille de républicains espagnols, de Catalogne au Guilvinec en passant par Quimper.

Quimper : Les Halles ne seront pas rasées, et maintenant ?

 

Déclaration de la section PCF du pays de Quimper

Les Halles ne seront pas rasées : et maintenant ?

 

 

Le maire de Quimper prend acte, dit-t-il, du vote des Quimpérois qu’il ne considère pas comme « un revers politique ». La langue de bois a encore de beaux jours devant elle !

Il se félicite même d’avoir été à l’initiative d’un « bel exercice démocratique » en demandant « l’avis du peuple ».

Certes, mais sa volonté démocratique aurait été plus convaincante s’il n’avait limité le champ de la consultation à une seule option, la sienne, et n’avait entretenu le flou sur la réalité de ses projets.

Dans ces conditions peu optimales, le taux de participation de 20 % n’est pas négligeable pour une première expérience de référendum local.

Car malgré tout le débat a eu lieu, et le résultat est sans appel, puisque 2/3 des exprimés ont refusé la démolition – reconstruction que préconisait Ludovic Jolivet . Pas par sentimentalisme comme le laisse entendre le maire, mais sur la base d’un débat argumenté.

Mais ne jouons pas sur les mots. Respecter le vote des Quimpérois, c’est respecter ce qu’ils ont exprimé. Certes l’attachement à une architecture qui ne mérite pas d’être rasée, mais aussi une conception des Halles avec des commerces de proximité, des producteurs locaux, un lieu d’animation, de convivialité, de lien social, dans un centre ville vivant et accessible à tous, avec des services publics, des logements abordables, des équipements culturels et sociaux.

La vente aux promoteurs des bâtiments publics pour faire de l’immobilier très haut de gamme, la démission du maire et de son équipe devant les intérêts privés à propos du cinéma d’art et d’essai du Quai Dupleix, ne vont pas dans ce sens. Et Ludovic Jolivet ne répond toujours pas aux questionnements sur l’éventuelle cession de la gestion des Halles à un grand groupe commercial privé.

Déjà le maire a acté la disparition de 3 des 4 salles de réunion et d’exposition à la disposition des associations au 1er étage des Halles. La rénovation des Halles, il veut la faire à sa façon sans tenir compte des attentes des Quimpérois-es.

À elles et eux de se faire entendre !

Les communistes seront à leurs côtés.

Quimper, le 5 mars 2019

Brest, 7 mars : commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux Nazis le 7 mas 1942.

Jeudi 7 mars/ 10h30 /stèle du monument au mort de la gare.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu jeudi 7 mars à 10h30 devant la stèle du monument aux morts de la gare.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.
La série d’actes antisémites qui ont eu lieu ces derniers jours en France, l’installation au premier plan de la vie politique de partis ouvertement racistes et xénophobes, les coalitions nouvelles entre forces de droite et d’extrême-droite accédant ou aspirant au gouvernement dans plusieurs pays européens, montrent que « la bête immonde » n’est pas morte .
Aussi il est important de manifester notre attachement à la Résistance et à se mobiliser pour une démocratie fraternelle et républicaine.

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr

 

 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942, il y a 76 ans !

Né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux (Eure) ; secrétaire général de la Fédération des cheminots ; secrétaire général du Parti communiste (1924-1928).

Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.

La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.

En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.

Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».

Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.

Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.

Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

En ce moment, on parle beaucoup des cheminots, de leur statut de privilégiés, du démantelement du reseau SNCF, alors aujourd’hui petite leçon d’histoire par devoir de mémoire.
Le 07 mars 1942, Pierre Semard tombait sous les balles des nazis à l’âge de 55 ans. La vie trop brève de ce militant d’exception fut d’une intensité remarquable, traversant des moments très forts de l’histoire sociale et politique de la première partie du 20ème siècle. Il reste le symbole de la résistance des cheminots à l’Occupation

Sa dernière lettre avant d’être exécuté :

« Chers amis,

Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot, puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme. Je démontrerai à mes bourreaux que les communistes savent mourir en patriotes et en révolutionnaires.

