PCF Finistère

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Naufrage « Grande America », communiqué du Pcf29

Communiqué de la Fédération du Parti communiste
Commission Mer et Littoral

Le cargo « Grande America » a fini par sombrer le 12 mars dans le Golfe de Gascogne au large des cotes françaises. Il gît désormais par 4600 mètres de fond avec une partie de sa cargaison et 2200 tonnes de fuel lourd, particulièrement visqueux et polluant, destinées à sa propulsion.

Il a perdu avant son naufrage une partie des 365 containers qu’il transportait.

45 d’entre eux sont officiellement repérés comme accueillant des matières dangereuses. Mais l’on sait que la description des produits transportés est laissée à la libre appréciation des affréteurs. Les marges d’erreur, découlant de déclarations douteuses ou approximatives sont donc très significatives!

La mobilisation des moyens d’intervention et de sauvetage, la coordination opérationnelle assurée par le CROSS Atlantique, la collaboration des équipes de sauveteurs britanniques et français ont permis de sauver les 26 membres d’équipage et le passager du navire.

Si nous nous inquiétons des risques environnementaux et de leurs conséquences, nous n’ oublierons jamais que la sauvegarde la vie en mer est au cœur de nos préoccupations.

Nous saluons la compétence et le courage des sauveteurs.

Le naufrage de ce cargo hybride à la cargaison hétérogène est l’occasion malheureuse de s’interroger à nouveau sur un certain nombre de pratiques commerciales, industrielles, dont le transport maritime surpuissant à la mode « capitaliste effréné », est le cadre préféré. Il questionne aussi les relations qu’entretient l’Europe avec les régimes du continent africain.

Car enfin que pouvait bien transporter le « Grande America  » ?

Des véhicules d’occasion, grand classique de l’Afrique du Nord et Subsaharienne, comme on le sait. Mais certainement aussi des produits dangereux ou usagés destinés à la destruction, à l’enfouissement, au stockage dans des conditions aléatoires, bien loin des normes de sécurité humaine et environnementale en vigueur. On citera les pneus, les déchets industriels, les résidus de chantier..pour exemple.

  • On pointera du doigt avec raison la faiblesse des moyens de contrôle dont disposent les autorités locales et nationales alors que le trafic maritime est en constante progression. Les politiques libérales qui font rage en Europe supprimant systématiquement les services publics sont incompatibles avec la sécurité des citoyens, des marins et de l’environnement maritime.

  • Il en va de même pour les contrôles des navires et leurs conséquences concrètes. Le « Grande America »construit en 1997, a été retenu à quai en 2010 au Royaume-Uni. Depuis, d’autres défaillances ont été régulièrement relevées par les inspecteurs de sécurité maritime à Hambourg et à Anvers. Pour autant ça ne l’a pas empêché de prendre la mer !

  • Par ailleurs si l’intervention de l’Abeille Bourbon était indispensable, on peut se poser la question quant au délai incompressible qu’il lui a fallu pour rejoindre la zone d’opération en appareillant de son mouillage au Stiff. à Ouessant. La présence d’un remorqueur de haute mer supplémentaire, basé à La Rochelle et dont la zone d’intervention serait le Golfe de Gascogne est à étudier en urgence.

  • Enfin on ne posera jamais assez la question de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises et de son application réelle. Il est temps d’imposer d’autres règles que celle du capitalisme sans vergogne et notamment l’obligation de traiter les déchets et les résidus, les produits en fin de vie, comme la déconstruction des navires d’ailleurs, au lieu de s’en débarrasser dans les pays à bas coûts où les gouvernements locaux sont très conciliants pour ne pas dire complices.

Brest le 14 mars 2019

Vidéo : 3 bonnes raisons en 3min 30s pour voter Ian Brossat

Ismaël DUPONT, secrétaire fédéral du PCF Finistère, élu de Morlaix, membre du CN du PCF nous donne 3 bonnes raisons de voter pour la liste communiste emmenée par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai 2019.

 

Maryam Madjidi, candidate sur la liste de Ian Brossat, à la rencontre des Finistériens le 5 et le 6 avril

Européennes: Il est important et essentiel que les artistes s’engagent dans ce monde: Maryam Madjidi, candidate sur la liste de Ian Brossat, à la rencontre des Finistériens le 5 et le 6 avril

Vendredi 5 avril: Maryam Madjidi à Morlaix, Local du PCF, 2 petite rue de Callac, à 18h:

« Marx et la poupée: devenir écrivain dans l’exil, avec l’héritage du combat communiste en Iran et des blessures de la révolution islamique ».

Samedi 6 avril, à 11h: Maryam Madjidi à la rencontre des lecteurs à la librairie Dialogues Morlaix

Samedi 6 avril: l’écrivaine Maryam Madjidi (candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF) sera l’invitée des communistes brestois-es. Après avoir rencontré les lecteurs à 14 h 30 à la petite librairie et visité la médiathèque des Capucins elle particpera à une rencontre débat sur le thème de la solidarité envers les réfugiés à 18 h à la Fac Segalen.

Maryam Madjidi, écrivaine, professeur de Français Langues Etrangères travaillant avec les réfugiés, fille de militants communistes iraniens contraints à l’exil, militante pour le droit d’asile, auteur de « Marx et la poupée », un magnifique roman sur l’exil, son découverte de la France, son rapport avec l’Orient et les illusions de l’orientalisme, et l’engagement de ses parents qui a reçu le Prix Goncourt du Premier Roman en 2017 et le prix Ouest-France Etonnants Voyageurs en 2017, le prix Soroptimist de la romancière francophone 2018 !

Pays de Morlaix : Distribution du Rouge Finistère

Distribution du Rouge Finistère n°4, journal de la fédération du Finistère du PCF, dans le pays de Morlaix.

Le « Rouge Finistère » n°4, le journal de 8 pages de la fédération du PCF Finistère, est arrivé. Au menu, mouvement social, paroles de nouveaux adhérents communistes dans le Finistère, urgence d’une réforme fiscale, élections européennes avec des interviews de Cindérella Bernard et Glenn Le Saout , deux des candidats bretons aux Européennes, salons du livre jeunesse dans le département, solidarité avec les peuples kurdes et palestiniens, actualité du PCF en Bretagne et dans le Finistère, éducation populaire, hommage à Erik Satie! Bonne lecture et un grand merci à nos amis Anne et Chris pour la mise en page et la création graphique! Ce journal qui paraît tous les 4 ou 5 mois sera distribué à 30 000 exemplaires gratuitement par nos militants dans le Finistère.

 

Ce matin, samedi 9 mars, 7 camarades du PCF , distribuaient « Rouge Finistère » sur le marché de Morlaix avec notamment un dossier spécial Européennes (interviews de Cindérella Bernard et de Glenn Le Saoût, deux des quatre candidats bretons sur la liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent » conduite par Ian Brossat pour les élections européennes du 26 mai prochain). Très bon accueil, très bons échanges.

Parallèlement, des distributions sont organisés dans les quartiers de Morlaix (Kerfraval, La Boissière, La Madeleine, Ploujean), Plouigneau, Plougonven, Carantec, Lanmeur, Plougasnou, Roscoff…)

Lundi 11 mars (10 h) : distribution de tracts  sur le marché de Guerlesquin

Ce lundi 11 mars une distribution du journal « Rouge Finistère » est programmée : rendez-vous à 10 h sur le marché de Guerlesquin.

Jeudi 14 mars (10 h) : distribution de tracts  sur le marché de Carantec

Ce Jeudi 14 mars une distribution du journal « Rouge Finistère » est programmée : rendez-vous à 10 h sur le marché de Carantec.

Mercredi 20 mars (17 h – local section) : réunion fête du 1er mai suivie par une AG

Ce mercredi 20 mars deux réunions sont programmées :
17 h – 18 h : réunion préparatoire à la Fête du 1er mai 2019 place Allende
18 h – 20 h – AG de Section

Marche pour le climat, les RDV du WE en Finistère.

Marche pour le climat, l’Humanité n’attend plus – il nous faut concilier l’urgence climatique et la justice sociale!

Téléchargez toutes les infos :

Marche pour le climat 15-et-16-mars-2019 pdf

Planète humanité 03-2019

Assises de l’Ecologie pdf

Vendredi 15 mars

 Grève mondiale pour le climat organisée par les jeunes de « Youth for Climate » sous l’impulsion de Greta Thunberg / Fridays for Future, soutenus par “Citoyens pour le Climat” qui propose notamment aux établissements scolaires de banaliser une journée de cours consacrée au climat via un kit pédagogique créé conjointement par “Prof en transition”, la fondation “Elyx”, “Little Citizens For Climate” et “Citoyens Pour le Climat”.

A Brest : les collectifs de « Youth for Climate » et des « Citoyens du climat » appellent à se rassembler à partir de 13h30, place de Strasbourg.

A Morlaix : les étudiants de plusieurs lycées organisent un rassemblement en face de la mairie à partir de 14h00. CplC Pays de Morlaix appelle tous les étudiants et lycéens des alentours mais également toutes les personnes désirant les soutenir à rejoindre cette action dénommée “Grève pour le climat Morlaix”.

Jeudi 16 Mars

  • Landivisiau – 15h – place du Champ de foire – départ groupé pour trajet en train et covoiturage depuis Brest, rendez-vous à 13h15 place de la Liberté. Organisé par collectifs de Brest et Morlaix.
  • Concarneau – Carnaval climatique avec des prix pour les meilleurs costumes et pancartes – 14h – Parvis des Halles
  • Quimperlé – 14h – Collège de la Villemarqué – Déambulation en ville, arrivée à 17h place Saint-Michel. Fanfare, joie et bonne humeur !
  • Quimper :  14h30, place Saint Corentin

 

Liens

National
https://citoyenspourleclimat.org/
https://www.littlecitizensforclimate.org/

Brest
Groupe Facebook «Il est encore temps, citoyens pour le climat Brest»
https://www.facebook.com/groups/446505255845901/
Page Facebook «Marche mondiale pour le climat brest #ClimateAlarm»
https://www.facebook.com/Marche-mondiale-pour-le-climat-Brest-ClimateAlarm-204794380396314/

Morlaix
Grève pour le climat du 15 mars:
https://www.facebook.com/events/383199822500317/
Marche pour le climat du 16 mars:
https://www.facebook.com/events/2275498266072978/

Page Facebook des CplC Pays de Morlaix:
https://www.facebook.com/Citoyens-Pour-Le-Climat-Pays-de-Morlaix-1113010605528574

Brest: appel aux marches pour le climat.

Le 15 mars : grève mondiale pour le climat organisée par les jeunes de « Youth for Climate » sous l’impulsion de Greta Thunberg / Fridays for Future, soutenus par “Citoyens pour le Climat” qui propose notamment aux établissements scolaires de banaliser une journée de cours consacrée au climat via un kit pédagogique créé conjointement par “Prof en transition”, la fondation “Elyx”, “Little Citizens For Climate” et “Citoyens Pour le Climat”.

A Brest : les collectifs de « Youth for Climate » et des « Citoyens du climat » appellent à se rassembler à partir de 13h30, place de Strasbourg.

 L’Humanité n’attend plus !Le climat a toujours besoin de notre          engagement.

La section du Pays de Brest du Parti Communiste Français  soutient l’appel à la grève scolaire internationale sur le climat de ce vendredi et appelle à participer aux marches  pour le climat organisées ce week-end car le nombre et l’ampleur des événements climatiques se multiplient  frappant très durement les populations pauvres et démunies.

L’écologie a besoin, au quotidien et dans tous les domaines, de l’intervention solidaire de femmes et d’hommes, de citoyen·ne·s et de salarié·e·s toujours plus actifs et déterminés à mettre en cause le système productif dominant planétaire responsable du réchauffement climatique.

Il faut aller dans le sens d’une réduction forte des transports émetteurs de CO2 :

– ferroutage prioritaire, plus écologique que les camions,

– développement des transports en commun avec une politique tarifaire incitative (ce qui, de plus, améliore la qualité de l’air !)

– circuits courts agricoles et industriels: relocaliser, produire localement. Il faut une taxe kilométrique pour dissuader les transports de marchandises évitables…

Par ailleurs, il faut réduire la consommation d’énergies carbonées:

– mesures de sobriété énergétique par un plan ample de rénovation thermique du logement,

– privilégier l’utilisation des énergies décarbonées pour mieux réduire les énergies carbonées (gaz, charbon, pétrole).

Plus que jamais, la lutte contre le réchauffement climatique ici, en Europe et dans le monde exige la fin des politiques d’austérité.

Contre l’égoïsme d’une minorité, notre place est dans la rue pour exiger une autre politique de progrès social et écologique.

 

Vidéo : Patrick Le Hyaric, les enjeux du Brexit pour l’économie bretonne

Patrick Le Hyaric, député européen PCF, directeur de l’Humanité, n°3 sur la liste européenne communiste conduite par Ian Brossat et Marie-Hélène Bourlard a animé avec Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai prochain et Cindérella Bernard, candidate costarmoricaine du PCF aux élections européennes une réunion publique sur « Les Enjeux et Conséquences du Brexit pour les Ports Bretons, l’économie maritime et la pêche dans notre département » dans le cadre de ses activités de terrain de parlementaire européen (élu du Grand Ouest) et de la campagne des Européennes.