Ma dernière pensée est avec vous, camarades de lutte, avec tous les membres de notre Grand Parti, avec tous les Français patriotes, avec les héroïques combattants de l’Armée Rouge et son chef, le grand Staline. Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis, les cheminots, que ma dernière volonté est qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis.

Les cheminots me comprendront ; ils m’entendront ; ils agiront; j’en suis convaincu.

Adieu, chers amis, l’heure de mourir approche. Mais je sais que les nazistes, qui vont me fusiller, sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le grand combat.

Vivent l’Union Soviétique et ses Alliés ! Vive la France.

Pierre SÉMARD. »

L’Humanité, 11mars1945

Fiche du Maitron

 

 

Quimper : Référendum local du 3 mars sur les Halles : pourquoi nous voterons non

Déclaration de la section du pays de Quimper du PCF

Référendum local du 3 mars sur les Halles : pourquoi nous voterons non

Face à la perplexité des Quimpérois devant les incertitudes qui entourent le référendum du 3 mars, Ludovic Jolivet et sa majorité municipale, une partie de celle-ci se tenant d’ailleurs prudemment à l’écart, font appel aux Quimpérois par affiches pour donner leur « idée Halles ».

Sauf que la question posée ne le permet pas, le maire ayant par avance tranché entre les options possibles et n’en soumettant qu’une au référendum, la sienne, une démolition-reconstruction qui ne porte d’ailleurs pas son nom puisque le mot « démolition » est soigneusement évité.

Ce choix pose déjà question.

Par son coût financier, + 44 % au m2, et encore en se basant sur les chiffres du maire, par rapport à une restructuration des Halles actuelles, dont 23 architectes, dans une tribune publiée mardi matin affirment la qualité architecturale et technique, avec sa nef évoquant une coque renversée, et le potentiel de régénération.

Par son coût humain avec les risques que feront peser des travaux très lourds et longs sur les petits commerces des Halles et du quartier, l’emploi de leurs salariés, d’autant que rien n’est proposé concrètement pour en assurer la continuité.

Ludovic Jolivet insiste beaucoup sur la revalorisation du patrimoine, mais ce qu’il veut détruire fait partie justement du patrimoine de la ville et contribue à son image, et on ne sait pas ce qu’il entend y substituer.

Quant aux exemples qu’il donne de sa « stratégie patrimoniale », ce n’est pas rassurant, car il énumère les cessions au privé de bâtiments publics de qualité qui vont servir à développer l’immobilier très haut de gamme, éloignant encore plus du centre ville les habitants aux revenus modestes ou moyens, les familles, les jeunes.

Sans parler des fermetures d’écoles et de services publics, de celle du Quartier, musée d’art contemporain, de l’étranglement du Dupleix, cinéma d’art et d’essai de Quimper.

Et de la disparition, dans le projet de nouvelles Halles, des salles de réunion et d’exposition du 1er étage, équipement très utilisé de vie associative et culturelle, de rencontre, d’échange, de citoyenneté.

Ludovic Jolivet veut faire du centre de Quimper un ghetto de riches truffé de caméras et un centre commercial sans âme proposant des produits standardisés, avec les mêmes enseignes qu’on retrouve partout en France.

Et rien ne nous garantit que les Halles elles-mêmes, une fois payé par les citoyens le coût de leur destruction-reconstruction, ne vont pas passer sous la gestion d’un grand groupe privé.

Le maire n’a toujours pas donné de réponse à cette question d’autant plus pertinente qu’il évoque « des modalités de gestion qui doivent évoluer ».

Nous voulons au contraire des Halles qui soient un lieu de vie, d’animation, de découverte, de partage, en lien avec notre territoire, ouvertes aussi à d’autres univers, avec des petits commerces de proximité, des producteurs locaux, accessibles à tous les habitants, où se rencontrent jeunes et anciens, attractives pour toute la région quimpéroise comme pour les visiteurs.

Cela répond aux attentes de nouvelles formes de consommation avec des produits de qualité, des circuits courts, au besoin aussi de convivialité, d’échange, de lien social.

C’est pourquoi nous dirons non le dimanche 3 mars au projet du maire de Quimper.

Morlaix, 5 Mars : Retour de Palestine dans le cadre des Mardis de l’éducation Populaire.