Enregistré le 2 mars 2019 à Roscoff au restaurant « C’est ici »

Quimper, 16 mars : marche pour le climat

La section Pcf de Quimper s’associe à l’appel du collectif climat de Quimper à la marche pour le climat qui aura lieu :

samedi 16 mars 14h30

place Saint Corentin à Quimper

Nous appelons à y participer nombreux.

 

Pcf dans les médias : la censure du Capital s’accentue.

Censure de L’ »Émission Politique » : rassemblement mardi 19 mars à 18h00 devant le siège de France 2

Pétition Pas sans le Pcf

Principale chaîne du groupe public France Télévisions, France 2 organise le premier débat consacré aux élections européennes, jeudi 4 avril prochain, à l’occasion de « L’Émission politique »

En dépit de nos protestations, France 2 persiste à vouloir boycotter Ian BROSSAT, chef de file de notre liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent ».

En conséquence, le PCF à un très large rassemblement, mardi 19 mars à 18h00, devant le siège de France Télévisions situé esplanade Henri de France (Paris 15e), en présence de personnalités de la société civile, de militant-es, de parlementaires et d’élu-es.

Nous demandons à ce qu’Ian BROSSAT puisse être invité au même titre que les autres têtes de liste. Ni plus, ni moins.

Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation des opinions.

La voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.

Le Parti communiste français est présent dans les 2 assemblées, avec plus de 30 parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays.

Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élus locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et 3 parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix.

 

 

 

 

Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne.

Nous sommes la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés.

Nous sommes la seule liste en mesure de faire entrer au Parlement européen, ‪le 26 mai prochain‬, la première femme ouvrière de l’histoire en la personne de Marie-Hélène Bourlard.

La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer.

Tabassage à Quimper : communiqué du Pcf29

Communiqué de la fédération du PCF du Finistère, 13 mars 2019:

Après le tabassage filmé et visionné un million de fois d’un manifestant à Quimper le samedi 9 mars:

nous ne nous résignerons pas à la banalité de la violence dans les manifestations.

La fédération du Parti Communiste du Finistère exprime son indignation et met en cause la responsabilité du gouvernement et de ses représentants après qu’un jeune manifestant gilet jaune ait été roué de coups à Quimper.

Un de plus…

Des images d’autant plus violentes que l’individu est parfaitement maîtrisé, immobile, à terre.

Ce manifestant a tenté de se soustraire au tabassage en s’agrippant aux barreaux d’un pont. Mais peine perdue, l’homme a subi au moins neuf coups de matraque. Plus d’un million de personnes ont vu les images de cette violence gratuite dans le chef-lieu du Finistère des forces censées défendre l’ordre et la tranquillité publique au nom de l’état de droit.

Ce même manifestant avait déjà reçu une balle de LBD (lanceur de balles de défense) dans le visage lors de la manifestation quimpéroise du 17 novembre….

Trop, c’est trop! Car malheureusement, ce n’est pas un cas isolé. Depuis quatre mois, on ne compte plus les exemples de confrontations violentes et les bavures contre des manifestants désarmés et pacifiques.

Au moment où le gouvernement fait pression sur les députés marcheurs pour qu’ils approuvent la proposition de loi dite « anti-casseurs » mais en réalité « anti-manifestants » écrite, au départ, par les sénateurs « LR » et qui prévoit d’octroyer au préfet le droit d’interdire à des individus de manifester et punit sévèrement par des peines de prison quiconque chercherait à se protéger des gaz lacrymogènes et alors que la majorité LREM a refusé la proposition de loi communiste d’interdiction des lanceurs de balles type de défense LBD 40 qui ont provoqué plus d’une centaine de blessés graves parmi les Gilets Jaunes, il semble que Macron et son exécutif n’entendent aucun des signaux d’alerte envoyés par les associations de défense des droits de l’homme, l’ONU, le défenseur des droits.

Il y a t-il une fatalité à ce que notre démocratie devienne de plus en plus limitée, autoritaire, brutale avec les opposants au fur et à mesure qu’elle devient de plus en plus inégalitaire, complaisante avec les riches et le Capital et impitoyable pour les classes populaires?

C’est ce que nous ne saurions tolérer. Pas plus que nous n’acceptons la violence de certains manifestants à l’égard des policiers, gendarmes et biens publics, qui dessert la cause que l’on entend servir.

Nos libertés publiques ne sont pas négociables!

Le grand débat domestiquant l’opposition et servant de tribune à Macron ou la matraque, c’est une mauvaise plaisanterie !!!

Le droit de manifester sans être violenté et menacé de blessure grave n’est pas négociable!

L’intégrité physique de nos jeunes, de nos enfants, doit être préservée par les forces chargées du maintien de l’ordre et surtout par le gouvernement qui décide ou non de les mettre en situation de confrontation violente.

Liens vers la pétition et autres sites d’informations :

Débat : Les inégalités femmes-hommes et les atteintes aux droits des femmes en question!

Les inégalités femmes-hommes et les atteintes aux droits des femmes en question!

Avec Cindérella Bernard (candidate aux européennes du PCF, présidente du groupe communiste au Conseil départemental des Côtes d’Armor) Fabienne Bodin ( féministe, commission égalité femmes-hommes de la CGT), Pierre-Yves Liziar, secrétaire de section du Relecq-Kerhuon et Ismaël Dupont, secrétaire de section du PCF.

Débat passionnant, samedi 9 mars, au Relecq-Kerhuon organisée par la section PCF à la salle Germain Bournot avant son repas de section, sur la question des droits des femmes et de l’égalité femmes-hommes.

82% des salariés à temps partiel sont des femmes, pour beaucoup des temps partiels contraints, ce sont les 2/3 des travailleurs pauvres. Les métiers fortement féminisés sont en même temps ceux qui sont bien souvent les moins bien rémunérés, où la pénibilité et la responsabilité qu’ils engendrent ne sont pas reconnus à leur juste valeur (services à la personne, maintien à domicile, assistantes maternelles, aides-soignants, caissières, ouvrières à la chaîne, AVS, vente….). Beaucoup de femmes sont exploitées dans leur travail, dans le cadre de métiers fortement féminisés. L’orientation vers les métiers est largement conditionnée socialement avec des stéréotypes qui continuent à jouer, la maternité ou « le risque » de maternité handicape les femmes dans leur progression de carrière, leurs promotions: le fameux « plafond de mère ». L’accès aux postes de responsabilité, aux promotions, est bien souvent réservé aux hommes, dans la banque, les grandes entreprises (exemple de Total), la recherche et l’Université.

Au final, à travail de valeur égale, il y a 17% à 18% de différence de salaire entre un homme et une femme.

Les pensions de retraite sont inférieures de 40 à 42% pour les femmes.

60% des agents contractuels de la fonction publique sont des femmes avec un État qui se conduit de manière scandaleuse vis-à-vis de nombre de ses salariées précaires, souvent au nom d’un traitement social du chômage qui enferme de la précarité des salariés dont le service public a besoin.

Ce n’est pas la suppression d’un milliard d’euros dans le budget du secteur dépendance, a rappelé Cindérella Bernard, qui va améliorer les choses.

Nous avons aussi échangé sur le drame bien trop quotidien et ordinaire des violences faites aux femmes: 85 000 viols ou tentatives de viols, le plus souvent dans la famille, ou l’entourage immédiat, 220 000 femmes battues ou sequestrés dans le cadre de la famille, 30 féminicides depuis le début 2019. 20% des femmes qui estiment avoir déjà été agressées sexuellement. Des dizaines de tentatives de viols encore sur le lieu de travail cette année. Beaucoup d’agresseurs qui continuent à agresser, intimider, humilier en toute impunité une fois que le cycle de violence sexiste et sexuel est ouvert.

C’est possible aussi parce qu’il existe une culture machiste sous-jacente qui s’exprime au quotidien dans la politique (Cindérella Bernard a donné des exemples particulièrement évocateurs), le travail, les relations familiales. En même temps, les jeunes femmes bien souvent n’acceptent plus les droits que s’arrogent les hommes sur elles au nom de la « galanterie » ou du désir.

Nous avons aussi évoqué la question des attachements sexuels et viols révélés à l’intérieur de notre organisation ces derniers jours, avec la difficulté pour les femmes victimes d’ête prises aux sérieux face à leurs agresseurs.

Ces derniers temps, il y a eu des régressions sur la législation en matière de sanctions pénales et de qualification pénale du harcèlement sexuel et sexiste (outrage, attouchement, viol, etc.). Parallèlement, les collectivités enlèvent des moyens aux associations et centres qui accompagnent les femmes victimes de violence.

Toutes les questions sur la thématique de l’égalité femmes-hommes n’ont pu être abordées (notamment l’influence des fondamentalismes religieux, la question de la liberté de choix, de la laïcité, menaces sur l’IVG, moyens prévention contraception et MST) mais ce sera très certainement l’objet de nouveaux débats, une commission Féminisme venant de se mettre en place dans le Finistère au PCF avec une grosse activité ces 15 derniers jours pour préparer le 8 mars, la journée internationale de lutte pour le droit des femmes.

6 avril : Inscriptions à la Visite-Conférence sur Pierre Tal Coat avec Renaud Faroux.

 

La Fédération du Patri communiste vous propose :

le samedi 6 avril une visite de l’exposition consacrée à l’artiste Pierre Tal Coat et intitulée « Tal Coat (1905-1985) en devenir » au Musée de Pont Aven

Nous serons accompagnés pendant la visite d’un guide-conférencier-médiateur.

A la suite de cette visite Renaud Faroux fan de Tal Coat nous en fera découvrir plus encore à l’occasion de l’une de ses conférences débats dont il a le secret, salle Anne Follézou sur le port de Brigneau à Moelan sur Mer. La salle est mise à disposition par l’association « Les Amis de la Sardine Rient ».

Après cette conférence on partage le vin, le paté et les rillettes. Et la tarte aux pommes.

Et tout ça pour 7euros (minimun) Après on peut donner plus !

Inscriptions sont à adresser à Sylviane Papin  <papin.sylviane@orange.fr>, Ne trainez pas il n’y a que 25 places.

 

Musee de Pontaven

 

Né à Clohars-Carnoët, près de Pont-Aven, Pierre Tal Coat, né Jacob (1905-1985), dit “Tal Coat”, est fils de pêcheur. D’abord apprenti forgeron, une bourse lui permet de devenir brièvement clerc de notaire, à Arzano (Finistère). En 1924, il est mouleur et peintre sur céramique à la faïencerie Henriot. A Paris, il travaille à la manufacture de Sèvres.

Après ces divers métiers, il devient artiste autodidacte.

Au Louvre, il étudie l’art des grands maîtres des écoles françaises et italiennes du XVIe siècle, ce qui influencera son approche de l’espace. Henri Bénézit, jeune collaborateur puis directeur de la Galerie Fabre, est séduit par ses dessins et pastels.

Il  rencontre notamment Félix Fénéon, Ernest Hemingway, Francis Picabia, les frères Giacometti, Gertrude Stein. Le portrait de cette dernière remporte le prix Paul Guillaume, en 1936.

Ses expositions se multiplient à travers le monde : Paris, Londres, New York, Berlin, Tokyo, etc. Il accompagne de ses dessins les poèmes d’André du Bouchet et, en 1968, reçoit le Grand Prix National des Arts. Une importante rétrospective lui est consacrée, en 1976, à Paris, au Grand Palais.

Dans les années 50, sa peinture se libère complètement des conventions de la composition classique et de l’espace pictural hérité de la Renaissance. Les éléments semblent fusionner dans un même mouvement, toujours en expansion. Au début des années 60, Tal Coat s’installe à Dormont, non loin de Giverny, dans la vallée de la Seine. C’est là qu’il accomplit pleinement son oeuvre, après de profondes remises en cause qui déconcertent souvent ses contemporains, y compris ses plus fervents admirateurs. La liberté de peindre est à ce prix. Dans cette dernière période, il produit un ensemble d’oeuvres (peintures, dessins, gravures) qui n’ont aucun équivalent dans l’histoire de l’art et qui font de lui l’égal des plus grands.

Cette exposition est organisée en partenariat avec le Domaine départemental de Kerguéhennec, en Morbihan, qui conserve un fonds de 1200 oeuvres de Tal Coat dont plus de 400 gravures et 500 dessins. Le Musée de Pont-Aven, par cette exposition, entend poursuivre son projet scientifique et culturel en approfondissant et diffusant la connaissance sur les artistes attachés à la Bretagne et imprégnés des théories modernes de l’art

La scénographie est réalisée par Éric Morin, auteur de nombreuses scénographies notamment au Fonds Hélène et Edouard Leclerc pour la Culture à Landerneau et dans plusieurs musées et centre d’art de Bretagne.