Mardi de l’éducation Populaire

Retour de Palestine avec François Rippe, Yann Crenn, Thierry Seigland (AFPS Morlaix)

Mardi 5 mars/18h/ au local du PCF Morlaix

Mardi de l’éducation Populaire. Retour de Palestine, la situation des Palestiniens et des camps de réfugiés en Cisjordanie occupée, par François Rippe, Thierry Seigland, Yann Crenn, trois camarades de l’AFPS de retour d’une mission de solidarité à Jalazone ce camp de réfugié près de Ramallah oul’AFPS Morlaix  aide une association qui fait face au handicap.

Ligne Morlaix-Roscoff: le PCF appelle à participer au rassemblement du 2 mars à 11h à Roscoff, à l’appel de l’APMR

Ligne Morlaix-Roscoff. Rassemblement le 2 mars, à Roscoff (Le Telegramme)

L’association de Promotion de la ligne ferroviaire Morlaix – Saint-Pol-de-Léon – Roscoff (APMR) invite, via un communiqué, à un rassemblement le samedi 2 mars, à 11 h, devant la gare SNCF de Roscoff.

« En cette période d’incertitude sur le devenir de cette ligne ferroviaire. Y sont invités, pour la défense du service public l’attractivité et l’avenir du territoire, la population, les forces vives, les élu(e) s de toutes tendances politiques, les associations et les syndicats. Ce rassemblement fédérateur s’appuie sur l’intérêt local, national et international (Roscoff porte d’entrée européenne) de cette ligne ferroviaire. Il fait suite à l’étude de faisabilité qui a démontré un fort potentiel et dans l’attente de la réponse de SNCF Réseau et de l’État sur la nature et le chiffrage exact des travaux à réaliser ainsi que leurs intentions de financement pour la remise en état de la ligne ferroviaire. La population doit être informée sur l’évolution de ce dossier car l’avenir économique de tout le territoire en dépend.

La pétition en ligne est toujours d’actualité (plus de 8 000 signatures) : https://www.mesopinions.com/petition/politique/petite-ligne-morlaix-saint-pol-leon/40192

Contact : Sylvie Fillon, présidente de l’APMR

apmr.association@gmail.com

 www.defense-ligne-ferroviaire-morlaix-roscoff.com

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/ligne-morlaix-roscoff-rassemblement-le-2-mars-a-roscoff-21-02-2019-12214550.php

Quimper : Conférence d’Alain Mila, la Retirada et les Réfugiés. Reportage.

Conférence d’Alain Mila à Quimper sur la Retirada le 27 02 2019 : 1939-2019: quelle attitude adoptons-nous face aux Réfugiés? 

Un reportage d’Yvonne Rainero.

Public nombreux, diversifié, intéressé pour la conférence d’Alain Mila à Quimper sur les réfugiés espagnols dans le Finistère en 1939.

Des passeurs de mémoire, certains membres d’associations comme l’ANACR, des descendants de familles de réfugiés, d’autres dont les parents ou grands-parents s’étaient engagés pour leur venir en aide, des militants de la solidarité d’aujourd’hui qui participent à des associations d’aide aux migrants.

Il fut question d’histoire, le débat fut parfois vif mais toujours courtois, de valeurs partagées, du refus de l’Europe-forteresse, de la politique migratoire de la France.

On évoqua la non-intervention du gouvernement Blum, qui a pesé lourdement sur le destin de l’Espagne; le rôle de la compagnie France-Navigation dans la solidarité à la République espagnole, les marins bretons y ont été nombreux, comme Jean Le Brun qui fut après la guerre maire communiste du Guilvinec, ou Christophe Guillou qui y avait aussi navigué à 19 ans et dont le fils était présent; les brigades internationales (au moins 240 Bretons y ont été recensés) avec la grande figure d’Henri Rol-Tanguy, né à Morlaix; la chute de la République, l’accueil des réfugiés de la Retirada, entre 450000 et 500000 arrivés en France en 1939, l’organisation de la solidarité, le rôle du parti communiste, de ses maires comme le marin-pêcheur Marc Scouarnec au Guilvinec et de ses militants, avec la CGT, le Secours Rouge, d’autres encore, socialistes, chrétiens; il fut aussi question de l’internement des combattants de l’armée républicaine, tel le père d’Alain Mila, dans des camps : Argelès, Gurs…, de la continuité pour beaucoup du combat contre le fascisme, de l’Espagne à la Résistance française, notamment dans les rangs des FTP-MOI.

Alain Mila signalant que les compétences des républicains espagnols dans le maniement des explosifs avaient servi aux cheminots français résistants ; des pages sombres de l’histoire de la région furent évoquées, comme l’internement à Poulgoazec en juin 1940 sous surveillance d’un officier français , dans le même lieu qui avait servi à héberger les réfugiés espagnols, d’intellectuels juifs ayant fui le nazisme ( le scénariste de cinéma Léo Lania, le philosophe Paul-Louis Landsberg…) au prétexte qu’ils étaient Allemands ou Autrichiens, ils purent heureusement s’en évader à la faveur du désordre provoqué par l’approche des troupes allemandes; ou encore le camp d’internement de Lanniron à Quimper où se succédèrent 15000 soldats « coloniaux » de l’armée française, les nazis ne voulant pas sur leur sol de prisonniers « de couleur »…

A l’issue de cette conférence-débat, Alain Mila fut applaudi et plusieurs dizaines de livres furent dédicacés.

Les communistes quimpérois sont fiers d’avoir organisé cet échange, dans la continuité des engagements de ceux qui les ont précédés, notamment en 1939 où l’aide aux réfugiés espagnols fut organisée dans notre ville par un comité animé par Julien Gracq, alias Louis Poirier, jeune prof du lycée La Tour d’Auvergne et l’un des responsables de la section PCF de Quimper en 38-39.

Et merci encore à Alain Mila !
Merci aussi à Caro et Jean-Claude pour les photos.

Yvonne Rainero – secrétaire de section du PCF Quimper

Brest 9 mars : PEUPLE ET CHANSONS de BREST et LA CHORALE POPULAIRE DE PARIS

PEUPLE ET CHANSONS de BREST et LA CHORALE POPULAIRE DE PARIS
LE SAMEDI 9 MARS  20H AU MAC ORLAN

La Chorale Populaire de Paris
La Chorale populaire de Paris s’est constituée en 1935, avec pour buts de contribuer à l’épanouissement de la culture par le chant, de s’attacher à défendre, maintenir et faire connaître le patrimoine musical dans sa diversité
Son histoire est faite d’engagements, tant auprès des travailleurs en grève que par des spectacles thématiques (la Paix, la révolution d’Octobre, la lutte des femmes…)
comme aussi par sa participation à des commémorations mémorielles, au Mont Valérien par exemple, ou aux manifestations du 1er mai.
Elle se mobilise chaque fois que l ’on fait appel à elle, toujours prête à soutenir, par ses chants et son engagement, les luttes des victimes d’un capitalisme de plus en plus brutal, avec une même exigence de qualité dans l’interprétation, qu’elle se produise dans la rue ou dans une grande salle de spectacle, ou à la Fête de L’ Humanité.

Avec des chants tels que : Bella ciao, le chant de la libération , Zoya, La varsovienne , ou encore, le Chant des travailleurs… la chorale invitée, va pour la première fois à Brest, sous la direction de Riccardo Spezia, et avec 45 choristes donner un aperçu de son riche repertoire .

Chorale Peuple et Chansons
La chorale Peuple et Chansons, créée à Brest en 2000, compte aujourd’hui 70 choristes qui perpétuent le répertoire des Chants des Travailleurs et des Libertés.
Retraités et actifs, pour la plupart engagés dans des associations culturelles et humanitaires ou dans des mouvements syndicaux, ils partagent les mêmes valeurs de fraternité et de liberté.
Les choristes expriment leurs convictions à travers un vaste répertoire de chants anciens ou plus récents, certains pacifistes,d’autres dénonçant les conditions de travail difficiles ou le racisme.
Ils se veulent porteurs des sentiments d’indignation et de révolte populaire.