 

 

Patrick Le Hyaric, son compte rendu du café-débat à Roscoff

Café-débat à Roscoff sur le Brexit
Mes amis de la fédération du Finistère du Parti communiste ont organisé samedi dernier une rencontre-débat sur les enjeux de la sortie du Royaume-Uni pour la région de Roscoff.
Avant cette réunion, je retrouvais les militants CGT et communistes et le collectif de défense de la ligne SNCF Roscoff-Morlaix. Beaucoup de monde dans ce rassemblement avec le maire ainsi que des élus locaux et le sénateur socialiste. Autant les actions de ce type sont indispensables, autant clarté doit être faite sur les responsabilités des uns et des autres. Il est facile de pleurer localement contre des orientations législatives qu’on a soi-même votées au Parlement européen et à l’Assemblée nationale.

 

L’après-midi, dans un restaurant face à la mer, le débat a été passionnant avec Ismaël Dupont, secrétaire départemental communiste, ainsi que Glenn Le Saout et Cindérella Bernard, conseillère départementale des Côtes d’Armor, tous deux candidats sur la liste de rassemblement populaire que conduit Ian Brossat pour les élections européennes. J’y ai retrouvé des militants, et d’autres, studieux et combatifs, très au fait des enjeux. J’ai donné en introduction quelques éléments de repères que je résume ici.
♦ Repères
D’abord, un débat existe aujourd’hui au Royaume-Uni sur les suites à donner au vote des populations sur la sortie de l’Union européenne. La proposition européenne vise à préserver le maximum des intérêts communs notamment ceux mis en avant par nos camarades du Sinn Féin pour l’Irlande du Nord.

Venons-en au sujet : les conséquences d’une sortie du Royaume-Uni sur la région de Roscoff et ses habitants. Si cette sortie était confirmée elle pourrait être redoutable pour la région Bretagne.• La France est la première destination commerciale du trafic maritime irlandais avec près de 40 % des échanges.

• Les poids lourds d’Irlande traversent généralement la mer pour rallier Liverpool et atteindre le continent via le détroit de Calais-Douvres, par tunnel ou ferry.
4,4 millions de camions ont traversé la Manche en 2017. Un million transitent entre l’Irlande et l’Angleterre dont une bonne partie continue ensuite vers le continent.

Dès lors que le Royaume-Uni ne sera plus dans l’Union européenne, il faudra adapter les infrastructures des ports pour les contrôles et taxes des camions venant du Royaume-Uni et en établir de nouvelles pour la diversion du trafic Irlande-Royaume-Uni-Continent vers des axes Irlande-Continent.

Pour les contrôles, de nouveaux bureaux des douanes, des équipements pour les services vétérinaires et phytosanitaires sont nécessaires. Des bornes pour la récupération de la TVA et formalités fiscales doivent être installées. De nouveaux parkings sont nécessaires pour gérer les files d’attentes dues aux nouvelles formalités. 700 douaniers supplémentaires doivent être déployés dans les ports français.

Pour le port Boulogne-Calais, on a prévu 6 millions d’euros de travaux d’adaptation des infrastructures, 3,5 millions d’investissements d’urgence pour Dunkerque. Ces travaux le sont pour parer à l’urgence. Dans un second temps c’est l’appropriation des flux Irlande-Continent qui est en jeu. Le port de Roscoff pourra-t-il continuer à être un lieu de transit des marchandises dès lors qu’il n’a pas de service de douanes pour les denrées agro-alimentaires de pays « hors Union européenne » ?

L’impact peut être lourd dans la région de Roscoff notamment pour les débouchés vers les ports de Pormouth de la zone légumière de Saint-Pol-de-Léon. A ceci peuvent s’ajouter les modifications monétaires pouvant être défavorables à la France.

♦ Les Routes maritimes : Zeebrugge-Anvers-Rotterdam contre les ports français ?

Afin d’assurer la connexion Lalande-Continent, la Commission est allée au plus simple. Elle a proposé le 1er aout 2018 d’amender les cadres des réseaux transeuropéens RTE-T maritimes (« autoroutes de la mer ») pour y introduire de nouvelles liaisons Irlande-Continent. Le problème c’est que ce sont des connexions entre les ports de Dublin et Cork en Irlande et de Zeebruges, Anvers et Rotterdam qui sont proposées. Les ports français sont délaissés au profit des grands ports de mer du Nord, plus à même d’absorber le transfert de flux de marchandises.

L’inscription dans le corridor RTE-T de la mer du Nord permet l’accès à des subventions européennes pour moderniser les infrastructures. Les budgets pour le Mécanisme pour l’interconnexion en Europe sont de 24 milliards d’euros pour la période 2014 et 2020, et autour de 30 milliards pour 2021-2027 (toujours en discussion).

Au Parlement européen, un rapport de mon amie Karima Delli (EELV) a été adopté en commission transport le 10 janvier 2019. Il modifie la proposition de la Commission en incluant les ports de Calais, du Havre et de Dunkerque au corridor mer du Nord-Méditerranée et les ports de Brest, Roscoff, Saint-Nazaire, Saint-Malo, Cherbourg, Caen, Le Havre, Rouen, Nantes, Paris et Boulogne au corridor atlantique.

Avec ce rapport, qui doit encore être voté bientôt en plénière, et la pression de la France au Conseil, le tir devrait être corrigé concernant les subventions européennes. Mais il reste encore à voir qui dans les faits va bénéficier du transfert de trafic.

Les ports français ont des atouts. Ce sont les plus proches géographiquement, leur nombre donne un plus grand choix de lieu de débarquement et de destination du transport et ils sont soutenus par l’association des ports irlandais.
Potentiel : une infrastructure portuaire dynamique donne un signal positif aux investisseurs, des espaces de stockage, des potentiels de rayonnement logistique peuvent servir de base pour des industries tournées vers l’intérieur des terres comme l’extérieur.

♦ La pêche
La Politique de Pêche Commune PCP, met en commun la ressource halieutique et l’encadre avec des quotas nationaux (totaux admissibles de capture TAC) par zone de pêche et espèces. Concrètement, on ouvre l’accès à la ressource à tous, tout en limitant son utilisation.
Or les eaux britanniques et celles de leur zone économique exclusive ZEE (200miles nautiques depuis les côtes -370km) sont très poissonneuses : 40% des prises européennes sont faites dans les eaux britanniques. La dépendance est très forte pour les Néerlandais, Belges et Suédois, mais aussi certaines régions françaises : 30% des captures françaises y sont effectuées, dont 50 % pour les pêcheurs bretons et 75 % pour les Hauts-de-France, selon le Comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM). La dépendance est quasiment totale sur certaines espèces-filiales comme le lieu noir ou le hareng, pêchés essentiellement dans la ZEE britannique.
La dépendance n’est pas réciproque : de 2011 à 2015, 760 000 tonnes de poisson ont été prélevés par les pêcheurs européens dans les eaux britanniques contre 90 000 par les britanniques hors de leurs eaux. Les pêcheurs britanniques ont donc largement à gagner de l’exclusivité, raison pour laquelle ils ont massivement soutenus le Brexit (à 92%). Seule contrepartie : 75% des poissons pêchés par les Britanniques sont écoulés de l’autre côté de la Manche et circulent librement grâce au marché unique.
Tout doit donc encore être décidé dans les négociations sur la future relation. En attendant, c’est l’accord de transition (s’il est ratifié avant le 29 mars) qui s’applique : maintien de l’accès aux eaux britanniques, puis conclusion d’un accord de pêche avant le 1er juillet 2020.
Avec un Brexit dur (sans accord de transition), le Royaume-Uni reprend dès la fin 2019 le contrôle de l’exclusivité de ses eaux (le gouvernement actuel s’est engagé à respecter les TAC de 2019). Ce qu’il a signalé par sa volonté de sortir de la Convention de Londres de 1964 qui ouvrait les eaux entre 6 et 12 miles (11 et 22km) de la France, la Belgique l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Belgique et les Pays-Bas. Pour l’European Fisheries Alliance (le lobby de la pêche européenne), cela pourrait entrainer la disparition de 6000 postes sur 18 000 dans les flottes européennes, sans compter l’impact colossal sur toute l’industrie des produits de la mer derrière.

Le poisson britannique pourra être exporté dans l’UE mais avec droits de douanes OMC loin d’être dissuasifs et obligation de certificats européens sur bonnes pratiques dans la lutte contre la pêche illégale.

Avec un Brexit dit « soft » (avec accord de transition) mais sans accord sur la pêche, le Royaume-Uni reprend le contrôle de l’exclusivité de ses eaux mais garde l’accès au marché unique via ce que l’on appelle le « backstop » qui maintien le Royaume-Uni dans une union douanière (pour éviter une frontière dure en Irlande). Le Brexit soft est finalement presque pire pour les pêcheurs français car il retire l’accès facilité au marché européen comme levier de négociation.

Dans le cadre d’un futur grand accord UE-Royaume-Uni l’accès aux eaux britanniques sera surement assuré. Mais les Britanniques vendront cher cette carte majeure et rare. Les pêcheurs britanniques seront soumis à leurs propres règlementations et il y a fort à parier que ces dernières seront beaucoup moins astreignantes en termes de conditions environnementales, TAC, surveillance, rejets et obligation de débarquement des captures non souhaitées.
Il en résultera donc – et c’est le scénario du mieux – une concurrence déloyale entre pêcheurs.

Dans l’immédiat un système d’échange de quotas de totaux admissibles de captures (TAC) est créé pour l’année 2019. Les pêcheurs de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord auront leurs quotas regroupés dans un pot commun pour les échanger si besoin. La crainte était qu’avec « la fin des rejets » (de poissons pêchés mais non désirés) en 2019, des pêcheurs venant pêcher certaines espèces dans certaines zones soient empêchés de travailler car ne disposant pas de quotas pour une autre espèce qui risquerait de se retrouver dans leurs filets.

Le 23 janvier, la Commission a proposé deux outils de plus (adoptés par le Conseil le 20 février) :
une modification du règlement « flottes externes » pour donner au Royaume-Uni l’accès aux eaux européennes et réciproquement jusqu’à fin 2019 (au-delà on est dans le règlement politique).
le déblocage de compensation au titre du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche (FEAMP), sous la forme d’aides au cas d’arrêt d’activité. Nous ne sommes sûrs de rien sur le moyen et long termes. Les fonds du FEAMP doivent être réduits de 6% à 6,14 milliards d’euros dans le prochaine cadre pluriannuel 2021-2027. De plus, l’argent serait plus utile et efficace s’il servait à développer des activités et non à détruire des bateaux.

L’enjeu pour la région est donc considérable. Il est nécessaire de se solidariser car l’activité économique et l’emploi peuvent être durement touchés. Il convient donc de se faire entendre, de mobiliser les collectivités territoriales en direction de l’État. Une mission pêche a été décidée à l’Assemblée nationale. Mon ami Sébastien Jumel en sera le président. Il convient de lui donner des éléments car la pêche bretonne peut se trouver dans de nouvelles difficultés. Une démarche est aussi nécessaire en direction de Matignon sur l’équilibre dans la vie des ports de la façade atlantique.
Un tel sujet mériterait d’ailleurs une conférence régionale sur l’économie régionale dans le nouveau contexte, la valorisation des atouts bretons, l’emploi et la formation. Le Royaume-Uni est en effet le troisième investisseur étranger en Bretagne et le troisième débouché d’exportation des sociétés bretonnes (600 entreprises sont concernées).

Brest : La Commission Féministe en action pour le 8 Mars

Des camarades de la commission féminisme du PCF 29 sur le marché St Louis à Brest, ce dimanche.

 

 

 

 

 

Distribution de Rouge Finistère spécial Femmes Communistes à la Fac Ségalen de Brest pour le 8 mars par les camarades de la commission féminisme du PCF.

« Nous assistons à l’effondrement du vieux monde qui croule par pans entiers, jour après jour. La plupart des gens ne s’en aperçoivent pas et croient marcher encore sur un sol ferme. »

Rosa Luxemburg /Lettres de prisons

Lien vers la commission féminisme du PCF.

collectif droits des femmes

Vendredi 8 mars

vendredi 8 mars à partir de 12h/ Appel national unitaire du 8 Mars rassemblement devant la sous préfecture. Mot d’ordre : faire du bruit ! Portons toutes et tous un foulard violet.

Appel 8 mars unitaire brestois 2019

vendredi 8 mars à 18h : à l’appel du planning familial, rassemblement à Liberté avec déambulation/ manif

Samedi 9 mars

samedi 9 mars , au local du PCF,6 rue André Berger,à Brest, à 10h00
Paroles de femmes précaires autour d’un café croissant, suivi d’un repas partagé. Café au local avec témoignages de femmes sur la précarité au travail, les femmes migrantes.Repas partagé au local.

samedi 9 mars apm : invitation par L’Cause à participer à la projection (film féministe) qu’elles organisent, suivie d’un débat.

samedi 9 mars au soir : la section du Relecq- Kerhuon organise un débat avec repas autour de l’égalité Femmes/ Hommes.