Programme du concert du 9 mars 2019

 

Tarifs:
Adultes : 10€ – Enfants–12 ans : gratuit
Prévente : CULTURA (Galerie Phare de l’Europe-Géant )
PL Jean Le Gouill Brest-( les lundis et mardis)

Quimper, 27 Fev : Conférence Alain Mila, 80 ème anniversaire de la Retirada.

Conférence-débat, à l’invitation de la section de Quimper du PCF, avec Alain Mila, l’auteur du livre « Une enfance retrouvée » qui raconte l’exil de son père, petit enfant d’une famille de républicains espagnols, de Catalogne au Guilvinec en passant par Quimper.

Mercredi /27 février à 18h /Halles St François de Quimper

1939-2019 : 80 ème anniversaire de la Retirada

Après la chute de Barcelone, marquant la défaite de la République espagnole, vaincue par Franco avec le soutien d’Hitler et de Mussolini, des centaines de milliers d’Espagnols fuient vers la France.

Pour les combattants républicains, ce fut l’internement par les autorités françaises dans des camps.

Les familles furent dispersées dans divers départements.

En février 1939 un convoi de près de 700 réfugiés arrivait en gare de Quimper, ils seront hébergés à Poulgoazec en Plouhinec, au Dourdy malgré le refus du maire de Loctudy (au motif que cela ferait fuir les vacanciers !) , à Treffiagat et au Guilvinec dont les maires communistes Jean-Désiré Larnicol et Marc Scouarnec s’étaient portés volontaires pour recevoir des réfugiés dans leurs communes.

Parmi eux un enfant de 8 ans, Albert Mila, le père d’Alain Mila.

C’est au Guilvinec qu’il fut accueilli avec sa mère, sa sœur, son frère.

La solidarité ne fut pas institutionnelle, elle fut populaire.

La CGT, le Secours Rouge, le parti communiste, d’autres encore s’impliquèrent dans cette solidarité aux réfugiés.

A Quimper, l’un de ses artisans fut Julien Gracq, Louis Poirier à l’état-civil, qui était en 38-39 professeur au lycée La Tour D’Auvergne et membre de la direction de la section communiste.

Du fascisme triomphant en Italie, en Allemagne, en Espagne, à la résurgence actuelle des idées racistes, xénophobes, de la haine de l’autre ; de l’accueil des réfugiés espagnols à celui des migrants aujourd’hui, bien des questions soulevées par cette période de notre histoire européenne renvoient à l’actualité de 2019.

Cette conférence-débat sera aussi l’occasion de les aborder.

Il sera possible d’acquérir et de faire dédicacer le livre d’Alain Mila

 

Guilvinec/Quimper, 26 et 27 Fev : Conférence d’Alain Mila, la Retirada

Alain Mila, professeur d’histoire, écrivain, petit-fils d’un enfant réfugié espagnol accueilli au Guilvinec après la Retirada.

 

Guilvinec/mardi 26 février/Maison de la presse le Goéland /9H

Quimper/mercredi 27 février /Halles Saint François/18h

 

Retrouvez Alain Mila, professeur d’histoire, écrivain tarbais, auteur d' »Une enfance retrouvée«  sur l’histoire de son grand-père, d’une famille de républicain espagnol victime de la répression fasciste, accueilli par des communistes au Guilvinec.

Conférence/dédicace à la Halle St-François à Quimper, MERCREDI 27 février à 18h sur l’accueil des espagnols en 1939 dans le Finistère (et réfugiés d’aujourd’hui) à l’initiative du PCF Finistère.

Les droits d’auteurs des ouvrages vendus à cette occasion vont en totalité à la station de sauvetage en mer SNSM du Guilvinec.

Artcile de Jean Ortiz sur la Retirada : La Retirada, un traumatisme au long cours.

Brest : 19 fev, rassemblement contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme.

La fédération du Finistère du Parti Communiste Français appelle à participer au rassemblement contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme ce mardi 19 février à 19 h Place de la Liberté à Brest.

Une poignée d’extrémistes ont sali les murs et les vitrines de divers magasins de tags antisémites. Ces actes sont indignes et insupportables. Ils mettent en cause nos valeurs républicaines, le vivre ensemble.