17h00 : Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Section du Relecq-Kerhuon

Pour que les femmes continuent de libérer leurs paroles, fassent entendre leurs voix, leurs aspirations en matière de salaire, de pouvoir d’achat, d’accès à la culture, à la santé, à l’égalité, dans une Europe solidaire.

Avec la présence de Cindérella Bernard, candidate aux élections européennes et de syndicalistes.

 

( Suivi du verre de l’amitié. Puis pour ceux qui veulentRepas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, nous demander un tarif.

Vous pouvez vous inscrire au repas par téléphone auprès de

06 80 85 94 23 – 07 68 51 86 52 – 06 15 31 02 15

 

 

Morlaix : 8 mars , 18h30 Place des Otages, dans la rue pour l’égalité femmes-hommes à tous les niveaux et la lutte contre le sexisme et le machisme !

Vendredi 8 mars à Morlaix, 18h30 Place des Otages, dans la rue pour l’égalité femmes-hommes à tous les niveaux et la lutte contre le sexisme et le machisme !

Vidéo : Intervention de Glenn Le Saout

Intervention de Glenn LE SAOUT candidat PCF( Finistère) aux élections européennes du 26 mai 2019, enregistrée lors de la rencontre publique de Ian Brossat au Relecq Kerhuon le 1er février 2019.

 

Face aux violences sexistes et sexuelles, le PCF réaffirme : « c’est tolérance zéro ! »

Des adhérentes du MJCF ont dénoncé une première fois en décembre 2017 puis il y a quelques jours des agressions sexuelles dont elles ont été victimes. Nous tenons à exprimer notre soutien sans faille à ces jeunes femmes et à l’ensemble des victimes et saluons le courage qui les anime dans le prolongement du mouvement de libération de la parole des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.

En fin de semaine dernière, le dispositif interne du PCF « Stop violences » a été saisi par ces victimes. Dès aujourd’hui et suite au dépôt de plainte d’une des victimes, nous annonçons la suspension des droits d’un adhérent. Celui-ci étant également conseiller municipal, nous lui demandons de démissionner de son mandat électif. Un autre cas est en cours d’instruction.

Le comité exécutif national du PCF réuni aujourd’hui a réaffirmé la nécessité de la tolérance zéro de notre organisation face aux agressions. Les témoignages bouleversants de ces victimes exigent de la part de toute notre organisation écoute et accompagnement.

Dans le prolongement des décisions prises par Pierre Laurent en 2017 avec Laurence Cohen et Hélène Bidard, nous réaffirmons notre engagement total aux côtés des victimes et rappelons l’ensemble des dispositifs internes à leur disposition :

Le livret d’information «  Violences sexistes et sexuelles, Tolérance zéro ! » pour l’ensemble des animateurs du parti qui sera réactualisé.

livret tolerance zero

 

 

Le dispositif interne « Stop violences » dont la saisine par mail stopviolences@pcf.fr garantie une réponse sous les huit jours dans le respect de l’anonymat et la prise en charge par des référent.es formé.es au recueil de la parole des victimes. Ce dispositif inédit pour une force politique est encore trop peu connu et sera renforcé par un plan de communication interne à l’adresse de l’ensemble des adhérent.es. Ces supports de communication seront complétés par un grand plan de formation sur les violences faites aux femmes dans l’ensemble de l’organisation.

 

Tous les cas de violences sexistes et sexuelles seront traités avec la même attention et rigueur. Le PCF combat de tels agissements dans ses rangs, comme dans ceux du MJCF et de l’UEC et réaffirme avec force son engagement pour lutter contre l’ensemble de ces violences dans toute la société. A cet effet, Fabien Roussel se rendra avec Hélène Bidard (responsable nationale de la commission féminisme et droits des femmes du PCF) et Sophia Hocini (candidate aux élections européennes) au FIT (Une femme, un toit, seul centre pour les jeunes femmes victimes de violences) jeudi prochain.

livret tolerance zero

Roscoff : Beaucoup de monde devant la gare de Roscoff pour défendre la liaison Morlaix-Roscoff

Beaucoup de monde devant la gare de Roscoff au rassemblement pour défendre une relance de la liaison ferroviaire Morlaix-Roscoff.

Un reportage d’Ismaël Dupont.

300 personnes rassemblées devant la gare de Roscoff avec de nombreux élus pour demander la réouverture de la ligne ferroviaire Morlaix-Roscoff

 

 

Avec le candidat aux Européennes du PCF dans le Finistère Glenn Le Saoût, le député européen Patrick Le Hyaric, et une trentaine d’autres camarades du PCF, de Roscoff, Morlaix, Châteaulin, Brest, et de nombreux camarades de la CGT, nous étions présents hier à la manif pour la relance de la ligne Morlaix-Roscoff à l’appel de l’association de Promotion de la ligne ferroviaire Morlaix – Saint-Pol-de-Léon – Roscoff (APMR), avec le soutien de la CGT Cheminots et de plusieurs partis politiques.

Sylvie Fillon, Joseph Seïté, maire de Roscoff, Jean-Luc Fichet sénateur, et Jean-Yvon Ollivier (CGT Cheminots) ont pris la parole, ce dernier seul à dénoncer le 4e Paquet ferroviaire et la responsabilité des politiques nationales et européennes d’inspiration néo-libérales et pro-business qui déstructurent le service public ferroviaire.

A noter une présence de quelques élus régionaux et de militants d’extrême-droite qui n’ont rien trouvé de mieux à faire que de mettre sur les voitures autour de la gare des tracts contre leur prétendue « invasion djihadiste ». On était bien dans le sujet!

Au delà de l’appel à la paranoïa et à la haine xénophobe et à la guerre de tous contre tous, qui ira faire confiance au Rassemblement National pour défendre des services publics alors que leurs homologues d’extrême-droite en Italie, en Europe de l’est, en Autriche, cassent le droit du travail et les services publics en se mettant au service du patronat tout autant que les libéraux?

Ismaël Dupont

Interview à Roscoff de Patrick Le Hyaric: il faut révolutionner la construction européenne (Le Télégramme , Gwendal Hameury, 3 mars 2019)

Patrick Le Hyaric, directeur de L’Humanité et n° 3 de la liste PCF aux prochaines élections européennes, était de passage ce samedi au port de Bloscon, à Roscoff. Devant près de 80 personnes, il a parlé Brexit, évidemment, mais pas seulement. Selon lui, il faut « révolutionner la construction européenne ».

Cindérella Bernard, Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, candidats du PCF aux élections européennes, à Roscoff le 2 mars 2019 pour un débat sur le Brexit et ses conséquences, l’enjeu des élections Européennes au bar restaurant C’est Ici, devant 80 personnes (photo Gwendal Hameury, Le Télégramme)

Vous êtes venu ce samedi au port de Bloscon, à Roscoff, pour parler Brexit. Quelles seront, selon vous, ses conséquences sur les ports bretons ?« Elles seront multiples. Dès lors que l’on va remettre des frontières, on va avoir des questions liées aux douanes, aux infrastructures, à la logistique. Notamment ici, à Roscoff. Il existe derrière ça d’assez lourds enjeux car une chose est le contrôle, une autre est la collecte de la TVA par les douaniers par exemple. À l’intérieur de tout ceci, il y a un débat intra-européen sur les priorités qui vont être données. Si les institutions européennes décident de privilégier les ports du nord de l’Europe, ce sera au détriment de ceux des côtes Manche et Atlantique. Mais à l’intérieur de ce débat, il y en a encore un autre puisque, vraisemblablement, à Matignon, aujourd’hui, on privilégie un axe Le Havre-Paris contre Roscoff, Brest ou Lorient. Tout cela risque de déstabiliser beaucoup de choses en Bretagne. À tout ceci s’ajoutent évidemment les enjeux de la pêche. Jusque-là, les zones de pêche communes profitaient davantage aux pêcheurs des autres pays européens qu’aux pêcheurs britanniques. Or, aujourd’hui, dans la négociation, l’affaire de la pêche devient une sorte de levier qu’utilisent les Britanniques. En retrouvant leurs zones de pêche, ils vont nous en enlever ; ça leur élargit l’espace. D’ailleurs, les pêcheurs britanniques étaient plutôt pour le Brexit… Il y a donc beaucoup d’enjeux qui sont posés pour la région. Car derrière les ports, il y a aussi les exploitations agricoles qui en dépendent ; certaines usines agroalimentaires qui transforment du poisson sont également concernées. Quant à la gare de Roscoff, l’argumentaire pour défendre la ligne Roscoff-Morlaix-Paris est plus solide si on est capable de défendre nos intérêts que s’il y a une sorte d’organisation pour affaiblir le port de Roscoff ».

Croyez-vous à un nouveau référendum sur le Brexit au Royaume-Uni ?« Au point où nous en sommes… Pour ce qui concerne Roscoff et les alentours, qu’il y ait un accord ou pas, ce ne sera pas très positif. On peut craindre que même dans le cas d’un accord transitoire, ce soit négatif. Encore plus négatif qu’une sortie dure. S’il y a de nouveau une consultation, un référendum qui est décidé, je crois que c’est une voie qui peut devenir raisonnable. Je ne suis pas, par principe, pour revenir sur des choses qui ont été décidées par le peuple… Mais compte tenu des points de blocage, des divisions qu’il y a au Royaume-Uni, chez les Conservateurs et un peu aussi chez les Travaillistes désormais, je crois que la voie la plus sage serait de consulter à nouveau les populations du Royaume-Uni ».

Le Brexit, la montée des populismes… N’est-il pas temps de repenser le modèle européen ?« Il y a une incapacité dans l’Union européenne à prendre des décisions en commun. On l’a vu dans le dossier Alstom Siemens : pas d’accord de coopération. Et on vient de le voir encore sur le dossier Air France KLM. La montée des populismes est la résultante du fait que l’Union européenne ne répond pas du tout aux besoins des peuples, crée des fractures. Je pense qu’il ne faut pas repenser mais révolutionner la construction européenne. C’est-à-dire repartir sur de nouvelles bases, dépasser ce qui existe aujourd’hui et reconstruire à partir des demandes des populations, des salariés ».

Quelles sont les propositions de la liste PCF aux Européennes pour y parvenir ?« On ne peut pas faire une union européenne tant, par exemple, qu’on maintient des différentiels de salaires aussi importants. On ne peut pas avoir un SMIC à 1 800 € au Luxembourg, 1 200 € chez nous, à peine 700 € chez les Portugais et 150 € chez les Roumains. Le grand effort qu’il faudrait produire, c’est monter très rapidement ceux qui sont le plus bas pour qu’ils commencent à nous rejoindre. De telle sorte qu’il y ait une égalité de traitement. C’est pareil en matière de protection sociale, d’assurance chômage, de recettes. La question sociale, c’est-à-dire faire une Europe du travail, devient une question principale. Autre point : la négociation sur la politique agricole commune. C’est assez catastrophique ce qui est proposé. Non seulement on va laisser les prix tomber mais on ne va pas compenser. Tout ça est à revoir fondamentalement. On a aussi une banque européenne qui fait un peu ce qu’elle veut. Elle produit beaucoup de monnaie qu’elle prête ou donne aux banques. Mais on n’a aucune assurance que cet argent va à l’investissement, à la formation, à l’emploi, au développement des territoires. Or, il y aurait la possibilité de créer une banque spécifique pour l’environnement et le développement social, qui tiendrait nos services publics. Car une des questions qui est posée actuellement, notamment par les Gilets jaunes, c’est le maintien des services publics. C’est un facteur d’égalité. On voit bien ce qui se passe dans nos collectivités locales, nos hôpitaux, le transport… Tout cet argent-là devrait aller aux services publics, à leur rénovation, à leur démocratisation ; ça devrait aller au progrès social et à la transition environnementale. À ce tarif-là, on commencerait un petit peu à changer le paysage ».

Un petit mot sur la situation de L’Humanité et de ses 175 salariés, que vous dirigez.« La situation est extrêmement difficile au sens où nous sommes en redressement judiciaire. Nous menons une campagne de collecte de dons et de souscriptions pour assurer notre trésorerie pendant toute la période d’observation, qui va durer jusqu’au 7 août. Nous sommes aussi en train de construire un plan de redressement sur la base d’une conquête plus large de lecteurs et d’abonnés parce qu’il y a la possibilité aujourd’hui de développer L’Humanité, mieux sans doute que nous l’avons fait les années précédentes. Mais au-delà de nous, il y a une question de pluralisme, de démocratie qui nous est posée à tous. Presse nationale, presse magazine, presse régionale… C’est notre diversité qui fait la démocratie. Cette richesse est absolument indispensable pour que les gens puissent avoir des informations fiables sur lesquelles discuter afin de se faire leur propre opinion ».

 

80 personnes au Café-citoyen avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard à Roscoff

80 personnes pour le café-citoyen avec Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saoût, Cindérella Bernard à Roscoff ce samedi 2 mars sur l’Europe et les Conséquences du Brexit au bar restaurant C’est Ici! sur le port du Bloscon.