Leurs responsables n’ont rien à voir avec la colère sociale qui s’exprime actuellement dans le pays. La majorité des Français, qu’ils portent un gilet jaune ou pas, réclament plus de justice sociale, plus de justice fiscale. Ils ne sont pas des porteurs de haine.

Comme toujours, lorsque la crise sociale est forte, lorsque la question sociale monte, l’extrême droite s’agite et tente de dévoyer l’exaspération populaire vers ses obsessions identitaires, ethniques ou religieux.
C’est sa manière d’exonérer les fauteurs de crise de leurs responsabilités et de faire de l’Autre le bouc-émissaire des problèmes de nos concitoyens.

Non, ce n’est pas à cause des Juifs, des immigrés, des réfugiés que les usines ferment, que les salaires sont gelés, que les retraites baissent ou que les maternités ferment.

C’est du fait d’un système qui génère l’inégalité. C’est à lui qu’il faut s’attaquer.

Nous dénonçons les actes antisémites qui se multiplient, comme nous combattons toutes les manifestations de racisme. Leurs auteurs et ceux qui les encouragent, quels qu’ils soient, doivent être retrouvés, jugés et sévèrement condamnés.

Notre peuple doit s’unir pour faire vivre ses belles valeurs de solidarité, de fraternité, d’égalité, de liberté, aujourd’hui menacées.

Video: Pierre Outteryck à Morlaix sur Martha Desrumaux.

 

Pierre Outteryck est Historien et éditeur il nous présente:

 

Martha Desrumaux,la dirigeante ouvrière, cégétiste, communiste, impliquée dans le recrutement des Brigades Internationales, la solidarité avec les réfugiés espagnols, l’organisation de la grande grève de résistance des mineurs en 41 et qui fut déportée trois ans, à partir de 42, à Ravensbrück où elle fut une des animatrices de la Résistance du camp de concentration.

Martha l’illettrée jusqu’à 28 ans, qui a appris à lire aux écoles du Parti. Martha la seule femme présente aux accords de Matignon de juin 36, Martha courage, Martha la rassembleuse,au panthéon!


Une vie d’engagement, de lutte, de fierté, au centre desquels était la cause des femmes.
Bravo Martha ! Merci Martha ! (présentation de l’éditeur)

A écouter : La culture ouvrière et la figure de Martha Desrumaux.

A lire sur Cause Commune : Martha Desrumaux au Panthéon : briser les murs du silence

Pétition : Martha Desrumaux, pour une ouvrière au Panthéon

Morlaix : Enseignement public. La classe Ulis de Gambetta transférée à Corentin Caër (Le Télégramme, 9 février 2019)

C’est un nouveau coup dur pour l‘école Gambetta qui se voit supprimer sa classe d’ULIS, avec derrière un acte deux qui sera la suppression de deux quarts de poste, et un acte trois qui pourrait être la suppression d’un temps de décharge de direction. Après la perte d’un poste et d’une classe l’an passé, on a l’impression que l’Inspection académique, avec les moyens qui lui sont donnés par le Gouvernement qui n’en a strictement rien à foutre de l’école publique, s’acharne contre cette école populaire du quartier Saint-Augustin à Morlaix! Avec quelles conséquences pour les enfants, la mixité de cette école?

Ismaël Dupont, conseiller municipal PCF, membre de la commission Enseignement de Morlaix.


Article du Telegramme :

L’avenir de la classe Ulis de l’école Gambetta était source d’inquiétudes auprès des AVS de l’établissement. La Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère a confirmé ce vendredi 8 février le transfert de cette classe à l’école Corentin-Caër.

Du changement en vue dans les écoles morlaisiennes de Gambetta et de Corentin Caër. « La classe Ulis (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) de Gambetta va être transférée à Corentin Caër ». L’information provient de la Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère.

La rédaction avait été alertée un peu plus tôt dans la journée de ce vendredi 8 février par un courrier de l’équipe des AVS (auxiliaires de vie scolaire) de l’école Gambetta. Dans ce courrier adressé à la Directrice académique et communiqué au journal, l’équipe expliquait avoir appris la veille que la classe serait transférée, mais demandait « le maintien ». Une information également entendue par le coprésident de l’Association des parents d’élèves, Sébastien Portier. Restait à la confirmer. Ce qu’a effectué peu après, par téléphone, la Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère.