Très beau café-citoyen sur l’Europe et les enjeux et conséquences du Brexit hier à Roscoff, au bar-restaurant, C’est ici! , qui nous a reçu très chaleureusement avec son propriétaire Vincent et ses employés, avec 80 personnes présentes pour échanger avec Patrick Le Hyaric, Glenn le Saout , Cindérella Bernard candidats du PCF aux élections Européennes du 26 mai prochain. L’échange a été extrêmement riche. Patrick Le Hyaric passionnant et très percutant sur les fondements de cette Europe du capital et de la mise en concurrence de tous contre tous et la nécessité d’en révolutionner les bases!

Auparavant, Patrick Le Hyaric, Glenn Le Saout et Ismaël Dupont avaient rencontré Eddy Pierres, co-fondateur de Wart et de Panoramas, pour évoquer la problématique des Festivals face aux nouvelles normes réglementaires sécurité et son, et aux surcoûts que ça engendre.

A 11h, Patrick Le Hyaric était présent avec une trentaine de camarades et d’élus du PCF pour un rassemblement en faveur de la relance de la liaison de la ligne ferroviaire de proximité Morlaix-Roscoff.

Vidéo : Pierre Crépel – conférence « les mots glissants » aux Jeudis Rouges

Conférence de Pierre Crépel , mathématicien, historien des sciences , sur « Les Mots Glissants » un petit cours d’auto défense intellectuelle enregistrée le 5 novembre 2018 à Quimperlé dans le cadre des « Jeudis Rouges » de l’éducation populaire organisé par le « Réseau partage et savoir du PCF en Bretagne Sud »

Les mots glissants, Revue le Projet n°48

 

Mathématicien de formation, Pierre Crépel se tourne à partir du milieu des années 1980 vers l’histoire des mathématiques jusqu’à s’y consacrer entièrement. On lui doit de très importants travaux sur Condorcet, dont il dirigea avec Jean-Pierre Schandeler une édition critique et commentée du « Tableau historique des progrès de l’esprit humain ».

Pierre Crépel devient ensuite l’un des principaux éditeurs des œuvres complètes de D’Alembert, qui se poursuit aujourd’hui. Spécialiste du xviiie siècle, l’œuvre de Pierre Crépel se caractérise par la volonté de rendre disponibles pour la communauté des chercheurs et au-delà, des manuscrits et des textes rares sous forme d’éditions critiques et commentées, c’est-à-dire permettant de saisir le contexte et le sens de ces textes.

Dans cette optique, Pierre Crépel est également l’auteur de plusieurs traductions. Élève de l’ENS Saint Cloud et agrégé de mathématiques en 1970, Pierre Crépel choisit ensuite la recherche mathématique fondamentale. Après un doctorat de troisième cycle sous la direction de Jacques Neveu, soutenu en 1971, il poursuit son cursus par un doctorat d’Etat, dont la thèse, dirigée par Antoine Brunel puis Mickael Keane, est consacrée à l’étude du comportement asymptotique des marches aléatoires. Recruté au CNRS en 1971 en section 01 (mathématiques), il sera principalement affecté à Rennes 1 de 1971 à 1989 puis à Lyon 1 de 1989 à 2012, date à laquelle il prend sa retraite. En 2004, Pierre Crépel est élu membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Les mots glissants, Revue le Projet n°48

 

Vidéo : Alain Mila à Quimper-« Une Enfance Retrouvée »

Alain Mila, auteur du livre « Une enfance retrouvée », raconte l’exil de son père, petit enfant d’une famille de républicains espagnols, de Catalogne au Guilvinec en passant par Quimper.

Quimper : Les Halles ne seront pas rasées, et maintenant ?

 

Déclaration de la section PCF du pays de Quimper

Les Halles ne seront pas rasées : et maintenant ?

 

 

Le maire de Quimper prend acte, dit-t-il, du vote des Quimpérois qu’il ne considère pas comme « un revers politique ». La langue de bois a encore de beaux jours devant elle !

Il se félicite même d’avoir été à l’initiative d’un « bel exercice démocratique » en demandant « l’avis du peuple ».

Certes, mais sa volonté démocratique aurait été plus convaincante s’il n’avait limité le champ de la consultation à une seule option, la sienne, et n’avait entretenu le flou sur la réalité de ses projets.

Dans ces conditions peu optimales, le taux de participation de 20 % n’est pas négligeable pour une première expérience de référendum local.

Car malgré tout le débat a eu lieu, et le résultat est sans appel, puisque 2/3 des exprimés ont refusé la démolition – reconstruction que préconisait Ludovic Jolivet . Pas par sentimentalisme comme le laisse entendre le maire, mais sur la base d’un débat argumenté.

Mais ne jouons pas sur les mots. Respecter le vote des Quimpérois, c’est respecter ce qu’ils ont exprimé. Certes l’attachement à une architecture qui ne mérite pas d’être rasée, mais aussi une conception des Halles avec des commerces de proximité, des producteurs locaux, un lieu d’animation, de convivialité, de lien social, dans un centre ville vivant et accessible à tous, avec des services publics, des logements abordables, des équipements culturels et sociaux.

La vente aux promoteurs des bâtiments publics pour faire de l’immobilier très haut de gamme, la démission du maire et de son équipe devant les intérêts privés à propos du cinéma d’art et d’essai du Quai Dupleix, ne vont pas dans ce sens. Et Ludovic Jolivet ne répond toujours pas aux questionnements sur l’éventuelle cession de la gestion des Halles à un grand groupe commercial privé.

Déjà le maire a acté la disparition de 3 des 4 salles de réunion et d’exposition à la disposition des associations au 1er étage des Halles. La rénovation des Halles, il veut la faire à sa façon sans tenir compte des attentes des Quimpérois-es.

À elles et eux de se faire entendre !

Les communistes seront à leurs côtés.

Quimper, le 5 mars 2019

Brest, 7 mars : commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux Nazis le 7 mas 1942.

Jeudi 7 mars/ 10h30 /stèle du monument au mort de la gare.

La section du Pays de Brest du PCF invite à participer à la commémoration de l’assassinat de Pierre Sémard livré par Vichy aux nazis, qui l’ont fusillé le 7 mars 1942 .
Cette cérémonie aura lieu jeudi 7 mars à 10h30 devant la stèle du monument aux morts de la gare.
Pierre Sémard était  secrétaire général de la Fédération CGT des cheminots et dirigeant du Parti communiste français, dont il fut le premier secrétaire général.
La série d’actes antisémites qui ont eu lieu ces derniers jours en France, l’installation au premier plan de la vie politique de partis ouvertement racistes et xénophobes, les coalitions nouvelles entre forces de droite et d’extrême-droite accédant ou aspirant au gouvernement dans plusieurs pays européens, montrent que « la bête immonde » n’est pas morte .
Aussi il est important de manifester notre attachement à la Résistance et à se mobiliser pour une démocratie fraternelle et républicaine.

PCF Section du Pays de Brest
5 rue Henri Moreau 29200 Brest
Tramway : station St Martin
Tel 02 98 43 47 78
@ : pcf_brest@yahoo.fr

 

 

Pierre SEMARD, fusillé le 7 mars 1942, il y a 76 ans !

Né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire), fusillé comme otage le 7 mars 1942 à la prison d’Évreux (Eure) ; secrétaire général de la Fédération des cheminots ; secrétaire général du Parti communiste (1924-1928).

Pierre Sémard est né le 15 février 1887 à Bragny-sur- Saône dans une famille de cheminots. Devenu cheminot lui-même, Pierre Sémard s’engage activement dans le syndicalisme. Il devient le secrétaire général de la Fédération des cheminots CGT en juin 1921, de la Fédération des cheminots CGTU après la scission, puis de nouveau avec la CGT réunifiée en 1936.

La famille Pierre Sémard habitait au 65 avenue Secrétan dans le 19èarrondissement où se trouve aujourd’hui un nouvel immeuble des HLM.

En 1939, à la déclaration de guerre, Pierre Sémard est réquisitionné comme cheminot et doit s’installer avec sa famille à Loches en Indre et Loire. C’est dans cette ville qu’il est arrêté, en octobre 1939, par le gouvernement de l’époque en vertu d’un décret qui interdit le Parti Communiste Français.

Alors que l’armée allemande envahit le pays, Pierre Sémard est maintenu en détention au camp de Gaillon dans l’Eure d’où les autorités de Vichy le livreront plus tard comme otage à l’occupant.
Durant sa captivité, Pierre Sémard, malgré son internement, réussit à garder le contact avec les syndicats clandestins, il sera un personnage-phare dans la mobilisation des Cheminots contre les nazis.
Il apporte ses conseils, rédige des appels au combat et dans sa dernier lettre avant d’être fusillé, il lance un ultime appel à ses amis cheminots :  » Je meurs avec la certitude de la libération de la France. Dites à mes amis cheminots qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis. Les cheminots me comprendront, ils m’entendront, ils agiront. Adieu chers amis, l’heure de mourir est proche. Mais je sais que les nazis qui vont me fusiller sont déjà des vaincus et que la France saura poursuivre le bon combat ».

Les cheminots joueront un rôle considérable dans ce qu’on a appelé « la bataille du rail ».
Le 6 mars 1942, Pierre Sémard est transféré à la prison d’Évreux et remis le lendemain aux autorités allemandes pour être fusillé comme otage, le lendemain.

Juliette, l’épouse de Pierre Sémard, fut elle aussi arrêtée le 7 août 1941, elle avait assuré durant l’internement de son mari la liaison avec la direction clandestine des cheminots. Jugée le 5 janvier 1942, elle fut condamnée à 8 ans de travaux forcés. Déportée à Ravensbrück, elle fut rapatriée le 24 juin 1945.

Avec la complicité de son épouse, Pierre Sémard avait, jusqu’à son exécution, tenu une place considérable dans la direction de la Résistance cheminote. Cette place lui a été reconnue officiellement au titre de la Résistance Intérieure Française. Pierre Sémard est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

En ce moment, on parle beaucoup des cheminots, de leur statut de privilégiés, du démantelement du reseau SNCF, alors aujourd’hui petite leçon d’histoire par devoir de mémoire.
Le 07 mars 1942, Pierre Semard tombait sous les balles des nazis à l’âge de 55 ans. La vie trop brève de ce militant d’exception fut d’une intensité remarquable, traversant des moments très forts de l’histoire sociale et politique de la première partie du 20ème siècle. Il reste le symbole de la résistance des cheminots à l’Occupation

Sa dernière lettre avant d’être exécuté :

« Chers amis,

Une occasion inespérée me permet de vous transmettre mon dernier mot, puisque dans quelques instants je serai fusillé.

J’attends la mort avec calme. Je démontrerai à mes bourreaux que les communistes savent mourir en patriotes et en révolutionnaires.

Ma dernière pensée est avec vous, camarades de lutte, avec tous les membres de notre Grand Parti, avec tous les Français patriotes, avec les héroïques combattants de l’Armée Rouge et son chef, le grand Staline. Je meurs avec la certitude de la libération de la France.

Dites à mes amis, les cheminots, que ma dernière volonté est qu’ils ne fassent rien qui puisse aider les nazis.

Les cheminots me comprendront ; ils m’entendront ; ils agiront; j’en suis convaincu.

Adieu, chers amis, l’heure de mourir approche. Mais je sais que les nazistes, qui vont me fusiller, sont déjà vaincus et que la France saura poursuivre le grand combat.

Vivent l’Union Soviétique et ses Alliés ! Vive la France.

Pierre SÉMARD. »

L’Humanité, 11mars1945

Fiche du Maitron

 

 

Brest 8 et 9 mars : Combat Féministe, le programme

« Nous assistons à l’effondrement du vieux monde qui croule par pans entiers, jour après jour. La plupart des gens ne s’en aperçoivent pas et croient marcher encore sur un sol ferme. »

Rosa Luxemburg /Lettres de prisons

Lien vers la commission féminisme du PCF.

Vendredi 8 mars

vendredi 8 mars à partir de 12h/ Appel national unitaire du 8 Mars rassemblement  devant la sous préfecture. Mot d’ordre : faire du bruit ! Portons toutes et tous un foulard violet.

Appel 8 mars unitaire brestois 2019 

vendredi 8 mars à 18h : à l’appel du planning familial, rassemblement à Liberté avec déambulation/ manif

Samedi 9 mars

 
samedi 9 mars , au local du PCF,6 rue André Berger,à Brest, à 10h00
Paroles de femmes précaires autour d’un café croissant, suivi d’un repas partagé. Café au local avec témoignages de femmes sur la précarité au travail, les femmes migrantes.Repas partagé au local.

samedi 9 mars apm : invitation par L’Cause à participer à la projection (film féministe) qu’elles organisent, suivie d’un débat.

samedi 9 mars au soir : la section du Relecq- Kerhuon organise un débat avec repas autour de l’égalité Femmes/ Hommes.

17h00 :    Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Section du Relecq-Kerhuon

Pour que les femmes continuent de libérer leurs paroles, fassent entendre leurs voix, leurs aspirations en matière de salaire, de pouvoir d’achat, d’accès à la culture, à la santé, à l’égalité, dans une Europe solidaire.

Avec la présence de Cindérella Bernard, candidate aux élections européennes et de syndicalistes.

 

( Suivi du verre de l’amitié.  Puis pour ceux qui veulentRepas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, nous demander un tarif.

Vous pouvez vous inscrire au repas par téléphone auprès de

06 80 85 94 23  – 07 68 51 86 52 – 06 15 31 02 15

 

 

Relecq-Kerhuon, 9 mars : Table ronde et Repas , Pour une Europe des droits des femmes avec Cindérella Bernard

Pour une EUROPE des droits des femmes

La section PCF du Relecq-Kerhuon organise une table ronde suivie d’un repas : le samedi 9 mars 2019 à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot :

17h00 :    Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.

Pour que les femmes continuent de libérer leurs paroles, fassent entendre leurs voix, leurs aspirations en matière de salaire, de pouvoir d’achat, d’accès à la culture, à la santé, à l’égalité, dans une Europe solidaire.

Avec la présence de Cindérella Bernard, candidate aux élections européennes et de syndicalistes.

Suivi du verre de l’amitié.

Repas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, nous demander un tarif.

Vous pouvez vous inscrire au repas par téléphone auprès de :

Pierre-Yves 06 80 85 94 23   Pascal 07 68 51 86 52 ou Gilles 06 15 31 02 15

Elections européennes : calendrier de campagne dans le Finistère et en Bretagne

MARS

– Samedi 2 Mars, à Roscoff, bar restaurant « C’est ici » sur le port de plaisance du Bloscon, 15h: Rencontre-débat sur le Brexit, ses enjeux et conséquences pour les ports, la pêche et l’économie maritime bretonne avec Patrick Le Hyaric (n°3 sur la liste de Ian Brossat) et Glenn Le Saôut, candidat finistérien. Visite d’entreprises auparavant.

– Dimanche 3 Mars: repas de la section de Plestin-les-Grèves à Keraudy, Ploumiliau, à 12h, avec Cindérella Bernard, candidate aux Européennes (réservation auprès de Denis au 02 96 35 76 94)

– Samedi 9 Mars, au Relecq Kerhuon: Avec Cindérella Bernard, candidate aux Européennes sur la liste de Ian Brossat, Première adjointe à Begard, présidente du groupe communiste au Conseil Départemental des Côtes d’Armor, à la Maison Municipale des Associations Germain Bournot :17h00 Débat autour de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Repas au prix de 20 € : Salades-Bœuf Bourguignon-Dessert-Fromages-Boissons comprises. Si participation d’enfants, me demander un tarif.. Si ce n’est fait, vous pouvez vous inscrire au repas en réunion de section ou par téléphone auprès de  Pierre-Yves 06 80 85 94 23   Pascal 07 68 51 86 52 ou Gilles 06 15 31 02 15

AVRIL

– Vendredi 5 avril et samedi 6 avril: Maryam Madjidi qui est candidate en 8ème position sur la liste Européenne de Ian Brossat et du PCF sera l’invitée du PCF Finistère

Elle donnera une conférence d’éducation populaire le vendredi 5 avril à 18h au local du PCF Morlaix sur sa trajectoire personnelle et familiale, sa vocation d’écrivain, son magnifique roman « Marx et la poupée » (Prix Goncourt du premier roman 2017, Prix étonnants voyageurs-Ouest-France, prix de la francophonie 2018). Elle fera une causerie et des lectures de son roman le lendemain à 11h à la Librairie Dialogues de Morlaix.

Et à Brest, à 14h30, à la Petite Librairie 4 bis rue Danton à Brest.

Elle animera une réunion publique à la fac Ségalen de Brest le samedi 6 avril à 18h sur les enjeux des Élections Européennes, et notamment sur la question de l’Europe face au défi de l’accueil des réfugiés.

– Vendredi 19 avril: Marie-Pierre Vieu, députée européenne, n°4 sur la liste de Ian Brossat, présente à Quimper pour un meeting Européennes sur la défense des services publics aux côtés de Glenn Le Saôut. de 19h à 23h à « l’Espace grands projets », salle de 100-120 places sur l’esplanade François Mitterrand, dans le bâtiment du théâtre de Cornouaille.

Mercredi 24 avril 2019 – Meeting régional Bretagne aux Halles Martenot Place des Lices à Rennes de 19h30 à 22h avec Ian Brossat et les candidats bretons aux élections européennes:

Cinderella Bernard, première adjointe de sa commune, militante associative, présidente du groupe communiste au Département des Côtes d’Armor

Katja Krüger, comédienne franco-allemande, ancienne syndicaliste et socialiste ouvrière allemande, élue à la Petite Enfance à Rennes

Christelle Dumont (aide-soignante de l’hôpital Yves Lanco à Belle-Ile-en Mer, syndicaliste, qui a fait une grève de la faim pour protester contre les conditions de travail dans l’hôpital public

Glenn Le Saout, 20 ans, étudiant, ancien président de la FIDL Bretagne (Taulé, Morlaix).

MAI

– Mercredi 1er Mai à Morlaix: à 15h, discours de Cindérella Bernard à la fête du Viaduc place Allende: l’enjeu des élections européennes du 26 mai prochain. Intervention de Glenn Le Saôut pour l’inauguration de la fête.

 

Cindérella Bernard sur BRETAGNE 5

Cindérella Bernard sur BRETAGNE 5: interview de la candidate communiste aux Européennes des Côtes d’Armor le 25 février 2019.

Très belle et forte interview de 23 minutes par Stéphane Hamon sur Bretagne 5 de Cindérella Bernard avant l’ouverture de la campagne des Européennes dans les Côtes d’Armor ce lundi 25 février au soir à Bégard à la salle de la MJC !

Une super candidate pour le PCF sur la liste de IAN BROSSAT.

Elle trouve des bons arguments contre les récupérations des MACRON et LE PEN et rappelle les atouts de notre liste, de notre parti, le premier parti de France en nombre d’adhérents et en présence militante de terrain. Elle situe le débat sur le terrain de la rupture avec les traités néo-libéraux qui régissent l’union européenne et les politiques des pays européens et connecte cet enjeu avec la prise en compte des urgences du quotidien ressenties par tous: augmentation du pouvoir d’achat, partage des richesses, prise en compte du handicap, renforcement des moyens pour les hôpitaux, les EHPAD, la santé, l’agriculture avec la détresse des agriculteurs.

Cindérella BERNARD était aux côtés de Ian Brossat et Glenn Le Saôut pour le meeting de lancement de campagne des Européennes dans le Finistère au Relecq-Kerhuon le vendredi 1er février (près de 200 personnes présentes). Elle sera présente à nouveau le samedi 9 mars au Relecq-Kerhuon  pour un débat public concernant les droits des femmes et le banquet républicain de la section du Relecq-Kerhuon à la salle Germain Bournot à 17h.

Elle sera aussi présente à Morlaix pour l’intervention politique de la fête du 1er mai du Parti Communiste, place Allende.

Écoute de l’interview en mp3 :

 

Quimper : Référendum local du 3 mars sur les Halles : pourquoi nous voterons non

Déclaration de la section du pays de Quimper du PCF

Référendum local du 3 mars sur les Halles : pourquoi nous voterons non

Face à la perplexité des Quimpérois devant les incertitudes qui entourent le référendum du 3 mars, Ludovic Jolivet et sa majorité municipale, une partie de celle-ci se tenant d’ailleurs prudemment à l’écart, font appel aux Quimpérois par affiches pour donner leur « idée Halles ».

Sauf que la question posée ne le permet pas, le maire ayant par avance tranché entre les options possibles et n’en soumettant qu’une au référendum, la sienne, une démolition-reconstruction qui ne porte d’ailleurs pas son nom puisque le mot « démolition » est soigneusement évité.

Ce choix pose déjà question.

Par son coût financier, + 44 % au m2, et encore en se basant sur les chiffres du maire, par rapport à une restructuration des Halles actuelles, dont 23 architectes, dans une tribune publiée mardi matin affirment la qualité architecturale et technique, avec sa nef évoquant une coque renversée, et le potentiel de régénération.

Par son coût humain avec les risques que feront peser des travaux très lourds et longs sur les petits commerces des Halles et du quartier, l’emploi de leurs salariés, d’autant que rien n’est proposé concrètement pour en assurer la continuité.

Ludovic Jolivet insiste beaucoup sur la revalorisation du patrimoine, mais ce qu’il veut détruire fait partie justement du patrimoine de la ville et contribue à son image, et on ne sait pas ce qu’il entend y substituer.

Quant aux exemples qu’il donne de sa « stratégie patrimoniale », ce n’est pas rassurant, car il énumère les cessions au privé de bâtiments publics de qualité qui vont servir à développer l’immobilier très haut de gamme, éloignant encore plus du centre ville les habitants aux revenus modestes ou moyens, les familles, les jeunes.

Sans parler des fermetures d’écoles et de services publics, de celle du Quartier, musée d’art contemporain, de l’étranglement du Dupleix, cinéma d’art et d’essai de Quimper.

Et de la disparition, dans le projet de nouvelles Halles, des salles de réunion et d’exposition du 1er étage, équipement très utilisé de vie associative et culturelle, de rencontre, d’échange, de citoyenneté.

Ludovic Jolivet veut faire du centre de Quimper un ghetto de riches truffé de caméras et un centre commercial sans âme proposant des produits standardisés, avec les mêmes enseignes qu’on retrouve partout en France.

Et rien ne nous garantit que les Halles elles-mêmes, une fois payé par les citoyens le coût de leur destruction-reconstruction, ne vont pas passer sous la gestion d’un grand groupe privé.

Le maire n’a toujours pas donné de réponse à cette question d’autant plus pertinente qu’il évoque « des modalités de gestion qui doivent évoluer ».

Nous voulons au contraire des Halles qui soient un lieu de vie, d’animation, de découverte, de partage, en lien avec notre territoire, ouvertes aussi à d’autres univers, avec des petits commerces de proximité, des producteurs locaux, accessibles à tous les habitants, où se rencontrent jeunes et anciens, attractives pour toute la région quimpéroise comme pour les visiteurs.

Cela répond aux attentes de nouvelles formes de consommation avec des produits de qualité, des circuits courts, au besoin aussi de convivialité, d’échange, de lien social.

C’est pourquoi nous dirons non le dimanche 3 mars au projet du maire de Quimper.

Brexit: les enjeux avec Patrick Le Hyaric, député européen PCF, à Roscoff au Restaurant – Bar à Vin C’est ici sur le port du Bloscon le samedi 2 mars à 15h

Brexit: les enjeux avec Patrick Le Hyaric, député européen PCF, à Roscoff au Restaurant – Bar à Vin C’est ici sur le port du Bloscon le samedi 2 mars à 15h (Ouest-France, Mercedi 27 février 2019)

Trois questions à Patrick Le Hyaric, député européen, Parti communiste français (PCF), directeur de l’Humanité et n°3 sur la liste européenne communiste. – Recueilli par Maëlle Denis

 

Vous allez parler des conséquences du Brexit pour les ports bretons, quelles sont-elles?

Il y a des conséquences à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sur l’ensemble de nos côtes. En matière de pêche, il existait une sorte de mer ouverte, sans frontière. On va revenir à des zones de pêche. Il n’est pas du tout exclu que revienne l’interdiction d’aller pêcher dans certaines zones. Et inversement. ça va à l’encontre de la coopération maritime. Il y a là un enjeu sérieux qui peut avoir des répercussions sur toute la façade atlantique, et sur celle de la Manche, jusqu’à la Belgique.

Où en est l’Europe aujourd’hui, selon vous?

On se trouve dans une situation inédite. D’abord, la crise de l’idée européenne parce que la construction de l’UE, sous l’égide de la loi des marchands et de l’argent, a abouti à beaucoup de déceptions. Aucun souhait n’a été exaucé. On n’a jamais eu autant d’inégalités et aucun effort n’a été fait en matière d’harmonisation sociale, notamment salariale. Aucun effort non plus en matière de protection sociale, on constate même le démantèlement du système de protection sociale de retraite.

Quels sont les enjeux de ces européennes 2019?

Il y a plusieurs gros enjeux qui concernent la vie quotidienne en matière de rémunération du travail, en matière de service public, de répartition de l’argent et en matière d’environnement. A ceci s’ajoutent de gros défis. Celui du climat, on ne peut l’affronter qu’ensemble. Celui du numérique, aujourd’hui une industrie dominée par l’Amérique du Nord, par des gens qui payent très peu de fiscalité sur le sol européen. L’évasion fiscale, enfin, qui coûte près de 1000 milliards d’euros qui seraient une source de financement considérable pour le budget européen.