« Incompréhension » devant « cette mesure »

Pour rappel, la classe Ulis de Gambetta est composée de dix élèves. L’école l’accueille depuis des années. Et selon l’équipe d’AVS, c’est « l’incompréhension » devant « cette mesure ». Pour elle, « toute l’équipe enseignante est très engagée et investie pour la réussite des élèves. Tous les élèves d’Ulis sont respectés des autres élèves et ont réussi à créer des liens ». Elle ajoute également que « certains élèves Ulis sont en inclusion dans d’autres classes et tous progressent avec succès. Progression reconnue par tous les intervenants extérieurs qui les encadrent ». Enfin, elle rappelle que « les élèves Ulis sont particulièrement sensibles » et pense qu’« un changement d’environnement et d’encadrement pourrait être néfaste à l’équilibre et la confiance tissée au fil des ans ».

« Facilité l’inclusion des élèves »

Du côté de la Direction académique des services de l’éducation nationale du Finistère, la décision a été prise « après étude », à partir notamment d’une « analyse précise » effectuée entre autres par l’inspectrice « en charge des élèves handicapés ». Le transfert à Corentin-Caër, marquée par l’« ouverture d’une cinquième classe » est « justifié » par « le fait que ce soit une plus grande structure » que Gambetta, ce qui permettra une « facilité d’inclusion des élèves d’Ulis ». L’argument de la direction porte sur « l’intérêt des élèves » et la « qualité d’inclusion ». « Les déplacements » nécessaires de ces enfants auprès des intervenants extérieurs seront programmés.

Du côté des associations des parents d’élèves des écoles, les réactions étaient différentes. Si à Gambetta, Sébastien Portier, parent élu, n’était pas vraiment étonné de la confirmation, à Corentin-Caër, « l’étonnement » était au rendez-vous pour Katell Salazar, la présidente. « Je ne savais pas, je n’étais pas au courant », exprimait-elle.

Cette décision a pour conséquence d’alarmer le co-président de l’APE de Gambetta. Sébastien Portier s’interroge plus fortement sur demain et a « peur de la suppression des deux quarts de postes obtenus en 2018 » suite à la mobilisation et « comme il n’y aura plus que trois classes, il pourrait y avoir suppression du temps de décharge de direction ».

 

 

QUIMPER : MOBILISATION CITOYENNE AU TRIBUNAL POUR DE JEUNES MINEURS ISOLES EN DANGER

Ce mercredi 30 janvier à 14h l’association Temps partagé avait appelé à un rassemblement devant le tribunal de Quimper pour alerter sur la situation de jeunes mineurs isolés en danger. Présence de retraité-e-s engagés dans la solidarité en particulier aux migrants et de jeunes scolaires et étudiants en raison du jour et de l’heure. Présence aussi de représentants de la section PCF.

Plusieurs jeunes mineurs isolés suivis par l’association qui avaient eu un avis des services du conseil départemental allant dans le sens de la reconnaissance de leur minorité se sont vus ensuite rejetés du dispositif d’aide à l’enfance après des tests osseux, de plus en plus contestés de tous côtés, par les défenseurs des droits humains comme par les médecins à la fois sur le plan éthique et humain et en raison de leur absence de fiabilité.

Ils se retrouvent donc à la rue, en pleine période hivernale où les expulsions sont supposées suspendues, et sans papiers, ceux-ci leur ayant été confisqués !
Des jeunes sont ainsi mis en danger par des décisions absurdes et inhumaines sans même avoir pu rencontrer le juge des enfants.

Depuis plusieurs mois l’association, avec d’autres, alertait sur leur situation, et avait écrit au procureur à ce sujet, sans réponse. Aussi ce mercredi c’est accompagnés qu’ils se sont présentés au tribunal, et ont obtenu une entrevue avec le procureur. Pas de réponse sur le fond, mais quelques timides avancées, notamment sur l’accès aux juge des enfants, là aussi le manque de moyens de la justice pèse lourdement, sur la restitution de leurs papiers.

Nous ne lâcherons pas!

https://www.letempspartage.net/