On est en train d’entrer dans une nouvelle réforme de la PAC (politique agricole commune), on sait en Bretagne la manière dont sont traités nos petits et moyens paysans qui sont confrontés à une concurrence acharnée. Il faut aborder une autre politique agricole européenne.

Ne pas aller voter aujourd’hui, c’est donner carte blanche au Conseil européen qui est à majorité de droite, allié à l’extrême-droite. Donc, il faut que les électeurs se mêlent de cette affaire pour refonder profondément l’Union européenne.

Samedi 2 mars, au pot de plaisance de Bloscon, à 15h, au bar-restaurant « C’est ici ». Glenn Le Saoût, candidat finistérien du PCF aux élections européennes, sera également présent.

http://patrick-le-hyaric.fr/

 

 

Morlaix, 5 Mars : Retour de Palestine dans le cadre des Mardis de l’éducation Populaire.

Mardi de l’éducation Populaire

Retour de Palestine avec François Rippe, Yann Crenn, Thierry Seigland (AFPS Morlaix)

Mardi 5 mars/18h/ au local du PCF Morlaix

Mardi de l’éducation Populaire. Retour de Palestine, la situation des Palestiniens et des camps de réfugiés en Cisjordanie occupée, par François Rippe, Thierry Seigland, Yann Crenn, trois camarades de l’AFPS de retour d’une mission de solidarité à Jalazone ce camp de réfugié près de Ramallah oul’AFPS Morlaix  aide une association qui fait face au handicap.

Ligne Morlaix-Roscoff: le PCF appelle à participer au rassemblement du 2 mars à 11h à Roscoff, à l’appel de l’APMR

Ligne Morlaix-Roscoff. Rassemblement le 2 mars, à Roscoff (Le Telegramme)

L’association de Promotion de la ligne ferroviaire Morlaix – Saint-Pol-de-Léon – Roscoff (APMR) invite, via un communiqué, à un rassemblement le samedi 2 mars, à 11 h, devant la gare SNCF de Roscoff.

« En cette période d’incertitude sur le devenir de cette ligne ferroviaire. Y sont invités, pour la défense du service public l’attractivité et l’avenir du territoire, la population, les forces vives, les élu(e) s de toutes tendances politiques, les associations et les syndicats. Ce rassemblement fédérateur s’appuie sur l’intérêt local, national et international (Roscoff porte d’entrée européenne) de cette ligne ferroviaire. Il fait suite à l’étude de faisabilité qui a démontré un fort potentiel et dans l’attente de la réponse de SNCF Réseau et de l’État sur la nature et le chiffrage exact des travaux à réaliser ainsi que leurs intentions de financement pour la remise en état de la ligne ferroviaire. La population doit être informée sur l’évolution de ce dossier car l’avenir économique de tout le territoire en dépend.

La pétition en ligne est toujours d’actualité (plus de 8 000 signatures) : https://www.mesopinions.com/petition/politique/petite-ligne-morlaix-saint-pol-leon/40192

Contact : Sylvie Fillon, présidente de l’APMR

apmr.association@gmail.com

 www.defense-ligne-ferroviaire-morlaix-roscoff.com

https://www.letelegramme.fr/finistere/morlaix/ligne-morlaix-roscoff-rassemblement-le-2-mars-a-roscoff-21-02-2019-12214550.php

Quimper : Conférence d’Alain Mila, la Retirada et les Réfugiés. Reportage.

Conférence d’Alain Mila à Quimper sur la Retirada le 27 02 2019 : 1939-2019: quelle attitude adoptons-nous face aux Réfugiés? 

Un reportage d’Yvonne Rainero.

Public nombreux, diversifié, intéressé pour la conférence d’Alain Mila à Quimper sur les réfugiés espagnols dans le Finistère en 1939.

Des passeurs de mémoire, certains membres d’associations comme l’ANACR, des descendants de familles de réfugiés, d’autres dont les parents ou grands-parents s’étaient engagés pour leur venir en aide, des militants de la solidarité d’aujourd’hui qui participent à des associations d’aide aux migrants.

Il fut question d’histoire, le débat fut parfois vif mais toujours courtois, de valeurs partagées, du refus de l’Europe-forteresse, de la politique migratoire de la France.

On évoqua la non-intervention du gouvernement Blum, qui a pesé lourdement sur le destin de l’Espagne; le rôle de la compagnie France-Navigation dans la solidarité à la République espagnole, les marins bretons y ont été nombreux, comme Jean Le Brun qui fut après la guerre maire communiste du Guilvinec, ou Christophe Guillou qui y avait aussi navigué à 19 ans et dont le fils était présent; les brigades internationales (au moins 240 Bretons y ont été recensés) avec la grande figure d’Henri Rol-Tanguy, né à Morlaix; la chute de la République, l’accueil des réfugiés de la Retirada, entre 450000 et 500000 arrivés en France en 1939, l’organisation de la solidarité, le rôle du parti communiste, de ses maires comme le marin-pêcheur Marc Scouarnec au Guilvinec et de ses militants, avec la CGT, le Secours Rouge, d’autres encore, socialistes, chrétiens; il fut aussi question de l’internement des combattants de l’armée républicaine, tel le père d’Alain Mila, dans des camps : Argelès, Gurs…, de la continuité pour beaucoup du combat contre le fascisme, de l’Espagne à la Résistance française, notamment dans les rangs des FTP-MOI.

Alain Mila signalant que les compétences des républicains espagnols dans le maniement des explosifs avaient servi aux cheminots français résistants ; des pages sombres de l’histoire de la région furent évoquées, comme l’internement à Poulgoazec en juin 1940 sous surveillance d’un officier français , dans le même lieu qui avait servi à héberger les réfugiés espagnols, d’intellectuels juifs ayant fui le nazisme ( le scénariste de cinéma Léo Lania, le philosophe Paul-Louis Landsberg…) au prétexte qu’ils étaient Allemands ou Autrichiens, ils purent heureusement s’en évader à la faveur du désordre provoqué par l’approche des troupes allemandes; ou encore le camp d’internement de Lanniron à Quimper où se succédèrent 15000 soldats « coloniaux » de l’armée française, les nazis ne voulant pas sur leur sol de prisonniers « de couleur »…

A l’issue de cette conférence-débat, Alain Mila fut applaudi et plusieurs dizaines de livres furent dédicacés.

Les communistes quimpérois sont fiers d’avoir organisé cet échange, dans la continuité des engagements de ceux qui les ont précédés, notamment en 1939 où l’aide aux réfugiés espagnols fut organisée dans notre ville par un comité animé par Julien Gracq, alias Louis Poirier, jeune prof du lycée La Tour d’Auvergne et l’un des responsables de la section PCF de Quimper en 38-39.

Et merci encore à Alain Mila !
Merci aussi à Caro et Jean-Claude pour les photos.

Yvonne Rainero – secrétaire de section du PCF Quimper

Repas republicain du PCF Bigouden au Guilvinec, Château de Kergoz, le 23 février 2019 en hommage aux Penn Sardin de Douarnenez et du Pays Bigouden: le coeur de la Bretagne maritime rouge

Un reportage d’Ismël Dupont.

 

C’était hier au Repas Républicain de la section PCF du Pays Bigouden au château de Kergoz entre l’école Louise Michel, la rue George Politzer et la rue Neruda. Il reste des traces des Rouges dans ce pays de communisme populaire, chez les marins-pêcheurs et les ouvrières des conserveries.


A côté de Maxime Le Brun, il y a Claude De Lunardo dont le père, immigré italien, a fait de la résistance, comme son grand-père, Vincent Larnicol, qui cachait des armes dans sa carrière à Lesconil, et a connu deux ans de prison pendant l’occupation suite à une rafle, à Quimper, Vanves et Compiègne, avant de s’évader d’un convoi partant en déportation en Allemagne en 44.


Le Parti Communiste, c’est aussi l’ordinaire d’un héritage héroïque et cependant modeste.

 

Maxime Le Brun, à droite, qui milite depuis ses 14 ans au Parti Communiste, ancien éducateur spécialisé chez les Religieuses à Quimper, ancien marin-pêcheur, né en résistance. Son père, Jean Le Brun, maire du Guilvinec jusqu’en 1983, fut radio sur les cargos.

Communiste, il aida à acheminer des armes à l’Espagne Républicaine et avec un poste émetteur remis par la France Libre, il organisa des transmissions radios avec Londres, allant chercher le poste avec sa femme et son fils, Maxime, né en 41, alors tout bébé. Dénoncé,

Jean Le Brun fut déporté à Buchenwald où il intégra la résistance du camp. On lui doit notamment d’avoir protégé et sauvé Marcel Bloch (Marcel Dassault) selon la décision prise par le Parti communiste clandestin pour la reconstruction de la France.

Jean Le Brun, animateur du journal Le Travailleur Bigouden avec Jean Kervision et Gaston Balliot, fut, aux dires mêmes du maire actuel du Guilvinec, de droite, un super maire, très humain, très respecté pour ses valeurs, sa proximité, son exemplarité, en plus d’être un héros de la résistance.

 

 

Mon intervention au repas du PCF Pays Bigouden au Guilvinec le samedi 23 février: sur le mouvement social des Gilets Jaunes et la morgue de la bourgeoisie pour le discréditer, la sauvegarde indispensable de l’Humanité et du pluralisme de la presse, et la campagne des Européennes, avec la présentation de nos candidats, bretons notamment, et de nos axes de campagne. Une quarantaine de soutiens supplémentaires ont été enregistrés sur la liste du Comité de soutien finistérien à Ian Brossat et à la liste du PCF aux élections européennes.

Pour faire un magnifique discours d’hommage aux Penn Sardin des années 1923-1924-1925 avec des résonances dans l’actualité sociale, ou pour chanter Amsterdam de Brel avec une voix magnifique, pour servir le repas, Etienne Le Bellec, élu PCF au Guilvinec, toujours impeccable!

 

La chanteuse, qui chante l’Internationale, le Chiffon Rouge, et bien d’autres chansons révolutionnaires, c’est Yvonne Gadonay, 91 ans, ancienne ouvrière d’usine à la conserverie du Guilvinec, toujours militante communiste, gracieuse, malicieuse et chaleureuse.

 

                                      Femmes du Pays Bigouden: le rouge leur va si bien!

La chanteuse, qui chante l’Internationale, le Chiffon Rouge, et bien d’autres chansons révolutionnaires, c’est Yvonne Gadonay, 91 ans, ancienne ouvrière d’usine à la conserverie du Guilvinec, toujours militante communiste, gracieuse, malicieuse et chaleureuse.

Son père distribuait l’Huma clandestine à Echiagat pendant la guerre tout en vendant des lapins pour survivre. Elle a connu les rafles au Guilvinec en 42, les frères que l’on doit cacher, car tous les hommes ou presque étaient suspects de résistance communiste. Elle s’est retrouvée avec le visage d’un russe blanc venant perquisitionner à la fenêtre de sa mère, héroïque d’avoir su faire face et sauver ses mari, fils, et filles.

A côté d’Yvonne, Jeannine Lagadec, ouvrière à la conserverie de Penmarc’h retraitée, et Cécile Thomas, secrétaire médicale retraitée, qui a connu les rafles de Lesconil, et dont le père, marin-pêcheur à Lesconil, avait un bateau qui s’appelait Crassine, du nom du premier ambassadeur soviétique en France. Son deuxième bateau s’appelait Marcel Cachin.

Toutes les trois ont connu Marcel Cachin faisant ses discours à Pont L’Abbé pour la fête du Parti Communiste.

A côté de moi et d’elles encore pour le repas, Jacqueline Braire, dont la belle-mère était de Lesconil, Joséphine Monot, dans un milieu où tous les bateaux des marins-pêcheurs portaient des noms évoquant la révolution dans les années 30. Sa belle-mère avait la crise et le déplacement de la sardine dût émigrer au Croisic en Loire-Inférieure, sous Nantes, comme beaucoup de gens de mer du Pays Bigouden. Ils n’étaient pas très bien vu. C’était les Rouges. Patronne d’un bar-crêperie au Croisic, elle réussit néanmoins à se faire apprécier des marins-pêcheurs locaux malgré ses convictions communistes affichées.

Quand le lieutenant colonel Hotz a été exécuté à Nantes (prétexte au massacre de Chateaubriant du 22 octobre 1941) elle a fait partie des Otages raflés. Mais une manifestation de femmes du Croisic a fait pression sur le maire pour qu’il intervienne auprès des autorités allemandes pour qu’elle soit libérée, sans quoi elle aurait peut-être été fusillée avec les autres communistes ou cégétistes, ou déportée. Le Cour des Otages à Nantes garde le souvenir de ce tragique épisode.

Libérée, le maire du Croisic l’a contrainte à partir et elle s’est retrouvée réfugiée à Quimper. Deux de ses cousins résistants ont été fusillés à La Torche. Son mari de sa fille, métallurgiste, a été licencié des Chantiers Navals de St Nazaire après la guerre pour avoir organiser les grandes grèves d’aprs-guerre. Il a été secrétaire général de la bourse du travail de Paris jusqu’en 1983.

Toutes ces dames bien sûr soutiennent la campagne de Ian Brossat et font partie du comité de soutien de la liste européennes du Parti Communiste

Témoignages recueillis par Ismaël Dupont au Guilvinec, 23 février 2019

Roscoff, Samedi 2 mars : Débat Europe avec Patrick Le Hyaric

SAMEDI 2 MARS, 15h à Roscoff

Débat Europe

Patrick Le Hyaric, député européen PCF, directeur de l’Humanité, n°3 sur la liste européenne conduite par Ian Brossat

animera avec

Glenn Le Saôut, candidat finistérien du PCF aux élections européennes du 26 mai prochain

 

Une  RENCONTRE-DEBAT sur:

Les Enjeux et Conséquences du Brexit pour les Ports Bretons, l’économie maritime et la pêche dans notre département .

Dans le cadre de ses activités de terrain de parlementaire européen (élu du Grand Ouest) et de la campagne des Européennes

Sera à Roscoff, Port de Plaisance du Bloscon

à 15h, au Bar-Restaurant « C’est ici »

Brest 9 mars : PEUPLE ET CHANSONS de BREST et LA CHORALE POPULAIRE DE PARIS

PEUPLE ET CHANSONS de BREST et LA CHORALE POPULAIRE DE PARIS
LE SAMEDI 9 MARS  20H AU MAC ORLAN

La Chorale Populaire de Paris
La Chorale populaire de Paris s’est constituée en 1935, avec pour buts de contribuer à l’épanouissement de la culture par le chant, de s’attacher à défendre, maintenir et faire connaître le patrimoine musical dans sa diversité
Son histoire est faite d’engagements, tant auprès des travailleurs en grève que par des spectacles thématiques (la Paix, la révolution d’Octobre, la lutte des femmes…)
comme aussi par sa participation à des commémorations mémorielles, au Mont Valérien par exemple, ou aux manifestations du 1er mai.
Elle se mobilise chaque fois que l ’on fait appel à elle, toujours prête à soutenir, par ses chants et son engagement, les luttes des victimes d’un capitalisme de plus en plus brutal, avec une même exigence de qualité dans l’interprétation, qu’elle se produise dans la rue ou dans une grande salle de spectacle, ou à la Fête de L’ Humanité.

Avec des chants tels que : Bella ciao, le chant de la libération , Zoya, La varsovienne , ou encore, le Chant des travailleurs… la chorale invitée, va pour la première fois à Brest, sous la direction de Riccardo Spezia, et avec 45 choristes donner un aperçu de son riche repertoire .

Chorale Peuple et Chansons
La chorale Peuple et Chansons, créée à Brest en 2000, compte aujourd’hui 70 choristes qui perpétuent le répertoire des Chants des Travailleurs et des Libertés.
Retraités et actifs, pour la plupart engagés dans des associations culturelles et humanitaires ou dans des mouvements syndicaux, ils partagent les mêmes valeurs de fraternité et de liberté.
Les choristes expriment leurs convictions à travers un vaste répertoire de chants anciens ou plus récents, certains pacifistes,d’autres dénonçant les conditions de travail difficiles ou le racisme.
Ils se veulent porteurs des sentiments d’indignation et de révolte populaire.

Programme du concert du 9 mars 2019

 

Tarifs:
Adultes : 10€ – Enfants–12 ans : gratuit
Prévente : CULTURA (Galerie Phare de l’Europe-Géant )
PL Jean Le Gouill Brest-( les lundis et mardis)

Quimperlé : 28 Fev, Jeudi Rouge avec Nasser Mansouri Guilani

Pour le prochain jeudi rouge, l’invité est Nasser Mansouri Guilani, économiste et syndicaliste.

Docteur en économie, universitaire, syndicaliste, représentant de la CGT au CESER de 2004 à 2015.

« La mondialisation à l’usage des citoyens »

JEUDI 28 FEVRIER/ 18H30/ Espace Benoîte Groult
3 avenue du Coat Kaër à Quimperlé
salle Isole

 

 

 

 

 

 

« La mondialisation à l’usage des citoyens »

La mondialisation est devenue une référence obligée des décideurs politiques et des chefs d’entreprise. Aujourd’hui émergent certains mouvements qui la combattent ou imaginent des alternatives à sa version libérale, mais ils ne peuvent pas se dispenser de la comprendre. En effet, sait-on vraiment ce que recouvre ce terme ? Quels sont les vecteurs de cette mondialisation ? Quel est le poids des multinationales ? Quelle est la part de responsabilité des Etats ? Comment fonctionnent l’Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale ? A qui bénéficient en définitive les flux d’argent, les fusions et les acquisitions, les délocalisations ? Pourquoi les Etats-Unis dominent-ils ce système ? Quel est l’impact de la démographie et des migrations ? Ne peut-on pas agir pour construire une mondialisation sur des critères plus larges que ceux du marché et de la rentabilisation financière maximale ? S’appuyant sur plusieurs années de travail de recherche, d’échanges et de dialogue avec chercheurs universitaires, militants politiques et syndicaux en France et à l’étranger, l’auteur propose de répondre à ces questions dans un langage accessible. Il illustre les mécanismes actuels de la mondialisation à l’aide de nombreux exemples et d’études de cas. Ces clés de compréhension apportent des outils indispensables à tout citoyen pour participer activement à la construction d’une alternative, fondée sur la coopération et la solidarité et non sur une guerre économique sans fin.

 

Les Jeudis Rouges, organisés par le Réseau partage des savoirs PCF Finistère sud.

 

Renseignements : pcfpaysdequimperle@gmail.com

Quimper, 27 Fev : Conférence Alain Mila, 80 ème anniversaire de la Retirada.

Conférence-débat, à l’invitation de la section de Quimper du PCF, avec Alain Mila, l’auteur du livre « Une enfance retrouvée » qui raconte l’exil de son père, petit enfant d’une famille de républicains espagnols, de Catalogne au Guilvinec en passant par Quimper.

Mercredi /27 février à 18h /Halles St François de Quimper

1939-2019 : 80 ème anniversaire de la Retirada

Après la chute de Barcelone, marquant la défaite de la République espagnole, vaincue par Franco avec le soutien d’Hitler et de Mussolini, des centaines de milliers d’Espagnols fuient vers la France.

Pour les combattants républicains, ce fut l’internement par les autorités françaises dans des camps.

Les familles furent dispersées dans divers départements.

En février 1939 un convoi de près de 700 réfugiés arrivait en gare de Quimper, ils seront hébergés à Poulgoazec en Plouhinec, au Dourdy malgré le refus du maire de Loctudy (au motif que cela ferait fuir les vacanciers !) , à Treffiagat et au Guilvinec dont les maires communistes Jean-Désiré Larnicol et Marc Scouarnec s’étaient portés volontaires pour recevoir des réfugiés dans leurs communes.

Parmi eux un enfant de 8 ans, Albert Mila, le père d’Alain Mila.

C’est au Guilvinec qu’il fut accueilli avec sa mère, sa sœur, son frère.

La solidarité ne fut pas institutionnelle, elle fut populaire.

La CGT, le Secours Rouge, le parti communiste, d’autres encore s’impliquèrent dans cette solidarité aux réfugiés.

A Quimper, l’un de ses artisans fut Julien Gracq, Louis Poirier à l’état-civil, qui était en 38-39 professeur au lycée La Tour D’Auvergne et membre de la direction de la section communiste.

Du fascisme triomphant en Italie, en Allemagne, en Espagne, à la résurgence actuelle des idées racistes, xénophobes, de la haine de l’autre ; de l’accueil des réfugiés espagnols à celui des migrants aujourd’hui, bien des questions soulevées par cette période de notre histoire européenne renvoient à l’actualité de 2019.

Cette conférence-débat sera aussi l’occasion de les aborder.

Il sera possible d’acquérir et de faire dédicacer le livre d’Alain Mila

 

Justice et démocratie en Catalogne – Déclaration de le Fédération PCF 29

Justice et démocratie en Catalogne – Déclaration de la Fédération PCF 29

Le parti communiste français s’associe à l’appel de l’UDB à un rassemblement à Quimper place de la Résistance ce samedi 23 février à 14h pour protester contre le procès en cours à Madrid contre les 12 indépendantistes catalans accusés de rébellion, de détournement de fonds, mais poursuivis en réalité pour avoir organisé le référendum sur l’indépendance de la Catalogne.

Ce procès, qui se déroule sur fond de discours haineux de la doite nationaliste espagnole et de l’extrême-droite, lesquelles ont manifesté ensemble à Madrid il y a quelques jours, fait peser de graves menaces sur l’avenir démocratique de la Catalogne et de toute l’ Espagne.

Marie-Pierre Vieu, membre de la direction nationale du PCF et députée européenne, se rendra la semaine prochaine à Madrid pour y assister en tant qu’observatrice.

Le PCF refuse que des responsables politiques ou associatifs soient emprisonnés et poursuivis pour avoir organisé pacifiquement un référendum. Cela ne peut en aucun cas constituer un délit, encore moins un crime de «sédition».

Quelle que soit l’opinion que l’on peut avoir sur le statut de la Catalogne, cette question ne pourra être tranchée par un procès qui n’a pas lieu d’être et porte atteinte aux droits et libertés.

Le futur des relations entre la Catalogne et l’État espagnol ne peut se décider que dans un cadre concerté, démocratique, pacifié et solidaire.

Seul un processus fondé sur un dialogue entre les forces politiques, entre les peuples et les nations qui composent l’État espagnol, peut ouvrir une issue à la crise actuelle.

La section de Quimper du PCF et la Fédération du PCF Finistère, le 21 février 2019

Université Permanente sur Youtube

Les communistes créent une université permanente. L’éducation populaire telle que nous la concevons est une action politique au sens large et noble du terme qui s’inscrit dans une perspective émancipatrice. La politique n’est pas l’art du publicitaire qui espère manipuler et détourner la pulsion du consommateur. La politique n’est pas non plus qu’une affaire de « passion » ; elle est aussi le lieu de la rationalité.

La politique a aussi et surtout à voir avec la connaissance, non pas sur le modèle du théoricien éclairant les masses, mais plutôt sur le modèle du dialogue entre des connaissances et des acteurs décidant par eux-mêmes de l’usage qu’ils pourraient en faire.

La politique ne saurait se réduire non plus à l’indignation. Bien sûr, cette critique morale est utile et ne doit pas être sous-estimée. Mais elle ne suffit pas. Notre société n’est pas d’abord menacée par l’immoralité de ses dirigeants (même si celle-ci n’arrange rien), mais elle est menacée par des logiques largement anonymes (marchés financiers, croissance, etc.).

L’éducation populaire telle que nous la concevons consiste à diffuser les outils intellectuels permettant aux citoyens de comprendre ces dynamiques sociales à l’œuvre dans nos sociétés.

Une université permanente est l’occasion de montrer la faiblesse des discours pseudo-savants et peut contribuer à accroître la qualité du débat politique.

Ce qui pouvait hier nourrir une perspective progressiste prenant au sérieux les apports de Marx notamment, s’est vu si largement relégué au second, voire au troisième plan, du fait de l’offensive idéologique du libéralisme que nous ne serons pas de trop pour animer cette si nécessaire contre-offensive.

Le programme 2018-2019 de l’Université permanente : quatre cours de neuf séances auront lieu cette année, neuf heures de Philosophie, neuf heures de Lettres, neuf heures en Histoire et en Économie.

En Philosophie, les conférenciers traiteront du Matérialisme. Le philosophe Olivier Bloch, professeur émérite à Paris I Panthéon Sorbonne, spécialiste du matérialisme et de la littérature clandestine des XVIIème et XVIIIème siècles, nous a fait le plaisir d’accepter une interview qui viendra clore le cycle.

Le programme de Lettres sera consacré à Aragon. Olivier Barbarant qui dirige la publication des œuvres d’Aragon dans la Bibliothèque de la Pléiade nous a fait l’honneur de participer à la conception du programme. Il animera par ailleurs trois séances.

En Histoire, le cours portera sur la Révolution française. Des chercheurs de plusieurs générations viendront restituer la complexité de l’événement fondateur. L’historien Claude Mazauric, en plus de participer aux séances, nous a aimablement conseillé pour constituer le cours.

Enfin en Économie, le cours sera consacré aux Crises. Les conférenciers, chercheurs au CNRS, administrateurs à l’INSEE, économistes à la Banque de France, etc. proposeront une analyse économique à contre-courant des lectures habituelles qui ont eu bien des difficultés pour anticiper les crises de notre temps

Les conférences se tiendront chaque semaine, les mardis, à l’espace Niemeyer, 2 place du Colonel-Fabien, Paris 19e.

Nous voulons, dans une perspective d’éducation populaire, permettre à une large majorité d’accéder à un savoir ordinairement réservé à une minorité.

Les conférences seront diffusées en direct et seront disponibles le lendemain sur la chaîne Youtube de l’Université permanente.

https://www.youtube.com/channel/UC9aADw3SBkz9-otZiW3APbA/

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